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Après les chefs des Institutions, les députés nationaux, les membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité au Niger ; les Forces de Défense et de Sécurité ; les membres du cabinet et le personnel de la Présidence de la République, les partis politiques ; la Société civile et les syndicats, ce fut au tour des hommes des médias de sacrifier à cette tradition au Palais de la Présidence. Cette retrouvaille annuelle dans une atmosphère de convivialité et d’échange consiste simplement à la présentation des vœux du nouvel An de cette corporation au Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou. L a série de présentations des vœux de nouvel An à la Présidence pour les différents corps de métiers vient de s’achever avec les organisations socioprofessionnelles des médias qui ont renouvelé hier dans l’après midi, au Président de la République leurs vœux de nouvel An. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre M. Brigi Rafini ; du président du Conseil Supérieur de la Communication M. Abdourahamane Ousmane ; du ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions M. Sadissou Yahouza ; des responsables des médias ainsi que des journalistes et techniciens du monde de la presse nigérienne. Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication, il s’agit pour la presse publique et privée du Niger de se retrouver autour du Président de la République pour d’une part présenter ses vœux de nouvel An au Chef de l’Etat et d’autre part échanger sur les préoccupations du monde des médias et éventuellement les perspectives de l’année 2014. En effet, la liberté de presse se porte bien au Niger comme en témoigne d’ailleurs le classement établi par Reporters Sans Frontière chaque année. ‘’Le Niger est le 4 ème pays africain le plus respectueux de la liberté de la presse. Il n’y a pas de doute que notre pays offre un environnement favorable à l’exercice cette liberté de la presse’’, a affirmé M. Abdourahamane Ousmane, président du CSC. Quant au président de la Maison de la presse, M. Boubacar Diallo, il a précisé que c’est désormais une tradition bien établie pour la presse, tout comme les différents corps de métiers de venir présenter ses vœux de nouvel An au Chef de l’Etat. On se réjouit que cette procédure existe et qu’elle perdure. ‘’Cette rencontre a été aussi pour nous l’occasion de dire en face du Président ce que nous aurions voulu lui dire depuis. Nous lui avons énuméré quelques points d’ordre général qui pourraient améliorer davantage la question de la liberté de la presse et de l’économie des médias dans notre pays. Nous pensons qu’il a pris bonne note’’, a indiqué le président de la Maison de la presse. Tirant le bilan de la gestion des médias, M Boubacar Diallo déclare avoir constaté avec amertume, une mauvaise gestion des acquis obtenus par les médias à cause de leur comportement. l Hassane Daouda 150 FCFA JEUDI 9 Janvier 2014 NUMERO 8657 l Cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au Président de la République l Présentation des vœux du nouvel An au Premier Ministre. Soutien au Premier Ministre dans la mise en œuvre du programme de la renaissance P. 3 l Kader Amadou/ONEP La séance a été marquée par des échanges enrichissants... Les organisations socioprofessionnelles des médias présentent leurs vœux de nouvel An au Chef de l’Etat Environ 708 milliards de francs CFA d’investissement pour la période 2014-2018 l Kader Amadou/ONEP l Signature des Plans d'Action des Programmes Pays (CPAP 2014- 2018) des Agences des systèmes des Nations Unies P. 3 l Kader Amadou/ONEP ... et de salutations cordiales

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Page 1: saheljournal

Après les chefs des Institutions, les députés nationaux, lesmembres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité auNiger ; les Forces de Défense et de Sécurité ; les membres ducabinet et le personnel de la Présidence de la République, les partispolitiques ; la Société civile et les syndicats, ce fut au tour deshommes des médias de sacrifier à cette tradition au Palais de laPrésidence. Cette retrouvaille annuelle dans une atmosphère deconvivialité et d’échange consiste simplement à la présentationdes vœux du nouvel An de cette corporation au Président de laRépublique, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou.

La série de présentations des vœux de nouvel An à la Présidencepour les différents corps de métiers vient de s’achever avec lesorganisations socioprofessionnelles des médias qui ont renouvelé

hier dans l’après midi, au Président de la République leurs vœux denouvel An. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premierministre M. Brigi Rafini ; du président du Conseil Supérieur de laCommunication M. Abdourahamane Ousmane ; du ministre de laCommunication et des Relations avec les Institutions M. SadissouYahouza ; des responsables des médias ainsi que des journalistes ettechniciens du monde de la presse nigérienne. Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication, il s’agitpour la presse publique et privée du Niger de se retrouver autour du

Président de la République pour d’une part présenter ses vœux denouvel An au Chef de l’Etat et d’autre part échanger sur lespréoccupations du monde des médias et éventuellement lesperspectives de l’année 2014. En effet, la liberté de presse se portebien au Niger comme en témoigne d’ailleurs le classement établi parReporters Sans Frontière chaque année. ‘’Le Niger est le 4ème paysafricain le plus respectueux de la liberté de la presse. Il n’y a pas dedoute que notre pays offre un environnement favorable à l’exercicecette liberté de la presse’’, a affirmé M. Abdourahamane Ousmane,président du CSC. Quant au président de la Maison de la presse, M. Boubacar Diallo, ila précisé que c’est désormais une tradition bien établie pour la presse,tout comme les différents corps de métiers de venir présenter sesvœux de nouvel An au Chef de l’Etat. On se réjouit que cetteprocédure existe et qu’elle perdure. ‘’Cette rencontre a été aussi pour

nous l’occasion de dire en face du Président ce que nous aurionsvoulu lui dire depuis. Nous lui avons énuméré quelques points d’ordregénéral qui pourraient améliorer davantage la question de la liberté dela presse et de l’économie des médias dans notre pays. Nouspensons qu’il a pris bonne note’’, a indiqué le président de la Maisonde la presse. Tirant le bilan de la gestion des médias, M BoubacarDiallo déclare avoir constaté avec amertume, une mauvaise gestiondes acquis obtenus par les médias à cause de leur comportement.

l Hassane Daouda

150 FCFA

JEUDI9 Janvier 2014

NUMERO 8657

l Cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au Président de la République

l Présentation des vœux dunouvel An au Premier Ministre.Soutien au Premier Ministredans la mise en œuvre duprogramme de larenaissance

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La séance a été marquée par des échanges enrichissants...

Les organisations socioprofessionnellesdes médias présentent leurs vœux de

nouvel An au Chef de l’Etat

Environ 708 milliards de francs CFA d’investissement pour la période 2014-2018

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l Signature des Plans d'Action des Programmes Pays (CPAP 2014-2018) des Agences des systèmes des Nations Unies

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... et de salutations cordiales

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Jeudi 9 Janvier 2014

L’année scolaire 2012-2013 s’estglobalement bien achevée avec latenue des examens du CFEPD,

CEP franco-arabe et du CFEEN au ni-veau de l’enseignement primaire. Et,pour l’année académique 2013-2014,qui a démarré en octobre, l’Etat avecl’appui de ses partenaires, a pris lesdispositions nécessaires en vue de laréussite l’année scolaire et de l’amé-lioration de la qualité de l’enseigne-ment. Selon les informations fourniespar le ministère de l’Enseignement Pri-maire, de l’Alphabétisation, de la Pro-motion des langues Nationales et del’Education civique, l’Etat et ses parte-naires ont mis à la disposition desélèves et de leurs enseignants3.964.059 manuels composés de livresde mathématiques, de lectures, degrammaires et d’études du milieu et de88.000 guides du maître.

Secteur de l’Enseignement Primaire

A cela, il faut ajouter l’acquisition desfournitures individuelles et des maté-riels collectifs pour les classes compo-sés de 12.710.458 cahiers ; 18.774.036unités de diverses fournitures indivi-duelles et 5.917.835 unités de matérielscollectifs, le tout pour un montant de 2milliards 600 millions de francs CFA.Aussi, le ministère réceptionnera trèsbientôt des fournitures d’un montant de6.649.156.697 FCFA. En terme de ma-

tériels logistiques, il a été mis à la dis-position des services centraux etdéconcentrés du ministère 59 véhicules4 x 4, 10 véhicules berlines, 90 motoscross et 100 ordinateurs et leurs ac-cessoires. Aussi, le gouvernement amis un accent particulier, ces trois der-nières années sur l’amélioration de laqualité de l’éducation à travers son pro-gramme de formation et de recrutementdu personnel enseignant. Par rapport au personnel, le ministèrede l’Enseignement Primaire a recruté,ces trois dernière années 18.000 en-seignants contractuels dont 15.000pour les besoins de l’expansion du sys-tème du cycle de base 1 et 3.000 pourle cycle de base 2. Ces enseignantscontractuels sont progressivement inté-grés à la fonction publique, commec’est le cas déjà pour 5.800 d’entreeux. Dans le même temps la formationdes enseignants se poursuit. En ce quiconcerne la formation initiale, de 2011 à2013, il a été formé au niveau desEcoles Normales d’Instituteurs (ENI),11.092 enseignants notamment desinstituteurs et instituteurs adjoints. Laformation des professeurs de CEG àl’Ecole normale supérieure (ENS) a re-

pris également, avec 550 enseignantsformés sur les trois ans. Quant auxcontractuels, ce sont de 18.000 ensei-gnants qui ont reçu une formation de45 jours et plus de 52.000 enseignantsont été formés dans les centres de cel-lules d’animation pédagogiques(CAPED).

Sur le plan des infrastructures, les ef-forts s’intensifient pour faire face auxbesoins qui portent surtout sur laconstruction des classes en matériauxdéfinis. A ce sujet les chiffres fournispar le ministère de l’Enseignement Pri-maire de l’Alphabétisation, de la Pro-motion des langues Nationales et del’Education civique font ressortir sur lestrois dernières années la réalisation de8672 classes en matériaux définitifspour une prévision de 7.500 classesconformément à l’engagement pris parle Président de la République SEM Is-soufou Mahamadou. Dans les détails lasituation se présente comme suit :4.079 classes construites et réception-nées, et 4.593 en cours de construc-tion. Les collectivités, les ONG, lessociétés et les différents partenaires audéveloppement ont également appuyél’Etat dans ses efforts pour l’améliora-tion du système éducatif nigériens avecla réalisation de 698 classes. Toutesces infrastructures qui remplacent desmilliers de classes paillottes sont équi-pées en tables bancs.

Dans le secteur des enseignements secondaires

Des avancées ont été enregistréesdans le cadre de la réalisation du pro-gramme de la renaissance dans le sec-teur des enseignements secondairesrelativement à la mise en œuvre desactions visant l’amélioration de la qua-lité, l’accès à l’éducation, avec une at-tention particulière à la question del’équité. Ainsi, à propos du taux de tran-sition CM2-6ème, les sources des mi-nistères des enseignementssecondaires indiquent que pour un ob-jectif visant à atteindre un taux de 63%en 2015, on relève que ce taux qui étaitde 55% a été porté à 65,1% en 2010,puis à 74,8% en 2011. Pour le taux brutde scolarisation, il était de 18% en2009, 24,2% en 2012 et 27,3% en2013, alors que l’objectif du programmeest d’atteindre un taux de 21% en 2015. Pour le cas précis du taux brut de sco-larisation des filles, on notait un taux de12,9% en 2009, 19% en 2012 et 21,3%en 2013, tandis que l’objectif du pro-gramme 2015 vise le taux de 19%. Ence qui concerne l’indicateur portant surla proportion des effectifs des CEG ru-

raux, il était de 35% en 2009, 44% en2012 et 50% en 2013, sachant que l’ob-jectif pour le programme 2015 est de50%. Quant au taux de réussite auBEPC, il était de 41,5% en 2009,48,19% en 2012 et 46,80% en 2013,l’objectif pour 2015 étant d’atteindre letaux de 70%. Pour le cycle moyen, letaux de réussite au Bac est par exem-ple de 35,21% en 2013, pour un objec-tif de 60% en 2015. Ces indicateursd’accès et de qualité attestent claire-ment les performances réalisées dansle secteur des Enseignements secon-daires.

Dans le secteur de l’enseignementsupérieur

L’engagement des autorités est à lamesure de leur ambition pour le secteurde l’enseignement supérieur. «Le dé-veloppement de l’enseignement supé-rieur est au cœur de la bataille dedéveloppement économique et socialque le gouvernement entend menerpour hisser le Niger parmi les paysprospères et émergeants de la pla-nète », soulignait récemment le minis-tre l’Enseignement Supérieur, de laRecherche et de l’Innovation M AsmaneAbdou. Ainsi, en 2013, cet engage-ment des autorités s’est traduit, selon leministre Asmane Abdou, par des inves-tissement de plusieurs milliards defrancs CFA, dans l’enseignement supé-rieur, la recherche, et l’innovation par laréalisation d’infrastructures et équipe-ments, à travers l’implantation d’un im-portant programme de constructions desalles de cours, d’amphithéâtres, de la-boratoires, de bibliothèques, de dor-toirs, de restaurants universitaires, deblocs administratifs, de salles spéciali-sées sur l’ensemble de nos établisse-ments publics du supérieur. Dans ce sens, d’importants pro-grammes de construction et de réhabi-litation des infrastructures sont engagésdans toutes les quatre universités pu-bliques que compte le Niger, qui sont àNiamey, Maradi, Tahoua et Zinder.Entre autres il y a eu au niveau del’Université Abdou Moumouni de Nia-mey (UAM), la construction et l’équi-pement de 9 blocs administratifs, d’unesalle multimédia équipée de 120 ordi-nateurs, l’équipement d’une salle decours (R+1) à la Faculté des Lettres.Quatre salles dont deux de 150 placeset deux de 70 places sont en construc-tion. Et, à l’Université de Zinder, sixsalles de 50 places et huit autres de150 places chacune, et des blocs sa-nitaires sont en chantier. A l’Universitéde Maradi, deux salles de 100 places,quatre de 80 places et 4 autres de 60places, en construction, vont s’ajouteraux laboratoires, deux salles informa-tiques, une bibliothèque et des blocsadministratifs. L’université de Tahouabénéficiera de la construction des han-

gars, des cuisines extérieures, l’exten-sion du Centre régional des œuvresuniversitaires. A l’UAM, la plus ancienne et grandeuniversité du pays, l’Etat, a entrepris laconstruction de 3 amphithéâtres de1000 places chacun, et deux cités uni-versitaires de 400 places au total.Ainsi, des travaux de réhabilitation d’in-frastructures ont été réalisés ou sonten cours à l’UAM et dans toutes les au-tres universités pour permettre aux étu-diants d’avoir des conditions idoines devie et d’étude. Ce qui donne unegrande capacité d’accueil d’étudiants,et un meilleur cadre de vie et de travailpour la communauté universitaire. Ducoup, le nombre d’étudiants dans lesuniversités croit sans cesse, passantde 22. 958 en 2010-2011 à 27. 047 en2011-2012 et à 32. 211 en 2013. Ce quipermettra d’atteindre la prévision dugouvernement visant un objectif de50.000 étudiants en 2015. Dans la même démarche, des ensei-gnants et du personnel administratif ontété recrutés, des ateliers et séminairesde formation ont été organisés pourrenforcer les capacités des différentsacteurs universitaires. Pour la bourseil y a 13.153 étudiants boursiers inscritsau cours de l’année académique 2012-2013, pour une enveloppe de7.832.401.889 FCFA, et 10.322 étu-

diants bénéficiaires de l’aide socialepour un montant de 1.548.300.000FCFA. Ce qui contribue ainsi à mettreles étudiants dans de bonnes condi-tions de vie et d’étude et d’assurer labonne marche des universités.

Dans le secteur l’enseignement professionnel

Au niveau l’enseignement profession-nel, un autre maillon de la chaine dusystème éducatif nigérien, beaucoup àété fait ces deux dernières années arelevé le ministre des Enseignementsprofessionnels et Techniques, M Chai-bou Dan Inna. En effet, rappelle t-il,d’importants investissements ont été

réalisés ces dernières années dans lesdifférents axes stratégiques du déve-loppement de l’Enseignement et de laFormation Professionnelle et Technique(EFPT). Ainsi, le bilan 2013 fait ressor-tir dans le domaine de l’améliorationdes capacités d’accueil des établisse-ments, la création d’établissements; laconstruction et l’équipement des cen-tres, des lycées, et des directions ré-gionales de formation professionnelle. Dans le domaine de l’amélioration de laqualité de l’EFPT, on peut noter l’ou-verture de 5 nouvelles inspections pé-dagogiques, portant ainsi le nombre à8 dont une pour chaque région ; l’éla-boration de documents de cadrage etdu plan de formation 2013 du person-nel du Ministère ; l’inscription de plu-sieurs agents à des séminairesd’études et de formation à l’extérieur ;la formation de 24 conseillers pédago-gique de l’EFPT, à Niamey selon le for-mat UNESCO-CEDEAO ; la formationdes cadres de la Direction de l’Ensei-gnement et de la Formation Profes-sionnels et Techniques ; la formationpédagogique à l’attention de 472 for-mateurs, de 40 formateurs des Centresde Formation en Développement Com-munautaire (CFDC) en agro-sylvo-pastoralisme et mécanique rurale, etc. Dans le domaine des infrastructures, ilfaut noter la création de 58 nouveauxCentres de Formation en Développe-ment Communautaire (CFDC) en 2013portant le nombre à 137 en 2013, tota-lisant 3318 apprenants dont 1583 filleset 1735 garçons (22 CFDC en 2011).Ces CFDC sont répartis sur l’ensem-ble du pays. Il faut aussi noter la créa-tion en 2011-2012, des lycéesprofessionnels de Tahoua et Zinder ;d’un Centre de Formation Profession-nelle et Technique(CFPT) à Zinder pourdoter chaque région d’un CFPT en2013; la création d’un lycée agricoleprivé Magha Issaka (LAMI) à Niamey ;la construction de 24 classes et de 4blocs administratifs au niveau des 4 ly-cées professionnels d’Agadez, de Ta-houa, de Zinder et de Téra surfinancement du budget national ; laconstruction des directions régionalesd’Agadez et de Dosso pour environ 60millions sur le budget national ; laconstruction des CFDC de Tchirozérineet de Bilma ; l’équipement des lycées

de Doutchi, Téra, Agadez, Diffa, Zinderet Tahoua pour 80 millions sur le BN ;l’acquisition de gros équipement d’ate-lier (plus de 210 millions de FCFA), depetit matériel et outillage (environ 50millions de FCFA) ; la dotation des éta-blissements en matière d’œuvre (plusde 87,7 millions de FCFA) ; l’achat demanuels scolaires (74 millions FCFA),de fournitures scolaires (63,2 millionsde FCFA), etc. L’Etat a par ailleurs re-cruté plus de 600 agents à la FonctionPublique, dont 520 cadres et 80 auxi-liaires; 80 autres agents dont 20 forma-teurs auxiliaires sont en cours derecrutement.

l Souley Moutari

l Rétrospective 2013/EducationD’importants investissements et un bond qualitatif à tous les niveauxEn 2013, les autorités nigériennes ont poursuivi les efforts en-trepris en faveur du système éducatif, depuis leur arrivée aupouvoir. Ces efforts ont concerné tous les différents secteursde l’éducation.

Lors de la visite de la ministre dans une école primaire

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Dans l’un des amphi ‘’1000 places’’ de l’UAM

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La salle informatique de l’ENI de Dosso

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Jeudi 9 Janvier 2014

Répondant aux vœuxsincères et pleins de sym-pathie formulés à son en-

droit, à celui de sa famille, et à sesproches, le Chef du Gouvernementa remercié l’ensemble de ses col-laborateurs pour ses vœux très pro-fonds et emprunts d’amitiés.«L’année 2013 s’est achevée, unbilan a été fait par le Président dela République. Elle s’est achevéesur le plan du fonctionnement del’Etat de manière satisfaisante,avec des progrès notables et desrésultats tangibles ». Malheureuse-ment, souligne t-il, 2013 s’est ausiachevée, sur une note moins satis-faisante avec, à l’issue de la cam-pagne agricole, un déficit céréalieret un déficit fourrager. Par rapport àcette situation, SE Brigi Rafini a de-mandé à ses proches collabora-teurs, de mener des actions arduespour faire face à ce déficit. Sur leplan social, il a noté une année2013 globalement stable et du pointde vue de gestion de l’Etat, elle aété une année satisfaisante. Pourl’année 2014, le Chef du Gou-

vernement souhaite qu’elle soit uneannée de production de résultats,une année de croisière. Pour cela,il demande plus d’efforts aux mem-bres du cabinet afin que l’objectifvisé par les autorités de la 7ème

République soit pleinement atteint. L’un des points importants évoquéau cours de cette cérémonie, par lePremier Ministre, est le manque decommunication au niveau de soninstitution. «Nous n’avons pasbeaucoup communiqué sur ce quenous avons faits, sur ce que nousavons obtenus comme résultats,nous croyons à l’adage qui dit ‘’defaire et de laisser dire’’, mal-heureusement nous sommes dansun contexte où il nous revient dedire ce que nous avons fait. A par-tir de maintenant nous devons direce que nous faisons, mais surtoutfaire ce que nous devons dire» a-t-il expliqué. SE Brigi Rafini a saluéles avancées notables enregistréespar l’équipe de la Primature, tout enprécisant l’efficacité et la qualité dutravail qu’elle a eu à faire, avant del’exhorter à faire plus pour relever

les défis. «Je souhaite que vousaurez toutes les forces, toute labonne santé, toute la bonne moralequi vont vous permettre de vous ac-quitter de cette mission de servicedu peuple nigérien, de l’administra-tion nigérienne et de l’ensemble dupeuple. Je souhaite qu’en fin decompte, mériter le séjour que nousavons faits dans cette maisonqu’est la Primature» a dit SE BrigiRafini à ses collaborateurs.Auparavant, la Directrice de Cabi-net Mme Kané Aichatou Boulamaa, dans son intervention, loué lesqualités intrinsèques du PremierMinistre. «Cet acte n’était pas unfait de hasard au regard desvaleurs que vous portez, mais ausside l’efficacité avec laquelle vousavez conduit les destinées du 1er

Gouvernement formé au lendemain

de l’investiture du Président de laRépublique. Vos collaborateurs,que nous sommes, mieux quequiconque, pourrons témoigner devotre sens élevé du devoir et del’intérêt général, de votre capacitéd’écoute, de votre rigueur dans letravail et de votre sagesse. Dureste, le vote favorable de la ques-tion de confiance que vous avez in-troduite à l’Assemblée Nationaleillustre bien ce propos » dit-elle auChef du Gouvernement. La Direc-trice de Cabinet de poursuivre«nous sommes conscients de l’im-portance des responsabilités et duprivilège qui sont les nôtres, de cequi est attendu de chacun de nous,pour contribuer au succès de lahaute mission du Premier Ministre.Au nom de l’ensemble des mem-bres du cabinet, je réaffirme notre

engagement à assumer noscharges avec efficacité et loyauté ». Pour elle, l’année 2013 a été richeen événements, le cabinet s’est at-telé à assister et à suivre l’actiongouvernementale. Il s’est aussiimpliqué dans la prise en charge decertains dossiers. Le dernier endate est l’organisation d’un pontaérien pour rapatrier nos compatri-otes vivant en République Cen-trafricaine. Elle a rassuré qu’en2014, le cabinet gardera la mêmedynamique dans l’effort. Mme KanéAichatou Boulama a énuméré lesréalisations que compte réaliser leGouvernement au cours de lanouvelle année, avant d’ajouter que« l’obligation de résultats sera uneconstante dans la marche du cabi-net, j’invite tout le monde à êtredavantage proactif et résolu dans lamise en œuvre du Programme dela Renaissance. C’est donc,soudés et déterminés pour mettreen œuvre le programme de la ren-aissance que les membres de cab-inet abordent la nouvelle année2014 » a-t-elle déclaré. La direc-trice de cabinet a précisé que lesactions déjà réalisées et les per-spectives qui s’annoncent, font, au-jourd’hui, du Niger un pays quichange, un pays qui avance, unpays qui renoue avec l’espoir. Elle aenfin souhaité que l’année 2014soit celle de la finalisation de nom-breux chantiers ouverts par le Gou-vernement pour le plus grand biendes populations nigériennes.

l Aissa Abdoulaye Alfary

Comme l’a rappelé le ministred’Etat ministre, M AmadouBoubacar Cissé, juste après

la signature des documents de con-vention, le Plan Cadre des Na-tions Unies d'Assistance auDéveloppement (UNDAF), pour lapériode 2014-2018, signé entre leGouvernement du Niger et lesAgences du Système des NationsUnies, est conçu pour renforcer lasynergie, la cohérence, l'unité d'ac-tions et la coordination des activitésopérationnelles et leur alignementsur les Objectifs du Millénaire pourle Développement (OMD). Il con-cerne aussi le Plan de Développe-ment Economique et Social (PDES2012-2015), incluant notammentl'initiative 3N, «les Nigériens Nour-rissent les Nigériens» et la Stratégiede Sécurité et de Développementdans les Zones Sahélo-Sahariennesdu Niger.

L’UNDAF dont les plans d’actionsde mise en œuvre des programmesont été signés, a été structuré au-tour de trois domaines de coopéra-tion que sont la résilience ; ledéveloppement social et le capitalhumain ; la gouvernance, la paix etla sécurité. «Ces trois axes majeursont été définis sur la base d'un con-sensus entre l'ensemble des parte-naires impliqués pour constituer lesocle des interventions du Systèmedes Nations Unies au Niger pour lescinq prochaines années. Les Plansd'Actions de Programmes Pays(CPAP) qui en découlent et qui vi-ennent d'être signés, représententles contributions respectives desAgences concernées par l'atteintedes résultats visés par l'UNDAF », aprécisé M Amadou Boubacar Cissé.

Ces démarches constituent ainsiles réponses coordonnées du sys-

tème des Nations Unies et les con-tributions des agences concernées,chacune en fonction de ses avan-tages comparatifs, à la résolutiondes importants défis auxquels faitface le Niger. Ce sont environ1.416.277.033 USD, soit près de708 milliards de Francs CFA quiseront investis dans la réalisationdes programmes dont les 5agences ont signé les plans d’ac-tions. « Je voudrais à cet égardvous exprimer, au nom de SEM Ma-hamadou Issoufou, Président de laRépublique, Chef de l'Etat, du Gou-vernement et du Peuple nigérien,notre profonde gratitude et notre re-connaissance pour les efforts ines-timables déployés par l'ensembledu Système des Nations Unies auprofit des populations nigériennes», a dit le ministre d’Etat, ministre duplan de l’aménagement du territoireet du développement communau-taire à l’endroit des représentantsdes agences des nations uniesprésents à la cérémonie. Aussi M.Amadou Boubacar Cissé a indiquéque le gouvernement a pris desmesures pour éviter les problèmesde consommation des crédits d'in-vestissement public, et a assuréque les dispositions nécessairesont été également prises pour as-surer une gestion rationnelle et per-formante de ces importantesressources mises à la dispositiondu Niger.

Intervenant à l’occasion de lasignature de ces plans d’actions

des programmes pays, le Coordon-nateur résident du Système desNations unies au Niger, M FodéNdiaye, a relevé que «les interven-tions de la FAO, du PAM, du PNUD,de l'UNFPA et de l'UNICEF sontpartie intégrante de la réponsecollective et coordonnée du SNUaux priorités de développementnationales et ont été articulées ensynergie avec les interventions desautres partenaires techniques etfinanciers et des ONG intervenantau Niger. Ces interventions ont pourpoints communs de rechercher lerenforcement de la résilience descommunautés, et la convergenced'actions au plus près des popula-tions afin de contribuer à leur bien-être économique et social, aurenforcement des capacités et àl'appropriation nationale». Cepen-

dant, il a souligné que « l'impactattendu de la mise en œuvre de cesplans d'actions sera subordonné àun engagement fort du Gouverne-ment dont il est attendu qu'il gèreles ressources de manièreoptimale, en prenant en compte lesimpératifs de performance,d'absorption des crédits et decontribution à la mobilisation deressources additionnelles, et enmettant l'accent sur les résultats.Nous sommes convaincus que c'estle temps du Niger». Aussi, il asouhaité que l'exécution des planset des programmes qu’ils ont signéet dont ils se sont engagés à met-tre en œuvre permette une amélio-ration positive de l'indice dedéveloppement humain (IDH) duNiger.

l Souley Moutari

l Présentation des vœux du nouvel An à la PrimatureSoutien au Premier Ministre dans la mise en œuvre du programme de la renaissance

l Signature des Plans d'Action des Programmes Pays (CPAP 2014-2018) des Agences des systèmes des Nations Unies Près de 708 milliards de francs CFA d’investissement pour la période 2014-2018

Le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoireet du Développement communautaire, M Amadou Boubacar Cissé,a présidé, hier au ministère du Plan, la cérémonie de signature desPlans d'Action des Programmes Pays (CPAP 2014-2018) desagences des Systèmes des Nations Unies (SNU). Les représentantsde la FAO, de l’UNFPA, de l’Unicef, du PAM, et du PNUD, et le mi-nistre d’Etat ministre en charge Plan ont ainsi apposé leurs signa-tures sur les documents engageant les agences du SNU et legouvernement nigérien dans la mise en œuvre des Plans d'Actiondes Programmes Pays (CPAP 2014-2018). Ce sont environ1.416.277.033 USD, soit près de 708 milliards de Francs CFA qui se-ront investis dans la réalisation desdits programmes. Plusieursmembres du gouvernement, responsables d’institutions de la Ré-publique, des représentants des agences onusiennes, et plusieursautres invités ont assisté à la cérémonie.

Signature de documents par les deux parties

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Santé, paix, bonheur et succès tels sont les vœux qui ont été for-mulés à l’endroit du Premier ministre, Chef du Gouvernement SEBrigi Rafini. C’était à la faveur de la traditionnelle présentation devœux de l’administration de la Primature, dans son ensemble et desreprésentants des structures et services techniques rattachés à laPrimature. Au cours de ces échanges de messages empreints dechaleur et de cordialité, le Premier Ministre et la directrice du Cabi-net ont tour à tour loué les efforts fournis par notre pays pour ac-célérer son développement. Ils ont évoqué succinctement, lesacquis engrangés par le Niger durant l’année écoulée et les défis àrelever en 2014.

La directrice du Cabinet présentant le message de voeux auPremier ministre

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ANNONCES4

Jeudi 9 Janvier 2014

1. Contexte et justification :

Le Niger a souscrit à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) à l’horizon 2015, au nombre desquels figure l’OMD4 et qui visent à réduire le taux de mortalité infanto-juvénile. La plupart de ces décès peuvent être évités par la mise en place d'untraitement approprié. Des avancées scientifiques récentes nous offrentune chance de pouvoir réduire encore plus la morbidité et la mortalité chezles enfants de moins de cinq ans

Au Niger. Au Niger la diarrhée, le paludisme et la pneumonie sont lescauses les plus importantes de décès chez les enfants de moins de 5 anset néonatales en particulier dans les zones défavorisées

Des efforts sont déployés pour élargir l'accès à de simples traitements peucoûteux qui peuvent empêcher les décès des enfants dus à ces maladies.Pourtant, peu d’enfants arrivent à recevoir les soins appropriés- en raisonde problèmes relatifs à la fourniture de produits, la qualité des servicesfournis, la faible demande, l’insuffisance de l’utilisation des traitementsefficaces,

L'UNICEF est intéressée à développer une meilleure compréhension desobstacles à la demande au Niger ainsi que l’identification des solutionslocales qui permettent de réduire ou de résoudre les obstacles identifiés

Les premières analyses de situation indiquent l’importance du gain sur lamortalité infanto-juvénile (MIJ) au niveau communautaire. En effet,l’investissement qu’a connu ce niveau montre qu’il renferme le plus depotentiel en matière de réduction de la MIJ par rapport aux aspects coûtsefficacité. Les évaluations faites constitueront le point de départ pour l’implicationdes communes aux renforcements des services de santé de base et à leurpromotion et donneront l’opportunité aux communautés d’avoir un accèsadéquat aux structures de santé périphériques dont la case de santé.

L’impact évident de la réduction de la mortalité des enfants de moins decinq ans par l’utilisation du SRO nouvelle formule et le ZINC au coursd’épisode de diarrhée, la prise en charge correcte des IRA parl’amoxicilline nous amène à renforcer l’appui de proximité pour la priseen charge de qualité des enfants atteints de diarrhée, infectionsrespiratoires aiguës ainsi que le paludisme. C’est ainsi qu’un projetcomportant la communication pour le changement de comportement , laprise en charge de qualité , le suivi adéquat et l’implication du privé estinitié pour les district sanitaires de Madarounfa, Mayahi, Mirriah etMatameye.

2. Objectif général:

Assurer l’appui le suivi et le monitorage de la mise en œuvre du projetdemanière à obtenir les résultats attendus

3. Objectifs spécifiques /Résultats attendus: • Appuyer la mise en œuvre du projet dans les districts retenus sur la basedu plan d’action validé par district • Soutenir la création de coin TRO dans les formations sanitaires,notamment les cases de santé • Assurer et organiser la supervision des activités du projet à tous lesniveaux Appuyer la formation / recyclage du personnel impliqué dans lagestion du projet en collaboration avec les responsables de districts et derégions • Contribuer au processus d’amélioration de la gestion de la politique degratuité des soins de santé et assurer l’intégration des activités du projetdans cette initiative globale.• Fournir l'appui nécessaire pour la gestion et la quantification des intrantsdu projet ( ORS , zinc amoxicilline…. dans les zones du projet );• Renforcer la qualité, la capacité et la sécurité des intrants médicaux auniveau périphérique,• Appuyer la collecte des données du projet et leur intégration dans lessystèmes d'information sanitaire pour permettre une surveillance continueet globale de la gestion de l'offre dans les zones du projet.• Assurer l’implication des acteurs communaux et communautaires dans lagestion, l’organisation du projet (maires, leaders communautaires,associations villageoises …)• Appuyer l’élaboration des micros plans annuels et semestriels du projetet assurer leur intégration dans le plan global du district • Intégrer l’approche dans le processus existant de suivi évaluation

(supervision, monitorage décentralisé pour l’équité)• Documenter des leçons apprises et des meilleures pratiques.

4. Résultats attendus

Il établira un plan de travail mensuel à soumettre au bureau de zone et àla section survie et soumettra mensuellement un rapport d’activités avecles produits suivants:

Le personnel impliqué dans le projet est formé et suivi Les intrants gérés conformément aux procédures et aux plansLes intrants sont disponiblesLes supervisions spécifiques sont réalisées Le monitorage décentralisé semestriel est exécuté Les micro plans adoptés sont exécutésconformément au planningLes indicateurs de performance sont atteints notamment les indicateursde couverture :

• % des enfants de moins de 5 ans atteints de pneumonie et de diarrhéeayant eu recours aux soins : 80 % en 2014 1 ère année et 90 % en 2015• % enfants de moins de 5 ans pris en charge : 90 % en 2015• % de personnel impliqués formés : au moins 90%

5. Compétences clés, formation technique, et l'expérience requise:

• Diplôme universitaire en santé publique ou domaine connexe dudéveloppement social• Expérience de 5 ans dans la gestion des services de santé décentralisés• Aptitude avérée à établir des relations harmonieuses et efficaces detravail• Aptitude avérée à produire des rapports de haute qualité

6. Durée : 11 mois renouvelables

7. Supervision :

Il travaillera en étroite collaboration avec les autres ressources humainesimpliquées dans le projet notamment les ONG travaillant sur lacommunication et le marketing social.

Il travaillera directement avec les Médecins chefs des districts, lesDirecteurs Régionaux de la Santé Publique, de la planification, lescollectivités décentralisées et tout autre acteur impliqué dans la mise enœuvre du projet.

Il travaillera étroitement avec les autres spécialistes santé,C4D, planningdu bureau de zone de Maradi et des autres partenaires OMS, UNFPA …Il sera sous la responsabilité du bureau de zone de Maradi et lasupervision technique du Responsable Santé / chef de la section survie.

Il établira un plan de travail trimestriel soumis au superviseur technique etsoumettra un rapport d’activités mensuel.

• Connaissance de l'anglais et le français (oral et écrit) et la connaissancedes langues locales sont des atouts

8. Lieu d’affection : Maradi

9. Date et Dépôt de candidature :

Le dossier de candidature comprenant (i) une lettre de motivationindiquantclairement votre intérêt et les qualifications pour entreprendre ce travail,ainsi que votre disponibilité. (ii) un CV, P11 (Notice Personnelle disponiblesur le websitehttp://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html) à jouret (iii) être adressé à la Responsable des Ressources Humaines àUNICEF, BP 12 481 Niamey - Niger, avec la mention « Consultant NationalChargé du Suivi du projet CIDA PEC Pneumonie-Diarrhée -Confidentiel»au plus tard le 17 janvier 2014 au bureau de l’UNICEF sis derrière laMaison des Nations Unies.

NB : Seuls(es) les candidats(es) sélectionnées seront contactées.Tout dossier transmis ne peut être retiré. Les candidatures fémininessont vivement encouragées.

L’UNICEF est un environnement non fumeur.

TERMES DE REFERENCE Consultant SSA pour le suivi du projet CIDA PEC Pneumonie-Diarrhée

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NATION 5

Jeudi 9 Janvier 2014

Pour le ministre del’Equipement, cette réu-nion en plus qu'elle

constitue un cadre d'échanged'expériences en vue d'améliorerla qualité de service de notreadministration et répondre àl'attente des citoyens, offre aussil'opportunité d'aborder avecresponsabilité certaines préoccu-pations importantes de l'heure.C’est pourquoi, en ouvrant lestravaux, il a d’abord rappelé leprogramme du gouvernementdans le domaine des Infrastruc-tures de transport qui vise entreautres : la poursuite des grandesréalisations en cours, la relancedes projets en souffrance, l'ac-croissement du volume et del'efficacité de l'entretien routier, laréhabilitation du réseau deroutes bitumées fortement dé-

gradées. A cela s’ajoutent l'achèvement del'aménagement et du bitumagedes liaisons internationales,l’amélioration de la circulation enzone urbaine, la promotion du railet la promotion et le renforce-ment des bureaux d'étudesnationaux évoluant dans lesecteur des travaux publics.«C'est tenant compte de cesaxes d'intervention qu'unerestructuration de l'administrationdu ministère de l'Equipement avu le jour consistant entre autreen la création des trois DirectionsGénérales dont celle de l'Entre-tien Routier au niveau central,des Directions Départementalesde l'Equipement, ainsi que desUnités de Gestion des Projets. Ilnous reste désormais à rendreopérationnels tous ces services »

a indiqué le ministre.M. Ibrahim Nomao a par con-séquent invité les participants àfaire preuve d'ingéniosité dans ladéfinition et la programmationdes travaux, de façon à retenirprioritairement ceux qui permet-tent de circonscrire autant quefaire ce peut les désagrémentscausés aux usagers particulière-ment pendant les saisons despluies. Il les a en outre exhortés àredoubler de vigilance dans lasurveillance du réseau routier età procéder en particulier à des in-spections régulières des ou-vrages d'assainissement afind'anticiper sur les réparationsdes désordres constatés. «Le

principe d'imputabilité vouscommande d'agir dans le strictrespect du Code des marchéspublics en garantissant une saineconcurrence et de faire exécuterles travaux dans les règles del'art et dans le respect desclauses contractuelles. L'ex-ploitation des rapports d'inspec-tion qui me sont soumis a relevéque ces soucis ne sont pas tou-jours pris en compte, il importede savoir que votre responsabilitéest engagée à tous les niveaux »dira le ministre Ibrahim Nomao.C’est pourquoi, des propositionssont attendues notamment surl'amélioration de la procédured'élaboration du budget de l'en-

tretien routier, les missions desupervision et de contrôle aumoins deux fois par an, laremise en état des signalisa-tions à l'entrée comme au sortirdes agglomérations et le règle-ment définitif de la question decassis sauvages sur toutes nosroutes bitumées en program-mant un budget pour leur dis-parition ou normalisation. Il fautd’ores et déjà noter le projetd’une loi moderne sur la pro-tection du patrimoine routier auNiger. Parlant du budget 2014consacré à l’entretien routier, le

ministre Ibrahim Nomao a in-diqué, qu’il est en nette augmen-tation par rapport à celui de2013. Cependant ajoute-t-il, cebudget reste en deçà des be-soins pour assurer un entretiencourant minimum du réseauévalué à 4.214 km de routes bi-tumées et 6.543 km de routes enterres, sur un total de 18.949 km(les 8190 km restants sont despistes sommaires). Le ministreIbrahim Nomao a, à cet effetlancé un appel aux acteurs del'entretien routier pour larecherche d'une gouvernance ir-réprochable dans ce domaine.

Zeinabou Bissoundi

l Réunion de Coordination des cadres du ministère de l’équipement au titre de l’année 2014La bonne gouvernance des infrastructures de transports en question

Une réunion de coordination des cadres du ministère del’Equipement au titre de l’année 2014 a ouvert ses travaux, mardidernier, à la Caisse Autonome de Financement et de l’EntretienRoutier (CAFER), à Niamey. Cette rencontre de deux jours se veutl'occasion de dresser le bilan des actions réalisées au cours del'exercice budgétaire écoulé au plan de l'entretien routier et de lamise en œuvre du programme du gouvernement dans le domainedes Infrastructures de Transports. C'est le lieu également de définiret de convenir d'un programme des travaux à exécuter durantl'année qui commence. C’est le ministre de l’Equipement, M. IbrahimNomao, qui a présidé l’ouverture des travaux en présence deplusieurs personnalités.

Le projet REPSAHEL, inter-vient au Niger après sonlancement et les assises de

la 17eme session du Conseild'Administration de l'OSS qui sesont respectivement déroulés enseptembre 2012 et en avril 2013à Niamey. Une preuve supplé-mentaire de l'attachement del'OSS au Niger depuis sa pre-mière assemblée générale tenueà Niamey en 1997. Les étudessoumises à l’appréciation desparticipants, portent d'une part surla réalisation d'un inventaire pouridentifier et collecter les donnéeset informations existantes auniveau national et d'autre part surune analyse des processus déci-sionnels (mécanismes d'intégrationde l'information environnementale)et définition du rôle de la popula-tion (mécanismes de son implica-tion dans la prise de décision). En procédant à l’ouverture destravaux, le ministre de l’Environ-nement, de la Salubrité urbaine etdu Développement durable ad’abord rappelé les buts recher-

chés par le projet REPSAHEL quisont entre autres le développe-ment et/ou le renforcement desoutils de surveillance et de suivi-évaluation des programmes d'ac-tion environnementaux au niveaude l'Afrique de l'Ouest sahélo-soudanienne. A ceux-ci s’ajoutentl’amélioration des conditions d'ex-istence socio-économiques despopulations de l'espace sahélienà travers le renforcement de leurrésilience face aux mutations en-vironnementales, les change-ments climatiques en particulier,et une meilleure gestion desressources naturelles.Pour le ministre en charge del’Environnement, ce projet inter-vient dans un contexte où leNiger, à l'instar des pays de lasous-région, connait des pro-fondes mutations en matière d'en-vironnement et de gestion desressources naturelles, imputablespour l'essentiel aux changementsclimatiques exacerbés par des fac-teurs anthropiques tels que l'ac-croissement de la population et du

cheptel, la substitution des modesde gestion traditionnels et collec-tifs de l'espace. ‘’C’est donc,fort de cette préoccupation, etsoucieux de comprendre les mé-canismes, les causes et con-séquences des phénomènes enprésence, que mon départementministériel s'est depuis 2003 dotéd'un dispositif de suivi environ-nemental (DNSE) et a créé unCentre National de SurveillanceEcologique et Environnementale(CNSEE) en 2009 pour assurersa pérennité’’ a précisé le ministreAdamou Chaifou. Le ministre asaisi cette occasion pour saluerles efforts de leur partenaire quiviennent compléter, à travers lesaxes portant sur la constitution debases de données et ledéveloppement de cadres infor-mationnels, des programmes encours comme le projet d'actioncommunautaire et de résilienceclimatique (PAC-RC). Ces initia-tives s’intègrent dans l'Initiative3N, chère au Président de laRépublique et au gouvernementde la 7émé République. Pour le représentant du Secré-taire exécutif de l’OSS M. MouradBriki, la dégradation de l'environ-nement et l'épuisement desressources naturelles impactentde façon directe sur la dynamiquesociale et la qualité de vie despopulations. Et les dysfonction-nements résultants représententainsi les préoccupations majeuresde la communauté internationalequi a proposé, dès les années 60,

des instruments et outils de ges-tion comme les Accords Multi-latéraux sur l'Environnement(AME) qui visent à protéger et àrestaurer l'environnement mon-dial et à contribuer au développe-ment durable.«Intimement convaincu de l'im-portance de l'enjeu au niveau desa zone d'action (le Circum Sa-hara), l'OSS, votre organisation,s'efforce depuis 20 ans àdévelopper des approches inno-vantes, des méthodologies ap-prouvées et des outils éprouvéspour le suivi environnemental.Nos programmes sur la surveil-lance environnementale, le suivi-évaluation et l'alerte précoce,menés en partenariat avec nospays membres, constituent desexpériences singulières qui mérit-eraient d'être valorisées au profitd'une mise en œuvre efficace etsynergique des AME, et des initia-tives de développements d'une

manière générale » a souligné M.Mourad Briki.Du reste, il s’est dit persuadé quecet atelier de travail et d'informa-tion constitue une occasion pouréchanger avec les élus, les dé-cideurs, les techniciens et lesreprésentants de la société civilesur les enjeux en rapport avec lesmesures d'adaptation au change-ment climatique, sur les perspec-tives qui se présentent pouratténuer les impacts des muta-tions environnementales, sur lesressources naturelles et les popu-lations qui en tirent l'essentiel deleurs revenus. Le représentant duSecrétaire exécutif de l’OSS aréaffirmé l'engagement de l'OSSà soutenir les efforts du Niger enmatière de gestion durable et in-tégrée des ressources naturellespour le bien-être de ses popula-tions.

Zeinabou Bissoundi

l Ouverture de l’atelier de présentation des résultats des Etudes du projet REPSAHELPour le renforcement de la résilience des populations aux mutations climatiques

Le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et duDéveloppement durable Adamou Chaifou a présidé hier matin àl’hôtel Africa Hall de Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier deprésentation des résultats des Etudes du projet REPSAHEL. Unatelier de restitution, organisé par l’Observatoire du Sahel et duSahara (OSS) et le Centre National de Surveillance Ecologique etEnvironnementale (CNSEE) avec l’appui financier de la CoopérationSuisse. Cette cérémonie s’est déroulée en présence dureprésentant du Secrétaire exécutif de l’OSS, M. Mourad Briki, dureprésentant des institutions sous-régionales de développement etde recherche, du Directeur général de l’environnement et des eauxet forets.

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La table de séance à l’ouverture de l’atelier

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ANNONCES6

Jeudi 9 Janvier 2014

TITRE : Travaux de construction d’écoles primaires et collèges dans le cadre du ProgrammeNIG/019 financé sur des ressources des Gouvernements du Grand-Duché de Luxembourg etde la République du Niger.

ADDENDUM N°4 AU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES N° NIG/019•13 628

Le Dossier d’Appel d’Offres NIG/019•13 628 est modifié comme suit :

PARTIE 1 : Avis d’Appel d’Offres

7) Langue, monnaie, réception et ouverture des soumissionsAu lieu de :

a) Langue: Françaisb) Monnaie: Francs CFAc) Adresse pour la réception et l’ouverture : 1 version papier originale, 4 copies et uneversion numérique sur support informatique (documents signés et scannés de l’offre surCD ROM) à déposer à l’adresse indiquée ci-dessus (le dépôt par courriel n’est pasautorisé)d) Date et heure limite pour la réception : le 14 janvier 2014 à 10h00 (heure locale- Niamey)e) Date et heure pour la séance publique d'ouverture : immédiatement après la réceptiondes offres

Lire :

a) Langue: Françaisb) Monnaie: Francs CFAc) Adresse pour la réception et l’ouverture : 1 version papier originale, 4 copies et uneversion numérique sur support informatique (documents signés et scannés de l’offre surCD ROM) à déposer à l’adresse indiquée ci-dessus (le dépôt par courriel n’est pasautorisé)d) Date et heure limite pour la réception : le 16 janvier 2014 à 10h00 (heure locale- Niamey)e) Date et heure pour la séance publique d'ouverture : immédiatement après la réceptiondes offres

Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(UNHCR) au Niger, recherche un(e) Consultant (e) pour mener une étudecomparative de lois sur la nationalité au Niger et au Nigéria.1.ContexteLa déclaration de l’Etat d’urgence dans les Etats de Borno, Yobe etAdamawa du Nigeria, le 14 mai 2013, a entrainé une offensive militairecontre les insurgés. Ces affrontements ont provoqué des déplacementsde populations tant à l’intérieur du pays que dans les pays voisins,notamment le Niger. Selon les statistiques au 30 novembre 2013, la République du Niger abriteplus de 36 000 personnes fuyant les affrontements au Nigeria, dont 29168 retournés nigériens et 8385 ressortissants nigérians en quête deprotection internationale. En outre, on compte environ une centaine deressortissants de pays tiers. La plupart des populations touchéesproviennent des régions rurales et sont constituées essentiellement defemmes et d’enfants. Elles sont installées dans des familles d'accueilprincipalement dans les départements de Bosso, Diffa, Kablewa, MainéSoara, Tam Mamouri, Tchoukoujani et Garin Amadou.Un mouvement pendulaire est observé au sein de cette population entreles deux Etats voisins rendant complexe le programme de protection etd’assistance et de protection. En outre, en considération de ce flux mixte,la possibilité que des citoyens nigérians, se présentent comme desnigériens retournant dans leur pays n’est également pas à exclure. Unelarge tranche de cette population ne possède aucun document officiel.Cette situation limite la jouissance de leurs droits fondamentaux et pourraità terme les exposer au risque d’apatridie.2. But de la consultation Le but de cette consultation consistera en un appui à la Représentation del’UNHCR Niger par l’apport d’une analyse de la problématique liée aumanque de documentation pour les personnes déplacées (Nigérians etressortissants nigérians) ayant fui la crise au nord du Nigéria et se trouvantau Niger, principalement dans la région de Diffa.Entre également dans le cadre de cette consultation, l’analyse des loisnationales (et les pratiques) sur la nationalité au Niger et au Nigéria et lecas échéant la proposition d’un projet et du plan d’action pour garantir ladocumentation adéquate aux personnes déplacées (Nigérians etretournés nigériens) en provenance du Nigéria.3. Objectifs - S’assurer que les personnes déplacées (retournés nigériens et

Nigérians), notamment les femmes et les enfants, en provenance duNigéria ou les nouveaux nés disposent de la documentation appropriée ;- Analyser la problématique liée au manque de la documentation d’identitéappropriée, y compris l’analyse de risque d’apatridie ;- Conduire une étude comparative de lois nationales sur la nationalité auNiger et au Nigéria ; - Développer et mettre en place un cadre de projet de solutions, assortid’un plan d’action pour garantir la documentation de la population cible. 4. Population cible Sont concernés les réfugiés nigérians et les retournés nigériens, setrouvant principalement dans la région de Diffa. 5. Principales tâches du ConsultantUn environnement de protection favorable nécessite des conditionsd'accueil adéquates, équitables et non discriminatoires, ainsi qu’unenregistrement et un accès équitable et rapide à la documentation. Le/la consultant (e) travaillera sous la supervision conjointe duReprésentant Adjoint et de l’Administrateur Principal de protection del’UNHCR Niger.A cet effet, le/la consultant/e devra s’acquitter des tâches suivantes:- Fournir un rapport sur l’ampleur de la problématique liée au manque dedocumentation adéquate, y compris une analyse sur les risquesd’apatridie;- Réaliser une étude comparative de lois nationales sur la nationalité auNiger ainsi qu’au Nigéria et élaborer un rapport de cette étude ; - Proposer un projet et un plan d’action pour garantir la documentationadéquate au groupe cible ainsi qu’un système de référencement despersonnes sans documents identifiées par l’étude ;- Organiser deux ateliers respectivement pour la validation de l’étudecomparative de lois nationales sur la nationalité au Niger et au Nigéria etpour la validation du projet et du plan d’action proposés pour garantir ladocumentation adéquate au groupe cible ;- Assister la Représentation de l’UNHCR Niger dans la phase initiale de lamise en œuvre dudit projet de documentation.6. Méthodologie- Le/la consultante devra fournir un projet de méthodologie pour laconsultance, y compris les questionnaires et autres outils, ainsi qu'un plande travail et prévoir un calendrier des visites de terrain, lesquels serontdiscutés et validés par la Représentation de l’UNHCR Niger ;- De commun accord avec la Représentation de l’UNHCR Niger et en cas

de nécessité, le/la consultant (e) pourra effectuer une visite au Nigéria ;- Le/la consultant (e) sera en contact avec les groupes cibles, lesinstitutions et organisations et autres acteurs impliqués dans la protectionet l’assistance des personnes déplacées (Nigérians, retournés Nigériens),principalement dans la région de Diffa.- L’UNHCR Niger mettra à la disposition du consultant des documents etinformations disponibles. Toutefois, le/la consultant(e) devra rechercherdes informations supplémentaires auprès de contacts qui lui sont propres.- Deux ateliers regroupant les principaux représentants des acteursimpliqués dans la protection et l’assistance des personnes déplacées(Nigérians, retournés Nigériens), principalement dans la région de Diffapour la validation des résultats de l'étude et de la proposition du projet.7. Echéance Cette Consultance est prévue pour une période de deux mois à dater dela signature du contrat de consultance.8. Profil et Qualifications du ConsultantLe/la consultant/e doit posséder : - Licence/Maitrise/Doctorat en droit et/ou sciences ou politiques ;- Un minimum de 10 ans d’expériences dans les législations nationalesau Niger, dans les analyses des conflits de lois en droit international ; - Une bonne connaissance des codes sur la nationalité au Niger et auNigeria ;- Une bonne maitrise du concept d’apatridie. - Une bonne maitrise du français à l’écrit et à l’oral. Une bonneconnaissance de l’anglais serait un atout majeur.- Une bonne connaissance du fonctionnement de l’administrationnigérienne,- Une bonne connaissance du système des Nations Unies serait un atout.

Les personnes intéressées par cette annonce doivent envoyer leursdossiers au plus tard le 20 janvier 2014 sous pli fermé à l’adressesuivante:

Représentation UNHCR à NiameyAvenue des Zermakoyes, Quartier ISSA BERI, BP: 12201

Face Boulangerie du Plateau, À côté du Consulat de l’Autriche.

Veuillez porter obligatoirement la mention suivante sur l’enveloppe :«CONSULTANT POUR UNE ETUDE COMPARATIVE DE LOIS SUR LANATIONALITE AU NIGER ET AU NIGERIA »

AVIS DE RECRUTEMENTD’UN CONSULTANT POUR UNE ETUDE COMPARATIVE DE LOIS SUR LA NATIONALITE AU NIGER ET AU NIGERIA

TERMES DE REFERENCES

AVIS D’APPEL D’OFFRESNIG/019•13 628

1. Le Ministère de l’Agriculture invite par le présent appel d'offres les soumissionnaires à présenter uneoffre sous pli cacheté et fermé pour la fourniture en un seul lot de produit phytosanitaire contenant lamatière active ci-après sur financement Fonds de Soutien

2. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ougroupements en règle vis-à-vis de l’Administration pour autant qu’elles ne soient pas sous le coupd’interdiction, ou de suspension, d’exclusion ou de liquidation des biens.

3. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’information et consulter gratuitement ledossier d’appel d’offres auprès du Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) tous les jours ouvrablesentre 09 heures et 13 heures.

4. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acheter un jeu complet du dossier d’Appeld’Offres, auprès du CNLA et moyennant paiement d’un montant non remboursable de trois cent millefrancs (300.000) CFA.

5. Les offres présentées en un original et quatre (4) copies, conformément aux instructions, etaccompagnées d’une garantie de soumission de 2% devront parvenir ou être remise au CNLA le mardi21 janvier 2013 à 9 heures.

6. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures dans la salle de réunion du Ministère del’Agriculture en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.7. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

8.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de ladate de remise des offres.

Par Décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’AGRICULTURE

CENTRE NATIONAL DE LUTTE ANTIACRIDIENNE (CNLA)BP : 2219 ; Tél : 00 227 20 37 03 03 Niamey

Avis d’Appel d’Offres National N° 007/CNLA/MAG/2013

RELATIF A LA FOURNITURE DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES

Matière active Concentration Quantité Conditionnement

Fenitrothion 400 g de matière active par litre 50 000 litres Fûts de 50 litre

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ECHOS DES REGIONS 7

Jeudi 9 Janvier 2014

Cette mission du ministrerentre dans le cadre desmissions de supervisions

dans les régions afin d’apprécierconcrètement les progrèsenregistrés, les difficultés rencon-trées dans la mise en œuvre desPlans d’Action Annuels, etéventuellement apporter des solu-tions aux insuffisances constatées.Il s’agit également pour le ministrede la Santé Publique de s’enquérirdes conditions de travail des pro-fessionnels de la santé. Dans la région d’Agadez, la délé-gation ministérielle a visitéplusieurs formations sanitaires etservices de santé des départe-ments d’Arlit, de Tchirozérine, d’In-gall, d’Iferouāne et d’Aderbissinat.Ainsi, le ministre Mano et sa délé-gation ont roulé de jour comme denuit pour aller à la rencontre desagents de santé des zones diffi-ciles d’accès. Ce fut l’occasionpour le ministre de la SantéPublique de visiter les cases desanté d’Amataltal, Foudouk, Tchi-mouminène et Talat ; les Centresde Santé Intégrés d’Aderbissanat,Tchintaborak, Ingall, Injigran,Toudou, Dagamanet, Tamazalak,Elmecki, Aoudarass, Tabelot, Afas-sas, Timia, Abarakan, Boukoki II,Iférouane, Gougaram et Akokan ;le chantier de l’hôpital du DistrictSanitaire d’Arlit ; l’hôpital SOMAIR; le Centre Hospitalier Régional ;Dans toutes ces formations sani-taires visitées, le ministre aéchangé avec l’ensemble des par-ties prenantes du secteur de lasanté, notamment avec les profes-

sionnels de la santé, les autoritésadministratives et politiqueslocales et les populations. Ceséchanges ont porté sur la propriétédes locaux, les conditions de tra-vail des agents et de l’état des bâ-timents. Dans l’ensemble desformations sanitaires visitées leministre Mano Aghali a noté avecsatisfaction la propreté des locauxl’engagement du personnel ; l’im-plication des autorités administra-tives, coutumières et religieusesdans la mise en œuvre des actionsde santé; l’appui des partenairestechniques de proximité et descollectivités pour le soutien desactivités de santé dans la région ;l’amélioration de certains indica-teurs de santé et la disponibilitédes médicaments.Cependant, le ministre a noté l’étatde délabrement des locaux auniveau de certaines structures pé-riphériques ; la vétusté du parcauto-moto ; l’insuffisance desressources humaines. A tous cesproblèmes le ministre de la SantéPublique a donné l’assurance quedes dispositions seront prises pourque les principales préoccupationspuissent trouver des solutionsheureuses à brèves échéances.Pour un autre problème spécifiqueà la région d’Agadez, notammentle ‘’scorpionisme’’ avec lafréquence des cas de patientsadmis dans les centres de santésuite à des piqures de scorpion,un phénomène qui est devenu unevéritable préoccupation pour lespopulations. A ce propos, le min-istre Mano a demandé la mise en

place d’un protocole pour une priseen charge plus adéquate des vic-times de piqure de scorpion. Defaçon générale, le ministre s’est ditsatisfait de ce qu’il a pu constaterau cours de cette visite. La missions’est bien déroulée et les objectifsassignés ont été atteints grâce auconcours inestimable des adminis-trations régionales des servicestechniques aux différents niveaux.Il faut retenir qu’à chaque étape,

les populations sont sorties nom-breuses pour accueillir l’un des filsde la région. Les populations descinq départements visités ontsalué le dynamisme du ministreMano Aghali qui, bien avant sanomination au poste de ministre dela Santé Publique, était très actifdans la région à travers les activ-ités de son ONG ‘’Homme Envi-ronnement Développement’’ (HEDTAMAT) qui œuvre dans la con-struction et l’équipement des cen-tres Intégrés et maternités, desdépôts pharmaceutiques et d ansdivers appuis aux centres desanté. Des bénédictions lui ont été ditespour la bonne conduite de la réus-site de la mission à lui assignéedans le gouvernement. A son tour,le ministre les a sensibilisé toutes

les populations rencontrées en vued’une meilleure fréquentation desformations sanitaires pour l’amélio-ration de leur état de santé. Tout aulong de la mission le ministre Manoet le gouverneur Garba Maikidoont échangé avec la population surdes sujets d’intérêt national, àsavoir la consolidation de la paix,le respect des lois et règlements, lalutte contre la consommation desstupéfiants et la production et con-sommation des produits locauxdans le cadre de la mise en œuvrede l’Initiative 3N.Outre, la supervision des infra-structures sanitaires le ministre dela Santé Publique a menéplusieurs autres activités. Il s’agitdu lancement officiel de la cara-vane de sensibilisation et de con-seils, dépistage volontaire etconfidentiel au sein des forces dedéfense et de sécurité ; la remiseofficielle de trois ambulances pourles districts sanitaires de Tchi-rozérine, d’Arlit et d’Iferouāne; laréception de la maternité du Centrede Santé Intégré de Gougaramconstruite par l’ONG HED TAMAT ;la réception d’une ambulance of-ferte par l’Organisation Interna-tionale pour la Migration au Centrede Santé Intégré de Gougaram ; la

réception d’un don de médica-ments et de matériel techniquepour onze Centres de Santé Inté-grés du District Sanitaire d’Arlit of-ferts par le Groupe Areva, àtravers l’Association Nigériennepour la promotion de la SantéPublique. Quant aux agents du secteur de lasanté, le ministre a loué leur espritde patriotisme et de sacrifice aucours de l’exécution de leur travaildans des conditions souvent dif-ficiles tout en leur demandant deredoubler d’efforts pour répondreaux multiples sollicitations des pop-ulations.Le ministre a également décernéun témoignage de satisfaction auresponsable du Centre de SantéIntégré d’El Mecki qui s’est partic-ulièrement distingué pour saperformance et au maire dudépartement d’Arlit pour sonimportante contribution aux effortsd’amélioration des conditionssanitaires des populations de salocalité. Au terme de son séjour dans larégion d’Agadez, le ministre Manoa adressé, au nom des autorités dela 7ème République, au 1er rangdesquelles le Président de laRépublique, Chef de l’Etat, SE. Is-soufou Mahamadou, ses vifs re-merciements aux autoritésadministratives, coutumières et re-ligieuses de la région pour leur im-plication effective dans la gestiondes services de santé. Le ministreMano Aghali a également réitéréses remerciements aux parte-naires techniques et financiers,pour les appuis inlassables qu’ilsne cessent d’apporter pourl’amélioration des conditions de viedes populations nigériennes engénéral et celles de la régiond’Agadez en particulier.

Aï Abdou Toro, AP/MSP

l Tournée du ministre de la Santé Publique dans la région d’AgadezS’enquérir du fonctionnement des services et des difficultés rencontrées

Le ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, a effectué du 26décembre 2013 au 02 janvier 2014, une tournée en profondeur dansla région d’Agadez. Il s’est déplacé avec une forte délégation com-posée du Gouverneur de la région, le Colonel-Major Garba Maikido,du Secrétaire général du MSP, des cadres centraux, régionaux, dé-partementaux et communaux de la santé et des Partenaires Tech-niques et Financiers du secteur de la santé de la région.

En prenant la parole au nomdu corps constitué, la direc-trice régionale de l’institut na-

tional de la statistique a réitéré augouverneur de la région leurs vivesfélicitations et leurs encourage-ments pour sa nomination à la têtede la région. L’année 2013, a-t-ellesouligné, a été riche en activités eten évènements dans la région deDosso. En effet a a-t-elle indiqué enplus des activités quotidiennes dedéveloppement, la région de Dossoa abrité de nombreuses réunions etrencontres d’envergure nationaleau nombre desquelles, le bilan del’an deux de l’action gouvernemen-tale dressé le 14 avril 2013 sous lehaut patronage du Premier ministre;2013 a aussi été caractérisée parune amélioration significative desmoyens d’action des différentes di-rections régionales par des dota-tions en moyens humains etfinanciers ainsi que des moyensroulants.

Cependant, a fait remarquer la direc-trice régionale de l’institut national dela statistique, en dépit de ces efforts,la situation des directions régionalesreste encore précaire, ce qui limiteleur contribution au développementéconomique, social et culturel de larégion. De ce fait, les cadres ré-gionaux ont sollicité du gouverneur desoutenir et faciliter au niveau régionalla mise en place d’un cadre de parte-nariat fécond non seulement entre lesservices techniques et les différentsprojets et programmes mais aussientre services techniques et lesopérateurs privés. Les cadres régionaux ont indiquéque la formalisation du partenariatpublic et prive est une nécessitépour la région en vue d’unemeilleure appropriation et une miseen œuvre du plan de développe-ment régional dont le conseil ré-gional ambitionne de doter larégion. Les cadres régionaux ontexprimé au gouverneur leur satis-

faction pour ses idées novatrices,sa disponibilité et son engagementpour le développement de la régionde Dosso et ont réitéré leur disponi-bilité et leur engagement à œuvrerde jour comme de nuit à ses côtéspour le développement de la région.En réponse aux vœux prononcéspar le corps constitué à son endroit,le gouverneur de la région deDosso s’est réjoui des proposaimables formulés à sa modestepersonne, à sa famille et cela, a-t-ilsouligné, lui va droit au cœur. MSeydou Zataou Ali leur a adresséen retour ses vœux les meilleurs desanté, de prospérité et de succèsdans toutes les entreprises collec-tives et individuelles.Les mois passés au cours de l’an-née 2013 lui ont donné l’occasion,a-t-il indiqué, de juger le sérieuxavec lequel les cadres régionaux sesont impliqués tout en s’intéressantaux actions de développement dela région. Le gouverneur de Dossoa notifié à l’endroit des cadres ré-gionaux qu’il a senti en eux uneéquipe déterminée, soudée et re-sponsable en dépit de la modicitédes moyens d’actions mis à leurdisposition.M. Seydou Zataou Ali a assuré les

cadres régionaux qu’il adhère àl’idée de partenariat fécond maisaussi à toute autre initiative pouvantrenforcer notre capacité opéra-tionnelle à répondre promptementaux préoccupations quotidiennesde nos laborieuses populations.Tout au long de son intervention, legouverneur de la région de Dossoa abordé le programme de la ren-aissance du Président de larépublique Issoufou Mahamadou,un programme qui, a-t-il précisé,engage chacun à se départir de laroutine pour embrasser résolumentles perspectives qui s’ouvrent à la

région particulièrement l’organisa-tion de la fête du 18 décembre, laconstruction des infrastructures duport sec de Dosso, l’arrivée de laligne du train Parakou-Dosso, lacréation de l’usine de sucre àDioundiou.M. Seydou Zataou Ali a assuré l’as-sistance de sa disponibilité de val-oriser toutes les opportunités et lespotentialités locales aux fins dudéveloppement économique, socialet culturel de la région de Dosso.

Mahamane AmadouONEP Dosso

lPrésentation de vœux au gouverneur de DossoPour un partenariat public et privé fécond

Les autorités administratives et coutumières de Dosso, lesmembres du Conseil régional de Dosso, les cadres régionaux, lesresponsables des forces de défense et de sécurité ainsi que lespartenaires techniques et financiers ont présenté, mardi dernier,leurs vœux pour l’année 2014 au gouverneur de la région de Dosso,M. Seydou Ali Zataou.

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Réponse du gouverneur

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Le ministre de la Santé, lors d’une précédente visite à SAMU

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ANNONCES8

Jeudi 9 Janvier 2014

La Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) a sollicité un concours financier del’Agence Française de Développement (AFD), et a l’intention d’utiliser une partie dumontant de ce concours financier pour effectuer les paiements au titre du contratsuivant : Développement d’un modèle financier pour la NIGELEC.

Les services comprennent entre autres i) le diagnostic du secteur de l’électricité auNiger, ii) l’analyse financière de la NIGELEC, iii) l’analyse factuelle et critique de lasituation et de l’évolution des facteurs exogènes et endogènes qui l’influencent, iv) lamise en place d’un modèle financier pour la NIGELEC, et v) le transfert continu deconnaissances / outils de simulations et formation des experts nationaux.

L’étude se déroulera sur une durée calendaire de trois (03) mois après le lancementde la mission. Elle se déroulera soit entièrement au Niger, soit « en chambre » et auNiger.

La NIGELEC invite les candidats à manifester leur intérêt à fournir les services décritsci-dessus. Les candidats intéressés doivent fournir les informations justifiant qu’ils sontqualifiés pour exécuter les services (brochures, références concernant l’exécution decontrats analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilité desconnaissances nécessaires parmi le personnel, etc.). Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives.

La NIGELEC dressera une liste restreinte d’environ quatre (04) candidats,présélectionnés sur la base des candidatures reçues, auxquels elle adressera leDossier d’Appel d’Offres pour la réalisation des services requis.

Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-dessous au plus tardle 11 février 2014 à 10 heures.

NIGELECDivision Courrier

201, Avenue du Général de Gaulle (PL30)BP 11 202 Niamey - République du NIGER

Téléphone : 00227 20 72 26 92Fax: 00227 20 72 32 88

E-mail: [email protected]

SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE

APPEL A MANIFESTATIONS D’INTERETDEVELOPPEMENT D’UN MODELE FINANCIER POUR LA NIGELEC

SERVICE DE CONSULTANTS

La Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) a sollicité un concours financier de l’AgenceFrançaise de Développement (AFD), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ceconcours financier pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : Etude d’unPlan Directeur de Distribution d’Energie Electrique de Niamey 2014-2029.L’objectif du projet consiste à établir un inventaire actualisé et exhaustif des moyens dedistribution d’électricité existants et de proposer un plan de développement permettantd’améliorer de façon significative le taux de desserte au moindre coût, et avec une qualitéde service satisfaisante sur une période d’étude de 15 ans.Les services comprennent entre autres i) l’étude du cadre institutionnel, ii) l’étude de lasituation socio-économique de la région de Niamey, iii) le diagnostic des moyens dedistribution de l’énergie électrique intégrant les postes sources, iv) la prévision de lademande d’électricité, v) la mise en place d’une base de données du réseau de distributionde Niamey, vi) l’établissement d’un programme d’investissement, vii) la justificationfinancière du programme d’investissement, et viii) le transfert continu de connaissances /outils de simulations et formation des experts nationaux.L’étude se déroulera sur une durée calendaire de trois (03) mois après le lancement dela mission. Elle sera réalisée par l’équipe du Consultant à laquelle sera associée uneéquipe de projet composée des cadres techniques de la NIGELEC et d’autres institutionsdu secteur.La NIGELEC invite les candidats à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les candidats intéressés doivent fournir les informations justifiant qu’ils sontqualifiés pour exécuter les services (brochures, références concernant l’exécution decontrats analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilité desconnaissances nécessaires parmi le personnel, etc.). Les candidats peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives.La NIGELEC dressera une liste restreinte d’environ six (06) candidats, présélectionnés surla base des candidatures reçues, auxquels elle adressera le Dossier d’Appel d’Offres pourla réalisation des services requis.Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-dessous au plus tard le11 février 2014 à 10 heures.

NIGELECDivision Courrier

201, Avenue du Général de Gaulle (PL30)BP 11 202 Niamey - République du NIGER

Téléphone : 00227 20 72 26 92Fax: 00227 20 72 32 88

E-mail: [email protected]

SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE

APPEL A MANIFESTATIONS D’INTERETETUDE D'UN PLAN DIRECTEUR DE DISTRIBUTION

D'ENERGIE ELECTRIQUE DE NIAMEY 2014-2029

SERVICE DE CONSULTANTS

La Société Nigérienne d’Electricité – NIGELEC – finance sur fonds propres l’acquisition desystèmes de compensation shunt pour l’amélioration du plan de tension du réseauélectrique interconnecté Niger Centre Est (NCE) à installer dans les localités de MARADI,ZINDER, ILELA, MALBAZA et TAHOUA.

La fourniture comprend :- Un banc de condensateurs de 12MVAr – 20kVen trois gradins pour MARADI(3x4 MVAr);- Un banc de condensateurs de 10 MVAr – 20kVen trois gradins pour ZINDER (2x4 MVAr et 1x2 MVAr);- Un gradin de 4MVAr - 20kV pour MALBAZA- Un gradin de 4MVAr - 33kV pour ILLELA- Un banc de condensateurs de 6 MVAr – 33kVen deux gradins pour TAHOUA (1x4 MVAr et 1x2 MVAr);

Les soumissionnaires intéressés par le présent Appel d’Offres peuvent retirer le dossier auService Approvisionnement, Commandes et Marché (SACM) sis en Zone Industriellecontre le paiement d’un montant non remboursable de deux cent cinquante mille (250 000) FCFA.

Les offres doivent être remises à l’adresse ci-dessous indiquée, au plus tard, le vendredi14/02/2014 à 11 h 00 mn GMT :

Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC)201, Avenue Charles de Gaulle (PL30) – Plateau I

BP 11202 Niamey (NIGER)Tél: (+227) 20 72 26 92 / 93 / 94 / 95 / 96

Fax: (+227) 20 72 32 88E-mail: [email protected] ou [email protected]

Horaires de travail : Lundi au jeudi, de 8h à 13h et de 14h30 à 17h30Vendredi : de 8h à 13h.

L’ouverture des plis se fera le même jour à 11 h 30 mn GMT en présence des représentantsdes soumissionnaires qui le désirent. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

Par décision motivée, NIGELEC se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout oupartie de la présente consultation

SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE

AVIS D’APPEL D’OFFRESPOUR LA FOURNITURE DE COMPENSATIONS SHUNTS

CAPACITIVES POUR LA ZONE INTERCONNECTEE DU NIGER CENTRE EST (NCE)

La Société Nigérienne des Produits Pétroliers « SONIDEP»,

a l'honneur de convier Messieurs les Administrateurs à prendre

part à la réunion du Conseil d'Administration qui se tiendra le

Vendredi 17 janvier 2014 à partir de 10h00 dans la salle de

conférence de ladite Société sis au 361, Avenue Abdoulaye

Fadiga, Niamey République du NIGER, à l'effet de délibérer sur

le projet d'ordre du jour suivant :

1).Adoption de l'ordre du jour ;

2).Examen et approbation du procès-verbal de la réunion du

conseil d'Administration extraordinaire du 11 décembre 2013;

3).Examen et approbation du projet de budget 2014 ;

4).Divers.

AVIS DE CONVOCATION

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Me MAHAMANE NAKOBO, Notaire à NiameyB.P. 10.453, Tél : 73 43 51, de la perte de l'acte de cession objet de laparcelle n°VI de l'îlot N°5831 Lotissement Zone Tampon appartenant à laSOCIETE BOHASSENE SARL.Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée de bien vouloir le déposer àl'Etude ci-dessus indiquée.

Me MAHAMANE NAKOBO

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ETRANGER 9

Jeudi 9 Janvier 2014

L'ex-chef du parti et ancienprésident de l'Assembléenationale, Roch Marc Chris-

tian Kaboré, ainsi que l'ancien etcharismatique maire de la capi-tale Simon Compaoré, membresfondateurs du CDP, figurentparmi les démissionnaires. Denombreux anciens ministres, dontSalif Diallo, autrefois homme deconfiance de Blaise Compaoré,ont également quitté le parti. Le

CDP prend acte de ces démis-sions, mais assure ne pas com-prendre les raisons évoquées.Car que ce soient l'article 37 ou lamise en place d'un Sénat, toutesces décisions ont été prises sousla houlette de ces démission-naires, fait valoir le CDP.Mardi, les militants démission-naires se sont retrouvés pourfaire le point sur les démissions etplanifier les activités à venir. Ils

s’attendent encore à d’autresdémissions du bureau politiquenational du parti au pouvoir etpromettent de descendre dans larue avec l’opposition pourmarcher contre le déverrouillagede la limitation des mandatsprésidentiels. Ils étaient presquetous là, dans une salle d’un hôtelde la capitale. La réunion s’esttenue à huis clos. Dans l’agendaimmédiat des démissionnaires, ils’agit de travailler à expliquer leurprise de position aux Burkinabèet s’organiser pour apporter leurcontribution au débat politiquepar la création d’un parti politique.« Attendez qu’on crée notre parti

et on va vous donner les grandeslignes de notre action. Que cesoit le président Comparoé ou lesautres camarades qui sont restéslà-bas, on était sur une plate-forme politique, idéologique. J’es-time qu’ils ne respectent pas laplateforme démocratique surlaquelle on a créé le CDP. Et pourmoi, le Sénat devait se faire dansun cadre de régime parlemen-taire, comme un contre-pouvoir.Mais je n’ai jamais dit deconstruire un Sénat dans lerégime présidentiel d'aujourd’hui.Pour quoi faire ? », s’interrogeSalif Diallo, qui a fait partie despremiers à quitter le parti au pou-

voir.« Nous ne venons pas pour resteret grossir les rangs de l’opposi-tion. Nous venons pour la con-quête du pouvoir en défendantdes principes et valeurs », a con-fié à RFI un autre démissionnaire.Ces anciens cadres du parti s’at-tendent à de nouvelles démis-sions et ils seront dans la rue, auxcôtés de l’opposition, le 18 janvierprochain pour la journée deprotestation contre la mise enplace du Sénat et la modificationde l’article 37 de la Constitution.

(RFI)

Dans ce contexte instable,l'annonce de la tenue àN'Djamena, le 9 janvier,

d'un sommet extraordinaire de la¬Communauté économique desÉtats d'Afrique centrale(CEEAC), l'organisation ré-gionale, a surpris. «La solution àl'impasse sécuritaire dans la cap-itale passe par une démarchepolitique. Car cette crise estavant tout politique. La France etles pays africains, qui l'avaientoublié, s'en sont peu à peu renducompte et se sont ¬décidés àagir», souligne un observateur.Politiquement, la Républiquecentrafricaine n'existe plus. Misen place en janvier dernier aprèsun accord entre toutes les partiesde la crise, signé à Libreville, lepremier ministre de transition,Nicolas Tiangaye, n'a jamais sus'imposer. Cet avocat qui devaitpourtant remettre le pays enordre ne se fait pas entendre etn'a pratiquement plus aucune re-lation avec le président, MichelDjotodia. Le gouvernement estun fantôme et la pré¬sidencechaotique. «Cela rend impossibletoute tentative de négociationspour retrouver une forme depaix», assure un -diplomateafricain.Forts de ce constat, Paris et sespartenaires africains se sont dé-cidés à intervenir. Le 2 et le 3 jan-vier dernier, Jean-Yves Le Driana effectué une tournée dans lescapitales de la région, de Braz-zaville à ¬Libreville, entre deuxarrêts à N'Djamena. «C'est à cemoment-là que la décision d'or-ganiser un sommet a été prise»,affirme une source tchadienne.La rapidité de cette réunion estaussi le signe de l'agacement deplusieurs acteurs de poids. Sansl'avouer, la France, qui a déployé1600 hommes, redoute de s'en-liser. Le Tchad, puissancetutélaire de la Centrafriquedepuis vingt ans, a subi unéchec. Sept de ses soldats ontété tués à Bangui, une cinquan-taine de ses ressortissants onttrouvé la mort et des milliersd'autres ont fui, abandonnanttout. «Ce crime ne restera pasimpuni», a martelé son président,

Idriss Déby. Quant à sonhomo¬logue congolais, DenisSassou Nguesso, médiateur dela crise, il s'inquiète de voir laCentrafrique imploser.Le Tchad s'oppose à l'envoi deCasques bleusLa solution qu'entendent imposerles chefs d'État africains restemystérieuse. Seule certitude, lespersonnes invitées à N'Djamenaseront rares. Autour desprésidents congolais et tchadien,on devrait trouver le premier min-istre, Nicolas Tiangaye, le chefde l'État, Michel Djotodia, ainsique le président du Conseilnational de transition.Contrairement à la réunion deLibreville, les hommes politiquesou les personnalités de la sociétécivile ont été laissés de côté. «Jen'ai pas du tout été consultéavant ce sommet, ni invité»,reconnaît un élu. Bien peu, enfait, étaient dans la confidence.Nicolas Tiangaye lui-mêmeassure n'avoir appris la tenue de

cette réunion que lundi, «par unjournaliste». Dans l'entourage deMichel Djotodia, certains sontégalement apparus quelque peusurpris. La question d'un départde l'une ou des deux têtes del'exécutif sera-t-elle évoquée?Selon certaines sources, le prési-dent Djotodia pourrait êtrepoussé vers la sortie. Plusieursproches du chef de l'État récu-saient cette hypothèse mardi.

«Cela n'aurait absolument aucunsens», affirme Herbert GontranDjono-Ahaba, le ministre desMines. De son côté, Nicolas Tian-gaye se voulait prudent: «Nousverrons bien.»Selon un observateur, l'extrêmediscrétion ayant entouré cetteréunion ¬montre la volonté detaper du poing sur la table. «Lesdécisions ont été prises. Ce som-met ne va servir qu'à les en-

tériner.» Paris semble, en re-vanche, avoir déjà perdu unebataille. La France, qui voulaitprofiter de l'occasion pour que lesAfricains demandent l'arrivéerapide de ¬Casques bleus del'ONU en Centrafrique, a essuyéun nouveau refus. Lundi, au¬siège des Nations unies à NewYork, l'ambassadeur du Tchads'est fortement énervé quandl'idée de mettre en place une¬opération de maintien de la paixde l'ONU a de nouveau étésoulevée. «Les Africains estimentque faire appel à l'ONU tout desuite reviendrait à reconnaîtrel'échec de leur propre opération»,ana¬lyse un diplomate.À lui seul, ce sommet ne suffirapas à résoudre la crise en Cen-trafrique. Quels que soient les or-dres ou les menaces, rien ne ditqu'ils seront suivis par les miliceschrétiennes des Anti-Balaka, quimitent la ville, ou par les hommesde la Séléka, la rébellion qui aporté Michel Djotodia au pouvoir.Les forces de «Sangaris» et de laMisca ont donc été placées enétat d'alerte.

(Le Figaro.fr)

l Burkina FasoCrise au sein du parti présidentiel au Burkina Faso : plusieurs ténors du CDP démissionnent

l CentrafriqueParis cherche la solution par la voie politique

Plusieurs figures du parti du président Blaise Compaoré, le Congrèspour la démocratie et le progrès (CDP), ont présenté leur démissionlundi 6 janvier, en raison d'un « profond désaccord sur la conduiteet l'orientation actuelle du parti ».

Bangui a retrouvé un semblant de calme. La démonstration de force¬imposée par les hommes de l'opération «Sangaris» et des soldatsde la mission africaine (Misca) est parvenue à grand-peine à con-tenir les violences. Mais cette situation ne durera pas.

Plusieurs nationalités regagnent leurs pays d’origine

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Le premier chef de l'Etatdémocratiquement élu enEgypte avait comparu

lors d'une première audience le4 novembre dans une caged'un tribunal situé au coeur del'académie de police du Caire,mais avait dénoncé un "procèspolitique", réaffirmé qu'il était leprésident du pays et récusé lalégitimité et la légalité de sesjuges, qui avaient ajourné leprocès. Il encourt, comme 14co-accusés, la peine de mort.Arrêté par les militaires le jourde sa destitution par l'armée le3 juillet et emprisonné depuis,M. Morsi est arrivé mercredimatin au tribunal à bord d'un

hélicoptère, ont affirmé à l'AFPdes responsables de la police.Depuis 14 août, quand policierset militaires ont tué au Caireplus de 700 manifestants is-lamistes qui réclamaient son re-tour au pouvoir, lesmanifestations de ses partisanssont réprimées implacablementet souvent dans le sang. Laconfrérie de M. Morsi, lesFrères musulmans, qui avaientlargement remporté les législa-tives fin 2011, ont été récem-ment déclarés "organisationterroriste" par le pouvoir intéri-maire désigné par l'armée le 3juillet, et des milliers d'entre euxont été arrêtés, dont la quasi-to-

talité de leurs leaders,jugés comme M. Morsi no-tamment pour incitation aumeurtre de manifestantsquand ils étaient au pou-voir.Pour justifier son coup deforce, l'armée avait invo-qué les manifestations demillions d'Egyptiens quiavaient réclamé le 30 juinle départ de M. Morsi, l'ac-cusant de mauvaise gou-vernance, d'accaparer latotalité du pouvoir au profitdes Frères musulmans etde chercher à islamiser deforce la société égypti-enne. Une coalitiondirigée par les Frèresmusulmans a appelé lespartisans de M. Morsi à mani-fester par "millions" mercredi,mais ils ne mobilisent plus

guère depuis le début de la ré-pression de leur mouvementmi-août.

(AFP)

Le procès pour incitation au meurtre de manifestants du présidentégyptien islamiste Mohamed Morsi, destitué par l'armée, doitreprendre mercredi au Caire sous haute sécurité, ses partisans,dont les manifestations sont durement réprimées, ayant appelé àse rassembler.

l EgypteReprise attendue du procès du président destitué Morsi

Le Président déchu Mohamed Morsi

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DR

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ANNONCES10

Jeudi 9 Janvier 2014

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La Coordination Intersectorielle de Lutte contre les IST/VIH/SIDA (CISLS) a pourmission d’assurer la coordination, le suivi et l’évaluation des activités de luttecontre les IST/VIH/Sida sur toute l’étendue du territoire national.La Coordination Intersectorielle de Lutte contre les IST/VIH/SIDA, organe centralde gestion du Programme national de lutte contre les IST/VIH/Sida (PNLS/IST),chargée de développer et de faire appliquer la politique de lutte contre le VIH/SIDAa été mise en place depuis 2002 :

i. Elle assure la coordination, l'appui technique et le suivi des activités de luttecontre les IST/VIH/SIDA des différents intervenants nationaux ;ii. Elle coordonne la mise en œuvre des contributions nationales, bilatérales etmultilatérales iii. Et assure le secrétariat du CNLS et du Comité Mixte de Suivi.

La Coordination Intersectorielle de lutte contre les IST/VIH/Sida (CISLS) estdirigée par un Coordonnateur National et comprend :- le Secrétariat du Coordonnateur ;- la cellule de Contrôle Interne ;- la Direction de la Programmation ;- la Direction Administrative et des Financière ;- la Direction de la Communication ;- les Coordinations Régionales.

En vue du renforcement de sa structure de gestion, la Coordination Intersectoriellede Lutte contre les IST/VIH a prévu de recruter un Directeur Administratif etFinancier en utilisant une partie des ressources financières mises à la dispositiondu Niger par le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et latuberculose.

II. DESCRIPTION DU POSTE

Sous l’autorité du coordonnateur national/ de la coordonnatrice Nationale, leDirecteur Administratif et Financier gère de manière efficiente les ressourcesfinancières, matérielles et humaines de la CISLS.

Il veille aux respects du cadre légale en vigueur, et des procédures administrativeset financières en place (au niveau du manuel de procédures internes et du plande gestion des risques). Il s’assure du respect des clauses contractuelles desaccords de financement signés avec les différents bailleurs, encadre et forme lepersonnel à cet effet. Il conseille le Coordonnateur National pour toutes lesquestions de gestion administrative, financière et comptable du programme.

Entre autres, ce dernier exercera ses responsabilités dans les domaines décritsci-dessous :

A. ACTIVITES ADMINISTRATIVES

Gestion des ressources humaines:

En collaboration avec l’assistant Administratif et Logisticien, Il s’assure de:-l’administration et du développement du personnel ;-du contrôle de la politique et la mise en application de chaque mission :recrutement, formation, gestion des effectifs et des emplois du personnel… ;-l’application et du respect de la législation sociale et la politique fiscale, du respectdispositions légales et règlementaires conformément à la règlementation envigueur au Niger ;-la tenue les réunions d’information avec le personnel et facilite la communicationentre le personnel et les instances dirigeantes ;-l’élaboration et la gestion des budgets relatifs aux dépenses directs et indirectsde personnel (embauche, mutations, promotions, licenciements) ;-Valide la paye ;-du suivi et l’application du planning des congés et l’effectivité des congés payésen accord avec les différentes directions et délivre les certificats de travail aprèsvalidation par la coordonnatrice / le coordonnateur ;-du respect des dispositions légales et règlementaires en vigueur au Niger ;-la bonne tenue des dossiers du personnel (fonctionnaires, contractuels,consultants, etc.) dans le cadre légal en vigueur ;

Gestion des aspects logistiques et de sauvegarde des actifs du programme,comprenant notamment :

En collaboration avec l’assistant logistique et administratif, il s’assure de : -la bonne gestion des biens immobiliers, du parc automobile, des équipements,des stocks (carburants, fournitures de bureau, etc.);-l’effectivité et l’efficience des entretiens et maintenances périodiques des moyensvéhiculés ;

-la tenue et la fiabilité des inventaires physiques périodiques, la codification etl’étiquetage de l’ensemble des immobilisations ;-du suivi du matériel informatique et à la sauvegarde régulière et organisée desdonnées électronique du programme ;-la mise en place une politique de gestion des archives papier et électronique etveille à sa mise en œuvre au niveau de l’ensemble des services concernés (ycompris CRISLS) ;

Gestion des passations de marchés :Il coordonne et supervise :-L’élaboration du plan de passation de marché annuel de chaque projet mis enœuvre par la CISLS ;-L’élaboration des dossiers d’appel d’offre, dossiers de cotation de prix ou dossierspour entente directe (gré à gré) et s’assure de leur publication dans les délais etconditions requises.-L’élaboration des dossiers de demande de non-objection à la Banque Mondiale;-Il analyse et donne des avis sur les protocoles, conventions et contrats ;-l’exécution des contrats, conventions de financement et divers protocolesd’accord conclus entre la CISLS et les fournisseurs de biens services et travauxrecrutés dans le cadre du programme et des autres projets;-L’application des procédures d’achat ;-la mise en place d’un système efficace de gestion des passations des marchésrespectueux du cadre légal en vigueur; -le respect des procédures et de la réglementation nationale en matière depassation des marchés ;

B. ACTIVITES FINANCIERES ET COMPTABLES

-Gestion budgétaire :Il assume les tâches suivantes :-Coordonner l’élaboration du budget du programme et projets en collaborationavec les différents services ;-Assurer le suivi périodique (mensuel, trimestriel, annuel …) et le contrôlebudgétaire (éligibilité et efficacités des dépenses) et procéder à l’analyse desvariances et à la formulation des observations ; -Assurer de l’utilisation efficace des ressources allouées par l’Etat du Niger et lesdifférents bailleurs ;-Collaborer de manière étroite et effective avec l’Agent Fiduciaire, L’agent Localdu Fonds mondial dans le cadre du programme Fonds Mondial et le contrôleurinterne. Echanger sur les éléments clés du budget et aider la coordonnatrice /coordonnateur dans la prise de décision ;-Assurer la consolidation des budgets (fonctionnement, investissement général,trésorerie) ;

-Gestion financière :Il assure la gestion des ressources financières mises à la disposition duprogramme par l’Etat et les bailleurs de fonds. A ce titre, il est chargé de :-veiller à la bonne gestion de l’ensemble des fonds mis à la disposition duprogramme ;-contrôler tous les mouvements de fonds (encaissements, décaissements etmouvements internes de fonds) ;-contrôler les pièces à régler et les pièces de règlements ;-suivre et contrôler les mouvements et les positions des comptes bancaires ycompris les comptes des CRISLS à travers les états de rapprochement bancairesdûment établis par les comptables ; -superviser et contrôler la préparation la situation mensuelle de trésorerie réelleet établir le plan de trésorerie des différents projets ;-gérer les engagements et les prévisions de trésorerie pour la CISLS ;-alimenter les comptes spéciaux par le biais de demande de remboursements(DRF) ou des rapports financiers périodiques ; -arbitrer en matière de règlement des échéances ;-suivre et contrôler les sorties de fonds au niveau de la caisse de menu dépenses;-Optimiser la gestion des sources de capitaux et leurs emplois dans une optiquede gestion du risque ;-Superviser les relations avec les banques, les bailleurs et le Ministère desFinances ;-S’assurer et faire le suivi de l’application effective des procédures financièresconformément au manuel de procédures et à toute autre procédure mise en placepar les différents bailleurs ;-Préparer et au besoin participer aux missions de supervisions et veiller à la miseen œuvre des recommandations qui en découlent.-coordonner la cartographie des bailleurs et veiller à l’existence de synergies entreles différentes sources de financement et à l’absence de duplication des couts etcharges. -Vérifier les déclarations fiscales et sociales ;-Planifier et coordonner les audits externes annuels

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Coordination Intersectorielle de Lutte Contre les IST/VIH/SIDABP : 10.077 – Niamey - Niger

Tel (227) 20 73 28 09/ 20 73 54 60

Avis de recrutement d’un DirecteurAdministratif et Financier

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ANNONCES 11

Jeudi 9 Janvier 2014

-Gestion comptable :Il coordonne et supervise les activités des comptables en:-veillant à la mise en œuvre et au respect des procédures et normes comptablesen vigueur ; -s’assurant de la correcte imputation comptable des pièces comptables et del’enregistrement correct des opérations comptables journalières ; -contrôlant la qualité du classement et de l’archivage des pièces comptables ;-produisant un tableau de bord mensuel ;-veillant au bon fonctionnement et à l’utilisation par les services compétents dulogiciel comptable ;

-Reporting

-Il est responsable de la qualité des rapports financiers destinés à l’Etat / auxbailleurs. Il s’assure que tous les rapports sont soumis dans les délais ;-Il rend compte au coordonnateur sur l’état d’avancement des activités de sadirection ;-Il assure les relations avec les différents bailleurs et l’Etat pour le traitement desquestions financières ;-Il assiste les différents services, antennes et structures dans la préparation deleurs rapports financiers ; -Il prépare le reporting trimestriel des informations financières (rapports de suivifinanciers –RSF) et consolide les rapports financiers ;

C. GESTION ADMINISTRATIVE, FINANCIERE ET COMPATABLE DES SOUSBENEFICIAIRES et AUTRES PARTENANIRES DE MISE EN OEUVRE (SRs)

-En collaboration avec la direction du suivi et évaluation, il élabore les contrats desSRs (et les avenants), les annexes et les outils de rapportage ;-Coordonne le suivi et le contrôle de la gestion financière et comptables desactivités des programmes et projets financés par le CISLS ;-Il élabore les plan de décaissements et revoit les demandes de décaissementssoumises par les SRs ;-Il revoit le manuel des procédures de chaque SR et s’assure qu’il est bienconforme aux exigences de la CISLS et des différents bailleurs ;-Il assure le suivi des immobilisations au niveau des SRs ;-Il coordonne la tenue des audits externes au niveau des sous bénéficiaires ets’assure de l’application des recommandations des audits-Etc.

III. PROFIL DU CANDIDAT

- Etre de nationalité nigérienne ;- Etre titulaire d’un diplôme universitaire (Bac + 4 ans minimum) en science degestion administrative, financière et comptable ;- Avoir au minimum cinq (5) ans d’expérience professionnelle dans le domainede la comptabilité, gestion financière et administrative et au moins cinq (5) ans deresponsabilité de gestion dans une structure privée ou publique dans un projet ouprogramme de développement ;- Avoir une bonne connaissance du logiciel comptable TOMPRO ;- Avoir une bonne connaissance pratique des procédures de décaissement etsystèmes de gestion financière des principaux bailleurs de fonds ;- Avoir une bonne connaissance des procédures de gestion financières etcomptables nationales ;- Avoir une bonne connaissance des procédures et de la réglementation nationaleen matière de passation des marchés ;- Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique et une connaissanceapprofondie des différents logiciels et navigateurs courants (World, Excel,PowerPoint, Outlook, etc.) ;- La connaissance de la langue anglaise constitue un atout ;- Avoir une bonne aptitude à travailler en équipe et sous pression ;- Avoir un esprit d’initiative et de rigueur dans le traitement des dossiers ;- Management d’équipe, pédagogue et formateur, flexibilité et capacitéd’adaptation, esprit d’équipe ;- Avoir, de préférence, une connaissance de l'anglais.

IV. CRITERES DE PERFORMANCE-Qualité du suivi budgétaire, financier et comptable du projet ;-Qualité de respect des délais de production des informations financières etcomptables du projet ;-Qualité de la gestion de trésorerie du projet ;-Qualité du suivi des procédures de contrôle interne ;- Approbation des comptes rendus annuels, des états certifiés de dépenses, desRapports de suivi Financiers (RSF) par les auditeurs extérieurs

V. CRITERES DE SELECTION - Le Directeur Administratif et Financier sera sélectionné par une commission adhoc conformément à l’arrêté N° 145 Cette sélection sera basée exclusivement surla qualité des candidats considérés qui auront satisfait aux conditions deconstitution du dossier. La sélection sera opérée en trois étapes : 1. Etablissement d’une liste de candidats présélectionnés (50 points)- Une liste de 5 à 10 candidats sera élaborée sur la base des curriculums vitae (+lettres de motivation) et autres documents ci-dessus demandés dans lacomposition du dossier qui seront examinés et évalués par le comité d’expertsindépendant et approuvé par la commission ad hoc. - Les critères d’évaluation à appliquer pour chacun des candidats sont les suivants

: les évaluations se feront individuellement et confidentiellement par les membresdu comité d’experts indépendant. Sur la base du profil recherché tel que décritdans le présent document et en utilisant une grille d’évaluation préparée à ceteffet, les membres du comité d’experts, appliqueront les critères d’évaluationsuivants pour chacun des candidats dont le curriculum vitae aura été soumis :l Critère n°1 : Evaluation des qualifications générales et spéciales, études etformation (15 points) ;l Critère n°2 : Adéquation du profil du candidat pour les services considérés,expérience pertinente pour la mission (15 points) ;l Critère n°3 : Bonne connaissance du système comptable du Niger, bonneconnaissance de l’informatique (Excel) (10 points);l Critère n°4 : Bonne connaissance de la loi du travail nationale (5 points) ;l Critère n°5 : Bonne maîtrise des procédures et de la réglementation nationaleen matière de la passation de marchés (5 points).

NB : Les 5 à 10 meilleurs candidats seront retenus pour la seconde étape :

2. Test écrit (cas pratique à développer) (50 points)Tous les candidats présélectionner seront invités à passer des tests (desexercices «Cas pratique »), sur ordinateur, dans un délai de 2 à 3 heures, aumême moment.

3. Interview (50 points)Les 3 meilleurs candidats à l’issue de l’analyse sur dossier et du test écrit, sontconviés à un entretien technique individuel avec le Coordinateur, l’AGF, lecomptable Principal, le Gestionnaire des RH et le chargé de la passation desmarchés.

Chaque membre notant sur 10 points les candidats sur la base des qualitésénumérées sous le profil du candidat. La somme des 5 notations donne la notationà l’issue de l’interview.

Les points obtenus par chacun des 3 candidats seront ensuite totalisés. Lecandidat ayant obtenu le maximum de points sur les 3 étapes sera alors retenuet invité à négocier son contrat avec le Coordonnateur National de la CISLS.

Mention :

Révision : ce profil de poste peut être révisé à tout moment selon les besoins del'organisation, en accord avec le personnel.

VI. AUTRES INFORMATIONS

Lien hiérarchiqueLe Directeur Administratif et Financier travaille sous la responsabilité hiérarchiquedu coordonnateur national. Il a sous sa responsabilité hiérarchique directe lepersonnel suivant (cf. organigramme CISLS):-Comptable Principal-Gestionnaire des RH-Chargé de la passation des marchés-Etc. Lien fonctionnel : il est en lien fonctionnel avec les coordinateur / comptables desCRISLS, les DAF des SRs, l’Agent Fiduciaire en place au niveau de la CISLS etl’Agent Local du Fonds Mondial

Conditions d’embauche Tout candidat agent de l’administration publique, prendra les dispositions pour selibérer de ses engagements envers la fonction publique.

Durée du contratLe contrat sera conclu pour une durée d’un an renouvelable sur la base d’uneévaluation annuelle des performances. Il est prévu une période d’essai de trois (3)mois avec possibilité de renouvellement. Position basée à Niamey au sein de laCISLS.

Type de contrat Il s’agit d’un contrat à durée déterminée (CDD)

Composition des dossiers : -Lettre de motivation ;- Curriculum vitae comportant des références concrètes du candidat en rapportavec ses compétences ; (au moins trois références d’employeurs différents)-Coordonnées téléphoniques et email du candidat ;-Copies légalisées des diplômes, attestations ou certificats de travail ;-Carte ANPE (Niger)

Les manifestations d’intérêt doivent être fournies en un exemplaire placé dansune enveloppe portant clairement la mention «recrutement d’un DirecteurAdministratif et Financier : A n’ouvrir qu’en séance d’ouverture des plis» etdoivent être déposées sous pli fermé ou par email à l’adresse suivante, au plustard le 11/ 02/ 2014 à 16h précise (heure locale) :

A la Coordination Intersectorielle de Lutte contre les IST/ VIH/SIDATéléphone (227) 20 73 54 60 / 20 73 28 01 / 20 73 28 09

Télécopieur (227) 20 73 27 65 Email : [email protected]

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ANNONCES12

Jeudi 9 Janvier 2014

Les familles-La grande famille Elh Assoumane Moumouni àNy, Kobi Tondikandia - Inssa Moumouni à Niamey-Feu Kadri Moumouni à Niamey-Haoua Moumouni à Niamey-Boubacar Bankata à Niamey-zakou Sinka à Niamey-Dr Mounkaila Idrissa DRSP Maradi-SE Moussa Moumouni Djermakoye PdtCESOC- Honorable député Djibo Atni SVPAN- Elh Hamidou Oumarou à Niamey-Hama Bagué à Niamey-Kailou Assoumane SC préfecture Dosso-Assoumane Dombo Directeur CEG Namaro-colonel Laouaii Ada PNUD-NICER-Hamidou Adamou dit Komio à Niamey- Issaka Idrissa dit santos à NiameyLes familles- Elh Nahantchi Djibo à Konni, Zinder et Niamey - Feu Elh Also Abayé à Dogondoutchi, Dosso,Agadez et Niamey-la grande famille Attou à illéla Oumani, Konni, Dogaraoua,- Mounkaila Harouna à Ouallam, Konni, Tahoua,Niamey- Elh lllo Amadou à Konni, Niamey et Bruxelles

- Illiassou Mamadou à Niamey, Konni et Maradi - Sory Keita à Bamako, Kila et Niamey - Elh Bana à Goudel, Kirtachi et Niamey - Abdoulkarim Yacouba à Niamey -Amirou Issa Dicko à Ouaga, Dori et Niamey - Alhassane Abba à sandiré, USA, Canada etNiamey-Colonel de gendarmerie Moussa Boubacar,Famalé et Niamey- ZaKou Amadou, Mahamane Moussa Mati,Abdoulaye Harouna, Akilou A Baringaye- Harouna Djibrilla Maiga, Mahamane AlouArzika, Fannami Mamadou- Brah Moustapha, Abdou Moussa Naoura,Samna Mohamed à Tunis et Niamey.

Parents, Amis et Connaissances ont la joiede vous faire part du mariage de leurs

enfants : ALI ASSOUMANE MOUMOUNI, OpérateurÉconomique avec Mlle NANA MARYAMIBRAHIM NAHANTCHI, Étudiante à l'ISPNiameyLes cérémonies religieuses auront lieu incna-Allah le samedi 11 Janvier 2014 à 9h audomicile de Mr Ibrahim Nahantchi au quartierBobiel à côté du centre de massage belleSilhouette. La semaine traditionnelle débuterale même jour chez le jeune marié à BobielMoussa Carbey.

Mariage

AVIS DE PERTEL'AN DEUX MILLE QUATORZE ET LE HUIT JANVIERETUDE DE MAITRE SOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidence de Niamey (République du Niger), Quartier CitéPoudrière Avenue du Damergou, Boite Postal : 11.167, Tel : 20.74 1 264, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A).Il est donné avis de la perte de l'Acte de Cession de la parcelle B-C d'une superficie de Mille Deux Cents (1200)mètres carrés de l'îlot N° 3157 du lotissement Niamey Aéroport au nom de Monsieur SAIDOU HACHIMOU.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer à l’ ETUDE DE MAITRE SOULEYMANEGARBA, Notaire à la résidence de Niamey (Républiques du Niger), Quartier Cité Poudrière, Avenue du Damergou,Boite Postal : 11.167, Tel : 20.74 12 64, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A.) ou au service domanial de la Ville deNiamey.

POUR AVIS - LE NOTAIRE MAITRE SOULEYMANE GARBA

Les grandes Familles-La Famille moussa Diallo au Niger et au Mali ;FeuOumarou Diallo, Salifou Diallo ; Moussa Diallo,Ousmane Diallo au Niger et au Mali ; Feu IssaTraoré au Niger et au Mali ; Feu Sidibé Tchémogoau Niger et au Mali ; La Famille Timbo au Niger etau Mali ;La Famille Djermakoye à Ny et Dosso ;Feu Mory Maïdoka à Tibiri et Niamey ; La FamilleAmaté Assani à Niamey ; Maître Cissé Oumarou àNiamey et Say ;La Famille Kalifa Doumbia enGuinéeLes grandes FamillesBozarawa à Matankari, Doutchi et Ny ; GaohLihida à Matankari, Doutchi et Ny ; Hama Gaoh,Mataichifa Gaoh, Tiénou Gaoh, Abdou Gaoh,Tassala Gaoh à Doutchi, Niamey, Tahoua, Bouzaet au Burkina Faso ; Elh. Amadou Gaoh Chef de

Canton de l'Aréwa ; Sarkin Kallé à Goubey,Matankari et Ny ;Gagara Toudou, DoubouDébakoye ;Abdou Jariri Député à Niamey ;Azia etKoundéda à Doutchi, Niamey, Konni et Aguié;Aboubacar Mainassara à Matankari, Doutchi etNiamey;Harouna Mayaou à Doutchi et Niamey ; AmadouSara Leylaba à Doutchi et Ny ; Bagué Daouda àMatankari et Niamey ; Elh. Boukari Bako à Maradiet Takorka ; Elh. Namadina Oumar à Tessaoua ;Yahaya Hama Gaon dit Lao à Doutchi

Parents, amis et connaissances ont la Joie devous faire part du mariage de leurs enfantsM. Idrissa Abdourahamane Diallo et Mlle Rayana Yahaya Hama Gaoh.

Les cérémonies religieuses auront lieu Incha Allahle samedi 11 janvier 2014 à 14 heures au Palaisdu chef de Canton de Doutchi.

Mariage

Aux termes de divers actes reçus par le Notaire soussigné, il a été constitué pour unedurée de 99 ans, une Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital de UNMILLION (1.000.000) de francs CFA, ayant son siège social à Niamey, QuartierBOBIEL Plaque Assalam, BP : 10919, dont les caractéristiques suivent :Dénomination : Société MELABAR NIGER SARLObjet : la société a pour objet social au Niger et dans tous pays :-Travaux géologiques de terrains ;-Travaux de sondages destructifs et études ;-Hydrogéologie ;-Sondage carottés et études ;-Echantillonnage ;-Rapport de fin des travaux.Et généralement toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilièresou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social, toustravaux nécessaires et accessoires à l’activité sociale, similaires ou connexes prévuescomme devant être entreprises par la société aux termes des présents statuts.Gérant : Monsieur TIEMOGO MAHAMANDépôt légal : Dépôt des pièces constitutives au Greffe du Tribunal de Grande InstanceHors Classe de Niamey et la société est immatriculée sous le numéro RCCM NI-NIA-2014-B-51 en date du 07 janvier 2014.

Pour avis, le Notaire

Etude de Maître Aïssata TOUZOUKOU, Notaire, Avenue de Maradi, NY-36.Porte N° 157 près de l’actuel Ministère de la Justice,

BP : 11731 Niamey/ TEL : 20 73 75 95

CONSTITUTION DE SOCIETE

Avis est donné par Maître SOULEYMANE GARBA qu’aux termes d'un acte reçu en son étude le16 décembre 2013, il a été constitué une société à Responsabilité Limitée dont lescaractéristiques suivent :Dénomination : ALMORAVIDES SARLObjet : Toutes opérations relatives à l’immobilier, au BTP à l’import-export, aux transports, autransit, marketing, hydrocarbures. L'Etude. (Conseil dans ces domaines : Le commerce Général,le négoce et plus généralement toutes activités et toutes opérations industrielles, commerciales,financières, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement àl'objet social, à tous objets similaires ou connexes ou susceptibles d'en faciliter l'application oule développement, ainsi que la participation de la Société à toutes entreprises ou Sociétés, àcréer ou créées, dont l'objet pourrait se rattacher directement ou indirectement à son objet social,par tous moyens, et notamment par voie de création de titres ou droits sociaux, de fusion,d'alliance, d'entente ou association en participation.Siège social : Niamey Quartier Koubia (Kouara Kano Nord) BP : 2536 (République du Niger) .Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier.Capital : Cinq millions (5.000.000) de Francs CFA, divisés en cinq cents (500) parts de DIXMILLE (10.000) Francs CFA chacune, numérotées de 1 à 500 entièrement souscrites et libéréesen numéraire.Gérants : Messieurs A C. MAHAMAN EDOUARD et MOUSSA MAHAMADOU SALISSOUDépôt Légal : Une expédition contenant les pièces constitutives a été déposée au Greffe duTribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, le 23 décembre 2013.Immatriculation : La société a été immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilierdu Tribunal de Commerce de Niamey sous le numéro RCCM-NI-NIA-2013-B-3379.

Pour avis, le Notaire.

Étude de Maître SOULEYMANE GARBA/NotaireNiamey, Quartier Cité Poudrière, Avenue du Damergou,

non loin de TOUTELEC NIGER SA,BP. 11.167 (République du Niger)-Téléphone : (00227) 20. 71.12.64

E-mail :[email protected]

CONSTITUTION DE SOCIETE

Dans le cadre de l'équipement de la Maison de laFemme de Maradi sur financement de laCoopération Espagnole, le Ministère de laPopulation, de la Promotion, de la Femme et de laProtection de l'Enfant lance un Appel d'Offres pourla fourniture de matériels et mobiliers de bureauet matériels informatiques et outillagestechniques.1. La participation à la concurrence est ouverte àtoutes les personnes physiques ou morales ougroupements desdites personnes en règle vis-à-visde l'Administration (voir détails dans les instructionsaux soumissionnaires) pour autant qu'elles nesoient pas sous le coup d'interdiction, desuspension, d'exclusion ou de liquidation judiciaire.2. Les fournitures seront financées par laCoopération Espagnole et sont constituées en deux(2) lots distincts :• Lot N°1 : acquisition matériels et mobiliers debureau;• Lot N°2 : acquisition matériel informatique etoutillages techniques.3. Les candidats peuvent soumissionner pour un (1)ou deux (02) lots.4. Les candidats intéressés peuvent soumissionneret obtenir des informations complémentaires ouconsulter gratuitement le Dossier d'Appel d'Offresauprès de la Division Passation des MarchésPubliques du Ministère de La Population, de laPromotion, de la Femme et de la Protection del'Enfant sis à l'immeuble SONARA 2 au Rez dechaussée.5.Tout candidat éligible, intéressé par le présentavis, doit acquérir un jeu complet du Dossier d'Appeld'Offres dès audition de l'avis auprès de la Division

Passation des Marchés Publics du Ministère de laPopulation, de la Promotion de la Femme et de laProtection de l'Enfant sise au Rez de chausséemoyennant paiement d'un montant nonremboursable de cinquante mille (50 000) FCFA.

6.Les offres présentées en un original et trois (3)copies, conformément aux instructions auxsoumissionnaires, et accompagnées d'une garantiede l'offre d'un montant équivalent à 2% du montantde l'offre hors taxes (HT) devront parvenir ou êtreremises à la Division Passation Marchés Publics duMinistère de la Population, de la Promotion, de laFemme et de la Protection de l'Enfant au plus tardle 14 février 2014 à 09 heures, heure locale.

L'ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures, heure locale dans la salle de Réunion durez de chaussée du Ministère de la Population/PF/PELes offres reçues hors délai fixé seront rejetées.7. En cas d'envoi par la poste ou tout autre modede courrier, les frais y afférents sont à la charge del'acheteur, et le Maître d'ouvrage ne peut êtreresponsable de la non réception du dossier ducandidat.8. Les soumissionnaires resteront engagés parleurs offres pour un délai maximum de cent vingt(120) jours à compter de la date de remise desoffres.9. Par décision motivée, l'Administration se réservele droit de ne pas donner suite à tout ou partie duprésent Appel d'Offres.

LA MINISTREDr MAÏKIBIKADIDIATOU DANDOBI

Marchés Publics

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA POPULATION, DE LA PROMOTION DE LA FEMME

ET DE LA PROTECTION DE L'ENFANT

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL

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Jeudi 9 Janvier 2014

ECONOMIE 13

Le projet concerne les aéroportsdes chefs-lieux de région, Bouaké(centre), Korhogo (nord), Man

(ouest), Odienné (nord), San Pedro(sud-ouest) et Yamoussoukro (centre).La compagnie aérienne nationale AirCôte d'Ivoire avait annoncé pour "finmars 2014" des dessertes domestiquesdans les aéroports de Bouaké, San-Pedro et Korhogo avec deux avions.Pour l'heure, "les prix n'ont pas encoreété négociés avec le gouvernement",souligne le texte. Air Côte d'Ivoire a réal-isé un chiffre d'affaires de 23 milliardsde francs CFA en 2013, après un and'exercice. "A fin novembre 2013, AirCôte d'Ivoire a transporté 215 000 pas-

sagers dont 26 000 pour le seul mois denovembre, avec un taux de remplissagede 74% en novembre et un chiffre d'af-faires à fin novembre de 23 milliards defrancs CFA", indique le document duministère des Transports.Avec quatre avions et un réseau quicomptait 13 destinations en mai 2013,Air Côte d'Ivoire est passée à 19 desti-nations dont 14 en vol direct depuisAbidjan. Selon le bilan fourni par le min-istère des Transports, 26% du trafic àAbidjan est effectué par Air Côte d'Ivoirequi transporte par mois plus de 20 000passagers pour 430 vols opérés.Par ailleurs, toujours selon la note d'in-formation qui cite le ministre Gaoussou

Touré, le "chantier de la certification" del'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, le plus important deCôte d'Ivoire et le hub de la compagnienationale, est "en cours et pourraitaboutir au cours de l'année 2014". Lestravaux de modernisation et d'extensionde l'aérogare de fret de l'aéroportd'Abidjan vont être lancés "le 15 janvier2014 au plus tard" pour la bagatelle de

26 milliards de francs CFA.L'aéroport d'Abidjan, avec un trafic deprès d'un million de voyageurs, a "passéavec succès les audits de sécurité et decontrôle de l'Oaci (Organisation de l'avi-ation civile internationale) et de l'Uemoa(Union économique et monétaire ouestafricaine), étapes les plus difficiles",selon Gaoussou Touré.De même, a-t-il ajouté, la classification

de l'Autorité nationale de l'aviation civile(Anac, public) dans la "catégorie 1 " dela Federal aviation administration (FAA,un mode opératoire du départementaméricain des transports) est "bien en-gagée", dans la perspective de la certi-fication de l'aéroport d'Abidjan auprèsdes Etats-Unis.

(Xinhua)

l Côte d'IvoireBientôt six nouveaux aéroports fonctionnels à l'intérieur du paysAu total six aéroports de l'intérieur du pays vont être réhabilitésincessamment pour accroître le trafic aérien en Côte d'Ivoire, a-t-onappris mardi de source officielle. Selon une note d'information duministère des Transports, les appels d'offres pour la réhabilitationde six aéroports sont " terminés" et les travaux devraient débuteren "ce début d'année 2014".

Cette visite, la première effec-tuée en Afrique subsahariennepar le chef de la diplomatie

chinoise depuis son entrée en fonc-tion, reflète une nouvelle tendance: lacoopération entre l'Afrique et les paysémergents, dont a fait partie la Chine,est en plein essor.Les sociétés minières indiennes éten-dent leurs activités en Zambie et enRépublique démocratique du Congo,la Chine renforce ses investissementsdans les infrastructures en Afrique,l'Arabie saoudite investit massive-ment dans l'agriculture, le Brésil in-tensifie les efforts visant à renforcerles liens avec les cultures et les eth-nicités africaines...Selon le rapport "Africa AttractivenessSurvey 2013" du cabinet Ernst &Young, les investissements directs enAfrique par les pays émergents ontprogressé de 20,7% au cours descinq dernières années, contre 8,4%par les pays développés pendant lamême période. Aujourd'hui, de nom-breux pays émergents d'Asie et

d'Amérique latine deviennent de nou-veaux partenaires de l'Afrique. Lespuissances émergentes, dont lespays des BRICS, les pays du Golfe etla Turquie, sont devenues d'impor-tants partenaires commerciaux del'Afrique subsaharienne.En 2012, les projets d'investisse-ments directs étrangers en prove-nance des pays émergents ontreprésenté 25% du total des projetsen Afrique, contre 19% en 2003, et sesont concentrés principalement surles infrastructures et les services, aindiqué la Conférence des NationsUnies sur le commerce et ledéveloppement (CNUCED) dans unrapport publié en mars dernier.Pour leur part, les pays émergents"sont des marchés qui peuvent offrirdes opportunités à l'Afrique et quicontinuent d'avoir un taux de crois-sance assez élevé", a indiqué à Xin-hua la directrice du départementAfrique du Fonds monétaire interna-tional (FMI), Antoinette Sayeh.Du point de vue historique, les pays

émergents et l'Afrique ont eu le mêmeniveau de développement. Dans cesens, les expériences des pays émer-gents sont plus instructives pourl'Afrique.La coopération Sud-Sud permet àl'Afrique de faire face à certains deses défis, tels que la pauvreté, lechangement climatique, le manqued'infrastructures et la fuite descerveaux. L'Afrique considère égale-ment cette coopération Sud-Sudcomme un moyen efficace pour ren-forcer son droit de parole et sa posi-tion dans les affaires économiques etpolitiques internationales.La forte demande dans les paysémergents pour les ressources et lesmatières premières a fait grimper lesprix mondiaux des produits de base,ce qui donne un avantage comparatifà l'Afrique, tandis que la diversifica-tion des partenaires commerciaux arenforcé la capacité de l'Afrique àcontrôler ses propres ressources.Par ailleurs, les produits bon marchéet de bonne qualité en provenancedes marchés émergents ont grande-ment enrichi le marché africain, réduitdans l'ensemble les prix des produitsde base, et amélioré efficacement lesconditions de vie des populations.

En outre, les pays émergents ontfourni des aides et des prêts sous di-verses formes pour atténuer lapénurie de fonds pour le développe-ment de l'Afrique, permettant de di-versifier les sources de financementexternes du continent, et améliorantconsidérablement les infrastructureset l'environnement de l'investissementen Afrique.La coopération entre les pays émer-gents et l'Afrique, qui diffère de celleentre l'Europe et l'Afrique, représenteun nouveau modèle de relationsmutuellement bénéfiques, a indiquéau Quotidien du peuple le professeurKwaku à l'Université de Witwater-srand en Afrique du Sud.Cette coopération donne une impul-sion à la croissance économique enAfrique, et aide les pays africains àcontrôler leur propre destin dedéveloppement et ainsi à devenir uneforce importante au sein de la com-munauté internationale, a-t-il estimé.

Partenariat avec la chine, une clépour la croissance

Avec une croissance de 5% en 2013et de 6,2% en 2014, l'économieafricaine devrait demeurerdynamique, selon le dernier rapport

publié par le FMI. Parallèlement, auniveau continental, l'Afrique a faitpreuve d'une résilience extraordinaireface à la crise économique mondiale.Une des raisons pour cette "immu-nité" est la diversification des parte-naires commerciaux dans lesmarchés émergents, a estimé MmeSayeh, citant notamment la Chine,"qui devient le plus important parte-naire commercial pour l'Afrique sub-saharienne, et [...] constitue un grandmarché pour les exportations del'Afrique".En effet, la Chine est le plus grandpartenaire commercial de l'Afriquedepuis 2009 et le continent africainest lui aussi devenu une source im-portante d'importations chinoises.Entre janvier et septembre 2013, lavaleur des exportations chinoisesvers l'Afrique a atteint 68,32 milliardsde dollars, alors que la valeur des im-portations chinoises provenantd'Afrique s'est élevée à 88,07 mil-liards de dollars.En plus des domaines traditionnels,tels que le secteur minier et lestravaux de construction, les entre-prises chinoises privées s'installentdans de nouveaux secteurs, tels quela fabrication, l'informatique, la cul-ture, le tourisme et la protection del'environnement, a fait savoir WeiJianguo, vice-directeur du Centre chi-nois des échanges économiques in-ternationaux et ancien vice-ministrechinois du Commerce.Par ailleurs, il est à noter que de plusen plus d'entreprises chinoises im-plantées en Afrique ont choisi de met-tre en place des usines, de transférerdes technologies vers leurs sites, defabriquer des produits primaires oubiens intermédiaires sur le terrain, etde créer davantage d'emplois pourles habitants locaux, a ajouté M. Wei.Un point de vue partagé par Gerris-hon Ikiara, professeur en relations in-ternationales à l'Université de Nairobiau Kenya. "Les entreprises chinoisesont contribué à stimuler leséconomies africaines avec leurs tech-nologies et leurs expériences enmatière de gestion, en particulierdans le développement d'uneéconomie verte et la réalisation d'unecroissance inclusive", a fait remarquerM. Ikiara.

(Xinhua)

Àla suite de plusieurs décen-nies de croissance effrénée,la Chine est devenue en

septembre le premier importateurnet de pétrole devant les États-Unis, selon des données de l'A-gence américaine d'informationsur l'énergie, une situation qui de-vrait perdurer cette année. Avecune demande énergétique qui suittoujours une tendance haussière,Pékin s'efforce de réduire ladépendance aux importations dupays en faisant en sorte d'aug-menter le plus vite possible la pro-duction locale.Le ministère de la Terre et des

Ressources précise sur son siteInternet que la production de pét-role et de gaz de la Chine a aug-menté de 4,6 % en 2013 parrapport à 2012, pour atteindre 320millions de barils équivalent pét-role. Sur ce total, la production depétrole n'a progressé que de 1,8% tandis que celle de gaz a bondide 9,8%. Comme la plupart deschamps pétroliers sont déjà ex-ploités, la Chine a concentré sesefforts sur l'augmentation de laproduction de gaz, alternativemoins polluante au charbon.Les réserves géologiques de pét-role se montaient à 103,7 milliards

de tonnes à la fin de 2013, unehausse de 36 % par rapport à2007 et celles de gaz naturel à 62000 milliards de mètres cube (+77%). Ceci étant dit, le ministère pré-cise qu'un quart de ces réserves

de pétrole et les trois cinquièmesdes réserves de gaz sont à plus de3500 mètres sous la terre, ce quiles rend coûteuses à exploiter.

(AFP)

l Chine/Afriquel La coopération entre l'Afrique et les pays émergents en plein essor

"Nous sommes prêts à approfondir la coopération pragmatiqueavec l'Afrique, en se concentrant sur les domaines de nécessitéimpérieuse tels que les infrastructures, l'agriculture et l'industriemanufacturière", a martelé, lundi en Ethiopie, le ministre chinoisdes Affaires étrangères, Wang Yi, en visite en Afrique.

La Chine est devenue premier importateur de pétrole de-vant les Etat Unis

l

DR

l La Chine veut doubler sa production d'hydrocarbures d'ici 2030La Chine, premier consommateur mondial de brut, devrait multiplierpar deux sa production de pétrole et de gaz, à près de 700 millionsde barils équivalent pétrole par an, d'ici 2030 à mesurequ'augmentent les réserves disponibles, a dit mercredi le ministèrede la Terre et des Ressources.

Un avion commercial de la Compagnie Air Ivoire

l

DR

Page 14: saheljournal

Jeudi 9 Janvier 2014

SOCIETE14

Le président de la Maison dePresse, M. Boubacar Diallo a in-diqué que cette initiative a été

engagée il y a une décennie. Elle entredans le combat pour la liberté depresse. Pour le président de la Maisonde la presse, cette liberté est au-jourd’hui un acquis, et le monde entieren témoigne qu’elle est une réalité tan-gible au Niger. Cependant précise-t-il,on a oublié un aspect essentiel no-tamment celui de l’économie des me-dias, la viabilité de nos entreprises depresse. «C’est pour cette raison quenous avons initié cette rencontre, avecl’appui de l’Union européenne qui a faitvenir un consultant du domaine et quid’ailleurs à travaillé dans des nom-breux pays africains qui ont mis enplace des régies publicitaires» ajoute-

t-il. D’après le président de la Maison dela presse, le consultant a effectuéplusieurs visites dans les locaux destélévisions et radios du pays où il a puremarquer l’inexistence de vraisservices commerciaux, mais aussil’absence de régies publicitaires auNiger alors que les opportunités sontlà. C’est pourquoi il estimé que lestélévisions et les radios peuvent sefaire assez d’argent mais il faudraitqu’elles mettent en place des struc-tures dans ce domaine notammentdes agents compétents, qui saventcomment mener des offensives. Cettejournée est donc axée sur la restitutionde ces différents constats, mais aussisur des exemples de réussite un peupartout en Afrique.

Il s’agit à travers cette initiative, pourM. Michel Colin d’indiquer à ces entre-prises comment accueillir un clientafin que nos entreprises de pressepuissent survivre. «Il faut le dire claire-ment que nos entreprises de pressevivent au jour le jour. C’est pour cetteraison que nous voulons rectifier cetire afin qu’elles soient viables. Pourles promoteurs qui veulent faire deleurs groupes des vraies entreprise depresse, ils doivent se munir de ces in-dications et ils verront leurs entre-prises changer mais ceux qui veulentvivre au jour le jour continueront dansleur situation », insiste-il. Pour sa part le conférencier, M. MichelColin a rappelé les différents modèlesde presse. Ce dernier facteur est es-sentiel pour déterminer, classer cesgroupes de presse, savoir leurs objec-tifs mais aussi leurs cibles. En effet,explique l’expert, les potentialités pourdévelopper un groupe de presse sontlà au Niger, mais elles sont parfoisignorées et inexploitées. C’est pourcette raison qu’il conseille aux entre-prises de savoir définir leur stratégie,améliorer leur mode de gouvernance,savoir aussi gérer leurs ressources hu-maines, respecter la déontologie, avoir

un service commercial et de promotionperformant. Bref, souligne-t-il, une en-treprise ne sera véritablement pas enmarche tant qu’elle n’a pas un organi-gramme qui définit les tâches de sesmembres et que chacun de son cotéfasse le travail qui lui est assigné, sansconflit de compétence. C’est dans cetesprit d’équipe et de collégialité queles entreprises évoluent. Par ailleurs, en ce qui concerne la mo-bilisation des ressources, il faut direclairement que celui qui exerce le mar-keting soit à l’image d’un consultant,

qui propose comment les chosesdoivent être et non celui là qui con-somme toute proposition du client.Autrement dit, il ne doit avoir aucuncomplexe devant son annonceur.C’est pourquoi il doit faire la prescrip-tion quitte à celui qui voudrait l’enten-dre de respecter ou non ses propos.Ainsi il doit se munir d’argument per-suasif, il doit être l’homme du terrain etnon celui là qui attend ou qui se fie à lavenue de la publicité, du communiquéou de l’annonce.

Mamane Abdoulaye

l Atelier de restitution à la Maison de la presseLa viabilité économique des médias audiovisuels nigériens au centre des échanges

L'application présentée par Yahoo!affirme fournir aux lecteurs "toutel'information qu'ils doivent lire" et

affiche un message "terminé" lorsqueles quelques textes ont été lus. "Fairecroire aux gens qu'ils ont lu assez d'in-formations" au bout de 8 à 9 articles,

"c'est les tromper", tonne un consultantde la BBC. "Nous pensons que les gensveulent consommer plus de contenuslorsque ceux-ci sont réduits à leur por-tion la plus essentielle", explique NickD'Aloisio, 18 ans, responsable du projetet créateur de cette application ancien-

nement baptisée Summly, que Yahoo!avait rachetée pour 30 millions de dol-lars sous l'impulsion de sa très dy-namique patronne, Marissa Mayer. Concrètement, l'algorithme scrute lessites d'information partenaires et as-semble des extraits, des photos, des in-

fographies, des vidéos et des liens.Pour le moment, News Digest n'estdisponible que pour iPhone aux États-Unis. Durant sa keynote, Marissa Mayera aussi dévoilé le nouveau site d'infor-mation high-tech, Yahoo Tech, axécomme de nombreux médias en lignesur la génération de revenus publici-taires. Elle a aussi évoqué l'applicationAviate, qui utilise tous les capteurs dessmartphones pour deviner les besoinsde l'utilisateur et lui proposer des pub-licités appropriées. Le secteur de la publicité est le nerf de

la guerre pour les géants de l'Internet :Google le domine largement, suivi deFacebook et Yahoo!, allié à Microsoft.Dans ce contexte, le secteur de lapresse cherche toujours un modèleéconomique viable, alors qu'il est con-fronté à la problématique dite du "toutgratuit", comme la musique ou lecinéma. Les grands portails ag-glomèrent des contenus provenant dessites d'information, dans un jeu à dou-ble tranchant pour les entreprises depresse : Google News ou Yahoo Actual-ités leur apportent un trafic vital, maisdétournent parfois les internautes qui nenaviguent plus que sur ces portails, am-putant alors les revenus publicitairesdes médias.

(Le Point.fr)

Or, la plupart de nos Journaux, ouTimelines, regorgent de ce genre debêtises périmées. Elles ne me servent

à rien, ni à mes amis non plus très probable-ment. Bon, il peut arriver que de temps àautre quelqu’un se dise «Je me souviensd’une vidéo géniale que Jen avait postée l’an-née dernière –je vais aller la chercher sur saTimeline!», mais la plupart de ces posts sontune véritable pagaille numérique. Ils ne sontpas intéressants, surtout sortis de leur con-texte d’origine. C’est un inventaire de célébra-tions de victoires des hockeyeurs deWashington Capitals, d’encouragements àdestination d’amis marathoniens et d’ineptescommentaires météorologiques. Je ne voisaucune raison d’immortaliser tout cela, etcomme ces données m’appartiennent je veuxpouvoir contrôler leur élimination.Le début d’une nouvelle année donne sou-vent envie de repartir de zéro, et ainsi mo-tivée j’ai décidé d’effacer toutes mespublications Facebook datant de plus d’unmois. En 2011, Farhad Manjoo avait expliquésur Slate qu'effacer mon passé serait chosefacile.Trouver mon passé est facile. «L’Historiquepersonnel» (qui se trouve vers le haut de

votre page Journal) vous montre tout ce quevous avez fait sur Facebook: toutes vos ami-tiés, tous vos «J’aime», tous vos commen-taires, toutes vos humiliantes déclarations. Jepourrais continuer encore longtemps commeça, mais Steve Kolowich, collaborateur àSlate, a déjà exposé en détail la sensationque procure le feuilletage de cet insoutenablejournal de bord.Avant de tout effacer, vous voudrez sansdoute en sauvegarder une copie. Ça aumoins c’est facile. Cliquez sur l’engrenage enhaut du site Facebook et sélectionnezParamètres du compte. En bas de cettepage, un lien permet de télécharger vos don-nées. Facebook fera un paquet de tout ceque vous avez posté, photos et vidéos com-prises, et vous enverra un lien vers un fichierzip. J’avais une moyenne de 10 «activités» parjour. Mise à jour de mon statut, quelquesJ’aime, un commentaire par-ci par-là –toutcela finit par s’accumuler. A une époque où jeprenais part à une discussion Facebook, monactivité a été bien plus conséquente. Je mesuis inscrite sur Facebook en 2005, et j’esti-mais au bas mot avoir environ 30.000 élé-ments à effacer. Si j’avais dû tout imprimer, il

aurait fallu dans les 2.400 pages.Effacer 30.000 données, ça prend du temps.Dans l’Historique personnel, en face dechaque élément figure une icône de crayon.Lorsqu’on clique dessus, un menu proposantplusieurs options apparaît. Certains élémentspeuvent être réellement éliminés; l’optionSupprimer est dans le menu lui-même.Certains événements ne peuvent pas êtresupprimés. Pour les J’aime, l’équivalent leplus proche est «Je n’aime plus». Certes celame semblait un peu dur, mais j’étais décidée.Donc, j’ai tout passé au «Je n’aime plus».D’autres infos (comme les amitiés) ne sontpas si faciles à gérer; si l’on ne veut pas évin-cer quelqu’un de sa liste d’ami, la seuleoption est «Ne pas afficher dans le journal».En moyenne, il faut 20 à 30 minutes pouréliminer un mois de posts. Après unedouzaine d’heures à effacer mes infos à lamain, j’ai décidé qu’il était temps de passer àl’automatisation.J’ai trouvé deux possibilités: Facebook Time-line Cleaner et Absterge, deux programmesutilisables sous Firefox ou Chrome. Les deuxsont mis à jour régulièrement, ce qui est im-portant. Facebook change fréquemment sescodes, il faut donc que les outils qui permet-tent d’interagir avec lui suivent le rythme. Ilssont aussi open-source, ce qui permet àd’autres programmeurs de vérifier qu’ils fonc-tionnent correctement (et qu’ils ne font rien denuisible).Facebook Timeline Cleaner est l’option la

plus nuancée. Il permet d’effacer des publi-cations avant ou après un moment donné.Mais il n’a pas très bien marché pour moi. J’aipassé une semaine à essayer de le fairefonctionner sous Firefox et Chrome. Il s’exé-cutait pendant huit à dix heures, supprimaitquelques trucs, et puis le navigateur plantait.Je l’ai ensuite essayé uniquement sur de trèsvieux posts, sans plus de succès. Je penseque c’est peut-être parce que mon activitéétait vraiment intense et que la puissance in-formatique nécessaire pour faire fonctionnerle script dépassait les capacités de monnavigateur.Absterge est moins subtil: il supprime tout.On garde un semblant de contrôle toutefois –il reste quand même possible de choisir letype d’activité du côté gauche de l’Historiquepersonnel et de n’éliminer que ces publica-tions-là. Par exemple, choisissez les«J’aime», puis cliquez sur le bouton Absterge.Tous les «J’aime» seront éliminés.J’ai utilisé Absterge sur quelques sections,puis sur tout mon journal. Cela a été plutôtrapide. En une heure environ, il était nettoyé.Le plus frustrant a été lorsque des publica-tions que j’avais effacées ont réapparu. C’estarrivé avec des posts que j’avais supprimés àla main et à ceux qu’Absterge avait retirés. Jene crois pas que cela soit dû à de la malveil-lance de la part de Facebook. La technologiequ’il utilise pour traiter une suppression peutavoir des ratés. Facebook possède aussi unréseau de fourniture de contenu complexe etextensif avec des copies de posts stockées àde nombreux endroits, il est donc possiblequ’une copie égarée réapparaisse après sasuppression. Toutefois, cette résurrection despublications ne fait que rendre plusdésagréable encore un processus déjà

pénible. J’ai été obligée de passer plusieursfois dans chaque section pour tout effacer.Lors de mes pérégrinations dans mon His-torique personnel, si j’ai parfois été amuséeen tombant sur une vieille photo ou un vieuxmème que j’avais postés (vous vous sou-venez de «25 choses à savoir sur moi»?), jen’ai jamais rien trouvé qui vaille la peined’être conservé. Par essence, les interactionssociales sont une activité très sensible autemps. Les réseaux comme Facebook sontorganisés autour du moment présent. Un«J’aime» ou un commentaire sur un postvieux d’une semaine reste cohérent. Un com-mentaire sur une publication vieille d’un anparaît bizarre. Pour certains, ces archivessont précieuses, mais en ce qui me concerne,il n’y aucune raison de s’accrocher à de vieuxcontenus dépouillés de leur contexte et deleur temporalité, qui n’encouragent ni n’in-spirent plus aucune interaction sociale.La véritable leçon que j’ai tirée de cet exer-cice est la difficulté de gérer son imagepublique en ligne. Pour moi, qui voulais touteffacer, cela a été relativement facile. Pourquelqu’un qui voudrait purger son Journal defaçon plus sélective, les solutions automa-tiques ne fonctionneraient pas –il faudrait desdizaines d’heures pour tout nettoyer. Et ça,c’est juste pour Facebook. Imaginez faire lamême chose avec Twitter, LinkedIn, Pinter-est, Google Plus et d’autres encore. Plus nosvies en ligne prennent de l’ampleur, plusnotre capacité à les organiser importe elleaussi. Les outils pour nous y aider ne sontpas encore au point, mais le marché est là –à la fois pour les compagnies de médias so-ciaux existants et pour les start-ups.

(Slate.fr)

l Journalisme Les robots prennent le pouvoir chez Yahoo!

Les journalistes ont de nouvelles raisons de s'inquiéter pour leur avenir. Yahoo! a dévoilé mardi soir ausalon CES de Las Vegas l'application pour smartphone News Digest, qui utilise un algorithme pouragglomérer automatiquement des contenus provenant de certains sites internet et les proposer à seslecteurs via deux salves quotidiennes de huit à neuf sujets. Selon plusieurs analystes, le groupe illustresa volonté de s'affranchir des équipes - humaines - qui, aujourd'hui, sélectionnent et mettent en valeur lesinformations issues des médias sur les portails d'actualités du groupe.

La Maison de la Presse avec l’appui de l’Union européenne aorganisé mardi dernier un atelier de restitution sur la viabilisationéconomique des médias audiovisuels nigériens. Cette rencontreanimée par M. Michel Colin, expert en Mediatic Conseils Sarl, aregroupé des responsables des groupes de presse, des journalisteset d’autres acteurs intervenants dans la communication medias.L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du président duConseil Supérieur de la Communication, M. AbdourahamaneOusmane, du président de la Maison de Presse, M. Boubacar Dialloet de plusieurs invités.

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Le président du CSC (à gauche) à l’ouverture de l’atelier

l Réseaux sociauxComment effacer son passé sur Facebook ?

Si ça ne tenait qu’à moi, les posts Facebook auraient une date de péremptionrapide et définitive. J’estime que ce que je raconte a la même durée defraîcheur que la boîte d’œufs que je mets au frigo. D’accord, certains liens etvidéos valent la peine d’être revus –mais est-ce que le fait que j’étais fatiguéeun certain lundi de 2008 intéresse vraiment quelqu’un ?

Page 15: saheljournal

Jeudi 9 Janvier 2014

SCIENCES ET TECHNOLOGIE 15

La frontière entre le Mexique etles Etats-Unis est l'une des plusempruntées au monde. Chaqueannée, des milliers declandestins tentant de lafranchir sont arrêtés par lespatrouilles de surveillance.C'est le cas de cetteThaïlandaise retrouvéecomplètement recroquevilléedans une valise, afin de serendre illégalement sur le solaméricain.C'est le 30 décembre àNovales, une ville frontalière del'Arizona, qu'un homme a étéarrêté au volant de sonvéhicule, une Honda CR-V.Procédant à un simple contrôlede routine, très fréquent danscette zone extrêmementsurveillée, les agents n'ont pasmis longtemps à découvrir lepassager clandestin. C'est eninspectant la voiture qu'ils sonttombés sur une femme, cachéesous une pile de vêtementsdans une valise placée dans lecoffre du véhicule.

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

Une Thaïlandaise tente depasser la frontière américainecachée dans une valise

Des étudiants en astronomiedécouvrent un astéroïde dou-ble rareDes étudiants en astronomie del'Université du Maryland ont réal-isé une découverte rare : unepaire d'astéroïdes qui s'éclipsentmutuellement de façon régulière.

Chaque année, des centainesd'astéroïdes sont découverts errantdans l'espace. Mais c'est un spéci-men un peu particulier sur lequelhuit étudiants en astronomie de l'U-niversité du Maryland viennent demettre la main : un astéroïde binaireou astéroïde double. Il s'agit d'unepaire d'astéroïde gravitant l'un au-tour de l'autre et s'éclipsantmutuellement de façon régulière.Tout a commencé en septembre2013 en cours d'astronomie lorsqueles étudiants ont sélectionné desastéroïdes à observer au cours desmois suivants. En prenant encompte les connaissancesobtenues sur chacun et leur posi-tion dans le ciel d'automne, ils enont choisi trois parmi lesquels 3905Doppler. Cet astéroïde fait partiedes centaines de milliers de débriscosmiques errant dans la ceintured'astéroïdes du Système solairesituée entre Mars et Jupiter.Mais depuis sa découverte en1984, 3905 Doppler n'a suscité quepeu d'attention, ce qui a poussé lesétudiants à l'ajouter à la liste. Du-rant quatre nuit au mois d'octobre,l'équipe divisée en deux groupes aobservé et photographié l'astéroïdeen utilisant un télescope basé àNerpio en Espagne, que les étudi-ants contrôlaient via internet.

Une courbe de lumière inhabituelle

La principale tâche consistait à pho-tographier les changements dansl'intensité de la lumière réfléchie parchaque astéroïde et de se servir deses images pour concevoir une

courbe de lumière. Il s'agit d'ungraphique montrant l'évolution de laluminosité d'un objet au cours dutemps. Il peut ainsi servir notam-ment à évaluer la vitesse de rota-tion d'un astéroïde, en observantles pics d'intensité lumineuse."Quand nous avons regardé les im-ages, nous n'avons pas réalisé quenous avions quelque chose de spé-cial, parce que la différence de lu-minosité n'est pas quelque choseque vous pouvez voir de vos yeux",explique dans un communiquéMelissa Hayes-Gehrke qui en-seignait le cours pratique d'as-tronomie. Mais lorsque lesétudiants ont tracé la courbe de lu-mière, ils se sont aperçus que la lu-minosité de 3905 Doppler diminuaitoccasionnellement jusqu'à quasi-ment disparaitre. "C'était incroy-ablement frustrant. Pour une raisonquelconque, notre courbe de lu-mière ne semblait pas bonne", aprécisé Alec Bartek, l'un des étudi-ants spécialisé en physique. C'étaitcomme si l'astéroïde ne réfléchis-sait soudainement aucune lumière.Et c'était effectivement ce qui seproduisait mais pour une raisonparticulière. Melissa Hayes-Gehrkea alors émis l'hypothèse qu'il nes'agissait pas d'un mais de deuxastéroïdes et que l'un cachait l'autreà la vue du télescope, provoquantune baisse de la luminosité.Heureusement, à des milliers dekilomètres de là, un astronome am-ateur, Lorenzo Franco, a lui aussiobservé 3905 Doppler aux mêmesmoments. Il a alors envoyé les don-nées obtenues aux étudiants quin'ont pu que constater une courbede lumière similaire. Leur hy-pothèse était la bonne, il s'agissaitbien d'un astéroïde binaire.

Une découverte "fantastique" "Même à ce moment-là, je ne réali-sais pas vraiment à quel point la dé-couverte était spéciale", a indiquéBrady Bent, étudiant spécialisé enéconomie cité dans le commu-niqué. "Je pensais que cela

signifiait juste que nous aurions en-core du travail à faire. Alors quenous continuions à analyser nosdonnées, d'autres professeurs dudépartement d'Astronomie sontvenus voir notre travail. Et là, j'aicompris à quel point notre décou-verte était rare". D'après les spé-cialistes, moins de 100 astéroïdesde ce type ont été identifiés dans laceinture située entre Mars etJupiter. "C'est une découverte fan-tastique. Un astéroïde binaire avecune courbe de lumière aussi inhab-ituelle est assez rare. Cela fournitune opportunité sans précédentd'en apprendre plus sur les pro-priétés physiques et l'évolution or-bitale de ces objets", a commentéle professeur Drake Deming de lamême université mais non impliquédans l'étude. Au vu des observa-tions, les deux astéroïdes auraientprobablement une forme irrégulièrede patate et seraient criblés decratères d'impact causés pard'autres débris spatiaux. Lalongueur du plus petit équivaudraitenviron à trois-quart de celle duplus gros. Et les deux graviteraientl'un autour de l'autre continuelle-ment. Chaque orbite prendrait env-iron 51 heures, une durée assezlongue que les étudiants n'ont pasréussi à s'expliquer.

Des étudiants chanceux maisrigoureux

"Repérer l'astéroïde était unechance", a souligné Hayes-Gehrke.Et tomber à un moment où l'un desastéroïdes éclipsait l'autre de la vuedu télescope l'était encore plus.Mais la technique utilisée par lesétudiants pour résoudre l'énigmeétait similaire à celle qu'auraientutilisée des professionnels, selon laspécialiste. Maintenant que l'intérêtpour 3905 Doppler a été relancé,des astronomes ne vont donc pastarder à se pencher sur son cas afind'en savoir plus. "Contribuer à lacommunauté scientifique et voir desscientifiques s'enthousiasmerlégitimement pour nos découvertes

est un sentiment très agréable", aconclu Terence Basile, étudiant en3e année spécialisé en biologie cel-lulaire. La découverte a été présen-tée le 7 janvier lors de la 223eréunion de l'American AstronomicalSociety dans le Maryland et serapubliée en avril dans le MinorPlanet Bulletin.

(Maxisciences)

Plus on gagne d'argent, pluson en redemandeComment devient-on accro à l'ar-gent? Jeffrey Pfeffer, professeurde théorie des organisations à laStanford Graduate School of Busi-ness a travaillé sur le sujet de l'ad-diction à l'argent et sur lesavantages salariaux de plus enplus élevés, indique le site Quartz.Dans son étude «Quand l'argentrend-il l'argent plus important?», Pf-effer et deux autres chercheursissus des universités de Toronto etde Renmin en Chine, Sanford E.Devoe et Byron Y. Lee, expliquentpourquoi le montant et la sourcedes revenus affectent l'importancede la place de l'argent dans nosvies.Cette étude est partie d'une citationde Daniel Vasella, ancien patron del'entreprise pharmaceutique suisseNovartis AG, qui se confiait à For-tune Magazine en 2002:«La chose étrange, c'est que, plusje gagnais d'argent, plus j'étaispréoccupé par l'argent. Quand toutd'un coup je n'avais plus à penserautant à l'argent, je me retrouvais ày penser encore plus.»Une citation qui a amené Jeffrey Pf-effer à penser que l'argent, en plusde subvenir aux besoins, est aussiun marqueur fort de la compétenceet du mérite.Pour valider leur hypothèse, leschercheurs se sont basés sur uneétude longitudinale, menée entre1991 et 2009 par la British House-hold Panel Survey, qui demandaitde placer l'importance de l'argent

sur une échelle de 1 à 10, où 10veut dire que l'argent est très im-portant, tout en distinguant lasource de l'argent (l'argent gagnéen travaillant ou alors grâce à desinvestissements ou à un ticket deLoto). Le revenu gagné par heureétait également une variable dansle sondage. Résultat: plus le revenugagné par heure est élevé, plus l'ar-gent devenait quelque chose d'im-portant dans la vie d'un individu. Uneffet non retrouvé sur l'argentgagné en dehors du travail.Une autre étude menée sur desétudiants de l’université du Canadaa permis de comprendre l’impor-tance de la valeur de l’argent. On ademandé à 71 étudiants de con-struire le plus d’avions possibles enorigami en cinq minutes. Ils rece-vaient par la suite une somme d’ar-gent de 1 dollar ou 10 dollars. Pourcertains, le montant était aléatoire,pour d’autres le montant était pro-portionnel à la qualité du travailrendu. Pour ceux qui avaient reçul’argent de manière aléatoire, l’ar-gent restait de l’argent alors quepour ceux qui avaient été «félicités»pour leur travail et avaient reçu 10dollars, l’argent prenait une touteautre signification et une autrevaleur.Troisième expérience où les vari-ables changent légèrement, cer-tains étudiants étaient prévenusque plus ils construiraient d’avions,plus le montant de l’argent seraitélevé quand d’autres étaient aver-tis que le montant était aléatoire.Ceux qui savaient que l’argent étaitproportionnel à la qualité du travail,avaient construit beaucoup plusd’avions que les autres.Conclusion: si l'argent est gagnépar notre travail, cela le rend plusimportant à nos yeux. Quartzreprend les résultats de Jeffrey Pf-effer qui affirme:«L’argent dans ce cas est un signalde compétence et de mérite, et cecirend l’argent addictif, parce queplus on en a, plus on en veut.»

(Slate.fr)

NNUUMMEERROOSS UUTTIILLEESSRenseignements : 12Réclamations: 13SAMU: 15Police Secours: 17Sapeurs Pompiers : 18Hôpital : 20 72 22 53Médecins de nuit : 20 73 47 37

CLa Patience (Ex Lacouroussou)CBobielCPoint DCNouveau MarchéCComplexeC2ème ForageCLakoCRoute TillabéryCTerminusCOUACMutualisteCEcole MissionCPont KennedyCRoute FilinguéCTalladjé EstCCouronne NordCPopulaire MaoureyCPop. Hôpital (sauf les dimanches)

PHARMACIES DE GARDEDu Samedi 4 au

Samedi 11 Janvier 2014

H O R O S C O P EH O R O S C O P E

C’est laC’est la

pleine formepleine forme

ces temps-ci.ces temps-ci.

Des résultatsDes résultats

positifs au travail.positifs au travail.

Continuez dansContinuez dans

cette voie.cette voie.

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ne sera pas facile,ne sera pas facile,

mais vous saurezmais vous saurez

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Prenez des initiaPrenez des initia--

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Vous ne risquezVous ne risquez

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Un coup de foudreUn coup de foudre

pourrait bien vouspourrait bien vous

tomber dessus. Oui,tomber dessus. Oui,

sans prévenir!sans prévenir!

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accepter partout.accepter partout.

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En vous écoutant,En vous écoutant,

un proche vousun proche vous

aidera à y voir plusaidera à y voir plus

clair.clair.

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Page 16: saheljournal

Jeudi 9 Janvier 2014

SPORTS16

LE SAHELPlace du Petit Marché ;

BP 13182 Niamey (R. Niger)

Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

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Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Siradji SandaSecrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

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Directeur de Publication

MAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEPTirage : 4000 exemplaires

«Nous devons aller auBrésil avec beaucoupd'humilité et (pour) en

revenir la tête haute. La Côted'Ivoire n'a pas eu de chance en2006 et en 2010. » Sabri Lam-ouchi, le sélectionneur del’équipe ivoirienne, s’est ex-primé pour la première fois surle Mondial 2014 depuis le tirageau sort de la phase finale qui aeu lieu le 6 décembre 2013.Le Franco-Tunisien a dévoiléune partie du programme desEléphants en vue de la Coupedu monde 2014, lors d’un pointpresse organisé à Abidjan ce 7janvier 2014. La préparation desIvoiriens débutera durant latroisième semaine de mai et ellesera fragmentée. « On a desjoueurs dont la saison se ter-mine avant, d’autres un peuaprès, explique Lamouchi. Lapréparation va donc se faire endeux parties et sera très per-sonnalisée. Elle va sans doutese dérouler dans le sud de l’Eu-rope, très probablement dans lesud du Portugal où on parledéjà le brésilien (sic), où il y a

l’océan et un climat tempéré».Cette préparation sera marquéepar deux matchs amicaux. Lepremier aura lieu dans le sud del’Europe. Le deuxième se joueraen Amérique du Sud, au Brésilou à proximité. « Nous feronsseulement deux matchs ami-caux, expose Sabri Lamouchi. Ilsera primordial, je pense,d’avoir de la fraîcheur physique.Le Brésil étant très grand, on vaavoir des problèmes de lo-gistique et on se déplacera trèssouvent ».

Un camp de base dans la région de Sao Paulo

Sabri Lamouchi a par ailleursconfirmé que la sélection seraensuite basée à l’Oscar Inn EcoResort, un établissementd’Aguas de Lindoia, une villesituée à 150 kilomètres au nordde Sao Paulo. « Notre camp debase est assez éloigné (deslieux des matchs), a admis l’an-cien milieu de terrain. Maisd’autres nations sont beaucoupplus éloignées que nous. […]

Les Ivoiriens ne maîtrisent pasune problématique : la complex-ité et l’immensité de ce pays. Ilfaut aussi tenir compte de la dif-férence de températures entrele Nord et le Sud du Brésil. […]

Aucune nation n’a mis soncamp de base dans le Nord (oùla Côte d’Ivoire jouera deuxmatchs, ndlr) parce qu’il va yfaire très chaud ».Durant la Coupe du monde

2014, la Côte d'Ivoire évolueradans le groupe C. Elle entam-era sa compétition le 15 juin àRecife contre le Japon, avantd'affronter la Colombie le 19 juinà Brasilia et la Grèce le 24 juin àFortaleza.« Il faut qu’on tire les leçons desdeux Coupes du monde précé-dentes afin de réussir lameilleure compétition possible,souligne Sabri Lamouchi. Etfaire ce qui n’a pas encore étéfait : sortir des poules dans unpremier temps, pour pouvoirainsi tout envisager durant lereste de la compétition».Le prochain match desEléphants aura lieu le 5 mars2014 à Bruxelles face à la Bel-gique.

(RFI)

Chez les juniors, le Séné-

gal, pays organisateur,

est exempt mais les

éliminatoires verront la participa-

tion de 43 pays.Voici la liste des pays engagés :CAN-2015 (U-20) : Angola, Bénin, Botswana, Burk-ina Faso, Burundi, Cameroun,Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, Dji-

bouti, Egypte, Ethiopie Gabon,Gambie, Ghana, Guinée, GuinéeBissau, Guinée Equatoriale,Kenya Lesotho, Liberia, Libye,Malawi, Mali, Mauritanie, Maroc,Mozambique, Namibie Niger,Nigeria, RD Congo, Rwanda,Seychelles, Sierra Leone, Soma-lie, Afrique du Sud, Soudan duSud, Soudan, Swaziland, Tan-zanie, Togo, Tunisie.

CAN-2015 (U-17) : Angola,Bénin, Botswana 4- Burkina Faso,Burundi, Cameroun, CentreAfrique, Congo, Côte d’Ivoire,Egypte Ethiopie, Gabon, Gambie,Ghana, Guinée, Guinée Bissau,Kenya, Liberia, Libye Mali, Mauri-tanie, Maroc, Mozambique, Nami-bie, Nigeria, RD Congo, Rwanda,Sénégal Seychelles, SierraLeone, Afrique du Sud, Soudandu Sud, Soudan, Tanzanie,Togo,Tunisie, Ouganda, Zambie.

(CAF.com)

l Mondial 2014La Côte d’Ivoire expose une partie de son programme

L’équipe de Côte d'Ivoire sera basée dans la région de Sao Paulopendant la Coupe du monde 2014, a annoncé son sélectionneurSabri Lamouchi, le 7 janvier 2014 à Abidjan. Les Eléphantsentameront leur préparation pour le Mondial 2014 fin mai, sansdoute au Portugal.

l CAN 2015La CAF dévoile les pays engagéspour les CAN 2015 des U17 et U20

En même temps que ceux des éliminatoires de la CAN séniors 2015,la CAF a également dévoilé mardi les pays engagés dans les qua-lifications pour les CAN 2015 des catégories U17 et U20. chez les ca-dets, 37 des 54 pays membres de la CAF seront sur la ligne dedépart. le Niger qualifié d’office.

Didier Drogba et l'entraîneur des Eléphants Sabri Lamouchi à Abidjan, le 31 mai 2012.

l

DR

P L A S M O D I U M

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1. Infirmité;2. Troublé ­ Jus de raisin non fermenté;3. Façon de dire ­ Vues au dîner comme au déjeu-ner;4. Accord brouillé ­ Durillon ­ Dieu brillant;5. Bien évolué;6. Grecque ­ Instance dirigeante de l’Ethiopierouge;7. Manie ­ Se franchit à pied;8. Bête ­ Devenir écarlate (inversé);9. Habitants des réserves ­ Appelle la biche en mon-tant;10. Maléfices de méchants sorciers.

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n u m é r o p r é c é d e n t

H O R I Z O N T A L E M E N T1. Signe probant ­ Bien appris;

2. Juste après la centaine ­ Pou;

3. Volcan fatal pour Pompéi ­ Rappel flatteur;

4. Esprit dans le corps ­ Société américaine ­ Petit patron;

5. Parcouru ­ Net;

6. Mois ­ Séjour des bienheureux;

7. Vieille devise d’Allemagne ­ Drogue ­ Terme d’apogée;

8. Particule ­ Pigeonnée (inversé);

9. Occire ­ Berceau d’Abraham (inversé);

10. Elles ne sont pas du terroir.

Faire partMonsieur Boubacar Adoum à l’ONEP et Mme Née NafissatouHassane ont la joie de vous faire part de la naissance d’ungarçon dans leur foyer. La maman et le bébé se portent bien. Le baptême auquel vousêtes cordialement invités aura lieu Incha Allah le samedi 11janvier 2014 à 8 h à leur domicile sis au quartier Koubia RouteTillabéri à gauche avant le dernier lampadaire en face de lastation Oryx.