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Surmonter la pression du quotidien Voter : une action réfléchie page 4 NOVEMBRE 2010 Se mettre dans la peau des autres Page 3 Photos : Edréa Fechner Le sport et ses contraintes page 9 Imprimé sur du papier recyclé 3 gars su’l sofa en entrevue page 11 La Bouquinerie du Moulin 450, av. Notre-Dame, Sudbury, 222-3672 Un plein sac de livres pour 5 $ du 15 novembre au 24 décembre ouvert les samedis du 20 nov. au 18 déc. du lundi au samedi, de 9 h à 17 h 5 $ Librairie francophone de livres légèrement usagés

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Surmonter la pression du quotidien

Voter : une action réfléchie

page 4

NOVEMBRE 2010

Se mettre dans la peau des autresPage 3

Photos : Edréa Fechner

Le sport et ses contraintes

page 9

Imprimé sur du papier recyclé

3 gars su’l sofa en entrevue

page 11

La Bouquinerie du Moulin450, av. Notre-Dame, Sudbury, 222-3672Un plein sac de livres pour 5 $

du 15 novembre au 24 décembreouvert les samedis du 20 nov. au 18 déc.

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2 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

Pascale Castonguay

Rédactrice en chef

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La jeune équipe de Tapagen’échappe pas au stress

borateurs des années précédentes,mais aussi plusieurs nouveaux venusqui sauront contribuer au journal aucours des prochains mois, tenteraune fois de plus cette année de jeterun regard journalistique sur des phénomènes, des événements ou desactions du quotidien.

Dans ce numéro, les journalistesont cherché à illustrer différentes fa-cettes de la pression que subissentaujourd’hui les gens dans diverscontextes. À l’image de l’éditionqu’ils ont préparée, les journalistesont bénéficié de très peu de tempspour s’acquitter de leurs tâches, maisrien de mieux que de s’immergerdans un phénomène pour le com-prendre.

De leur propre chef, les journalistes ont voulu s’attaquer àune réalité de la vie courante qui affecte plusieurs sphères d’activité.Que ce soit l’école, la prise de déci-sion, le sport ou la vie quotidienne,de nos jours, rares sont les gens qui échappent au stress. En couranttrop souvent d’une tâche à l’autre,les gens oublient parfois de profiterde ce que la vie peut offrir. Cesquelques pages permettront auxjeunes d’acquérir quelques trucs etconseils qui pourraient être utilesdans certaines situations.

Au fil des mois, Tapage et sesjournalistes se pencheront sur dif-férents sujets qui intéressent lesjeunes. Qu’il s’agisse de préoccupa-

tions ou de réflexions, Tapageinvite les jeunes journalistes à partager leurs points de vue et à faire découvrir ce qu’ils apprécientou ce qui les surprend.

D’ailleurs, cette année, Tapageemboîte le pas à plusieurs journaux et étend ses activités. Enfait, depuis octobre, il est possiblede suivre d’un peu plus près les ac-tivités du journal en devenant sonami sur le réseau social Facebook. Ilreste à voir comment cette nouveauté permettra de dynamiser les relations entre lesjournalistes de Tapage et ses lecteurs. N’hésitez pas à vousjoindre au groupe et à y laisser voscommentaires.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je vous propose la première édition dujournal Tapage 2010-2011. Lanouvelle cohorte de journalistes,qui compte de nombreux colla-

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 3

S’ouvrir les yeux à d’autres réalités

notre communauté vivent. Ça m’a ou-vert les yeux !», soutient Émilie Loiselle,une élève de 10e année.

«Je suis fière de notre réussite et jecrois réellement que les élèves ontcompris l’importance de venir en aideaux gens moins fortunés et d’être sensibles aux besoins de toutes les personnes de notre communauté», partage l’enseignante et organisatricede l’activité, Carol Bradley-Whissell.

Récit de l’activité

La Journée sans-abri a commencévers 16 h par l’installation des mai-sons, soit des boîtes de carton. Lesélèves devaient trouver et apporter leurpropre boîte pour y participer. Aprèss’être installés, les élèves se sont ras-semblés puis ont arpenté les trottoirsavec des affiches.

Vers 18 h 30, une généreuse dame aapporté un souper aux élèves. Celui-ci était une simple soupe maison accompagnée de sandwichs au bologne ou au jambon. L’activité s’estpoursuivie par un feu qui a réchaufféles élèves. Tous ensemble, ils ont chan-

té des chansons à répondre autour du feu.

Le lendemain matin, ils se sont ré-veillés puis se sont dirigés vers l’égliseSt-Joseph pour dire merci pour tout cequ’ils ont et prier pour les famillesmoins fortunées. «Lorsque je grelottaisdans ma boîte toute seule, ce qui m’ale plus manqué était le confort de monlit qui me réchauffe pendant la nuit»,témoigne Lisa Labine, aussi une élèvede 10e année.

Après cette expérience hors du com-mun, tous les participants sont retour-nés à l’école et ont été accueillis par undéjeuner chaud.

«Ce qui m’a marqué le plus est la gé-nérosité et la compassion des gens denotre communauté. Cela m’a beaucoupsurpris», ajoute Lisa Labine.

À l’image de la devise de l’école,«Tous ensemble changeons le monde»,les Requins ont contribué en aidant lacommunauté de Chelmsford.

En octobre, dans le terrain destationnement du Metro àChelmsford, une soixantained’élèves, six membres du person-nel de l’École secondaire catho-lique Champlain ainsi que troisélèves de l’école élémentaire sesont mis dans la peau de personnessans-abri pour une journée. Cetteactivité, qui avait pour but d’amas-ser des fonds pour les gens moinsfortunés, consistait à dormir dansdes boîtes de carton.

Pour participer à l’activité, lesélèves ont dû recueillir des fondsqui serviront à acheter des bottesd’hiver, des mitaines, des tuqueset des foulards pour les famillesdémunies de la communauté.Durant l’activité, les gens de lacommunauté ont aussi déposé desboîtes de conserve. Avec la géné-rosité de la communauté et lesfonds ramassés par les élèves, lesRequins ont amassé 3 100 $ etune quinzaine de boîtes rempliesde nourriture non périssable des-tinées à la Banque alimentaire deChelmsford.

«Cette expérience m’a fait ap-précier toutes les choses que j’ai. Deplus, j’ai eu la chance de pouvoirvivre comme certaines gens de

Edréa Fechner

É. s. c. Champlain, Chelmsford

Jean Marc Dalpé • Marguerite Andersen • Robert Dickson •Marie-Andrée Donovan Patrice Desbiens •Michèle Matteau • Doric Germain • Mireille Messier • Jean Mohsen Fahmy • Françoise Lepage • DidierLeclair • Andrée Christensen • Melchior Mbonimpa • Anne-Marie Fournier • Aurélie Resch • Jean MarcDalpé • Marguerite Andersen • Robert Dickson • Marie-Andrée Donovan • Patrice Desbiens • MichèleMatteau • Doric Germain • Mireille Messier • Jean Mohsen Fahmy • Françoise Lepage • Didier Leclair• Andrée Christensen • Melchior Mbonimpa • Anne-Marie Fournier • Aurélie Resch • Jean Marc Dalpé •Marguerite Andersen • Robert Dickson •Marie-Andrée Donovan • Patrice Desbiens • Michèle Matteau •Doric Germain • Mireille Messier • Jean Mohsen Fahmy • Françoise Lepage • Didier Leclair • AndréeChristensen • Melchior Mbonimpa • Anne-Marie Fournier • Aurélie Resch • Jean Marc Dalpé •Marguerite Andersen • Robert Dickson • Marie-Andrée Donovan • Patrice Desbiens • Michèle Matteau •Doric Germain • Mireille Messier • Jean Mohsen Fahmy • Françoise Lepage • Didier Leclair • AndréeChristensen • Melchior Mbonimpa • Anne-Marie Fournier • Aurélie Resch • Jean Marc Dalpé • •

lire, c’est coolDécouvre tous les auteurs franco-ontarienssur notre site www.recf.ca*

Jenna ForeshewÉ. s. c. Champlain, Chelmsford

En octobre dernier, six élèves et une ensei-gnante de l’École secondaire catholiqueChamplain se sont portés volontaires pour prêter

main-forte à la Soupe populaire du Centre du sa-maritain de Sudbury. «J’ai aimé savoir que nousaidions les gens de notre communauté. J’ai aussiaimé voir comment les gens étaient reconnaissants.Je crois qu’avoir une soupe populaire permet à ungrand nombre de gens moins fortunés de manger

régulièrement et donc de maintenir une certainesanté», explique Danielle Paquette, l’enseignante.Soulignons que la Soupe populaire repose sur desbénévoles et des dons faits par des gens de la com-munauté qui tentent d’aider les gens dans le besoin.

Un coup de main fort apprécié

Photos : Edréa Fechner

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4 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

Récemment, la chaîne de restaurantsKentucky Fried Chicken a lancé unnouveau sandwich surnommé le Coupdouble ou, en anglais, le Double Down.Ce sandwich est composé de deux mor-ceaux de poulet pané ou grillé qui rem-placent le pain, du fromage MontereyJack et Pepper Jack, du bacon et unesauce secrète. Ce sandwich à haute teneur calorifique inquiète les interve-nants du domaine de la santé.

Des analyses sur le Coup double ré-vèlent que ce sandwich équivaut à troisBig Mac. Si ce dernier est déjà critiqué,

imaginez en avaler trois d’un coup! LeCoup double compte entre 500 et 800calories, environ 30 grammes de grastrans et 1 740 milligrammes de sodium. Même avec cette étiquette nutritive, la population canadienne raffole quand même du goût de cesandwich si riche.

Dans une journée, il est recommandé de consommer environ1 500 milligrammes de sodium : leCoup double en compte 1 740. À luiseul, ce sandwich contient la moitié desgras (saturés et trans) dont on a besoin

dans une journée. «Ce n’est pas un aliment à consommer régulièrement,même à l’occasion», souligne ChristineGermain, diététiste du Centre de san-té communautaire du Grand Sudbury.Elle dit aussi que la grande quantité degras dans ce sandwich contribue à untaux de cholestérol élevé, tout commel’apport en sodium peut causer de l’hypertension artérielle.

Ce sandwich, qui vient de faire sonentrée sur le marché, mérite toutefoisbien son nom, puisqu’il porte undouble coup à une saine alimentation.

Double coup de haute pression… artérielle

Alanis RodriguezÉ. s. Macdonald-Cartier,Sudbury

Ta voix, ton choix Deux superviseures du

centre de scrutin du quartier 8 expliquent laméthode utilisée pour lesuffrage.

Quand l’électeur entredans l’endroit prescritpour voter, un comitéd’accueil le guide vers unestation de scrutin. Lescrutateur confirme sa ci-toyenneté canadienne, luidonne un bulletin recou-vert d’une enveloppe quiassure la confidentialité etenregistre sa présence.L’électeur complète alorsson choix derrière un isoloir. Le bulle-tin de vote est ensuite vérifié par unetabulatrice de votes qui achemine lesrésultats à l’ordinateur central. Après20 h, les statistiques conservées dans cet ordinateur déterminent les vainqueurs. Simple n’est-ce pas? Enfait, non.

Plusieurs aspects des élections sousleur forme actuelle sont remis en ques-tion. Les enfants devraient-ils avoir ledroit de vote, puisque les résultats lesaffectent autant que les adultes?Pourquoi est-ce l’âge et non la maturi-té qui accorde ce privilège? Toute cet-te méfiance entourant la nécessitéd’identification est-elle vraiment justi-fiée? Est-ce que les nouveaux comp-teurs de votes sont exacts et fidèles? Encas contraire, le saurions-nous? Est-ceque la méthode du dépouillement manuel s’avérerait meilleure?

Si nous nous attardons à tous cesfacteurs, voter peut rapidement deve-nir une activité stressante et le sujet de

plusieurs débats, et ce, sans considérerla pression qu’amène le fait de devoirprendre une décision qui pourrait êtreregrettée pendant quatre longues années. Mais l’action l’emporte sur l’inaction. Il faut se servir de ce droitdémocratique. D’ailleurs, les systèmess’améliorent. Rappelons que jusqu’en1875, il fallait déclarer son choix publiquement.

Dans certaines écoles, les élèves, quine peuvent pas voter en ce moment,sont invités à participer à des repré-sentations de ce qu’ils vivront sous peu.Celles-ci ont pour but d’encourager nosfuturs électeurs à aller voter, de leur ap-prendre l’importance de la démocratieet l’impératif de connaître le poids duvote.

Voter à des élections gouvernemen-tales est très important. Donc, ce n’estpas à prendre à la légère. Avant de vo-ter, il est primordial de s’informer ausujet des candidats afin de connaîtreleurs opinions, leurs procédés, leur cré-

dibilité et leur plate-forme.Aussi, voter est un choixpersonnel. L’opinion desautres ne devrait pas entrer en jeu.

Ton école a-t-elle unconseil d’élèves? Voilà unbon exemple de démocra-tie. Les élèves peuvent voter pour celui qui, seloneux, représenterait lemieux la population del’école. Quelles sont les qualités recherchéesdans ce genre d’élections?Plusieurs votent évidem-ment pour leurs amis

proches, mais est-ce une bonne décision? Comme lors des électionsmunicipales, la pression qu’exerce la société peut grandement affecter lechoix de la minorité. Également, lescandidats sont confrontés à des défis extrêmes. Que faire pour être élu?Quelles idées convaincront la population? Les hordes d’affiches quenous avons pu voir quelques semainesavant les élections municipales illustrent bien ce phénomène. Et gagnerentraîne plusieurs responsabilités.

Donc, ce type d’élections est-il leseul à exister? Bien sûr que non! Ilexiste des votes frivoles. Internet af-fiche des élections pour trouver la ve-dette aux plus beaux pieds ou encorele chien le plus moche.

De toute évidence, les élections sontvraiment une partie incontournable denos vies en tant que Canadiens. Ellesnous permettent de créer notre monde. Il s’agit de s’approprier sonpouvoir et d’assumer sa responsabilité.

Imagine un système qui te permet de choisir ce qui se passeautour de toi. Un système à travers lequel tu peux exprimerton opinion et dans lequel ta voixcompte. Un système qui peut autant aider à sélectionner lameilleure pizza du voisinage qu’àdécider du premier ministre en sefiant aux réactions du peuple. Unetelle politique est-elle possible?Réjouis-toi, tu vis au Canada, unpays qui encourage ce genre deprise de décision.

Le 25 octobre 2010, les citoyens de plus de 18 ans de laville du Grand Sudbury ont éluMarianne Matichuk comme mairesse. En tout, 57 373 personnes sont allées voter, dont25 045 parmi eux ont désigné cette gagnante. Tous les adultespouvaient voter, à condition qu’ilspuissent prouver leur citoyennetécanadienne. Une pièce d’identifi-cation comme un permis deconduire pouvait servir à cet effet.

Frédéric Rochon

École Félix Ricard,

Sudbury

Photo : Frédéric Rochon

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TAPAGE, propriété de Publications Voyageur inc. (distribution : 11 000), est imprimé par Journal Printing, 34, Fir Lane, Sudbury. • Les idées exprimées dans TAPAGE ne sont pas nécessairement celles de la direction. • TAPAGE est une tribune permettant aux jeunesde traiter divers sujets qui les touchent, tout en leur donnant un aperçu du monde du journalisme.

Rédactrice en chefPascale CastonguayConception graphiqueLiane BrunetMontageLiane Brunet

JournalistesBenjamin DoudardEdréa FechnerJenna ForeshewBrigitte LamotheRoxanne PépinMariane Perreault

Joannie QuennevilleFrédéric RochonAlanis RodriguezJérémie RoyNicolas RoyMarie-Ève SimardIsabelle Veilleux

Administration, distributionMarie-Rose GervaisConseiller en publicitéYves NadeauRéviseurPierre Lemelin

Tous les textes et les photos publiés dans TAPAGE sont la propriété des Publications Voyageur Inc.

525, avenue Notre-Dame, Sudbury (Ontario) P3C 5L1 • TAPAGE est publié par Publications Voyageur inc.

• Téléphone : 705-673-3377 • Télécopieur : 705-673-5854 •• Sans frais : 1-866-688-7027 • Courriel : [email protected]

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Je suis un garçon, donc je dois bouger!

font pas beaucoup de lecture, tandisque les filles ne ressentent pas autantle besoin de bouger et lisent davantage.

On indique que les garçons éprou-vent plus de troubles d’apprentissa-ge, souffrent de déficit d’attention(ADHD) et que le cerveau masculinne se développe pas au même ryth-me que le cerveau féminin. Parexemple, le cerveau d’un garçon de 5 ans est équivalent à celui d’une filleâgée de 3 ans et demi. Cependant, ce n’est pas toujours le cas.Personnellement, j’ai eu du succès àl’école, mais je peux voir que les pro-blèmes décrits sont réels. Par contre,je crois qu’il est possible d’aider lesgarçons à mieux réussir à l’école.

D’abord, les garçons ressentent lebesoin de bouger. C’est comme ça. Cen’est pas parce qu’ils veulent causerdes problèmes : c’est parce que géné-tiquement, ils ont toujours été actifs.

Nous pouvons étudier l’histoire del’humanité pour le comprendre.Historiquement, les hommes tra-vaillaient physiquement sur lesfermes, sur les chantiers, dans lesmines, dans la construction, allaientla chasse, etc., tandis que les femmestravaillaient fort aussi, mais certainesde leurs tâches étaient moins physiques, comme voir à l’éducationde leurs enfants.

Depuis, les garçons n’ont pas subide changements génétiques. Ils doi-vent encore bouger! Dans une sallede classe, une enseignante qui estconsciente du besoin de mouvementdes garçons intégrera des activitésphysiques dans ses leçons. J’aimebien quand mon enseignante nous di-vise en équipes où nous sommes sé-parés de chaque côté de la salle.Chaque équipe doit répondre le plusrapidement possible à une question.Dans ce genre d’activité, tous les

élèves sont debout et l’élément decompétition rend l’activité plus inté-ressante, similaire à un sport.

On reproche également aux gar-çons de ne pas faire assez de lecture.Je crois que les garçons aiment lire,mais quand ça les intéresse. Quandon assigne une tâche de lecture, ha-bituellement les élèves n’ont pas lechoix de lire ce que l’enseignant de-mande. Par contre, quand on donneun choix aux élèves, ils sont plus enthousiastes à l’idée de compléterleur tâche. Un élève qui aime les automobiles n’est peut-être pas intéressé à lire une histoire d’amourou vice-versa.

Alors, pour que tous les élèvesconnaissent du succès à l’école, lesenseignants doivent prendre le tempsde bien connaître leur personnalité.Un élève qui se sent compris voudracoopérer avec les autres élèves et sonenseignant.

Depuis quelque temps, on en-tend beaucoup parler des garçonsqui éprouvent des difficultés àl’école comparativement auxfilles. Dans plusieurs journauxnationaux, on explique que lesgarçons ont de la difficulté à res-ter tranquilles en classe, à garderleur attention pour une périodede temps déterminée et qu’ils ne

Nicolas Roy

École secondaire de la

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6 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 7

Les examens : la pression totale

vent, avec beaucoup de travail, augmenter la moyenne du cours ou trèsfacilement la faire diminuer.

En raison de difficultés et de faiblesrésultats obtenus pendant l’année, unélève peut passer plusieurs heures àétudier pour un examen qui lui donnera une chance de remonter samoyenne générale. Évidemment, c’estune source de stress et cela exigebeaucoup de travail pendant sestemps libres.

D’autres élèves sont satisfaits deleur moyenne de cours avant l’exa-men. Puisqu’ils sont quand mêmeobligés de subir un examen, cesélèves doivent également passer dutemps à étudier et à revoir tout cequ’ils ont appris depuis le début ducours. Ce n’est pas une tâche simple,surtout lorsque les élèves sont trèspréoccupés par leurs notes.

Selon des études, les adolescentsseraient à leur plus bas pendant la pé-riode d’examens. C’est le résultat du

manque de sommeil, de beaucoup deconcentration et de réflexion ou d’unealimentation malsaine.

Il y a plusieurs stratégies pour aiderà réduire le stress et la pression. Toutd’abord, il est important d’avoir un bonhoraire et de savoir gérer son temps.De cette façon, vous ne passerez pastrop de temps à tout étudier sur une

courte période. Il est important dene pas trop étudier et de prendredes pauses afin de permettre aucerveau de bien fonctionner.

Il ne faut pas abuser non plus.Consommer de la caféine, des bois-sons énergétiques ou des droguesne fera aucun bien au corps. Cesproduits n’entraîneront que de lafaiblesse et de la fatigue. Il est doncnécessaire de bien s’alimenter pen-dant une période d’étude intense.

Ce n’est pas le moment de se né-gliger. Il faut prendre soin de soncorps afin de bien fonctionner.Rester éveillé pendant des heuressupplémentaires le soir causerasimplement plus de stress.

Couchez-vous plus tôt et vous voussentirez bien reposé et plein d’énergie.Ainsi, faire de l’exercice physique ré-gulièrement, manger beaucoup d’ali-ments qui contiennent des vitamineset boire beaucoup d’eau permettra aucorps d’absorber les nutriments etd’augmenter la concentration et l’éner-gie du cerveau.

Si vous éprouvez des difficultés pen-dant que vous étudiez, il est conseilléd’aller voir un enseignant, un ami ouun parent afin d’être certain de biencomprendre. Vous vous sentirez beaucoup mieux et vous serez mieuxpréparé.

Finalement, une bonne stratégied’étude est de se fixer des buts et desobjectifs. Viser plus haut permet de seconcentrer sur le positif. Une fois cesobjectifs atteints, on en ressort grandiet fier.

Les examens peuvent être très stressants, mais en portant attention ensalle de classe, il est plus facile d’étudier lorsque les examens approchent.

Au secondaire, les notes obte-nues ainsi que les moyennes decours sont très importantes pour lapoursuite d’études postsecondaires.En faisant demande au collège ouà l’université, les notes obtenues en11e et 12e année sont celles quidétermineront si l’élève est accep-té dans une de ces institutionspostsecondaires. Par contre,il y a un élément qui a tou-jours été la plus grande cau-se de stress chez les élèvesdu secondaire : les examens.

Dans certaines écoles, lesexamens ont lieu deux foispar année, soit une semaineaprès le congé des Fêtes et ladernière semaine d’école.Durant ces périodes, lesélèves doivent passer un exa-men pour chaque cours sui-vi. L’examen couvre les tra-vaux et les concepts apprispendant tout le semestre outoute l’année, en fonction del’école. Celui-ci vaut généra-lement 30 % de la note fina-le du cours qui apparaîtra surle bulletin. C’est ce qui ex-plique que lorsque vient letemps d’étudier pour cestests, c’est le stress total. Lesrésultats de l’examen peu-

Joannie Quenneville

É. s. Macdonald-Cartier, Sudbury

Camille Bédard, Mélanie Bélanger et Jenna Ouellette se préparent pour la période des examens.

Photos : Joannie Quenneville

En route vers le téléthon !

CUVÉE VINS ET FROMAGES SUDBURYJEUDI 18 NOVEMBRE 2010, 17 H

à la Salle des Gouverneurs au 11e étage

président de la Fondation franco-ontarienne,

président du conseil d’administration de la Fédération des caisses populaires de l’Ontario,

président du conseil d’administration de L’Alliance des caisses populaires de l’Ontario ainsi que

président d’honneur de la Campagne du 25e,

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8 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

Le temps des choixune carrière, suivre son cœur est sou-vent le choix le plus sûr, mais pas tou-jours le plus payant ou le plus réalistedans certains cas. Alors pendant desannées, plusieurs jeunes adultes, per-suadés de devoir faire un choix, partentvers l’inconnu pour entreprendre unecarrière qu’ils pensent aimer. C’estdonc un pas risqué. Le bonheur n’estpas garanti. Mais les dettes d’études,oui.

Dans le fond, ce qui rend l’aventurede prendre un pas de plus vers son ave-nir si compliqué, c’est la peurde faire un mauvais choix.

Les élèves qui complètentleur dernière année de secondaire sont ceux qui absorbent vraiment le coup.La réalité vient s’installer etc’est en entendant le son del’horloge dans leur subcons-cient qu’ils doivent faire unchoix.

Choisir son avenir est unjeu complexe. Penser aimerquelque chose à 17 ans n’as-sure pas le même sentimentdans cinq ans. Les goûtschangent et le temps passe.Des gens nous permettentde changer et nous découvrons de nouvellespassions, de nouveaux rêves.Et parfois, nous apprenonsà détester ce que nous pensions aimer.

Mais choisir de devenir enseignant,médécin, sculpteur ou plombier, c’estla partie la plus personnelle. C’est le détail qui compte le plus, maisvraiment ce n’est que le début du stress qui suit les demandes et ensuite l’adaptation à un nouvel environnement.

Dans un brouillard de décisions, lesparents devraient comprendre que c’estavec grande difficulté ou facilité qu’unchoix doit être effectué. Mais disonsque, pendant un instant, les mauvais

choix n’existaient pas et que la pressionde faire un choix était comme l’adré-naline qui nous pousse à nous surpas-ser : ce serait plus facile, non?

Éliminer les questions et les incerti-tudes n’est pas la solution idéale. Il estpréférable que les jeunes se penchentsur les nombreuses possibilités, in-cluant leur situation financière. Lesétudes, c’est dispendieux.

Les questions qu’il faut se posersont : • Est-ce que mes parents vont

m’aider? • Est-ce que je dois travailler pendant

mes études ou seulement pendantles étés?

Une fois cela réglé, déjà il y a unechance qu’un choix plus stable se fasse. Ensuite, les détails comme où habiter, les dépenses, les déplacementset les droits de scolarité additionnelspourront être pris en considération.

Un bon appui moral pourra aussi di-minuer le stress associé aux demandespour entrer dans les divers collèges ouuniversités. Un parent, un enseignant,un ami ou même un grand-parent peutjouer ce rôle. Chaque rêve commencepar un encouragement. Et aussi, biensûr, par un peu de volonté.

Il est vrai qu’une fois le choix fait etles finances réglées, il ne reste qu’à faire face à ses craintes et à faireconfiance à son instinct. Même si cen’est vraiment que le commencementd’une nouvelle aventure…

Dans un monde parfait, notrepremier choix pour nos études serait le bon. Depuis l’école élémentaire, les adultes nousquestionnent et nous demandentce que nous voulons devenir plus tard. Programmés à toujoursêtre obligés de connaître nos prochains pas, plusieurs se perdent dans les attentes et oublient que malgré tout, le choixqu’ils feront, c’est leur avenir, c’est leur vie.

Dans plusieurs cas, certainssont bien branchés sur leur choix.Cela serait l’idéal, mais il y en atoujours qui cherchent vraimentpour déterminer leur profession.

Piger un choix dans un chapeau? Écouter la suggestion duprofesseur? Suivre son cœur?Lorsque vient le temps de choisir

Mariane Perreault

É. s. c. Trillium, Chapleau

La nouvelle saison de hockey a com-mencé il y a plus d’un mois. Déjà, onse pose beaucoup de questions, dontqui gagnera la coupe Stanley. Est-cequ’il y aura finalement une équipe ca-nadienne qui remportera la coupe? Quiest le meilleur joueur cette année?Toutes ces questions mettent une gran-de pression sur les clubs de hockey.Mais le club qui doit ressentir le plusde pression est sûrement le Canadiensde Montréal.

Chaque année, les partisans duCanadiens croient que c’est l’annéequ’ils gagneront la 25e coupe Stanleyde leur histoire. Mais depuis 1993, ilsattendent en vain. Dans le passé, onpouvait s’attendre à ce que le Tricoloreremporte le trophée de Lord Stanley àla maison au moins une fois ou deuxpar décennie, sinon six fois, commedans les années 1970. Le défilé de lavictoire était devenu une habitude.C’était quasiment comme si les an-nonceurs avaient écrit le scénario pourchacun des matchs du bleu-blanc-rouge. La tradition par excellence!Mais depuis 1993, la seule traditionqui semble se bâtir en est une de déception.

Conséquemment, tous les jours, onpeut lire un article au sujet duCanadiens de Montréal dans les jour-naux de la province de Québec. La

presse suit l’équipe comme des vau-tours et questionne chaque décision del’entraîneur, chaque blessure, chaqueéchange. Il n’y a pas une seule décisionqui n’est pas critiquée. Échange-t-onCarey Price? Est-ce qu’on aurait dûgarder Jaroslav Halak? Scott Gomezmérite-t-il son salaire? Tellement dequestions qu’elles affectent sans aucundoute le moral de toute l’organisation.En lisant les journaux anglophones eten écoutant les bulletins sportifs, onconstate qu’aucune autre équipe ne re-çoit une aussi grande attention. Ainsi,le Tricolore est sûrement l’équipe laplus talonnée par la presse dans toutela Ligue nationale.

Pour ajouter à la controverse,puisque l’équipe est située dans la seu-le province francophone du Canada,une question revient continuellement :est-ce que l’organisation devrait allerchercher uniquement des joueurs québécois? Évidemment, l’organisationveut plaire à la province qui l’appuie.Mais en même temps, c’est une entreprise qui veut connaître du succèsfinancier. Avec les meilleurs joueurspossible, peu importe leur origine,l’équipe réussira mieux et jouera plus

Le Tricolore commence bien la saison, mais gagnera-t-il la coupe Stanley?

longtemps pendant les séries éli-minatoires. Par conséquent, le clubfera plus d’argent. Le Canadiensne peut pas plaire à tout le mondeet en fin de compte, les proprié-taires de l’équipe sont là pour fai-re de l’argent.

Quoi qu’on en dise, une choseest certaine : les partisans duTricolore sont des gens très optimistes. On débute chaque sai-son en croyant que cette année,c’est la bonne année.

J’y crois moi aussi d’ailleurs…

Jérémie RoyÉcole secondaire Rivière-des-Français, Noëlville

Photo : Archives

Photo : Mariane Perreault

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 9

Avoir du cœur au ventreainsi que sa santé physique.Cependant, son attitude, sa qualité dechef, son assiduité, sa volonté de coopérer et surtout le respect envers lesautres sont aussi des facteurs haute-ment considérés par l’entraîneur-chefet le conseil d’administration provin-cial de l’organisme sportif. Ce sont euxqui approuvent sa capacité de faire par-tie du groupe. Finalement, pour fairepartie d’une équipe, le participant doitsatisfaire aux conditions requises.

Ayant eu l’occasion d’essayer de setailler une place dans l’équipe de rin-guette ontarienne à l’âge de 16 ans,Danielle Proulx, maintenant âgée de 21ans, partage son expérience. «Lesséances de qualification étaient très dif-ficiles, puisqu’il y avait beaucoupd’heures sur la glace et à l’extérieur del’aréna. C’était stressant avant d’y ar-river parce qu’il fallait s’entraîner enne sachant pas la performance desautres filles et si ta capacité te permet-trait de jouer à leur niveau», dit-elle.Danielle a été retranchée de l’équipe àla dernière séance d’entraînement,mais elle ne regrette rien, car ce futpour elle une expérience inoubliable.

Donc, pour les athlètes qui passentà l’étape suivante, la pression grandit.Par exemple, les risques de se soumettre à des entraînements trop dif-ficiles sont communs chez les athlètes.Le stress qui accompagne le désir d’exceller et la pression peuvent menerà la dépression ou à l’épuisement.

Membre du club des PorcupineSki Runners de Timmins, JessicaDemers, une élève de 10e année,dédie beaucoup de son temps libreà son entraînement en ski. Ayantun horaire très strict, elle consacreenviron une heure par jour pouraméliorer sa performance sur laneige, puisque ses adversaires sontplus âgées qu’elle. L’adolescente aparticipé à une compétition nationale à Whitehorse, au Yukon,et a pris le 12e rang. Elle a participé à de nombreux camps deconditionnement. Elle a même eula possibilité d’aller en Finlandepour s’y entraîner. Toutefois, enraison d’un surentraînement, elles’est épuisée et n’a pas pu yprendre part. «Mon corps était devenu très faible en raison de lafatigue», raconte-t-elle. «J’étais fâchée que ceci me soit arrivé etj’étais vraiment triste, puisque que je ne pouvais plus aller en Finlande.»

Avec le temps, son corps s’estrégénéré et Jessica a repris son régime habituel. Elle vise maintenantson but ultime, soit de se rendre auJeux olympiques.

Si les Jeux du Canada sont un rêvedifficile à atteindre pour un grandnombre d’athlètes, il s’agit aussi d’unbut réaliste pour certains autres.

Les prochains Jeux du Canada d’hiver se tiendront à Halifax, en

Nouvelle-Écosse, du 11 au 27 février2011. Des compétiteurs de toutes lesprovinces s’y rencontreront afin d’unirles cultures et traditions de tous et chacun au Canada. Ce sera l’occasionpour les athlètes de s’illustrer en tant que représentants de leur province ou territoire en tentant demettre la main sur la victoire.

Depuis les premiers Jeux duCanada, qui ont eu lieu auQuébec en 1967, des milliersd’athlètes ont profité de l’occasionafin de compétitionner dans leursport au niveau national.

Puisque les Jeux d’été et d’hiveralternent et qu’ils ont lieu chaquedeux ans, les athlètes profitent dece temps pour s’entraîner effica-cement afin de faire bonne figureet d’atteindre leur plein potentiel.Toutefois, le trajet pour s’y rendreest exténuant.

Premièrement, afin de partici-per aux Jeux du Canada, l’athlètedoit être canadien et être présentsur la scène provinciale ou natio-nale avant de faire l’essai. Par lasuite, le joueur sera évalué pourses habiletés tactiques, techniques

Isabelle Veilleux

É. s. c. l’Horizon,

Val Caron

Jessica Demers

Photo : Isabelle Veilleux

Les sports scolaires sont très po-pulaires au secondaire puisqu’il y aune grande diversité comme le hockey, le soccer, le badminton, lebasketball et le volleyball. Si faire partie d’une équipe sportive devraitavant tout être pour se divertir etavoir du plaisir, maintenant, participer à un sport scolaire entraîne beaucoup de pression quedevront gérer les athlètes.

Pour être dans une équipe sporti-ve de l’école, les athlètes doivent gé-néralement maintenir une bonnemoyenne scolaire. Par contre, celapeut être difficile pour ceux qui ontmoins d’habiletés dans leurs études.Même s’ils font de leur mieux etqu’ils travaillent très fort, ils peuventperdre leur privilège par rapport àl’équipe si leur rendement est affec-té. Il faut beaucoup d’efforts, puisqueles sports demandent beaucoup d’en-gagement et les élèves s’absententsouvent des classes pour participer àcertains événements. Il y a égalementdes élèves qui dépendent de l’obten-tion de bourses d’athlétisme pour

avoir la chance d’aller au collège ou àl’université, ce qui ajoute encore davantage de pression.

Être accepté au sein d’une équipesportive peut aussi être une source depression pour les athlètes. Non seulement doivent-ils exceller dansleur sport, être enthousiastes et êtrede bonne humeur pour être acceptés,ils doivent parfois affronter les défisdes cliques qui se forment à travers letemps et qui peuvent nuire au climatde l’équipe. Sans oublier le capitainede l’équipe, qui n’échappe pas à lapression de devoir garder l’harmonieau sein du groupe. Celui-ci est responsable d’encourager ses

coéquipiers, de faire preuve d’un bonesprit d’équipe et d’être confiant. Sonrôle lui demande aussi d’être respectueux et compréhensif.

L’entraîneur ou les parents sontsouvent appelés à être patients, responsables et à agir en tant que ressources pour les athlètes. Malgrétout, les entraîneurs peuvent parfoiscontribuer au lot de la pression quesubissent les athlètes en encourageantles membres de son équipe à donnerle meilleur d’eux-mêmes ou en exigeant la victoire. Cette pressionsupplémentaire peut avoir un impactsur les émotions des athlètes.

Pour ce qui est de l’engagementqu’exige l’appartenance à une équipe sportive, c’est la responsabili-té des élèves de s’assurer d’être présents aux entraînements pour rester dans l’équipe. Toutefois, plusieurs obstacles peuvent se dresser entre les athlètes et leurs entraînements, tels que des emploisà temps partiel.

Un autre facteur qui influence lesathlètes est l’ambiance qui règne lors

Les sports ne sont pas qu’une partie de plaisir

des tournois. Avoir un compor-tement exemplaire, utiliser unlangage correct et respecter les superviseurs sont quelques-unesdes contraintes que doivent respecter les joueurs.

Pourtant, la pression la pluscommune qu’on retrouve dansles sports scolaires est la pressionqu’on s’impose soi-même en tantqu’athlète. Toutes ces pressionss’accumulent et peuvent prendreune place importante dans la viedes athlètes scolaires.

Brigitte LamotheÉcole s. c. l’Horizon, Val Caron

Photo : Brigitte Lamothe

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10 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter notre site web à explore.laurentienne.ca ou communiquer avec le Service de liaison au 1-800-263-4188 ou au 705-673-6594.

Université Laurentienne

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 11

Trois gars su’l sofa d’un collègeDame. Ils ont interprété de-vant un public très enthou-siaste quelques-unes de leurschansons, telles que L’été,Véronique et Le tour deFrance. Tapage a rencontréun des membres du groupe,Guillaume Monette, pour endécouvrir davantage sur cequ’il apprécie dans la vie.

Tapage : Le nom de votregroupe vous est venu comment?

Gui l l aume Monet te :Du sofa dans notre apparte-ment en l’an 2000, un sofarouge en velours. On a écritnos premières chansons surce sofa.

Tapage : De quelle époque date votre sofa?Guillaume Monette : Il date des années 1980.

N’en étant pas à leur premierpassage en Ontario, le groupe 3 gars su’l sofa est passé parSudbury en octobre. Les membresdu groupe en ont profité pour al-ler faire un tour au Collège Notre-

Photos : Benjamin Doudard

Benjamin Doudard

Collège Notre-Dame, Sudbury

Trois des membres du groupe Nicola Morel, Guillaume Monette et Guillaume Meloche-Charlebois

Les 3 gars su’l sofa lors de leur passage au Collège Notre-Dame le 21 octobre dernier

C’est un sofa rouge flash avecbeaucoup de trous et d’usure. Ilétait déjà dans notre apparte-ment quand nous avons emmé-nagé ensemble.

Tapage : Êtes-vous plutôttrois boules de crème glacéedans un cornet ou trois boulesdans une coupe glacée?

Gui l laume Mone tte :Trois boules dans une coupeglacée… avec du chocolat.

Tapage : Y a-t-il un platque vous détestez par-dessustout?

Guillaume Monette : Lesaubergines. C’est en raison dela texture.

Tapage : Quelle est, selonvous, la meilleure chanson écri-te de tous les temps?

Gui l laume Mone tte :What A Wonderful World.

Tapage : En une dizaine demots, que pouvez-vous me diresur vous-même?

Gui llaume Monette : Jesuis un observateur musicien à

l’affût de l’art dans la vie detous les jours.

Tapage : À quel âge avez-vous commencé à faire de lamusique ?

Gui l laume Monet te :Vers 12 ans, à l’entrée au secondaire.

Tapage : Depuis quandvotre groupe est-il formé?

Gui l laume Monet te :Depuis l’an 2000. On fête notre10e anniversaire cette année.

Tapage : Quelle est la discipline olympique que vous aimez le plus regarder à la télévision?

Guillaume Monette : Lesaut en hauteur.

Tapage : Finalement,quelles sont les deux fleurs quifigurent sur le drapeau franco-ontarien?

Gui l laume Monet te :(après s’être vu refuser sa ten-tative de se tourner vers la tech-nologie de son iPhone) Le lyset la tulipe?

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12 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 13

Université de Sudbury

University of Sudburywww.usudbury.ca

On t’attend! On peut t’offrir desprogrammes au complet ou des cours auchoix super intéressants. Vérifie notre siteweb pour trouver toute l’informationpertinente, que ce soit pour le programmede Communication publique, qui metl’emphase sur le journalisme et les relationspubliques … ou autre!

L’Université de Sudbury est l’une des plus anciennesinstitutions postsecondaires du Nord de l’Ontario etmembre à part entière de la Fédération de laLaurentienne. Prière de consulter le www.usudbury.ca.

www.usudbury.ca

Quand la pression s’en mêle… Même les médias ajoutent de la

pression en projetant une image deperfection inatteignable. Nous de-vons aussi faire un des plus groschoix de notre vie. Voulons-nousentreprendre des études postse-condaires? Si oui, en quoi se lan-cer et où? Les possibilités sontsans fin. C’est donc une tâche ar-due. Nous devons vraiment aimerce que nous choisissons, car c’estun grand investissement.

De nombreux adolescents prati-quent des sports, participent à desactivités parascolaires ou ont unemploi à temps partiel. Nous de-vons donc apprendre à jongler avecnotre temps et être efficaces lorsquenotre horaire est surchargé.

Entre demeurer un enfant ouentamer la vie d’adulte, l’adoles-cent ne sait pas toujours où se lan-cer. Tout ce stress peut avoir desconséquences autant au niveau de lasanté physique que mentale. Le suicide est la deuxième plus grandecause de décès chez les jeunes aprèsles accidents de voiture.

Voici quelques conseils pour ne pascraquer sous cette grande pression :

• accepter de ne pas être bon dans tout;

• bien dormir et manger de façonéquilibrée;

• ne pas se comparer aux autres;• parler à des gens en qui vous avez

confiance; et

• prendre du temps pour faire des activités que vous aimez avec desamis.Mais avant tout, il peut-être une

bonne chose de se rappeler l’expres-sion suivante : mieux vaut en rirequ’en pleurer.

Marie-Ève SimardÉ. s. Macdonald-Cartier,

Sudbury

Bouton à pression, céder sousla pression, maintenir une pres-sion, pression atmosphérique,groupe de pression, bloquer parpression, pression osmotique, régler une pression, pression sanguine, étudier les pressions,etc. Le mot pression peut avoirplusieurs significations, maisqu’est-ce qu’il signifie dans la vied’un adolescent?

La relation entre les adoles-cents et la pression est intime. Lebesoin d’appartenance et la pres-sion des pairs sont bien connusdes gens, mais ça ne s’arrête paslà. Les parents mettent beaucoupde pression sur les jeunes pourqu’ils réussissent bien, ce qui en-traîne la pression de bien réussir.De façon modérée, ceci peut nouspousser à atteindre à notre pleinpotentiel, mais les résultats peuvent aussi donner l’effetcontraire. Le stress n’aide pas toutle monde.

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14 TAPAGE — NOVEMBRE 2010

Vive le vent d’hiver...

Événements en librairieÉvénements en librairie

Livres Jeux

BD DVD

CD

Librairie du

l’oasis francophone

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T’es-tu déjà retrouvé à t’habillercomme quelqu’un parce que tu aimais son style? Si tu as réponduoui à une de ces questions, tu as déjà fait face à la pression des pairs.

La pression des pairs peut aussipersuader des gens à faire partie degroupes auxquels ils n’auraient mê-me pas pensé adhérer comme unconseil des élèves ou une chorale del’école. Faire partie de ces groupespeut être une bonne chose non seulement pour toi, mais aussi pourles gens autour de toi. Prenons parexemple les nouveaux élèves au secondaire. Tout le monde sait queles plus jeunes ont tendance à ad-mirer leurs aînés. Donc, s’ils voientque la majorité de leurs aînés fontpartie de clubs comme celui de mathématiques ou le club vidéo,tous deux des activités parascolaires,ils seront plus portés à s’y joindre.

D’un autre côté, la pression despairs est souvent associée à la drogueet à l’alcool, au vol ou au harcèlement.Cette sorte de pression se présentedans la vie de tout le monde. Maispourquoi se laisse-t-on faire? La vérité est que tout le monde veut être

accepté et aimé. C’est la principale raison pour laquelle nous nous laissons persuader par les autres.

Ce n’est pas facile d’être la seulepersonne dans un groupe à dire non.Porter attention à ses propres senti-ments et croyances va certainement

aider à choisir la bonne chose à faire.La force et la confiance en soi vontaussi contribuer. En voyant une personne dans le groupe tenir à sonopinion, même si elle ne va pas avecles autres, entraînera les autres à faire de même.

Qu’est-ce que la pression despairs? Tu as certainement déjà entendu le terme, mais sais-tu vraiment ce qu’il veut dire? Lapression des pairs est la pression sociale faite par des membres d’ungroupe pour inciter quelqu’un àprendre une certaine mesure, àadopter certaines valeurs, à changer son attitude ou à se comporter autrement. Beaucoup degens voient la pression des pairscomme étant une mauvaise chose,mais ce n’est pas toujours le cas.

Une bonne partie du temps, onne se rend pas compte de la pression des pairs autour denous. As-tu déjà lu un livre parceque ton ami t’a dit qu’il était bon?

Roxanne Pépin

É. s. Villa française des jeunes,

Elliot Lake

La pression des pairs : un incontournable

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TAPAGE — NOVEMBRE 2010 15

Le Mots croisés étudiant

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1012345678910

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HORIZONTAL

1. Étude des êtres vivants et de leursrelations avec le milieu où ils vivent.

2. Deuxième ville la plus peuplée desÉtats-Unis (deux mots).

3. Homme qui n’a pas l’usage de laparole. — Le 25 décembre.

4. Cogne, martèle, tape. 5. Unité de puissance électrique.

— Épître (abréviation). 6. Installé sur une chaise, un banc ou

un fauteuil. — Note de la gamme de sol majeur.

7. Corps céleste, étoile. — À elle ou à lui.

8. Mélange gazeux que nous respirons(pluriel). — Détériorés, effrités, rongés.

9. Il a pris fin en septembre. — La peinture en est un, le théâtreet la littérature aussi.

10. Dispositif qui assure la fermetured’une porte. — Plus que zéro, moins que deux.

VERTICAL

1. Une rue du centre-ville de Sudbury.— Ville d’environ 3 000 habitantssituée au nord de Sault-Ste-Marie etau sud-est de Marathon.

2. Amputas, hachas, taillas. — Manitoulin en est une,Madagascar aussi.

3. Audacieux, dangereux, risqué. – En Russie et en Bulgarie, c’étaitl’époux de la tsarine.

4. Louise Arcand-Tremblay. — Fabriquer des étoffes enentrelaçant des fils.

5. Pronom personnel indéfini. — Saint (abréviation). — Pronom personnel.

6. Gouverneur général (abréviation). — Note de la gamme de do. — Jeter les pieds de derrière avecforce, comme le fait le cheval oul’âne.

7. Ville d’Allemagne où Napoléon s’estbattu contre les Prussiens. — On s’en sert pour jouer aubackgammon ou au yahtzee (pluriel).

8. Sur notre planète, il y en a un aunord et un au sud (singulier, lettresinversées). — Étienne Alarie.

9. Arme dont se sert l’escrimeur(lettres inversées). — C’était l’Union des républiquessocialistes soviétiques (acronyme,lettres inversées).

10. Ils peuvent être locaux ouinterurbains (lettres inversées). — Terre-Neuve (abréviation).

Conçu par Pierre Lemelin

Vous avez jusqu’au vendredi 10 décembre 2010 10 décembre 2010 pour nous faire parvenir votre grille remplie au : 525, avenue Notre-Dame, Sudbury (Ontario) P3C 5L1. Ceux qui auront rempli la grille correctementpourront participer au tirage de plusieurs prix intéressants.Le grille sera également disponible au www.levoyageur.ca.

Nom : ________________________________________________________________________________________Adresse : _____________________________________________________________________________________Téléphone : __________________________________________________________________________________Courriel : ____________________________________________________________________________________

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