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RECUEIL DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE PTTBIilffi SOUS I,A DIRECTION DE G. MASPERO MEMBRE DE L’ni8TITUT, PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR DÉTUDE8 A L’ÉCOLE PRATIQUE DES BAUTE8 ÉTUDES. HUITIÈME ANNÉE. PARIS, F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 07, Rue de Richelieu, 67. M DCCC LXXXVI. Digitized by L jO O Q le

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RECUEILDE

TRAVAUX R E L A T I F SA LA

P H I L O L O G I E ET A L’A R C H É O L O G I E

É G Y P T IE N N E S ET A S S Y R IE N N E S

POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE

PTTBIilffi SOUS I ,A D IR E C T IO N D E

G. MASPEROMEMBRE DE L’ni8TITUT, PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR DÉTUDE8 A L’ÉCOLE PRATIQUE DES BAUTE8 ÉTUDES.

HUITIÈME ANNÉE.

PARIS,F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR

07, Rue de Richelieu, 67.

M DCCC LXXXVI.

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TABLE DES MATIÈRES.

On et Onion (avec quatre planches), par E. Brugsch-Bby ................................................................................ 1Fragments de la version thébaine de l’Écriture (Ancien Testament), par E. A mélineau (suite) . . . 10Inschriften aus der saïtischen Période, von De. A. W ied em ann ....................................................................... 63L a découverte des statues de Meïdoum, par Daninos...........................................................................................69A propos de l’article de M. Wiedemann, par le Dr. Karl P i e h l ....................................................................... 74Les Ilim, par G. Ma spe r o .............................................................................................................................................84La pyramide du roi Pepi Ier, par G. Maspero (suite et fin)...................................................... 87Textes historiques d’Ipsamboul, par Paul Guieysse..............................................................................................120Zu der sogenannten saïtischen Formel, von Dr. A. W iedemann 143Nouvel essai de restitution, de traduction et d’explication du texte de la troisième tablette de Sen-

kereh (avec une planche), par A. A ü r è s ...................................................................................................160v ^ P e tits monuments et petits textes recueillis en Égypte, par U. Bouriant......................................................168

D eux petits textes provenant de Thèbes (avec une planche), par Philippe Vib b y ....................................... 169E inige griechisch-demotische Lehnwbrter, von Max Müller...............................................................................172N otes sur différents points de grammaire et d’histoire, par G. Ma s p e r o ......................................................179Nam m uli (avec une planche), par M. d e R o c h e m o n t e i x .................................................................................... 192

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R E C U E I LDE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES.

OMHO------

Fascicules I—H.

C ontenu : II On et Onion, par E. Brugsch-Bey. — 2) Fragments de la version thébaine de l'Ecriture (Ancien Testament), par E. Amélineau (suite). — 3) Inschriften aus der saitischen Periode, von Da. A. Wiedemann. — 4) La découverte des statues de Meïdoum, par Daninos. — A propos de l'article de M. W iedemann, par le De. Karl P iehl. — 6) Les Ilims, par G. Maspero.

Vol. VIH.

O N ET O N IO N .PAR

E. B ru g sc h -B e y .•

A environ 34km du Caire, sur la ligne de chemin de fer de Zagazig, se' trouve la station de Chibin el Canater (le Chibin des ponts) où l’on descend pour se rendre aux ruines, indiquées sur les cartes sous le nom de «Tell el Jaboudi», c’est-à-dire : «colline des juifs». Cet endroit, peu connu et encore moins visité jusqu’en 1869, devint tout à coup l’objet d’un certain intérêt et d’une curiosité malheureusement trop grande, car elle causa la perte et la dispersion d’un genre de monuments presque unique jusque là. Ma première visite à ces ruines remonte à l’été de 1870. En traversant le village de Chibin el Canater, je trouvai dans le magasin d’un épicier grec des fragments de plaques, formées d’une terre ressemblant à de la porcelaine grossière et couverte d’émaux de différentes couleurs, ainsi qu’uue quantité de disques ronds de diverses grandeurs et du même travail. Sur ma demande le propriétaire me raconta que ces objets provenaient d’une colline située au milieu des ruines de Tell el Jaboudi, et que les Arabes, en y cherchant le sebah (espèce d’engrais pour leurs terres^ en trouvaient en grandes quantités. M’étant rendu à l’endroit indiqué, je pus me con­vaincre du fait, en voyant sortir sous mes yeux un certain nombre de petits disques, aiusi que des fragments de plaques couverts d’hiéroglyphes et de différents dessius, tous en émaux.

A mon retour au Caire, je fis part de ce que j ’avais vu à M. M a r i e t t e et lui deman­dai la permission d’installer des fouilles au dit endroit. Malheureusement nous fûmes forcés, pour différentes raisons, d’ajourner les travaux jusqu’à l’automne ; alors seulement je pus me mettre à l’œuvre, ayant une cinquantaine d’ouvriers à ma disposition. Mais ce retard avait suffi pour faire disparaître une quantité considérable de ces monuments curieux, aujourd’hui dispersés dans les différentes collections de l’Europe.

Les ruines se trouvent à une distance de 3 à 4km de la station de Chibin el Canater, sur la lisière du désert. Pendant les fouilles je n’avais pas malheureusement les instruments nécessaires pour relever un plan exact, et je suis forcé à l’heure actuelle de donner grosso

Recueil, VIII. 1

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2 O n et O n io n .

modo une description de l’ancienne ville. Les ruines forment un rectangle, dont le grand côté, de l’Est à l’Ouest, parallèle au terrain cultivé et le bordant, a environ 900“ et le petit côté, du Nord au Sud, de 400 à 500“ . Le tout est entouré d'une enceinte d’une hauteur variant de 8 à 12“ et d’une contre-approche de 4 à 5“, séparées par un fossé de 3 à 4“ de largeur. Les matériaux employés sont des briques crues, de dimensions moyennes, comme du reste dans toutes les villes de l’ancienne Egypte. A peu près sur le grand axe, à quel­ques centaines de mètres de l’enceinte Ouest se trouvait une colline de sable de 7 à 8“ de hauteur et coupée par une tranchée ou plutôt une voûte, faite probablement par les fellahs pour le transport de leur engrais.

C’est là que les Arabes avaient trouvé une certaine quantité de piliers, colonnes octo­gones, bases de colonnes et plusieurs statues en granit, plus ou moins brisées, ainsi que les fragments et disques en terre émaillée. Vers l’Est et assez près de l’enceinte, s’élevait une autre colline formée de sable, de briques crues et de fragments de pierres, provenant de constructions antérieures. Quelques-unes de ces pierres que j ’ai pu examiner, portaient des hiéroglyphes d’un travail très soigné, et une entr’autres laissait reconnaître encore la partie inférieure d’un cartouche avec les signes : p 2 J

La hauteur de cette colline était à peu près de 8 à 10“ . Dispersés sur tout le terrain étaient des débris de colonnes et des blocs de granit provenant de diverses constructions, mais presque toujours sans hiéroglyphes ni ornementations.

La première colline a été soigneusement étudiée par moi avant la mise en train des fouilles. Sur la couche supérieure, formée de sable, reposaient encore des blocs d’albâtre oriental, ayant servi de dallage, d’un très beau grain et d’un poli extrêmement fin ; d’autres étaient renversés et avaient roulé au pied de la colline. Certains endroits du dallage portaient encore les premières assises des murs d’élévation, ceux-ci en blocs de calcaire avec de faibles traces de peinture. Malheureusement l’ensemble était tellement bouleversé, qu’il n’y avait plus moyen de reconnaître ni la grandeur ni la disposition de la construction ancienne.

Près de là se trouvaient des bases de colonnes eu granit rose portant des inscriptions1, qui semblent avoir fait partie de la construction, érigée sur la colline, mais provenant d’une bâtisse antérieure. Sur le même niveau que le dallage en albâtre, et à une distance de 7 ou 8“ de celui-ci, était posé un énorme bloc rectangulaire en pierre calcaire. L’intérieur était creux et un petit escalier, taillé dans le bloc même, conduisait au fond. Les dimensions et le dessin sont publiés dans : Transactions o f the Society o f Biblical Archœology, vol. VII, part 2.

Des débris de constructions relativement modernes étaient entassés sur le dallage en albâtre, le tout formant un conglomérat de pierres cassées, briques, sable et fragments de tuiles et disques émaillés.

Le premier travail était de nettoyer le dallage, en ayant soin de ne pas toucher aux débris des murs d’élévation. L’ouvrage fut terminé en 18 jours, mais le résultat était

1) Zeitschrifl, 1871.

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O n et O n io n . 3

malheureusement peu satisfaisant et seulement compensé par le nombre des fragments de tuiles et autres objets en terre émaillée trouvés pendant ce temps. Les fouilles sur d'autres points du Tell n’ont donné que quelques statues, plus ou moins brisées, en granit rose, et des blocs de différentes matières, mais tellement dispersés qu’il était impossible d’en tirer un parti quelconque. Ces statues ont été décrites dans le Zeitsehrift, 1871 et dans : Transactions o f the Society o f Biblical Archœology, vol. VII, part 2.

Mon séjour à Tell el Jahoudi durait deux mois, et en le quittant je fus convaincu d’avoir enlevé tout ce qui restait d’une construction jadis unique dans son genre.

Vouloir reconstituer, même approximativement, le plan de l'édifice ancien, serait une chose impossible; tout ce que j ’ai pu conclure c’est que le temple ou plutôt la chapelle érigée sur la colline était de dimensions modestes et bâtie sur des constructions plus anciennes qui avaient servi de base à la colline artificielle.

Avant de parler du genre de la construction même, je donne ici la liste des objets ramassés pendant les fouilles et qui se trouvent actuellement au Musée de Boulaq :

2300 disques ronds en terre émaillée, voir pl. I, dessin n° 1, les plus grands de 0.09“, les plus petits de 0.015“;

1300 disques ronds en terre émaillée, voir dessin n° 2, les plus grands de 0.06“, les plus petits de 0.017“.

L’épaisseur des disques varie de 0.002 à 0.01“. Sur une couche de porcelaine-biscuit très grossière sont appliqués des dessins en émail d’une épaisseur d’un demi-millimètre à 3 millimètres, suivant la grandeur des disques; les émaux de différentes couleurs, blanc- rosâtre et gris-rosâtre, alternativement incrustés l’un dans l’autre, portent au milieu une espèce de clou en émail jaune clair. Ces clous sont remplacés quelquefois par des clous en bronze, probablement par suite d’une restauration.

En examinant les 3600 disques, j ’ai trouvé sur le dos de 83 du dessin n° 1 les marques :

2 disques portant C2 > » Il5 » » I1 disque portant lllllll1 » M

1 • * §

3 disques

2 »

1 disque2 disques1 disque » ©7 disques »

19 »15 » » x21 » » 0

1*

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4 O n et O n io n .

Sur 35 disques du dessin n° 2 :

4 disques portant I1 disque » Y

1 » » A3 disques » E

10 » » o

5 » » A11 » » X

27 morceaux du dessin n° 3 dont :

1 portant 1>2 » +3 » A1 » A1 » O

Émail rouge sur fond jaune clair; bleu foncé sur bleu clair, ocre foncé sur ocre clair.16 fleurs de lotus du dessin n° 4 en émail rouge, bleu, vert et jaune :

O1 portant I1 » A2 » I

26 morceaux du dessin n° 5 en émail jaune, vert, bleu, blanc et gris rougeâtre dont :3 portant X

1 * o1 » O

1 ■ tLes dessins nos 4 et 5 étaient arrangés en frise ayant été collés sur les murs; égale­

ment les morceaux du dessin n° 3. Deux morceaux du dessin n° 6 en émail multicolore, portant les cartouches de Ramsès III.

Environ 150 morceaux de fragments de tuiles avec inscriptions hiéroglyphiques, qui se divisent en quatre parties, savoir :

1. Les inscriptions sont en creux, rempli de stuc, n08 10 et 11, pl. II.2. En émail appliqué, n° 12, pl. II.3. En relief, n° 13, pl. II.4. Des hiéroglyphes, coulés à part et puis incrustés dans les murs, n° 14, pl. II.

Une centaine de morceaux représentant des débris de figurines, têtes, pieds, torses;pieds et têtes d’animaux, etc.

Les figurines représentent des prisonniers asiatiques et nègres, la corde au cou et les bras liés (voir dessin n° 7, pl. I).

Un millier de morceaux de mosaïque en albâtre des dessins 8, pl. I; les plus petits0.01“, les plus grands 0.08"1.

Quatre oiseaux du dessin 9, pl. II, en émail blanc sur fond bleu.

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O n et O n io n . 5

Une base de colonne en albâtre oriental. Sur le pourtour :

Deux demi bases de colonnes, ayant servi probablement d’autels, incrustées de disques et de fleur de lotus1.

Une quantité considérable de ces tuiles a été ramassée par des particuliers et envoyée aux différents musées en Europe, toutes portant des dessins pareils et ayant fait partie de la décoration de la chapelle susmentionnée.

Maintenant se pose la question : quand et dans quel but cette chapelle a-t-elle été cons­truite? Les lettres grecques (surtout l’alpha) qui se trouvent sur les fragments et disques ne laissent aucun doute que le travail a été exécuté pendant les derniers siècles de l’Empire égyptien et probablement aux temps des Ptolémées; mais la chose devient plus difficile, si nous nous demandons, qui était l’auteur de cet ouvrage. Un fait à remarquer est que les fragments provenant d'inscriptions hiéroglyphiques ou de tableaux de composition purement égyptienne, autant que j ’ai pu le constater, ne portent que des marques exclusivement égyp­tiennes, pendant que les disques et autres objets d’ornementation sont marqués pour la plupart de lettres grecques.

11 paraîtrait par là que les tuiles contenant des textes hiéroglyphiques étaient fabriquées par des ouvriers égyptiens, pendant que le reste des ornements, une fois modelé et marqué, a été confié à des ouvriers d’origine étrangère.

L’ensemble des tableaux scellés aux murs de la chapelle était une espèce de glorification du roi Ramsès III dans le style des tableaux de Médinet-Habou, le tout accompagné de textes ne contenant du reste que des phrases assez banales.

Pour résoudre plus facilement la question à qui le monument doit être attribué, il fau­drait connaître le nom ancien des ruines. Malgré toutes mes recherches je n’ai pu découvrir la moindre trace du nom de la ville ancienne. Les inscriptions trouvées ça et là nous mènent jusqu’à la XX® dynastie au règne de Ramsès III, et le seul nom qu’on y rencontre est toujours celui de On et encore joint aux titres du roi. Quant au nom, comparativement moderne des ruines «Tell el Jahoudi», il était naturel de supposer que l’endroit devait être l’ancien Onion, mentionné dans la Bible, surtout si l’on se réfère au récit donné par Flavius Josephus. Malheureusement ici se présente une difficulté, quant à la position géographique

1) Transaction* o f the Society o f Biblical Archœology, vol. VII, part 2, plate IV, n° 1.

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6 O n et O n io n .

de la ville qui fut demandée par le prêtre Onias pour la construction d’un temple ou d’une chapelle.

Flavius Josephus dit que la ville choisie par Onias était Léontopolis, éloignée de 180 stades de Memphis, et que le temple devait être bâti sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire de la déesse Diane. Ici il me faut noter un fait assez important. Pendant, mon séjour à Tell el Jahoudi j ’ai rencontré les débris de deux ou trois statues de la déesse Pacht, provenant, comme presque toujours, du temple de Mout à Earnak. Sans avoir besoin de tenir compte du nom de Léontopolis, je serais tenté de croire, qu’on avait construit à Tell el Jahoudi, à une époque plus ou moins reculée, un sanctuaire dédié à la déesse Pacht; peut-être y avait-il une quantité considérable de ces statues et ont-elles été enlevées ou brisées. La position des ruines s’est prêtée malheureusement trop bien aux ravages de toute sorte, et même le change­ment du terrain des ruines depuis 16 ans, occasionné par la recherche du sébah, est telle­ment grand, qu’à ma dernière visite, il y a à peine un an, j ’ai eu la plus grande peine à reconnaître l’endroit du temple d’où provenaient les tuiles émaillées.

La distance de Memphis à Onion, donnée par Flavius Josephus, est de 180 stades, soit à peu près 33km; celle, donnée par Sir G. Wilkinson, de Memphis à Tell el Jahoudi est de 29 milles angl., soit 46*66km. Une erreur si peu importante est possible. Outre le stade olympien de I85m nous en connaissons un autre, le stade philétérien, qui est de 213“ ce qui donne 38*34km. Le stade philétérien a été employé surtout pour les contrées orientales et fut introduit vers le 36 siècle av. J.-Ch. En acceptant celui-ci, l’erreur serait réduite à un mini­mum d’environ 8kn>.

La découverte de quelques inscriptions hébraïques eut été d’un grand poids en faveur de la supposition que Tell el Jahoudi fût identique à l’Onion de Josèphe. Une seule, trouvée par M. L a n z o n i , a été perdue, malheureusement sans qu’on ait eu la précaution d’en avoir pris une copie. Ayant parlé, il y a à peu près un an à M. le professeur Saycb de ce fait, il a eu l’obligeance, de me donner les notes suivantes, qui offrent un assez grand intérêt :

« Dr G r a n t has a small fragment of stone from Tell el Jahoudi with the following lettere upon it :

Evidently . . . rcpo; . . .(8s)£> utpic(TOï)

the like applied in Hellenistic Greek to the God of the Jews.«In Décembre 1879 I noticed a piece of stucco at Tell el Jahoudi of which the following

¡8 a copy:

Here we seem to have the two old Hebrew characters |=| (rc) and (P).

« On returning to Shibin I was unable to find the fragment again. Can the Greek letters on the barks of the tiles be intended to form the name M EAX? Melkhos, Melkhias and Melkhion were grecised forms of Hebrew proper names derived from melek «king».

J ’avais espéré trouver dans des auteurs anciens des descriptions plus ou moins détaillées des ruines de Tell el Jahoudi, mais mes recherches sont restées sans résultat. P o c o c k e est le seul qui en fasse mention, mais sans donner aucune information de quelque valeur.

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O n et O n io n . 7

Je suis tout à fait disposé à croire que le temple d’Onias a dû exister à Tell el Jahoudi, et qu’il a été érigé sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire bâti par Ramsès III, peut-être même par Ramsès II et son père Seti Ier et qui était tombé en ruines ou avait été détruit pendant l’invasion des Perses. Onias, soit par reconnaissance, soit que le roi Ptolémée Philo- métor lui ait imposé cette condition, aura probablement fait une réparation ou plutôt une reconstruction analogue, quoique de dimensions plus modestes, à celle du sanctuaire ancien, car les débris des statues et les pierres de constructions épars sur tout le Tell, indiquent bien que l’ancien édifice était bien plus majestueux que le temple fait au temps des Ptolémées.

Dans le papyrus Harris, Ramsès, s’adressant au dieu Turn, paraît faire une description du temple en question en disant : «J’ai fait une grande maison au Nord de «On* en faisant suivre une description assez détaillée. Tell el Jahoudi me paraît le seul endroit qui étant situé au Nord de «On» puisse répondre à la description mentionnée.

Comme je l’ai remarqué plus haut, malgré toutes mes recherches je n’ai jamais pu trouver un autre nom que celui de «On». Les statues en granit, en partie encore gisant sur l’ancien sol, les piliers et autres pierres de constructions, tous ces monuments portaient le seul nom de la ville de On. Je n’hésiterai point à prétendre que On était le véritable nom de cette ville connue aujourd’hui sous le nom de «Tell el Jahoudi». Héliopolis, détruite et ravagée par les Hyksos, paraît avoir cessé d’assez bonne heure d’être une grande ville. Probablement le temple est resté, mais la ville a été transférée à un autre endroit qui me paraît être Tell el Jahoudi.

Strabon, dans sa géographie, faisant la description d’Héliopolis, dit : èvrowôa S’ès-rlv Vj -tou 'HXioo -¿Xi; èzt x<i>|/.are; àijioXài'ou xei|xévrj, c’est-à-dire : sur une colline considérable (artificielle?).

En visitant Héliopolis on verra que la ville était au niveau du terrain environnant; la base de l’obélisque même, qui est encore debout, se trouve à peu près à T50m au-dessous de la terre.

A Tell el Jahoudi le terrain est rapporté et il y a & ou 6 ans encore, on pouvait voir des collines artificielles d’une hauteur considérable, toutes couvertes de constructions anciennes. Précisément parmi le sable et la terre, formant les collines ou plutôt la colline artificielle, car, autant que j ’ai pu en juger, presque toute la ville était bâtie sur une hauteur considé­rable, j ’ai vu beaucoup de fragments de pierres, portant des débris des noms de Ramsès H et de Ramsès III et d’autres avec des traces du nom de Seti Ier. Quand on a vécu long­temps au milieu des temples et des tombeaux, on ne se méprend pas facilement, et la belle gravure du règne de Seti se reconnaît de loin.

Je sais d’avance que mes idées seront sévèrement attaquées, et j ’ai réfléchi longtemps avant de les publier; mais les fautes que j ’aurai pu commettre serviront peut-être à attirer l’attention sur «On et Onion » et pour éclaircir la position géographique de ces deux villes ou plutôt de cette ville.

Certaines raisons m’ont empêché jusqu’à présent de publier le fait suivant qui servira pour appuyer mes suppositions. Il y a quinze ans, un voyageur américain, l’honorable M. S h a w

(de la Californie) avait acheté une pierre (grès compacte rougeâtre) portant sur le devant et les deux côtés des inscriptions et sur la surface le plan gravé en creux assez profond, du temple d’On. J ’étais forcé moralement, de m’abstenir de toute publication. Aujourd’hui, que M. S h a w lui-même a fait une description grosso modo, et comme j ’ai appris que la pierre a

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8 O n e t O n io n .

été vendue ou donnée à un musée de New-York, je ne veux pas tarder plus longtemps à la publier d’après les dessins faits par moi autrefois. Le plan même du temple est donné par la planche III. La longueur de la pierre est l*12m, la largeur 086m et l’épaisseur 0-281";le creux du dessin est à peu près de O06m. L’escalier double x est taillé en pente ainsi queles trois rampes y,y, y Toute la partie / est de 5 à 6cm plus basse que le reste du plan et par suite le creux de a et bplus bas que c, et L’ensemble du plan est assez facileà comprendre, mais bien moins les détails; les seules parties qui me paraissent se présenter clairement, sont : a représentant le sphinx, b une statue et c l'obélisque. Moins facile devient l’explication de d et e.

La largeur de l’obélisque à sa base est de l ,88m ce qui donne pour le plan les dimen­sions suivantes :

Long. tôt. 35,18in;larg. tôt. 26-94m;long, de la base du sphinx along, de la base de la statue b 2-82m;long, de d 6*24m;long, de e 6 •58“, épaisseur 4*36™ ;long, de l’escalier 8-72“, long, des marches 2,26m;larg. des marches 0*87m.La longueur Sô’lS“ en proportion à la largeur 26-94In me paraît insuffisante et me

fait supposer que la pierre telle qu’elle existe ne forme que la partie antérieure du temple gravé sur la surface. Tandis que les deux côtés et le devant portent les inscriptions données par la planche IY, le dos est lisse et soigneusement travaillé, ce qui permet de croire qu’une pierre semblable était rapprochée de celle-ci, donnant ainsi le reste du temple. De l’autre côté l’inscription est assez complète en elle-même et ne parle que de constructions et des parties du temple indiquées sur le plan.

Côté A.%

Vient le roi Ha ma men vers toi Toum, Cheper Que vienne le roi Ra ma menRa, Harmachis; il vous remplit de l’huile, sortie de vers toi ô Toum, vers ton autel,l’œil de Horus.

1) Dans la stèle de Piankhi le roi, racontant sa visite à Héliopolis dit, qu’il a monté l'escalier du sanctuaire. S'agit-il du temple ou plutôt de l’escalier tel qu’il est représenté sur le plan?

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IV.

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On et On io n . 9

Côté B.

L J ^(j ^T.. f= ) ‘ -^'dessous Ie r°i faisant des offrandes

à Harmachis et Toum.«Le dieu bon a fait ce monument à son père Toura, Cheper Ra en lui faisant un

sanctuaire auguste autant que l’horizon du ciel, un vrai reposoir du double horizon pour les maîtres d'On lorsqu’ils se reposent eu elles comme Atoum au ciel.»

Côté C.

i i

dessous le roi faisant des offrandes à Toum et Cheper Ra.«Le dieu bon a fait ce monument à son père Ra Harmachis en lui faisant un temple

de bonne pierre de taille, deux pylônes en pierre blanche, deux portes en bronze, deux bases (de statues) en pierre de taille, deux obélisques en granit, établissant dans On l’horizon du ciel; les esprits d’On se réjouissent en les voyant.»

La pierre même a été trouvée près de Tell el Jahoudi à quelques mètres en dehors de l’enceinte Ouest, où elle a servi de pont à un des petits canaux voisins. Elle a été tirée par les fellahs de l’intérieur du Tell même, mais on n’a pu m’indiquer l’endroit exact.

Je ne peux croire que la pierre ait été trouvée à Héliopolis et transportée de là à Tell el Jahoudi, ni qu’il s’agisse d’un temple de ce genre construit dans ce dernier endroit; je reviens plutôt à l’idée que la ville de Héliopolis a été abandonnée après les campagnes des Hyksos et transférée à Tell el Jahoudi et cela, autant qu’on peut le voir par les monuments, trouvés en place, probablement au temps de la XIXe dynastie. Seti, l’auteur du plan, aura fait les réparations et constructions nouvelles devenues nécessaires au vieux sanctuaire et déposé la pierre comme table commémorative dans le temple ou palais fait par lui à Tell el Jahoudi.

L’extension des ruines à Héliopolis n’est pas très considérable, et la ville en dehors du sanc­tuaire paraît avoir contenu seulement les maisons des prêtres et autres employés du temple.

Pour savoir si le temple, ou une partie du temple, tel qu’il est dessiné sur la pierre, a réellement existé, il serait de toute utilité de faire des sondages près de l’obélisque encore debout à Héliopolis. Une fouille de 3 à 4m de profondeur, et à une distance égale autour de l’obélisque suffirait pour amener un résultat. Actuellement on voit encore de grands blocs en grès gisant sur l’emplacement de l’ancien temple. Malheureusement les fouilles ne peuvent être entreprises au moment où j ’écris ces lignes. Il faudrait attendre encore 4 ou 5 mois pour éviter les infiltrations qui sont réduites à leur minimum pendant l’étiage du Nil.

La communication précédente et les idées y développées sont faites sans prétention; que des personnes plus savantes que moi l’étudient et tâchent d’en faire ressortir des faits plus positifs et de nature à déterminer exactement la position géographique de la plus ancienne capitale religieuse de l’Égypte.

L e C a i r e , décembre 1885.E m il e B r ü g s c h -B e y .

Recueil, VIII. 2

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10 F ragments

FRAGM ENTSDE LA

VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANCIEN TESTAMENT).PAR

E. A m é l in e a u .(Suite).

E X O D E .C h a p . XII.

1. neacAq 110*1 nae.oe.ic â â îû tc h c Mit AAptott eçpM çm rha£ hr «Me q x t t âm oc.

2. ace neieûOT hkth ne çn ne&OT tire poMne.

3. ujÂütc mu TCTtiM*i»)rH THpc nnjsjKpe MninÀ enacto mm oc ace çjpAi çn cot mht MneieAoT

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Tene nnptoMe nptojye mi\o t& neqton eçoiro iteirceooT.

5. aci nHTit noTecooT nreXioc eMit æ&nt q itotoq h j o o t t ttOTpoMne TeTnacixq e&oXçtt neçjeifi Mit mm&c n&AAMne itTeTnaciTq.

6. ivreTiiçApeq epoq itn m uja S.P*1 *cot mitTAqre Mneie&oT itcenottc MMoq ç.ipM npo rtctra-

otoon no*i nMKHtge Titpq tttttgnpe mhihA. m riiat itpoirçe.

7. nTernaci cûo\ çm neqcnoq htcthoo'c MMoq e^p&i eac.it TOTe^pca cenTe ATto eçjpAi eacM

neTOVA eç^pAi çn khi.

8. €TCTnOT(i>M MMoq eçjpAi hjhtot nceoTtoM niiAq e^evtgn etro'no' çn otcatc itTernoT^M nçn a* aA eae.it çit cijge.

9. nticTovtüM efioÀitÇHTOv eqOTOiT OTa.e eqnoce çn otmot eTo'no' catc TAne

mu noirepKTe mu neTMneqçoTit.

10. itneTittgtoacn (*ic) efioÀnçHTOT tgA çrooTe ATto itneTitOTOtgq h o tk a c eûoAnç>KTOT enTnpq a t to nernA ceene a.e eûo^itçH iov u ja ç to o tc eTCTiteponçoT çn OTCATe.

11. CTeTitAOTOMq ivreiçe epe item^ne Mnp epe neTitTOoire npATTHTTn epe Tno'epooû (wcj iteTitff'üx. iiTeTitOTCOM MMoq OTCROTa n ac.e rrac^ a ne Mnæ.oeic.

12. ace a iio r ^ r k t eûoA.çn khmc iitc io tk u jk (sic) t a m o o t t ntgpn MMice him çm u k a ^ uhhmc

acitt ptOMe uja r tû i ik nTAeipe k o tk û a f it itOTTe («icj THpoT ukhmc neace nacoeic.

13. itTe neqcttoq ujtone itHTit tiOTMAein eçjpAi eae.it iteTitm nAi tiTtoTtt CTeTito'oiAe i i jh to v

h t Ait ATT eneenoq itTAcnenA^e mmcoth h tc tm nXirüH ujtone h h th eqeT t h t t u eÊoÀçn o tm o t ace

en tA tpA A pe i ik a ^ itKKMe.

14. ATto itre neiçooT rai ujtone itHTtt ttpnMeeTe itTemeipe MMoq ntgA Mnacoeic itaccoM

MititctoTit exeTHAAq huja Mnacoeic rota itceMMe ruja eneç ..........

atco a iteTXA^e toMC enecKT enitOTn çm ntgiH hmmoot r o aAacca ATto ace MneiçrMitoc itTeitoa^n

eTacto mmoc ace MApitacto enacoeic jn OTeoOT OAp Aqaci eooT.

C h a p . XV.

19. nygnpe a.e m h ih\ ATacioop itTepT^pA * a\ acca atçîom ititeTOTepHTe ç m rm oo t

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 1120. et 21. Lacune.22. m co tch c nnujnpe (sic) MnmA e&oAgtt TtpT^pA «¿A ^eex ¿.quite m m o o v e£p&i CTCpKMoe

neiovp ¿VMOOtye r $ o o v (sic) gi natxie Mnov^e eaooT eeco.

23. ¿ v e i egjp&i ejtTppA anoTtvy^jto'OM rccmoov e&oA ¡TM ATpp^ (sic) neqc^uje r&p

ne eTfie n * i MTMOTTe enjuiA tTMMA? a t t eneiuje.

24. ¿ q n p M p M *x.e it<ri nA&oe ntynpe M n n iA egjpfei eae.it m w t c h c e v a t to m m o c a t e nn&ee o t fiicj.

25. m co v ck c 3l € ¿ q a t i u j r * r e^p tw i e n a t o e i e ¿ v c o n a t o e i e ¿ q v o v o q e v ig e ¿ q R O v a te MM oq e $ jp * i

eiiM O ov ¿ v w ¿ q ^ A o o ' ito 'i nM O ov §m ¿ q c M in e n x q r $ r :x!R6ticoM&. m r §eM § * n ¿ v c o

u m a c t m ja a t ¿ q m p & ^ e MM oq.

26. e v a t to (sic) mmoc x e eygcone § it ovccotm eitu jem ctoT M e n e ^ p o o v M n x o e i c neRRO V Te i t ? * p e

MneTpfenxq M neqM TO e5 o A n r ^ p e ^ e n e q ir ro A n T n p o v m r neq :x iR ttico M X tg o m e rim. r t x i r t o v

e^pfei c x k RpM. rrh m c r r x c r t o v e^ p x i e a t cor ¿ r o r ?* p n e nac .ee ic n e T T ^ a 'o jamor.

27. ¿v e i -x.e e^pM eeAeiM nevujoon !xe $m njt& itjammt h^ i mktcroovc M nvcn mmov mr

uy&e RK^q nfinne ¿ v o v e ^ iiat x e £M hm& tTMMAT e$jp*i exM. hmoov.

C h a p . XVI.1. ¿v tco o v r x e e&o\^tt e \ e i a ¿c tcoovr ¿ce i n&i Tcvnfet'toe'tt m p c nnujnpe MnmA e$jp*i

c n x M t n c iR nx i eTRTMHTe item x e j r cov m rtk an ju e^ c h a t rcA ot ivrepovei e&oA £M

nKA^ rtRHJAC.

2. ACRpjtpa n<ri TCTHAewrH nnujnpe MnmA e^pfei ex jit mcovchc mr ¿¿pom.

3 . ¿ v to nexA T » a t m i nujnpe a n in ^ x e iiarotpc tAUMOT e^ p * i ^ n R A jn R H M t eATOjoow

efcoAqjTOOTq Mnatoeic r ^ m oo c e$jp&i exR r c ;x> A r io r R*q atco r o v c m oeiR evcei a te ¿ t c t r r t r

eftoX e n e ia t^ ie c m o o v t r m r TeiCTnAeioeH Tnpc $ m n^Tftoxon...............

C h a p . XXVI.24........................ eog>c u a t eTUjHjg m r R e v e p n v .

25. rtcqjmovr rctvAoc ajcone atw mrt* cc r&acic mmoov r iat 6xcic crtc mhotta noTA

eneqen ip crat atai 6&cic citTe mrota noTA eneqenip crat .

26. eRer^Mio x e n^eit mojq^ oc e&oA$R $eit uje eMeirpatooA.ec ^*ov mmo^ A oc enecTvAoe

even ip rovcot rtc crhrh.

27. ¿vto rc^ ov mmo^ A oc enecw A oc enM e^ chat Rcmp RTeeRHRK ¿vto ^ ot mmoj^Aoc em -

ctvA oc eT^i nA^OT Mneemp RTe c r h rh u c a neA^AeeA eneMRT.

28. nMO^Aoe x.e c t j r t m h t c eqetgtone eqatcove ovtcoov r r c c t v Aoc eAoA MnOTA enip enneem p

29. r c c t v Aoc x e eRetfooAov r r o v (sic) eqeom ¿vco itevpomm eneT^Mioov r ro t& h a i ere h r a.

n o v a t e e $ o v n epoov rm m o^^oc ¿vco mmo^Aoc enes'ooAov rrov& .

30. n ?T & $ o ep^T C RTe c r h r h r a t a n T v n o e CRTATTe(A)ftoK epoq $ m n x o o v .

31. eRCTAMIO X € OR ROTRATAnCTACMA eftoX^R OT^V^RIROOC MR OVatHO'e MR OTRORROC eqCKT

eq^oce m r o v ^ rc eqcitT n^coft ncco^e Re'MORRq eqo n£&peio ne.

32. n t^T ^A oq e ^ p ^ i e a t n qTOOv r c t v Aoc e M e v p a to o A e e e v o 'o o A e r r o t & n e v R e ^ ^ A n e e v o

nR O T fi ¿ireo T eqqTO it£xeie e v o r ^ a t .

3 3 .1UHU0 MHRATAneTAem a ^ iatn necTvAoe ¿vto nt^ati en^ovn m r r a t a h c t a c m a r t <t i 6 cotoc

(#ic j M nM R Tpe r t c n R ^ T x n e T a c m a ^ o v c o jg (sic) r h t r o v T e nM A c t o t a a IJ ¿ vco o v T e n M x M n e T O v ^ ^ ft

nneT O TA A ft.2*

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12 F ragments

34. no$ioAc дпклтлпетлслА htCiAíotoc мпмптре ст$п пстотлаА ппстот&&А.

36. iw'cm ihí птстр&нсз& нАоЛ. м пн^тлпетлсм * ¿wtío tAt ^ hia. мпсмто сАоЛ нтс-

т р л п с ^ ЛСА сш р ltTC.il CRT ПН СТ£&рКС fíícj MPtt TCTp&HC^^ CRCK&&C СЗС.М ПССШр ЦТС CRHKIH СТСЛМ^КТ.

36. CRC T&MIO Л.С п о т^ о А с..................

CHAP. XXIX.

1. ЛТО П*1 RRTÍOUJ СТСКПЛТ (sic) СТААООТ CTpCTUJMUje ПЛ1 CKC3C.I потктнр НОТСОТ cAo\$n ЛС ООТ fcTÍO O l\c СПЛТ ММПЭС.1П п^ктот.

2. ЛТШ OCIK Н&*&А CTOTOUJM ПН£ Л TÍO £It opfic ПЛОлА CTOTOUJM £1 ПС£ О П А А 1Т

c ¿ o \ ¡ n ПСОТО ПГТЛЛЮОТ £1 ЛМ •

3. nr*RÍO MMOOT С ^ р м C3C.ll OTKMlOn ПОТСОТ ИОПТОТ CJOTH £I3CM nR&ttCOn MK п снтн р МП

nOlAc СПА.Т.

4. &tío ллрсоп мп nequjnpc скептот срмпро птссннпк мпмптре поэсокмот к кспвиьт (sic)

сАоА^П ОТМООТ НООТСО •

5. n ra t i ипсстоЛн п г т л а т £itoíoq пллрсол пснсоп мп тсудткп сто п&тсш&т&п мп п^&с

П&$А МП ПРОПОИ ЛТ(0 пАоОЮП CRCTOO'q с§оти еп^Ас П&^А

6. лтш тмлтрл. пгнллс 91зс.п Tcqaaic ът<о ппет&Лоп и ппокц ппотА мптААо еяск^& ц

СЗС.П TMITP&.

7. А.ТСО сксзс.1 еАоА^м нпн^ мптсо^с nooTOTAeq сзсп Teq&nc noTí^cq .8. мп пцкси)нрс atío crct&£OOt ер&тот $ iíoot ппст^Ассо

9. лтсо поморот ппетмозс.^ по río fi3c.<oOT noTiTiT^pic (sic) птс п м ujcone пл! CTUjMyyc n&i

UJ* c n c § ........................

L E V I T I Q U E .C h a p . VII.

34....................... и м (n&^pcon) потннА мп nequjnpc cthomimoh uja. cnc^ птоотот ппуунрс м ш кХ .

35. т &1 тс Tc^cpicic n&&pcon л tío Tc^cpicic nnequjwpe еАоЛ.£п п с Л Л Mnatocic §м п е^оот

СТСТПСПТОТ CnUJMUje МПЗСОС1С.

36. к&т& * с птл пэс.0С1С оте^сй^пе с ^ п лт $м не^оот nT^qT^jcoT птоотот ппуднре м ш нЛ

потном!моп спс§ спстноепсь.

37. п м НС НПОМОС HHC<t7VjA МП ПС-ОТС1Л ^ ПОАс МП теСТС1А ПТМПТСООТП МП Т€^ТС1Л

МПтААо &Т(0 TC-OTCIA. MHOT3C.AI.

38. ПйьТА. *С ПТЛ. n^OCIC 5<ton CTOOTq ММСОТСИС £М ПТООТ СПС1ПЛ ( íc §М ПС^ООТ HTOq

nT^qjíon стоотот nnujnpe мшнЛ етреттеЛ о е^рал nncTa^íopon мнсмто сАоЛ. mhscocic £tt тс-

рнмос СПС1П& *

C h a p . VIII.

1. A.TÍO & ПЗС.0С1С UJA.3C.C МП MÍO т с и с Cq3C.(0 ммос п * т (sic).

2. » .с » .i п&&р<оп мп ncqjyHpc лтсо ncqcToXw мп пнс£ мп птсо^с * tío нм&сс стАс нпоАс

&т<0 П01Л.С СПЛТ &Т0) НКА.П6>П ПД/О&А.

3. *тсо тстплосоои тирс посоот^с с^отп срм fwc; про птс сктпн мпм&рттрюп.

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 13

4. avío mîovckc Aquj&ace мл t c v r a ^ h (bicj тире eqacio ммос

5. х е л м ne по|&хе птл nxoeic oveçc*çne ет&ннт^

6. avío míovchc Aqeine лААрот дп nequjHpe AqacotiMOT çn ovmoov

7. atîû Aq^ ^lúxoq лтеуухнп Aq^opq п т ^ и и atû) Aq^ çjcocoq д л ^ п о х т т н е AqR(ú птс

noAic е х л neq nAçfi

8. atîù AqAopq ra ta лм отпг nxe no jai с AqeOMTC c jo tr epoq at(ú Aqnco ^ixoiq д л Ь ^ ю п

птхпХ ш снс д п taAt ^ ia *

9. avío Aqnco птмкхрА £iacn TeqAne a to j Aqnco £iacn xMixpA £i£H MMoq MnnexAÀon ппотБ

nT irTÛÛoq eqovAe^ r a t a ее пт a nacoeic ç<con exooxq mmîovchc.

10. AVÍO Aqaci ПО*! MÍOVCHC еБоА^м ПЛС£ mhtîoçc.

11. AqTioçc пхесктпк м л петляйте тнротг Aqxfifioc avío Aq^pAnTije cûoAnç^KTq еасм п ^ т *

ciACTKpion ncAtyq ucon AqTtojc д п € ^ т с 1АСтнрюп Aqiûûoq мл neqcHe?H тирот a?<o nAovTKp м.л xeqfiACic ^qxñÉOT.

12. avío míovchc Aqncoçj еБоAçm nne£ mhxîoçc &x k тап с nAApcon Aqxioçe MMoq avío iwqxûèoq.

13. avío míovchc Aqeine ппи)нре лААрсол ¿wq çjcocoq (jricj nçen çoitc AqMopov nçen посопи

f#icj ATO) AqnCû IXCDOT nçen ^IXApiC RATA ПТА ПХОС1С ÇÎOH CTOOTq ДД61ТСНС.

14. a tû ï míovchc Aqeine дпдА се етБе ппоБе AApûm мл nequjHpe r a t o o t o t e x n тап с д п д а с с

eTOTRATAAoq eçj>Ai ^a поБе ато |ш т MMoq.

15. a tû ) A qx i n<xi mío t си с еБоА§м neenoq AqRto çm neqxKHfie еасл птап д л ^ т с 1АСткрюп

eqntoxe AqRA^Apqe мпеетс!АСтк(рюп) avío neenoq A qnA jjq е х к t& acic мпеетыАСткрхоп AqT-

fiñoq expevconc (^i)cocoq,

16. a tû ) A qxi no'i míovchc м(псот) THpq CTçiæn nAnçoirn atû> пАоБос птснХа и х а exçjacM

л^гп А р a tû ) nee'AioT c r a t мп т о т iT y x w o T AqxAAoov е х м neevciACTHpion.

17. avío лмАсе мл nequiAAp мл neq&ñ (sic) мл xeqnonpoc Aqponçov çn o v c a tc пБоА

лтпАремБоАк r a t a е е л та nacoeic £сол exooxq mmîovchc.

18. a t íú míovchc Aqeine MnoiAe MnecfAiA ААршл мл míovchc r a to o to v е х л хапс MnoiAe

Chap. IX .

6. пеасе míovchc п ах асе nAi ne ло)Ахе лта nacoeic æooq eTpeTCTnAAq axú> neoov мпасоехс

паотсоп^ еБоА çn тетпмнте.

7. Ахш п ех е míovchc лААрот асе ^ мпекото! eçovn е м е т А С х н р ю п noeipe nTenevciA

ç a пенлоБе мл nençoAoRAVTCOMA nxvrcofiç еассоп avío еасм пени! л tío екееше nena^íopon мпАаос

mrrcofiç eçpA i eaccoov r a t a ее л та nacoeic oveçcAçne.

8. axío AApûm ^ Mneqovoi (sic) eçovn eneevciACTHpion AqçgcocoT м пм асс ç a neqno&e

9. ATW nujnpe nAApcon Avçcon eçovn epoq Mnecnoq Aqccon MneqxHnEe çm neenoq AqnAAq

е х н пхап дпеехс1А схнрю п.

10. avío niox мл netfÀooxe мл пАоБое лхскААпа^А exçiacM nçunAp MnenxAVXAAq ç a лоБе

л ц т а А а о х eaex n e .....................

11 à 19. Lacune d’un feuillet.

1) L’intervalle a été publié par M. Eeman d’après des manuscrits de Tattam maintenant en possession de Lord Crawfohd.

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14 F ragments

20....................... Titennion (sic) a^Tio ncoT ^qT^Aoov exM. ne*vci&CTHpion.

21. * vcd netTH^Tnion mix nc<rpoi nOTn^M. &&pcon qiTOv n(^& ip€M & ) MncMTO e&oX mtc&ocic

K&T& « c (kt&) nseocic çcon (eTOOTq) mmwtchc.

22........................n& qcoir............................................ c q .............. c.

2d. *xrco..................e re c(RKtiH h mu) M&pTirpion (^t co) nTcpovei !*.e efioA

î^ tc )mot e n \à o c T«pq r t (o nwOT Mm&oeic ^qovw ii^ efio \ en\& oc Tnpq.

24. atîo otrîoçt &qci cûoX^itm natoeic ^qoircoM itneT^istA ne*TCi&CTHpion n^o\oR\TT<OMà

Mit ncoT &t (ü nA^oc T«pq RqnM 1 Rqtp ttjnwpe Rvn^ÇTOt* t^ p M estM nevço &to t(o^ t J tn ^ o tic .

C h a p , X ,

1. r t ( d nigHpt cn&ir nRRpotit (sic) Mit r ê i o t i l & iiovK noir*. sei HTcqttjoirpK *v t*A c

UJOT^Htlt CX(Ù OTT MT&tl fwcj CÇOTtl R01TRWÇT ItjgMMO MÎT CM TO efioA MHSeOCIC CM1TC nsc.otic

otreçc&çne n*v CTÛHKTq.

2. &to> ovrcoçt ^ q c i efioXçiTM nseocic ewqoTMiM mmoot *ttco r t m o t mticmto cfioA M n s e o c ic .

3. \ tû ) n e x t mcotchc ntt&pcon sec r m ne nty&see kit& nseocic seooq cqseco mmoc sec neTÇKn

CÇOITIt cpoi ne ^fH&Tfifio ttÇKTOV *T <0 HT* ^ COOT tt TT Çn TCTn^COTO T«pc A/TCD &TMRRÇ HÇKT.

4. AITCO & MCOTCHC MOTTC CMICRS.M Mit e \ lC R ^ A ntynpc RO^IhX ItOJHpe Mncoit MITCICOT

n&&pcon cqseco mmoc ita/r sec fi cor nTCxnqi nncTncnmr ç i^ k nneTOirtt&fi enfioA itTn&pcMfioXn.

6. &TTCO <Wirfi(OR ^TqiTOTT ÇP*1 ÇH nCTItÇOITC (sic) nfio\ ItTn&pCMfioÀH R&T* *C ÏITA. nseocic

seooc mmcotchc.

6. &T6) m(ûtchc nese&q lUk&pcott Mit t\t& ]R p Mit icrm ^ p neqtynpe nenT&irceene sec TCTit&nc

MncpçORC OTS.C MTTCpajOfic A.TTCO MnCpnCOÇ nnCTnÇOITC SeCR&C ItltCTMMOTOTTT COT COCOT fiiej tycone

cseit OTtTRM»toi«H THpc ncTitcitHir s .c ctc nm THpq ne MnmA circpiMC enpconç cT&irtyconc ii^ htot

ÇM ÏTRCOÇT IITR nseOCIC pORJOT.

7. RTd) ItïlCTltpORÇ ({M npo)ttTCCRTRH (MnMiwp)TTpiOlt..............................

8.............................................................................&&pcoit cqseco mmoc,

9. sec OTrnpn Mit OTCiRcp& nitCTitcooq htor Mtt ncRtgKpe ctitmmîwr CTCTitujivnnoT cficoR CÇO-rn CTCCRKItH MnM&pTTrpiOtl K CTCTH«^ ItCTnOTOI CÇOTlt Cne*TC!&CTKpiO!t *VCO RTCTIt^MOT &n

nM OTltOMIMOn ne CMCÇ CltCTltCcCllC&.

10. &tco CRcncopse çn tmktc krctot^ rÊ a. tco çn tmhtc nttcTCOoq atîo jn tmhtc nneTse&ÇM

ikVCO Çlt TMHTC nnCTTfifiHT.

11. RTO) CRCTCCkfie nUjHpC MITIhX CninOMIMOn THpOTT tnTR n s e o c ic TRTOOT cfioAçiTOOTq

MMCOTCHC.

12. &irco mcotckc ncse&q nn&&pcon (sic) Mn ncÀCR^p fncj Mn itc^M ^p nojHpe n&&pcon

cnT^Tcecnc cqseco mmoc n&xr sec sei nTC*TCi&. enT&cceene efioXçn nco% i\ Mnseocic nTCTnoTCOM

nçen n&<»&fi faic,) ç * ç tc ne*irci&CTHpion ncTOT^&fi n rc neTOtr&&fi ne.

13. &1TCO CTCTnCOTCOM MMOC ÇM TIMfc, C T O T ^ f i OTITOMIMOlt T**p HRR n e n& I RTû) OTrtOMIMOn

ne nncR U jH pc e T p e q u jo m e kh tii e fio X çn n co 'A iA M n s e o c ic T à i r R p t c * e nT& qçcon c to o t.

14. *vco nccTT^nm on Mnncopse cfioX fi treo nco'fioi Mn&$&ipeM&. c tc trc o to m o v çm nM&

CTOTR^ft nTOR RT6I ItCRUJKpC HMMRR Mn nCRHI THpq OTnOMIMOn ÜRp ne nRR Mn nCRUJHpC nT^TT&Rq

RHin efioXçn ne-oircicw Mnovse&i nnn^gc (sic) MnmX.15. ne^fioi Mn&ÿàipcMR &TCO nccTH^mion CTnnç cfioX csen nca%i\ nncoT CTcenTq cnncopst

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 15

(£oX жпедто «&o\ a w o c ic ace eqeygcone пан дп пенсдкре дп пендееере сткддан

(тпод1доп о)А еке^ епетпгепее h a ta ее пта nacoeic stooe ддш тсис.

16. атш лпААД njooTT §п OTUjine & дштсие gime кешц а^ш л а 1 A^poR^q етсо лштсис

Aqtf'ttftT eeXtA^Ap дп i*ejeep пуднре пААршп ептетсеепе eqacco ддос пат,

17. асе ет&е от длетпотш д д&ААДле ; а попе 9м л д а етотААЬ асе петотААЬ ne ппе-

тотааЬ n e i a nacoeic таац пнтп етрететпотгожц асе пететпЦ! (sic) д д а т длпо&е ш с т п а г ш г и

птетпте&9 e^pei еассоот жлемто efioX jenacoeic.

18. длотас! r e p е6о \{ д necnoq е^отгп ел д е етотее& дептетпотш д ддоц длецдто еВоХ

ÇM. л д а етотееп пее пте nacoeic 90m етоот.

19. етсо еерсоп eqjgeace jen jacotchc eqacco диеос асе ene jenooT п т е т е т е ппететсхе

(А побе п тет дп п е т Л Л дледто еВо\ jenacoeic етш е nei tycone ддо! етсо ^ п е о т ^ д ппе-

OTCie ç e ппо&е (длоот) д к nei qpeneq jenæocic.

20. етм e jecoTCKC сштд en^juB етш eqpeneq.

C h a p . XI.

1. eir со е nacoeic tgeæ e дп jecoTCKC дп eepcon eqacco ддос пет.

2. асе ujeace дп пуднре дшнХ ететпассо д дос п ет асе net ne пт&пооте ететпеотомот

сВоХ^п птппооте тнрот с т ;1асд ппе^.

3. тбпн ш д ере peTq поте етсо eqreire eieiñ е&оХ етсо eqceT&e 911 птппооте nei ne тет

пеотомот.

4. лХнп ппетпотсом efioX^n nei €^0X911 петсетпе етсо епоХ.911 петере ретот поте етсо

еттете eieiû еАоХ п^адотХ асе ne i jeen сет&е peTq а^е поте en n e i отене*ертоп пнтп ne.

5. етсо па^еетлоте и петере peTq рит асе nei деп сет&е e^pei peTq е е поте en ne i

отене<оертоп пнтп ne.

6. етсо пеерев'юотуд асе ne i деп теепе eçpei eperq е с лоте en ne i отене*ертоп

пнтп ne.

7. етсо npip асе peTq дсп поте етсо qxeTe eieiA eñoX n e i e c nqceTÂe en nem e otara-

оертоп пнтп ne.

8. ппетотсодн ^60X911 neTeq етсо ппетпассо9 епетхоотт п^нтот nei пене*ертоп пнтп (ne).

9. етсо nei пететпеотомот eûoXjn петудооп тнрот 911 пмотпеюоте епнепие ере ТП9

ддоот етсо ygHqe д доот 911 пмотпеюоте етсо 9П пе*еХессе етсо 9П ne^çueepoc nei ететпе-

OTOjeOT.

10. етсо епне ш д едп тнп9 ддоот оте.е едп уднАе 91ÍOOT 9П шепеюоте к 9П пе*еХессе

н 9П ne^çueepoc е&оХ9п пете*уере д доот тетоот епоХ тнрот етсо е&оХ 9П ^ t^ ç k пид есоп9

9п njcjeooT ta i отпоте те етсо етеддоше пнтп пВоте.

И. ппетпотсом е&оХ9п петеб етсо петлоотт П9НТОТ ететпепотот.

12. етсо епне пид етемп тнп9 ммоот оте.е jen *ун£е 91C0OT шд дютпеюоте nei отпоте

пнтп ne.

13. етсо nei eTemeqoTOT е£оХ9п пеп9еХете птетптдютоддот еХХе nceyjcone п&оте пеетос

ете п е 9сосоме ne етсо п егртф дп петре.

14. jen тпотре jen петтптсоп ероот етсо пе&сон jen петтптсоп epoq.

15. етсо пасеас jen пегХетнос jen nXepoc jen петтптсоп ероот.

Digitized by L j O O Q l e

16 F ragments

16. n&H<r Mn ItCTTItTCOK epoq.

17. A.trûi ntlTHTIROp^J CTC n&M ne Mil HR&T&P&KTHC &TTCO rÿlâcoi.

18. mu uRtTKiioc Mrw nneXeRMt e re neçpiM ne Mit nnoptyipicon.

19. nepcoa^ioc exe ne «wtrco n t ^ i x p i o n mu nexxnxam epoq &to> nenonc Mit

TitvRTepic eTe Torin^wT«.

20. àtrûï nexxnxcon xnpov exçnX nexMOOtge eae.it qxo noxepnxe etregjtone hhth

itâoxe.

21. km nexexn&ovoMOîr çn nexxnxom en ^ X ^ T e nexMOotye eaen qxo novepitxe nexepe

çpfi çn m e np^TO-tr etrqao'e nçnxov çiac.M nn&ç.

22. é.v<o it*.i it€T€THMTOAor e&oX hjhtot n e fipoTjfOc Mit n ex x n x o m ep o q àtco n e tg a te Mit

n ex x n x o m e p o q «.vo> n eÿ iO M & ^H C Mit n exxnxom epoq .

23. itR& ttiM e q o rcm o t nço.X itx e p e q x o n o x e p n x e rm o o t e re ty o m e (sic) n n x n n&oxe.

24. étro) eT ex itéras. o> çm çn km ovon niM exiuwatcoç ettexMOO^x nçitxotr qn&tyome eqat&ÇM

tgo. n n é x npotrçe.

25. é^xio otron itiM exnoqi çn nexMOOvx nçwTotr eqeujcom nneqçoixe &trco eqetyome eqac.ojÇM

tg*. nn&tr npotrçe.

26. àtpw çtt nxûnootre xnpotr nexepe p&xq noxe ewtrco eqx^ve eieifi t&oX eitqc&xAe !^e mi

exetgome etrac.&çM nnxn o ron niM exn&ac.o>ç enexMooxx nçnxov eqetytone eqacéwÇM ujé. nné.x

npovçe.

27. éwxco itR*. niM exMOOtye çiaen neq<Xiac. çn neonpion xnpov exMOOuje tsc.it qxo notrepnxe

exetgome nat&ÇM nnxn o ro n niM t x ^ x w ç enexMOOtt rçkxot eqetgcone eqæ.&ÇM niiéT

npotrçe.

28. éwTo> n ex n & q i nnexMOOvx n ç n x o v eqetyom n n e q ç o ix e &to> eqetgcone eqat&ÇM tgo. n n ^ T

n p o trç e n&i ev e tg co n e nn& R ^e& pxon n n x n .

29. ô.xû> nM etretycone exac.«.ÇM nxooxxnxxn *tco eftoAçn nat&xqe exMOOtge çiac.M nn&ç

xr&Ak Mn n n m éwtr co neMC&ç neac.no Mnn&ç.

30. é.vco xMToréXn (sic) h néXiX Mn ne^&MeAecon mtw nç&nAq Mn e&qXeeXe Mn n te n & X ^ ,

31. n M e treu fio n e evat^ÇM n n x n e&oAçn nexMOOtge xnpotr çiatM n n ^ ç oxon niM exn&ac.coç

enexMOOirx nçnxotr eqetgcone eqaté.ÇM tgo, irn à T npoxçe.

32. éwTrio nn& niM eqn^çe eçp&i eac.cootr nenxékVMOT nçnxox eqeujcone eqat&çM e&oAçn

crc ttoc niM ntge h ovujxnn n ^ ^ p n ovcor cneoc (tic) niM exqn&pçcoâ çpM nçnxq etreçopnq

çn otrMOOT &T<ü eqetgcone eqat&ÇM ty& nitMr npoxçe é rtù eqexAAo.

33. &trco cneoc (sic) niM nûXXate nexepe ovon n«n n&çe eçp&j epoq eqMnçotrn mhhi t r t -

tgome exaté.çM &irco nxcootr etreovoujqov.

34. o.vco G'inoircoM niM eui&xotroMq eptg& n nn& n x e iM in e ftorn e çp & i eatcoq eqetg co n e eq-

ac.&çM *vco nft& niM e tg ^ trc o o q ç n n&nocon niM eqeujcône eqæ&ÇM.

35. *trco nRé. niM epui&n otron çn néwi cxmoottx çe eçp&i epoq eqe^cone eqæ.&çM çen xpip

&.TC0 çen çpû> evey9pu|copoT eûoX ac.e ceae&ÇM a.tree exetycone eTac.&ÇM nnxn.

36. ui&xn otrnwoH MMOOir Mn OTrtym *trco otcooxçc mmoot CTeujtone etrxMHtr nexn& ^coç

cs e enexMooxx rçhxott eqeujione eqæ&ÇM.

37. epyi&n ovon x t çn n a j exMOOTX nçnxox çe eçp&j eatn <rpO(T niM en)^xac.oq eqetgeone

eqxfiftmr.

DE LA VERSION THÉBA1NE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 17

38. eTU)AnneçT m oot a.e eatn ff'poff' him. atîd nTe oit on çn iictmoott n çH T O T çe eatuq eqeujome eqstAÇM hktii.

39. epu|An OTon a.e mot eôoÀçn nTÛnooTe equjoon nHTit epeTnOTOMq i\€Tn&%(û enenTAT- mot nÇHTOT eqeujcane eqaLAÇM tgA nn^T npoTçe atco neTnAOTCOM eAoÀçn neitT^TMor nçHTOT eqetgtoM nneqçoiTe &t(o eqeujcone eqstAÇM oja nnAT npoTçe.

40. at<o neTnAqi efioÀçn uctmoott hçhtot eqeuicoM nneqçoiTe nqactoKM çn otmoot atû> eqe<roa eqatAÇM uja nnAT npoTçe.

41. a t û j atATqe him eqMOonje çiatM h r ^ nAi eqeujcone nHTn nôOTe m tû) nneTnOTOMq.

42. atco kr& niM eqMOOuje e«Ln çn T q atco hr& niM eqMOouje n o T o e iu j eqMOouje çiatn qTO

ROTcpHTt eqou j nOTcpHT« çn THpoT C T ^ o o iy t yatjR r r ^ nneTOTOMq atc otêotc nHTn ne.

43. dT tt nnem qeT n€T n\JfT^n ç n n æ A rq e THpoT eTMOOiye ïïr&^ nneTnstAÇ h th ttuçn çrm mt(û nnexnujcone eTCTno n&R&e&pTOC Ç.P*1 kçhtot.

44. a t t auor ne n a to e ic nem nO TTe atcû eTeTneTÛÛe th t tu nxeTnujcone eTCTnOTAAÊ ace

Anon ^ o ta a ê nernnoT T e atco nneTac.coÇM n n c T n ^ T ^ K ç n nacATqe THpoT ctkim ^ p ^ i r r ^ .45. a te Anon ne natoeic nenTAqn th t tu eçpAi çm h raç rrhmc expAujcone nHTn noTTe atîù

eTCTnetgcone eTeTnoTAAfc æ e mior ^otaaô na to ic .

46. n M n e nnoMOc eTÔe irrfcnooTe jrk nat^qT e mr n q ^ ^ T e Mn \JfTjfH him eTMOoaje çn

mmoot exfie iifTjÇH niM eTMOOiye rra^.47. eiittpx. jiTMHTe nneTx&^M atîû çn TMHTe nneTnceatAÇM &n atûj nîMKTe nneTTAnço h

nexatno nneTOTn^OTOMOT atco nîMKTe nneTTAnço nneacno nneTncenAOTOMOT An.

otooott eceujcone eco nnARA^Apxoc (sic) nCAtyq n ço o T rata nxcouj nxecujpco e c x ^ M . nCAtyq hçoot.

3. a t <o ç m n x e ç u jm o t h nçoox ececA&e nTCApj nTeqMnTATCÛÔe.

4. a tco ecep jr && ujOMTe n ç o o T ecÇMOOc ç m n e cn o q nxecAKAOApciA n n ccatM Ç eÀ A A T

eqOTAAÛ atco nnecfecou e ç o T n enM & eTOTAAÛ ujAnTOTatcoR e Ê o \ n<ri n e ço o T M necTÊfeo.

5. eujcone a^e OTUjeepe Te RT&catnooc eceujcone e c x ^ M MnTAqTe nçooT rata htcouj nTec-

ujpco atco ceTAce nçooT eceAAT çm necnoq MnecatcoçM.

6. atco eTiy&nat(ûR eôo\ n<ri neçooT MnecT&âo eacn OTujnpe h eacn OTUjeepe eceeme nOTÇi- eifc noTpojuie exn atûm nç HTq eT^Xoq eçp&i n^AiX e Tco noTMiwc n<rpoojmne h OT<rpMntg&n ç<w nofee epM npo nTecRHnn xnM^pTTpion ep&Tq mhothhE.

7. * t îû eqenTq m rcm to e û o \ jR natoeic nTe h o th h ô tîoôç^ eaeiûc a t î o eqen& ^& piqe mmoc

€6oXçm TnH^H Mnecnoq n«wi ne nnoMoe nTecç^iMe e c n ^ a tn e o t ç o o t t h o tc ^ im c .

8. eceigcone a^e h to o tc n&d'ine &n mhtcoui Mneç^ieiâ ece^ei n<TpM.nu|&n cn«wT h m ^c cn^T

no'pooMne OT^pMntg&.n eTço\oR*TTCûM& a.tco HeoT«w ça. noAc nTe h o th h ô t îo ô ç e^ttoc ncTÛfio.

1 . a.tco na^oesc &qvg&xe j^n m cotchc Mn nAApcon eqaeco m m o c h a t .

2. a te OTpiOMe epu jA n o t \ h u jûine çm . n u jA A p MneqccoMA noT M A ein eq oT ofiu j atco nquicone

çm n jpAA p MneqccoMA no'i o x ç p & n c io fiç eTenTO epA Tq nAApco(n) h o th h ô h epA Tq noT A n n eq u jn p e

«TO nOTKHft.

C h a p . X III.

Recnoil, VIII. 3

F ragments

S. cpc nOTHKÊ ^ÇTHq eiiçpÊ îtçm nig&Ap «n tqcuA b &t u ktc nq&> jgiftt nqoTfi\jg

nM ^em M njpû cq^fiûiHT h ines'wû çm nujAAp MneqccoMA OT^pfi nccofi^ ne atco epe noir-

4. ejycone epe iimacia ovofiji e*àT« çm. nug^p Ancqco)^& &r(o n^pft eÊ&iHtr h etteo'cofi efioA jm ncqjji^p mtûï e^ne ncqqw jyifie «rqw eqoTofi^y nAi eqRpjepcojR h eqT€ÇT<oç epe nor- hhA ncopat efioÀ, jeneq^pfi ncAjyq hçoot.

5. atco noTHHÊ eqeitAT ençjpfi junMe^ c&oiq açoot îvitîü eicçHHTe nçpfi creer h cqc^OAT MncqMTO eôoA exne nçjpfi ujifie çjr n^&^p MTieqccoMA &tû) norKHÂ eqenopatq on efioX nne- C A jy q açoot.

6. mtû) epe 110 th h fi ^ çjH q epoq jtn jee^ CAiyq itpoor itcen en&r &?(û €icçhht€ epc nç^pfi o ARp^p^M h eqTC^iw^ «m ai nçjpfi pji&c çm no|AAp Ancqc(ojA& a.irai epe rothhA HA^Api^e Mjeoq

OTM^ein OAp lie ra i cocoq atco eqetycoj* nneqçoiTe nqxfifio.

7. cjy(one a^e ja OTjyifie eqigAïuyifie n<Ti nMAem çm nujAAp Ancqc(ojm& jenitCATpe nçiepeTC jeojUTq nqRAOApi^e MJ*oq eqeei j*n*.e^ cen crat ititA^pAq MnorHKfi atco epe nçiepeTC a tt epoq atoi eicçHHTe a nj*Aein jyifie çj* nujAAp jeneqccojAA.

8. epe n^iepeTC atAÇMeq üai otccoAç ne.9. atco OTç^pfi ACttfi^ equjAitigcone noTpauee eqeei epATq MnçiepeTC

1 0 . attîo epe nçjepeTC MOjyTq atco eicçHKTe o to t\h eqoTOfiuj Acujcone çjr npjAAp xncqccoMA

atoi nTOc ACTpe nqei ot&auj efioA jutnejRTOn itTCApj eTOToat (pA i ^a totXh.11. otcco&ç eqitAtoCR ne çjr nujAAp xneqcûM A atco epe nçiepeTC x&fjneq ttqnopatq efioA.

9&e qO nilARAOApTOC.12. eujcone ¡^e çn OTmpe equjAtuupe efioX xms'î nccofi<£ çj* nujAAp MneqccoMA atco tire nccofi

çcofic MnjyAAp TKpq JAneqccDAA atm xeqAne uja ncqoTepnTe r a ta nitAT Tnpq jen^iepeTC.13. epe niepeTC (sic) ^ ÇTHq epoq atco cicçhktc a nccofiç^ ^cofic cfio\ cstJA nipAAp THpq

Aneqc(t>MA epe nçiepeTC RAOApi^e jenccofi^ ate Aqnocoite Tnpq cnOTÛAig qo iiRA-OApoii.14. at(û çja ne^ooT eTqiiAOTûmç efioA. ç cocoq Atfi o ta ta u eqonç n eqoroat eqeatcoÇM.15. atO) n^iepeTC eqe^ ÇTHq en at Ait eqoToat atw n at Ait tToroac. w e*ronç eqeatAÇM.eq

OTARAOApTOC ^Ap ne efio\ x c otccoAç_ ne.16. eptgAii nATAn x t eTOToat h eToitç cjeitTq atco itTe ncTOTofiuj ujifie eqeei epATq

jen^iepcTC.17. iitc nçiepeTC jeopjTq atw eicçitHTe a nçjpfi tgifie enoT&Atg ata» epc nçiepcTC raoa-

pi3e jeneq^pfi nqpjeme itRA^Apon.18. ATtt epu|Ait OTCApj h OTcpAq a jiXaoc njwne çm. nv AAp MneqceueA atco nqjRTon.19. atco ncujcone i\m.a mrcauj a<ti otot\ r ecoTofitg h ecnope cc^OT&Atp n ecxpe^pco^

eqeei rraç pm nç iepeTC.2 0 . n T e n ç ^ i e p e T C M O u jT q a t c o c i c ç n w T e n e q ^ p f i c n t g A A p je n e q c c o M A c a n e q q c o

u c o c o n e A q o T f iA p i e p e nçiepeirc a t A Ç M c q ate O T c w f i ^ n e n T A q ^ c o n e çm n c A ^ e i t T A q m p c e £ o \ ^ ic o c o q .

21. eppiAit nç iepeTC x c aat epoc atw cicçhhtc *ne qco eqoTofiey eycone r^ktc ata> junc çpfi ofifilHT jte^ce çm. nçpAAp mncqccoMa atco itTOC tot\ k ecApApaiA epe n^iepeTC nopatq efioX

ACApiq nÇOOT.22 ecpjAïuiftttmc ^ e efioAçM nujAAp MneqccojAA nç iepeTC eqeatA^Mcq OT^pfi nccofi nenTAq

uipe neqcAuj.

hkû ^çTwq epoq itqatAÇMeq n itqcofiçq.

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.) 19

23. cp\||M t 2l ( <Tû> çm neqco>M& nqTMnwpat cûoA o to tX h jmntqe^u) Te ip e

nçiepeTC n e ^ ^ p ije MMoq.24. àT tt epig&n otc^ p j ujione çm n u j^ p Mncqc(ûMA natoirq kkîûçt atîû nqufcone ^pM çm

neqtg&&p titfi hm* Anatoirq enidqxTOii eqo MM&ein q o T o fip qT pcppw uj h eqcen eqoTOfiiy.

25. epe nçiepevc n*v *poq eicçHivre &qnco<tme n<rt nqo> eqovoAuj enM&. eT O MM&ein

&to> neq^p& cqeûfim ? eAoAçm mqu^A^p O'tcîoAç ne n&s WTAqnipc €&o\^m. natovq epe nçiepevc

ato>ÇM MMoq *vçc*>A ucîüAç ne.

26. cpcgMi nçiepe-crc !^e n^T epoq î tw eicçHHxe nqujoon &n çm n jn ^ in eTnoope n^i ovqco

eqo?oAu| eMit M*ïn eq-oAAiwir eAoÀÇM noj&&p M.neqcûm& itToq a^e equpMpcoM epe

nçiepevc nopatq eAoX nc&tgq nçoov.

27. mt(ô epe nçieperc MopjTq MnMeç c^ajq iiçoot çn OTncopuj *^e eqajeaincopuj e&oX^M

n ^ ^ p Mneqca>m& epe nçiepetrc ataçM MMoq ovçoA ncaAç nenT&qnipe eAoAçM neqacotrq.

28. e p t g & n tto *x.e n o irû > A a j <Tû> MnecMA mtîû ncxMntopuj e o A ^ M . nvyAAp t m a^e ncaïo ecnpM-

p u A e T e totottAh M n e q a t O T q T e e p e n ç i e p e ? r c R & e & p q e M M o q n i n e n ^ p x n e q i t o v q n e .

29. dTtû &TÇOOTT h otcçim€ neTpe çpA nccoAç tutiyione nçitTq çn Teq&ne h çn xeqMOpT.

30. epe nçiepeirc n*v ençpA a tw etc neqcMOT efifiiHT enn|<t&p MneqccoMÀ. epe OTqco x e

eqMopjy tgoon nçnxq eqç&M epe nçiepevc ac.<0ÇM mmoq x e OTWUjq ne nccoAç nTeq&ne ne h

ncaAç nTeqMopT ne.

31. &T6) e p ^ n n ç ie p e rc n&? ençpA MneqoTangq a tw eicçm rre neqine iteqoAfiiHx ah

en u } & & p M n e q c û>m & & t a > o x rq co e q M o p v g n q i g o o n m i n j H T q n çiep ev c eqencopat eAoA. MnçpA

MntqoTwçgq n ^ u jq nçooT.

32. e i c ç H H x e M n e n e q o T i o u j q n ( » p x e A o A e M n qco e q M o p u i u j o o n n ç n ( T q ) a t w n ç p A

M ite q O T to u jq n q ^ A A i n v & n .

33. entg&*p MneqccoM^ eqeçooneq eAoA neqoirojiyq a^e nnençooReq atw epe n ç iep e v c

nopxq eAoA nc&ujq nçooT MnMe^ cen chat.

34. a ?(a nçiepe?c eqen&ir eneqoTioujq çm nMeç c^ujq n^ooi* atw eicçmtxe Mne neqovcoigq

ncopog eAoA çm nvyAAp MneqcaiMA MnitCA TpeqçooReq eAoA a t u nine MneqOTfoujq neq*AAiKTr

&n enuj&&p MneqctûMA nçiepetrc eqen&e&pi^e MMOq a tw cqeujcoM nneqçoiTe nqujame eqxAAiw*r.

35. f it OTncopaj !^e equj^nmopuj eAoA it<ri neqoTtoujq çm nu je^p MneqcoiMA Mnncew neqTAAo.

36. e p e n ç i e p e i r c i v a t e p o q a t t w e i c ç w w x e A q n c o p tp n&i n o T w t g q f ^ p M çm n a i A A p M n e q c c o M &

n n e n ç i e p e i r c M O ig T q exAe n q i o e q M o p t g x e n M A q x d i f j R .

37. eqvgA it^ x e nn&çpn neqA&A itcTi n o v a i^q çm neqctoM* a t îo nxe o?qw eqnHM ^ o tû i

eçp&i nçHTOT n o T tt^ q ^qxAAoq epe npa>Me og<one eqTAAmr (sic) a t(û nçiepeTC eqeRA^Apqe mm oq

38. a t6 ) o tç o o tt t h OTcçiMe ectg&nuiane çm nojAAp nTeqcApj n<ri o t t o eqotroA^ ecMOTçeAoÀ.

39. epe nçiepetrc ne^r epoq eicçHKTe.................(lacune d’un feuillet).

nqgjcttne eqTAAiHT atw MnncA haï eqeAcon eçoirn eTn&peMAoÀn atoi nqcrco MnAoA Mneqm nc&piq nçooT.

9. &.T6) çm nMeç c^ujq nçooT eqeçcoroiie Mneqqto THpq Teq^ne Mit TeqMopT Mit neqM eænç3*

C h a p . XIV.

8. MMoq eqeigiûM nneqçoiTe &tpo> eqeçcocone Mneqqo xnpq nqæonMeq çn otmoot

20 F ragments

atco qco niM CTÇicocoq cqcçoonoT c f to À nqujcoj* mteqçoiTC nqxcHM neqccoMA çn otmoot nqujcone c q o n n A O A p o c .

10. «iTto j * nM ej yiMOTii hjoot c q o t i n ^ ie iâ chat ejuin st&m hçhtot cthap OTpOMnc

a t co o tc c o o t t x n st&m nçuTq q n ^ p OTpOMnc ato> o tu iom kt npcMHT a c ^ m it c t o t c i a cqoTOçgjâ

çi o v n c j atw otXor nncç.

1 1 . d T t o n ^ i e p c T C c t h a t û û o t q t x ^ o i p ^ x q M npcftjm c C T O T t i ^ R À ^ p i ^ c M M o q a k n c m c -

e i s ^ o c m i k m t o i û o A M n a t o e i c ^ i p M n p o h t c c r h i i k A n M & p T T p i o i i .

12 . a t c o ttT f t u ç i e p c T C s t i m h o t à n n ^ i c i Ê n q T ^ j o q c p A T q c t û c n n o û ( M n n À O R n n e ^ n q -

w o p a tO T e & o A n o T ^ o p i c M ^ j a i u m t o n n & o t i c .

13 . a t c o eTe\j|WttT Mn€^iei& ç m ru*a. i t o t a ^ a x a t itÇKTq k a € ^ ? c i & ç a noÊe atû t n m T n A A q

HÇOÀOKATTCOMA HCC R AAq ÇM RMA CTOTAAÊ RCTOTRAUJAATq l**p ÇA RO&C tqO ll«C MRCTOTRATAAqç a t m r t a t c o o t r CTpcqigconc m r ç i c p c t c № \c t o t a a & a a c t o t a a ê .

14. a tco nçiepeTC q t x i c ê o à ç m nccnoq MncTOTitAAq ça noAc k tc n ç i c p m RAAq €âtn ç r n q

M I\A A A Ü C ( U O T U A M M R C T O T R A R A O A p q c M M O q A TCO ( X A ÇTHC nTCqG'lSC. R O T R A M A T t t ( X I I Ç T H C

n T e q o T t p u T t a o t u a * .

15. a t c o tpc nçiepeTC x i cftoAçR nAoR nncç nqncoçr e x n nçfeoTp MnçicpcTC.16 . a t c o cpc nçiepeTC corn MncqTKH&c r o t r a m c ê o X ç m nncç c t ç i x i i Tcqa'ist nçfcorp a t #

eqcç p a r t 1 3 c ç m neqTHHÛc ncAujq ncon m u c m t o c ê o A m i u c o c i c .

17 . n n cç x c c n T A q cc c n e çn T€q<rix c p c nçicpCTC r a a t c x n çrwq m ü m a a x ( h o t c a a

A n € T O T A A K A C A p i] C M M O q ATCO CSC A ÇTHC R TC qG 'ISC R O T R A M ATCO C9tA ÇTHC W T C q O T C p itT C MCTCAAe&oAçM nccnoq j c u c t o t h a t A A q ç a no&e.

1$. n n cç X C CATAqCCCnC CTÇ1SCH TtflX JCnÇltpCTC c p c nÇICpCTC RAAq ÇISCM (tie) TAHC

M u tT O T A A R A C A p q e M M o q .

ly. ATCO cpc IlÇICpCTC T ttâç CSC. coq MRCMTO c £ o \ MRStOCIC ATCO cpc HÇlCpCTC Cl ne JUICTOT-

HATAAq ÇA nofcc RTC HÇlCpCTC TCOÊÇ CStM nCTOTnARA*Ap!3€ MMoq c&o&çm ncqnoAc AT60 JUUCà HAÏ cpc HÇlCpCTC UHtKUT MnÇoXoKATTCOMA.

2 0 . ATCO c p c H Ç lC p C T C t a A o C Ç P A I M nÇOÀ O HA TTCOM A M H T C e T C I A C S tM R C ^ T C i A C T v p i o n

M R C M T O CàoA M RS*. OC 1C ATC nÇ & C pC T C TCO&Ç cstcoq n q i lA O A p i^ C .

2 1 . c i p c o n c x c cqoTÇHRC c n T O o r q h a ç c n c T q n . a t AAq a h eqesti r o t o i c i A h o t c o t j n n c H T A q p

m r c m t o e & A m r s c o c i c HTC H Ç lC p C T C TCOÀÇ e s t coq n q n A O A p i q c .

2 1 . c ^ a > n c X € c q o T Ç H R C C R TO O Tq h a ç c H C T q n a t A A q a h e q e s t i h o t ç i c i A h o t c a t j n n c H T A q p

n o & c C T Û H H T q C T A tJ r c p c j* A ç c o c t c C T co fcç e s t coq a t c o o t r c m . h t R ^ i n e a m h t c q o r o e p j R ç i n c ç

C T-O TC 1A ATCO O T À O K IUVCÇ

2 2 . ATCO O 'p M H Ç IA R C H A T H M AC C H A T R T pO O M R C C C tiT A T O O T q T A Ç O O T ATCO O T < rp M R H |A J I

C T C T A A q ç a noâc h r c o t a x t c t ç o A o r a t t c o m a .

2 3 . ATCO c q c n T O T ç m u m c ç u j m o t r r ç o o t c t £ c c A C A p q e M M o q c p A T q m r o t h h Ô c p M n p o

R TC C K H R H M l lM A p T T p lO n M R C M T O e 6 o \ m r s c o c i c .

2 4 . ATCO c p c n Ç IC p C T C X I M n C Ç IC lA C T O T H A T A A q Ç A RO&C M U n X o K n n c ç H T C I lÇ I C p C T C

t a \ o o t c ç p A i n O T C H ic e M A h w o t t a A o m r c m t o e f c o \ m usc .O C 1 C.

2 5 . a t c o cqc^cocoT m r c ç i c i & ç a r o û c h t c n o ic p crc x i c &o Àç m nccnoq m h c ç i c i â ç a c o û t

ttqHCo MMoq CSC.M r m a a s c c no t r a m m r c t o t u a r a o a p ^ c MMoq a t û t c x n o t h c c T t q < r i a t r o t o a m

ATCO c x n ÇTH C HTCqOTCpHTC n O T n A M .

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 21

26. ikV© срс посрете ПС0 9 Т nne^ cattt T c q e ' i a c п^Ьотр.27. пте пудрете j j p m i j t jm, лсцтии&е потп^л nnc9 €T^n Teqe'iac, n^&otrp nc^u^q

neon мпемто e&oA jinxoeic.28. лтм epe n j i i p m rco е6оЛ> ( a nm ^ ct^h T qo'ix cacti jjHq д л м & ^е л о т д дле-

to tkakaoap ijc ддоц eacn ^thc nTcqo'iac потплд cacti ^тис птсцотсритс лотк^де х д пд& Mnecnoq дпслт^тт^&ц ^ побе.

2D. n e n T A q ссспс х е {д пис9 ст^п тачас мп^1срстгс c q c R A A q 91 ae.it т а п с мпснтАТКАОАр^е MMoq atco с р с .............. (lacune de deux feuillets).

C h a p . XV.

25............................................... cic itTCCRAOApciA ncujconc ccacA9M.26. A TP СО Д Д & ItHOTH THpq СТСПА tlROTK 9 1 2 c со q ппс^оотг тнротг птес9ртС1С eqetgcone it л с

RATA TIMA RROTR ItTCCUjptO AT CO CRCTOC HIM CTCItA^MOOC iac.COq CTCUJCOnC CTatAgM RATA AR A O ApC I Ai t x c c u j p c o .

27. otoii niM CTttAacco^ сроот eqctgconc cqacA^M atco cqeujcoM tmcq^oiTC nqeiA neqccoMA

е&оХ{л отмоот nqtgconc eqo haraoaptoc uja плат протес.28. CC U 9A H R A O A p i ^ e a s .C C f i o A ^ l t T C C ^ p T C I C ССССОП t tA C I lC A y s q I t 90 ОТ ATCO M Il l lC A I t A I c c e -

u j c o n c е с т & А н т .

29. a t со 9м ПМС9 ддотл 11900т eceaci пас п^рмпузАн chat к<Гроомпе пснтот cpAxq м.п91срстс срм про iitccrhiih мпмАрттрIон.

30. a t со срс п£1ерстс тадю мпота ммоот 9а iioftc atco пксота ct9oXorattcoma атс П91срстс ТС069 caccoc МПСМТО С&оЛ. МПЗС0С1С С60Л9П TC9PTCIC HTCCARAOApCIA.

31. ATCO пгтрс 90ТС tyconc HllUSKpC МШнЛ С60Л9Л RCTARAOApCIA ItCCTMMOT CT&C ПСТ- ARAOApCIA 9м птрстасс09м ПТАСКНПН СТ ООЛ П9НТОТ.

32. ПА1 ПС ППОМОС МПСМТО (sic) ПТ'0 П0 9 РТНС АТ СО пстсрс СП Срм А ПАС1 С&оЛ. ММОЦ СТЗСС09М

мма nitROTR стрсцае. со 9м 9pAi л{нтц a t со птсрс necnoq 0 3 0 0 т ммос 9ц Tcctgpco33. ATCO ПСТО П 14т09рткс 9П ТСЦ9РТС1С П900ТТ К ТСС9 1МС АТСО прсомс CTIIAIIROTR МП

ИСТО nuipco.C h a p . XVI.

1. ATCO natOCIC АЦуЗАасС МППСА ПССМОТ Rtf'! njynpc СПАТ ПААрСОП 9м ПТрСТТА&О C9PAI nOTRC09T ttu|MMO мпемто е6о \ Mnacocic.

2. atco neace nacoic (sic) С90ТП 9м мсотскс cqacco ммос лас; асе yjAacc мп пААрсоп (sic)

ПСНСОП ПЦТМ&СОК С90ТП ППАТ ШМ СПМА СТОТАА& СПСА П9ОТП МПКАТАПСТАСМА СП90 МП91Л.АСТИ- ркоп ПА1 CT9iaСП TO'l&COTOC МПМАрТТрЮП АТСО ПЦПАМОТ АП США ОТСОП9 Т'Ар С&оХ 9П tcrXooXc сасм П91Л.АСТНРЮП.

3. АТСО T A I ТС ОС стсрс ААрСОП RA&COR С9ОТП СПМА СТОТАА& 9П ОТМАСС | 6оХ{Л ПС9ООТ 9А ПО£с АТСО O T O l X c CT90AORATTCOMA.

4. АТСО ОТП1ТИП ПС1ААТ ССОТАА& cqCTAAC 91СОСОС4 АТСО OTncpiCRc\lOH ПС1ААТ СЦСуЭСОПС сасм псцссомА atco eqeMOpq потсп^оши hciaat atco OT^ia.Apic П9&0С cqcRAAC 9iaccoq 901 901TC rAp nc ctotaaA atco cqccico c&oX MncqccoMA Tnpq 9П отмоот nqT a a t 9icocoq.

5. atco cqcaci птоотс лтстлагш^н пп$унре мпшХ П&ААМП900ТТ спат сЬоХ^л п6аампс9 А ЛО&€ АТСО OTOl\c ПОТСОТ CT90XORATTCOMA.

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22 F ragments

6. a t ío AApion eqeeine MneqMAce $ a nofce nqTíofi^ eatíoq д п neqni.

7. лто) eqeati дпА ^^дпс спат n q r^o O T ср&тот мпемто efioX длэс.ое!С про пте*

скипи длд& рттрю к.

8. пте ллрож río eatn fncj пйллмпе с п а т и$еп нХнрос отяХнрос жпас-oeic a t ío откЛ крос

м п етотм отте epoq a te п ап ом п аю с стс neTOTKAOTOTq efioX пе.

9. a t ío ере ллрож em e ж п &а а м п с л м спт& пекХнрос Mnatoeic ei e^ p ^ i eatíoq п^тлЛоц

egjpAi £A nofie.

10. л.tío ппе&ААмпе ептл пекХнрос ei е ^ р м eatíoq д л ^ л о д л м о с ете neTOTnAOTOTq

efioX пе eqeTA$oq ерлтц eqon^ д л е д т о efioX jA.nac.oeic expeqTiofi^ eatíoq £состе eaeoOTq efioX е т д л потоиоте efioX nqRAAq yn терпмос.

11. a t ío ер е ААрш п ei п е д м л с е 9 л nofie nqTíofi^ eatíoq л tío eatn neqni nqujcoíOT MneqMA.ee

^ no fie.

12. л tío eqeati птудотри есм с^ natAfifiec n río 9т cfioX^M п е * т с 1АСтнрюп етм пем то eñoX

Mnatoeic a t ío eqeMOT^ nTeqtfist уж nujOT^tcne мпвЧорсг етсотп nqati MMOq спел л^оти м п к ата-

петлсм л.

13. a tío eqeTAXe р)от{нп« еэсж nKío<jT мпемто efioX Mnatoeic a tío ере пкалпос мпгуот-

^нпе фсоАс мп^иХлстнрюп nex^ ia tn пм м лрттрю п ае.е nneqMOT.

14. a tío eqeati efioX^M necnoq мпмАсе nq^pAnxije мпецтннйе еэгм n^iXACTwpion rata прлп

uja мпрн eqe^pAüTi^e мпемто efioX мп^ХАСтирюи ncAujq neon уж neqTnnfie efioX^M necnoq.

15. a tío eqeuiíoíúT мпмАсе ет&е nnofie мпХаос мпемто efioX Mnatoeic atío eqeati е$отп

efioX^M neqcnoq еп^отп мпкатапстасма atío eqeeipe Mneqcnoq noe cnTAqAAq м п еcnoq

мпмАсе atío eqe^pAnTi^e Mneqcnoq eatn n^iXACTnpion m ujot efioX м п^Х лстнрю п.

16. a t ío eqeTíofi^ етпе п стотаай efioX^n пакAOApc 1 a nniynpe мпТнХ a t ío efioX^n пет-

<тm at one мп ncTnoáe ти рот t a i те o e стнпаас птескнпи м пм лрттрю п тсп татсо п тс ¿ р м

и ^нтот jn тм ите ПТеТАКА*АрС1А.

17. a t ío птетпрсоме him atíú£ етеск н п к м п м л р т т р ю п eqnAfiíon е^о тп етш&^ § м пма

етотААЙ pjAHTqei efioX a t ío eqexíofig^ eatíoq a t ío eatM neqHi a t ío eatn тстпасчоги ти р с nnnjnpe

18. a t ío eqeei efioX eatM п е о т с 1АСткрюп етмпемпто efioX Mnatoeic nqTiofiç çiatcoq a tío

eqeati efioXçM necnoq м пм асс a t ío efioXçM necnoq м п& аамл^оотт nqRAAq ¿ la in пт а п мпе*

-o t c iАстир ion eqníoTe.

19. a t ío eqeçpA nxi^e eatíoq уж neqTHKfie nCAugq ncon efioXçM necnoq nqRA^Apife MMOq

20. a t ío eqeatíoR efioX eqTiofiç уж п м а c t o t a a & мп тескнпк мпмлрттрю п мп ne^TCiA-

стнрюп л tío eqenA pije (sic) ç a n o t h h ê a t ío eqeem e м п Аа а м п с eTonç.

21. пте Алршп к а Teqo'iat епте eatn тлпе м пйллм пе етоп^ a t ío eqeTATO eatíoq ппапож ка

ти рот ппудкре м п ш Х a t ío петас.1 потопе тирот мп петпобе тирот a t ío eqeRAAT ea tn тл п е

мпбААмпе exonç атсо eqeatooTq efio X çn TOOTq потршме eqcfiTíOT етернмос.

22. пте п Ба а м п с a ti eçpAi eato>q ппетлалш л тирот efioX c t r a ç ем етмоо^е nçjRTq атсо

eqeatooT м п й а а м п с efioX етернмос.23. пте ААраш fiíOR е^отп етеснипи мпмАртирюп nqnA A q k a ç h t птестоХи n ç fio o c e n T A q -

^líoíoq eqnA c ç o t u с п м а етотААБ nqnAAC eçpAi ç m п м а c t m m a t .

ntLqTfifioq e fio X çn п а к а -o a p c ia пплднре м ш и Х .

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 23

24. uqeiA MneqccoMA efioXçn otpmoot çn отма eqoTAAfi nq^* çicocoq птестоХи nqei efioX

nqeipe MneqçoXoRApncoMA мпХаос nqTcofiç eatcoq atco neqni лтсо eatM пХаос n e e eatn потннё.

25. atco псот ç a nofie eqeTAXoq eatM neutre lACTHpion.

26. atco eqeatoOT efioX AnfiAAAne enTATnopatq efioX етксо efioX eqeygcoM nneqçoiTe ata»

eqeeico MneqccoMA çn отм оот д п п ca rai eqeficon eçoTn етпАрембоХн.

27. a t со лдА се етЁе nofie nAi enTAqati MneTCnoq eçoTn епдА c t o ta a ü eTiofiç nçwTq

eqenTOT encAnfioX enfioX птпАремЁоХн neepeonç nneTUjAAp çn o tkcoçt atco п стац мп тетнопрос.

28. neTnAponçoT a^e eqeygcoM nneqçoiTe nqatcoRM MneqccoMA çn отмоот atû> мппса k a i

eqeficon eçoTn етпАрембоХк.

29. пте h a ï ygeone пнтп етпом!моп uja eneç çm nMeçcAugq nnefioT псотм ит мпебот ететп-

e*fifiie neTMijTTjfn (rie) atco çcofi ш м п п стп аат прм п ^м е atco пепростХнтос етудооп nÇHT-

тн т т п .

30. çm neiçooT f*Ap eqnATiofiç eatn ти т тп enA^Api^e ммсотп efioXçn neTnnofie тирот

eTpemTfifio м пемто efioX Mnatoeic.

31. çen CAfifiATon ncAfifiATOn CTepicone пнтп ппапапатс1С atco eTCTne^fifiie п т д ^ т ^ н (sic)

OTnoMiMon o)A eneç ne.

32. пте nçiepeTC Tcofiç eatcoxn neTOTnATAÇcq a тсо петотпАэссон efioX nneq<Tiat eTpeqpjMyye

мппса neqeicoT eqe^ çicocoq птестоХи n eia a t otctoXh ecoTAAfi.

33. atco eqeTcofi м п с то т а а ё nneTOTAAfi atco тесинпн м лм А рттрю п atco пе*тс!Астнрюп

eqeTcofiç u ç h to t atco eatn пкеотни^ atco eqeTCofiç eatn тс т п а в д о н тирс.

34. пте п а ! ujeone пнтп етп ом 1моп удА en e ç eTCofiç eatn najnpe мшнХ efioXçn nerrnofie

ти р о т потсоп теромпе CTceipe m u a i к а т а * е ептА natoeic çcon eTOOTq ммсотснс.

Chap. XVII.

1. atco natoeic AqgjAate мп мсотсис eqatco ммос nAq.

2. ate yyAate мп пААрсоп (sic) atco мп neqygnpe atco мп пудкре тирот мшнХ nnatooc п а т

a te п а i ne nygAate ептА natoeic çcon eTfiHHTq eqatco ммос.

3. a te прсоме прсоме çn пуцнре мшнХ и çn пепростХитос петпАидосот потмасс и отесоот

и от&ААмпе çn тпАрембоХи a tco петпАудсосот MnfioX птпАрембоХн.

4. nqTMnTOT ерм про птеснипи м лм А рттрю п ет р еттAXoq eçpAi ctçoXorattcoma noTatAi

eqyyun eTc^noTqe atco петпАддосот çifioX nqTMnTOT ерм про птеснипи мпмАртирюп стаХс

a^copon eçpAi Mnatoeic м пем то efioX птеснипи мпмА рттрю п haï етеопц eTCnoq епрсоме етм-

м ат OTcnoq nenTAqnAÇTq efioX те>\гтэск стммат eTeqoTC efioXçM пссХаос.

5. ateHAAC nojHpe мшнХ етеш е ппст-o tcia етотпАтсоуд птоотот е uja at о т çn мссоуде (sic)

псептот epATq Mnatoeic ерм про птеснипи м лм А рттрю п epATq мпотииЛ псеи)Атот hot* tcia

noTatAi mm aç natoeic.

6. atco ере noTKHfi ncoçr мпе cnoq eatM п е е т с т с т к р ю п мпемто efioX M natoeic ç a th

про птеснипи мпмА рттрю п eqeTAXo eçpAi мпсот eTC^noTqe m m aç natoeic.

7. псетемнотот etgcocoT ппететс!А им петууоты т haï етотпорпете пммат ctotkç пссоот

па! eqeygcone пнтп uja en eç епетпгепеА.

8. a t со Vneatooc п а т ate прсоме прсоме efioXçn пууире мшнХ atco efioXçn пуднре мпро-

стХитос п а 1 ептАтсоп ерсотп петпАеше h o tç o X o ra ttîo m a h o t* tc ia .

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24 F ragments

9. itqTMitTq ep.M npo kitcchhuh MnM&pTTpion m%oq e^p&i aa&^ nacoeic npuAt e x e q o v r e m m oq c Ao A ç m neqA&oc.

10. npcoMe npcoMe çn nujttpe m u i h A h nojnpe mtenpocxAwTOC enT^-roan e p a > T i t

equj&noxeM à ^ t ncnoq ^n^T ^çe n&ço ep&Tq eatn t c v ^ t^ h nn^OT€M A&&T ncnoq iitm & ro c c Ao A ç m necA&oc.

11. Te\Jr?3fK n c ^ p j niM u t neqcnoq atw &kor MMoq nnxn eacM itw ci^C T H pion

ctwA^ eacn n iT M ^ X 11 necnoq riwp eqn&xwA^ itçwTq enMtk nTeqrvxH.

12. ctAc n ^ i M atooc nnujHpe mtuhA ace e&oA n^KTxntrTn nnecoveM citoq ne-

npocnAirToc mi\ mitT&qom eptirrn nneqoxeM eiioq.

13. *wv<o nptoMe np<OM€ j n nignpe mtiihA ^ta> çn nujnpe nnenpociiAxToe eitT^irûjn epcoTn

n m ^ a 'w p « ' e<r<one noT*npion h o t r ^ A n t c^MroMq eqenoo^T tftoA Mneqcnoq à trtt eqecen ra ç .

eæ.6>q nqçoAcq.

14. TeqnrXH ***P nCAP2 ne neqcnoq ^vco mxooc nnujnpe mïïihA ace r tc tro tim cnoq

nA&&ir nc^p5 ace T e^T ^n nc^pj niM ne neqcnoq ovon niM e*rn&oto>m nToq neTOTn^qoTq e&oA.

15. iiVto TciJfTjfH eTn^otrCM nncqMOOTT f«cj k nenr& OTenpion qwo'e epoq çn npM n^-Me h

çn nenpocHAvTOC eqetgcoM nneqçoiTe *wtûj eqeacORMeq çn ovmoot ^.vco eqeo'to eqac&ÇM uj^ n n & r

npoxçe «wTrûi nqxAAo.

16. eqTMigcoM a^e nneqçoixe ikTfia nqTMaceRM neqco>M& £n ottmoot eqeaci nTeq&noMi*. eaccoq.

Chap. XV III.

1. a.tco nacoeic neac^q eçovn eçn mcütchc ('Wc,) eqacw mmoc n*q.2. ace nj&.ace Mn ntgnpe timihA enacto mmoc n&T ace &non ne nacoeic ncmnoTTt,3. nneTneipe r&t* neçAnxe MnR&£ rrhmc enTfcTns'oiAe epoq oxa^c nneTneipe r^t^ neçÊmre

MnR^ n«wi iwnoR e^n^aci thtttr eçovn epoq nevcomT nnexnMOouje n^KTOv.4. n&RpiM^ €T 4T n^T ^xco ntwnpocT&f'M* exeTneç^peç^ epoox eMOoige n^Kxoir m io r rap

ne nacoeic neTnnoTTe.5. eTCTneç^pe^ en^npocT^cMfc. Tnpov Mn n&Rpm& Tnpox nxeTn«^Tr n^i epe npcoMe n ^ T

(sic) nqcon^ nçHTOir fenoR ne nacoeic neTnnovTe.6. npcoMe npcoMe oxon niM eqo npM nm eTeqcaps CTe cxe^ennc nT^q ne nn eq ^ neqotroi

eçovn epoc eTpeq<r<oAn eAoA nxec^c^HMOCTrnK *non ne nacoeic.

7. T ^ e ^ R M O C T n H M n e u e n o T mtw t^cxhaoctrh n x e R M e ^ T r nnenff'oAiic eAoA tcrm&^t c'ep

Te nneRorwAn eAoA n T ec*cxHMOCTnH-8. TACXHJ OCTnH n^iMe MneneiiOT nneno'oAnc eAoA T^cxHMOCirnH e^p MneneicoT xe.

9. T^cxHM0C‘'rnH nTCRCione nujneicoT n n\g«M&AT nx&R etracno nçoxn Te h ovacno nAoA xe

nneRCT'foAn eAoA nxec&cxHAOCTnH.10. t ^ h m o c ^ r h nTUjeepe MneRtyeepe u Ttgeepe nrcRUjeepe nnencraAn eAoA r t c c ^ c x h -

moctrh ace TeR^cxHMOCTRH Te.11. t«wCXhj^octwh nTP*c neiMC MneRCKOT nnen<roAnc eAoA t eue ¿one ^ p nujneicoT xe nnen-

(X<oAn eAoA nTec«,cx«^ocvllH-12. T<vcxM^ocvnH nxccone mneneicoT nnen^oAnc eAoA toirioc ^ p k nxccone-Mneneicox Te.13. TAC^HMOCTnH nxccone r tc rm ^ x nneR<roAnc eAoA toirioc ^ p h nTcame nxeRM^&Tr tc .

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 25

14. TAC^HMOCTAK Mncotl MneR«I(OT KneR^O&nC e&0%. MT(û nnCR&COR U)A Tqe^lA C neHCTT -

r€!\HC ne.

15. T^e^HM.ocTrnK ktcru)cAc€t nncR^oXnc e&oA «iMe r&p jRnftRujKpe tc nneRâtoAn eâoÀ

ATCRàCJCHJROtTRK.

16. t^ c^ hmoctak n^iMe jcneRCon n.nen<roAnc efioA t^ c^ hmoctiih r&p Mnencon ne.

17. T&e^HMoernH noTC ijRe m.k Tecujeepe nneRtfoXnc e£*o\ Tujeepe Anecujnpe u nTujeepe nTcctgeepe nn^RxiTc eorcoXn e&oÀ nTcCACjfHMOCTnH nenoiRioc h neRpcoxie r&p ne atco otmiit* vy&qT« Te.

18. o?c£iM.e eacn reectone nneRxiTC eco kroi^ c eTpeRortoXn eÂo% nrec&c^çKMOCTnH eaccoc

eTi nToc econç.

19. iuicr^ jmneROTOi e^OTit evcçiMe eco nnecew fit T€CAR&eApciA eo'aA.n e6o%. utcc-

CwC^HMOCTItH.

20. &t <û nnençnTR eeiMC M.neTçiTOTre>R ckrotr kjrjrac eTpcRaccoçM hmjrrc.

21. &ta> ttneR^ €ÂoA{jr neRcnepjA* M.neTn&u|M.uie nOTAp^wn at(ü iikcr^ jm. j*n&p&n«TOTAAfi x € AnoR ne nacoeic.

22. ATTA> nn.CRK.ROTR Alt OTÇOOXPT MAA nKROTR KOlTCÇIJA.e OTÛOTe t«Ap TC.

23. a t 6> nncRçnTR cçoTrn càaat itTÔnH h chrotr HAAAq e ^ enpepMA epoq eaccoçywi nAAAq

atîo nnecçiM e t* * c «àa^ t nT&nn eaciûçj* nAAAq ovuj\oxg c^^p ne.

24. CTpeTnceeq thttr çn rai Tnpov htat^ açaot CAp çn kaj TwpoT n<ri n je en o c n^i

AllOR €^nA«OatOT cBoÀ £1 ÇH MMO>Tït.

25. AT(A nRA^ AqatCDfJR Ç&pOO'T AITÛMû&e IIAT KTetTA!R.lRIA CTÊHHTq AtTA) ARA^ AqqeT

ncTÇjAOoc ^i&ûiq.

26. (TeTne^Ape^ eitAttOMiAon Tnpotr atai ttAOtre^CA^ne TwpoT nTCTRTMeipe e&oAçn neiftoTe

THpoir OTâk€ npM n't'M.e o ti^ c nenpocnA.'TToe eitTAqûin eporrn.

27. nei&OTC CAp Tnpov a ta a t nc'i npcoM.e A n»A ( «ATATT^ione ç^iatiaq ^ a TeTnçn ata> nRA^

*qac<oçj*.

28. ace nne wra^ qeT thtttk çîotthtttk çja nTpeTnacAÇMeq h&t& * e cnT^qqeT niçeonoc

eitTATÿwnc ¡ a TeTn^w ace otou ni ja eTn&eipe eôoAçn nciAoTe m poT cen&qavre e&oA nnetyirjÇH

CTK&eipe niwwi e&oXçn tmhtc AneT^Aoe.

29. atp(û CTCTneçiwpe^ eitAÿT\At5AATA ace nTem eipe e&oAçn hcaiiit enTAiqoTOi* enTAtrujcone

fA TCTtiÇH atûi nnemacA^M. tkttk nçHTOtr ace akor ne nacoeic nemnOTTC.

3. noTiw no***. j*&peqp £OTe ÇHTq AuieqeitoT mk Teqjc^^Tr &tîo n&c&£6&Ton CTCTneç^peç

«pooT ace a h o r ne nacoeic neTnnovTe.

4. nneTHOTreç_ th tth ne* iteixdiXon ata) nneTnoverr^ nnTn nçen novTe akor rAp ne nacoeic

5. a t a ) eTeTn^AitQ9 A>A)T AOTCveiA itOTCTCiA fiicj noTrac&i jRnacoeic eTCTneT*Aoc e ^ p * i ecttjnn

Ch a p . X I X .

1. a t « nacoeic AqojAæe a » aw tch c eqæco a a o c itAq.

2. ace uf*æ e ah TCTttAcwcH xwpc nitujnpe AnmA noacooc rat ace ujcone eTCTitOTAAà ace

Alton ^ o ta a & nacoeic ncTimoTTe.

ncTnnoTTe.

Recueil. VIII. 4

26 F ragments

6. M utjooT т т п ^ ц |& & т е етстпсотш м д д о с атсо длс^кср& сте &tp(û epuiAn отоп о ) ш л

СПД(^ UJOMUT П(ООТ (Т€ТМрОН{ОТ {П ОТСАТе.

7. £Н ОТШД flicj ¡k ( етр|&ПОТОДС ДЛДС^ ЩОДПТ П£ООТ KOTetCId &л те л п е т л ^ р ^ с ^ с ддос.

8. летпАОтожс ж е цпажх Mneqno6e ежсоц е&о\ ж е петотААБ млжое!С ацжа^жот атсо нефтей етпАОтсом iuiaj сспацотот еБо\£м лстЛ.аос.

9. атсо ететпАсо£с д п и ^ с мпетпяА£^ ппетпжсон еБ о \ млетпсо£с ет£п петпссосуе етретпо£СЦ

петпА£е (лн& £ €& о\^д лснш^с лкслншт^ д д о о т .

10. атсо лекмА пеАооХе ппекотА£меп epoq ежсосоЛе д д о ц о тж е n 6 \f i i \e лпсАоо\е млен-

д а псЛооХе ппеннсотч мжоот п£нне ми лелросиАттос сасаа&тр лат akor г ^ р ne лжое!С ле-

тлпотте.

11. ппетпж ю те о тж е ппетпжх з'оА. о тж е ллстн^Ха лота лота е лст^ш б)^ fWej.

12. атш ллетлшрн дларал еж п отжи\<топс ат(о ппетпжсо£м длрА л м летппотте алоа ле

лж оы с петппотте.

13. ппенж! л^олс м п ет£ 1тотсон ппентсорл атш tine лБеке длха> Бене оЧо птоотп л |а п л ат

п£тооте.

14. ллентАте отууАже eqçooT лса отрсоме ллаХ fiicj а т (» ппеклсо лотсааа^ аХол жлемто

еЬоХ л о т Ш е атш екер £Оте £ктц м пекпотте апок еАр ле лжоехс петппотте.

16. ппетпр £соБ пж! ло'олс £п о т £ а л ппенж! л£о м л£кяе о тж е ппенр сулкре д л { о лотл .т-

пастос еяеярш е м лет£ 1тотсот £n o t ^ i r a i o c t a h .

16. ЛЛ£АДООр|е Jïl о т ...........................

34....................т . . . тексе ж е Атетпр л р о ст \и то с н Атетпр и)ддо ^ т т и т т л ¡ д лаа£ ландс

алоа оАр ле лжое!С петппотте.

36. ппетпр о т { Ц пажхяоп £ti otçaa £п £еп Але атш £п £еп «gi.

36. АТСО £П £€П ДАЛ)С АТ(й {СП OJI ПЖ1ЯА10П АТА) £еп ПОТС ПЖКЯАЮП СТС^ОПС ПИТП AHOR

ле лжое!С петппотте лслтацся тн ттп е& о\$д лаа£ пянме.

37. ATW ететпА£Аре£ епАпомос тирц птетпехре ппАОте£СА£пе тнрот апоя ле л ж о е к

петппотте.

C h a p . XX.

1. атсо лжоехс АсдаАже д п д о т с н с ецжсо д д о с лац.

2. ж е р|Аже мп п$унре длш Х еяжсо ммос ж е epujAn ova еБо\£п пидоре д л ш Х и еБо\£п

пелростАктос лтатол ешнХ ецудАП е6оХ{д пецслермА п о тА р ^о п £п о тм о т д А р ец д о т л£€-

опос ет£ 1ж д лаа{ ете£х cone epoq {л £еп cone.

3. атсо апоя £со ^ПАТАжре л а £0 е ж д лреоме с т д д а т етА(яоц) еБоЛ.£м лХаос еБоХ ж е п \

потА рх*411 (*&) *fio\£M лецслермА ж е ппецжсо£м ппаж а сто тааБ атсо пцссосоц млрАп ппстах-

тББоот ЛА1.

4. {л OTCo&ju ж е етидопоБхуот ikti прм п^м е дпаа{ епрсоме стддат {д л тр ец ^ с&оХ{д

лецслермА потАрх«*11-6. ^пАТАжре па£0 еж м лреоме стддат атсо eTcqcvwenxA птатаяоц д п о топ п и етф

кммац £состе етретлорп ете еБо\£м. петслермА д п п етА р х ^ т .

6. атсо т е ф т ^ и стпаота£с пса £еп рецепясосос е£Отп и пса £еп ре^м отте етр етл о р п ете

£ | ПА£ОТ ДДОА flicj ^-ПАТАЖре ЛА£0 сж л т с ф т ^ к еТМААТ татакос сйоХ{д песХАОС.

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DE LA VERSION ТНЁВАШЕ DE L’ CRITURE (A nC. TEST.). 27

7. птетпидоле с т е т п о т ^ б a te ^пон ототллА natocic петппоттс.

8. &т(й ететпл^лре^ епллрост&омл ткрот птетпллк ate &поя ne natoeie етААо ммштп

9. еодоле отршме eqig&nate псеоот пел neqeiovr дп тщжъъ'г qn о тдо т д & р ^ д о т &qate

пеооот пел neqeiioT и тецмлыг eqeigome eqo nenoj^oe епмот.

10. лтсю о тр ад е eqpgemp п о ет е * 1ме потраде к петплр п о ет еош е д л е т ^ т о т а а ^ ¡п

отдот д& ротдототт длето ппоеш л т а тетотоп п оете (яге) ерое.

11. & та петплпнотк дп * 1ме дпецеш т тлехидосипи длецеш т те п т^зчА л с еАоЛ qti

отдот длротдооттот отгп по&1 ероот дпесплт.

12. лтсо петплпкотк дп TequjeAeeT jn отдот д^р о тдо то тто т дпесп&т.

13. лтб» петплппотп дп otjoott дпеедот потмл ппнотп пе£1ме отЕоте те птлцл&е птоот

qi отеол д& ротдооттот семпрул д лд от .

14. петплас! п отс£ 1ме мп те ем л л т о т м \о д 1А те м лротронод $п отелте н д д а т птетм

л п о д т щ а л е п^кттиттп .

16. лтоо петплппотп лип отт&пи qn о тд о т д^ротдооттц лт<о пкетАпн ететклдооттц.

16. лт<о отс£1ме есрулп*^ ж ...................................

C h a p . XXI.

17............................. n neq^ neqoTOi . . . е^отп етлАо е ^ р ы мпа^ сорок MneqnoTTe.

18. р а д е ш ж ете отп a t6 т л а а ц nneq*V ^eqoTOi е$отп е о тр ад е пАААе и епз'лАе пере

^ллптц еоЛп к eqeoAn пере л е ц д ^ х е соХл.

19. и отршме ере отшрвд qn тецотерите к отсоищ n^iat.

20. н eqo пнеа^рое и eqo е \л с к ере от{&тмХе qn neqA&X к о тр аде ере отксерь п-

лгрюп £>до>ч к отмеаелсопе к отмопорэ£1С ст*а OTatoeiT потшт пе.

21. р а д е шм ере отаеАш ujoon ^ ia a q еАоА ( д лес(лер)мл пллреоп (лотн)нА nneq$n(Tq е-

$от)п етлАе*т(с1л) MneqnOT(Te етАе ate о)таеАт £icocoq п^шроп млецпотте nneq^ttTq е$отп

ст&Аоот е зд ы MiieqnoTTe петотллА пте петотллА.

22. л т <*1 eqeOTiOM. еАоА qti петотллб ткрот.

23. nneq^ neqoTOi *ь е е^отп елнлтллетлсмл лтсо nneq^ivrq е§отп е п е * т е те т к р ion ate

о vat Am « icocoq &та nneqatco^M млетотллА MneqnoTTe ate лш* отлечое лкок natoeie летААо

ддатп .

24. &та д ат е и е лцрдлаее дп ллрош л т а мп neqcgnpe &та мп «дире ткрот мшсрлнА.

C h a p . XXII.

1. &та л natoeie bqujbate мп д атси е eqatco ммое n^q.

2. ate batic пллреоп мп neqigKpe п с е ^ к т ероот еАоА £п петотллА ппрукре дшиХ псе-

тд & а ^ д мп&р&п етотллА qti петотп лтААоот птоот п&л лпок ле natoeie.

3. *atic плт екетшсепел р а д е ш м eqn&^ neqoTOi е^отп еАоА^м петпепермл. ткрц епе

тотллА петотплтААоот к петотплернт ммоот пвч шцкре мшнХ Mnatoeic ере TeqMi&e&pei&

fiatcoq т е ф т ^ н етммлт етеАоте еАоА mmoi лпок ле natoeie.

4. лтсо отрсоме еАоА^м. пеепермл п&лршп потки А лл! eqeoA^ к eqo ш*опо£ртне (sic)4*

Digitized by L j O O Q l e

28 F ragments

nneqo'rcoM e& o\ çn яетот&АЁ M n x o tic ig A n T e q R ^ ^ p i^ a tû ï е л к & м р с 1& niM м ф и ^ и

н отгрсоме çjml мма я т к е т e£to\ MMOq.

5. н петяасо>£ еасдтбе niM плнл^лртоп п м eqnAat&ÇMeq к nqate>£ етгрсоме ç * петнА-nÇHTq RMA Tq&K^pci&.

6 . т с ф т ^ и с т п л х с й у e p o q e c e t g o m e w o п ^ н ^ р т о с u j a п я а т г n p o i r ç e п п е ц о т ш л t f i o X

£л яетотгААй пцтмет n e q c c ú M A e A o A ç n отлоот.

7. я те при û<ûk ençüvrn nqujw ne eqo пАНАОлртос avío eqeOTíOM eAoÀçn пстотааА a te ne-

qoeiK ne.

8. о тп eAqMOv avg> . . . . п т & е н р ю п .................п я е ц о т ш м .................nçKTq е ..................... atAQM

б. £p&i çm пеАот nujopn ncoTMni^qie мпеАот at in пп^т npovçe д л п ^ с ^ Anotocic.6. лтм çn сотлитлцте мпеи&от потсйт nui a ne япа^ аА Mnatoeic c&cgq nçootr ететяоте-

мп7. a t t û î nojopn nçooT темотте epoq ate eqoT&^ питп птетяр Ааатг nçioû n u j M u j e .

8. íkTtó ятетяеш е пяе^оАонАттсомА ctaAoov е^рлл Mnatoeic nc^vyq п^оот atû> пероот

м д е ^ CAigq етем о тте epoq ate eqOTAAÜ яитя яяетярАААтг п^соб nçHTq ate eqotrAAfc Mnatoeic

eqTAeiKT.9. avío natoeic AqtyAate мп дштснс eqatco мдос nAq.10. a te jyAate Mtt nujupc мпшА nuatooc п л т ate eieTntgAn&<OK eçovn е п я ^ ^ nAi mioh

MtOR fincj e^nATAAq яи тя nTCTUioçc Mneqcaçc ятетяеш е u o v rh a a v я ^ л ^ р ^ и çm ncTncoçc p^Tq (sic)

млотнип.

11. nqTAÀo м п с к я а а т е ^ р м м пем то e&oA Mnatoeic eTpcqujcone equjun яитя ететяеш е

MMOq мпрАСте мпгуорп nçoov ере потлив TAAoq eç_pAi.12. avío ететя(Ар) Mneçoov ететя&еше мпеняААт novecoov емя atAin nçwTqeqçn ovpoMne

eAAq hçoAoravtcoma Mnatoeic....................

16. ahor çco ^-nACipe янтя п м TACine eat я ятитгтя миддосот мгш тефсарл мп пуусопе

я т т е р о с eqç iove пса ястпАаА яте nujtoíOT танс я е т м ^ Э С и лтетяаео ппетястрсодог enatm atH

яте яетяасАасе ovomov.

17. avco ^-RATAatpe л^^о eatn ти т т я птетп§е nAÇpAv nncTnatAate яте (яе)тмосте ммсотп

ятетяж от (sic) емя петпкт п са t h v t h

18. avío eat я пал ететяи |А птм ссотм ясои ^ haovîoç етоот enea^eve ммсотм çn CAujAe

м пА т^к eatn яетяяоАе.19. a v ío ^n&OTO)U)q Mnctouj и nujOTUjOT я т cTnMRTat ас i ^ ит a v ío ^пАтре тпе u ju n e м пеш п е

catw T я a v ío n eT n R A Ç ^ n A T p e q p ç o m r t .

20. ятететжГом ujione en a tm atn ятетм nRAÇ ^ н к т я Mneq<rpo<r a v ío nujwя птетяссои)€

nqTM'V MneqRApnoc.

C h a p . XXIII.

C h a p . XXVI.

15. atíoío)pe eAoA ят&а.1&еннн.

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ÁNC. TEST.). 29

21. AKtlC& n&l eTCTntg&ttJM.OOUje Olí t\TtTlUgitUJ MI &.TTCO ItTeTItMOTÍúUJ CCCüTJM. ROCOI ^nd*

oikú£ itco.ujAe a rA t^ k e x n th t t tu r&t& neTittio&e.

22. &?(ú ^ « a tiu io o t esotra epovrn m teonpion it&cpioit AnR&f tie£OT(DA a a (ú tk itce£&n&-

A icrc h c t u t finooxre ncexpe-rttcñoR k tc neTn^ioovc p scm c.

23. eac.it km on CTeTntg&nTJM.nea^eire nTCTtiAOoygt e^oirit epoi tiTcrnuiHui m \.

24. &IIOR (6) ^ M O O ^ e ItMJMHTlt OireiPAOC *VCÚ <jn 0TUJ6>UJ Mt ItT&n&TfeCCC MAWTn

joj n e ^ ^ q ncon «nA& ititeTnnofie.

25. &tú) ^it&eiite nOTCHqt eac.it TwrTit ttecn&.ac.iR&&. a a ú it i i etia.i&eHRH ctc*

Ttte&coR «{OTit eneTJM.noAic itT&TtittOTr fsic) e^OTrit epovrn novAOfl* &túi ^n&n&p&a.ia.OT jamcoth

eTOOTOv nneTnatiaceeTre.

26. expeeAiAe m a o itr qjM. nTpec*j*Re t k t t h it<3"i OT^pe itoein &.tco m ht nc^iAte eTtTtotf'

niteTnoeiR ¿n ovTpip ro tc ú t n ce^ nncrnoeiR 5 1 o tu ji nTeTnoTCDJM. uTCTnTMcei.

27. eac.it it&i a^e oit eT€Titu|&tiTMC(OTM nccoi &AA& nxeTnMOOuje ejOTrn epoi nreTitujHtg &tt.

28. & ror $cú ^it&Atooyge itJUMHTtt §it OTetrMOC &.tg> $n OTrcooirTit &n «witío ^n&neak.eTe mmcotü

nc&ugA ncon neTnnoAe.29. irreTKOTCDA nnc&pg nneTitujitpe &trú) nneTitugeepe nT€TttoiroMOT.

30. ncTncTvAn ettat&ie &tco ^ h^ otc eñoA nnei-neienipe a a o th c no'iac. «wtco ^ r&rw

nnyg^T nneTnccftJM.& eac.it niyMr nneTiteia^coAoit n re M.ecTe TKirrn.

C h a p . XXVII.

15.............. nT&qT&Aoq a^e eneuT^qepnT jM.jM.oq ^covre jM.neqm eqeoxo>£ AnoTHn ^ ot jM.n£&T

m tq ^ A H e^ p * i eatcoq.

16. nqujcone n&q eptg&n npcojMe a^e epwT jAnacoeic e&oA$n tccoujc itTeqRAKponoMicv t ^ a h

ecc^cone r&t& neco’poo' utgi nesovr t m o t nc&Teepe n£&T.

17. eujeone a^e ac.m Tepojune arrüi eAoA eqygootTñ&o nTeqccouge eqecMttTc r&.t& Teq^jMn.

18. encone a^e n{&e akhc& rrco eñoA eqtg&jtTA&o itTtqcttjge r^ t& Ttq^AH epe n^ iepevc

con (ep)oq j*neq$&T enRecee(n)e npojene exepojAne a u rú i e&oA &.vcú eqeo'coac.& eAoA

nreq^JRH.

19. £n o tc ú itc a^e tq u j^ n ^ ccoTe itTeqco>$ye n<ri ne nT&qT&ftoq eqenpocTHoei jM.notren it^OT

jKJíi¡jkT eac.it Teq^MK itqujome n&q.

20. eqTJA^ corre a»e nTeqcíouje &AA& n q^ tccoujc eñoA nRepcojM.e nneqROTq e^- ccotc jm.jm.oc.

21. &AA& Tccouje epuj&it xepoMne jahrco e&oA ei eceujcone ecoT*A& A n x o e ic n*e a r r & (

enT&irnopac.q eftoA itcom enOTHwñ expeqp atoeic eaccoc.

22. engome e&oA^n rccouie ttT&qTOOTrc enov e&oA &n t c qn. xccoige nTeqRA»tponojM.i& eqty&it-

epttT jAnac.oeic.

23. epe n^iepetrc con epoq jartcA oc r t ^ a h eAoA nrepoj^ne Mnaco eAoA nq^ r t ^ a h Mne-

{Oot « ta a & ? e c o T ^ jenacoeic.

24. &trco TepoAtne AnRCú eAoA eqe^ nTccouje AnpcoAt Ancm^qTOOTC ttTOOTq iteTepe

rr&^ nTeqRAHpoitojAiív ^iTOTOjq &trco ^ ah r ía Anm & cgtt.ne it&q.

25. TCfeTeepe eccujcone itatOTCoT n^oAoAoc itnuji €tota.ívA,

26. mtcú uipn M.ice r i j a eTtt^^yoine jn neRTñnooTre eqetyome Mnacoeic nneA^^tr rAAoq h ep » T

AAoq eojeone OTMewce ne engome otpccoot ne cqeugcone jM.nac.oeic.

Digitized by L j O O Q l e

30 F ragments

27. t j g u n t slc tBoA çn iitAkoot« tqejgftTq h&ta. t v j^ a h eqeoT w ^ e a u tq

M n o m h^ o t n q u ju n e n&q tqTACOTq x t c m tk & q t&oA h&t& n tA no |& iiT tq^A H .

28. &K^«cjki& him epe npcAMe nepirr M iutoeic eitH& him. exujoon tt&q a tm poiMe

uj* TftttK a tm xccouje nTeqnA.KtponOMi& nnqT&&T efioA otrat.e nntqcaiT t mmoot &h^€m^ him tTcjyom e c iro T ^ f t Mnatoeic.

29. tHR& him exepe npcoMe n&&n**i MMoq nneTCtoxe MMoq çn otmo? M&pcqMOT.

30. ptMHT him eAoAgj* n n ^ ¡m ne<rpo<r mi\h& &tû) eÊoX^M nn&pnoc Mnjge na toc ic ne

eu-eujcane eirO'ret&A.

31. tjy a m t çn otrcwTt epjg^K n p a iM t............... .. ....................

LIVRE DES NOMBRES.

Ch a p . I.

40....................... niti KneTn^Tpm h&t& xwne hhctp^h TCT^ne çoott him a tm atorttTC

npoMne tT n t otpoh tiiM ctiiht eAoA. ¿ p ^ i çn to'om eôoAçn T t$ T \w n&cnp.

41. & nevo'M npiine t i p t kjm« ot« nçjo mh cjTOVjye.

42. Atrtt n ^ n p e H H t ^ ^ X t i Riwxew neirp tu i r^ t & ntv^KM OC r&t& kihi nne?n&*rpi* n&x*

THTie nn eT p ^n R^Tà T€T^ne ¡ oott him aem ütoxcoxe npoM nt tT n t otoh h im cthhtt eAoA ^p& i

j n Tfl'OM eAoA. £n trçJi t Xk H n t ^ ^ X e i .

43. ntT tfM nigm e ^ q e ip e htm ot igOMTt niyo jmk qTOTjge.

44. h€tt<tm nujine etiT&^jyi neqtgine it<ri mlîotchc j*n n&&p<k>n attco n&p3£*>n muuk& ne jmhtc-

ttootr (sicj npoiMC tie OTpoiMt R&T& (Jit Xh ito^tùT R&T& H€tJ>vAooT€ nnwi nnevn&Tpm.

45. ATTio & qeipe n c i no'M n a im e THpq nnaiH pe MnmA. mh Teva'OM a tin xotcotc npOMnc e m

otrott niJM eTnm r e&oA ecp jmAaç eûoÀ ç.p* i çm. nm \.46. e tT ^ e nujo JAit u)mt aio mh qTRTijye mh tm ot .

47. no)Kp€ x t nAtTti e6oA.çn nxe Tevn^Tpm Mnoxa'M nevntgine çn ntgnpe miukX.

48. & natoeic ^& atc nn&^pM moitckc eqatoi mmoc.

49. a te &n^ir tT e ÿ ir\H n \e ? e i nneRO'M necvgme nnenati TexHHe çn tm htr nn ^n p e

mhihA.50. tiTOK tüço ep^TOT nnXeTeiTKC e^ p ^ i eatn tccrkkh MHMnxpe &tû> eçjp&i eatn

HecRtTH TwpoT &tpo> e^pM eatn HR&nn& extyoon n&c htoot nceTOiOTn xeciuinif jmh KeccRern

THpoT tiTOOT on HcejyMoie ^pM nçiprc nceijyûme çjm nRCdre nxecRKnn.

51. avco epe TecRHHK n^MOouye n c e o x ^ c e&oA n<ri XexeiTHC &t <d e c n ^ c o n<ri tccrhuh

nceT&çoc ep&TC nu|MJMO x e n * i eT ne^ neqovoi eoovn epoc j*&peqj*OT.

52. îwttû) Hceoxe^ n^r no*i n^npe MnmA npoiMe p pM çn TeqiAjic àtw npoiMe newxiw Teq- ^H^eM6>nm mh Teva'OM.

53. nAexeixHC &.e M ^poTe^tM 1 (sic) MneMTO e&oA. MHROiTe h tc c rh u h MnMHTpe HTecRHKK

MHMnTpe nxeTj* noAe ujcone ^p&i çn nujnpe jmiikà nceç&peç ikTi n&eTeiTHC mroov CTOvp iye

itTecRHHH MHMnxpe.

54. (fetrcd &x)eipe n<Ti nujnpe jmukA r&t& çû>A niM (h)m enx& natoeic (om mmoot eTOOTq mmwtchc Mn not&pom tm Te ee enT^T^c.

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DE LA VERSION THÉBÀINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 31

Chap. II.

1. næ oeic juuütchc mu n&&p<t>n eqatco mmoc.

2. stc Ttpcojuie c q m hata kct^ cih mu nneTn^Tpi^ A^poTOireçK&T n<ri itfgfcpe juuuk\ e6oA. jrihuotc. htccrhïih jmMnTp« ne^noatOT no*i nujnpe jatukA..

3. &tû) n c T ti^ k o o c nujopn ç i nc& juinpicc MH£ATO eftoA rq| a ne ntn&peJkH&oAH

tUOT À. JHft TeT^OA &tra> n^p^on KR^Hpt tllOTX^ tlAACC K njgHp^ RAJHin&^6.4. Tcqi'OA n*i eiiTATi’A neTtgme exeipe nvgqc T&tgre njgo mxi ce?tge.5. neTn&uiome ^ itotûkj t€ ^ ttàh Kiec^Ap mp(û n&p^(ûK nnnjwpe n iccA ^p

lugnpe nctt?&p.6. Teqcojui nou enT^va'jui itevigine eTeipe üt&iov T*qTe ntgo Mit qTOiruje.7. &t(û cth^ ^ ooc ¿iTOTtoq t^ tAh Te njA&OTXû>A &T(o n&p çcoit nntgitpe it]&6o?À(on

e\i&& ïiignpe k aiX(ûh.8. Ttq^ox km cktat^a nevajitie eTeipe ktmot CAigqe nujo Ân qTOTtge.9. otron hijr km rkt^to'a nevigme e6oA.çn m^peAÛo^K kioti a eveipe çj*e tie T&ce nigo

Mit qioîrpie juk kcctüotk smooige nujopn.10. avcd ht&i'jui& nTn&pejeûoA.H nnujnpe n^poTrAnn nceigame çi nc^ e^enT jeu T im M atw

n&p toK nniynpe n^povAim eAicovp mgnpe RWa.iOTp.11. Teqa'OA km eKTATO'A iteTrtyine eTeipe nçjuie tacc nigo ak qTOTjgc.12. *1r<ù kctk&jaooc çiTOtrcoq Te nc juiecon &treo n^p^^n nntgnpe ncirjuiecon caàa*

mih\ nvyHpe KCO?pic&2h.&i.13. icqa'OM. km enr^T^A ne?tgme CTeipe ktmot Vpic nujo ami tgjuinT uje.14. &TO Kemjycine ç iiOTtoq t i^ tXh Te Kr^aw *ttco KAp o>K nnujKpe k^mr. e^tc^ÿ ntgitpe

R pM»OTHÀ.15. Tiq<roA km iktat^ m. neirajine exeipe nçjeeTK tugo mk cevuje juin tmot.16. oiron kia ckt^t^a nevtgme eûoAçjui Tn&pejmÀoAn eireipe nige tmot ntgo juin qTevuje

juin TdiOT ncerooOTn mh t it^om e Mooçye «to juuee cn&tr.17. &Ttt TecRHiiH jeiuenTpe nceqi ç&poc epe Tn&pejui6o\it nnA.eireiTHC çn tjuihtc njui nKpeji-

ûo\ h n«e eTOTnAOTe nAT kcitok>tk ejuioouje nTeiçe epe ota ^ itotk hot& r&t& k^t^h-

18. &t(û iit& juia nTn&pejmEoÀH nne^pMA e\ic&jui& îitgnpe nnejuuotr*..19. Teqa'oj*. nou enTfc/ro'jui nevigine eTeipe nçjuie njgo juin qTovuje.20. &tû) nern&pMOoc çiTOvn km t i^ tàk Te juuui&n&ccH &ttcû n^p^ton nntgnpe jkm cch

nU)Hpe A^AXACCOTp.21. Teqo'OjR n&i enT&Tra'je neTtgine eTeipe juur&&& cnoovc nujo juin tgwT.22. &t(o neTn&ujûme çjTOvn km t î^ t^h Te nâeni&juiin atco it&p çcùn nntgnpe nâeni&nuR

feAi^&n nujnpe ni*eaw<oni&.23. r e q m n&i enT*v<rjR nevtgine eTeipe juua&&6 th ntgo juin (qTov)ntge.24. oiron n u km «KTàTO'A neirgjine eÊo&çn Tit&pejui6o\H nniiÿpAiM eireipe ntge jen tgjuiOTn

njgo èkTriû uje nceTcaovit juin Tdro'ojui ejnoouge i to juuuieç vgojunr.25. &T6i nT&t«jui& nin&pcA&o\K na^&n nceujcone çi nc& njuiçiT jun tcts'oa &t<o n&p^çiûn

nntgnpe na^&n n^iecep nujnpe nn^jnic^M .

Digitized by ^ j O o q Le

32 F ragments

26. Teqo'OA n&i cnT^vfl'M nc^jyine e m p e ncecnooTC ntgo jutit ntge.

27. n€TitHir çjTOvn n&i &.c (sic) m n p * tû> n&p^(ûn tin^Kpc n &CKp ^Ô^CHÀ

n^npc ncjfp^.28. Teq^OAi n*i «nTM'fl'M, neTtgine eTeipe n$Ae OTe nujo An qTOTUje.

29. &T0) n m ^o |(o n e woirwq (sic) tc ^ tA h t« n e ^ ^ A e i fiicj &vo) n ^ p ^ n nnuynpe ne^^A-

Aei faic; n{9Kpc nn&iKMi fiicj.30. Tiqo'ojn itM « K T ^ jm ncTjgm « ere ip e r u io t jgoATe njgo mu qTOTuje.

31. OTOn rim «tTMro'M neT tgine e&o&çn T n ^ p U to X n r x m i e m p e ntge t&iot c&tge ntgo

Mit ceTjge ticeT(i)OTit nceAOOtge n j^ ê e v r&>t&. n e ^ T ^ Jn ^ . ,

32. RM ne ncj* n tgine nnjgnpe AnmX n^Tà nm nnern&Tpi& no'A ntgine Tnpq An Ain^pcA*

ûoàh An n(T(fOM «Teeipe nec^jge ntgo mu tyoAnT nujo j^n q w j y t t w o t .

33. nAeireiTHC ^.e AnOTCA jie ir^ ine e^p&i hçktov k&t& *e eiiT& natoeic çcon €TOOTq

MACDTCHC.

34. &TO) ^ m p e uo*i nyiHpt AmnX tiT(oy) niA r m ( rt& naeoeic touiot ajücdtckc rctco>p

e&oA ne iiTeiçe h&t& &to> neTAOouje ivreiçe hot* rota ^ jtotr neTepnT neT-

XHMOC RATA nwi RRmATpiA.

1. ATii) ha! ne neae.no RRAAptoR (sic) jrr mwtchc ¿pAi ça neçooT eniA natoeic yiA xe a h

MWTCHC ¿pAl ÇA nTOOT RCIRA.

2. A1*<0 RAI ne RpAH nnUJHpe HRAptOR n ^ p n AAICe ne RAlkA& Aira> AftlOTa. An e\eA ]A p

An leAAAp.

3. rai ne np&n nn^gnpe nAApun noTnnû nAi ne eRTATTAçcov n * i enT&Tatcon e&oA nneTO'ix

eTpeTrp OTHH&.

4. ato) AqAOT n<ri nAa.A& An AÂiOTQk. AneATO e&oA Aitatoeic nTepOTeine rotrcû^t nu)AA0

AneATo e&oA. Anatoeic ^pAi ¡h TepnAOC ncinA ato> neAntgnpe ujoon r a t ne ait(d &qp otkkû no's e^eAjAp An i^AAAp An AApo>n neTeicoT.

5. at(ù natQ eic &qjg&ate nn&çjpA aîütchc eqato> aaoc.6. ate ati RTe^T^H rW ci r^tajo aaoot ep^TOT AneATo e&oÀ nn&&p<on noTHHÂ ncetgAtge

nAq ncepApc^ eneqoTpjge.7. An noTpvge nntgnpe AnmA. a m a to eûoA n r ecu huh AnAnTpe expexrp ç<oû eneç&HTe

nTecnnnn.

8. ato) nce^A pe^ enecneT n TnpoT ivrecnnnn A nA irrpe A n notrpuje nn tgnpe ahikA. ra ta Re^ftHTe TwpoT nT ecnnnn.

9. at(o nAcTeiTnc r ^ ta a t RAApton atw neqtynpe noTnnû {r o tto c tto rai n<ri rai eAoAçn

ntyupe AnmA.

10. &tco AApun An neq tynpe ri«taçoot «patot eacn T ecnnnn AiiAnTpe n c e ç ^ p e ç îtêtm r-TOTHHÛ ATCÛ HRA niA eTÇATR TUJHT AH^OTR AnRATAneT ACAA nUJAAO eTHAStLd) epOOT

qnAMOT.

11. &tüi &qyj&...........................

Chap. III,

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 33

C h a p . IX.

6.

7 . а т ш n e ( a t A T ) n e ' i п р ш д и е е т д л л т е $ о т п e ç j p A q ( a t e ) а п о п T n a t A ( ç M . ) e a t n

( д л ) р ш м е м п е р т р е п ( р ç ) A e в ’( с ) е л п ^ ш р о п м л ^ n a t o e i c r a t a л Ц о т о с ) 1 1 д ç n т м н т е i m u j H p e

мшнХ.

8. а т ш n e a t a q п а т n a 'i д и о т с н с a t e A çepA T тнттп млеилА т а с ш т м a t e от пе етере n a t o e i c

па^шп м.моц етоот етйе ткттп.9 . n a t o e i c A q u j A a t e п п а д о м j y u û t c h c e q a t t o a u * о с .

1 0 . a t e (ty & )a te juin n u j n p e д ш н А е н а с ш д м о с a t e п р ш м е ( п е т ) п А 1 д ш л е (e q a tA ç j* ) о т л о т

1 1 . çjA . л д е ^ с п а т пейот ç j >a i ç n соот л л т а ц т с мпейот c ç o t r ç m п л а т протее ете(ре

MMOq етеотшм. жжоц ç_p*i £ ia tn çen a « a û жп 55« ciuje.

1 2 . п п е т н ш e n A Ç O T e û o À n ç H T q t g a $ т о о т е a t w о т н е е с n n e T O T o a r n q e û o A n ^ K T q k a t a

ПП ОМ ОС Д Л П А С ^ А C T e C i p C JA JA O q.

13. Атш отршме e t g o m e e q T Û Û H T a t w e n q j n o tç h i au есо ти т u q p ( а с ер л п а с ^ а те-

\\гт^и етмдА Т етейотс ейоЛ. ç j a л с с Л а о с a t e A i n e q n лхорбж д л a t o e i c ( r a t a n e q o T O e i u ) e q e -

5t i M ) n e q ( u o û e n a ' i пршме с т д д а т ) .

1 4 ...................................................................................................................n a t o e i c r a t a п п о м о с м п п а с э £ а а т ш r a t a n e q T û i i g

eqeeipe MMOq отподос потшт eqetgome питл д л пепростХнтос д п пршме длнАр.

1 5 . а т ш ç m п е $ о о т п а 1 п т А С А ^ е р А т с u ç H T q n o ' i т е с н т п и м п м п т р е а т е н А о о Л е $ ш й с п т е -

C R T U H д л и ! д л д л т р е а т ш д л л а т л р о т ^ е n e q t g o o n n e j i a t n t c c r t u h n o e п о т е ш е л н с л ^ т u j a

o p A i c ç t o o t c .

16. t a i те * e e u j A C u g c o n e n o T o e i ^ g ш м тенЛооЛе ne псс^шйс д д о с мпе^оот а т ш отеш е

ncRtoçr протее.

1 7 . лтересе! çpAi ç i t u теснтпи n^ i тенАооЛ.е neujiipe дпш А л е и ) А т л ш ш л е ейоЛ а т ш ç m

и м а n(e) e(TeqAçepA)TC nçirrq no*i (тенЛооА.е) netgATAçepATOT д д а т n<ri nujnpe дш нА.

1 8 . е&оА^1т д п о т е р е Açne M n a t o e i c я е ^ А т о т е р л А т n < r i n u j n p e дш нА а т ш е& оА^тд п о т -

e ç c A ç n e M n a t o e i c и е ^ А т т ш о т п o n ( e M O o ) t g e ç o o t л ! д u a i e u j A c p Ç A i û e c л ^ н т о т n ^ i т е н Л о о Л е

ę i a t n теснтпи n e u jA T < T c o n o ' i n u j n p e длж А .

1 9 . а т ш (е)с(^дАп)^ш n^ i тен\ооАе eatn теснтпи neçooT c i i a u j û j o t ujATÇApeç nec(çApeç

n<Ti) nnjnpe д лж А e(0T)puje м ппотте (п)сетмтшот(п).

2 0 .............. ре а т ш . . . пе е с ш ............. тенХ ооЛ е................ о т .......................

1 9 . п т е т п п А т . е п н А ^ a t e о т п е а т ш п \ а о с c t ç m o o c ç j p A i ç ^ a t c o q a t e е л е о т а с ш ш р е n e a t e

n e о т о ч о й n e a t e n e с е с о й н a t e n e c e o t g .

2 0 . а т ш a t e о т n e п н а ^ п а 1 л т о о т е т о т ^ м о о с ç p A i ç i a t c a q a t e n A n o T q a t e qçooT а т ш a t e

о т n e д п о % 1 с п А 1 п т о о т e T A T O T H Ç ç j p A i n ç i i T O T a t e n e о т п о т с о й т м м о о т a t e n e д п c o û t м м о о т .

2 1 . а т ш a t e о т n e п н а ^ a t e n e q n i c o o T a t e n e q a t A a t ш а т ш a t e n e о т п u j n n ç p A i n ç H T q

Recueil, VIII. 5

ç n o t ç j h е с о т и т д д ш т п и ç n п е т п ^ е п е А e q e e i p e д п п а с ^ а M n a t o e i c .

C h a p . XIII.

18. a t e û c o k e ^ p A i ( e ) n e i a t A i e п т е т п п ш н e ^ p A i е п т о о т .

34 F ragments

x m MMon лтсо ететлепросклртнрек п тетп х ! eñoA. çm лп&рпос лтсо ле£Оот мп\дшм ne

nujpn тм го ебоА лпЛ ооХ е.

22. л т о лтсрот&ош с£ р ы л т п л т епя&^ a tiu тернлос лсеш çpA.i e^píocoñ етллБсон

eçoTit

23. лтсо лтАсок е £ р ы еласы е \ t í i £рл! е^е&рсоп * t í o ц м м лт и (Ti j j i a m i а п c e c e e i j a r

^ € ^ a i T inaL (oA п е и л ^ л t ío ^ ç e û p c o n § n c & u j q e л р о м л е л т к о т с n ^ ^ n e л т е нкАе.

24. & t (ú л т е 1 а ( а л т ?) еле!(л) м п ес (м л £ ) ........................................................л . . . . . л . . . . £ел

. . . . e f i o À ç n лфермлл а п e & o À ç K лнлте.

25. л е 1л етм м л т л т А О т т е e p o q о с е n € i ^ а л €С а & ; етБе п е с А л ^ п м а а \ т

л < п л £ } к р е а ш н % ......................................................................

лт&тнрмрм е ^ р м е ас. coi.

30. ate елететллпсол лтсотл е£Отл епнл£ лл! лтл!СОттл T^tfiat ебоЛ. e^p&i eacíoq етре-

тетпотй)^ £ 13*.coq лААл ^ A e û nujnpe нхефолн мл ш сотс пгунре лл&тк.

31. &tù) ncTnujHpe п м лтлтс(пхо)ос fWcj a te селл(и|<оле) ет тс о р л .................................

32—36. Lacune.

37........................лтлтаесо п£ел лееоот лсл л к л £ £р«м £Л телА тге м лсмто eûo\ а л х о с х с .

38. ж со тс а^е пуунре пплти мл з^лЛеЕ плунре ш еф on и лтсол£ efioÀçn лрсоме етмм&т

ллх лтлтДсол eçp&i ел л т еплл£.

39. лтсо *&quj&ace л^ 1 m íotchc nneiuj^ace ллл(£рм л)и)нре тирот (мшкА.) лА лос..................

40—41. Lacune.42..................................................... тетлл£е (млем)то eñoA (ллетласл)асе.

43. х е л&млАнк мл л е ^ п & л л м о с мм&т çi £ж ммсотл eñoA ететло п^тл^^те ел х о ек

пцл&озсоле &п £ р ы л£нттиттл л^х natoeic.

44. &tû) лтеротмок£ОТ лтбсок e£p* i еасл тлле м лтоот тшпсотос пта^хлетки (лте) ласо-

eic мл мсо(тсис) м п отш м (ммоот епоА)§л тплремпоАи.

45. &тсо *qei е (п ес и т)..........................................

не лтллит лл е£ р ы .

15. л t ío & q £p o u | л£ит ем лте ло*1 мсотсис лтсо пеаелц л&£рм n a e o e i c a t e м прлросе^е

етет-отснч отеп!*тме1Л етлА ллт м моот те M n ia ti ммос отэ^е м ш ем к е А ллт ммоот.

16. лтсо л е а ^ ц паЧ m ío tc h c лл£рп лоре a t e тппо лтелстлл^сосч! лтетлидоле ететлсптсот

М П М Т О CÛOÀ М П2С.0С 1C ЛТО К Л М М & Т Л Т < 0 ллрсол лрлсте.

17. л tío лтетлас .1 л о тл л о тл лтеци|отрн лтетлтлАо е £ р ы еассоот лоти)Ст£нле лтетллтот

мпсмто е&оА Mnatoeic потл п отл лтецию три «дит т м о т л\уотрн лтсо лтон мл ллрош лот л

лот& лтездуотрн.

C h a p . XIV.

29. е)шскопн мл летлтас.1 иле ммоот лтетнттп з е т асотти лромле етле л«л

С н А Р . XVI.

14. £л T c c o u j e мл ç e n мл леАооАе л&лА ллрсоме етммлт леил&лоркот

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 35

18. лтсо a пота пота a t I RTeqÿOTpH a tta Xo е ^ р м tatwOT hotrcoçt atû» attaào е ш о т

лотодот^ипе атш a ta ^ patot ^atii про птеслтли л п л п тр с ntfi лаоitchc лап А А раж .

19. *тсо & коре t* ç o ерлтс nTeqcTnA^corn тирс eç_p&i eatcooT ç& th про птесктпк лап-

мптре л tco ацотшп^ ебоА n ^ i пеоот A n x o e ic етстлАг<а^и тирс.

20. AT(i) & natoeic ^ А х е п&дола ласотсис лап ААршп eqatco ЛАЛАОС.

21. a te nepat ткттп e&oAçn тмите птектпАгш ги птао& пот потсоп потшт.

22. атш а тп а^тот e^pAi eatAA пет^о neatAT ate ппотте ппотте nnentiA лап CApj шла

е ^ ж е отрсолАе потшт Aqp noûe ере тор^н лАпасоехс пит eatn TCTnArwrH тирс.

23. лтсо & natoeic igAate лап ласотсис eqatco лалаос ate tg&ate лап тстплачоги enatco лалаос*

24. a te c&çe тн ттн е&оА лапксотс птестлсчорн пноре лап а^логчп лап *ûeipcon.

25. лтсо г^тсоотп п<П ласотсис лцбаж ujîs, й ^ а^ ап лап «tüipcon a t î û лтбсок i\jAAA&q тирот

л« 1 (sic) пепресЕттерос лашиА.

26. Атш AqigAate кА^рп тстпагсй^ к eqatco лалаос ate nepat тн т тл ппеснтпи ппехрсоме

гтп&еут лтсо лАпрадо^ еАгчлт çn петидооп пат лАпертрететптлно клала&т ç_p*i çn nofie шла п тл т .

27. атш атса^ оот ебоА лапксотс птесктпи пкоре эча^ ан а^е лап А&1ршп atci eûoA а т а -

çcp&TOT ( атп про птесктпи atîû пст^ юлас лап пети |кре лап тетА посисти.

28. атш neat&q n<ri ласотсис ate л а ! тстп&шлас ate natoeic ацтппоот лалаох еер nei-

обнте тирот ate n^Apoi ап ne.29. etgate ната плаот пр со лас шла сспадот n^ i r a i.

30—42. Lacune, sans qu’il y ait lacune du ms.

43. атш ац&6)к cçoth поч ласотсис лап ААршп лАпелАто ебоА птесктпи лАплАптре.

44. атш ¿tqig&ate п<П natoeic плдола ласотсис лап ААршп eqatco лалаос.

45. ate nepat тн т тп ебоА птлАИте птехстп&ечоси тлоасиот потсоп потсот атш а т п а ^ т о т

С ЗАЛА n e T Ç O .

46. атш nea t*q n<ri ласотсис пА^рп ААрсоп a te a ti п т ^ о тр н п ^ т а \о e^pAS eat сое hotrcoçt

cüoAçm nt'OTCiACTHpion л тсо пгтаАо е<^рл1 ea t со с nOTtyoTçitne noatiTC çn отегепн cçot п ет-

пАредбоХн п^таАо e^pAi (Ароот Acei САр ебоА п<п оторои лАпелАто е&оА лАпасошс * cç^tootc

coTCouyq лапЛлос.

47. атш Aqati n^ i ААршп ната о-e пта ласотсис ^A ate плалаа &qncoT стстпагшги атш

и х и ne&q^iTOOTq ne n c i noTCotgq ¿pAi çaa пХаос атш ац^ e^pAi ЛАпа|От^ипе nqTAÀo eç^p&i

^А Л^АОС.

48. атш AqAçepATq çn тлАИте ппетоп^ лап пстлаоотт Aqçpon поч nOTcoujq.

49. пептлтлАОт а^е çpAi çm. потсоищ Атр MnTAqre nuio лап CAUjq пиуе nfcA пептлтлАОт

ст&е коре.

50. атш &qRToq n<ri ААршп u |a ласотсис ерлА про пте сктпн ЛАплАптре ^ q çp p e n<ri noTconjq.

C h a p . XVII.

1. атш a natoeic n j^ate лап ласотсис eqatco лалаос.

2. a te tjy*ate лап nujnpe лапшА nc*ati cû o A ç ito o to t пото'ерсоб отб'ерсоА r a t a hhi ппплтркл

cftoAçiTH Ар^шп ШЛА ПТАТ НАТА ПИ1 ппстплтр1л лаптспоотс пв'ерсой.

3. лтсо cç<m лАпр&п лапотл потл cç^pAi еаслА пв'срсоД пАетех от<герсоД с'лр потсот ne е т е^ rata фтАи пте пи1 ппетплтрхл.

•5*

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34 F ragments

x in л м. on етсткепросн^ртнре! ktctkxi eûoX лн^рлос д п н ^ atw neçoo? мло|(йд ne

njypn tato сбоХ лилеХооХе.

22. ato птеротбшк e^pAi атлат епнА£ аслл тернмос лсеш uja çpAi e^pcocoñ етпА&он

СфОТЛ (фАА^.

23. атсо a t&coh сдоа! enatAie ATei çjpAi еэ£«йр<*>л атсо цммат m<Ti э£кмал ап ceceei дп

« « \aai ппхшд itMAjf at(ú ^епршп çn cAujqe продл« athotc пхаапс пте кнде.

24. атсо a tc i м(мат?) enei(A) мпес(мА^).................................................. n ............... ti . . . . £ск

. . . . eftoXçn л^ермал мп eftoXçn лнпте.

25. neiA етм дА т А тм отте epoq х е neiA дпесмА^ «т&е п « с д а ^ ла1 п т а т ^ а а т ц а д а т

flCl П унрс д ш к \ ....................................

птатнрмрм едоА! eaccoi.

30. ate entTtTtiAÔiûR птсотп eçovn с п н а ^ л а ! п т а 1С О тт п t a o 'i x ебоХ ep^pAi cxwq етре-

тетпотсо^ ^ х ш ц а Н а jfAÀcû nujnpe шефолн мл ш сотс ло)кре л л а т к .

31. ATW петпи)нрс h a ï п т а т с ( п х о ) о с (лic) х € Ш А (1уб)ле) е т ш р л ..............................32—36. Lacune.

37......................... ï i t a t x û ) nçen п ео о о т п с а л н а ^ ^pA i (п теп Х то е м п ем то eûоК Mnxocic.

38. ж сотс x e ntyftpe ппатн м л j j a í c ú п.*дкре лкефолн а т ш л ^ епоХ^л лрсоме етмдАт

h a ï л т А т б о ш e ^ p a i c h a t e im a ç .

39, ATiû AqpjAxe no'i мсотснс nneipiAxe лпА(^рм л)\днре ткрот (мшкХ) л Х а о с ....................

40—41. Lacune.

42.....................................................тетnaçe (мпем)то eâoX (ипетпаеА)ас.с.

43. х е п а м а А нн м л л ^ ^ а п а п п а ю с м м а т çi ^ ik ммсотл в&оА ететио л а т л а ^ т с cnacoeic

nqnA^iome а п ^ р м п^нттнттл поч пхоекс.

44. ATM «T€pOTAOHÇOT ATÛMH e^pAI СХК ТАЛе МП TOOT THI&COTOC ПТХКА^ТЯИ (ПТ€) ихо-

tic мл дм\тснс) млотш м (ммоот e£oX)çn тлАредЬоХи.45. a t m а ц ( 1 е ^ и с и т ) ..................................................

ПС ПТППНТ АП С £ Р А 1.

1 5 . a t m A q ^ p o p i л ^ и т с м а. т е no'i м со тсн с a t m n e x A q п а д о ж n x o f i c ас. с м п р п р о с с ^ с

€ т « т е т с !А о т е п ю т м е ю с т а Х а а т м м о о т т е m h i x i д а о с о т х с д ш е д н е Х а а т м м о о т .

1 6 . a t m n c x A q no*i мсотснс пА^рл норе x c т56о п т с н с т а а г м г н п тстп оц м лс ететлсАтсот

мпмто еАоЛ ж пасоск лтон п д м а т а тсо ААрсоп преете.

17. a t m п т с т л х i п о та , п о т а лте^сдотрн п т с т л т а Л о eçjpai еассоот поти|От^1ше птетплтот

МП СМ ТО efioX МПХСОС1С НОТА ПОТА л т с ^ 0 10 т р н UJHT ТАЮ Т л су о тр н ATM ЛТОН МЛ ААрМЯ ПОТА

пота птссдоотрн.

C h a p . XIV.

29. е)шснопн мл летАтас! ипе ммоот лтетиттл х ш асотти промпе етпе им

Chap. XVI.

14, çn тссоеде мл çen ma пеХооЛе пЬаХ лпрсомс стммат «енлАпорнот

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 35

18. & T Ù ) & л о т г а и о тл a c i птецодотрк а т т а Ъ е ^ р м п о т к с о ^ т л t c o а т т л А о e a t w o v

itoTujOTÇKne лтсо л тл ^ ер л то т ç^ th про птесктпн мпмптре ne'i мсотснс л и «к&рош.

мптрс ЛТ<0 &qOT<on^ €&0%. ne'I ПСООТ Д П Х О (!С eTCTUA^WW тирс.

20. &то) & пасоекс ujewace п&^рм. аштгсис мп А^ршп eqxw лмос.

21. СС.С ПСрас. ТИТТП еАоЛ$_П TMHTC Пте1СТПЫЧ»И*К птлоаспот потсоп потсот.

22. лтсо л т п л ^ т о т eçp<\i еасм пет^о пеаслт асе ппотте ппотте ппепкд. мп c&p^ n u

eujace отрсоме потсот *qp побе ере тории м nacoeic пи т eac.it тстпл^согн тирс.

23. алгео & nacoeic oj&aсе м.п мсотснс eqaeco ммос асе uj&ace мп тстп^ечоои ей ас. со ммос-

24. асе СА^е тн ттп еАоА мпкеоте ктестлсчоон пноре мп аь.&О'&п мп «k&eipcon.

25. atû) «лргсоотп ntfi мсотснс etq&con uja aw.*o^n мп &Aipcon гктсо ьтбеок пмм&ц тирот

no'ei (sic) пепрсс&ттерос мшиА.

26. &тсо *quj&ace n^çjpn тстпйлчоои eqacco ммос асе иерас тн ттп ппесктпи ппе1рсоме

стп&оут &ТГ6) мирассо^ сАа-а т çn петсуооп п л т мпертрететптАКО пммат ^ р м çn поАе ш м п тлт.

27. атсо a t c a ç c o o т еАоА мпкеоте птесктпн пноре аь .А -О А п а^е мп &&ipcon a t c i ебоА л тл -

{ср^тот çe^Trt про птесктпн мгш neTçioMe мп петгукре мп тетА поскетн.

28. a tw neacAq ne'i мсотснс асе çm пал tc th a c im c асе nacoesc AqTnnooT mmoi еер nei-

оАите ти р о т асе nçApoi ап ne.

29. etgace r ^ t a пм от прсоме ш м сспам от na'i haï.

30—42. Lacune, sans qu’il y ait lacune du ms.

43. a t (o ац&сок € ç o t i i n<ri мсотснс мп & A p a m мпемто eftoX птесктпн мпмптре.

44. a tco Aquj^ace n<Ti nacoeic пА^рм мсотснс мп AApwn eqacco ммос.

45. асе перас тн ттп е&оА птмите п т ^ с т п а с й с и таозспот потсоп потсот атсо а т п а ^ т о т

еасм neTÇO.

46. атсо neacAq ntfi мсотснс пА^рп ААршп асе аск птгцотрк пстаАо e^pAi е ас со с hothcoçt

c&ûAçm пе-етссАСтнр юп атш uctaào e^pAi еассос nOTigoTÇKne noaciTC çn отб'епн eçoTn ет-

п&рем&оАн лстаХо е^рА! £гчроот acci гл р е&оА ne'i оторси мпемто ебоА мпасоекс acçitootc

eoTtojgq д л Хаос.

47. атсо Aqaci поЧ ААрсоп ката е с пта мсотснс lyAate nMMAq ацпсот етстпАсчос*н атсо

иъ.н KCAq^iTOOTq ne ntfi nOTcoiyq ^pAi çm п\ аос atw Aq^ e^pAi mhujotçhuc nqTAAo eçpAi

48. a t û ) A q A çep A T q ç n тм ите ппетоп^ мп петмоотт A q ç p o K n<Ti nOTCoujq.

49. п е п т А т м о т aw.e ç p A i ç m nOTCoujq А т р M nTA qTe n u jo м п CAUjq n u je nfiA п с п т а т м о т

ет& е коре.

19. АТб) л коре taço € p A ic птцстпАГСйсн тирс eçpAi еас.wot {атп про птесктпн мп-

^а л Л а о с .

C h a p . XVII.

1. ata) & nacoeic ojAace мп мсотснс eqacco ммос.

2. асе суАасе мп пицнре м п ж \ ш?ас1 cû o X ^ ito o to t пот<гера>6 от<герсо6 клтл пк!«ni ппп^тркг^eô oX çiT n А р ^ ш п ш м п т а т r a t a k h i ппетплтр!^ мптспоотс п<Герсо6.

3. АТ6) cça .1 мпр&п м п отл п отл e^pdvi еасм п<Герсо& пЛете! от<герсоАо ерсоЬ ^Ар пот сот ne е т е чнАт«к ф тА и пте пи! ппетплтр!^.

36

4. с к с к а а т Д О * i ДО тесктпн дпм птре дпеллто сЬоА. х п х к т р е до п м ^п ^отоп ^г eûo%

ерон д о и хек с т х х а т .

5. л т « cnAtycone лрсохе п а ! с^ пассотл x x o q neqCepcoÅ п а ^ отсо атсо *Vn*qi eûo7l ххок

х л е н р х р х ппгунре мши% п ето тн р х р х х х о о т едо * 1 езссотп.

6. атсо а х с о т с н с U}¿k9te м п k u jн р е а ш н \ атсо KAq т н р о т n<ri neT A p ^çco n от<зчрсо£»

СПОТА Ap ÇCOK o m p tó ń RATA Apjfíttn RATA KHI imCTRATpiA ХКТСИООТС ПО'Сршб ATtt Л0*ерСО&

КПААрШП OK ТДИТС ПК^Срб)&.

7. ATtó & мштсис к* к<героо& дпсмто е&оЛ д п а с о с (С д о а ! до тескнкн дпдктре.

8. ATÛ) АСЦ|й)ЛС МПЦрАСТС AqñíúR CÇOTR KO'J МШТСИС ДП ААрШ CTCCRHRH ДЛДПТрС АТШ

cic^HKTC Aq^ ото) n<ri ncrepcoñ rniAApotn CTHI пАстс! AqTATO eAoÀ п о т^ отрсо Ацтекдонре е£оА

ацтато ебоЛ. кдо KApoiA.

9. атсо а хсотснс em e ебоА. nne'epooû тнрот х и ех т о eAoÀ x n ato e ic п а д о с п nujnpe тнрот

xiiiHÀ a t o ) а т п а т ероот A qoci n<Ti л о т а л о т а длцо,еро)&.

10. Ok too net& A q К(Т1 л х о е к п а д о х хсотсис ate r a ne'epcoñ сд о а х nAApcon х п е х т о е&оЛ.

х п х к т р е етед о р е^ epoq п о т х а с ш ппидоре п к а т с с о т х кте п ет н р х р х Ао дозе coi к с е тх х о т .

11. Oktco Aqcipe n<Ti хсотснс x n a a peo к нокТОк ^ е пток nseoeic дож CTOOTq ххсотснс TOki те ое

ПТАТААС.

12. a t o ) ncatAT к<п iiujnpe хш нА едотп д о хсотсис зсе е!сдонте а к о ж н а п т а н о a t *

oton eAoÀ.

13. o t o k Kix етэс.со^ етеснткн xnac.oeic ц х о т u j a t x x o t ujOk&oA.

C h a p . XVIII.

1. nexA q к o'! пэсоек кокдок OkOkpom eqotco х х о с зс.е пток х к пекгунре a t со i\hi к т с н п а -

TpiA тетпАзс.1 кпо&е ппетотАА0.

2. пток х к neHujHpe t c t u a d l i nnnoße птетпхптотннп atoo кепспкт тефтАн кАете! л^н-

хос пте лекеюот caçcoot едотк ерок хАротАДОт ерок i ic e A iT O T p u e i п а к атсо пток хп пексунре

KXXAR хлехто е&оА ктеснтпк хпхктре.

3. атсо кседокре^ епенотеруце х п потергуе птескткн лАнп кескетн с т о т а а & х п пеот-

c iАстнрюк п п ет^ летото! ероот х с п п ет х о т no'i кеш ооте пххнтп .

4. хАротАДОт срок пссдоре^ кот puje ктеснткн х п х к т р е к а т а ЛлтотрпА ш х пте те*

скткн n u jx x o i*.e nneqei едотп \уАрок.

Ô. атсо ететкедоре^ потрсуе k h c t o t a a û х п котргуе х л е -о тс тс т н р ю к ктетх<гсокт jycone on

opAi до nujHpe хш нА .

G. а п о к л . е Aitxi пкетпсплт кА ете1тис еЬоАдо тх н т е ппсунре хш нА к о т ^ ецто x n x o c ic

етретА 1т о т р ге 1 nnxiiAiyne (sic) птескткн х л х п тр е .

7. атсо пток хп neHujHpe к х х а к ететкедоре^ ететпхптотннп к а т а схот ш х пте пе-от-

ci Астнрюк х к петх идотк XURAT АлетАСХА атсо ететпеЛлтотрое! nnÀeiTOTpiMA xn*V птетп-

хктотннп n u jx x o 2k.с етпА xoouje едотп ероот ц п ахот .

8. атсо a ntxoeic гуАэге п а д о к ААрсоп ецзесо х х о с зс.е ei сдоите а п о к a i ^ к и т к xnçA peç

пкАЛАр^н еБоАдо п к а ш х k ai к т а т т М о о т k a i n<ri uujHpe хпш Х a i ^ х х о о т п а к с т т а ю хп

nenujnpe хппссок noT noxixon kują еиедо

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 37

9 . &.тса ï i a i л н т п eû o X çn п н ^ р п о с к м k t ^ t ô û o o t e & o \ ç t i петгэ^ca­

p o n т н р о т л т са e&oÀ.çn ко& е к ш к т м р к е т о т к ^ т ^ л т к м e& oA çn п ето т& & & т н р о т етплсдса-

(П€)...............10—20. Lacune : il manque un feuillet du ms.2 1 ..........................................................ç it т е с н т п н д п д к т р е .

22. &Td) u n e к о )к р е д ш н Х ¿сан î ç o t k х ш т е п о т етесн тгкк д л д п т р е â t i к о т к о Ь е д д о т .

23. п Х е т е к т н с к т о ц e q e X iT o v p r e i n T À iT O T p o ci* к т с с к т к н д л д к т р е a v w п т о о т етеас.1

п п е т п о & е о т п о д 1Д О к ко)& е к е ^ е к с т х с а д л тса ^ р м ç n т л и т € ппецнре м ш н Л п к е т к Х к р о п о д е !

П0 7 к Х к р 0П0Д С1&.

24 . ет& е асе п р е м & т е (пп)вцнре д ш и А .................................... т п ечпор . . . À ç n о т ....................... efioÀ

с т л л т ( д п х о € 1 ? ) с л !т л ( л т п п ) \ е т е 1т н с (çn о т к \ )н р о с ÎTÛ € к м м а с о о с КЛТ ас£ Ç P M Çn KU)Kp£

д ш к Х п п етп Л .н р оп о м е! поткЛ .крос.

25 . л тса & n a to e ic u j ^ x c n * ç p M д ш т с к с eqacica м м о с .

26 . a te п Л е т е 1т к с çcaoT сн е и д м д е п д д а т n ^ a to o c плтг асе ететк и )& к ас 1 e â o A ç iT n К {у к р е

д ш к Х д п р е д н т к м п т ги л л ц п н т п c £ o A .ç it o o t o t ç n о т к Л к р о с птсатп çcaTTKTTn е т е т к е ц ! е&оЛ.

tiÇHTtj коткш рас. е&о%. е т л л ц д к а с о е к п о т р е б и т e& oÀ çn отгрем ит.

27 . лтгса петппсарас еАоЛ с е п & о п о т ерсотп п о е п о т с о т о e& oÀ çn о т а с п о о т д п о тср e& oA çn

O T Ç p ca T .

28 . птсатп çcuTTHTTn е т е тп е п ш р а с е&оЛ. n T c iç e e& oÀ çn к д л ш р а с e&oÀ п т е n a c o e ic e û o \ ç n

п е т п р е д ^ т е т н р о т n ^ i е т е тп л а с !Т О т e â o X ç iT n n tg n p e д ш н А п т с т п ^ eÂoA u ç k t o t п к ^ л ^ р ^ н

д л а с о е к е т ^ л т n&&pcan л о т н и Б .

29. п е т т о п н т п т н р о т е т е т п е ц ! cûoAnçHTOT п о т л л л р э с и е т ^ с м л а д о е i с к e £ o À çn л л л р ^ н

ш м л еп т& ттБ Б (К } efcoA n çirrq .

30. л тса еп еасо ос п л т асе е т етп су & п ц ! п т& п & р э£к e £ o \n ç H T q се п & о п с п Л с т с ё т н с (sic) п о е

л о т г е п п я д & e 6 o À çit о т(ас )п о о т л тса п о е п о т г е п н д & e& oX çti отэдрсат.

31 . ътса е т ст п е о т са м м м о ц ç p ^ i çm д а ш м птсатп м п п етп еун р е а се о т & е к е пал п н тп

е л д А ппетпЛ .е1Тотрчм & k a i е т ^ р м ç n т с с к т п к м п м п т р е .

32 . л тса п т е т п & а с ! m i n e е т б к н т ц п о тп о й е e T ern tg & n ac i п т е ц & л & р ^ н eAoA nçH Tq л тса

л с т о т а а Б п т е педнре м ш н Л . п п е т п а с А ^ д о т асенАС (п п ет п )м о т .

C h a p . XIX.

1. a n a c o e ic u j& ace n&çjpM м са тс н с м п ¿t&pcan eqacca м м о с .

2. a t e .......................................

C h a p . XX.

1. Атса A v e m e n<ri пеунре дпш Х мп тстп&осаон тнре e ç p e n етернмос нсш а ç m ntyopn

nefiOT ATCÛ Aîje'W П<Г1 л Х а ОС eÇ p A I ç n RAXH C & MApiÇAM MOT ÇM ЛМА eTMMAT.

2. а т т о д с с д м а т л тса п е м п m o o t n e п т ст п & о са о н &тса &TccaoTÇ_ e ç p & i eacn м са т с н е

м п AAp(an.

3 . & п Х а о с c & ç o t н п А ^ р д м са т с н с eqacca м м о с асе en e T noqp e т е е к е п т А к д о т e ç p A i çm

п т а а о п п е п с п н т м п е м т о e&oÀ M n ato e ic .

Digitized by

38 F ragments

4. cTÛe ot &TeTttn TCTrnM*(om jmn^oeic eneiateue cmoott mmou a ii nenujKpe

juin nnTÛnooTt.

6. ^ tû> OT ne niy&Tr jmn&i ate &TeTtutTH efioÀçri Rnxe eTpenei e^pM en e u & e^oov ot ne

n&i itceato MMOq m i e^vco mk A<o rtRnre çi Ê<o neÀooÀe ç i ûîo tt^epM&tt OTa^e Mit moot ujoon

erpeitcd).

6. &T(o & q e i ti<ri mcotchc m u e ^ p o m mucmto e&oX n T C T n ^ w n epM npo ttTecRHnn m ï\-

MtiTpe & tco ^ vn ^ Ç T O T e ^ p ^ i eac.M n e trço * t <o &qO T6m £ e û o \ u<ri n€OOT M i\ac.ocic n n ^ p ^ T .

7. &tû) nxoeic oi^xe nn&^pM mîütchc eqawo mjroc.8. a t* a c i M no'epcoft n t'C ooT ç^ fwoj e ç o T it eTCTtWki«iùi*K k t o r m u ¿w^pcou M n e n c o tt fiicy) * tû®

uj&a&e Mil T n e x p * m t ic tm to e û o \ nnecMOOT u T eT irrco nTCTitao*û>i*H mu neTTÛ nooTe.

9. & mîovchc <ri Mno'epotû n^i ctmucmto e&o\ Mnxoeic r^ta. ^e irr«t natoeic xooc.

10. &T(o &qc(ûOT e OTK n^i mcotchc mu &.&pam nTCTn^wm mhcmto eûoi tiTneTp* *tio neac.*q h*t atc cîotm epoi hatccotm mh Titti&eme turrit cftokçu ^ncTp* rotmoot.

11. *tû> à. m w tchc qei eç pewi irreqo'iac. ¿kqpcoçr nmeTpe^ eçp&i çm ncrcpcoE ncen c h a t &qi

t£oA> kio i m oot (sic) cn&ujcoq &cc(û n<ri T C T n ^w rn mk nevTÛnoOTe.

12. e^Tto ncat&q n<ri natoeic nn^^pM mcotchc mu &&pcoti ac.c c tû c atc m u c tm iic tc tc ctûEo

mmoi mtïcmto e&oA. itn ^n p e muihÂ. eî&e n ^ i tiTeTn&^i &it tiTCOTtt nTeiCTnM'wrn eçoTn e n n ^

nM nî&IT&&q n&T.

13. n*i ne hmoot ttT&tr\'\oiH&, ate ^ tcaço t n<ri nujHpe MnmA MneMto e&oA Mnxoeic atco ÀqT&Eo cçjpevi n ç H r q .

Àevoc çit o-ikH iuicçoot.15. atw trrepeqRTOq eTeqn&p&6oAn nex& q æ e n e ^ e n&A&^M nujnpe n&ecop neate npcoMe

cricopç^ ç u OTMe.

16. ctccotm ctiui&acc miuiottc etcoottu uotcûco cêoàçjtm ncratoce CTiiikT €Tçop&cic htc nnoiTTe çu OTçmHÛ epe ncqfievÀ <roAn eEoA..

17. ^iiATikToq ikTco tchot ou iWkCMOT *tco nqtttkçcoit cçotii îmi OTn otcio t n^u)& eûoA.çu

ituuoE *tco OTit OTpcoMC n&TüiOTn eEoÀçtv nmÀ qn&OTcoujq n n ^ p ^ H ro c mmco&& qn&tgcoA itti^gHpc

THpOT KCK-O.

18. c^ .îom qti&ujconc noTR\ttpot\OMi& hc^ t n e q a e .^ e qn&iy(i>ne vtOTKÀHponoMi&. (nmA) a.e

^qei e ^ p M çn oto'om.19. qn&ToooTK eEoAçu i &r coê nqTA.RO MncTit&OTatAi t&oAçn ttioX ic .

20. ^ tco nTcqiiikT (tic) en^M^AnK e^qROTq eTeqinvpAÊoÀK ntac.A.q atc ov&pjfH r t c r ç c -oroc

ne i ia m a à h r nevenepM ^ h&t &r o .

21. «kTûi nTepeqiiM r en& ineoc «kquoTq «Teqn&p&6oXH n e& ^ q ace qatoop ntfi ti&rm & üotwç

&t(o eHoge^nuA. ncuujHpe ^p& i çn O Tn^rp^.

22. &T(o eTujMiuiwne itûecop n<ri çen ujnpe Mn^noTpm u^ccTpioc n^M^M&Aû)îeTe mm or.23. &TCO &quoTq on eieqn&p^&oAn n e ^ q ac.e exo him ucth*ujcot\c epuj&n nitOTTe r& km.

Chap. XXIV.

13................. ac.e tt&acoOT . . . . uc(?) *n«kTikTOOT.14. &tco TcnOT ^u^ncoT e^pM en&M& cmot T ac.! ujoac.ne nikR ate epe neiA&oc n^p ot Mnen*

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 39

24. Атш цпит f it it^iac. еп<Г1!трешс (sic) псе^мно леьссотр сск^мен^ п^е&рмос лтсо

лтоотг f j отсол сел&т&ко.25. лтере &&A&f&M Эк.е тшотл &q&<0K &qnToq е^рги епецмъ й&Л&н fc*Moq &q*Toq е^рлл

eiteqni.

C h a p . XXV.

1. лтш шнА otcd^ ^ р м fit CASkTin & пАлос ж (о д enopn€Ti мл nujeepe мжшгьft.

2. &to) л тта ^д о т е^ргм e x n ne^TCJA п п ете^ш А оп а пАаос отсод e&oA{n летготс!*. &.тгш

&ЦОТ6)^Т WlCT€!!VwAon.

3. & шнА ujMUje пбвеАфсгмр.

4. natLOcic a .c лцачолт fit OTtfwiiT е^ р м е х д шнА atto) neate n ^ oe ic мдштснс ate mi

п л Р Х иг0е nljyt ЛТ€ пА&ос nrn&p&TirMATi]e д д о о т д п т о е к дп ел то eftoA дпрн тортж

д л ^ ш т л&нтос еЬоА дшнА.

5. л е т е мозтсис ллефтАооте длж А т е д^ре лот* потл, дототт дл ец р д ли! лел-

T&q^(one (ецо)до)е п)6ееАфег(йр.

6. (&то> eic) от р я д е eftoA^it nojKpe дш нА &q(e)nq емпецсоп дк ovcfiM c е&оА;д д ^ т 1^ д

д л е д т о eftoA ддш ?снс лтсо дл^оте е&оА птстпм*(о^и тирс пкеунре дш нА лтоотг т е п е т р т е

it«. f&TM про лтеситлн млмптре.

7. лтгсо RTepeqn^T n<ri феш еее птдкре пеА е^^р л^н ре п ^ ^ р ш потннб AqTwovn efioAjn

тм ите птстгпАГйЛ'н &qmi поте 1 раздаст не ^ р м fn Teqe'im.

8. &q&6>R efoirn ете^рй) ^i л а^ о т длрш де nicp&nXiTHC Aq«oncor длескАт лршме Л1срАК-

A itkc мл TCCfiме eftoAftt тееооте atw & тортче Ао е^оА^л nujHpe длшА.

9. лелтАтдот me e^pAi fit те пАтги А т р moTTAqie n u jo ...............

C h a p . XXVII.

19..................... fa>(n eTOOTq) дп едто ебоА п т с т п а г ш г к тирс а т ш п г ^ о п етоотот етБннтц

жлетмто eftoA.

20. лтгш еие^ e&oAfM лепеоот е^ргл eatcoq aten&c етесштм nccoq n<ri птунре дшнА.

21. Ата) nqnAAjepATq млемто е&оА неХеА^Ар лотниЬ атш eremnoTq ел^АЛ notremf

е&оА млемто ебоА Mnatoeic eirn&ei е&оА^д ла)А те лтецт&лро лсе&ош efOTл ол 01 ntgAme

птецтллро птоц мл лидере дш нА мл тстпасю ги тирс.

22. Атг(й ¿.qeipe ntfi мштгскс ната ^е лта лзеоекс fam eTOOTq атш n rep eq ati шнсотс

AqTAfoq epAiq млемто е^оА пеАеА]Ар лотнн& MnfOT е£оА п т с т к а с ^ н тирс.

23. лтш гчцтлАе neqo'iat efjp&i eatcoq &qcTrufiCT&. MMoq н&тъ ^ e л т а uatoeic fcoit eTOOTq

MMCOTCKC.

C h a p . XXVIII.

1. Ата» & л т о е к ojAme nAfpM m w tckc eqm<o дмос.

2. a t e ( fe rn ) етоотот лп^дире мпжА лтаеоос л&т ектсоммос a t e (пгОллороп л а т а с ю (л а )-

НАрлос CTCTOi лс^потг&е ететпетААоот пак e f jp A i f i t iia o j a .

3. а т (о eiteatooc пат ate kai ле пнАрлос ететлелтот Mnatoeic fteiA спат ер отром ле емп

т& ш f t шот enefooT eT^AtA f it отгмотн е&оХ.

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4 0 F ragments

4. систалнхс п отл 9iexfi с^тоотв ехиетАлнко fite; п д е ^ сп л т n^iei& л п п л т протее,

5. атсо енст&А 1€ л реликт а л ^ 1 ксалнхт сцталпхит ę ti отрАцтсоот nu)i ntieę^

6. enc^AiX л п д о т п efioA ететсхА ta x ет па идоле ^ р м ;м . лтоот лсхпа стстох пс^потЕе

ли пзеоехс.

7. лтб) xeqcnonawH n p ^q io o x лили)! с л о т а 9 iexfi 9 pAi ^м. л с т о т а а й еке о?<отк efioA нот-

спокоен к(сх)нсрок ^n ato e ic .

8. мри е н т л и е ллне9 с п л т n ^ ie ift лнлнат нро**$е к а т а Tcq^niÄ &т(о к а т а т ец еп о к х н

ететкеталнюц c t c to i лс^потйс м.лзс.оехс.

9. атсо 9 рАХ 9м neęoOT кксаАЕаток стсткек 9 ieifi с к а т е т 9к отролнле п м х & ш атох

рем кт с к а т ПС&А1Т ецтлмхктг 9 Х Ш9 с т е тс х л тес ползок.

10. атсо п9оЛокаттсолна кксайБаток 9 p ах 9л ксаййаток 91ЗС.ЛН neo'AiA котосхи) шли a a

Tcqcnon^K.

11 . атсо 9 pAx 911 к с о т а ететпеп ot^AiA лнпзеоехс лнасс с к а т eboAęn ле^оот otoiAc CAUjq

n^ ieiń котролнле елнк i к 91 coo т.

12. tgoAAx прели нт ксалнхт ецтАлихнт 91 к е 9 с л о т а лнасс атсо с к а т крелннт ксалнхт eqTA-

лнхнт 9 х и е9 с п о т а охАе.

13. Атб) отрелннт ксалнхт ецтАЛихнт 91 к е9 сло та 91*16 от^АхА кстох кс^котбе стнАрлос

АЛХОехС.

14. АТСО ТСТСЛОКЗ^Н ТЛАСЦС MTIUJI КА (усоле елОТА ЛНАСС АТСО лреи)ОЛИПТ (sic) AU1U)I и а хц соле

СЛОТА охАе АТСО KTpeqTOOT АЛи|1 KAU) 6) Л С СЛОТА 9 IClfi КАХ ЛС Л90А0НАТТШЛИА CTCfiOT cfioA9K

OTCfiOT CKCfiATC ктс ролнле.

15. Атсо от<гхе е60X911 кбААлнле 9А кобс 9 pAi 9 1Х А лс^АхА ko tociu j шли с т с т AMioq ап

Tcq^OK!b.K Апхоехс.

16. атсо 9 рАХ 9ЛИ nu jopn ncfioT к с о т MKTAqTe лнпе&от п л а с т а ne лплзеоехс.

17. АТСО сот лнктк лнлейот ЛС ли) А ПТСТКСОТСЛИ А-О A fi ПСА UJ q К9 ООТ.

18. атсо пидорл л900т kau)соле ПОТТС09М. eqoTAAfi кктк пкеткр А аа т K9<Dofi nojA ^e.

19. стеткееп 9 СК 9оА окаттсолна .......................................

Chap. X X X II.

И . . . . КАТ СПНА9 ПАХ СКТАХСОрк J*J*oq КА&рА9АЛИ ЛИК ICAAK ЛИК XAKCofi ЛИЛОТА9ОТ (sic) ГАр

КССОХ 91 ЛА90Т лилиох.

12. лАнк x^A efi пхукре кхефокк nenxAqncopse efioA лик хнсотс луукре к к а т к .

13. ЗС.С АТОТА9ОТ КСА ЛЗС.ОСХС 9 Х ПА90Т ЛИЛИOq АТСО А ПЗСОСХС (ГСОКТ 9К ОТОЧОКТ С9 РАХ

езелн пхкА Aqxo лилиоот efioA 9 pAi 9л тернлиос к9лие кролике хуАктссозеп коч т ^ с к с а тирс как

етехре ликпокнрок лилслито efioA лнлзсоехс.

14. CXC9KKTC Атетктсоотк сллиа кпетксхоте котсоот9С крсолие npeqp кобе СОТС09 ок езелп

почокт сторгк лнлзсоехс ст9 рАХ езели лхнА.

15. зее тстнА нтс т к т т к efioA лилиoq СОТС09 етоотткттк CKAAq кссотк 9pAi 91 пзс.ахс ктет-

л а к а м i С90ТК стсхсткасчогн тирс.

16. атсо а т ^ лилетотох epoq л с з с а т зес 9ек pfie кссоот х л к ак о х о т лилсхлиа лктйкооте

атсо 9СК лоАхс ЛИК СКАЛОСКеТН.

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DE LA VERSION THÉBA1NE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 41

17. &non Tnit&^oORti nnoTpÿje Ç*Ç_H nnujHpe jhiiiihX ^wiTcnatiTOT eçoi*n cneTJR^ th iia-

nocH C T H cccottûi^ ç n ^ e t t noXic c t c o ô t ja m o o t a û e rctotthç <£m hiva^ .

18. r t r r & r t o r m i e n e u H i lyM iT O T niou) e x w o T n<ri R u jH pe j h h i h \ h o t a ï ï o t a tiTcqK ^H po*

nOMU.

19. &t(û rtrr& rA .hporom i e'e &non ^pM h ^ h to t 3 tin n w p o Aitiopx&nHC MRnccoq acc Ann nCK^Hpoc ^ p M ç i nenpo jutniopxMtHC ( m. mma. ru|&.

20. itea&e jtKûTCHC h m p ate eT em ^ M ie ip e h a t a neio j^ace eTCTitus&RÇCR tktttr m iicm to

eûoX Mnacoeic.

21. ennoÀCMOC ktc çohA ic tkc r im u to o tth tth n x io o p jmniopaLMiKC mixcmto e&oX AnaLoeic

us&rtc neqac&a&e OTOitgq MiteqMTO e&oSl.

22. ticep s toe ic en(R)&^ m.tk m .to e&oA M iiatoeic «nrco m rrc& ti&i r tc tr r tc t h v t r TCTR&tgome

itn&TROfie mticmto eûoÀ jniia^oïc juin h ih A. neiR&ç^ nevujcone hhtr m k r o t a is n^M ^^re mitcmto

efioA. Anacoeie.

2£. c T C T R T M C ip e a ^ e ç i r&i tc t r &p roêc m rcm to e Ê o \ A n a t o e i c &tû ) tc t r &cotr uctrroâc

n e cp ^ M i (m h î^ o o t ) thtttu .

24. (&?6> r tc tr )r<ot a^e r h tr juaumt^ t t h v t r n^eit noAie RTeTR^nocReirH mtû> çcr pcoovenitCTRT&HOOTC dwTTCO nCTIlHT efioÀÇR TCTïlTMipO €T€TH€^Aq.

25. n e a te r n<ri RujHpe n^poT&Hti Mit nojwpe nno^pM mcottchc etratio mjhoc *>te neR^m {&\

iMkCipe R&T& ee €tc nenatoeic çior « to o tr .

26. TniiMiocRetrH au nen ioMC au itenTÛitoOTre THpotr R&ujion çri aroAic

27. neR^A^À 3k.e n^atioop THpov cttçkr mpîû etrTHtg a rc a to e6o\ Anxoeic ennoAcMOc n e t CTcpe natoeic at(û aaoc.

28. & AûITCHt CTRÇilCTA HAT ne\*fe3&p nOTHHÛ Mit IHCOTC TlUJHpe RR&TTH AK R&p^ÇCDR

iuinATpi& n n e^ TX ooT t a h ik A, attîo nta&t aû itc h c r a t .

29. atc tpu)M i ito|Hpe n^poT^Kn Mit n ^ n p c atioop itMMHTtt Mniop^.&HHC otron h im

c tç k r cnitoAeMOC m rc m to e&oX Mnatoeic * ttio itTeTitp atoeic ei\R&^ m u c trm to efioÀ eTeTtt«(Tikik)TT

An RR ^ tlü&AAÀaL (tt&TT) ROTM& R&M&ÇTC.

30. (€TeTit)TMac.ioop x c c t ^hr r m m k t r ennoAcMOC m r é a t o e&oA. Mnacoeic acioop rtctt-

MlOCRCTTK Mit IlCT^IOMt *VIO n€TTTÛllOOT€ Rtyopil tpiOTR CÇOTTR CRR^^ R Ç&Rtk&R HCCRTlKpOHOMI

Ç piWl RÇHTTHTTTR ÇM RRA^ R ^ M l^ R .

31. no'i nu)Hpe RÇpotr&HR m u ntyHpe Rt*&at. etratio m m oc ate itCTepe natotic atcom a o o t nneqçMÇ'BkA t h r e a t r tc iç c .

32. A n o n T i t t t ^ a c i o o p crçhr m hcm to cêoà M n a t o t i c cçovr « r r a ^ r^ a r a a r a t <o e i e T R A ^ ;

RAR MnCAA RAAAÇTC jp A I ÇM HCRpO MllIOp^^ltHC.

33. &tt6> ittgHpe nt'^îx. Mit n^Hpe n^potrÛHit Mit Tit&tye m ^>ttA.h m m ar ac c h rtc RujHpe ricoch^

& M(k)TCKC ^ RAT RTMRTCpO RCHIOR nppO RR&MOpp&IOC MR TMRTtpO RIOT* nppO RT&ACAH nRAÇ Mtt

MIU&IC MR ReqTOO) MltoXlC MRRA^ CTRIOTC.

34. &v(ù & nu)Hpe Ri«Aa. rcot R^eftcon m r &at.&p<o<o m r &poHp.

35. MR C<№$>Ap MR IA]Hp ATatACTOT.

36. MR &ftp*R MR &&I*&p«Ut ÇCR ItoXlC CTatOCC ATTCO ÇCR pfte RRCCOOT.

37. AT6) A RUJHpe RÇpOTTÔHR RIOT RCCCÊIOR MR ftAtA^K MR ^ApiA IAAA .

38. MR EccÀMOlU CTRIOTC MR CtÛAMA AT(Û RATA RCTpAR ATMOTTt CRp^R RMIIO&IC RAI tTATROTOT. Recueil, VIII. 6

32 F ragments

26. тeqeoM k a i «птлто'д п е т и т е е ш р е ксескоотс подо дп CA^yq пуде.

27 . атсо петпкт ¿ 1тотп п м теф тЛ к (sic) кАСнр атсо nAp^çcon кпуднре к Аснр ф ^гсн А

по)нрс iie jfp^ .

28. тц(Тод k a i ептлтв'д петодше ет^р с п ;д е оте niyo дп qTOTtge.

29. мгш петпд{дшпе етот»ц (aie) тефтАн те пеф м А е! (aie) п&р^шп ппа^нре пефел-

Aei (aie) A^çipAi поукре nn&iiiMt (aie).30. т е ^ о д k a i ек т^ т^ д л е т и т е e ie ip e к т а ю т щодте njgo мп qiOTjge.

31. оток ш д ептАтСм лет;укке е&оА^к тл^рЫбоАн кх&к ere ipe nuje т м о т caujc nujo

мк ce rjg e псетсоотп лседооо|е n j^ e e v п а т а л е т т ^ гд А .

32. л м и« л с д л^дше nntynpe длшА н<кт& пик ппетлм ри^ лсм л ^ ш е тнрц дп дл&ред*

&о\к мп кетсом eTeeipe ксетуде подо дп ^уомкт nyjo мп qTOTtge т^ю т.

33. пА етенкс длота 'д л е т и т е е^р м k ç k t o t ее e n id nocoeic çcon етоотц

ДД(|)ТСНС.

34. мгш ATeipe nCi ńujHpe дшнА ктсоуу kim. и a i ептА natoeic тоудот ддш тснс петссор

е&оЛ. ле кте!£е п а т а л е т т ^ гд ^ кетмооуде KTeiçe лот& п о та ç^ to tk кетеркт п а т а кет-

ХИДОС ПАТА KHI ККеТПАТр1А.

1. a t со к а ! ке пеэгпо ккААрсок (aie) д п мсотснс çpAi ^ д neçooT ектА nacoeic и)Аэс.е дп

МСОТСКС 9_рА1 (¡Ж ПТООТ KCIKA.

2. Атсо как ке крАК ккуунре ккАрсок nujpn mmi ce ne r a ^ a û атсо aêiotîx. мк eÀeA^Ap

мк leAMAp.

3. K a i ке крАк ккуднре кААрсок потннб K a i ке ектАТТА^сот K a i ектАтэесоп е&оА ккетС!*.

етретр OTKKÛ.

4. атсо ац м от к с 1 каэ^аё м к aû io tïa . м пемто е&оА Mitæoeic ктеротеш е kothcoçt кодммо

мпемто е&оА Mnotoeic çjpAi ¿п тернмос net к а атсо к ем ту н р е удооп к а т ne атсо Aqp о т н к б

KCI еЛ.еА}Ар МК IО AM. Ар МП ААрСОК ЛСТС1СОТ.

5. атсо nscpeic AqogAœe к к а д о м мсотсис eqatco ммос.

С. a t e x i ктеф тА л кЛете! k ^ t a ç o м м о о т ерАтот мпемто e û o À к к А А р с о к потнкА псеуумуде

KAq nceçApe^ eneqoTptge.

7. мк потруде ккудкре мшнЛ. мпемто е&о\ ктеепкки м лм ктре етретр çco6 eneçÛHTe

ктеспнкн.

8. атсо ксе^Аре^ екеснетн тнрот ктеспнкн м пмктре мк котр\уе ккгукре мпшА п а т а

ке^&нте тнрот ктеспнкн.

9. атсо k A c t c i t h c п о т а а т КААрсок а т со neqoynpe пот ни Б çn отто етто k a i n c i k a i eboAçn

пуунре мшн%.

1 0 . атсо ААрсок мк neqyiKpe k c t a ç o o t ерАтот е х к теенккн мпмктре nceçApe^ ететм к-

ТОТНН& АТСО КПА KIM e T Ç A T K туднт МП$ОТК МППАТАПеТАСМА пудммо Cb.C еТКАЭССО ероот

qnAMOT.

11. атсо A q y g A .......................................

СНАР. III.

DE LA VERSION THÉBA1NE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 33

C h a p . IX.

с. ç m n e ç o o T е т л л м * .

7. ATW п е ( л л т ) na'i прш де с т л д а т eçoT n e o p ^ q (ate) &nou Tnac*(çM) ea tn о т ^ т э с н

(мп)рсоме м пертреп(р ç )* e e'(e) en na^copon n a to e ic нлтл. neqiOToe)iuj çn тм и те пш унре

д п ш А .

8. ¿wtco neat& q п л т ne'i м сотскс a te &.çep&.T т и т т п MneiMb. ta c w tm асе о т ne етере n a to e ic

notçcon MMoq етоот eTÛe т н т т к .

9. n a t o e i c & q u j& a te п п А ^ р д м с о т с н с e q ^ ( ú м м о с .

10. a te (iu*)ate мп шунре мшнА енас.со ммос асе прсоме (пет)п&и|сопе (eqac&jM) отп от

11. çm. п м е ^ с п * т п е п о т ç jp ^ i ç n с о о т м п т л ц т е м п е п о т e jO T n çm п п л т п р о т е е C T e ip e

jMMoq е т е о т с о м м м о ц ç_p*i J i a tn j e n & *& £ м п j e n ciu je.

12. ппетксо e n ^ jO T e û o A n jH T q ujfc. ç j o o T e лтсо отнеес ппетото<гпц eû o A n ç i r r q н&тд.

nnoM O C м п п л с х ^ e T e e ip e MM oq.

13. Л.ТСО о т р с о м е eu jco n e eqTÛÛHT л т с о enq çn o t jih л и е с о т и т nqp ç<\e ep i i h a c x ^ т е -

Ч \ г т ^ н с т м м А т е т е п о т с eûoA çm п е с А л о с ate Mneqn na^opcon Mnatoeic ( r a t a neqoToeiuj eqe-

a t i M)neq(noûe no'i п р со м е стдд ат).

14.......................................................................................................n a t o e i c r a t a ппомос д п п а с ^ а атш r a t a neqTcoty

e q e e i p e MMOq отпомос потсот e q e t g c o n e пнтп мп пепростАнтос мп прсоме Mnn&j.

15. лтсо JM neçoOT п*л птлсл^ерлтс njKTq n<ri тесктпи мп митре л. текАооАе çcoûc пте-

снтпи мп«! мпмптре ь.тсо м плат протее nequjoon ne çiacn теснтпи п*е потеше nncojr uj*

opAi ejTOOTe.

16. t a i те -o e eujA.cu|cone n o T o e iu j шм текАооАе n e n c c ç c o û c ммос M n e ç o o T лтсо отеше

nCHCojr протее.

17. птересе! çp^i çiTn тесктпи no'i текАооАе neujnpe мшнА neiy&Tncocone eûoA л.тсо çm

имА п(е) e(Teq^çepA)TC njKTq ntfi (текАооАе) пеидАТА^ерАтот мм&т n<ri nuinpe мшнА.

18. c A o A j iT M n O T e j c ^ ç n e M n a t o e i c n e u j ^ T O T e j n ^ T n < r i n u j u p e мшнА лтсо e û o A j i T M пот-

e j c & ç n e M n a t o e i c пеудлттсоотп o n ( e M O o )u je ç o o t шм пал e n j & c p j & i û e c k ç i i t o t ne'i тенАооАе

ç i a t n тесктпи пегуь.то'со n o ' i n u j u p e мпшА.

19. д/гео (е)с(и|лп)(Гб> ne'i текАооАе eacn тесктпи neçooT en&ujcooT uj&Tjatpej nec(ç&pej

ne'i) nujnpe мшнА e(0T)puje мппотте (п)сетмтсоот(п).

20 ре лтсо . . . ne e c c o текАооАе.............. о т ......................

19. ктетпп& т. епк&£ a t e отп е лтсо пА&ос етфмоос ç_pevi j ia c c o q асе e n e отассосоре n e асе

n e оточоп n e a c e n e сесо&к a t e n e c e o u j.

20. «».Tco асе о т n e r r a j пал п т о о т етот§моос £рал j ia c c o q a t e na^noT q a t e q ç o o T л.tco a ce

от n e M n o A ic пал птоот е т л т о т и 9 доал п^нтот a t e n e отп o t c o û t m m o o t a c e n e мп c o û t м м о о т .

21. &T<ú ate от n e п к а ^ ate ne qnicooT ace ne qat&atco л.tco ace ne отп ujnn ç_p«wi njirrqRecueil. VIII. 5

j n o t ç j h е с о т и т ммсотп и ç n п етп геп ел eqee ipe м ппас^ M natoeic.

C h a p . XIII.

18. ace ûcon ejp¿ki (e)neiat& ie птетппсок e jp & i еп тоот.

34 F r a g m en ts

x m м доп лтгсо ететпепросклртнре! л те тл х ! eûoÀ çm пклрпос а л к &^ л т © neçoov длсушд ne

nujpn тл то efcoA мпсЛооАе.

22. лтго птеротЁсон eçjpevi л т и л т епнл^ з л т тернмос ncein |ул $рл! e^pcotoô ctk&6©r

cçoTn

23. &т(о &tû©r с ^ р м е л х м е лтге! e^ iô p © n мг© цммлтг n<Ti я к сесеек я к

ФеЛлм! nit3c.coM к е п ^ лтгео ^çeôpcon çn слсцце промпе atrotc пзлллпе пте кнме.

24. лтгео \ t « i я (я а т ?) еп е 1(л) я п € с (я л ^ ) .......................................................n ............... n . . . . çen

. . . . eAoA.çn п^ермлп я к e&oÀçn пи пте.

2ô. nci& с т я я & т лтгмотте epoq x c neiR я п е с я & ; ет&е и е с я ^ п м п т м г о |^ м ц яя & т

п<П nujnpe я ш и А .............................................

птлтгнрмрм е ^ р л ! eatcoi.

30. х с епететплйсок птсотп eço v n е п н л ^ п л 1 птл!СОтгтп тл<Г1эс. е&оЛ. е ^ р л ! езлсоц етре-

тетпотгсо^ £iatcoq лЛЛл nu jnpe ш еф о п н я к шсотгс nujwpe к к ^ тн .

31. лтгео петпудкре пл! птлте(пзс.о)ос (sic) ate сеп л(1цсопе) етгтсорп ...................................

32—36. Lacune.37...................... k t r t x © nçen пе^оотг пел л к ^ { jp M çn теп А те« я л е я т о eûoA anxoeic.

38. iHCOTC x e n u jüpe пплтгк я к ^^A«û nujnpe ш еф о п н лтгеоп^ eAoAçn прсоме е т я я ^ т

пл! птлтЁсон е^ р л ! еплтг епнл^.

39. лтсо 'лздулэле п<п мсотгснс п пе 1ууласе п п л (^р м n)ujnpe тнротг (ялшА) п А л о с ..................

40—4i. Lacune.

42............................................................т е тп л ^ е (м пем)то eûoÀ (ппетпзс.л)асе.

43. зле п лм л Л н к я к п еэсл п л п п л ю с я я ^ т ç i ç m ммсотп еАоЛ. ететп о плтплф те еп злоек

пцплеусопе лп здэлк п^нттитгтп tuïi палое i с.

44. ли*со nTepovMORÇOv лтгбеон е ^ р л ! еасп т л п е мптоотг тшАсотос п т а .1л*тгкп (пте) пало-

e ic м п мсо(тгсис) я л о т к ! я (ммоотг е&оА)^к тилрем ЬоЛ н.

45. лтгео лце! е (п е с и т ) ............................................

ne птппнтг ли езд)Л!.

15. ли*со лц^рои} nçHT ем лте no'i мсотеие лтгео пеаллц пл^рм natoeic зле м прпросе^е

ет ет^ т С 1л отеш *тгм е 1л етл \ллтг м моот те мшасл ммое отга^е мш-омне А ллт ммоотг.

16. лтгео л е х л ц no'i меотгеие плздш норе зле тййо птенстгилечоеж птетпгусопе ететпсЛтсот

мпмто е&оЛ. Mnatoeic птон пммлтг лтгео ллреоп прлсте.

17. лтгео птетпзс.1 потгл иотгл птецудотгрн птетптлАо е^рл! еассоот потги)От^нпе птетпптот

мпемто e û o \ Mnatoeic потгл потгл птецецотгрн удит тлютг nujovpn лтгео пток я к ллреоп потгл

потгл птеци*отгрн.

C h a p . XIV.

29. е)шенопн мп петлтгэсл нпе ммоотг птетнтгтп х ш алоттн промпе етпе пл!

C h a p . XVI.

14, çn тссоууе мп çen м л пеЛооЛе пЬгкК ппрсоме етм м лт пенплпорнот

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 35

18 . awvco a л о т а п о т а a t i « т е ц ^ о т р и а т т а Ъ € ^ р м e a t íú O T r o t r w ç t а т ш a t t a \ o е ш о т

t t o v t g o v ç K n e awvco aw vaw çepew TO v çaw T n п р о п т е с к т п и м п м п т р е t i e 's m í o v c h c м п awawpom.

19. Ата» а коре TAÿ> epawTC птсцстлагш гн тирс e^pAi eatioov $&тп про птесктпн а л -

мптре а т ш а ц о т 6>п ^ е&оЛ. n<ri иеоот Mnatoeic с т с т п а ^ ш г н тирс.

20. fk.Tr<л aw natoeic gjawate к лд ом m î o t c h c м п awawpcon cqatío ммос.

21. ate nepat ти ттл e&oXçn тм ите п т£ 1С т и а ш г и п т а о э ш о т п о тсо л потш т.

22. а т ш а т л а ^ т о т eçjpawi eatM n e v ç o л е ^ А т a te ппотте ппотте nnennaw мп cawpg ш м

eujate отрюме kovcot Aqp попе ере торта M natoeic пит ea tn тстл А ^аен тирс.

23. атш aw natoeic uj aw ate мп м сотен с eqatco ммос a te ujAate мп тстпАе<ьеи е natío ммос-

2 4 . a t e caw çe т к т т п е& оЛ . м п к с о т е n T e c m a w C 4 o ^ K п к о р е м п aw.aw*awn м п a w û e ip c o n .

2 5 . a t û > aw qTCO ovn n o 's м с о т с н с awq£coK u ) a ^ . а ^ а л м п aw & ipcon a t w a t û < o h п м м а ц т н р о т

n t f e i (n e ) п е п р е с £ т т е р о с м ш н Л . .

26. awt í o ¿wqtyawate nA^pn TCvnawc*eoi*H eqatco ммос a te n e p a t ти т тл ппесктпн nneipcoMe

етпAwigT awTco Mnpatcoç^ é X a a t çn neTujoon nawT мпертрететптг^ко п м м а т ^pAi çtt ко&е ш м nTaw T .

27. O wtîo aw TcawÇioOT е&оЛ. м п к с о т е п т е с к т п к п к о р е a^awoawn aw.e м п aw & ipcon aw T ei e £ o \ awvaw-

çepawTOT ^ а т п п р о п т е с к т п к a t © k c v ç io m c м п n e v u jH p e м п TeTaw nocncTH .

28. awTío n e a ta tq no 's m í o t c u c a t e ç m nawi TeTnaweiMe a t e n a t o e i c aw qTnuoov m m o i e e p nei-

обнте тн р о т a t e n ^ A p o s awn n e .

29. engate nawTaw пм от крсоме ш м cenawMOT no 's nawi.

30—42. Lacune, sans qu’il y ait lacune du ma.

43. awTío evqñcoK eçovn ntfi m î o t c h c мп awawpcon мпемто e û o \ птесктпк мпмптре.

44. awTío awqtyawate no 's n a t o e i c nawÇjpM m ío тс к с мп awawpcon e q a t ío ммос.

45. a t e n e p a t ти т тп e & o \ птм ите nTeicvnawC'coi^H TawoatnoT потсоп потеот awvco a^vnaw ^rov

eatM n e v ç o .

46. awTío neatawq no's m í o t c k c naw^pn awawpcon ate a ti птсуотри п с т а Х о e^pawi eat со с k o t k c o ç t

е6оЛ.£м neutresawCTHpson awTco n^TawÀo e^pawi eatcoc novujovçHne nratiTC çn оте'епн eçovn ет-

п&рембоХк n TawA.o e^pawi ¿Ароот awcei т а р e&oX no's о то р та мпемто е&оЛ. Mnatoeic awC iTOOTC

(OTttsgq MnXawOc.

4 7 . aw v e o a w q a ti n o 's awawpcon. к а л * aw е е nTaw m î o t c h c ^ A a t e п м м а ц aw qncoT CTCvnaw C 'coe'H awvco

n ^ H n e a w q ^ iT O O T q n e n o 's n o v c o o j q £ р л л ç m nÀ aw oe awTco aw q^1 e ç p a w i M n u j o v ç K i t e nqT aw A o e ^ p a w i

^A nAôwOC.

48. awTío awqaw epawTq çn тм нте ппетоп^ мп neTMOOvT Aq^pon no's novcoujq.

49. nenTawVMOT a ^ e çjpaw i ç m n o v ío u jq awvp MnTawqTe n iy o мп cawujq nuge n ñ \ nenTawVMOT

етбе коре.

5 0 . dwTío aw qK T oq n<ri awawpcon ^ a m í o t c h c ерм про пте сктпн мпмптре a w q ç p p e ncri n o v c o i y q .

Chap. XVII.

1 . a t © aw natoeic igawate мп m îo tc h c eqatco ммос.

2. a t e tyawate мп шднре м ш н \ n r a t i e£o\çiTO O TO v кот<Герсо& ото'ерсоА т а т а k h i nnnawTplct

c& oàçitk awp^çeon ш м nTawv nawTaw tiKi nnevnawTpiaw мптспоотс ne'epcoA.

3. awTío cçawi Mnpawn м п о та noTaw eçjpawi eatM псГерсоА nTVevei ov<repeoô т а р потсот n e eve^*

nawTaw фтХ и пте khi nnevnawTpiaw.•5*

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36 F ra g m en ts

4. Ç.P&I Çit t c c h t h k M nM itT pe A n tA T O e6o \ MUMWTpe ç n k m ^ n t i o m ^ T efioXepou çm nM& eTMMA*tr.

enoT^ Ap çcoR OTO'epcoÊ rata ^p^coti rata it hi nneirnATpiA mrtcroottc no'epaA av<o n<rep<o& nità&pcûii oit taihtc nns'cpttû.

7. &t<o & mcotchc ito'epooft J ncMTO e&oX Mnxoeic ^p^i çtt tcckhak MRMRTpe.8 . a it c d A C u jc o R e M R q p A C T e A q & c o R e ç o T r n it<Ti m î o t c h c M i t A A p o m e T e c R H R H M R M R T p e a v w

eicçwHTe o t p îo r ^ i n < T c p < o £ t R R A A p o m c t k i nXtirei ^ q x & T O e & o \ »i o t ^ ottco ^ q T t R ^ p H p e efioA

^ q i A T O eûoÀ n ç n R A p o i A .

9. & mwtchc erne e û o \ nno'epoofc Twpotp miumto eàoA. mrscocic RAÇpen itujnpe Tupov mrihA. atpco a th a t epoOTr &qxi r<Ti ro ta nOT& MRq<repco&.

10. \tîù ReatAq n<ri n x o e ic raç^m mûïttchc kc ra n<fep(û& c^pM ità&p(»n mticmto cfioX

MitMitTpe CTCjApe^ epoq n o y ^ c m itnujHpt hratccotm RTe netrRpMpM TVo ^ixcüi rcctmmot.11. at<o Aqeipe ii(Ti mcdtckc Mit a a peon r a ta *e r ta natoeic çîor eTOOTq mm<otckc ta i tc ee

RTATAAC.

12. avco ReacAv n<ri nujHpc mrikA. eçoTtt çm mîovchc ace cicçhhtc Aiuoacn a rta ro at- acon efioÀ.

13. oiron itiM eTacccç execRVRH Mnacoeic qMOTr ujatmmot ujaAoA..

1. n e a c A q it(T i n a c o e i c R A Ç jp n A A p o m e q a c < o m m o c a c e r t o r M it n e R u j i t p e a v î û h h i r t c r r a *

T p i A T C T R A aC I n n o Ê e R R eT O îT A A Û .

2 . il TOR M it I tC R U IK p t T tT W A a tl R R R O & e ï IT € T 1W M ITO TH H Ô \ T W RCRCRHTP T ê ^ v X k l t \ « x r e i n ^ K ’

m o c i v r e n e R e ic o T c ^ ^ c o o t e ç o x r n e p o R m a p o t a ç o t e p o R R c e À i T O x r p r e i n ^ R a v < û r t o r m r n e R t y i t p e

ItM M A R M lte M T O e û O À R T eC R IPR H M R M R T p e .

3 . a t (i> n c e ç A p e ç ^ e n c n o i r e p u j e m r n o x r e p t y e R T e c R T m it r à h r n e C K tT H t i o v d & û m r n e e v -

c iA C T ttp iO R n n e i r ^ n e v o T O i e p o o x r a t e i i u c t m o t r o ' i n e iR O O ir e r m m h t r .

4. MApOTAÇOT epOR RCC^Ape^ ROTpUJt RTCCRVRK MRMRTpe RATA XlTOxrptMA RIM RTe TC*

c r t t r h r u j m m o **.e n n e q e i e ç O T R u jA p O R .

5 . a t w e T e T n e ^ A p t ^ n o x r p t y e r i \ c t o t a a & m r n o T p u j e M n e * T C iA C T H p iO R r t c t m o o ir t \ y o m e o n

o p A i ç n n u j H p e M n i i t A .

G. a r o r a^e m x i nneTRCRKtr nÀexreiTitc e&oAçtt t m h t c nnusnpe m r i h A. h o t ^ e q T O MRacoeic

CTpevAiTOTpoei HRMRAtyne (sic) RTecmmu MRMRTpe.

7. a t c o r t o r m r n e H u jK p e h m m a r c T e T n e ç A p e ç ^ e T e T R M R T O v w if k r a t a c m o t r i m R T e r c o -v *

c i A C T i i p i o n m r n e T M r ç o t r M n f t ^ T M i e ^ C M ^ a t î o e T e T n e A j T O v p o e i n n \ e i T O T p t M A m r ^ r t € T r -

m r t o t h h Éi n u jM M O ak .e e x i t 6. m o o u j c e ç o v n e p o o x r ^ u a m o t .

8 . a t <o a R æ o e i c u jA a c e i i A ç p i t ^& .po> n e q ^ c o m m o c a c e c i c ç H H T e a h o k r h t r M R Ç & p e ç

U n A n A p ^ H eÊ O À Ç R HKA H IM I I M U T A T T Û Û O O T ! \M RO'I U U JH pC M R IH À A ! ^ M M O O T H A R CTTT^lO MR

n e n t y H p e m r r c î o r n o ^ r n o M iM o n n iy & e n e ç ^ .

5. a t (ü cn&u|(one RpttMC r a i c^ r ac c o tr MMOq ueq<repû>â r a ^ ovw a t îû ^-RAqi e û o \ m m o r

MReRpMpM nniyiipe m r ih A neTOTTRpMpM m m o o v eç^pAi eaccoTn.

6 . a t î û a m c o t c h c ujAace m r noinpe m r i h \ a t û ) a t ^ RAq T i t p o x r n<Ti n t T A p ^ n ou*<repiüû

C h a p . XVIII.

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 37

9. àb-тйь п*л M&pequ)(ùne инти e&oX{tt пн*рпос €TOtr&^& им птмгтбЬоот e6oAçu пета.со-

potl тнрот A. TCO ПОБс шм ПТАТ пвтотгплт^т ПА1 еБоА$п п е т о т ^ б тнрот (Ttl^tyo)-

( « ) ...............10—20. Lacune : il manque un feuillet du me.21.............................................ÇKl ТеСК ТП К дпмптрс.

22. *тсо une пошире дшнХ ¿сок cçotii зсш тслот етесктпи мпмптре aci ноткой« д д о т .

23. пХет€1тис tiToq eqeAiTOTpoei пЛ|тотрт»е1л лтсснтпи дпдптре мгш птоот етсаси

ппетпоБе om aiM O tt nuj& eneç^ епетаесом атсо ^ р м {л тмите ппидоре мшкА ппеткАнропоме!

noTHÀHponoMeià.24. етБе асе премАте (пп)идоре м ш н А ............................ти ¿.пор . . . A çn о т ..................ебоА

ет&&т (an^oeiV)c м т \ ( ^ т пп)\етс!тнс (çn отн\)нрос етБе п м мзеоос ллт асе ^ р м on пидоре

jkiuhA tinetPK^Hpotioaei потнАнрос.

25. & nacoeic пА^рм мсотснс eqacco ммос.

26. асе iiA c t c it h c çcoot екеи)&асе п м м а т лоасоос п а т асе ететки)Анас1 е&о\^1тп пидоре

мшнА мпремнт пол i i t a i a a ^ п н т п ейоАутоотот ç n откАнрос птсотл ç w t t h t t h ететлец! е&о\

nçHTq потш рас еБоА eTAAq anacoeie потредит еБоА$п отгремит.

27. атсо петппсорас еБоА сепАОпот ерсотп лое по тг со т о еБоА^п отасп оот м п отгф еБоА^п

отдосот.

28. птсотп çwTTHTTti ететпепшрас еБоА nTeiçe еБоА^п нмпшрас еБоА ите nacoeic еБоА$п

петпрем&те тнрот h a ï етет«Аас1тот efioAçiTn пидоре мпжА птетп^ еБоА h ç h t o t пнАЛАр^н

днасоек етААт пААрш потннБ.

29. нетто питл тирот ететпец« еБоАп§нтот потапархи етААС Mnæoeic и e&oAçn апар^ и

ш м пептАтт&боц efioAnçKTq.

30. а т (о енеасоос н а т асе ететпидолц* нтАПАр^к eEoAnçtfTq cetiAOnc пАете1тис (aie) п*е

потгепннмА efioAçn от(ас)поот атсо пое потоепнм*. еБоА^п от^рсот.

31. a t î û ететпеотсом ммоц ^pAi ç m m a ш м п тсо тп м п петпидоре асе отБене п а ! п и т п

епмА ппетпАехтотречА h a ï етдоы çn тесктпн мпмптре.

32. а т с о птетпьас! а п ne етБннтц потпоБе ететпидопас! птец&п&рэ^н еБоАп^итц а т с о

петотАА& пте пеунре мши А лпетнасА^дот асекАС (ппетп)мот.

С н а р . XIX.

1. & nacoetc uj&ace пА^рм мсотснс мп AApcon eqacco ммос.

2. а с е .......................................

С и а р . XX.

1. atw А теш е п<п пидоре мшнА мп тстпаосоон тирс e^pAi етернмос псша {д nujopn

пеБот АТСО ацоЧо n<ri пАаос е^рА! Çïl HASAHC & ДАр1^АД MOT ÇM ПМА еТММАТ.

2. Аттодсс м м а т а т с о пеми моот ne птстпАсчоин a t c ü а т с с о о т ^ e^pAi еасп мсотснс

МП ААрСОП.

3. & п Аа о с c a ç o t п п а д о м мсотснс eqacco ммос асе еле тпоцре те епептАпмот eçjpAi ç m

п т а н о ппепспнт мпемто еБоА мпасоыс.

Digitized by

38 F r a g m en ts

4. m to ) eT fte o t M - e m n T C T n ^ rw rH jA n a to e ic e ^ p M e n t i t l e ejAOOTT jajaoh A tt n e n jy itp e

Mn RRTftnOOTC.

5. &T(o o t ne noj^T m r m ate «kxeTnnxn eftoAęn r h j a c eTpenei e^pM (ne»n& « ^ o o t o t ne

n&i nceato MJAOq &tt & tco j a r ftco nnnTe ęi ftco neAooAe ę i ft to nęepjA&n OTra e ja.ii j a o o t ujoon

€.TpCHCCO.

6. &T(0 &qei R^l JACOTCHC AR ^p(OR ARMATO eftoA nTCVnO^COl^H epA npo nxeCRHRH AR-

MtiTpc &T0) ikTR^jTOT e^pen exM nevęo ^ o t o i r ^ eftoA no'i ncooT JAnatoeic nn&^p&T.

7. «^vco n a to e ic ty&ate nn«t£pjA jacotckc eqatco a a o c .

8. ate a ti jAiio'epcoft nrcootrę^ (He) i ^ o t r eTCTRM*wrw r t o r jAn ^ p o iR a r c r c o r faicj a.v<&

Q)&at€ Mil TR(Tp& ARtTATO iftoA. e C R ^ RReCAOOT ItT^TllTCO RTCTRd^iOCH AR RCtTlfiROOTt.

9. & jacotchc <ri jAno'epcoft it&i ctarcato eftoA JAnatoeic ra.ta. * e nTA. natoeic atooc.

10. ATto AqCtoOIT^ ftęOTR n<ri JACOTCKC Alt AApO)R RTCTRA^iDt1« ARCATO eftoA RTReTpA AT«

R€!AAq RAT X € CCOTJA epOI RATCtóTA JAK TRRAftlRl I1IITII e fto \(R ^R lTpA ROTAOOT.

11. a .tco a. j a c o tc k c qei e^p&i KTeqo'iat &qpcoęr nxnexpA e^p&i § ja n<repcoft ncen c k ^ t *qi

eftoA n<ri AOOT flicj €RAtt)(Oq ACC(» tlO'I TCTRA^to^R JA 11 neTTftnOOTC.

12. a t c o neat&.q n<Ti natoeic nn&ęjpJA ja c o tc k c ja k &&pcon ate exfte ate MneTnniCTeTe eTftfto

JAM.OI AR1ATO eftoA nilUJHpe JATIIhA €Tfie nfiwl №T€TI1^«LI ^ tl KTCOTK KTeiCTKO^COOK eęOTK IRRA^

RAI RTAlTAAq RAT.

13. RAI R t RAOOT RTAR^XoriA a te ATCAjOT KG'! KUJKpe ARIhA. JAHCJATO l f to \ AR!AOeiC ATto

Aqxftfto €^pAi n^Hxq.

Chap. XXIV.

13........................ a te n&atooT . . . . nc(?) ^ h ^ t a t t o o t .

14. ATtó TCROT ^RARiOT ^ A l CRAAA AAOT TAXI UJOatne RAR ate epe neiA&OC RAp OT JAneR-

Aa.oc ęn <oa.h nneęooT.

15. atw nxepeqRTOq eTeqRApAftoXn neatA q a te n e a te r a Aa ^ a a Rujnpe nftecop n e a te npcojAe

exicop^ ę n OTjAe.

16. ex c c o tja enty&ate JAnnOTTe eTCOOTTn noTcftco efioA^ixjA neTatoce eTRAT eT^opACic nxe

ntiOTTe on OT£ititift epe neqft&X <fo\n eftoA.

17. ^-lU kT ^Toq ^ to o T e n o T o n ^kow C jao t a t w nqn& ^con e ę o T n * n o t k o t c i o t n& ujct e f to A ę n

lAKcoft &TCD o t r OTpcojAe kcw tco o tk e fto A ęn k ik A qn& O Tcoujq n n ^ p ^ ę n o o c MJAco&ft qn& ujcoA n n u jn p e

THpOT KCH*

18. ea^cojA qnAUicone nOTRAnponojAi* k c ^ t neqat&ate qnAUjcone.nOTRAHponojAiA. ( r ih \ ) x e

Aqei cęj>&i ęn OT<roAi.

19. qna^TCooTn eftoAęn i&ncoft nqTA.RO jAneTn*OTat&i eftoAęn xnoAic.

20. ato) RTeqRAT f«cj eRAAA^KR AqROxq eTeqn&.p&.ftoAK neat&q ate otap^ k nxe nęeo>noc

ne ra.jaa.Ahr neTcnepMA k ^ t^ ro .

21. a .tc o nxeptqnA.T eK&meoc A.qROxq eTeqnAp&ftoAn neat& q a te qatoop n<ri nenjAA. noTOo^

ATiO eRO)ARKA ncRU|Hpe ę^pAi ęn OTnexp&.

22. A TT CO eTU)ARO)(ORe rtftecop tV<Tl ęen U)ltpe ARAROTpW RACCTpiOC RAAI^AA^OITeTl JAJAOR.

23. &t <o AqROxq o n eT eqn& p& ftoA n n e a tA q a t e coco r im n e T n x u ic o tie ep u i& n n n o v x e ra. n&i.

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DE LA VERSION ТНЁВАШЕ DE L’ECRITURE (ANC. TEST.). 39

24. длг<о qnmr e&oX 9H ne'iac. (sic) псе^мпо ti&ccotrp сеп&мен^ кфе&рыос лт(о

и т о о т 51 отгсоп CeiWiT^RO.

25. птере Д&А&9&М тамигн лцДож &qRToq e9jp*i eneqMfe ДлАлк §to<oq &qRToq e^p^i

cncq H i.

C h a p * XXV.

1. &т<о шнА ота>£ £p&i 9л CMtLTm & пАлос ЗД09М епориете мп nigeepe мма>лД

2. лто> л ттл ^д о т е ^ р м e x it ne^TCiA rrctcixw A ow л пАлос отсож еДоА^п лт(о

iwqoira>ujT rn ieirdxcoX on.

3. & ш и \ гумгуе пДееАфегчор.

4. лхос!С х е Ацв'шпт 911 o to 'w r t e^pAi с х д ш н \ ат(й п е х е n x o e ic д д м т с к с х е x i

п л р ^ и г о с IttM пте П^АОС ПГП&рАПГДАТ^е ДДООТ ДПХОС1С д п с д т о efioA. мири ATW торрн

М Л^Ш Т HARTOC еДоА МП 111 А.

5. атш п ех е дштснс инефтАоотге мшнА х е д&ре пота, пота д ототт длсцрд пи! пеи-

TAqtyane (equjMtye п^ееАфе^ш р.

6. (атш cic) отршдс еДоА9н nujnpe мши A Aq(e)nq eMncqcon ми о т с ^ д е е&оА$м д а х 1§ а д

м л ед то еДоА ммсотснс мп^оте еДоА птстим^соги тирс пигцнрс мши А птоотг х с летр»де

ПС 9АТМ про итссктпн мпмитре.

7. а т о » п т е р ц п А т п<П фешеес пгунре пеАсА^Ар nujnpc п^^ршп лотикб л ц т ю о т п cfioA^n

тм и те л т с т п а г й г и Aqs&i п отс 1ршдАСтне ^ р м 511 x eq^ix .

8. лцДсок c j o t r ете^р© 91 ла^от мпршме лксрАкХпнс ацкопсот длсск&т превме шсрАн-

A ithc ми т е сь м е еДоА^и тссоотс атй) & торск Ао еДоА^и игунре мши А.

9. иелт^тмот х е e^p^i 911 тс лАт^и Атр хоттлцт« n iy o ...............

C h a p . XXVII.

19...................... 9<o(h CTOOTq) мпемто еДоА птстпагои'к тирс атсо ие^сок етоотот етДннтцм л е тд т о сДоА.

20. лта> c rc ^ СД0А9М пенеоот е ^ р м cxtoq х е к ^ с етеодтм nc<oq no*! пгунре мш и А.

21. мгш пцпАА^ермц млемто сДоА пеАсл^лр поткнД ат<о етсх л о тц еп9&.п иотож^

сДоА мпемто сДоА мпэсоекс стиле i еДоА^м пгулэсе итецтлпро псеДаш е^оти ои 91 nuj&xe

птецтлпро nToq ми nujiipe мшнА ми тстл ^ со ги тирс.

22. атй) Aqeipe na'i мозтснс r a t a се игл л х о и с 9С0И erooTq мгш n rep cq ^ i пшсотс

AqT^joq ерлтц мпемто еДоА псАел^лр пот ни Д М1190Т еДоА птстпАгногж тирс.

23. atco AqTAAe Reqa'iix e^pAi C2ta>q а ц с т и ^ с т а MMoq r a t a c e k ta natoeic 90m eTOOTq

ДМШТСНС.

C h a p . XXVIII.

1. a tw a n x o c ic o)Axe ЛА^рд MtoTCHC e q x t t MMOC.

2. x e (96m) етоотот пшунре мши A itcxooc п ат еихшдмос x e (пА^сороп патасю (па)<

иАрлос ctctoi ис^потДе ctcthctaAoot uai e^pAi 9П па гул.

3. АТ(0 CRCXOOC ИАТ Х С ИА1 ИС ПКАрПОС СТСТНеПТОТ МПЭС.ОС1С 91е|Д с п а т ер отромпе емп

x i i n 91WOT епе90от cto'AiA 911 отмоти еДоА.

Digitized by

4 0 F ra g m en ts

4. екетАМ1е и о тл 91C1Û с^тооте atco еи етл д ю л м е ^ спмр n^ieiñ жппат протее,

о. ATiù екетАМ1е прем нт Mnuji kcamit е ц т ^ д ш т jn отрАцтсоот nuii nneç.

6. eneeÄiÄ д п д о т п eßoÄ ет«тс!& t a i eTitAtycone ^ р м ; д птоот tierna ctcto i пс^потпс

дл^оек.7. а т с о TcqcnonxH л р ^ т о о т мшук елот& ¿ui& ^ р м ^ д летот^^Ь еие отш тл e&oÄ кот-

С Л О П З ^ Н n ( c i ) H C p O n Д Л !Д О С ! С .

8. а т с о c h c t a m i c п д € ^ с к а т n ^ i e i û д п л а т п р о т е е к а т а T e q o T C iA а т с о к а т а T c q e n o n a ^ H

9. а т с о 9P A i 9м . n e ç o o i r к к с а О Д а т о к е т е т п е к 91e i ß с к а т e^çn о т р о м п е п А т а с п ш а т с о

р е д н т е п м г k ca m it с ц т л д ш т 91 е т ^ т с ! ^ т е с п о п ^ . н .

10. ÂTÎû nÇO\ORÂTTÛïÂ\ лпелйплтоп 9.PÄI f.n ПС&&&МОЛ ^ 1Х Д П в Л Л KOTOCIty It ! M. МП

T e q c f l o n x H .

11. m p îù 9 P ^ i ç n и с о т а е т е т п е к о т Л Л д л х о ( 1 С м а с с с к а т e ñ o A ^ it л е ^ о о т o T O iX e

к 9 1 e iß лотродл€ емк 2 t&m 9 icoot.

12. ууодпт премнт k cam it q T ^ A i H T 9 1 n e ^ епотл д&сс а т с о сп лт кредит к с ^ д и eqTA-

м ш т 9 1 п е^ епот& о й е .

1 3 . о т р е м н т к с & Д 1т e q T A M i H T 91 к с 9 с л о т а ^ i c i ê о т Л й i tC T O i п с ^ к о т Ё е е т к А р л о с

MnacOCIC.

14. A T O ) тетспока^н тлАО|е длуу! K A U jc o n e с п о т а д а с с а т с о преа)Одкт (sic) д л а )1 л а ^ с о л с

СЛОТА O I Ä e АТ(0 лтрсцтоот M n U J I K A V g e o n e СПОТА ^ I C l ñ K A I n e л ^ о Х о н а т т ш д а стсЬот С&оХ^К

O T c f t o i скспАтс r t c ромпе.

15. AT(ü OTÍIC c à o \ 9 K К Ё А А Д Л С 9А К О & С ^рА! 9 ПХ.М nCOÄlÄ K O T O C IU J K IM с тс т ад ю ц Mit

тсц сл о к ^н м ласоск.

16. а т с о 9p A i 9м n t y o p n кепот i t сот мпт&цте M n e ß o T л л а с ^ л ле M n a c o e i c .

17. а т с о сот M itT H M n e ß o T n e n u j A ктеткеотем a o a û n c A t y q i t 9 0 0 т .

18. л. tío nujopn П9 0 0 Т KAUjcone потта>9м eqoTAAß it h t it ttncTitp A aat it coß KujMtye.19. ететпееп ^cit 9о \ о к а т т » д а .......................................

11 . . . . КАТ СПКА9 ЛА1 CKTAKOpR MMOCJ КА&рА{АД Mit ICAAK Mit 1АНШ& МПОТА9ОТ (aie) ГА р

KCCOI 91 ПА^ОТ MMOI.

12. пАкк 3£aAcû ntyttpe ш еф окн neKTAqncopac eßoA Mit i k c o t c nujiipe k k a t h .

13. x c ATOTA90T пса nacoeic 91 ЛА90Т ммоц атсо a nacoeic зчопт 91t o t o 'w r t e9 pAi

еасм n iï Aqaco д м о о т eßoA 9 PAi 91t тсрнмос it9Mc промпс tyAKTCcoacn n<n тпекеА тирс па i

CTCipC МППОКНрОК Д П С Д Т О cfioX MnacOCIC.

14. CICJKHTC ATCTKTCOOTK СПМА IttlCTIlCIOTC KOTCOOTJC KpCOMC Itpcqp KOñe COTCO9 OK СХМ

п в'атт сторон длае.ос!С CT9pAi сасд n i h ä ..

15. ace тетпАКте ти т тк eßoA MMoq еото>9 етоотткттп скаац кссотк 9pAi 91 пас Aie ктет-

It Alt AM I C90TK eTCICTKAt'WrH тирс.

16. а тсо А т^ ДПСТОТ01 epoq n e a c A T ace 9011 pße кесоот t k k a r o t o t д п с ш а кптпкооте

a to o 9eti noÄic Mit епАлоснетк.

CTCTKCTAMioq етсто! кс^котЕ е M nacoeic.

С п а р . XXXII.

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 41

17. r<û &non Ttin&^ooRtv nnoTpyye ^i^it nnujnpe MnmÀ ^nT ena tiT O T c ç o th enetrM^ tw ia*

nOCRCtTH eCCOTûiÇ Ç_P*! ÇK çcn n o\lC CTCOÊT MMOOT CTÊe nCTOTHÇ_ çm. nu 2»18. itTtiKAKTOK iwn eneitHi ujmOTnuoi eatcooT nii nujnpe m i h À h o t \ nov<w niqR Hpo*

noMiev.1 9 . * v ü > nTnn&R nponoMi tfe &non Çjp*wi nçnTOT acJlt n*RP° Mmopa^nnc * t <û Mnncwq ac.e

a tut nenXnpoc ¿pM 2.1 n KP° Mniop HHC çm nuj&.20. n e a t e mîotchc n^v a t e eTeTnuj&tteipe r^ta. n e i u j & a t c eTeTnuj&nçen thvtr MneMTO

e f to X A Ü X O t l C .

21. tnnoAcMOC rtc çonAicrnc niM itTOOTTMTTTtt natioop MRiopxMiHC MntMTO efioA Mnatoeic jgrne ncqat&ate otrwujq Mntqxro e&oSV..

22. ncep scotic ui(r)a^ mucmto eñoA. Mnatoeic &.tíú Mnnc& am atítaatc thu*ta TeTn&ujane AAMAOÛe MntATO tño\ MA9CLOIC Mit mu\ &T(ü neiR&£ n&UJ<ùnC ItHTtt Mit ROTM&. A&M&ÇT& MneMTO efio\ JA.nac.oeic.

2£. eTeTtiTMCipe a*.e qi nM TtTn&p nofie mrcmto eûo\ Atnaeoeic &tco TCTn&coirn ncTnnoâe ne e p o | M i (junteooT) tuttr.

24. (&t<ù itTeTtt)Kû>T a e nnm mm t&t tkttth nçen noÀic t\TCTinwnocK€TH atîo ç e t i pcooTe nnernT&nooTe a t î o neTnnv TCTnT npo eTCTnee q.

25. n€3t^T n<ri nujnpe ApOT&HA jA.it nujnpe ac& . nn&çpM m(ûtchc exacto ja.ja.oc ate a c r ^ ^

n&eipe HfeT& oe ere nen.ac.oeic çton ctootk.26. Tnit&nocHCTH jA.tt nençwMe Mit nenTÛnoOTe Tnpov n&tycon çn Mno\ic27. acr^m^X a . e n & a t i o o p T n p o T ctçhk mto) cttuuj mhcmto e& o A M n a t o e i c e n n o X e M O c

n * e t r e p e n a t o e i c a c to mmoc.28. À.TÎÛ & MCDTCHC CTA^iCTA AAT ncXcfc^p nOTHHÛ Mit IHCOTC nUJHpt AAMPH Mit A^p^ttA

A M n & rp i& . A A e c J iT ^ o o T e mtukA. n e a c e mcotchc amt.29. ace epuj A nujnpe nçj>OTfinn Mit nujnpe acaî . atioop ammhta Mniopa annc ovon itiM

eTçnn ennoAeMOC MneMTO e&oA. Mnatoeic mtû> nxernp atoeic enn*£ MneTitMTO eôoA. 6TeTAe(r )ir miir*^ nt*&A&&a (a ^ t ) noTMô, A&M fTe.

30. (eTCTn)TMac.ioop a e eTçnn ammhta ennoAcMOC MneMTO e&oA. Mnatoeic a t i o o p htct- nocHCTTH ma ttCTTiOMC MT6t AerTñAOOTt nujopn eptoTn eçoirn enn&£ tt3ç&it&&n ncenXnponoMi

çp*a açhtthtta çm nn&£ n &it &it.31. ^Toroiaiñ kkti nujnpe nçpoT&nn Mit nujnpe evat co mmoc ate iteTepe nacoeic atco

mmoot Aneq^M^ taa&&t uTeiçe.32. f e i to t t Tnn acioop ençnn MneMTO efto A . Mnatoeic eçoirn c t ih a . £ A/Tû> «Tern*^

nan MneM<w n^M^çje 2P&I nenpo Mniopa^nnc.33. ^tîo ntgnpe n eva . mu nujnpe nçj>OTÛnn Mit rn^uje m^ ttàk MM&n&ccn htc nujnpe mcacHty

& MCOTCHC ^ U*T nTMnrepO Itcncotl nppo nn&MOpp&IOC Mit TMttTCpO Aún1 nppo AT&&C&R nR& Mtt MnoXic Mtt ncqTOtg MnoXic Mnn&ç ctkcotc.

34. mtü) A. nujnpe itt * hîot tta eÊcon ma M n &ponp.35. Mit cù>cp&p Mn i ]Hp M*atACT0T.36. Mn &ûp&n Mn &&i*&p&n noÀic e Tato ce &tù> çen pûe nnecooT.37. «wtîû & nujnpe n poT&nn hcot neceûton mu eAe An Mn e^piMe^M.38.Mn&ee\MùiH ctrcotc Mn ce&&M& ctîû rm\ neTp&n atmottc enpM nMnôAïc n i ct vrotot.RccaoîI, Y1I1. 6

42 F r a g m en ts

39. м гш &qAûm n&i nu jH pe M M ^ i p n u jn p e м л л п л с с н м м о с &цт&но мп&-

м орр& ю с е т о т и ^ ¿p & i h ç h t c .

40. ATto M ^ i p nujHpe m m m i&cch & мсотснс ^ п л т &цото)^ çm лм& е т д д ^ т .

41. лтсо e i^ e ip nu jH pe д д м 1&ссн лцйсон n t te rn o A ic ^ ц д о т т е е р о о т ;д е к е р с о о т с

n s ^ e i p .

42. л.трсо & пл.6л.т &<ок èkqüc.1 i i k m i ^ mu пестме (sic) л.цмотте ероот эс.е пл.&сое е&оЛ.£м

neqp& n.

Chap. X X X III.

1. лтгсо п ы ne m m no'oiAe nnojnpe мшнЛ. птеротре1 е£оЛ.£м пннде ми тет<гом £ р ы

ç n t ^ i x . ммсотснс мп пллршп.

2. лтгсо & м со тсн с с е £ п етм л . mmooujc м п п е т м л поЧнЛе côoàçjtm пгу л зсе мпц)&эс.е (*ic) м п х о и с лтрсо пл.I n e мм& no'oiA e п т е т о ш .

3. л т т с о о т п е&оЛоп ^ р л м е с с н çm n u jo p n пе&от п с о т м п т м п подорп пеАот £ м п е с п л т м п -

п л с ^ л л. nujH pe м ш нЛ . e i e û o \ ¿ р м ç n otpo'ioc. е с х о с е м п е м т о ебоЛ. п п р м п н н м е тнротг.

(4.) прм пкнме петртсомс ne потроп ш м е&цмотг е&оЛ.П£нтот п м птл nacoeic плтлссе

ммоот ujpn MMice ш м ^p&i çm п н л ^ пннме atû> & iüxloic eipe on мпэел нЬл £p&>i (п петпоттс.

5. лтсо & nujH pe м ш нЛ . тсоотгп efioÀ çn ^ р л м с с с к л т €1 с ^ р л ! c co e jç c o e .

6. л т т с о о т п eûoÀ çn coxvjçcoe л т е ! е о р л ! е б о т е л п п л ! о т м е р о с n e п т е пэс.л 1е.

7. л т т с о о т п e A o \ç n А о т е л п л .те! е ^ р л 1 еэем т т л п р о п л е !р со е пл.! е т е м п е м т о е&оЛ. пбеЛ.-

сепф соп л т о т й ^ п л т м п е м т о е Ё о \ д д л е ^ ( о \ .

8. л т т с о о т п м п е м т о е&оЛ. п ле!рсо* л т ^ ю о р п т м н т е п е л А л с с л eço T n с ш & м е лтсо лтбсон

п о т $ ш п гуом пт n ço o T c A o à o itm п э г л 1е птоотг л т е ! е$_рл! е п с т с л !у е .

9. л тт с о о т п e&oAçn n c iu je л т е ! е ^ р л ! e À iM faicj лтсо п е о т п м п т с п о о т с nçonA e м м о о т

м п ujfte ппл.л^ п бппе £ р л ! ç n ПЛ1Л.1М л тсо л т о т е $ п л т м п м л е т д д л т $ л т м п м о о т .

10. л т т с о о т п eAoXçn n&iAiM л т е ! е д о л ! еэеп т е р т е р л е л Л л с с л .

11. л т т с о о т п e A o \ç n т е р т е р л е л А л с с л л т н е ^ р м е т е р н м о с п о п .

12. л т т с о о т п eAoÀçn т е р н м о с п е т л т е ! е д о л 1 е э ь .л ф л е л (пс).

13. л т т с о о т п eAoÀçn :ь .л ф л е л л т €1 е ^ р л ! елсЛлм.

14. л т т с о о т п eAoAçn ПЛ1Л.1М л т е ! е ^ р л ! е ^ р л ф ^ ш лтсо ne м п моотг n e м д л т е т р е пЛ.лос ccd.

15. лттсоотп eAoÀçn ^рлфркш лте! езд>л! сш еме пешл.

16. лттсоотп еАоЛ.§м п х л к пешл лтготе^ плт çn пд^ллт пте ш етм 1л.

17. лттсоотп eAoA.çn пд^ллтг пте ш -етм т лтотс^ плт çn лсерое.

18. Л Т Т С Й О Т П eAoAçn л.серое л.те! е^рм ерлмое.

19. Л Т Т С О О Т П eAoÀon рлелмл лте! е£рл! ереммсоп флрес.

20. Л Т Т С О О Т П eAoÀçn p e A V M co n флрес лте! еорм еЛеАсопл.

21. Л Т Т С О О Т П eAoÀon Л е lb со пл. лте! е£рл! ео^ессл.

22. лттсоотп eAoÀçn пс^сссл лт€1 сорл.1 едлсЛ А ле.

23. Л Т Т С О О Т П eAoÀçn млое\Л.ле л.те! е^рл! есл.флр.

24. лттсоотп eAoÀçn елфлр лт€! е^рл!

25. Л Т Т С О О Т П eAo\çn ^ л р л ^ л е лте! е^рл! емлпиЛсое.

26. Л Т Т С О О Т П eAoÀçn млпиЛсое лт € 1 е^рл.1 еклттлле.

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITÜRE (ANC. TEST.). 43

27. AVTÜIOVIt e&oAçK RATTAA* AVei eçJpAI eTApA*.

28. AVTioovit eÊoXçit taa* Avei eçjpAi CMA eRRA.29. AVTtoovn e&oAçtt maî^rra Avei eçjf>Ai eceÀMionA.30. ATPTÛÏOVtt eftoAçtt CeÀMCOtlA AVei eÇJpAI CMACOVpOV*.

31. AVTioovit eÊoAçn MACovpovo Avei eçjpAi eftAiiAïA.32. &TTWOTn e£o\çtt êaraia Avei eçjpAi enTOOv itt'Aa e'A!*..33. <KTTT<ùOTti eftoAçM. nToov iu*a!x.oa!x. Avei eçj>Ai ea^AÊA^A.

34. avtîùovh e&oAçn ü.cûaoa (*ic) AVei eç_pAi e&p<oitA.35. AVTC&ovit e& o\çn eftpomA avci eçpAi eoecico noA&ep.36. &t t (oôtii e&oAçtt t*ecico nt'&ftep &T€i e^pM exepKMOc tient attwotk efioAçM ntxLAie item

&tc! e^pM «TepHMOc Mÿ p&n tm Te h^hc.37. avtcoovii e&oA.çit h^xhc Avei eçpAi ccop nTOOv çjtovh ttne coM.38. avco AApcott HOTKH& eftoAçiTM noirc^CA^iie Mnstoeic Aq&coR eçjpAi eMAv AqMOv çn

TRe ÇMe npoMne Mm eûo\ f«cj ittugnpe MnmX eûoÀçrc it(HKAie) om nujopn ne(ÛOT h)cot&MiteAor ('Vov).

39. (atco) AApom neqçittge Mit ujomrt æov<ùTe itpoMne eTeqitAMOv çjpAi çit cop nToov.40. a-tgù AqccoTM tt<ri ^ÇAtiAttic nppo ttApA**. avûj nAi iteqovnç ne çm nKAç tt ÇAtiAAit epe

ttagttpe MmnA. n&fi(DK eçOTn.41. avîo attîdovii e£o\çit <op nToov Avei eçpAi eee MCottA.42. MTTWOTn efio \^n ceÀMtoitA ^tci e^pM e ÿiitd).43. ^TT^otrit eAoAçn ÿm û) ^T ei eçpAi

44. avtcoovii e&oAçit ccoêcor fWcJ Avei e£pAi eoAi e nenpo eaett rtouj mm<oa&.45. avtcoovii e&oAçn i*ai Avei eçjpAi e eûo> ite'Aa*..46. ATTWOTn eûoXçn eft(û itOAfA. e^pM eeeX ton nat»e£A.AeAiM.47. ikTTwoTii e&o\çtt ee^M^n atci e^pM esc.M ttTOvem itA&ApiM MneMTO

e&oA nn^&^T.

48. attcdovh e£o\çtt trroveiK itA&ApiM Airei eçpAi eac.it mma nçtoTn mmcdaü <£iac.M mopa Aïutc MneMTO efioÀ nçiepix^

49. atîo AvoveçnAv çatm mopAMtHC itTMHTe meciMioo uja çjpAi eûeXcA €Tçath mma itçoyrn mmcoaA.

50. avîo a n x o e ic ujAac.e itnAç pM mcotchc ^i2cn mma nçovrn mmcoa£ çatm niopa^Aituc MneMTO e£o\ ttçiepi^çiù eqac.co mmoc.

51. ac.e ujAate Mit nujitpe miiih\ i tr^ o o c rav x e rtcotu TeTitAaeioop Mniopa^Atiwc eçoirit

enRAÇ52. a vio eTeriteTARO nneTOvnç Twpov çm nRAÇ MneTttMTO eôoA. eTeTiteqcùTe eûo\ ititeTitAçre

iteveis <o\oit novcûTç Tnpov eTeTiteTARO mmoot itevcTHÀH Tnpov eveTiteqiTOv mmat.53. avco iteTOvnç Tnpov çm naAç eTeTiteTaroov avîo itT€Titovioç çp^i itÇHTq ai^ r^p «htu

MnCVRAÇ Çlt OTRÀHpOC.54. eTeTneaAHpottOMi MnevRAÇ çn ovRÀHpoc rata iteTit vÀoove neTOwg eTCTiteTAUio ra t

MnevMA nAMAÇje AVio tieTCOÛR eTeTttec RO itAv MnevMA itAMAçre ttma eTe neqpAit raûcor eftoA cpoq eqttAp na>u) eTeTitAR npoitOMi eAp rata iteTitç\>v\oove ititeTttnATpiA.

55. CTeTiteTARO x c ttneTOVHÇ Ç_pAi çisc.m nRAÇ_ MneTttMTO eûoÀ ceitAUicone it<ri neTCTituiooc.*

44 F r a g m en ts

п о т еАоЛ. h ç h to v ncp&nne ç_p«wi on петп&&Л. ^ t (ú псооте ^ р м on п етп тп сш р о о те (*ic) ncep х л х с

ор<м £iacM п м птсотп етп л о тй )^

56. лтоо cn&.u)cone кьтд. -oe еп т м со т ш п с е ^ м г д д о с ^ncwcwc пнтп ne.

C h a p . XXXIV.

1. & n a to e ic u)&atc п п ^ о р д д ш тс и с eqatco д д о с .

2. a te çcon ето о то т n tuy ttpe д ш н А эсоос fíícj п л т исс птштп тстп&&шп е ^ о т п enn&ç^ п^ а-

n&&n пол nttiycone пнтп еткА н ропол i& п н * £ n^çom^om м и пецтои).

3. мрш cn^ujcone питп n ^ i TRÀatc м п сл м п ем п т эсш птернм ос n c in uj& т с т ^ т о т п с^ (о д

a tío cen&tyco ne пктп n ^ i птои* м п ем п т a tm м п м ерос п*&?1&сс&. м м Л ^ a t in дм& nu)&.

4. мго) сеп&ксоте ерсотп ikTi птои) a tm п ем п т u o tç jh nei е ^ р м e&npot&in цпол1&рол*е

п<Т\ сеп п от &.тсо encujóm e n<ri T eqçm п ем п т п н ^ н с плрпи мгш ц п ^ ш н етерссо п лрла.

n q n & n c tp & o e ппоксеммсоп&.

5. A rto цп&нсоте ептои) a tm &семмсоп&. п сз£ 1Млррос ппнм е пте е&Х&сс& tycone n ^ in ncvq.

6. &т(о птои) п е ^ с с & n&u)(onc пнтп тс 0&.Л.&СС&. nos' &t<û птои) ne п м стп&р)шпс пнтп

птои) ПС&А&СС&.

7. &ТШ n&(i q)n&u)conc птои} (пнтп) епссь nneMÇiT a tm е Д & сс& по<Г ететпеи)! пнтп çwt-

т н т т п ^ л р л тц м п то о т .

8. л тш a tm м п то о т еп то о т ететпеи) t пнтп eficon eço т п енмоч* * tío encú jam e п<П T eqçm

ептои) пс&а.&р&п.

9. &T(ú nq&con eçoT n ептои) ппефрсопь ^ tío cn&u)cone n«Ti T eqçm е&серп&еш п м п&идопе

пнтп птои) a tm пем^нт.

10. л.тсо ететпеи)! пнтп м&тсч&т т н т т п пптои) пдм& nujcw a tm ^ с с р п м е п с е п ф ^ м ^ р .

11. лтсо cenotei еп еен т п<П птои) псепф&м&р &н\& a tin мм& пи)л *ç_p&>i ea tn nçon&e лтсо

nceei еп еен т n<n птои) пнЛ. £iatM т о м ^ с п е р с е a tm мд& nuj&.

12. лтсо nceei еп еен т no'i птои) е ^ р м e a tM ш о р ^& п н е лтсо персоне п<п т е $ ш п те ол*

W c & м м Л ^ nem & ç п&и)сопе пнтп м п песетой) етнште.

13. Л.ТСО & мсотснс £<оп ето о то т ппуукре мпшЛ. eqatco м м ос a te пол ne пн&£ е т е т ............

DEUTÉRONOME.

C h a p . I.

13..................................................çen п етп ф тЛ п п т е т к л (е 1)ст&. м м о о т пнтп n&p^çion e a tn тн ттп .

14. л.tío \TCTnor(ûU)& n à i ететп ateo м м ос a te п ^ п о т nu)&ate enT&natooq eot&q.

15. &Tíú & iati e&oX п ^ н т т к т т п n çen рсоме п соф ос прм пс&со лт<о прм hçht m r à c ic t ^ ммоот

eTpCTU)íone ea tn т н т т п nçen &nujo м п çen &nu)e мп çen л п т м о т мп ç_en л п д н т mpw { си c&ç

n p eq a ti мое it ç* (тетп^и).

16. * t ío ^ tç îo h ето о то т п п етп рец ^ ^ à n мп eTOeiu) е т м м л т eqatco м м ос п а т a te cíotm п тм ите

nçen с п и т ç i о тсо п п тетп н (р 1)пе а^тгисос п тм и те потрсоме м п тм и те потсоп мп т м и т е п отрм

почпЛе.

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITÜRE (ÁNC. TEST.). 4 5

17. nceT jA .ati 90 о т г ^ л п л н о т ! a v í o r a t a n n o < r е я е ^ 1 n c 'T J A .^ c o eac i П90 и р с о м е

асе л^ал ла ллотте ле aitío лл)^с етп&и)(»ле ецп уут лпл^рнтл ет тлелтц ерАт t&cú>ta epoq.

18. avco А196Ш етооттитртп Mnevoeiuj ctm.ja.av ппууАасе тнрот CTeTnACov.

19. аптсоотп епоЛфп з^сорип Апмооуус мппосГ тнрц пэс.ме a veo eq?A 90те ептетппАт epoq

те^1и липтоот MnAMoppAioc eñoAace & лхо«1с плотте (шл етоот(п) лт© &л€1 uja енм^нс &Арпк.

20. avío м зеоос пнтп асе атстп(с1) еасм u to o v MnAMoppAioc nAi етере nacoeic ппотте

nATAAq пнтп.

2 1. а п а т е^е слт& nacoeic псллотт€ ^ 9!9« ммсотп етретппсоя t 9pAi еяХкропом!

MMOq ja. и с мот елт^ц хоос пнтп n<ri nacoeic ппотте ппетпею те м(прр)90те отг^с Mn(pnovig)n

9А тстг§и.22. avío (птсо)тп ткртп а т с т п ^ мпетпотО! с^отгл epoi Атетпасоос асе м ^ р п ^ о о т п^еп

рсоме 9.1?« дм оп псемеитг л н ^ пли лсетлтго ероп. длелм то лте 9.19« етппАмооуде 119НТС a veo

mtioAic е т л л ^ б ш « jo v n epoov.

23. атр(й nujAate eTATeTnacooq \ц р& лм avío Aiaci eñoA п9нттнттп ддлтслоотс лршде

отрш д« НМЛ ф тА к.

24. елтн тоот avAíor е ^ р м елтоот m c i о р м еш л д л е е д л ^ л тд еи )т лкл^.

25. лтш Avaci 9« nevcyiac (споАом n)RApnoc м п яа9 (л.тел Avqi) epATn е тассо д д о с пап ate

пллот л н л ^ л м етере nacoeic леллотте лмллс} ллл.

26. лт(й д летлр (9 )питп ебсоя е ^ р м а \Х л м ^ т л р м е ш т д лсл л и )л ^ с мпас.ое1С петп-

потте.

27. a tw м ^ т л н р д р д 911 петпеянпк ететпассо д д о с асе eñoAace nacoeic мосте ja.ja.om nTAq-

птп efioX^JA. 11КА9 пккме с т л а л e9 pAi етоотот ппАморрАюс eqoTn eño \.

28. апоп emtA €9pAi етсоп петпепнт а е Avneiyc ПСТП9НТ етасео ммос асе алпат етпоо' n^eenoc enAujcoq avío eqacoop ероп a veo 9СП по<г MnoAic еттятит псопт uja 9? a i етпе а П а

пяегднре ЛЛС1САС аллат ероотг д д а т .

29. a io c o o c эь.е пнтп асе мпргутортр о та .с мирр ^оте 9л. т е т 9и.

30. nacoeic Ар пстппотте neTMOOuje 919« ммеотя nToq пстпа п д д н тл tMiuje u m m a v

RATA пеките ТКрОТ HTAqAAV П9НТТНТТП 9м пяа9 лякде.31. avío 9м neiacA.it 9 л иептАтетппАт epoov п*е спта nacoeic иеяпотте c a h o tu jr мпе(с)-

jaot novpíoMe eqcAnuj MncqujHpe 9 л Т С 9 1 1 1 тирс слтстлдоорс п^итс «¡Аптетпе! c^pAi eneiMA.

32. А Т Ш СП 9JA. Л С 1 0 )А Х С М П С Т П И ^ Т С .

33. neTjAOOtye 919« ддол 91 те9Ш етрецссотп пнтп л о т д а ецссок 9Аас<отп птетида 9л ОТЖ09Т етлдштл ет€9ш ететпАмооще п9«тс а т ы 9м пе9007т отяАооАс.

34. avío & nacoic ссотм епе9роот nneTnujAace avío 9м neq<TíonT Aqeopn eqaceo ммос.

35. асе ene ovn Ааатр nneipcoMe л а л а т еп е 1яг^9 етплпоттц л а! е пт a. i сор я ет&ннтц ппетею те.

36. су&теп з^^Хеб пгунре ш еф опк n ^ i петплпе^т epoq лттсо птоц n e ^ n ^ n^q м лял?

etvT^qñcon е90тп epoq ja r neqneujHpe t ño А асе qoTH9 nc& nacoeic.

37. ^irco a nacoeic o 'c o u t epoi 9C0 етпе титтт n eqacco ммос асе птоя 9 coco я nnon&ftcon лп

е90тгп с л д а ctja.ja^it.

38. ihcotpc niyHpe л л атн ueT^9ep^Tq ja jicrja to eñoA h a i лстллп и я е90тгп e ........................

4 G F ra g m e n ts

Chap. HI.

6...............................(iïtX )h dTtt (u})&T1t AnoXlC Hn(^>CpM]€Ot n m ^ ^ O O T (A M C

6« CAItTdROO? H*C CnTMlA^C HCHttK nppo n e c t & t t n & T (û MTARO KAnoXlC THpOT CTAA^r

ÀTtt nC?^IOAC AK nCTJIKpC.

7. AK nCTTfinOOTt AK AQgoXc RARoXlC MUAITOT K&K.

8. R f tt &K!AI A n e m ip i CTAAAT AIIRR^ llTOOTOtr ARppO CllAT K&AOppMOC HM (K€TQ)00n

Çl n c n p o All lOp k.AKKC 3ÉLIR Ü C ^ I A ^ p p O C K A p K O K UJA ^pM e^cpAtttt.

9. K K c^oiitij (tic) a t a o t t c t&ptuftK 5tc CAKitop a t îo K^AoppMOC AqAOTTC RToq tpoq x e

C A it ip .

10. AnoXlC THpOT AAICCOp ATlû Tr^X ^^. Tnpc AK T&ACAR Tnpc «9* çp^l eeeXjf^ AK ^cxp^cm AROXlC KTARTCpO Iltor Çlt T&&CML

11. aXAa n p p o r t ô a c a r «a n € ^ p ^ \ e m c r a ç o t c i c R c q < rX o < r O T tf X o a ' A n c n m e n e

e t c n A i q ç n « T O jg n n u j n p c r a a a a r ca \ J r i c A A A j e n e n q p j i A € i a t co q x o o T a a a ^ c n « n c q o T t t ^ c

R O T A A ( e H p t tA C ,

12. A»tt RRAÇ CTAAA1P AtlRXnpOnOAl AAOq A lteO m iO ) tTAAAT 3tm RApo(»tp) n \ l CTÇSOOK

J a ta neccnoTOT fiicj Ane^MAAppoc RApnttH AT(ù TnAuje aiitoot rraXa a x au neqnoXic aitaat

H^pOT&Hlt AK (rA!A.).

13. ATtt TnApje ARTOOT KüaXaASA AK T&ACAK THpC CTC TARTCpO Tt IUOÜ AITAAT RTnAU)C

HTC^tXh AAARACCH AT(b T n tp i^ w p oc T«pc llApûOK IIT&ACAK THpC CTAAAT CTTUTAMIC CHRAÇ

n^pA ^A em .

14. a? 6) lAcip nujnpe aaakacck Aqati RTnepi^çoopoc T n p c RApÊOR uja çjpAi crtots tirAp*

rACin ato) OAO^A^d (itcj AqAOvxe epoq AneqpAR s te têacar attw lAeip uja ^p&i enooT nfoor.

16. AT(0 A & ^ip nrAXAAîA..

1G. AT6) Ç pOTÔHK AK ÜAX A l^ HAT 2C.fR n^AXAASA UJA R^^IA&ppOC RApRCûR RTAKTC ATIÊJC1*

A4wppOC neînA{ya>n€ RTOUJ ATÛ) OfA (pA! CIAÛOR Rfc^ÇIM^ppOC neTHAUJ^nt RTOUJ RRUJKpC ttAAAAIt.

17. ATtt TApA&A AH HIOp!AAtlHe ne RKTOUJ AAA^AKOpA^ (sic) ATM U)ATe ^a(Xac)CA HApAÂA

tc * a (X a c c a ) ............

Chap. IV.

1. (tCROT ^ nmX) CÛ)TA (HXIRAIùfAA AT6> UJAn RAI AHOR e^RATCAÛWTH «pOOT AROOT

CTpCTRAAT QtCKAC CTCTRCCORÇ KTCTRAUJAI CAATC ATCü RTCTKÛÎOK eÇOTK KT€TKrXmPOROAI arraç

iiai CTtpe rdcocic rrottc rrctrciotc KtATAAq khtk.

2. HRCTROTÎ0Ç_ est A njgJAQtC RAI AROR C^ÇiüK AAOq tTÊTHTTH (**c) AT<0 RRCTKqi eûoX KÇHTq

CTpCTltÇApe^ tnCRToXH AR2C.OCIC nennOTTfi RAI AAOR e^ïlAOOUOT CTCTHTTR AROOT.

3. kctr&aX a tr a t eço>& k ia crta natoeic nennoTTe aat n&eeXt\>eo<op sc.e pcoAe r ia RTAq-

OTAÇq RCA ûccx^erw p . A R2C.OCIC RCRROTTC TAROq C&oX ÇK TCTRAKTC.

4. HTIOTK KCTOTHÇ RCA R2C.OCIC RCTRROTTC TCTROH£ (sic) THpTR ÇA ROOT KÇOOT.

5. ^ çtiitm ate AiTCAÛoiîit eçen x ik a iû ia a a r çen çôn rata -oc chta n ^ o e ic çwn aaoot

CTOOTR (sic) CTpeîRAAT ÇI RAI ÇA RRAÇ_ CTCTH AÔCDR KTCOTR CÇOTK CpOq CRXffpOROAI AAOq.

G. ATCO CTCTRCÇApCÇ CpOOT ItTCTitAAT TA! TC. TCTKCOt lA ATto TA1 TC TCTRARTpC ARCATO

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITÜRE (ANC. TEST.). 47

tüoA itnjtMOc ти р о т петптде ncisv.iRM<DA& тирот ccurkooc асе eic отгЛлос псофос

лтсо enecÊcocoq (п м ne n)no<r nçe-onoc.

7. a tc a(uj) ne пкено^* nçeonoc етеотглтц ппоттс мм&т eqçHn epoq n(*e) M nstoeic nen-

лотгте çii çîûû ni м е т п п ^ е ш н ^ ! д х о ц hçhtotp.

8. a tû ) &ui ne пкепоо' nçe^noc етптлц m à t nçen ^ 1кмсад& мп çen çem n*xinevion k a t a

пеш ом ос Tnpq пм апон е^ЛАТААЦ питп мпоотг.

9. ç th h ерон n?ç&pe£ смеете етен\УтХ и -К-ПРР maûuj nnuj&ate тирот i\ai ептл ленЁлЛ п л т

ероотг atp(û м пртретр nfcoЛ. мпен§кт nneçoOT тирот мпенож ^ атш енетс&£е nenujHpe ероот

a tû ) nujnpe ппенишре.

10. eTÛe п е^ о о т п текн Л ксш п тере n x o e ic осоос п м эс.е cwot^ uai е^о тп м п«яАаос х е

е т е с сот м ( k a u ia x c ncec&co ер çoxe çht nnejoO T т и р о т ето тп А п л т (eitAi ти )р о т ^ ixjhl пна^

лтотгтсаё« петнеуунре д п о о т .

1J. a t ü п тетп ^ мпетпото! едотп &тетп&$ер&т тн ттп потсоп олрлтц м птоот гчтсо итоот

пс^лот^ çn отсатс рА1 етпе ере otharc ujoou мп от<госм мп отр атит f«cj.

12. atû) n x o e ic A q^A xe пммнтп eû o \^n тм ите птслте птсотп ьтетпссотм епе^роот

n n o jA x e лпетплА т х с е^рб ппотте аИ а п е^роот ne пт&тетпссотм epoq.

13. Ат© а тато ерозтп п т € ^ х 1Аеннк теп тА ^^ш ммос ететн ттп етретпе!ре мпмнт пууАхе

ат(о &qcçeticoT enÀAj спте паше.

14. лтсо л îiütoeic &qçû>n етоот мпетоехи} стмлат етс&&б>тп eçen xikakoma мп çen ç&n

е т р етп л л т £i*x.m пн&^ пал ететп&Ёож е^отп epoq еяЛиропом! M M o q .

15. атрсо ететпе£&ре емАте cncTMvJfTjfH х е листппат en т е д п х о о с çm neçooT еп- T&qui&3t.e пммнтп çn çcûpHÛ çm птоот eâoÀçn тмите птслте.

16. мпрАПОм! а ш мпртгичне Л т п т о л пктп епш е (п^тноп) и т е лотооотт и о тс £ 1ме.

17. пш е птАпн ш м neTiyoon ^ ix m паа^ ш пе п^ аАнт ш м npeqçcoX eqçiiA. ^Арос пт ne.

18. пш е nât&Tqe ш м етмооизе çiatM пк&£ пш е птЁт ш м етмоогуе çn д д о т ею оте ç&poq

МППА$.19. ат(о MnpqmeiTK e^pAi етпе прпат епрк мп п о ^м н ncioi* мп пяосмос THpq птпе п пЛапа

nrOTioajT пат at(û пг\цм а|е пат rai ептА nxoeic пекиотте raat nnçeonoc тирот ет^Арос птпе.

20. птсотп х с л ппотте ati титтп atw a qn тнттп eAoÀçn тео рсо мпепше ете пка^ пннме ne етретпа|Сйпе n*q пкАнропомш n-ое мпоот hçoot.

21. атш nsfcoeic а^<Гвтт epoi е*&е петпи|&ж.е ететпздо м м оот atw &ц<орн э&ен&с епп&Асок

eçcvrn епн&£ пал етере nstoe ic na^Ta^q nam пнАнропомш.

22. АПОЯ ГАр ^ПАМОТ ÇM neiRA ATÛ) П ПАХЮОр АП МШОрХАПНС RTÎûTrt х е т е т ............23—43. Lacune.44..................................................... nnujKpe мшкА.

45. пал не ммптмптре мп пэьлналшмаь мп nençetn епт*. mîotchc татоот епгднре мшн\ он терн мое лтероте! e&oAçM пка пннме.

46. çm пенро м ш орс^гиш с çm ш а eTçnn eçoT n en n i мфогсор çm пиа^ п е н а л прро ппа-

моррАЮс h a ï eneqoTHç^ çn песебсоп иептА м ю тсн с патассс MMoq мп пгунре м ш н А п тер о те !

eûoA çm пка£ пннме.

47. Атсо &тнАнропом1 Mneqn&ç атш пка nû>r прро пт&асап прро спат ппАМоррАюе пет 1 пенро мшорхАпне rata мма ruja мпрн.

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48 F ragments

48. a tm n&ponp TeTpiatM neenOTOxr M .nexiMiwPPoc n&pitcoit atpco çjatM nTOOxr nCKûm eTe

ttToq ne &epMCon.

49. T&p&6i& TKpc Mit nenpo niopaw&nne nig* Mnpn a tm ^ciULfoe TeTReçRü>£.

it&T&trootr eneTitM& ate £p*i çm. nooxr nçooxr aten&e eTeTnee&o epoov* attco tiTeTitç\.pe£ epooxr e&&?.2. natoeie neTnnoxrre &qeMine nor i eHHH hmmhtr çn 3£6>pK&.3. nTà natoeic eMine *m nTeiak.iakOHRH Mit iteTtteiOTe ht^ cmiitc itMMHTit nTomt

TwpTit TeTitoitç^ (sic) Mnooxr MneiM*.

4. nço 2.1 ço & natoeic ujiwate ttMMHTit nxootr £it TMHTe ttTC&Te.6. MtoR çco i te i^ tp ^ T çn TMHTe Mnatoeic attîü TemMHTe Mnexroeiig ctmm&t eTp*T*xro

cpw m n u j ^ e Mnatoeic ate M e m p { o i t Mnatoeic &t<o MneTtiÊ<oR eçp&i enTooxr eqatco mmoc.

6. ate MtOH ne natoeie nennoxrTe &irtr e&o\çM na^ÿ rrhmc eftoXçM nm nTeRMnTÇMÇ&\*7. nneTU)(one h\r na'i çen Renoxrre Mn&MTO e&o%..8. itneRT^Mie rATnion n&R oxra e mrtoth nneTtgoon ç i m e ht ne Mit neTUjoon çm

nRôkÇ MnecHT &t (o neTUjoon çm MMOTeioore ^ p o q M nn^f.

9. itneROTtoujT n^T O T ^e nneRUjMçe n^T a te m io r n e n a to e ie nennoxrre o m o t r i e n p e q n tt^

eu}&iT6><ofte nnno&e nneiOTe ea tn nu jnpe ea tn ujoMTe eatit qTO no en e* nneTMOCTe m m oi.

10. uj&ieipe noirn* nujo noene* nneTMe mmoi mh iter^pe^ en&oxreçc&çne.11. n n en a ti np&n M natoeic nennOTTe ea tn noirçcoÉt (sic) equjoxreiT n a to e ie r ^ p nqn&R0> m i

efcoK mneTn&ati MneqpM i ea tn n i ^ f i eTUjoveiT.

12. ç&peç eneçooxr nne&AA&Ton eTÛâoq r&t& oe enT* natoeie nennoxrre çom ctootr.13. eooxr nçooxr tRe^Mr enp çcoû &T6i eneeipe nçHToxr nneR^HTe THpoxr.14. çm hmc c\ojq a e nçooxr ne&EE&Ton ne Mnatoeic ncRnoTTe nneRp nço>6 nçivrq

nTOR mk nentgnpe mh Tengieepe neR^m^X rçoovt mk teRÇMÇ<\& neçiMe neRM&ee mk nenq&i it*çfi &T6) TÛnn niM nT&R &to> nenpocxrXHToe eTMÇpOTit nneRmr H ateRivc epe neRÇMÇpA mk TeRpx^ MTon mmooxt nTençe çcûûjr.

16. &Tr<o enep nMeexre ate neRO nçMÇ&A. ne çm n u ^ rriimc & natoeic nennoxrTe rtrefio\çm nM& eTMMMf fit OTG'iat eeatoop mk oxro'&oi eqatoee eT&e nM & natoeie nennoxrTe çcon ctootr eTpenç^peç eneçooxr nne&Aâ&Ton *irco noTÔÛoq.

16. TMe neneicùT mh t^kja^t n e c enT& natoeie neRnoxrre Çton ctootr aten&e epe nneT-

n&noxrq ujcone mmor «wxrco ate eTCTneeipe novno<r noToeiu) çiatM n&i eTepe natoeie neR*

noxrre n^T^^q n*R.

17. nnenp noeiR.18. nneRÇûvrfc.19. nneRati ove.

20. nnenp MnTpe nnoxrat eneTÇiTOxra»q (sic) nnOTMtvrpe (sic) nnoTat.

21. nneRenio^xrMi eeutie MneTÇiTOvcoR nnenenio^rMi em u MneTÇiTOvcoR OTa^e Teqecoçge

oxra^e neq çM ^ X oxra^e TeqçMç«w\ oxra^e neqM^ce oxra^e neqq&i n^ç»Ê oxra^e rùnn niM nT^q oxra^e

equjoon MneTçiTOTûw.

Ch a p . V .

1. Mûixrene a^e ^qMOxrTe e nmA. T«pq neat&q n&xr a te ecoTM n m \ ena^iR&io>M& mr nf&n tt&i e^-

f

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITÜRE (ANC. TEST.). 49

22. пм ne n t y * o t e ептл n a t o e ic эсоот ететпстилгслги тнрс ç m п т о о т e&oAçn тлите

птслте елтклпе ujton e дп отмоем дп от^лтнт д п потное* f « c j п^роот лтсо длотб)^ f>tcj eusconc

лт<о & q c ç e n c o T eo tM пАл т спте плате а^тллт nea.

23. лто> evcujome птеретпсатм етесдн e&oAçn тмите птслте atw п т о о т neqMOT çn от-

слтс лтетп^ мпетпото! epoi n^pjfwn ппетпфтАн мл nemçAAoi.

24. ететпоеео ммое л л i ote cicçhhtc л natoeic пеппотте тсл£кж cneqeooT лт<о neq^pooT

лпссотм epoq c&oA^n тм ите птслте £p*f поот nçooT л п л т ate ппотте n*uj&ate мп рсоме nqom<£.

26. тепот a*e ate ппепмот пте тешоо' пслте qoTn ебоА епеулпотсо^ л non етоотп ессотм on

етеемк Miiatoeic пеппотте тпплмот ле.

26. &U| с<лр пслрт и шм ле пт&^сеотм етесми мппотте етоп^ eq\y<vate eÊoAçn тмите птслте

u T e n ç e л т « & q (o n ^

27. ^ пепото! а*е птоп е^оти пс'ссотм eneTqn^atooT пли п<П natoeic пеппотте лтсо птоп

nru)&9te п ддм 1 илтл çcofi шм eTqn^atooT пли n^i natoeic пеппотте п т п с о у г м ероот итпллт.28. uatoeic &qcû)TM eneçjpooT ппетшцлосе eTeTnatai ммоот им neat&q пм n^i natoeic

ate мсштм епе^роот nnuj&.ate миeiАлое иептлтосоот пли.

29. плпот nujivate тирот лтлvotooT шм петпл^ мпет^нт етретеуоше çi пм л^нтот етретр

ç o t c ç h t лт(» nceçevpe^ еплептоАн ппет^оот тирот оееплс ере nncTnamoTq ujame ммоотг мп

петпе«упре еул eneç.

3(>. птлтмооеуе (« у nratooc плт ate пте тнтгтп птсотп епетпмл пидопе.31. птоп о^е л$ерлтп мие!мл пмдм ate е!етлто ероп ппептоАи мп по.1нм(од& пм ет-

пплтслЛоот ероот етретллт £м ппл£ пл! е^плтл«^ плт ппАнропом1л.

32. лтсо ететие§лре^ eeipe плтл песмот ептл natoïc пеппотте çcon етоотп MMoq ппен-

р&тп (sic) еотплм отл.е e ç fcoT p .

33. лААл плтл Tençm тнрс ептл natoeic пеппотте çom ммос етоотп етрепмооизе п^нтс

осеплс eqe^ мток плп пте nnern^noTq ujo>ne ммоп птетпе!ре потмннгуе п^оот ^iatM пил^

пм ететплпАнропом! M M o q .

1. лтсо п м ne пептоАн мп поьлпл1сомл мп п^ап ептл natoeic пеппотте çcon ммоот етоот

етсл&ютп ероот етретпере ммот (sic) n * i çm ппл$ п& л птютл ететпл&соп е§отл epoq ел Ай­

ролом! MMoq.

2. a te иле ететпер ç o t c ç jr rq M natoeic пеппотте е^лре^ eneqab.iH&i<OMb. тирот мп neqenToAn

п м ап ок е^пАТАМР етоотп м поот птоп мп пепсукре лтсл nujnpe nncn tynpe пие^оот тирот

дпенш п^ a te ететпееф е потмннизс n jooT .

3. сготм <ге шнА пг^Аре^ eeipe atenAC ере nneTn&noTq ицопе ммоп лтсо aten&c ететпе.

AtgAi емлте п а т а ее enT&qey&ate п д д а п n<ri natoeic ппотте ппепеюте cTpeq^- п а п потпло

equjOTe ерсоте efioA çi ебко пл! ne п^тл(сомл мп п^ап ептл мсотснс çcon ммоот етоотот

ппищре мшкА çn тернмос птероте! ебоА^м ппа^ ппнме.

4. ссотм шнА natoeic пеппотте о т а ne natoeic.

5. a t û > епемере natoïc пеппотте ебоА^м пеп^ит Tnpq мп пепмеете THpq лтсо çn тепл^т^и

тирс л т (a efioAçji теплом тирс.

6. мп neiuj& ote e^çam ммоот етоотп мпоот млротеуоше çm пеп^ит a t o ï çn теп^гт^и.Recueil, УГП. 7

Снар. VI.

50 F bagments

7. етрентслбс neupgnpe ероот л т » эеенлс сн ео д ш е n çH T O T enÇ M O oc ç m п с н ш л т с о с н -

Mootge çn T e n ç in а п ¡^рм ç ia tn пей м л ппнотн л т » мп пенплтсоотп.

8. етренс^мсот on етмлеш eatn tä r ^ io l л т с о еттлэернт мпемто eftoX ппеиВлХ.

9. лтсо eneeçMCOT спетпотл п п ет п т мп п^отп ппетпмл nujcone.

10. лтсо e c u jA n u jco n e n q x i T R e ç o T n n<ri u atóete пенпотте еп к л ^ ептл natoeic п сяпотте

сорн етйннтц ппенею те лйрл£лм мп 1сллк мп 1лнсо& e T p e q ^ плн n ç e n по<Г mhoXic ятш епл-

потот пл! ете мпнкотот.

11. ç e n hi e T M e ç пплглооп шм f#icj пл! етсмпнмлдот ¡ e n i g n i етф'нае пл! етемли^оаеот

лтсо ¡ e n мл пеХооХе мп ¡ e n ly n n n x o e i T пл1 етмпнтоач>т.12. л t ío енгулпотсом necei.

13. ^ ¡THR ерон етмр ncoftuj Aiiaeoeic пенпотте пептлцптн e& o\¡A hr& ¡ пниме efto\¡M

пн i птепмпт^м^лЛ natoeie пеппотте енер çoTe ¡и тц лтсо eR^Mtye плц отллц лтсо е н е т о ^

ероц печорн мпеедолп.

14. ппетпЁсон eoT eç т и т т п ..............................

12. мнпсое п**отсом n n e i лтсо пинсот n ç n h i еплпотот лтсо епессоот n ? o trc o ¡ h ç k t o t .

13. лтсо пенесоот мп пене$оот пселеул! плн м м лте лтсо пцли|Л1 плн n^ i п^лт мп nitoTÄ

лтсо пнлл ш м еt u j ооп плн псел 1у л 1.

14. nratice ç m nençiiT пгер ncofteuj enatoeie пенпотте пептлцптп eftoXçM п н л ^ пннмс

eftoXçM пн! птенмпт^м^лЛ.

15. пептлцптн e&oA¡n ^■поа' пернмос етм м л т лтсо ето nçoT e пм л e í e ¡ o q eqXoRC ç i o t o o ç c

ç i e lfte емп m o o t u joon nçKTq пептлцеш е плн eftoXon отпетрл ееплсут потпте*к ммоот.

16. пептлцтмон (sic) м пмлппл ç n тертм ос пл! псесоотп MMoq лп ne"i пеню те агенле

efteeM M O R (sic) лтсо n q a t ia tn iT ммон мппссон on n q e p ппетплпотб (sic) пммлн ç n тек^лн.

17. лтсо м перхоос ¡ а neHÇHT асе тлпомте лтсо птлаеро п т л ^ |х л те !р е пл! п^поо* поЧ>м.

18. лтсо eneeiMe ом nençHT пе^ер им еете Mnatoeie пенпотте асе пл! пе петтлаеро ммон

етрео”ом ujcone плн ас.енле сцплтл^о ерлтс птеЦ!ъллотнн птл natoeic соре к етпннтс ппенюте

п*е мпоот nçooT.

елтетпбсон eujMuje nçn кепотте птетпсоотп ммоот лп.

29. ееецлпгусопе а^е пте n a to e ic пенпотте аслтн eçoT n епнл^ пл! етенпласлоор eçoT n epoq

енХнропом! MMOq ене^ миесмот eatn птоот пн лр^ш лтсо псл^от еаем нтоот п^л!ЁлХ.

30. e i c ¡ннте е*лр eeçM пенро мш ор^лпнс ç i пл^от пте ç m eaci ммл nçcoxn епрн çm nнлç

п^лпллп neTUjoon e f to X çn пел мпемпт eTçnn e ç o T n ее'оХе'оХ ^лтп nujnn етэеосе.

31. птсотп е*лр петпласлоор мпюра^лпне птетпйсон eçoTn енХнропом! мпнл^ пл! етере

n o t o e i e петппотте плтллц питп ç n отнХтрос n n e T n ç o o T тирот лтсо птетиотсо^ o ia c c o q .

И

19 — Chap. IX, v. 24, publies par М. E rmàn.

28.

Digitized by C j O O Q i e

3 2 . ato> nrtrjTHTit «cipe nnioTe^c&^ne THpotr Mtt n&i m i o h nrt-

THTTR MTTOOT.

C h a p . XII.

1 . km KKOTe{c^n( m r t t^ n eTCTRA j t h t k epooT e\Mr nnAj nM éicpe nxoeicnnotrTt itncKiOTC kmi OTR\trpoc ntie^oot TttpoT r a í CTeTtiíkA&T r t c o t r eTíTKon«^f>iVy

JIStM HK&p.

2. gn otttaro £T£TR£taro nit€TM& TnpoT km rtatojmu)£ kjktot KneTnovTC nc'i rq£oroc

k m rtcotr £T£trar\ tporomi mmoot eig^TT^Xc ^ tcia copM eatn rtotih exatocc atco

neRpoiOT atco ^p(ooT £r£ru)hr eTO n ^ iñ e c .

3. r £ t u } k t £ eTe*rnetgpu)<opoT r £ t c t t \ h CTexneoTO noT r £ t r £ £ I £ £ o j k r £ t £TR£ROopoT r £ t -

r^TnTon r r £ t r o t t £ £T€TR£poR$OT $u o t c a t c nTCinfiíoxe eñoA MncTpAii efioA^M n M c t m m a t .

4. KHCTK(ip€ £l RAI MKXOeiC l\€TnKOTTe.

5 . a A X a . $ m r m eTeqnACOTnq n i natoeic t i£ t r r o t t £ jn o t c i k k c ^ t A h £Tp£TTAT€ neqp&it§M TIMA. £TMMAT ATCO RC££11IRAAl MMO& (WcJ nTCTlT OTO i RT£TR&COK t{OTK £HMA €Tmmat.

6. RT£TR2KJ MMAT KK€TKtfXlX MR R£TR*HeiA MR RCTRAnAp^H MR R£TRp£MRT MR R£TROTCOUJ

ATúi ntynpe itMice (aic) KKeiKejooT m r r£ tr£ c o o t.

7. RT£TR OTCOM £M TIMA CTMMAT MTTMTO £&o\ MTT2£0£IC II£TRROTT£ RT£TR£T<$>pAR£ £2C.R

R£££lHT£ THpOT £T£TRA£I TOOT TKTTR «pOOT £AAT RTCOTR MR R£TRU)Hp£ XL£ nsioeic nCRKOTTG

RACMOT epOR.

8. RR£TR£ip£ R£COq RIM £T£TR£ip£ MMOOT RTCOTR MI1IMA MllOOT ROTA IlOTA MlI£T€pARA& (sic)

MneqMTO eñoA.9. M1TAT£TR£I rAp pjA T£ROT £$OTR £TI£TRMA RMTOR ATCO £$OTR £T£RA.TpÓROMIA TAI £T£p£

nxO£IC H£TRROTT£ RATAAC RHTR.

10. ATCO RT£TR3£IOOp MHIOp!A.ARHC RT£TROTCO ^IS£M ITRA£ IlAI £T£p£ 1T^O£IC R£TRROTT£

RATAAq RHTR RT&TpOROMIA ATCO RqM£TR THTTR £&oA.£R R£TRatlROC.££T£ TKpOT RAI £T$M Il£TRRCOT£

RT£TR OTCO£ IMLM RRA£ £R OTCOp£X.

11. ATCO RCUJC011£ £M TIMA £T£p£ U3tO£lC R£TRROTT£ RACOTTiq £Tp£TTAT£ Il£qpAR RjHTq

£T£TR£2C.I MIIMA £TMMAT RRKA RIM RAI C CúR MMOOT RT£THTTR MITOOT R£TRtf\lX MR R£TR TCIA MR R£TRp£MRT ATCO RAIIAp H RR£TRO'l3C. ATCO RRAA RIM £TCOTII £R R£TR! COpOR £T£TRA£pHT MMOOT THpOT MURROTT£.

12. £T£TR££T<$>pAR£ MTTMTO £¿0%. MIPXLO£lC IT£TRROTT£ RTCOTR MR R£TRU}Hp£ MR R£TRtg££p£

MR R£TR£M£A\ R^OOTT MR R£TR£M£aA RC£IM£ ATCO Tt\£T£ITHC £T§R R£TRTTt \ h * l£ MR M£piC

Ujoon RAq OTÍA.£ H^TpOC £R R£TRMA RUjCOIie RMMKTlt

13. ^ jTHTK £pCOTR £TMRTp£RTA\o £$JpAI RR£RcTA|\ QM MAA (*ic) RIM £T£RRARAT £pOOq (sic

14. a W a £M TIMA £T£p£ nüCO£lC Il£RROTT£ RACOTq fsic) pK OT£l HR£RlTO\lC £K£TA%.0 ££pAI

OM TIMA £TMMAT RR£R9’Al%. ATCO £RRA£ip£ MTTMA £TMMAT ROü>q RIM £^RA£COR MMOOT RTOOTR

MTTOOT.

15 . a W a £ M R£ROTCOU) T H p q £R£UJCOCOT RT*OT£M A ñ (sic) R A T A I I € T € 5 R £ R T £ R > V t3 C H RATA R £ -

CM O T M I12COCIC n £ R R O T T £ TTAI R T A q T A A q R A R §R R £ R R O \ l£ T H p O T I\£ T Q £ A ^ M £T R M M A R A TO )

Il€TT&&0 ATCO (TTMhT £T£O TCO M $1 R £ T £ p H T R ^ £ R O T ffp O C £TOTCOM M MOC K OT£IOt\.

16 . TtA h R l\£CROq RR£TROTOM£ a W a £T£TR£TTOOR£q £&oA. £I3tM TTRA R*£ ROTMOOT.7*

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITÜRE (A n C. TEST.). 51

Digitized by L j O O Q l e

52 F ragments

17. rrrcrcujotcom çr nennoAic thpot MnpcMcppT (sic) mhchcoto jur ncRHpcn mr n c u n c f

Htyeepc RMice rrcrcçoot mr rcrccoot atco nepHT THpoT cTCTRcepitT mmoot Mit rctrçomoàopia atco harap;jçh nncTitiTiac..

18. aA .a CRn&o^OT MiiMTO c f to \ ens&oeic rcrrottc çm rma CTRAcoTq Rqccoxnq rar ttfl'i nacoeic ikruottc iiTAK Mit itenujKpe Mit neRUieepc Mit rcrçmçaA Mit tcrçmçaA. atco RcnpocTÀHTOc nAi ctçr rcrroAjc roct$>parc mrmto c&oà Mitatoeic rcrrottc catR çcoq rim ctcrraçi tootr epoq.

19. ^ ÇTHR 3k.e CpOR CTMRCO HCCOR MrXctCITHC MRCOTOCItg Tltpeq CTCRRAAq CRORCÇ_ÇI9tM RRAÇ.

20. epujAR nxoeic ^.c uîriiottc otcoujc c&oA rhcrtouj rata ec nT^uj^xe kimm&r &t(ü rpscooc ote cin OTeM cpujAR TeR^T^H crtp hmi fit TenT«HM!^ Twpcc rtcr t çk cr«> otcm Aq.

21. cujcorc 2k.e rma otht mmor rai rta n s to c ic rcrrottc coTq (sic) ctpcttatc ncqpAR

itfHTq om rma ctmmat crcujcocot cûoàçr hcrcçoot atco eûoÀÇR rcrccoot Repc rsclocic ncuROTTe rataat ti K mrccmot R T A q ç c o R ctootr &t(o crcotcom fit rcrroAic rm& tcrt«hmia RTCRtÿTÇH.

22. tt^ e rot<tçac rujatotomcc atco otciotX tm t£ €T£rh\otomot neT^& fjR rmmak atco rcttûûht eTOTWM çi haï.

23. ^ çtkr epoR cmatc ctmotcm CRoq cfioXacc nccnoq TcqtyTjÇH tc rrctrotcom tfc itT€t\rv it Mit ra£.

24. nncTROTOMcq ctctrc RAçrq C2£M RRAf ro-c rotmoot.25. rrcrotcom MMoq sicrac cpc rrctrahotA tyconc mmor mr RCRU}Hpc mrrccor enujARCipe

3 e mürctuarotê atco RCTpARAq mrscocic rcrrottc.26. rAkr HCRcpHT rai ctraujcouc rar atco rctotaaê i\tor crcsc.itot eçjpAi crma ercqRA-

coTitq war r<Ti nacocic rcrrottc crpcTcniRAXi MneqpAR çm rma ctmmat.27. atco CRCccqTc (sic) ncRO'AiÀ RAq !A.c r^taÀoot c f pAi cscm rc*tciacthpior mrscocic

RCRROTTÊ ueciioq RRCROHCIA CRCRAÇTq ÇATR TÔACIC MRC-OTCIACTttpiOH MR2C.OCIC RCRROTTCRAq ! .e CRCOTOMOT.

28. O Apcf 2 e a tco rc*ccotm n rc ip c RHujAatc TitpoT rai aror c çcor mmoot ctootr miioot sccrac cpc rrctrahotû ujconc mmor mr HCRUjHpe u)A CRCf CRtyAitcipc MRCTcpARAq a t« nRCTRAROTÔ MRCqMTO CÛoA MltaLOeiC nCRROTTC.

29. epuiAR nacoeic ugrrottc ûcotg cûoX rrç«<oroc THpOT rai gtor (sic) ct€rra6cor cçotr epOOT £Tp€.RR?V.TpOROMl MltCTRAf MTICTMTO CÛo\ A TCO RrR^TpOROMl MMOOT A TCO Rt^OTCOf ÇM RC.TRAÇ.

30. ^ ÇTRR ÎX.C CpOR GTMTpeRRCOTe RCCOOT MRRCA TptTÛOTOT CÔo\ flÇH MMOR MnpRCOTe RCA

RCTROTTC GRXÛ) MMOC RAT 3C.C CpC RIÇCOROC CipC RAU| RCMOT RRCTROTTC CTpACipC ÇCO.

31. RRCRCipC f i RAI Mn^COCIC 1IC.RROTTC. RÛOTC t^Ap RTA IlStOtIC MCCTCOOT RTATAAT RRCT-

ROTTC 2C.C RCTU|HpC MR RCTRCUSKpC (sic) CCpCORf MMOOT ÇM nRCOÇT MMAÇ_ RCTROTTC.

32. U)A2CC RIM C'VçCOR MMOOT CTOOTR MROOT RAI HCTCRRA ÇApCf Cpoq CTpCRAAq RRCROTCOÇ

efpAi cse.coq otîa.c rrcrûi (sic) RÇHTq.

Chap. X III.

1. CpUJAR OTRpO^HTHC 2lC TCOOTR RÇHTR H OTpcqRCCpepACOT Rq^* RAR ROTMACIR H OTUJRHp.

2. H RMACIR RTCUJRRpe RTAqilCOOT RAR CqStCO MMOC 2C.C MApOR RTR^MUJM (sic) RÇR RCROTTC

RAI RTCTRCOOTR MMOOT AR.

Digitized by L j O O Q l e

3. лтетлссотм лсл лсулале м пелроф нтнс £ т д л \ т u npeqncepep&coir ac.e eÊcxixniT (sic)

ммсотл no"» natoeic п етп потте етрстетпотш пс^ e&oA oc.e тетпд е A in^oeic петппотте ебоАом

п е т л и т T H p q лтсо eftoAçn. т е т л ф т ^ н тнрес.

4. ететлеоте^ т н т т л пел палое ic н етлко тте лтсо птоц пететллер çotc çKTq ететл^лре«^

eneqna^oAw fiiej лтсо лтетлссотж пел ucqçipooT п тетло те^ т и т т л epoq.

5. лтсо пепроф нткс е тм м л т н прецпеерерлеот efte^otr fwcj асе птлци|лае.е гл р епАллл

м м о к еЬоА^м n x o e ic пенпотте плтлц п те (sic) п к л ^ лтекм лтм олА ере пн o tcu i лоалк

eûoAçn Teçm nTAqçcon д л о с етоотк ne'i палоею п еклотте етрекмооизе k ç k t c &т(о ететллтлне

ппопнрос £л тетлм кте .

6. equjM iccnconK а.£ лол пексол rvuju кот н nvyn м л л т к пенсунре н Tenujecpe к текстиле

c t h m m a r н пексубкре е тл н т c ç h t k eqaeco м м ос л лк лалю тс ас. с млрол л тл 1ум\уе л£л келотте

л ^ со о тл д д о о т лл лток мл лекю те.

7. eçn сБоА^л лотте nnçeettoc и м c tç m пекксоте лет^нл срок м л л е т о т к т ейоА м мок

зелие ал coq м пн л£ сул ал coq мпклф.

8. л л е к ш е е ллц лтсо ллекссотм nccoq лле пекАлА ^со epoq лтсо ллекм ер iTq о т з .е ллек-

çcon с ас. coq.

9. ç>л о ттл м о о т екетлм оот CTÊHHTq лтсо ере тексЛал tycone ç^accoq еммоотгтц лсуореп

лтсо мллссок ере пАлос THpq eлтooтq е ал coq.

10. nceçj соле epoq çn çn соле nqMOT е&оАале лцкеоте лсл е е r A it k л с л АоА мпалоею пек­

л о тте nлтлqлтR cûoAç m п н л ^ лтекм лт^м ^лА лтсо е&оА$м пкл$ лкнме. *

11. лтсо ш н А T H p e q ец«цллсб>тм ц л л е р ç o t c л т с о лселлотсо^ лл етоотот e e i p e л о н ттн ттл

к л т л шиз лас. е ееоотг.

12. ексо лл лссотм а .е лоте ! ллекпоАю пл! етере палое i с п еклотте л л т л л т ллк етркотсо^

ç m п м л е тм м м г енас.со ммое.

13. але л çn рсоме м плрлломос ei ейоАл^нтл лтсо асе отпейте n ç iiT л л е то тк^ тнрот çn

п етп о А ю еталсо м м ос л л т асе млрл&сок лтлсумуум (sic) nçn келотте лл ! лтсотл лтетлсоотл

м м о о т лл.

14. склф ерлтк n rp jm e neiv^ o t o i л т с о u ^ ç o t ç t м м л те лтсо e iсините ллм е п^улале отм с

ne л т е к с т е а^е pjcone лон ттн ттл .

15. ç n о тм о то т т е кем о то тт ллетотн ^ тн рот ç n T n o A ic е тм м л т ^л o t ç c o tA л^нАе (sicj

л тсо ç n отАсоте ететлеАсоте еАоА ллреоме м л л е то тк^ тнрот h ç k t c

16. лтсо лесизсоА тнротг екесоот^отг е^отл елее^ю оте лгрсок^ nTnoAic ^л телте м л лесуусоА

тнрот м л петляйте м пм то ебоА M uæ oeic п еклотте лесу соле ecujuÊ (sic) сул eneç лтсо лсетм-

котот екотс.

17. ллеА лл т Асоас. tfe nneq^iac. еЁоА^м ш л л л о е м л ас.еклс ере nacoeie RToq ебоА^м пв'сопт

KTeqop^H nq^ ллк п отлл лтсо nqn&& ллк лqтлuзoк м песм от л тл палое i с соре к плен юте.

18. асе çn отссотм екизллссотм лсл пе^роот мпаеоею п еклотте етрек^лре^ eneqn^oAH

рот (sic) л л 1 лпок е^^сол м м оот етоотк м поот етреке 1ре м ппетпллотб м пм то е&оА мпасоеве

п еклотте .

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ECRITURE (ANC. TEST.). 53

Digitized by ^ o o Q i e

5 4 F ragments

Chap. XIV.

1. птетп nujnpe дппо^тс ппетпер ugoeiT о т ^ € ппетпотс^ ûco ex it отрс&моотт (sic).

2. эс.е пткотАлос eûOT&&û Mn^toeic пснпотт€ алгсо птон hslo c ic ппоттв &цеотпк етрен-

ujtonc п ц потА^ос eqeoTn eûoAçn ti^ ^ n o c тнрот n&i етеуооп ^üxlm. л я ^ .

3. ппетпотм (tic) A&&.T nûOTe.

4. пл.1 й.€ nnTÛnooTe ететпеотодотг отм л^е eûoAçn neçooT OTCçeieiû €Û o \^ t песоот от*

eûoAçn п£&&дпе.

5. о те ш о тА &t(o ot(Tçoc Mit o tu jou j Ati ота.рлнееАвкБос (sic) МП ОТПТР^р^ОП Alt OTOpHÜA

МП ОТГАИтАопЛрх^1С (sic).

6. лтсо тБпк шм ере рлтц поте eneqeiû лтсо eqe&TÛe çn nTÛnooTe п м а*.е петп&омот (sic).

7. л.тсо ил! а .е çcoot on пететплотом от лп çn neTC&TÛe лтсо ере neTeiû поте лп по^мотА

лт(о п ^ е ш о т е лтсо nc&.p«k<rcooTpj х с eec&TÛe а п neTeiû а^е пеепоте ли çn р&тот n ^ i а^е

ucctûûht m i пктп.

8. лтсо np ip ппетпотомец эее n&i Ait n q e i f t поте neqc&TÛe a .e *n n&t a t^ (A пнтп ппетп-

o tw a eûoAçn neq&û лтсо плетпас.(оо епетеи$лтмот nçHTOT.

9. л tco km ne nentàOTOAOT eûoAçn neTujoon тнрот çn a a o t шооте tût шм етере емот

птенец aaoot çi ujenqe ететпеотомот.

10. л tco tût ш м етемп емот nTeneç м м оот ота^е ujnûe ппетпотомот п м а*е ceac^çM пнтп.

И. ç&Aht шм eqoT&*.û ететпеотомец.

12. лтсо к м пететплотомот лп eûo А hçhtot плеа^ос лтсо пенртф лтсо п&алеа.ос.

13. лтсо тпотре мп петре мк пе^пе mmoû.

15. мго> л ш ж лтсо пенА&тнос мп ф^О ! лтсо nç&puiÇKT мп nÛHO” мп пе^пе mmoû.

17. mtû) пелоф мп nÛM

18. мп neçpiM мп n t^ ^ p ^ a io n мп ие^пе mmoû мп перфтрю п мп то'шо'Асо.

19. пгм а.е тнрот çn nçAАлте neeoT&^û &п пнтп ппетпотсом eûoA hçhtot.

20. ç<\Aht ш м eqoT&ÀÛ ететпеотомец.

21. &тш пк^а ш м ецмоотт ппетп otom€Û (sic) летллц мпеуммо п м eTçn nennoAic uûoto-

Aveû n nrT^^q мпетенсоотп MMoq &к асе птн отАлое eqoTA^fi Mnscoeie пенпотте nnenni^c

п о т е р е iû çn терсоте птецм&ьт.

22. ене^ млремпт пнмклмл шм пте пен<тро<г п^епнмл. птенесои)е етеромпе.

23. nqoTOMeq (sic) мпмто eûoA мпэсое1С пенпотте ^ а пмл eTeqn^coTnq n^q (sic) n^i natoeic

пенпотте етретнлАс мпекр&п (sic) wçHTq ететпееше м п а л етммечт мпремпт мленеото лтсо

nenneç&Tco пеунре пмеее nneneçooT мп пенееоот асек\е eueefio еер çerre ÇHTq Mnseoeic пенпотте

çn neçooT тнрот.

24. etycone a .e tc ç ik о т н т ммон лтсо пгплееуэслтот &п en м л етммг^т асе пмл. о т н т ммон

п м етере nacoete петппотте n&T&&q пнтп eTpeqeoTnq етретт& оте neqp&n мпмд. етм м м г асе

лпон ne natoeic петппотте ппотте ем от ерон (sic).

25. en eT ^Û (sic) eûoAç& çom ht лтсо екеас! мпдомкт çn neno'iac neMOOtge е ^ р м епмь

етере nstoeic пенпотте n^eoTnq.

1) Les versets 14 et 1G manquent.

DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ECRITURE (ANC. TEST.). 5 5

26. ç o j ü i iT ç a h r a a him. itA i e x e p e U A C IU ^ H M I c p o o T e x n ÇH eÇ O O T H e x i t

ç n ecootp h e x i t OTivpcn h eac.it OTCinepA h eacn h h aa him. crepe TeRtJfTjfH nAeni*H (sic) epooT

a tc o h ^ o to m o t çm itMA c tm m a t mhmto eûoA. Mnacoeic neRnoTTe itreT^p& ne h to r mh neRujHpe.

27. atco nkcTeiTwc haï exçn nennoAic ace Mit Mepic cujoon nAq hmmar o v x e rAtpoc .

28. MititCA igoMTe a^e npoMne eneem e efioA MitpeMHT xwpeq itneKnettHMA nxe poMite c t m m a t

HtTRAAq cçpA i çn iteunoXic.

29. atco qnA eine no'i nX eTeixitc exçn n c R n o \ic eTÛe ace Mit M epic O T xe mh xeqnA.Tpoc

hm m ar atco nenpocTfotTOc Mit nope^Anoc mh x e ^ n p A exçn neRitoAic hcgotcom n ceci aceRAC epe

n a c o e ic neRnoTTe cm ot epoR ç n neRÇ&HTe xupoT.

1. çixh CAtgqe npoMne eneeipe ttOTt*co (sic) e&o\.

2. a tco xai xe e e MnenpocTArMA M nrw e&o\ eu e rw x e eAoA. MitexeTnxAR epoq hcçai him hçomhx eûepoÊ (sic) mhctçitotcor atco nencon nncRujATq ace OTXAtyeoeity npeqrco eûoA çixm nacoeic nennoTxe.

3. npjMMO x e eneuiAxq MitexeTHXAR epoq iteRCon x e enecco nAq e6o \ MnexexHXAR epoq.

4. ace nncqujcone hçhxr h<Ti nexep «rpcoç ace ex&e mujAace eqnACMOT epoR no'i itacoeic iien-

noTxe çm hraç exepe nacoeic neRnoTTe HATAAq har çn otr\tpoc expennATponoMi MMoq.5. çn otccotm x e exexnujAnccoxM hca neçp o o T M nacoeic itexnnoT xe eÇApeç atco ee ip e

nneqna^oÀH xnpOT haï ahor c^çhh mmoot cxooxr mhoot ace itacoeie ncRitOTxe hacmot epon rata e e nxAqtgAace hmmar.

6. atco e n e ^ çax eMnce nnençooT enAujcooT htor x e nnenaci eaccon eMnce atco eneep Ap^çcon

exn OTMRMUje nçeonoc htor x e nnencp acoeic (sic) eaccon.7. epujAn ota x e nneRcnHT tycone eqe<xpcoo hçhxr çn otci nnennoAic çm hraç exepe

n ^ .o e ic HHOTTe uataaû har atco nnenxee (sic) neRÇHx efioA MMoq o ? x e nnençeacn tooth eneRCon

k neTep o'pcoç

8. çn OTOTcon eneoTCon hxooxr HAq e R e x i (sic) nAq eMnce M nexeqnAAçe HAq r a t a neqo'pcoç.

9. ^ çxkr ff'e epon MnpTpe OTttjAace eqçnn ojorne çm neRÇHx OTUjAace hahomia enacco mmoc ace tm€Ç ujomtc npoMne mht co efioÀ acçcoh xe cooth expe nen£&A. nonHpeTe enencon exp o'pcoç nrxM nAq atco nqcoty eçpAi enacoeic neRnOTxe eTÔHHxq nqtyconc har hotho<x nnoâe.

10. aAAa çn ot^ ene^ haû atco çn OTxeMHce (sic) ene^ nAq MMHce MnexeqnAAçe HAq atco nneRMRAç hçht crha - ha6 ace exûe mujAace epe nacoeic hcrhottg hacmot epon çn neRÇ&HTe

xnpOT atco çn çcoû him exennAçi tootr epooT.

11. nneqcoacn t*Ap n ^ i npcoMe cqee'pcoç çm ncRRAÇ CTfce haï ahor ^çcon eTOOTR CTpeneipe

MnittfAace eiacco mmoc har ace çn otcoh (sic) eneoTCon htootr mhcrcoh hçhrc mh nexp «rpcoç çiacM

n e R R A Ç

12. eHpjAn xe har mhcrcoh nçftpAioc eTpenujonq k TÇAiûpAioc eqeep çmçaà har hco npoMne çn tmcç CAujfie xe npoMne eneacooTq e&o\ mmor eqo npMçe.

13. envy ah OTOTq x e eâoÀ mmor eqo npMçe hhcrraaû (sic) a^e equjOTeiT.

14. çn ot^ e n e ^ haû M nexeqnAAçe nAq eAoAçn hcrccoot atco e&o\çM hcrcoto atco eftoAçn

TCRÇpCOT HATA -OC HXAqCMOT epOR HO*I HacOeiC HCRHOTTe CRC HAÛ.

C h a p . XV.

5 6

15. енеер им еете see пеко ^ д л к ^ кнкм.е & nseoeic ленкотте сотля

efio Açm л м а етммАт ет&е п м <Ге л к он етоотн eTpeneipe м л l ig a s te .

16. e q u jA K se o o c <Ге к а к se e ^ к л е р ленбоЛ. mi e& o A se e AiMcpiTR м м е р е пенш see

qM OTK ç a t h r .

17. enesei м п к я а котсотА м л eqMAAsee çipM про л.t ío nqep ç m ça& п а н u ja eneç a t í o eneeipe н а с к а т а леемот п т е к ^ д ^ Х .

18. п л е к т р е nçcoq k u jo t k k a ç p a h c tk a A c o r efcoXçiTOOTR е т о npMçe see nTAqep çm çaTI к а я

« со п р о м л е nee k to 'ik ç c o tp к о т р м п&ене eqçмотр т е р о м л е a t « nseoeic л е н к о т т е к а с м о т ероя

çn çtoq k im етенпА А А т.

19. UJ ер и Mice k im c t o t k a s c k o o t п а н çn neneçooT н çn кекесоот k ç o o t t see екетпбот

Mnseoeic ленкотте ккенер çtoq ом neRMA^e ntgepn Mice кпепесоот.

20. &ХХ& eaeoTOMeq м л м т о efioX Mnseoeic л е н к о т т е sein р о м л е р о м л е çm л м а е т е ^ к ^ с о т п ц

nAq K(Ti nseoeic л е к п о т т е к то н м к к а л еп и ! o t ä . c ппен^сосоке Mnujepn Mice п к е к е с о о т .

21. e ig ione see е р е O T señin çiiocoq от<ТА \се л е н отАХЛ.ее л е и <гсЛа а т nscA in eq ço o T кке-

RAAq ivohcia M nseoeic л е н к о т т е .

22. äXXä енеотомец KToq çn neunoÀic neseAÇM (sic) етпдд& н мк леттААит етеотсом ç îo o t

oí к м n*e noTtf'çoc етотоом ммос и о т ю т \ (sic).

23. пХип Sk.e neenoq ккенотомА euenAÇTq s^e e s c M л н ^ кое котмоот.

Chap. XVI.

1. eneçApeç s^e еле&от кАрре eneeipe д п п а с ^ л Mnseoeic ленкотте see ÇpAi çm шеАот

nAppe k t a r c i cAoAçm k r a ç кнкме nçuTq

2. c k cu jío ío t м л л \ с ^ M nseoeic ленкотте çn есоот мк çn c ç o o t çm л м а етере nseoeic

ленкотте KACOTnq KAq етреттА те neqpAn çm л м л с т м м а т .

3. к к е н о т е м o to c i h m m o rç c зе к т А т е т к е ! е& оХ ^д k r a ç кннме çn о т и )т о р т р э с с н а с

е т е т к е е р ç o to ç m л р л м е е т е m k cço o t к тА те тк е ! îû o Aç a k r a ç к н н м е k kcçoot т и р о т M neTneoneç.

4. к к с о а А u jíone k k a ç p a h ç n п е н т о д т н р о т ncA tgq k ço o t а тю n neqA q ujeosen enAÇOT

cAo&çn nevq п м ctc h k a u ja a to t м п к о т n p o T çe M ntgopn kçoot м л к а т n ç ro o T e .

5. к к ек о 'м в 'о м cujcoîot m k k a c ^ ç a on OTei nnennoXic к м е т е р е nseoeic л е н к о т т е п л т ^ т п ^ н .

6. &ХХ& çm л м а етере nseoeic ленкотте nACOTnq к а к етреттАте neqpAn к{итц епплид^елт а л п л с з с л çm л м а с т м м а т млкот к м л к а т кротче мл^сотл млрн мл сотое lu j k t a r c i еА о\

KOKTq çm k r a ç книме.7. л t ío спеш ке (sic) kt'íTíoo' k o o tío m çm л м а C T eu n A C O T n q поч nseoeic ленкотте.

8— 16. Lacune.

16. ujOMKT k o to c iu j ç n т е р о м л е ер е ç o o t t k im k t a r AçepATOT м п е н м т о (sic) e&oX м л эео ек с

л н к о т т е çm л м а eTRUACOTnq (sic) KAq naq n se o c ic л е н к о т т е ç ^ л м л (sic) k k a ^ a A a t « л u j a

(KK)cAUjq м к nujA (к )с н и к о л л о 1А niteHAÇepATH м л е м т о eAoÄ. M n seoeic л е н к о т т е enujO TeiT .

17. л о т а л о т а h a t a ко'ом KTeq<Tise к а т а лесм от Mnseoeic ленкотте ктAqTa Aq k a r .

18. K C T K q ^ ç a л (sic) м к npeqccoH ç h t t h t t k ç k теспсо е н е н А -oiCTA м м о о т esecoH çn к е н -

n o X ic т и р о т k a i е т е р е n s e o e ic л е н м о т т е к а т а а т к а н н а т а ф тЛ л атсо е т ^ ç a h епЛ.АОС çn

o t ç a л м м е .

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DE LA VERSION ТНЁВАШЕ DE L’ECRITURE (ANC. TEST.). 57

19. ппето'ееме nne?ati{o ота^е п кстаи cop on ntveopon е«лр ихлттсом п п 6 л \ ппсл-

й се те лтсо хултцх м м л т пшулэге лтлп тле .

2 0 . ек е ^ t h r ep $n отм е эеенлс ететпесопф лтсо птетпйсои едотп птетпи\нропомех лп кло

п м етере natoeie ленпотте плтллц пал клтл ф т \ и лтсо етеирхпе лпХаос 5 л от$лп л д с .

2 1 . ппентдо’е пли потехе^ ujnn {к ujnn ш м { л т л п ^ и с 1\с т к р ю л мпэеоехс пеипрттс.

2 2 . ппеитлмхо пли ^х илх пп(еи)тл£ 0 ерлтц (biej потоехт плх птлцместсоот п^х пэеоехс

пеппотте.

Chap. XVII.

I . ппеихрсосот м м л ^ лэсоехс пенпотте лотмАсе н отесоот ере o t x E i r jyoon njHTq u ja » «

ш м мпопкроп §и Асоте ne мпэеоехс п е и п о т т е .....................

LIVRE DE JO SUE.

C hap. V.

1 0 ........................лтсо лтехре м п п а с ^ а n<ri nujttpe м ш к \ £и сот м птлцте мпеАот м пплт

л р 0 1 * { € £ П П СЛ ИМИ^СОТП (s ic ) {JA П е к р О А Ш О р ^ А П И С $ П TCCOUje.

I I . лтотеом мпесото е&оЛ £м п н л ^ n$n лолй п о е т п&рре.

1 2 . лтсо е^рлх £м пех^оот лцеоэгп п<П пмлппл псеотсом е&оЛ^м песото м п н л^ лтгео пемп

ж лппл ujoon пло)нре м пхн\.

Chap. X.

39................................................................ песиерро.

40. лтсо хксот лцплтлссе мпнл<£ тнрц плорш н п и л ^ етэсосе о т о ^ п и л£ А пеялт а п пило^

птссохце пнл£ ет$п тм нте лтсо тлскэ^со* а л песерсоот м потил Л ллт еплфот п$ктот елцотэс.м

лтсо пил шм. етп пхАе псоп^ п^нтот л тц отот еАоЛ. нлтл * е птлц^соп и<гх пэеоехс пнотте.

41. хул ^ р м еклтис Алрпк хул долх е^л^л п к л £ тирц пгосоп 1 9 л §_рлх еглйлсоп.

42. персоот тнрот а л петгил^ л хнеот аехтот (п)сл п етери т ate natoeic ппотте пецмххуе

eatA п хк \.

Chap. XI.

1 . птерецссотм a .e поч лАхс прро плссор лцасч>от ерлтц шсо&лА прро ммлрроп лтсо ерлтц

мпрро потмоеоп лтгео ерлтц мпрро пехф.

2 . лтгео ерлтотг пперсоот ет§лтп тпоа* псхэ^соп едолх еторхпн пнл^ етасосе лтсо е^рл!

елрл&л тетм пм то е&оЛ. п ^ еп е р ео лтсо е^рлх етссохуе а п к л ^ ет§п тм нте лтсо е^рлх ефл-

пл(е)птсор.

3. лтгео е^рлх епл тплрфл%.хл ппе^лплплхос a tm м м л пхул лтгео ездхлх епл тиеплр^лЛ.хл

пплморрлхое мп пеф ереслю с ми пет^лхос лтгео пехе&отслхос пет^м птоотг лтгео пе^еттлхое

плх ет^н тернмос §м птоотг ездлх ем л ее^ ^м .

4. лтсо птоот лтех ей о \ мп петкеррсоот п м м лт стой* пое мпхусоп олЛ лссл до т е т л у и

доп доеосор мп доп дорм л епло|соот емлте.B e c u e il, V II I . 8

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58 F ragments

5. атсо & T C ( û o i r ^ е^отп n t f i n e ip c o O T тнрот f i t пегсрнтг a t c i е х м птоот ммлррсол (е)р

иоХтмос мл шнЛ..

6 . а т с о n a L o e i c n e x & q ш н с о т а г е м и р р ç o t c ç k t o t t & o \ o t € n e i t t ^ ? к р е с т е ^ п л п л р г А . 1! ^ о т

м м о о т е т а ч > т н ç _ i ç h м ш н Л . л т о н 2 l € п е т ^ т ш р & A. i t e r R t ü û ^ m p w п е т ^ р м ^ е н е р о н ^ о т ç n о т с a t c .

7. &T(D i h c o t & q e i м л п Л а о с T H p q n p e q M i t g e e ^ p & i е а г с о о т ç i i o r j y c n e e a t M н м о о т ммАр-

p c o n а ц п с о т e ç p A i е а г с о о т ç n ..................................

C h a p * XIV.

1. & t (ü h a ï ç c o o t пепт^тнАнрокоме! ç u поунре мшиА ç m n ^ n & & n k ^ i u T A q ^ r à h -

роломе! п&тг ло*! поткк& а т с о i h c o t ш унре h a t h (Wc,) а т с о лмм лтеклт лле-

ф тЛ н nnujttpe мшнЛ. /

2 . н а т а л е т к Л и р о с & т н % н р о к о м £1 н а т а п т л н а г о е i c O T t ç c ^ j n e ç n т о ^ а г м м с о т с н с

HTCtylTC МфтХн МГ6) Т Ц)£ МфтгАи ас.Л МПСНрО МШОра.М1НС.3 . а т с о n À i ip e iT H C M n e q ^ н Л > н р о л о м с ! п л т ^ р м u ç k t o t .

4 . e b o X a t t л у д е р е ш с о с н ф с т о м ф т Х н е л т е m m i &c c h fe ic j м л е ф р м м а т с о м п о т ^ * м е р о с

п а т ç m п н & ^ а Л Л а ç m n o X i c e T p e T O T C o ç (aie) h ç h t o t а т с о л е т н е с с о с у е е т к п е р с о о т м л л е т т й -

п о о т е .

5. л а т а * е л та n a t o c 1C ç c o n с т о о т ц ммсотснс t a i тс С£ л т а т а а с м (aie) л < п л и д е р е дшнХ

АТСО А Т Н С С у H R A Ç СЗС.СООТ ÇH О ТО 'СП Н .

0 . АТСО л с у н р с Л Ю Т а ^ А А Т ^ П С ТО ТО С 1 C IH C O T ÇH Г л Х г а Х а АТСО П С агА Ц ЛА Ц Л ^ 1 Э ^ а А с Б

нидере ш еф солк n rcu c jA so c eqaeco м м ос аге лтон лсоотл мпидеаге лта пагое1С агооц ммсотснс

нрсомс МНПОТТС СТ&ННТ Qn НАТНС л тс &Арлн.

7. л с 1 çn ç m c о Ар лромпс лтсрецэгоотт ntfl МСОТСНС HÇMÇaA МНПОТТС сбоХрп HAÏA.KC

ЛТС &АрЛК СМС ЦТ HRA^ АТСО AITATO Cpoq nOTUJAacC ЛАТА neqÇHT.

8 . ЛАСЛНТ а С ЛТАТС1 C Ç p A I ЛММА1 Атперк H Ç H T МНЛ.АОС АЛОК !Ь*С A IT A A T МАТААТ СТрА-o ta çt лса нагое i с па лоттс .

9 . а т с о м с о т с н с А ц с о р к m h c ç o o t с т м м а т e q a e c o м м о с а с е h k a ç л т а н & с о к c ç o t h c p o q ( п а У

y jc o n c л а н ( л ) к Л н р о с м л л е н и д е р е u j a e n c ç с & о Х а г е а н т а а н с т р с н о т А ^ к л с а n a c o e i c н с л л о т т с .

10. а т с о т с л о т nacocic AqcAnOTujT п а т а -о с л тAqacooc T M C Ç ÇMстк лром пс ТС ТА1 а г т

MneçooT л т а нагое 1C ас.со m hci сулаге смсотснс а т с о AqMOo^yc л с а шнЛ. ç n тсрн м ос т с л о т Л

i c ç h h t c ^ ç n qTOOT лаготсотс м л ^ с лром п с u ja ç o th сп оот.

11. а т с о о т л о в о м о т л M M O i к а т а n e o T o e i u j n o g o p n n T A q a e o o T T n o ' i м с о т с н с .

C h a p . XVII.

1. АТСО ACUJCOHC (sicУ П<Г1 ЛТОу) ЛТСфтХн ЛЛи)НрС ММАЛАССН C Û o X x e НА! НС HUjpn MMICC ш с о с н ф мA çip хс ntypn MMicc ММАЛАССН HCicoT лс'аЛ.аа а. летрсомс г л р ne npeqMiuje ÇM HRAÇ ЛФаЛаАЭь. АТСО ÇM nKAÇ ЛтАаСАЛ.

2. а т с о A T iy c o n c n e ' i л и д е р е м м а л а с с н л п с у с о а г п H A T A Л С Т ^ Н М О С Л Л Ц |Н р с Л Н С А Т а т с о л и д е р е

ПЭ С *^*Э С &T(Ù л и д е р е л е р ш Х а т с о л и д е р е л с с ^ е м а т с о л и д е р е л с о т м А р ! м а т с о л и д е р е л о ф е р

ЛА1 л е л и у н р е h ç o o t t н а т а л с т а ^ н м о с .

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 59

3. ATio саХлаа^ пидоре пофер пе мп идоре ujoou пац пса <jen tyeepe n c ^ u e атгш kai tie

itjyeepe n c f iM n&i tie петрАл &м&х\х ми ota мп еЛ?А мп меЛ^с* ^ п еерсА.

4. атсо п а 1 ATAjepATOir мпмто е&о\ пе\еА]Ар потикй атоа мпмто е&оЛ. ш ксот ат(о

мпмто е&оЛ. ппАрэсож м п \а о с етзк.й) ммос ^ е пиотте Ацоте^СА^ке e&oA^iTOOTq м мш тсис е ^

к ак котк\кропом !А $п тм ите н(не)псккт a tw ( r ) a t a notre^CA^ie Mnotoeic a t ^ h a t потнЛк-

ропомха, ¡ к песпнт м петекот.

5. АТй) петтоху АЦи)(опе х ш п а с с а а т ш тссохуе п \ а х с ^ е&о&фм k r a ^ п ^ а Ха а х п а ! етфм

пекро м ш орхА пнс.

6 . е& о \х е KTATR^wpoT потн \нрос §п тм нте пиетспкт п л а ^ х е пт^аХ аах АЦ(цшпе п пидоре

м д а п асс и пептАтидоэеп.

7. А т^ш пе пи*! птоху ппидоре м м а к а с с к а т х а к t a i етмп§оуге е&о\ кокАе а т ш се&кк

c^pAi с х к ктои) niAMem a t w e^pAi eiAcnfi а т ш е х п тп т с1« н^А&еее.

8 . спвлуоше мм&п&ссн лто> *& ф е*ес $хаси птоху мм&п&сск ппудоре пефр&хм.

9. a tw птоху cenAei e^pcvi е х м k ia ni(RA)pAnA епемп(т) е х м ш а паранХ пхупт (sic)

терем ш еое ппидоре пефрА!м e q ^ i тм нте птпоЛхс jrm akacch епем^хт e^pAi ene^iMcwppoc атш

neqex е6о% ецкА^шпе ете ^ а \ а с с а те.

10. х т мнемпт кефрА 1м лтсо е х м пем^хт м м а п а с с к а т ш те « а ^ а с с а птое тетпххуоше

к а т ктощ лтгсо сепА^ип е^отп ехАенр епем^хт а т ш ic a ^ a p х ш д м а пхух.

1 1 . атй) м ап ассн eqexyome £n iCAjfAp a tw $п Аснр&АхесАК мп петкетм е атш п етотн ^

£п х ш р мп песке(т)ме (a t )w поти пидомт (мма)фхтА м(п пе)скетме.

1 2 . мпотеху<т’м<г’ом п<Гх пидоре м м анассн eqovre еЬоЛ. ппехпо\хс ткрот атш nexy&qex ntfx

кезс^п^пАЮ с еотй>^ $м пкь£.

13. а т (о АС^шпе е б о ^ х е & пхукре мпхкА. <гм<гом attwotr e x n пе^& п^п^хос А тебб ю от

$n oTqw ic :ь.е MnOTqoTOT е&оЛ..

14. пидоре х е пхсоскф а т а ^ с р а т о т ехнсот п с х а т п а ц х е етЛе о т отнЛкрос пота>т пет-

yjoon к а к a h o r х е отХ аос eqoxy ети^ооп п а п а т ш ппотте а ц с д о т ероп.

15. п е х е кнсот п а т х е птн о т Ха о с eqcoxy ¿(or с о р м с к м а пидоп nxvr&&oq п а к е ^ х е птоот

пефрххм <Го>от мм ок.

16. ПСХАТ KAq ХС пцр&хутп АП ПО"! HTOOT пефрл.хм АТ(0 £СП JT(0<0 (sic) етсотп а т ш о т -

пекхпе епхидоц сехуооп м п с ^ а п а плю с п ето тн ^ §п &&х*слп лто> $п пестме §м ша. м ш н \.

17. атсо хнсот nese*q ппидоре пноснф ехуэее птк о т \а о с eqoxy a t w о ти так м м а т потпо<г

поЧ»м ппе отк&нрос пот сот хусопе пак.

18. а т (о енетБЕоц пхусоп ерон а т <о enxyAnqone е&оЛ* jrh c ^ a k a k a io c $п $еп ^тсошр етсотн

ceoxy гАр н а ц пток ГАр нстМсГом п^ото epoq.

Chap. XVIII.

1. АТ(0 ТСТПАГЮТИ тирс ППХукре МШнЛ АТС(ООТ^ СфОТП CCIlAo> ATCMIKC 5 _(м) пм(а) с т л м а т

птсккпн м(пмАр)ттрюп (en)xoeic a tw h r a j ........................

8*

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60 F ragments

C h a p . XXIV.

29..................... тн)ротр ntte прес6 т*терос пл! nTenreipe MneTOxroeitg ми ihc (sic) лт© ппеоте

п т л тп л т епс^&нте тиротг д п к о е к пл! мп шнЛ.

30. ллгсо лееуаше мппсл hcçoot етммлтг ацдот п<П ж е пидоре к к ^ т к к д л к о е к

eqçn oje мп мнте промле.

31. лтгео л тто д ец çn nTOuj мпецпЛ.нрос çn ^ м п ^ с ^ ^ Р SLM nTOOir п е ф р м д пел. ncMÇiT

м птоот лтгео ç^çTHq çm еп т \тто м ец nçnTq nncitqe мпетр& nT^rcûfie

nç к то т ппддоре мпшЛ çn т'лЛфлЛ.л nTepeqnTOv eftoAçn ннме нлтл е е пт л. nseoeic çcon етоотот

\ t (ù ceçM пм л е т д м \т и)&^рм елоот nçooir.

32. пнеес пкоенф лтгептот е ; р м ïw'i п ^ н р е мшнЛ. eûoÀçn ннме лтгео лт*томсот çn

скП мл (sic) çn TMcpic итсоиуе t a i птг^тоотс n^ i ibiudft птоотот ппе^доррмос п ето ти ^ çm

nn&ç nci^iMA ça. tge nçieifi necooxr лтг<о &qT&\c п ш ен ф çn отто пкЛнропом1Л.

33. лтб) лецдопе мппел п м eXe^]&p пидоре пллраш n^p^çiepevc *qMOv лтсо MriOMcq

çn r^ û ^ ^ p ntfi ujineee neqtynpe Tài атл ^тлл с newq çm птоот пефрллм çm neçooT етм м ^т

д/тэс.I n<Ti пиунре м л 1Ср\кА. nTKifiioToc м ппотте лтгксоте п д м ^с Çp^i h ç k to t лтгео ф ш еес &qati

птмптотгннб лм& еАе&з&р fiicj neqeieoT u)\mqMOT лттом ец çn е \ 6 &&р пте n eq n * ç пидоре

^ е мшнА ыгА ак п о т^ л о тл д д о о т eç p * i eneqM*. мгш eçp&i ететгпоЛлс.

LIVRE DES JUGES.

C h a p . I.

1 0 .....................&q&<on сеф ер лтчо «kvo'oatd'at nceci мп м ллп мп е о \м е ! п е х л о пеп&н.

1 1 . л тш ао т е eûoÀÇM. лм& етммлтг ер^тот nneTOTKÇ çn ^&&не прлп ^.е m ^ i p nujopn

петгмотгте ерос ate к ^р ж ео ф ^ р ете т м те тпоЛлс n n ec ç \i.

12. мгй) neaee ^ A e û ate петилплтлссе птпоЛлс nnecçM nqatiTC q n e ^ n*q itn e c ^ d T&ujeepe

етресеубше n^q neçiMe.

13. &T6 ) еоесопжА леунре n^enee neon h u o ti epoq ewqati nm oA ic л tco ^\% e&

* q ^ n*q nTequieepe етрееедшле n \q ncçiMe.

14. лсидопе x e еспнтг efto \ ^qiw ftc дм ос етресл!те! потссоеуе nTOOTq м п есею т лтю

ленрмрм eweati jyu^H eôo\ ccçiatM nqeu n * ç 6 ate п т л н т ^ т enn&ç мпрнс ene^ п м noxreovre

м моот лтгю д^лЛей * 4 ^ пгкС л л т а necçHT иотгееоте nneTatoce отсеоте ппет*&&1ктг.

16. птоотг мп петнп epoq çm пел мшн&т лтгео пидоре шеолб лн ш п м ос лхгю педом

ммсотснс лтгс! eçp&j çn тпоЛлс п п е ф о т!^ мп пидоре ш о т ^ л ебоЛ етеркмос тете мпрне ш о т ^

TeTçn T e ç in n ei епескт плрлаь. ^troireoç мп пХлос мплмлЛнн.

17. ллчо ю та^лс &q6 <on мп стгмеат neqcon &tçü>t6 д л е ^ п л п м о с neTOxrnç çn сефек

лтгботс е&о\ лхгллс плпдеем л лтсо лхгмотгте епрлп птпоЛлс a te лпл*ем л.

18. лтб) юхга^лс Mneqn^HponoMei ота^е ncCTOUj ота^е лсАож.

19. лтгш natoeic nequjoon мп ¿^нАнроиоме! м птоот ate мпотеидо'до'ом екХнропоме!

nneTOTrnç çm пе«л a te çpnjçfcfi лстеорае пат е&о\ лтгео петиюоп п л т п<п çn ç\pM& м леш ле.

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DE LA VERSION THÉBAINE DE L’ÉCRITURE (ANC. TEST.). 61

20. лтсо j ç a A c â Aq^ плц njęeópcon h a t a oe птл мсотскс ujAate п м м лт a t í o AquAnponoMei

a tm им.а етдм А т тхуомте мпоАхс ппхунре лепАн a t û o t o t efioX.

21 — 26. Lacune.

27............................. h c t o t k ç ç n û a \ a h о т л е п е т к с о т е е р о с о т ^ е п е с т м е о т л е n e T O T H Ç ç n

i ê A a a m о т а ^ е п е т к с о т е е р о с O T aw e п е с т м е a t î û A q A p ^ ç e x п в 'х п е э с л п л п л ю с c o t c o ç ç m n e iK A Ç .

28. Асщшле awe птере пхкЛ. (Гмсгом а^нш д п с ^ а л а ю с (s ic ) cTpeq^ форос лтсо çn OTqei

MneqqeiTq м м л т.

29. a t û ) ефрлхм M neqqei м д а т м пе^лплплхос n e T O T K Ç çn ол^ер а Х \а пе^лплплхос

AqoTttÇ çn TeqMKTe çn x*Aqep Aqujwae eq ^ форос.

3 0 . A T 6 ) з * ^ о т Л ( о п M n e q q e i м м л т n n e T O T H Ç ç n n e a w p o m O T aw e n e T O T K Ç ç n Х а м а a t o )

пе^АПАхос (s ic ) A q o T t o ç ç n T e q M K T e A q u jc o n e n tfx пе^лплплхос e q ^ форос n A q .

31. атш лснр Mneqqei м м л т n n e T O V H Ç ç n слн^ео^ лААл A q u jc o n e eq^* форос n A q атсо n e T O T H Ç ç n awсор мп n e T O T K Ç ç n c ia w c o n л т с о h c t o t h ç ç n a w A ^ A e м п A C jÇ A q x a t û ) ^ e a w p A n мп

л ф е н мп рош&.

32. a t û ) л с н р A q o T û ) ç ç n т м и т е м п е ^ А П А П А Ю с n e T O T H Ç ç m i x k a ç eftoXate M n e q e u jc T M -

(Г О м e q e x T q m m a t a t û ) A q i y o m e e q ^ ф о р о с n A q .

33. a t û ) пефолЛлм Mneqqei m m a t n n e T O T H Ç ç n беесА м тс ота^е петоткф çn ¿AieAiMee

a t û ) шкЛ. A q o T û ) ç ç n тм кте м пеэслплплю с n e T O T K Ç ç m n K A Ç n e T O T K Ç awe çn б ео сл м тс мп

Û A i e A i M e e лтхусопе с т ^ форос п а т .

34. лтсо плм оррлю с A q o M u e пхунре naw а п eçpAi ептоот e&oAate м п о тк л л т ее (s ic ) епе-

С К Т Ш А .

35. a t û ) плморрлю с AqatconT c o t î o ç ептоот ето n&eAate к петасласох петере плр£ nçKTq мп пплхуор a t û ) ç m пмтрсхпотн ç m птоот пм м трсш к çn ceXftin f«cj a t û ) T o 'x a t мпкх шсосеф

ACçpogi eatM плморрлю с Aqujcone eq^ форос KAq.36. a t û ) птоху м плм оррлю с Aq^û)ne a tin тлпл&лсхс плкрл&ш at in тп етрл eçpAi.

C h a p . П .

1. a t û ) п а с г ^ Х о с Mnatoeic eçpAi çn ^aXüaX eçpAi епм л мпрхме a t û ) eçpAi е&АхенХ

neatAq ппхунре м ш к \ eqatco ммос п а т ate п а х петере natoeic atû) м моот ate а ш т и т т п eçpAi çn ннме a t û ) Aiatf ткхгтп eçoTn ennAÇ пептлкорп пкетпею те eTÄKHTq erpATAAq пнтп лтсо

Axatooc пктп ate n^*nAqei м м л т а п п^плассосоре а п е&оХ птла^хлоннн етпммнтп хул cneç.2. a t û ) птсотп пкстпсмп ал л о н н к мп n e T Ç M O O c çiatM n e i K A Ç ота^е петп отте пкетпотсохут

п лт лЛАл иетх»Атптоп ететплото^пот a t û ) петотсхлстнрхоп ететплихрхусорот a t û ) мпетпсохтм

пел n л ç p o o т a t í o eñoXate плх лтетп ллт.

3. лпон çc o п^ плот со ç лп етоот епсосопе е&оА мпЛлос псптлхасоос етпинтц e n o a t q е£юЛ

n ^ n A q i T q are. лп м м л т мпетпмто е&оА лЛАл c e n A U jc o n e пнтп e ç c n стпоэ^и e ç e n n p o q a t ío

петкепотте сеплхусопе пнтп етсклпа.лАоп.

4. Acujcone awe птере пм*^еХос Mnatoeic тл т о ппех ujAate envy upe тнрот мшкА пАлос

Aqqei çpoq еАоА AqpiMe.

5. етпе плх л т м о т т е епрлп м пмл етм м л т a t e пекАлтомсоп ете пм л n e мпрхме a t í o

a t u j со (от м пм л етм м л т пототсхл M n a t o e i c .

8**

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62 F ragments de la v ersio n th éba in e de l ’E criture (A n c . T est .).

6. atû) ihcotc AqatooT efioA. muAaoc atû) atBcor non nujnpe jahihX a hota hota Bcor eTpeqRAnpottOMiA eTpeqRXnponOMei MiteqRAÇ.

7. atû) i\Aaoc Aqp çmça& Mitatoeic nneçooT TwpoT rkhcotc atû) çn neçooT mpOT nnenpec- ÛTTepoc haï nTAxrp othoj' nOToeiuj mk ihcotc nenTATCOTn nnoo* nçcofi Mnatoeic rai nTAqAAq çm iuh\ .

8. atû) AqMOT n<fi ihcotc nujHpe huât h iiçmçaA Mnatoeic OTp<OMe eqçn ojcmhtx (sic) npoMite.

9. ATÛ) ATTCOMCq ÇM ItTOXy HTe RAnpOnOMIA çn OAMRACA Ap ÇM ItTOOT nftÿpAlM neTÇM neMçiT m u to o t k v a ja .

10. atû) ToeneA Tttpc ctmmat acmot atotaçot nnAÇpn neTeiOTe Acneçce eçpAi n<Ti Re- ueueA mrrccoot rai eTeMnoTCOTn natoeic atû) neqçcofi nTAqAAq çm ninA. (

11. atû) nujHpe mhihA ATCipe Mnnonnpon mticmto eBoA Mnatoeic atujmujc nnfiAÇAXiM.12. atrû) ne<ûOt Mixatoeic nnoTT€ nnCTeioxe nenTAqnTOT ç&oAçm iiraç hrhmx atBcor

ATOTAÇOT nCA nÇCR RCttOTTC efioÀÇR nnOTTe nnçeonoc CTRÛXTC epOOT atotcoujt kat atû) at^ <T(ùM Mnatoeic.

13. A T R A A q nCû)OT ATUJMUJC MHÛAÇaA MH UACTApTH.

14. a tû ) natoeic AqnoTO'c çn o t^ îo u t eatn nujwpe mtiihA AqTAAT eçpAi c to o to t iu ic k ta t-

ujoAot atu}û)A mmoot a tû ï AqTAAT eçpAi c to o to t nnenatiateeTe ctçm h c trc o tc a tû ) mhotcu)-

(TMtfOM eqei eatoxOT eçpAi mucmto efioA. nneTatiateeTe.15. çn çcofi niM cto tm ooujc r ç k t o t a tû ) T<riat Mnatoeic nccigoon çiatcoOT eçen neeooT

nAT RATAM UTA natOCIC COpR RAT AqoAlBe MMOOT €MAT€.

16. atco natoeic AqTOTnec çen npiTHC eatcooT a tû ) a natoeic r a ç o o t h to o to t nneTujcoA

MMOOT neTRCRpiTHC 0X1 MUCTCû)TM nCûXOT.

17. eBoAate atêcor ATnopncTC çi i ia ç o t .........................

LIVRE DE RUTH.

Chap. II.

11. AqoTûxujB n<Ti fiowe eqatco mmoc kac ace çn o t t a t o a t t a t o epoi nneçÛHTC u t a a a t (sic)

Mn TOTUjûxne (sic) a tw m rrc a Tpe h o tç a i m ot a tû ï n ee nTApnco ncco mnOTeicoT Mn t o t m a a t mix

t i r a ç nTATatno nÇHTq peficon epATq uotA aoc r tc c o o th MMoq An rcaB (sic) MnncA nujOMnTe hooo t.

12. epe natoeic t coco fie ne mi\ot çcofi atû) epe noTfiene vycone eq^HR efioA nTOOTq Mnacoeic

nnoT ie mixihA nenTAp’V muotoi eçoTn epoq nrpnAÇTe ça neqTnç.

13. utoc xe neatAC ace natoeic aio'r ^Apic nnAÇpAR ace akcAccoAt a tco AKUfAate eçpAienAÇiiT eicçHHTe nAUjcone noe noire i №1€RÇmçaA.

14. neate fiowc hac ace h^h a iwat rotcom ujcone efioAçn noeiR atco nceTpceR (sic) totXaixm çm n çM ac..................

(A suivre.)E . A m élin eau .

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I n sc h r ift e n aus der saitisch en P erio d e . 63

INSCHRIFTEN AUS DER SAITISCHEN PERIODE.VON

Dr. A. W ied em a n n .

Vor einiger Zeit veröffentlichte ich in dieser Zeitschrift eine Reihe von Inschriften aus dem Musenm des Vatikan, welche das Eine gemeinsam hatten, dass sie insgesammt ans der sogenannten saitischen Periode stammten. Als eine Art Ergänzung dieser Arbeit möchte ich an dieser Stelle eine Reihe von Denkmälern aus der gleichen Zeit publicieren, welche sich in verschiedene Sammlungen zerstreut vorfinden. Nur durch eine Zusammenstellung eines reichen Materiales scheint es zu erhoffen zu sein, einen Einblick in das verwickelte Titel­wesen und in die interessanten staatlich organisirten Beamten- und Priesterverhältnisse der betreffenden Epoche zu gewinnen. Diese Zustände müssen aber von besonderer Bedeutung erscheinen, da sie es sind, auf denen sich das glänzend einheitliche System des ptolemäischen Staates aufgebaut hat. Nur im Vergleich mit den ihr vorauf gegangenen Einrichtungen ist diese Verfassung verständlich. Zu einem solchen Vergleiche die Sammlung des unumgänglich nöthigen Materiales zu beginnen, war der Zweck des Aufsatzes über die saitischen Texte des Vatikans und ist die Veranlassung der vorliegenden Arbeit. Bei der Auswahl der Texte ist ein Hauptgewicht auf solche gelegt worden, welche durch die auf ihnen erscheinenden wenig bekannten Titulaturen sich auszeichneten; doch sind daneben auch einige durch sonstige wichtigere Angaben bedeutendere Texte gegeben worden, ln diese Kategorie gehören gleich die beiden an erster Stelle besprochenen Inschriften.

1. Torso einer Bronzestatue von mittleren Dimensionen in stehender Stellung, das eine Bein war vorgestellt. An dem Gürtel und auf dem vorderen Gewandstreifen, der von einem erhaben gearbeiteten Pantherkopfe gekrönt, zwischen den beiden Beinen herabläuft, finden sich einfache Linienomamente und Inschriften mit Goldplättchen aufgelegt.

Auf dem Gürtel steht die Gruppe ( D nlj eiQe Zusammenstellungder Vor- und der Nachuamenscartouche eines ägyptischen Herrschers. — Die Inschrift des

«Der König von Ober­und Unterägypten, der Herr beider Länder Ra-user-Maä-setep-Amen, der Sohn der Sonne, der Herr der Diademe Ämen-mer-Pe-tu-Bast-sa-Bast.» — Das Monument befindet sich in der hübschen Sammlung des Grafen S t r o g a n o f f im Museum zu Aachen (Nr. 8 1 ) .

Der Name dieses Königs ist unbekannt. Ich selbst (Handbuch der ägypt. Geschichte, S. 561) hatte auf Grund des Nachnamens allein, der sich im Katalog der Sammlung fand, angenommen, der Herrscher sei identisch mit dem als erster König der XXIII. Dynastie (Petubastis) betrachteten Pe-tu-Bast. Diese Ansicht erweist sich durch den Vornamen als irrig. Dieser Petubast hat, wie ein Text im Louvre (S. 4, 849; vgl. L e p s iu s , Königsbuch, Nr. 612) beweist, den Vornamen ( gP Ä ü ] , welcher auch sonst, auf einem Holzstück in Bologna Nr. 2135 in der Form ©Tfr O äuftritt. Der Vorname des Aachener Herrschers ist dagegen Ra-user-Maä-setep-Amen, was an den Vornamen Ramses IV. oder Osorkon ü. erinnert; der Nachname ist dem des Petubast des Louvre sehr ähnlich. Während die griechischen Listen der ägyptischen Könige nur einen Petubastis kennen, liegen demnach zwei Cartouchen vor, welche diesem Herrscher

Vorderstreifens lautet Q~j ¡1 | B T ^ 3 S ( Q J L ]

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6 4 I n sc h r iften aus der sa itisch en P e r io d e .

entsprechen können und ist es, so lange kein reicheres Material vorhanden ist, unmöglich zn entscheiden, welche die zu wählende ist, ob die von L e p s i u s aufgenommene oder die auf unserer Statue neu auftretende. Ebenso wenig ist es möglich den zweiten König des Namens einzuordnen. Form des Namens, Styl der Monumente, Art der Inschriften weisen auf die Periode von der XXII. Dynastie au abwärts bis in die saitische Zeit hinein hin, in eine dieser Dynastien gehört also auch der neue Herrscher. Sein Auftreten ist wieder ein Beweis, wie wenig wir selbst von dieser anscheinend so wohlbeglaubigten und monumentenreichen Zeit wissen und wie gerathen es ist, sich auch über diese vor weitgehenden Schlüssen zu hüten.

2 . Menatfragment in der Sammlung S t k o g a n o f f in Aachen (Nr. 84X Das Stück ist voll­kommen im Style der gleichartigen Monumente aus der Zeit der XXVI. Dynastie gearbeitet, trägt aber eine auffallende Inschrift. Dieselbe lautet auf der Vorder- und Rückseite identisch

. Auch dieser König Ne-ba-ka-u ist unbekannt. Man hat ihn mit Necho n.identilicieren wollen, da jedoch in dessen Namen stets das fehlt, so muss auf diese Gleich­setzung wohl verzichtet werden. Aus dem Styl des Exemplares geht mit Sicherheit hervor, dass dasselbe in die saitische Epoche gehört. Hiervon ausgehend lassen sich zwei Hypothesen aufstellen, einmal die, dass wir es hier mit einem äthiopischen Könige, einem sonst nicht ge­nannten Nachfolger Taharkas zu thun haben, oder, und dies erscheint, da das Denkmal aus Aegypten selbst zu stammen scheint, wahrscheinlicher, dass wir hier den ägyptischen Namen des ersten Necho, des Nechao der Griechen, des Ni-ku-u der Assyrer, vor uns haben. Die Bylbe ba wäre dann bei der Transcription unterdrückt worden, was bei den Griechen sich durch die Aehnlichkeit des bekannten Herrschemamens Necho leicht erklären lassen würde. Wie dem aber auch sein mag, jedenfalls ist dies Fragment eines der interessantesten Stücke der Aachener Sammlung.

3. Libationstisch in Form einer runden, nach oben sich verdickenden Säule, welche auf einem viereckigen Postament steht; oben ein Loch um Wasser hinein zu giessen. Basalt. In Kairo in einer Nische der Grabmoschee des Sultan Bebars Gaschinkir (707 d. H.) stehend. Vorn an der Säule eine Inschrift in zwei von rechts nach links sich folgenden Vertikalzeilen.

1 "‘5=1 ^ - —0 /==] <3>~ A~'AAA <WW'A « ° /==> I I I

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Der Verstorbene, dem dieser Altar angehörte, der Palastvorsteher Pef-nif-ä-Neit, der Sohn der Nän-s-Bast ist uns sonst unbekannt, auch sein jedenfalls bei Memphis oder Hcliopolis gelegenes Grab hat sich bisher nicht gefunden. Der religiöse Text, den er hier verzeichnen Hess, ist nicht ohne Interesse; er zeigt, ein wie grosses Gewicht in der Lehre von der Auf­erstehung zeitweise auf die Milch der Göttin Nut gelegt wurde. Sie war es nach dem Texte, welche dem Todten Leben, Gesundheit und Kraft verlieh und seine Beine kräftigte, so dass er zu seinem Vater Seb gelangen konnte, der ihn dann mit seinen Armen umfing und seine

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Glieder, sein Herz und seinen neuen Wohnort in der Unterwelt salbte. Hierdurch gewann der Todte neues Leben. Der Ansicht, dass die Göttineu den Sterblichen, besonders den Königen, ihre Brust reichen, begegnen wir häufig, so wird dies z. B. in Luqsor ausführlich von Araenophis III. berichtet; des Einflusses der Göttermilch auf die Auferstehung wird dagegen weit seltener gedacht, seine Erwähnung macht diesen Altar bemerkenswert!!.

4. Eine interessante Statue aus der saitischen Periode besitzt die Bibliothek zu Frank­furt a/M. Es ist dies ein hockendes Granitbild, dessen Kopf abgebrochen ist; über den Händen stehen oben die Cartouchen ^ und und zeigen, dass das Monu­ment aus der Zeit Psammetich I. stammt. Eine längere Inschrift findet sich in neun von rechts nach links laufenden Horizontalzeilen auf der Vorderseite der Statue. Dieselbe lautet:

ris nu i ? schk-t i i

«Der Prophet des Amon, der Stadtvorsteher und Gouverneur Nas-xep-en-Sexet, der Selige (2) spricht : Oh, die Ihr die Städte bewohnt, die Ihr heute geboren wurdet und die Ihr kommt (3) nach mir! Ich bezeigte meine Liebe dem Amon, der die Kraft liebt! (4) Euere Häuser sind voll Ueberfluss an Fülle, weil er sich genaht hat. (5) Dieweil ich mein Herz mit ihm (mit Amon) erfüllte, veranlasste er, dass ich geliebt ward (6) bei dem Könige.1 Ihr Priester alle, die Ihr preist Amon, die Ihr seht seine Schönheiten, sprecht iu gleicher Weise: Königliche Opfergabe sei der Person des Stadtvorstehers und Gouverneurs Nes-xep-en-Sexet, des Seligen, des Sohnes der Hausherrin Sep-Ämen-tas-pet.»

Die Persönlichkeit des hier dargestellten Mannes, welcher wohl Gouverneur von Mem­phis war, ist uns unbekannt, obwohl er durch seinen eigenartigen Namen auch in anderen Texten leicht erkennbar sein würde. Er scheint eiu angesehener Manu gewesen zu sein, welcher besonders Amon verehrte. Auffallend ist es, dass dabei regelmässig der einfache Amon, nicht die sonst weit häufigere Mischform Amon-Ra erwähnt wird; es handelt sich dabei wohl nur um eine gesucht archaisirende Form, wie solche in der Saiteuperiode häufig angewendet werden. Der Text trägt ein originelles Gepräge und drückt einen sich sonst in den ägyptischen Inschriften selten findenden Gedanken aus, dass der Mann seine Stellungam Hofe nur seiner Frömmigkeit und der Gottheit zu verdanken habe. — Die Form derHieroglyphen auf der Statue ist eine sehr schöne, ihre Ausführung sauber und kunstvoll.

5. Hockende Statue aus Syenit von sehr schöner Arbeit, die vordere Hälfte ist ab­gebrochen. Museum zu Agram. Die Inschriften finden sich in zwei Vertikalzeilen von rechts nach links auf dem Rückenpfosten und in zwei Horizontalzeilen auf der Basis.

1) Die Zeilen 5 und 6 dieses Textes hat B r c o s c h , Hierogl. Gramm., § 357 citirt; dabei wird das Monu­ment iu Folge eines Versehens als aus der Zeit Psammetich II. stammend bezeichnet, die Cartouchen weisen vielmehr auf Psammetich I. hin.

Rccucil, VIII. 9

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66 I n sc h r iften aüs der sa itisch en P e r io d e .

RUckeumsehrift: H o ü M i I M W } (

Basisiuschrift (jede Zeile ist am Anfänge und am Ende verstümmelt): j ___

i k ^ ü H

o ö : i k P № : * * k .............Welcher Gottesuame am Anfänge der ersten Zeile zu ergänzen ist, ist schwer zu ent­

scheiden, da zwei Nomen (14 und 21) in Oberägypten den Namen QjS) führen. Der übrigev

Text gewährt mit seinen Ortsangaben keinen Anhalt, da diese Beamten ihre Priesterthtimer häufig an ganz verschiedenen, weit von einander entfernten Orten bcsassen, ohne dieselben thatsächlich zu verwalten. Ob in der Vertheilung der Stellen ein gewisses System obwaltete, oder ob dieselbe ganz willkürlich war, wird sich erst an der Hand eines reicheren Materiales verfolgen lassen. Den Schluss der Rückeninschrift bildet die gewöhnliche Saitenformel (vgl. Rec., VI, p. 119 sq.). Der Inhaber der Statue selbst T'et-Ptah-äuf-än/ war im Wesentlichen priesterlicher Beamter und scheint keine Staatsämter bekleidet zu haben.

6. Basis einer Granitstatue von schöner Arbeit. Museum zu Agram. Die Inschriften sind schön ausgeftihrt und die Reste zeigen noch, dass sie einem Monumente sehr guten Styls angehörten. Der Haupttext läuft um die Basis, deren Vorderseite fehlt. Er begann in deren Mitte und lief nach rechts und links um hinten in der Mitte zu enden. Mit der Vorderseite fehlt auch der Anfang beider Hälften der Inschrift: a) (Links) 1 1 ^Q ^L 111i

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Ausserdem sind einige lnschriftsreste an den Beinen erhalten, bei weitem der grösste Theil der Texte ist jedoch mit der Statue selbst verschwunden. An dem Rückenpfosten stehen nach hinten die Reste von drei von rechts nach links sich folgenden Vertikalzeilen: j ..........

=!?A? i ’ ••••• « S fö -An der linken laofe"vier Vertikalzeilen von links nach rechts ; /WWAAAAAAAA AWM AAAAAA £———] / AA/VW\ «\

— .......... Q P °a -Die biographischen Angaben dieses Textes ergänzen sich durch die Angaben eines Sarko-

pliages, dessen Bruchstücke sich in London, Oxford und Neapel befinden (vgl. die Publikationen bei N i e b u u r , Reisebeschreibung, 1, pl. 31—35 und S h a u p e , I Ser. 40 f.; Ser., 76.Vgl. L i e b l e i n , Dict. des voms, Nr. 759 und 1257 und P j e h l , Recueü, I, p . 198), nach diesen führte der Vater des den Namen seine Mutter den LetztererName ist demnach auf dem Rückenpfosten Z. 3 zu ergänzen.

Die religiöse Formel an der Basis ist eine nicht gewöhnliche, wenn auch ihr Inhalt an anderen Stellen wiederkehrt und sich die Wünsche, dass die Person des Todten unter die Verklärten und Vollkommenen gelange, dass sein guter Name auf Erden ewiglich beständig bleibe u. s. f. auf den Todtenstelen und iu ähnlichen Texten häufig ausgesprochen finden.

Das eben erwähnte Sarkophagfragment in Neapel zeigt einige schön gezeichnete Scenen

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I n sc h r ift e n aus d er sa itisch en P er io d e .

aus der Lehre vom Äm-tuat, begleitet von erklärenden Inschriften, doch bieten dieselben kein besonderes Interesse dar.

7. Statue eines auf seinen untergeschlagenen Beinen hockenden Mannes. Museum zuBerlin Nr. 2291 (287). Auf dem Schurz zwischen beit en Armen der Statue laufen von rechtsnach links vier Horizontalzeilen;^ | | ^ P < : > Dana folgt eine Inschrift um den Sockel (vom): [1

f S B C ^ a l & s I P m i S i (rechte4 W T f f i ^ ! l ' ' '(links abgebrochen). Beachtenswerth erscheint in dem Texte, abgesehen von den Eiuftthrungsworten der sonst verhältnissmässig selten auftretende Titel des Amon, dessen Priesterthum der Sohn des Sta- tueninhabers inne hatte. Anderweitige Erwähnungen dieses der Neith dienenden, daher wohl in Unter-Aegypten ansässigen Mannes scheinen zu fehlen. Der Eigenname der Mutter Keres- er-Neith (nicht Keres-rep, wie L i e b l e i n , Dict. d e noms, Nr. 1262 angiebt) ist ein sehr seltener; die anderen erwähnten Namen dagegen gewöhnliche.

8. Knieende Statue, welche in den Händen einen Kasten mit dem Bilde des Osiris hält. Museo nazionale in Neapel. Die Statue war früher im Palazzo Farnese zu Rom und ward von K i r c h e r , Oedipus, III, p . 496 in freilich sehr ungenügender Weise publizirt; citirt wurde dieselbe ferner gelegentlich von P i e h l , Aeg. Zeitschr., 1879, S. 147. Die Inschrift findet sich in zwei vortrefflich eingegrabenen Vertikalzeilen von rechts nach links laufend auf der

Die Statue stellte demnach einen sehr hohen Würdenträger, Erbfürsten, einzigen Freund, Vorsteher der Tempel in Ober- und Unterägypten, u. s. f. Rä-uah-äb, den Sohn der Ta-Kernet dar. Derselbe bekleidete u. a. ein Priesterthum des Horus und es ist interessant zu ver­folgen, ein wie grösser Prozentsatz der höheren Beamten dieser Periode ein derartiges gewiss einträgliches Prophetenthum als Nebenamt versah.

9. Statue, unten abgebrochen, im Museo nazionale zu Neapel. Inschrift auf der Rück­seite in zwei Vertikalzeilen, über denen als eine Art Einführung eine doppelte Horizontalzeile steht. Dieselbe lautet: j j ^ ^ oi^ * ° o

Dano folgen die Vertikalzeilen: 1 [ ]

= Wir haben hierT w m . i <=> —* 1 « i i l v i .— i oeinen hohen priestcrlichen Würdenträger vor uns, der besonders in dem Neith-Tempel zu Sais beschäftigt gewesen zu sein scheint. Sein Hanpttitel «Schreiber der Rechnung Uber alle Dinge, das heisst wohl «Controlbeamter», im Tempel» erscheint auch sonst öfters in Bezug auf andere Tempel. So war ein General Hör unter anderem Schreiber der Rechnung über alle Dinge im Tempel zu Memphis. Der Deckel des schönen Basaltsarkophages dieses Mannes, welcher durch die auf ihm angeführten priesterlichen Titel wichtig ist, ward bereits von L e p s i u s ,

Denkm., III, 277 a publizirt; er befindet sich jetzt im Hofe eines Hauses (Bureau des H. Pe- Hzäns) in der Gamsaui zu Kairo. Der Hauptwerth seiner Inschriften liegt darin, dass sie zeigen, wie Hör prie8terliche Würden an verschiedenen Orten, im 16. und 18. oberägyptischen

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68 I n sc h r iften aus d er saitisch en P erio d e .

Nomos und iu Memphis bekleidete. Hieraus gebt hervor, dass es sich hier nicht um that- sächliche, sondern nur um nominell verwaltete Aemter handeln kann, eine Sitte, welche in der Ptolemäischen Monarchie zum consequent durchgeführten Systeme geworden ist. Es war dies ein Mittel um die Einkünfte einzelner hoher Würdenträger zu vermehren ohne ihnen darum mehr Arbeitslast aufzuerlegen. Von einer historischen Rolle, welche der General Hör gespielt hätte, ist nichts bekannt; ein General gleichen Namens, welcher ebenfalls zur Zeit der XXVI. Dynastie lebte, darf, da seine Mutter anders, Nefru-Sebek, hiess, nicht mit ihm identifizirt werden.

10. Bruchstück einer kleineren Statue im Museo nazionale zu Neapel. Inschriften auf der rechten und linken Seite in je einer Vertikalzcile und hinten in drei von rechts nach links laufenden Linien. Der Text erinnert in der Schreibart an die im Rec., VI, p. 121n aevq A n H ___0 \oJ / AAAAAA wvyw Q Qbesprochene Statue aus dem Vatikan, Rechts: |l | j j ^ | ^ ^ ^ ^

Die Statue stellt den Ncs-ucb-iri, den Sohn des Pe-tu-neb-iri und der Bast dar,einen hohen Würdenträger am ägyptischen Hofe, der uns sonst nicht bekannt ist. Die Formeln entsprechen in Form und Inhalt dem Style der saitischen Periode, während die Ausführung der klein und nicht sehr sauber ausgearbeiteten Hieroglyphen mehr auf die Ptolemäerzeit hinweist; aus der Uebergaugszeit von einer dieser Perioden zur anderen stammt demnach wohl diese Statuette. Der Text enthält die Namen und die Titel des Mannes, welcher unter anderem Priester der Bast und Hathor war; Wünsche für sein langes Leben in Annehmlichkeit und zum Schlüsse, wie cs scheint, Bemerkungen Uber seine Stellung im Alter in Mitten der Freunde, als Grösser an Ehren vor dem Herrn der Länder des Nordens und Südens, u. s. f. Leider ist derselbe nur zu häufig durch Lücken unterbrochen, ohne dadurch jedoch sein Interesse ganz einznbüssen.

11. Bemalte, oben abgerundete Holzstele im Museum zu Agram. Oben geflügelte Sonnen­scheibe. Darunter links der sperberköpfige Gott Ra mit der Sonnenscheibe, durch die sich die Uräusschlange windet, auf dem Haupte, in den Händen Geisel und Stab. Vor ihm der Stab mit Fell, das gewöhnliche Symbol des Osiris und das Zeichen Davor Altar mit Gaben und opfernder Mann. Darüber sechs Vertikalzeilen. Zwei Uber dem Gotte: 1AAAA/VV 4* S \ШГЗГ 2 V У / ' " ' " - *ллллл i 0 -j 1 c h » A- w v !a a

S k - * = ш = £ j . J o o - H v i e r "berdemTodten : _ m . , DJ ä' *1 ] I ml , (’«icj ? ^ — ^er ^ott Ba-Harmachie führt

ЛАЛЛЛЛ I О I T III I L -1 I 1 П I ю 1 ****** ( W ^ l l

hier die Symbole des Osiris und ist dadurch mit diesem in der saitischen Periode als Gott der Unterwelt und der Unsterblichkeit улт' e;cyjr(v betrachteten Weseu als gleichberechtigt behandelt. Die Stele stammt den Texten zufolge aus Oberägypten, während sonst Ra-Har- machis meist auf heliopolitanischen Stelen zu erscheinen pflegt. — Der Name des Todten Kemälen ist auffallend und von unägyptischem Gepräge. Man könnte an einen semitischen

1) Im Originale ist hier und in der folgenden Zeile das Zeichen ^ quer durch das Zeichen geschrieben.

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Ursprung (vgl. z. B. hebr. oder SfcTJDj?) denken und annehmen, dass der Mann einer Familie angehörte, welche ihren Ursprung von einem der assyrischen Eroberer Aegyptens herleitete. Der ursprünglich semitische Name wäre dann freilich etwas ägyptianisirt worden.

12. Trotz ihres fragmentirten Zustandes können die folgenden beiden Texte gelegent­lich zur Ergänzung anderer Inschriften von Interesse sein. Zunächst ein Granitfragment in der Sammlung Grant zu Kairo: Ein stehender König wird von eiuem Manne adorirt, über1 AAA/SA/S jUimij /- O n Ä X n Qdem man die Reste zweier Vertikalzeilen liest • I « • • • /www Û I . . . . ö

I O d g" > * 7 I AWir haben hier das Bruchstück eines der Monumente vor uns, weiche den Ment-em-hä, derzur Zeit Taharka’s als Gouverneur von Theben, besonders als Wiederherstcller des Mut- Tempels zu Karnak, eine grosse Rolle spielte (vgl. W ib d e m a n n , Handbuch, p . 595), nennen. Das Grab des Mannes befand sich im Assassîf ( E i s e n l o h r , Aeg. Zeitschr., 1885, S. 55), aus diesem stammt wohl eine kleine Granitgru fränkischen Haus in Luqsor, auf der er als

A KJ I WWA O' ustammen daher zahlreiche Grabkegel des Mannes ( vgl. M a s p e r o , Recueil, IV, p. 144, W i e d e -

m a n n , Cônes funéraires in Actes du Congres des Orient, de Nr. I, 1, 2; II, 2; IV, 1, 6;hier wird auch der auf der Granittafel erscheinende Vater asslj?* D | ^ erwähnt); V, 5 nennt seine Gattin □"J 2v\). Auch Uschebtis desselben sind erhalten geblieben, so in

A/WsAALondon (vgl. L i e b l e i n , Dict. des noms, Nr. 1354), in Stuttgart (Alterth. Museum), u. s. f.

Der schön gearbeitete Kopf eiuer Granitstatue derselben Epoche befindet sich im Museum zu Bern. Die Rückseite zeigt die Anfänge zweier sich von rechts nach links folgenden Ver-

|c ® ®|p|| | Die Inschrift bildete demnach ein Exemplar mehrder gewöhnlichen Saitenformel.tikalzeilen :

jewöhi B o n n .

>pe dreier sitzender Statuen im sogenannten

l 1 o \ bezeichnet wird- Fer,,er

LETTREDE M. DANINOS-BEY A M. G. MASPERO, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FOUILLES ET

MUSÉES D’ÉGYPTE.AU SUJET DE

LA DÉCOUVERTE DES STATUES DE MEIDOUM.L e C a ir e , le 30 av ril 1886.

M o n s ie u r l e D ir e c t e u r G é n é r a l ,

Vous avez bien voulu me demander quelques renseignements sur les fouilles que j'ai été chargé de faire exécuter en 1871, à Meïdoum. Ces renseignements ayant été consignés, par moi, dans des rapports adressés alors à M. M a r i e t t e , c’est seulement d’après quelques notes, que j ’ai retrouvées dans mes papiers, et d’après les souvenirs que j ’ai pu en conserver que je vais essayer de vous les fournir aussi complets que possible.

Des ouvriers au service de M. V ig n e , négociant d’Alexandrie, qui avait obtenu du gou­vernement égyptien l’autorisation de chercher des ossements d’animaux dans les anciennes nécropoles, mirent à découvert, au mois de décembre 1871, au haut d’un monticule de sable, situé au nord et à très peu de distance de la pyramide de Meïdoum, une stèle en pierre

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70 La découverte des statues de M eidoum .

calcaire de cinq mètres de longueur, sur trente centimètres de largeur. Elle venait à peine d’être tirée de terre que le principal Chéikh du village de Meïdoum fit suspendre les travaux et télégraphia directement à S. A. le Khédive lsmaïl-Pacha, pour l’informer de la découverte. M. M a r i e t t e , très occupé alors des préparatifs de la représentation de l’opéra d’Aïda, ne pouvait s’éloigner du Caire; sur sa proposition, je fus désigné par le Khédive pour diriger les fouilles. Sou Altesse daigna m’informer qu’elle venait d'envoyer l’ordre au moudir de Béni-Souef, de m’attendre à la station d’El-Ouasta, à l’entrée du Fayoum, avec mille ouvriers qui devaient être entièrement à ma disposition pour les fouilles à entreprendre à l'endroit où l’on venait de découvrir la stèle.

Service de conservation des Antiquités de l ’Égypte.

Fouilles

B o u la q , le 21 décembre 1871.

M on cher D aninos,

Je suis chargé par S. A. le Khédive de vous envoyer à Meïdoum où, paraît-il, on a trouvé un édifice souterrain inconnu jusqu’à ce jour.

Les instructions que j ’ai à vous donner sont les suivantes :1° Vous vous assurerez scientifiquement de la nature de l’édifice découvert; vous verrez

si cet édifice est un temple, un palais ou un tombeau; à quelle époque il remonte. Vous en ferez un plan provisoire, et, s’il est possible, vous m’apporterez un estampage des hiéro­glyphes.

2° Vous prendrez vos mesures pour que pas une pierre ne soit touchée, ni enlevée. Il est indispensable que tout reste en son état primitif jusqu’à nouvel ordre. Si par hasard des statues s’y trouvent, elles doivent être laissées scrupuleusement en place.

Vous savez aussi bien que moi que l’intérêt d’une découverte réside surtout dans la possibilité de constater la place où tout se trouve. Il y a là des remarques scientifiques à faire qui sont souvent fécondes en résultats.

Je suis l’interprète de S. A. le Khédive en vous transmettant ces ordres.Ainsi donc vous n’avez qu'à aller à Meïdoum, voir de quelle nature et de quelle époque

est l’édifice retrouvé, prendre des mesures pour que tout reste à sa place antique, et puis revenir.

Agréez, mon cher D a n in o s , l’expression de mes amitiés.Le Directeur du service de conservation

des antiquités de l’Égypte,A. M a r ie t t e .

S. A. crut devoir m’adjoindre un de ses aides-de-camp, Youssef Bey Chouhdi, pour faire exécuter mes ordres, par les autorités de la province. Aussitôt arrivé sur les lieux, je me rendis compte, par le contenu de l’inscription gravée sur la stèle et par la forme des carac­tères, qu’il s’agissait d’un tombeau de l’ancien empire, que les personnages qui s’y trouvaient enterrés se nommaient Râ-hotep et Xofret, et qu’ils appartenaient tous deux à une famille royale. Immédiatement au-dessous de cette stèle, vers le milieu, se présentait une ouverture carrée d’environ quatre-vingt-quinze centimètres de côté sur cinquante de profondeur; le

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La découverte des statues de M eidoum . 71

foud en était bouché par deux blocs de pierre calcaire, parfaitement ajustés et scellés. Je fis commencer le déblaiement en cet endroit. Il dura deux jours et mit à découvert un magnifique mastaba en briques crues recouvertes de pisé, avec façade à l’est en belles pierres calcaires d’appareil fort soigné. Le mastaba entièrement déblayé mesurait 51“ 50 de largeur sur 27m 70 de profondeur et 8 mètres de hauteur; il n’offrait aucune ouverture, si ce n’est celle dont je viens de faire mention, et qui se trouvait alors à plus de sept mètres au-dessus du sol ancien. Je fis venir des échelles et un casseur de pierres pour briser les deux blocs qui la bouchaient. Quand ils furent retirés, nous nous trouvâmes en présence de deux autres derrière lesquels s’en présentèrent successivement six autres disposés deux par deux. Dès que ce premier travail fut achevé, nous constatâmes la présence d’une petite ouver­ture carrée mesurant dix centimètres sur dix. Nous y introduisîmes, très lentement, un nabout. long bâton d’environ deux mètres de longueur, que portent habituellement les fellahs; il disparut presque entièrement sans rencontrer d’obstacle. On continua donc à enlever les blocs qui se présentaient toujours deux par deux, en suivant bien strictement la recommandation de ne laisser aucun fragment dans l’intérieur du couloir, qui offrait alors un parcours d’environ quinze mètres. Ce travail devenait extrêmement pénible pour le casseur de pierres qui ne pouvait se tenir que dans la position horizontale, car l’ouverture conservait toujours la dimeu- sion de quatre-vingt-quinze centimètres carrés et ce n’était guère qu’en rompant en avant ou à reculons qu’il pouvait opérer.

Quand les deux derniers blocs furent en fragments et jetés, fort heureusement, suivant ma recommandation, au dehors, le casseur de pierres m’avertit qu’au cours de l’opération, il avait senti des bouffées de chaleur insupportable provenant d’un vide qui se trouvait par derrière. Nous lui passâmes une bougie sur sa demande, et il disparut de nouveau dans le couloir. Quand il reparut, quelques minutes après, sa physionomie exprimait la terreur, et il s’empressa de descendre. Il me raconta alors, qu’arrivé au fond du couloir, il s’était trouvé en présence de deux têtes d’êtres vivants dont les yeux braqués sur lui, l’avaient tellement épouvanté qu’il avait cru un instant ne jamais plus pouvoir regagner la sortie. Voulant me rendre compte par moi-même de ce qui avait pu l’impressionner si fortement, je gravis l’échelle et m’engageai, à mon tour, dans le couloir. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de me trouver en présence de deux têtes admirablement modelées, dont les yeux, éclairés par la lumière que je tenais, avaient le regard si animé qu’il inquiétait réellement Une enveloppe de bronze, représentant les paupières, enchâsse le globe formé d’un fragment de quartz blanc adroitement veiné de rose, au centre duquel un morceau de cristal de roche, à la surface un peu bombée, représente la prunelle. Sous ce cristal est fixé un clou brillant qui détermine le point visuel et produit ce rayonnement faisant croire à la persistance de la vie. Je m’ex­pliquai parfaitement alors l'épouvante de mon casseur de pierres. Je plongeai les regards et j ’éprouvai une immense satisfaction en constatant que ces têtes appartenaient à deux statues, en calcaire peint, presque de grandeur naturelle, et que le tout était intact. Ma recomman­dation de jeter soigneusement tout en dehors avait été fort heureusement suivie très atten­tivement, car le moindre fragment des deux derniers blocs tombant sur les têtes les aurait brisées ou tout au moins mutilées.

Il ne s’agissait plus, dès lors, pour pouvoir faire sortir les statues, que d’enlever tous les blocs de pierre qui remplissaient jusqu’au plafond la chambre au fond de laquelle ils se

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72 L à découverte des statues de Meidoum .

trouvaient, et que par mesure préservatrice on avait ainsi accumulés jusqu’à leurs pieds. Il y avait là une soixantaine de blocs au moins, et l’opération n’était pas des plus faciles. Je me rendis au Caire pour donner avis de la découverte : M. M a r i e t t e après en avoir référé à S. A. le Khédive, m’ordonna de repartir immédiatement par la lettre suivante :

Servico do conservation des Antiquités do l'ÉgyptO.

Fouilles

Vendredi soir (26 décembre) 1871.

M on cher D aninos,

S. A. le Vice-Roi vient de me charger à l'instant de vous prier de retourner à Meïdouni demain matin et de l’y attendre.

Les instructions sont les mêmes. Laisser tout scrupuleusement en l’état. Emportez un peu de linge pour envelopper tout au moins les statues.

J ’ai parlé de vous au Vice-Roi et il m’a témoigné de sa satisfaction de votre zèle.Votre très dévoué,

A. M a r ie t t e .

Je revins donc à Meïdoum et me mis à l’œuvre. Nous parvînmes, fort heureusement, à enlever tous les blocs sans rien détruire et nous aperçûmes alors que les murs du couloir et les parois de la chambre étaient couverts de scènes et d’inscriptions hiéroglyphiques, en bas-reliefs peints, du plus beau style; plus fin que celui du tombeau de Ti, à Sakkarah.1 Nous fîmes sortir les statues, qu’on enveloppa dans des centaines de mètres de toile et qu’on transporta, à dos d’homme, jusqu’au musée de Boulaq. A la suite de cette découverte, M. Ma­

r i e t t e , accompagné de M. V a s s a l l i - B e y , conservateur du musée de Boulaq, vinrent me rejoindre à Meïdoum et nous continuâmes les fouilles. Nous découvrîmes une dizaine de tombes, malheureusement toutes déjà violées à une époque qui ne peut être déterminée. Elles appartiennent au type des mastaba si nombreux dans les nécropoles de Sakkarah et de Ghizeh. Elles rappellent, comme plan et disposition générale, les tombes trouvées par M a r i e t t e près de la pyramide à degrés de Sakkarah, et par lui rangées dans la catégorie des monuments appartenant aux trois premières dynasties. Ci-contre le plan de la tombe de Ra-hotep qui donnera une idée des autres. Cependant elles offrent, dans la décoration extérieure, des particularités qu’on ne retrouve, ni à Sakkarah, ni à Ghizeh. La plus grande d’entre elles, celle de Ncfer-Mat, mesure cent cinq mètres de façade sur soixante-quinze de profondeur. La façade principale, construite en belles pierres calcaires, parfaitement ajustées, est décorée de scènes sculptées en creux assez profond et remplies de pâte émailléc de diverses couleurs. Quelques-unes des figures sont représentées en grandeur naturelle. Un long couloir aboutissant à l’entrée du tombeau est décoré de fresques en partie détruites. M. V a s s a l l i - B e y

a pu, avec une patience et un soin merveilleux, en retirer un unique fragment resté intact, et représentant des oies admirables de naturel et de coloris. Ce fragment est conservé, comme

1) Cette chambre et les bas-reliefs qu’elle renfermait a été publiée par M a r i e t t e , Monument» diver», pl. 17—20.

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La découverte des statues de M eidoum . 73

to u s le savez, au musée de Boulaq. Au-dessus de la porte d’entrée du tombeau de Nefer- Mat, j ’avais relevé une inscription arabe dont je remis la copie à M. M a r ie t te . Cette ins

Chambre du Sud-Est. Chambre du Nord-Est.

cription, en caractères cursifs, tracés à la pointe, faisait mention d’un nommé Saïd qui avait conseillé de faire des fouilles dans ce tombeau pour y découvrir des trésors. Mais, comme on n’y trouva absolument rien, la tombe ayant été déjà violée, le fouilleur, qui avait pro­bablement dépensé une certaine somme inutilement, se donna la satisfaction, à la fin de l’inscription, d’accabler de malédictions le nommé Saïd qui l’avait trompé par ses fausses indications.

Veuillez agréer, monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments tout dévoués, D a n in o s .'

1 ) La lettre de M. D a n in o s est le premier récit authentique qui ait jamais été publié de la découverte des admirables statues de Meïdoum. Elle détruit, comme on voit, la légende d’après laquelle les fellahs auraient voulu mutiler les monuments à peine trouvés, et M a r i e t t e aurait été obligé de mettre revolver au poing pour empêcher cette profanation. 6. M.

Recoeil. VIII. 10

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74 A PROPOS DE L’ARTICLE DE M . WlEDEMANN.

A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WlEDEMANN.*PAR LE

DH Karl Piehl.

Plus on s’occupe d’égyptologic, moins on se sent disposé à blâmer les erreurs dans lesquelles tel égyptologue ou tel autre est tombé. C’est qu’ici s’appliquent tout aussi bien qu’ailleurs les paroles du vieux classique «Nerno sine vitiis nascitur», et que les savants, les plus mérités en égyptologie, ne sont quelquefois pas plus exempts de bévues, que les novices, les plus inexpérimentés de la science. Tout invite donc à montrer de l’indulgence, tant que l’on ne peut prétendre, soi-même, à l’infaillibilité.

Par cette remarque, nous ne voulons, bien entendu, nullement nier l’utilité, ni la né­cessité d’une critique franche, en égyptologie comme en d’autres sciences; car la critique qui porte sur les faits, est un promoteur des plus efficaces du développement de la science. Ce que nous voudrions désavouer, c’est cette forme de la critique, où l’on confond la per­sonnalité avec le fait; car elle n’est guère propre à faire prospérer la science.

Par cela, nous croyons avoir indiqué, quelle est notre acception de la critique scienti­fique. Nous tâcherons d’en profiter dans les remarques qui suivent.

Dans le mémoire de M. W ied em a n n , l’auteur a attiré l’attention des égyptologues sur plusieurs monuments, restés inédits, du Vatican; et par là il a acquis des titres bien légitimes à notre reconnaissance. Mais le savant allemand ne s’est pas borné à publier des textes inédits. Il eu a aussi donné quelques-uns, qui avaient été publiés par nous dans des années antérieures du même Recueil. Cette dernière circonstance paraît justifier quelques mots de notre part, par lesquels nous espérons faire voir que nos copies ne sont point si mauvaises qu’il aurait fallu républier les originaux in extenso, surtout lorsque le nouvel éditeur, M. W ie d e ­

mann, n’a en aucun point réussi à mieux rendre les textes en question que nous l’avions fait. Nous prendrons la liberté de montrer à la même fois que l’interprétation que nous avions donnée, il y a bientôt sept ans, d’une formule qui couvre le dossier de certaines statues égyptiennes de l’époque saïte,2 peut toujours se soutenir, malgré l’opinion divergente de plusieurs de nos confrères et particulièrement celle de M. W ied em a n n .

Nous commençons par le petit texte qu'a publié M. W ib d em an n à la page 116. C’est le même qui se retrouve à la page 30 du vol. II du . 3 Les différences qui existententre les deux reproductions sont presque nulles. Le déterminatif du mot nechu qui dans ma publication est «—o, doit, selon M. W ied em a n n , être corrigé en —o. Ici M. W ied em a n n

1) Voir Recueil de V œ w eo , vol. VI, p. 116—126, LHe Monu de» Vatikam, par A . W ie­

d e m a n n .

2) Zeüschrift fu r àgypt. Sprache, 1879, p. 147— 149.3) M. W ie d e m a n n renvoie très exactement à ce volume du Recueil (1. I.).

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A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WlEDEMANN. 75

a parfaitement raison. Ma copie manuscrite porte aussi *__o. L’erreur est dû au compositeur. Mais quant au signe que nous donne la copie W ied em a n n dans le groupe chorp-ha-t, il est fautif et doit être corrigé en ce que donne ma publication du monument (voir B r o g s c h ,

Dict. géogr., p. 1288 où l’auteur nous fait voir la vraie lecture du titre de l’archiprêtre de Sais). De même, le nom de la déesse Sechet s’écrit avec le signe | et non pas avec comme le pense M. W ied em a n n . Finalement il y a, dans l’une et l’autre des deux publi­cations, une erreur commune : la partie finale du groupe chorp-ha-t doit s’écrire et non pas | Q. Comme on voit, la publication de M. W ied em a n n a écarté une erreur, que j ’avais involontairement commise, tandis qu’elle en a ajouté deux, qui n’existaient point dans la mienne. A quoi bon alors la réimpression du petit texte? A l'effet de faire mieux comprendre la traduction? Mais est-ce que la nouvelle traduction est plus exacte que celle que nous avions donnée, il y a bientôt sept ans? Nous en doutons fortement. L’explication de M. W ied em a n n

donne naissance à un nouveau mot /1-^ /1 dont il dit lui-même qu’il «sich sonst kaum zu finden scheint und sich daher nur in hypothetischer Weise (!) erklären lässt. Vermuthlich»..................M. W ied em a n n n’aurait point besoin d’hypothèses s’il aurait voulu accepter matraduction : «Un génie protecteur est debout» (= d’après l’écriture de laXVIIIe dynastie), traduction qui repose sur le fait du dictionnaire et qui, en même temps, rend compte du «Parallelismus der Glieder». Je m’adresse aux confrères et je leur pose la question que voici : Laquelle des deux traductions, celle de M. W ied em a n n («Es spricht Haha hinter Dir : Es steht Dein göttlicher Bruder hinter Dir, er steht. Nicht vernichtet er Deinen Schutz»), ou la mienne («Parole : Un génie protecteur est debout derrière toi, ton frère divin est debout derrière toi, l’immobile1 est derrière toi») est plus conforme aux lois de la grammaire égyptienne, quand il s’agit de rendre l’expression suivante :

Y a-t-il des analogies en faveur de la traduction « e r steht » de l’expression ^ n ? Peut- on réellement supprimer le suffixe verbal, et néanmoins traduire avec une phrase entière?

Le texte communiqué par M. W ied em a n n , à la page 117 du Recueil, et qui provientdu dessous d’un sarcophage de granit, a également été publié par nous.2

Les différences qu’il y a entre les deux éditions, ne sont guère notables, à une ou deuxprès. Ainsi, la mienne contient une faute évidente au lieu de |\ fw iiw ietc., faute qui est contre-balancée par une bévue qu’a commise plus loin M.' W ied em a n n ,

1) «L’indestructible» rend peut-être mieux le sons du groupe en question. Dans la suite, j’ai par« W A n , 0 - a J

mégarde rendu ^ par «ton âme ne sera pas anéantie», traduction qui grammaticale­ment peut se soutenir, bien qu’il soit plus naturel de traduire la phrase en question de la manière suivante < tu ne seras pas anéanti », vu que est un déterminatif fréquent du mot hetem qui y apparait déjà dans les textes des pyramides de Sâkkara (voir Recueil, V, p. 161,1. 21 du texte de Pepi Ier). Comp. pour- tant CHAMPOLLios, Notice», II, p. 591 : j jj # ot II, p. 199 : j p jj

t) Recueil de Visweg, vol. III, p. 70, 71.10*

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7 6 A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WlEDEMANN.

au lieu de ^ <WWV> j-C-\

ce que doune ma copie (la publi- donue à tort une tête d’oiseau. Le signe doit probablement repré-

£S auOau lieu

lorsqu’il a lucation du Recueil, III, i lsenter une tête de cynocéphale. L’hiéroglyphe de cette dernière bête avait, entre autre, la valeur de ken et. Cfr. B rugsch, Dict. hiérogl.). Le reste des variations, que présentent lesdeux copies, ne sont point de nature à forcer des diversités de traduction. Les voici : lieu de ^ (W ied em a n n ) «président»; ^ au lieu de (voir ci-devant);de s d (déterminatif de & au lieu de O; au lieu de tous les deux peut-être à remplacer par l'hiéroglyphe représentant une tête de cynocéphale. La publication W ie ­

dem ann apporte ici quelques corrections, sans que toutes les diversités que présente celle-là comparée à la mienne, soient des rectifications de ma copie.

Quant à la traduction qu’a donnée M. W ied em a n n de notre texte, elle aurait sans doute été plus conforme aux lois d’interprétation hiéroglyphique, telles qu’elles ont été acceptées par l'école de C h a m p o llio n , si le savant en question se serait donné la peine de jeter un coup d’œil sur mon arrangement du texte. Dans ma publication, je m’étais dispensé de traduire le texte, qui, à un passage près,1 ne renferme point de mots nouveaux et par conséquent dut facilement se traduire, quand le mouvement général des phrases aurait été relevé. Et voilà précisément ce que j ’ai fait, en arrangeant en lignes séparées toutes les parties du texte que le parallélisme des membres indiquait comme des phrases entières. Les textes religieux emploient très souvent l’allittération, moyen par lequel la redondance et l’emphase sont ample­ment nourries, sans que rien soit ajouté au fond de la composition littéraire. Les plus anciens textes funéraires, ceux de la caisse de Menkarâ, comme les inscriptions des pyramides nous fournissent de très bonnes preuves de cet usage, qui de même a été observé dans notre texte du Vatican. Malheureusement M. W ied em a n n n’a pas reconnu ce fait, d’où est résulté que sa traduction nous doune une idée fausse de l’original.

Pour mettre le lecteur à même de juger de la différence qu’il y a entre la manière de traduire, adoptée par M. W ied em a n n , et la mienne, je vais maintenant donner les deux traductions, mises en regard l’une de l’autre. La mienne repose entièrement sur la division en phrases, que j ’avais faite suivant l’allittération, dans mon article précité du Recueil.

Voici les deux traductions :

Celle de M. W i e d e m a n n :

«Preis sei dir Mutter, Herrin des Lebens, Nut, du Grosse, welche weilt in Mendes. Dein Sohn ist das Ebenbild2 des Osiris, der Erb-

La nôtre :

«Salut à toi, Mout, maîtresse de la vie, Nout, la grande, qui préside à Mendès. Ton fils, c’est l’Osiris, le prince héritier, trésorier,

1) Ce passage, qui se trouve vers la fin du texte, m’était incompréhensible, et M. W ie d em a n n a dû, lui aussi, abandonner la tâche de le traduire.

2) La traduction «Ebenbild» est inadmissible. est un pronom composé, ou bien c’est lacomposition du pronom var- (j (j, et du verbe substantif Nous connaissons de même la

forme [j (j ( G o le n is c u e f f , Zeitschrifl, 1876, p. 79), var. °(j j] (von B eb o m an n , Pa-nehem isis, p. 9). Cette dernière prouve l’impossibilité de la traduction : Celui qui est et celui qui est immobile du groupe ^ (M aspebo , Recueil de V ie w b o , vol. V, p. 32, note 2).

3) Cfr.A/WVAA WVAAA '

L epsids, Denkm., Abth. III, Bl. 271, d.

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A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WlEDEMANN. 77

ftirst, der Siegelbewahrer, der einzige Freund, der Tempelvorsteher Àuf-âa, mit Beinamen Ra-nefer-àb-mer-Neit.

Du streckst Dich aus, ihn festhaltend in Deinem Namen «Ruherin, ohne etwas Uber ihr», festhaltend Deinen Sohn, den Vorsteher aller Nordländer N. in Deinem Namen als «Grosse Oberin des Herzens», festhaltend den Osiris N. in Deinem Namen als «Herrin der Tapferkeit» um abzuwehren die Feinde des Osiris N. in Deinem Namen als «Diejenige, welche sich befindet im Nährgemaeh des Kö­nigs (d. h. Osiris) mit Lebeusnahrung » ; in Deinem Namen als «Nährerin», welche bildete sein (des Osiris) Haupt; in Deinem Namen als «Grosse Bildnerin». — Heil sei Osiris, dem Tempelvorsteher Äufäa, mit Beinamen Ra-nefer-àb. — Es wird umhüllt Dein (des Todten) Haupt von Deiner Mutter Nut, sie beugt sich zu Dir, ihrem Sohne, wegen Deiner Worte............................ »

J ’espère que la traduction que je viens de donner soit trouvée plus conforme aux lois de la grammaire égyptienne que celle qui a été fournie par M. W ied em a n n . Or dans ce cas, je crois avoir prouvé l’inutilité de cette dernière, attendu que, comme j ’ai fait remarquer ci- avant, ma traduction n’est qu’un mot-à-mot fait sur le texte égyptien, tel qu’il a été publié, coupé en phrases, dans le volume IIIe du Recueil V ib w e g .

Je passe maintenant aux remarques qu’a énoncées M. W ied em a n n au sujet du n° 3 des sarcophages du Vatican (p. 118). Le groupe qui ici a été reproduit sous la forme de ^ = 5

doit se lire ^Parmi les titres du défunt, M. W ied em a n n relève particulièrement celui de j( ^ etc.,

qui, selon lui, doit se lire nefer-hä etc. («das <=> steht hier nur aus graphischen Gründen über der ganzen Gruppe und ist nur als Complément zu nefer zu betrachten»). Dans le

l’ami unique, préposé des temples, Aufâa, surnommé Râ-nefer-àb-mi-Nit.

Tu t’étends sur lui en ton nom de «lieu de repos»; tu ne t’éloignes pas3 de ton fils l’Osiris Râ-nefer-àb-mi-Nit en ton nom de «ciel»; ton cœur est grand auprès de (c’est-à- dire : tu es miséricordieux envers) l’Osiris Ra- nefer-àb- mi-Ntt, en ton nom de «la grande»; tu fais rage1 contre les adversaires de l’Osiris Râ-nefer-àb-m i-Nit eu ton nom de «fu­rieuse» (?); tu le nourris de vie auprès de toi en ton nom de nourrice; tu protèges2 sa face en ton nom de «grande protectrice».

0 l’Osiris Rà - nefer-àb -mi -Nit, ta tête est étreinte3 pour toi par ta mère Nout; elle pleure sur toi, son ii ls ............................» 4

1) On pourrait peut-être traduire de la manière suivante : «tu fais approcher le moment (<al prisabsolument, quelquefois = «moment de carnage, de destruction») pour les adversaires de l’Osiris enton nom de « celui qui préside au moment » ; mais cette traduction me paraît moins raisonnable. — Le groupe final de cette phrase a été mal lu par M. W ied em an n .

2) Voir M a8 p e ro dans le Becueü de V ie w e g , vol. V, p. 173, note 1.j\ AAAA/NA3) La valeur phonétique de ce groupe est (j ; voir Recueil, III, p. 71, note 2.4) Dans les mots finals de notre texte, j’avais introduit un changement que m’a suggéré le texte*

de Neeht-Hor-mench du Vatican. Celui-ci donne effectivement au lieu de (j du textede Aufâa, surnommé Ra^iefcr-al>-mi-Nü. J’aurais dû par une note faire connaître cette correction, qui me semble toujours de mise.

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78 A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WIEDEMANN.

mémoire plusieurs fois mentionné (p. 72), nous avons montré que le groupe en question doit se lire r-nefer-hâ, «témoins des variantes comme etc->

Du reste, le dit titre a été mal copié et traduit par M. W ied em a n n . Au lieu de° ô que donne l’original suivant nous, M. W ied em a n n a lu ° ce

qui a été Tendu par (Titel) «eines Ersten der königlichen Gunst» (!). On peut "consulter B r u g s c h , Wörterbuch, VI, p. 6 7 0 pour trouver l’explication exacte de notre titre.

M. W ied em a n n se montre ici, comme ailleurs assez souvent, un innovateur très zélé. Ainsi, par exemple, le titre » » a été rendu par «Priester der beiden Gottheiten (dochAAAAA/V 6 6 #wohl Horus und Uat')». J ’ai cru que les deux serpents désignèrent deux divinités fémi- nines : l’une celle du Nord, l’autre celle du Sud, chacune ayant son siège sur les deux couronnes d'orientation égyptiennes ( Uat'etsur celle du Nord et Nechenet sur celle du Sud). J ’ignorais et j ’ignore toujours que Horus ait été représenté par un serpent, c’est-à-dire par la bête, dont son adversaire Set revête très souvent la forme.

Le texte, publié et commenté aux pages 119 et 120, renferme la formule saïte, dont j'ai traité, il y a longtemps, dans la Zeitschrift (1879, p. 146 et suiv.). M. W ied em a n n tâchant de démolir complètement l’édifice que j ’avais érigé, je me vois, bien malgré moi, forcé de montrer que M. W ied em a n n ne sait point de quoi il s’agit ici, ou qu’en d’autres mots il se bat contre des moulins à vent, lorsqu’il croit avoir écarté l’interprétation que j ’avais pro-

ri ^posée pour la formule qui débute par | .I © q

M. W ied em a n n commence (p. 120) par nous communiquer que le groupe ] se retrouveI Otoujours au début de la formule, sauf sur un seul monument, à savoir celui qu’il explique, monument qui selon lui donnerait ici seulement Je suis en mesure d’affirmer haute­ment que M. W ied em a n n s’est trompé, et que le monument à l’endroit en question porte très distinctement forme qui n’est qu’une variante de ^ (le déterminatif j^ . du mot^ a été exprimé par exception dans cet exemple). Le texte, de Psemtekseneb, dont il s’agit ici, m’était parfaitement connu lorsque j ’ai étudié la formule saïte et M. W ied em a n n aurait cer­tainement dû douter de l’exactitude de sa lecture s’il s’était donné la peine de liresérieusement mes articles, où, du reste, le monument du Vatican se trouve cité.

Cette fausse lecture de M. W ied em a n n écartée, je me demande ce que veut dire ce savant quand il prétend que | « wie N a v i l l e überzeugend nachgewiesen hat, nichts weiterals «die Statue, das Ebenbild» bezeichne». L’article où M. N a v i l l e a soutenu cette thèse

{Zeitschr., 1880, p. 24 et suiv.) a été réfuté par moi (ibid., p. 64) avec force exemples que je pourrais augmenter considérablement, si je ne croyais pas que les preuves données suffi­raient. Cette dernière opinion me semble partagée par M. N a v i l l e qui sans doute aurait allégué de nouvelles preuves en faveur de l’opinion, soutenue par lui, s’il en avait trouvé. Je me crois autorisé d’expliquer dans ce sens le silence qu’a gardé M. N a v i l l e sur la questiondu sens, jadis contesté, du mot | , et j ’avais cru que les égyptologues en général étaientI © ^ ©devenus partisans de l’interprétation que j ’avais proposée pour le groupe | . Déjà, l’an 1880,I ©M. M a s p e r o 1, toutefois sans nous citer, a accepté le sens «dieu de la ville» pour le dit groupe, et plus tard M. B r u g s c h 2 s’est prononcé en faveur de la même idée. J ’avoue que

1) Atli del quattro congresso inlemazionale degli oricntalisli, Firenze 1880, vol. I, p. 54.2) Thesaurus, IV, p. 714.

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A PROPOS DE L’ARTICLE DE M. WlEDEMANN. 79

l’approbation de ces deux savants me semble offrir plus de garanties qu’un mot, lancé sans preuves, de M. W ied em a n n .

Le nombre de monuments portant la formule saïte qui m’était connu au moment oil j ’ai écrit mon article de la Zeitschrift, 1879, n’était point très considérable, et je crus alors devoir m’exprimer avec grande réserve. C’est sous cette impression que j ’avais écrit : «Mes matériaux n’étant qu’une fraction minime de ceux dont dispose la science, l’essai reste néces­sairement incomplet. » En présence du travail de M. W ie d e m a n n / je me sens disposé à rétracter ces paroles. En effet, M. W ied em a n n n’a su augmenter que par deux monuments le nombre de ceux que j ’avais mis à contribution, et encore ces deux monuments sont-ils empruntés à un travail de K ir c h e r , travail que je n’ai pas ici. Ces dits deux monuments me paraissent d’nne valeur douteuse, peut-être même sont-ils des reproductions moins réussies de monu­ments déjà connus. En tout cas, la lecture | que donne au lieu de l’un desdeux textes en question, doit être regardée comme une erreur, et probablement comme une erreur due au copiste moderne.

Les variantes1 et le commentaire dont M. W ied em a n n a accompagné la traduction de la formule saïte ne sont point de nature à mieux faciliter l’intelligence du texte en question que le soient les courtes remarques que j ’avais énoncées dans mon mémoire précité. Loin d’avancer tant soit peu la solution du problème — pour ma part je le regarde comme résolu depuis longtemps — les notes et les remarques de M. W ied em a n n ne servent qu’à l’em­brouiller.

Comme résultat de ses élucubrations M. W ied em a n n nous présente la traduction suivante du texte sus-mentionné :

«Die Statue des Osiris . . . . N. N. Es wird ihm (dem Todten) gegeben seine Er­neuerung, wenn seine göttliche Persönlichkeit vor ihm ist, nicht sollen festgehalten werden seine Beine, nicht soll abgewehrt werden sein Herz, das des Äni nämlich, des Seligen.»2

Voici la rédaction de la formule saïte, d’après laquelle la traduction de M. W ied em a n n

a été faite :

nom et titres du défunt ^ ® ° y- y- \ | °

En comparant la traduction au texte original, on va constater l’existence dans la pre­mière de plusieurs valeurs qui ne concordent point avec celles des mots correspondants du second, telles qu’elles ont été établies par les études des égyptologues de notre temps (voir les dictionnaires!).

Les voici :ri ^

1° ] . Pour ce groupe, voir ci-dessus.I©2° HÏr «Erneuerung». Je ne connais point de texte où se trouve le groupe w* ayant

la valeur ae «Erneuerung». La racine lia signifie suivant d e Rouoê etBaucscH3 «se trouver

1) Les variantes ne sont nullement complètes de nombre. Mais à quoi servent-elles donc, quand elles ne peuvent nous apprendre rien de nouveau? Voir La Page R enouf dans la 1866, p. 58 et Piehl,ibid., 1879, p. 147, note 3 (le signe 1 t doit être corrigé en (mi™, par deux fois!).

2) Voir Proceedings o f the soc. o f biblical Archœology, 1886, feb. p. 90.3) Diet. hiérogL, III, p. 916, 917.

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Les Ilim.

qu’il convient d'attribuer an peuple. Les représentations de Déïr-el-Bqhari ayant été sculptées pour commémorer une expédition navale, et les chefs ou llimmi étant placés à côtéde ceux de Pount, il est probable que le pays était situé soit sur la côte même, soit non loin de la côte de la Mer Rôuge. Sur les listes de Thoutmos III, Ilimi figure au n° 11 entre

Berberoti et Tekarôou, Dekarôou, Dekalôou, d’une part Gouroses et A r o k ,Alok de l’autre. B r u o s c h {Die aegyptische Volker-

tafel, p. 46—47) identifie les deux premiers noms à Berber et à Dongolah. Dongolah est entre Napata et l’Égypte. Berber est, comme Dongolah, dans un territoire qui avait été colo­nisé par les Égyptiens, faisait partie de la vice-royauté de Nubie et Éthiopie et était divisé en nomes analogues aux uomes de l’Égypte. On ne comprendrait pas pourquoi Thoutmos m porterait sur les listes des peuples étrangers des noms de localités qui étaient comprises dans les limites régulières de son royaume. Cette seule considération me porterait donc à rejeter l’identification de B r u o s c h , quand même la juxtaposition d’Ilim avec Berberoti et Tekarôou ne nous forcerait pas à rechercher ces places dans le voisinage de la mer. Les listes de Ramsès II, copiées par Taharqou, paraissent n’être que des extraits des listes de Thoutmos III (M a r ie t t e ,

Kamak, pl. 45, a 2). Elles mettent également a à côté dedescendant à l’époque ptolémaïque, on trouve sur la stèle de Ptolémée Soter conservée à Boulaq la mention d’une expédition de ce prince contre des que B r u o s c h avait d’abordplacés en Marmarique ( <e>- = Mar et î— c = ), mais qu'il a transportés depuis au bord de la Mer Rouge et assimilés aux Ilim de la reine Hatshopsitou ( . I., p. 47). Cette assimilationne s’accorde guères avec la lecture Malm-a qu’il a mise en avant pour v\ , et où æ> = Mal, = m, xzzzx = à : manquant dans il conviendrait de lire -œ>- =Mal, i— r à, ti, soit Mal-à-ti-ou. Je ne serais pas éloigné pour ma part de lire Hmitiouiæ>- = iri, i—r = mi, = ti) et de voir dans le mot un éthnique égyptien en ti,Q AAAA/NA ^llmi-ti, dérivé de Ilimi, comme ^ Pounti est tiré de Pounit. Cependant la Este de Taharqou mentionne immédiatement après Ilim et Goursses, une tribu dont le nompourrait bieu n'être qu’une variante de au(lue cas L lecture serait lliti ou Ilitim.Les Ptolémées se sont toujours efforcés d’avoir entre les mains le commerce de l’Arabie et de l’Éthiopie, et par suite, de tenir dans une sujétion plus ou moins effective les riverains de la Mer Rouge : la stèle égyptienne nous aurait alors gardé le souvenir d’une expédition du premier d’entre eux contre les tribus que les Grecs appelaient du nom d’Ichthyophages et de Trogodytes, et que les Égyptiens auraient nommées , Ilimtiou. C’est là une hypothèse sur laquelle il ne convient pas encore de trop insister, car le qualificatif de ° * que Ptolémée donne au pays des 8eml)le marquer un pays analogue aux nomes de l’Égypteet non une côte stérile et à moitié déserte. Peut-être après tout, est-ce d'un peuple de même nom, mais situé dans d’autres régions qu’il s’agit dans ce passage de la stèle égyptienne. Les homonymies ne sont pas rares dans le désert africain, et les mouvements des tribus nomades les expliquent naturellement. Il y avait peut-être des llitiou au temps de Ptolémée I8r, sur quelque point de la Cyrénaïque ou du désert syrien, comme il y en avait aux bords de la Mer Rouge, au temps de Thoutmos III et de Taharqou. L’expédition dirigée contre eux exigea une flotte, de la cavalerie, de l’infanterie, comme celle que le satrape d’Égypte avait menée auparavant contre la Syrie.

’ G. M a sp b ro .

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Les Ilim.

ou d’un déterminatif de sens, ou d’un idéogramme. La règle d’orthographe, à laquelle je faisais allusion, n’est pas absolue, mais elle est assez généralement observée par les scribes, pour qu’on fasse bien de ne s’en départir que pour des raisons probantes : jusqu’à présent ces raisons manquent dans le cas spécial qui nous occupe, car, s’il n’est pas prouvé que

^ , signifie mulet, il est encore moins prouvé qu’il signifie chameau, et la sub­stitution des Méoniens à Ilion, parmi les peuples qui assistèrent à la bataille de Qodsbou, ne répond pas à l’objection qu’on a soulevée contre une intervention des nations riveraines de la Mer Egée dans les affaires de la Syrie et de l’Égypte. Si même on examine la manière dont les Égyptiens ont rendu les noms étrangère, on ne pourra s’empêcher de remarquer combien il est peu vraisemblable qu'ils aient cherché à compliquer la difficulté qu’ils éprouvaient déjà à transcrire intelligiblement pour tous un mot exotique, de celle qui serait résultée de l’intro­duction de signes pris avec des valeurs différentes de celles qu’on leur attribuait dans l’usage journalier de la correspondance et de la composition littéraire. Toutes les lettres égyptiennes qui ont été employées à traduire des noms comme Magidi, Jopou, Tyr, Sidon, Damas, etc., sont prises dans leur valeur usuelle : je ne vois pas pourquoi on aurait été chercherdes valeurs peu ordinaires pour celles qui ont servi à traduire des noms comme -<2 >- ¡1 (] tk VT7 - o > - v . . . ieS. . . i l

i i’ Q. en es tennes> j e ne V01S Pas pourquoi -<e>- aurait été choisi pourexprimer le son mar, mal, ma, quand son usage le plus fréquent indiquait forcément pourlui la prononciation iri, ili, ere, ele, el, comme dans <2 > eipe, ipi, faire, dans (j 'epovré, lait, dans (j <=> jôôj' çKooKe, raisin et dans jj Osiri. Je lirai donc jusqu’à nouvelordre kaïri, haïli, mulet, Iliouna, iñouna, Ilion, et dans le nom du peuple éthiopien"<2>" I r i m ou Ilim, non point Mar-m-à ou comme fait B r u o s c h (Die ait-ägyptische \rölkertafel dans les Mémoires du V* congrès international des Orientalistes, 2e partie,première moitié, section africaine, p. 47). Le r=r serait ici, non pas un à, comme le penseB r u g sc h , mais le syllabique mi, indiquant une vocalisation finale en t ; Ilimi ou Ilimmi.

Le nom ainsi obtenu est assez curieux. On dirait la transcription exacte d’un mot usité dans une des langues de la région éthiopienue, le Galla. Là, en effet, le mot ilm, signifie le fils, les fils : les Gallas s’appellent Ilmorma, ou Eulmorma, les fils d’Orrna. Le nom Ilim, les fils, pourrait être l’abréviation d’un nom analogue. Je ne veux pas eu conclure que les Ilim sont les ancêtres des Gallas : l’indice serait par trop insuffisant. Mais les Gallas appartiennent à une race de peuples qui a été assez remuante et assez répandue au moyen âge, celle que les géographes arabes nomment les nations des Zendjes, et je ne vois rien qui nous empêche d’admettre que des langues de même type et de même origine que le Galla actuel aient été parlées, dès le temps des anciens Égyptiens, vers le détroit de Bab-el- Mandeb. Le nom du chef de Pount paraît se rattacher à l’arabe lœtus,hüaris fu it, et indiquerait une origine araLe pour une partie de la population, celui de la

nation des Ilim se rattacherait à une souche purement africaine. Tout ce qui a rapport à l’Ethiopie et aux côtes de la Mer Rouge est tellement incertain jusqu’à présent que même une conjecture aussi incertaine n’est pas à dédaigner. L’identification proposée par M a r i e t t e

avec l’Âmara ( Les listes géographiques des pylônes de Karnak, p. 53 — 54), exige une invereion de lettres qui suffit à la faire écarter. Celle que B r u g s c h a cru pouvoir établir avec les Blemmyes repose sur cette lecture Mal-m-à que j ’ai rejetée. Les renseignements que fournissent les textes égyptiens ne permettent guères d’être très affirmatifs sur la position

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il s’élève au ciel. — Les dents de ce P e p i sont les Esprits de On ; il sort donc, il s’élève au

ciel. — Les lèvres do ce P e p i s o n t .................................. ; il sort donc, il s’élève au ciel. — L e

menton de ce P epi est K hri-Khont S okhmou; il sort donc, il s’élève au ciel. — Les vertèbres

de ce P epi sont [le taureau] Sami; il sort donc, il s’élève au ciel. — Les deux épaules de

ce P epi sont S it; il sort donc, il s’élève [au ciel. — La poitrine] de Pepi est B ibou; il sort

donc, il s ’élève au ciel. — Le cœur de ce Mmmt est Bastit; il sort donc, il s’élève au ciel.

— Le ventre de ce Mirirî est N ouit; il sort donc, il s’élève [au ciel. — Les reins de ce

Pepi sont] la double neuvaine des dieux; il sort donc, il s’élève au ciel. — Le fondement de

ce Pepi est H ikit; il sort donc, il s’élève au ciel. — Les deux fesses de ce Mmml sont la

barque S omktit et la Ma ït ; il sort donc, il s ’élève au ciel. — Le phallus de ce Pepi est

Ha pi; il sort donc, il s’élève au ciel. — Les deux cuisses de ce Mirirî sont N it et S elkit;

il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux jam bes de ce MirirI sont les deux âm es jum elles

au pays de T o r o u ; il sort donc, il s’élève au ciel. — Les deux plantes de ce P e p i sont la

double barque M à ït ; il sort donc, il s’élève au ciel. — Le talon (?) de ce P ep i, c’est les

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La pyram ide du roi P e p i Ieu. 8 9

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n r P S i |< ls p ^ i i^ ( H g (^ iE ^ J - P “ Z y = T -T S^Isi^M SIE R B T T ^SlIL fiSS iS 'd—GEJC Z S i l i l s R is ] iiB o^4 >^“ y î ^ ; i e ^ V Î M ^ z i m ^ Q K ^ j p p j L E T - p ^ : : * ^ S « S P i« ^ ® D J ! H E - * - ± 1PCEDJLiiWÎ=mT Z iM ^ W 'lS T Î lC M I ^ i ' lV â ^ I M S ^ s Resprits de O n; il sort donc, il s’élève au ciel. — C’est ce P e p i, le Dieu, fils du Dieu; il sort donc, il s’élève au ciel. — C’est P ep i, le fils de Rà qui l’aime; il sort donc, il s’élève au ciel. — Ri a éjaculé P e p i; P ep i sort donc, il s'élève au ciel. — Ri a conçu P e p i; P e p i

sort donc, il s’élève au ciel. — Ri a enfanté P e p i; P ep i sort donc, il s’élève au ciel. — Ce talisman [qui appartient à Râ] est les intestins de M ir ir I ; M ir ir î sort donc, il s’élève au ciel. — C’est M ir irI , le grand Emblème dans la Grande Enceinte de O n; il sort donc, il s’élève an ciel. — [P ep i] navigue; il sort donc, P ep i s’élève au ciel. — P e p i est H o r nourrisson, enfant; il sort donc, ce P e p i s’élève au ciel. — Nouït, elle n’a point subi ses embrassements, elle ne lui a point tendu la main; cependant, il sort, ce P e p i s’élève au ciel. — S ib , il n’a point tiré ses filets (?) ; cependant, il sort, P e p i s’élève au ciel. — Tous les dieux, ils ne sont point montés vers ce P e p i; cependant il sort, il s’élève au ciel. — Quand mcme il ne par­fume pas son sanctuaire, quand même il ne se lave pas dans le vase de l'autel, quand même il ne flaire pas la cuisse, quand même il ne transporte pas la chair, quand même il n’a pas labouré la terre, quand même il n’a pas apporté l’offrande, cependant il sort, ce P ep i s’élèveau ciel. — Ce n’est certes pas ce P e p i qui vous dit ces choses, ô dieux, c’est. H ik a qui vous

1 2 *

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9 0 La pyram ide du roi P e p i I er.

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dit ces choses, ô dieux; c’est P e p i le gardien du support qui est sous Hika1; il sort donc, il s’élève au ciel. — Tout dieu monte vers ce P e p i ; il sort donc, il s’élève au ciel. — Tout dieu lui fournit son siège dans sa barque; il sort donc, ce P e p i s’élève au ciel. — Il a labouré la terre, il a apporté l’offrande, il a transporté solennellement le chaudron [plein de sang], il a respiré la cuisse, il passe la viande; il sort donc, ce P e p i s’élève au ciel. Tout dieu aide ce P e p i à monter au ciel, pour qu’il aille à la demeure d’Hoa qui est au Q o b h o u , et que son double soit juste de voix auprès de Sib.

II.Ce P epi est venu auprès de son père, il est venu à toi, O sir is ; il t’a apporté ton

double, celui-là même que.................... de sa mère N o u i t , le haut de son front t’a soulevéet tu es muni. On t’ouvre la bouche, et c’est le L a b o u r e u r h a b i l e q u i r é s i d e d a n s S h e n â ï t .

On t’ouvre la bouche, et c’est la G r a n d e E t o i l e d u M a t i n d a n s P a n o u b ; on t’ouvre la bouche, et ce sont les d e u x s t a t u e s q u i s o n t d a n s H â t - H e s m o n ; on t’ouvre la bouche et c’est H o r

de son petit doigt avec lequel il a ouvert la bouche de son père, avec lequel il a ouvert la bouche d ’OsiRis. C’est P e p i ton fils, c’est P e p i H o r , c’est P e p i le fils ami de son père en son nom de fils aimant son père; tu es pur en [tout] ce qui t’enveloppe, car P e p i te revêt de ton linge, et tes mille étoffes de fin lin, tes mille tissus que M i r i h î apporte, il te les confère à jamais.

1) Un des étendards divins s’appelle ou f k ) : Pepi en est le gardien ou le porteur.

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La pyram ide du roi P e p i I er. 91

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III.ô race (VHor, H api, D ouam outf, Am sit, Qobhsonoup, accomplissez le charme de vie sur

votre père O siris M ir ir î; quand paraît cela [? ou le nou), faites qu’il survive par-devant les dieux, c a r lorsque S it combat, ce P ep i défend O siris contre lui jusqu’à l’aube, et lorsque H o r l’emporte c’est ce M irir î lui-même qui défend son père O siris . Donc ce qu’a fait [votre] père, glorifiez-le.

IV.Cet H o r il est venu, il ju ge son père O siris Pepi, il a proclamé le rescrit royal ?) sur

le s places d’AsuBis et quiconque entend cela il ne vit plus, mais T h o t te tue (?) avec [cet

écrit]; à tout appel du père, T h o t arrive et te voit; à la dictée (?) du père [T ho t] écrit ce

qu ’il a proclamé.V.

L’Osiris Mirirî est venu ; I’Osiris P e p i t ’a apporté les victim es; qu ’il ne sorte pas [loin]

d e toi! L ’Osiris P epi t ’a apporté les victim es pour qu’il fasse son parcours [à ta suite]!

L ’O siris P epi f a apporté les victim es tran ch ées en pièces.

VI.ô race d’HoR, il est venu cet O siris Pepi. ô race d’HoR quand votre fils passe sous

c e t O siris M irir î, ne l’écartez point de vous, portez-le!12**

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92 L a pyram ide dü roi P e p i I En.

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\ T M V ™ ^ P T P ( M i x - ^ i ^ ^ ^ P î ¥ e T o X P ^ C X P e Œ S I X k i f i r i l ^ f i O ^ X i ^ E k T * x j ^ £ “ ^ x ' > ( i ï i X M ± J M s ° r i i k X f 'ü i U T a ' i - d i ^ ^ r s i i f l k T i o ^ ^ T i i— = Z S . ® 1 1 “ * — ’ -© < ? q ( U ^ û ^ > _ s s é b “ ® 1 E l ^O — ■«- — AAA/WA ^ n=ir □ □ I Cà \*=-— /w/sa/VN ¿1 0 O I —Ix «xi WWW 1 H wvw

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Cet O siris P ep i t’a apporté les victimes en pièces pour qu’il fasse son parcours [à ta suite]. O race d’Hoit, H api, T ioum outf, A m sit, Q obhsonouf, portez votre père, cet O siris P ep i,

guidez-le, cet O s iiu s Pepi, faites qu’il survive, qu’il ouvre la bouche, qu’il se tienne debout.

VIII.

Je suis N o u it, j ’introduis cet O siris P ep i, je le place, je le serre dans mes bras.

IX.O mon père, O siris P e pi, tu m ’as fait en tre r; ô O siris P epi, tu m ’as apporté vers . . .

X.La terre a ouvert la bouche à cet O siris P epi et Sib lui a parlé, et ce P epi est grand

comme un roi régnant, comme le soleil. La double neuvainc des dieux a passé en paix vers ce Pepi, Celui dont les doubles sont cachés lui a ouvert la porte orientale du ciel, N o u it la Grande, à la large hanche, aux mamelles ballantes lui a tendu les bras, elle allaite ce P epi,

mais sans le gorger [de nourriture humaine]; elle l’élève au ciel et ne le rejette pas à la terre, mais c]le fait aborder ce P ep i en la Région des deux , et il descend dans la barque comme Rà, sur les berges du Lac d e l ’A u tei., ce Pepi manœuvre dans la chaloupe, il y rame vers les régions du N e n ti, vers ce cap de la région cI’I a lo u ; Râ l’accueille, Toum lui lève la tête,

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L a pyram ide dü r o i P e p i I eb. 93

k ^ i m f T Z S E I X ï t lIsis marche devant lui, N e p h t h y s soutieut ses derrières, Q o b h ti le met sur sa chevelure,elle l’enrôle parmi les fermiers (?), parmi les bergers de ses veaux.

XI.Arrière B jbiou (S it), à l’oreille rouge, aux reins bariolés, quand tu as passé la chair [de

ce P e p i?] ou bien tu lèveras ta face (?).

XII.Arrière, G r a x d Nom, qui lutte dans la ville de K h r i-A h o u t , avant qu’ils ne t’y battent (?).

La paroi de l’Est a été démolie par les chercheurs de trésor : vingt-deux lignes destextes dont elle était couverte subsistent seuls auprès de la paroi de la porte.

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9 4 L a pyram ide du roi P e p i I er.

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1) Les lacunes de ce chapitre sont comblées d’après le texte de Mirtrî.2) gravé sur un *-*=■—.

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La pyram ide du roi P e p i Ier. 95

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La paroi de FOuest est assez bien conservée dans la partie voisine du couloir des herses : une fente des blocs a pourtant fait disparaître, vers le milieu des lignes, quelques signes qu'il m'a été aisé de rétablir, d'après les duplicata conservés dans les autres Pyramides. Les der­nières colonnes du côté du couloir montant sont d'un style négligé et ont beaucoup souffert.

Recueil, VIII. 13

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9 6 L a pyram ide du roi P e p i I er.

^ S ^ k E Z I I I I B k T l^ k i i iT l l I l l I l l I l l i l l l i l l

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k P lM ^ T O ^ sŒ ID ils i l i i rX Œ E IX S X X ^[ - k J P Ü I ^ S + X ï l ^ s i l C i k f M S i X n- k P M k T I ± - M = ® X ‘l®'lilXŒ®iTg^r j - k r ü  T ^ C ^ i l s i l i l K ^ i l S X i Gî[w k ] I1 * MP"klTS i T « -N s ŒÏDXQsi M w AŒm

□/VWWN x n - % , p:m qvr i m s q km x n -k

il

S’ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobiiou pour H o r d e s D ieux,

et il sort, il se lave dans le Pays d’iAcou; — s’ouvrent les portes du ciel pour ce P ep i, sont

béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d’iALou.

S’ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour H o r-S h o s ti, et il sort, il se lave dans le Pays d ’iA L o u ; — s’ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, sont béantes les portes du Qobiiou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d ’iA L o u .

S’ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour H o r I ’O r i e n t a l ,

et il sort, il se lave dans le Pays d ’iA L o u ; — s’ouvreut les portes du ciel pour ce Pepi, sontbéantes les portes du Qobiiou pour P epi, et il sort, il se lave daus le Pays d ’iA L o u .

S’ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Q obhou pour H o r-K h o u ti, et il sort, il se lave dans le Pays d ’iA L o u ; — s’ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, sont béantes les portes du Q obhou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d ’iA L o u .

S’ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il sort,

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La pyram ide du roi P e p i Ier. 97

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к “ Р1к (Ж 1«1 С “ ^ Е 1(Нм31.Ч к ^ 1Т1,Л ,П ЛПil se lave dans le Pays d’iALou; — quand sort sortie Hor d e s d ieux et qu’il se lave dans le Pays d’iALou, sort sortie ce P epi et se lave dans le Pays d ’iALou.

Quand sort sortie H o r-S h o sti et qu’il se lave dans le Pays d ’iA L o u , sort sortie ce P ep i

et se lave dans le Pays d ’iA L o u .

Quand sort sortie H o r I’O r i e n ta l et qu’il se lave dans le Pays d’ÏALou, sort sortie ce P ep i et se lave dans le Pays d’iALou.

Quand sort sortie H o r-K h o u ti et qu’il se lave dans le Pays d ’iA L o u , sort sortie ce P ep i

et se lave dans le Pays d ’iA L o u .

Quand ce P epi a pris ses pagnes, et que ce P ep i sort au ciel, comme le sol [de la terre] est étendu, [lui le] mâle, sous ton ventre, ô N o u it, sous le flux du dieu qui est dans ta mère, P ep i c’est H o r le flux du dieu qui est dans ta mère, ô N o u it, tu l’as reçu ce P ep i comme tu as reçu ton fils divin.1 H a p a ti, H a p a ti, H anen i, H aneni, amenez-le avec vous, établissez ceP e p i parm i v o u s ...............m ère des d ieux, donne ta m ain à ce P epi, voici pour toi son b ras

vivant, tire-le au ciel, comme tu as tiré O s ir i s au ciel. H anen i, H anen i, H a p a ti , H a p a ti,

amenez ce P ep i avec vous, établissez ce P ep i parmi vous.

П1.2Je me lave, je me lave dans le bassin d ’iA L o u . Ri se lave dans le Bassin d ’iA L o u , et

1) Je crois voir dans cette phrase une allusion aux représentations d’après lesquelles le dieu-terre (S iboü) est couché sous le ventre de la déesse-ciel Nouït, qu’il féconde. P epi paraissant au ciel est le fils de N ouït, Osiris ou le Soleil, ou Horus.

2) Voir dans Ounas, 1. 411—416 une formule presque identique à notre paragraphe III.13*

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98 L a pyram ide du roi P e p i I e r.

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ce P epi lui-même se lave dans le Ilassin d’iALou. Snou se lave dans le Bassin d ’iA L o u , et ce P ep i lui-même se lave dans le Bassin d ’iALou. S hou s’élève et porte ce P epi vers le ciel;

ô N o u it tends-lui tes mains.....................

У.C’est Pepi [le pur;]4 quand il est allé au ciel, ce Pepi y est établi au-dessus des hommes,

ce P ep i se manifeste aux dieux. Ce P ep i s’est levé avec RA en son lever, et alors ceux qui

1) Le paragraphe IV est dans Ounas, 1. 484—489.2) C orriger la traduction d ’OuNAs : «Le père T oum a tendu la m ain à Ounas (a jo u ter d ’ap rès notre

tex te : «en v ie») e t il le m et au nom bre de ces dieux parfa its» .

3) C om bler la lacune du tex te d ’OuNAs (1. 488) : |1 ^ £ j j j j i j (j ° e t trad u ire : « 0 mère

»d’OuNAs, déesse A pi, donne ta mam elle à cet Ounas, qu’il la po rte à sa bouche e t q u ’il suce ton la it blanc, »auguste, charm ant cette te rre là où v ient Ounas. »______

™ ^ s f e ( l S E l S 3 a k H I i 11 % ce qui perm et de com pléter le tex te de P epi F*.V >JL-/wnaaaJ wM/tâ/AÏ/,..

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L a pyram ide du roi P e p i 1eb. 99

sont avec lui, lui font service, un est derrière ce Pepi, un est devant lui, un lui donne de l’eau, un lui donne des sables, et ce P ep i se hausse devant toi, ô Shou, comme Rà se hausse devant toi, car ils ont trouvé tous les deux ce P ep i avec les deux Uræus maîtresses de cetteterre assises en face de lui, et N o u it se réjouissant en face de ce P e p i .....................................

S e lk i t a tendu sa main à ce P epi, elle a approché sa mamelle de la bouche de ce Pepi,

la grande Etoile du matin a rasé ce P ep i; S o p ti a donné la main à ce P epi, quand il est né en ce jour. 0 dieux, ce P epi ne connaît point sa mère qui la première l’a connu, mais c’est N o u it qui a enfanté ce P epi avec O siris .

VI.Ce P ep i passe avec toi, Hou, T h o t l’amène sur ta griffe. C’est S okabi dans la barque

MA'it, ce n’est pas H o r qui est couché dans la tombe; ce n’est pas T h o t qui repousse, ce n’est pas Homou qui repousse ce P epi, c’est P epi avec I’Œ i l d e H o r.

VII.RA s’est lavé dans le Pays d’iALou, H o r s’est lavé dans le Pays d’iALou, ce Pepi s’est

lavé dans le Pays d’iALou, et là s’élève ce P epi, ô N o u it tends-lui ta main..................

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1 0 0 L a pyram ide d u roi P e p i I er.

6 ° • u - “ ° “<se>. < = > VT —T T vQ

S f l ^ ^ 4 .< L - i : z ® D i .^ :w n H ) i i ^ £ S k “

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^ • p^ c m o

WWW»

V III .

Quiconque passe passe avec son double. E m -K h o n t-m ir iti passe avec son double, ce P ep i passe avec son double au ciel, il a dressé l’échelle et il entre sur elle en son nom de C e l l e qu i e n t r e a u c i e l ; il a embarqué sur leur barque les sceptres des I n d e s t r u c t ib le s

.............................e t il passe aux bassins des T ia o u t. 0 ce P epi, tu ne t’ab a ts pas à la terre,

car ce P epi a dressé les deux sycom ores qui sont de ce côté-lù du ciel, quand il arrive ils

le p lacen t de ce côté orien tal du ciel.

IX.[P ep i] ! connaît ton nom , P e p i n’ignore pas ton nom. A n - t 'e r - e f est ton nom, O ir ir t i

le nom de ton p ère , e t ta m ère H o t e p i t qui t ’a enfanté. A repousser la progéniture de

A n t 'e r e f dans l’borizon, tu repousses ce P e p i qui v ien t au lieu où tu es. A repousser la

p rogéniture de S e l k i t , tu repousses ce P ep i qui v ient au lieu où tu es. A repousser les deux

berges de H o r , tu repousses ce P e p i qui v ien t au lieu où tu es. A repousser la progéniture

d ’ORioN, tu repousses ce P e p i qui v ien t au lieu où tu es. A repousser la progéniture de

S o t h is , tu repousses ce P e p i qui v ien t au lieu où tu es. A repousser les deux S e r p e n t s de

1) Ce paragraphe se retrouve un peu plus loin, mutilé, dans P e pi Ier (1. 715—730) et dans M mrsai

complet Le texte de Mranutt( ®V /www AAJVWWoffrant un sens m eilleur, j e 1 aï suivi dans ma traduction .

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L a pyram ide du roi P e p i I ek. 101

m * P î Y ï l l i - ^ “ ^ k 7 D * P î ^ ® . L t ô J &

M î Y ^ T ^ k f P T X ^ ^ ^ l X r A

ŒDI î k l ë l D r'e P? 1 ^ . ¿ k \ \ t ® P Î ^ » ^ cri'k ^ ! “(o M ] k

M a\ » P f \ ^ < L A A0 '6 I1 . V rak k G M D ~ L k M 1° ¥ i

G E H J L T T T V f f i S ’k f M E t E d D ^ E i k E

□ 651

WWA

Râ , dont les deux âm es aiment la venue, 1 tu repousses ce P e p i qui vient au lieu où tu es.

A repousser la progéniture d’OuAPouAÏTou dans P a -1vho n ou , tu repousses ce P e p i qui vient

au lieu où tu es. A repousser les hommes du roi fils du Dieu, tu repousses ce P e p i qui

vient au lieu où tu es. A repousser tes manœuvres qui sont les I n d e s t r u c t ib l e s de ta navi­

gation, tu les repousses de faire descendre P e p i dans ta barque. A repousser les hommes

des morts, tu repousses les descentes de ce P e p i dans ta barque. C’est toi [ô P e p i ] 2 le dieu

S o k s e n , le m essager de Râ, et ce P e p i n’est pas repoussé du ciel, mais la déesse Ma t it tend

ses m ains à ce P e p i , le portier du ciel l’a admis, le D ie u d o n t la f a c e e s t la n u q u e , le

marinier du L ac d e l ’a u t e l ne repousse pas ce M ir ir I, on n’impose pas de lim ites3 à ce

P e p i , car P e p i est l’un de vous, ô dieux. Ce P e p i vient vers toi, ô R â-A n t ' e r e f , 4 il te pilote,

l) Pepi I*r (1. 720) et MirinrI donnent J i l et J | au üeu de J •

■ “ ‘ ~ ~™efr,

2) № I" (1. 726) et MiBient donnent « f M l K 4 ^ 1

a XJLA3) L itt. : « Ne sont point faites stè les de ce P e p i >.

4) Pm I - (1. 729) et M..,».t tlotteent I

« H £ CIM E] GS3 J>T ¡1 £ C IM E ] S 3 k Ea

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102 L a pyram ide dü roi P e p i I ee.

V f? C ñ * Tí g s m M M M J k l O XW~'A «=*= f a ;

□ l^¿ .¿ (ff iD JL Œ D ^ S V S M ÎŒ D JL Ix f f â î i e ^ x i x k i m x ^ x ^ x X Œ i g x

e 2 l V r e ¿ P 4 » l ^ i ^ I ^ ¿ i ( l Í

^ k v x P r f k ^ x s ^ A & g x c ^ x ® ^ ^ s ^ S T e 2 m e x ] ( M i X k ^ [ 0 P - - sI M T ^ n t ô k 1 = M k ' - k V k l f t & X t k S

u w x & sh '-ja o^x xkX Œ mI X = k f l i i ^ k w X P T X k X G I D X ^ k t Xa m x x i v 7 ( i 3 X M v ^ x x v ^ r ? 7 } >v k = ^ T W “ Œ s i t o s i i k û : ^ ^ T i T i ^ ( i s iX î ^ r i l Z Œ E I X T ^ k ^ ' - I X d a T Z S Xx ^ x x k x i r J x x k i x k E Œ S X ^ ^ kX 7 IXJ ^ <L4>& E m X X X '- XMsC zprotège de son charm e m agique, ce P epi t ’àim e de [tout] son sein, ce P e p i t ’aim e de [tout]

son cœ ur.

1) Ce paragraphe se retrouve très mutilé dans Pkpi Ier (1. 743—784) et dans MibimeU. J’en remets la traduction au moment où je publierai le texte de M irin rI .

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La pyram ide d u roi P e p i Ier. 103

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k ( l D ^ T № T ] Œ M ] ^ f r J ^ ^ r T 1 1 J ; ^ [ * k Ÿ l ' T J L ü ^ H ^ ^ O k l U l ^ ^ Œ s D J L j i e ^ m 3 ^ k Î Q S ^ : ^ Ï Z ^ 7 - k ! ) ® k f P T J L Ü X 1 0

^ O k , l ± ^ Œ I l ] 7 C r ^ P U 7 T 7 ] k î Œ M ]

k î i i ± 7 ( i ï i 7 k = ^ p i c 7 i m î ^ k 3 4 7

T T l@ âD ^ ^ λ A liJ4 ï“X ® l^ < l¥ k ¥ k P = i | T ^ T P l k Œ E I P f T ^ ® i ^ r ç T r P P “ » ¥ k ^ GUD^T; k°P '  , [ r~r~i

© □T ! i s i f ^ T T > - ^ i % 7 e T ” i «P<^ST P kS o l1^ » k i ï S k i - g ^ S k S W - J ^ M m ( i a 7 ( i D a^ P J X ( l i l 7 T N k ^ J S “Î T l ^ ü ^ f è kT - P ^ t i ^ T n ± - k V ^ P c ^ J 7 ® iJL k=Pî ) O T k S 7 k - P i M G I T i r n S T Œ a ^ { 7 L “ k

XI.ô gard ien [de l’endroit] où est la m ère de P epi, h ab itan t du N o u ï t , ce P ep i n a ît e tRecueil, VIII. 14

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104 La pyram ide d ü roi P e p i Iek.

m m - t s ^ z t ï ï o w « k f z i m g u i^JL-. 'Tiv \ V ' 665 —A— D t ïv 0 ^ 0 =rJU» r r û 7 \ □ H ° .^JUr fl t w @v ° AWSAA 0 ^JL*Ci:k Z .7 ê № k Z ll£ G i! !D = L » ^nt

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son père est Toum, quand il n’y avait pas encore de ciel, qu’il n’y avait pas encore de terre,qu’il n’y avait pas encore d’homme, que les dieux n’étaient pas encore nés, qu’il n’y avaitpas encore de mort, puis ce P epi raccourcit son jour sons [le fait de] là mort, comme Srr raccourcit son jour sous [le fait de] la mort, et ce P ep i est [destiné] à vos vases [funéraires] ô dieux du N o u ït, [vous] que ne frappent pas leurs ennemis, et ce P epi n’est pas frappé, il n’a pas d’ennemis, [ vous] qui n’avez pas la mort d’un roi, et ce P epi n’a pas la mort d’un roi, [vous] qui n’avez pas la mort de tout mort, et ce P ep i n’a pas la mort de tout mort. [Ce] P ep i est uu I n d e s t r u c t ib le [au] ciel grand qui est dans H a t- S e lk i t , car Râ a transporté ce M irirI

au ciel, ce Pepi vit comme vit celui qui entre à l’Occident du ciel et qui sort à l’Orient du ciel. Ce P ep i a ordonné à A m i-honti-f et à A m i-sopti-f d’acclamer ce Pepi. C’est P ep i l’étoile et la vertu magique de RA, et sur ce P epi la vertu magique de RA ne s’appuie pas, sur ceP e p i .......................... il attribue ce P ep i à S i i o u .................... ô RA, tends ta main à ce Pepi, ó

dieu Grand, donne ton bâton de commandement à ce P epi qu’il vive à jamais.1) Voir dans O u n as, I. 584—591. «Heureux ceux qui voient, en paix ceux qui contemplent», disent-

ils , disent les dieux, «la sortie de ce dieu». Cfr. Pf.pi I” , 1. 199—202. Ici il faut traduire: «Heureux ceux qui voient, en paix ceux qui contemplent» dit Isis, «quand ce dieu sort au ciel».

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La pyram ide d u roi P e p i Ier. 105

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l ^ ^ = ( S D M P l ( E ï D ^ e f ' f ^ i m s - P ^ Œ i ] .o P S S I T .k k ^ t : m 3 il I k k ^

xm.<Tu veilles en paix, Hesmonou, en paix! Tu veilles en paix, [H or O r i e n ta l ] ,2 en paix!

Tu veilles en paix, Ame d e l ’O r ie n t , en paix! Tu veilles en paix, [H or-K hou ti], en paix! Tu te couches dans la barque S e m k tit, tu veilles dans la barque M àït, car c’est toi qui vois par-dessus la tête des dieux, et aucun dieu ne voit par-dessus toi. 0 père de Pepi, Ra, tu as transporté ce P epi avec toi, vivant, auprès de ta mère N o u ït, et les portes du ciel sont ouvertes à ce P ep i, les portes du Q obhou sont ouvertes à P epi, pour que ce P ep i soit ton compagnon et que tu le vivifies. Tu as ordonné que ce P epi soit assis à côté de toi, écarte l’Étoile du matin de l’horizon, ô père de P epi, Râ, ordonne à cette G ra n d e O u rse qui est à côté de toi qu’elle cherche une place à ce Pepi à côté de la G ra n d e Jam be qui est sous le Q obhou. [Pepi] ordonne à Onkh, fils de S o th is , qu’il parle sur la tête de ce P ep i et il a

1) Ce paragraphe ae retrouve dans la pyramide de MibinrI, ce qui m’a permis de corriger plusieurs fautes de notre texte.

2) J’ai suivi ici la version de Mirikrî, qui donne un enchaînement plus probable de noms divins :

№> ■1= °k^k=î"lT1 k =r’ k f “k'T’ ^ k 'r ’ ^ k f n ^ k t - k ^ k t -

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106 L a pyram ide dü roi P e p i I er.

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P=^ k rln^ k =îa£ ’'kŸ li>w ^!k‘î a|Tl k = H ÜÜ^ = ; £ k \ 0 ~(HE^®P*7 i|VJ>S,L~

W u ± ° î) * ® l = A f l à - k ” T “ £ V*-M Zétabli pour ce P ep i un siège au ciel. Ce P epi ordonne à O ik-Shopsif, l’aim é de P h ta h , le fils

de P h ta h , qu’il parle sur la tête de ce P ep i et il assure à ce P epi l’abondance pour son logis

qui est sur terre, car P ep i est un de ces quatre dieux, Am sit, H api, T ioum outf, Q obhsonouf

qui vivent de vérité et s’appuient sur leurs sceptres, les éveillés (?) du pays du midi, et il

vole, il vole avec vous, ô hommes, comme les oies, il délivre ses mains de vous com m e

l ’épervier, il vous arrache son corps comme l’aigle : délivrez ce P ep i du A h-ooAr qui est

sur terre, arrachez ce P ep i de A m -tot.

1) Le paragraphe XIV est dans Tetc, 1. 185—200.

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L a pyram ide d ü roi P e p i I eb. 107

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* a i * r ; t ^ i ô ^ i ! k r \ m ^ ‘ m - ± s « P k ^ O L L ä z r n k T m ^ ^ ö t - *

Œ a ^ S T Œ E I 4 L > f i l i i m M O ^ ? S M : ± Œ M ] l ^S3. -Il J- - J

oe t > ^ ^ ( i ] i , â m p p T n n ‘ ! i t ^ ^ : o 8 K i i

T T i T i k “ X X P i x ^ p « ^ p x ^ ^ T 5 k nH { W ^ X Ô H f t ~ : ^ “ X ~ C X ^ â : :

1) Le paragraphe XV est dans Ounas, 1. 591—600.2) Des variantes qu’on rencontrera plus loin donnent ° et j^j^ij 0- 690—691), ce qui force à

traduire « O n ie n , citoyeü de On » : « L ’On ien c’est O unas, ô dieu! ton O n ien , c’est Ounas , 6 dieu! etc.»3) Corriger la traduction d’OuNAs comme il suit : « O u n a s lui-même est les deux O n ien s , nés tous

»deux dans O n, à savoir RI à la tête de la double neuvaine des dieux, à la tête des êtres intelligents, »et N o f ib to u i i , qni n’a point de second, la chair de son père Sib. Tout dieu lui tend sa main, parce que »la face d’OuNAs est vers toi, il t’adore, il t’appelle.» Cette prière me paraît donner une explication plau­sible de la formule des statues d’époque saïte : (j (j □ 1 «il est les deux O n ien s justes de voix»,c’est-à-dire RA et N o fib t o u u .

4) Quelques lacunes ne me permettent paB pour le moment de traduire le paragraphe XVI.

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108 L a pyram ide d u roi P e p i I eb.

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ÛeSoi^XiiitT^'^’XXXCaîïlXi Z X \ 3 M ^ f “A X X Œ i a s x m e x - f S № X i î = - x x□ O

XVII.

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient!» dit S e h a p o u , «Voici le fils de RA qui vient, l’ami de RA qui vient», dit S a h a p o u ; «Laisse venir, laisse-le venir», dit Hob.

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit S a h a p o u , «Voici le fils.de RAqui vient, l’ami de RA qui vient», dit S a h a p o u ; «Laisse-le venir, laisse-le venir», dit Sit.

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit S a h a p o u , «Voici le fils de RAqui vient, l’ami de RA qui vient», dit S a h a p o u ; «Laisse-le venir, laisse-le venir», dit Sib.

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit S a h a p o u , «Voici le fils de RAqui vient, l’ami de RA qui vient», dit S a h a p o u ; «Laisse-le venir, laisse-le venir», disent les E s p r i t s d e On et les E s p r i t s d e Pa.

« Gloire, ô RA », c’est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce P e p i sur terre, «Voici que tu te lèves à l’Orient du ciel, tends la main à P e p i , transporte-le avec toi »à la partie orientale du ciel.»

«Gloire, ô RA», c’est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce Pepi sur

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La pyram ide d u roi P e p i Ikb. 109

x « ~ X ¥ x } k = i ^ 7 A X X Œ S 2 7 m e i i

A X X Œ E i2 7 M e x s x “M 7 k M j H i i i ^ kX V H D X ^ X O X T T T r a ^ ô L . ' O ^

i w - k x n ’U k - w x i u k ^ A ^ o ^ t k a K x r ^ “U (M ]ii7 P T Œ S iw :rx ii]^T ît së2^Œ M ]X X S B!7Tn(lM]D k ¥ X X Î 1À T k S °Yk Q I f ê k °W%* -*- Ifl^ŒîD i k l s s X X S ia “ T T 1 [3 ( lI]k X ¥ k M ^ k ^ ^ 7 (lD ii^ 1 i:( iM ] T S S 'lX û ^ l f è Œ E I T ^ C M I ^ k ^ X P À T kterre, «Voici que tu te lèves au Sud du ciel, tends la main à P e p i , transporte-le avec toi »à la partie méridionale du ciel.»

«Gloire, ô Ri», c’est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce P e p i sur terre, «Voici que tu te lèves au milieu du ciel, tends la main à P e p i , transporte-le avec toi >au milieu du ciel, où est ce qu’on lui apporte de tes tributs, ce qu’on passe de tes biens.»

xvm .«Qu’on place O s i r i s à côté de P e p i » , dit son frère S i t . «Que l’habitant de N a d i t

»accoure et qu’il lève sa tête», dit Ri. <11 abomine le sommeil, il hait l’immobilité, ce P e p i

»ne se pourrit pas, il ne se détruit pas (?), il n’est pas tenu enchaîné», disent vos sem­blances, ô dieux. «Tu veilles en paix, et O s i r i s veille en paix, l’habitant de N à d i t veille »en paix levant sa tête», dit RA. «Son parfum est celui de l’uræus, et il lève la tête de » P e p i » , dit RA. «Le parfum de P e p i est celui de l’uræus, et ce P e p i ne se pourrit pas, ne »se détruit pas, n’est pas tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. « P e p i est la »semence d’Osiris, répandue en toi, S o t h is en ton nom de H o r qui est dans la G r a n d e

»V e r t e , H o r parmi les L u m in e u x , et ce P e p i ne se pourrit pas, ne se détruit pas, n’est pas »tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. « P e p i sort de sa maison, actif comme » H o r , muni [de charmes] comme T h o t . La mère de ce P e p i est ton O n ie n n e , ô dieu, le père »de P e p i est O n ie n , P e p i lui-même est ton O n ie n , ô dieu. RA a conçu P e p i , RA a enfanté » P e p i , c’est P e p i la semence d’OsiRis répandue en toi, S o t h is , en ton nom de H o r parmi

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110 La pyram ide du roi P e p i Ier.

2 ° ^ k

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¿ ^ P ô w * ? il ' T k d i h - ^ V j L Y » l k & P T ¥ - k»les L u m in e u x , d’étoile qui traverse la G r a n d e V e r t e , et P e p i ne se pourrit pas, ne se dé- »truit pas, n’est pas tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. « P e p i est un de ces »quatre dieux, fils de S ib , qui parcourent le Midi, qui parcourent [l’Orient], qui s’appuient » sur leurs sceptres, qui sont parfumés de leurs essences, qui sont parés de leurs étoffes, qui »vivent de figues, qui boivent du vin, et ce P e p i se parfume de ce dont vous vous par- » fumez, ce P e p i se pare de ce dont vous vous parez, ce P e p i vit de ce dont vous vivez, ce » P e p i boit de ce dont vous buvez. P e p i navigue avec vous, il vit de ce dont vous vivez, » donnez-lui sa portion de ce que S ib vous a donné si bien que vous n’avez plus eu faim et »que vous ne vous êtes point dégoûté de cela; aidez ce P e p i vivant, élite des bien-odorants, »assemblez les os de ce P e p i , serrez ses chairs, que ce P e p i siège au milieu de sa maison, »et il ne se pourrit pas, il ne se détruit pas, ce P e p i n’est pas tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. « P e p i est venu vers toi, ô mère de P e p i , il est venu vers N o u it , tu »fais entrer P e p i au ciel, tu culbutes pour lui les étoiles, son odeur est l’odeur de ton fils, »issu de toi, l’odeur de P e p i est l’odeur d’Osmis, ton fils, issu de toi. 0 Nou, P e p i a élevé » son bras au ciel, il régit la terre, car tu lui as donné qu’il sorte, qu’il s’élève au ciel, qu’il

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L a pyram ide du roi P e p i I er. l i t

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I K X O l k f r t ^ X l k L ^ k n X X l X Œ S X X I E P ^ n ^ n a â V ^ ^ X X â Z X I T m X X M Z P k M X ^ T V M - X iZ X X XIT lfô îZ ^ â n m fè t l i lZ IZ e i^ Œ M lZ IZ Z T: s z z “k s ^ x f f x t ^ s ( i j ] ^ k ^ ^ x f f zÎ Z - S X m Z ^ k K Z k S f 7 X l ï X ï X - I ; î T H f X ^ K Œ E I ^ k Z f X f f Z f T Z I l f Z S d î i

X k 5 : f 13 mM ' “- k 'k X ^ - f l 'T l ^ S Z S § î 8 k X n - Œ S Z k ^ P Z ^ I»soit le favori de RA et de H or parmi les L u m in e u x . 0 élite des bien-odorants, tu veilles »en paix, et RA veille en paix; tu veilles en paix et M a d i veille en paix, et ce P e p i est »comme lui, ô élite des bien-odorants.»

XIX.Lorsqu’apparaît O s i r i s pur, image haute, maître de vérité au commencement de l’année,

maître de l’année, T o u m est en paix, sont en paix S h o d et T a f n o u Y t , est en paix O s i r i s

sur son trône, sont en paix S it et N it , sont en paix tous les dieux célestes, sont en paix tous les dieux terrestres et tous ceux des eaux, sont en paix tous les dieux du Midi et du Nord, sont en paix tous les dieux de l’Ouest et de l’Est, sont en paix tous les dieux des districts, sont en paix tous les dieux des villes, de par ce décret très grand sorti de la bouche de T h o t à O s i r i s ................................

Recueil. VIII. 16

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112 L a pyram ide du roi P e p i I ek.

Le reste du texte est coupé de petites lacunes qui m’empêchent d’en saisir le sens pour le moment.

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L a pyram ide du roi P e p i I kr. 113

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15*

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114 La pyram ide d u roi Pepi Iek.

La paroi septentrionale est détruite entièrement. Le couloir incliné qui s’ouvrait au milieu était écrit sur toute sa longueur, mais ne conserve plus que des lambeaux des ins­criptions dont il était couvert. Il a été sculpté sans doute quelques jours à peine avant le jour des funérailles: le dessin des hiéroglyphes est lâche et l’exécution à peine ébauchée. Il semble d’ailleurs que les prêtres n’eussent plus de textes originaux pour la décoration de cette partie de la tombe. La plupart des formules ne sont que la répétition mot pour mot de textes déjà employés dans une des chambres ou dans un des couloirs précédents.

La paroi occidentale est celle que les voleurs ont respecté le plus. On y lit encore, entre la porte de l’antichambre et la première herse en granit, une soixantaine de lignes plus ou moins mutilées :

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1) Lacune d’un quart de ligne environ.2) Ce paragraphe dans P e p i 1er, 1. 646—662.

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L a pyram ide du roi P e p i I er. 115

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1) Ce paragraphe est dans Рви Ier, 1. 631—637.

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La pyram ide d u roi P e pi I er. 117

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Au-delà de ce point la paroi ne porte plus que des fragments presque illisibles :

‘ A oOOf''''792 f " ' <= > \ !

1) Le lion est en deux morceaux. — 2) Ici s’arrête le texte de ce chapitre, dans la pyramide de Mibinu î.

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118 L a pyram ide du roi P e p i I er.

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| '/////. ///•/, ; / > '///, /, rf/jt/,/'//, yy/ti///''/'/*', y///.

§cJQ]| et plus loin

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802* I V/, „/../„s/. /.y...'///'..//yy.y.:Z.:,///../y.:Â

8 0 4 - Æ> - n /w w * ¿3 M

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Les textes gravés sur la paroi de l’Est ne sont pas aussi considérables par l’étendue que ceux qu’on lit encore sur la paroi de l’Est. La partie située dans le voisinage immédiate de la chambre est de beaucoup le mieux conservée :

^ ’V J E ^ ^ T n P ^ J Î M M ^ S M806

p ^ v i ± 7 s e i § i s e i p i - x s u - i m ^

^ ^ V n ^ i m W T V J E Î ^ S E ï : :^ ^ t î ^ s e i t ^ î v s e i ï x m ^ ü m

.^ .E i& A :rS E IE ^ J-j!& i-7 ~ ~ S E IE P < * H S E I I E V S M E E J V . 3 T !°TTT“ L E [ S E I ^ = P W II) i s ° X □*= °] f l ' i î S E I E

1) Ce paragraphe dans ï e t i , 1. 86—87, avec une variante à la fin.2) Ce paragraphe est dans T eti, 1. 96—97. Dans le texte de T eti, corriger

î v \ . et traduisez : « 0 toi dont le double est grand, substance (?) de Hor ! »- • *a ZmN j

3) Ce paragraphe est dans T e ti, 1. 336—336.4) Ce paragraphe est dans T eti, 1. 336.

au lieu de

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La pyram ide du roi P e p i Ier.

r P T M t k t e PJ] A fï'nT îiG lJÏI ?

JL PÏT! T S Ï E i \ °\ C^H ..T.. M i i 0^ Q O..TJ ¡1 Jiré( Z I ° P T k @ 1 D P (A 3 ™ là P 1k ( S 3 2. P

TG U ] P ^ M T C M I^ P 1 k Y î T O ^ O ^ S 4 k . v,^ w z : r r iT ^ ( ^ E ( ^ p ^ H ( ê M ] ^ ès i ^ i m n ’O k ^ T - p r u i f x ^ f i C M i

T P - M T S S K 4tsu/ W W W /WVSAA

(H M ]^ r;[^ ]T ro P ^ f tè l^ Glin‘i l ^ ,n - ^ I □ p ! f f l 1 1 - [V f m % » V ¡1W ° z . f n[± f lf t iJS |o l |[^ ] f [^

Au-delà de la heree, on ne distingue plus que les restes de dix lignes : i |||p p '

m ^ m

W Â ^ >W A M f\ ft WMy/'/ï. ¿> s>

«¿411) Ce paragraphe est dans T e t i, 1. 98—100, mais mutilé : notre texte ne comble probablement qu’une

partie de la lacune.2) Ce paragraphe est dans T e t i , 1. 336—338.3) Ce paragraphe est dans Oünas et dans T e ti.4) Ce parag raphe est dans T e ti, 1. 332—333.ç) Ce parag raphe e s t dans T e ti, 1. 333.6) Ce paragraphe est dans T e t i, 1. 333 sqq.

16

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1 2 0 L a pyram ide du roi P e p i I ek.

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Ou rencontre autour de la pyramide beaucoup d’éclats de pierre portant quelques hiéro­glyphes. Ces débris proviennent probablement du couloir ascendant et de l’antichambre.

S iout, le 10 mars 188G.

TEXTES HISTORIQUES D ’IPSAM BOUL.1PAR

P aul G u iey sse .

Le grand temple d’Ipsamboul est actuellement le monument le plus parfait dans son ensemble qui nous reste de Ramsès II. C u a m p o l l io n le premier le fit connaître, du moins d’une façon fructueuse pour la science,2 mais si la description qu’il en fit est exacte, les textes copiés par des dessinateurs A leurs débuts sont trop souvent tronqués ou manifeste­ment entachés d’erreurs. L e p s iu s a publié les parties les plus importantes du monument, et nous pensons rendre service aux égyptologues, en passant en revue et essayant de recons­tituer dans la limite du possible, non les textes des tableaux religieux qui sont sans grand intérêt, mais ceux ayant trait à des événements historiques, et particulièrement le grand texte si bien désigné par M . d e R o u g é so u s le nom de Bulletin de la bataille de Kadesch, préface du Poème de Pentaour.

Nous rappellerons brièvement la disposition générale du temple; quatre colosses gigan-

1) E x tra it des leçons faites en 1886 au Collège de France en rem placem ent de M. Maspebo.2) V oir Notices manuscrites, p. 56 — 79 e t Monuments d'Egypte et de Nubie, pl. 10— 38, e t Lepsius,

Denkm., pl. 185— 191. Com parez R o se llin i, Monumenti storici, ouvrage dont les p lanches concernant Ipsam - boul ne sont guères que la reproduction des dessins de Champollion.

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T extes historiques d ’I psam bo ul . 121tesques de Ramsès II assis décorent la façade taillée dans la colline le long du Nil, façade surmontée par un entablement de cynocéphales consacrés à Thot, dieu protecteur de la région entre la première et la seconde cataracte. Les cartouches monumentaux de Ramsès décorent la corniche, et au-dessous la frise est ornée d’une inscription dédicatoire à Ammon-Râ et à Râ-Hor-Khuti, les deux divinités auxquelles le temple est consacré. Au milieu s’ouvre la porte surmontée d’une grande statue de Râ-Hor-Khuti, flanquée à droite et à gauche d’une représen­tation beaucoup plus petite de la déesse Ma et du sceptre, de manière à reproduire le prénom Ra-user-ma; de chaque côté, Ramsès fait au dieu une offrande de l’image de la déesse Ma.1 Cette représentation indique que Râ est le dieu principal du temple.

Sur le bandeau de la porte se trouve un double tableau dédicatoire; dans celui de gauche, le roi coiffé de la couronne blanche, tenant d’une main une sorte de longue mesure et de l’autre une espèce d’équerre, s’adresse à Ammon-Râ, assisté de la déesse Mout, qui lui accorde la vie, la stabilité, etc. Sur le tableau de droite, la même scène est répétée avec Râ-Hor-Khuti, seigneur de la Nubie, assisté de la déesse léontocéphale Ur-hekau.2

La grande salle dans laquelle on pénètre est ornée sur tout son pourtour de magnifiques tableaux de mythologie et de bataille, et contient huit énormes piliers formant avenue, le long des faces internes desquels se dressent des statues colossales de Rarasès-Osiris; les faces des piliers sont ornées de scènes d’offrandes â diverses divinités, principalement de Nubie, dans lesquelles Ramsès est une fois remplacé par la reine Nefcrari et une autre fois par sa fille Bat-anta; c’est entre deux de ces piliers que se trouve la belle stèle de Ptah-totunen,3 où se trouve ce passage caractéristique pour Ipsamboul — «Roi Ramsès, je t’accorde de sculpter les montagnes en statues hautes, élevées, éternelles, etc.» Des représentations ana­logues, et deux scènes d’offrande d’encens par Ramsès et la reine aux baris d’Ammon-Râ et d’Horos,4 se continuent dans les salles suivantes jusqu’au fond du sanctuaire, où se trouvent les quatre statues d’Ammon-Râ, d’Horus, de Ptah et de Ramsès divinisé; 5 les sailes latérales décorées de la même façon, mais en général inachevées, n’offrent aussi qu’un intérêt secondaire; on y voit plusieurs représentations de Ramsès divinisé recevant les hommages de Ramsès-roi.

Pour en revenir à la grande salle où se concentre le principal intérêt du temple, on remarque d’abord au-dessus de la porte la longue inscription dédicatoire qui se développe symétriquement de chaque côté0 des images d’Amraon-Râ et d’Horus. « L’Horus, taureau puis­sant aimé de Ma, le seigneur des diadèmes, protecteur de l’Égypte, destructeur des peuples, l’Horu8 vainqueur, riche d’années, grand en victoires, le roi de la Haute et de la Basse- Êgypte, le maître des deux pays, Râ-user-ma Setep en râ, fils du soleil, Ramsès Meriamon, a fait cet édifice pour son père Râ-Hor-Khuti, dieu grand, seigneur de la Nubie.»

Dans la partie symétrique de l’inscription, Horus est remplacé par Ammon-Râ roi des dieux.Ces inscriptions sont gravées avec soin, dans chacune d’elles, le groupe ^—o « protecteur »

1) Champollion, Not., p. 57. Lepbits, Denkm., pl. 185.2) Leps., Denkm., p. 185 et Champ., Not., p. 60 pour le tableau de gauche.3) Champ., Not., p. 610 et Mon., pl. 38; — Leps., Denkm., pl. 194; une copie rectifiée en a été donnée

par M. N A ville, ainsi qu’une traduction complète dans les Transactions o f the Society o f biblical archœology, vol. VII, partie I, 1880.

4) Leps., Denkm., pl. 189.5) Leps., Denkm., pl. 189 — Champ., Not., p. 7 2 .

6) Leps., Denkm., pl. 187 a et 6.16*

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122 T extes historiques d ’I psam boul .

a été d’abord écrit dans la forme qui produisait un moins bon effet dans une ins­cription horizontale. Dans la dédicace à Ammon-Râ, on lit sous les derniers groupes les mots effacés | J <=> ^ — il a fait ce monument en bonnes pierres blanches de grès —phrase qui se trouve dans la formule ordinaire des dédicaces de temples bâtis, mais quin'avait pas de sens à Ipsamboul dans un temple creusé dans le roc.

De chaque côté de la porte, sur la paroi Est se trouvent deux grands tableaux symé­triques, représentant Ramsès levant une masse d’armes sur un groupe de prisonniers age­nouillés, dont il tient les têtes réunies par les cheveux ; dans le tableau à droite de l’entrée, entre la porte et l’angle N. E .,1 Horus lui présente la harpé, dans le tableau de gauche du côté de l’angle S. E., * c’est Ammon.

Dans chacun des tableaux, l’étendard personnifié avec la devise ordinaire : «Taureau puissant aimé de Ma» est muni de deux bras dont l’un tient un glaive en forme de et l’autre un sceptre terminé par la tête royale surmontée de [ ij; entre l’étendard et Ram­sès on lit : «Le royal double vivant du maître des deux régions, résidant dans la tombe,résidant dans le monde inférieur.» Au-dessus du roi est la légende : «Le Roi de la Haute-et de la Basse-Égypte, l’Horus justicier, le maître du glaive, le maître accomplissant les actes.»

Tableau de droite. — La légende du roi est assez mal transcrite dans les copies de C h a m p o l l io n et de L e p s i u s , mais est facile à rétablir :

i O Ig q

«Vive le dieu bon, vaillant, tête vigilante, l’unique! bis\ il n’a pas son pareil! il guidele passage vers . . . . frappant les révoltés pour atteindre le b u t terrassant les révoltésdu pays de Kousch.»

Légende des vaincus :«(II) foule aux pieds les chefs de toutes les nations et les anéantit.4»Première légende d’Horus :« Dit Râ-Hor-Khuti : prends5 la harpé, frappe, massacre les chefs de toutes les nations,

par la vaillance de ton père Râ-Hor-Khuti de Pa-Ramsès. Il (f)a transmis la force et la vaillance. »

Deuxième légende d’Horus :«Je te donne de gouverner le nome de Coptes/1 et de l’administrer7 en tranquillité.»

1) Champ., Not., p. 61 et Leps., Denkm., pl. 186.2) Champ., pl. XI.8) Champollion indique un signe douteux après peut-être faut-il lire cœur vigilant,

il donne aussi par erreur I pour | , et Lepsius lit ensuite ^ □ ||, ce qui n’a pas de sens.

I I I A /W W A1 1 ' ( /WWV\5) Ce mot dans toutes les inscriptions analogues est exprimé par ; dans ce texte comme

dans celui du tableau symétrique, Champollion l’a exprimé par un signe tracé en pointillé et se rappro­chant de ; Lepsius donne à ce signe, qui à lui seul forme le mot entier, la forme 0= ^, c’est un sigue

nouveau. — 6) — 7) X | •'AA*AA ses règlements. n n e b i i i *

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T ex tes historiques d ’I psam boul .

Au-dessous de cette scène se trouvent représentées plusieurs princesses filles de Ramsès. 1Tableau de gauche. — Légende du roi : «Vive le dieu bon, dominant les opposants,

frappant les pays du Sud, foulant aux pieds ceux du Nord, roi victorieux, combattant avec son glaive, am enant -. dans ses frontières tous les pays, toutes les régions.»

Légende d’Ammon : «Dit Ammon-Râ, seigneur des trônes des deux régions : prends la harpé, frappe avec elle! je te donne la puissance sur le Sud, la domination sur le Nord et l’écrasement des chefs vils de tout pays; étends les frontières de l’Egypte jusqu’aux sup­ports du ciel au-dessus d’elle.2»

Au-dessous de cette scène sont aussi représentés plusieurs princes fils du roi.3La paroi Sud est divisée en deux registres; le supérieur est rempli par cinq tableaux

religieux, décrits succinctement par Cham pollion , 4 scènes d’offrandes, présentation de pri­sonniers, l’arbre de vie, etc.

Le registre inférieur contient trois tableaux militaires; le premier à gauche5 repré­sente le roi sur son char au galop lançant des flèches sur les défenseurs d’une forteresse asiatique, dont le nom n’est pas indiqué, et vers laquelle fuient un homme et des bestiaux; il est suivi de trois de ses fils sur leurs chars conduits par des écuyers, Ammon-hi-Kopesch-f, Ramessu et Râ-hi-ament-f. En avant du roi, se trouve la légende suivante :

« Dieu bon, fils d’Ammon, vaillant ® maître du glaive, protecteur de ses soldats, glaive7 des combattants, vaillant connaissant la place de sa main, ferme sur son char comme le seigneur de Thèbes, seigneur victorieux combattant des myriades, taureau fort contre les multitudes, balayant les coalisés8 (contre lui), écrasant les révoltés sur leurs montagnes, en­trant dans leurs vallées comme les sauterelles! tu fais la destruction des demeures de tes ennemis9 et de leurs subsistances, ô roi au glaive valeureux.»

Le second tableau10 représente Ramsès foulant aux pieds un Asiatique et en perçant nn autre de sa lance; c’est la reproduction d’un tableau montrant Séti Ier dans la même action.11

Première légende du roi :«Dieu bon massacrant les neuf arcs, écrasant les pays du Nord, (détruisant) les pays

du Sud, fort sur les natious, frappant du glaive, vaillant comme Mentu, amenant les nègres vers les pays du Nord, et les Amous vers les pays de Kousch, il a placé les Shasas dans

1) Voir les noms, Champ., Not., p. 62.2) I I I - , : dans une scène semblable, Spéos d'Hathor, Champ., pl. VIII, se trouve

X9— DI I I I V I \\ '0 7 □ ÛA y . -y—"—la même phrase avec la variante ____ * A o / «jusqu'au ciel qui s’élève au-dessus d’elle».o ■ ni v 4 | ^ 1

3) Voir les noms, Champ., Not., p. 63.4) Champ., Not, p. 64. — Voir une de ces scènes Leps., Derikm., pl. 188.5) C ham p., M<m., pl. XII, XIII, XIV.„x CT3 D CT-3 A6) A au lieu de7) Signe idéographique très bien représenté comme un glaive dans son fourreau, surtout dans

Rosellini.8) P9) Litt. de leurs demeures de tes ennemis.

10) C ham p., Mon., pl. XVII.11) C ham p., Not., II, p. 98.

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124 T extes historiques d T psàm bo ul .

le pays d e .................. et établi les Tahennou dans les lieux élevés, remplissant le templedes victoires qu’il a bâti, des prisonniers saisis par sa vaillance, massacrant du glaive, (domi­nant) les Syriens, perçant les peuples étrangers étendus sous ses coups. ' »

Deuxième légende :«Maître du glaive, maître des deux régions, maître vaillant, accomplissant les actes,

Ramsès etc., donnant la vie comme Râ éternellement, roi de la Haute- et de la Basse-Égypte, Horus justicier, maître du glaive, accomplissant les actes, vaillant, maître victorieux, maître de tous les pays et de toutes les nations, tu as terrifié leurs cœurs!»

Troisième tableau :2Ramsès sur son char au pas, est précédé d’une double rangée de captifs nègres et

nubiens; ses chevaux empanachés sont tenus par un Égyptien, leur nom est à côté : «les grands chevaux de choix de Sa Majesté, Victoire à Thèbes». Cette légende plus ou moins développée se retrouve chaque fois que le char du roi est représenté.

Légende entre les chevaux et les nègres : «Vive le dieu bon, dominant les opposants, frappant les nations du Sud, écrasant celles du Nord, roi valeureux, combattant de son glaive, ramenant (les peuples) des frontières!3»

Légende entre le roi et les chevaux, accompagnant les cartouches : « Franchissant ses frontières,4 Sa Majesté va vers les nations, dispersant les multitudes, renversant les peuples du Sud. »

Légende derrière le roi :

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»WWWI I Is= > 0 w w CW11

« Étant l’essence pure de Râ, il fait cesser les révoltes de ceux dont la bouche s’oppose à son nom, il s’en empare, massacre leurs chefs, il fait dire aux nègres : il est comme une flamme, quand elle s’élance; il n’est pas au pays de Tennou!8»

La paroi Ouest est occupée par deux tableaux de consécration de prisonniers.

1) Voici la fin du texte de cette légende, les signes modifiés ou suppléés étant entre crochets, ®

2) C ham p., Mon., pl. XV, XVI, XVI bis.

3>4) Restitution des deux premiers mots j ^ ^ ».5) Lacune de ce signe dans C h am pollion , Q dans R o s e l l in i.

6) [J restitué au lieu de |1.7) Mot choisi sans doute par homophonie avec <flamme» et pays habité

par des races nègres.8) Partie maritime de la Judée.

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T extes historiques d ’I psam boul . 125

Tableau de gauche.1 — Ramsès conduit des captifs africains et les offre à une triade composée d’Ammon-Râ, Ramsès divinisé et Mout, dame d’Asher, qui accordent au monarque, selon les formules ordinaires, la vaillance, la victoire, la vie, etc.; au-dessus des prisonniers se trouvent deux légendes dont voici la première :

«(II) amène les présents à son père Ammon-Râ, seigneur des trônes des deux régions, après sa marche victorieuse vers le pays de Kousch,2 en combattant les nations révoltées, foulant aux pieds le pays des nègres3 dans leurs demeures, en fait d’argent, d’or, de kesbet, de mafek, de minéraux précieux, parce qu'il lui a donné le pouvoir et la victoire sur tous les pays.»

Deuxième légende. — «Le chef vil de Kousch, emmené par Sa Majesté de force du pays de Kousch, pour remplir le temple4 du père auguste Ammon-Râ, seigneur des trônes, parce qu’il lui a donné le pouvoir sur le Sud et la victoire sur le Nord éternellement.»

Tableau de droite.5 — Les prisonniers conduits par Ramsès sont des Asiatiques, et la triade divine est composée de Râ-Hor-Khuti, de Ramsès et d’une déesse léontocéphale, dontle nom paraît être Glaive de flamme, régente de On. ° Les dons des dieux sont analoguesaux précédents, et la première légende des prisonniers est aussi la même, sauf que Ammon est remplacé par Horus, le pays de Kousch par celui de Khéta, et les nègres par les Amous.De la seconde légende, on ne distingue que le premier groupe.

Tous ces tableaux ne s’appliquent à aucun fait de guerre particulier; il en est tout autre­ment de la grande composition qui occupe toute la paroi Nord de la grande salle d’entrée. Cette vaste composition est relative à cet épisode si connu de la guerre contre les Khétas, où Ramsès surpris dut payer de sa personne, épisode célébré dans le fameux Poème de Pen- taour.7 Il est superflu de revenir sur ce point si étudié de l’histoire de Ramsès, auquel la scène d’Ipsamboul sert d’illustration, d’autant plus que le but de cette étude est de donner simplement quelques textes hiéroglyphiques, sans entrer dans les discussions historiques et géographiques se rattachant à cette campagne de Ramsès. La composition est divisée en trois registres; dans l’inférieur, à gauche un corps de troupes égyptiennes, infanterie et cavalerie,

1) Champ., Mon,, pl. XXV e t XXXVI. — L ep s., DenJcm., p l. 188 a.

2) Ce texte donné seulement par L e psiu s indique, à moitié effacés, les signes par paral­lélisme avec le texte de l’autre tableau, il s’agit évidemment du pays de Kousch, mais peut-être peut-on lire * °P P r° k r e » ou «ennemi», sans le déterminât if mai9 ce serait un exempleunique crune expression pareille déterminée par Cb£ D, pour désigner un pays ennemi.

3) Ce texte porte ^ jl*“ faute du graveur égyptien pour "j jl^ "J = ^grande salle d’un palais.

4) c m .5) C ham p., Mon., pl. XXXIV et Not., p. 60.6) Le texte porte °jp | ij n P complété ainsi un autre exemple

de pour flamme sans déterminatif se trouve dans la légende de^l’offrande de l’encens faite parRamsès, Denkm., pl. 189.

7) De R o ugé , le poème de Pentaour, Mém. acad. des inscriptions et Recueil de travaux, etc., tome I. — Cours du Collège de France de 1867, partie historique analysée par M. R obiou dans le numéro d’oct. 1868 de la Revue contemporaine. — Cours de 1868 et 1869, comparaison du texte du Pap. Sallier Ier avec les textes hiéroglyphiques de Karnak et de Louqsor; voir la publication faite par M. J acques d e R ougé dans la Revue égyptologique, IIIe vol. Ce texte se trouvait aussi tout entier à Abydos; M a r ie t t e en a publié les fragments existants (Abydos, tome II, pl. 456). Le temple de Beit-ouali signalé comme contenant ce texte, ne paraît rien avoir contenu qui s’y rapporte, d’après les publications de C ham pollion et de L e p s iu s .

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126 T extes historiques d ’I psam boul .

est en marche vers le camp qui forme une enceinte carrée. A droite Ramsès sur son trône donne des ordres à des officiers; en dessous l’on voit des soldats de sa garde, Égyptiens et Shardanas, et des espions des Khétas recevant la bastonnade, plus à droite un combat de chars. Dans le registre du milieu, très étroit, a lieu un choc de chars. Le registre supérieur contient au milieu la forteresse de Eadesch, entourée des eaux de l’Oronte, à gauche Ramsès sur son char, combattant et précipitant ses ennemis dans les eaux du fleuve; à droite se trouvent retracés plusieurs épisodes distincts, des troupes égyptiennes en marche, des prison­niers amenés devant le roi, et le compte des mains coupées fait devant lui. La plupart de ces scènes sont accompagnées d’inscriptions trop souvent incomplètes et mutilées dont plusieurs se retrouvent heureusement sur les monuments qui ont reproduit ces scènes de combat; on les trouvera, ainsi que quelques textes isolés se rapportant à la guerre des Khétas, à la suite de l’inscription du Bulletin de la bataille de , qui sert comme de préface auPoème de Pentaour. En voici le texte rectifié autant que possible, d’après les différentes copies publiées.1 La traduction qui l’accompagne ne diffère qu’en quelques points des traductions très anciennement données par MM. C h a b a s et d e R o u g é . 2

I nscription d T psam boul .

o u i ©a /w \a a

oi i 11 i i äsääääi i il 11

1) C h a m p o llio n a publié toutes les scènes du combat Mon., pl. XXVI—XXXIII; le texte du bulletin occupe les pl. XXVII, XXVIII et XXIX. Voir Not., p. 65. L e p s iu s a donné ce même texte Denkm., pl. 187. La même inscription se retrouve au Hamesséum, L e p s ., Denkm., pl. 153; une copie en a été publiée d’après Bonom i, par S h a rp e , Inscript., 2® partie, pl. 52. Quelques lignes en ont été données par B ru g s c h , qui les a copiées sur un pylône de Louqsor et publiées, Bec. de Mon., pl. 53, comme un fragment du Poème de Pentaour; cette inscription contient en effet quelques noms de peuples, qui se trouvent seulement dans le poème, mais le texte même est celui du Bulletin proprement dit, sauf les 1. 12—16, dont les quelques mots qui subsistent ne se trouvent pas dans le Bulletin. Les autres monuments qui représentent les mêmes scènes de combat, sont ceux de Karnak (voir C ham p., Not., II, p. 119—124 et la vue de la face interne d’un des pylônes dans l’atlas de la description de l’Égypte, Ant., vol. III, pl. 41), de Louqsor et du Ra- messéum. Le Hamesséum est publié en détail par L e p s iu s ; les pl. 153, 151 et 155 des Denkm. représentent les scènes du premier pylône ouest, partie nord; c’est la répétition de celles d’Ipsamboul. La pl. 156, tableau symbolique des places conquises, est reproduite dans les Mon. de C ham p., pl. 325—326, sous l’attri­bution inexacte de Louqsor. Il en est de même des pl. de Cham p. 328, 329 et 330 qui appartiennent non à Louqsor, mais au Hamesséum; elles répondent aux pl. 164 et 165 des Denkm., autre représentation de la bataille, sur le deuxième pylône ouest, partie nord, qui contient en outre des scènes religieuses pu­bliées dans les pl. 162—164; le premier pylône ouest, partie sud, reproduit aussi des scènes de la bataille, pl. 157 et 158, et des compositions religieuses, pl. 159—161. Enfin la pl. 166 représente le siège d’une forteresse donnée dans C ham p., Mon., pl. 331 encore sous le titre inexact de Louqsor. Voir pour le Rames- séum, C ham p., Not., I, p. 578—599 et suppl., p. 867—907. Louqsor n’a été publié que par C h am p o llio n , premier pylône, à gauche, pl. 323 et 324, deuxième pylône, à droite, pl. 327 et 327 bis. Les scènes du combat sont plus condensées et ne présentent pas de légendes. Dans la description de l’Ègypte, Ant., tome III, pl. 3 se trouve une vue assez exacte des pylônes de Louqsor, dénaturée dans la vue restaurée, pl. 6. Le temple de Ramsès à Abydos contenait en même temps que le poème de Pentaour, une grande représen­tation actuellement mutilée de la bataille. M a r i e t t e en a donné la description avec les légendes encore visibles, Abydos, tome II, p. 10 et 11. Les légendes de tous ces monuments divers seront étudiées après l’inscription du Bulletin.

2) Voir Revue archéol., 1858, C habas, Inscript, hiérogl. d'Ipsamboul, et l’article cité de la Revue contemp., pl. 486.

3) a Ram.

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T extes historiques d ’Ip sam b o u l. 127

§ i

= % 7 T , T \ A = % l ? Z s â ^ \ t â * 2 § â Z r = ? ! ' < ? } %

- a s Z M K " i l k r i ^ r Y ^ Z M t l i n ^ ^ I Z

f Y £ M ' T ¿ Z E ® e - X i H P « r *1) [| P restitué d’après C h am p ollion — lacune dans L ep siu s — lacune au Ram. — 2) Ram. (W l7

S h a rp k donne jj au lieu de L eps. — 3) d’après Ram. au lieu de ~-A-> Ips. — 4) Restitué (t*après les

« Sne8 v1»ibl,8 ^ J ^ | - ^ o J ^ au Ram. — ô) D d’après Ram. — 0) Ram. a le pluriel

au lieu de 11. Le signe 1YÎÏT a toujours cinq tiges au lieu de trois au Ram. — 7) Lacune — restit. de* a ^ AwWVNA |\ f\ AAAAAA |1 n

vwwv d’après C hamp, et Ram. — 8) Ram. ^ l| ij * — 9) L eps . Ips. | au lieu de ^ lu par Champ., signe indiqué par le complément phonétique. — Ram. J ^ ^ i ; le signe J est indiqué

comme douteux dans L ep s . Sh. l’avait lu Il faut lire probablement * i groupe !ne s’étant encore rencontré que dans des textes ptolémaïques, voir de R o u g é , (Jhrtst, II, p. 83 et B rugsch,

Qram,, p. 24. — 10) iwww manque au Ram. — 11) Ram. ^ dans L e p s . au lieu de dans Su. —12) Restitué d’après Ram. et les indications du style ordinaire de l’inscription. — 13) Ram. H \ faute.

- » ) .5) m.nq«e »« R™. ^ ^ g ® ^ "T* “ ,c>

à Ips. restitution d’après Rams. —n— donné par Su. — 17) Ram. — ***) Lacune à Ips. restitué

d’après Ram. — 19) D’après la lecture d e C hamp, au Ram. ^ le d é term . pris d a n s S h .

— 20) Voir note 12; ce sont les deux seuls endroits du texte d’ips. où manque ce groupe devant—■ Ram. (| ^ f o r m e analogue aux pronoms etc* ~~ - 1) Ip8- faute. —

22) Ram. endroit altéré, 0 ^ ^ d’après L e p s ., lacune d’après Sh. — 23) Ram. — 24) D’après

Champ. L eps . donne • Z au Ram. . — 2ô) D’après Ram. — 26) Voir 1. 19. — 27) Ram.^ ^ I o\ • — 28) Lacune dans L e ps . depuis ^ ; restitution d’après C ham p, sauf Ram. <w > voir

1. 21 et 27. — 29) Restitution faite en complétant les deux textes, où se trouvent indiquées des lacunes. Recueil, VIII. 17

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1 28 T extes historiques d T psam boul .

r a v i r a iirïkPtfMr. t m m ' c i n t ?.I r f . f a$"¥?S ? JLö , т J ,^ , т , - т ^ ! s : c£az ,^ s 0 l ^ г : ! ^ l 4 k ,”

A/WSAA Iw I I

g Wvw Q Ww, |C 19 / WW . 17 /---- C--7 'WAftA x w !» ==== nk d J d i i=?^=Gl » » . = i m _

AA/VWAI? , z w , ? ,À > mæ

•>()% . d’après Sh. au lieu de ( j j ^ L e p s . — 2) Tout ce passage a été omis à Ipsamboul, le gra­

veur ayant confondu les deux groupes — — 3) Ram. | ^°*r ** 3* ^union de l1—*•—causatif avec un signe idéographique. — 4) D’après Ram. — 6) Ram. le c* d’après Sh. — 6) AuRam. on trouve partout pour ce mot la forme ^ A ^ ; le signe du pluriel manque. — 7) Ram.^ j|p(j — 8) D’après Ram. petite lacune et lecture douteuse de C ham p, et L e p s . à Ips. —

9) C ham p , n’a pas donné ce groupe qui manque aussi au Ram., le <=> est dans une lacune d’après L e p s . —

10) d’après Ram. au lieu de L e p s . et ^ C ham p. — 11) A/s/p* Ips. —*— Ram.; il faut pro­bablement ia forme ( ( ( ne se rencontrant pas dans ce texte. — 12) Ram. — c’est ici que commence le texte de Louqsor. — 13) Ips. donno simplement au lieu de ^ qui se trouve partout au Ram. dans les endroits semblables. — 14) Groupes incomplets dans L e p s . ; le signe * est remplacé

/VWNAA

par dans le Ram. — 15) n rétabli d’après C ham p . — 16) rétabli d’après C ham p . — 17) Res­titution de maw et du pluriel d’après le passage semblable 1. 12. — 18) wwna manque au Ram. — 19) (W1 manque dans L e p s . — Louqsor donne une énumération plus complète quoique mutilée, où l’on peut lire :

A /W W v

I I I Irv f\ WWW ^ WWW /VVWVA + + + AVNAAA j | > J <-^r^l (1 cyvi, m j t lu l m /wwwv JmT ____q=^û, m pour fl____

> 9 “A ' " / / ^ f S A ' O W W W ’ 1 □ □ \ C 3 E D

' ; J h on y reconnaît plusieurs des noms des nations énumérées dans le Poème de Pentaour.

— 20) Ram. d’après S h . — 21) D’après Champ, et le Ram. — 22) ^ au lieu de au©Ram. — 23) Ram. . — 24) Groupe restitué d’après les signes visibles dans les deux textes qui pré­

sentent tous deux des lacunes en cet endroit. — 25) Ram. . — 26) Ips. 9 — 27) Ram. Y 1H 0 <=> I l ‘ ÆV I,JK |II

— 28) Groupe omis au Ram. — 29) Ips. J ce ^ uécessiterait j. — 30) Ram. ^ voir 1. 13. _ 3 1 ) s»—o manque à Ips.

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T extes historiques d ’I psam boul . 1 2 9

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 - ^ T S ^ i l k r s= i i [P S i l^ r :M ^ P f”f r1) Ip8. ï pour A — à Louq. manque tout le passage depuis & jj jusquà — 2) Ram. groupe

0 U AAAAAA'TLIII ° v s— oiindiqué par Sh. — 3) c w- > manque à Ips. — 4) Ips. erreur du graveur. — 5) Ram. .

— 6) Rest. d'après Champ, et le passage identique 1. 27; lacune partielle au Ram.; le signe ne s’y trouve pas. — 7) D’après Ram. Champ, avait lu en cet endroit /wvv . — 8) Forme différente de celle de la1. 8. Au Ram. même forme que précéd. — 9) D'après Champ, et Ram. — à Louq. au lieu de la ville de Khirbu, on lit ^ jln ^ l tunepta. — 10) Leps. donne pour lacune au Ram. — 11) Com­plété d’après Ram. — 12) Complété d'après Champ. — 13) 11 d'après Champ, et Ram. — 14) Passage in­correct dans les deux textes, où des lacunes ont donné lieu à des lectures différentes de Champ, et deLeps. faciles à restituer. Louq. — 15) Rest. en combinant les lectures de Champ, et

de L e p s . et d'après Ram. — 16) Ram. ^¿5^, Voir 1. 13 et 21. — 17) D’après C ham p, et Ram. — 18) Ram. r v lacune avant ce groupe. — 19) Ips. crwu au lieu de . — 20) D'après Ram. A Ipsamboul?

le graveur a remanié le texte, qui présente deux couches de signes. L e p s . a indiqué comme plus visible° l « I / — ■ W W W n O / # W W \ A |

les sigues _ en indiquant au-dessous w*aa I • Cham p, donne — h— /wwva n o .«=2.1 ' ^ @*VWSaI I lll I r <=> I /VWJl IILe texte du Ram. semble être une réunion de ces deux versions; à Louqsor, Bbugsch donne : $

,a i TV . i n Tv r^ —i W'/"/* f c a n urW i 1 /wvwv <=> \> W M «=>1 ur 1 ____ i\ w I y — 21) *"*** omis au liam. —<zr>L rii<=3\i i n i i J l mm. lü l ^ w ^ îD u

22) VcJr manque au Ram. — 23; Groupe indiqué dans une lacune à Ips. — 24) Ram. . - 25) AuA xU *<W/V\A tKg I C Ü)

Ram, n y a seulement Vv •3 x i, — 26) D’après Ram. lacune à Ips. interprétée par L e p s . ^ pour S~\ J II ÆU». Ç X

. et ô par C ham p. — 27) Tout ce groupe manque au Ram. —* 28) Au Ram. L ep s . indique <? A 0-=- n | Hv//

après C^Vl. — 29) D'après Ram. et Louq. — 30) D'après C ham p. — à Louq. nr 11 I J au lieu deCl CD 1 C£d I '///,/;///. | -r-fc.

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1 3 0 T extes historiques d T psam boul .

I I I

/W W N A <£ A

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a g i^ r f | e ^ -^ ^ -1 2 6 ^ = 1 2 7 (3 ,1 ----“T ^ t ^ ® ^ ,2 8 © r o ^ t v ^ ^ ^ n - w ™L 1 I _ f*A-l y (gl I I 1 ? /O ^ < > mv » û|VV) LA , lû III | | | Ci W A C

1) Ram. <~~^. — 2) Ram. [j — 3) Ips. lacune complétée par Raui. — 4) www manque à Ips.

— 5) D’après Ram. — 0) Ram. (j |l . — 7) Ram. | ^ 13 Louq. j[ ”“ ^ Lacuneà Ips. et s ig n e s lus différemment par Champ, et L e ps . Complété par Ram.*, à Louq. et au Ram. manque.

Tk ©— 9) v \ n es* Pa8 lisible à Ips. — 10) manque au Ram. — 11) Lacune de deux ou trois signes71 <r-------! > Q A/WNAA (\/\S) ^ W A M n /WN/WV

facilement restitués à Ips.; au Ram., on lit simplement g ,„ viiT“ 0, “ 12) Cette

£M I II o III I I I Q W A 1

longue phrase a été omise par le graveur à Ips.; on y lit seulement au Ram. le premier

mot est complété d’après Sh.; à Louq. || au lieu de (| . — 13) Lacune à Ips., où l'ondistingue pourtant que le graveur a répété deux fois les mêmes groupes; en dessous L eps . a distingué les

signes __q01-B1 ç ) ^* — 14 Lacune partielle à Ips. — 15) V°*r ^ ~~ 1<5 n CS*pas lisible à Ips., au Ram. ^ n’existe pas après ^ . — 17) D’après Champ. L eps . a lu 1; il a aussiau Ram. une mauvaise lecture /-----. — 18) Groupe reconstitué d’après les différentes lectures de Champ.

L eps . et S h. pour les deux textes. — C’est ici que finit la partie du texte de Louqsor comparable avec les autres textes. — 19) Manque au Ram. — 20) Complété d’après Champ, et Ram. — 21) Pour la

AA/NAAA

fin de ce mot, L e p s . donne ^ le premier <=> n’est pas dans C hamp, pas plus qu’au Ram., où une lacune ne laisse lire que d’après L e p s . et (j(j ^ d’après S h. — 22) * manque à Ips. — 23) Au Ram.L e ps . indique une lacune, S h. a lu A ; peut-être peut-on encore rattacher à cette phrase la ligne 12

ao - » , h™. - “ > AIps. —r pour va— °. Ram. d’après Sh. \ — 2G) Lacune dans les deux textes, facile à remplir. La

phrase commence au Ram. par ° — 27) J pour J à Ips. — 28) Ram. ^ c>, voir 1. 36.

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T extes historiques d ’I psam boul . 131

wvw 5 I I I

ê i flüü<L^i3r s i c s TiP, : ; m : §

T ra ductio n .

L’an V, le 9 Epiphi du règue de Sa Majesté, l’Horus, taureau puissant aimé de la jus­tice, du roi de la Haute- et Basse-Égypte Ra-ousor-mâ, Setep en Ra, fils du Soleil, Ramsès Meriamon, donnant la vie éternellement, voici que Sa Majesté était dans (le pays de) T'ahi, dans sa seconde campagne victorieuse. Bonne garde en vie, santé, force (était faite') dans le camp de Sa Majesté sur la colline au Sud de Kadesh. Sa Majesté se leva comme le disque de Ra et saisit les parures de son père Mentu; le Seigneur continua d’avancer et Sa Majesté parvint au Sud de la ville de Shabtuna. Deux Shasous vinrent lui dire : Nos frères, étant chefs des tribus (qui sont) avec le misérable Kbéta, nous ont fait aller vers Sa Majesté, pour lui dire que nous sommes tout au service de Sa Majesté v. s. f., nous étant séparés du misé­rable Kbéta. Or le misérable Khéta est campé dans le pays de Khirbu, au Nord de Tunep, dans la crainte que Sa Majesté v. s. f., n’aille le rejoindre. Ainsi parlèrent ces Shasous, (mais) ces paroles, ils les dirent ù Sa Majesté par trahison. Le misérable Khéta les avait fait aller pour voir où était Sa Majesté, avant que Sa Majesté ne fasse disposer ses troupes pour le combattre; et le misérable Khéta était venu avec tous les chefs de tous les pays, les sol­dats, les cavaliers qu’il avait amenés en grand nombre; il se tenait prêt, embusqué derrière Kadesh la vile, et Sa Majesté n’en avait pas connaissance d’après leurs paroles. Sa Majesté ayant continué à avancer parvint au Nord-Ouest de Kadesh (la vile; et ses troupes y dres-

1) Cette phrase manque au Ram. — 2) Lacune à Ips. — 3) Petite lacune au Ram. où il n’y a delisible que Le signe ® restitué d’après le groupe suivant a été lu Q par Lkps. et ® par

wwcmJi I ^ il,Cham p. , qui a lu de même le signe O. — 4) au lieu de J / à Ips. — 5) D’après Ram. — 6) Pasde déterm. à Ips. — 7) Groupe existant après d’après Sh. au Ram. — 8) Ips. □ J (D^J. — 9) ^manque à Ips. — petite lacune pour le comm. du mot suivant. — 10) Au Rain. on trouve partout * jj pour

pour le sujet de la 1® pers. — 11) A Ips. L e p s . a lu par erreur |j — 12) <^> manque au Ram.— 13) Ram. i — 1*) Groupe reconstitué d’après les divers signes lus par C hamp, et L e p s . à Ips. etceux visibles au Ram. — 15) d’après Ram. au lieu de à Ips. — 16) Q d’après C ham p. — 17) Cesderniers groupes sont incomplets, surtout à Ips., mais ils sont des plus simples à rectifier. — Les 1. 13—16de Louq. semblent se rattacher à la lutte que soutient Ramsès; 1. 13 : |Ij M i

rn ,•Sü

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1 3 2 T extes historiques d ’I psam bo ul .

sèrent le camp). Sa Majesté étant assise sur un trône d’or, vinrent des éclaireurs d’entre ses serviteurs, amenant deux espions du misérable Khéta. Amenés en sa présence, Sa Majesté leur dit : Vous, qui êtes-vous donc? Ils dirent : Nous sommes au misérable Khéta; il nous a fait aller pour voir où était Sa Majesté. Sa Majesté leur dit : Et lui, où est-il, le misérable Khéta? j ’ai entendu dire qu’il était dans le pays de Khirbu. Ils dirent : Voici, le misérable Khéta se tient avec les peuples nombreux qu’il a amenés avec lui en multitude, toutes les nations dans les limites du pays de Khéta, du pays de Naharina et du Kati tout entier; elles sont fournies en soldats, cavaliers avec leurs équipements, aussi nombreux que les grains des bancs de sable, et voici qu’ils se tiennent prêts à combattre, derrière Kadesb la vile. Alors Sa Majesté fit appeler les généraux en sa présence, pour leur faire connaître toutes les paroles qu’avaient dites les deux espions du misérable Khéta qui étaient là. Examinez le rapport des chefs des brigades et des commandants des pays où est Sa Majesté v. s. f.; ils l’ont établi en disant à Sa Majesté v. s. f. comme exact, que le misérable Khéta était dans le pays de Khirbu, qu’il avait fui devant Sa Majesté depuis qu’il en avait entendu par­ler. Cependant c’était leur devoir d’informer Sa Majesté exactement. Or, voyez ce que je (vous) ai fait connaître à cette heure par les deux espions du pays de Khéta, c’est-à-dire que le misérable Khéta est venu avec des nations nombreuses, en hommes, chevaux, nom­breux comme les sables, et qu’il se tient derrière Kadesh la vile; et c'est ce que ne savaient pas les gouverneurs de régions et les chefs, ceux qui ont les pays de Sa Majesté sous leurs ordres. Ces choses leur ayant été dites, les généraux qui étaient en présence de Sa Majesté répliquèrent que c’était une faute énorme qu’avaient commise les gouverneurs des régions et les chefs de Sa Majesté v. s. f., en ne se faisant pas instruire sur les lieux où se trouvait le misérable Khéta. Les généraux ayant parlé, Sa Majesté prit une décision en conséquence, et donna l’ordre à un officier de presser la marche des troupes qui étaient au Sud de Shab- tuna, pour les faire venir où se trouvait Sa Majesté. Pendant que Sa Majesté siégeait en conversant avec les généraux, le misérable Khéta vint avec ses soldats, ses cavaliers et de même avec les nations nombreuses qui étaient avec lui. Ils franchirent le fossé au Sud de Kadesh et pénétrèrent au milieu des soldats de Sa Majesté qui étaient en marche, sans rien connaître. Voici que faiblirent devant eux les soldats et les cavaliers de Sa Majesté, en allant là où était Sa Majesté. Les vaillants du misérable Khéta avaient entouré les serviteurs qui se trouvaient près de Sa Majesté. Sa Majesté les aperçut, rugit contre eux de colère, comme son père Mentu, seigneur de Thèbes, se revêtit de ses parures de combat, et saisit sa lance. Semblable à Baar à son heure, Sa Majesté monta sur son cheval et s'élança rapide, seul de sa personne. Sa Majesté pénétra au milieu des ennemis, ces (gens) du misérable Khéta, et des nations nombreuses qui étaient avec lui. Sa Majesté semblable à Soutech le très vaillant, tuait et massacrait parmi eux, les faisant tomber à l’état de cadavres dans les eaux de l'Oronte. — «Terrifiant les nations, je suis seul de ma personne ; mes soldats et mes cavalière m’ont abandonné; pas un seul d’entre eux n’a tenu (ferme) pour revenir à mon secoure; mon amour est (pour) Râ, ma louange est (pour) mon père Toum ; tout ce que je viens de dire, je l’ai fait en vérité, en face de mes soldats et de mes cavaliers.»

Le texte de ce bulletin se complète par celui du Poème de Pentaour; «or le vil et pervers chef de Khet avec ses nombreux alliés se tenait caché derrière la ville de Kadesh. Sa Majesté était seule de sa personne, avec ses serviteurs. La légion d’Ammon marchait à

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T ex tes historiques d ’I psam boul . 133

sa suite; la légion de Phra, traversant la vallée au Sud de Shabtuna, continuait sa marche La légion de Ptah était au centre, près de la ville d’Amam, la légion de Soutechsuivait la route. >1 La position de l’armée égyptienne est ainsi bien fixée, et Ramsès se fiant aux rapports de ses généraux, fut surpris par l’attaque impétueuse des Khétas qui chargèrent la légion de Phra vers le centre (Pentaour) et dirigèrent probablement en même temps une furieuse attaque sur le camp. C’est pendant le désordre qui se mit un moment dans les troupes égyptiennes que Ramsès dut payer de sa personne.

Le lendemain ce fut lui qui porta la destruction dans les rangs des Khétas, dont le prince dut implorer la paix. Tous ces épisodes sont représentés sur les grands tableaux cités précédemment, avec beaucoup d’autres détails curieux à étudier, mais dont un simple examen fait mieux ressortir l’intérêt que toutes les descriptions.

Le grand panneau d’Ipsamboul que nous avons décrit à grands traits se retrouve presque identique sur le premier pylône, massif de droite du Ramesseum.2 Le premier pylône, massif de gauche du même monument en partie détruit dans le haut,3 contient des parties communes, mais paraît avoir été consacré principalement à des épisodes plus détaillés du combat. Sur le deuxième pylône, massif de gauche, entièrement détruit, ne se trouvent plus que quelques lambeaux d’inscriptions mutilées.4 Enfin le deuxième pylône, massif de droite, à moitié détruit, ne contient que la portion du tableau à gauche de Kadesh, dont la cita­delle occupe toujours le centre de ces compositions. Les deux pylônes de Louqsor6 sont en assez bon état, celui de gauche contient le tableau d’Ipsamboul, mais très condensé et n’offrant que des rares légendes écourtées ; sur celui de droite l’on voit des scènes analogues à celles de la partie droite supérieure du tableau d’Ipsamboul, le roi sur son char au pas, présentation de prisonniers etc. Quant au revers des pylônes de Karnak, la reproduction de l’Atlas de la Description de l’Égypte est trop imparfaite pour qu’on puisse l’analyser même sommairement.

Scène des espions. — Cette scène se trouve à Ipsamboul, au Ramesseum, premier pylône de droite, et à Louqsor pylône de gauche; la légende mutilée ou incorrecte se rétablit comme suit :

1 ..1 Cl Cl 1 £2 I I —2i J l I A/S/WW /VAAAAA —A I I I ^ 'I I I l/sv\ ^ W W A V \ ^«L’arrivée des éclaireurs de Sa Majesté v. s. f. amenant les deux espions du misérable

prince de Khéta; on les bâtonne pour leur faire dire où est le misérable prince de Kliéta. » Légende du camp. — A Ipsamboul d’après R o s e l l i n i et au Ramesseum, premier pylône

de droite :

1) de Rougé, Poème de Pentaour.2) L e p s ., Denkm pl. 153—155; C ham p ., Not., p. 582 et 870 (le renvoi aux planches y est inexact).3) L e p s ., Denkm., pl. 160 et 161; C ham p., Not., p. 683, 584 et 872.4) C ham p., Not., p. 585.5) L e p s ., Denkm., pl. 164 et 165; C ham p., Not., p. 586—588.6) Champ., Mon., pl. 323—324, pylône de gauche, et pl. 327—327 bis, pylône de gauche.

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1 3 4 T extes historiques d ’I psam boul .

« Les soldats delite d’Ammon, qui donne la victoire au roi de la Haute et de la Basse- Egypte, Ra user ma Setep en ra, qui donne la vie de Sa Majesté v. s. f., en train de poser le camp.»

Légende des troupes. — A Ipsamboul, à Louqsor, pylône de droite, et au Ramesseum,premier pylône de droite, entre le camp et une légion égyptienne en marche, se trouve del’infanterie armée de piques et boucliers, et tlanquée de chars. Le texte d’Ipsamboul offre quelques lacunes, complétées en partie par les fragments des trois lignes seules visibles maintenant au Ramesseum. Le texte de Louqsor très incorrect est beaucoup plus court; eucombinant ces données, on peut ainsi le restituer :

AAAA/VN

I I i

î i m M Mrr. № ' à Z 5 CTJ 1 %* i №r m

wvw

A/VWNA «

I I I

« L’arrivée des soldats de Sa Majesté y. s. f. dans le pays d’Amour; ils étaient à poser le camp de Sa Majesté v. s. f. pendant sa marche vers l’Ouest, quand les ennemis et la

1) Lacune rte trois mots environ, restitution probable.2) Signe douteux dans une lacune.3) Toute cette phrase entre crochets est tirée rte Louqsor.4) Restitution probable.5) «=^= pour ; peut-être pourrait-on lire — dans la direction rte Khirbu.^ I ^ |C' 1 d’après le Ram.; à Ips. d’après C ham p, et à Louqsor, on est tenté rte lire

! $ ' - k sens serait le même. ^7) au lieu rte Z ^

8) Groupe altéré: peut-être faut-il liret . OOO9) a au lieu rte .

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T extes historiques d ’I psam bo ul .

cavalerie du vil chef de Khéta entourèrent le camp de Sa Majesté v. s. f. Sa Majesté était seule, sans soldats près d’elle. Sa cavalerie et ses soldats arrivaient, mais la légion d’Annnon de Sa Majesté, v. s. f. sur elle! n’avaient pas achevé de poser le camp, et la légion de Ha et celle de Ptah étaient en marche; leurs ennemis n’étaient pas allés dans le pays de Khirbu. Les soldats entourèrent les ennemis du vil et méprisable chef de Khéta qui étaient entrés dans le camp de Sa Majesté v. s. f., et les serviteurs de Sa Majesté v. s. f. les massacrèrent, sans en laisser échapper un seul. Leur cœur était plein de la grande vaillance de Sa Majesté v. s. f. leur bon seigneur qui est derrière eux comme un bloc de pierre, comme une mu­raille de fer à jamais et à toujours. »

Autres légendes de troupes. — Ces légendes fort mutilées se voient dans la partie haute du tableau d’Ipsamboul à droite. Deux corps de troupes égyptiennes sont en marche avec leurs bagages et des troupeaux. Des cavaliers galopent vers elles. La première légende estpeu lisible; il en ressort que la légion de Ptah est en marche pour le pays d e ............ , etqu elle reçoit l’ordre de rejoindre Ramsès. La seconde légende est moins incomplète et repro­duit en grande partie la première; la voici rectifiée et complétée:

r

\ m éno -1 /'W'AA o

Li i U -à? I I I I

« Les éclaireurs de Sa Majesté v. s. f. allant pour hâter (la marche) de la légion de Ptah, disant : marchez devant vous vers l’endroit où se tient le Pharaon.»

Le texte du bulletin parle d’un officier envoyé dans le but indiqué; nous le

A /WWW û Iretrouvons sur le pvlône de gauche de Louqsor, où se lisent ces mots : A "

\ “\wwTsm „ . , , „ . l/rnJiA<=>’ i «larnvée de 1 officier».La scène du combat où Ramsès sur son char, l’arc en main, précipite ses ennemis dans

l’Oronte, se trouve dans tous les tableaux précédemment indiqués, accompagnée d’une légende plus ou moins développée. A Ipsamboul, il n’eu reste rien de visible, mais quelques lambeaux de courtes inscriptions y mentionnent une force ennemie de 6000 chars et 9000 fantassins «combattant contre lui»; on constate aussi la présence près du roi, de trois de ses fils dont deux ont leurs titres seuls conservés : Porte-flabellum à la gauche du roi, et Royal scribe, chef des soldats; du’ troisième on n’a que le nom à sa gauche», ce quipermet d’y retrouver les trois princes représentés sur leurs chars dans le tableau de la face sud d’Ipsamboul. Un fragment d’une légende voisine mentionne expressément que les princes étaient à côté du roi ^jjj ^ j f dans l’attaque faite «sur la gauche du champ». Si les signes relevés par Cham pollion sont exacts, on serait tenté de lestraduire par cette phrase expressive «lavez-vous dans le sang des ennemis».

Au-dessus du roi sont les cartouches avec les titres ordinaires qui les accompagnentet en plus le qualificatif «aimé de Mentu». Au-dessus des chevaux on lit la légende fré­quemment répétée avec de légères variantes «Les grands chevaux de Sa Majesté, victoire à Thèbes,1 de la grande intendance de Ra-user-ma, aimé d’Ammon».

1) Ce n’est que dans le Pap. Sallier I, que se trouve le second nom, «Noura satisfaite». Recueil. VIII. 18

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136 T extes historiques d ’I psam boul .

Légende du ro i1 :

* ÜÆ>-ÎA AA/v\AA À

1 ^WVi /WVW '

?rTl ! h “ . 1 Ü l * î % - A î !

aJsj^ ,T /,6r i î . ^ ^ î J raK ^ , ;T , S ^ ¥ E n ' l i T s s ^ l ' l = irr,Î^IPAÎT C J ^ E r k i : ~ r ,№

«Le dieu bon, puissant, très vaillant, grand-victorieux, redoutable à toutes les nations, roi de la Haute- et Basse-Égypte, Ra-user-ma, etc. La station que fit Sa Majesté quand elle s’arrêta au Nord-Ouest de Kadesb. Le roi entra au milieu des nombreux ennemis, de ces vils Kbétas; il était seul de sa personne, aucun autre avec lui. Il se trouva entouré de deux mille cinq cents chars en quatre corps sur son chemin. Il les massacra et les amoncela devant ses coursiers. Il massacra les chefs de tous les pays, les frères de ce misérable Khéta, avec ses grands chefs, ses soldats et sa cavalerie; il fut à les immoler, couchés sur leurs faces; il les fit tomber l’un après l’autre dans les eaux de l’Oronte. Sa Majesté était derrière eux comme un lion furieux, les massacrant dans leurs places. Voici que le vil prince de Khéta se mit à tourner ses bras pour implorer le Dieu bon.»

Le texte de Louqsor est beaucoup plus concis :« Le dieu bon frappant les neufs arcs, immolant de milliers en un instant, anéantissant

les chefs des nations, massacrés5 dans leur sang. Aucun autre n’était avec lui.»légende des chefs vaincus.Devant le char du roi, un grand nombre de cadavres sont étendus; quelques-uns même

1) Ce texte est celui du pylône de gauche du Ramesseum, Denkm., pl. 165, complété par celui du pylône droit, Denkm.,pl. 160—161. — Une copie de ce dernier texte est donnée dans Champ., Not., p. 872. — Les parties entre crochets sont restituées.MMM $ (O.

2) L autre texte porte 0 •L/ .AAAAAA Ci fV^I

3) Restitution probable.4) Toute cette partie manque par suite de la destruction du monument.6) forme adoucie de J

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T extes historiques d ’I psam boul . 137

dans les eanx de l’Oronte; le prince de Khirbu à moitié noyé est placé par ses soldats, la tête en bas; cet épisode qui ne se trouve que sur les deux pylônes du Ramesseum a la légende suivante, restituée d’après les deux textes :

/WNAAA W I_ /wvw WAV,

* /WWVA

«Le chef vil de Kbirbu suspendu (litt. allongé) par ses soldats, après que sa Majesté l’eut précipité dans l’eau.» »

C’est sur le deuxième pylône ouest du Ramesseum que les noms des chefs et leurs titres sont les plus complets et les mieux conservés; la liste suivante est dressée d’après les copies de C h a m p o l l io n et L e p s i ü s , et quelques noms du premier pylône du Ramesseum.1

1 0 i B l I Tarkan1Ï X X T V f t ) U ^ Tarirananasa, chef de cavalerie dn prince de Khéta

i,lem

Oc * I

Al /WAMi

ay r i i&

m t , ^

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g ‘53‘ 3?^-» D^ Æ*. aaaaaa

| MWM l ^ 7® DA/WVNAû[W ]

\n\\ I

.............. asa, idem.

Kamat'a, commandant des Tuhers

Tarkatas'asa, chef des archers de Kabesu

Khirpasar, scribe des princes de Khéta

Païsa, chef de cavalerie du prince de Khéta

Taatur, chef de la garde du prince de Khéta

Aakama, chef des archers de Penasa

Karbatatasa, conducteur de char du prince de Khéta

Samaritsa.................

trn \ \\ I I I I

I X n x — 7 ) 4 ^ 1 —j 1 1 1 ^ . /WWW ffl 11 I I 1k. I

D* AA/WV\ a fw i

Tatar, commandant des Tuhers

Mat'arima, frère du prince de Khéta

Rebasunana, chef des archers d’Aunasa

..............................du prince de Khéta

1) Denkm.y pl. 160, 164 et 166; Champ., Not., p. 568 et sq.2) Var. D a i k m pl. 160 : pour

18*

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138 T e x tes historiques d ’I psam bo ul .

. n i k T'auat'asa, ch ef du pays de Tonisar ïf ( Y j £ t w \ wr*=t w rO^i

r | n L / & ..................chef des archers de Khéta

Champollios mentionne en outre au Ramessenm parmi les morts le «fils du prince de

K h éta . cePe" da“ t’ avec son détermiuatif,ce titre a plutôt une apparence de nom propre, et est peut-être le même qu’un nom lu par

Mariette à A b yd os1 : <=\ > \ ^ ^ « Sapatar, frère du prince deK h éta » .2

Tous ces noms ont été étudiés par M. de B ougé; 3 les titres sont tous connus, et n’offrent

pas de difficultés; le prince de Khéta avait une garde particulière, les ! et son armée

en dehors des soldats proprement dits comprenait des archers et des troupes d’élite, les

j; trois noms de pays sont indiqués en dehors des peuples plus importants

cités dans le Poème de Pentaour; ce sont ceux de «Kabesu, Penasa, Annasa et Tonisa» non

encore identifiés.

Légende de la citadelle :<— - = ^ 3 Vs/S/Wv \

La place de Kadesh (avec son titre de est entourée d’eau de toute part;

dans une des représentations,4 un ch ef prononce des paroles, de la légende desquelles il ne

reste à peu près que les groupes Î T 5 f ^ SUI>1> ‘cation au Dieu bon en d is a n t ...............».

Des troupes plus ou moins nombreuses suivant les tableaux, sont rangées devant la

ville. A Lou<|sor l'inscription est fort courte :

« Le prince de Khéta se tient misérablement en implorant par crainte. »

Il est en avant de deux groupes compacts des soldats ayant pour légendes :

iT s & r rk é j& im ï«Troupes d’élite des chars de la garde du vil prince de Khéta.»«Guerriers d’élite derrière lui, neuf mille.»Au Hamesseum, deuxième pylône ouest, le nombre n’est évalué qu’à huit mille hommes

i » T , V , n 5 f î ï ï f f l ï ï l - A Abyim > en avant de l’armée eunemie, on lit ces

moiaiI 3 k ^ é l c L ^ À J = M ' i è \ ^ l *'!«• '««pe») a« vil prince de Khéta, très nombreuses en hommes et en chevaux».3

Ces troupes font une sortie pour recueillir les restes de l’armée vaincue, mais le prince1) M a r i e t t e , Abydos II, p . 10 .

2) A lpsamboul, C ham pollion n’a relevé que deux noms se rapportant à des chefs précipités à l’eau;

l’un d’eux : T i v i v r , est incomplet et sans titre, l’autre semble incorrect

y ^aD8 *eS co^ es d’lpsamboul e ( / y ^ a ^ souvent remplacé par et peut-être cenom est-il le même que celui d’Abydos, sous la forme ^

3) Dk R o u g ê , Cours du Collège de France, 1869; Mél. d'arch. 1, 264; voir aussi C h a b a s , Voy. d'un Egyptien, Ruten et Khéta, p. 329.

4) Denkm., pl. 164.T>) M a r i e t t e , Abydos II, p. 10.

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T extes historiques d T psam boul . 1 3 9

des Khétas n’osa prendre part à Faction, comme le prouvent les inscriptions du premier pylône ouest du Ramesseum et celle d’Ipsamboul; cette dernière ne contient à peine que les quatre premières lignes des onze qui se trouvent au Ramesseum.

— “ O £ r = T | ------'< = > A i j ^ v y i 2 A Q ^ X S C ^ ? j f 5 ^A/W*A/\ L / W nAAA U I I I I I I I 1 Vk 1Ü T J I ^JW W V ^ \ W A '> / W W W [ W AA/' ' 1 A ^ ^

m K f e ^ T k i k M«Le vil et misérable prince de Khéta se tient devant ses soldats et ses cavaliers, im­

plorant pour son armée faiblissant. Il n’est pas sorti pour combattre, lorsqu’il a vu que 8aMajesté l’emportait (sur les soldats du vil) de Khéta et les chefs de tous les pays. Sa Majestéfut à précipiter disant : Sa Majesté est comme Set le très vaillant, et Baar enses membres. »

Légendes des lyrisonniers et des vaincus :Les épisodes de la fin du combat paraissent avoir été plus développés à Abydos, d’après

les détails donnés par M a r i e t t e , que dans les autres monuments; on y voit en fuite «les Tuhers et les chars (?) du camp du vil prince de Khéta».4 Des soldats égyptiens saisissent les plus avancés.

Sur le pylône de droite de Louqsor, Ramsès est assis près de son char, recevant l'hom­mage de ses généraux, avec la légende :

« Le dieu bon, grand vainqueur, détruisant les nations, faisant un grand massacre parmi leurs chefs.»

A Ipsambonl et au Ramesseum, Ramsès est debout sur son char et se tourne vers des scribes qui font le compte des mains coupées :

III "ï © • 2 —A— -<s>- O 1 . £ iW/M -v^— I | A ^ 1

\ /-------- fi-/------ 5

1) A Ipsamboul j « combattants », forme développée2) Lacune au Ram-; à Ipsamboul groupe mal reproduit, amenaut à cette restitution possible.3) Lacune restituée par analogie.

4) H . ™ , Jtyjo.II, p. 11 ; | r a r r ! = = y ^ (]ra ()^ | ■ ^ ^ ^5) Dans ce texte, quelques signes ont été rectifiés.

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1 4 0 T extes historiques d ’I psam bo ul .

« Le dieu bon, combattant pour ses soldats, frappant de son glaive les peuples étrangers, roi frappant les vaillants; son pareil n’a pas été créé; il entre parmi les soldats de tous les pays et en fait des cadavres. Compte fait pour lui des phallus des chefs des Kbétas et des mains de ceux des Naharina.»

Les prisonniers divisés en trois groupes sont présentés au roi par des chefs égyptiens; c’est à Abydos seulement que l’on trouve les légendes explicatives.

«Présentation à Sa Majesté des prisonniers qu’Elle a amenés par la valeur de souglaive de ce vil pays de Khéta, après que f i t ................ Sa Majesté.............ses soldats, sacavalerie, ses généraux, pour d ire ...................les prisonniers que j ’ai faits moi-même; j ’étaisseul, sans soldats et sans généraux avec moi, sans cavaliers.»

« Reçois ces captifs amenés par Sa Majesté par la valeur de son glaive, de ce vil pays de Khéta, de ce vil pays de Naharina, ainsi que les chefs de tous les pays venus avec le misérable prince de Khéta, à l’état de captifs.1»

« Enumération des nations des Amous massacrées par Sa Majesté, quand Elle était seule de sa personne : cadavres,2 chevaux pour chars, arcs, glaives, équipements».

Avec ces inscriptions finissent au Ramesseum et à Louqsor les scènes et les légendes qui se rattachent directement à la grande scène d’Ipsamboul. A Karnak nous en trouvons quelques autres relevées par C h a m p o l l io n , qui s’est borné malheureusement à une courte description de ces représentations très mutilées.3

On y retrouve les éléments de tous les tableaux d’Ipsamboul, le roi combattant à pied, l’attaque des forteresses, le roi sur son char accablant de flèches ses ennemis en déroute etc. La légende suivante rappelle plusieurs noms des pays confédérés : «Le chef d’Aritu, celui de Masa, le chef d’Aruna, celui de Leka, de (Tarteni?) de Khéta. Voici que Sa Majesté était derrière eux comme un griffon. J’étais comme Baar derrière eux dans leur sang, parmi tous les bons combattants du pays de Khéta.»

A Karnak sont aussi représentées des scènes d’offrandes de prisonnière aux dieux, scènes réduites à leur plus simple expression à Ipsamboul, et ayant reçu, au contraire, le plus grand développement au Ramesseum, à Louqsor et à Karnak. Après la campagne et une première paix, la guerre avait recommencé; en l’an 8 plusieurs villes furent prises par les Égyptiens.4 Ce ne fut qu’à la paix définitive que les temples reçurent leurs décorations, représentant le triomphe du roi.

Les fragments suivants de Karnak5 montrent que ces prisonniers furent attribués aux temples et aux domaines des dieux, déjà enrichis par le butin fait sur l’ennemi.

1) Le groupe

2)3)2) ^ q n ^ ^ rest*tuer ® ^ans lacuneî 1° signe a été omis.

C ham p., Not., I l , p. 119— 125.4) Champ., pl. 330 e t 331; Denkni., pl. 166. Voir plus loin.5) Champ., Not. II , p. 123.

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T extes historiques d ’I psam boul . 141

«Énumération des chefs du pays de Khéta, amenés par Sa Majesté comme prisonniers

«(Ennemis) des pays du nord venus pour attaquer Sa Majesté, massacrés par Elle; leurs sujets amenés comme prisonniers pour remplir le domaine rural de son père Ammon. »

De même cette dernière légende : .«Chefs des nations, amenés par Sa Majesté après sa victoire sur le pays des Rotennou,

pour remplir le domaine rural de son père auguste Ammon-Ra, roi des dieux, comme pri­sonniers faits par son glaive vaillant.»

Au Raraesseum, nous devons encore mentionner deux scènes remarquables sur le premier pylône de gauche;1 dans la première, le roi debout, tient d’une main plusieurs prisonniers :

«Vive le dieu bon, vaillant de son glaive, valeureux, combattant comme Mentu le grand vainqueur, toutes les nations; sa vaillance est comme celle du fils de Nut, foulant les peuples, massacrant leurs chefs, les anéantissant, et les ramenant prisonniers pour Horus le justicier. »

Dans la seconde, le roi tenant en main un sceptre, est entouré des porte flabellum.«Le roi se lève comme Ra dans le palais qui est dans son temple. Le roi, maître des

deux régions, Ra user ma Setep en Ra, est couronné comme roi de la Haute et de la Basse- Egypte sur le trône d’Horus.»

Sur le deuxième pylône de droite, de grandes processions et scènes religieuses sedéroulent;2 leurs légendes sont sans intérêt; dans la salle hypostyle sur les colonnes, par­tout on retrouve des fragments de scène célébrant les exploits du roi, et rappelant «qu’il était seul de sa personne».3

A Louqsor, C hampollion a relevé un fragment important d’une scène de présentations de captifs aux dieux.4 Le roi debout tient en laisse trois troupes de captifs, dont voici leslégendes au-dessus du premier groupe :

«Disent les chefs des peuples, captifs de Sa Majesté : tu es le grand vaillant, ô Roivainqueur, grand soleil de l’Égypte, ton glaive est très puissant sur la colline de fer,4 tu esredoutable comme Set. Accorde-nous les souffles pour que nous respirions; c’est la vie pourceux qui sont dans tes bras.»

Au-dessus du second et du troisième groupe :«Disent les misérables de Taanauna,6 les souffles! les souffles! ô souverain bon, très

1) Denkm,, pl. 159; C ham p ., Not., p. 184 et 873.2) Denkm., pl. 162—164. — C ham p., Not., p. 589.3) C ham p., Not., p. 880.4) C ham p., Mon., pl. 332.

pour la demeure de son père Ammon, du pays de Tarténi, de Pitasa

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142 T extes historiques d ’Ipsam boul .

vaillant comme Mentu de Thèbes! — Disent les misérables de Pursata : accorde-nous les souffles à nos narines, ô roi fils d’Ammon. »'

C’est à Abydos que le triomphe de Ramsès à la suite de la longue guerre avec les Khétas parait avoir reçu le plus grand développement. On y trouve une longue liste des peuples et des tributs du Nord, formant le pendant du triomphe représenté à Beit-Oualy sur les peuples du Sud. Ma r ie t t e a relevé tous les fragments de ce magnifique temple si déplorablement mutilé de nos jours; le triomphe d’Abydos a, comme l’a fait remarquer Ma r ie t t e , un caractère tout différent de ceux des époques ultérieures. Des soldats de toutes armes font partie du cortège «comme à Medinet-Abou et à Deir el-Bahari, l’élément mili­taire s’y joint à l’élément sacerdotal;2» et, détail curieux, le char de guerre attelé des chevaux favoris du roi fait partie du cortège, suivant la promesse solennelle faite par le roi et rap­pelée dans le Poème de Pentaour «ce sont ceux que j ’ai trouvés sous ma main, quand je serai dans mon palais, etc.»

A Abydos, nous trouvons aussi des détails sur la divinisation de Ramsès, déjà cons­tatée à Ipsamboul. Une inscription dédicatoire3 mentionne l’édification dans le sanctuaire d'une statue du roi, avec l'indication des rites et des offrandes qui devaient lui être faites, ainsi que la consécration des prisonniers comme esclaves du «domaine des divines offrandes». Mais l’étude de ces documents nous entraînerait trop loin du sujet primitif de ce travail, qui a eu surtout pour but de donner des textes rectifiés de quelques épisodes intéressants de l’histoire de Ramsès.

P a u l G d ie y s s e .

N o te c o m p lé m e n ta ire — Plusieurs villes ennemies tombèrent au pouvoir de Ramsès dans la cam­pagne de l’an 8; leurs noms très mutilés pour la plupart ont été publiés par L e p s iu s (D e n k v ipl. 156) et par C h a m p o llio n (Not., p. 8 7 1 ); mais le siège de l’une d’elles dont le nom n’est pas complet, probablement Tapour, a été l’objet d’une représentation spéciale dans la salle hypostyle du Ramesseum (Denknt., pl. 166 et C ham p., pl. 331). Le roi, sur son char, lance des flèches sur une année en déroute; deux de ses fils, Sha-em-uas et Mentu, combattent à pied à ses côtés, pendant que quatre autres, Amon-em-ua, Séti, Méri- amon et Setep-en-ra, dirigent l’assaut contre la place, sur les murs de laquelle les échelles sont dressées.

A droite de la ville on lit la légende suivante :«Disent les misérables de Khéta en invoquant le dieu bon : Accorde-nous les souffles.................

que tu donnes, ô souverain excellent, car nous sommes sous tes sandales, terrifiés par toi. Il bouleverse le pays de Khéta; son misérable chef est à tes ordres. Nous sommes comme les poulains des chevaux (mis en pièce?) par un lion furieux.»

L’inscription de gauche a, en outre des sources indiquées précédemment, été copiée et publiée par B r u g s c h (Mon., pl. 54) : « Le dieu bon, fort contre les peuples, cœur cuirassé dans la mêlée, ferme sur son coursier, gracieux sur son char! Il prend son arc, lance des flèches, déployant sa force sûrement, sans sefatiguer. Il saisit sa bonne cuirasse pour . . . . dans la mêlée. Il se joue du misérable Khéta,l’abat, l’anéantit comme la paille au souffle du vent. Il (le Khéta) quitte sa ville par crainte de lui (du roi). Il lui impose ses volontés chaque jour; il s’empare de ses membres comme la flamme. Taureau com­battant pour ses frontières, s’emparant de ceux qui s’arrêtent, il lui fait sentir la force de sa main, sansle (piitter. C’est un ouragan pour les peuples, un grand rugissement sortant des nuées pour s’emparer deleurs villes et faire de leurs demeures des tombeaux Sa flèche est derrière eux comme\ lllû J T \fSekhet; il s’empare de leurs souffles e t ................................... (?) les pervers de ce misérable pays de Khéta,

2) M a r i e t t e , Abydos II, p. 15, e t p l. 1 — 10.3) Id., j). 12, p l. 3 .

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ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 1 4 3

qui sont parmi les ennemis du roi de la Hante- et Basse-Égypte Ra-user-ma, etc.» La lacune de la tra-<r W S A A A W \ A A A ^ o O | < - ~ > - , AAAAAA < m ç O |

duction répond aux groupes ^ ) « d’après Lepsius et ^ \ ^ |d'après B r u g s c h . Sur une des parois de la salle hypostyle, C h a m p o l l i o n a encore copié une inscription de sept lignes verticales mutilées par le haut (N o t p. 888), qu’a également publiée B r u g s c h (Mon., pl. 54). Le texte fait allusion à une attaque de place forte par Ramsès, mais se répète, comme si le graveur n’avait eu d’autre but que de reproduire les phrases de son texte pour remplir la place qu’il avait à décorer.

^Le roi Ra-user-ma etc. donnant la vie royale lui-même, dit : Mon amour est en Ra, ma louange est pour mon père Tum, qui rajeunit mon souffle en vie et en santé. (S’était arrêtée) Sa Majesté, étant le (dixième jour?) de l’arrivée, pour attaquer la ville des Khétas où se trouve la statue de Sa Majesté. Sa Majesté fit (avancer) ses soldats et sa cavalerie} elle était en avant de ses soldats et de sa cavalerie (pour combattre) les vils Khétas, qui étaient dans le territoire de la ville de Tunep, dans le pays de Naharina.Sa Majesté fit prendre sa cuirasse........................ le roi se tenait prêt à combattre la ville de ces misérablesKhétas, à la tête de ses soldats et de sa (cavalerie)........................ sa cuirasse. Le roi envoya prendre sacuirasse et la fit placer sur lu i les Khétas qui étaient dans le territoire de Tunep dans lepays de Naharina. Fut sa cuirasse sur lui.»

ZU D E R SO G E N A N N T E N SA IT ISC H E N FORMEL.Von

A . W lE D E M A N N .

Der persönlich gereizte Ton des Aufsatzes von H. P ie h l im letzten Hefte dieser Zeit­schrift und die Form, welche ihm der Verfasser gegeben hat, würden mich nach Massgabe des Beispieles anderer Fachgenossen den Bemerkungen des Verfassers gegenüber schweigen lassen, wenn nicht einige seiner sachlichen Bemerkungen mir eine Entgegnung zu fordern schienen. Unter diesen Umständen gedenke ich im Folgenden auf einige Punkte der Arbeit, besonders auf die die sogenannte Saitenformel betreffenden Theile insoweit einzugehen, als die Erörterung der in Betracht kommenden Fragen ein allgemeineres Interesse beanspruchen zu dürfen scheint.

H. P i e h l hat sich dadurch verletzt gefühlt, dass ich zwei Inschriften, welche er selbst zuerst herausgegeben hatte, auch meinerseits edirte. Bisher pflegte man Republicationen von Texten in der Aegyptologie nicht von diesem Standpunkte aus aufzufasseu; im Gegentheil hielt man, und dieser Gedanke ist schon vor Jahren von C h a b a s Zeitschr. 1873,S. 135 f.) ausgeftihrt worden, dieselben für sehr nützlich, da sich ein späterer Gelehrter auf Gmnd zweier von einander unabhängiger Copien die wahren Lesarten des Originales mit weit grösserer Sicherheit zu recoustruiren vermochte, als dies an der Hand nur einer Abschrift, über deren Zuverlässigkeit sich ein Urtheil zu bilden nur schwer möglich war, geschehen konnte. Wenn H. P i e h l hier anderer Ansicht ist, so bedauere ich, ihn unabsichtlich verletzt zu haben, muss es dann aber um so auffallender finden, dass unter allen Aegyptologen gerade er derjenige ist, welcher verhältnissmässig am häufigsten schon edirte Texte, freilich meist ohne Nennung des ersten Herausgebers, von neuem publicirt, z. B. P i e h l , I, p. 201

= X i e b u h r , Reisebeschreibung nach Arabien, I, pl. 11 A, wo sich als Fundort des StückesAthribis vermerkt findet. Ein analoges Monument desselben Mannes befindet sich im Louvre, publ. P i e r r e t , Rec. d’Imcr. du Louvre, II, p. 88); II. p. 71 ff. ( = M a r i e t t e , Mon. div.,

Kecueil. VIII. 19

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1 4 4 Zi* DEB SOGENANNTEN SAITISCHEN FOBMEL.

pl. 5 7 ; de fiocot, Inter. I, pL 4 1 —4 2 ; ; p. 1 2 9 (= P i s t o l e s i , 11 Vaticano descriito, IV, pL 6 3 ;

Chakp. Not. II, p . 7 0 0 sq.; c f . R o s e l l i x i , Hon. st. III, 1 Taf. zu p . 1 2 5 , Nr. 6 , c f. p . 1 6 6

sq.;; IV, p. 1 1 9 (= P ie b b e t , Ree. Hinter, du Louvre, II, p. 6 3 ) ; Aegypt. Zeit sehr. 1 8 8 4 ,

p. 3 7 ff. ( = M a b ie t t e , Abydot, II, pl. 5 4 f . ’ .

Eine Republication von Inschriften kann nur in dem Falle als überflüssig gelten, dass die erste Edition das Original diplomatisch tren wiedergiebt nnd die zweite nichts mehr zn verbessern findet. Dies ist bei den in Rede stehenden Texten nicht der Fall. Zwar behauptet der Verfasser, dass es en aucun point gelungen wäre die Texte besser zn geben als es durch ihn geschehen sei, allein nnmittelbar darauf führt er nicht weniger als zehn Zeichen in den nicht ganz neun Druckzeilen, welche die Texte einnebmen, auf, in denen seine Edition von der meinen abweiche, bezüglich seine, wie er selbst eingesteht, fehlerhaft sei. Dabei thut er sich freilich an einer Stelle Unrecht. Das Zeichen ha-t wird in der That, wie seine undmeine Publication angeben, in der ersten Inschrift geschrieben, dagegen lautet es in der zweiten, wie ich und nicht er angeben — MitUnrecht greift er dagegen die Wiedergabe

KLDJU Hde» Namen» der Göttin Se/et an dieser Stelle dnreh § an* ^ an schreibt denselben zwar vielfach mit y, allein unser Sarcopbag giebt ein Zeichen, welches dem ^ viel näher steht als dem y. Es ist dasselbe Zeichen, mit welchem er am Anfänge hä geschrieben hatte, nur dass bei Se/et die Horizontallinien innerhalb der Träger bis ganz oben gezogen sind, während dieselben bei htä nicht horizontal, sondern schräg verlaufen und etwas unter der Hübe auf­büren; ausserdem fehlt bei hä der lange StUtzstab, den das Zeichen sonst zu haben pflegt. Demnach giebt ^ die Originalzeicbnung weit besser wieder, als es dies ^ thun könnte. Un­verständlich ist mir die unmittelbar vorhergehende Bemerkung, dass der Titel yorp liä-t mit y geschrieben werden müsse ( P ie h l , Rec. II, 30 schreibt freilich und der Verweis auf B b u g s c h (Dict. gdogr. p. 1288). B b u g s c h giebt an der angeführten Stelle, an welcher er den zweiten Vaticansarcophag citirt, das Zeichen, welches in seiner Grammatik Nr. 425 trägt, und nicht das Original hat an dieser Stelle ein Zeichen, welches auf den ersten Blick dem für Se/et verwendeten sehr ähnlich sieht; während aber bei letzterem die beiden senk­rechten Träger parallel laufen, zeigen sie bei ersterem die für das Zeichen ^ charakteristische Verjüngung nach oben (von sieben auf vier Millimeter), so dass hier sicher dieses Zeichen gemeint ist. Wenn ich hier überhaupt dieser Schreibungen gedenke, so geschieht dies nur um zu zeigen, wie wenig genau die Copien des H. P ie h l nach dieser Richtung hin sind und wie wenig er zu dem hier angeschlagenen Tone berechtigt ist. Thatsächlich ist es, so lange man sich ägyptischer Typen zur Publication der Texte bedient, überhaupt unmöglich, die zahl­losen kleinen Varianten in der langen Reihe von ineinander übergehenden Zeichen wieder­zugeben, man muss sich mit möglichst ähnlichen Formen begnügen. Wirkliche Genauigkeit lässt sich auf typographischem Wege hier selbstverständlich nicht erreichen. Dass es mir möglich war bei der Edition der Inschriften einen genaueren Text zu liefern, lag daran, dass ich nicht nur nach einer Copie, sondern nach einer solchen und nach Papierabdrücken arbeiten konnte, welche die Zeichenvarianten genau wiedergeben. Wie leicht sich in eine Copie Fehler cinschleichen können, weiss jeder Aegyptologe und wird aus solchen keinen schwcrcu Vorwurf erheben wollen. Weit schwerer wiegt cs, wenn man willkürlich, entgegen der eigenen Copie, auf Grund einer Variante das Original ändert ohne dies anzudeuten, wie dies H. P ie h l seinem eigenen Geständniss zufolge bei dem Schlussworte der einen Formel

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getkan hat. Ein solches Hereintragen persönlicher Ansichten in die Inschriften muss der Willkür Thür und Thor öffnen und dem Vertrauen in die correcte Wiedergabe des Urtextes — und auf eine solche kommt es hier einzig und allein an, nicht darauf ob eine correction semble de mise — schweren Abbruch tkun.1

Auf ebensowenig Zustimmung wie zu solchen Grundsätzen wird der Verfasser rechnen können, wenn er behauptet, Sprachgefüge und Logik seien von einander unabhängige, ja sehr oft diametral entgegengesetzte Dinge. Insoweit hat er ja Recht, dass es unmöglich ist, mit Hilfe der Logik allein Texte zu übersetzen, ebensowenig genügt aber dazu die Grammatik allein, sondern beide müssen, besonders bei einer Sprache, deren Formen grammatikalisch und lexicograpkisch so vieldeutig sind, wie die ägyptischen, Hand in Hand gehen. Ergiebt eine grammatikalisch noch so correcte Uebersetzung einen unlogischen Sinn, so sind nur drei Möglichkeiten vorhanden: entweder der Verfertiger des Urtextes war nicht bei Sinnen, und das wird man doch nur in den seltensten Fällen annehmen wollen, oder der Text ist fehler­haft überliefert, was auch nicht ohne weiteres wird behauptet werden können, oder endlich, der Uebersetzer hat grammatische Formen und Worte an und für sich zwar richtig erklärt, aber nicht beachtet dass die betreffenden Bedeutungen in diesem Zusammenhänge nicht passen. Dieser letztere Fall wird der gewöhnlichste sein, er tritt besonders bei der Wiedergabe ägyp­tischer religiöser Texte sehr häufig uns entgegen und beweist dann die Unmöglichkeit des Textinhaltes die Unrichtigkeit der Wiedergabe des Originales. Bis zu einem gewissen Grade ist dies auch bei der Wiedergabe der sogenannten Saitenformel2 durch H . P ie h l der Fall.

Nach demselben wäre die Formel eine Art von Beschreibung der Statuen, auf denen sie sich fände und besagte nur, dass in dem Naos derselben der Stadtgott des Verstorbenen Äni, d. h. Osiris, dargestellt werde. Letzteres ist durchaus nicht in allen Fällen richtig. Wie der Verfasser selbst anftlhrt, sieht man in dem Naos einer mit der Formel bedeckten Statue in London Neith dargestellt, d. h. die betreffende Formel enthielte eine Unrichtigkeit, und eine andere Statue im Louvre — dasselbe ist bei einer Statue der ehemaligen Sammlung P o sn o (publ. R e v i l l o u t , Rev. egypt. II, p. 6 2 sqq.) und der von K ir c h e r ( obelisdp. 140—141) edirten der Fall — besitzt gar keinen Naos, d. h. die Formel sagte eine Un­wahrheit. Wenn der Verfasser meint, man habe wohl ursprünglich solche Statuen mit einem Naos mit Osiris versehen wollen, diese Absicht aber später zuweilen vergessen, so ist es nicht klar, warum sich dann auf diesen monolithen Statuen die betreffende Inschrift findet, da man

1) Zur Uebersetzung der ersten Sarcophagformel bemerke ich nur, dass selbstverständlich hieradverbial — vgl. z. B. ^— Q D in dem Texte Rec. IV, p. 69 — aufgefasst ist und die Uebersetzung«er steht» nur den Sinn wiedergeben soll. Dagegen ist hervorzuheben, dass trotz H. P ie h l ’s Behauptung

n’ema's «grammaticalement» mit «ton âme ne sera pas anéantie» übersetzt werden

kann, da nicht die Seele bedeutet, diese vielmehr geschrieben wird. Ebensowenig heisst nenaek-f «l’immobile», da век die Grundbedeutung «zerstören» und nicht «sich bewegen» hat. (Die Neben­bedeutungen: fortziehen vom Schiffe, führen, leiten, vgl. B b u g sc h , Biet. IV, p. 1323 sqq., können hier nicht in Betracht kommen.)

2) Zur Litteratur derselben ist nachzutragen, dass ich bereits in meiner Geschichte Aegyptens, 1880, S. 57 auf dieselbe eingegangen bin, was H. P ie h l unbekannt geblieben zu sein scheint. Weiter war zu erwähnen die ganz abweichende Auffassung der Formel durch B rü g sc h , Biet. V, p. 88, dem sich auch R e v il lo u t , Rev. égypt. I, p. 184 sq.; II, p. 63 angeschlossen hat. B rug sch erwähnt dabei ausdrücklich des ersten P ie h l -

schen Aufsatzes.19*

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doch uicht zuerst die Inschrift eingegraben und dann die Statue gefertigt haben wird. Ausser- dem ist nicht einzusehen, wozu eine solche Beschreibung überhaupt dienen sollte. Jeder Aegypter wusste, welcher Gott im Naos dargestellt war, und wrenn er es nicht gewusst hätte, so konnte man doch nicht verlangen, dass er die Statue, welche, wie der Verfasser ganz richtig bemerkt, an eiue Mauer angelehnt gestanden haben wird, umdrehte um dies zu er­fahren. Ein Analogon zu einer solchen Sitte ist mir wenigstens aus dem ägyptischen Alter- thume nicht bekannt.

Aus diesen uud ähnlichen logischen Gründen müsste die besprochene Uebersetzung für fraglich gelten, selbst wenn sie grammatikalisch und lexicographisch auf Grund des jetzigen Standes der Wissenschaft die allein mögliche wäre. Dies ist jedoch nicht der Fall. Gleich die Wiedergabe des ersten Wortes des Textes '=j^1 giebt zu Bedenken Anlass. H. P ie h l hat dies mit «Gott der Stadt» wiedergegeben. Dass dies, oder besser der «heimische Gott» (vgl. für die Form auch E rm an , Aegypt. Zeitschr., 1881, S. 47 f.), die Grundbedeutung des Wortes ist, ist richtig und nie bezweifelt worden;2 N a v il l e hat nur uachzuweisen gesucht, dass hierfür im Allgemeinen der Nebensinn «Schutzgott, Lar» einzusetzen wäre, ohne dass mir die Existenz von Laren in der ägyptischen Religion einstweilen sichcrgestellt erschiene. Das, worum es sich hier handelt, ist die Wiedergabe der Gruppe in unserer Formel, und hier hat N a v il l e meiner Ueberzeuguug nach mit vollem Rechte die Bedeutung «Ebenbild» eiu- gefiihrt uud die späteren Einwtirfe des Verfassers dagegen erscheinen nicht überzeugend. Die Unmöglichkeit der Wiedergabe «Stadtgott» an unserer Stelle wird bewiesen durch eine Sta- tue im Louvre, welche die Inschrift N. ohne jede weitere Formel trägt.3 Die be­treffende Statue stellt aber nicht den Stadtgott des geuannten Mannes dar, sondern diesen selbst. Der Verfasser sucht diese EigenthUmlichkeit dadurch zu erklären, dass er meint, der Fertiger des Textes habe wohl die zweite Zeile der Formel aufzuzcichnen vergessen — es ist dies bereits das dritte unter den etwa zwanzig die Formel tragenden Monumenten, welches der Verfasser um seiner Deutuug willen für fehlerhaft erklären muss — allein diese Annahme ist um so zweifelhafter als der Verfertiger auf dem Rückenpfosten des Monumentes reichlich Raum für die Formel besass, diesen Raum aber lür die Wiederholung des Namens des In-

1) Als Variante giebt hierfür die Statue des Psemtek-seneb und setzt dabei unter die Stan­darte acht Punkte, welche sich mit Hilfe der ägyptischen Typen nicht wiedergeben lassen. Vielleicht sollten

odieselben später zu verbunden werden, wie ich dies in meiner Abschrift und wie es scheint H. P iehl

in der seinen gethan hat, so dass die Gruppe ähnlich ausgesehen hätte wie auf einem Statuenfragment mit der gleichen Formel in Nîmes, auf welchem der Anfang ^ Q j lautet. Jedenfalls zeigt mein sehr genau ausgefallener Papierabdruck diese Verbindung nicht und muss ich es daher bezweifeln, dass man könne «affirmer hautement que le monument porte très-distinetement^J^^*.

2) Es war daher die triumphirende Anfiihrung von M asp ek o , Atti «les Florentiner Congress, I, p. 54 , der die Gruppe auf einer Stele, nicht in unserer Formel, mit «dieu de sa ville* wiedergiebt, ebenso überflüssig wie der Versuch denselben eines Plagiates an P i e h l z u beschuldigen. Letzteres um so mehr, als R e v i l l o u t (Beo. égypt. I, p. 185) bereits auf eine ähnliche Réclamation des H. P i e h l diesen darauf aufmerksam ge­macht hatte, dass eine ähnliche Bedeutung (dieu de son pays) in anderem Zusammenhänge bereits von de R o u g e (Bev. arch. 1851, p. 45, cf. 49) der Gruppe gegeben worden sei.

3) Da dieser Text seiner Auffassung vollkommen widersprach, so hatte P ieh l zuerst (Aegypt. Zeitschr., 1880, p. 67) versucht, die Richtigkeit seiner Publication durch P ier r et in Frage zu stellen, musste sie jedoch später, p. 69, anerkennen.

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habere des Monumentes verwendete. In diesem Texte passt für | nur die von N a v il l b

hervorgehobene Bedeutung «Ebenbild, Statue». Das betreffende Denkmal ist aber auch sonst von Interesse. Einmal stammt es nicht wie anscheinend die meisten übrigen ähnlichen Stücke aus Sais,1 sondern aus Abydos, und nennt uns ein Mitglied einer auch sonst bekannten Priester­familie. Dann aber datirt es — wie auch der Louvre-Catalog von d e R o u g e (Rez-de-Chaussee, p. 36) angiebt — aus der Zeit Ramses II. uud beweist damit, dass die Bezeichnung unserer Formel als einer Saitischen Formel mindestens incorrect ist.

Fraglich erscheint weiter die Richtigkeit der Wiedergabe des Wortes ^ durch Naos (früher gab es H. P i e h l , Aeg. Zeit sehr. 1879, p. 147 mit «garde» wieder; 1880 p. 68 um­schrieb er es nur mit ha). Die Stelle, von der der Verfasser dabei ausgeht, findet sich aufdem NMpkocw «od toW s |

W W W W A V In dem ersten Theile dieserAnrufung wird auf die naophore Statue selbst angespielt und gesagt, der Todte lege seine Arme hinter Osiris, indem er schütze dessen Naos. Als Bezeichnung für den Naos ist dabei das Wort | gewählt,3 welches sich in diesem Sinne unter anderen bei B r u g s c h ( S. 1019) und B ih c h

\ Dict. V, p. 405 t angeführt findet, und nicht das Wort ha, wie man nach den Auseinander­setzungen des Verfassers erwarten sollte. Das Wort ka aber, welches dabei auftritt, ist in solchem Zusammenhänge nur pronominelles Substantiv, und können aus seiner Verwendung keine weitergehenden Schlüsse gezogeu werden. — Schwieriger als die Erklärung dieses Theiles des Textes ist die des zweiten, welcher nach B r u g s c h (Gesch. Aeg., p. 751; ihm folgte L f.

P a g e R e n o u f , Rec. o f thePast, X, p. 53, uud ähnlich fasste auch d e R o u g e , Rev. arch., 1. Serie, VIII, 1, p. 41 sq. die Stelle) wiederzugebeu ist: «Thue ihm alles Gute, gleichwie er es gethan, der Schirmer deines Schreines in Ewigkeit». Die Frage ist, was unter diesem ha «Schrein, naos, shrine» der Ucbersetzer zu verstehen ist. H. P i e h l sieht darin eine Bezeichnung des Naos, den der Todte in den Händen hält, allein da dieser eben als liet' bezeichnet wurde, ist dieser Namenswechsel von vorneherein auffallend. Derselbe wird noch zweifelhafter da­durch, dass das Wort in der Bedeutung Naos in diesem Sinne gar nicht sicher steht. Die Lexica geben das Wort «grösser Raum, Saal ( B r u g s c h ) , court, dwelling»iB i r c h , cf. caveru, B ir c h , Proc. Soc. Bibi. Arch., 6 . Mai 1884, p. 186), wovonman sehr wohl die Bedeutung Naos im Sinne von Tempel, aber nicht von tragbarer Kapelle ableiten könnte. Als Beweis für seine Auffassung führt der Verfasser an, dass auf einer Statue im Louvre A 94 (publ. P i e r r e t , Rec. d’Inscr. du Louvre, II, p. 51 sq.) deren Inhaber unter anderem den Titel | führe, was Vorsteher der Naosaller Tempel bedeute. Allein das hier auftretende Ideogramm ist nicht identisch mit dem Zeichen Jj| des Naophorns und sieht einem Naos durchaus unähnlich, eben so gut könnte es eine Variante von ^A^ «Speicher» sein. Jedenfalls bedarf dieser Titel selbst erst einer Erklärung, kann aber nicht zum Beweis eines neuen Sinnwerthes für ein Wort Ver-

1) Dies thun auch die beiden von M a r i e t t e , {Mm. div.) edirten Texte nicht, dieselben wurden (28b) beim Ptah-Tempel in Memphis uud (77 h) bei Saqqarah gefunden. Auch die bereits erwähnte Statue der Sammlung Posso scheint ihrer Widmung zufolge aus Memphis zu stammen, wo Osiris nicht «Stadtgott» war.

2) Publ. V isconti Museo Pio Clenientino VII, pl. 7, A. Ich benutze ausserdem einen Papierabdruck.3) Das Zeichen, mit welchem das Wort auf dem Original geschrieben wird, steht etwa in der Mitte

zwischen den Typen j und <j>.

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wendung finden. Viel wahrscheinlicher ist es, dass das < > des Naophorus im Sinne von " aufzufassen ist und von dem Todten gesagt wird, er sei der Schützer der

alle, des Tempels des Osiris gewesen ( | | , ein dem hier verwendeten Determinativ sehr ähn­liches Zeichen, dient auch als Ideogramm für Kapelle. Vgl. Bruosch, Aegypt. Zeit sehr. 1870, p. 160). ln diesem Sinne hat auch Revillout (Rev. égypt. I, p. 78) die Stelle gefasst, er sieht in ihr eine Anspielung auf den Schutz, den der Todte dem Grabe des Osiris habe an­gedeihen lassen. So ist denn die Wiedergabe von mit Naos im Sinne von tragbarer Kapelle in diesem Texte durchaus fraglich, und ist das Zeugniss dieser Inschrift nach keiner Richtung hin «parfaitement concluant». Demnach darf auch der Sinn Naos nicht ohne weiteres in die sogenannte Saitenformel eingeführt werden, wo vielmehr HJF, wie mir jetzt die öfters auftretende Variante zu fordern scheint, in seiner gewöhnlichen Bedeutung als «Schutz» aufzufassen sein wird.

Noch fraglicher als die Wiedergabe dieses Wortes erscheint die von dem Verfasser für gewählte. Er hält dies fllr die bekannte Präposition, übersetzt es durch «mit» im Sinne von «enthaltend» (le naos avec son image) und bemerkt, es entspräche häufig demSinne nach fl. Allein - bedeutet ursprünglich nicht «mit», sondern «angesichts» undvon dieser Grundbedeutung ist seine temporale ebenso wie seine präpositionelle Verwendung ausgegangen. Fast in allen Fällen, in denen sich das Wort findet, lässt sich diese Grund­bedeutung 1 noch zur Anwendung bringen. Wo es den übertragenen Sinn von «mit» zu erhaltenscheint, bewahrt es stets den Nebensinn «angesichts, vor». Wenn es heisst

ko wwv% l) \ O | I

«er sprach mit Ra», so bedeutet dies «angesichts, vor Ra»; dem ft entspricht es hier

(*■* n) A o — ^ t

( thun würde, obwohl man auch diese zuweilen durch «mit» wiedergeben könnte. Auch an den von dem Verfasser beigebrachten Todten- buchstellen ist eine Wiedergabe durch «mit» durchaus nicht erforderlich, die durch «ange­sichts, vor» giebt den Sinn und ausserdem die altägyptische Auffassung völlig wieder. Aber selbst wenn man den Sinn «mit» als feststehend annehmen wollte, so ist es noch ein grösser Unterschied, ob man «mit» im Sinne von «in Begleitung von» oder in dem von «enthaltend»anwendet. Dieser letztere Sinn, den H. Pieul eingeführt hat,2 findet sich meines Wissens

©fllr in den ägyptischen Texten niemals, er widerspricht der Grundbedeutung der Prä-position, welche man bei der Uebersetzung solcher Texte nie aus dem Auge verlieren darf, und ist um so unwahrscheinlicher, als der Aegypter für «mit» im Sinne von «enthaltend» eine besondere Präposition (cf. B rucsch , Grammatik, §. 253) besitzt. Unter diesen Um­ständen wird das Wort an unserer Stelle auch fernerhin als Temporalpartikel aufzufassen sein.

Weiter ist zu beanstanden die Wiedergabe von durch «dont le cœur ne

©1) In Folge dieser Grundbedeutung werden die mit w eingeleiteten Sätze in syntaktischen Con-ostructionen wie ein Wort behandelt und wird das Verbum in ihnen im Allgemeinen als ein als Substantiv gebrauchter Infinitiv anzusehen sein, auch in den Fällen, in welchen demselben ein Suffix angehängt worden

ist. So wäre der Satz «die Götter lieben seinen Geruch» * 2 “ ^ w k ä c l wört,ich zu fassenals «angesichts seines Kommens aus Punt», d. h. weun er kommt. Beispiele mmirßieten^ie Texte in grösserZahl. Genauer gedenke ich auf diese und andere sich daran anschliessende Fragen in einer seit längererZeit vorbereiteten monographischen Behandlung der Präposition w und ihrer Verwendung einzugehen.o

2) Auf p. 80 gibt er als Bedeutung «avec, à côté de», aber das Osirisbild ist hier nicht neben, sondern in dem Naos dargestellt.

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bouge pas». Wohl hat yesef wenn auch selten, den Sinn einer Bewegung (wegbringen, nach einer ändern Richtung bringen, u. s. f. vgl. B r u g s c h , Dict. III, p. 1134 ff., VI, 971 f.), aber im Todtenbuche ist seine gewöhnliche Bedeutung die von «abwehren» und speciell das yesef ab, bezüglich yesef häti spielt in demselben, besonders im Cap. 30 eine so bedeutende Rolle, dass es ohne die triftigsten Gründe nicht zulässig ist, in einem religiösen Texte dieser allen Aegyptern geläufigen Redensart einen anderen Sinn unterzulegen, dessen Verwendung bereits im Alterthume nur Missverständnisse hätte erzeugen können. Solche triftige Gründe liegen aber hier nicht vor, denn der Hinweis auf einen Parallelismus, in dem diese Phrase zu —n—

h ^ stände, was mit «dont les jambes ne marchent pas» wiedergegebeu wird, ge­nügt hieftlr nicht. Einmal ist dieser Parallelismus eine aprioristische Hypothese, dann aberbedeutet | ° durchaus nicht nur «ausstrecken» und davon abgeleitet «durchlaufen, reisen»,

t» Xwie der Verfasser behauptet. Neben anderen Bedeutungen hat es auch die von «bear, carry»i B ir c h , V, p. 531) und kommt nach B r u g sc h als Variante von s o «forttragen,tragen, Träger» vor. Dass dies letztere Wort tragen in der Bedeutung von halten bezeichnet, wie dies schon d e R ouge {Athen, franq. 1855, p. 960) hervorhob (z. B, in t'a-sert, der Wedel­halter, nicht der Wedelfortträger *) ist bekannt und in diesem Sinne glaube ich das Wort in diesem und ähnlichen Texten auffassen zu müssen. Und dies um so mehr, als neben dem nicht abgewehrt Werden des Herzens die Möglichkeit der Bewegung, besonders die des Schreitens, in den religiösen Texten als ein Hauptwunsch des Todten auftritt.

Wort für Wort würde demnach auf Grund vorstehender Ausführungen die Formel wieder­zugeben sein: «Bildniss des . . . . Es wird gegeben (natürlich ist hier ihm, dem Todten, zu ergänzen, da dieser das einzige Subject ist, auf welches sich die ganze Formel bezieht) sein Schutz angesichts des «sein ka (ist) vor ihm», nicht werden gehalten seine Beine, nicht wird abgewehrt sein Herz, des Äni nämlich», und glaube ich nicht, dass sich gegen die Möglich­keit dieser Wiedergabe, von welcher meine frühere Uebersetzung eine freiere Umschreibung war, begründete Einwände werden erheben lassen. Ich halte demnach an derselben um so mehr fest, als ich hoffe, durch obige Nachweise gezeigt zu hatyen, wie zahlreiche Punkte der Auffassung des H. P ieh l beanstandet werden müssen und wie wenig begründet seine Ein­würfe gegen die meine sind. Wenn er zum Schluss seiner Ausführungen als Beweis für sich und gegen mich die Formelfassung auf einem Monument zu Bulaq anführt, welches sich nach meiner Auffassung nicht wiedergeben lasse, so täuscht er sich über den Wert dieses Denkmales. Zwar muss ich auf diesem Monumente, um es deuten zu können, einen durch Wegfall einiger Zeichen entstandenen Fehler annehmen — es ist dies das einzige Denkmal, bei dem mir dies nöthig erscheint — allein H. P ieh l muss hier — wie schon auf mehreren oben erwähnten Exemplaren — dasselbe thun, denn wenn selbst das Wort in der Bedeutung «Naos» sicherstände, dann müsste es mit jjj und nicht, wie auf dem Bulaqer Monument und auch sonst, mit ® determinirt werden. Mit diesen Bemerkungen könnte ich noch lange fort­fahren, könnte darauf hinweisen, dass es mehr als auffallend wäre, wenn sich in der That in der Formel das Personalsuffix w die ersten beiden Male auf den Stadtgott, das dritte Mal auf den Todten und die beiden letzten Male wieder auf den Gott bezöge, wodurch

I) Von der Grundbedeutung «halten» ist auch die Bedeutung von jj als «Rest» bei der Subtrac­tion (vgl. B ru g sc h , Did. VII, p. 1394 f.) abzuleiten; es ist das, was man behält, nicht das, was man fortträgt.

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der Ausdruck im höchsten Grade unklar würde (thatsächlich bezieht sich das Suffix immer auf ein und dieselbe Person, den Todten) und anderes mehr. Allein ich fürchte schon so die Grenzen, welche dem Umfange einer Entgegnung gesteckt sind, überschritten zu haben und behalte mir vor, auf andere Bemerkungen des Verfassers, besonders über die Formel auf dem Sarge des Äufaa an anderer Stelle zurückzukommen. Ich hoffe aber durch die vor­stehende Erörterung einiger der von H. P i e h l gerade mit besonderer Sicherheit vorgebracliten Punkte gezeigt zu haben, dass derselbe wohl daran gethan hätte, die einleitenden Worte seines Aufsatzes zu beherzigen, die Thatsachcn unbefangen von eigenen aprioristischen Ansichten zu prüfen und den Ton seiner «oratio pro domo» dementsprechend einzurichten.

B o n n , 10. November 1886. A. W i e d e m a n n .

NOUVEL ESSA I

DE RESTITUTION, DE TRADUCTION ET D’EXPLICATION DU TEXTEDE LA

3e t a b l e t t e * d e s e n k e r e h .

PAR

A. Aurès.

Je me suis cru autorisé à dire, daus l’un des premiers chapitres de mon Essai sur le systhne métrique assyrien,2 que les indications de la 3e tablette de Senkereh ne corresjKm- daient pas, d’une manière exclusive, comme M. O p p e r t semble le croire, dans son Etalon/ aux mesures linéaires assyriennes, mais convenait, au contraire, aussi bien et mieux peut-être, aux mesures pondérales qu’aux mesures linéaires, puisque, en effet, une drachme contient 6 oboles, comme une canne contient 6 empans, et comme un qanu contient G U; puisque un sicle contient 2 drachmes et 12 oboles, comme une perche4 contient 2 cannes et 12 empans, et comme un SA contient 2 qanu et 12 U; puisque un décadrachme contient 5 sicles ou 60 oboles (1 sosse d’oboles), comme un décacanne contient 5 perches ou 60 empans (1 sosse d’empans), et comme 5 SA contiennent 60 U, (1 sosse d’U); puisqu’une mine faible contient 60 drachmes ou 360 oboles, comme un U-gagar contient 60 cannes ou 360 empans, et comme un demi-US contient 60 qani ou 360 U; puisqu’une mine forte contient 60 sicles ou 720 oboles, comme un stade contient 60 perches ou 720 empans, et comme un US contieut 60 SA ou 720 U; et puisque enfiu un talent contient 30 miues fortes, 180 sicles, 360 drachmes ou 21.600 oboles,

1) En admettant que la l4re et la 2* sont celles qui contiennent les carrés et les cubes de la série des nombres entiers depuis 1 jusqu’à 60.

2) Inséré, en 1882, dans le présent Recueil, vol. III, p. 170.3) Etalon de» mesure» assyriennes fixé par les textes cunéiformes, aux pages 22 et 24.4) Je continue à donner à cette mesure le nom de Perche que M. O p p e r t s’obstine à appeler Toise,

parce que sa longueur, qui est de plus de 3 mètres, est beaucoup plus grande que celle d’une Toise.

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Numérosd'ordre

deslignes

AVEC UN PROJET »ADUCTION DU TEXTE.

Colonne ajoutée pour la traduction Numéros des chiffres d'ordre

sexagési- desmaux en lignes

chiffres dé-

Titre qui n’existe plus a? 1 unitéJ.JL

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N ouvel e ssa i, etc . 151

comme une parasange contient 30 stades, 180 perches, 360 cannes ou 21.600 empans, et comme un KAS'BU contient 30 US, 180 SA, 360 qanu ou 21.600 U.

Quelques années après cette première publication, un membre de l'Institut, M. A n t o i n e

H é r o n d e V i l l e f o s s e , a bien voulu déposer, en mon nom, sur le bureau de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, * un manuscrit, en date du 26 juin 1886, sous le titre de Nouvelle explication des indications de la tablette de Senkereh, dans lequel j ’ai cherché à établir que cette tablette, au lieu de correspondre à des mesures assyriennes proprement dites, doit être rapportée, de préférence, à la circonférence et à ses divisions en degrés, minutes et secondes.

Dans cette hypothèse, l’U de la tablette correspond à, une minute, les Sussi y repré­sentent des secondes, le qanu et le SA sont des arcs de cercle de 6 et de 12 minutes, 5 SA correspondent à 60 minutes, c’est-à-dire à un degré, l’US, égal à 60 SA, est un arc de cercle de 12 degrés, 5 US correspondent à 60 degrés, c’est-à-dire à l’arc sous-tendu par le rayon, ou en d'autres termes, au 6e de la circonférence, et enfin le KAS'BU, égal à 30 US, correspond à 360 degrés, c'est-à-dire à la circonférence entière.

Mais il est facile de reconnaître, quand on y réfléchit, que cette nouvelle solution, aussi bonne, sans le moindre doute que les précédentes, ne l’emporte pas à proprement parler sur elles, parce que les indications de la tablette de Senkereh conviennent nécessairement, avec la même exactitude, à toutes les quantités quelles qu’elles soient que l’on peut compter par dou­zaines.

Je me regarde, en conséquence, comme parfaitement autorisé à soutenir dès à présent que les chiffres écrits sur la tablette de Senkereh ne conviennent pas plus à une quantité concrète qu’à une autre et doivent correspondre tous à des nombres purement abstraits, comme ceux qui sont écrits sur les autres tablettes trouvées en même temps que celle-ci et dans le même tombeau.

Il me semble néanmoins nécessaire de revenir ici sur ma première traduction et de la modifier un peu, en me plaçant, d’une manière exclusive, à ce nouveau point de vue, parce que la nouvelle traduction que j ’obtiendrai de la sorte contribuera, je l'espère, à compléter la démonstration de ma thèse, et m’aidera ainsi puissamment à la faire accepter enfin par tous ceux qu’une semblable étude peut intéresser.

Voici d’abord, d’une manière incontestable, comment il faut traduire, en y rétablissant les parties perdues sur le côté gauche2 :

1° Le texte des 15 dernières lignes de la Ie colonne :Ligne 46 — [1 unité]..........................................................= 1 sosse de sussi soit 60 sussiLigne 47 — [1 unité '/3] ....................................................= 1 sosse 2 dizaines soit 80 sussiLigne 48 — [1 unité 7 î] ....................................................= 1 sosse 3 dizaines soit 90 sussiLigne 49 — [1 unité 2/3J ....................................................= 1 sosse 4 dizaines soit 100 sussiLigne 50 — [2 u n ités]................................................... = 2 sosses de sussi soit 120 sussi

1) Dans la séance du 30 juillet 1886.2) Voyez le texte de la tablette de Senkereh.Recueil, Vm. 20

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152 N ouvel e ssa i, etc .

Ligne 51 — [3 unités]................................. de sussi soit 180 aussiLigne 52 — [4 unités] . . . . .................. > soit 240 >Ligne 53 — [5 u n ité s]................................. » soit 300 »Ligne 54 — [1 s ix a iu l................................. » soit 360 »Ligne 55 — [1 sixain] 1 unité..................... * soit 420 »Ligne 56 — [1 sixain] 2 u n ités .................. » soit 480 >Ligne 57 — [1 sixain] 3 un ités ............... ..................= 9 sosses > soit 540 »Ligne 58 — [1 sixain] 4 u n ité s ............... » soit 600 »Ligne 59 — [1 sixain 5] u n ité s ............... » soit 660 »Ligne 60 — [1 douzaine].............................. » soit 720 »

et 2° Celui de la 2e colonne depuis la ligne 28 jusqu’à la ligne 36 inclusivement.

Ligne 28 — [20 douzaines] ........................ . soit 240 unitésLigne 29 — [251 douzaines........................ . soit 300 »Ligne 30 — [30] douzaines........................ . soit 360 »Ligne 31 — [35] douzaines........................ . soit 420 »Ligne 32 — [40] douzaines........................ . soit 480 »Ligne 33 — 45 douzaines ........................ . soit 540 »Ligne 34 — 50 douzaines . ..................... . soit 600 >Ligne 35 — 55 douzaines ........................ . soit 660 »Ligne 36 — 1 US (60 douzaines)............ . soit 720 »

En second lieu, voici comment le texte, aujourd’hui totalement perdu des 27 premières lignes de cette 2e colonne, semble susceptible d’être restitué, avec la plus entière confiance, en admettant, par des raisons de symétrie, que les chiffres qui étaient écrits, sur le côté droit, de la ligne 21 à la ligne 27 inclusivement, y étaient identiques à ceux qui existent encore aujourd’hui, dans la même colonne, de la ligne 45 à la ligne 51, à la condition, bien entendu, de reculer ces derniers chiffres d’un rang vers la droite :

Ligne 1 — 1 unité = 1.Ligne 2 — 2 un ités = 2.Ligne 3 — 3 un ités .......................................... = 3.Ligne 4 — 4 unités.......................................... = 4.Ligne 5 — 5 un ités.......................................... — 5.Ligne 6 — 1 sixain .......................................... = 6.Ligne 7 — 1 sixain 1 u n i t é ...........................= 7.Ligne 8 — 1 sixain 2 unités = 8.Ligne 9 — 1 sixain 3 unités = 9.Ligne 10 — 1 sixain 4 unités = 10.Ligne 11 — 1 sixain 5 unités = 11.Ligne 12 — 1 douzaine...................................... = 12.'

1) Ces premières lignes de la 2* colonne sont une reproduction textuelle des dernières lignes de la l*r* colonne, avec cette différence cependant que les chiffres placés à droite représentent des sosses de sus8i sur la l iro colonne et dos unités simples (ce qui est absolument la même chose) sur la 2*.

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N ouvel e ssa i, etc . 153

Ligne 13 — 1 douzaine 2 unités . — 14.Ligne 14 — 1 douzaine 4 unités . — 16.Ligne 15 — 1 douzaine 1 sixain . — 18.Ligne 16 — 1 douzaine 1 sixain 2 unités . . . = 20.Ligne 17 — 1 douzaine 1 sixain 4 unités . . . = 22.Ligne 18 — 2 douzaines............ — 24.Ligne 19 — 3 douzaines............ — 36.Ligne 20 — 4 douzaines ............... — 48.Ligne 21 — 5 douzaines ............... — 1 sosse ou 60.Ligne 22 — 6 douzaines ............... — 1 sosse et 12 soit 72.Ligne 23 — 7 douzaines............ — 1 sosse et 24 soit 84.Ligne 24 — 8 douzaines............ — 1 sosse et 36 soit 96.Ligne 25 — 9 douzaines............ — 1 sosse et 48 soit 108.Ligne 26 — 10 douzaines............ — 2 sosses. . . soit 120.Ligne 27 — 15 douzaines............ 3 sosses. . . soit 180.

On est ainsi conduit à fixer très exactement à 60 le nombre des lignes de la 2e colonne identiquement comme sur la tablette qui contient la série des carrés des nombres entiers, et cette circonstance, qui sans doute n’est pas fortuite, fournit, ce me semble, un nouvel argu­ment en faveur du système de restitution que je propose :

Les trois traductions qui précèdent suffisent déjà pour montrer que les chiffres placés, du côté gauche, sur la tablette de Senkereh, ne sont pas écrits suivant le même système de numération que ceux qui sont placés du côté droit, parce que ces derniers reproduisent pure­ment et simplement le système régulier de la numération sexagésimale dans lequel les unités ( I ) sont comptées, d’une manière exclusive, par dizaines ( ^ ) , par sosses ( J j » > ) , par ners (^ » | » »), par sars (J ] » * | » ») etc. et jamais autrement, tandis que, au contraire, dans l’antre système, ces mêmes unités sont d’abord groupées par sixains et par douzaines, au lieu d’être groupées par dizaines, et sont ensuite comptées par douzaines, sans aucune interruption depuis une douzaine (1 SA) jusqu’à 60 douzaines (1 US = 720),1 par conséquent sans s’ar­rêter, comme dans le système sexagésimal, ni au sosse = 5 douzaines = 60, ni au ner — 50 douzaines = 600, d’où il résulte, en définitive, que les unités étaient comptées, dans ce système particulier, par US de 60 douzaines, à peu près comme nous les comptions autre­fois en France par grosses (groupes de 12 douzaines).

La tablette de Senkereh suffit ainsi pour constater, chez les Asiatiques, l’existence simul­tanée de deux systèmes de numération qu’elle place en regard l’un de l’autre et si elle lescompare ainsi entre eux, c’est très probablement parce que, à un moment donné, l’un de ces deux systèmes a été substitué à l’autre qui a cependant continué à être employé pendant un temps plus ou moins long.

1) L’attention des assyriologues devra porter, d’une manière spéciale, sur cette valeur de l’idéogramme que la tablette de Senkereh fait correspondre à 12 sosses = 720, parce que cette valeur une fois

admise ne permet plus de continuer à considérer les deux signes ^ÿy<J et comme des variantes d’unseul et même idéogramme, puisque, en effet, d’une part, = 1 ÜS = 720, quand, de l’autre, s « 1!= un sosse = 60.

20*

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1 5 4 N ouvel e ssa i, etc .

Mais quel est celui qu’il faut considérer comme le plus ancien? Ce ne peut être, sije ne me trompe, que le système où les unités sont comptées par douzaines et par US.

En raison d’abord de son extrême simplicité et des emprunts qu’il fait, d’une manièretrès peu scientifique, tantôt au système duodécimal et tantôt au système sexagésimal, ce quilui donne un caractère hybride excluant toute idée de régularité mathématique;

En second lieu, parce que ce système est incontestablement celui dont les Assyriens se servaient quand ils ont réglé les premiers détails de leur système métrique dont les unités principales sont :

1° Parmi les mesures de longueur, la canne, la perche et le stade égaux, la premièreà un sixain, la 2° à une douzaine et le 3e à un US d’empans;

et 2° parmi les mesures de poids, la drachme, le sicle et la mine forte égaux, la première ii un sixain, le 2e à une douzaine et la 3e à un US d’oboles;

En 3e lieu, parce que le système sexagésimal est trop parfait, trop régulier et l’on peut même dire trop scientifique pour pouvoir être considéré lui-même comme un système primitif ;

Et en 4e lieu enfin, parce qu’il me reste à faire remarquer maintenant que le système auquel la tablette de Senkereh se rapporte ne s’arrêtait pas à l’US et se prolongeait, au contraire, jusqu’au KAS'BU égal à 30 US ou, en d’autres termes, à 21.600 unités.

Voici, en effet, ce qu’on trouve, dans le bas de la 2e colonne, après la 36e ligne :

Ligne 37 — 1 US 10 douzaines = 14 sosses soit 840Ligne 38 — 1 US 20 douzaines = 16 sosses soit 960Ligne 39 — 1 US 30 douzaines = 18 sosses soit 1.080Ligne 40 — 1 US 40 douzaines = 20 sosses soit 1.200Ligne 41 — 1 US 50 douzaines = 22 sosses soit 1.320Ligne 42 — 2 US 24 sosses soit 1.440Ligne 43 — 3 US ..................... = 36 sosses soit 2.160Ligne 44 — 4 u s .....................— 48 sosses soit 2.880Ligne 45 — 5 us . . . . = 1 sar (60 sosses) soit 3.600Ligne 46 — 6 us . . . . = 1 sar 12 sosses soit 4.320Ligne 47 — 7 u s . . . . = 1 sar 24 sosses soit 5.040Ligne 48 — 8 us . . . . = 1 sar 36 sosses soit 5.760Ligne 49 — 9 us 48 sosses soit 6.480

KAS'BU (10 US) . . . . = 2 sars soit 7.200

De sorte que les US étaient comptés, dans ce système, depuis 1 jusqu’à 10, sans aucune interruption et sans s’arrêter au sar = 5 US = 3.600, comme les douzaines y étaient pareille­ment comptées sans interruption depuis 1 jusqu’à 10, sans s’arrêter au sosse = 5 douzaines = 60.

En résumé, la douzaine une fois formée y était l’unité principale et on la comptait : d’abord par sosses (60 fois 12) = 1 US = 720, et enfin par ners (600 fois 12) = 10 US = 7.200, suivant les règles de la numération sexagésimale.

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N ouvel e ssa i, etc . 155

Mais pourquoi, dans ce système, ne continuait - on pas à compter ensuite les US par sosses ou ce qui est la même chose les douzaines par sars (60 US = 1 sar de douzaines = 3.600 X 12 = 43.200) et pourquoi y avait-on introduit une nouvelle irrégularité en s’arrêtant de préférence, comme la tablette le constate, au KAS'BU = 6 sars = 21.600 = 30 US = 1.800 douzaines, au lieu de ne s’arrêter qu’à 60 US = un sar de douzaines = 3.600 douzaines = 43.200?

Il semble, au premier abord, difficile de le dire.On peut cependant faire remarquer que les plus anciens habitants de l’Asie n’ont pas

eu seulement à créer leur premier système de numération et leur premier système métrique déduit, comme on l’a déjà vu, de leur premier système de numération, mais qu’ils ont eu à inventer aussi un système de division de la circonférence en degrés, minutes et secondes; ce qu’ils ont fait probablement en partant de la division naturelle de toutes les circon­férences en 6 arcs égaux, sous-tendus chacun par un rayon.

Cette 6e partie de la circonférence leur a d’abord servi d’unité principale, et ils l’ont, en conséquence, partagée, comme toutes leurs autres unités, en 60 sussi, auxquels nous don­nons aujourd’hui le nom de degrés; de sorte que c’est ainsi que la circonférence entière aété divisée par eux en 360 degrés.

Plus tard, lorsqu’une plus grande précision leur a été nécessaire, ils se sont décidés à diviser encore chaque degré en 60 minutes, ce qui revient à dire, en d’autres termes, non seulement qu’ils ont considéré la circonférence entière comme contenant exactement 21.600 minutes, (un KAS'BU de minutes), mais encore qu’il leur était alors à peu près impossible d’agir autrement; et c’est là sans doute ce qui les a conduits à ajouter aussi à leur système de numération le KAS'BU = 21.600 = 30 US, de préférence au double KAS'BU = 43.600 = un sosse d’US, malgré l'irrégularité évidente qu’ils introduisaient de cette façon dans ce système. Mais il semble permis de croire qu’ils se préoccupaient fort peu, à cette époque reculée de leur histoire, d’un semblable défaut de régularité.

On voit en même temps que c’est après avoir introduit le KAS'BU dans leur système de numération, qu’ils ont introduit la parasange et le talent dans leur système métrique, en réglant la parasange à 30 stades seulement, c’est-à-dire à un KAS'BU d’empans et le talent à 30 mines fortes, c’est-à-dire à un KAS'BU d’oboles; et l’on peut même aller jusqu’à con­clure de cette seule observation :

En premier lieu, que cette mine forte est la plus ancienne des mines employées en Asie,

Et en second lieu, que c’est le talent, une fois réglé à 30 mines fortes seulement qui a conduit à compléter le système métrique primitif en y introduisant, à la fois, une mine faible égale à la 60° partie de ce talent, et une drachme égale à la 60e partie de la mine faible. Mais le sicle et la mine forte ont pu se trouver ainsi, le premier, double de la drachme et la seconde, double de la mine faible, sans que cette circonstance puisse autoriser aujourd’hui les assyriologues à admettre, comme ils le font ordinairement, que la série des mesures pon­dérales assyriennes était composée autrefois de deux séries distinctes, ayant tous leurs termes exactement doubles les uns des autres. Ce serait comme s’ils voulaient dire aujourd’hui

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156 N o uvel e ssa i, etc .

qu’en France, notre série monétaire est composée de deux séries distinctes, parce qu'on y trouve :

1° des pièces de cuivre de 5 centimes et de 10 centimes,2° des pièces d’argent de 1 franc et de 2 francs, et3° des pièces d’or de 10 francs et de 20 francs.

Lorsqu’on voulait écrire en chiffres cunéiformes un nombre quelconque énoncé dans le système de numération de la tablette de Senkereh, on ne pouvait le faire qu’en y rempla­çant Vs KAS'BU par 10 US, •/, KAS'BU par 15 US, 2/3 KAS'BU par 20 US et % KAS'BU par 25 US, et en mettant ensuite les chiffres qui correspondaient aux KAS'BU dans la l ire colonne à gauche, ceux qui correspondaient aux US dans la colonne suivante, ceux qui correspondaient aux SA dans la 3e colonne, et ceux qui correspondaient aux unités dans la 4e et dernière colonne. C’est ainsi, par exemple qu’on devait représenter le nombre 38.657

•par puisque, en effet, 1 KAS'BU = 21.600

puisque 23 US = 23 X 720 = 16.560quand 41 SA = 41 X 12 = 492et quand 5 .............................. = 5ce qui donne en t o t a l ............... 38.657

Lorsqu’on n’avait à faire que des additions ou des soustractions, ce système était aussi commode que le système ordinaire de la numération sexagésimale, mais il n’en était plus de même lorsqu’on avait à opérer soit une multiplication ou une division, soit surtout une ex­traction de racine carrée ou cubique, et ces divers calculs, qui sont tous d’une grande sim­plicité, quand on emploie le système sexagésimal ordinaire, devenaient, au contraire, d’une extrême complication dans le système de numération de la tablette, et même, on peut le dire, devenaient alors à peu près impossibles, dans la plupart des cas. D’où il est évidem­ment nécessaire de conclure que c’est pour faire disparaître ces difficultés que les Chai-déens ont imaginé de substituer le système régulier de la numération sexagésimale ausystème primitif et populaire que la tablette de Senkereh nous a conservé dans tous sesdétails.

On comprend aussi sans peine que, pendant une longue série d’années, le défaut d’ins­truction du peuple et sa routine l’ont empêché d’apprécier toute l’importance de ce change­ment, et que les deux systèmes sont ainsi restés très longtemps en présence, le premier ser­vant toujours, dans la plupart des cas, et le second employé seulement par les personnes instruites, qui se trouvaient ainsi, à chaque instant, forcées de traduire, en chiffres sexagé­simaux, des nombres énoncés ou écrits suivant le système primitif et populaire, lorsqu’elles avaient à en tenir compte dans leurs calculs. Or c’est là précisément ce que la tablette de Senkereh leur permettait de faire sans peine et sans calculs compliqués, parce qu’on voit aisément que lorsqu’ils voulaient exprimer en chiffres sexagésimaux un nombre quelconque exprimé à la manière ancienne, et par exemple le nombre t ; « m i îît i w = 38.657 dont j ’ai parlé tout-à-l’heure et qu’on énonçait en disant : 1 KAS'BU 2/3, 3 US, 41 SA et 5 U, ils trouvaient sur la tablette :

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N ouvel e ssa i, etc . 157

T « > » » » < » » » » = 10 sars ou 36.000

m » » > » »»TTT «<ffi » » = 36 sosses ou 2.160«« » » «sm W» » = 8 sosses ou 480

T » » ouTÏÏI <TT = 12 unités ou 12

w «W& = w = 5 unités ou 5

'Tl«Tïïl «ri w = 38.657 - < 8VI -- . . 38.657

La 2e colonne de la tablette de Senkereh n’était donc, à proprement parler, qu’un Barème qui devait se trouver, on peut le dire, entre les mains de tous les calculateurs, parce qu’ils avaient besoin de ce barême, toutes les fois qu’ils voulaient introduire dans leurs calculs un nombre déjà exprimé dans le système populaire, et parce qu’ils en avaient alors besoin autant et plus peut-être que du tableau des carrés ou de celui des cubes, lorsqu’ils voulaient extraire une racine carrée ou cubique. C’est même très probablement pour cela que ces trois tableaux ont été trouvés ensemble dans un seul et même tombeau.

En dernier lieu, et pour achever de montrer que l’ancien système de numération dont la tablette nous a conservé les détails est bien certainement plus ancien que le système sexagésimal ordinaire, je crois nécessaire de rappeler et de faire remarquer ici que, dans le premier de ces deux systèmes, les chiffres 4, 7, 8 et 9 sont toujours écrits, sur les parties encore conservées de la tablette, sous la forme et w . tandisque, dans lesecond, on les a toujours écrits, au contraire, sur les mêmes parties, sous la forme ^ , ijjf, ^ et pj[, beaucoup moins archaïque que l’autre.

Malgré l’extrême longueur des détails dans lesquels je viens d’entrer, je n’ai encore rien dit ni du projet de restitution, ni de la traduction de la l ir® partie de la 1èr® colonne. Mais cette omission peut être aisément réparée, parce qu’il est évident que les unités devaient être écrites sans lacunes, dans la colonne des sussi, d’abord depuis 1 jusqu’à 30 et ensuite, en ne conservant que les nombres pairs, depuis 30 jusqu’à 58, comme on le voit sur mon projet de restitution.

Il est vrai que cette hypothèse a l’inconvénient de rédnire à 59 le nombre des lignes de la l ère colonne, quand il en existe, en fait, 60 dans la seconde. Mais puisque la dernière ligne de cette 2e colonne contient un texte que les assyriologues ne sont pas encore par­venus à traduire, il semble naturel de croire que la 1èr® ligne de l’autre colonne devait con­tenir aussi un texte aujourd’hui perdu avec toute la partie supérieure de la tablette et qui, par suite, ne pourra jamais être rétabli avec certitude, à moins qu’on ne découvre un jour une seconde copie de la même tablette.

En adoptant l’hypothèse que je viens d’émettre, la tablette de Senkereh avait autrefois 60 lignes, dans sa partie gauche, aussi bien que dans sa partie droite, et il ne semble pas difficile de dire, après cela, quelles étaient les indications écrites sur le côté gauche et dans le haut de la l iT® colonne; car, puisque le côté droit de cette colonne contenait toute la série des fractions sexagésimales exprimées en sussi depuis 1 jusqu'à 58, il est évident que le côté gauche devait contenir les mêmes fractions exprimées à la manière ordinaire, c’est-à-dire, comme sur mon projet de restitution, de la ligne 2 à la ligne 45, où je n’ai pu écrire cepen­dant, en caractères cunéiformes, qu’un petit nombre de fractions dont les idéogrammes me

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158 N ouvel e ssa i, e t c .

sont connus, mais où j ’ai été malheureusement forcé d’écrire, en chiffres arabes, toutes celles dont j ’ignore la forme assyrienne.

Il est pourtant impossible de savoir à priori si on lisait, comme je l’ai admis, à la ligne 9, Vio d’unité et 2 sussi

et à la ligne 10, */io d’unité et 3 sussiou si on'n'y avait pas mis de préférence :

à la ligne 9, + Voo d’unitéet à la ligne 10, y10 -|- '/20 d’unité.

Mais puisque le premier de ces deux systèmes se trouve employé, en fait, de la ligne 41 A la ligne 45 où le nom du sussu se voit encore aujourd’hui ô fois de suite, il est incontes­table que ce même système avait été employé également, non seulement aux lignes 9 et 10, mais encore aux lignes 15, 18, 19 et 20, de la ligne 23 à la ligne 30, de la ligne 33 à la ligne 35 et de la ligne 37 à la ligne 39.

Pouvait-on lire, après cela, sur la ligne 41 : */« d’unité = 50? Non, sans le moindre doute, puisque la tablette y porte encore aujourd’hui la fin du mot susm. On ne pouvait donc lire sur cette ligne que 2/s d’unité et 10 sussi = 50, par suite la même série se con­tinuait jusqu'à la ligne 45 où il faut lire : 2/a d’unité et 18 sussi = 58.

On peut même conclure, ce me semble, de tout ce qui vient d’être dit que dans le plus ancien système asiatique, comme dans le système égyptien, toutes les fractions étaient exprimées, de manière à ne présenter jamais que l’unité à leurs numérateurs, à l'exceptionde la fraction 2/s, et des fractions exprimées en sussi.

Dans tous les cas et quelle que puisse être la vérité sur ce dernier point, il n’en demeure pas moins démontré, si mon illusion n’est pas complète, que la tablette de Senkereh, considérée dans son ensemble, n’est et ne peut être qu’un Barême servant :

1° dans sa première colonne à traduire en sussi, dans le système sexagésimal, toutes les fractions ordinaires écrites suivant les règles du système primitif de numération et tous les nombres entiers de la première douzaine;

et 2° dans la seconde colonne, à exprimer suivant le même système sexagésimal, c’est-à- dire en dizaines, sosses, ners, sars, etc., un nombre entier quelconque exprimé, suivant l’an­cien système national, en douzaines, US (60 douzaines) et KAS'BU (30 US).

PETITS MONUMENTS ET PETITS TEXTESR E C U E IL L IS EN E G Y P T E .

PAR

U. B oubiant.

26. — Calcaire compact. Trouvé à Thèbes en février 1886, aujourd’hui à Boulaq. —Crocodile rampant, brisé par le milieu; d’un joli travail. De chaque côté de l’animal se trouveune inscription, dont la première moitié est détruite, celle de gauche écrite de droite à gauche

r—rc-i >=| h © w nest ainsi

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P etits m o num ents, etc . 159

y A AAM A f \ s - s j \

Celle de droite écrite de gauche à droite se lit : ¡ m | j | | I «_ ilO . 1 * * ô A iW W V Ô i I M V W A I /WWW WVAAA

27. — Calcaire, haut. 0.09 centimètres. — Statuette brisée aux reins, représentant la déesse Mout assise sur un trône chargé d’ornements semblables à ceux que l’on trouve sur les stèles qui représentent Horus sur les crocodiles. Trouvée à Thèbes en mars 1886, aujour­d’hui à Boulaq.

Le dos du siège était orné de la même manière, mais les figures sont un peu frustes, la quatrième ligne seule est lisible et contient le nom du dcdicateur : j5 (j

Sur les deux montants du siège, à droite et à gauche, est écrite une inscription. Celle de droite est »¡nsi cooçue : "jf*

Celle de gattcbe : ^ !) è w ” “ ° j)

28. — Musée de Boulaq (n° d’inventaire 26.053). — Statuette en calcaire représentant un personnage nu, agenouillé et tenant devant lui un naos fermé. La partie supérieure de la porte de ce naos forme trois panneaux, celui de gauche et celui de droite ont le même ornement, une maison Fj dans laquelle sont inscrits les signes ^ et le panneau central représente le dessin ordinaire des portes 0 . La partie inférieure de la porte est occupéepar une inscription de quatre lignes horizontales écrites de droite à gauche :

1 t a i o m s a i ? m ? ” îSur le toit du naos, deux lignes verticales d’hiéroglyphes, écrites aussi de droite à

**ïche : i lÀ Û ^ I É ^ î M TSur le dos de la statue inscription verticale en deux lignes, écrites de droite à gauche :

Enfin autour du socle court une inscription divisée en deux parties :

29. — Akbmim. — Table d'offrande dont toute la partie droite est effacée. Ce monu­ment, ainsi que tous les objets de même provenance énumérés dans la suite de cet article (n°* 29—43) a été découvert en décembre 1885, et est aujourd’hui au Musée de Boulaq.

Recueil, VU1. 21

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1 6 0 P etits m o num ents , etc .

Le champ de la table est divisé en deux registres encadrés dans une inscription qui fait le tour du monument. Cette inscription dont le commencement et la fin manquent se lit :

O I V____ « /W W A A v III 0f W W W VWW\ \ W M AAA/WA f \

Lk v -----^ /WWW_V __ ^ *Ài AAAMft \ V >0 J J

A

wvw ^

Le premier registre se composait de trois tableaux, celui de droite a disparu. Le tableau central représente la série des offrandes figurées par une fleur de lotus épanouie et recevant l’eau que déversent deux vases jj. Entre la fleur et chacun des vases est creusé un petit bassin t— >.Au-dessous de la tige de lotus sont rangés huit vases surmonté chacun d’uneligne d’hiéroglyphes donnant le nom de l’offrande :

1 n n W 4 2 II < = > 1 3 8 Z 4 ft < = > n 6 ß o « f | 6 □ v . 7 0 o 8f e j i l o ^ I X O l H □ û | I § ^ I û C Z ) I //¿ÂcMûâ

Le tableau gravé à gauche nous montre le dieu Nil debout, coiffé de la touffe de papyrus et portant les offrandes ordinaires : fleurs de lotus, vases, pains. Une inscription est gravée devant le dieu :

Deuxième registre. — Au centre inscription de dix lignes; les cinq lignes gravées à droite semblent être la répétition de celles tracées à gauche qui sont ainsi conçues :

L’inscription se continue au tableau de gauche dans lequel le défunt est représenté assis, recevant l’eau que lui verse la déesse dans le Sycomore.

30. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire. — Le tableau est brisé et des sept lignes que contient l'inscription on ne voit plus que le commencement.

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~ ° 0 0 V A = ft.}, ( < & )o c“d 1 J r aii i • I t i ^ a » □ i i i o( J I t e Ä « U u UU *

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P etits m onum ents, etc . 16131. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire.Dans le cintre le disque ailé surmontant le chacal i&L accompagné des hiéroglyphes"1 /WWW» \

1 □Le tableau représente la défunte en adoration devant Osiris, debout couvert du grand

manteau droit, et suivi d’Isis et de Nephthys.Au-dessous, inscription en cinq lignes horizontales, écrites de droite à gauche :

(sic)

AA/VWV

VMV i A/WNAA

32. — Akhmim. — Stèle cintrée, eu calcaire compact.En haut le disque ailé surmontant le tableau dans lequel le défunt est représenté ren­

dant hommage à Osiris, Isis et Nephthys.Au-dessous, inscription horizontale en cinq ligues, écrites de droite à gauche :

33. — Akhmim. — Table d’offrande en calcaire.Un tableau placé au centre représente deux fois le défunt debout recevant l’eau répandue

par la déesse du Sycomore. Inscription écrite de droite à gauche :

I/■WVNA

jsiimr-i n S A f iO is a i i0 '3^ ^ »I /wvw û ra©

x nô i nn x —ræ*— n i i — ol ct-dI J f SH<—I I I

34. — Akhmim. — Stèle cintrée, en calcaire; travail très soigné. Cette stèle est divisée en cinq registres :

21*

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162 P e tits m onum ents, etc .

Au premier registre est représenté le disque ailé avec les deux uræus suspendues; celle de gauche coiffée de la couronne rouge, celle de droite portant la couronne blanche. Le disque est accompagné de la légende : ^ ^ a p. Devant chacune des uræus se tientaccroupi un chacal -&4t. tenant devant lui le sceptre f , le chacal de gauche se nomme

QTifltcfîi’ceini de dr°ite à d oDeuxième registre. Sous un ciel semé d’étoiles naviguent deux barques, celle de gauche

occupée par et ^ devant lesquels est prosterné le défunt j j [j ° ^"^[j |. Dansla barque de droite Nes-Khem est en adoration devant le disque placé entre Thot et Horus. Entre les deux barques s’élève un support rectangulaire sur lequel est assis ^ 1 ® jâ).

AAAAAA W W V A J J

3e registre. Tableau divisé en deux scènes : à gauche le disque rayonnant gardé pardeux déesses agenouillées sans aucun attribut. — A droite le dieu Su élève sur sa tête ledisque dans lequel est représenté un scarabée. De chaque côté du dieu un épervier à tête humaine perché sur un support, rend hommage au disque, derrière chacun de ces éperviers se tient debout le cynocéphale adorant. Les éperviers portent le titre : *»»» (] J).

* ç W A M j\ I V JPrès de chacun des cynocéphales, se voit la légende jy.

4* registre. Le dieu debout, le dieu

également assise, reçoivent les hommages de :assis et la déesse

>1¡ j r aet 2° de

5e registre. Inscription en sept ligues :

ICI. I ê O 9 1

r « ' - - ' - ' » ' - ! • > - » * « O “ o ® §ill I N T r = \e S S t: JrJiî^A

0 0 II^ 3 7 J l i I 11 v s » 1 J i o A c U

° a îl

iWVvVi 7

1 0 D/wvosa jk I35. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire.En haut le disque ailé et les deux chacals. — Au-dessous, tableau représentant le défunt

en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys.Inscription en sept lignes horizontales, écrites de droite à gauche :

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P etits m onum ents, etc . 163

I l 2 E î k a ! G f t ( î f T O V l № “ V&S5 ^ “ k î T f i f Z U J '

n I7 íc==lD & *a/wvn ^ 0 c| I

'v////s//j///y///y///// v V. 7

36. — Petite stèle cintrée acquise à Sohag, mais provenant certainement d’Akhmim. En haut le disque ailé sous lequel sont tracés à la peinture ronge les signes JjL Au-dessus du tableau principal une ligne en démotique :

v b y\)V V b si// Z i/ J L> | | H \ 2 L

Le tableau représente la défunte en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. Inscription en cinq lignes horizontales, écrites de droite à gauche; très mal gravée :

a □

37. — Table d’offrandes en calcaire provenant d’Akhmim; très mutilée.Au centre deux tableaux accolés représentent le défunt, la tête surmontée de

recevant l’eau versée par la déesse du sycomore.Tout autour de ce double tableau, en marge du monument court une inscription divisée

en deux parties; chacune d’elles commence au milieu de la ligne supérieure et se termine an milieu de la ligne inférieure.

Celle de droite écrite de gauche à droite est ainsi conçue :

Celle de gauche, plus mutilée, se lit : HD U l| 0 ^ \>

38. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire; très mal gravée.Dans le cintre, le disque ailé sous lequel naviguent deux barques séparées par un sup­

port rectangulaire sur lequel est assis Horus enfant. L’une des barques, celle de gauche, est occupée par un bélier accroupi sur un support V_T‘; l’autre par un scarabée.

Le tableau principal représente 1° le défunt en adoration devant et 2° le même défont présentant une table d’offrande à Osiris, Isis et Nephthys dont le nom est ortho-

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1 6 4 P et it s m onum ents, etc .

graphié J ; derrière ces trois divinités vient une barque occupée au centre par le disque solaire peint en rouge et placé entre Thot et Horus.

A l’avant de la barque se tient debout I grande. Inscription en deux lignes horizontales écrites de droite à gauche et séparées l’une de

l’autre par un trait profond et peint en rouge :

o ¿Zi -<2 >- (* /

D'y^Ft= i R 8 — ■ *- °I ÖVÖ III III I ö ^ ITI ^ ^ _V ___< / 0 ^ I -d /VWSAA * V" 4 n>iV ^ = f /VVWVA X G

íc r : 5 c i o o ^C I û n î ^ i l p = ) « = ^ » ¿— r WN/VNA cLl

/WNAAAWWW _CT\* □

: , S № $ “ â M n ^ r : M î q

U ■< I I AMAM C ? -X) dJ I /

39. — Akhmini. — Stèle cintrée en calcaire, de bon travail.Dans le cintre le disque ailé portant les titres : Entre le disque et

le tableau, ornement composé d’une suite d ’Khakoccupant toute la largeur de la

stèle. Le tableau représente l’Osiris ^ j Çjj ¿suivie de la déesse enadoration devant Horus et Isis aux ailes déployées, suivis des quatre génies funéraires.

Inscription en quatre lignes horizontales, écrites de droite à gauche :

î U f s - r i i > r : à ^ i ^ ï J ï i ^ æ ^ i ! î s r À '

1) Les signes démotiques placés entre ( ) sont reproduits dans le sens même de l’inscription, c’est- à-dire de droite à gauche.

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P et it s m onum ents, etc . 165

40. — Akhmiiu. — Stèle cintrée en calcaire.Ein haut, le disque ailé et un chacal accroupi. Au-dessous, tableau représentant deux

femmes en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys.Inscription en quatre lignes horizontales, écrites de droite à gauche :

41. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire. Sous le disque ailé est gravé le tableau représentant le défunt en adoration devant Tum à droite, devant Horus à gauche.

Inscription en quatre lignes :

42. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire. Le haut est brisé ainsi que l’angle inférieur gauche de la stèle. Du tableau on ne voit plus qu’une femme en adoration devant Osiris; les autres dieux ont disparu.

Inscription en treize lignes horizontales, écrites de gauche à droite :

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166 P et it s m onum ents, etc .

43. — Dra’ abou’l Neggah. — Statuette funéraire en bois de sycomore complètement vermoulu découverte eu janvier 1886, et aujourd’hui au Musée de Boulaq. Il n’en reste que la partie antérieure; les pieds et le dos manquent.

Cette statuette haute d’environ 0m 25 représente une femme. Les chairs sont peintes en jaune; la perruque, colorée en bleu, descend jusqu’aux seins. Un collier de sept rangs alternativement bleus et rouges et séparés l’un de l’autre par une bande jaune couvre la poitrine, sur laquelle sont croisés les bras. Dans chaque main la statuette tient un vase |. La robe est peinte en blanc; sur le devant se détache une inscription de cinq lignes à l’encre noire sur fond jaune :

1 1 « » I D M n a o 2 I V I 3 f < = > J fI T ■—a— JJ v s I | JJ | 11 i _ _ A T_J 21 d O I O <=* l 1

' X1' «

44. — Qournah. — Stèle cintrée en calcaire, gravée et peinte; une sorte de vernis jaune recouvrait toute la surface de la stèle. Le monument a été découvert en février 1886, et est aujourd’hui au Musée de Boulaq. Il est divisé en quatre registres.

Le registre supérieur, bien que très mutilé, permet encore de voir qu’il se divisait en deux tableaux accolés. A gauche le dieu Râ à tête d’épervier et coiffé du disque est assis devant une table d'offrande que lui présente un personnage debout dans la posture de l’ado­ration. Le texte qui accompagnait cette scène a presqu’entièrement disparu; on ne voit plus que le commencement des deux premières lignes : j | ^>Jj ^

| | | | . Devant le personnage en adoration, petit texte eu une ligne verticale :

f — /W W W I SWVAAA ü G —ZI C - l

Le tableau de droite représente le même personnage offrant des fleurs de lotus à un dieu assis qui semble être Osiris momie. Le texte qui accompagne cette partie du tableau

f \ JD » n | -WVAAA AAAAAA *>

se compose de huit lignes verticales et d’une ligne horizontale : (j ^—n ^ 1 ^ I =£= jj (|

, Jw

Deuxième registre. — Inscription horizontale en seize lignes, écrites de droite à gauche :

Q /w^ k O O D I ' L èf\ / O o n n ^ A ^ E Z I ^ il o fV

„ s i a L ^ b ,/VWSAA 1 l fy y/"/¡%../VWSAA | l

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P etits m onum ents, etc . 167

•K 1 “ ¿ h = œ r i % ? r * % ^ S E -e - ' ' •?•»—f r ^ - ^ v if s . 8 ' - » * • „ %T AA/WVS Jj ^ I I ¿1 I %&/& ÿ,'y//:% ‘S//?///// //ZÙ//Wy$ffii 0 ^-- 'v,////,/;, //, __ZI 1\-M*11 OUI ’ MAAM -JL

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3 ^/VVWSAM il

^ l iy ^ E k rV n k M H fE fâ .E M lf^ T E é —*1“^ y , . . - ^ A D n A ¿ y A AAAAAA 0 ^ AA/WSA 1 - r * * — ^ . r - y r , v \

& fik ^ ^ l ï ^ l o c ^ i V L J i ^ -

Troisième registre. — Il comprend deux tableaux accolés. A gauche (| fj, le fils de Neferhotep, vêtu de la peau de panthère, fait la cérémonie de YAp-ro à la momie de son père, placée debout devant une table d'offrandes. Aux pieds de la momie, la fille du défunt C ^ J) est accroupie et se frappe la tête en signe de deuil. Derrière la momie seO \Ji ^ ntient debout un autre fils de Nefer hotep, l w Ce tableau est accompagné du texte

/V W sAA 1 ¿ T _ l

suivant :

<:=>S v o | T Ü F I=nila I w ^ 3 ^<=>v<=>l3 f | \ ^ 1 = =/W VSAA Q X-MMAA_D SLl CWW W I AA/WVA 0 <-J Q D £— 1 D X X I ^ D

? № J ^ f ^ Z M ê 2 i | i Z £ Ü k i V ^ w j K•O □ ¿ i

Recueil, VIII. - 22

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168 P e t i t s m o n u m e n t s , e t c .

Dans le second tableau, I >a emeu* fils de Neferhotep, tient dans ses mainsélevées un vase Q duquel sort l’eau lustrale qui va se répandre sur trois groupes de divinités debout. Le premier groupe comprend Isis et Nephthys; le second, les quatre génies funéraires, et le troisième, les deux déesses Neit et Selk. Le texte gravé au-dessus de cette scène est un peu mutilé au commencement des lignes :

Quatrième registre. — Le défunt et sa sœur ^ f| sont assis l’unprès de l’autre; leur fils "j |1 vêtu de la peau de panthère, accomplit la céré-

monie des offrandes

^ ère ^ ser'h5t 8ont “« * n0llillé8quatre personnages de la famille de Neferhotep: Io ^

45. — Qournah. — Statue découverte en janvier 1886, aujourd’hui à Boulaq. Le per­sonnage, accroupie, est complètement enveloppé dans la robe funéraire, les mains croisées sur les genoux. Il est coiffé d’une perruque nattée dont toutes les tresses, partant du sommet de la tête, rayonnent vers le front et l’occiput : Sur le devant de la statue cinq lignesde texte formant deux inscriptions affrontées :

lfiff* < riD M “ PXPrï

Q ? ^ O k^O IA P,T,T-J^ * Ii I 1 < = > A

m-CSs-. I A ’

¡ <s >ç I

WVWNAÇ \ WAMF AAA/Wv I

Au dos de la statue sont gravées cinq lignes verticales dans lesquelles le défunt est déclaré

Afin® *il i H C k , puis puis, et

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P e t i t s m o n u m e n t s , e t c . 169

46. — Dongola. — Colonne carrée ou obélisque en granit noir, signalée en 1882 par M. I n s i n g e r , transportée au Musée en 1883, retaillée sur les angles pour être employée comme colonne dans une église nubienne; inscriptions sur les quatre faces; mais la partie supérieure a été enlevée.

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■*/4'A',A n — rtfllii/^;î<awsaa U a/va/s/w w ûûl

4 :\vW/Mi.

47. — Musée de Boulaq. — Statue en calcaire jaunâtre, représentant un prêtre debout, la tête nue, tenant devant lui un naos dans lequel est représenté Osiris. La robe tombe jusqu’à la cheville; les pieds manquent ainsi que la fin des deux colonnes d’inscriptions gravées au dos du personnage.

AiVSAAA/WWW

DEUX PETITS TEXTES PROVENANT DE THÈBES.PAR

P h i l i p p e Y i r e y .

I. UN CALENDRIER RELIGIEUX.

Le premier des deux textes dont je présente le fac-similé est écrit sur une tablette de bois brisée par le milieu. La cassure est ancienne, et l’on avait disposé entre les deux frag­ments des chevilles destinées à les faire coïncider pour faciliter la lecture, mais sans les

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170 D e u x p e t i t s t e x t e s p r o v e n a n t d e T h é b e s .

raccommoder autrement. Il convient donc sans doute d’appliquer ici l’observation que M. Mas-

pero a faite au sujet de l’ostracon où il a retrouvé le début des mémoires de Sinouhit. On avait volontairement brisé cette pierre pour la tuer, afin de l’envoyer dans l’autre monde servir à l’usage du défunt; la cassure de la tablette doit avoir la même cause. Le petit texte qu’elle porte permettait au défunt, un prêtre de Kbem sans doute, de continuer dans l’autre vie l’exercice de son ministère sacerdotal; c’est en effet une sorte d ou de calendrier religieux.

Le supérieur1 des mystères de Khem, taureau de sa mère. Le (jour) 22(t). Hor-si-Isit.Le choéphore2 d’Ounnofré,Ankhew.Elévation d’Horus à la place de sou père.Le (jour) 26(e>.Faire la procession dans ses parvis,3 à la chapelle auguste. Le dernier jour. Pekhroudenmaut.

II. UN INVENTAIRE DE MOBILIER.

L’ostracon qui porte l’inventaire de mobilier m’a été donné par M. D a v id so n , professeur à Oxford. 4

Le texte est complet, d’une bonne écriture de la XXe dynastie. Il est divisé en deux parties par une ligne noire; le premier côté est réservé à la liste des meubles en bois, sièges

1) J’aurais voulu pouvoir traduire ord re des mystères; mais ^ p= ^ ii \v~i * * i est une, I

expression bien connue qui désigne un dignitaire de l’ordre sacerdotal.2 ) La transcription du premier signe n'est pas certaine; la traduction m’est suggérée par M. M a s p e r o .

3) «Circuler, dans son péristyle, ses parvis» serait une formo abrégée de4) C’est M. D a v id s o n qui déjà, l’année dernière, m’a signalé le manuscrit sur cuir que j ’ai publié dans

les Mémoires de la Mission archéologique française au Caire, 3e fascicule, 1887.

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UN CALENDRIER RELIGIEUX.

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UN INVENTAIRE DE MOBILIER.

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D e ü x p e t i t s t e x t e s p r o v e n a n t d e T h è b e s . 171

ou coffres; les objets désignés dans l’antre liste sont des Cassettes en 1 on pegmatiteet une plaque de la même matière. -

" 1 J f

■ ^ 3 a a a a a a (?)□ n, V?\/WWW

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TT- $ftj °VA W W \ JT HiiiD

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Première liste.

Ce mot est généralement traduit par traîneau.

O ^ . Fauteuil ou trône (à une ou deux places).2 (?)(T] ^KÎ 7v=^. Escabeau, tabouret, banquette. M. B rogsch , au supplément de son

S-*- - H /VWVNA _ H [— 1 r ~ |

dictionnaire, cite les formes plus récentes ^ [rf et -pf.Lit, banc de repos, natte.

-. C’est le mot précédent, avec l’addition du déterminatif -fj-, qui re­présente un coffre. Un siège formé d’une natte, avec un coffre, pourrait être un divan, qui se compose ordinairement d’une caisse, couverte d’un tapis et de quelques coussins. 3

1) Je connais du mot bennout deux autres exemples qui se trouvent au Papyrus Ebers et au PapyrusPrisse :

° | ^ o | ^ T » T » T [j «poudre de argile, miel; en "ïrotter laPapyrus "Ebers, LXXXlX, 3).

V ^ ^ P ^ K .’î* ,Î.J

« .......................................remèdes qui conservent les dents.t û o h /77 ~ - ‘¿y \lteb-*. &

\\ I I I . dent» (Papyrus libers,

_r_CP%|T.i.TJS~5™i'*“8eMeest plus difficile à trouver (mot-à-mot : «est cachée la bonne parole plus») que 1 émeraude, car celle-ci, ce sont des esclaves qui la découvrent, parmi le bennout (Papyrus Prisse, V, 10).

On sait que l’émeraude est généralement disséminée dans la roche appelée pegmatite, composée de feldspath et de quartz. On l’en retirait par un triage, et cette opération était confiée à des femmes, comme l’explique le Papyrus Prisse.

La pegmatite se trouve avec le granit, le gneiss ou le micaschiste, et l’aspect brillant de ces roches fait comprendre que les Égyptiens en aient fabriqué des coffrets ou des cassettes.

M. Brügsch, en notant le mot J 0 ° au supplément de son dictionnaire, cite comme variante-5 I aaww jrnmD

la forme 86 rencontre au Papyrus Harris, 74, 7.2) Voir Vilkinson, Mannera and cuatoma, 1878, vol. I, p. 409, note 2.3) Voir dans Wilkihson, vol. I, fig. 189, à la page 415, des modèles d’ottomanes.

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1 7 2 E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r .

Je ne connais pas ce mot; d’après le détenninatif il s’agit pent-être d’un meuble portatif, siège ou coffre; peut-être encore d’un marchepied. 1

Les variantes ^ ^ indiquent bien un coffre.

S ec onde l is t e .

Je ne connais pas d’autre exemple de cette expression. En la décom­posant, on trouve meter « arranger », Ichet « chose » ; cette désignation conviendrait bien à une cassette. Il en est de même de l’expression suivante, 1~~11 | -f- - assurance du bien être.—TT -p|- indique un meuble portatif que je ne puis déterminer d’une manière précise.Quant au terme bennout qui termine la liste, ° (?) J ^ «ceci (?)2 (en) », je

A/WW\ /WWNA _ZT tllLiHl’ai examiné à la note 1 de la page 171. La pierre bennout citée après le meuble ~7T" <=> j- jdésigne peut-être une plaque ou un couvercle.

EIN IG E GRIECHISCH-DEMOTISCHE LEHNWÖRTER.Von

Max Müller.

Es ist eine längst festgestellte Thatsache, dass viele Texte in demotischer Schrift eine grosse Anzahl griechischer Wörter enthalten, vgl. z. B. B rügsch, Rev. Egypt. II, 170.3 Diese zu sammeln, wäre sicher eine lohnende Aufgabe, allein vor der Hand lässt sich aus dem bisher veröffentlichten geringen Material nicht viel gewinnen. Um nun einstweilen einige Vorarbeiten zu diesem für Aegyptologen wie Hellenisten interessanten Kapitel zu liefern, beschränke ich mich hier völlig auf die Hauptquelle für griechische Lehnwörter, den berühm­ten gnostisclien Papyrus in Leyden. Dieser — eine der jüngsten demotischen Handschriften (II. Jahrh. n. Chr.?) — ist ein Sammelwerk für allerlei medizinische und magische Vorschriften, und die in ihm enthaltenen Zauberformeln gehen zum Theil auf die 18—20. Dynastie zurück, d. h. sie sind in dieser redigiert worden, zum Theil sind sie erst in griechischer Zeit ent­standen, wie ja auch schon rein griechische Stücke sich finden. Der verbindende uud erklärende Text aber und die meisten Rezepte zeigen die Vulgärsprache des ersten nach­christlichen Jahrhunderts in verhältnissmässig grösser, nur durch baroke Orthographie manch-

1) Cette dernière hypothèse ufest suggérée par M. M asp ero .

ï) Il faudrait peut-être lire J ö , ce qui modifierait le sens.www www ILHl)3) Zu der dort nachgewiesenen interessanten Hieroglyphengruppe sauna (.söunas?) = auwao; (auch

Wörterb. S. 1349) trage ich die Stelle Rhind 13, 6 nach:

IIFTM&PPiP" U Z Î Æ Z

«o du herrliches Kind der Götter und Göttinnen (hierogl. sauëna\ du König der Götter», die an Deutlich­keit nichts zu wünschen übrig lässt.

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E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r . 1 7 3

mal getrübter Reinheit, und es ist somit griechisches Sprachgut hier nicht auffallend. Brugsch hat längst Wörter wie xisai:, Xajxxi;, ¡xavBpcrfipa, nocyvr,; oder etc. in seinem Wörter­buch notiert,1 Rbvillodt z. B. psimitsi, rev. 6 = {¡¿¡jluöos.

Unrichtig bestimmt scheint mir dagegen das folgende Wort, rev. 4, 14.

(von der Pflanze xs?xXsxv] wird gesagt: «du zerreibst es, wenn es trocken ist . . .) und du machst es zu kseron ° und du thust es auf jede Wunde, bis sie heilt». (Brugsch, Wörterb. 232 «jedes taube Ohr», allein das alte ^ ^ kopt. cooj> müsste doch m it^ l nicht mit demwie uj gesprochenen (©) geschrieben werden. Es kann nur das kopt. c&.uj «Wunde» hier vorliegen, vgl. Brugsch, Wörterb. 1286, wo sich aus den Beispielen der Unterschied ergiebt, dass 0® X «Schlag» feminin, P®*__q «Wunde» maskulin ist, vgl. auch das unserem Beispiel ähnliche aus Pap. med. 5, 8. Das aus Pap. Ebers zitierte ! möchte ich nicht be­stimmt damit identifizieren.1» Die dritte Gruppe las B rugsch kestrdn = «betonica officinalis», allein ganz abgesehen vom Sinn, der gar nicht zu der vielgebrauchten Formel (sonoch im gnost. Pap. z. B. rev. 14, 10, meist aber eipe n) passen will, steht hier ganz "deutlich kseron. Ich glaube, die Gleichheit mit dem griechischen cr(piv springt sofort in die Augen. Da die Formel es als eine bestimmte Gestalt des Medicaments bezeichnet, übersetze ich es «trocknes Pulver zu Umschlägen». Diese Bezeichnung wird dadurch gerechtfertigt, dass fast alle anderen Heilkräuter in Oel, Wein, Milch, Honig etc. aufgelöst feucht aufgelegt wurden.

Ich füge noch hinzu rev. 7, 4

«du bringst eine neue2 lups, du thust zehn Schöpfkrüge alten, süssen Wein auf sie». Nach dem Determinativ bezeichnet lups ein Gefäss, offenbar von grösseren Dimensionen, und da der Wein auf sie (epoc), nicht in sie (eÄovnc) gegossen wird, ein ganz flaches Gefäss, eine Schüssel. Schon das Fehlen des im gnostischen Papyrus höchst selten weggelassenen Fe- mininaldeterminativs bei weiblich determiniertem Artikel deutet auf ein Fremdwort. Also wohl das griechische Xoxä<; «Schüssel». Dass das a der Endung nicht ausgeschrieben wird, hängt mit der orthographischen Regel zusammen, dass ä nach dem emphatischen tt fast immer wegbleibt, vgl. die demotischen Schreibungen zu ROVROirtpökT und bei B r ug sc h ,

Wörterbuch.

1 ) Das kupre (lies kuper) — R O - r n c p = x u j tp o ; gehört nicht in diese Reihe, da es direkt auf eine Bildung wie das semitische 103 zurückgeht, von der die griechischen und lateinischen Wörter ihrerseits abgeleitet sind. Ob das kupre übrigens «Cypergras», xuzetpov, x-i-E'.po;, «cyperus» oder «cyprus arbor» bezeichnet, ist nicht so ganz sicher.

2) ° • Dieser häufige Ausdruck wurde von M a s p e r o in Beiner schönen Ausgabe des

Pariser gnostischen Papyrus, welcher schreibt, längst erkannt, aber das abenteuerliche

ncmdir «Kupfer» ist noch immer nicht ausgerottet. Vgl. die Uebersetzung von Wo; Ato'vuooj, Y o u n g H. 74, B.

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1 7 4 E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r .

Ein merkwürdiges Wort bietet die Stelle gn. rev. 3, 4:

& ü ^ ^

y o ? vyT, > ^ r k > 3 l - L , ^

7 ^ <=i-3<3/./< oV— G jf—J / V < S u J c f l / -

€ yCkr,q) ein weisser Stein ist das wie Garbana. Es giebt anch (ue) einen Stein, man pflegt ihn zu machen1 aus sgeue nnm. Die Art, von ihm zu wissen, ob er echt ist: du zerreibst ein wenig auf Wasser und du schmierst es auf die Haut eines Menschen eine kurze Zeit, (so) pflegt es wegzunehmen die Haut.-»

Diese Beschreibung giebt die ganze Erklärung. Sie kann nur auf gebrannten Kalk passen. Dass dieser geheissen hätte, kann ich aus keinem griechischen Wörterbuch belegen, allein die Erklärung, dass oxsu die Zurüstung für den Mauerstein, d. h. den Mörtel und dann überhaupt dessen Hauptbestandteil, den Kalk, bezeichnet, ist wohl nicht allzu gezwungen.

Nur kurz erwähne ich 13, 25 t-plege, worin man rXTjy «Wunde»

leicht erkennen wird. Auf die interessanten Varianten dieses Wortes werde ich anderswo zurückkommen. Rbvillout (Setna, Einl. S. 18) übersetzt «blessure, plaie», aber auch «mor- sure de serpent», was dem Zusammenhang nicht entspricht. Ob Revillout das Wort in gleicher Weise ableitet, ist nicht zu sagen, da er nichts hiezu bemerkt.

Sehr schwierig ist gn. 20, 25:

«[wenn] du bringst einige Blüten von . . . auge (bei . . ., Zeichen in der häufigen Geheim­schrift des Gnostikers), wenn du sie bemerkt hast auf dem Orte des sptrmus (° , so bringst du sie (herbei, solange) sie (noch) zart sind (und thust sie in ein Log II etc.).» 'Was soll GTtpJlO; heissen? Der Anlaut oz und die Endung ¡/.o; zeigen auf griechischen Ursprung, allein eine solche Konsonantenhäufung ist für griechische wie ägyptische Zungen ein Unding.

1) Die Erklärung dieser Form gebe ich in einer demnächst erscheinenden Arbeit.

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E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r . 1 7 5

Wir müssen uns nun vor Augen halten, dass im gnostischen Papyrus keine Original­schrift vorliegt, sondern eine Abschrift, deren Schreiber nur das Lob eines musterhaften Kalligraphen verdient. Ich werde noch oft darauf zurückkommen müssen, dass er (oder schon frühere Abschreiber) viele grammatische und orthographische Feinheiten des Grundtextes fast ganz verwischte. Dass die griechischen Glossen in ihm nicht vom Verfasser stammen, ist ganz klar, denn der Dialekt desselben ist etwa untersahidisch, während wir in den Glossen meistens die Aussprache des Fajumischen finden, 1 und dann verrathen sie — so werthvoll sie auch für uns noch immer sein mögen — eine sehr gesunkene Kenntnis des Demotischen. Vom letzten Abschreiber rühren sie aber immerhin nicht her, das beweisen Fehler wie yjt« für via 7, 5. Hieran möchte ich meine Ansicht Uber die in jüngster Zeit öfter besprochenen Texte des Pariser Zauberpapyrus knüpfen. Sie stammen wohl aus derselben Sammlung, der wir die verschiedenen in den Museen zerstreuten Zauberschriften (gnost. Leyden, Paris, Lon­don und Lp. Rückseite) verdanken. Allein sie zeigen indirekt, dass ihren Lesern und auch wohl ihrem Verfasser die glossierten demotischen Texte nicht mehr geläufig waren. Mag ihre ursprüngliche Form nun auch durch Abschreiber gewaltig verstümmelt sein, soviel können wir noch erkennen, dass sie auch wirklich von sehr geringen Kennern des De­motischen stammen. Da dieselben noch dazu keine Uebersetzung in die moderne Sprache geben wollten, sondern die vermeintliche Aussprache des für sie altehrwürdigen Textes, der ja auch in einem archaistischen Stil geschrieben war, erzielten sie ein ganz unnatürliches Gemisch, das zu der Klarheit der demotischen Originale einen unangenehmen Gegensatz bildet. Einige ihrer falschen Umschreibungen werde ich später behandeln müssen, um zu zeigen, dass die angedeutete Tendenz, die sie bei genügender Bildung der Verfasser unschätz­bar gemacht hätte (vgl. Aeg. Zeitschr. 83, 90 Z. 8), sie mehr zu einem Kuriosum als zu eiiiem brauchbaren Mittel zur Erforschung der alten Sprache stempelt.

Um nun wieder auf unser sptrms zurückzukommen, so glaube ich also, dass wir, Belbst wenn die Lithographie hier richtig ist, ruhig eine Verbesserung vornehmen dürfen. Ich kann keinen anderen Ausweg finden als, das ■ t in f o zu ändern, wodurch wir c-ippic- erhalten. Der Zusammenhang kennzeichnet nun den Ausdruck M&.MnecnopMOc als Be­nennung des Ortes, wo die betreffende Pflanze wächst. Also: Saatfeld. Vgl. das spätgriechische tat «riptjjia <die Saatfelder». Das Substantiv necnopMoc, cir6p(t)[xoq, bei dem der verschluckte Vokal wohl keine- Schwierigkeit bildet, bezeichnet demnach das Aussäen. Ist dies griechisch nicht gebräuchlich, so müssen wir bedenken, dass die ägyptische Gräzität immer mehr oder weniger barbarisch war. So auch im folgenden Wort.

18, 30 heisst es von verschiedenen Ingredienzien:

nung eines Gefasses für trockene Gegenstände scheint mir auf das lateinische «arca» zurttck-

A

du zerreibst sie, du thust sie in ein arkia 5 , du stellst es in dein Haus». Diese Bezeich-

1) Z. B. 9, 5 und 18, 34 wird S. (e)poo'r B. (e)ptoov mit ).o, ).co umschrieben. Das e ist mit

dem vorhergehenden e oder verschmolzen, das (t)Xo scheint eine sehr vulgäre Kontraktion der fajumischen Form

Rtfcueil, Ylll.

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176 E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r .

zugehen. Das Griechische entlehnt dies Wort nur mit veränderter Bedeutung, allein die späteste Periode kennt auch die Bedeutung «Kästchen» in dem Diminutiv apxiov. Dass nun der Aegypter beide Formen vermengt hätte, kann ich nicht annehmen, da man dann dochweibliches Geschlecht erwarten würde. Ich glaube vielmehr, dass die ganze Stelle aus demGriechischen übertragen ist, und der Uebersetzer für plur. apx(a den Singular mit falscher Beibehaltung der Pluralendung schrieb. Dass 18, 23—37 wirklich ein griechisches Original hatte, erkennt man leicht aus dem ganz modernen und eleganten Satzbau, unserem Lehn­wort, seltsamen Ausdrücken wie nnecn^TT (Z. 27 und 28) etc.

Achnlich sind die folgenden Wörter zu erklären: 5, 1

htpubalsamu in einem Liebestrank-Rezept, griechische Glosse darüber tjzoßatGaixo'j, nicht r(zs- ß®ja[Aov, wie L eemans liest. Was für eine Art Balsam gemeint ist, lässt sich nicht sagen. Der Nominativ steht freilich auch in rein griechischen Recepten vor Massangaben. Vgl. aber

rev. 14, 5 sateru in ganz gleichem Gebrauch. Ich glaube, cxwpcv * Satyr­

kraut» hierin zu sehen.Weiter das von Brugsch schon erkannte 17, 17:

0£T>©«Saft von mantraguru» (das hieratische Zeichen wohl «Ausgepresstes»?) wo p.xv-

Spo-ppa zum Neutrum geworden ist. Rev. 2, 6. J ''* *^4^ / grinathemu,

ein Wort, das Z. 3 in griechischen Buchstaben ebenfalls xp'.vaöepiov mit der für das Aegyp- tische charakteristischen Verschluckung des n vor ¿-Lauten heisst.

Nur zögernd vergleiche ich 12, 11:

«Heil ihm (bis), dem (?) ablu ö, dem (?) goldenen Becher (auo, seltsame Schreibung i des Osiris». Das € ist hier sehr unklar. Aus Determinativ und Parallelisraus ergiebt sich für ablu die Bedeutung *Krug*. Griechisch wäre aßXiv natürlich nicht, allein es könnte immer­hin durch das Griechische übermittelt sein.

Man sieht, alle diese Wörter sind Neutra, denn die charakteristische Endung c; behielt der Aegypter bei, wo es nur ging. Nach der allgemein übereinstimmenden Schreibung kann man aber nicht an eine Endung ov mit abgefallenem v denken, also müssen hier wirkliche Genetive stehn, die bei den ersten vier Beispielen dem Sinn nach ganz klar sind. Bei diesen ist somit ein griechisches Vorbild anzunehmen, was eine Prüfung der Sprache überall bestätigt. Am klarsten ist dies bei rev. 14, 5, wo auch die unnatürliche Wortstellung der letzten Zeile auffalleu muss, und bei rev. 2, 5. Dieser Annahme widerspricht auch nicht 17, 10—26 (Z. 26 beginnt dagegen eine alte Formel) und 5 obere Hälfte, auf welche freilich mit Z. 14 ein wüst archaistisches Stück folgt, dessen späthicratischcs Vorbild überall leicht erkennbar ist.

Seite 5 dagegen und besonders der Mittelsatz stammen aus so alter Ueberlieferung, dass ein griechisches Lehnwort hier sehr sonderbar wäre; ich verzichte also gerne auf das letzte Beispiel. Uebrigens muss ich auf die bisher noch gar nicht berührten Schwierig­keiten aufmerksam machen, welche die Kritik derartiger Sammelschriften bietet.

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E i n i g e g r ie c h is c h - d e m o t is c h e L e h n w ö r t e r . 177

Das Wort situpcv bringt uns auf eine (Aeg. Zeitschr. 1882, 124; 1883, 1, 110) viel besprochene Frage. Ohne hier auf deren eigentlichen Kern einzugehen, bemerke ich zu der Frage Navillb's (1883, 7), warum die Aegypter das tj in Bepsvixv; und 'Apctvir; mit aus­drückten, wenn sie es I sprachen, dass wir im Demotischen (und ebenso auch im Hiero-glyphischen) die Verhältnisse des Griechischen einfach übertragen finden. Dass der Iotazismus, der in Nordgriechenland begann, in den hellenistischen Ländern sehr bald herrschte, ist sicher, 1 und es wird durch manche ägyptische Variante bestätigt (J [j arsinoi etc.), dassman wirklich Bereniki und Arsinoi sprach. Allein die Schreibung des Altgriechischen galt bis in die späteste Römerzeit für massgebend, und für das Auge umschrieb man r, in guter demotischer Orthographie immer mit a oder e, so dass sich hieraus kein direkter Schluss ziehen lässt. So behandelt auch der Gnostiker durchgängig das r, als e und drückt es durch denselben Buchstaben wie e aus (die Unterscheidung von Länge und Kürze ist überhaupt im ganzen Demotischen wenig beachtet). Dass dies aber gegen die Vulgäraussprache geschah, beweisen die zahlreichen Fehler. So verwechselte er hier das i gesprochene o mit dem gleich­falls i gesprochenen tj und schrieb 'é. Der nämliche Fehler erscheint in den Beschwörungs­worten rev. 15, 3 perigthon peripeganeks, über denen die Glosse rupi/Ouv itupr!niji’avü (.! lies-r4;) steht und in Xuzo <p«p 19, 9.

Als griechisches Lehnwort könnte man vielleicht auch den oben erwähnten Namen eines Steines «garbana» betrachten und niit xipßovo?, xxpßav «fremd» (ursprünglich wohl ein Völkername) zusammenstellen.

Aus den häufigen Pfianzennamen kann ich wegen meiner botanischen Unwissenheit wenig Gewinn ziehen und muss ihre nähere Bestimmung Anderen überlassen. Zu den oben

genannten füge ich hinzu 7, 23: 4X1 "j ^ 3 trimiamatos ^ (in einem

Rezept für einen Wohlgeruch) «Dreifleck». Ebendort >D z O w0 w0^ein e zerstört ist, also amuniake, ajAov.ox , anscheinend gleich mit der rev. 4, 15 ausführlich beschriebenen Pflanze -ap-ovtoxr, (griechisch geschrieben mit ägyptischem Artikel).

14, 18. 0ru9us |°| ist xpiy.o; «Safran», wenn meine Lesung der

etwas zerstörten Zeichen^richtig ist. Für R ev illo ü t’s Erklärung ( , S. 2 3 ) «canelle»kann ich keinen Grund finden.

Was für ein griechisches Wort dagegen in dem rev. 3, 17 stehenden prsanikun (?) ° und in der rev. 10, 1 erwähnten Fusskrankheit os(?)takrun — einer aus dem Latei­nischen entlehnten Bildung (oder = podagra?) — enthalten ist, kann ich nicht sagen, da die Lithographie hier die ersten der winzigen Buchstaben nicht deutlich wiedergiebt. Ich über­gehe noch zwei bis drei allzu fragliche Wörter und ein paar geographische Namen, aber au8serdem darf das vorstehende Verzeichniss wohl auf Vollständigkeit Anspruch machen.

Ueber die jüngeren Zauberformeln mit ihrem Gemengsel von semitischem, griechischem, ägyptischem nnd auch wohl äthiopischem Gallimathias darf ich wohl kurz hinweggehen. Wörter wie 7, 16, |ji£fi<rrs 7, 8, 7, 8, iva; 7, 9, pi/Owv, zupt-r a'/Tj; (s. o.),supt flb] 9, 3, eii)v (= a!wv) 9, 3, Oioj 9, 1, 2, ZeO 10, 18, irxr p 10, 6, ßapßapatOou 9, 6, iravro-

1) tt für r, vgl. aueh R osett AN a, Z. 11 teOeixev.23*

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•/pärwp etc. sind meistens von Leemans und letzthin von Rbvillout (Cours l. II)gesammelt worden. Interessanter ist aber ein Beispiel dieses sogenannten Griechisch, 21, 1, das auf S. 20, Z. 35 ausdrücklich als 2-^ ^ . * Anrufung in grie­chischer Sprache» bezeichnet wird: anok rveßßat SpstStußaei sonatsir episkhes epimme etc. Das Uebrige ist ganz sinnlos, der Anfang aber ist unverkennbar zu lesen: ¿idc/e«; inl p.e «komm zu mir» als Uebersetzung des gewöhnlichen JH 0 3 ^ P i j (Pariser Zauberpap.cmot, sicher falsche Deutung des /) n&.i. Die Verdoppelung in |A[*e für spi ist echt ägyptisch. Noch merkwürdiger aber ist, dass in den Zaubersprüchen oft gut ägyptische Wörter aus Versehen die Schreibung des fremden Gallimathias bekommen haben, in welcher sie dann meistens schlimm entstellt werden. Vgl. apßr,0 ßaivcuOt (VIvgl. Manethos BivwOpn; ^<=>) 10, 11; fOor/ 0, 2; avoox 13, 29 j(| «pitovyyoa?

^ f T i S 9’6; ”s№” $ k % > 'W *• m i vielc .am'ere'Aus dem von R ev illo u t veröffentlichten « » fllge ich das Kuriosumbei, dass mitten in einem ägyptischen Satz eine griechische Formel in demotischen Buch­staben ähnlich wie oben auftritt :

«zeige dich diesem Knaben ohne Scheu, ohne Trug, in Wahrheit». Die griechische Glosse wird schwerlich a oßw- a surtux; ¿-aX-r/Je’.a lauten, wie R evillo ut angiebt. Das a^ßo»? ist ganz ungewöhnlich, aber das ¿ eüctw; ez aXr,0sia ist genaue Uebertragung der häufigen demotischen

- «1Ä - ^Var. Var.

gn. 7, 16; 11, 21; 22, 12 etc.In dem leider sehr fragmentierten Pariser gnostischen Papyrus (ed. Ma sp e r o ) finde

ich blos rev. 3:

y » J f s » v * - . |/. ü o i f / j T

«hören auf deine Boten, bei (?) welchen is t . . . . in der Hand.. ..» . Mit Ergänzung eines Buchstaben lese ich oyysXo?. Der Gebrauch dieses Wortes scheint nicht zufällig, sondern auf jüdischen oder eher christlichen Einfluss zurückzuführen.

Man muss sich durch die verhältnissmässig grosse Zahl der hier angeführten Lehn­wörter nicht zu allzuweit reichenden Schlüssen verleiten lassen, denn der Volkssprache ent­stammen die wenigsten, es muss vielmehr wiederholt werden, dass sie fast alle durch griechische Vorlagen hereingekommen sind. Hiemit soll freilich nicht geleugnet werden, bereits die Sprache der Ptolemäerzeit vom Griechischen sehr viel entlehnte, worüber ich ein andermal eine Zusammenstellung zu bringen hoffe.

#1!

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N o t e s s u r d i f f é r e n t s p o in t s d e g r a m m a ir e e t d ’h i s t o i r e . 179

NOTESSUR

DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D’HISTOIRE.PAR

G. M a s p e r o .

N. — L’an mil huit cent quatre vingt-six et le neuf juin, correspondant au sept deRamadhân treize cent trois de l’Hégyre,

En présence de MM. le Général S t e p h e n s o n , commandant l’armée anglaise d’occu­pation, G a rn ier d e H e l d e w ie r , Agent et Consul-Général de Belgique en Egypte, le Général Comte D e l l a -Sa la P acha et Madame D e l l a -S a la , E u gène G r é b a u t , Directeur Général des Fouilles et Antiquités de l’Égypte, Dr. F ouquet de la Faculté de Médecine de Paris, I n sin g er ,

H e r v é B a zil ,

Par les soins de MM. G a sto n M a sper o , ancien Directeur des Fouilles et Antiquités de l’Égypte, E m ile B rugsch-B ev , Conservateur et U r bain B our ia n t , conservateur-adjoint du Musée de Boulaq, il a été procédé, dans la salle dite Salle copte, au dépouillement des deux momiesqui portent au catalogue imprimé les n°* 5227 et 5232 et proviennent de la cachette deDéir-el-Bahari.

La momie n° 5227, extraite la première de sa cage en verre, est celle du roi Soquounrî Tiouâqen, XVIIe dynastie thébaine, ainsi qu’il résulte de l’inscription, tracée sur le couvercle du cercueil à l’encre rouge, puis retouchée à la pointe. Deux grands linceuls en toile grossière mal attachés la revêtaient des pieds à la tête, puis on rencontra quelques pièces de linge négligemment roulées et des tampons de chiffons, maintenus par des bandelettes, le tout gras au toucher et pénétré d’une odeur- fétide. Ces premières enveloppes une fois levées, il nous resta entre les mains une sorte de fuseau d’étoffe, long d’environ 1,82 et tellement mince qu’il semblait impossible qu’un corps humain pût y trouver place. Les deux dernières épaisseurs de toile étaient collées l’une à l’autre par les parfums et adhéraient étroitement à la peau : on les fendit au couteau et le corps entier parut au jour. La tête était renversée en arrière et inclinée fortement sur la gauche, de longues mèches de cheveux, éparses sur le front, cachaient à demi une large plaie, qui traversait la tempe droite un peu au-dessus de l’ar­cade sourcilière. Les lèvres, grand ouvertes, étaient rétractées de manière à former un anneau presque rond, à travers lequel sortaient les dents de devant et les gencives; la langue était prise et mordue entre les dents. Les traits, contractés violemment, portaient encore une ex­pression d’angoisse très reconnaissable. Un examen minutieux révéla l’existence de deux autres blessures. L’une, faite par une massue ou par une hache d’armes, avait entamé la joue gauche et brisée la mâchoire inférieure : les dents de côté étaient à découvert L’autre, dissimulée par les cheveux, s’ouvre au sommet de la tête, un peu au-dessus de la blessure du front : un coup de hache, dirigé de haut en bas, avait détaché un énorme copeau d’os, et produit, dans la boîte du crâne, une longue fente, par laquelle une partie du cerveau avait dû s’écouler. La position et l’aspect des blessures permettent de rétablir d’une manière presque certaine la scène finale de la vie du roi. Tiouâqen, atteint une première fois à la mâchoire, tombe étourdi; les ennemis se précipitent sur lui, et deux coups, portés tandis qu’il est à terre,

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1 8 0 N o t e s

l’un de hache au sommet du crâne, l’autre de lance ou de dague au-dessus de l’œil, l’achèvent presque aussitôt. Nous savions qu'il avait fait la guerre aux Pasteurs : nous ne savions pas qu’il fût mort sur le champ de bataille. Les Égyptiens sortirent vainqueurs du combat qui s’engagea autour de leur chef, puisqu’ils réussirent à le relever et à l’emporter. Le corps, momifié rapidement sur place, fut expédié à Thèbes, où il reçut la sépulture. Ces détails nous expliquent et l’aspect saisissant qu’il présente et les irrégularités qu’on remarque dans l’em­baumement. La poitrine et les côtes, serrées à outrance par des gens pressés, se sont brisées et ne forment plus qu’un paquet de débris noirâtres, au milieu duquel les vertèbres sont éparses. Le bassin est en pièces, les bras et les jambes sont désarticulés. La décomposition avait dû commencer déjà au moment où les embaumeurs se mirent à l’œuvre : une large plaque blanchâtre entoure la plaie du front, et semble n’être qu’une masse de cervelle épandue et mortifiée. La momie, préparée à la hâte, n’a pas bien résisté aux influences destructrices du dehors, les vers en ont percé l’enveloppe, et des larves de nécrophore ont laissé leur coque dans les tresses de cheveux. Tiouâqen avait environ quarante ans quand il succomba. Il était grand, élancé, d’une vigueur remarquable, à en juger par ce qui reste des muscles de l’épaule et du thorax. Il avait la tête petite et allongée en tonneau, bien garnie de cheveux noirs, minces, ronds, frisés en longues mèches, l’œil était large et enfoncé, le nez droit et large à la racine, les pommettes proéminentes, la mâchoire forte, la bouche moyenne, un peu avancée, garnie de dents saines et d’un bel émail. L’oreille a disparu et l’on voit quelques traces à peine de barbe et de moustache : Tiouâqen s’était rasé le matin même de la bataille. Tout compte fait, il devait ressembler singulièrement aux Barabras d’aujourd’hui, et appartenir à une race moins mélangée d’éléments étrangers que celle des Ramsès.

Le cercueil n° 5232 renfermait la momie de Séti Ier, troisième roi de la XIXe dynastie et père de Ramsès II, comme en font foi les procès-verbaux de l’an VI et de l’an XVI de Hrihor, de l’an X de Pinotmou Ier, enregistrés sur le couvercle. L'appareil de bandelettes et de linceuls qui l’enveloppait était disposé de la même façon que celui que nous avons découvert précédemment sur la momie de Ramsès II. A moitié environ de l’cpaisseur totale, une inscription hiératique en deux lignes, tracée à l’encre noire, nous apprit que l’an IX, le deuxième mois de «Pirit, le 16, fut le jour où on rhabilla le roi.Menmârî (Séti Ier) v. s. f. » Une autre inscription, tracée sur une des bandelettes, ajoute que le linge employé à l’emmaillotement avait etc fabriqué par le premier Prophète d’Ammon, Menkhopirrî, en l’an VI, ce qui nous donne la date de la dernière restauration subie par la momie. Le corps présente à peu près le même aspect que celui de Ramsès II, long, décharné, jaune-noir, les bras croisés sur la poitrine; les parties génitales ont été détachées à l’aide d’un instrument tranchant. La tête était couverte d’un masque épais de toile fine, noircie par le goudron, et qu’on dut enlever au ciseau. M. Ale­xandre Barsanti, chargé de cette délicate opération, fit sortir de cette masse informe la plus jolie tête de momie qu’on ai jamais vue au Musée. Les sculpteurs de Thèbes et d’Abydos ne flattaient pas Séti Ier quaud ils lui donnaient ce profil délicat, doux et souriant, que les voyageurs admirent : la momie a conservé, après trente-deux siècles, la même expression qu’avait le vivant. Ce qui frappe tout d'abord, quand on la compare à celle de Ramsès II, c’est la ressemblance étonnante du père et du fils : nez, bouche, menton, les traits sont les mêmes, mais plus fins, plus intelligents, plus humains chez le père. Séti Ier est comme le type idéalisé de Ramsès II. Il dut mourir vieux; les sourcils sont blancs, l’état tfu corps accuse la soixan-

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SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D’ HISTOIRE. 181

taine et bien passée, ce qui confirme l’opinion des savants qui lui attribuent un très long règne. Le corps est sain, vigoureux, pourtant les doigts noueux portent des traces évidentes d’arthritisme : les deux dents qu’on aperçoit sous la pâte qui emplit la bouche sont blanches et bien entretenues.

0. — Un de mes correspondants d’Égypte vient de me signaler l’existence de feuillets, provenant du même manuscrit qui nous avait déjà fourni les fragments d’une version de la Bible, en dialecte d’Akhmîm et des nomes septentrionaux de la Haute-Egypte. 1 II avait essayé de les acheter, mais le possesseur, après l’avoir leurré longtemps de vaines promesses, a fini par les vendre récemment à des touristes de passage. Heureusement, il avait eu le temps d’en faire exécuter, par un prêtre copte de Sohag, une copie qu’il m’a envoyée. La copie est très grossière, très incomplète, et le texte qu’elle fournit est, en certains endroits, presque dés­espéré. Néanmoins, je crois utile de la publier. L’attention une fois attirée sur notre manus­crit, le propriétaire actuel, qui peut-être ne connaît pas toute la valeur de l’acquisition qu’il a faite, se décidera peut-être, soit à le donner à un musée, soit à le confier à quelque égyp­tologue, qui pourra les étudier à loisir et en donner une édition correcte.

Les feuillets dont j ’ai reçu copie sont au nombre de quarante-quatre, et sont assez bien conservés, à l’exception de trois ou quatre. La pagination de plusieurs d’entre eux est encore lisible : nous avons de la sorte les pages р&ь.-рое (Abdias), роз, рок, рое, рп, рпл, pnfi, « рпе, ршь., рпе (Jonas i, pqe-pqs (Miellée ), ешь., cne, en s, спи, cne, cq, cqo>, cqfi, cqv, cqrx. (Za- chariet. Les textes qu’ils contiennent appartiennent tous au recueil des petits prophètes. Le catalogue en est malheureusement bientôt dressé. C’est en les classant dans l’ordre habituel :

1° J o ë l ch. I, 1 4 - 2 0 ; ch. II, 1— 19.2° Abdias . . . v . 16— 21.3° Jonas . . . . ch. I, 5—16; ch. П, 1—7; ch. III, 3 -8 .4° Michée . . . ch. II, 3— 8; ch. V, 8 — 11.5° Nahum . . . ch. III, 11—14.6° Habacuc . . ch. 1, 4—7; ch. II, 2—5, 7 — 17.7° Zacharie . . ch. I, 1—4; ch. IV, 6 - 1 4 ; ch. V, 1—4; ch. VI, 1— 15; ch. VII, 2— 14.

Voici ce que j ’ai pu déchiffrer sur la copie qui m’a été envoyée : ce qui est illisible ou incompréhensible est, somme toute, assez peu de chose.

JOEL.

C h a p i t r e I.14...................................... çn ^ ¡о т п &ПН1 пвтлпотте те тп л и ^ л п &Ё&Л д п ц |к

&£рн1 ¿oiot&eic.15. ate от«Л nel отл! ueï & фооте jtnst&eic ate qfçjwn itjOTn n&i фооте лот

*]п&€ ttTÇe потт&Л&11шр|& &Б&Х çn оттДмлшр1&.3

1) Bouriànt, Le* Papyrus d'Akhmim (Fragmenta de manuscrita en dialectes bachmourique et thébainj dans les Mémoires de la Mission Française, t. I, p. 243—304, et dans les Mémoires de VInstitut Egyptien, t. II.

2) Le scribe du papyrus avait passé une partie de ce membre de phrases et n’avait écrit que qti&enTge novT&A.&in<ûpi&. S’étant aperçu de sa méprise, il a rétabli le texte comme il suit :

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182 N o t e s

16. j^TqcüTc] nnn* jpe л fi л A дпетлдто лплА jn m u жпетлпотте лот отгплц лот

OTpeoje.

17. лтскр!тлпе mn иБлcçc glatit потлдс лттеко no'i ncujíop njpoT лт^р^сорот ate лп-

сот[л] 6)ЭС.ПС.

18. лот лтсосусглп п<П птБпетс лтр!ме ппслскиз ncjCT лплА же м.п длддлп е ¿осп лс[т]

лот ncoçt пеелт лттеко.

19. пэслею ^плша) лдонк лрлк же лтсете отшд ппршт д п ж м е • лот лти)Л£€ p o j

lUIU)Hlt ТИрОТ ПТКЛ1С.

20. лтсои) л^рн! лрлк асе л п д д л п ^ л л т ujootc лот отсстс л[сот]о>м ппро>т мпэс.л[1с].

C h a p i t r e И .

1. [с]лАшз* потслА[пи^] j n скоп тстптл1уеле1и| тетпрлотю (?) лйлА jn птлт стотллБ

секли)тл[рт]ре n&i OTcn[nifie] jm пкл[§] асе л ^ € 1 ntfi фоот[е] м[п]эе.лс1с.

2. ate qjwn л5о[тл] n<ri OTÇOOTe лкеке j i <глсме o t jo o tc п к А оА с j i крмтс • qnAno>pj

лБлА пт je мппо njopn лэск k to tic k n<ri отАлос ецлецлот ^тлаерноте дпе отлп jame eqeme

ммлц atm n j \p n лот on мппсс nei дп отл пл^озпе nxqje ty л jenpM-пеоте njenataiM natcoM.

3. л тц^орлсек n x je потеете ес о ти д ло т т ц ^ н «T je k o t u ^ j eqatpo епнл^ eie nTje

п отп лрл^ .е 1СОС п тр тф и j i t c j i д д л ц ло т ncTi^jO T д д л ц пт j e njenRAfjJ птеко ед к пет-

плотэсеЧте neq.

4. е тqJpлceïc сеплпо>т ми . . . . пт je nçenïnncTC.

5. сепл<Г^лэс.с пт je м п ^ л т п^еп£лрмл jia tn natoce пптот!сн пт je мп9рлт пот^улф

пко JT е^отлм потре*1оте лот пт je потпл<г MMieiuje eqatoipe eqcpмAлJ лплА потиоАемос.

6. MMieiiye nлJa>UJq jiT e ji ммлq ло[т jo] шм nлpтJe MnatOTH (?) noт<rлAлJт.

7. сеплпсот nTje nnpeqM ije лот сеплтлАо ÀjpHi лэсп пслБте n je ппрсоме пэга>ре поте

поте плмлje j i neqjOM. сеплпсос j en п о т д л д д л у .

8. лот поте поте плсесот (?) лБлА мп[ц]слк • cenлмлJe ctujotujot м млт jn nOTjonAon

лот cenÀjeï jñ отелте сетмсоэс.ne.

9. сеплБаж À jptu g* TnoAic сепли)[е] лэ&п пслБте сеплБаж ÀjpHi лпн) лот сеплБаж

л jOTn nnujOTujT nT je njenpeqatiOTe.

10. лот цплстат n«ri n ^ j jn T e ji ммлq * лот тпе плплше npi мп n o o j плркем лот

ne ю т сеплтем мпотлеш лБлА (?)

11. паелею пл^ MnqjpAT мпмто лБлА nrqo^M ate плгуе тцплрсмЙоАн мп(ул лот п^&нте

nneqyyeate сетлаеркт ate отплег ne njooTe мпэслеЧс лот отпло* ne eqoтлnJ лБлА мп\дл * лот

шм neтnлJOne neq nJIKлnoc.

ûoAonQTqn&enTjenoTT&A*m<opi&, comptant sur l’intelligence de son lecteur pour rétablir la véritable

leçon. Au verset suivant, même erreur. Le scribe n’avait mis que........................n&jpeen&Ê&AjnnHïMncTnnoTTe, et, pour comble de malechance, le copiste moderne a reproduit indistinctement le texte ancien. Une partie de la lacune est facile à combler au moyen d’un membre de phrase MneTnMTo&â&A/ / que le scribe a rétabli au bas de la page, mais le commencement du verset manque encore. Je l’ai rétabli d’après la version memphitique et les versets 10—11 du chapitre V de Michée.

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SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D ’HISTOIRE. 183

12. лот тпо qatOT дм л с ne'i паелехс пстппотте atc ятетнпе ¡л р л ! л&л\ рм петп^нт тирц

§Л ОТПКСТ1Л мп о тр !д с мп OTtiejnt.

13. m n n w ^ плетприт лот петп^лхте «к * тетпнтетипе лпаелехс лстппотте ate отплнт

л от пхулпфтнц ne скли)е пе^пле [лот] qpjTHq лаел пя[л]яхл.

14. ш м петелтпе ate цятлц 4P2JK4 qujwae-it £1ил$рт ммлц потсмот лот* ототсхл мп OTWTne лВлХ млаелехс пппот[те].

15. слХш^е потслХшг[з|] рп сш п тетптЛЬото потпнетхл тетктлоуелех^д пот(дмо)[е].

16. tc tk c îù o t^ лротп потХлос т е тп тШ то потен[нХн]с1л тетлею от^ л^отп ппрХХл: лот

ли)ире {км етасЗяхАе * млрецех лАлХ ne'i отп[лт]хзеХе[ет] лАлХ {п пцкохтоп лот от^еХ еет

лАлХ р д псмлпо|еХеет.

17. {к тмите пткрнше мп*тсхлстнрю п сеплрхме печ потхехАе п ето )д^е мппотте лот

сеплаеоос ate паелехс ^со лпяХлос лот м яр ^ птяяХнропомхл лт[р)й>^] пте nge*noc рэелехс

лассоот atnnOTatoTC {n ng<eenoc ate лц то[п] потпотте.

18. лот паелехс лцшо ¿л лцнл^ лц^со лпцХлос.

19. лот каелехс лчотшхдАе ецасот м м ле мпцХлос ate есте л ..........................................

ABDIAS.

16.........................................потнрп потлехи) шм • сеплсот ceei лзджх сер Tge nneTgoon en.

17. потаеех а^е чпл§оше {к п тл т пехот лот цпл^аше ецотллАе лот сепляХкропомех

nefx mt[Y п!л]я[б>А] ппетлтряХ[к]р[оп]омех м м лт .

18. лот лн[1 п!лн<оА] цплрт^е пот[я]о^т • лот nwï пкоскф пт§е коти)л{ пяекх а .е пнелт

цклрт^е потлреИоте лот сеплаеере л§отп л р лт сеотоом м м л т тетмнеоте geone етф потяссофт

j î i пн! пнелт асе пас.лехе петлчедеаее.

19. лот пет £.пслрнс сеплркХнропоме? м п тлт пнелт лот пет gn сефнХХл плХХофтХос

серяХкропомех ефрлнем ппялТе птслмлр>л мп Аеп[’1л]мехп мп глХ лла..

20. лот Teï те т л р ^ к мпмлп^сопе nnujnpe мпхпХ лпял^ пп^лплплю с о)л^рк1 лелрептл

л о т ппотпе лАлХ пхХкм хулдонх леф рл*л лот сеплряХкропоме? мпнлхе плгей.

21. лот сеплех л$_ркх no's genpooMe елтотаее ! gn п тлт пеххоп л х х яёл м п тлт еел т * лот

тмптрро п л gome лпаелехс.лАа^ехлс п[профнтнс]

J0NAS.

Chapitre I.

5...................................................................................ппснетк ет gn пэел! л^рнх л^лХлссл пте паел!

есхесх лр лт коплс а^е л^Аохя л ^ р к ! лпот[еп]т мпаел? лцпялте ^qgpgpe.

6. ло т лцех л$отп ммлц печ nneeqe мпаел! eqatOT ммле neq асе етАе о птлн ngpgpe

тхопе репхялХех лпяпотте аеенллс лцлтотаели печ пяпотте тптммот.

7. л[от] плаее поте поте мпет^хтотюц асе лмнхпе тп^нХирос тлрпмме асе етАе о nç

^яляхл eatom лт^яХирос лот л пяХкрос ех лаеп Тошлс.Recueil, VIII. 24

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184 N o t e s

8. л л ж е т neq æ.e о т е тнхлпс л о т плАлЛ. (?) тшп лкплАсон л т о т (?) л о т л&лХ птлн ¡ к eg_

п ^ сорл л о т л А л [\] gn пХлос.

9. л о т плж .ец п е т ж е лп[лн] ngjutgeA. мпае.ле[хс] л о т паелехс п п о т [т е] п тп е л !;дм ;де ne[q]

лплн n e ï етл ^ т л м [ 1л] о л Л л с сл м п п е т х у о т а о т :

10. л о т ATpgncocoge n<ri прсоме gît отлл[(Т] ngiuocoge п л эе е т neq асе етАс о лир neïenx

л т д м е п(П крш де аее плцпсот § л ngo м п эглехс лАлЛ. ас.е л ^ т л м л т .

11. п л эе е т neq эее о л т ет п п л еец пек ас.[екллс <о]лЛ.лссл п л Л л о 'с ..................................... 1 л А л \

эее [ло]лЛ .лссл п л ста ж с птл сп [л ]эесе пот[пл<г] пфмлхе.

12. пл аее Ксоплс [п е]т æ e q iT а тет п т ек т [ло]лЛ .лссл л о т м п[п]есе п ^ д м е ...........................

13. [л о т ] п л тех р е п л то о т о т no'i п р о д е л н т л т л п п л £ л о т м п о т ^ к т л т : лАлЛ. э&е * л Л л с ел

п л ср ^ м л ^ д л \^ л лас-Соот.

14. л о т лтю и} л&лА &^pnY лп эелехс е т э е о т д д л с ас.е дпр ^ ш пт л р л п пэ&лехс д к т п м о т

етАе TtyT^çn д ш р ш д е м пре[п лдокх л]ас.соп п о т сп л ц п [л !]к л ю п лАлЛ. aee Tge ет л к о т л ^ е

пэглехс лнлееЛ ..2

15. л о т ATTenTq л[^]рн! лфлЛлссл л -олЛлссл э^е (? ) ...................................................

16. лот прюде лтр§псосо§е gKTq дп аеле ic gn отпло* ngiuocoge л ти )отт п о т о т с 1л д п х л е к

лтхупсоп nynu jnw n.

C h a p it r e П .

1. ло т л пэглехс A qoTAg^gne пот[пл]а* пкнтос лq<oм[R п]1соплс л о т плре 1<о[п]лс ngHTq

JÿtnitHTOC * gAMT ttgOOTe ДП g*kMT[ttOT]gX.

2. л о т лqa}Л.нЛ. n[<r]i 1<оплс л^рнх лпаелехс nqnoTTe eq ngHTq д п к н т о с .

3. eq æ o T д д л с a te лЧл1у<Глп лАлЛ gn т л е А х ф к л^рнх л п зел ехс пэглехс п л п о т т е лцссотм е

лрлх лкоиз лАлЛ. g n gKTq п л м п те л о т лнссотме л п [л ]^ р л т .

4. л н тен т л^рнх лпо)!н м ф н т п о л Х л ссл л о т ш ерсоот квоте лрлх«; nengncocoge т н р о т м.п

пек^млхе л тех л донх лаесох.

5. лпл[н] ço tt лхэеоос зс_е л т ^ ] х т лАлЛ. MnKgo л р л ^ п л отсо^ л тоот лссопт лпнрпс1с

етотл л А е.

6. л § е м м л т эесоте neï и)л т л ф т ^ п л п п отп п^лл нсоте л т д о т е Х о с нсоте л т л л п е.

7. л' Асон л£рн‘< лпотсои).............

C h a p it r e I I I .

3...........................................................................паелехс есп лр o tç o ngAMT ngoOTe пм ллре.

4. л о т лqac.conт n^ i i сопл с лАсон л £ о т п лтпоЛхс noT gooT e пм л л^ е: л о т л q [к ]н p тcce eq æ oT

д д л с зее етх не [^ ]л д т ngooT e п еп ет н [с]еплтеп[пл]е.

5. л о т прсоме ппхпетк л тп е сте те лппотте * л тн к р тссе потпкстхл л т ^ -gxcooTe ngenebOT-

ne ac.in потпл<Г и)л потнотх:

6. л о т nujeæ e лцпсо^ хул прро п п ш ет н л о т лqтcoкe лАлЛ. gxatM n q o p o n o c лц нлл ц н л ^ н от

птцстоХн * лц<гллЛец пот<Глтпе л q g м ec т g ia tn о т к р д е .

1) Le texte est illisible : on peut y lire soit п л \л e c e e л soit плА.ло'с e c . . . . л.2) Leçon douteuse.

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SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D ’HISTOIRE. 185

7. &TpRHpTCC€ nnincTH çitootçj Mnppo Mit n q ^ ir itT w io c noTçgeati q a to v

J4JH&C aC.C npttJtHl M ÎITÂIICTI Alt IW^[m *] MU ItlCè^T [MnOTTEC OTî^l [MIlOTP MCHnif]TOT

OT!*.fc Mn[OTw] m* t .8. * ot ^toI^ îA ct ngen]<r*OTne ntfi np6ï[Me] mu nTÛneTC ^ot [*T]nKCTCTe ¿wtcùuj * û[*X]

mh^& à^pm ¿wnac.fc.fcic fcOT fcqRTfcq n<Ti n o tre ........................................

M I C H É E .

Chapitre IL

3................................................ ac.OT ammt ace fcCTfc ¿oi&n ^nfctuj&atne ¿wçettneoiwT *ac.n t$>t \k

(TCTitfcqi acûvrne m *gjpni fcpfctr fcOT gît o t j it i [Ti]TitfcMfc{€ e[n fcjTeTittffcXa fcftfcX ati o m iu j

Mnonnpon.

4. j it ÿoo tri ctmmo cen&ati fcâtnTHite itOTnfcpfcûo\K ¿wott itOTTMiT itOTTWtgi (?) itratov

mmrc ace gn oTTfc\fcinttpifc fccpTfcXfcinttpei TMcpic nnfc\fcOC *TgjTC gn or[noTg^ *ot itfc]Mit

m [t] . fctri M M q fcTfcCTq (?) fco? neTitRMi ¿wTnKuj.

6. fcTÛfc neï qn&gome nen en gît TiRRXHCifc Mnac.fc.cic ti<ri neTCttp noTnoTg fcftfcX gn o t-

R^KpOC.

6. MnppiMfc gn ItpMIlTl * OT2W.I MnpTOirpiMfc fcactl Ufcï n<Tl lt£Tl\&fc\ qitfc^RCCàT CH fcfifcX

nnfcTnnfc.<rne<T niTâcfcT mmrc.

7. ace nul nïfcfuoû q^itovRC Mnnttfc. Mnat&eic ne gen ^Mine neqgÛHTe mk nequjeac.e n^notr

en neMeq * &TM«wge eircoTTfcn.

8. &ot nfc.Xfc.oc aein ngfcpit fcTtoge fcpeTOT fcTMitTatfcace . . . .

Chapitre V,

8................... [MnpHTe] hotmcc mmot! gn gen&ge necfcir. MnpnTC eT&pe n ^p o tr ¿w6&A qxiopn

TCTMTfcM (?) o t i qmTOOTq.

9. TR<riac. nfcatice fcstn niTpeXifte m m rr fcOT nenac.iac.eoTe THpoT ceitfcTeRfc?.

10. fcoir citfcgoine gM ngooTe ctmmo nfc.ac.e nac.fc.eic ^itfcqwîi ¿wfiewX nnengrcop gn trmhtc

TfcTiRO nnengfc.pMfc..

11. fcOT ^nMiRO KnnoXic Mnnfcg Tfcqt mh on (?) neRMfc TitpoT eTfc.pac.fc.01r ^ h m c r o nnen-

AttTpeqpn&gpe ¿ü&fcX..........

NAHUM.

Chapitre III.

11............................................................gTKOT &p6> * fcoip nTO Tfcnfc.HiOTfc noTitfcjTi ne &A&X gn

neat*ac.e.

12. neMfc rnpoT eTfc.pacfc.ire nTge ngenAoT nnnTe ct[c] nge nce^çjfciOTe fc.Tpjfc.niM ceitfcgeie

fcgpHÏ fcp«q MneTnfc.OTfc.MOT.24*

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186 N o t e s

13. aceic neMieiuje лце птge &^pnï п^итс питХк ппекл^ jn отепотеп д д ^ т

п к е к ш с те отсст* л сот сом п п едо^ \ос .

14. д о т ^ пс п о тд лт ецслт^те 6>çe горсте ^ х а пед& с т ^ р х ^ т е (?) &юк.................

HABACUC.C h a p it r e I .

4 в'лпс ДЛХ1НМОС c tû c hci ф еп ил ci лАлЛ. е ^ А д с ,

5. ПО пеТрПЛТЛфрОМ! TCTn^gTKTUC тстпрм&1£е П$€ПМЛ1£е тстптспо ace OTÇtdA ЛПЛК

^пле'фе д д ^ ц pit ntTAjooTC neï стллш стстс [c]n iwp^q оте х о т е &рб)тпе.

6. асе есте лплп ^п л то тп е к^;& А хм ос npeqMige п р е л о е етс마 аотг ет ес ш о т п е т д ^ с

лэс[п] лотш е^ длл& ^ лрн\кропом1Л п^епмлп^ошс. enoiq en ne.

7. OTgn<o[<oge]...............................

C h a p i t r e I I .

2............................................................................. д а с neï ace c^ei пот^орлос плХюс лтпт^ю п эсгнллс &ц&п<от

jktott n<fi ÏI€T6>UJ дм м т.

3. ace eopACic етлсдооп & T om iu) лот сплотош^ лАлЛ. & т ^ \е .................................. 1 лАлЛ.

ace qn^ei ^ п т о о т е 2 tmîdcr.

4. &qo|&n&pacq плсок en nçjptti n£«Tq л х т м о с x e qn^OTun^ {n

ТП1СТ1С.

5. петэсосеп£кт eqe пнлтлфропиткс пгулиде neqaccon a\ mtc ..............

7.................................................... ммлq лот сеплэсоти)тш ф|3 поч пе[н]ел1&отХос ngome пет

dTTOipn.

8. асе птлк лк^р^ре j d ^ neonoc dTndjuXR (?) it<ri пЛлос ет&тсеепе eTÛe nenooq ппрсоме

мп TMHTgeq[Te мпк]л^ птпоЗфс] мп петотн^ [п{_к]тс.

9. лот петасто'л[п]с потэсшо'лпс eqçooT (?) лс<оот£ MnqMH£e (?) { д nacice ^TqnOTgMC

птоотот ngenne-олт.

10. dHUjdxne nOTujdxne cq[o«k]oT длнн! лкассосоре4 d&dX п^епАлос endtytooT лот л

т а ф т о й плАс.

11. асе отп сопс плсои) лАлА gn отасл1е лот отп от$ллА1 плаелт лАлЛ. gn OTge.

12. отл'* мпстксот потпоЛкс gn gtncnooq лот ад^лАте потпоЛлс gn ^епасшо^лпс.

1 3 . Mei {ел л ё л Х en ne { д паслею пплптонрлтар * лтсоаспе no'i ^епХлос еплцдоот gn

muogT лот genge«noc еплсушот лтрплА^ит.

тм и$л л Tgc1) Ma copie donne ici la suite de lettres suivantes icno çcoi^qujp g^ecoge dont je ne sais quelle

leçon je dois tirer. Les caractères placés dans l’entreligne sont tracés en surcharge des caractères au- dessus desquels je les ai mis, soit qu’il en fût ainsi dans le manuscrit original, soit que le copiste moderne ait voulu corriger de la sorte une erreur de transcription qu’il avait faite.

2) C’est la lecture de ma copie.3) Le scribe qui avait passé пл et mal tracé le ni de ш ф ц a écrit au haut de la page сспл et ni.4) La copie permet aussi de lire эсототре.

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SUR DIFFÉR ENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D ’HISTOIRE. 187

14. же h aaç qnA^ujeï1 лсотмп. пелт д л ^ € 1С nxçe к о тд ^ т k ^ W c & .

16. aotaï петтсо л п м т^то тш ц кот^т^ртрс nçnûwoçe а£аЛ. çn петцпеотеп АрАт аот

eqTq^çe л тц сш т ажп тцлсэ£илостпи.

16. aamoç (?) пидос (?) аАаА. апнсат сотг ç]o]ta (?) ф и т ...........................ДДДК ПЖОТ птотнем

жпжаскс &цно)те АрАА сл о т^ Ajovit ажи п н ^ т .

17. А&аЛ. 9 t( TMATÇeqT MnXlftànOC nAÇAÜCA М Т Т.Т^МП£»р!& ППТ&[пете] . . . .

C h a p i t r e I .

1. пд^^дотп пеВлт лот jn трмпе спте тлрюс падеже д п ^ € 1С Aqç&ne дде Y^X^Pi&c пдире пб^р^^с n«)Kp€ №2l2l(û ипрофитис fi XOT ДАЛС.

2. ЖС ПОТНС ПЖАС1С ÇA П€[тпе1АТе] çn ОТПА0* nopcw.

3. аот ааажоос пет же neï петцаеот дмлт n<ri пжас!С ппАптоирАтшр ж е ятетпе ÇApAÏ

пажс пжас!С ппАПтонрАТюр лот ^ллнтл! Арютпе.4. тетп мпртре...............................

C h a p it r e IV.

6 cqatoT дм лс neï ж е neï ne n tge^e д п & л ек пл^рп

•jopoбАбеЛ. ецжот д д л с х е çn от[о'д]о'лд en отте çn отплас. en ппамтс л Ш çn плппл

ПАже пжАе!С ппАПтокрАтшр.

7. пт А ШД ИТАА ППА<Г ПТ АТ ПеТДПДТО АЁаЛ. n^OpoftAÛeX ACOOÇe (?) АрАЦ АОТ ^llAelne

жпоше птпХнропом1А eTC^ÇApic çn çcoi т е ^ ^ Р * ^

8. АОт nui este мпжАе!С Aqçcone ujApAÏ qatOT ддас .

9. же по*1ж [п]зоробА&еЛ. Атсмпспте jmiahï * аот neqo'iat петпАЖААц а&аХ аот нплдде

Ж€ ПЖАе1С ППАПТОАрАТСОр ПеПТА^ТППАТТ UJApAH.

10. же ш д neTAq^ о)(о^ пен nçençooTe çkm аот сепАреиде сепо Апаше п&аспю* çn

пв*1ж пророй AÛeTV. ncAçq пбеХ жпжАе!С ne neï етсАпт аж д nAAÇ тирц.

1 1 . а о т AïOTcatg&e е*<жот âm ас neq ж е о ne ^ б о т п ж а с 1т спте петсетпем п т Л т ^ ш а çi

CAn<TÛIp ДДАС.12. А1ЖПОТЦ АП AUIMAÇCAnenO €1жОТ ДДАС «СЦ же О ne ШаЛаЖОС СПО П&ОТ ПЖАС1Т пет

çn тоотот мпмап^ саА. спо ппотй петотсотбе аот ne^ne Açpnï nnçAoon ппотб.

13. пажсц neï же АСАтпе en же о net ne ПАже! же д д л п пжас!С.

14. пАжец neï же nicno nujHpe ne птАот пж!тпоттме eTAçe Аретот дп Аа мпжас!С

jnnAAÇ T H p q .

C h a p i t r e V.

1. аот Aiqï ïeT A Ç p n ï ai no лот eic otacç eqçnX.

2. пАжец neï же акпо птаа ao ПАже! ж е AÏno atacç eqçnX eqnAp жотсот д дл ^е nçiei

АОТ МИТ MMAÇe nOTCùCÇ

1) On pourrait lire également qnAAujeï sur la copie qui m’a été transmise.2) Ce titre est dans le manuscrit.

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188 N o t e s

3. rawatcq ntí ate neí пе пел^от етпиот лАлЛ. &аГк 1150 Twpq лАлЛ. ate peqatioTeшм &TiMk9tiR¿ii дидлт gn nei jg& &^рк! лпмот лот отлп niAe etc pMi&¿ ппотае &m ateiR¿&

ш т {ti nei o|& ¿рнК лплот.

4. лот ^плпц лАлЛ. líbate nat^eic пплптонрлтсор qAíon л$отп лпш MnpeqatiOTe лот

л$отп лпн? мпетрлпл^ SnoTat пплрлп &atñ от atinan с qoTO£ §ñ тмите MnqnY лздаспец

Mii neqnege лот neqome.5. лот лqeI лАлЛ. ntfi плтееЛос eTujcati пдон? п{ит пласец nei ate qei Пети л^рнК япо

лпеК етпиот лАлЛ.

6. илаее! ate о пе паслеш rotateq nei ate ngi еткнот лАлЛ. лот nei ne потаыппв'лпс £л

пнл Tnpq.7. лот eie ото'шв'олр птл!{т eTqi ммлц лот eie otc^ imc плс$м лст gn тмите мп£1.

8. ate xei те тлпом!л лот лстекс лтмкте мп§^ лот лс^ ке мnome птл^т

л^отп лршс.

9. ^íqi пплАеА. лдош лшо лот eie с$1ме спте етпиот лАлЛ пеотп отппл §п поттп^

лот птлт пеотп $ептп$ ммлт пт^е п^ептп^ пепоф лттюме л$дж7 д п у отте тмите мппл£

лот отте тмите птпе.

10. nлa te‘í мплчтсеЛос eTujeate пзджК п$ит a te л nei плас! n i£ i лтоп.

11. nлateq nei ate ляшт neq потиИ {л ппл^ птАлАтЛшн лот AcATayrq лот cenлRЛлq

мпмл етммо 51 пцслАте.

1. лот лштл7 AÏqi пплАеЛ. л£рш лшо лот etc ц тлт п$лрмл етп нт лАлХ §п тмите п тлт

спо лот п тотеж е дептлт п^лмт пе.

2 . лот п^лрп п$лрмл пеотп gençTe тлри) ngitTq лот пмл$спо п^лрмл пеотп gençre

нлме n^HTq.

3. лот пмл99лм т п^лрмл пеотп gençre отслА§_ n$HTq лот п м л зд тл т п$лрмл плтп ^еп-

ç je пеотепеотеп nçnTq пеотеп ппш.

4. лот л7отш$дАе eïatOT ммлц мплс'С'еЛос eTujeate ngjm ï n jит ate шм ne neï nat^eic .

6. лот лqoт<o<yAe neï ne'i плггеХ ос exujeate [it^pnï] п§ит ate neï ne nqTAT птиот птпе

етп нт лАлЛ. лш^е лретот мпАл мпаелеш мпнл£ T H p q .

6. л п^лрмл ете n ç je нлме nçHTq л т е ! лАлЛ. лпнл£ m hm jit 1 лАлЛ. пссоот пете пеотеп

еотеп л т е ! лАлЛ. лппл£ мпрнс.

7. лот пеотеп мпш л т е ! лАлЛ. лот плт^п^тнт лмл^е лот лмотип* п нл^п л^ец пет ate

Ашн лАлХ м п кл^ лот лтА<он лАлЛ. пппл^.3

8. лq<ou) лАлЛ. eqoieate пеме! eqatOT м м лс ate e ic петпиот лАлХ лдош мпнл^ мпмднт

л тк л КлоЧо мтлп [çn] пнл^ МПМ£1Т.3

9. nujeate мпаеле1С лц£<опе о|лрл7 eqatOT ммлс.

10. ate a t i пплтл 1^млЛо>1С1л птоотот пплрэ£бш лот птоотот on nnec^pnciMOc лот

1) Le copiste moderne a passé ici une ligne entière qui doit se rétablir ainsi : [лот потсоА^лте!] лАлЛ. nciooT.

2) Le membre de phrase Асан лАлЛ n'est pas très lisible sur ma copie.3) Ce dernier membre de phrase est de lecture douteuse sur ma copie : нл et пл^ш ne sont pas

bien nettement écrits.

Chapitre VI.

SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D ’ HISTOIRE. 189

i i t o o t o t im eT M rcoT û> itc ¡ 1 1 ÿ o o i r c c tm a io a i i h ï nï<ociAC n u j n p t h c o ^ o i h ^ c

a â a \ ¡ n t &a &t Ao m .

1 1 . R3tl HOTÇ€T JRR KOTKOT& KTàJUllO ngCnR^AM. nÏHCOT€ IXUJKpt nY(DCC!keR nOVIRIÂe.

12 R a to o c n e q x c it€ Ï R«TqaLOv jrjr&t ü tn< ri n x ^ e i c rniA nTO R pA Ttap ac.e « ic OTpo>M.e

€ T d R & T o \K n e n q p e n m t ¡ R T àatO T C j^ (?) n e q n A n p i eqRO>T jr r h Y ju m a tA c ic .

1 3 . nTAq qiw atï tioTApeTH qpAp3£<»n q[çjM€CT ¡Yxr nq*ponoc Te noTÏei&t game ceceo tieje [M]M&q Te oraj^ne ngYpHnmon gaine g n t o t m k t c g i O T C ^n.

1 4 . iir\ a.m. a .e qnagaïn t nnrrnApTnOMine mu nec^pncuR oe mh n tT atcotiorc ATpiuRtOTt

&ot a g e n ^ a p ic Mnujwpe ncoÿonniAC aot otp aXj^oc gjü nn ï j ü n ^ c i c .

15. u c t o t h o t cen&ei cenaiT gM nnY............

C h a p i t r e VII.

2 . . . . m m a c nnoTieifie eT gn nwï jm n ^ e ic nnAnTonpATcop a o t xnpot]>KTKC tq a to v m m a c

3 . xene es. nT&ÛOTO ei a i i i m a g n nx g OT nc&AT rata Tge eTAireipe MneTAirnATxq aâ aT V .

ka.h eic gAg npAtine.4 . a o t nujeate xnxACic Aqgaine ujApAi «qatOT m m a c .

5. 2ee Aotic m i i X a o c m h k a ç a o t nOTïei&e CRatOT m [ m a c ] r c t ate AujATeTRiiHCTeire h

TeTiutegne gn n^OT h ncAgq a o t eic g&e npAtine a h ATtTiipnHCT€T€ neï noTnncTiA.

6 . a o t AujATernoToiA TeTitcoT nTiôTue en c t o t c o m . a o t eTCOT.

7 . n e ï e n n e n a j e a t e c t a n a t A C i e a t o o T t gît t o o t o t n j e n p o ^ H T H C n g A p n j e n o T A e i j g eeiXîtJR

o 'A p o ' a o t e c o T A A X e a o t n e c n e n o X i c e T gn i iC R a n r e A n n T o p i n n A n T n e ^ m H e T O 'A p ^ :

8. n u i e a t e M n a tA e ic A q g o in e q ja ^ A ^ A p iA C e q a tO T a a a c .

9. ate neï ntîqatO T jrmat n<Ti natACic nnAnTORpAT<op ace OTgen a a £ pnpine MAAq

TCTneipe noTnAe ah OTMnTuiAngTKq noTe noTe a h nqcAn.

1 0 . AOT OTJfnpA An OTOp^AnOC AH OTHpOCK^TTOC AH OTgKR eTeTnTAOtlTOT n^AHC TeTR-

TjRjmeoTC a t r a r i a gn n e T n g H T noTe h o t c AgOTn AnqcAit.

1 1 . a o t AnOTOige ' a ^ ç t h o t • a t r t a t AiiAgOT nATgKT a o t ATgoia^T nnoTAeeate

A T M C < O T je e .

1 2 . a o t ATTeg_ o Aperq A n o v g H T ATMnAgTe a t m c c ù t M.e e n A n o je o c a h npieatc eTAqacATCOT

n<Tl natACIC niIAnTORpATCOp gn nnnA gn TOOTOT nnnpO<$>KTHC ngApn ’ AOT ATHAtf ttOpt*H gOtne

g ïrn natAeYc niiAnTORpATcop.

1 3 . a o t c n A g o m e M n p n T e e T A q M O T T e a o t M n o T C C ù T M e A p A q T e ï T g e ...................................................................

eTnAAjgo'An a&aX nAate natAeic nnAnTORpATtop TATjeccoTMe ApAT.

1 4 . a o t o ^nAatiTOT a6aX Angeonoc TwpoT neï eTe AuiOTCOTomoT a o t nRAg e ........................

Comme tous les fragments de même origine qu'on a signalés jusqu’à présent, nos papyrus nouveaux ne me paraissent pas pouvoir remonter plus haut que le Ve siècle de notre ère. J ’aurais désiré y joindre un glossaire contenant tous les mots nouveaux qu’ils renferment. Mais, comme je l’ai dit au début, la copie que je possède est fort mauvaise, et je n’ai pu partout rétablir le texte : il convient donc de prendre patience jusqu’au moment où le pro­priétaire encore inconnu des originaux les publiera avec plus d’exactitude que je n’ai pu le

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faire. Pour la même raison, j ’attendrai encore, avant de donner le travail grammatical auquel je me suis livré sur les fragments du même genre que B o u r ia n t a publiés dans les Mémoire» de la Mission française et dans ceux de l ’Institut égyptien, et, en général, sur tous les textes conçus dans un antre dialecte que le thébain et le mempbitique. Cette étude m’a confirmé plus que jamais dans l’opinion que je m’étais formée au début sur le dialecte basbmourique, quand j ’affirmais que loin d’être un patois incorrect, il renfermait des éléments plus anciens que les deux autres dialectes et offrait des traces plus considérables de l'ancienne vocali­sation égyptienne. Je me bornerai pour le moment à relever, dans les fragments en dialecte d’Akhmîm, quelques points qui me paraissent mériter une certaine attention.

1° Le pronom pluriel de la deuxième personne est écrit тпе, типе, à la fin des mots &рштпе, ктетнпе et dans la forme absolue птштпе. Le с final du copte a succédé souvent à un <j>, ^>, ainsi ne de : nous sommes donc ramenés par l’orthographe d’Akhmîm, comme par l'orthographe енпот М., ткко т , T. des autres dialectes, à une prononciation Vnou, c’est-à-dire à celle que M. G o l e n i s c h e f f a signalée sur le sarcophage de S* Pétersbourg

° V> V L e , i i des pronoms n’est donc pas une marque purement idéographiqueM»**« Il AVWW * adu pluriel, mais l’indice d'un pluriel en ou, attaché à la consonne « « « . Il y a grand’ chance pour que le pluriel des pronoms doive se rétablir comme il suit, parallèlement au duel :

1 90 N o t e s

4ЛЛЛЛЛЛ ЛЛЛЛЛЛ ЛЛЛЛЛЛ

, ANOU, ENOU , ENII I I I I I | I 9

TENOU; -ТНПОТР, -me. TENI

i /WWW f\ ллллллSENI

О ЛЛЛЛЛЛ A ЛЛЛЛЛЛ

1 SENOU I ,M i l I II

V7. oünou ^ЛЛЛЛЛЛ

OÜNIIIJe réserve la question de savoir si la voyelle intercalée entre les deux consonnes était

un ou,un i ou un e.2° J ’avais toujours pensé que le « qui paraît souvent entre une racine copte et le pronom

régime, dans les formes comme eqen&çMec, salvabit eam, nn&çûeq, jugum, était la survivance/ W W A gS (c> A/VWSA A n @ X

de l’ancien qu’on trouve en égyptien dans_______ ___a’ ^ * | » et ^ k itadmettre pour tous les mots de ce type l’existence tnine forme absolue : n a h m e , nouhmb,

n a h be , nouhbe , entre le copte T., «otçm T., et l’antique : N ahmou, nouhmou , nahbou,

noühbou . Le dialecte d’Akhmîm nous montre l’existence régulière de cette forme :coatnc, deficere, cessare, perdere (Joël, I, 17, Habacuc, II, 18), o»se.n, T. oatne, cum suff. c&oTite, cognoscere, scire (Joël, II, 14 j Zacharie, IV, 13), coo T., ctoovit, M.OTWTtte &Ê&A, libatio, potio (Joël, II, 14), oitwtii, T., OTtoTen cfeoA., M.otiüujéic, respondere (Joël, II, 19; Zacharie, IV, 11, VI, 4, 5), otwujê, T. ou-wujfie, c. suff.

purus(Abdias, 17; Jonas, II, 5), T., otaû, M.Tcone, surgere (Jonas, I, 6, III, 6), twu, M. tuoto, T. M. B.ovAge (Jonas, I, 14), oTwge (Zacharie, VII, 11), velle, otojuj, ot&uj, oveu), T. M, B.ccûtmc, audire, exaudire (Jonas, II, 3), co>t3*, T. B., «m, M.çT&pTpe, perturbatio, tumultus (Habacuc, III, 15), yjTopTp, T.

1) Miicellanea dans la ZeiUchrifl, 1876, p. 74—76, § 4.

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SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D ’HISTOIRE.

oTPWTfee, effundere (Zacharie, IV, 12), ovctô, oireTq, T.itoTTj*.«, dulcis, mavis (Zacharie, IV, 14), kotm, «o t t * ,

otrïeifie, sacerdos (Zacharie, VI, 11, 13), ovhhû, otthê, ov««A, B.

Tous ceux de ces iuots dout le prototype existe eu égyptien y ont uu final :

Nous avons donc la dégradation suivante : O u o te n o u , o w « € , o t w t h ; o u ô sh b o u , oirwyjû«, oTm yfi; o u â b o u , OTT0.ik.fie, OTrek.<i.fi; o u îb ou , OTTÏeifie (o u îîb e ) , ottkhA (oü îIb ); to n o u , tm it î, Tton, etc. Un nom comme | ^ a passé par trois états au moins de prononciation P a ïn o tm o u ,

P aïnotm e , P aïnotm ( Ï V înotkm), pour le second élément.3° Cette règle de dégradation appliquée à un mot comme çoov, le jour, peut nous

montrer de quelle façon il est sorti de l’égyptien O correspondant. Le terme < >©s’écrit souvent «S »° avec deux <2 <â, même au singulier : il était donc assez naturel de

Q. ( E lsupposer que, le une fois tombé, les deux (5 qni subsistent sont ceux qu’on retrouve en copte dans ç o o t t . L’orthographe ç o o t « que fournit notre dialecte pour le singulier (Jonas, III, 4) nous oblige d’envisager autrement la question. On ne l’avait trouvée jusqu’à présent que dans la forme bizarre nooT c, T. ç* k , V^épat, où le « pouvait être simplement la marque du pluriel. La forme du singulier çoove nous ramène à une forme plus antique * h o o u o u ,

c’est-à-dire à celle que pourrait présenter J ^ ^o, une fois le <=z> tombé, si on suppose que le ”v\ du m initial, est devenu là, comme souvent ailleurs, un o dans la languemoderne : le troisième ou sera devenu «, puis aura disparu. La suite des formes serait donc Harod, Harouou, Haouou (cfr. ^ Оj, Hoouou, çootc, çoot (çaott, B.) et dans les com­posés çott (çottmicc, T., natalitius dies).

4° On peut pourtant se demander si çpo-re et çootp ne seraient pas deux doublets, dérivés chacun directement de ^ le premier de la façon que je viens de dire, le second

□ fg®de façon différente. Le mot o, H a r o u o u , H a r o o u , devient par chute de <=> H a o u o u ,

H a o o u . Hors a , se combinant avec ou, peut donner o en égyptien. La découverte du dialecte d’Akhmîm a mis ce fait en pleine lumière : là, en effet, on a a ï k o , je vis, pour a ï k a t t , « « « « , pour *т*м.А.1г, ело, deux, pour ckatt, etc. H a o u o u traité de la sorte devient nécessairement Hoou, ç o o t . C’est par cette même loi que j'explique l’existence en copte de la forme o, <■>, esse. Le verbe (j [j <2 , prononcé probablement a o u , est à o, S., ce que c h a » , sn a o u est à с н е , s N o . Les formes a et e du même mot sont trop connues pour qu’il soit besoin de les expliquer. Mais je dois faire remarquer que les textes des pyramides nous donnent, comme variante fréquente de (j^>, le mot (J(j(J, oh la vocalisation en ^ est remplacée par la vocalisation en [J(J. Ces mêmes textes, en employant l’orthographe capricieuse ij pour j)

semblent prouver qu’à l’époque où ils furent écrits [j il est, sonnait de même que (j

viande. Or, le mot (j a une orthographe pleine , conservée par tradition endémotique qui nous explique cette confusion d'orthographe. ., il e s t , se pro­

nonçait jadis a o u v , comme q v ? , chair , et si plus tard (j est devenu en copteAq, aA, caro, c’est de la même manière que est devenu Aq, *q, il est. Si donc l’ortho­graphe répond à une orthographe pleine ., on peut se demander, et on esten droit de se dire, que l’orthographe (l[j(j répond à une orthographe pleine Q y ill] a o u i.

Recueil, VIII. ' 25

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1 9 2 N u m m u l i .

Aouï serait uu doublet de a o u , comme 01 est un doublet de o , et les formes seraient des variétés dialectales, comme le a i bashmourique à côté du 01, o thébain et mêm- phitique : 01 répond en effet à (J [V] (j (J Aooï de la même manière que o répond à |j

5° Le passage de a t en o se retrouve, bien que rare, dans quelques piots appartenant aux dialectes tbébain et memphitique : ainsi dans ¡ k a t , ç h a a t , T. ç m o , T. n ,

mentum quodvis, ca t T. M. (en composition dans c a t h p h , T. n, vint , pcATHpn, M.),eu, T. M., bibere. Si on compare le copte à la langne antique, on reconnaîtra aisément que beaucoup des mots en o, « final qui n’ont pins de variante en - a t , répondent à des mots terminés par

(â x aqaou,

@ Iisl, îaou, eiâou, r=a V

C A T - , Cû>, C O , C. 8V,f.

[ t ] a k o , M. perdere.

cio», T. ica, M. ,

pour ne citer que ceux là. Le même phénomène se produisait dans l’intérieur des mots, car c&ok, M. m, m ilvu s répond à bàoukou. Si d’autre part, on songe que ta, o coptea été traité comme <2, de l’ancienne langue et passe aisément à e, ce, *.<#, ace, on peut établir, comme il suit, l’histoire d’une partie des mots en (] final ou médial del’égyptien. D’abord le son diphthongue aou, a t , puis o , «, enfin e :

c6 » , c e . Dans d’autres mots (j <2 tourne vers a .

/WWW /S/S/WNA /WWVS < 8CLOU,

NUMMULI.PAR

M . de R ochemonteix.

§ 1 . — A b g y p t o s e t D a n a o s . — La lutte entre Set et H or obsédait la pensée des Égyp­tiens; dans tout l’univers ils retrouvaient les frères ennemis; elle symbolisait en particulier pour eux l’opposition entre la région du Nord et la région du Midi; elle leur rappelait aussi les compétitions entre les familles qui prirent le pouvoir; elle est venue se greffer sur une tradition très vivace à l’époque grecque, dont Hérodote1 et Manéthon2 nous ont conservé deux versions, et dans laquelle je retrouve un écho des passions qui se déchaînèrent lorsque la famille de Ramsès Ier, venue probablement du Nord, se substitua aux héritiers des Pharaons de la XVIIIe dynastie; ces passions, il semble, n’étaient pas encore calmées sous la XXe dynastie. Dans Hérodote, c’est Sesostris le Grand qui échappe aux embûches de son frère. D’après Manéthon, Setos-Ramsès à son retour des pays du Nord, étouffe une conspiration fomentée par son frère Armaïs et l’exile; Armaïs, c’est H'or-me-hib; les noms de Setos et d’Armaïs amènent immédiatement une assimilation avec Set révéré surtout au Nord, et H'armachi, grand

1) Hist., II, 107. Cfr. M a s p e r o , Hist, des p eu p les d 'Orient, 4e édit., p. 271.2) Manéthon dans Joseph C. Appion, liv. I, § 15.

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N u m m u l i . 193

dieu au Midi. Manéthon donne un renseignement de plus; selon lui, Setos, c’est Aegyptos, Armais est Danaos. Les Grecs de la Basse-Égypte auxquels était contée la légende reconnurent en eux ces frères qui se faisaient la guerre dans le sein maternel ; Aegyptos et Danaos devinrent les prototypes de Prætos et Acrisios. Danaos lui-même avait régné à Argos et était chef de lignée grecque, et comme héros solaire (s’il faut en croire les mythologues), il avait passé par le midi. Les Grecs prirent donc pour leur compte le mythe égyptien.

Des deux noms cités par Manéthon, nous connaissons la signification du premier, Aegyptos; c’est une désignation du sanctuaire de Memphis, la métropole du Nord; l’autre, Danaos est-il aussi un nom topique? Je le crois pour ma part, et je vois là une des appella­tions principales de l’Égypte «le pays du sycomore ^ 1] (| tr®ne d’Horus. L’hiatusao du grec appelle en égyptien une aspiration, le m par exemple et la coloration des voyelles dans Danaos se recompose au moyen du copte «OTT£e «sycomore». D’autre part, les gens de Memphis avaient constamment à faire une distinction entre «le sycomore», le quartier de la nécropole, séjour favori d’Hathor, d’une part, et le sanctuaire de Ptah Ei-Kou-Ptah, d’autre part; enfin, pour eux encore, le Midi, c’étaient les nomes voisins Q (jj|| et avecla métropole ^ ^ Q ©.

Hérodote1 a fait naître Danaos à Chemnis évidemment comme ancêtre de Pereée; or, le dieu Cbmin porte le titre de Pehreru ou Peh'resu dans lequel M . M a s p e r o a déjà reconnu

l’assonance du nom du héros grec; 2 peut-être les interprètes de l’ancienne histoire retrouvaient- ils un souvenir de Danaos dans un emblème ordinairement placé derrière le dieu ithyphallique,

le het| jjj (het-nahuf) d'où s’échappent un lotus et deux sycomores. Toutes les déductions, tous les jeux de mots, étaient permis alors comme aujourd’hui aux commentateurs de mythes.

Quant à la raison pour laquelle c’est ici Set qui est le vainqueur, contrairement à tons les usages, elle provient de la dévotion que professait pour Set la famille dont les membres ou les partisans occupèrent bien longtemps le trône d’Égypte et en éliminèrent pour toujours le parti d’Armaïs.

§ 2. — Le P h a r a o n O s u m a n d u a s . — L e t r o n n e a consacré au tombeau d’Osumanduas décrit par Diodore (I, 47—49), un long mémoire3 dans lequel il établit :

Que ce monument a été identifié à tort par les membres de la commission d’Egypte,4 par Champollion, 4 au temple aujourd’hui appelé Ramesseum, lequel ne porte que les car­touches de Sesostris le grand;

que tout en rappelant le Ramesseum et le Memnonium de Ramsès III, par la disposition générale du plan et par la décoration, il en diffère par des détails scrupuleusement discutés; que les mensurations rapportées par l’auteur grec ne sont applicables à aucun des édifices de Thèbes actuellement existants;

qu'enfin l’Osymandyeum a été inventé par les prêtres égyptiens jaloux de «frapper »l’imagination par la peinture d’un monument qui surpassait tout ce que les Grecs admiraient »à Thèbes ».

1) Hi»t., II, 91.2) Maspbbo, Hiit. de» peuples d'Orient, p. 22.3) Œuvre» choitiet, coll. F a o n an, tome I, p. 222 sqq.4) Detcr. d e Thhbe» et Pl. antiq. II.5) Lettre XIV dans les Lettre» écrite» d'Égypte et d e Nubie.

26*

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1 9 4 N u m m u l i .

Toute l’argumentation de L etronne repose sur cette idée que le narrateur qui a fourni à Diodore la matière de sa description, Hécatée d’Abdère, s’il est le coupable, voyageait nne roulette à la main, et ne s’aventurait à parler d'un édifice religieux, qu’après avoir contrôlé ses propres mesures chez l’archiviste, pénétré au fond des sanctuaires, entendu les révélations du pontife. H faut comprendre autrement les touristes de cette époque; ils ne voyaient pas mieux les temples que nous autres Européens ne voyons aujourd’hui les mosquées d’Égypte. Quand des savants, des souverains pénètrent dans la mosquée de Saiedna-l-Hosèn, ou dans l’université d’El-Azhar, au Caire, ni le Sheikh-ul-Islam, ni même l’imam particulier ne se dérangent pour leur en faire les donneurs : les gens de service seuls se mêlent au cortège et luttent de bavardage et de niaiserie avec les effendis, les drogmans et les cawas, et la tournée s’achève au bruit des sifflottements des étudiants et des fidèles. La morgue des anciens collèges sacerdotaux ne le cédait en rien à celle du clergé actuel. De plus, dans la vieille Egypte, l'accès des sanctuaires était rigoureusement interdit aux impurs. Ceux-ci pouvaient circuler dans le téménos, faire leur offrande à l’animal sacré, mais ils ne pouvaient dépasser les cours intérieures, en tout an plus l’Usey..1 De là, l’interprète qui, pour son métier, avait surtout fréquenté les Grecs, leur décrivait l’intérieur, leur expliquait les croyances locales par des noms empruntés aux divinités de l’Olympe, répondait, au milieu d’un cénacle de sous-diacres et de servants, à toutes leurs questions, avec l’indifférence gouailleuse de l’Égyptien pour les idées qu’il prête à celui qui le paie, et finalement recommandait le secret aux curieux et aux tenaces comme Hérodote. Strabon nous donne une idée de la classe et de la dignité des prêtres auxquels on avait affaire : « nous trouvâmes le monstre étendu sur la rive, les prêtres » s’approchèrent, et tandis que les uns lui écartaient les mâchoires, un autre lui introduisit dans » la gueule le gâteau, puis la viande, et réussit même à lui ingurgiter l’hydromel. Après quoi, » le crocodile s’élança dans le lac et nagea vers la rive opposée; mais un autre étranger > survint muni lui aussi de son offrande, les prêtres la lui prirent des mains, firent le tour » du lac en courant, et, ayant rattrapé le crocodile, lui firent avaler de même les friandises »qui lui étaient destinées.» 2

La visite du géographe aux colosses d’Ameuophis «en compagnie d’Elius Gallus et de » sa nombreuse cohorte d’amis et de soldats » (XVII, 46), rappelle les parties de nos modernes voyageurs. En somme, les premiers amateurs grecs d’antiquités égyptiennes n’étaient ni archéologues, ni architectes; ils n’avaient ni le coup d’œil, ni l’exactitude de l’homme de métier; leurs descriptions sont généralement vagues, et si celle du tombeau d’Osumanduas affecte plus de précision, elle laisse l’impression d’une composition littéraire à effet, où s’entre­mêlent le6 remarques personnelles et les quiproquos du premier rédacteur, les explications de ses guides.

Je crois donc qu’il faut se placer à un tout autre point de vne que L etronne pour chercher la solution de ce problème dit du «tombeau d’Osumanduas» qui a captivé les éru­dits les plus éminents. Bien qu’il ait perdu un peu de son intérêt, on me permettra, par respect pour leur mémoire, d’en reprendre sommairement l’examen. Ci-contre, p. 195, je présente tout d’abord le plan indiqué par Diodore (cfr. texte et trad. dans L etronne, 1. 1.,

p. 274 sqq.).

1) Cfr. Hérodote, II, 148.2) Strabon, Géog., XVII, 38. Tr. T a r d i e u , tome III, p. 443.

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N ü m m u l i . 195

PLAN 13XJ TOMBEAU D’OSUMANDUASD’APRÈS DIODORE.

r PEINTS—T O U S - L E S —ANIMA UX-

^ r— MONTE — S UR— L E TOIT— i Q« è §

S ® SALLE DE »I 1 JUPITER, JUNON, r §

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IlPQ vingt lits2 §s 30 ES BIBLIOTHÈQDE PTOUS LES DIEUX TOUS LES DIEUX

Cham bres PROMENOIRDU

TRÉSOR

C ham bres po ur LA

PRÉPARATION DES ALIMENTS

SALLE HYPOSTYLE

Statues de plaideurs.

Sculptures représentant les 30 juges.

2e PÉRISTYLE.

Statues colossales.Sculptures représentant : la guerre de quatre corps d ’armée; — l’assaut d ’une le roi et son lion; le défilé des prisonniers privés de leurs parties sexuelles et de leurs mains; — le

cortège triomphal du roi.A U T E L H Y P È T R E .

2e PYLÔNE EN GRANIT1er PÉRISTYLE.Statues colossales.

Sur les côtés, piliers avec statues

en dosseret.

1er PYLÔNE EN GRANIT.

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196 N u m m u l i .

Je ne reviendrai pas sur les comparaisons jadis établies entre les pylônes et les péri­styles du «tombeau d’Osumanduas», et les parties correspondantes du Ramesseum : le lecteur voudra bien se reporter à la Description générale de et aux Lettres de C h a m p o l u o n

d é j à citées. Je ferai seulement remarquer avec L e t r o n n e que les identifications proposées s’appliquent aussi bien au monument de Ramses III à Medinet-Abou (cfr. C h a m p o l l io n , Notices publiées, tome I, p. 344—373, 708—740), sauf qu’on n’y a point vu les colosses dont les débris peuvent d’ailleurs être encore enfouis sous les décombres du premier péristyle.

Sur la seconde moitié des deux édifices, on a dû se borner à des conjectures; les sanc­tuaires du Ramesseum sont ruinés. 11 reste à examiner les salles rendues à l’étude par les déblaiements de M a r i e t t e à Médinet-Abou. A cette intention, je reproduis ici la notice rapide et le plan que j ’en fis, lors de ma première visite, en 1876.

S a l l e h y p o s t y l e : Une partie des sculptures du registre supérieur est détruite; mais on peut se faire une idée suffisante de la décoration : elle comprenait la scène bien connue de l'introduction du roi devant les dieux par Tehot et Chonsu, des adorations aux divers types de la triade thébaine, un grand tableau des objets précieux conservés dans le trésor. 1

Différentes chambres se dégagent dans cette salle. Deux portes donnaient accès à celles du Sud. La première, en allant vers le fond du temple, conduit au t r é s o r composé de cinq pièces et suffisamment décrit par C h a m p o l l io n 2 et D ü m ic h e n . 3

C h a p e l l e d e C h m in . — On y pénètre par la seconde porte. Sur la paroi le roicoiffé du casque avec disque solaire présente l’encensoir et fait une libation devant un naos à l’intérieur duquel est une barque ornée à la proue et à la poupe de têtes humaines coiffées du cupuchon et surmontées du diadème atef, qui figurent Amon-Râ § '0 ’Ç)T; au-dessus de la barque, on lit : [1 | ^ - Uanr-m5rë précédé de Thoth portant à la main la palme des panégyries accomplit la même cérémonie devant un naos sous lequel Amon assis respire le parfum d’une gerbe de fleurs; derrière le dieu, Kbonsu et Ramsès. — Paroi du fo n d : Offrande du ^ à Chmin.

En face s’ouvrent quatre salles que je désignerai par l’appellation de C h a p e l l e s d e

P t a h -S o k a r -O s i r i s , et I’A b a t t o ir :

1° C h a p e l l e d ’ U s u r h â r e . — Sur la paroi Ouest, les fils du roi font des offrandes à leur père suivi de la reine. Une scène semblable occupe la paroi Est : les princesses sont devant le roi casqué et tenant le J. Le fond de la chambre est démoli.

2° C h a p e l l e d e F t a h d e M e d i n e t -A b o u . — Le tableau de la porte représente le roi casqué offrant à Ptah de Medinet-Abou, le corps enveloppé de bandelettes et coiffé du serre-tête. — Paroi Est, deux tableaux : 1° Le roi offre le vin à Amon et à une déesseléontocéphale, coiffée de l’atef; 2° il oint le front de Ptah de Medinet-Abou accompagné deSoy.it dans un naos. — Paroi Ouest : 1° Offrande ® o à Amon et Mut; 2° encens à

Ptah ® |j aQ — emmaillotté, les deux plumes mü sur la tête, dans un

1) Prisse d’A yesnes, L'art égyptien, planches des art» induttriel».2) Notice» publiée», p. 365 et 399.3) Le trésor de Rampsinit, Ei»t. Intchr., p. I, pl. XXX—XXXIV.

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N u m m u l i . 197

naos, et à Hathor. — Paroi du fond : Offrande du ^ à Ptah dans ses bandelettes et à la déesse (nom et emblèmes effacés).

3 ° C h a p e l l e d e s anim aux sa c r é s . — Sur le tableau de la porte, le roi reçoit la vie d'un dieu debout. — Paroi Ouest : 1° Le roi casqué offre le à une figure d’ibis juchée sur un socle; 2° il tend l’encensoir et libe devant une figure de chacal (Ap-Watu du Sud) accroupi sur un socle, derrière laquelle la déesse Sentait, à tête de vache, coiffée des deux plumes met se tient dans l’attitude de la protection. — Paroi Est : 1° Le roi casqué oint un épervier sur un support; 2° coiffé du serre-tête, il offre les ® <= à un chacal (Ap-Watu du Nord) couché sur un coffre, au milieu d’un naos; la déesse qui se tient derrière l’animal a la tête enveloppée du capuchon et surmontée du disque entre les cornes de vache — Paroi du fond : Offrande ® <= à Osiris nef heh, heq zota, en gaîne, avec les emblèmes de Sokar, assis dans un naos.

4° C h a p e l l e d e la b a r q u e d e S okar . — On y pénètre par une porte à deux battants. — Paroi Est : 1° Le roi encapuchonné offre le vin au dieu ibiocéphale assis dans un naos; 2° casqué, il présente le ^ à Nofre-Tum à tête humaine (diadème effacé), également dans un naos. — Paroi Ouest : Le roi casqué est dans un naos, tendant l'encensoir et libant devant la barque de Sokar. — Paroi du fond : Série Ouest, le roi offre le à Ptahde Medinet-Abou, coiffé du serre-tête, dans un naos; série Est, il offre................à Ptah engaîne, ayant le diadème

Ainsi, ces quatre chambres orientées vers le Nord étaient, on le voit, sous l’invocation de divinités funéraires parmi lesquelles domine le type du dieu de Memphis, Ptah, dans sa forme souterraine, avec le nom local de «Ptah de Medinet-Abou> : la première était plus spécialement consacrée à Umr-ma-Rh, Ramses III, le roi éponyme, identifiable dans cette chapelle à Ptah-Sokar, dont il prend le diadème la deuxième à Ptah de Medinet-Abou; la troisième abritait les images de trois des animaux dans lesquels s'incarnent les grands dieux infernaux, l’épervier, l’ibis et le chacal et celles des déesses de PAment, Sentait et Hathor, sous la présidence de l’Osiris «maître des durées indéfinies»; la quatrième enfin servait de dépôt au h'onnu de Ptah-Sokar,1 le dieu qui occupe la place d’honneur sur la paroi dufond, en sa forme locale. Ce résumé justifie la dénomination que j ’ai, pour plus de commo­dité, donnée au groupe de ces quatre chapelles. Les grandes fêtes dont ils recélaient les accessoires, se tenaient au début de l’année agricole, dans le temps des semailles, comme celles de la chapelle de Chmin, en face, du côté Sud, se célébraient pour la moisson.

A b a tto ir . — C’est là qu’on immolait les victimes destinées aux sacrifices. Il comprend : 1° une cour dont le côté Ouest est bordé par une petite galerie soutenue par un pilier et couronnée par la corniche égyptienne; 2° une salle où l’on pénètre par une porte située à l’angle Nord-Ouest de la galerie.

Cour. — Le tableau de la porte montre le roi casqué entrant dans l’attitude et avec les emblèmes de rigueur pour les grandes offrandes : ^ il amène, dit l’inscription, des bœufs destinés au sacrifice. Dans l'intérieur de la cour, le roi accomplit la cérémonie du feu (en brûlant l’encens) et de l'eau, et fait des offrandes de toutes natures en l'honneur de Chmin et de la triade thébaine; dans chaque série se reproduit la présentation de quatre bœufs du

1) Voir Bbugsch, Revue égypt., I, p. 46.

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198 N u m m u li.

rituel La paroi Nord se divise en quatre registres : dans celui du bas, des serviteurs tenant la plante sacrée J à la main, amènent quatre bœufs très gras et accolés de l'emblème xJb~ qui symbolise les idées de renaissance; au 2e registre, on a figuré l’abattage et le dépeçage des victimes, auxquels assiste un prêtre élevant l’encensoir et faisant la libation; plus haut, dans le 3e, les servants emportent les pièces vers la salle hypostyle; enfin le 4e registre contient des actes d’adoration, l’offrande des quatre bœufs immolés à Harmachi, Tum et Amon. — Le pilier de la galerie est décoré de tableaux représentant le roi embrassé, du côté Nord, par Âmon et Chonsu, du côté Sud, par Montu et Tum.

Dépôt annexe. — C’est la paroi Sud qui, au point de vue de la décoration, en forme le fond. Amon y est représenté, enveloppé de bandelettes, avec les attributs d’Osiris, recevant l’hommage de la libation. Sur les autres murailles, le roi répète la libation en présence de la triade thébaine et offre entr’autres cinq animaux immolés. Cette chambre servait probable­ment à conserver les ustensiles nécessaires aux cérémonies qui s’accomplissaient dans l’abattoir. On remarquera (voir le plan) que la cour est bien étroite pour que les sacrificateurs y puissent à l’aide faire leur office; dans les grandes occasions, on devait se contenter d’y contrôler les marques des animaux, de les consacrer, d’y accomplir certains rites sur les quartiers de viandes dépecés au dehors; le plus souvent, on se bornait à des simulacres et comme au siècle dernier, en s’asseyant à une table modestement servie, on réjouissait sa vue des victuailles figurées sur les trumeaux de la salle à manger, de même, là, les dieux pouvaient s’imaginer à la moindre sollicitation, qu’ils assistaient aux sacrifices royaux sculptés sur les murailles devant leurs images.

C h a p e l l e d e C h o n s u in f e r n a l . — A côté de l’abattoir, dans l’angle Nord de la paroi Ouest de la salle hypostyle s’ouvre une chambre dont il ne reste que les fondations; elle mène au réduit réservé au-dessous de l’escalier conduisant aux terrasses ; deux Nils en sortent, un grand lotus à la main; le roi, sur le tableau de la porte, oint le dieu Chonsu dans ses bandelettes, et, à l’intérieur, il est représenté entre Mut et Chonsu devant Amon. — Il est probable que ces deux salles placées du côté du temple qui appartient, comme on le verra plus bas, au dieu Chonsu, se rattachent, sous le rapport des cérémonies et des idées, au groupe désigné sous le nom de chapelles de Ptah-Sokar, on y révérait le 3e personnage de la triade dans son rôle infernal. Au point de vue mystique, tout cet ensemble correspond à la région du ciel nocturne dans laquelle le dieu prépare sa réapparition à l’horizon oriental, comme la graine pousse hors du sol qui la recouvre une verdure nouvelle.

De la grande salle hypostyle on monte par quelques marches à une seconde salle sou­tenue par huit colonnes, maintenant arasée à quelques centimètres du sol, et qui, par sa

j m n u q 1

situation dans le plan de l’édifice, me paraît correspondre à =2=3 ^= la s a l l e d e s

o f f r a n d e s d’Edfou et de Denderah.Dans l’angle Ouest de la paroi Nord une porte conduit à une sorte de p a s s a g e dans

lequel le roi assis reçoit l’hommage de YAn-mut-ef; derrière lui sont six personnages, «tous les Horus qui sont dans le ciel». — Ce passage donne accès, du côté Nord, à I’e s c a l ie r

des terrasses; du côté Ouest, à un service composé, exactement comme l’abattoir, d’une cour avec galerie et d’une annexe, et réservé, je crois, pour la F ê t e d u n o u v e l a n :

Cour. Paroi Sud : quatre tableaux dans chacun desquels le roi fait une offrande à une divinité criocéphale assise, savoir :

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1. Coiffé du klaft, il offre les pains h ^ 3 1 (j 1p

2 . _ — serre-tête, le g —O 13. — — c a s q u e , — ® — ^ jg *

4 . _ _ k l a f t , -------- S -

Dans la série Nord, l’offrande des pains se fait aux divers Horus également assis. Auregistre supérieur sont figurés les cynocéphales et antres génies en adoration et la barque de Chmin. — La paroi Ouest montre le roi agenouillé devant Harmachi; une longue inscription mutilée est gravée devant lui. — Sur Y architrave qui supporte la corniche de la galerie, la barque de Tum navigue vers le Sud; les divinités qui la montent s’inclinent pour recevoir l’hommage du roi agenouillé, suivi des cynocéphales. — Enfin sur le pilier, le roi est embrassé d’un côté par Âmon et Tum, de l’autre par Amon et Harmachi.

Toute la décoration de la cour converge vers la porte située dans l’angle N.-O. de la galerie, au-dessus de laquelle on lit : qTÎ -j- (| D . Sur le tableau, adorationà Harmachi. — C’est vers la 'paroi Sud de l'annexe que sont dirigées les représentations; elle est occupée par Chmin recevant l’offrande du vin. Des libations à divers dieux, Harmachi, Tum, Amon, décorent les autres parois; mais Harmachi et Tum sont plus souvent figurés. Sur la paroi Nord, le met est présenté à Tum; au-dessus de la porte, deux scènes montrent l’une, le roi reçu par Tum, l’autre, le roi reçu par Harmachi.

De la deuxième salle à colonnes, on monte à une troisième qui correspond au « v e s t ib u l e , salle du milieu»1 des autres temples. La paroi Nord est percée de deux portes :la plus orientale conduit à deux cellules dont il est difficile de préciser l'affectation ; dans laseconde, sur la paroi Nord, deux personnages figurant le dédoublement de la personne royale maintiennent l’hiéroglyphe gigantesque de l’Est.

Par l’autre porte, on pénètre dans une série de chambres : — Dans la première, on voit le roi présenté à Amon par Mut et Montu. — Sur les montants de la porte de la salle suivante, le roi est représenté pénétrant, comme dans le groupe précédemment décrit «dans la chambre deux fois pure»; sur le tableau, il adore Amon; contre chacune des parois Sud et Nord de cette chambre sont disposées cinq niches dont une, celle de l'angle Nord-Ouest, est sans fond et sert de porte à la 3e salle. Il reste donc neuf niches destinées à recevoir les images des divinités composant vraisemblablement la part des parèdres principaux; la paroi du fond est décorée par deux libations symétriques à Amon-Sonter criocéphale avec le disque solaire en diadème. — Salle 3e : La muraille du fond est détruite. Paroi Ouest : le roi agenouillé et suivi de déesses protectrices présente l’anagramme de son nom à Harmachi et Su. Paroi Est : il reçoit l’emblème des panégyries d’Amon, Mut et Chonsu.

La 3e salle hypostyle ou vestibule sert de dégagement au triple sanctuaire dont les portes s’ouvrent dans la paroi du fond. Le s a n c t u a ir e d u N o r d contenait la barque de Chonsu, et à

1) Ce nom désigne les passages, les salles intermédiaires entre deux parties différentes du temple. — Il ne reste rien de la décoration de cette salle, ni de la précédente. Il y a tout lieu d’admettre qu’elle était composée d’après les mêmes principes que les salles correspondantes du Ramesseum (cfr. Lepsius, Denkm., vol. VI, pl. 170—171, C h a m p o l l i o n , 1.1., I, p . 594 et sqq.). Le v e s t i b u l e correspond à la salle qu’on a identifiée à la B ib l i o t h è q u e d’Osumanduas par une erreur analogue à celle du guide égypto-grec de l’auteur do la description du tombeau (v. ci-dessous, p. 200, note 2).

Recueil, VIII. 26

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2 0 0 N u m m ü l i .

en juger par les autres temples, celui de la droite du temple, était consacré à Mut. Dans le s a n c tu a ir e c entr a l , quatre piliers décorés de cynocéphales, en adoration, supportaient quelque emblème consacré à Amon-Ra, peut-être la barque du grand dieu. Suivant l’usage et d’après un plan moins heureux que le plan élaboré par les constructeurs d’Ëdfou et de Denderah, le sanctuaire central se continue et se subdivise en une série de salles qui se disposent au fond du temple, et que je comparerai aux chambres «mystérieuses» et aux cryptes des temples ptolémaïques. La première forme un couloir transversal dans lequel les hiéroglyphes sont sculptés en relief, et qui, du côté Nord, aboutit à deux petites pièces en enfilade :

Chambre l ère. — Paroi Est : 1° offrandes à Amon dans un naos; 2° libation à W Amon -=—° 32. suivi de la déesse Amon-t faisant le sa du dieu; les divinités sont dans un naos. — Paroi Ouest : 1 ° adoration à une divinité criocéphale, avec le disque solaire endiadème, assise dans un naos, le bras levé vers le nexex (pose de Chmin); 2° offrandes diverses et libation au type de Chmin.

Chambre 2e. — Paroi Est : encens et libation à un dieu criocéphale, portant le diadème atef; c’est Amon-Harmaxi; il est suivi de Baste léontocéphale. Paroi Ouest : même scène; le dieu est Amon-Râ.

Les représentations nous montrent de quelle nature étaient les principales images,1 naos, etc. etc., contenus dans ces chambres, comme dans les cryptes de Denderah ; en même temps, elles font comprendre le point de vue particulier sous lequel Amon, le dieu de Thèbes, y était invoqué; c’est-à-dire, comme la personnification de l’ardeur génésiaque, des énergies de la vie, des forces qui maintiennent l’ordre cosmogonique et empêchent la désorganisation. N’oublions pas que nous sommes ici dans la partie gauche du temple, celle qui correspond à la région du ciel où est l’horizon oriental, où réapparaît le soleil.

Derrière le couloir est un autre couloir parallèle avec lequel il communique par une petite baie pratiquée dans le soubassement à l’angle Nord-Ouest ; les décombres ne permettent pas de constater s’il existait d'autre entrée. Une longue chambre confine à ce second couloir, du côté Nord, et est décorée d’adorations à la triade thébaine laquelle résume en somme toutes les puissances invoquées en détail dans le reste du temple. — Les adorations du cou­loir s’éloignent de cette chambre.

Toute l’aile occidentale du temple est détruite ou enfouie sous les décombres.Des débris de statues gisent encore dans les cours et les salles hypostyles.Le lecteur a pu juger par cette notice de la mesure dans laquelle l’Osumandueum est

comparable à Medinet-Abou. En rapprochant le plan qui y est joint de celui de Diodore, il accordera néanmoins que la disposition générale du temple de Ramses III a pu inspirer l'au­teur premier de la description,2 surtout si celui-ci n’a vu, comme je le crois, cette partie du monument que de la porte qui conduit du 2e péristyle à la grande salle.

1) M. A. R h o n é me fournit la note suivante écrite, en 1 8 6 5 , à Medinet-Abou, sous la dictée de M a r i e t t e : « Dans la chambre de l’angle droit (en regardant le fond du temple) on trouva un nombre con­sidérable de statuettes en bois dont les pieds avaient été détruits. Plusieurs étaient d’une exécution remar­quable. » Cfr. M a s p k r o , Guide du visiteur à Boulaq, p. 1 7 4 , l’Osiris-momie en bronze n° 2 2 1 0 . — Il s'agit sans doute de la salle V du plan décrite ci-après.

2 ) La B ib l io t h è q u e ne se retrouve pas à Medinet-Abou (voy. note 1 , p. 1 9 9 ci-dessus) parmi les chambres dont les bas-reliefs existent encore; mais contrairement à l’opinion avancée dans les Lettres de C h a m p o lu o n (1. 1., p. 2 3 6 ) , il ne parait pas permis de comparer «l'officine de l’âme» à la Salle du R a - messcum où sont figurés Tehot et Safech avec des ka. Dans les scènes décrites, les deux divinités se chargent,

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N u m m u l i . 2 0 1

Cette dernière ne renferme pas trace de la scène de la psychostasie à laquelle Diodore1 fait allusion, et qui n’y serait pas à sa place; je crois que le cicerone chargé de l’explication s’est laissé entraîner par le nom même des hypostyles, u*e/, qui est aussi celui du tribunal où Osiris et ses 42 assesseurs tenaient leurs assises, et il a traité de plaideurs suppliants les hauts personnages dont les statues agenouillées subsistaient encore. Mais 6i le touriste grec a dû se contenter de descriptions plus ou moins vagues, ces descriptions ont pris pour lui un grand caractère de netteté, lorsqu’on lui en a montré les éléments dans les tombes de la vallée des rois alors accessibles aux visiteurs. C’est ainsi qu’il a pu voir plusieurs exem­plaires du J ug em en t d e l’âm e, que dans les premières chambres du tombeau même de Ram- ses H!, il a constaté comment «étaient exécutées toutes sortes d’aliments agréables au goût»,2 de quelle forme étaient les lits du sanctuaire où Osumanduas était associé comme le Pharaon éponyme de Medinet-Abou à la triade thébaine; qu’après avoir admiré les salles funéraires où sont figurés les astres, 3 considéré les grands calendriers des murs extérieurs de l’édifice même qu’il décrit, il a pu se faire une idée de l’usage du grand cercle d’or placé sur les terrasses4 dont le module est l’unité de mesure sacrée, et qui rappelle la sphère des astro­logues égyptiens. 5

L’identification du temple funéraire de Medinet-Âbou avec le tombeau d’Osumanduas rencontre une difficulté, la première parmi celles que soulève L e t b o n n e , l’absence d’un car­touche qu’on puisse comparer -avec celui de ce Pharaon imaginaire. Mais il ne faudrait pas s’étonner que Hécatée fût tombé dans le piège tendu aux voyageurs ignorants de la langue égyptienne, et qu’il ait pris «le nom d’un port pour un nom d’homme» comme certains com- prenaient que les colosses des mennun étaient les statues de H aw, c'est-à-dire de Memnon, comme Pline rapportait que le Labyrinthe, le monument du nome de P J Soujr, pe tôS Sukh ou pe to Sukh était le monument du (Pharaon) Petesukhi,7 d'autant plus que cenom rappelait à l'oreille n désignation du crocodile sacré, incarnation de Sukh, et nom d'homme à la mode au Fayoum sous les dernières dynasties.8

Ce roi Osumanduas ne semble d'ailleurs avoir été mentionné par les auteurs grecs qu'à l'occasion de son tombeau.9 Tzetzes qui se prétend familier avec l'antiquité grecque

en échange des offrandes que le roi consacre, de faire revivre son nom ici-bas par le talent des scribes, sans doute, mais surtout pendant des milliers de panégyries par la connaissance des choses divines qu’il va acquérir dans le sanctuaire. Ces représentations sont fréquentes; isolées comme ici, elles n’annoncent nullement un dépôt de traités religieux. — A Edfou, l’offrande des divers ustensiles de scribe, l’intervention des divinités de combat promettant la victoire sur Typhon par les textes sacrés, forment les sujets des bas- reliefs de la Bibliothèque. Celle-ci n’est d’ailleurs qu’une sorte d’armoire en pierre, placée, comme à Esneh, dans le Pronaos, et renfermant un nombre limité d’ouvrages, à la main de l’officiant, lorsqu’il va commencer les premières cérémonies.

1) «Ceux-ci (les juges) étaient sculptés au nombre de 30, sur une des parois, avec le grand juge au milieu d’eux . . . .» Trad. L e t b o n n e , 1. L, p. 276.

2) C’est, sans doute, la destination que le cicerone donnait à 1’a b a t t o ir o ù étaient préparées lesviandes, à la s a l l e d e s o f f r a n d e s o ù on disposait tout ce dont se nourrissent les dieux.

3) C h a m p o l l i o n , Not. pub., 7. p. 490 sqq.4) La terrasse qui symbolise le ciel supérieur était le théâtre de cérémonies astronomiques régulières.

Cfr. le petit temple hypèthre des terrasses de Denderah, les stations d’Edfou.5) Pap. Gr. de Leyde, II, 1885, pap. V; B e b t h e l o t , Journa l des savants, 1886, avril, p. 214.6) B r d g s c h , Dict. géogr., p. 681. — 7) Pline, Hist. nat.} XXXVI, 84.8) Pap. Casati dans B r ü o b c h , Lettre à M. le vie. d e R o ü o é , p. 13. Voy. aussi U l r i c h W il c k e n , Zeitschr.

f u r eg. Spr., 1884, p. 136 et sqq.9) Diodore le place, il est vrai, avant un certain Uchoreus, fondateur de Memphis.

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2 0 2 N u m m u l i .

KiYjstaç xat ‘HpiîcTOç, Atoîiopoç xat Aicov,

Kat KaXXtafiévrjç auv autot;, Zc[i.6xpa*cop xat àXXsi,1 . . . .

déclare que toute l'histoire d'Osumanduas tient dans ces trois vers :’OTj|/.av56aç [îx<7iXeüç 5 M y x ç o tü>v 2upu>v2

O^ptov etye Xeovxa, TOXépiotç Trapaararrjv,

Avô’ S>v è^eôpe^e, ixejJivr4|JLSvov.3

L etr o n n e rapproche, il est vrai, son nom de celui du Pharaon Smendes (tcjjwzvÎYjç) men­tionné par Strabon comme enseveli dans la pyramide du Labyrinthe; mais M. T a r d ie u , le traducteur de Strabon, adopte comme lecture Imandës; on trouve aussi la variante Maivîrjç; et, étant donnée la prononciation mal assurée de IV égyptien, je suis très tenté de reconnaître dans ce nom celui d'Amenemha III, M a-n-rl, J .4 Toutefois, Strabon frappé de l'asso­nance d’Imandès avec un second nom de Memnon, « comme quelques-uns l'affirment, le même prince que les Égyptiens appellent Ismandès dans leur langue», émet cette hypothèse que le labyrinthe « ne serait lui aussi qu'un memnonium, œuvre de la même main qui a élevé les monuments d'Abydos et de Thèbes».5 Ramsès II était donc appelé par le vulgaire Ismandès; et de fait, rien n'empêche que nous n'ayons là une notation grecque de la prononciation de O î Osurmârë, le héros des contes populaires. 6 ’OoufxavSuaç ou 'OaujjuxvBavrîç, 7 comme écrivent les auteurs grecs, suivant les dialectes qu'ils parlent, est de la même famille; mais le nom est conservé sous une forme moins contractée qu'Ismandès et avec un élément final en plus dont il faut tenir compte. Ce nom, il se lit sur tous les murs de Medinet-Abou «la demeure de u8u(r)ma(re yjnumte heh (vulg. en grec osumândue ou nsumdnden-h-) *,8 avec les variantes du type ^ attirent la terminaison uas, oes d”0<rj|ji.av$uaç, etc'est celui du temple de^Ramses III,9

1) Tzetzes ChiL, III, 99.а) Tzetzes qui avait la passion du Syrien, fait d’Osumanduas et de Sesostris des rois assyriens ou

syriens, cfr. ChiL, III, 83.3) Tzetzes, ChiL, III, 892 et sqq.4) Cfr. dans Diodore I, 61 le Pharaon Alsvôrp; nommé aussi Mappoç, constructeur du labyrinthe. —

Le prof. L au th (1. 1.) a fait le même rapprochement, Mendes-Marros-Mara-Amenemhe III.5) Strabon, tr. T a r d ie u , t. III, p. 445.б) M a sper o , Contes égypt., le conte de Satni Xamoïs, p. 47.7) Tzetzes, Chil., III, 892.8) Les aspirées disparaissent pour le grec, et dans la prononciation usée du groupe par les Égyptiens?

r tombe, t au voisinage de n devient ô, les voyelles colorées des syllabes faibles passent aux syllabes accentuées.

9) Au moment de corriger les épreuves de cet article, je reçois communication d’un mémoire du professeur Lau h, Busiris et Osymandyas, que je n’avais pu me procurer. Ce savant auquel on doit tant devues ingénieuses, identifiant Osymandyas à Ramses II, compare le groupe Osyma-ndyas à O | | J(Râj-V esu-M à mai aa, avec rejet du mot Râ qu’il prononce au commencement du cartouche, et addition de l’épithète «dieu grand*.

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