18 19 20 21 Juin 2019BUCAREST

CONFÉRENCE POUR LE FINANCEMENT DU NUMÉRIQUE 20 JUIN 2019

DÉVELOPPEMENTS NUMÉRIQUES DE L ’ESPACE UNIVERSITAIRE FRANCOPHONE

Évènement accueilli à Bucarest, organisé par le Ministère de l’Education Nationale de Roumanie et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et avec le soutien de la Secrétaire

générale de la Francophonie, Son Excellence Madame Louise Mushikiwabo.

RÉSUMÉS DES PROJETS STRUCTURANTS

L E P R O G R A M M E D N E U FIDNEUF – LES PROGRAMMES ANEUF, BNEUF, CNEUF, DNEUF

L'Initiative pour le Développement du Numérique dans l’Espace Universitaire Francophone (IDNEUF) est issue des travaux de la conférence des Ministres de l’Enseignement supérieur francophone réunis en 2015 à Paris, à l'initiative de la France, de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Agence Universitaire de la Francophonie

(AUF), afin de dresser un état des lieux des ressources numériques dans l’espace universitaire francophone, d’évoquer les besoins nouveaux découlant des missions des universités dans le développement économique, social et territorial, et aussi pour réfléchir à un meilleur partage et à une meilleure mutualisation des ressources existantes. L'Initiative IDNEUF, résultante de cette première réunion, a engagé l'AUF, ses partenaires et établissements membres, dans le déploiement de ressources numériques pédagogiques francophones et la construction d’un "méta-portail" permettant de les faire connaître et de les valoriser.

La deuxième conférence IDNEUF de Bamako au Mali, en 2016, a permis d’établir un bilan d'étape et de présenter la première version du "méta-portail". La troisième rencontre, en juin 2018 à Marrakech au Royaume du Maroc, portait notamment sur les modalités du financement du numérique dans l’Enseignement supérieur et la recherche.

Cette rencontre IDNEUF3, qui associait des opérateurs et acteurs du numérique, porteurs de projets et bailleurs de fonds, a été l’occasion de cerner plusieurs grands enjeux pour la construction de l'espace universitaire francophone pour lesquels le numérique peut être un levier d'action structurant.

L’un de ces grands enjeux est de susciter et soutenir des projets structurants locaux, nationaux et transnationaux, qui impliquent plusieurs acteurs, établissements ou institutions francophones et ont un effet d'entraînement sur l'écosystème.

Les projets structurants du développement du numérique dans l’espace universitaire francophone seront caractérisés par leurs objectifs d’essaimage, de duplication sur d’autres sites universitaires, de partage des innovations pédagogiques dans les communautés d’enseignement, de mutualisation de ressources numériques, de construction de réseaux autour de partenariats internationaux d’établissements universitaires ou d’institutions francophones, et de partenariat avec des entreprises et des acteurs socio-économiques. Ces projets structurants pourront être financés dans le cadre d’un fonds spécifique à mettre en place, FIDNEUF, dont l’étude de faisabilité a été souhaitée lors de la conférence IDNEUF3 en 2018.

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Développements Numériques dans l’Espace Universitaire Francophone. C’est ici la proposition d’un nouveau programme opéré par l’AUF, dans le cadre de l’IDNEUF, afin de faire émerger et d’aider à la construction de projets structurants, pluripartenaires, multisites, transnationaux, associant des pays du Nord et du Sud, avec un objectif de déploiement et d’essaimage dans l’espace universitaire francophone. Ces projets structurants pourront être cofinancés par le FIDNEUF dans une phase d’amorçage. Le programme DNEUF visera aussi à accompagner la mise en œuvre de ces projets et à leur évaluation annuelle.

Dans une vision globale du développement du numérique dans l’espace universitaire francophone, ces projets structurants pourraient s’articuler avec les programmes développés par l’AUF dans le cadre de l’IDNEUF :

ANEUF

Ateliers Numériques de l’Espace Universitaire Francophone. Ils sont destinés à réunir, autour d’une plateforme techno-pédagogique, une large palette de services pour la formation des étudiants francophones. Ils visent également à favoriser l’innovation numérique, l’expérimentation et le partage des bonnes pratiques dans le domaine des technologies éducatives.

BNEUF

Bibliothèque Numérique de l’Espace Universitaire Francophone. Elle recense, indexe et expose un large panel de ressources éducatives, scientifiques, culturelles, libres ou payantes, publiques ou privées, produites dans la sphère francophone. S’appuyant sur les technologies avancées de l’intelligence artificielle et des données massives (big data), elle permet à tous ses usagers d’identifier, en quelques opérations, les ressources utiles à leurs besoins en formation, en recherche, en expertise… Près de 6 millions de ressources et des milliers d’experts sont actuellement accessibles gratuitement via la BNEUF.

CNEUF

Campus Numérique de l’Espace Universitaire Francophone. Dans le prolongement des Campus Numériques Francophones (CNF) mis en place par l’AUF il y a vingt ans, un nouveau concept a été proposé, celui d’un espace universitaire promouvant l’émergence de projets de proximité, orientés vers des besoins locaux de formation, d’expertise, d’innovation, d’accompagnement de projets entrepreneuriaux. Une quinzaine de CNEUF généralistes ou thématiques sont déjà opérationnels dans l’espace universitaire francophone.

DNEUF

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Développements Numériques dans l’Espace Universitaire Francophone. C’est ici la proposition d’un nouveau programme opéré par l’AUF, dans le cadre de l’IDNEUF, afin de faire émerger et d’aider à la construction de projets structurants, pluripartenaires, multisites, transnationaux, associant des pays du Nord et du Sud, avec un objectif de déploiement et d’essaimage dans l’espace universitaire francophone. Ces projets structurants pourront être cofinancés par le FIDNEUF dans une phase d’amorçage. Le programme DNEUF visera aussi à accompagner la mise en œuvre de ces projets et à leur évaluation annuelle.

Dans une vision globale du développement du numérique dans l’espace universitaire francophone, ces projets structurants pourraient s’articuler avec les programmes développés par l’AUF dans le cadre de l’IDNEUF :

ANEUF

Ateliers Numériques de l’Espace Universitaire Francophone. Ils sont destinés à réunir, autour d’une plateforme techno-pédagogique, une large palette de services pour la formation des étudiants francophones. Ils visent également à favoriser l’innovation numérique, l’expérimentation et le partage des bonnes pratiques dans le domaine des technologies éducatives.

BNEUF

Bibliothèque Numérique de l’Espace Universitaire Francophone. Elle recense, indexe et expose un large panel de ressources éducatives, scientifiques, culturelles, libres ou payantes, publiques ou privées, produites dans la sphère francophone. S’appuyant sur les technologies avancées de l’intelligence artificielle et des données massives (big data), elle permet à tous ses usagers d’identifier, en quelques opérations, les ressources utiles à leurs besoins en formation, en recherche, en expertise… Près de 6 millions de ressources et des milliers d’experts sont actuellement accessibles gratuitement via la BNEUF.

CNEUF

Campus Numérique de l’Espace Universitaire Francophone. Dans le prolongement des Campus Numériques Francophones (CNF) mis en place par l’AUF il y a vingt ans, un nouveau concept a été proposé, celui d’un espace universitaire promouvant l’émergence de projets de proximité, orientés vers des besoins locaux de formation, d’expertise, d’innovation, d’accompagnement de projets entrepreneuriaux. Une quinzaine de CNEUF généralistes ou thématiques sont déjà opérationnels dans l’espace universitaire francophone.

DNEUF

L ’ A M I P R O J E T S S T R U C T U R A N T SD U P R O G R A M M E D N E U FAPPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT FIN 2018

Dans la perspective d’IDNEUF4 en juin 2019 et en parallèle de l’étude de faisabilité d’un Fonds d’investissement pour le développement du numérique dans l’espace universitaire francophone (FIDNEUF), Il a été organisé par l’AUF, d’octobre à décembre 2018, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) afin de recenser des thématiques de projets structurants sur lesquelles souhaiteraient travailler des consortiums d’établissements universitaires, susciter des rapprochements entre porteurs de projets similaires, et identifier quelques premiers projets susceptibles d’être aidés dans une phase de maturation, en vue d’une présentation à IDNEUF4 en juin 2019 à Bucarest.

Les projets attendus dans le cadre de cet AMI étaient d’échelle nationale ou transnationale, portant sur le développement du numérique dans l’espace universitaire francophone et s’inscrivant dans les objectifs affichés par l’IDNEUF, et en particulier :

La réponse à la massification de la demande de formations supérieures en garantissant la qualité de l’enseignement dispensé et l’accessibilité des ressources pédagogiques. L’employabilité des étudiants facilitant leur insertion professionnelle, l’adaptation à la transformation des métiers, l’actualisation des compétences des actifs par le développement d’une offre de formation continue en co-construction avec les acteurs économiques.

La mutualisation des ressources éducatives et culturelles francophones, la formation à la pédagogie numérique des enseignants, le développement d’outils partagés facilitant la gouvernance des établissements.

A noter que n’étaient pas concernés par cet AMI, les projets d’infrastructures pour l’accès Internet haut débit ou l’interconnexion des établissements, à l’échelle nationale, régionale ou internationale, qui sont pris en charge par d’autres opérateurs.

Les projets proposés devaient être pluripartenaires et multisites, associant des acteurs académiques et des acteurs socio-économiques, en prise, pour chaque site, avec des enjeux locaux, sociaux, économiques, culturels ou environnementaux. Les projets devaient impliquer au moins 2 établissements d’enseignement supérieur, à une échelle nationale ou

transnationale sur plusieurs pays de la francophonie, et dans ce cas associant des partenaires localisés sur des pays développés et sur des pays en voie de développement. Les projets devaient être cofinancés à hauteur de 20% minimum par les partenaires

(incluant la valorisation des personnels et équipements mobilisés par le projet) pendant une première phase de 4 ans, et présenter un modèle d’autofinancement pour la poursuite

du programme au-delà de cette première phase.

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Le Conseil Scientifique de l’IDNEUF, mis en place en 2018 et réunissant une douzaine de membres spécialistes du numérique dans l’Enseignement supérieur,[1] a été mobilisé pour l’évaluation des projets proposés dans le cadre de cet Appel à Manifestation d’Intérêt.

26 propositions de projets ont été soumises dans le cadre de cet AMI, portées par des établissements francophones ou regroupements d’établissements situés sur 24 pays.

Le Conseil scientifique de l’IDNEUF, qui s’est réuni le 19 décembre 2018, a sélectionné une douzaine de ces projets, soit parce qu’ils s’inscrivaient bien dans les objectifs de l’IDNEUF et

présentaient l’ambition souhaitée des projets dans le cadre du programme DNEUF, soit parce qu’ils méritaient pour certains d’être retravaillés ou regroupés au sein d’un grand projet structurant. 

MATURATION DÉBUT 2019 DES PROJETS SÉLECTIONNÉS

Une phase d’échange entre l’AUF et les 12 porteurs de projets a été engagée début 2019. L’objectif était de restituer les avis du Conseil scientifique en vue de la construction des projets, et pour certains projets, qui portaient sur des sujets convergents ou complémentaires, d’inciter à des réajustements de projets et regroupements de partenaires.

A l’issue de ces échanges, 6 porteurs de projets se sont engagés, de février à avril 2019, dans une phase de construction partenariale et d’élaboration des documents de présentation technique et financière. Les porteurs de projets ont été accompagnés durant toute cette étape de maturation par l’AUF.

Cette phase d’élaboration des projets s’est close le 12 avril 2019 avec la remise, par chacun des porteurs, d’un dossier de candidature comprenant un document de présentation détaillée du projet, une annexe financière, un modèle d’accord de consortium, les lettres d’engagement des partenaires, des lettres de soutien au projet. 5 dossiers ont été déposés au final.

Le Conseil Scientifique de l’IDNEUF s’est réuni le 19 avril 2019. Chaque projet a fait l’objet d’une évaluation selon les critères ci-dessous :

La pertinence du projet en réponse aux grands enjeux identifiés par l’IDNEUF : la massification de l’enseignement supérieur, l’employabilité des étudiants et l’entreprenariat,

la formation à la pédagogie numérique des enseignants. 

L’envergure du projet en termes de mutualisation de ressources numériques, d’outils ou de moyens partagés entre plusieurs sites ou établissements, à une échelle nationale ou transnationale. Le nombre de sites universitaires ou d’établissements impliqués.

La complémentarité du partenariat académique et scientifique, du partenariat avec des entreprises et des acteurs socio-économiques, le soutien des acteurs institutionnels, les relations avec des acteurs internationaux.

L’échelle transnationale du projet présenté, sa stratégie de déploiement sur l’espace universitaire francophone, ses objectifs de déploiement ou d’essaimage dans d’autres établissements et pays non impliqués initialement.

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Le Conseil Scientifique de l’IDNEUF, mis en place en 2018 et réunissant une douzaine de membres spécialistes du numérique dans l’Enseignement supérieur,[1] a été mobilisé pour l’évaluation des projets proposés dans le cadre de cet Appel à Manifestation d’Intérêt.

26 propositions de projets ont été soumises dans le cadre de cet AMI, portées par des établissements francophones ou regroupements d’établissements situés sur 24 pays.

Le Conseil scientifique de l’IDNEUF, qui s’est réuni le 19 décembre 2018, a sélectionné une douzaine de ces projets, soit parce qu’ils s’inscrivaient bien dans les objectifs de l’IDNEUF et

présentaient l’ambition souhaitée des projets dans le cadre du programme DNEUF, soit parce qu’ils méritaient pour certains d’être retravaillés ou regroupés au sein d’un grand projet structurant. 

MATURATION DÉBUT 2019 DES PROJETS SÉLECTIONNÉS

Une phase d’échange entre l’AUF et les 12 porteurs de projets a été engagée début 2019. L’objectif était de restituer les avis du Conseil scientifique en vue de la construction des projets, et pour certains projets, qui portaient sur des sujets convergents ou complémentaires, d’inciter à des réajustements de projets et regroupements de partenaires.

A l’issue de ces échanges, 6 porteurs de projets se sont engagés, de février à avril 2019, dans une phase de construction partenariale et d’élaboration des documents de présentation technique et financière. Les porteurs de projets ont été accompagnés durant toute cette étape de maturation par l’AUF.

Cette phase d’élaboration des projets s’est close le 12 avril 2019 avec la remise, par chacun des porteurs, d’un dossier de candidature comprenant un document de présentation détaillée du projet, une annexe financière, un modèle d’accord de consortium, les lettres d’engagement des partenaires, des lettres de soutien au projet. 5 dossiers ont été déposés au final.

Le Conseil Scientifique de l’IDNEUF s’est réuni le 19 avril 2019. Chaque projet a fait l’objet d’une évaluation selon les critères ci-dessous :

La pertinence du projet en réponse aux grands enjeux identifiés par l’IDNEUF : la massification de l’enseignement supérieur, l’employabilité des étudiants et l’entreprenariat,

la formation à la pédagogie numérique des enseignants. 

L’envergure du projet en termes de mutualisation de ressources numériques, d’outils ou de moyens partagés entre plusieurs sites ou établissements, à une échelle nationale ou transnationale. Le nombre de sites universitaires ou d’établissements impliqués.

La complémentarité du partenariat académique et scientifique, du partenariat avec des entreprises et des acteurs socio-économiques, le soutien des acteurs institutionnels, les relations avec des acteurs internationaux.

L’échelle transnationale du projet présenté, sa stratégie de déploiement sur l’espace universitaire francophone, ses objectifs de déploiement ou d’essaimage dans d’autres établissements et pays non impliqués initialement.

Le pilotage et la gouvernance du projet, les ressources et moyens mobilisés pour la conduite opérationnelle du projet et les modalités de fonctionnement. La pertinence des indicateurs proposés pour son évaluation.

L’impact escompté du projet sur les publics visés, l'apport pour les utilisateurs, le nombre d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs, de personnels techniques ou administratifs, d’acteurs économiques impliqués.

La maturité du projet présenté, sa faisabilité et son aptitude à être rapidement mise en œuvre. Le phasage du projet envisagé.

La fiabilité de la maquette financière, le ratio de co-financement des projets (20% au minimum), le réalisme du modèle d’autofinancement pour la poursuite du programme après la première phase de lancement et la pérennisation du projet.

A l’issue de cette revue des projets, 4 projets ont été encouragés à poursuivre. Il a été adressé à chacun des porteurs un retour sur l’évaluation des projets par le Conseil scientifique de l’IDNEUF, et des recommandations pour son amélioration. Chaque projet a été revu ensuite en mai 2019 suite à ces recommandations (documents en annexe).

S Y N T H È S E D E S P R O J E T S P R É S E N T É S À I D N E U F 4

DES PROJETS PLURIPARTENAIRES ET TRANSNATIONAUXSuite à l’AMI et à la phase de maturation des projets début 2019, quatre projets structurants ont été sélectionnés par le Conseil Scientifique de l’IDNEUF en vue de leur mise en œuvre et de leur financement dans le cadre du programme DNEUF : le projet Agro-CNEUF vise à construire un réseau de campus numériques sur les agrobiosciences, le projet Camp@lternance propose de créer un hub pour faciliter le développement de formations supérieures en alternance, le projet FabEduc vise à construire un réseau de campus numériques pour accompagner la transformation numérique des formations supérieures et développer l’entreprenariat étudiant, le projet RUV met en œuvre une plateforme ouverte de production de modules de micro-apprentissages.

L’un des objectifs de l’AMI du programme DNEUF était de susciter de grands projets transnationaux, présentant la capacité, en impliquant plusieurs acteurs, établissements ou institutions francophones, à avoir un effet d'entraînement sur l'écosystème et par la suite à

se dupliquer sur d’autres sites universitaires, au-delà du consortium de partenaires initial.

Les quatre projets sélectionnés impliquent au total 28 établissements d’enseignement supérieur francophones situés sur 15 pays : 10 pays africains (Maroc, Tunisie, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal, République du Congo, Madagascar et Maurice), 2 pays d’Asie du Sud-Est (Cambodge et Vietnam), 3 pays d’Europe et d’Amérique du Nord (Canada, France et Suisse).

Au-delà de l’échelle transnationale initiale des projets, c’est leur stratégie de déploiement dans l’espace universitaire francophone qui est mise en avant, utilisant les 4 ans de mise en œuvre du projet pour élargir le consortium initial, essaimer dans d’autres établissements et pays africains, et rechercher simultanément des têtes de pont sur d’autres continents, en Amérique latine comme le projet RUV, ou en Asie comme le projet AgroCNEUF.

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DES PROPOSITIONS POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX IDENTIFIÉSPAR L’IDNEUFCes quatre projets apportent chacun des réponses concrètes aux enjeux pour l’Enseignement supérieur identifiés par l’initiative IDNEUF :

Répondre à la massification de la demande de formations supérieures, en garantissant la qualité de l’enseignement dispensé et l’accessibilité des ressources pédagogiques. Les quatre projets sélectionnés dans le cadre du programme DNEUF s’appuient fortement sur les technologies numériques d’enseignement à distance, combinant formations en présentiel, à distance, et en alternance dans l’entreprise pour le projet Camp@lternance, l’élaboration et la diffusion de MOOC pour le projet FabEduc, le développement d’outils numériques dédiés et de ressources partagées pour le projet AgroCNEUF, la formation via des micro-apprentissages pour le projet RUV. Ainsi, le projet RUV vise à engranger et diffuser, sur mobile principalement, des micro-apprentissages accessibles au plus grand nombre, l’attestation des acquis pouvant être certifiée par blockchain.

Renforcer l’employabilité des étudiants pour faciliter leur insertion professionnelle, susciter

l'entrepreneuriat, s’adapter à la transformation des métiers avec l’actualisation des

compétences des actifs par le développement d’une offre de formation continue en co-

construction avec les acteurs économiques. Le projet Camp@lternance offre des solutions

numériques adaptées à la formation des jeunes en alternance, associant formation

théorique dispensée par un établissement d’enseignement supérieur et expérience

professionnelle en entreprise. Encore émergent en Afrique, ce mode de formation se

présente comme un levier d’accès très efficace pour intégrer rapidement le monde

professionnel. La co-construction des formations avec les entreprises locales, en tenant

compte des particularismes, pays par pays, est au cœur du projet. Le projet FabEduc

propose quant à lui de susciter l’entreprenariat des étudiants par des formations numériques dédiées de type MOOC, en particulier dans le secteur des EdTech.

La mutualisation des ressources éducatives et culturelles francophones, la formation à la pédagogie et au numérique des enseignants, le développement d’outils partagés facilitant la gouvernance des établissements. Ainsi le projet FabEduc vise à former les acteurs du monde académique aux nouvelles technologies numériques, et en particulier à renforcer les compétences techno-pédagogiques des enseignants pour la réalisation de leurs cours en ligne via des formations hybrides dans des espaces spécifiques et la constitution d’un fonds partagé de programmes en ligne de formation de formateurs. Il est envisagé de valoriser l’implication des enseignants – qui était un point clé relevé par les acteurs de la dernière rencontre IDNEUF3 - en mettant en place, dans le cadre du projet FabEduc, une labélisation ou certification en pédagogie numérique, en lien avec le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement supérieur). Le projet AgroCNEUF vise à la structuration d’un grand réseau international de campus numériques (CNEUF) dédiés aux agrobiosciences et à la constitution de ressources numériques partagées. L’architecture technique du projet RUV s’appuie sur les moyens des universités virtuelles impliquées, et sera adossée à l’infrastructure du programme BNEUF (Bibliothèque Numérique de l’Espace Universitaire Francophone), grand projet structurant de l’IDNEUF engagé depuis 2016 par l’AUF, et qui donne d’ores et déjà accès à plus de 5,7 millions de ressources francophones en ligne.

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DES PROPOSITIONS POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX IDENTIFIÉSPAR L’IDNEUFCes quatre projets apportent chacun des réponses concrètes aux enjeux pour l’Enseignement supérieur identifiés par l’initiative IDNEUF :

Répondre à la massification de la demande de formations supérieures, en garantissant la qualité de l’enseignement dispensé et l’accessibilité des ressources pédagogiques. Les quatre projets sélectionnés dans le cadre du programme DNEUF s’appuient fortement sur les technologies numériques d’enseignement à distance, combinant formations en présentiel, à distance, et en alternance dans l’entreprise pour le projet Camp@lternance, l’élaboration et la diffusion de MOOC pour le projet FabEduc, le développement d’outils numériques dédiés et de ressources partagées pour le projet AgroCNEUF, la formation via des micro-apprentissages pour le projet RUV. Ainsi, le projet RUV vise à engranger et diffuser, sur mobile principalement, des micro-apprentissages accessibles au plus grand nombre, l’attestation des acquis pouvant être certifiée par blockchain.

Renforcer l’employabilité des étudiants pour faciliter leur insertion professionnelle, susciter

l'entrepreneuriat, s’adapter à la transformation des métiers avec l’actualisation des

compétences des actifs par le développement d’une offre de formation continue en co-

construction avec les acteurs économiques. Le projet Camp@lternance offre des solutions

numériques adaptées à la formation des jeunes en alternance, associant formation

théorique dispensée par un établissement d’enseignement supérieur et expérience

professionnelle en entreprise. Encore émergent en Afrique, ce mode de formation se

présente comme un levier d’accès très efficace pour intégrer rapidement le monde

professionnel. La co-construction des formations avec les entreprises locales, en tenant

compte des particularismes, pays par pays, est au cœur du projet. Le projet FabEduc

propose quant à lui de susciter l’entreprenariat des étudiants par des formations numériques dédiées de type MOOC, en particulier dans le secteur des EdTech.

La mutualisation des ressources éducatives et culturelles francophones, la formation à la pédagogie et au numérique des enseignants, le développement d’outils partagés facilitant la gouvernance des établissements. Ainsi le projet FabEduc vise à former les acteurs du monde académique aux nouvelles technologies numériques, et en particulier à renforcer les compétences techno-pédagogiques des enseignants pour la réalisation de leurs cours en ligne via des formations hybrides dans des espaces spécifiques et la constitution d’un fonds partagé de programmes en ligne de formation de formateurs. Il est envisagé de valoriser l’implication des enseignants – qui était un point clé relevé par les acteurs de la dernière rencontre IDNEUF3 - en mettant en place, dans le cadre du projet FabEduc, une labélisation ou certification en pédagogie numérique, en lien avec le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement supérieur). Le projet AgroCNEUF vise à la structuration d’un grand réseau international de campus numériques (CNEUF) dédiés aux agrobiosciences et à la constitution de ressources numériques partagées. L’architecture technique du projet RUV s’appuie sur les moyens des universités virtuelles impliquées, et sera adossée à l’infrastructure du programme BNEUF (Bibliothèque Numérique de l’Espace Universitaire Francophone), grand projet structurant de l’IDNEUF engagé depuis 2016 par l’AUF, et qui donne d’ores et déjà accès à plus de 5,7 millions de ressources francophones en ligne.

LES PROGRAMMES D’ACTION SUR 4 ANSLes programmes d’action sur 4 ans pourront être engagés dès la fin 2019. Ils sont organisés autour de tâches réalisées en commun, notamment la production de contenus numériques mutualisés, de programmes de formation en ligne, ou la mise en place de ressources techniques pour l’ensemble des partenaires, et simultanément de tâches propres à chacun des sites concernés : par exemple, la formation des formateurs à l’ingénierie pédagogique numérique et la formation des étudiants dans une perspective d’entreprenariat pour le projet FabEduc, l’animation et le fonctionnement d’espaces thématiques dédiés dans le cadre du projet Agro-CNEUF. Plusieurs de ces projets s’articulent autour de la mise en place d’espaces numériques, de type CNEUF, sur chacun des campus universitaires. Les tâches de coordination opérationnelle, administrative et

financière, et les tâches de déploiement du projet, essaimage et dissémination, qui sont

déterminantes pour la poursuite du projet, sont regroupées dans des sous-projets

spécifiques.

DIFFÉRENTS PUBLICS VISÉSLes publics visés par ces quatre projets structurants sont de plusieurs types :

Les étudiants en premier lieu, pour qui la formation à distance facilite l’accès à une formation en alternance de premier cycle dans le cadre du projet Camp@lternance, ou pour obtenir, dans des campus numériques dédiés, des informations sur les métiers et les formations en agrobiosciences pour le projet AgroCNEUF, accéder à des ressources documentaires et à des cours en ligne, à des outils d’évaluation,  collaborer sur des projets de fin de cycle, et bénéficier d’un appui à la recherche de stages et d’emploi. FabEduc s’adresse plus spécifiquement aux étudiants motivés par l’entrepreneuriat. Le projet RUV vise à diffuser largement des micro-apprentissages autant vers les étudiants que vers des apprenants hors universités.

Les enseignants-chercheurs et les personnels techniques et administratifs, pour développer l’innovation pédagogique numérique, faciliter l’accès à des ressources pédagogiques mutualisées et fournir les moyens techniques pour produire de nouvelles ressources, donner accès à des outils d’évaluation ou de certification, à des outils de veille scientifique, et aussi susciter la professionnalisation vers de nouveaux métiers comme le tutorat à distance ou la gestion de formations en ligne. Ainsi dans le cadre du projet FabEduc, l’objectif central est de former de façon massive les enseignants et équipes d’appui au numérique, de façon à garantir une transformation numérique significative et pérenne des formations proposées dans les établissements.

Les établissements d’enseignement supérieur, pour les accompagner dans leur transformation numérique en suscitant le développement de formations à distance en alternance pour le projet Camp@lternance, avec simultanément la mise en place dans les établissements de laboratoires d’enseignement et d’innovation pédagogique, et la mise en réseau de campus numériques, CNEUF. Dans le cadre d’AgroCNEUF, l’accent est mis sur la mise en réseau à l’échelle nationale et internationale des établissements favorisant des partenariats au sein de communautés éducatives thématiques, avec un potentiel de développement de la mobilité des étudiants et des enseignants, et la mise en place de parcours de formations co-diplômantes.

7

Les entreprises et acteurs socio-économiques, pour les impliquer dans la co-

construction des formations afin qu’elles s’adaptent aux évolutions des métiers et aux besoins en compétences des entreprises. Le projet Camp@lternance s’adresse autant aux étudiants en alternance qu’aux actifs, dans le cadre de la formation continue des salariés d’entreprises. Le projet RUV vise à diffuser ses micro-apprentissages auprès d’un large public, notamment de professionnels.

UNE GOUVERNANCE RÉPARTIE ET FLEXIBLE

Ces projets coopératifs transnationaux, associant des établissements d’Enseignement supérieur des pays du Nord et du Sud dans des consortiums de 5 à plus d’une douzaine de partenaires, sont fondés sur une coconception des programmes et des contenus par tous les partenaires impliqués, et sur une répartition des responsabilités entre chaque partenaire et par un pilotage du projet assuré conjointement par un chef de file du consortium et un coordinateur. Chaque partenaire est signataire d’une lettre d’engagement précisant les tâches qu’il entend réaliser dans le cadre du projet, les apports financiers qu’il prévoit et les financements sollicités.

Le projet FabEduc qui regroupe 6 partenaires en Afrique et en Europe est piloté par l’Université d’Abomey Calavi au Bénin (chef de file du consortium) et par le GIP FUN-MOOC en France(coordination du projet). Camp@lternance qui regroupe 5 partenaires en Afrique et en Europe est piloté par l’Université Virtuelle du Sénégal (chef de file du consortium) et par la Fondation UNIT en France(coordination du projet). Le projet RUV qui regroupe 5 partenaires en Afrique et en Amérique du Nord est piloté par l’Université TELUQ au Canada (chef de file du consortium) et par l’Université Virtuelle de Tunis (coordination du projet). Agro-CNEUF qui regroupe 13 partenaires en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Amérique du Nord et en Europe, est piloté par Université Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass au Sénégal ainsi que par l’Université Virtuelle du Sénégal (chefs de file conjoints du consortium) et par l’Institut Agreenium en France (coordination du projet).

La gouvernance mise en place pour chaque projet privilégie la flexibilité et l’évolutivité du consortium ; les projets ayant vocation à engranger de nouveaux partenariats et à essaimer dans d’autres établissements francophones et d’autres pays que ceux impliqués initialement. La gouvernance de ces projets associe le plus souvent une instance stratégique, réunissant les membres du consortium, une instance plus opérationnelle impliquant de manière réactive les responsables techniques et pédagogiques des principales actions du projet, et des instances de pilotage local, sur chacun des sites.

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Les entreprises et acteurs socio-économiques, pour les impliquer dans la co-

construction des formations afin qu’elles s’adaptent aux évolutions des métiers et aux besoins en compétences des entreprises. Le projet Camp@lternance s’adresse autant aux étudiants en alternance qu’aux actifs, dans le cadre de la formation continue des salariés d’entreprises. Le projet RUV vise à diffuser ses micro-apprentissages auprès d’un large public, notamment de professionnels.

UNE GOUVERNANCE RÉPARTIE ET FLEXIBLE

Ces projets coopératifs transnationaux, associant des établissements d’Enseignement supérieur des pays du Nord et du Sud dans des consortiums de 5 à plus d’une douzaine de partenaires, sont fondés sur une coconception des programmes et des contenus par tous les partenaires impliqués, et sur une répartition des responsabilités entre chaque partenaire et par un pilotage du projet assuré conjointement par un chef de file du consortium et un coordinateur. Chaque partenaire est signataire d’une lettre d’engagement précisant les tâches qu’il entend réaliser dans le cadre du projet, les apports financiers qu’il prévoit et les financements sollicités.

Le projet FabEduc qui regroupe 6 partenaires en Afrique et en Europe est piloté par l’Université d’Abomey Calavi au Bénin (chef de file du consortium) et par le GIP FUN-MOOC en France(coordination du projet). Camp@lternance qui regroupe 5 partenaires en Afrique et en Europe est piloté par l’Université Virtuelle du Sénégal (chef de file du consortium) et par la Fondation UNIT en France(coordination du projet). Le projet RUV qui regroupe 5 partenaires en Afrique et en Amérique du Nord est piloté par l’Université TELUQ au Canada (chef de file du consortium) et par l’Université Virtuelle de Tunis (coordination du projet). Agro-CNEUF qui regroupe 13 partenaires en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Amérique du Nord et en Europe, est piloté par Université Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass au Sénégal ainsi que par l’Université Virtuelle du Sénégal (chefs de file conjoints du consortium) et par l’Institut Agreenium en France (coordination du projet).

La gouvernance mise en place pour chaque projet privilégie la flexibilité et l’évolutivité du consortium ; les projets ayant vocation à engranger de nouveaux partenariats et à essaimer dans d’autres établissements francophones et d’autres pays que ceux impliqués initialement. La gouvernance de ces projets associe le plus souvent une instance stratégique, réunissant les membres du consortium, une instance plus opérationnelle impliquant de manière réactive les responsables techniques et pédagogiques des principales actions du projet, et des instances de pilotage local, sur chacun des sites.

Les grandes lignes des accords de consortium ont été exposées pour chacun des projets, et en particulier : les points sur les modalités de gouvernance des projets, l’entrée de nouveaux partenaires, la propriété intellectuelle des contenus de formation, des ressources numériques partagées, et les principes de leur utilisation et de leur diffusion.

Les projets sont soutenus simultanément par des acteurs institutionnels et par des acteurs socio-économiques, propres au contexte et aux enjeux locaux de chaque projet.

FabEduc intègre dans son consortium l’Agence pour le Développement du Numérique du Bénin qui pourra aider au développement de l’axe « entreprenariat étudiant » du projet. Il est soutenu par les Ministères de l’Enseignement supérieur du Bénin, du Niger, du Congo.

Camp@lternance est soutenu par le Ministère de l’Enseignement supérieur français ainsi que par les ministères des pays impliqués, Sénégal, Côte d’Ivoire et Niger. Il bénéficie d’une implication de l’opérateur de télécom Orange qui mobilisera, via ses filiales en Afrique, des moyens en communication et en diffusion de l’offre de formation auprès des entreprises et

des étudiants africains. De très nombreuses entreprises, en lien avec les campus universitaires impliqués, seront mobilisées, pour l’accueil d’alternants dans les entreprises, pour la formation continue des personnels, pour la participation des entreprises à la conception des formations.

Le projet RUV, qui initie un réseau des universités virtuelles africaines, est quant à lui soutenu par les Ministères de l’Enseignement supérieur du Québec, de la Tunisie, du Sénégal et du Burkina Faso, et bénéficie du soutien du CAUDEV, Consortium Africain Universitaire pour le Développement de l’Enseignement Virtuel.

Agro-CNEUF consolide de nombreux partenariats académiques et socio-économiques, nationaux et internationaux, construits autour de chacun des projets locaux en agrobiosciences, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, à Madagascar, au Vietnam et au Cambodge.

DES INDICATEURS DE SUIVI

Chaque projet structurant propose des indicateurs de suivi, et indicateurs cibles, qui faciliteront l’évaluation de l’avancement annuel des projets et les recommandations du comité de suivi si besoin. Afin de ne pas alourdir inutilement la gestion administrative des projets, l’accent a été mis sur une sélection d’indicateurs pertinents aisément quantifiables.  A noter que plusieurs projets envisagent de mettre en place une démarche d’auto-évaluation par les étudiants et les enseignants, proposition qui pourrait être reprise plus largement sur l’ensemble des projets pour remonter les évaluations croisées des différents utilisateurs.

9

LA PÉRENNISATION DES PROJETS ET LEUR STRATÉGIE DE DÉPLOIEMENT

L’objectif de pérennisation de ces projets structurants, à l’issue de la période de financement des projets, est au cœur du programme DNEUF.

Les quatre projets ont présenté un modèle d’autofinancement permettant la poursuite du programme et son amplification au-delà de cette première phase d’amorçage de quatre ans.

Les recettes permettant d’équilibrer les dépenses engagées

- ressources humaines mobilisées, coûts de fonctionnement ou investissements matériels

- sont prévues souvent dès l’année 3, avec une montée en puissance progressive, le projet

devant être intégralement autofinancé la cinquième année.

Les modèles économiques sont, selon la nature des projets, basés sur différentes sources de revenus : financement par les établissements impliqués, par les apprenants, par des dispositifs de financement de la formation continue, par des partenariats avec des acteurs privés, par la commercialisation d’une offre de services numériques spécifiques, etc.

La stratégie de déploiement et d’essaimage a été envisagée selon la configuration de chaque projet :

Déploiement sur des sites ou dans des établissements supplémentaires en s’appuyant sur les relations de partenariat des établissements déjà impliqués ;

Déploiement à l’échelle de grands régions en associant des universités de la Francophonie avec l’appui possible des directions régionales de l’AUF  ;

Appui sur des organisations fédératives, comme, en Afrique, le Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ou le Consortium Africain Universitaire pour le Développement de l’Enseignement Virtuel (CAUDEV) ;

Essaimage dans d’autres pays, les porteurs de projet ayant déjà pris des contacts préliminaires afin d’élargir le consortium dès l’année 2 ou 3 du projet.

Les stratégies de communication ont été esquissées : conférences, publications, communications scientifiques, sites web dédiés, et l’articulation avec de grands événements, comme par exemple eLearning Africa.

10

LA PÉRENNISATION DES PROJETS ET LEUR STRATÉGIE DE DÉPLOIEMENT

L’objectif de pérennisation de ces projets structurants, à l’issue de la période de financement des projets, est au cœur du programme DNEUF.

Les quatre projets ont présenté un modèle d’autofinancement permettant la poursuite du programme et son amplification au-delà de cette première phase d’amorçage de quatre ans.

Les recettes permettant d’équilibrer les dépenses engagées

- ressources humaines mobilisées, coûts de fonctionnement ou investissements matériels

- sont prévues souvent dès l’année 3, avec une montée en puissance progressive, le projet

devant être intégralement autofinancé la cinquième année.

Les modèles économiques sont, selon la nature des projets, basés sur différentes sources de revenus : financement par les établissements impliqués, par les apprenants, par des dispositifs de financement de la formation continue, par des partenariats avec des acteurs privés, par la commercialisation d’une offre de services numériques spécifiques, etc.

La stratégie de déploiement et d’essaimage a été envisagée selon la configuration de chaque projet :

Déploiement sur des sites ou dans des établissements supplémentaires en s’appuyant sur les relations de partenariat des établissements déjà impliqués ;

Déploiement à l’échelle de grands régions en associant des universités de la Francophonie avec l’appui possible des directions régionales de l’AUF  ;

Appui sur des organisations fédératives, comme, en Afrique, le Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ou le Consortium Africain Universitaire pour le Développement de l’Enseignement Virtuel (CAUDEV) ;

Essaimage dans d’autres pays, les porteurs de projet ayant déjà pris des contacts préliminaires afin d’élargir le consortium dès l’année 2 ou 3 du projet.

Les stratégies de communication ont été esquissées : conférences, publications, communications scientifiques, sites web dédiés, et l’articulation avec de grands événements, comme par exemple eLearning Africa.

LE FINANCEMENT DES PROJETS DU PROGRAMME DNEUF

La phase d’amorçage des projets structurants se déroule sur 4 ans, avec un démarrage envisagé soit au dernier trimestre 2019 pour deux des projets (Agro-CNEUF et

Camp@lternance), soit en janvier 2020 pour les deux autres projets (FabEduc et RUV). Les montants des dépenses sont présentés en Euros. Le besoin en financement est de 1 016 K€ en année 2019, 3 529 K€ en année 2020, 2 288 K€ en année 2022, 424 K€ en année 2023.

Au total 9 997 K€ de financement demandé.

APPORTS

59%

FINANCEMENT

38%

RECETTES

3%

Agro-CNEUFCamp@lternanceFabEducRUVTOTAL

2019 2020 2021 2022 2023 TOTAL884 226€132 452€0€0€1 016 678€

1 309 156€497 620€1 275 277€447 342€3 529 395€

442 217€554 871€924 889€

366 317€2 288 294€

405 817€466 489€726 169€310 592€1 909 066€

0€283 309€126 976€13 950€424 235€

3 041 416€1 934 742€3 676 776€1 344 217€9 997 150€

On présente ci-dessous la synthèse des dépenses, apports en valorisation, recettes d’autofinancement, et financement demandé pour chacun des partenaires des 4 projets et les totaux sur les 4 ans des projets.

AgreeniumIAM.MIRESAUniversité de MauriceUniversité Laval

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

UIR

TOTAL

1 122 753€368 449€601 657€601 657€651 041€647 439€601 657€

542 457€654 049€542 457€

375 583

7 900 006€481 476€542 457€542 457€

192 553€369 105€369 105€352 473€407 422€

0€

0€

14 831€

15 715€14 831€

652 528€175 896€217 720€

298 568€224 302€

Partenaires Agro-CNEUF

ESSA / Université d'AntananarivoIPHCMVUSSEINUCTUNLURAUVSTOTAL

369 105€

419 105€410 879€419 105€419 105€419 105€126 220€4 648 869€

94 641€

14 831€

9 631€16 346€9 631€9 631€9 631€0€209 722€

217 720€

217 720€

113 720€226 824€113 720€113 720€113 720€355 256€3 041 416€

Les dépenses du projet Agro-CNEUF sur 4 ans sont de 7 900 K€.

Le financement demandé est de 3 041 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et recettes) est de 62% des dépenses du projet.

11

APPORTS

49%FINANCEMENT

51%

UVSFondation UNITUniversité Virtuellede Côte d'IvoireUniversité d'Artois

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

TOTAL

760 0001 522 069€655 000€

629 242€

210 101€

3 776 412€

402 350€750 220€

397 000€

236 500€

0€

0€

357 650€771 849€

258 000€

154 501€

1 934 742€

PartenairesCamp@lterance

Université AbdouMoumouni

55 600€

1 841 670€ 0€

392 742€

TOTAL

0€

0€

0€

Les dépenses du projet Camp@lternance sur 4 ans sont de 3 776 K€.

Le financement demandé est de 1 934 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et recettes) est de 49% des dépenses du projet.

UniversitéAbomey CalaviUniversité AbdouMoumouniUniversité MarienNgoubiUniversité de Parakou

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

TOTAL

628 049€

687 305€

263 898€

1 746 522€

1 836 178€

5 736 096€

110 230€

65 330€

655 850€

574 143€

78 000€

0€

439 819€

1 064 728€

3 676 776€

78 000€112 230€

Partenaires FabEduc

Ecole PolytechniqueFédérale de Lausa

771 450€

1 825 320€ 234 000€

78 000€

TOTAL

0€

110 230€

0€France UniversitéNumérique

385 913€

497 075€

198 568€

1 090 672€

Les dépenses du projet FabEduc sur 4 ans

sont de 5 736 K€.

Le financement demandé est de 3 676 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et

recettes) est de 36% des dépenses du

projet.

APPORTS

64%

FINANCEMENT

32%

RECETTES

4%

12

APPORTS

49%FINANCEMENT

51%

UVSFondation UNITUniversité Virtuellede Côte d'IvoireUniversité d'Artois

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

TOTAL

760 0001 522 069€655 000€

629 242€

210 101€

3 776 412€

402 350€750 220€

397 000€

236 500€

0€

0€

357 650€771 849€

258 000€

154 501€

1 934 742€

PartenairesCamp@lterance

Université AbdouMoumouni

55 600€

1 841 670€ 0€

392 742€

TOTAL

0€

0€

0€

Les dépenses du projet Camp@lternance sur 4 ans sont de 3 776 K€.

Le financement demandé est de 1 934 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et recettes) est de 49% des dépenses du projet.

UniversitéAbomey CalaviUniversité AbdouMoumouniUniversité MarienNgoubiUniversité de Parakou

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

TOTAL

628 049€

687 305€

263 898€

1 746 522€

1 836 178€

5 736 096€

110 230€

65 330€

655 850€

574 143€

78 000€

0€

439 819€

1 064 728€

3 676 776€

78 000€112 230€

Partenaires FabEduc

Ecole PolytechniqueFédérale de Lausa

771 450€

1 825 320€ 234 000€

78 000€

TOTAL

0€

110 230€

0€France UniversitéNumérique

385 913€

497 075€

198 568€

1 090 672€

Les dépenses du projet FabEduc sur 4 ans

sont de 5 736 K€.

Le financement demandé est de 3 676 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et

recettes) est de 36% des dépenses du

projet.

APPORTS

64%

FINANCEMENT

32%

RECETTES

4%

APPORTS

54%

FINANCEMENT

39%

RECETTES

7%

UVTUVS

UVBF

TELUC

Dépensesdu projet

ApportsValorisation

RecettesFinacements

Finacementdemandé

TOTAL

512 300€552 725€

386 050€

1 276 425€

723 976€

3 451 467€

216 200€253 400€

151 550€

829 150€

50 000€

50 000€

246 100€249 325€

184 500€

267 017€

1 344 217€

Partenaires RUV

UQAM 406 950€

1 857 250€ 250 000€

397 275€

TOTAL

50 000€

50 000€

50 000€

Les dépenses du projet RUV sur 4 ans sont de 3 451 K€.

Le financement demandé est de 1 344 K€.

Le ratio d’autofinancement (apports et recettes) est de 61% des dépenses du projet.

13

Dans le but de couvrir les besoins de formation dans le champ des agrobiosciences pour le développement indispensable des filières de l’agriculture, de l’alimentation, de l’environnement et de la gestion des territoires ruraux dans de nombreux pays, l’usage des outils numériques en formation représente une véritable opportunité. À partir d’un projet partenarial pilote de campus numériques en agrobiosciences au Sénégal, s’appuyant sur le concept de CNEUF développé par l’AUF, l’objectif du projet AgroCNEUF est de développer en quatre ans un premier réseau de campus numériques en agrobiosciences à l’échelle mondiale, ayant vocation à s’élargir progressivement à d’autres pays.

Chaque campus du réseau développera une offre de produits et de services pour partie mutualisée au sein du réseau et pour partie spécifique aux besoins locaux. Le réseau bénéficiera ainsi des principales compétences d’enseignement supérieur et de recherche en agrobiosciences des pays partenaires, tout en favorisant l’ancrage de chaque campus numérique dans son territoire local, de manière à fournir un maximum de services favorables au développement des secteurs professionnels et des communautés d’acteurs locaux.

Le projet AgroCNEUF réunit 11 partenaires sur 9 pays : l’Université Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass au Sénégal (chef de file), l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, Agreenium, en France, l’Université Laval au Canada, l’Université de Tananarive/ESSA à Madagascar, l’Université internationale de Rabat au Maroc, l’Université de Maurice, l’Institut de recherche et d’enseignement supérieur agricoles en Tunisie, l’Université Nong Lam, l’Université de Can Thô, l’Institut polytechnique de l’Université d’Ho Chi Minh au Vietnam, l’Université Université Royale d’Agriculture au Cambodge.

UN RÉSEAU DE CAMPUS NUMÉRIQUES SUR LES AGROBIOSCIENCES

ANIMÉE PAR

PHILIPPE PRÉVOST , CHARGÉ DES COOPÉRATIONS NUMÉRIQUES, AGREENIUM, INSTITUT AGRONOMIQUE, VÉTÉRINAIRE ET FORESTIER DE FRANCE, PARIS, FRANCEAMADOU GUIRO , RECTEUR DE L ’UNIVERSITÉ DU SINE SALOUM EL HADJ IBRAHIMA NIASS (USSEIN), SÉNÉGAL

LES INTERVENANT.E.S  Philippe PRÉVOSTChargé des coopérations numériques, Agreenium, Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, Paris France

Fatou NDOYE Enseignante-chercheure, Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Sénégal

AGROCNEUF11H30 - 13H00

14

Dans le but de couvrir les besoins de formation dans le champ des agrobiosciences pour le développement indispensable des filières de l’agriculture, de l’alimentation, de l’environnement et de la gestion des territoires ruraux dans de nombreux pays, l’usage des outils numériques en formation représente une véritable opportunité. À partir d’un projet partenarial pilote de campus numériques en agrobiosciences au Sénégal, s’appuyant sur le concept de CNEUF développé par l’AUF, l’objectif du projet AgroCNEUF est de développer en quatre ans un premier réseau de campus numériques en agrobiosciences à l’échelle mondiale, ayant vocation à s’élargir progressivement à d’autres pays.

Chaque campus du réseau développera une offre de produits et de services pour partie mutualisée au sein du réseau et pour partie spécifique aux besoins locaux. Le réseau bénéficiera ainsi des principales compétences d’enseignement supérieur et de recherche en agrobiosciences des pays partenaires, tout en favorisant l’ancrage de chaque campus numérique dans son territoire local, de manière à fournir un maximum de services favorables au développement des secteurs professionnels et des communautés d’acteurs locaux.

Le projet AgroCNEUF réunit 11 partenaires sur 9 pays : l’Université Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass au Sénégal (chef de file), l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, Agreenium, en France, l’Université Laval au Canada, l’Université de Tananarive/ESSA à Madagascar, l’Université internationale de Rabat au Maroc, l’Université de Maurice, l’Institut de recherche et d’enseignement supérieur agricoles en Tunisie, l’Université Nong Lam, l’Université de Can Thô, l’Institut polytechnique de l’Université d’Ho Chi Minh au Vietnam, l’Université Université Royale d’Agriculture au Cambodge.

UN RÉSEAU DE CAMPUS NUMÉRIQUES SUR LES AGROBIOSCIENCES

ANIMÉE PAR

PHILIPPE PRÉVOST , CHARGÉ DES COOPÉRATIONS NUMÉRIQUES, AGREENIUM, INSTITUT AGRONOMIQUE, VÉTÉRINAIRE ET FORESTIER DE FRANCE, PARIS, FRANCEAMADOU GUIRO , RECTEUR DE L ’UNIVERSITÉ DU SINE SALOUM EL HADJ IBRAHIMA NIASS (USSEIN), SÉNÉGAL

LES INTERVENANT.E.S  Philippe PRÉVOSTChargé des coopérations numériques, Agreenium, Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, Paris France

Fatou NDOYE Enseignante-chercheure, Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Sénégal

AGROCNEUF11H30 - 13H00

L’objectif du projet FabEduc est de créer au sein de l’espace universitaire francophone, un réseau de campus numériques CNEUF pour accompagner la transformation pédagogique et numérique de l’offre de formation des universités et développer l’entrepreneuriat étudiant. Le premier volet du projet s’adresse aux facultés, aux enseignants-chercheurs et aux équipes pédagogiques. Il s’agit de susciter l’évolution des pratiques pédagogiques grâce au recours au numérique, de renforcer les compétences techno-pédagogiques des enseignants, de les former à la production de contenus numériques et à leur utilisation dans les cursus universitaires en développant des pratiques pédagogiques innovantes. Afin que le projet soit systémique et transformant, les universités partenaires s’engagent à valoriser l’activité des enseignants dans cette transformation, à intégrer l’utilisation des ressources produites dans les formations, à encourager leur mutualisation et à impulser le développement de nouvelles pratiques en mobilisant les enseignants impliqués dans ce projet. Le deuxième volet du projet s’adresse aux étudiants de fin de cursus et aux jeunes diplômés. Il vise à développer l’entreprenariat et à faire émerger des startups locales créatrices d’emplois. Le tissu socio-économique local sera mobilisé pour créer les synergies et faciliter les démarches entrepreneuriales.

Le projet FabEduc réunit 6 partenaires sur 5 pays : Les Universités d’Abomey Calvi (chef de file) et Parakou au Bénin, l’Université Abdou Moumouni au Niger, l’Université Marien Ngouabi en République du Congo, l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse et France Université Numérique, le GIP FUN-Mooc en France.

UN RÉSEAU DE CAMPUS NUMÉRIQUES POUR ACCOMPAGNER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES FORMATIONS SUPÉRIEURES ET DÉVELOPPER L’ENTREPRENARIAT ÉTUDIANT

ANIMÉE PAR

FÉLICIEN AVLESSI , RECTEUR DE L ’UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI, COTONOU, BENINCATHERINE MONGENET , DIRECTRICE DE FRANCE UNIVERSITÉ NUMÉRIQUE, FRANCEDIMITRIOS NOUKAKIS , CHEF DE PROGRAMME, MOOCS AFRIQUE, ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE, SUISSE

FABEDUC11H30 – 13H00

Maxime DA CRUZRecteur, Université d’Abomey-Calavi, Cotonou, Bénin

Catherine MONGENETDirectrice, France Université Numérique, France

Dimitrios NOUKAKIS Chef de programme, MOOCs Afrique, École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse

LES INTERVENANT.E.S 

15

Camp@lternance vise le développement en Afrique francophone et en France de formations numériques de techniciens supérieurs, en alternant une période de formation dans un établissement d’enseignement supérieur et un volet d’immersion en entreprise. Camp@lternance s’inscrit dans la réponse à la massification de la demande de formations supérieures en garantissant la qualité de l’enseignement dispensé et l’accessibilité des ressources pédagogiques. Le projet vise à développer l’employabilité des étudiants en facilitant leur insertion professionnelle par la co-construction d’une offre de formation en partenariat avec les acteurs économiques. Via la création d’un HUB, Camp@lternance favorise la mutualisation des ressources éducatives et culturelles francophones transversales et s’implique dans la formation à la pédagogie et au numérique des enseignants et le développement d’outils partagés facilitant la gouvernance des établissements.

Le projet Camp@lternance réunit 5 partenaires sur 4 pays : l’Université Virtuelle du Sénégal (chef de file), l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, l’Université Abdou Moumouni au Niger, l’Université d’Artois et la Fondation UNIT en France. Il s’appuie aussi sur un soutien fort de l’opérateur de télécom Orange.

UN HUB FACILITANT LE DÉVELOPPEMENT DE FORMATIONS SUPÉRIEURES EN ALTERNANCE

ANIMÉE PAR

NDEYE MASSATA NDIAYE , ENSEIGNANTE-CHERCHEURE, UNIVERSITÉ VIRTUELLE DU SENEGAL (UVS)MICHAEL MATLOSZ , PRÉSIDENT DE LA FONDATION UNIT, FRANCE

CAMP@LTERNANCE14H30 – 16H00

LES INTERVENANT.E.S 

Ndeye Massata NDIAYEEnseignante-chercheure, Université Virtuelle du Sénégal (UVS)

Michael MATLOSZPrésident, Fondation UNIT, France

16

Camp@lternance vise le développement en Afrique francophone et en France de formations numériques de techniciens supérieurs, en alternant une période de formation dans un établissement d’enseignement supérieur et un volet d’immersion en entreprise. Camp@lternance s’inscrit dans la réponse à la massification de la demande de formations supérieures en garantissant la qualité de l’enseignement dispensé et l’accessibilité des ressources pédagogiques. Le projet vise à développer l’employabilité des étudiants en facilitant leur insertion professionnelle par la co-construction d’une offre de formation en partenariat avec les acteurs économiques. Via la création d’un HUB, Camp@lternance favorise la mutualisation des ressources éducatives et culturelles francophones transversales et s’implique dans la formation à la pédagogie et au numérique des enseignants et le développement d’outils partagés facilitant la gouvernance des établissements.

Le projet Camp@lternance réunit 5 partenaires sur 4 pays : l’Université Virtuelle du Sénégal (chef de file), l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, l’Université Abdou Moumouni au Niger, l’Université d’Artois et la Fondation UNIT en France. Il s’appuie aussi sur un soutien fort de l’opérateur de télécom Orange.

UN HUB FACILITANT LE DÉVELOPPEMENT DE FORMATIONS SUPÉRIEURES EN ALTERNANCE

ANIMÉE PAR

NDEYE MASSATA NDIAYE , ENSEIGNANTE-CHERCHEURE, UNIVERSITÉ VIRTUELLE DU SENEGAL (UVS)MICHAEL MATLOSZ , PRÉSIDENT DE LA FONDATION UNIT, FRANCE

CAMP@LTERNANCE14H30 – 16H00

LES INTERVENANT.E.S 

Ndeye Massata NDIAYEEnseignante-chercheure, Université Virtuelle du Sénégal (UVS)

Michael MATLOSZPrésident, Fondation UNIT, France

Le Réseau des universités virtuelles (RUV), innove en lançant une plateforme ouverte de micro-apprentissages (POM). La production de modules de micro-apprentissages libres (MML) de qualité, par des spécialistes, des enseignants et des étudiants, est au cœur de ce projet. Soutenue par un modèle économique par abonnements institutionnels, l’architecture informatique du projet permettra une grande souplesse d’utilisation et de partage. Les MML pourront mener à une attestation de réussite certifiée par chaîne de blocs permettant ainsi de valoriser les connaissances acquises.

Le projet RUV réunit 5 partenaires sur 4 pays : L’Université TÉLUQ au Canada (chef de file), l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université Virtuelle de Tunis (UVT), l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS), l’Université virtuelle du Burkina Faso (UVBF).

UNE PLATEFORME OUVERTE DE PRODUCTION DE MODULES DE MICRO-APPRENTISSAGES

POMPLATEFORME OUVERTE

DE MICRO-APPRENTISSAGES14H30 -16H00

Adel BEN TAZIRICoordinateur pédagogique, Université Virtuelle de Tunis (UVT), Tunisie

Caroline BRASSARDDirectrice de l’enseignement et de la recherche, Université TÉLUQ, Canada

LES INTERVENANT.E.S 

ANIMÉE PAR

ADEL BEN TAZIRI , COORDINATEUR PÉDAGOGIQUE, UNIVERSITÉ VIRTUELLE DE TUNIS (UVT), TUNISIECAROLINE BRASSARD , DIRECTRICE DE L ’ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE, UNIVERSITÉ TÉLUQ, CANADA

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