RÉNOVATION D’ÉCOLES, TAP, c’est déjà la rentrée

C’EST À VENIRLA PROTECTION CIVILE TIENT CONGRÈS P.7

N° 5

Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

Sept. / Oct. 2016

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUMELE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

DÉVELOPPEMENT DURABLEDÉCHETS : LES COLLECTES RÉORGANISÉES P.16

PORTRAITBRUNO ÉMILE, VRP DE L’ÉCOCAMPUS P. 28

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SOMMAIRE |

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

Conférence de presse du 30/03/15

Châteauroux Métropole

Logo_non millésimé_cls.pdf 1 04/10/12 09:52

CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photo : Magazine [Fotolia (pp.1 et 19) ; Direction de la Communication (pp.2 à 29) ; Protection civile de l’Indre (p.7) ; Stéphanie Roger / Mairie de Diors (city stade, p.15) ; Sophie Pamart (C.For, p.18) ; CCAS de Châteauroux (Semaine bleue, p.22) ; Gendarmerie nationale (p.22) ; Gilbert Bauthamy (conférence sur le deuil, p.23) ; La Berrichonne athlétisme (L’envolée rose, p.24) ; Alain Marteau (visuels avant et pendant travaux de restauration, Grange de Villeclair, pp.26-27)] – Supplément [Direction de la Communication (pp.1 à 16) ; Brigitte Bouchard (Sophie Divry, p.2) ; Éditions çà et là (Derf Backderf, p.2) ; Association Jazz en Berry (Rhoda Scott, p.4, et Scott Hamilton, p.12) ; Association Les Lisztomanias (Misis Boros, p.5) ; Philippe Metsu / Ubik (La 7e vague, p.6) ; Mark Fitton (Cécile Mc Lorin, p.6) ; The Amazing Keystone Big Band (Le carnaval jazz des animaux, p.6) ; Apollo-maison de l’image (p.7) ; Mondol Kheila (p.11) ; Macadam 36 / Kreacom (Trail Balsan, p.13) ; Lions Club Déols Abbaye – Comité Miss Centre-Val de Loire (élection Miss centre-Val de Loire, p.14) ; La Bouinotte (Nuit Polar Black Berry, p.15)]. Réalisation : – Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN 2493-9943

4-5C’EST PASSÉRetour sur les événements marquants de juillet et août

6-9C’EST À VENIRBientôt de nouveaux distributeurs de sacs à déjections canines ; Journées du Patrimoine : des idées de visite ; La Protection civile tient congrès

18-19DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRESe former, c’est important !Chasse au gaspi dans les quartiers

20-21DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEQuand le réseau passeentre les entreprisesUne taxe pour en fi nir avecles friches commercialesLes vocations suisses s’essaient à l’aéroport

22-23SOCIÉTÉAccompagnements en tous genres, pour les personnes seules et isolées, les personnes en deuil ou celles atteintes de troubles de la mémoire

24-25INITIATIVES LOCALESS’envoler contre le cancerMario vous invite au théâtreCalhoun vise l’accord parfaitNelly et la peinture qui guérit

26-27NOTRE HISTOIRELa Grange dîmière de Villeclair, exemple d’une restauration réussie

10DOSSIERC’est déjà la rentrée !

GRANDS PROJETSChantiers en cours dans le Cœur d’Agglo ; Nouveaux équipements sportifs à Diors et au Poinçonnet...

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Déchets : des tournées plus rationnelles14

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ÉDITO

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RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

@chateauroux36

Châteauroux Métropole

www.chateauroux-metropole.fr

Châteauroux Métropole Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

L’été semblait enfi n avoir pris ses quartiers sur notre pays, quand l’horreur est revenue nous hanter au soir de la Fête nationale. Même si les jours

et les semaines passent, estompant lentement ce douloureux moment, nous n’oublions pas la douleur de celles et ceux qui ont perdu un ou plusieurs proches lors de cette tra-gique soirée en Baie des Anges.

Cette rentrée qui s’annonce aura ainsi un certain goût de renais-sance. Même si l’école n’a jamais, par magie, empêché certains d’en-freindre les lois, ou de sombrer dans la violence, elle contribue toutefois à former des citoyens éclairés, dotés d’un solide sens critique et éduqués dans le respect des valeurs d’une République certes imparfaite mais ô combien rassu-rante en cette période incertaine. L’éducation est le premier rempart contre l’obscurantisme et toutes les dérives qui en découlent, et nous devons, nous les élus locaux en lien avec le ministère de tutelle, mettre tout en œuvre pour lui donner les moyens de bien faire son œuvre.

C’est ainsi que, sur le territoire de Châteauroux Métropole, tout est fait (rénovation énergétique, acquisition de matériel pédagogique dernier cri, mise en place d’activités périsco-laires très diverses) pour faire de nos écoles des lieux agréables à vivre et où nos jeunes générations peuvent s’épanouir tout en se cultivant.

Si nos actions peuvent paraître dérisoires par rapport au drame de la promenade des Anglais, elles sont notre façon de résister chaque jour à l’indicible et à l’horreur. Elles contribuent quotidiennement à la grandeur de notre pays en étant le premier des ennemis de ceux qui veulent diviser notre pays.

Comme l’a dit la jeune Malala Yousafzai, prix Nobel de la Paix 2014, à la tribune de l’ONU en juil-let 2013 : « Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. La puissance de l’éducation leur fait peur. (…) Un enfant, un enseignant, un stylo et un livre peuvent changer le monde. » Ces mots résonnent fort, à l’heure où nos chères têtes blondes retrouvent les bancs de l’école.

L’ÉDUCATION,premier rempartcontre l’obscurantisme

PORTRAITBruno Émile, VRP de l’Écocampus

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C’EST PASSÉ |

DIMANCHE 10 JUILLETTROT ET GALOP AU PETIT-VALENÇAY

Quatre dates étaient retenues cet été pour les courses hippiques, sur l’hippodrome du Petit-Valençay, à Châteauroux :

le dimanche 10 juillet et les samedis 23 et 30 juillet et 6 août. Habituellement situées en fin d’été, ces courses ont été

avancées en début de saison, en raison de l’abattage des peupliers situés derrière l’hippodrome. Dimanche 10 juillet, six

courses avaient lieu, trois de trot et trois de galop, avec toujours le même succès du côté des connaisseurs comme des amateurs.

LES 25 ET 26 JUIN ET DU 1ER AU 3 JUILLET

LE SPORT DE HAUT NIVEAU S’INVITE À CHÂTEAUROUXQue ce soit à Belle-Isle ou à La Margotière, le haut

niveau était au rendez-vous en ce début d’été castelroussin. Les meilleurs triathlètes européens (le

Français Vincent Luis en tête) et les prometteuses jeunes pousses de l’athlétisme hexagonal se sont

surpassés, quelle que soit la discipline. Les deux événements ont attiré, malgré la concurrence

télévisuelle de l’Euro de football, une foule curieuse et friande d’exploits sportifs. Au vu des performances

réalisées, le public présent n’a pas été déçu !

JUILLET - AOÛTBOUGEZ À BELLE-ISLE !, 7E ÉDITION !Les balades en rosalies autour du lac, les jeux géants comme le Puissance 4 et les très nombreuses activités de plein air ou aquatiques organisées pendant tout l’été avec l’opération Bougez à Belle-Isle ! n’ont pas manqué de séduire petits et grands.

Les athlètes ont fait le show !

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DU 9 AU 19 AOÛTDARC, TOUJOURS SPECTACULAIREComme chaque année, Châteauroux vibre au rythme de DARC au coeur du mois d’août. Après avoir dignement fêté son 40e anniversaire l’an passé, le stage-festival castelroussin a su relever le défi de «l’édition d’après» avec bonheur et brio. Concerts et spectacles de danse ont conquis un public toujours plus nombreux et enthousiaste, tandis que les stagiaires ont pris un vif plaisir à profiter des enseignements de qualité prodigués par de prestigieux professeurs.

Axel Bauer, Fréro-Delavega, Liane Foly,

Feu ! Chatterton : des têtes d’affiche aux styles très différents.

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C’EST À VENIR |

Qui n’a jamais pesté en mettant le pied dans une déjection canine en pleine rue ? La Ville de Château-roux a pris le problème au

sérieux. Elle éditera prochainement un guide du chien en ville afin de rappeler quelques règles de civisme aux heureux propriétaires de bêtes à poils longs ou courts. Fin 2015, 11 distributeurs de sacs à déjections canines ont déjà été installés dans le centre-ville pour com-pléter les cani-sites existants. Cette ac-tion va se prolonger avec l’installation prochaine de 12 nouveaux distributeurs, à l’automne 2016, dans les quartiers pé-

riphériques. Chaque semaine, les agents équipent les distributeurs de plus de 200 sacs afin d’éviter les pannes. Des corbeilles ont également été installées à proximité des distributeurs. Et pour éviter d’avoir les pieds crottés, les ha-bitants peuvent compter sur la bonne volonté des heureux propriétaires de chiens. Sinon, gare aux amendes… Suite au décret ministériel du 25 mars 2015, le coût des procès-verbaux relatifs à l’abandon d’ordures et autres objets sur la voie publique est passé de 38 € à 68 € (infraction de 3e classe au lieu de 1re classe). Le 4 janvier 2016, la Ville de Châteauroux a pris un arrêté municipal

rappelant qu’il « est interdit de jeter, de déposer ou d’abandonner sur tout ou partie de la voie publique tout débris ou détritus d’origine animale suscep-tible de la souiller ou de provoquer des chutes. Cette interdiction s’applique éga-lement pour tous les espaces publics et squares, parcs, jardins et espaces verts de la commune » (la liste des cani-sites et la carte d’implantation des distribu-teurs de sacs sont consultables sur le site www.chateauroux-metropole.fr > rubrique Les services > Propreté). À bon entendeur salut !

CHÂTEAUROUX

33ES JOURNÉES DU PATRIMOINE Les 17 et 18 septembre, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les monuments de France vous ouvrent leurs portes. À Châteauroux, ne manquez pas deux visites. Pendant tout le week-end, l’office de tourisme « Châteauroux Berry Tourisme » propose des visites guidées de la résidence préfectorale et du château Raoul (départ à 10h, puis tous les ¾ d’heure. Dernière visite à 12h15 et reprise à 14h). Samedi 17 septembre, la visite « Châteauroux s’ouvre à vous » vous emmène à la découverte des mille et un visages de la cité (départ à 11h. Trente places maximum).

Pensez à réserver au 02 54 34 10 74. Par ailleurs, ce même week-end, sur le Forum des associations de Châteauroux, à Belle-Isle, l’Union compagnonnique du Tour de France et des Devoirs Unis délocalise son savoir-faire et organise une exposition d’une partie des pièces habituellement exposées au Moulin de Salles (114, rue de Belle-Rive). Les compagnons seront présents durant tout le week-end sur le Forum afin de faire découvrir leurs talents dans les multiples métiers de l’artisanat : le vitrail, ou bien encore la ferronnerie, la sculpture et l’ébénisterie.

BIENTÔT 12 NOUVEAUX DISTRIBUTEURS de sacs à déjections canines

CHÂTEAUROUX

LE CHIFFRE

UNE MINUTE DE SILENCE

L’histoire se répète, tristement. Après les attentats de janvier et novembre 2015 qui ont endeuillé

toute la France, les élus, les agents des pouvoirs publics et des passants

se sont recueillis devant l’hôtel de ville de Châteauroux, lundi 18 juillet, à midi, comme dans de nombreuses

villes, à l’appel du gouvernement qui a décrété un deuil national de

trois jours. Le temps nécessaire pour rendre hommage aux 85 victimes

assassinées par un fanatique le jour de la Fête nationale sur la promenade

des Anglais, à Nice.

Chaque année, les agents de la Ville luttent contre l’incivilité des propriétaires de chiens pour garder les rues propres. Depuis 2015, les distributeurs de sacs à déjections canines ont été installés, d’autres arrivent.

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Du 9 au 11 septembre, près de 400 secouristes de la Protection civile se réuniront à Châteauroux pour le congrès national. L’occasion de faire plus ample connaissance.

Le congrès national de la Protection civile équivaut à une grand’messe pour les secouristes engagés dans les 97 antennes dé-

partementales françaises. En oc-tobre 2015, à Paris, la Fédération nationale avait mis les petits plats dans les grands pour fêter les 50 ans de l’association agréée d’utilité publique, avec un défilé sur les Champs-Élysées et le ra-vivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu confié au Maire de Châteauroux et président de Châteauroux Métropole, Gil Avé-rous. En 2016, l’association dé-partementale de la Protection civile de l’Indre a convaincu la Fédération d’organiser l’événe-ment à Châteauroux. « Ce sera davantage un congrès de travail avec une réflexion sur les derniers attentats. Cette date correspondra aux 40 ans de notre association départementale. C’était un bon argument ! », commente Romain Barrière, président de la section de l’Indre depuis février dernier.

DES INVITÉS DE MARQUEAvec 73 adhérents, l’Indre est le département où se tient près de la moitié des postes de secours de la région Centre-Val de Loire. 153 en tout pour 2015. Le congrès permettra de faire connaître ses actions aux secou-ristes de toute la France, mais aussi aux habitants. Vendredi 9 septembre, à 20h, à Équinoxe, une conférence sera ouverte au public sur le thème de « la gestion de l’événement à la résilience, le parcours d’une situation de crise avec la Protection civile », en présence de deux grandes per-sonnalités. Le médecin urgentiste

Patrick Pelloux, impacté par les attentats de Charlie Hebdo, et le psychiatre et docteur en psycho-logie Serge Tisseron, habitué des médias, évoqueront le parcours d’une situation de crise dans la Protection civile. Est également attendu sur les lieux, le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. D’autres personnalités politiques pourraient également faire le déplacement*.

DÉFILÉ EN TENUE DANS LES RUESSamedi matin, sur le marché de la place de la République, une sensibilisation aux gestes de premiers secours et des infor-mations sur la Protection civile seront proposées au public. À 17h45, les secouristes défile-ront en tenue bleu et orange, de l’ancienne caserne des pompiers (avenue François-Mitterrand) jusqu’au Monument aux morts de la rue Jean-Jacques-Rousseau, à l’occasion de la commémoration de la libération de la ville. « Le congrès est un moment où l’on se rassemble tous, un moment où l’on partage des compétences et où l’on se forme. D’une antenne à l’autre, les méthodes de travail divergent. C’est un vrai temps de partage », rappelle le président

de l’antenne organisatrice. Et pour tous, ce sera l’occasion de mieux connaître ces secouristes de l’ombre qui veillent au quoti-dien sur notre sécurité.

* À l’heure où nous bouclions ce journal (25 août), des réunions de calage devaient encore avoir lieu pour permettre aux différents acteurs (Préfecture, Ville de Châteauroux, Protection civile, services de Police) de planifier horaires et lieux du programme annoncé, en fonction des personnalités finalement présentes.

APRÈS PARIS, la Protection civile tient congrès à Châteauroux

Plus d’infosPour contacter la Protection civile de l’Indre : 09 72 46 50 92. Maison des associations 34, Espace Mendès-France 6 000 Châteauroux. www.protectioncivile36.org

En savoir plusLe projet des sapeurs-pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection « Adoptons des comportements qui sauvent », a été labellisé « Grande cause nationale 2016 ».

QUELS SONT LES CHAMPS D’INTERVENTION DE LA PROTECTION CIVILE ? Agréés au plan national par le Ministère de l’Intérieur, les secouristes et les bénévoles de la Protection civile interviennent notamment pour le secours à personne et dans des actions de soutien aux populations sinistrées. Après l’attentat du 14 juillet, les secouristes de l’Indre se sont ainsi rendus à l’aéroport Marcel-Dassault afin soutenir les personnes de retour de Nice et être à leur écoute. Lors des attentats parisiens, plusieurs équipes issues de tout le pays ont été mobilisées. D’autres événements moins dramatiques mobilisent la Protection civile. Les championnats du monde de voltige aérienne, la fête de la musique, le festival DARC : ils y étaient !

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C’EST À VENIR |

En accord avec la Société de protection des animaux (SPA) de l’Indre et les vétérinaires de Châteauroux, le service Hygiène de la Ville de Châ-

teauroux va procéder, dès l’automne, à plusieurs campagnes de capture et de stérilisation de chats de rues. À la différence des chats dits « errants » qui occupent les propriétés privées et

sont parfois nourris par les riverains, les chats de rues ou « chats libres » sont ceux qui vivent en groupe et colonisent l’espace public. Progres-sivement, dans chaque quartier, les animaux concernés seront capturés par les services municipaux afin de permettre leur identification (puces électroniques ou tatouages), puis ils seront stérilisés afin d’éviter leur pro-lifération. Cette opération est rendue possible grâce à un financement de la SPA. Une centaine de chats pour-rait être concernée cette année. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2012, la loi impose à tout détenteur l’obliga-tion préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux d’identifier ses chats de plus de 7 mois par un tatouage ou une puce électronique (article L.212-10  du code rural et maritime).

CHÂTEAUROUX

Chat libre, lancement d’une campagne de capture

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La Braderie d’automne, organisée par Les Boutiques de Châteauroux, prendra ses quar-tiers dans le centre-ville de Châteauroux le dimanche 9 octobre prochain. Ce rendez-vous annuel est l’occasion pour les clients de faire de bonnes affaires en profitant d’articles en pro-motion. La plupart des commerçants du centre-ville seront ouverts dans les rues Bertrand, de la Poste, de la Gare, de l’Écho, Diderot, Grande, Jean-Jaurès, Ledru-Rollin, Molière et Victor-Hugo, sur les places Gambetta et Saint-Cyran et dans le cours Saint-Luc. Des commerçants non sédentaires déballeront leurs marchandises sur les trottoirs du périmètre délimité par les rues : de la Gare, Victor-Hugo et de la Poste. Pour l’oc-casion ce périmètre sera réservé aux piétons et interdit à la circulation automobile. Par ailleurs, l’association des commerçants castelroussins va s’associer à diverses actions en direction des étudiants. Cela commencera par la journée d’intégration d’Écocampus le 29 septembre, avec un jeu de piste. Les étudiants regroupés par équipes recevront chacun une grille avec de différents noms de magasins qu’ils devront

retrouver pour y faire tamponner leur bulletin. Des lots sont prévus pour les premiers rame-nant leur grille remplie. Une bonne façon de leur faire découvrir la ville et ses enseignes.

Cela leur permettra également de mieux situer les partenaires du chéquier de réduction qui sera inclus dans le guide des étudiants après cette journée de festivités.

GRANDE BRADERIE D’AUTOMNEles boutiques de Châteauroux s’animent

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Le service civique est un pas de plus pour permettre aux jeunes qui sortent des études de se familiariser avec le monde professionnel. À Châteauroux, la Ville et l’Agglomération font appel à cette formule pour des missions culturelles ou en lien avec la vie étudiante.

Lorsqu’elle a pris connaissance de l’offre concernant le recrutement d’un service civique en charge de l’animation de la vie étudiante, Gaëlle Guyenet n’a pas tergiversé. En séjour en Irlande, cette

jeune Castelroussine de 20 ans a sauté dans un avion pour convaincre le jury lors d’un entretien à l’hôtel de ville de Châteauroux. Diplômée en 2015 d’un BTS tourisme réalisé en alternance, elle a passé deux mois en Écosse, puis deux autres en Irlande avant de revenir à Château-roux prendre les rênes de l’animation de la vie étudiante au sein de Châteauroux Métropole en mars 2016. « Le service civique est basé sur la motivation. C’est un engagement volontaire pour une mission d’intérêt général. On sait que l’on s’engage sur une durée et une action bien pré-cises. Finalement, le service civique est un peu comme un emploi, mais avec un cadre différent. On donne de son temps pour améliorer quelque chose », explique la jeune fi lle. Justement sa mission, elle l’a prise très au sérieux.

FÉDÉRER LES ASSOCIATIONS D’ÉTUDIANTSPendant huit mois, Gaëlle est chargée de fédérer les associations étudiantes qui existent au sein

des établissements d’enseignement supérieur de Châteauroux. Parmi ses principaux projets, elle a concocté un guide de l’étudiant, puis elle a mis sur pied un bureau des étudiants com-mun, appelé le « gros bureau ». « L’idée est de rassembler les étudiants des différentes écoles qui sont déjà au sein d’associations étudiantes comme Moovit (HEI), l’Asesic (IFSI), AEFIC (CES) ou l’association qui fait vivre la MDE. Le gros bureau pourrait prochainement être rejoint par l’A2C (Campus Centre et le CESI). Nous avons créé une page Facebook, et c’est déjà une petite victoire », explique la jeune fi lle. Cette dernière a d’ailleurs pour projet d’initier la « NEM », la Nuit des étudiants du monde, et a participé au salon de l’étudiant organisé en mars à Paris, ce qui lui a permis de rencontrer les acteurs de l’enseignement supérieur. « Grâce à cette expérience, je possède désormais une meil-leure connaissance du fonctionnement des col-lectivités publiques. Le service civique apporte un réel enrichissement sur le plan personnel. Il oblige à aller vers les autres, à échanger, à savoir prendre des décisions et parfois à négo-cier. » Après cette parenthèse, elle réfl échit déjà à une nouvelle expérience à l’étranger via le site Helpix.

L’INVITÉE

GAËLLE GUYENETEN SERVICE CIVIQUE, CHARGÉE DE L’ANIMATION DE LA VIE ÉTUDIANTE

CHÂTEAUROUX

Bienvenue aux nouveaux étudiants !

Jeudi 29 septembre, le monde étudiant a rendez-vous pour une

journée d’intégration bien fi celée. À 13h30, des ateliers à destination

des étudiants de 1re année issus des établissements membres

d’Écocampus seront proposés dans la ville. À 17h, tous les étudiants

ont rendez-vous sur la place de la République où les attend un village

avec des stands d’information et des animations variées, dont une

course de garçons de café haute en couleur. Prière de venir déguisés !

Dans la soirée, place au lancement d’un barathon, une façon originale

de faire découvrir les cafés de la ville aux nouveaux venus, tout en

consommant avec modération.

CHÂTEAUROUX

Le CROUS recrute Le CROUS recrute actuellement

un service civique dans la continuité des missions confi ées

à Gaëlle Guyenet (voir article ci-contre). Pendant huit mois, le

ou la volontaire aura à sa charge de promouvoir et développer les animations au sein de la Maison

de l’étudiant (MDE) à Châteauroux. La personne recrutée assurera

notamment une permanence et des animations quotidiennes à la

MDE, proposera et mettera en place des manifestations culturelles

(conférences, expositions, etc.) et des actions de sensibilisation

sur les questions de santé, de sécurité, d’environnement avec les acteurs du territoire. L’idée ? Créer du lien entre tous les étudiants en favorisant les échanges entre les

différentes associations étudiantes.

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DOSSIER | ÉDUCATION

DES ACTIVITÉS EN TOUT GENRESur l’ensemble des communes de l’Agglomération, les élèves de maternelle et de primaire ont de quoi s’occuper lors des temps d’activités périscolaires. Si le sport et les activités créatives reviennent souvent, certaines initiatives très originales sont à souligner.

La réforme des rythmes scolaires, adoptée il y a déjà trois ans, a suscité à ses débuts une levée de boucliers des villes et des communes qui ont dû organiser et fi nancer ce que l’on appelle les Temps d’activités périscolaires (TAP). On retrouve toujours les mêmes objectifs d’épanouisse-ment de l’enfant et de contribution à son autonomie, en lui garantissant l’accès à la culture, l’art ou les pratiques sportives. Élus, parents d’élèves, directeurs d’école, ensei-gnants et intervenants (employés municipaux, enseignants volontaires, bénévoles, représentants d’associations…) ont travaillé de concert pour trouver le meilleur compromis possible, tout en veillant à ne pas accentuer la fatigue des jeunes écoliers. Au Poinçonnet, un Projet éducatif de terri-toire (PEDT) évolutif d’année en année, a même été élaboré

pour permettre, notamment, « une projection sur le moyen terme, jusqu’à planifi er les stratégies d’investissement ».

À CHAQUE COMMUNE SA FORMULEDécouverte d’activités, renforcement des compétences scolaires, temps calmes, la diversité des prises en charge possibles dans une dynamique partenariale garantissant une cohérence éducative, est de nature à répondre aux besoins des enfants et des jeunes. L’organisation des temps périsco-laires constitue donc un enjeu éducatif important, complé-mentaire de celui de l’école et des enseignements familiaux.Pour autant, sur l’Agglomération, chaque commune a ins-tauré un système horaire et des activités très nombreuses

L’été a été bien rempli avec la rénovation d’écoles à Châteauroux ou la poursuite du chantier de la nouvelle école Saint-Vincent à Ardentes. Désormais, l’heure est venue pour les enfants de retrouver les salles de classe et de profiter à plein des activités périscolaires qui leur sont proposées dans chaque commune.

Comme chaque année, la rentrée scolaire a donné quelques pincements au cœur, plus souvent aux pa-rents qu’aux enfants heureux

pour la plupart de revoir leurs petits cama-

rades. Pour les collectivités et l’Éducation nationale, l’été aura été studieux. Divers chantiers menés dans les écoles vont permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales. Quant aux nouvelles activités périscolaires (TAP) pour cette sai-

son 2016/2017, les retours d’expériences des deux précédentes années scolaires ont permis d’adapter les différents pro-grammes de chaque commune au plus près des besoins et des rythmes des élèves en fonction de leur tranche d’âge.

C’est déjà la rentrée !

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COMMENT LES TAP S’ORGANISENT-ILS DANS VOTRE COMMUNE ?Ardentes : créneaux de 13h25 à 14h les lundis, mardis, jeudis et vendredis pour les maternelles et de 15h à 16h30 (Saint-Martin) et de 15h05 à 16h20 (Saint-Vincent) pour les élémentaires.

Arthon : deux séances d’une heure (15h30-16h30) le lundi et le vendredi pour les Petits (maternelles), le mardi et le jeudi pour les Grands (CP au CM), en plus de l’aménagement de la pause méridienne le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi.

Châteauroux : créneaux de 15h40 à 16h40 les lundis, mardis et jeudis pour les maternelles, de 15h45 à 16h45 les mêmes jours pour les élémentaires. Pour les périodes et les activités proposées selon les écoles, voir sur le site www.chateauroux-metropole.fr rubrique Les services > Vie scolaire / le temps périscolaire

Coings : pas de TAP spécifi ques prévus, si ce n’est une aide aux devoirs après les cours, en plus d’une garderie extrascolaire.

Déols : créneaux de 45 minutes tous les soirs de la semaine (14h45-16h30), sachant que le lundi est réservé à chaque période d’un projet à mener de vacances à vacances.

Diors : les TAP sont organisés sur trois jours pour une durée d’une heure chaque mardi, jeudi et vendredi.

Étrechet : l’Adesli 36 (Association pour le développement de l’emploi sportif et de loisirs dans l’Indre) interviendra une fois par semaine. Le programme des autres TAP sera en ligne sur le site de la Ville d’Étrechet.

Jeu-les-Bois : via le Groupement d’employeurs Val de Bouzanne, trois éducateurs interviendront à tour de rôle dans trois groupes d’âge (Petits, Moyens, Grands) suivant les périodes (roulement après les petites vacances). Les TAP auront lieu le mardi et le vendredi.

Le Poinçonnet : l’année scolaire est découpée en quatre périodes de neuf semaines. Les temps d’activités se déroulent à la fois durant la pause méridienne et lors du créneau 15h15-16h30 (une fois par semaine pour les maternelles – Rabelais le mardi, La Petite Fadette le vendredi – et deux fois pour les élémentaires – Prévert le lundi et le jeudi, Rabelais le mardi et le vendredi).

Mâron : les TAP sont organisés chaque jour (sauf mercredi) de 15h45 à 16h30, pour les maternelles comme pour les élèves de CP au CM.Montierchaume : originalité de la commune, les TAP sont tous regroupés le vendredi de 12h à 16h30, pour les petits comme pour les plus grands (programme pour les 3 à 11 ans). « Des sorties au musée ou au théâtre seront organisées grâce à l’aimable collaboration et l’aide logistique de la mairie de Déols », précise-t-on.

Saint-Maur : la formule s’organise en deux pôles distincts, les maternelles d’une part (chaque jour de 15h45 à 16h15), les écoles élémentaires d’autre part (12h-12h45 pour les CE2 et les CM, 13h15-14h pour les CP et CE1).

Sassierges-Saint-Germain : les TAP se déroulent le lundi et le jeudi de 15h à 16h30.

NB : à l’heure du bouclage du journal, nous n’avions pas eu d’informations concernant les TAP dans les écoles de Luant.

LES TAP, QU’EST-CE QUE C’EST ?Les Temps d’activité périscolaires (TAP) ont été institués sur l’ensemble du territoire national, conformément à la réforme des rythmes scolaires (décret 2013-77 du 24 janvier 2013). Temps complémentaires au temps familial et au temps scolaire, les temps périscolaires, qui désignent tous les moments de la journée qui précèdent ou suivent les temps de classe obligatoire, constituent avant tout un espace éducatif contribuant à l’apprentissage de la vie sociale et à l’épanouissement des enfants et des jeunes. Leur organisation repose donc sur la mobilisation d’un ensemble d’acteurs éducatifs notamment issus des associations de jeunesse et d’éducation populaire ou sportives. Notion importante, les TAP (gratuits dans la majeure partie des cas) sont ouverts à tous les enfants scolarisés dans les écoles concernées – maternelles ou élémentaires – et ne sont pas obligatoires. Le choix d’y inscrire un enfant ou pas est donc une décision parentale.

et très diverses. Celles-ci vont de l’aide aux devoirs (Coings) et aux habituelles activités créatives (théâtre, lecture, activités manuelles en tout genre…) à des ini-tiatives sociales ou civiques, comme la sensibilisation au handicap ou aux dangers domestiques (Arthon), la sensibilisation au tri des déchets (école Michelet à Châteauroux), l’apprentissage au langage des signes et le contact avec les animaux (Montierchaume), l’ini-tiation au secourisme ou la réalisation d’un reportage sur la commune (Sassierges-Saint-Germain). Même au sein d’activités « classiques » comme l’initiation aux sports, certains innovent : ainsi, à Saint-Maur, les enfants découvriront de vieux sports comme la soule, l’ancêtre du rugby, dans une version adaptée aux plus jeunes…

DOSSIER | ÉDUCATION

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INSTALLATION DE NOUVELLES CHAUDIÈRES DANS LES ÉCOLESPar ailleurs, tous les établissements scolaires castelroussins sont concernées par le Contrat de performance énergétique, le CPE (voir à ce sujet l’article en page 14 du magazine CHTX Métropole n°4 – juillet / août 2016). Grâce à ce contrat, de nouvelles chaudières, ainsi que des sondes, seront installées d’ici la fin 2016. Ces travaux participent aux gains énergétiques et permettront à la fois une maîtrise plus fine des consommations et la programmation à distance des appareils, soit un confort pour les élèves et les enseignants et des économies pour la Ville.

RÉNOVATION THERMIQUE : DES ÉCOLES MOINS ÉNERGIVORES ET PLUS CONFORTABLES

Àl’élémentaire Jean-Moulin de Châteauroux, la dernière tranche de travaux a été réalisée cet été. 812 000 € auront été ainsi investis pour la réalisation des trois tranches. Maçonnerie, bar-dage, menuiseries : il s’agit d’une opération si-

milaire à celle menée les années précédentes sur les autres bâtiments. La Ville de Châteauroux, en charge du parc des écoles, a ainsi procédé à l’isolation de l’ensemble du groupe scolaire, rénové en totalité entre 2014 et 2016. L’objectif ? At-

teindre une consommation électrique inférieure à 80 kWh m² (contre 167 kWh/m² aujourd’hui), soit 50 % de réduction de la consommation énergétique. Cela passe par l’installation d’isolants plus épais, mais aussi une menuiserie mixte valori-sée bois / aluminium permettant de développer des fi lières re-nouvelables, tout en ayant un matériau qui ne se dégrade pas dans le temps. Ces travaux bénéfi cieront d’un fi nancement de la Région (à hauteur de 50 % du coût lié à l’isolation).

JEAN-RACINE, D’OCTOBRE 2016 À L’ÉTÉ 2017À l’élémentaire Jean-Racine, les travaux courront sur toute l’année scolaire, sans gêner les cours. Ils débuteront par la reprise des menuiseries dans le courant du mois de novembre, avec une préparation du chantier dès octobre. L’intervention se poursuivra sur les extérieurs jusqu’à la mi-mars. Les intérieurs seront effectués dans le courant de l’été 2017. Les travaux tou-cheront l’enveloppe thermique du bâtiment avec un nouveau

Les travaux de rénovation thermique menés cet été à l’élémentaire Jean-Moulin visent à faire des économies et offrir un meilleur confort aux utilisateurs. Trois autres écoles bénéficieront de travaux similaires en 2016 et 2017.

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PORTAIL FAMILLE :PENSEZ À PAYERVOS FACTURES EN LIGNE !

Depuis le 1er janvier 2016, les familles castelroussines peuvent se connecter au portail famille sur www.chateauroux-metropole.fr (rubriques Les services > Mon enfant). Cette plateforme en ligne simplifie toutes les démarches administratives concernant vos enfants. Vous pouvez par exemple suivre la fréquentation de la cantine et/ou de la garderie. Vous pouvez également réserver les mercredis après-midi et les vacances scolaires pour l’accueil de loisirs de La Valla et du Pôle Ados, si votre dossier est à jour et que vos enfants fréquentent régulièrement les activités municipales. Vos coordonnées téléphoniques et votre e-mail peuvent également être mis à jour. Enfi n et surtout, le portail famille vous permet de recevoir directement vos factures et de les payer en ligne. Pour cela, c’est simple. Il suffi t de vous connecter au portail et de rentrer vos identifi ant et mot de passe (si vous ne les

avez pas reçus par courrier, rapprochez-vous du service indiqué ci-dessous). En réglant vos factures directement en ligne, vous évitez de vous déplacer à l’hôtel de ville de Châteauroux. Et si vous souhaitez rester au format papier, sachez qu’il est toujours possible de recevoir ses factures par courrier et de venir les payer en mairie.

* Depuis le 1er janvier 2016, les tickets pour la cantine et l’accueil périscolaire sont supprimés. Un comptage est effectué au jour le jour et une facture est envoyée aux familles en fonction de la fréquentation.

En savoir plusRenseignements auprès du service Éducation / Jeunesse de Châteauroux Métropole (cantine, activités jeunesse, accueil périscolaire) au 02 54 08 35 29.

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TROIS QUESTIONS ÀPIERRE-FRANÇOIS GACHET, Inspecteur d’académieDirecteur académique des services départementaux de l’Éducation nationale (DASEN)

Avant d’évoquer l’année scolaire 2016/2017, pouvez-vous nous faire un rapide bilan

de l’année écoulée ?Le bilan est contrasté parce que, si nous pouvons

nous réjouir au niveau départemental des progressions enregistrées des taux de réussite au Brevet et au Bac – en forte hausse dans ce second cas –, nous continuons à constater une baisse des effectifs de la population scolaire au global. En fait, il n’y a pas assez de petits écoliers pour compenser le départ de ceux qui vont étudier à l’Université. Pour autant, il y aura relativement peu de mesures de cartes scolaires pour la rentrée 2016/2017 à l’échelle de l’Indre, même si l’Agglomération de Châteauroux sera un peu plus touchée, avec une fermeture de classe à Arthon, une à Déols, une à Étrechet et une autre (voire deux) à Châteauroux même où l’on notera l’ouverture d’une classe spécialisée pour enfants autistes et la création d’un poste consacré aux divers remplacements sur la ville.

Concernant cette rentrée 2016, que peut-on en dire ?Outre ce que je viens d’évoquer, j’attire votre attention sur le fait que pour les collèges et les lycées, les effectifs sont stables. Certains collèges comme les Capucins, Colbert ou Romain-Rolland sont pleins à craquer, alors que d’autres ont de la place. Le nombre de dérogations, pour inscrire son enfant dans un autre collège que celui de son secteur, a explosé ces derniers temps et nous ne pouvons y répondre favorablement – sauf en cas de situation sociale particulièrement lourde – s’il n’y a pas de place dans l’établissement souhaité. À ce propos, je voudrais rappeler

que l’enseignement dispensé est partout de qualité et que bon nombre de dérogations sont infondées. Pour ce qui est des lycées, je note que l’offre en formations technologiques ou générales s’est encore diversifi ée et enrichie à Pierre-et-Marie-Curie et à Blaise-Pascal, ce dont je me félicite.

Évoquons pour � nir les temps d’activités périscolaires (TAP). Avec un peu de recul, comment est-ce � nalement ressenti par les diverses parties ?Dans l’ensemble, c’est une vraie réussite. De ce point de vue, un chiffre ressort d’une étude que nous avons menée l’an passé : 75 % des enfants préfèrent participer aux activités périscolaires que rentrer chez eux. Aujourd’hui, les TAP se sont développés par-tout, notamment grâce aux mairies qui consacrent de très gros efforts humains et fi nanciers pour les mettre en œuvre. Cela va se poursuivre avec la confi rmation des subventions de l’État, à hauteur de 50 € par enfant et jusqu’à 90 € dans les écoles situées en quartier Politique de la Ville. Je constate avec satisfaction que certaines communes font preuve de créativité en proposant des activités originales ou intergénérationnelles, qui sont très enrichis-santes au niveau humain. L’exemple de Sassierges-Saint-Germain, où les enfants font un reportage sur la commune, est à ce titre remarquable. Ceci-dit, j’ai une toute petite réserve par rapport à ces dispositifs : parfois, certains ont voulu trop bien faire et pro-posent trop d’activités. Trop mobilisés, les enfants de maternelle ou d’élémentaire risquent de saturer. Il faut savoir laisser le choix aux enfants de ne rien faire du tout.

TROIS QUESTIONS À

Avant d’évoquer l’année scolaire 2016/2017, pouvez-vous nous faire un rapide bilan

de l’année écoulée ?Le bilan est contrasté parce que, si nous pouvons

nous réjouir au niveau départemental des progressions

RÉNOVATION THERMIQUE : DES ÉCOLES MOINS ÉNERGIVORES ET PLUS CONFORTABLES

LE PESI ATTEND SES PREMIERS ÉTUDIANTS

Du côté de La Martinerie, les préparatifs se terminent pour accueillir dans les meilleures conditions les premiers étudiants chinois du Pôle d’enseignement supérieur international (Pesi) porté par la SFECZ.

Normalement, le Pesi devrait ouvrir ses portes le 20 septembre prochain, sur la zone nord de l’ancienne base militaire. Les salles de cours (le bâtiment 51), mais aussi les dortoirs (le bâtiment 006 et l’ancien mess (bâtiment 004) pour accueillir les 125 étudiants attendus sont déjà équipés et fonctionnels, tout comme les installations sportives en extérieur (terrain de basket, volley et tennis). Une dizaine d’enseignants, en provenance de Chine ou de l’université partenaire française, doit prendre en main

l’apprentissage des langues d’Europe de l’ouest (français, anglais, allemand, espagnol) et le renforcement des acquis in situ.

Pour autant, la convention qui devait être signée entre l’Université d’Orléans et la Beijing international statis university (BISU) n’avait pas encore été ratifiée fin juillet. Si celle-ci ne l’était pas à l’heure où vous lisez ces lignes, cela pourrait retarder de quelques mois, voire d’une année scolaire, l’entrée en service du Pesi.

revêtement pour le sol, les plafonds, les murs, l’installation de leds et une ventilation à simple fl ux. Il s’agit ici une fois encore d’isoler le bâtiment également très énergivore. La qualité des menuiseries, l’exposition au soleil, l’isolation faible, voire nulle, sont des facteurs qui impactent directement les consomma-tions électriques. Budget : 550 000 €.

MONTAIGNE, DANS LA MÊME VEINE QUE JEAN-ZAYÀ noter également que d’ici fi n 2016 - début 2017, d’impor-tants travaux seront menés à l’école élémentaire Montaigne. Comme pour le groupe scolaire Jean-Zay, construit par l’archi-tecte Albert Laprade, les façades sont classées dans l’Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine et donc proté-gées. Il a fallu trouver une astuce pour isoler le bâtiment. Des prototypes de fenêtres ont été testés. L’isolation intérieure sera revue, avec l’installation d’une ventilation simple ou double fl ux. Par ailleurs, l’élémentaire Jean-Zay va bénéfi cier de travaux complémentaires en 2017 pour achever ce qui a été com-mencé. La maternelle fera elle aussi l’objet d’interventions pour la rénovation thermique sur la partie historique du bâtiment.

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GRANDS PROJETS |

DES VOIRIES BIENTÔT NEUVESDANS LES QUARTIERSLa Ville et l’Agglomération de Châteauroux investissent 460 000 € TTC pour re-mettre en état à partir de mi-septembre les couches de roulement des rues Mozart, Honoré-de-Balzac, Hector-Berlioz, Sarah-Bernhardt, Sacha-Guitry, du Chaumiau, Geoffroy-Talichet et Saint-Fiacre ; les trottoirs seront repris allée Frédéric-Mistral et rue Charlier. De grands axes castelroussins seront également impactés comme la rue de Vaugirard dans son ensemble et l’entrée de l’avenue des Marins, entre le rond-point-Deschizeaux et l’impasse de la Brasserie (ainsi que la contre-allée).

Les premiers chantiers de réno-vation des rues du Vieux-Châ-teauroux sont achevés ; les entreprises ont tenu les délais. Rues Dauphine, Jean-Lauron

et Descente de ville, la circulation est rouverte aux automobilistes (sens centre-ville vers Saint-Chris-tophe). Les réseaux ont été enfouis, la chaussée est neuve et les trottoirs pavés. Ces rues vont également bé-néfi cier du plan lumière. Quant à la rue Petite du Palan, le mur de la place haute et la place elle-même ont été entièrement nettoyés, permettant de (re)découvrir et de s’approprier cet endroit oublié du centre historique. Enfin, rue Grande, après quelques diffi cultés d’accès suite à une inter-vention de GrDF sur la canalisation de gaz, la rue retrouve un accès nor-mal pour le plus grand bonheur des riverains et des commerçants.

Côté nouveautés, le sens de circu-lation de la rue Amiral-Ribourt a été inversé, ainsi que la portion de la rue Joseph-Bellier située entre les rues Molière et Bertrand (actuellement en phase de test). Par ailleurs, quatre places de stationnement gratuit limité à 10 minutes ont été créées rue Victor-Hugo, devant La Mie câ-line et Faitmain, pour permettre les petits achats rapides du quotidien.Désormais, les efforts vont se porter sur le réaménagement complet de la rue André-Lescaroux et de la place Napoléon, achevées d’ici la fi n 2016, avant la rénovation de nouvelles rues du Vieux Châteauroux (rues des Halles, du Père Adam et du Palan).

➊ CHÂTEAUROUX

CŒUR D’AGGLO, nouveautés et fi n des premiers chantiers

du Vieux Châteauroux (rues des Halles, du Père Adam et du

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➋ DIORS

TERRAINS NEUFSPOUR LE SPORT

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À Diors, le sport fait peau neuve. Le terrain de foot-ball a été créé aux normes PH 5 d’une part, avec une nouvelle main courante, un nouveau local sécurisé pour les arbitres, la mise en place d’un tunnel rétractable, la réfection de l’éclairage et un complet ré-engazonne-ment. D’autre part, un City stade de 12 x 24 m a été créée pour permettre aux écoles de bénéficier d’un lieu sécurisé et résistant pour la pratique de plusieurs sports : football, basket, volley, tennis, badminton,

pendant les heures de cours ou d’activités périscolaires. En dehors de ces horaires, cette infrastructure est uti-lisable par tout un chacun. Pour ces deux chantiers, l’investissement représente 320 000 € TTC, financé par la Ville de Diors et diverses subventions (fond parlementaire, Fédération française de foot, Conseil départemental de l’Indre). D’autres aides dans le cadre du Contrat Agglo-Région et des dotations d’État pour les territoires ruraux ont été sollicitées.

➌ LE POINÇONNET

LE STADE JEAN-DELAVEAU CHANGE D’ASPECT

De gros travaux sont en cours de réalisation sur le stade Jean-Delaveau. La Ville du Poinçonnet souhaite assurer la continuité de l’aménagement du centre-ville par ce biais. Terrain d’entraînement en synthétique, remise en état du terrain d’honneur, mise aux normes (dimensions, clôture, éclairage, vestiaires) et la création d’un terrain A8 en synthétique sur une partie de l’ancien terrain en stabilisé sont programmés. L’autre partie du stabilisé réintègrera le domaine public et accueillera des places de stationnement près des écoles et la poursuite du jalonnement piétons venant du centre-ville vers les équipements sportifs et culturels. Une enveloppe de 1,72 M€ HT est prévu sur 2016 et 2017 (Ville du Poinçonnet, Fonds d’aide à l’investissement local (État), Fonds parlementaire, FAR équipements sportifs (Département) et Contrat Agglo-Région).

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➍ CHÂTEAUROUX

LA PEUPLERAIE,UN CHANTIER INTERDIT AU PUBLICDepuis cet été jusqu’à cet automne, la peu-pleraie vieillissante de l’hippodrome est en cours d’abatage. La Ville rappelle que le chan-tier est strictement interdit au public pour per-mettre le bon déroulement des opérations.

➎ DÉOLS / ÉTRECHET

CNTS, UN CHANTIER TITANESQUEL’aménagement du Centre national de tir sportif (CNTS) impressionne ! Les engins de terrassements ont pris place depuis le début de l’été sur les terrains de La Martinerie. Le projet phare de la Fédération française de tir doit ouvrir ses portes au printemps 2017.

➏ CHÂTEAUROUX

ROND-POINT DELA ROUTE DE VELLES, AMÉNAGEMENTEN COURSLongtemps attendu, le rond-point de la route de la Velles, aménagé par Châteauroux Métropole et le Conseil départemental de l’Indre, prend forme progressivement entre Châteauroux et Le Poinçonnet. La circulation est actuellement déviée.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

UNE MINE D’INFORMATIONS POUR ÊTREUN BON USAGER DE LA COLLECTEVous l’avez sans doute déjà feuilleté, puisqu’il a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres de l’Agglomération entre le 22 et le 26 août dernier. Le Guide du bon usager de la collecte des déchets compile des informations importantes relatives à la nouvelle organisation des tournées de collecte des déchets ménagers et au nouveau système de ramassage des encombrants et déchets verts, mais aussi des indications précises concernant le tri et les possibilités de recyclage. Conservez-le précieusement : en cas de doute, vous trouverez la réponse qui vous sera utile. Au cas où vous l’auriez égaré, il vous est toujours possible de le télécharger sur le site www.chateauroux-metropole.fr dans la rubrique Publications.

La rentrée rime souvent avec nouveauté(s). Cette année, les tournées de collecte des déchets secs et humides vont ainsi changer pour être optimisées et mieux répondre aux besoins des habitants comme de la collectivité.

Compétente en matière de gestion des déchets ménagers (secs et humides) et du ramassage des en-combrants et déchets verts depuis le 1er janvier 2002, l’Agglomération

vient de mettre en place une nouvelle orga-nisation pour ces différents types de collecte. L’objectif visé est triple, pour l’intercommu-nalité dont la superfi cie a beaucoup changé depuis bientôt quinze ans : préserver la qualité de son environnement, réaliser des économies d’échelle et assurer une meilleure sécurité de ses personnels affectés à cette tâche.En conséquence, la collectivité a veillé à harmoniser les tournées en les sectorisant

différemment et à optimiser les moyens mis en œuvre (notamment avec l’utilisation sys-tématique de bennes bi-compartiments pour ramasser secs et humides en un seul ramas-sage*). Cette nécessaire remise à plat du schéma de collecte va permettre d’accorder le même niveau de service entre communes ou zones d’habitat de même nature (habitat d’hyper-centre, habitat pavillonnaire, habitat collectif, habitat rural, commerçants).L’Agglomération a également pris en compte la recommandation R437**, qui identifie les mauvaises pratiques, acci-dentogènes pour les agents et pour les usagers, dans le but d’éliminer tout risque

DÉCHETS : des tournées plus rationnelles

Désormais, le ramassage des déchets secs et humides se fera par le biais de bennes bi-compartiments.

Les consignes de tri restent les mêmes : bacs ou sacs bleus pour les déchets secs, bacs ou sacs gris pour les déchets humides.

déchets verts, mais aussi des indications précises concernant le tri et les possibilités de recyclage. Conservez-le précieusement : en cas de doute, vous trouverez la réponse qui vous sera utile. Au cas où vous l’auriez égaré, il vous est toujours possible de le télécharger sur le site www.chateauroux-

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RECOMMANDATIONSSortez vos bacs (à présenter poignées tournées vers la rue) ou sacs après 20h la veille au soir de la tournée, en limitant votre nombre de sacs à quatre (15 kg maximum par sac). Trois communes non encore dotées de bacs roulants (Coings, Ardentes et Luant) vont progressivement en être équipées.

Par ailleurs, la couleur des sacs et bacs reste inchangée : gris pour les déchets humides, bleu pour les déchets secs. Pour obtenir votre dotation annuelle (1 dotation par famille et par an), rapprochez-vous de la mairie de votre commune ou du service Déchets de Châteauroux Métropole. Un justificatif de domicile doit être fourni pour récupérer votre dotation.

potentiel pour la sécurité du personnel en charge de la collecte et de ses concitoyens. Tout le monde est concerné, d’une manière ou d’une autre, par la rationalisation des tournées de collecte des déchets secs et des déchets humides.Un guide très complet sur l’organisation des nouvelles dates de ramassage, les bons gestes du tri sélectif ou encore la mise en place de la collecte des encombrants sur rendez-vous (voir par ailleurs) a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres courant août. * Sauf Châteauroux et centre-ville de Déols. ** Recommandation de la Caisse nationale de l’assu-rance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS)

En savoir plusPour toute question sur la collecte des déchets et des encombrants : rendez-vous sur le site www.chateauroux-metropole.fr rubrique Les services / Propreté – Gestion des déchets

La collecte des encombrants et déchets verts s’effectuait jusqu’en 2015, sur l’ensemble des communes de l’Agglomération, suivant un calendrier établi avec un prestataire. Désormais, les particuliers (et unique-ment eux) pourront prendre ren-dez-vous auprès du service Déchets pour faire retirer ses «monstres» à domicile. Afin de maximiser la valorisation des déchets et d’assurer le plus possible la propreté de la voie publique, la collectivité a souhaité mettre en place un nouveau système plus pratique pour les habitants comme pour ses agents concernant l’enlèvement des

encombrants réellement volumineux et des déchets verts.Cette nouvelle organisation entrera en fonction à partir du 3 octobre 2016 sur rendez-vous. Pour en obtenir un, il vous sera possible de passer par le site Internet www.chateauroux-metropole.fr ou l’appli-cation Châteauroux Métropole* où un formulaire dématérialisé de contact sera disponible. Si vous n’avez pas accès à Internet, composez le numéro vert gratuit 0 800 02 54 17, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h.Une intervention des agents aura lieu dans les quatre semaines maximum

suivant la prise de contact, selon disponibilité et degré d’urgence du retrait.

* Disponible sur Android Market ou Apple store.

LES MONSTRES SUR RENDEZ-VOUS

RECOMMANDATIONSLe nombre d’enlèvement annuel étant fixé à un par foyer et par an, attendez – si possibilité de stockage – d’avoir plusieurs objets volumineux à jeter en même temps pour faire appel au numéro vert.

Attention, toutefois, la limite maximum d’enlèvement des déchets est de 2 m3.

Pour faciliter le travail des rippeurs, pensez à placer vos bacs poignées tournées vers la route.

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

En savoir pluswww.calliope-cfor.fr

Il existe beaucoup de méthodes pé-dagogiques et d’offres de stages no-vatrices aujourd’hui, chacun pouvant ainsi aisément trouver chaussure à son pied, et ce, quel que soit son

niveau initial. « Que l’on soit en re-cherche d’emploi ou bien déjà en poste, l’important est de penser à se former tout au long de sa vie professionnelle. Lorsqu’un recruteur regarde un CV, il est très attentif à la diversité des compé-

tences qu’un candidat affiche. Rien que pour cela, il faut faire valoir son droit à la formation », explique Marie-Lou de Pommayrac, Présidente de C.For. « Dans tous les métiers aujourd’hui, les besoins en acquis de compétences ont tendance à monter progressivement, la formation tout au long de la vie est devenue un instrument essentiel pour ne pas rater des opportunités. »Se former ne revient pas toujours à devoir débourser des sommes extra-vagantes, contrairement aux idées reçues. Chez C.For notamment, qui a accueilli plus d’un millier de personnes de plus de 16 ans depuis janvier 2016, les formations sont totalement gra-tuites, car ces visas tous niveaux en différentes matières (anglais, remise à niveau en français, français langue étrangère, alphabétisation (en péda-gogie Montessori notamment), accom-pagnement à la recherche d’emploi ; «  Nouveau départ professionnel  »,

bureautique, internet, éco-citoyen-neté…) sont entièrement soutenus financièrement par la Région. Elles sont réservées prioritairement aux deman-deurs d’emploi, de plus de 16 ans et sortis du système scolaire, avant de s’ouvrir aux salariés voire à quelques retraités (sous conditions). « Il existe également des formations ouvertes et à distance (Foad) que j’appelle des formations “en pantoufles”, puisqu’on peut les suivre de chez soi grâce à une plateforme Internet mise en place par la Région. Nous adaptons aussi notre offre à l’évolution de la société, avec des conseils de coaching en développement personnel, pour que ceux qui font appel à nos services regagnent en “confiance en soi” », ajoute la dirigeante.

À ceux qui rétorqueront que les formations coûtent cher, on peut répondre qu’il ne faut jamais faire de généralité. Chez C.For, à Déols, de nombreuses offres de stages, soutenues par la Région Centre-Val de Loire dans le cadre de l’action « Libres-Savoirs », permettent de se former gratuitement, quel que soit son âge.

SE FORMER, MÊME GRATUITEMENT, c’est important !

David Colin (coordinateur d’éducation/formateur internet-bureautique-multimédia), Marie-Lou de Pommayrac (présidente de C.For), Michèle Brossard (assistante de direction) vous attendent de pied ferme.

L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE CASTELROUSSINE JEAN-RACINE, DE LA PRÉHISTOIRE À L’ÈRE NUMÉRIQUEAvec ses « twictées » – des dictées réalisées à partir de tweets –, on savait l’école élémentaire Jean-Racine à la pointe de la technologie. Autre preuve de cette modernité, mardi 28 juin dernier, les élèves de CM2 de la classe de la directrice Aurélie Malassenet et ceux de la classe Ulis de Laëtitia Loiseau ont inauguré une frise historique pleine d’imagination. De la Préhistoire à l’homme du XXIe siècle, les élèves ont dessiné des personnages historiques à partir d’un travail de Street Art, en cherchant toujours à mettre en valeur une femme représentative par période. La frise s’appuie sur une réalité augmentée. Chaque personnage est accompagné d’un flashcode que l’on peut scanner et qui dirige l’utilisateur jusqu’à une capsule vidéo déli-vrant des explications sur la vie de cet individu. Le tout a été entièrement pensé et réalisé par les élèves, avec l’aide de Mathieu Hesbois, animateur des technologies usuelles de l’information et de la communication (TUIC). Une belle initiative à souligner !

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’Adil-EIE* relance pour la 7e an-née consécutive, le « Défi éner-gie des citoyens pour le climat en région Centre-Val de Loire ».Les inscriptions ont lieu d’ici

mi-novembre, pour une «  compéti-tion » amicale – mais sérieuse – en faveur de l’environnement qui durera du 1er décembre au 30 avril 2017. Son principe est simple : il s’agit pour des équipes de six ou sept (familles, collè-gues, voisins…) de faire le maximum d’économies possible sur leurs factures d’énergie (électricité, gaz) et/ou d’eau sur cette période de six mois.Ce concours convivial et ludique permet à la fois d’inciter le plus grand nombre aux éco-gestes les plus simples pour réaliser des économies d’au moins 8 % sur leurs différentes factures (voire

beaucoup plus) et de se retrouver régu-lièrement en équipe.Une dizaine d’équipes issues de l’Agglo-mération (Châteauroux, Le Poinçonnet ou Déols) participent régulièrement, avec des résultats plus qu’honorables.

APPRENDRE EN S’AMUSANTChâteauroux Métropole a voulu intégrer cet événement dans les actions qu’elle mène dans le cadre de la Politique de la ville, en proposant depuis 2013 le « Défi énergie des quartiers ».Son but est d’une part de sensibi-liser des publics qui font face à la problématique de la hausse des charges de logement, et d’autre part, de favoriser les échanges entre les

habitants des différents quartiers. Cette opération repose sur un fort par-tenariat entre l’Adil-EIE, Châteauroux Métropole, l’Opac, l’ACGCS (associa-tion castelroussine pour la gestion des centres sociaux), ainsi que sur l’impli-cation des habitants.

* Agence départementale information sur le logement – Espace info énergie

Faire des économies, en participant à une aventure ludique entre amis, voisins ou en famille, tel est le défi que vous lance l’Adil-EIE. Répondrez-vous à son appel ?

FAIRE LA CHASSE AU GASPI dans les quartiers

+d’infos • Thierry Hourquet, Conseiller

info énergie Adil de l’Indre, 02 54 27 37 37, therry.hourquet@adil36.org

• Catherine Déterne, Chargée de mission Contrat de ville, Châteauroux Métropole, 02 36 90 51 61, catherine.deterne@chateauroux-metropole.fr

NB : Si vous êtes tenté pour participer, mais que vous êtes seul(e), pas de soucis à vous faire : d’autres inscrits solitaires n’attendent que vous pour constituer leur équipe.

LE CHIFFRE : 27,76 %Les « Illuminés » (équipe du quartier Beaulieu) ont ainsi figuré sur la 3e marche du podium régional l’an passé, avec un gain de 27,76 % sur leurs factures.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

Le premier répartiteur français de médicaments et produits pharmaceutiques rejoint le territoire de l’Agglomération, pour être plus proches des pharmaciens du sud de la région Centre-Val de Loire et du nord de l’Auvergne.

MONTIERCHAUME

CERP s’implante à la Malterie

QUAND LE RÉSEAU PASSE ENTRE LES ENTREPRISESDepuis novembre 2013, un club d’entrepreneurs sur le modèle international BNI* existe dans l’Indre et notamment sur l’Agglomération. Le BNI - Berry Business 36 permet aux dirigeants de PME, professions libérales et artisans, de tisser des liens pouvant booster l’économie locale.

Toute idée est bonne à prendre pour développer l’économie locale et les emplois qui vont avec. Ainsi depuis bientôt quatre ans, les membres du BNI Berry Business 36 se retrouvent pour un petit déjeuner hebdomadaire afin d’échanger sur leurs activités, de présenter leurs actualités et d’évoquer les demandes auxquelles leurs camarades peuvent répondre. Ce faisant, ce club d’entrepreneurs ou de professions libérales agit comme un réseau de « commerciaux » de chacun des autres membres. Le principe de non-concurrence est

garanti en interne au groupe, qui ne comporte donc qu’une seule société par secteur d’activité.L’objectif de ce regroupement est d’aider chaque membre à générer davantage de chiffre d’affaires, avec la mise en relations qualifiées auprès des différentes sphères de métier. Cela permet particulièrement aux PME de maintenir la richesse et développer l’emploi localement. Berry Business 36  regroupait, avant la coupure d’août, trente-trois professionnels tous secteurs d’activité confondus issus de tout le département, un chiffre en constante progression. Sébastien Raudier, dirigeant de Clean Eco (Déols), assure la présidence du club castelroussin jusqu’au 30 septembre, celle-ci étant tournante tous les six mois. Son successeur est déjà désigné, il s’agit de Guillaume Verret (architecte d’intérieur).

* Business Network International.

Le 30 juin dernier, une nouvelle entreprise créait l’événement du côté de la zone industrielle de Montierchaume. La première pierre de la douzième agence régionale du Groupe CERP* Bretagne Atlantique a été posée en présence de Ronan Rayssiguier, Président du Directoire, de Gil Avérous, président de Châteauroux Métropole, et de Michel Lenglet, maire de Montierchaume. Cette agence de répartition de médicaments et produits pharmaceutiques ouvrira ses portes au

1er décembre 2016 et emploiera, dans un pre-mier temps une vingtaine de personnes. « Nous allons embaucher entre quinze et vingt personnes pour l’ouverture, puis en fonction du chiffre d’af-faires que nous réaliserons d’autres embauches pourraient avoir lieu dans les trois ou quatre pro-chaines années pour doubler les effectifs, voire atteindre la cinquantaine d’employés », précise Ronan Rayssaiguier. Le nouveau bâtiment de 2  500  m2 (avec possibilité d’extension, une

réserve foncière restant disponible) permettra le stockage de médicaments dans le respect strict des normes de I’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). En plus de la distribution une à deux fois par jour de produits pharmaceutiques aux officines, la CERP proposera aux pharmaciens de la région (dans un rayon d’environ 100 kilomètres autour de Châteauroux), qui en deviendront sociétaires, des conseils en communication, en marketing et en commercial.

* Coopérative d’exploitation et de répartition phar-maceutique 

En savoir plusLe réseau est ouvert à tout professionnel intéressé de se développer dans l’Indre (36). Les rencontres ont lieu le vendredi matin, de 7h à 9h, à l’hôtel Best Western de Châteauroux. Plus d’informations sur www.bni-berrybusiness36.fr

En savoir plusLe groupe CERP Bretagne-Atlantique, basé à Saint-Brieuc, existe depuis 1938. Il réalise 80 000 livraisons par jour, dessert 40 000 officines (dont 2 500 en France) par le biais de ses 70 agences (4 000 salariés sur 10 pays, dont 600 en France) et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 921 M€.

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Tout en travaillant à un programme d’anima-tions toujours plus étoffé (marchés divers, concerts, patinoire…), la Ville ne ménage pas ses efforts pour inciter les chalands à venir fréquenter le Cœur d’Agglo. La

rénovation complète de la rue André-Lescaroux (ex-rue de l’Écho), les réfections des rues du Vieux- Châteauroux, le soutien à l’association Les Bou-tiques de Châteauroux ou l’aide aux commerces à la mise en accessibilité par rampes amovibles par-

ticipent de cette volonté de faire bouger les lignes. Dans la même optique, la Ville a souhaité s’attaquer au problème récurrent des villes moyennes, à savoir les « dents creuses ». Il s’agit d’inciter fortement les propriétaires de ces magasins vides, qui donnent une piètre image d’une collectivité qui se veut attractive, à accueillir de nouvelles activités com-merciales. Une taxe annuelle sur les locaux vacants entrera ainsi en vigueur au 1er janvier prochain sur tout le territoire de la ville de Châteauroux. Ainsi, les propriétaires de magasins inexploités depuis plus de deux ans, sauf pour des raisons indépendantes de leur volonté, se verront pénalisés d’une taxe sup-plémentaire votée lors du conseil municipal de juin dernier. Le taux de cette taxe (10 % pour la première année d’imposition, puis 15 % la deuxième année et 20 % à compter de la troisième année) aura pour assiette le revenu net servant de base à la taxe fon-cière sur les propriétés bâties. Une initiative qui a déjà fait ses preuves dans d’autres villes.

Pour en finir avec les FRICHES COMMERCIALESLa Ville de Châteauroux a fait de la redynamisation de son hyper- centre, un de ses principaux chevaux de bataille. Dernière action en date : le vote d’une taxe sur les friches commerciales inexploitées depuis plus de deux ans.

COINGS

LES VOCATIONS SUISSES S’ESSAIENT À L’AÉROPORTLundi 27 juin, soixante-dix jeunes Suisses de 17 à 20 ans et détenteurs d’un baccalauréat ou d’un bac pro, ont été invités par les Forces armées helvètes et la compagnie Swiss International Airlines, à une journée d’observation et d’informations, sur l’aéroport de Châteauroux Centre. Cette rencontre avec des pilotes confirmés, issus du monde militaire ou des vols commerciaux, fait suite au programme SPHAIR, entièrement financé par l’Armée de l’air helvète. « Ce programme de deux semaines existe depuis 2003 et est ouvert à tous les bacheliers même ceux de condition modeste. Il se déroule sous la forme d’un stage, agrémenté de onze vols sur petits appareils pour permettre aux jeunes de découvrir leur talent* et de savoir si devenir pilote leur plaît avant d’envisager une carrière soit dans les forces armées soit dans la navigation commerciale », explique le lieutenant-colonel Beat Hedinger. Venues pour la première fois il y a deux ans, l’Armée de l’air suisse et la compagnie aérienne Swiss ont souhaité réitérer leur

opération séduction sur un aéroport « dont les infrastructures d’accueil sont parfaites, avec une piste très adaptée à nos besoins », selon Stefan Vasic, porte-parole chez Swiss. Les aspirants pilotes ont ainsi pu découvrir les arcanes du pilotage d’un Airbus A340, d’un Boeing 777 ou d’un hélicoptère Super Puma et se faire une idée plus précise de leur avenir. Qui passera, peut-être un jour, par un entraînement à l’atterrissage sur la piste castelroussine…

* Seuls les talents ayant reçu une recommandation des instructeurs experts en aéronautique civile et militaire avaient été invités à Châteauroux.

EN BREF

DU NOUVEAU EN CŒUR D’AGGLOAlors que Bonobo a fermé ses portes rue de la Poste, deux nouvelles enseignes viennent de s’installer en hyper-centre-ville. Point commun entre ces deux ouvertures : l’originalité du concept proposé. Rue Victo-Hugo, Sandra L’Huillier se lance dans le prêt-à-porter avec Karl Marc John, nouvelle enseigne très tendance de vêtements pour femmes et enfants. Le magasin, voulu comme un espace chaleureux et intimiste, a ouvert ses portes tout récemment entre Dépil’Tech et la chapellerie Bessayerie. Du côté de la rue Grande, Lucie Lagoutte vous donne rendez-vous au sein de La Petite Fabrique, chocolaterie façon coffee shop où vous pourrez admirer son tour de main tout en dégustant de succulentes pâtisseries. Enfin, un troisième magasin, original lui aussi, devrait ouvrir sous peu rue Guimon-Latouche. Il s’agit d’un bar à jus de fruits, dénommé Ideal Juice, qui prendra place dans l’ancienne boutique Pigier.

EUROSITY AWARDS : BIENTÔT DES LAURÉATSLe concours EuroSity Awards destiné aux start-up innovantes, lancé il y a quelques mois par la SFECZ, touche à sa fin. Une dizaine de projets français et une autre dizaine côté chinois ont été retenus par la SFECZ et son partenaire l’ACECE*, parmi un peu plus d’un millier au total (61 en France, 1 000 environ en Chine). Reste l’étape finale du concours, la présentation orale des dossiers le 17 septembre prochain, épreuve qui déterminera qui seront les heureux lauréats appelés à s’installer dans le CITECH, et soutenus financièrement par EuroSity.

* Association des Chinois à l’étranger pour la création d’entreprise.

Exemple d’un commerce pouvant relever de cette

nouvelle taxe.

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SOCIÉTÉ |

• Jeudi 29  septembre, en amont de la Semaine bleue, l’Université du citoyen inter-pellera les habitants dans le cadre d’une journée de réfl exion sur le thème « Vieillir oui, mais plus tard ». Ouvert à tous sur inscription.

• Dimanche 2 octobre, au départ de la salle Barbillat-Touraine, à 9h, la Marche bleue ouvrira les festivités. Quatre parcours seront proposés, dont un pour les personnes à mobi-lité réduite et un parcours dynamique. Sur place, les participants pourront également découvrir l’exposition Monalisa. Marche gratuite, sans inscription.

• Le temps fort de la semaine se tiendra lundi 3 octobre, à la salle Barbillat-Touraine avec l’organisation d’un forum intitulé « Mieux vieillir. Isolement solitude, changeons nos habitudes ». Cette rencontre, initiée par la coordination gérontologique de l’agglomé-ration, a été pensée comme un moment privilégié pour sensibiliser le public sur les questions liées au vieillissement. Des stands d’information seront tenus par les parte-naires avec des ateliers sur l’alimentation, une initiation Internet, de la gym équilibre, de la relaxation, l’image de soi et des jeux géants. Une première table ronde, de 10h45 à 12h, sera animée par l’arthérapeute Pascale

Lord, sur le thème « Isolement / solitude : de quoi parle-t-on ? Quelles sont les causes et conséquences ? Que se passe-t-il sur le ter-ritoire ? ». Le thème de la 2e table ronde, de 14h30 à 16h, évoquera « les solutions pour lutter contre l’isolement et la solitude ». De 9h30 à 17h30, entrée libre. Ouvert à tous. Déjeuner possible sur place (plateau repas) à 10 € sur inscriptions.

• Mercredi 5 octobre, la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et leurs familles (FNAPAEF) organise son 1er colloque national à Châteauroux, à la salle Barbillat-Touraine avec des tables rondes sur le thème : « La société s’adapte-t-elle au vieillissement de la population ? », en présence du président de la Fédération nationale. Ouvert au public. Renseignements au 06 83 01 52 63.

• Jeudi 6 octobre, la Semaine bleue s’achè-vera par une remise de diplômes dans le hall de l’hôtel de ville de Châteauroux. L’idée ? Valoriser les bénévoles qui œuvrent auprès des personnes âgées isolées dans le cadre du réseau Monalisa, mais également faire connaître ce qui se fait, donner envie de s’engager et faire ensemble.

« À tout âge, faire société » est le thème retenu pour célébrer la Semaine bleue. Cet événement national, organisé du 3 au 9 octobre à Châteauroux, vise à lutter contre l’isolement et la solitude des personnes âgées. Voici les différents rendez-vous à ne pas manquer.

PROGRAMME ÉTOFFÉ pour la 3e édition de la Semaine bleue

En savoir plusSemaine bleue du 3 au 9 octobre 2016. Renseignements auprès de l’Offi ce des personnes à la retraite au 02 54 34 42 84.

En savoir plusVous pouvez contacter le Centre information recrutement de la Gendarmerie d’Orléans au 02 38 53 90 95 (ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h – 42, bd Alexandre-Martin à Orléans).

Famille, amis, marchez avec les Seniors !

Seniors, marchez !

Partenaires :Les Conseils de Grands Quartiers

La Maison de quartier EstLes clubs de marche de la ville

Le Centre du bénévolatLes établissements pour personnes âgées

...

Renseignements à l’Office des Personnes

à la Retraite au 02 54 34 42 84

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Dimanche 2 octobre 2016

Rendez-vous à 9h00 à la salle Barbillat-Touraine,

avenue Daniel Bernardet, Châteauroux

LA GENDARMERIE NATIONALE RECRUTESi vous avez envie de vous investir au service des autres et du pays, pensez au recrutement de la Gendarmerie nationale. En 2016, l’institution recrute 7 000 volontaires en tant qu’agent de police judiciaire adjoint (équipier des sous-offi ciers).Les postes sont ouverts aux 17-26 ans. Ces postes permettent d’exercer un métier varié en participant à des missions telles que la prévention de la délinquance, les enquêtes judiciaires, porter secours et

assistance à la population. La Gendarmerie recrute également, pour des emplois particuliers, des personnes ayant des compétences spécifi ques (métiers du bâtiment, mécanique, maintenance des véhicules, transport, magasinage, restauration, agent d’accueil et de sécurité).Pour postuler, il faut être titulaire au minimum d’un CAP

de la spécialité ou pouvoir justifi er d’une expérience professionnelle dans cette activité (Bac pro ou Bac technique pour secrétariat

et informatique). Enfi n, 6 500 postes de sous-offi ciers sont ouverts aux 18-35 ans qui souhaitent valoriser leurs qualités humaines et leur esprit d’équipe au sein d’une institution militaire (Bac requis).

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L’association Élisabeth Kübler-Ross France (EKR) est une caisse de résonance de toute la souffrance qui peut

se rencontrer à l’échelle d’un département à l’occasion de la perte d’un être cher. « Nous sommes témoins de beaucoup de situations douloureuses dans lesquelles des personnes ont perdu un ou plusieurs proches, notamment par maladie, suicide ou accident de la voie publique, ou des parents ayant perdu un enfant », confie son président, le Dr Mignot, qui rappelle combien l’association a à cœur d’en té-moigner. Une centaine de per-sonnes a été soutenue l’année dernière par un groupe de béné-voles fidèles. « Le fait d’accueillir ces personnes, de les écouter est le plus important. Elles peuvent se laisser aller à éprouver des sentiments de tristesse, de co-lère, de culpabilité », explique Odile Gilbert, conseillère conju-gale et familiale qui s’est enga-gée dans l’association.

NE PAS AVOIR PEUR DE SES ÉMOTIONS« Il faut une qualité de présence, de l’empathie, mais aussi, une

certaine maturité. La difficulté est de ne pas se laisser empor-ter par l’histoire d’autrui », sou-ligne Sylvie Lefrère, elle aussi bénévole. « Ne pas avoir peur des émotions car elles sont là pour amener la personne quelque part  », poursuit-elle. « Nous avons pour seul objectif d’accompagner les endeuillés, nullement de les forcer à “faire” leur deuil, comme trop souvent la société les y contraint », rap-pelle le Dr Mignot, qui prendra

la parole lors de cette 11e confé-rence-débat du 22 septembre prochain. «  Nous reviendrons sur des questions pragmatiques, plus proches des gens. Face à un deuil, qu’y a-t-il lieu de dire ou pas, de faire ? » Accompagner une personne en deuil ne va pas de soi. Il sera ainsi question de corriger quelques idées reçues et donner des pistes pour soute-nir ceux qui perdent un être cher et se retrouvent parfois si seuls.

Après avoir proposé en 2015 un sujet de réflexion tristement visionnaire sur le deuil collectif, précédant les récents attentats, l’association Élisabeth Kübler-Ross France organise cette année une conférence sur le thème « Comment accompagner un proche en deuil ? ».

DES BÉNÉVOLES, aux côtés des personnes endeuillées

En savoir plusJeudi 22 septembre, à 20h30, à la MLC Belle-Isle, 7 av. Daniel-Bernardet à Châteauroux. Ouverture des portes dès 19h30  avec présentation de l’association et stands de documentation. Entrée libre. Renseignements : 02 54 07 01 69. http://ekr.france.free.fr

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TROUBLES DE LA MÉMOIRE, QUEL ACCOMPAGNEMENT ? À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, mercredi 21 septembre prochain, la plateforme de répit des aidants du Centre départemental gériatrique de l’Indre organise, en partenariat avec Châteauroux Métropole, une table ronde et des ateliers ludiques ouverts à tous. À la salle Barbillat-Touraine de Belle-Isle, à Châteauroux, de 10h à 16h30, des ateliers ludiques seront proposés au public. Dès 17h, une table ronde sera organisée suivant le thème « Troubles de la mémoire : quel parcours ? Quelles ressources sur le territoire ? ». Les professionnels de santé évoqueront notamment des cas concrets de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer et détailleront les différentes prises en charge, avec à l’appui plusieurs témoignages de malades. Sur place, tous les acteurs

qui luttent contre la maladie d’Alzheimer vous renseigneront. Retrouvez notamment sur place les membres de l’association Y’acqa 36 / France Alzheimer, du personnel de l’hôpital de Châteauroux et de nombreux autres partenaires.

En savoir plusJournée mondiale Alzheimer, mercredi 21 septembre, de 10h à 18h30, salle des fêtes de Châteauroux, avenue Daniel-Bernardet. Entrée libre. Renseignements : 06 74 26 11 36.

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INITIATIVES LOCALES |

Cinq amies, licenciées à La Berrichonne Athlétisme (une Saint-Mauroise et quatre Castelroussines), ont eu envie d’apporter leur pierre à l’édifice de la lutte contre le cancer du sein, par le biais de leur hobby.

On c o n n a î t t o u s quelqu’un dans notre entourage, plus ou moins proche, qui est atteint d’un cancer »,

concède Frédérique Lamarre, l’une des cinq initiatrices* du projet L’Envolée rose. « Il est ainsi impor-tant de mettre en avant le dépis-tage précoce du cancer du sein. Grâce à ce simple geste, le taux de guérison de cette maladie aug-mente. Ce sujet nous tenait à cœur et nous voulions le lier à notre acti-vité physique, qui est aussi un bon moyen de garder la santé, que l’on soit bien portant ou atteints par ce mal. » C’est ainsi que le principe de « L’Envolée rose » est né. Cet événement festif, soutenu par La Berrichonne Athlétisme et la Mairie du Poinçonnet, sera consti-tué d’un échauffement en musique,

d’un village santé (avec des stands du Credep, de l’Ufolep, du Codes, de la DDSPP, d’un tabacologue et de la section Marche nordique de La Berrichonne Athlétisme) et donc d’une marche ou d’une course selon les participants, sans classe-ment fi nal, l’objectif n’étant pas de réaliser un record mais bien de ras-sembler toutes les volontés contre

la maladie. «  Nous ouvrons les inscriptions à tous, les femmes bien sûr, mais aussi les hommes** ou les enfants à partir de 6-7 ans, qui sont les soutiens primordiaux des mamans ou des épouses lorsque la maladie se déclare », souligne-t-elle. Tous les gains (inscriptions ou dons éventuels) de cette manifestation seront reversés à une ou plusieurs

associations locales pour faire avan-cer la recherche.

* Avec Céline Chasseray, Sylvie Ravat, Emmanuelle Drieux et Candice Collet.

** Moins de 1 % de tous les cancers du sein affectent les hommes (généralement de plus de 60 ans). Il est cependant important que les hommes sachent qu’ils peuvent être concernés par ce cancer, notamment afi n de ne pas négliger les symptômes.

AGGLOMÉRATION

S’ENVOLER contre le cancer

«

En savoir plusenvoleerose@gmail.comFacebook : envoleerose

+d’infos L’envolée roseDimanche 12 octobre 2016départ 10h25Inscriptions sur place de 8h30 à 9h45

DÉOLS

MARIO VOUS INVITE AU THÉÂTREChaque lundi soir, l’acteur et metteur en scène Mario Badajoz Herranz (« Le Dernier Bal de la reine »…) dirigera cette année l’atelier théâtre de l’Espace art et culture. Comment mieux apprendre les arts dramatiques qu’au contact d’une fi gure du théâtre ? Ce n’est pas Mario Badajoz Herranz qui dira le contraire. Lui s’est nourri des cours qu’il a suivis à l’École supérieure d’art dramatique de Paris et donné par des « pointures » comme François Seigner, Jacques Seller, Jean-Pierre Martino (découvreur de Juliette Binoche) ou Daniel Lebrun et Didier Sandre. Les rencontres avec Mireille Darc, Tsilla Chelton, Agnès Jaoui,

Clémentine Célarié, Jean Negroni ou Jacques Dacquemine que sa riche carrière lui a permis de faire ont aussi poli la fougue de cet acteur et metteur en scène aux origines passionnément hispaniques. « J’ai toujours été fasciné par cette envie de transmettre, par leur passion de l’Art dramatique et leur besoin d’incarner des personnages », assure-t-il, l’œil pétillant.

TRANSMETTRE SANS JUGERLorsque l’Espace art et culture lui a proposé d’animer un nouveau rendez-vous théâtral à destination d’adolescents et d’adultes*, au travers duquel il pourra poursuivre l’œuvre de transmission de ses maîtres, Mario a pourtant hésité. Son emploi du temps très chargé, entre tournées théâtrales, rôles dans des courts ou longs métrages, ou la promotion de son premier roman, ne lui laissait guère de créneau. Il raconte : « Quand Jean-Michel Lauret m’a contacté, je n’ai pas dit oui tout de suite, mais le courant est vite passé entre nous. On ne s’est pas

croisés, on s’est rencontrés sur l’art. J’ai été subjugué par ce lieu qui fourmille de créativité et par les installations, où l’on pourra faire éclore des talents sur scène ou en régie. Pour ma part, j’ai très envie de faire émerger les personnalités des gens qui vont s’inscrire, de faire se révéler des vocations ou tout simplement donner à certains des conseils pour mieux maîtriser son corps. Je ne porterai aucun jugement, mon regard sera bienveillant pour que tout le monde, même le plus timide, se sente en confi ance. Cette expérience n’aura rien d’anodin pour les participants, même pour moi. Si elle servira à tout le monde dans la vie de tous les jours, pour moi, elle me donnera le bonheur de voir des gens heureux ! » Ce qui est certain, c’est que la passion, chaque lundi soir*, sera évidemment au diapason !

* Inscriptions toujours possibles auprès de l’Espace art et culture

** Ce rendez-vous aura lieu le lundi, jour de relâche des théâtres parisiens dans lesquels il continuera de se produire en parallèle…

Les cinq amies à l’origine de l’Envolée rose, à l’arrivée de la Holy’Race.

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Auteur-compositeur-interprète, mais aussi professeur de guitare, Pascal Freslon dit « Calhoun » ajoute une autre corde à son instrument. Il souhaite mettre sa science, et le studio d’enregistrement qu’il utilise, au service d’autres artistes ou associations plus ou moins confirmés.

Pascal Freslon a la musique et surtout la guitare dans le sang. L’organisateur du stage Festipak (pour Pâques, dates retenues chaque année pour l’accueil des stagiaires) se démultiplie, entre ses

cours à la MLC* Belle-Isle, ceux qu’il donne à titre privé, les artistes qu’il accompagne et les musiques ou illustrations sonores qu’il com-pose pour ses albums ou des films et autres publicités. Depuis peu, il met aussi à disposi-tion – contre une participation modique – le studio d’enregistrement géré par l’association Woodstock pour dénicher des talents et les ai-der à percer, dans un monde très concurrentiel.Pour ce musicien aguerri, bénéficier ainsi d’un tel espace, tout équipé (avec notamment « une vraie cabine de son insonorisée », précise-t-il), lui permet à la fois d’accueillir ses stagiaires et d’avoir toute liberté pour créer ses propres morceaux. Un rêve, en quelque sorte, pour celui qui avait quitté Châteauroux à l’orée des années 80, pour aller jouer dans divers groupes, dans des pianos-bars sur la Côte d’Azur. Après avoir étudié la musique à Paris, puis pendant quelques mois à Los Angeles, il rencontre, à son

retour, Larry Tomko. Ils forment alors le groupe West Coast (qui remportera le prestigieux prix Jacques Brel),où Pascal intervient en tant que guitariste et compositeur. Primé égale-ment lors du concours Robben Ford, Pascal a écrit plusieurs albums solo et a accompagné divers artistes tels que Cunnie Williams, Miss Dominique ou Julie Piétri… À son retour à Châteauroux, il rencontre Peter Marsh, avec qui il composera un album de chansons pour des séries télévisées chinoises (Flying with Love). S’il assume pleinement son amour pour le smooth jazz, Pascal reste ouvert à tous les styles : « La musique, c’est beaucoup de plaisir, et surtout beaucoup de travail. Dans les cours de guitare acoustique ou électrique que je donne à la MLC, il m’arrive parfois d’imposer des choses, j’insiste aussi sur l’éclectisme dont les élèves doivent faire preuve. Il ne faut se fermer à rien. » L’an passé, il a ainsi mixé dans son studio l’al-bum de flamenco de Genaro Alonso, l’un des professeurs du dernier Festipak. « Même si je n’ai forcément pas envie d’en faire un com-merce, j’aime à donner un coup de main à des projets qui me plaisent. Tout est aussi affaire

de feeling », conclut celui qui a fait la première partie d’Anggun, avec Larry Tomko, lors du der-nier festival Avoine zone groove.

* Maison des loisirs et de la culture, où il anime, depuis 1999, des sessions s’adressant aux jeunes dès 10 ans, mais aussi aux moins jeunes.

En savoir plusContact : 06 61 10 65 03Retrouvez ses compositions sur Youtube et Musicforprod

CHÂTEAUROUX

Calhoun vise L’ACCORD PARFAIT

MONTIERCHAUME

NELLY ET LA PEINTURE QUI GUÉRIT

«  À toute chose, malheur est bon », dit un proverbe qui s’ap-plique particulièrement bien à Nelly Desgourdes, mère de quatre enfants, confrontée depuis dix ans à une maladie insidieuse, qui l’a obligée à se trouver une

occupation pour combler le temps qu’elle passe seule chez elle. « Un après-midi, j’ai pris un saladier de pommes que j’ai posé sur la table en vue de le dessiner avec des crayons de couleur », explique-t-elle. Agréablement surprise du résultat obtenu, elle s’est prise au jeu, pas-sant progressivement des crayons à l’aquarelle, à l’acrylique, puis à la peinture à l’huile. Aujourd’hui, cette autodidacte perfectionniste ne concevrait pas de ne pas se retrouver devant une toile chaque jour pour créer, malgré la fatigue et les douleurs qu’engendre son mal.

LA PEINTURE COMME THÉRAPIE« À force de volonté, j’ai appris seule à dessiner puis à peindre, même si le passage de l’un à l’autre a été

très difficile. J’apprends de mes erreurs et surtout, je déteste aller me coucher le soir tant qu’il subsiste un défaut sur un tableau. En fait, plus j’avance, plus j’aime peindre ; et plus je peins, et plus j’aime ça. C’est presque une drogue », avoue celle qui revendique plus d’une cen-taine de toiles. Après avoir exposé dans le département (Aigurande, Cuzion, Sarzay, Prissac) mais aussi en Creuse et dans le Loiret, elle a organisé en 2015 et en 2016, avec l’aide de son mari Bernard, des expositions collectives à Cluis pour la Fête du Luma. « J’envisage la peinture comme un moyen de rencontrer d’autres personnes, pour échanger sur nos techniques et bien d’autres choses… » raconte-t-elle. Si elle n’était ainsi guère connue sur l’agglomération, les prochains

mois vont changer la donne. Celle qui se définit elle-même comme quelqu’un de «  triste mais qui peint tout ce qui a trait au calme et à la tranquillité (paysages de campagne, natures mortes, vieux objets…) avec beaucoup de couleurs » va prochainement dévoiler quelques-unes de ses créations, parmi d’autres peintres locaux ou régionaux, au Foyer rural de Montierchaume le 18 septembre prochain, lors d’une exposition collective qu’elle organise avec son mari. L’occasion pour tous de voir que l’art peut révéler un talent, en plus d’être une excellente thérapie !

* Elle exposera à la fête du Marron à Mâron (22 octobre), pour l’association LARM à Châteauroux (27 novembre), puis en 2017 à l’Odakim au Poinçonnet et à Déols, dans les salles du Point info tourisme – site clunisien.

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NOTRE HISTOIRE |

+d’infos La restauration de cette grange à l’identique (ou presque) a bénéfi cié de subventions du Conseil départemental de l’Indre, du Conseil régional Centre-Val de Loire et du Crédit agricole, à hauteur de 20 % des travaux. Mais ce chantier, mené entre 2008 et 2009 par des entreprises locales du Bâtiment (Les Bâtisseurs du Berry, maçonnerie ; Ets Laprade, couverture ; Sarl Alain Marteau, menuiserie), n’aurait pu voir le jour sans le concours de la Fondation du patrimoine.Vous pourrez retrouver d’autres exemples de rénovation, lors du 20e anniversaire

de la Fondation du patrimoine, qui se déroulera du 14 au 16 octobre au couvent des Cordeliers (ouvert au public le 15 et le 16). Une exposition de photos du concours « Selfi es du patrimoine » (ouvert à tous à partir de 12 ans) sur les labels et des souscriptions de la Fondation du Patrimoine sera présentée dans la nef, des artisans d’art viendront présenter leurs savoir-faire, tandis qu’un marché des producteurs, organisé en partenariat avec l’association Panier Charlotte, prendra place dans la cour des Cordeliers.

L’Agglomération recèle de pépites patrimoniales cachées et bien souvent situées sur des parcelles privées. Toutes ne sont malheureusement pas dans un état digne de leur longue histoire, contrairement à l’ancienne grange dîmière de Villeclair à Montierchaume.

LA GRANGE DE VILLECLAIR, patrimoine sauvegardé

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EN DATESXVe siècle : le « château vert », Seigneurie de Villeclair, est construit.

XVIIe siècle : la propriété est rebâtie, il n’en reste que la maison principale.

1792 : cette habitation est transformée par François Grillon de la Terrée en grange dîmière, à laquelle s’ajoute une nouvelle maison de fermier.

1993 : ce site est racheté par Alain Marteau, qui le réhabilite.

2005 : la restauration de la maison d’habitation remporte le 1er prix du CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) et Conseil départemental de l’Indre en 2005.

2010 : la restauration de la grange est saluée par le 1er prix national du concours des Maisons paysannes de France – René Fontaine.

C’était un peu une entreprise de fou », s’exclame Alain Marteau, en visionnant de nouveau les photographies du chantier de res-tauration de la grange dîmière de

Villeclair. « Aujourd’hui, je ne suis pas certain que je le referais. » Pourtant, le résultat est là. L’imposant édifice trône, entre les restes de douves et une mare, aussi restaurée, où s’ébrouent grenouilles et libellules. Vieux de six siècles, ce bâti typique du Berry fait partie de ces trésors cachés de notre belle région, que l’on aperçoit au détour d’une route ou d’un chemin, sans en saisir pour autant toute l’histoire.

LA RENAISSANCE D’UN PATRIMOINE À L’ABANDONDe par leur date d’édification, souvent très ancienne, et leur aspect souvent monumen-tal, les granges dîmières sont très difficiles à entretenir, tout comme les églises. Elles se trouvent généralement en milieu rural et les petites communes n’ont pas toujours les moyens de procéder à d’importantes rénovations. Celle de Villeclair, lieu-dit de la commune de Montierchaume non loin de l’ancienne voie de communication entre Diors et Moutaboulin, est ainsi restée inusi-tée pendant plus de cinquante ans, avant

qu’Alain Marteau ne se prenne de passion pour ce site remarquable, comportant alors, outre cette grange du XVe siècle, une maison de fermier du XVIIIe en piteux état sur un ter-rain de 10 000 m².

UNE RESTAURATION DANS L’ESPRITLa réhabilitation des lieux (grange et mai-son), avec matériaux et techniques d’origine, n’en est que plus remarquable. Les murs de la grange en pierre calcaire du pays, lézardés de part en part, ont ainsi été repris avec moel-lons de récupération et coulis de colmatage. Après piquetage, l’enduit a été refait à la chaux de Saint-Astier et au sable de carrière de Ciron. La toiture très pentue, à quatre pentes et à coyots, est recouverte avec des tuiles anciennes, alors que les menuiseries extérieures ont été refaites selon la fabrica-tion traditionnelle, en chêne de pays. À l’intérieur, bien au-dessus de la cave voûtée en pierre, la charpente en chêne est toujours visible, tout comme le solide escalier d’ori-gine à double quart tournant, en chêne éga-lement. « Nous avons pris une seule liberté : celle de remplacer les portes des lucarnes en pierre par des châssis vitrés pour donner plus de luminosité au comble », précise Alain Marteau. Si cette concession à la modernité

peut heurter les puristes, il n’en est pas moins que la grange de Villeclair (que l’on ne peut pas visiter) a retrouvé son éclat d’antan, parfait exemple d’une préservation réussie d’un patrimoine souvent en péril d’être trop méconnu.

«

Une grange dîmière (ou grange dîmeresse ou grange aux dîmes) est un bâtiment permettant sous l’Ancien Régime d’entreposer la collecte de la dîme, impôt portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l’Église catholique. Bien que cet impôt puisse être versé aussi en argent, il est également souvent perçu en nature, un dixième de la récolte, est alors regroupé dans ces vastes granges dîmières dépendantes d’un monastère ou d’une autorité civile qui se charge ensuite de le redistribuer aux différents bénéficiaires de la région. Pour mémoire, le nom Montierchaume vient, étymologiquement, de « monastère (moutier) des chaumes », celui des moines défricheurs.

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PORTRAIT |

Originaire de la région parisienne, Bruno Émile n’en est pas moins un ambassadeur acharné de l’ag-glomération de Châteauroux et de l’Indre en général. Arrivé comme

enseignant-chercheur à l’IUT castelroussin il y a déjà dix-huit ans, le sémillant quarantenaire n’hésite jamais à vanter les mérites de la ré-gion et de la ville qui l’ont alors accueilli. Après avoir participé pendant de nombreuses an-nées à l’Harmonie municipale, il avoue « pro-fiter du bonheur d’avoir une scène comme Équinoxe, de qualité mais aux tarifs et accès faciles » pour étancher sa soif de culture. Il nage aussi deux fois par semaine, au sein du NCC36, et aime à se balader à pieds ou en vélo dans les parcs qui parsèment la ville, à ces moments de loisirs. Cet amour pour son territoire d’adoption, Bruno Émile compte bien s’appuyer dessus pour atti-rer toujours plus d’étudiants sur l’Écocampus, dont il est pour un an, le nouveau coordinateur. Ces responsabilités, il les prend très à cœur, avec le soin d’être très à l’écoute, disponible et réactif aux propositions des autres repré-sentants d’établissements. Passer de simple enseignant-chercheur à directeur de l’IUT, il y a un an, lui a déjà permis d’appréhender de façon plus globale les rouages d’un site, une expérience qu’il compte mettre à profit au service du collectif.

SON BUT : ATTIRER ET CONSERVER LES ÉTUDIANTSEn bon VRP, il sait qu’un étudiant aura de meil-leurs résultats s’il trouve, par ailleurs, de quoi s’épanouir culturellement et physiquement. Et pour lui, Châteauroux a une carte à jouer auprès des prochaines générations. D’ailleurs, le développement de la vie étudiante est au cœur des préoccupations du comité direc-teur de l’Écocampus. « Une nouvelle journée d’intégration aura lieu le 29 septembre pro-chain, un guide de l’étudiant avec de bons plans pour les jeunes va être édité, alors que Châteauroux Métropole et le Crous (pour la Maison des étudiants) ont chacun recruté un

service civique pour développer cet aspect », précise le directeur de l’IUT.« Il s’agit d’être attractif et lisible, dans un secteur où l’offre en formations supérieures est foisonnante. L’Écocampus, qui rassemble désormais 2 000 étudiants au sein d’une dizaine d’établissements secondaires ou uni-versitaires, est une structure très originale, qui surprend pas mal de monde quand j’en parle. Honnêtement, je ne suis pas sûr que beaucoup de villes en possèdent une identique. En géné-ral, les étudiants qui viennent ici restent un an et demi à trois ans, avant de poursuivre leur cursus universitaire dans d’autres métropoles. À nous, les membres de l’Écocampus, de les garder et d’accueillir le mieux possible ceux qui viennent de loin, pour les faire rester plus longtemps ici. À nous de vendre notre label à l’extérieur mais aussi auprès des lycéens de notre territoire », conclut-il. On peut lui faire confiance pour relever ce challenge !

Castelroussin de cœur et d’adoption, le directeur de l’IUT prend très au sérieux sa nouvelle responsabilité de coordinateur de

l’Écocampus. Il souhaite poursuivre, voire amplifier, les actions de développement déjà lancées et faire prendre conscience aux futurs

étudiants de tous les atouts du territoire de l’Agglomération.

BRUNO ÉMILE, VRP de l’Écocampus

BIO EXPRESS1968 : Naissance au Raincy (93)

1998 : obtient son 1er poste de titulaire en Génie électrique informatique industriel (GEII) à l’IUT de l’Indre, après avoir décroché un diplôme d’ingénieur en électronique en région parisienne et soutenu un doctorat en traitement du signal à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes). Il travaille actuellement en recherche en traitement d’images et principalement sur l’analyse de scènes et les comportements humains.

2015 : devient directeur de l’IUT de l’Indre.

7 juillet 2016 : succède à Christophe Martin comme coordinateur de l’Écocampus, responsabilité qu’il endosse pour un an.

En savoir plusAvec l’adhésion du Lycée polyvalent Blaise-Pascal (pour ses sections BTS),

l’Écocampus de Châteauroux regroupe désormais dix établissements

d’enseignement secondaire ou supérieur. Il s’agit du Centre d’enseignement

supérieur (CES), de l’IUT, de l’École supérieure du

professorat et de l’éducation (Espé, ex-IUFM), des écoles

d’ingénieurs Polytech et HEI, du Conservatoire national des

arts et métiers (CNAM), de l’école supérieure des métiers

CESI alternance, du Campus Centre CCI et de l’Institut de formation en soins infirmiers

(Ifsi).

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« L’Écocampus est une structure très originale, qui surprend pas mal de

monde quand j’en parle. »

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INFOS PRATIQUES |

CHÂTEAUROUX MÉTROPOLE

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

CS 8050936012 Châteauroux Cedex

02 54 08 33 00Ouverture du lundi au vendredi,

de 9h à 17h www.chateauroux-metropole.fr

Kiosque en ligneConsultez en ligne toutes les éditions

de Châteauroux Métropole sur :

www.chateauroux-metropole.fr.

ASSOVIIAMAssistance et soutien aux victimes d’injustice et d’accidents médicaux9, rue de la gare – Châteauroux06 71 00 20 44www.assoviiam.fr - assoviiam@gmail.com

RETRAIT DES SACS POUBELLELes sacs poubelle sont distribués par les mairies (se renseigner auprès de celles-ci). Les Castelroussins peuvent retirer leur dotation annuelle de sacs poubelle dans l’un des lieux de distribution suivants, du lundi au vendredi : • à l’hôtel de ville, de 9h à 17h,• au centre technique municipal

(allée Roland-Garros), de 8h à 17h (pour les commerçants : de 8h à 12h et de 13h30 à 17h),

• à la mairie-annexe Saint-Jean, de 8h45 à 12h et de 13h30 à 17h30,

• à la maison de quartier Est, de 9h à 12h.

Se munir d’un justifi catif de domicile et d’une pièce d’identité. Renseignements au 02 54 08 33 08.

ENVIRONNEMENT• Propreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants : 0 800 02 54 17 (numéro

vert, appel gratuit).

• Déchetterie d’Ardentes - lieu-dit «Les Alouettes» - Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h.

• Déchetterie d’Arthon - déchetterie des Valets. Ouverture : mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h

• Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons. Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.

• Déchetterie de Déols - rue de Boislarge. Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ; jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30.

• Déchetterie de Montierchaume - rue de la Gare. Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h-18h et samedi 14h-18h.

Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.Rattrapage du 1er novembre

JOUR FÉRIÉ JOUR DE RATTRAPAGE COMMUNE CONCERNÉE TYPE DE DÉCHETS

Mardi 1er

novembre (Toussaint)

Samedi 5 novembreChâteauroux (nord de la voie ferrée) Humides

Arthon, Ardentes, Jeu-les-Bois Secs et humides

SANTÉSéances de vaccination gratuite les mercredis 7 septembre (complet) et 12 octobre, de 13h30 à 17h.

Permanences des associationsdu Point Santé :Association française pour les enfants précoces : lundi 10 octobre, de 14h30 à 16h30.

Association Jusqu’à la mort accompagner la vie (ALAVI, accompagnement des malades en fi n de vie) : jeudi 15 septembre de 14h30 à 16h30.

Association contre la spondylarthrite et ses conséquences : vendredi 9 septembre,de 15h30 à 17h30.

Association Vie libre (soutien face à l’alcoolisme) : les vendredis 2 septembre, 7 octobre et 4 novembre, de 17h à 18h.

Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé Publiqueau 02 54 08 34 53.

TOURISMEOffi ce de tourisme de Châteauroux1 place de la Gare – 02 54 34 10 74www.chateauroux-tourisme.com

CONTACT DE VOS MAIRIESArdentes 02 54 36 21 33Arthon 02 54 36 14 09Châteauroux 

Hôtel de ville 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean 02 54 34 95 38.

Coings 02 54 22 27 39Déols 02 54 34 19 14Diors 02 54 26 01 61 Étrechet 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois 02 54 36 21 65Le Poinçonnet 02 54 60 55 35 Luant 02 54 36 18 06 Mâron 02 54 26 01 06Montierchaume 02 54 26 00 14Saint-Maur 02 54 08 26 30Saint-Maur (mairie annexe de Villers) 02 54 36 68 08Sassierges-Saint-Germain 02 54 36 22 09

PROCHAINS CONSEILS COMMUNAUTAIRES

Vendredis 23 septembre, 18 novembre et 16 décembre.

PROCHAINS CONSEILS MUNICIPAUX DE CHÂTEAUROUX

Jeudis 22 septembre, 17 novembre et 15 décembre.

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

NUMÉROS D’URGENCE•  Pompiers : 18

•  Police nationale : 17

•  Police municipale : 06 34 36 36 36

•  Samu : 15

•  Centre hospitalierde Châteauroux : 02 54 29 60 00

•  Urgences médicales 36 :02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

•  Centre anti-poison : 02 41 48 21 21

•  ErDF dépannage : 09 726 750 36

•  Urgence sécurité gaz GrDF :0 800 47 33 33

• Suez-Lyonnaise des Eaux :0 810 36 23 62

• SAUR : 02 54 34 23 89

DON DE SANG Établissement français du sang, 217 avenue de Verdun, Châteauroux, 02 54 27 45 50.Lundi et mardi, de 14h à 19h : don de sang avec ou sans rendez-vous. Don de plasma sur rendez-vous (à partir de 14h jusqu’à 18h). Jeudi, vendredi et samedi, de 8h30 à 12h30 : don du sang avec ou sans rendez-vous. Don de plasma sur rendez-vous, à partir de 8h30 et jusqu’à 11h15.

ARCHIVESHoraires d’ouverture des archives municipal de Châteauroux.Les archives municipales de Châteauroux sont situées au sous-sol de l’hôtel de ville. Horaires d’ouverture au public : lundi 13h30-17h ; mardi 13h30-17h ; mercredi 9h-17h ; jeudi 13h30-17h ; vendredi 13h30-17h. Consultation à la journée pour les étudiants, sur rendez-vous. Renseignements au 02 54 08 33 08.

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