Habitué à naviguer sur le Rhin et le Danube, le MS Vivaldi est un bateau 5 ancres, le top du confort pour la flotte de CroisiEurope. Avec ses 110 m de long, ses trois ponts et son grand salon capable d’accueillir jusqu’à 176 passagers, il reste un navire à taille humaine où l’on se sent très vite chez soi.

Viva MS Vivaldi !

Ce n’était arrivé qu’une fois jusque-là (en 2009 pour une croisière de L’Est Républicain). Le MS Vivaldi, dont toutes les cabines (88 au total) seront occupées, est privatisé. 100 % des passagers appartiennent donc à la croisière de vos journaux. Il sera facile de nous reconnaître...

LE CHIFFRE DU JOUR

100%

ÉDITO

PionniersVous êtes les premiers à embarquer

dans la nouvelle aventure du club des Lecteurs voyageurs. L’an passé, quand nous vous avons invité à souscrire à notre nouvelle formule, nous avions conscience de prendre un pari. Répondriez-vous présent ? Votre enthousiasme a balayé nos espoirs les plus fous. Pour le Danube, comme pour le Mékong prévu cet automne, il a fallu organiser deux départs, les premiers navires ayant été remplis à toute vitesse : deux jours pour le Danube, deux heures pour le Mékong... Cet élan impressionnant nous laisse à penser que nous avons répondu, et peut-être même devancé, vos attentes. Transfert depuis la région, accompagnement. Nous avons conservé les avantages habituels pour en ajouter d’autres : des prix encore mieux négociés, des réservations simplifiées, des formules vraiment tout inclus (dont les excursions) et des bateaux privatisés. Made in Lecteurs voyageurs en quelque sorte. Savourez ces moments de convivialité et de découverte que nous allons partager ensemble. C’est notre meilleure récompense. D’autant que nous vous réservons, en exclusivité, d’autres surprises : la naissance d’un club des Lecteurs voyageurs et, parce que vous êtes toujours impatients, l’annonce des prochaines destinations.

Christophe Mahieu, directeur général de L’Est Républicain, du Républicain Lorrain

et de Vosges Matin

DIMANCHE 21 MAI 2017

BUDAPEST, BRATISLAVA, VIENNE, MELK ET PASSAU

A L L E M AG N E

F R A N C E

AU T R I C H E

S U I S S E

S LO VAQ U I EBRATISLAVA

BUDAPEST

VIENNE

DURNSTEIN

MELKMUNICH

PRAGUE

STUTTGARTSTRASBOURG

LINZ

PASSAU

H O N G R I E

T C H È Q U I E

M A I N

RHI N

D A N U B E

Chaud. En 2008, des spéléolo-gues hongrois ont découvert sous Budapest un lac souterrain aux eaux chaudes (28°C), le plus grand du monde. Il fait partie de l’ample réseau Molnar, qui s’étend sur 5,5 km à une profondeur de 80 m, source d’alimentation des thermes de la ville.Ogre. Au haut Moyen Âge, les Hongrois étaient assimilés aux Huns qui déferlèrent vers l’Occident en dévastant les villages et se nourris-sant de chair humaine. Au cours des siècles, le terme « Hongrois » se serait transformé en « ogre », qu’on n’hésite toujours pas à invoquer pour menacer les enfants qui ne mangent pas leur soupe...

INSTANTANÉS

ESCALE À BUDAPEST

Au cœur de la Mitteleuropa, la capitale hongroise a été dévastée par les guerres, le nazisme et le communisme. La voilà aujourd’hui de retour.

Budapest ? Une grande dame européenne, nourrie de plus de 1 000 ans d’une histoire à la fois splendide et douloureuse. Combien d’envahisseurs n’ont-ils pas convoité et occupé la cité danubienne placée sur la route de Vienne, comme une ligne de démarcation imaginaire entre Orient et Occident ? Au XIXe s, on demandait encore aux Hongrois si l’Orient commençait à Budapest. Ils répondaient, mécontents, qu’au contraire c’était l’Occident qui finissait chez eux. En fait, on est bel et bien au cœur de la Mitteleuropa, l’Europe centrale. Budapest a été très riche, très belle, cosmopolite et prospère, et puis, un jour, la fête s’est arrêtée pour laisser les diables de l’Histoire entrer par effraction et semer la terreur. Blessée par les guerres, meurtrie par le nazisme, appauvrie par le communisme, finalement dépouillée d’une part importante de son âme, la grande dame que l’on croyait impotente et mourante a retrouvé son lustre, à la faveur de son entrée dans

l’Union européenne. Miracle ou mirage ? Depuis l’effondrement du bloc de l’Est, Budapest a changé de visage. Le redémarrage a été lent. Mais grâce au moteur des investissements étrangers, les immeubles anciens du centre, si souvent Art nouveau, ont peu à peu été réhabilités, des bâtiments au design ultramoderne ont poussé, les infrastructures ont été rajeunies.

Tout grand fleuve qu’il est (le deuxième d’Europe après la Volga), le Danube n’échappe pas aux caprices du terrain. Les montagnes de Börzsöny et de Pilis, à une quarantaine de kilomètres au nord de Budapest, le contraignent à dévier son cours pour épouser la forme parfaite d’un S. Une boucle de 120 km (Dunakanyar), où villes fortifiées et beautés de la nature composent un des sites les plus bucoliques de son itinéraire. Au point que

les premiers rois hongrois n’hésitèrent pas à y établir leur capitale, à Esztergom, puis à Visegrád. Mais tant d’atouts ne suffirent pas à le protéger de la folie des gouvernements communistes hongrois et tchécoslovaque qui, en 1977, décidèrent de dévier le fleuve à Nagymaros, en face de Visegrád, pour construire une centrale électrique. Le projet fut abandonné en 1989 sur la rive hongroise, mais a été réalisé du côté slovaque (à Gobcikovo).

Le Danube boucle la boucle

La renaissance d’une grande dame

Le fleuve épouse la forme d’un S sur 120 km.

Depuis l’effondrement du bloc de l’Est, Budapest a changé de visage.

L’ANECDOTEQuelqu’un au bout du fil ? Le premier central téléphonique du monde est monté à Budapest par un ingénieur nommé Tivadar Puskás, collègue de Thomas Edison. Pour tester la ligne, il crie « Hallom ! » à son interlocuteur, un mot hongrois signifiant « tu m’entends ? ». Depuis, « Hallom » est devenu « Allô » pour une grande partie du monde.

L’escale du jour vous est présentée par le Routard, le guide pratique et indispensable de vos vacances.

Et l’an prochain...Voici un indice visuel et une charade pour découvrir notre destination du printemps prochain :Mes premiers ne peuvent être que meilleurs. On fait mon deuxième en s’installant. Et

l’on trouve parfois les troisièmes dans mon deuxième. Vous êtes un peu perdus ? C’est normal avec mon tout...

Et bien, dansez maintenant !

Mado et Etienne Voirin en costumes d’époque, celui des célèbres valses de Viennes.

Spécialistes de la valse, les Vosgiens Mado et Etienne Voirin (Jeuxey) ne pouvaient manquer la croisière sur le Danube. Ils animeront plusieurs ateliers de danse : l’occasion d’apprendre ou de se faire plaisir. Ayant obtenu le diplôme d’enseignants de danse de salon en avril 2017, ils donnent des cours de danse de salon à Epinal. Mado et Etienne valsent ensemble depuis près de trente ans et ont remporté de nombreux titres de champions de France (valse musette, danse de salon, etc...), participant à plusieurs championnats d’Europe.- Le programme des cours et des sessions de danse sera donné au jour le jour.