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REVUE DE PRESSE ET MONITORING DES MEDIAS

6 – 10 août 2018

VIOLENCES CONTRE LES HUMANITAIRES UN condemns increased attacks on aid workers and civilians in the Central African Republic UNOCHA’s Editor’s Pick 09/08/2018 Attacks against civilians and humanitarian workers are increasing in the Central African Republic (CAR). In just the first six months of this year, 6,629 attacks were reported. The Humanitarian Coordinator for CAR, Ms. Najat Rochdi, condemned these crimes and called on all parties to respect and protect civilians and humanitarian workers. Centrafrique : 6 humanitaires tués depuis le début de l’année (ONU) ONU 06/08/2018 Ces incidents ont pratiquement doublé entre le premier et le deuxième trimestre de 2018, passant de 63 à 118, pour un total de 181 incidents, soit un incident chaque jour. Au cours des six premiers mois de l’année, cinq acteurs humanitaires ont été tués alors qu'ils apportaient de l'aide aux personnes dans le besoin. Un sixième travailleur humanitaire a été tué le 1er août à Alindao dans le sud-est du pays. La Coordinatrice humanitaire en RCA, Najat Rochdi, a condamné « ces actes ignobles » et s’est dite consternée par la flambée des violences contre les civils ayant besoin de protection et contre les travailleurs humanitaires « alors que leur seul credo est de sauver des vies ». « Le personnel et les biens humanitaires ne sont pas une cible », a rappelé Mme Rochdi, qui est également cheffe adjointe de la MINUSCA, l’opération de maintien de la paix de l’ONU en RCA. Six humanitaires tués depuis janvier en Centrafrique VOA 06/08/2018 Six employés d'organisations humanitaires ont été tués depuis janvier en Centrafrique, dont le dernier le 1er août, a annoncé l'ONU, en notant qu'au cours de cette période "les incidents" contre les humanitaires étaient en forte hausse. "Au cours du premier semestre 2018 (...), cinq acteurs humanitaires ont perdu la vie alors qu'ils apportaient de l'aide aux personnes dans le besoin", a indiqué dans un communiqué le bureau du Coordonnateur humanitaire de l'ONU en Centrafrique. "Un sixième personnel humanitaire a été tué le 1er août à Alindao dans le sud-est de la RCA", a-t-il ajouté. L'ONU note que "le nombre d'incidents à l'encontre des humanitaires a pratiquement doublé entre le premier et le deuxième trimestre de l'année 2018, passant de 63 à 118"

SITUATION HUMANITAIRE A PAOUA Centrafrique : Retour Massif des déplacés de Paoua vers les villages d’origines RJDH 07/08/2018 A Paoua, presque tous les déplacés ont regagné leurs villages respectifs au bénéfice de la sécurité dans la région. C’est le constat fait par le RJDH en mission samedi dernier dans cette région du nord du pays. De 75 000 déplacés, il n’en reste que 2 500, selon les acteurs humanitaires dans la région.

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La ville de Paoua n’accueille plus plusieurs milliers des déplacés qui avaient envahi cette ville en fin 2017 suite aux violences dans le secteur. La ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Mbaïkoua, présente la situation actuelle de ces déplacés, « nous avons quitté de 11 000 ménages à 500 soit 2 500 déplacés. Nous sommes en train d’organiser une évaluation pour projeter quel appui nous devons apporter aux retournés dans leurs villages respectifs », a-t-elle présenté samedi dernier à Paoua. Centrafrique : situation humanitaire à Paoua nettement améliorée Ndjoni Sango 06/08/2018 La situation humanitaire à l’heure actuelle dans la sous-préfecture de Paoua s’est nettement améliorée. Cette amélioration fait suite au retour de la sécurité dans la localité où les 65 000 déplacés ont regagné leurs domiciles. Lors de la visite de la délégation de l’Union européenne, du PAM et du gouvernement centrafricain le samedi dernier dans la ville de Paoua, la ministre de l’Action humanitaire, Virginie Baïkoua, a salué les efforts ayant permis de relever ce défi. Après les violences armées ayant entrainé le déplacement massif de la population civile de décembre 2017 au début janvier 2018, la sous-préfecture de Paoua à l’extrême nord de la République centrafricaine retrouve aujourd’hui sa stabilité datant. Ceci grâce aux efforts déployés par les ressortissants de la localité, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Centrafrique : Distribution des vivres aux derniers déplacés de Paoua au nord RJDH 05/08/2018 Le Programme alimentaire mondial (PAM) a procédé ce samedi 4 aout à la distribution des vivres à au moins 2 500 derniers déplacés dans la ville de Paoua au nord pays, à plus de 500 Km de la capitale Bangui. Paoua compte actuellement au moins 2.500 déplacés restant en aout 2018 contre près de 75.000 au fort moment des violences en décembre 2017. Ces déplacés qui sont dans les familles d’accueils reçoivent la dernière vague de distribution de masse par le PAM en Centrafrique. Mahoua Coulibaly, chef de sous-bureau de PAM à Paoua, présente la situation de ces bénéficiaires. « Nous étions à 11.000 ménages pour 75.000 déplacés ici à Paoua et actuellement avec le retour de la sécurité, et la saison de semence, les déplacés sont repartis et il ne nous reste que 2.500 personnes dont leurs villages ont été brulés qui sont là en attendant leur retour », a-t-elle présenté.

REPONSE HUMANITAIRE

Nana Mambéré : Plus de 160 enfants malnutris pris en charge par ACF Radio Ndeke Luka 08/08/2018 Plus de 160 enfants atteints de la malnutrition sont désormais accompagnés et pris en charge par l'ONG Action contre la faim (ACF) au centre de santé de l'église catholique Saint Joseph installé au sein de l'hôpital du district de Bouar. Cette maladie due à une absence ou un déséquilibre alimentaire est en hausse dans cette préfecture de l'Ouest de la République centrafricaine. La plupart des enfants provient des villages Ndongué Bodémon, Zotoua Banguérèm mais aussi de Bouar-centre. Plusieurs justifient la montée croissante de la malnutrition entre autres par la mauvaise alimentation, les grossesses rapprochées, la pauvreté. A la question de la mauvaise alimentation, se greffent la qualité et la quantité de la nourriture donnée aux enfants. Pour la plupart du temps, un seul repas, souvent insuffisant, est partagé quotidiennement par les membres de la famille y compris les enfants de moins de 5 ans.

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Aussi, les parents ne suivent pas le développement intégral de leurs enfants dans les formations sanitaires. "Un enfant en phase de croissance doit bénéficier des aliments énergétiques, constructeurs et protecteurs", a précisé Noël Foinmboulé, chef du centre de santé de Saint Joseph. Centrafrique : MSF reprend ses activités médicales à Bria après une suspension suite au braquage RJDH 08/08/2018 Les équipes des Médecins sans frontières sont de retour à Bria depuis une semaine afin de relancer progressivement les activités médicales. Selon un communiqué de presse de cette organisation, les services d’urgences de l’hôpital et du site de PK3 sont à nouveau fonctionnels. Les consultations prénatales externes ainsi que la prise en charge hospitalière des enfants de moins de 15 ans reprendront d’ici la fin de la semaine. Le communiqué précise que la mobilisation des populations ainsi que l’accroissement des besoins ces dernières semaines ont amené MSF à reprendre les activités après la suspension due au braquage de son personnel le 15 juillet 2018. « Nous sommes très préoccupés par l’état de santé des enfants, particulièrement en cette période de fort paludisme. Les habitants de Bria ont droit à des soins gratuits », a déclaré Ouédraogo Bakary, coordonnateur du projet MSF à Bria.

SECURITE

Anti-Balaka et groupes armés centrafricains à N’Djamena pour des négociations Alwinda 08/08/2018 Deux points sont à l’ordre du jour, à savoir la présence des militaires russes en République centrafricaine et la montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA). Si la presse locale centrafricaine a fait mention, mercredi, de la rencontre des groupes armés qui sévissent sur le territoire national à N’Djamena au Tchad, ni le gouvernement ni la mission onusienne en Centrafrique (Minsuca) n'ont communiqué sur le sujet. Cette rencontre réunit, entre autres, l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass, le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) de Nourredine Adam, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) de Mahamat Alkatim et les Anti-Balaka aile Maxime Mokom, a rapporté le site "Journal de Bangui". Le but principal de la rencontre de N’Djamena serait de formuler un ultimatum : soit les Russes quittent la RCA, soit des réformes contraignantes qui limiteront les pouvoirs du Président seront mises en œuvre, précise la même source.

Centrafrique : conclave de grands leaders des factions rebelles à Moyenne Sido Xinhua 09/08/2018 La ville centrafricaine de Moyenne Sido (nord) doit abriter une grande réunion des leaders de factions de l'ancienne rébellion Séléka, a-t-on appris mercredi de source locale. Ces dirigeants, qui ont commencé à arriver samedi à Moyenne Sido, sont, entre autres, Abdoulaye Hissène, chef du bras armé du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), Ali Daras de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) et Mahamat al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC). Selon certains observateurs, il s'agit pour ces leaders d'harmoniser leurs stratégies et revendications à quelques semaines de la rencontre prévue par l'initiative africaine de paix et de réconciliation en Centrafrique.

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Pour d'autres, le conclave de Moyenne Sido peut déboucher sur une éventuelle

rencontre avec les autorités tchadiennes décidées à s'impliquer dans la résolution de la crise en Centrafrique. Il est aussi possible que la coopération entre Russie et le gouvernement centrafricain, caractérisée par la formation de l'armée centrafricaine, puisse être au centre des concertations.

Réforme du secteur de sécurité Centrafrique : police et gendarmerie sont en pleine reconstruction RFI 09/08/2018 En Centrafrique, avec la crise de 2013, les institutions de police et de gendarmerie se sont effondrées. Aujourd’hui, deux ans après l’élection du président Touadéra, les structures sécuritaires sont en pleine reconstruction. Phase importante de cette reconstruction, la formation des forces de sécurité intérieure, police et gendarmerie. Pour cela, l’école de police et l’école de gendarmerie ont été rénovées à Bangui et un premier recrutement a été réalisé. Dans la cour de l’école, les exercices physiques s’enchaînent pour les élèves. Ici on forme les futurs policiers centrafricains recrutés sur l’ensemble du territoire. Une fierté pour le directeur de l’école, le colonel Singa : « Ils sont passés par une formation commune de base qu’on appelle communément formation militaire et dans l’enceinte même il y a tout ce qui est pour cette formation militaire, on a les parcours combattants, on a tout. C’est une première pour la République centrafricaine de pouvoir recruter, interner et former sur place. » Côté gendarmes, aucune recrue n’a été formée depuis 2012. Alors forcément, les attentes sont grandes, notamment du côté de la population. En Centrafrique, les forces de l’ordre ne jouissent pas d’une très bonne image. RCA : réorganisation des FACA Africanews 08/08/2018 En Centrafrique, la réorganisation de l’armée voulue par Faustin Archange Touadéra bat son plein. Le troisième volet de formation des forces armées centrafricaines s’est achevé samedi dernier à Bérengo, au sud-ouest de Bangui. Centrafrique : Recrutement massif au sein des FACA Africtelegraph 06/08/2018 Plus de 1 000 jeunes centrafricains sont appelés à rejoindre les rangs de leur armée d’ici le mois prochain. C’est ce qui ressort du communiqué publié par le ministère de la défense. Au total, 1 023 jeunes seront bientôt intégrés dans les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA) au terme de leur formation militaire. La directrice générale des ressources humaines du ministère de la défense, le lieutenant-colonel Gislaine Léa Yangongo, a donné les précisions samedi à Bangui. Elle a annoncé que ce recrutement concerne les personnes des deux sexes. Celles-ci doivent au préalable remplir les conditions exigées, à savoir être âgées de 18 à 25 ans, être de nationalité centrafricaine, avoir un casier judiciaire vierge et n’avoir jamais été condamné. D’après le lieutenant-colonel Gislaine Léa Yangongo, ce recrutement porte sur deux catégories : le recrutement de masse et celui des spécialités. S’agissant des spécialités, elle concerne les domaines du génie militaire et de l’armée de l’air. Par conséquent, le niveau d’études est requis pour cette catégorie.

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Centrafrique : Le président Touadera annonce le déploiement imminent des FACA à Bambari et à Dékoa RJDH 06/08/2018 Le président de la République Faustin Archange Touadera a projeté, samedi dernier un plan de déploiement des forces républicaines dans les villes de Bambari, Bouar et Dékoa. L’annonce en a été faite à l’occasion de la cérémonie de fin de la formation des éléments des Forces armées centrafricaines à Bérengo. Bouar, Bambari et Dékoa sont les trois prochaines villes où vont être déployés des éléments de forces de défense nationale. Le chef de l’Etat l’a fait savoir dans une interview accordée à la presse lors de la cérémonie de fin de formation de 400 éléments de FACA. « Bientôt, ces éléments qui sont formés seront déployés à Bouar, à Dékoa et à Bambari avec pour objectif d’assurer aux côtés des forces internationales, la sécurité de nos compatriotes », a annoncé Faustin Archange Touadera. Ce plan de déploiement est, selon le chef de l’Etat, une réponse aux besoins de la population, « aujourd’hui, le peuple réclame son armée voilà pourquoi non seulement nous travaillons pour remettre l’armée sur pied mais aussi pour les déployer auprès de la population civile », précise le chef de l’Etat.

RESURGENCE DE VIOLENCE DANS LE NORD DE LA CENTRAFRIQUE Ouham-Péndé : Désaccord entre combattants du MNLC et de 3R après une prise d'otage Radio Ndeke Luka 05/08/2018 Les deux principaux groupes armés actifs dans la préfecture de l'Ouham-Péndé que sont le Mouvement National pour la Libération de Centrafrique (MNLC) de Bahr et 3R du chef de guerre Sidiki ne s'entendent pas pour questions d'intérêt et de rivalité. Les éléments de 3R auraient pris en otage douze combattants ex-Séléka du MNLC à Ngaoundaye. Ils les ont maintenus quelques jours avant de les libérer. Les otages selon 3R, ont violé lses zones de commandement. Des témoignages proches d'un des groupes ont rapporté que les 12 ex-Séléka de Bahr ont été surpris alors qu'ils manœuvraient dans la zone sous contrôle du chef rebelle Sidiki, basé à Degaul dans la sous-préfecture de Kouï. Ils ont été désarmés et dépouillés de tout avant d'être remis en liberté. Le conflit d'intérêt et la rivalité s'installent entre ces deux groupes armés actifs dans la région. Selon les informations recueillies par Radio Ndeke Luka, les combattants ex-Séléka ont promis de se venger, créant une psychose généralisée au sein de la population civile des villes de Ngaoundaye, Bocaranga et Kouï. Depuis environ 5 ans, les hommes armés de 3R et du MNLC contrôlent les zones minières, volent le bétail des éleveurs, violent toutes les femmes rencontrées sur leur passage et perturbent de plus en plus la quiétude dans la région.

INITIATIVE DE PAIX Le chef de la Minusca aux communautés des 3e et 5e arrondissements de Bangui : « la sécurité est avant tout une volonté de vivre ensemble » Minusca 06/08/2018 Les 3e et 5e arrondissements de Bangui continuent d’être au centre d’attentions et de préoccupations, à cause de la récurrence des défis sécuritaires auxquels font face les populations, principalement de la part d’éléments ou groupes armés ou d’autodéfense. Entre autres conséquences, le ralentissement de l’activité économique et du fonctionnement des écoles, mais aussi et surtout la peur et la suspicion, synonymes de perte de confiance entre

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communautés. Pour répondre plus efficacement aux principales attentes desdites populations, en pole position la sécurité, le leadership de la MINUSCA rencontre leurs représentants de manière régulières afin de les écouter et recueillir les préoccupations des communautés. C’est ainsi que le 04 août 2018, une vingtaine de représentants de divers groupements et associations de la société civile avec, à leurs côtes, des autorités religieuses et communales, ont répondu à l’invitation du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga.

MESURES PREVENTIVES CONTRE EBOLA Des mesures pour empêcher l'importation du virus Ebola en RCA Radio Ndeke Luka 07/08/2018 La déclaration de l'épidémie de la maladie à virus Ebola en RD Congo le 8 mai 2018 a obligé le Ministère centrafricain de la santé publique à mettre en place des mesures de prévention. Docteur Joachim Ténguéré explique que la RCA partage une longue frontière de plus de 2,000 kilomètres avec la RDC. Le coordonnateur du centre des opérations d'urgences au Ministère de la santé publique précise que l'épidémie est déclarée dans la province de l'Equateur. Interrogé par Michel Martial Boboya lors d'une rencontre stratégique à Mbaïki dans la Lobaye, Dr Joachim Téngéuré indique qu'il est capital avec l'appui des partenaires au développement de mettre en œuvre des stratégies pour empêcher la traversée de ce virus, très dangereux, sur le sol centrafricain.

POLITIQUE La faiblesse de l'Etat centrafricain suscite les convoitises VOA 07/08/2018 La présence de plus en plus visible des Russes en Centrafrique pose la question de l’intérêt des puissance étrangères dans ce pays en crise. Thierry Vircoulon est chercheur associé à l'IFRI. Il a séjourné récemment sur place et nous livre son analyse.

JUSTICE République centrafricaine : De courtes peines de prison privent les victimes de justice HRW 08/08/2018 Les peines de trois ans de prison prononcées contre trois soldats de la paix congolais reconnus coupables du meurtre de 11 civils en République centrafricaine en 2014 ne reflètent pas la gravité du crime, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Ces condamnations privent de justice les victimes, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Le 26 avril 2018, la Cour d’appel de Brazzaville, composée de juges et de jurés, a reconnu les trois soldats de la paix coupables des meurtres de civils perpétrés à Boali en mars 2014. Alors qu’il s’agit d’un crime de guerre et d’un crime contre l’humanité en vertu du droit national et international, les juges ne les ont condamnés qu’à Ntrois ans de prison seulement. Les hommes – Bonaventure Abena, Paterne Ngouala et Kévin Pacôme Ntalani Bantsimba – sont maintenant libres, ayant purgé la majeure partie de leur peine dans l’attente de leur verdict. Human Rights Watch n’a pu obtenir de version écrite du jugement avant juillet.

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CULTURE People who fled murderous gangs and are living in Central African Republic's airport are the

unlikely stars of an award-winning film

Reuters 07/08/2018

Tens of thousands of people who fled murderous gangs and set up their own "tent city" inside

Central African Republic's main airport are the unlikely stars of an award-winning new film.

"Zone III" - selected as the best short documentary at the African Film Festival in the United

States in July and now being screened at European film festivals - is named after the busiest

of the camp's 13 areas. "We're used to talking about my country only when there's conflict or

war," said the film's director, Pascale Serra, 36. "But we don't talk about the people who are

doing their best to move on and get over the trauma," she told the Thomson Reuters Foundation

by telephone from the capital, Bangui. Central African Republic has been riven by sectarian

conflict since 2013 when Muslim-majority Seleka rebels ousted President Francois Bozize,

triggering a vicious backlash by predominantly Christian and animist fighters.