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Revue de presse des SIAE alsaciennes 2nd semestre 2017

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Revue de presse des SIAE alsaciennes

2nd semestre 2017

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_SOMMAIRE

07 page

1 1 - CONSTRUIRE : une entreprise d’insertion hautement certifiée 1 2 - ADESION : des locaux neufs au service de l’insertion 1 3 2 - RÉAGIR : portrait de Marcel CZAJA 2 4 - SERVIR : une aide à double sens 3 5 3 - PATRIMOINE ET EMPLOI : quand la nature est en fête 4 6 4 - LE RELAIS EST : elle a tout d’une boutique 4 7 6 - PATRIMOINE ET EMPLOI : aventure nature au Schlossberg 5

8 - : beau comme un vieux château 5 9 11 - CITYVEILLE : plus de volume mais moins de rentabilité 6

10 12 - DÉFI : nouvelle boutique, nouveau défi 7 11 24 - LES JARDINS DE WESSERLING : les jardins font fleurir les projets 8 12 26 - LES JARINDS D’ICARE : visite des jardins 9 13 30 - : visites découvertes des Jardins d’Icare 9

08 page

14 1 - LA PASSERELLE : Altkirch obtient sa deuxième fleur 10 15 3 - INSEF INTER : « un intérim social 10 16 4 - TREMPLINS : une PME dans le social 11 17 - INSEF : de plus en plus nécessaire 12 18 21 - LES JARDINS DE WESSERLING : le Parc de Wesserling célèbre le potager 13 19 22 - RÉAGIR 67 : Christine GAST, nouvelle présidente 13 20 - LES JARDINS DE WESSERLING : le bon kif des jardiniers 14 21 - : l’abeille, reine du potager 15 22 25 - : dimanche le potager sera en fête 15 23 - : le bonheur est au jardin 16 24 26 - : saveurs au potager 16

09 page

25 6 - LES JARDINS DE WESSERLING : fleurs, fruits, légumes et expos 17 26 11 - CHEMIN FAISANT : promenade de bon goût 17 27 12 - DSHA : un « appart’éco » mail 18 28 - LIBRE OBJET – ADESION – MEINAU SERVICES – EPICEA – TREMPLINS : 226 emplois créés ou

consolidés grâce aux dons des salariés 18 29 13 - LA RÉGIE DES ÉCRIVAINS : un travail de longue haleine 19 30 14 - LE RELAIS EST : grande braderie solidaire 20 31 16 - : aujourd’hui, c’est la braderie 20 32 17 - BANQUE ALIMENTAIRE DU BAS-RHIN lance un appel aux dons pour financer une chambre froide 20 33 18 - : un appel aux dons pour financer une chambre froide 21 34 19 - EBS LE RELAIS EST : belles affaires et bonne occasions 21 35 - : recyclage de vieilles baskets 22 36 - LES JARDINS DE WESSERLING : un projet pour sauver le château 22 37 24 - ACI DE LA VILLE DE WISSEMBOURG : l’artisanat mis à l’honneur 22 38 27 - LES JARDINS DU TRÈFLE ROUGE : des champs au panier 23 39 - BANQUE ALIMENTAIRE DU BAS-RHIN : les besoins augmentent, les surfaces aussi 24 40 29 - LES JARDINS D’ICARE & DU TRÈFLE ROUGE : le bio se visite 25

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_SOMMAIRE

10 page

41 2 - LES JARDINS DE WESSERLING : le festival des jardins métissés a vécu le temps d’un été 26 42 4 - ÉPICÉA : les légumes poussent 26 43 8 - DÉFI RESSOURCERIE : un nouveau nid pour Défi et sa ressourcerie 27 44 12 - LES JARDINS DE LA MONTAGNE VERTE|SCOPROBAT : des plantes au stade 27 45 13 - AGIR propose aussi un service funéraire 28 46 15 - EMPLOI SERVICE : 30 ans au service de l’insertion professionnelle 29

47 19 - OVALIE : un Maître à la Poste 29 48 22 - EMMAÜS MUNDO’ : Thierry KUHN, biocitoyen 30 49 - RÉGIE DE BOURTZWILLER : une semaine pour mieux vivre ensemble 31 50 31 - LA RÉGIE DES ÉCRIVAINS : plateforme VALORG, pour une valorisation des déchets 32 51 - DSHA : 30 ans d’alliance travail-confiance 33

11 page

52 9 - EMMAÜS MUNDO’ vend en ligne 34 53 11 - SAVA récompensée 35 54 12 - LES JARDINS DU TRÈFLE ROUGE : la maison des natures et des cultures ravagée 35 55 15 - LIBRE OBJET : Noël avant l’heure 35 56 16 - IM’SERSON : 25 ans au service de l’insertion 36 57 18 - BANQUE ALIMENTAIRE DU BAS-RHIN : collecte et nouvel entrepôt 36 58 - CRENO voit plus grand 37 59 19 - MANNE EMPLOI : à la découverte des techniques de base de la cuisine 38 60 - SOLIBAT : si j’avais dit ma pathologie à mes collègues … 39 61 20 - AGIR : au cœur de la cité 39 62 21 - CARIJOU se prépare à fêter Noël 40 63 - SIAE STRASBOURG : pour un Noël durable 40 64 22 - L’ATELIER DU BEAU : grande braderie de meubles relookés 41 65 - : expose et vend ses meubles relookés 41 66 - IM’SERSON : des médailles chez IM’SERSON 42 67 28 - AGIR : les locaux ont été inaugurés 42 68 - ICARE : des dons pour ICARE 42 69 29 - IM’SERSON : médailles du travail pour les salariés 43 70 30 - EMMAÜS MUNDO’ : et si l’économie solidaire était la solution ? 43 71 - HUMANIS : soupe aux étoiles 44 72 - INDUSTRIE SERVICE : agir pour l’emploi et l’insertion 45

12 page

73 1 - LES JARDINS D’ICARE : les paniers solidaires des Jardins d’Icare 46 74 - ENTRAIDE EMPLOI : priorité à la sécurité routière 46 75 2 - CARIJOU : des jouets qui vont faire des heureux 47 76 4 - HUMANIS : musiques et danses sacrées 47 77 7 - LA PASSERELLE : le plein d’animations autour de Noël 48 78 8 - ICARE : soutenir les jardins 48 79 9 - EPICEA : un potager solidaire 49 80 - HUMANIS : le Racing et un chef 3 étoiles Michelin sur le stand 49 81 17 - LA PASSERELLE : Offenbach invité à la Passerelle 49 82 19 - LA MANNE : du miel en cadeau 50 83 20 - ICARE a lancé sa campagne annuelle de dons 50 84 27 - BANQUE ALIMENTAIRE DU BAS-RHIN : des dons pour lutter contre le gaspillage 50 85 28 - LA MANNE : les tirelires du pèlerin 51

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1

LE PERISCOPE_Juillet 2017

CONSTRUIRE, une entreprise d’insertion hautement certifiée

Construire à Mulhouse vient de décrocher le référentiel AFAQ EI/ETTI qui vise à certifier la qualité des pratiques sociales des entreprises d’insertion. Dans le Grand Est, elle est la deuxième à l’avoir obtenue.

Après la qualification professionnelle “Qualipropre” en 2004, puis la Palme verte du développement durable délivrée par la

fédération des entreprises de propreté en 2014, Construire reçoit la certification AFAQ EI/ETTI octroyée par l’AFNOR (association française de normalisation) qui concerne la qualité du management. « Nous sommes très fiers d’offrir à nos salariés une vraie qualité dans l’accompagnement de leur mission d’insertion, aujourd’hui certifiée », affirme Catherine

Pimmel, Présidente de Construire et membre-fondatrice.

55 salariés En tant qu’entreprise d’insertion, les salariés sont

sélectionnés par Pôle Emploi (bénéficiaire de minima sociaux, chômeurs de longue durée, sans qualification, habitant d’une zone urbaine sensible, travailleur handicapé…)

Construire leur propose un contrat à durée déterminée

d’insertion (CDDI) de deux ans. « Nous disposons d’un chargé d’insertion, dont la mission est de faire émerger un projet professionnel personnalisé. Durant les deux ans, les salariés peuvent bénéficier de formation en propreté, en français, code de la route… À l’issue de leur contrat, une formation rémunérée de maximum douze mois leur est ouverte »,

énonce Laurence Stocky, Directrice. Construire emploie 55

salariés, dont 32 équivalents temps plein en insertion, ainsi que des encadrants embauchés en CDI.

Un public cabossé par la vie Construire est née il y a 25 ans

dans le cadre du développement du quartier Drouot. Le secteur du bâtiment devait être l’activité principale de l’entreprise. En 1994, face à la forte concurrence dans ce secteur, un département propreté a été créé. Aujourd’hui, le nettoyage et l’entretien des espaces verts sont les deux

services proposés. Construire

est une entreprise de statut associatif, son conseil

d’administration est constitué de bénévoles. « Nous accueillions un public cabossé par la vie, loin du monde du travail depuis longtemps », glisse Catherine Pimmel. « Notre but est de les remettre dans le monde du travail avec bienveillance et exigence, car le client doit être pleinement satisfait ».

Le marché des bases-vie de chantier La clientèle pour le nettoyage de ces lieux de vie durant un chantier est variée : entreprises industrielles, syndics de copropriété, municipalités, professions libérales, entreprises du bâtiment et travaux publics… Deux personnes mobiles et autonomes y sont attachées. « Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux marchés », reconnaît la Présidente, « car plus le chiffre d’affaires augmente, plus nous avons la possibilité d’embaucher ». L’entreprise a réalisé 1,2 M€ de C.A. en 2016. Cécile Hans

Construire - 2 rue des Flandres Box 4.02 à Mulhouse - 03 89

44 64 14 - www.construire.asso.fr

DNA_01/07/2017

Des locaux neufs au service de l’insertion

Les représentants de la fondation EDF (à gauche) remettent un chèque pour

Adésion à la présidente Nicole Felly et à son successeur Mikael Sautron (à

droite). PHOTO DNA

Adésion (association de développement pour l’emploi, les services et l’insertion), vient d’inaugurer ses nouveaux locaux qui regroupent désormais l’ensemble de ses activités au 8 rue de Lorraine, Wittenheim (cité Jeune-Bois).

Pour l’occasion, Nicole Felly, présidente de l’association, recevait élus, partenaires, salariés et amis.

Adésion a été créée en mars 1998 par les élus de la

Communauté des communes du Bassin potassique. A l’origine c’était un outil d’ingénierie au service du territoire de la CC pour les études de faisabilité et l’organisation du dispositif

emplois jeunes. Au fil des années, Adésion s’est adaptée à

l’évolution économique et sociale pour s’occuper de

l’insertion par le travail, elle gère et anime deux chantiers d’insertion : l’Atelier du beau et l’atelier espaces verts.

Les services administratifs d’Adésion étaient logés dans

l’ancienne maison de maître de la ferme des Mines de potasse à Schoenensteinbach puis dans la Maison du Bassin potassique. Quant aux locaux techniques, ils occupaient une partie du site actuel.

Aquisition de 850 m² sur un terrain de 20 ares Nicole Felly expliquait : « Nous étions locataires et notre bail arrivait à terme. Comme le propriétaire souhaitait vendre son

Construire est une

entreprise entièrement dédiée à la propreté.

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bien, nous étions dans l’obligation soit de trouver un autre local, soit d’acheter l’ensemble du bâtiment et de l’aménager pour y regrouper tous nos services. Après un examen précis de la situation financière, le Conseil d’administration a opté pour l’acquisition de l’ensemble de la propriété du 8 rue de Lorraine, soit 850 m² de surface utile sur un terrain de 20 ares. Cela nous permettait de créer des bureaux et des ateliers fonctionnels et accessibles aux handicapés, de regrouper personnel et activités sur un site unique, d’améliorer l’accueil des visiteurs et la visibilité du site ».

Les travaux d’aménagement ont débuté mi-octobre 2016 pour s’achever fin mars 2017. Coût global de l’opération : 483 281€. Ce montant a été financé par un prêt bancaire, sur fonds propres et diverses subventions. Le Fonds Départemental d’Insertion a accordé 25 743 €. La fondation EDF « Fonds Agir Pour l’Emploi » était sur place pour remettre un chèque de 25 000 €.

Autres subventions : Carsat, ainsi que les communes de Kingersheim, Wittenheim, Mulhouse, Chalampé et Ensisheim. Quant à Nicole Felly, saluée par tous pour son engagement sans faille, elle passe le relais, avec le sentiment légitime du devoir accompli, à Mikael Sautron qui présidera désormais aux

destinées d’Adésion.

DNA_02/07/2017

Portrait - Marcel Czaja, ancien directeur de Réagir : « Les gens ne demandent pas la lune »

Marcel Czaja, devant le totem d’Ocito, à Illzach, émanation de «30 ans dans

l’insertion par l’activité économique, même si je n’aime pas le mot “insertion”, parce qu’il laisse entendre qu’il y a exclusion.» PHOTO DNA - Stephane FREUND

Au terme de son assemblée générale, l’association d’insertion Réagir a salué Marcel Cjaza, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Ce quasi-sexagénaire, qui a par ailleurs siégé à l’URSIEA et au CESER, a accompagné la structure pendant plus de 30 ans. Et répète sa « fierté » d’avoir permis l’embauche de plus de 3 000 personnes, en agissant plutôt qu’en discourant.

Comment résumer ses 30 années « d’obsession » pour l’emploi ? « En dessins. J’aime bien faire des dessins », dédramatise, d’un sourire, Marcel Czaja, avant de saisir sur un bureau voisin une feuille blanche et un feutre. Le résultat final s’apparentera certes plus à un organigramme qu’à l’œuvre d’un écolier inspiré, mais il aura en effet eu le mérite de la clarté.

Premier rectangle tracé par notre interlocuteur, premier épisode, « la création et le développement de la première

entreprise d’insertion. Je venais d’atterrir à Mulhouse. Ses

fondateurs venaient juste d’en déposer les statuts. Ils m’ont demandé si j’acceptais de m’en occuper. » En songeant à la conclusion, son visage s’illumine. « En 30 ans, on a embauché plus de 3 000 personnes. C’est ma grande fierté. On entendait réagir pour l’emploi, plutôt que contre le chômage. »

Entre plafonds et devis Mais retournons dans les années 86-87. « Je me suis lancé dans l’entreprise de peinture », poursuit celui qui fit, tour à tour, des études de gestion, d’éducateur spécialisé avant de s’investir dans la formation professionnelle. « Ça ne me faisait pas peur, parce que mon père était ébéniste. Je savais de quoi était faite la vie d’un artisan. Le matin, je nettoyais des plafonds, l’après-midi, je mettais la première couche et, le soir, je m’occupais des devis, sur un coin de table. »

« Avec l’ancien maire d’Illzach, Daniel Eckenspieller, on a par ailleurs mis en place une bourse de l’emploi. On démarchait les entreprises du secteur. Sur les 400 chômeurs que comptait la ville, à l’époque, on a réussi à placer 86 personnes. Mais il y a eu de nouveaux arrivants. » Il reprend sa feuille, trace de nouveaux rectangles. « On s’est rendu compte qu’on pratiquait une forme d’exclusion, envers les femmes. On a

donc créé une deuxième entreprise, Réagir Nettoyage. On

s’est au départ centré sur le quartier du Chêne-Hêtre. On avait 20 à 30 salariées à temps partiel. » Nouveau rectangle avec

Réagir travail temporaire, créé dans les années 2000. «

L’idée, mettre des personnes dans la boucle de l’intérim, mais avec une possibilité d’embauche. La précarité, soit, mais comme un sas. »

Et voilà que Marcel Czaja commence à biffer des rectangles. La cause de ces traits ? Un découpage territorial qui prend en compte ce qui était alors l’ancienne communauté de communes de l’Ile-Napoléon, puis la réforme de la fiscalité associative, « la règle des 4P », qui a de fait obligé à faire une distinction entre secteur marchand et non-marchand. « Le

C.A. de Réagir a décidé de scinder ses activités. Les trois

boîtes sont devenues des SARL et ont été rachetées. Puis la loi de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo, mettant en avant le

service à la personne, nous a incités à lancer Warum net. »

Les boîtes finissent par fusionner, sous l’appellation Ocito,

« un groupe d’entreprises d’insertion, avec la même

ambition, les mêmes objectifs. Donner leur chance à des gens qui ont trébuché », poursuit Marcel Czaja. « Nous croyons toujours que le travail est un facteur équilibrant. Même si l’emploi mute, il est important de maintenir la reconnaissance et la fierté. C’est ça qui fait grandir un homme, une femme, qui donne du sens, motive des équipes. Il y a des gens qui sont fabuleux parce qu’ils aiment ce qu’ils font. »

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« Une femme pleurait parce qu’elle venait de recevoir son diplôme » Et si, durant sa carrière, notre interlocuteur a été amené à endosser d’autres responsabilités, ce n’est pas par ambition. « C’est un peu l’histoire des poupées russes », explique-t-il. «

Vous êtes entrepreneur social, vous rejoignez l’Union régionale des structures d’insertion par l’économique d’Alsace (URSIEA). Puis c’est le CESER où on vous demande

de présider la commission formation. » Conseil qu’il préside depuis fin 2013 et qu’il quittera en fin d’année, au terme de son mandat.

Le regard sur le chômage et l’insertion a-t-il changé ces trois dernières décennies ? « La stigmatisation a toujours existé. Le RMI, puis le RSA, a été mis en place pour permettre à tout un chacun de vivre dignement, sans contrepartie. C’est ça, l’esprit de la loi. » Il se tait un instant : « Mais le regard s’est tout de même amélioré. Aujourd’hui, tout le monde connaît un chômeur. Les gens savent qu’on peut se casser la gueule très très vite. Vous perdez votre emploi, vous sombrez dans la boisson, votre femme vous quitte, vous perdez votre logement… Mais j’ai aussi vu l’inverse. Une rencontre importante, qu’elle soit amoureuse, professionnelle ou formatrice et, soudain, il y a du positif. J’ai vu une femme pleurer parce qu’elle venait de recevoir un diplôme qui confirmait son changement d’échelon. Elle gagnait trois centimes de plus par heure, mais ce n’était pas ça qui comptait pour elle… »

«Plus dur de passer de zéro à 20, que de 20 à 200» Et de soupirer, avant de compléter : « Les gens ne demandent pas la lune. Ils veulent être comme tout le monde, avoir un boulot, un petit logement, des enfants. Une seule envie, celle de vivre normalement. » Malgré ses désengagements progressifs, il n’exprime aucun regret à l’idée de tourner la page. « Grâce à tous les gens qui m’ont entouré, on a pu créer une énergie fantastique. Si on m’avait dit que je m’occuperais d’une entreprise avec 200 salariés, j’aurais traité ces gens de fous. Avec 10 ouvriers, déjà, j’aurais été content. En fait, c’était cependant plus dur de passer de zéro à vingt personnes que de 20 à 200. »

Le Haut-Rhinois avait été élu président du CESER fin 2013. Son mandat s’achèvera en fin d’année. PHOTO archives DNA - Laurent RÉA

DNA_02/07/2017

Servir : Une aide à double sens

Maurice Noll, président, Nathalie Faivre, directrice et Olivier Deleau, expert-comptable (de gauche à droite). PHOTO DNA

Les associations Servir (services à domicile) et Servir Pro (maintien à domicile des personnes âgées) ont tenu leurs assemblées générales au caveau Coulaux de l’hôtel de la Monnaie cette semaine.

Le président, Maurice Noll, prend la parole pour saluer salariés et clients, ainsi que les membres du conseil d’administration : « Stabilisation des résultats financiers, bon niveau d’activités, maîtrise des dépenses auront permis de boucler l’année de façon satisfaisante ».

Dans de nouveaux locaux Dans le détail, Servir, qui effectue des missions de tâches

ménagères (bricolage, jardinage…) doit permettre aux salariés (129 personnes en 2016, en majorité des femmes) de

retrouver un emploi au sein d’une structure d’insertion. Les

543 clients (particuliers, mais aussi communes, associations, professions libérales, copropriétés, ...) sont répartis sur tout le territoire, engendrant des frais kilométriques élevés. Servir Pro est confronté à la perte de clients historiques, mais la chute des heures semble enrayée en 2016.

Le vieillissement de la population permet de rendre un service à de nombreuses personnes fragilisées tout en fournissant un

travail à une trentaine de salariés en insertion. Le président

rappelle le projet de construction des nouveaux locaux, qui remplaceront l’ancienne caserne de pompiers en maison intergénérationnelle de services (mission locale, CIO, trampoline, SPASAD* (groupement dont fera partie Servir Pro)). Nathalie Faivre, directrice, remercie tout le personnel pour son implication et indique, dans son rapport d’activité, trois points : « monter en gamme (en formant les salariés) pour stimuler la demande, s’adapter au numérique en étant plus présents sur les réseaux sociaux et coopérer avec d’autres organismes pour construire des services sur mesure (la création du SPASAD* en est un excellent exemple) ».

Olivier Deleau, expert-comptable, a ensuite présenté synthétiquement les comptes des deux associations, l’assemblée lui a donné quitus à l’unanimité. Parmi les membres du conseil d’administration, Jean Claudepierre désire se retirer ; il est remplacé par Régine Munsch.

* SPASAD : service polyvalent d’aide et de soin à domicile, qui regroupera le SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) de Molsheim, l’ABRAPA et Servir Pro.

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DNA_03/07/2017

Quand la nature est à la fête

En fin de parcours : un cadeau nature. Photo jmz

L’an passé, ils avaient déjà investi ce lieu mythique qu’est le Schlossberg, sur les hauteurs du lac de Kruth-Wildenstein. L’an passé déjà, ils avaient offert une fête-cadeau à la population. Ils récidivent cette année avec « Aventure Nature ». L’association d’insertion « Patrimoine et emploi » donne à la fête un autre sens : celui de la générosité et du partage.

Au-delà d’un moment festif original, d’un collier de perles d’animations aussi ludiques qu’éducatives, Aventure Nature est avant tout l’expression d’une volonté.

Volonté d’offrir à « Patrimoine et Emploi » et à des

bénévoles (ils sont une trentaine) un espace d’expression sachant mettre en lumière les valeurs humaines qui animent cette association d’insertion.

Sur le parcours qui conduit aux ruines du château, on trouve une déambulation en dix étapes avec des ateliers initiant au monde des oiseaux, à la diversité des essences de la forêt, à la flore, la faune, à la géologie, à l’écologie et une exposition de photos de Daniel Nussbaum. Virginie Hetsch chargée de l’animation de l’association a une nouvelle fois su fédérer les initiatives, les envies « de bien faire ». Et c’est réussi ! Si l’aspect éducatif est toujours là, le côté humain l’est tout autant, comme l’indispensable regard sur l’art avec l’artiste Régine Fimbel et son atelier participatif de land-art. En quittant les lieux chacun emporte une déco sur bois réalisée par Thérèse Defrançois. Un beau dimanche au Schlossberg.

L’Alsace_04/07/2017 & DNA 05/07/2017

Elle a tout d’une boutique

Deux robes enfant pour 5 €. Un jean Levi’s pour 7,50 €. Les boutiques du Relais Est, issues de la collecte de vêtements, jouent la carte du petit prix et tentent de réveiller la conscience des « modeuses » responsables et solidaires.

Livia Murgante, responsable de la boutique de Morschwiller-le-Bas et Céline

Schwartz, chargée de communication et de développement à Relais Est,

avec une cliente. Photo DNA/Karine Dautel

Le mot friperie est inscrit en tout petit au-dessus de l’enseigne Ding Fring. Ce n’est pas le terme que l’on préfère employer pour attirer le client. D’ailleurs ici, il n’y a ni bacs, ni articles en vrac. On trouve des cabines d’essayage et des antivols pour les produits à plus de 7,50 €.

Le magasin de Morschwiller-le-Bas est en activité depuis un an et demi pour environ 65 ou 70 clients par jour. Une dizaine de cartons sont réceptionnés au quotidien, remplis de vêtements, de linge de maison et de sacs et chaussures - les marques sont à part. Ils arrivent du centre de tri de Wittenheim, où ils ont été considérés aptes à la vente.

Tout en tenant la caisse, une vendeuse déplie chaque vêtement, vérifie encore une fois son état et le cintre. Dans une heure, les vestes et les chemises seront étiquetées et rangées dans les rayons. « On essaye d’être au plus juste pour le client », dit une vendeuse qui travaille maintenant en CDI, après deux ans d’insertion. On est tenté par des articles au prix minimum de 2,30 € pour le vêtement enfant et 4,70 € du côté des adultes. « On trouve vraiment de tout et pour tous les goûts », indique Céline Schwartz, chargée de

communication et de développement à Relais Est.

Une sélection est faite pour proposer une série de produits « un peu plus chers : vêtements de sport, vêtements tendance. On essaye de suivre la mode », note Livia Murgante, responsable de la boutique.

Envie de chiner Relais Est compte à présent six boutiques, avec 35 vendeurs.

On trouve des Ding Fring de Colmar à Audincourt. Le Léopard à Strasbourg est plus spécialisé dans le vintage. La vente de ces articles (à peine 5 % de la collecte) est très importante

pour Relais Est, entreprise à but socio-économique. « Cela

représente 50 à 55 % du chiffre d’affaires, c’est cela qui permet de pérenniser les 110 emplois, la plupart en insertion », précise Céline Schwartz.

Indépendamment du prix, elle souligne que « ce mode de consommation est différent d’autres magasins ». Il s’adresse aux familles et à des personnes qui ont envie « de chiner, de trouver la pièce d’exception. Beaucoup de gens sont aussi sensibles au développement durable et à l’environnement. Ils n’ont pas forcément besoin d’acheter du neuf ».

« Je veux changer ma garde-robe » C’est le cas de Marion, qui a entendu parler de Ding Fring par sa mère. Elle a en main quelques robes qu’elle va essayer. Elle ne les prendra pas finalement, mais cela arrive souvent lorsqu’on fait les magasins. « J’essaye de perdre du poids et je veux changer ma garde-robe.

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Je fais aussi attention à ma consommation, à mon impact par rapport à mon environnement. »

Y ALLER Les boutiques Ding Fring les plus proches de Mulhouse se trouvent à Morschwiller-le-Bas (9, avenue Jean-Monnet) et à Wittenheim (14, rue Jean-Monnet). Elles sont ouvertes du lundi au samedi de 9 h à 19 h. Il est également possible d’y déposer des vêtements, en plus des bornes de collecte installées dans les communes. Page Facebook et Instagram. www.lerelais.org

L’Alsace_06/07/2017

Aventure nature au Schlossberg avec Patrimoine et emploi

Le Schlossberg est un site chargé d’histoire, mais aussi un lieu propice à la randonnée. L’association d’insertion Patrimoine et emploi l’a bien compris en proposant, dimanche dernier, une aventure nature ouverte à tous.

Un public nombreux et intéressé dimanche sur le site du Schlossberg. Photos L’Alsace/D.N.

La météo humide et le sentier glissant n’ont pas arrêté les courageux de tous âges qui se sont aventurés dimanche sur le parcours menant depuis le barrage jusqu’au château du Schlossberg. Un itinéraire qui est déjà une aventure en soi, mais qui a indéniablement apporté un plus à ces marcheurs. En effet, tout au long de cette montée, dix stands-ateliers les ont accueillis, pour leur permettre de souffler, mais surtout pour les intéresser à notre environnement naturel général et celui de cette moraine en particulier.

Ateliers ludiques et instructifs Les participants ont ainsi pu se familiariser avec les chants d’oiseaux par exemple ou les indices d’animaux, mais aussi avec une foule d’autres centres d’intérêt naturels. Pour approfondir ces connaissances, il faudra se déplacer lors de l’édition 2018.

La belle affluence aux différentes étapes ainsi que l’intérêt manifesté, par les enfants surtout, démontrent que Virginie

Hetsch et son équipe de l’association Patrimoine et emploi ont réalisé un travail d’organisation et de préparation

remarquable. D’atelier ludique en atelier instructif, cet événement a fait l’unanimité. Les participants, une fois leurs fiches « officiellement » tamponnées à chaque arrêt, se sont

vu remettre un petit cadeau nature lors de leur arrivée au château. Quand générosité, partage et convivialité sont les maîtres mots d’un événement, le succès assurément est au bout de la piste… Rendez-vous l’année prochaine.

2nd article

Beau comme un vieux château

Créée à l’initiative du Parc de Wesserling, la Fête du patrimoine industrielle se tient ce dimanche. Le château sera à l’honneur.

Il y a plus de deux cent cinquante ans, en 1762, une manufacture d’impression s’installait à l’emplacement d’un pavillon de chasse, dans l’actuel château de Wesserling. Vingt-quatre ans plus tard, en 1786, elle devenait Manufacture royale d’indiennes de coton. En mettant en lumière le château, dimanche, la Fête du patrimoine industrielle de Wesserling revient aux origines du site et s’ouvre vers l’avenir d’un bâtiment en cours de réhabilitation.

Un couvercle de bonbonnière du 19 e siècle représentant le château de Wesserling. DR

Futur centre d’accueil Deux visites guidées exceptionnelles et gratuites permettront d’entrer dans cet édifice autrefois prestigieux, aujourd’hui délabré et fermé au public. On y découvrira les premiers travaux de sauvegarde et de mise en sécurité effectués par

l’entreprise d’insertion Patrimoine et emploi. On imaginera

le futur centre d’accueil des visiteurs, en projet. On se souviendra aussi des hommes et des femmes qui y ont travaillé et vécu. Deux départs sont prévus, devant le musée, à 11 h et 15 h.

Parallèlement, au niveau 4 du musée textile, une exposition est consacrée à cet emblématique bâtiment. Elle présente son évolution grâce à des documents d’archives, plans, gravures et photos. Apparaissent aussi les dégâts du temps, sous la forme de bardeaux de bois gris, lucarne de zinc et papiers peints décollés. Lisa Renard, chargée de projet Patrimoine et musée, espère collecter des informations sur la vie des derniers habitants du lieu. L’exposition restera en place jusqu’au 31 décembre.

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À la Grande chaufferie Des démonstrations réalisées par des professionnels du textile se dérouleront au musée de 14 h à 17 h. Jean-Marie Bobenrieth évoquera le tissage et Margot Ott, dessinatrice textile, partagera ses connaissances sur la création de motifs d’impression.

Autre élément patrimonial d’envergure, la Grande chaufferie sera ouverte aux explorateurs du passé industriel, au cours de visites guidées à 11 h, 15 h et 17 h. De 14 h à 16 h, on pourra rencontrer Marcel Nilly, qui a travaillé pendant de nombreuses années dans l’ancienne centrale thermique. Dans ce lieu de mémoire collective, l’Harmonie de Rumersheim clôturera la Fête du patrimoine industriel par un concert à 16 h.

DNA_11/07/2017

Plus de volume, mais moins de rentabilité

La menace terroriste a dopé l’activité des entreprises de sécurité privées. Depuis les attentats de 2015 et le renforcement des mesures sécuritaires, elles sont de plus en plus sollicitées pour encadrer les manifestations publiques ou privées, et leur champ d’intervention s’élargit.

Feux de la Saint-Jean, fêtes de villages, foires kermesses : aujourd’hui, les organisateurs de rassemblements festifs font de plus en plus appel à des vigiles en appui des forces de l’ordre. La société Alsa Sécurité, créée début 2016 dans l’agglomération strasbourgeoise, a ainsi été retenue par la mairie de Haguenau pour veiller au bon déroulement de la fête de la musique. Elle a déployé 19 personnes, pour le contrôle des accès, la vérification visuelle des sacs. « On travaille en collaboration avec la police municipale pour assurer la sécurité globale, mais on ne fait pas de palpations », précise Tarak Chebbi, le porte-parole de l’entreprise. Il y a encore dix ans, tout cela n’existait pas, et le service d’ordre, était assuré à la bonne franquette par des bénévoles.

Les récentes attaques terroristes ont changé la donne, durci les contraintes sécuritaires et modifié le panorama d’intervention des sociétés de sécurité.

Alsa Sécurité est née au bon moment. « On n’a pas surfé sur la vague des attentats pour dire on va faire du business là-dessus. Mais les besoins sont là et le marché est porteur », constate M. Chebbi. L’entreprise, qui compte 25 personnes, recrute aujourd’hui trois agents, et vient d’ouvrir une antenne à Metz.

Manque de rentabilité Selon une étude réalisée par la profession, le chiffre d’affaires des entreprises de sécurité privée a augmenté de 2 % depuis

les attentats de 2015 au plan national, indique Jean-Marie Frey, représentant de l’USP (*) à la tête de l’entreprise

schilikoise Cityveille (220 salariés, 7 millions d’euros de

chiffre d’affaires, et membre) « Un frémissement après une stagnation du marché. Il y a eu, analyse-t-il, un accès de fièvre après les attentats, qui est très vite retombé. On a fait un peu plus d’événementiel, d’encadrement de manifestations et de

présence dans les grandes surfaces ». Le patron de Cityveille évalue à 10 % le nombre de rassemblements supplémentaires où sa société est intervenue.

La progression n’est pas énorme. « On pouvait s’attendre, à une croissance beaucoup plus vive ». Il estime que « ces 2 % supplémentaires correspondent souvent à un phénomène de compensation, avec des transferts internes vers l’électronique qui a tendance à se substituer à la surveillance humaine ».

Si les affaires ont augmenté en volume, la rentabilité ne suit pas, regrette Jean-Marie Frey qui évoque une concurrence très âpre avec des pratiques de dumping de certains professionnels. « Pour qu’une entreprise de sécurité soit viable, » il faudrait, dit-il, que l’heure soit payée entre 19 et 21 €, selon la prestation. Là, on est à un tarif moyen autour de 17 € ». Le dirigeant pointe également les prix tirés vers le bas pour les marchés publics (50 % de son activité), avec les budgets contraints des collectivités « Le CICE, qui aurait dû apporter un peu d’air à la profession, a été intégré dans la baisse des prix et a profité aux clients », dit-il.

L’augmentation de la demande n’a pas fait bondir ses effectifs. « La sécurité des manifestations reste une activité très limitée dans le temps On nous demande des gens pour trois heures. Fin décembre, on a recruté une centaine d’agents pour des missions ponctuelles qui ne dépassaient pas un mois », explique Jean-Marie Frey. La sécurité privée ne connaît pas de pénurie de main-d’œuvre. « Pôle Emploi a fait beaucoup d’efforts au niveau de la formation avec l’aide de la Région ».

Securitas France a bénéficié de l’effet attentats. Le groupe a réalisé une année record en 2016 en engrangeant 10 à 11 millions d’euros, liés aux mesures de sécurité renforcée en raison des attentats », indiquait Michel Mathieu, son président, dans une interview.

Les effectifs du géant de la sécurité ont augmenté globalement de 10 % depuis 2015 en Alsace, où Securitas est présent avec 4 agences et 800 personnes. « On a enregistré une forte croissance dans la protection des espaces commerciaux, des institutions, des espaces média, des sites Seveso après l’incendie à l’usine pétrochimique LyondelBasell », explique Stéphane Gasnier, directeur de la division Est de Securitas Surveillance.

« Mais s’il y a eu une recrudescence d’activité en 2015 et 2016, celle-ci est en baisse depuis le début 2017 », tempère-t-il. Un reflux qu’il explique notamment par « la culture française de la protection » « C’est un phénomène épidermique. On met des renforts, ça rassure, mais ce n’est pas forcément pérenne ».

« La France, précise M. Gasnier, est en retard au niveau des moyens de protection, alors que le risque change. Avant, c’était le vol, l’intrusion. Aujourd’hui, on est sur d’autres menaces comme le risque terroriste ».

Ce contexte fait émerger de nouveaux métiers comme le profiling (pour anticiper la menace), la sûreté cynophile (pour la recherche d’explosifs) et une offre technologique avec le

Jean-Marie Frey, responsable de

Cityveille, société de sécurité

et de surveillance. PHOTO DNA - Michel FRISON

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déploiement de caméras intelligentes. Il y a manifestement de l’avenir dans le secteur de la sécurité privée. *Union des Entreprises de Sécurité Privée

L’Alsace_12/07/2017 & DNA_15/07/2017

Nouvelle boutique, nouveau défi

La nouvelle boutique de Défi Ressourcerie s’étendra sur près de 300 m²,

dans un esprit brut, avec des rayonnages et des étagères qui mettront en valeur les objets de seconde main près au réemploi. Photos L’Alsace/ Élise Guilloteau

Défi Ressourcerie devrait ouvrir sa nouvelle boutique cet automne, dans le prolongement de ses ateliers à Soultz. Dans le même temps, tous les services de l’association vont quitter l’ancienne gare de Guebwiller pour s’installer dans de nouveaux locaux plus fonctionnels. L’occasion de prendre un nouvel essor.

Les locaux de l’ancienne gare de Guebwiller devraient bientôt

être un vieux souvenir pour l’association Défi. En effet, les

travaux de la nouvelle boutique de sa Ressourcerie vont bon

train route d’Issenheim à Soultz, en face des Papillons Blancs. Outre le grand hangar, qui accueille les ateliers, le stockage et bientôt l’espace de vente, les bureaux et les locaux administratifs - créés dans le prolongement des ateliers - sont en train de prendre forme dans un ancien bâtiment industriel. Si tout se passe bien, l’association et ses salariés s’y installeront définitivement cet automne.

Pour l’heure, seule la partie stockage et remise en état de la

Ressourcerie est en service. « À l’entrée, on trie et on

référence tout ce que nous collectons, chez les gens quand on vide une maison ou lors de nos permanences dans les déchèteries de la région de Guebwiller », explique Oliver

Llorente, coordinateur de la Ressourcerie. Les équipes

récupèrent ainsi des objets hétéroclites, dignes d’un inventaire à la Prévert : vieux meubles, jeux pour enfants, skis, décolleuse à papier pain, bibelots, pot à lait, bijoux, dentier, chaîne hi-fi, salon de jardin… « Nous évaluons la nature, la quantité mais aussi l’état de ce que nous récupérons. » Avec

une précision de taille : la Ressourcerie ne se substitue pas à

la déchèterie : « Nous ne récupérons que ce qui est valorisable ou réemployable », rappelle Sophie Personeni, directrice adjointe de l’ensemblier.

Détournement et système D Tout ce qui est en état est étiqueté et stocké. C’est là que les salariés de la boutique se réapprovisionnent.

« Quand nous serons ici, les équipes pourront directement se servir dans le stock. C’est une véritable cabane d’Ali Baba », précise Oliver Llorente. Pour le reste, des salariés de la

Ressourcerie veillent au grain : ils vérifient que les appareils

électriques fonctionnent, nettoient, trient, effectuent de petites réparations, voire redonnent une jeunesse à des vieux meubles. C’est ainsi qu’un coffre a été décapé, repeint en gris et que de nouvelles charnières ont été installées, prises sur un autre meuble. Après un tel traitement, le vieux meuble est devenu tendance. D’ailleurs, pour équiper ses futurs bureaux, l’ensemblier va également se servir dans les stocks. De même, nombre d’outils utilisés dans les ateliers sont des objets de seconde main. « Même en interne, nous avons intégré la notion de réemploi. »

La finalité, c’est toujours le développement durable et le réemploi : « Déjà, on utilise des peintures naturelles mais on sait aussi détourner des objets, faire appel au système D. Nous cherchons vraiment à récupérer au maximum », insiste la directrice adjointe de l’ensemblier. Récemment, de vieux couverts - fourchettes et cuillères - ont été utilisés pour servir de poignée à une commode. C’est original, beau et efficace. En revanche, les clients ne trouveront pas d’électroménager dans la boutique. « Nous ne prenons pas ces produits-là, sauf quand on vide une maison. Dès lors, ils peuvent permettre de dépanner des partenaires de l’association », précise Oliver Llorente.

« Nous engageons rarement de grosses réparations, notamment pour tout ce qui est hi-fi ou informatique. Après, tout dépend des compétences que nous avons dans l’équipe, indique Sophie Personeni. C’est la complexité et la richesse de

notre travail. En tant qu’atelier chantier d’insertion, nous

sommes un support de remise à l’emploi. Par conséquent, nous ne choisissons pas un profil professionnel mais des personnes qui ont un projet d’insertion professionnelle ou sociale ». Il y a ainsi eu un menuisier ou un professionnel de l’électronique dans l’équipe. Mais tout dépend des périodes.

Un vrai magasin Toutes ces pépites récupérées et transformées prendront bientôt leur place dans la boutique, soit 300 m² dans un esprit brut, avec des rayonnages et un comptoir et une caisse, comme dans un magasin. Et avec la proximité du stock, les clients pourront faire part plus facilement de demandes spécifiques. Grâce au vidage d’un grand magasin de vêtement,

la Ressourcerie a récupéré des étagères et des mannequins

qui serviront de support aux vêtements. Quant aux chariots et paniers, ils permettront aux clients de faire leurs courses.

« Nous tenons vraiment à ce que la boutique ressemble à un vrai magasin. C’est essentiel pour ceux qui y travaillent, qui sont alors en situation réelle de vente, et c’est important pour les clients, pour qu’ils prennent plaisir à venir chez nous », maintient la directrice adjointe. Il en va de même pour tous les salariés en CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) qui assurent la collecte : ils vont travailler avec un logiciel et des outils de gestion de stock. « Désormais, les équipes sont impatientes », assurent les deux responsables, qui espèrent

élargir les plages d’ouverture de la Ressourcerie à compter

de cet automne et de se rapprocher de ceux de l’ensemblier.

En attendant ce déménagement, ceux qui veulent se faire plaisir pour pas cher ou qui aiment chiner peuvent déjà

fréquenter la boutique de la Ressourcerie.

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Elle est ouverte le matin les mercredis, vendredis et samedis. Quant aux dépôts, ils peuvent se faire dans les déchèteries de Soultz et de Buhl, les vendredis et les samedis. Pour assurer un maximum de réemploi, il est conseiller de s’arrêter avant de

tout jeter dans les bennes : les équipes de Défi ont l’œil pour

repérer les pépites.

Un « ensemblier », trois structures L’association Défi se définit comme un « ensemblier » qui

compte trois structures différentes et complémentaires.

Défi Ressourcerie C’est un Atelier chantier d’insertion conventionné en 2014.

Ses objectifs sont l’insertion sociale et professionnelle de personnes éloignées de l’emploi, ainsi que la réduction des déchets par le réemploi et la réutilisation.

Défi Emploi Cette structure met à disposition du personnel pour effectuer des tâches ponctuelles ou régulières (ménage, jardinage, bricolage, manutention…).

Défi Pro Ce service prestataire s’adresse à toutes les personnes qui ont besoin d’une intervention d’aide et de maintien à domicile (aide à domicile, aide au repas, garde d’enfants…).

Des liens Toutes ces structures sont complémentaires dans l’offre qu’elles proposent aux particuliers et aux entreprises mais aussi par les passerelles qui existent entre elles pour les salariés de l’ensemblier : ils peuvent passer de l’insertion à la prestation de service, en passant par le travail indépendant.

Ces dernières années, des synergies ont été mises en place entre les différentes

structures de Défi, notamment en matière de

formation.

Y ALLER : La boutique de la Ressourcerie, à l’ancienne gare

de Guebwiller, est ouverte les mercredis, vendredis et samedis, de 9 h 30 à 12 h. Les dépôts se font dans les déchèteries de Soultz et de Buhl, les vendredis de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que les samedis de 9 h à 18 h.

CONTACTER Défi - 2 Av. du Mal Foch - 68500 Guebwiller.

Tél. : 03.89.76.83.93. Site : www.association-defi-68.fr

L’Alsace_24/07/2017

Les Jardins font fleurir les projets

L’association des Jardins du Parc de Wesserling a tenu son assemblée générale récemment en présence d’une quarantaine de membres.

Le bilan éloquent et les projets à venir ont démontré un dynamisme toujours intact

L’association des jardins de Wesserling compte actuellement 17

salariés. Photo L’Alsace/F. F.

La présidente de l’association des Jardins du Parc de Wesserling, Georgette Tacquard, après avoir rappelé le

caractère exceptionnel du parc en tant que patrimoine industriel, a rendu hommage à l’important bénévolat qui œuvre sur le site.

« Il correspond à quatre équivalents temps plein » a-t-elle expliqué. En effet, une vingtaine de bénévoles réguliers et une cinquantaine d’occasionnels interviennent sur le site.

L’association compte dix-sept salariés (dont quinze à temps partiel) et une apprentie : treize salariés en insertion, deux encadrants techniques, une accompagnatrice socioprofessionnelle et une salariée pour la gestion administrative. Un nouvel encadrant technique - Eric Gottscheck - vient d’être embauché. « Les personnes engagées dans un parcours de professionnalisation bénéficient d’un accompagnement pour mûrir leur projet, précise encore la présidente. Ils ont bénéficié de 779 heures de formation, ainsi que de 574 heures réparties en neuf périodes de « mise en situation en milieu professionnel ». Un diaporama très apprécié a présenté les multiples aménagements réalisés dans les jardins. L’association a enregistré 801 adhésions en 2016. Les trois-quarts sont domiciliés dans le canton de Saint-Amarin.

Les responsables de l’association ne comptent pas se reposer sur les lauriers de ce beau bilan. L’avenir a été abordé, avec, en ligne de mire, toujours autant de projets. Chaque année, l’association investit pour construire progressivement un jardin potager pédagogique extraordinaire, où est enseigné de façon ludique l’art de jardiner en respectant l’environnement. Cette année, en écho au thème du Festival des Jardins Métissés « Voyage au centre de la terre », l’association a mis en scène la couche vivante du sol, celle ou pousse tout ce que nous mangeons.

Assiettes froides et sirops « maison » en projet L’association investit également pour créer un jardin où il fait bon vivre, avec transats, parasols, coussins aux motifs multicolores du jardin potager. Sont prévues également la création d’une petite restauration légère au niveau du « cabanon » avec proposition d’assiettes froides et la vente d’une nouvelle production de sirops fabriqués « maison » à partir de nouvelles collections de plantes aromatiques, dans un packaging valorisant qui permet d’en faire des « cadeaux-souvenirs de Wesserling ».

Sophie Personeni, directrice adjointe de l’association, et Oliver Llorente,

coordinateur de la Ressourcerie, ici

à l’entrée des ateliers où tout est trié et référencé.

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L’Alsace_26/07/2017

Visite des Jardins d’Icare

Partir pour une découverte gustative de la production des Jardins, agrémentée d’une chasse aux trésors et d’une sensibilisation à l’écologie et à l’insertion ce mercredi 26

juillet, de 13 h 30 à 15 h 30, aux Jardins d’Icare de Sentheim.

Prévoir des baskets, un pantalon long et une bouteille d’eau. Tarifs : 4 € (moins de 14 ans) ; 5 €. Sur réservation auprès de l’office de tourisme de la vallée de la Doller, tél. 03.89.82.41.99.

L’Alsace_30/07/2017

Visites-découvertes des jardins d’Icare

Le marché hebdomadaire des Jardins d’Icare a lieu le jeudi, de 16 h à 19 h,

au 3, rue des Daims à Sentheim. Photos L’Alsace/C.S.

L’association Icare propose cet été des visites-découvertes des jardins à Sentheim. La prochaine est programmée le mercredi 2 août. Les participants pourront découvrir la vie d’un maraîcher et observer l’évolution des légumes, de la graine à l’assiette.

Présents depuis une vingtaine d’années à Sentheim, les Jardins d’Icare, association d’insertion par le maraîchage bio,

proposent cet été des visites-découvertes en partenariat avec l’office de tourisme de la vallée de la Doller. L’occasion de découvrir les 14 hectares de potager présents sur le site. Le but de ces visites est non seulement de présenter le jardin, mais aussi l’association à travers de nombreuses activités.

Au programme : chasse au trésor, visite des locaux et dégustation de légumes bio en fin de visite, de quoi ravir et divertir toute la famille. « L’objectif étant surtout de faire découvrir, aux plus grands comme aux plus petits, la vie d’un maraîcher tout en observant l’évolution les légumes de la graine à l’assiette », souligne Lucile Zwingelstein, chargée de projets de l’association. Une première visite a déjà eu lieu mercredi dernier, de quoi lancer les festivités pour la prochaine, prévue le mercredi 2 août à 13 h 30 sur réservation, avec la possibilité de prendre le Train Thur Doller pour s’y rendre. Près d’une soixantaine de variétés de légumes bio sont cultivés chaque année sur place, au rythme des

saisons entre les Jardins d’Icare de Sentheim et les jardins du Trèfle rouge d’Ungersheim, créé en 2011.

Promouvoir les circuits courts En ce moment, les légumes et quelques fruits d’été se font une belle place avec, à la carte, concombres, courgettes, tomates, aubergines, poivrons, carottes, melons…

L’enjeu pour l’association étant aussi de profiter de la saison estivale pour promouvoir les circuits courts et la consommation locale, tout en aidant les personnes en difficulté ou au chômage à bénéficier d’un emploi d’ouvrier

maraîcher. Et pour cause, Icare c’est avant tout un chantier

d’insertion professionnel qui permet à plus de 80 personnes

chaque année de retrouver la voie d’un emploi durable.

L’objectif de ces jardins est aussi de redonner de la confiance aux maraîchers par le travail. Voilà l’un des points essentiel de cette association qui offre des contrats de travail de 6 mois renouvelables. Pour Lucile Zwingelstein, le but est aussi de permettre à des personnes loin de l’emploi de se construire un nouveau projet professionnel tout en créant du lien social et culturel. Ces ouvriers maraîchers en reconversion contribuent aussi à sensibiliser les consommateurs à une alimentation plus saine et plus respectueuse de l’environnement, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire.

C’est dans cette optique que, chaque jour, des repas sont confectionnés avec les légumes déclassés des jardins, permettant ainsi aux ouvriers maraîchers de bénéficier d’un repas gratuit sur place tout en limitant le gaspillage. De quoi renforcer encore la solidarité entre les membres de l’association. Ces jardins, bien implantés dans les environs, font partie du réseau national Cocagne. Ce réseau regroupe aujourd’hui près d’une centaine de jardins à travers toute la France, avec pour devise « cultiver l’insertion et cultiver la

solidarité ». Les jardins d’Icare et du Trèfle Rouge

produisent et commercialisent les légumes sous forme de paniers hebdomadaires auprès d’un réseau local d’adhérents consommateurs.

Marchés hebdomadaires Des paniers bio certification Ecocert sont proposés sous deux formules : un grand panier format familial et un petit panier format solo ou duo à récupérer auprès des dépôts prévus dans 30 communes du département de Rouffach à Mulhouse. Les valeurs de l’association sont aussi le reflet d’une production locale et respectueuse de l’environnement. «Les légumes bio sont tous produits sur place et affichent un bilan carbone nul», précise Lucile Zwingelstein. Le but final de cette association est de créer un cercle vertueux au profil des consommateurs et des personnes en difficulté socioprofessionnelle, le tout en tentant de développer une alimentation plus durable en comptant sur le soutien des « consom’acteurs ».

C’est ainsi que le nouveau président de l’association Jean-Luc Reitzer, producteur de plantes aromatiques originaire de Masevaux-Niederbruck et successeur de Magali Adrien, compte poursuivre l’aventure et faire évoluer l’association

bien ancrée dans le territoire. Mais les Jardins d’Icare et du

Trèfle rouge ne s’arrêtent pas là. Des marchés sont organisés

tout au long de la semaine, le mercredi de 8 h à 12 h à Masevaux, place des Alliés, le jeudi à Sentheim de 16 h à 19 h, au 3, rue des Daims, et enfin le vendredi à Feldkirch de 16 h à 19 h, à la ferme Moyses.

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L’Alsace_01/08/2017

Altkirch obtient sa deuxième fleur

Le jury a fait une halte devant l’ancien tribunal d’Altkirch pour une photo souvenir avec Christelle Schlosser, le jeune jardinier de la Ville (polo rouge), et Philippe Depierre, en polo rayé beige et écru. Photo L’Alsace/ F.I.

Le jury régional des villes et villages fleuris a fait escale la semaine dernière dans le Sundgau. D’abord à Altkirch où il devait se prononcer pour que la capitale sundgauvienne conquière une deuxième fleur puis à Hirsingue qui brigue une quatrième fleur l’an prochain.

Après la tournée du jury départemental il y a deux semaines, le passage mardi dernier dans le Sundgau du jury régional qui attribue ou non une fleur supplémentaire aux villes et villages candidats.

En lice cette année pour ce concours régional des villes et villages fleuris : Altkirch pour une deuxième fleur et Hirsingue pour une quatrième fleur. Quatrième fleur qui sera attribuée ou non l’an prochain par le jury national sur proposition du jury régional.

Présidé par Marie-Reine Fischer, conseillère régionale Grand Est, présidente nationale de Destination régions, 1re vice-présidente de l’Agence d’attractivité de l’Alsace, maire de Dinsheim-sur-Bruche, le jury est composé de 14 personnes, élues professionnelles ou qualifiées dans les domaines du tourisme. Il a été accueilli mardi dernier à Altkirch par Philippe Depierre, adjoint, responsable des services techniques, et la toute jeune Christelle Schlosser, chargée du fleurissement. Ensemble, ils ont sillonné les rues d’Altkirch dans un bus tout neuf et ont pu « admirer » de multiples plantations, des vivaces, des fleurs quatre saisons, des massifs, des petites aires de repos joliment aménagées aux quatre coins de la ville… Et cette année, le jury a pu découvrir deux petites prairies fleuries plantées, l’une à la sortie de la ville en direction de Walheim, juste après le rond-point à droite, l’autre route de Thann près du cimetière.

À la question de savoir si Altkirch utilise des pesticides ou non, Christelle Schlosser a répondu que l’équipe avait une démarche environnementale et écologique mais n’avait pas encore fait la demande d’une première libellule, ce label qui indique que la commune n’utilise pas de produits phytosanitaires. Et à la question du nombre de personnes s’occupant du fleurissement à Altkirch, Christelle Schlosser a répondu cinq à temps plein, en précisant que ce personnel se chargeait également des espaces verts.

Après avoir quitté Altkirch, le bus s’est dirigé vers Hirsingue et le jury a été accueilli par Nadine Nussbaumer, adjointe chargée des affaires sociales, et Dominique Anstett, employé aux services techniques et responsable du fleurissement de la commune. Une commune labélisée trois fleurs et qui souhaite en obtenir une quatrième.

Hirsingue récompensé par une quatrième fleur ? Pour cela, elle ne lésine pas. Elle a octroyé la somme de 18 000 € cette année pour le fleurissement, « un budget en baisse » par rapport aux années précédentes tient à préciser Dominique Anstett qui rappelle que certaines zones fleuries sont en gestion libre et que les plantations sont réalisées par trois personnes des services techniques et les personnels du

chantier d’insertion de la Passerelle.

Au cours de la visite, le maire de Marckolsheim, membre du jury, Frédéric Pfliegersdoerffer a tenu à mettre en garde Nadine Nussbaumer et Dominique Anstett : « Par endroits, il y a trop de fleurs. Le jury national ne vous le pardonnerait pas. » Le jury régional non plus d’ailleurs. Un effort sera donc fait à l’avenir. En revanche, le jury a fort apprécié l’aire de loisirs qui a été réalisée avec le conseil des jeunes. Le lieu est bucolique à souhait et permet à la population de se ressourcer et aux jeunes de s’amuser.

Pour Hirsingue, la réponse est tombée vendredi soir : mais le jury ne proposera pas la commune pour une quatrième fleur.

L’Alsace_03/08/2017

Insef-Inter : « un intérim social »

Les services à la personne, pour lesquels les particuliers peuvent bénéficier d’une déduction fiscale de 50 %, représentent plus de la moitié de l’activité

d’Insef-Inter. Photo L’Alsace/A.O.

Avec des propositions d’heures travaillées auprès de particuliers, d’associations et de collectivités en hausse de 12,5 %, l’association Insef-Inter de Lutterbach a pu salarier entre 60 et 90 personnes chaque mois, l’an passé.

Insef-Inter, à Lutterbach, est une association intermédiaire (AI), c’est-à-dire qu’elle met à la disposition

de particuliers, d’associations ou de collectivités, à titre onéreux, des personnes en difficulté pour du ménage, du jardinage ou de la garde d’enfants à domicile. « C’est l’équivalent d’un intérim social », a expliqué le président, Francis Neumann, lors de l’assemblée générale.

L’an passé, « le volume d’activité était meilleur que celui de 2015 avec environ 5000 heures de travail.

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Il y a une bonne reprise : on a pu en faire bénéficier 176 salariés, soit une augmentation de 12,5 % », s’est-il félicité.

« Un rôle d’interface » « C’est vraiment une performance de pouvoir redistribuer des rémunérations à autant de personnes par mois, entre 60 et 90, avec un maximum de 95, dans la perspective d’une

insertion professionnelle et sociale, a-t-il poursuivi. Insef-Inter joue pleinement son rôle d’interface entre les

personnes à la recherche d’un travail et le monde du

travail. »

L’association intermédiaire est un outil, au même titre

que les chantiers d’insertion, les entreprises d’insertion

ou les agences d’intérim d’insertion. « Mais elle risque

d’être remise en cause par un certain nombre de décisions gouvernementales », s’est inquiété Francis Neumann.

500 000 € de salaires bruts Les services à la personne dominent toujours largement, les particuliers pouvant bénéficier d’une déduction fiscale de 50 %, s’agissant de travail à domicile. Comme le volume d’heures augmente, les finances, « entièrement tributaires de l’activité », augmentent également. 736 391 € ont été encaissés en 2016. Les subventions publiques, en légère baisse, ne représentent que 9 % du budget (62 683 €). Les salaires bruts reversés se montent à 473 765 €.

Le bilan financier indique un excédent de 30 020 €, également en hausse. « Nous n’avons pas besoin d’un investissement important, mais nous avons des projets, des formations et l’activité peut connaître des cycles de baisse », a tempéré le président.

En effet, « l’association doit mettre un point d’honneur à former les salariés en insertion. Les services à la personne sont notre métier de base. Je suis absolument certain

qu’Insef-Inter doit poursuivre là-dedans, car il y a un

besoin, mais en espérant que les salariés soient reconnus. Le problème est qu’il n’y a pas d’élan vers ce genre de métier, car il faudrait une reconnaissance financière ».

L’AI assurera aussi une formation juridique aux permanents,

en raison de la complexité du droit du travail et envisage une modification profonde du système informatique de gestion des payes et des heures, ce qui nécessitera des investissements.

Enfin, les locaux du 50, rue Aristide-Briand ne sont plus adaptés : il en faudrait de plus grands, pour accueillir le public.

L’association en chiffres • 338 personnes ont été accueillies par l’association intermédiaire Insef-Inter de Lutterbach au cours de

l’année 2016. 176 ont été mises à disposition, ce qui représente 3400 contrats de travail.

• 129 femmes ont été salariées, 47 hommes. 62 personnes avaient plus de 50 ans, 22 moins de 26. 47 d’entre elles étaient bénéficiaires du Revenu de solidarité active, 20 de l’allocation spécifique de solidarité.

• 29 avaient le niveau bac, 71 le niveau CAP, 69 le niveau sortie de classe de 3e.

• 413 heures de formation ont été dispensées, en entretien des locaux pour sept salariés, des jardins pour deux personnes. Deux autres ont suivi une pré-qualification en services à la personne, sept des cours de français et trois des cours d’informatique.

• 42 017 heures (l’équivalent de 23 temps pleins) ont été travaillées : 20 101 chez des particuliers, 7982 dans les mairies de Lutterbach, Morschwiller-le-Bas et Pfastatt, 2849 dans des entreprises, 7638 dans des associations et 3447 chez des professions libérales.

• 78 employés sont sortis de la structure en 2016 : deux ont trouvé un contrat à durée indéterminée, 12 des contrats à durée déterminée de plus de six mois, trois un contrat unique d’insertion, deux sont entrés en formation, trois ont pris la retraite. 56 sont redevenus demandeurs d’emploi ou n’ont plus donné de nouvelles.

DNA_04/08/2017

Tremplins, une PME dans le social !

L’activité repassage de “Tremplins linge services” se porte bien.

Documents remis

L’association Tremplins, qui agit en faveur de l’insertion des personnes sans emploi, a récemment tenu son assemblée générale à laquelle a participé une vingtaine de personnes.

Daniel Brossier, président de l’association intermédiaire, a

ouvert la séance, remerciant comme il est d’usage, les élus et

les partenaires présents. L’objectif de Tremplins est

d’accompagner les personnes éloignées du monde du travail, de les former et de les aider à retrouver un emploi classique. Daniel Brossier a remercié l’équipe « qui s’investit sans compter ».

Une réflexion sur la gouvernance de l’association Le directeur, Antonio Minadeo, a fait le point sur les activités 2016 qui se répartissent en plusieurs branches. Le Smictom d’Alsace Centrale est un gros client et représente 73 % de

l’activité de Tremplins.

L’association a notamment confectionné 5 000 sacs de course

à partir de tee-shirts d’occasion récoltés par Emmaüs-Etikette, les faisant repasser à Sélestat et coudre dans

l’atelier de couture situé à Ribeauvillé.

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L’activité des services à la personne, tels que les ménages, les travaux de jardinage, etc. a connu une forte baisse en 2016 par rapport aux années précédentes. Elle représente

encore 14 % de l’activité de Tremplins. Le chantier de

réhabilitation des remparts de Châtenois, qui a été engagé avec la commune en 2001, est en train de s’achever.

L’activité repassage, au travers du chantier d’insertion

“Tremplins linge services”, lancé en 2006, est toujours en

expansion et emploie actuellement 48 personnes en situation d’insertion professionnelle. Le chantier couture de Ribeauvillé, ouvert en 2012, fonctionne à plein régime et a doublé son chiffre d’affaires.

Les perspectives pour le second semestre 2017 sont d’engager une réflexion sur la gouvernance de l’association, sur son projet associatif, ses futures activités, avec l’appui d’un consultant dans le cadre d’un dispositif financier géré par Alsace Active.

« Une journée au vert » « Une journée au vert, avec les salariés et les membres du conseil d’administration, sera organisée en septembre », annonce Antonio Minadeo. Une opération de fidélisation des particuliers-clients est également prévue. La reprise d’un pressing dans la zone industrielle Nord de Sélestat est à l’étude. Le budget atteint 2,6 millions d’€ dont 1,5 million provient des prestations de services de l’association et 1,034 million représente des subventions en provenance notamment de l’Etat, du conseil départemental du Bas-Rhin et de l’Europe. Les charges de personnel représentent 2,3 millions d’€ dont 1,6 million est dédié à l’accompagnement des 300 personnes en réinsertion professionnelle.

Cette structure a atteint aujourd’hui la taille d’une véritable « PME », avec ses 10 permanents et ses 300 salariés en insertion. Alors qu’elle a fêté son vingt-cinquième

anniversaire, passé inaperçu, Tremplins entre dans une

période charnière pour son avenir, l’obligeant à rechercher de nouveaux développements et à élargir ses partenariats. Un appel est lancé aux communes et aux entreprises de l’Alsace Centrale !

L’Alsace_04/08/2017

Insef : « de plus en plus nécessaire »

L’association d’insertion Insef de Lutterbach a salarié l’an passé 50 personnes dans ses chantiers : confection et service de repas à Ungersheim et Lutterbach et espaces verts. Son assemblée générale a été l’occasion de revenir sur l’année écoulée et d’évoquer les questions d’actualité pour la structure.

« En 2016, nous avons obtenu le nombre de postes d’insertion que nous avions demandé pour que nos structures puissent tourner », a annoncé Brigitte Carraz,

présidente de l’association Insef (Insertion par l’emploi et la formation) de Lutterbach, lors de l’assemblée

générale de la structure.

Le Chateaubriand confectionne des repas pour la résidence de personnes âgées, la résidence Hansi de Mulhouse, les salariés de l’Esat du Kleindorf, les élèves de l’école Steiner et les enfants des accueils de loisirs. Photo L’Alsace/A.O.

Cinquante personnes (ce qui correspondant à près de 21 équivalents temps pleins) ont été employées à la cuisine centrale d’Ungersheim, au périscolaire ou au restaurant Chateaubriand de Lutterbach, ou aux espaces verts. Ce dernier service a bénéficié de nouveaux locaux, loués à la Somco, grâce à la municipalité. Un groupe de travail s’est constitué, qui a permis de préconiser les investissements et d’identifier les urgences, telles que l’achat d’un four pour le Chateaubriand.

« Des dossiers administratifs et financiers très lourds » « Ce groupe continue assidûment de travailler sur le document unique, qu’il faut multiplier par le nombre d’activités, a poursuivi Brigitte Carraz. Le travail de coordination est très lourd et les nombreux dossiers administratifs et financiers pèsent sur le quotidien. »

Les cinquante salariés ont été accueillis avec la possibilité de progresser selon leurs capacités et selon les compétences acquises sur le terrain et au cours des formations proposées.

L’objectif : quitter la structure pour un emploi La démarche permet de finaliser leur projet, car l’objectif est de quitter la structure pour un emploi. Elle « leur donne beaucoup plus de chances de s’intégrer et de trouver leur place », a souligné la présidente.

Fin 2016 a également commencé le partenariat avec la Table de la Fonderie et le restaurant du Pax à Mulhouse, dans le

lancement duquel s’est investie Insef : « C’est une nouvelle

aventure », a relevé Brigitte Carraz.

La possibilité d’avoir un site distinct du Chateaubriand, dont la cuisine n’est plus aux normes, offre une alternative à l’association : « La remise aux normes, avec l’ADMR [Aide à domicile en milieu rural], Habitats de Haute Alsace [propriétaire des lieux] et la municipalité sera le grand chantier dans les trois années à venir », a annoncé la présidente. Mais se pose une question cruciale : réaménager, ou investir dans une nouvelle cuisine, le Pax étant presque

déjà au taquet ? Ce sera la réflexion à mener, Insef n’ayant

pas encore totalement remboursé ses emprunts.

Roger Winterhalter, membre du conseil d’administration, s’est désolé : « Ce qu’on fait répond à des besoins, que ce soit les repas ou les espaces verts. C’est géré par une équipe qui tourne, dans une bonne ambiance. Cette équipe donne à des personnes qui sont sur la touche une reconnaissance sociale. Malgré cela, les résultats sont limites. Si on a des sorties, c’est un tour de force, et la majorité reste sur la touche.

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Cette structure qu’on espérait éphémère est de plus en plus nécessaire. »

Le problème du bio Le bilan financier de l’association d’insertion Insef est

« positif de 9669 € [sur un total de plus d’un million d’euros], mais relativement fragile. Cette année, on sera à l’équilibre, mais tout juste », a relevé la comptable, Sylvie Wadel. « Notre crainte est, essentiellement, un tarif trop bas de vente de repas. Notre marge est très faible. Les frais sont, somme toute, assez importants. Il est difficile de trouver un équilibre et important de ne pas perdre de l’argent. Notre petit excédent ne nous permet pas d’assurer un minimum d’investissement. L’équilibre est fragile. La cuisine bio d’Ungersheim présente des coûts importants. Nous devons être hyper rigoureux au niveau des achats », a alerté le trésorier, Francis Neumann. « Il faut prévoir deux enveloppes, estime Rémy Neumann, maire de Lutterbach : une pour le Chateaubriand et une pour l’opportunité de développer le bio. M2A [Mulhouse Alsace agglomération] est en demande ». « Mais, a averti son frère, aujourd’hui, au prix où il est vendu, c’est vraiment trop juste. On se bat au niveau des fournisseurs. On ne peut pas faire du 100 % bio à ce tarif-là ».

L’association en chiffres • Cinquante-cinq personnes ont été accueillies par

l’association d’insertion de Lutterbach en 2016. 20

d’entre elles ont été embauchées ; 50 ont été salariées dans l’année. 28 hommes et 22 femmes ont constitué le contingent. Onze personnes avaient plus de 50 ans, une moins de 26. Quatre (8 %) avaient le niveau bac, 21 (42 %) le niveau CAP, 25 (la moitié) le niveau de sortie de classe de 3e. 70 % des personnes accueillies (35) étaient bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), 12 % (6) de l’allocation spécifique de solidarité et 20 % (10) avaient une reconnaissance de travailleur handicapé.

• 139 heures de formation ont été dispensées, aussi bien des remises à niveau que des initiations à l’hygiène en restauration ou à la façon de tronçonner.

• Deux organismes (Adesion pour la restauration,

l’Écomusée d’Alsace pour les espaces verts) ont suivi les

salariés d’Insef pour une adaptation au poste de travail, un

diagnostic socioprofessionnel, l’élaboration d’un projet, une préparation à la sortie.

• 21 contrats se sont arrêtés : un pour une création d’entreprise, deux pour un contrat à durée indéterminée, un pour une entrée dans la fonction publique, un pour une formation qualifiante, un pour un contrat à durée déterminée de plus de six mois et 15 employés sont redevenus demandeurs d’emploi.

• 27 094 repas ont été confectionnés au restaurant Chateaubriand de Lutterbach, 72 011 à la cuisine centrale d’Ungersheim.

L’Alsace_21/08/2017

Le Parc de Wesserling célèbre le potager

L’accent sera mis cette année sur le rôle bénéfique de l’abeille. DR

Voici déjà plusieurs étés que le Parc de Wesserling accueille une fête du potager, lors du dernier dimanche d’août. Rebelote ce 27 août, de 10 h à 18 h, avec un thème un peu plus précis qu’à l’ordinaire, mais traité de façon ludique - en l’occurrence, celui de l’abeille, précieux allié de tous les jardiniers…

L’événement permettra en particulier de découvrir les nombreuses astuces mises en œuvre dans le potager du parc,

lequel est l’œuvre du chantier d’insertion professionnelle

de l’association « Les Jardins de Wesserling ».

Aidée de nombreux bénévoles, celle-ci a su donner une âme à cet espace, longtemps laissé à l’abandon après la fermeture des usines. Animations, ateliers créatifs, conseils dispensés par Jean-Paul le Jardinier, expositions artistiques et dégustations in situ compléteront le programme de la journée.

DNA_22/08/2017

Associations Réagir : Christine Gast, nouvelle présidente

Lors de la dernière assemblée générale des associations Réagir « insertion » et « service à la personne » de Benfeld, François Saettel a fait part de son désir de ne plus se représenter à la présidence. Christine Gast lui a ainsi succédé.

François Saettel s’est engagé pendant 22 ans au sein de

l’association Réagir. Durant 13 années, il a été à la tête du

Conseil d’administration (CA), accompagnant les changements et les évolutions nécessaires au bon fonctionnement et à la vie de cette association.

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Christine Gast succède à François Saettel. PHOTO DNA

Récemment, il a décidé de ne pas se représenter à sa propre succession. Il reste toutefois présent au sein du CA, en devenant vice-président. À la disposition de l’association, il épaulera Christine Gast, élue il y a peu, à la tête de cette structure.

2016, 154 salariés ont travaillé pour les deux associations « insertion » et « service à la personne » Attachée de direction depuis une vingtaine d’années dans un grand groupe industriel du secteur, l’intéressée reconnaît volontiers avoir toujours fait sa carrière dans le privé et « n’avoir jamais été dans le milieu associatif ».

Avant d’en accepter la présidence, Christine Gast, domiciliée

à Huttenheim a tout d’abord été cliente de l’association Réagir « services », puisqu’elle emploie, depuis 1990, une

femme de ménage. « J’ai donc intégré Réagir dans mon

subconscient et en 2015, l’association cherchait des volontaires pour étoffer le conseil d’administration. Intéressée, j’ai donc posé ma candidature qui a été retenue. »

Un an plus tard, Christine Gast intègre le bureau, devenant ainsi la secrétaire. « François Saettel avait déjà fait part à ce moment-là de son désir de ne pas se représenter. Je n’étais pas encore prête à accepter la présidence. Il me fallait encore un peu de temps », indique Christine Gast. « Début 2017, il m’en a reparlé et j’ai finalement accepté. Je souhaite apporter ma pierre à l’édifice, me rendre utile dans une noble cause : insérer des gens en difficulté sociale, professionnelle, en leur fournissant un emploi rémunéré, cela mérite qu’on y mette un peu d’énergie, surtout aujourd’hui. »

Consciente de la nécessité impérieuse d’avoir un capitaine aux commandes de cette belle structure qui fête cette année ses 30 années d’existence, la nouvelle présidente dit se

laisser un peu de temps pour « tout apprendre de Réagir ».

Son souhait dans l’immédiat ? « Travailler à la suite de François Saettel, dans la continuité de ce qu’il a mis en place, avant de mettre en branle de nouveaux projets ». Car selon elle, « l’association n’en manque pas. Je vais étudier chacun d’entre eux, dans les mois à venir. »

En 2016, 154 salariés ont travaillé pour les deux associations « insertion » et « service à la personne », soit l’équivalent de 41 emplois à temps plein. 49 personnes ont été insérées. Ce

qui fait de Réagir une structure incontournable dans le

paysage économique local. Réagir est intervenu auprès plus

de 400 particuliers dans 35 communes. 19 collectivités locales ont fait appel à ses services.

DNA_22/08/2017

Le bon kif des jardiniers

Profusion de couleurs, de saveurs au potager des Jardins de Wesserling. PHOTO DNA – jmz

Chaque année quand l’été commence à tirer sa révérence dans les Jardins de Wesserling, fleurs, légumes offrent une corne d’abondance de couleurs, de saveurs. Le 27 août de 10 h à 18 h 30 : ce sera la fête au potager, la 18e du nom.

L’abeille sera le thème de ce nouvel événement au Parc de Wesserling. « Potager en fête » est pour le site un moment quelque peu particulier.

Il met en valeur le travail du chantier d’insertion « Les Jardins de Wesserling ». Il est donc un moment de

convivialité et de solidarité. Mais il est aussi la journée où tous les amateurs de légumes, de fleurs, de buissons, de plantes en général, trouvent de quoi s’émerveiller et faire une belle récolte de conseils pour le jardinage.

Des conseils pour le jardin et des plants Sous son poirier, comme tous les ans, Jean-Paul, le célèbre et médiatique jardinier prodiguera ses conseils, répondra aux questions.

Pour cette saison 2017, un autre grand spécialiste des jardins et de la terre nourricière, le Alain Barraton local, Alain Perichon, conduira à la réflexion concernant le respect du sol et les moyens de l’enrichir intelligemment et respectueusement. Cet expert plants & graines est également un remarquable conteur. Des contes, il y en aura aussi sous le grand séquoia où Michèle et Resak proposeront à 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30 un voyage dans le monde des abeilles. Une histoire interactive pour les grands et les petits. Pour cette journée, ce sera tarif unique avec accès au festival des Jardins métissés au musée, à la Grande Chaufferie. On pourra se divertir, rêver, s’instruire, jouer, trouver un endroit pour se restaurer.

Au nombre des animations, on peut relever un atelier de maquillage, de fabrication de pique-fleurs, une course de butineuses…

Bref, le Parc de Wesserling reste un endroit idéal pour des moments à passer en famille.

Les treize salariés, les bénévoles (ils sont actuellement 80), la médiathèque « L’Étoffe des mots », le Rotary Mulhouse Europe, les Jardins Familiaux de Thann, des apiculteurs, des artistes en seront les fidèles partenaires.

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2nd article L’Alsace_22/08/2017

L’abeille, reine du potager

Le bénéfice de la fête du potager du Parc de Wesserling sera affecté au financement des 13 postes du chantier d’insertion. Photo L’Alsace/F.F.

La fête du potager aura lieu dimanche 27 août au Parc de Wesserling. L’occasion pour les visiteurs de butiner solidaire.

L’Association des jardins de Wesserling organisera sa fête du potager dimanche 27 août de 10 h à 18 h 30. Animations, rendez-vous créatifs, conseils, expositions et petite restauration seront les ingrédients de cette journée de solidarité, qui aura une reine : l’abeille.

Les 80 bénévoles qui œuvrent au Parc de Wesserling n’ont pas chômé pour organiser cette grande fête du potager. « C’est bien sûr un rendez-vous festif, mais je tiens à rappeler l’aspect solidaire de la manifestation », explique Georgette

Tacquard, présidente de l’Association des jardins de Wesserling. Et d’ajouter : « Les bénéfices de la fête seront

au profit du financement des 13 postes de notre chantier d’insertion et de la formation des salariés. » Outre les

bénévoles et les salariés de l’association, le Rotary club de Mulhouse et les jardins familiaux de Thann prêtent main-forte durant la journée.

Rencontre avec les apiculteurs Cette année, la fête du potager sera consacrée à l’abeille, auxiliaire incontournable du jardinier. Les animations suivantes sont proposées : atelier de maquillage, atelier de fabrication de pique-fleurs « abeille butineuse » et de lombric en boutons, un jeu portant sur les sept vies de l’abeille, la course des butineuses et l’observation de grains de pollen au microscope. Des apiculteurs vosgiens et alsaciens seront présents pour une exposition, des démonstrations et vente de produits de la ruche. Le public pourra aussi participer à des ateliers pour fabriquer des bocaux décoratifs, peindre des aquarelles, faire du modelage raku.

Jean-Paul le jardinier dispensera ses précieux conseils tandis qu’Alain Périchon expliquera comment nourrir le sol, le travailler et le protéger. Marie Pauline donnera des conseils sur la cueillette et l’utilisation des herbes sauvages. Des expositions artistiques (céramiques, peintures, photos, sculptures…) donneront une dimension encore plus esthétique aux jardins. Un apéritif concert (Plaza quintet) sera donné à 11 h 30. À partir de 14 h, le groupe Crossroad assurera l’animation musicale (sous chapiteau).

Les enfants pourront écouter Michèle et Resak raconter l’histoire Au pays des abeilles à 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30

sous le grand séquoia. L’association des jardins proposera les produits du jardin à la vente dont une variété de tomates anciennes à découvrir. On pourra aussi déguster et acheter les confitures des fruits du jardin. La médiathèque sera présente pour proposer des ouvrages sur le jardinage et les jardins du monde. Les gourmands seront gâtés : restauration, pâtisserie, buvette, dégustation, tout est prévu. Des boissons originales (vin de rhubarbe, bière au miel…) seront proposées ainsi que des thés et tisanes des jardins de Gaïa.

Dimanche le potager sera en fête

Profusion de couleurs, de saveurs au potager des Jardins de Wesserling. PHOTO DNA jmz

Chaque année, quand l’été commence à tirer sa révérence, les Jardins de Wesserling se font corne d’abondance de légumes, de fruits, de fleurs de couleurs, de saveurs ! Le potager offre et s’offre une douce folie. Le 27 août de 10h à 18h30 : ce sera la fête, la 18e.

L’abeille sera le thème de ce nouvel événement au Parc de Wesserling. « Potager en fête » est pour le site un moment

quelque peu particulier. Il met en valeur le travail du chantier d’insertion « Les Jardins de Wesserling ». Il est un

moment de convivialité et de solidarité. Jean-Paul le jardinier et Alain Périchon dispenseront leurs conseils. Des animations sont proposées autour du thème de l’abeille.

Un tarif unique permettra l’accès à tout le site du Parc (festival des Jardins Métissés, écomusée du textile, grande chaufferie…) Apéritif concert à 11h30 par Plaza Quintet. Durant l’après-midi dès 14h, Cross Road, avec les classiques de la chanson française, animera le site. Le Parc de Wesserling ne dérogera pas à sa réputation d’espace familial. Sous le séquoia, un voyage conté au pays des abeilles. Confitures, sirops, produits du potager, œuvres d’art : de quoi butiner ici et là durant toute une journée. Tarif adulte : 9€, 65-18ans : 4,50€, gratuit pour les moins de 6 ans et les membres de l’association.

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2nd article L’Alsace_25/08/201

Le bonheur est au jardin

La fête du potager, c’est aussi l’occasion de (re-) découvrir le festival des Jardins métissés et ses créations pleines de fantaisie. Photo L’Alsace/Vincent Voegtlin

Le « Potager en fête » est le rendez-vous incontournable des amoureux de jardins, d’art, de convivialité, de découverte culinaire. L’objectif : passer une bonne journée en famille tout en faisant preuve de solidarité.

C’est devenu une belle tradition : chaque dernier dimanche d’août, le jardin potager de Wesserling attire un large public familial pour une journée conviviale et gourmande dans un des plus beaux parcs du Grand Est.

Partie intégrante de ce parc, un jardin potager pas tout à fait comme les autres. Créé au cours des 18e et 19e siècle puis laissé à l’abandon avec le déclin de l’industrie textile et la fermeture de l’ancienne Manufacture royale, il renaît en 2000. Une vingtaine de personnes, passionnées de jardinage, sensibles à la sauvegarde du patrimoine textile et engagées dans l’action sociale, se sont regroupées pour

créer l’association « Les Jardins de Wesserling ».

Leurs objectifs : créer un jardin social pour améliorer l’accès à l’emploi, participer à la mise en valeur du Parc de Wesserling en créant un potager esthétique en référence à l’histoire industrielle textile locale, initier à un jardinage respectueux de la nature. Le résultat : un lieu magique dans lequel il fait bon se promener, qui invite aussi à rêver et à oublier le temps. La grande fête annuelle fin août est l’occasion de découvrir l’association et ses projets, de passer une belle journée en famille ou entre amis, de faire le plein d’idées jardin, de participer aux nombreux ateliers proposés pour petits et grands, de se laisser bercer par les rythmes de jazz, de la chanson française et anglaise.

Une fête gourmande

À Wesserling, jardinage rime aussi avec gourmandise. Au menu : brochettes 3 fromages et fruits, salades composées avec toutes les saveurs du potager, tartes flambées, saucisses à l’ancienne et petites saucisses grillées… On se désaltère avec des boissons originales comme des jus de fruit pressés frais mêlant fruits et légumes, du vin de rhubarbe, du jus de tomate, de la bière au miel. Sans oublier les bières belges proposées par le Rotary club de Chaudfontaine (près de Liège) dont les membres viennent chaque année soutenir cette belle action.

Car les bénéfices réalisés lors de la fête du potager organisée

par l’association des Jardins de Wesserling, participent au

financement du chantier d’insertion agréée chantier

d’insertion par la Direction Départementale du Travail depuis 2004. Ses salariés (en 2016, ils étaient 17 demandeurs d’emploi) bénéficient ainsi d’un accompagnement pour augmenter leurs chances de rejoindre l’emploi.

L’Alsace_26/08/2017

Saveurs au potager

Photo L’Alsace/U.L.

Demain, dimanche 27 août, c’est « déjeuner sur l’herbe ». Ou presque. La traditionnelle fête des jardins potagers du parc de Wesserling invite à nouveau à passer la journée parmi ses jolis parterres.

Fleurs et légumes créent des motifs colorés, les créations éphémères d’artistes paysagers invitent à l’évasion, des artistes partagent leur savoir-faire. Et comme déambuler dans les allées met en appétit, les tables sont dressées pour un déjeuner aux sons de la musique.

Ici, point de merguez et frites au ketchup, mais des brochettes fromage et fruits, des tartes aux légumes du jardin, des salades composées du potager, des tartes flambées, des verrines multicolores. Les assiettes de taboulé maison sont complétées par des petites saucisses de Nuremberg, proposées par le Rotary club Mulhouse-Europe.

Côté boissons, l’originalité est également de mise : vin de rhubarbe, jus frais de fruits et de légumes, limonade aux fruits, de la bière au miel, des bières belges. Une centaine de bénévoles préparent les repas, animent les nombreux ateliers.

Tous les bénéfices contribuent au financement du chantier d’insertion professionnel et social.

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DNA_06/09/2017

Fleurs, fruits, légumes et expos

Une exposition consacrée par les apiculteurs du Haut-Rhin à l’abeille. PHOTO DNA

La 18e édition du Potager en fête a drainé la grande foule au Parc de Wesserling. Des fleurs à profusion, des légumes colorés et une touche artistique en plus ont séduit un public venu en nombre soutenir l’action de l’association des Jardins de Wesserling.

Ce potager en fête est le résultat du travail d’une équipe d’une vingtaine de permanents, encadrants et personnes en insertion, assistés ce dimanche par un gros contingent de bénévoles, soit près de cent personnes mobilisées pour cette sympathique manifestation. Si ceux qui travaillent à longueur d’année dans les jardins ont réussi des prouesses potagères et florales, la fête a été enrichie par la présence de nombreuses associations partenaires et d’artistes en tous genres. Dès l’entrée dans le potager, le ton a été donné avec l’exposition présentée par la fédération des syndicats d’apiculteurs du Haut-Rhin qui a mis en valeur un maillon incontournable de la réussite des jardins et potagers : l’abeille.

Au détour des nombreuses plates-bandes florales et potagères, les artistes ont intégré leurs œuvres dans le décor : peintures et aquarelles, céramiques, sculptures, photographies, tableaux textiles : les visiteurs ont eu droit à une belle palette artistique. Les conseils pour les jardiniers amateurs n’ont pas manqué avec la présence de Jean-Paul le jardinier et d’Alain Perichon, spécialistes ès potagers. Même la gastronomie a eu une place de choix dans cette fête champêtre. Les enfants n’ont pas été oubliés, avec nombre d’animations, espace jeux et concours d’adresse sur parcours sportifs et même des contes sous le séquoia.

Côté logistique, l’équipe organisatrice présidée par Georgette Tacquard n’a pas chômé tout au long de la journée. Buvette, petite restauration, vente de légumes et de plantes, le tout avec une animation musicale assurée à l’heure de l’apéritif par l’ensemble Plaza Quintet, tout a été fait pour accueillir de la meilleure manière les centaines de visiteurs qui ont profité de ce dimanche ensoleillé dans la féerie du Potager en fête.

DNA_11/09/2017

Promenade de bon goût

Pour ses deux ans, Chemin faisant a proposé une balade commentée dans

Wangen. Ici les murs (côté sud), restaurés dans le respect des techniques de fortifications médievales. PHOTO DNA 1 / 2

C’est à un petit jeu de piste historico-oenologique, animé par le cercle d’histoire de Wangen que l’équipe de Chemin faisant, a convié samedi après-midi les sympathisants et soutiens de la structure d’insertion installée depuis deux au Freihof, à Wangen. Une trentaine de marcheurs se sont prêtés à une édifiante et goûteuse promenade dans les murs chargés d’histoire de la petite cité médiévale.

Un site estampillé www Avant même de chercher à décrypter les symboles éparpillés sur les frondaisons de la place autrefois fortifiée de Wangen, on apprend de la bouche de Christine Jung, une des animatrices de la balade, que bien avant l’avènement du web, le site était déjà estampillé www : Wasser : l’eau omniprésente dans les fontaines du village et les douves d’une octogonale forteresse aujourd’hui disparue ; Wald : le bois source de richesses et obstacle à franchir pour se placer sous la protection de l’abbesse du Freihof ; Weide : les pâturages qui disputaient la place à une vigne connue dès le Moyen Age jusque dans les pays nordiques.

Vin et pain sortis du panier L’accordéon de Laurence a guidé les pas d’une trentaine d’auditeurs à travers les ruelles de Wangen, invités, étape après étape, à en apprendre beaucoup sur le fonctionnement d’un site aux richesses autrefois défendues par de hauts murs. Abandonnée par ses chevaliers, la tour centrale fait aujourd’hui place à une dépression jardinée. Mais, au fil des siècles, ses pierres ont servi à construire en s’adossant aux murs très épais de fortifications extérieures percées de trois portes.

La restauration de la porte Sud, chantier d’insertion de

longue haleine, a été commentée par Yves Jung, maire du village ; devant des visiteurs aux papilles ravies par le vin et le pain de producteurs locaux, qu’Anaïs Jehl avait sorti de ses paniers. La pérégrination culturelle s’est achevée à son point de départ, le Freihof, où une quarantaine de convives ont partagé un moment de convivialité festive et gustative, droit

dans l’esprit porté par l’équipe du restaurant d’insertion Chemin faisant.

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DNA & L’Alsace_12/09/2017

Un “appart’éco” malin

Un appartement pédagogique itinérant. PHOTO DNA - Michèle MARCHETTI

Depuis hier et pour toute la semaine, l’“appart’éco” malin itinérant d’EDF prendra ses quartiers d’automne sur le parking du siège mulhousien du réseau APA, allée Gluck à Mulhouse. Pour sensibiliser et initier aux éco-gestes.

« En réalisant certains éco-gestes, on peut réduire sa facture de 5 à 30 % sur une année », explique Marielle Selig d’EDF qui a lancé cet appartement pédagogique itinérant depuis l’automne dernier. Un détail qui a son importance pour tout le monde, mais encore plus pour les personnes en difficultés.

Pour que l’information vienne aux gens Depuis un an, cet ancien bibliobus a donc traversé toute l’Alsace, « pour que l’information vienne aux gens, explique-t-elle encore, car en allant au plus près des gens, on touche davantage de monde. On peut être éco-acteur chez soi, au travail, partout et transmettre ces connaissances autour de soi ».

Cet appart’éco malin est né d’un projet multipartenarial entre EDF, Électricité de Strasbourg, l’Areal (association des bailleurs sociaux) et Caritas. À l’occasion de ses 70 ans (et des 30 ans de

Domicile Services Haute-Alsace, association d’insertion

professionnelle spécialisée dans les services à la personne, ndlr), le réseau APA a fait appel à cet appartement pédagogique itinérant.

« Il y a 70 ans, le chauffage était un vrai problème de précarité ; et notre association a été créée pour accompagner les personnes dans leurs besoins primaires ; des jeunes livraient du bois jusque dans la forêt de la Hardt », rappelle Pierre Kammerer, directeur général du réseau APA.

« Cette semaine, notre objectif est de toucher au moins 150

personnes, salariées du réseau APA, de DSHA et de leurs

partenaires, pour ensuite faire boule de neige », poursuit-il en précisant que le réseau APA est déjà acteur du développement durable, depuis plusieurs années avec son véhicule électrique pour le portage des repas, le recyclage des emballages, la construction d’un bâtiment autonome en énergie à Vieux-Thann…

Et l’appart’éco malin est là pour prouver que chacun, à son échelle individuelle, peut agir pour l’environnement, en même temps que pour son porte-monnaie.

En effet on ne sait pas forcément qu’avec certains gestes simples, on peut économiser l’énergie. Par exemple, certains appareils, en veille, consomment plus que lorsqu’ils sont en fonctionnement. Il existe des prises électriques qui permettent d’éteindre plusieurs appareils en même temps, avec un simple interrupteur, voire à distance avec une télécommande, ce qui permet d’économiser 80 € par an.

Une pile rechargeable équivaut à 500 piles ; 1°C de moins pour chauffer son domicile, c’est 7 % de moins sur la facture, sachant que la nuit, il vaut mieux dormir dans 16° ! De même qu’il vaut mieux prendre une douche qu’un bain, qui consomme trois fois plus d’eau.

Des éco-gestes pour toute la maison En parcourant virtuellement les pièces de la maison, dans cet appart’éco malin, Alexis Schaeffer, animateur de Caritas donne tous les trucs et astuces.

Il faut éteindre les lumières en sortant d’une pièce, profiter au maximum de la lumière naturelle en ouvrant grand les volets ; adapter la taille des casseroles à celle des plaques de cuisson, mettre un couvercle sur ses casseroles pour faire bouillir de l’eau, ne pas mettre un plat chaud au réfrigérateur, nettoyer ses grilles d’aération, et tout un tas d’autres éco-gestes pour toute la maison, que l’on peut découvrir cette semaine dans ce bus pédagogique qui sera stationné sur le parking du réseau APA, allée Gluck à Mulhouse.

Un support éducatif et ludique pour apprendre à économiser l’énergie, favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables et leur bon usage dans le logement ; et lutter contre la précarité énergétique des ménages aux revenus les plus modestes.

L’Alsace_12/09/2017 & DNA_13/09/2017

226 emplois créés ou consolidés grâce aux dons des salariés

L’association haut-rhinoise Adesion de Wittenheim - primée avec dix autres

lauréats alsaciens - s’est vu remettre un chèque de 25 000 € dans le cadre du Fonds Agir Pour l’Emploi d’EDF, hier à Strasbourg. Photo L’Alsace

Le groupe EDF abonde à 200 % les dons de ses salariés et de ses retraités - 14 000 donateurs en 2016 - pour soutenir des associations d’insertion ou des créations de TPE. Onze structures ont été soutenues en 2016.

Martin Leÿs, le président du FAPE EDF (Fonds Agir Pour l’Emploi EDF), et Marc Kugler, directeur général du groupe ÉS

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(Électricité de Strasbourg, filiale d’EDF), avaient invité la semaine dernière à Strasbourg les lauréats 2016 du FAPE EDF.

La cérémonie s’est déroulée au sein de Libre Objet, l’un des

lauréats, qui réalise, avec ses 23 salariés, des objets à partir de matériaux récupérés ou recyclés. Le soutien d’EDF lui a permis de s’installer dans de nouveaux locaux.

Depuis une vingtaine d’années Les autres associations d’insertion lauréates invitées hier

sont Adesion, de Wittenheim, qui relooke avec une trentaine

de salariés des meubles récupérés et va pouvoir aménager un

nouvel espace grâce à cet argent ; la Régie de quartier de Meinau Services, qui emploie une centaine de

collaborateurs, pour entretenir les espaces verts et offrir des services à la personne, va se doter de nouveaux locaux ;

Épicéa à Vieux-Thann (39 salariés) va pouvoir s’offrir un

nouveau camion pour entretenir les espaces verts ;

Tremplins à Sélestat (300 salariés) va pouvoir acquérir du

nouveau matériel pour ses prestations de services à la personne et d’entretien du patrimoine et des espaces verts.

Outre ces cinq chantiers d’insertion, le FAPE EDF a apporté

une aide financière à des chômeurs qui ont créé leur emploi avec l’aide financière et l’accompagnement d’Alsace Active.

Parmi ces six TPE créées figurent un cabinet de sage-femme, une infirmerie, une boutique de fleurs…

Ces onze projets ont obtenu au total 112 000 euros. Cela a permis à ces onze structures de créer ou de consolider 226 emplois.

Ces sommes proviennent de dons des salariés et retraités du groupe EDF : 14 000 ont ainsi contribué en 2016 ; le chiffre des donateurs alsaciens n’est pas connu.

Le groupe EDF abonde à 200 % les sommes ainsi versées. Cette démarche existe depuis une vingtaine d’années.

Les dossiers 2017 sont en cours d’instruction. Les syndicats du groupe et la Fondation EDF participent également à la sélection de ces dossiers.

DNA_13/09/2017

Un travail de longue haleine

Une fête en costumes, au Château d’Angleterre, pour l’anniversaire des 35

ans de la Mission Locale et des 25 ans de la Régie des Écrivains. PHOTO

DNA

Vendredi soir au château d’Angleterre, la Régie des Écrivains et la Mission Locale Relais Emploi ont respectivement fêté leurs 25 et 35 années d’existence.

« Que de chemin parcouru » déclarait vendredi André Klein-Mosser, maire honoraire de Bischheim et ancien président de

la Régie des Écrivains. Aujourd’hui dirigée par Agnès Guth-

Costa et présidée par Danièle Dilligent, la Régie agit au

quotidien au même titre que la Mission Locale et Relais Emploi de Schiltigheim, présidée par Hubert Drenss et dirigée par Yann Parisot.

Depuis 1982 et la création des missions locales en France, la société et le monde du travail ont bien évolué, les organismes dédiés à ces questions avec.

C’est donc au château d’Angleterre que ces deux piliers locaux de l’action sociale ont fêté « soixante années de travail commun », comme l’a souligné Jean-Louis Hoerlé, maire de Bischheim. « C’est un lieu idyllique pour cette célébration festive : je tiens à remercier Philippe (Wehrung, le directeur du château) pour cet accueil », déclarait Hubert Drenss. « Nous sommes fiers de cet engagement qui nous habite depuis des années, nous qui vivons l’un à côté de l’autre et qui travaillons ensemble » ajoutait Danièle Dilligent. Un travail collaboratif, avec un objectif commun : lutter contre le chômage et pour l’emploi.

Une demande énorme Aujourd’hui, la « demande est énorme et ne peut être

couverte à 100 % », rappelle Agnès Guth-Costa. Entreprise d’insertion implantée depuis 1992 à Schiltigheim, la Régie

employait en 2016 pas moins de 199 personnes, dont 65 permanents. « On a développé la formation, notamment d’encadrants techniques pour aider non seulement des personnes sans emploi mais aussi des jeunes en échec scolaire », ajoutait la directrice.

Mélinda et Amélia, deux jeunes femmes, sortent tout juste de la structure. « J’ai fini depuis un mois, maintenant je cherche un emploi dans le nettoyage », explique la première. « J’ai postulé dans un hôpital pour du nettoyage, et j’ai pu

bénéficier de beaucoup de formations à la Régie pour

augmenter mes compétences », ajoute la seconde.

« Les missions locales ont bien évolué : les psychologies, les compétences, l’éducation et les situations socio-économiques, tout est différent aujourd’hui, expliquait Yann Parisot. De fait, les méthodes aussi ont changé : avec la très forte disparité dans la demande des jeunes, la figure des conseillers de la mission locale a évolué ».

Dans cette optique de travail collaboratif, les missions vont aller chercher directement les jeunes. « On a encore la chance d’avoir des budgets de financement sacralisés, ajoutait le directeur. La difficulté actuelle est surtout politique, avec des stratégies difficiles à manier et peu de continuité ».

La complémentarité des deux structures est à coup sûr un atout pour les habitants de l’Eurométropole. Ne reste plus aux acteurs locaux et aux collectivités que de continuer dans cette voie.

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DNA_14/09/2017

Grande braderie solidaire du Relais Est

Grande braderie solidaire du Relais Est L’entreprise d’insertion Le Relais Est et l’association

Alsace Solidarité Active organisent une grande braderie, samedi 16 septembre de 9 h à 16 h, sur le parking du Relais Est à Wittenheim (8 rue de l’Hardt, derrière le Gifi).

Vous y trouverez des vêtements pour homme, femme et enfant, des chaussures, du linge de maison, à petits prix. Ce sera également l’occasion de faire une bonne action : tous les bénéfices seront reversés à l’association Alsace Solidarité Active, dont le but est de supporter des actions de solidarité.

De plus, acheter d’occasion permet d’acheter de manière responsable, comme le permettent les friperies Ding Fring,

appartenant à la SCOP EBS Le Relais Est. Tout comme les

friperies, cette braderie permet non seulement de se vêtir à moindres frais, mais aussi de favoriser le réemploi tout en

soutenant l’insertion par l’activité économique. Les

articles vendus à cette braderie sont en très bon état. Ils sont

issus des dons déposés dans les bornes de collecte du Relais Est, puis du tri effectué par les salariés en insertion.

L’Alsace_16/09/2017

Aujourd’hui, c’est la braderie au Relais Est

L’entreprise d’insertion Relais Est emploie 115 personnes à Wittenheim, où sont collectés, triés et valorisés vêtements et accessoires. Aujourd’hui, à l’extérieur du site, une braderie d’articles en très bon état est organisée. Archives L’Alsace/ François Torelli

L’entreprise d’insertion Relais Est et l’association Alsace Solidarité active organisent une grande braderie aujourd’hui, de 9 h à 16 h, à Wittenheim. La vente de vêtements, chaussures, petite maroquinerie et linge de maison collectés et triés par la première servira à financer les actions de la seconde. Ou comment concilier consommation responsable et bonne action.

L’entreprise d’insertion Le Relais Est et l’association

Alsace Solidarité active organisent une grande braderie,

aujourd’hui de 9 h à 16 h, sur le parking du Relais Est, à

Wittenheim.

Des vêtements d’occasion pour homme, femme et enfant, des chaussures, du linge de maison, le tout à petits prix, seront proposés lors de cette journée. Acheter d’occasion permet de consommer de manière responsable, comme le permettent les friperies Ding Fring (Wittenheim, Morschwiller-le-Bas,

Colmar…) qui appartiennent à la Scop (Société coopérative et

participative) EBS Le Relais Est. Tout comme les friperies,

cette braderie permet de se vêtir à moindres frais, mais aussi

de favoriser le réemploi et de soutenir l’insertion par l’activité économique.

Les articles vendus lors de cette braderie sont en très bon état. Ils sont issus des dons déposés dans les bornes de

collecte du Relais Est, puis du tri effectué par les salariés en insertion. En effet, l’entreprise récupère des vêtements, des

chaussures, de la petite maroquinerie et du linge de maison. Basée à Wittenheim, elle emploie 115 personnes qui collectent, trient et valorisent les matières. Les plus belles pièces sont revendues à bas prix dans les friperies solidaires Ding Fring Est, une partie est réemployée dans des centres de tri africains et les vêtements usés sont transformés en chiffons ou en isolant thermique et acoustique. La braderie organisée aujourd’hui est aussi l’occasion de faire une bonne action, puisque tous les bénéfices seront reversés à l’association Alsace Solidarité Active, dont le but est de mener des actions de solidarité.

Y ALLER Aujourd’hui de 9 h à 16 h au Relais Est, 8, rue de la

Hardt à Wittenheim (derrière Gifi).

DNA_17/09/2017 et l’Alsace_18/09/2017

La Banque alimentaire du Bas-Rhin lance un appel aux dons pour financer une chambre froide

Dans les actuels locaux de la Plaine des Bouchers à Strasbourg (DR)

La Banque alimentaire du Bas-Rhin va déménager. Elle saisit cette occasion pour lancer un appel aux dons en ligne sur la plateforme HelloAsso. Objectif : financer une nouvelle chambre froide "plus grande et plus fonctionnelle".

La Banque alimentaire du Bas-Rhin fédère des

associations caritatives locales (Armée du Salut, Emmaüs,

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Caritas, Secours catholique, Société Saint Vincent de Paul, Centre Social Protestant, …). Elle a été créée en 1985. Comme les autres Banques alimentaires françaises, elle adhère à une charte : "qui vise à favoriser une alimentation de qualité et créatrice de lien social pour les personnes en situation de précarité, en partenariat avec des associations et organismes sociaux. Les valeurs fondatrices sont le partage, la gratuité, la lutte contre le gaspillage, le don, le bénévolat et le mécénat".

La Banque alimentaire du Bas-Rhin compte aujourd'hui 89

partenaires sur l’ensemble du département, qui redistribuent les denrées alimentaires directement à leurs bénéficiaires ; elle mobilise plus de 90 bénévoles, emploie cinq salariés permanents et 22 salariés en insertion. Elle bénéficie d'un réseau d'une cinquantaine de magasins partenaires dans le Bas-Rhin.

"La Banque Alimentaire du Bas-Rhin sert de plateforme

logistique pour l’aide alimentaire sur l’ensemble du département : elle collecte, trie et gère quotidiennement des denrées alimentaires qu’elle distribue dans la foulée à ses partenaires. Aucun produit n’est acheté et la distribution est faite gratuitement. Toutes ces actions sont faites dans le respect des contraintes de traçabilité des produits et du maintien de la chaîne du froid", est-il expliqué sur le site

d'appel au don. La Banque alimentaire met aussi en avant

sa contribution à la lutte contre le gaspillage et son rôle social auprès de personnes en quête de projets d'insertion.

Déménagement à l'automne La Banque alimentaire du Bas-Rhin a décidé en décembre

2016 de déménager dans de nouveaux locaux à Illkirch‐Graffenstaden (elle est actuellement rue de la Plaine des Bouchers, à Strasbourg). Ce déménagement est fixé à cet automne, au courant du mois d'octobre. C'est dans ce contexte que s'inscrit l'actuel appel aux dons sur HelloAsso.

Le nouvel entrepôt étant beaucoup plus grand que celui de la Plaine des Bouchers (2 700 m² d’entrepôt et 500 m² d’administratif contre 1 900 m² et 300 m² aujourd’hui), il y aura un impact sur l’organisation générale de l’association.

Plus de marchandises pourront être entreposées.

DNA_18/09/2017

Appel aux dons pour financer une chambre froide

La Banque alimentaire du Bas-Rhin va déménager. Elle

saisit cette occasion pour lancer un appel aux dons en ligne sur la plateforme HelloAsso. Objectif : financer une nouvelle chambre froide « plus grande et plus fonctionnelle ».

La Banque alimentaire du Bas-Rhin a décidé en décembre

2016 de déménager dans de nouveaux locaux à Illkirch-‐Graffenstaden (elle est actuellement rue de la Plaine-des-Bouchers, à Strasbourg). Ce déménagement est fixé à cet automne, au courant du mois d’octobre. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’actuel appel aux dons sur HelloAsso.

Le nouvel entrepôt étant beaucoup plus grand que celui de la Plaine des Bouchers (2 700 m² d’entrepôt et 500 m²

d’administratif contre 1 900 m² et 300 m² aujourd’hui), il y aura un impact sur l’organisation générale de l’association. Plus de marchandises pourront être entreposées.

La Banque alimentaire du Bas-Rhin compte aujourd’hui 89

partenaires sur l’ensemble du département, qui redistribuent les denrées alimentaires directement à leurs bénéficiaires ; elle mobilise plus de 90 bénévoles, emploie cinq salariés permanents et 22 salariés en insertion.

DNA_19/09/2017

Belles affaires et bonne action

Le dépôt du Relais Est à Jeune-Bois a attiré la grande foule pour une

"braderie solidaire". PHOTO DNA

Samedi matin, c’était la foule au Relais Est. L’entreprise d’insertion Le Relais Est et l’association Alsace Solidarité Active organisaient une grande braderie.

La braderie a attiré la foule et mobilisé les bénévoles du relais,

samedi dernier. EBS Le Relais Est est une entreprise d’insertion dont la vocation est de créer de l’emploi pour les

personnes exclues du monde du travail.

Basé à Wittenheim (68), EBS Le Relais Est récupère des

vêtements, des chaussures, de la petite maroquinerie et du linge de maison grâce à des bornes de collecte. L’entreprise emploie 115 personnes, qui collectent, trient et valorisent les matières. Les plus belles pièces sont revendues à bas prix dans les friperies solidaires « Ding Fring Est ». Une partie est également réemployée dans des centres de tri africains.

Des bénéfices reversés Les vêtements usés sont transformés en chiffons ou en isolant thermique et acoustique. Comme toujours, les articles vendus à cette braderie sont en très bon état. Ils sont issus des dons

déposés dans les bornes de collecte du Relais Est, puis du tri

effectué par les salariés en insertion. Des vêtements pour homme, femme et enfant, des chaussures, du linge de maison, à petits prix !

C’était également l’occasion de faire une bonne action : tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association Alsace Solidarité Active, dont le but est de supporter des actions de solidarité.

De plus, acheter d’occasion permet d’acheter de manière responsable, comme le permettent les friperies Ding Fring,

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appartenant à la SCOP EBS Le Relais Est. Tout comme les

friperies, cette braderie permet non seulement de se vêtir à moindres frais, mais aussi de favoriser le réemploi tout en soutenant l’insertion par l’activité économique.

Contact : EBS Le Relais Est 8 rue de la Hardt (ZA Jeune-Bois)

68 270 Wittenheim.

2nd article

Recyclage des vieilles baskets

Recyclez vos anciennes runnings - DR

Recyclez vos anciennes runnings lors de la Course Les Mulhousiennes !

Le Relais Est, entreprise d’insertion de collecte, de tri et

de valorisation des textiles s’associe à la course Les Mulhousiennes, pour la récupération des runnings usagées.

Cette course, en plus d’être caritative, se veut un événement éco-responsable et solidaire et c’est dans ce cadre-là que la récupération de runnings a été mise en place. Toutes les coureuses, et même les visiteurs, peuvent donner les runnings dont ils n’ont plus l’usage. Celles-ci seront collectées, triées et valorisées par le Relais Est. De plus, la récupération de ces runnings permet de contribuer à la création d’emplois au Relais Est. Pour que les deux chaussurses restent ensemble, les donateurs pourront attacher les runnings, grâce à leurs lacets. Informations pratiques :

Le Relais Est sera présent pour la récupération des runnings

lors de la remise des dossards, le mercredi 20 septembre de 10 h à 18 h au stade de l’Ill et le jour de la course, dimanche 24 septembre devant l’entrée du stade.

DNA_19/09/2017

Un projet pour sauver le château

François Tacquard, le président de l’association de gestion et d’animation du Parc a conduit une visite guidée avec Jean-Marie Bobenrieth, la mémoire du

site (au centre). PHOTO DNA - F. Rapp 2

Une fois de plus, la journée du patrimoine au Parc de Wesserling, a offert de belles opportunités pour découvrir cet écomusée textile d’exception.

Accueillir le musée textile et les salles d’animation pédagogique François Tacquard, président de l’association de gestion et d’animation du Parc du Wesserling, a conduit la première, accompagné par Jean-Marie Bobenrieth, mémoire du site.

À cette occasion, le président a dévoilé les grandes lignes du projet de sauvegarde du Château. Cet ancien relais de chasse et premier site d’indiennage, deviendra la maison d’accueil du Parc, il accueillera également le musée textile et des salles d’animations pédagogiques.

Le site sera réorganisé autour d’un cheminement cohérent qui raconte l’aventure industrielle. Le visiteur passera près de l’écurie, de la barrette et montera jusqu’au château avant d’accéder aux jardins, au potager, à la ferme, à la grande chaufferie (par une passerelle) …

Ce projet, mené sur cinq ans, « avec une rénovation frugale c’est-à-dire rustique, simple, et respectueuse, s’appuie sur trois principes ; sauver, ne pas tout occuper et travailler avec

les chantiers d’insertion » a expliqué François Tacquard.

DNA_24/09/2017

L’artisanat mis à l’honneur 1 / 2

Dimanche 17 septembre, Wissembourg n’a pas dérogé à l’engouement national que suscitent les Journées du patrimoine. Les portes de l’ancienne sous-préfecture, closes depuis 2014, se sont exceptionnellement ré-ouvertes au public pour accueillir petites expositions, animations et visites.

Fêtant cette année ses 10 ans, le chantier de réinsertion a été mis à l’honneur à travers une exposition. Présentant les tâches quotidiennes effectuées par ces jeunes en insertion professionnelle, l’exposition a en particulier mis en lumière leur mission principale : l’entretien et la restauration des

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remparts. Un chantier important puisque par leur travail, ces jeunes contribuent à entretenir et pérenniser le patrimoine médiéval qui fait incontestablement le charme de Wissembourg.

Le public a d’ailleurs pu les voir à l’œuvre dimanche dans les jardins de l’ancienne sous-préfecture. Les gestes des artisans locaux ont également pu être observés par les visiteurs. Bruno Bergmann, charpentier-couvreur et les ouvriers de l’entreprise Paul Schwartz ont pu montrer leur savoir-faire tout en répondant aux questions des intéressés.

Une autre petite exposition a renseigné le grand public sur l’histoire du bâtiment de l’ancienne sous-préfecture ainsi que sur l’institution elle-même grâce aux documents historiques fournis par les archives municipales et le musée Westercamp.

Visite du rempart monastique Les Journées du patrimoine sont aussi l’occasion de découvrir des lieux habituellement fermés au public, qui a exceptionnellement pu pousser la porte de l’unique vestige du rempart monastique : le « Schartenturm ».

Au cours de la journée, différentes visites guidées ont proposé aux curieux de partir à la rencontre du patrimoine : le cimetière juif (lire ci-dessous), les vitraux de l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul, les remparts de la ville ou encore l’église Saint-Jean, autant de lieux et d’éléments patrimoniaux que des passionnés ont mis en valeur.

Les journées du patrimoine ont été une belle occasion de mettre en lumière les acteurs contribuant à faire connaître et pérenniser le patrimoine local, pour sensibiliser les nombreux participants à sa préservation.

Les jeunes du chantier d’insertion ont pu présenter les travaux d’entretien des remparts qu’ils réalisent. PHOTO DNA

DNA & L’Alsace_27/09/2017

Des champs aux paniers

Chaque année l’association Icare ouvre les portes d’un de ses jardins. Après celui de Sentheim en 2016, cette année, ce sont les Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim qui accueilleront le public, samedi, pour lui faire découvrir leur fonctionnement et leur production de légumes bio, locaux et solidaires.

Vous avez besoin de légumes ? Vous avez envie de manger du bio, du local ? L’association Icare propose des paniers de

légumes cultivés dans ses champs des Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim (et des Jardins d’Icare à Sentheim).

Dans les serres du Trèfle Rouge à Ungersheim. PHOTO DNA Michele MARCHETTI

Cultiver bio et solidaire Côté champs, avec l’automne, arrive « la saison de la courge, des salades, du basilic, alors que les légumes d’été ne sont pas encore finis, comme les tomates cookies, mais aussi sous serres, les concombres, melons et les haricots borlotto, le maïs doux, les pommes de terre nouvelles, oignons, et bientôt les choux, panais, navets, topinambours… », énumère Lucile Zwingelstein, chargée de projet pour Icare.

Et tout ça, sur quelque huit hectares de champs à Ungersheim (et encore 6,5 ha à Sentheim), où on cultive d’ailleurs aussi la solidarité. Icare est en effet adhérent au réseau des Jardins de Cocagne, qui sont des jardins d’insertion.

Une cinquantaine de personnes en difficulté socioprofessionnelle se voient proposer, à Sentheim ou Ungersheim, un contrat de travail de six mois à deux ans, dans le domaine du maraîchage biologique, « encadrés par une équipe d’une quinzaine de professionnels du maraîchage et de l’insertion », précise Lucile Zwingelstein.

Le principe est que l’association vend ses légumes dans des paniers, à quelque 500 clients dans tout le sud du Haut-Rhin, format couple ou familial, avec possibilité d’un « légume plus ». Les paniers sont disponibles à des jours fixes chaque semaine, dans près d’une quarantaine de lieux. L’association fait aussi quelques marchés mais préfère se faire connaître lors de ses portes ouvertes annuelles.

Cette année, elles auront lieu à Ungersheim, ce samedi 30 septembre de 11 h à 17 h : musicosoupe sur place, contre le gaspillage alimentaire, avec Jérémy Lamuzik ; bar à salades, petite restauration avec tartes et cakes du jardin, et une buvette aussi. Les bénéfices seront reversés aux paniers solidaires (pour les personnes en difficultés qui, grâce à ce système, ne paient que le tiers du prix du panier).

Attirer de nouveaux clients Les enfants découvriront des jeux surdimensionnés, un jardin sensoriel, et pourront faire des balades à poneys, ou profiter d’un atelier cuir pour donner une nouvelle vie à de vieux sacs (chacun peut d’ailleurs ramener ses vieux objets en cuir ou simili) et évidemment visiter le jardin, sur le principe d’une chasse au trésor !

Sur place également, des visites des cultures pour les personnes intéressées, marché bio, expo, concours pesée et vente de courges.

Jardin du Trèfle Rouge, rue de Feldkirch à Ungersheim.

✆ 03 89 66 19 99 ou [email protected]

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DNA_27/09/2017

Les besoins augmentent, les surfaces aussi

Dans le hangar de la plaine des Bouchers à la Meinau, des kilos et des kilos de pâtes, entreposés sous d’immenses palettes de briques de lait, vont bientôt être déménagés. PHOTOs DNA - Laurent RÉA

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Par nécessité, les deux Banques alimentaires alsaciennes s’agrandissent. Pour gagner des mètres carrés, celle du Bas-Rhin va même changer d’adresse courant octobre, et se lance exceptionnellement dans le crowdfunding, genre de collecte auquel la spécialiste du don en nature n’a jamais eu recours. Reportage sur son site de Strasbourg, avant déménagement.

À l’entrée du hangar de la plaine des Bouchers, dans le quartier de la Meinau à Strasbourg, trois bénévoles déchargent d’un camion ouvert des litres et des litres de bouteilles d’eau. « C’est la tournée de Haguenau qui vient d’arriver », constate Coline Sittler, l’une des cinq salariés de la Banque alimentaire, en s’écartant pour laisser passer un chariot chargé de palettes de pâtes. Entre les hautes – et encore plus longues – étagères qui dominent l’allée centrale, le passage est étroit, et s’y affairent ce mercredi matin une vingtaine de fourmis ouvrières à gilet orange.

Dans un coin au fond du hangar, Benoît, Jean-Jacques, Georges et Jutta trient des légumes. « Ça nous fait faire quelque chose d’utile, ça nous permet de voir ce qui se passe autour de nous, dans la vie des gens », explique Benoît, retraité de l’industrie, bénévole depuis trois ans à la “BA”. « Ce qu’on prépare ici, on le voit, après ! Par exemple, ça arrive dans une association du quartier de Neudorf qui distribue des repas pour 70 à 120 personnes par semaine. » En tout, 89 comités communaux d’action sociale et associations bénéficient de la redistribution de la Banque alimentaire. Certains noms sont connus : Caritas, Croix-Rouge, Emmaüs.

Le hangar de la plaine des Bouchers fonctionne comme un centre de tri postal : on rassemble les denrées collectées dans une cinquantaine de magasins partenaires dans le Bas-Rhin, qui cèdent leurs aliments invendus ou qui présentent un défaut d’étiquetage - bien sûr, jamais d’aliments périmés. On trie. Et on redistribue, en s’efforçant de répondre, autant que faire se peut, aux demandes des bénéficiaires, qui nourrissent 42 000 personnes dans le Bas-Rhin. « Ici, c’est la plateforme logistique d’une chaîne de solidarité au service des autres », résume Coline Sittler. Mais « on se marche un peu dessus… »,

constate-t-elle en s’écartant à nouveau pour laisser passer un chariot.

Mi-octobre, le problème sera résolu : les 2 000 tonnes de produits qui transitent annuellement par la Banque alimentaire du Bas-Rhin (soit moitié plus qu’en 2012, grâce à un effort renforcé de lutte contre le gaspillage) le feront via un nouvel entrepôt. « On a prévu de fermer celui de la plaine des Bouchers le mercredi 11 octobre à 13h, et d’ouvrir celui d’Illkirch-Graffenstaden le mercredi suivant au matin », explique Coralie Tijou, directrice de la BA67, qui court de rendez-vous en rendez-vous pour l’organisation de ce grand déménagement.

Rue de l’Industrie à Illkirch, l’association solidaire disposera de 2 700 m2, contre 1 800 actuellement. Soit 50 % de surface supplémentaire, et une efficacité qui sera bien supérieure : la plateforme va quitter un entrepôt tout en longueur pour « un rectangle beaucoup plus facile à optimiser et avec trois portes sectorielles », contre une seule actuellement, explique Coline Sittler. Actuellement, les camions de livraison de retour de tournée des magasins donateurs et les camions de retrait des associations et centres d’action sociale bénéficiaires se partagent la même porte. À partir de mi-octobre, arrivées et départs seront séparés, avec une porte supplémentaire pour les plus gros volumes.

« Ce serait bon signe de devoir faire moins. Mais malheureusement on doit faire plus » Derrière une lourde porte blanche à grosse poignée, cinq personnes bien emmitouflées transforment le vrac contenu dans des cagettes en un stock bien ordonné : jambon en tranches, œufs, yaourts, fromages – « Malheureusement on reçoit peu de viande… », regrette Coline Sittler – ont besoin d’une chambre froide pour être conservés à bonne température. Mais elle ne déménagera pas. Pour pouvoir s’équiper d’un nouvel espace réfrigéré, qui aura deux entrées, l’association s’est lancée dans le crowdfunding, la collecte par internet, à titre exceptionnel. Le besoin est de 20 000 euros, et restera « un appel unique, sans relance, juste pour cet achat », explique la directrice Coralie Tijou.

Pour sa collègue Coline Sittler, « le fait de déménager, c’est positif, mais au fond on est partagés : ça veut dire que les besoins augmentent, et que donc la précarité augmente. On préférerait devoir faire moins, ce serait bon signe. Mais malheureusement on doit faire plus. Alors on va le faire dans de meilleures conditions. »

Pour une nouvelle chambre froide, Un appel aux dons inédit Quand il s’agit de solidarité, les appels au public à donner de l’argent sont courants. Mais la Banque alimentaire du Bas-Rhin, en plus de 30 ans d’activité, n’y a jamais eu recours. De l’argent, elle en reçoit des pouvoirs publics (Europe, Départements, État, communes…) et de quelques mécènes. Les individus, elle ne les sollicite directement que deux jours par an, pour des dons en nature, lors de sa collecte annuelle auprès du public. Celle-ci représente à elle seule 15 % des produits alimentaires redistribués chaque année par la BA67. Elle aura lieu cette année les 24 et 25 novembre.

« Dans notre charte, il est précisé que nous ne devons recevoir que des dons en nature », explique Coralie Tijou, directrice de la structure. Mais le texte autorise à appeler aux dons d’argent pour « des investissements précis ». Or le déménagement en cours est « un gros projet », qui se chiffre à 700 000 euros (un

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tiers a été emprunté, et 30 % versés par une aide de l’Union européenne). L’appel lancé début septembre sur la plateforme HelloAsso ne concerne qu’un aspect de ce projet, un aspect « précis, concret », poursuit la directrice : l’achat d’une chambre froide pour la nouvelle adresse.

Trois fois plus de frais en 4 ans Le besoin est criant. Le volume annuel de produits frais reçus et redistribués par la Banque alimentaire du Bas-Rhin, de 400 tonnes il y a quatre ans, « est aujourd’hui de plus de 1 000 tonnes. Donc il nous faut plus de place, et deux portes », détaille Coralie Tijou. Deux portes, car la chambre froide ne sert pas qu’à stocker bien au frais : « On trie, et on étiquette, aussi, pour la traçabilité. »

L’appel aux dons par crowdfunding, qui court jusqu’à la fin de l’année, porte un objectif de 20 000 euros. Le choix de le lancer sur internet permet « de toucher un autre type de public, mais on peut aussi bien sûr envoyer des chèques ». À la nouvelle adresse, évidemment.

Pour donner par internet : www.helloasso.com/associations/banque-alimentaire-du-bas-rhin/collectes/financement-d-une-chambre-froide-pour-la-banque-alimentaire-du-bas-rhin Sinon : Banque alimentaire du Bas-Rhin, 9 rue de l’Industrie, 67400 Illkirch-Graffenstaden. www.ba67.banquealimentaire.org

L’Alsace_29/09/2017

Le bio se visite

Une belle occasion pour le public de découvrir les activités des associations. Photo L’Alsace

L’association Icare, chantier d’insertion par le maraîchage bio, vous invite à venir découvrir ses multiples activités. Venez retrouver son exposition de courges, un marché de produits bio, la visite des jardins, des jeux et plein d’autres animations pour petits et grands.

Cette année les équipes des Jardins du Trèfle Rouge et des Jardins d’Icare se réunissent sur le site d’Ungersheim pour vous faire découvrir l’association. Sur place petite restauration et bar à salade, vente de légumes et de produits bio, co-création d’une soupe en musique, dégustations et

informations sur le panier de légume bio et les activités de l’association.

Rue de Feldkirch à Ungersheim le samedi 30 septembre de 11 h à 17 h. Accès gratuit.

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L’Alsace_02/10/2017

Le Festival des jardins métissés a vécu le temps d’un été

La musique municipale de Saint-Amarin a donné un concert à 15 h sur l’esplanade du château. Photos L’Alsace/M-O.B.

Un petit air de fin de saison régnait hier dans les jardins de Wesserling, qui fêtaient la clôture du 15e Festival des jardins métissés.

Événement culturel, paysager, populaire et familial, le Festival des jardins métissés a accueilli cette année 60 000 visiteurs. Ils ont pu découvrir les installations artistiques éphémères consacrées au « Voyage au centre de la Terre » de Jules Vernes, la végétalisation harmonieuse du potager et les animations estivales.

Car il ne s’agit pas seulement, à Wesserling, de réaliser de beaux projets de paysagistes, mais aussi de faire vivre un jardin grâce à une entreprise d’insertion (*), des parcours pédagogiques et des animations ludiques. Le festival s’est terminé hier sous un doux soleil d’automne. Pour l’occasion, un programme d’animations avait été préparé pour les visiteurs.

Dernières visites guidées, dernières glaces, crêpes ou sirops au cabanon, en écoutant sous la tonnelle le récital de chant, guitare et harmonica de Jean Herrmann, qui a proposé des interprétations de Bob Dylan ou Graeme Allwright et des compositions personnelles ou les musiciens de l’orchestre municipal de Saint-Amarin sur la terrasse du château. Pendant ce temps, Christine Griggio peignait les visages des enfants en superhéros, petits clowns et animaux sympathiques. Le sentier pieds-nus et divers jeux attendaient aussi petits et grands

Exposition à ciel ouvert Encore luxuriants, même si la végétation des courges et des haricots se fane, les jardins du Parc resteront néanmoins ouverts au public pendant tout le mois d’octobre pour accueillir l’exposition photographique en plein air de Sandrine Marbach. En attendant, en décembre, le retour de Noël au jardin.

(*) NDLR : les Jardins de Wesserling sont un Atelier et Chantier d’Insertion

DNA_04/10/2017

Chez Epicea, les légumes poussent

Jardiner dans la bonne humeur, rien de tel pour se vider la tête. PHOTO DNA

Depuis ce printemps, le chantier d’insertion Epicea à Vieux-Thann propose un jardin solidaire à ses salariés. Une activité facultative et bénévole dans laquelle quatre salariés se sont investis à leur plus grande satisfaction.

Un terrain de 9 ares a été mis à disposition pour un loyer symbolique par la mairie de Vieux-Thann. Des aides financières ont été trouvées pour permettre de démarrer : la MAIF a débloqué 400 € pour le petit outillage, le Pays Thur Doller a versé une contribution dans le cadre du Gerplan et de Leader, la Sogest a fait une ristourne sur l’installation de l’eau, des plants de légumes ont été achetés aux jardins d’Icare par Epicea. Et ainsi, l’aventure a pu commencer.

De belles récoltes tout au long de l’été Au départ, ils étaient sept, mais ce sont Laurence, Nathalie, Sébastien et Joeffrey qui ont été les plus fidèles à se retrouver régulièrement pour semer, planter, désherber et arroser, soutenus par l’équipe technique d’Epicea lorsque c’était nécessaire.

Ces néophytes en matière de jardinage ont pu faire de belles récoltes tout au long de l’été, « tout en se vidant la tête » précise Laurence. Sans aucune expérience, et grâce aux conseils, elle a pu « faire des conserves, des pestos de persil et basilic et avoir toutes sortes de légumes ».

Lorsque la récolte le permettait, une distribution aux autres salariés de la structure a été faite. La belle surprise a été « une récolte de pastèques et de melons assez importante » précise Jeoffrey.

Actuellement, ce sont les dernières tomates, aubergines et courgettes qu’il faut récolter, les potimarrons, autres potirons et choux attendront encore un peu.

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DNA_08/10/2017 & l’Alsace 09/10/2017

Un nouveau nid pour Défi et sa ressourcerie

Après les allocutions, l’indispensable coupé de ruban. Photo / L’Alsace

L’Ensemblier Défi a inauguré hier matin ses nouveaux locaux, route d’Issenheim à Soultz. Ce bâtiment fonctionnel et spacieux regroupe désormais les trois associations qui forment Défi, en particulier la ressourcerie, qui permet l’insertion de personnes éloignées de l’emploi tout en réduisant les quantités de déchets grâce à la réutilisation.

Il y avait du monde, hier matin dans l’aire d’activités du Florival, où l’Ensemblier Défi inaugurait ses nouveaux locaux. Situé route d’Issenheim, sur le site de l’ancienne déchèterie, le bâtiment regroupe à présent les différentes activités de Défi, les ateliers, le stockage et l’espace de vente de la ressourcerie sur 800 m², mais également les bureaux et locaux administratifs sur 330 m². Hier matin, l’inauguration a permis au public de visiter le bâtiment, en particulier la boutique de la ressourcerie, aménagée comme un vrai magasin. Meubles, vaisselle, livres et autres jouets sont présentés dans un esprit brut mais très fonctionnel, des allées où il est agréable de flâner pour dénicher une bonne affaire.

« Il y a encore du chemin à parcourir pour que la ressourcerie atteigne son seuil de rentabilité. Mais nous réussirons » De nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour assister à cette inauguration. Marc Jung, président de la Communauté de communes de la région de Guebwiller (CCRG) a ainsi rappelé l’historique du site sur lequel est aujourd’hui installé l’Ensemblier Défi, un partenaire qualifié par l’élu de « moteur économique, social et solidaire ». « Vous faites un travail extraordinaire pour ce territoire », a lancé Marc Jung à l’adresse des équipes de Défi, en rappelant que l’Ensemblier accueille une quinzaine de personnes en contrats d’insertion.

Jean-Jacques Chêne, président des associations Défi emploi, Défi pro et Défi ressourcerie, a pris le relais à la tribune pour rappeler les fondamentaux de l’Ensemblier, à savoir l’aide sociale, la solidarité et le retour à l’emploi. Le président a également souligné que le site accueillerait désormais le siège des trois structures, qui bénéficient sur place de bureaux, mais aussi de salles de réunion et de formation. « Beaucoup reste à faire, et il y a encore du chemin à parcourir pour que la ressourcerie atteigne son seuil de rentabilité. Mais nous réussirons », a-t-il ajouté.

Les conseillers départementaux Alain Grappe et Karine Pagliarulo ont eux aussi salué l’action de Défi, « un partenaire efficace pour la réinsertion », ont-ils expliqué. « Défi a compris qu’il n’y a pas une solution pour l’emploi, mais des solutions », a ajouté Karine Pagliarulo, en soulignant également l’intérêt de la ressourcerie dans le cadre de la réduction des déchets par le réemploi et la réutilisation.

« Nous avons tous besoin d’avoir un projet de vie » Francis Kleitz, conseiller régional et maire de Guebwiller, puis le député Raphaël Schellenberger, ont tous deux témoigné leur soutien et leur attachement à Défi, soulignant la ferveur et l’engagement de ses équipes. « Nous avons tous besoin d’avoir un projet de vie, mais il nous faut aussi parfois être accompagnés pour mener ce projet à bien, et c’est précisément ce que vous faites avec détermination », a quant à lui expliqué le sous-préfet Daniel Mérignargues.

Après les discours et le coupé de ruban, les invités ont pu faire un tour des nouveaux locaux, en particulier des ateliers où sont remis en état les meubles et objets divers récupérés sur place, dans les déchèteries ou à domicile par les équipes de la ressourcerie.

Ensemblier Défi, 25 route d’Issenheim à Soultz. Ouvert mercredi, vendredi et samedi de 9 h 30 à 12 h, et de 13 h 30 à 16 h 30. Fermé le lundi, mardi et jeudi. Tel.03.89.76.83.93, courriel : [email protected]

DNA_12/10/2017

Des plantes au stade

L’ancien stade Elan devient « terrain des possibles » et verra pousser des plantes aromatiques et médicinales. PHOTO DNA - Jean-Christophe DORN

Sur le stade Elan, en friche, du Neuhof, les Jardins de la Montagne Verte et la SCOPROBAT s’associent pour cultiver progressivement trois hectares de plantes aromatiques et médicinales. Sachant qu’un hectare ainsi cultivé représente quinze emplois en insertion.

La SCOPROBAT est une entreprise coopérative du Neuhof, où elle emploie 87 salariés, dont 52 postes en insertion. Elle œuvre dans le secteur du bâtiment et de la rénovation urbaine, mais aussi celui de la propreté des espaces publics et privés. La coopérative travaille pour les bailleurs sociaux, pour la collectivité.

Tant l’Eurométropole que la SCOPROBAT cherchent à améliorer les pratiques de tri des habitants du Neuhof ; ce qui constituera du reste un des volets de l’action « Le terrain des possibles », qui débute. Les Jardins de la Montagne Verte comptent une centaine de salariés en insertion, sur six sites de production urbains de légumes et de plantes. Actuellement, cette association cultive 11,3 hectares à Strasbourg.

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Ensemble, la SCOPROBAT et les Jardins de la Montagne Verte s’engagent dans un nouveau projet, qui concerne le quartier du Neuhof.

Sur une friche de trois hectares Un projet auquel s’associent CUS Habitat et l’Eurométropole. Engager de nouveaux projets structurants pour ce quartier vise à « compenser » le dépérissement de la vie associative, perceptible ces dernières années. Et la collectivité s’y associe au nom du « mieux vivre dans le quartier et de l’apprentissage de pratiques qui vont en ce sens », résume Patrick Roger, élu eurométropolitain chargé notamment des politiques d’emploi.

Le projet qui associe ces partenaires s’incarnera d’abord sur l’ancien stade Elan, devenu littéralement ce « terrain des possibles ». Sur cette friche, louée aux Jardins de la Montagne Verte depuis le premier septembre dernier vont pousser des plantes aromatiques et médicinales. A terme, les surfaces cultivées au stade Elan atteindront trois hectares, sachant que trois hectares supplémentaires demeureront disponibles, sur une surface « naturelle » qui touche le stade et appartient à la collectivité. Le terrain dévolu à la culture de plantes est « bio ». Il n’a pas abrité précédemment d’activités industrielles. Chaque hectare de plantes cultivées nécessitera quinze emplois en insertion.

Par ailleurs, un projet de culture de légumes sera mis en œuvre dans le quartier, avec le concours d’habitants. Ce développement de l’agriculture au Neuhof constitue l’un des trois piliers du projet « Le terrain des possibles ». Le deuxième a trait à la sensibilisation des Neuhofois à la qualité de leur environnement. Le troisième vise à réduire le volume de déchets non recyclables dans le quartier et à améliorer la qualité du tri à la source. Moins les déchets sont triés, plus ils coûtent cher à la collectivité, donc aux habitants. Sur ce volet, la SCOPROBAT est pilote. Elle collecte actuellement 600 tonnes de matières peu triées au Neuhof, pour le compte de l’Eurométropole et de CUS-Habitat. En améliorant le tri, le coût de traitement des déchets sera divisé par trois. L’objectif est d’atteindre « 80 % de matière réemployée et recyclée », ce qui nécessitera et financera des emplois au Neuhof. Concrètement, à titre expérimental, une ancienne chaufferie du quartier va être mise à disposition de la SCOPROBAT, pour y développer le tri de déchets. À brève échéance, deux emplois en insertion travailleront dans ce local.

L’Alsace_13/10/2017

Agir vers l’emploi propose aussi un service funéraire

L’association Agir vers l’emploi assure aussi des prestations d’entretien de tombes. Pour la Toussaint, elle propose une offre promotionnelle de 15 € pour un petit désherbage et un lessivage de pierre tombale.

Rendre hommage aux morts tout en donnant du travail aux vivants : c’est ce que suggère l’association d’insertion Agir vers l’emploi, pour cette Toussaint 2017. Elle propose en effet une offre promotionnelle de nettoyage de sépulture au prix forfaitaire de 15 € pour un petit désherbage et le lessivage des pierres tombales.

L’association Agir en plein entretien d’une tombe au cimetière de Cernay. Photo L’Alsace/ I.B.

Une offre valable dans tout le pays Thur Doller, jusqu’au 31 octobre. Pratique, lorsqu’on habite loin de la sépulture familiale ou lorsqu’on n’est pas en mesure de l’entretenir soi-même.

Mais ce n’est pas la seule action proposée par Agir aux proches des défunts : au cimetière de Cernay, trois formules d’abonnement annuel sont proposées pour l’entretien de sépulture au fil des saisons, comprenant le désherbage, la plantation de fleurs, l’arrosage et la taille d’arbustes suivant les besoins. Le prix va de 95 à 170 €, selon le nombre de fleurs souhaité. « Nous proposons également nos services aux communes du Pays Thur Doller pour l’entretien des allées et des parties communes du cimetière, ajoute Cécile Ladurnat, directrice adjointe d’Agir vers l’emploi, les employés communaux n’ont pas forcément le temps de s’en occuper ». Particulièrement en ce moment, où ces employés s‘activent pour que les cimetières soient fins prêts pour la Toussaint. À noter que le désherbage effectué par les salariés de l’association se fait à la main, sans aucun produit chimique.

Quatre antennes locales d’Agir sont présentes dans les communes de Thann, Cernay, Masevaux et Saint-Amarin. Les travaux d’entretien sont effectués par des salariés d’Agir. À Cernay, un bénévole vient en appui de la responsable de l’association d’insertion, pour l’encadrement et le suivi du travail. Au total, Agir emploie 37 équivalents temps plein, soit une centaine de personnes.

CONTACTER Agir vers l’emploi - 12 rue Saint-Thiébaut - 68800 Thann. Tél : 03.89.37.99.61. Courriel : [email protected]

DNA_15/10/2017

30 ans au service de l’insertion professionnelle

Créée en 1987, l’association Emploi Service fête ses 30 ans cette année. L’occasion de faire le point sur les changements survenus ces trois dernières décennies sur le front de l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.

« En 1987, une loi crée le statut d’association intermédiaire. C’est une association non lucrative (loi de 1901) qui œuvre

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pour l’insertion professionnelle des personnes les plus éloignées de l’emploi pour diverses raisons. L’association Emploi Service qui se trouve aujourd’hui à la maison des services de Sarre-Union a été créée cette année-là », explique Jean-Claude Bardy, président de l’association depuis 2008.

Depuis une trentaine d’années, plusieurs centaines de personnes y sont passées pour renouer avec le monde professionnel.

Catherine Arnoldi, coordinatrice, et Jean-Claude Bardy, président de l’association Emploi Service. PHOTO DNA - Thomas LEPOUTRE

« Les profils des personnes ont beaucoup changé en 30 ans » « Nous sommes dans un secteur où le chômage n’a pas toujours été une préoccupation. Au moment de la création de l’association, l’objectif était de trouver une porte de sortie pour ceux qui étaient très éloignés de l’emploi. Ça reste le cas aujourd’hui, même si les profils des personnes ont beaucoup changé en 30 ans ».

Pour s’en rendre compte, Catherine Arnoldi explique qu’à ses débuts au sein de l’association, « nous avions essentiellement des hommes. On les orientait vers des emplois de manutention dans les entreprises du secteur ».

Aujourd’hui, l’immense majorité des personnes qui retrouvent des petits contrats grâce à l’association sont des femmes. « Elles travaillent essentiellement dans le service à la personne, en faisant des ménages, des repas, du repassage… Nous sommes passés de 95 % d’hommes au début à environ 98 % de femmes aujourd’hui ».

Reste qu’avec le temps, le nombre de personnes inscrites à l’association est plus important que le nombre de missions possibles. Sur près de 150 personnes inscrites, environ la moitié ont des contrats grâce à l’association. Et encore, ce sont des CDD d’usage, « des contrats ponctuels liés à une mission ».

Fondée au départ par Hubert Legeay, le président du centre socioculturel qui l’abritait dans ses locaux, l’association a ensuite déménagé de l’autre côté de la rue de Phalsbourg, dans la maison bleue qui fait face au centre socioculturel avant de rejoindre la maison des services en 2008. Une localisation qui a son importance.

« Nous attachons beaucoup d’importance au suivi des personnes qui viennent nous voir. Et comme la maison des services accueille à la fois des permanences de Pôle emploi et des assistantes sociales, cela facilite parfois les mises en relation lorsqu’elles sont nécessaires ».

Car au-delà de l’apport qu’est celui d’un emploi ponctuel, le rôle le plus important de l’association est peut-être le temps passé avec chacun pour tenter de définir des perspectives pour l’avenir, qu’il s’agisse d’un emploi pérenne, d’une formation ou encore d’appuis plus « pratiques » comme l’aide à la création de CV par exemple.

« Les personnes qui viennent à l’association n’ont pas vocation à y rester. L’objectif est d’être un tremplin vers un autre emploi durable ».

Si pour de nombreuses personnes les déplacements sont parfois un obstacle vers le retour à l’emploi, ce n’est pas le seul. « Certains ont perdu confiance en eux. Pour d’autres, il y a des aspects sociaux à prendre en compte ». En bref, c’est l’être humain et sa vie qui sont pris en compte dans cette démarche.

Cela produit des résultats chez celles et ceux qui veulent s’en sortir (voir par ailleurs), mais malheureusement, « après 30 ans, cette association a encore sa raison d’être ».

DNA_19/10/2017

Un Maître à la Poste

Zakaria Laaouatni, champion du monde de kick boxing, travaille au centre de tri. PHOTO DNA – Cédric JOUBERT

Employé à la plateforme courrier, Zakaria Laaouatni a remporté la médaille d’or en kickboxing aux derniers jeux mondiaux en Pologne.

La douceur de sa voix contraste avec la dureté et l’exigence qui caractérisent la discipline dans laquelle il excelle. Lors des Jeux mondiaux qui correspondent aux JO pour les sports non olympiques, Zakaria Laaouatni a remporté la médaille d’or en K1, l’une des catégories phares du kickboxing (pieds-poings) dans la catégorie des moins de 75 kg.

Mais ne lui dites surtout pas qu’il est champion du monde. Ce serait un abus de langage. Voire une prémonition. « Les championnats du monde, c’est mon prochain objectif du 4 au 12 novembre en Hongrie », argumente le boxeur, âgé de 26 ans. Lorsqu’il a remporté l’or aux Jeux mondiaux en juillet dernier, ses collègues de boulot ne sont pas restés de marbre.

À la plateforme courrier où près de 300 personnes sont employées, ils ont été quelques-uns à suivre sa finale sur Internet. À son retour de Wroclaw (Pologne) où a eu lieu la compétition, une bonne poignée était encore là pour agrémenter sa reprise du travail d’une touchante haie

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d’honneur dans l’usine. « Ça fait chaud au cœur. J’ai été très honoré », confie l’intéressé.

« Un garçon déterminé » À la Poste, Zakaria Laaouatni est titulaire d’un contrat d’insertion depuis juin 2016. C’est l’agence d’intérim Ovalie qui lui a permis de trouver le job. « Il y a beaucoup de parallèles entre le monde du sport et la vie active, justifie Eric Peytavin, gérant de l’agence. Zakaria est sensible au code d’honneur. C’est un garçon de parole, qui ne lâche jamais et va au bout de lui-même, que ce soit sur un ring ou dans le boulot. »

Dans son équipe de travail, il est décrit comme extrêmement gentil et toujours disponible. « Son statut de sportif ne lui octroie pas spécialement de traitement de faveur, tempère Marc Bourreau, responsable traitement de la plateforme. La seule chose qu’il ait, c’est un arrangement des horaires. Deux jours par semaine, il commence plus tôt et finit donc plus tôt pour pouvoir aller s’entraîner à la salle de boxe dont les horaires sont fixes. »

La mission de Zakaria, qui figure dans l’équipe de l’après-midi, consiste notamment à trier et décaser le courrier après les premiers rangements opérés par la machine. La plateforme intervient sur tous les courriers à destination ou en provenance de l’Alsace. « Notre credo avec Zakaria a toujours été le même, continue Marc Bourreau. On part du principe que s’il s’épanouit dans son sport, il sera bien dans sa tête et performant au travail. »

Le contrat d’insertion de Zakaria arrivera à échéance en juin prochain, la période de deux ans constituant un délai légal. Bien qu’il soit passé professionnel en kickboxing il y a quelques jours, sa pratique sportive ne constitue pas une ressource pour vivre. « Je ne m’en fais pas pour lui, assure Eric Peytavin. C’est un garçon déterminé, qui sait où il va. »

DNA_22/10/2017

Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France : biocitoyen

Thierry Kuhn est directeur d’Emmaüs Mundo depuis 10 ans. PHOTO DNA - David GEISS

Son moteur ? La foi en l’homme, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne. Fort de ses convictions teintées d’humanisme et d’écologie, Thierry Kuhn,

président d’Emmaüs France, promeut les énergies citoyennes. Notes d’espoir.

Que ce soit dans l’humanitaire, les ONG ou le monde social, l’engagement se fait souvent sans compter. Un investissement vital mais qui, dans certains cas, relève de la « bénévolat thérapie ». En clair on aide les autres pour aller mieux. La démarche reste légitime mais ne mène généralement pas très loin. Thierry Kuhn l’a bien compris : « Avant de tendre la main, il faut être bien avec soi-même. » Ce qui signifie se connaître et savoir déjà d’où l’on vient.

Pour Thierry Kuhn, c’est Cronenbourg, il y a 51 ans. Dans les pas d’un père menuisier-ébéniste, « le plus beau métier du monde ». « Quand il rentrait le soir, il sentait le bois. » Des racines qui se frottent « à un matériau noble, en lien avec la nature ». Une matière qui devient ensuite un objet utile et qui se transmet. Avec son âme et son histoire. Et qui aurait toute sa place dans les rayons d’Emmaüs. Mais ça, c’est pour plus tard. Le temps déjà que notre Alsacien, bricoleur à ses heures mais plus volontiers jardinier, trace son sillon.

Première étape : l’adolescence et deux centres d’intérêt, « le monde qui m’entoure et l’histoire de l’Alsace ». Il intègre donc le cercle René Schickele mais comme le monde ne se résume bien sûr pas à l’Alsace, Thierry met le cap à 21 ans sur l’Inde. Un vrai choc ! Aux antipodes du quotidien de comptable, sa profession à l’époque, « car j’étais bon en maths ». Un esprit cartésien et ouvert qui l’amènera à retourner six années de suite en Inde, à raison de cinq à six semaines chaque fois.

« Comment on s’organise dans la société pour vivre ensemble et que chacun trouve sa place ? » Il prend sur ses congés et œuvre notamment pour l’association Calcutta Rescue. Son terrain de prédilection ? Les bidonvilles où l’on tente d’ériger des dispensaires et des écoles. Plus faciles sont les parties de carum (billard indien) à même le sol, même s’il se fait « damer le pion par des gamins ». Toute la richesse du contact humain. « On se sent alors petit mais utile dans ce monde d’injustice sociale », observe notre globe-trotter. Il suffit en effet de « coordonner toutes ces micro-actions pour qu’un jour le monde tourne plus rond ». À méditer…

En attendant, il transforme l’essai et pérennise cet « élan de jeunesse » en allant voir du côté de Cap Jeunes (Comité d’action populaire), un groupe dissident de la Jeunesse ouvrière chrétienne, dans le quartier de la Gare à Strasbourg. La religion (il est issu d’une famille catholique), il s’y est intéressé en planchant un peu sur la théologie. « Mais j’en suis revenu. Mon moteur à moi est la foi en l’homme. Dieu, je l’ai perdu en route. » Une route qui croisera aussi celle d’ATAC en 1999 avec sur le bas-côté un engagement dans le syndicalisme au sein de son entreprise, la Mut’Est. On notera aussi un petit détour par la politique via la section locale d’un parti. Mais là encore, « j’en suis revenu ». « Je n’étais pas venu pour me placer pour la prochaine élection. » Thierry Kuhn penche plutôt pour « la politique au sens noble du terme ».

« Comment on s’organise dans la société pour vivre ensemble et que chacun trouve sa place ? » La question le taraude et participera sans doute de cette reconversion professionnelle opérée ensuite. « C’était la crise de la quarantaine », rigole l’intéressé. Plus sérieux sera son bilan de compétence : « L’économie sociale et solidaire, c’est ma voie. C’est inscrit dans mon histoire. » Cela tombe bien, fin 2006 Emmaüs Mundolsheim cherche un directeur.

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Belle opportunité car Emmaüs est justement « un laboratoire de biodiversité humaine dans cette société où tout est cloisonné. »

« Avec trois bouts de chiffon on arrive à créer des emplois » L’accueil est inconditionnel. Compagnons, migrants, bénévoles et CSP ++ s’y croisent quotidiennement dans les déménagements comme dans les salles de vente. « Un lieu de mixité sociale », mais aussi un incubateur d’innovation économique, sociale et écologique où « avec trois bouts de chiffon on arrive à créer des emplois ». Bref un job tout trouvé pour notre quadra qui décroche donc le poste. Gérer une boutique, l’ex-comptable sait faire. Mais ce qu’il va surtout apporter à cette jeune structure d’insertion, c’est une ouverture sur le monde artistique et surtout écologique pour, dit-il, « dépasser le champ social ».

Très vite notre agitateur d’idées va s’intéresser au mouvement national d’Emmaüs qui connaît alors d’importants changements : son fondateur l’abbé Pierre disparaît en 2007, et le président d’Emmaüs France, Martin Hirsch, démissionne pour intégrer le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Tout cela soulève de nombreuses interrogations et impose même quelques restructurations dans cette vaste communauté de « 283 groupes et 19 000 personnes ».

Emmaüs France est scindé en trois branches : la branche communautaire (118 communautés et 4 500 compagnons), la branche action sociale et logement et enfin la branche économie solidaire et insertion dont fait partie Emmaüs Mundolsheim et dans laquelle s’engage un peu plus Thierry Kuhn. Avec cette conviction : « Il faut dire et faire. Agir sur le terrain mais aussi transformer cela en une parole politique. » Il intègre donc le comité de la branche économie solidaire et insertion en 2010, puis le conseil d’administration d’Emmaüs France en 2012 avant d’en être élu président en 2014.

« Devenir acteur d’une autre économie écologique, sociale et solidaire » L’abbé Pierre, qu’il n’a jamais rencontré, faisait figure de porte-parole. « Comment interpeller aujourd’hui l’opinion publique ? » s’interroge du coup Thierry Kuhn. Il a sa petite idée : redistribuer cette parole aux 19 000 personnes regroupées sous la bannière d’Emmaüs France. « On a le nombre, on a la capacité pour pas seulement colmater les brèches mais devenir acteur d’une autre économie écologique, sociale et solidaire », encourage le nouveau président. Emmaüs devient sous sa houlette force de proposition. C’est ainsi que voit le jour L’Appel des solidarités lancé en mai dernier avec Nicolas Hulot et 140 associations : « Quinze millions de personnes sont engagées dans des associations en France. C’est le premier “parti” de France. C’est une force et une énergie citoyenne qui peut constituer un contre-pouvoir », rappelle Thierry Kuhn en accord avec un Nicolas Hulot, aujourd’hui ministre, et qu’il côtoie désormais dans le cadre d’un groupe de réflexion sur la transition écologique.

Notre président strasbourgeois a également ses entrées à Matignon. Il a été consulté par Edouard Philippe dans le cadre d’un plan pauvreté. « Je lui ai dit : “Si votre politique exclut, votre plan ne sert à rien.” La pauvreté est une question transversale. » Simple exemple avec la suppression des contrats aidés auxquels Emmaüs a aussi recours.

« Chez les migrants aussi, il y a des compétences extra » Notre interlocuteur de citer l’exemple de Mundolsheim « Ici on redonne une place à des personnes exclues par la société, on donne une seconde vie aux objets pour donner une seconde chance aux hommes et femmes. On crée de l’emploi. » En 10 ans, Emmaüs Mundolsheim est passé de 20 à 53 salariés. Et parmi eux, des personnes issues de l’immigration. Un sujet qui là encore lui tient à cœur. Il s’en est là aussi exprimé en haut lieu : « Il ne faut pas seulement libérer les énergies des grands patrons et des startupers. Chez les migrants aussi, il y a des compétences extra. » Emmaüs et d’autres associations ont lancé en juin un appel pour une autre politique migratoire. Des assises nationales des migrations sont par ailleurs en gestation.

Là encore, Thierry Kuhn, sera de la partie. Avec son sourire bienveillant, son regard pétillant et son histoire où se mêlent le rapport à la terre et un esprit exposé à tous les vents, qu’ils viennent de l’Inde comme de l’Alsace forte de son humanisme rhénan. « C’est une terre de passage et de d’accueil. Avec une tradition d’économie sociale et solidaire, une force associative », conclut l’Alsacien sans omettre, le baeckeoffe, apprécié pour « son mélange… des viandes ». Savoir d’où l’on vient pour mieux tendre la main.

L’Alsace & DNA_22/10/2017

Une semaine pour mieux vivre ensemble

La semaine « Vivre ensemble avec nos différences » commence lundi par la projection du film « Tour de France » au Pax. DR

La Régie de Bourtzwiller organise du 23 au 27 octobre sa première semaine « Vivre ensemble avec nos différences ». Le programme de cette action a été préparé avec de nombreux partenaires pour donner envie à tous les publics d’y participer.

La Régie de Bourtzwiller est connue à plusieurs titres. C’est à la fois une association, une entreprise d’insertion et une régie de quartier. « On nous connaît surtout pour la partie insertion », explique Sabrina Dietschy, agent de développement social au sein de cette structure. « Mais nous sommes également là pour créer du lien social dans le quartier. Pour bien marcher, nous avons deux jambes : une

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pour l’insertion et l’autre pour le vivre ensemble », ajoute Mohammad Akbar, qui travaille lui aussi à la Régie.

Le chemin qui a mené l’équipe de l’association jusqu’à la création d’une semaine d’animations est passé par trois étapes essentielles. « À Bourtzwiller, qui est un quartier que j’appelle polychrome, la question du vivre ensemble est un enjeu. Généralement, lorsque l’on parle du vivre ensemble, on part des ressemblances. Nous, nous avons préféré partir des différences. Le troisième point concerne la discrimination qui est un frein au vivre ensemble. »

À partir de ces trois constats, les organisateurs ont décliné trois objectifs concrets : la mobilisation de tous les acteurs, la volonté de faire réfléchir les participants et le suivi d’un fil conducteur qui a mené à l’élaboration d’une charte pour l’égalité des chances, pour l’égalité du traitement et pour la lutte contre les discriminations.

Pour travailler sur ces thèmes pendant la semaine baptisée « Vivre ensemble avec nos différences », les organisateurs ont trouvé de nombreux partenaires : Aléos, Afpa, conseil participatif et conseil citoyen, le cinéma Bel-Air, l’Adapei Papillons blancs d’Alsace, le collectif Mon pays c’est le monde, la police nationale, la Table de la Fonderie, l’APSM (Association de prévention spécialisée mulhousienne) et bien sûr l’État, qui finance la semaine via le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires). « Nous sommes intéressés par tout ce qui se fait dans le quartier », commente Brigitte Carraz de la Table de la Fonderie. « Il faut favoriser la mixité sociale. La lutte contre la misère va aussi avec le bien vivre ensemble. »

Journée de formation C’est le mercredi 25 que la Table de la Fonderie accueillera l’un des rendez-vous de la semaine. À partir de 18 h, un débat et des échanges auront lieu autour des thématiques des différences des origines, des différences culturelles, des orientations sexuelles, du handicap, de la discrimination à l’emploi, de l’accès aux droits…

Auparavant, une soirée d’ouverture est prévue lundi 23 à partir de 18 h au Pax avec la projection du film Tour de France, qui raconte l’histoire d’un jeune rappeur de 20 ans, obligé de quitter Paris, qui va faire le tour des ports de France avec le père de son producteur. Un débat suivra la projection.

Mardi 24, une journée de formation aura lieu de 9 h à 17 h à la Régie de Bourtzwiller avec Murielle Maffessoli, directrice de l’Observatoire régional de l’intégration et de la ville. Cette journée permettra d’appréhender ce que sont les discriminations, d’envisager les moyens pour y faire face, de réfléchir à la poursuite de cette semaine sous différentes formes dans le quartier de Bourtzwiller. La journée de formation est ouverte à tous dans la limite des places disponibles (inscriptions au 03.89.52.40.05).

Le jeudi 26, c’est l’art qui servira de support à la réflexion avec le spectacle Tous différents… Tous les mêmes… de la conteuse alsacienne et algérienne, Cahina Bari, à 18 h. Suivra, à 19 h, un spectacle de slam intitulé Parler à la différence, avec Moi Med de l’association Oz’art citoyen. Ces deux rendez-vous auront lieu au Pax.

La semaine se terminera vendredi 27 avec la conférence « Les discriminations, un frein à la participation citoyenne des quartiers populaires ? », animée par Julien Talpin à 18 h au Pax. Il est chargé de recherche en sciences politiques au CNRS et corédacteur en chef de la revue Participations.

Ses travaux portent sur l’engagement et la participation dans les quartiers populaires. Il est membre du conseil scientifique et technique de la coordination Pas sans nous.

La soirée se poursuivra avec une présentation de la charte pour l’égalité des chances, pour l’égalité des traitements et pour la lutte contre les discriminations.

Y ALLER Pour tous renseignements complémentaires : 03.89.52.40.05.

SCHILICK INFOS – Numéro spécial octobre 2017

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Jeanne, Louis et vous n° 72 – octobre 2017

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DNA_09/11/2017

Emmaüs vend en ligne

Stéphane est chargé de la mise en ligne de livres et objets, sélectionnés pour être vendus sur le net. PHOTO DNA – Michel FRISON

Le chantier d’insertion de Mundolsheim participe désormais à Label Emmaüs, une boutique d’achats en ligne mise en place à l’échelon national. Après les chiffonniers ou les réparateurs de vélos, la structure multiplie les filières pour générer de nouveaux types d’emploi.

Le chantier d’insertion de Mundolsheim, qui emploie 50 salariés en insertion et 14 encadrants techniques, prend le virage numérique. Depuis hier, la structure a créé sa boutique en ligne, baptisée D’Bütik, qui s’intègre dans une plateforme nationale mise en place il y a bientôt un an.

L’objectif de cette nouvelle activité reste toujours fidèle aux « fondamentaux » du mouvement : la revalorisation de dons par la vente pour créer de l’activité et redonner une seconde chance aux personnes qui ont « décroché » de l’emploi.

Après les fripes, la réparation de vélos ou la customisation de meubles, les compagnons se lancent et se forment à la vente en ligne. Pièces de collection, livres ou objets du quotidien, tous types d’articles seront progressivement mis en vente. En France, 45 structures sont déjà impliquées dans la plateforme et une dizaine d’emplois ont été créés, dont un à Mundolsheim.

La nouvelle boutique sur le net s’appelle D’Bütik. Ouverte depuis hier, elle vient de rejoindre Label Emmaüs, site de vente en ligne, lancé il y a un an, auquel contribuent déjà 45 chantiers d’insertion en France. Pour l’instant, elle propose seulement 44 objets émanant des ateliers de Mundolsheim, mais devrait en compter 200 d’ici la fin du mois.

Hier matin, bénévoles, compagnons et encadrants d’Emmaüs ont rappelé la genèse de ce projet. « Au départ, on s’est interrogé pour savoir si on n’allait pas perdre notre âme dans cette démarche marchande », a indiqué Jean Paul Werner, président de l’association de Mundolsheim. « Mais notre objectif reste le même, redonner une seconde vie aux objets et une seconde chance aux hommes. »

Une présence 24 heures sur 24, 365 jours par an, des publics plus jeunes Dans un contexte de concurrence, Emmaüs cherche aujourd’hui à accroître ses possibilités de vente pour poursuivre sa mission de réinsertion des personnes éloignées

du monde du travail et créer de nouveaux types d’emploi. À Mundolsheim, la participation à cette plateforme de vente sur le net a déjà généré la création d’un nouveau poste. Il y en aura peut-être un deuxième plus tard, en fonction du succès des ventes.

« Cette présence sur le net nous permet d’être présents 24 heures sur 24, 365 jours par an, d’accroître notre activité et de toucher d’autres publics plus jeunes, tout en défendant nos valeurs et notre conception de l’économie solidaire », a souligné Thierry Kuhn, directeur d’Emmaüs Mundo et président d’Emmaüs France.

Après les fripes, la réparation de vélos ou la customisation de meubles, la structure prépare les emplois de demain : des « animateurs » de la vente en ligne.

À Mundolsheim, Stéphane, 45 ans, a volontiers endossé ce rôle. Cet ex-chômeur de longue durée, qui a fréquenté la fac de lettres, avait le profil : « Quand on est au chômage depuis longtemps, on est dans un bateau ivre. À Emmaüs, j’ai trouvé une crique. J’ai occupé divers postes au dépôt, dans la manutention. J’ai beaucoup appris au contact des encadrants et de tous ceux qui m’ont épaulé », a témoigné ce compagnon qui s’initie sur le tas aux diverses tâches : prise de vue photographique, rédaction d’une annonce en ligne, envoi du colis, etc. « Ce que je fais m’apprend à découvrir ce que je cherche », dit encore le compagnon qui se verrait bien poursuivre dans cette voie et trouver une formation complémentaire dans ce domaine.

Pour l’heure, c’est lui qui s’occupe de tout, dans un local exigu où sont stockées les pièces sélectionnées pour D’Bütik. Des objets triés pour leur valeur - par exemple des voitures miniatures susceptibles d’intéresser les collectionneurs - mais aussi des objets du quotidien, pour rester accessible au plus grand nombre.

À Montreuil, où la start-up est née, six salariés font tourner la plateforme. « Une cinquantaine de compagnons sont formés à ces nouveaux métiers de la vente en ligne. Cela représente déjà une dizaine d’emplois, dont un ici à Mundolsheim », résume Thierry Kuhn. Selon le président d’Emmaüs France, la plateforme a enregistré environ 95 000 objets en ligne et quelque 5 000 commandes depuis le lancement il y a un an. Ce n’est qu’un début…

www.label-emmaus.co/fr Les objets sont livrés à domicile, dans des points relais ou peuvent être retirés dans la boutique.

Jean-Paul Werner, président de l’association, Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France, et Corinne Longhi, encadrant technique, ont fêté, hier, le premier anniversaire de la plateforme en ligne. Le chantier d’insertion est à la recherche de nouveaux locaux pour déployer ses activités. PHOTO DNA - Michel FRISON

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DNA_11/11/2017

La SAVA récompensée

La SAVA, section aménagement végétal d’Alsace, a été récompensée jeudi par un prix régional des solidarités rurales, remis à la maison de la Région à Metz.

Les prix récompensent les actions des structures qui contribuent au maintien ou à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural.

Patrick Tassin, président du CESER Grand Est, Sylvie Mathieu, présidente du jury du prix régional des solidarités rurales, la Ligue de l’Enseignement, co-organisateur, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne, la Caisse des Dépôts, La Poste, EDF, AG2R La Mondiale et la Foire de Châlons, partenaires du prix, ont ainsi distingué 9 associations du Grand Est dont la SAVA, active dans l’environnement et l’insertion sociale.

Elle permet à des personnes très éloignées de l’emploi de se réinsérer dans des chantiers d’entretien des espaces naturels et de maraîchage biologique.

DNA_12/11/2017

La Maison des natures et des cultures ravagée

Une trentaine de sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes qui se sont propagées très rapidement. Photo L’Alsace

Un violent incendie, attisé par de fortes bourrasques a détruit hier la maison en rondins, paille et torchis qui devait très prochainement abriter, entre autres, une malterie-brasserie à Ungersheim, village « en transition ».

Un incendie s’est déclaré, hier vers 11 h 30, dans la future Maison des natures et des cultures située à proximité des Jardins du Trèfle Rouge, rue de Raedersheim à Ungersheim. Les flammes, attisées par de fortes bourrasques, se sont très rapidement propagées dans le bâtiment, une construction en rondins et torchis isolé avec de la paille.

Aucune victime Aux ordres du chef de colonne, le capitaine Mickaël Mamprin, une trentaine de sapeurs-pompiers venus d’Ungersheim, mais aussi d’Ensisheim, Mulhouse, Guebwiller, Cernay-Wittelsheim et Brunstatt-Didenheim ont lutté durant plusieurs heures avant de circonscrire le sinistre.

Ce bâtiment communal était inoccupé hier. Le sinistre n’a fait aucune victime. Les gendarmes de la brigade de Soultz étaient sur place. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de cet incendie.

Jusque dans la soirée, les sapeurs-pompiers sont restés sur le site afin de procéder aux opérations de dégarnissage et déblayer les gravats.

Jean-Claude Mensch, le maire d’Ungersheim, commune inscrite dans la démarche des « villes et villages en transition », était sur place, ainsi que certains bénévoles qui, au cours d’un chantier citoyen, ont participé à l’édification de cette Maison des natures et des cultures.

Pratiquement terminé, le bâtiment devait accueillir une légumerie-conserverie et une malterie-brasserie.

DNA_15/11/2017

Portes ouvertes chez Libre Objet : Noël avant l’heure

Joujou pour grands, le « Totem » imaginé par Robert Stephan, fabriqué dans l’atelier de Libre Objet, sera vendu en série limitée. PHOTO DNA - Michel FRISON.

Arty, solidaire, local, recyclé et, parfois, utile : le cadeau conçu par Libre Objet aura logiquement sa place au pied du sapin. Mais les promotions, c’est juste demain.

Depuis près de vingt ans, le chantier d’insertion de l’association Libre Objet fabrique, en petites séries, des objets imaginés par des artistes. Tout naturellement, le mois de novembre est l’occasion de lancer les nouveautés destinées aux marchés de Noël – notamment places Broglie et Grimmeissen. Lors de la « journée privilège » organisée demain dans les locaux de l’association, une remise de 15 % est offerte sur tous les objets, hors promotions et créations de l’année. « Habituellement, cette journée nous donne la tendance de ce qui va marcher pour les fêtes. Ensuite, on peut cibler les fabrications sur lesquelles mettre les bouchées doubles », explique François Oberling, chargé de développement de l’association.

Ludique, poétique, un peu fou En ce moment, les ateliers produisent, en série limitée à 25 exemplaires environ, le « Totem » coloré conçu par Robert Stephan. Le même artiste avait déjà créé plusieurs objets, dont deux succès de la marque : la « Belle Espagnole » et

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« Dame Lumière », des lampes à poser habillées de papier de soie.

Parmi les autres « best of » de Libre Objet, les sacs de course à base de paquets de café récupérés, créés par Maïa Henry. « Le problème, c’est qu’ils ne cassent jamais : une dame nous a dit qu’elle utilisait le sien quasi quotidiennement depuis 10 ans ! En l’absence d’obsolescence programmée, et comme les gens continuent de nous apporter des paquets de café vides, nous avons diversifié les tailles et la gamme, en réalisant des tabliers et des sacs à tarte », indique François Oberling.

Des nouveautés, aussi, parmi les objets en bâche recyclée : un protège selle de vélo (combinant bâche et voile usagée offerte par l’Aquatic club d’Alsace et de Lorraine), ainsi qu’un petit sac complètement zippé. Lors de la « journée privilège » de demain, le public découvrira également les petites « Gigognes » en bois (pélican, poule d’eau ou héron, selon l’humeur et le placement) de Valérian Henry et le jeu « Pleine Lune », issu d’un partenariat entre Libre Objet et des étudiants de l’École d’arts appliqués et de design de Strasbourg (LISAA). Notamment conçu à partir de manches à balai recyclés, ce jeu permet d’exercer son adresse, en disposant des météorites à la surface de la lune. Ludique, poétique, un peu fou, à l’image de nombreux objets sortant des ateliers du parc Gruber.

LIBRE OBJET : Parc Gruber 91, route des Romains. ✆ 03.88.32.81.55. Jusqu’au 2 janvier. Libre Objet est présent dans la boutique éphémère « So British », au centre commercial Rivetoile (niveau zéro, zone rouge).

DNA_16/11/2017

Im’Serson, entreprise sociale et solidaire : 25 ans au service de l’insertion

Des jeunes aux adultes, on n’a pas manqué de visiter l’entreprise. PHOTO DNA

Im’Serson, imprimerie et entreprise au service de l’insertion, est née en 1992. Des portes ouvertes festives célébraient ses 25 ans de « bonnes impressions et de solidarité ».

Im’Serson est née de l’initiative de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) ; celle-ci est, dans les années 90, fortement

impliquée dans l’accompagnement et le suivi des jeunes au chômage.

En 1992, Im’Serson démarre sous le statut d’entreprise d’insertion, s’appuyant sur les supports économiques de l’imprimerie, services divers et sonorisation.

Im’Serson envisage de passer du statut associatif à celui de Société Coopérative Participative (SCOP) Aujourd’hui, sous la conduite de son président Jo Roth, Im’Serson est sous statut associatif. Depuis sa création plus de 300 personnes en difficulté ont été accueillies par l’entreprise. Jo Roth précise : « Nous permettons à ces femmes et ces hommes, jeunes et moins jeunes, de travailler dans une vraie entreprise pendant deux ans au maximum. 70 % des personnes accueillies ont trouvé un emploi à leur sortie de la structure ».

Quant à l’avenir, « courant 2018, Im’Serson envisage de passer d’un statut associatif à un statut de Société Coopérative Participative (SCOP).

Concrètement, ce seront les permanents salariés de l’entreprise qui seront directement associés à la réussite de leur entreprise […] »

Et Jo Roth de conclure : « Passer à un statut de SCOP est une garantie que l’objectif initial d’Im’Serson, accueillir, former, accompagner des personnes en difficulté, se poursuivra dans le futur ».

A l’occasion de ces portes ouvertes, un nombreux public et une impressionnante brochette d’élus sont venus (re) découvrir le savoir-faire et savoir-être d’Im’Serson.

Un 25e anniversaire qui mettait aussi des salariés de l’entreprise à l’honneur. Des médailles du travail ont été décernées à Priscilla Bubendorff, commerciale, médaille d’honneur du travail argent ; Jean-Marie Muré, directeur adjoint, médaille d’honneur du travail or et Evelyne Roth, assistante de direction, médaille d’honneur du travail grand or.

DNA_18/11/2017

Banque alimentaire du Bas-Rhin : collecte et nouvel entrepôt

La Banque alimentaire du Bas-Rhin aborde la collecte des 24 et 25 novembre avec sérénité : elle dispose désormais de plus de place, grâce au nouvel entrepôt qui accueille l’association depuis fin octobre.

Ils ne sont plus à l’étroit. Depuis fin octobre, les salariés et la soixantaine de bénévoles de la Banque alimentaire du Bas-Rhin (BA 67) ont emménagé dans leurs nouveaux locaux, rue de l’Industrie à Illkirch-Graffenstaden. « On a désormais 3 200 m², c’est 1 000 m² de plus que sur notre ancien site de la Plaine des Bouchers », a lancé Freddy Sarg, président de la BA67, en démarrant la visite du site, organisée hier après-midi en présence de Frédéric Bierry, président du conseil

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départemental et des conseillers départementaux Alfonsa Alfano et Yves Sublon.

La banque alimentaire du Bas-Rhin dispose désormais de 1 000 m² supplémentaires dans ses nouveaux locaux, rue de l’Industrie à Illkirch-Graffenstaden. PHOTO DNA – Jean-Christophe DORN

Davantage de place et de sécurité Réunis pour le lancement officiel de la prochaine collecte, les responsables de la BA67 et les élus ont fait le tour du nouvel entrepôt par où transitent les 2 000 tonnes de denrées collectées chaque année. « La collecte annuelle nous fournit 15 % de ce tonnage », a précisé Freddy Sarg. « Et d’ailleurs, à l’époque, nous n’avions pas assez de place pour stocker tout ce qui était collecté pendant ces deux jours, ce qui impliquait des frais logistiques. Maintenant, tout rentrera sans problème ! », s’est-il réjoui. Le président de la BA67 a aussi tenu à souligner les avancées en matière de sécurité, grâce aux trois portes présentes sur ce nouveau site, alors qu’il n’y en avait qu’une seule dans l’ancien. « C’est bien plus sûr, on peut séparer les marchandises entrantes et celles qui sortent », a-t-il observé.

Un atelier de transformation Le petit groupe s’est ensuite dirigé vers le sous-sol, où un atelier de transformation va démarrer dans une cuisine. « On reçoit parfois de grandes quantités de fruits et légumes que l’on n’arrive pas à écouler dans les temps, a expliqué Coralie Tijou, directrice de la BA67. Par exemple, les fraises périssent très vite. Plutôt que de devoir les jeter, on pourra réaliser des confitures ou, pour les légumes, des soupes qui seront stérilisées pour une plus longue conservation. » Cet atelier permettra de former des personnes et de créer des emplois d’insertion pour le faire fonctionner.

Loués à un particulier, ces nouveaux locaux dans lesquels la BA67 a réalisé 700 000 euros de travaux permettent à l’association de faire des économies : la taxe foncière y est de 10 000 euros inférieure à celle de la Plaine des Bouchers (malgré l’augmentation de la surface) et le stockage externe faute de place, facturé entre 6 000 à 8 000 euros par an, n’est plus qu’un lointain souvenir.

Appel à bénévoles pour les 24 et 25 novembre La collecte annuelle de la Banque alimentaire du Bas-Rhin (BA67) aura lieu dans les grandes surfaces du département les vendredi 24 et samedi 25 novembre. L’an passé, plus de 4 000 bénévoles avaient permis de collecter 336 tonnes de denrées alimentaires, soit 15 % du stock annuel qui est ensuite réparti entre les 89 partenaires de la BA67 (associations, épiceries

solidaires, etc.). Cinq millions de repas sont distribués tous les ans à plus de 42 000 bénéficiaires.

Pour permettre aux bénévoles de s’inscrire et de participer à la collecte, la BA67 a décidé cette année de lancer un site internet (*) sur lequel il est possible d’indiquer ses préférences (deux heures de présence au minimum, dans le magasin de son choix).

Plus de 100 agents du conseil départemental et 38 services civiques ont annoncé qu’ils se mobiliseront pour l’occasion. C’est également le cas des sportifs : René Marbach, président du district d’Alsace de football, a annoncé le lancement sur les réseaux sociaux du hashtag « jefaismaba » pour inciter les sportifs à se mobiliser. (*) http://ba670.collecte.free.fr.

DNA_18/11/2017

Creno voit plus grand

Parmi les clients de Creno, le parc d’activités des Forges, où l’entreprise d’insertion se charge de l’entretien des espaces extérieurs. PHOTO DNA - Laurent RÉA

Créée en 1994 en tant que « régie de quartier » de Cronenbourg, Creno a inauguré de nouveaux locaux, au parc des Forges. Ce déménagement accompagne le développement de l’entreprise, qui compte désormais 132 salariés.

Comme les autres régies de quartier, Creno – pour Cronenbourg rénovation – a débuté modestement. En 1994, elle disposait de neuf postes agréés en insertion et de quelques encadrants pour assurer des missions de nettoyage et d’entretien des espaces extérieurs du quartier. Son objectif principal, toutefois, était de permettre l’insertion par l’activité économique d’habitants de la cité de Cronenbourg.

29 % des personnes en insertion quittent Creno pour un CDI ou un CDD long Une première poussée de croissance avait conduit Creno à quitter la cité pour s’installer rue Jacob-Meyer (toujours à Cronenbourg), où elle est restée six ans. « Mais, bien vite, ces locaux n’étaient plus adaptés, notre matériel était dispersé, nous avions besoin de tout regrouper sur un seul site », explique la directrice, Odile Geldreich.

Au parc des Forges, rue Hannah-Arendt, la structure dispose désormais de 715 m2 de plain-pied, en location. Bureaux, locaux divers affectés au personnel de terrain et espaces de rangement du matériel sont regroupés, tout comme les

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véhicules. Un lieu de travail fonctionnel dont l’aménagement a nécessité un investissement de 96 000 €.

À présent, Creno « existe sous deux formes juridiques », explique Marc Urban, président de l’association. Celle-ci chapeaute l’entreprise d’insertion (qui dispose d’un agrément pour 51 postes), tandis qu’une SàRL gère les 15,7 postes agréés en entreprise adaptée (travailleurs handicapés), laquelle a pris la suite de l’atelier protégé, créé en 2004. Une bonne part des salariés de Creno – 70 exactement – sont employés en CDI, hors dispositif d’insertion.

Les CDD d’insertion, eux, durent au maximum deux ans. « En 2016, 29 % des personnes concernées ont quitté Creno pour un CDI ou un CDD de plus de six mois et 6 % pour un CDD plus court ou de l’intérim. Enfin, 35 % sont parties vers une formation qualifiante », se réjouit Odile Geldreich. Accompagnement socio-professionnel (logement, santé, endettement…) et cours de français sont proposés, en interne, l’objectif étant de permettre l’accès de ces salariés à une formation, principalement dans les domaines liés à l’entretien et la propreté.

La structure, en effet, est demeurée fidèle à ses métiers d’origine : la propreté des locaux et l’entretien des espaces extérieurs. « Ces métiers nous ont permis de nous développer, preuve que le positionnement était pertinent : ils ne nécessitent pas d’investissements trop lourds et se caractérisent par un besoin important en main-d’œuvre », souligne Marc Urban. « Notre chiffre d’affaires économique frôle le cap des 3 millions d’euros », ajoute-t-il.

Les bailleurs sociaux sont les principaux clients de Creno, loin devant les collectivités territoriales et le privé, « un volet que nous souhaitons développer », précise la directrice. L’attente est immense, de la part de personnes peu ou pas du tout qualifiées qui recherchent un emploi : chaque année, Creno reçoit 1 300 candidatures pour intégrer ses équipes.

DNA_19/11/2017

À la découverte des techniques de base de la cuisine

Denis Loman à l’extrême droite et ses stagiaires. PHOTO DNA

Neuf stagiaires participent à une formation d’agent polyvalent de restauration organisée par Manne emploi Munster à la salle polyvalente de Soultzeren. Depuis le 13 novembre, Isabelle, Michelle, Océane, Olfa, Valérie, Jean-Yves, Jérémie

et William rallient chaque jour le village de Soultzeren.

Âgés de 18 à 50 ans, leur vécu personnel ou professionnel ne les destinait pas à se rencontrer. Diplômés ou non, ils sont métallier-serrurier, chaudronnier, pisteur-secouriste, maman de 7 enfants…

Ce qu’ils ont en commun, c’est leur projet : celui d’intégrer le milieu de l’hôtellerie-restauration. Reconversion professionnelle pour les uns, insertion professionnelle, valorisation d’un savoir-faire, obtention d’un diplôme pour les autres.

Dynamiser le secteur de la restauration D’une durée de 140 heures dont 35 en immersion dans un restaurant de la vallée, la formation d’agent polyvalent de restauration a été l’occasion de franchir le pas.

Élaborée par Odile Vinel et Élise Kury de Manne emploi Munster en partenariat avec la communauté de communes de la Vallée de Munster, la Région Grand Est et le FSE, l’objectif de cette formation est double : l’obtention d’un emploi direct à court terme en permettant l’acquisition des gestes et des techniques pour les stagiaires mais aussi dynamiser le secteur de la restauration dans la vallée de Munster.

Mise gracieusement à disposition par la municipalité de Soultzeren, la salle polyvalente de la commune, dont la proximité avec le chef-lieu du canton et la qualité du plateau technique répondent parfaitement aux besoins de la formation, accueille responsables et stagiaires. Les restaurateurs, eux aussi impliqués dans le programme, ont répondu présent et recevront peut-être, lors de la semaine en immersion professionnelle, l’un de leurs futurs employés.

Denis Loman, formateur à l’AFPA de Colmar, organisme de formation sollicité par Manne emploi, accompagne et transmet son savoir-faire à ces neuf candidats enthousiastes qui l’écoutent attentivement, prennent des notes, questionnent.

Un grand buffet en fin de session Les thèmes abordés sont nombreux, associant théorie et pratique : techniques de base, explications des recettes, opérations préliminaires (lavage, épluchage), plonge… sans oublier la sécurité alimentaire, le plan de maîtrise sanitaire et la méthode HACCP (système d’analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise). Rien n’est laissé au hasard.

Le menu concocté ce jour-là, composé d’œufs farcis Chimay, de lapin à la moutarde, spaghettis, brocolis à l’anglaise, fondue de tomates et d’une salade de fruits, laisse augurer de futures belles créations culinaires, chaque nouvelle journée amenant une nouvelle recette. Un grand buffet est prévu en fin de session.

Tout a été mis en œuvre pour permettre à l’ensemble des stagiaires de réussir cette formation professionnalisante mais aussi leur nouveau projet de vie.

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DNA_19/11/2017

« Si j’avais dit ma pathologie à mes collègues, ils m’auraient pris pour un fou »

Laurent BENZ a 46 ans et habite Dambach-la-Ville depuis peu. « Je suis bipolaire », confie-t-il en évoquant « une vie en dents de scie ». Pour la personne malade, le trouble bipolaire se manifeste par une alternance de phases dépressives, de phases d’excitation et de périodes durant lesquelles le malade est dans un état ‘‘normal’’.

Laurent dit avoir eu connaissance de sa pathologie à l’âge de 16 ans. Sur le plan professionnel, « j’ai toujours bossé, sans jamais avoir dit à mes employeurs que j’avais cette pathologie ».

Une situation difficile à vivre, surtout dans les phases dépressives. « Il y a des périodes où le patron est très content, et d’autres où on se met en arrêt maladie durant une, deux semaines… » explique Laurent. « Cette pathologie pose problème quel que soit le milieu professionnel », poursuit le Dambachois, dont le dernier emploi ‘‘classique’’ l’a vu travailler, jusqu’en 2015, dans une filiale de Caddie à Oberhausbergen.

Même si Laurent est plutôt du genre « loquace », dans l’usine, il n’avait pas révélé ses troubles. « Si j’avais dit ça à mes collègues, ils m’auraient ri au nez et pris pour un fou. »

En 2015, en proie à de multiples difficultés, Laurent demande et obtient la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH, valable deux ans, qui devrait être reconduite sous peu pour Laurent). De quoi lui ouvrir certains postes, même si rien n’est facile… « J’ai envoyé 272 lettres à des entreprises d’insertion, j’ai eu une seule réponse positive », assure Laurent.

Après Caddie, il travaille pour Solibat, entreprise solidaire strasbourgeoise. « C’était en réinsertion professionnelle, un poste adapté, à mi-temps… Je faisais le nettoyage du campus de l’Esplanade de l’université de Strasbourg. »

Depuis qu’il a atteint la quarantaine, Laurent constate que « la pathologie s’aggrave ». Il consulte sa psychiatre une fois par semaine, prend des médicaments pour son trouble bipolaire, dont les manifestations sont « liées aux émotions ».

Actuellement, il dit vivre du chômage. Parce qu’il n’avait plus les moyens de payer son loyer du côté de Strasbourg, il a déménagé à Dambach-la-Ville, où se loger lui coûte deux fois moins cher.

Malheureusement, sa voiture vient de le lâcher et loin de la ville, dans le village du piémont où il ne connaît personne, Laurent « souffre de la solitude ».

Mais, accompagné par Pôle Emploi et ses partenaires, le quadragénaire a fait plusieurs stages et ce fan du groupe Indochine semble garder espoir en évoquant ses envies. « Je sais ce que je veux faire : enseignant ou animateur en musique. J’ai les compétences pour ça. »

Guitariste et pianiste depuis sa tendre enfance, Laurent a effectué un stage dans un magasin de musique à Mundolsheim et s’y est senti comme un poisson dans l’eau. « On aurait cru que j’étais vendeur, pas stagiaire ! » sourit-il en souhaitant que sa recherche d’emploi s’achève sur une bonne note… de musique.

L’Alsace_20/11/2017

Agir au cœur de la cité

Le couper de ruban devant les nouveaux locaux d’Agir, à Thann, par Annick Lutenbacher, Romain Luttringer et Joseph Hausser. Photo L’Alsace/Michel Tschann

Le nouveau siège d’Agir pour les sans-emploi a été officiellement inauguré jeudi dernier, au 12 place Saint-Thiébaut, à Thann, en présence des élus locaux.

L’inauguration des nouveaux locaux d’Agir, à Thann, s’est déroulée en présence de Romain Luttringer, maire de Thann et président de la communauté de communes de Thann-Cernay (CCTC), d’Annick Lutenbacher, conseillère départementale, ainsi que des membres de l’association et des responsables de structures partenaires. « Nous avions besoin d’une vitrine, d’un espace d’accueil pour développer notre association, qui fêtera l’an prochain ses 30 ans. Nos locaux de 150 m², répartis sur deux niveaux, sont idéalement situés, au cœur de la cité », a relevé Joseph Hausser, le président d’Agir pour les sans-emploi.

Ce nouveau siège, place Saint-Thiébaut, est plus fonctionnel que les anciens locaux excentrés et vétustes, rue Henri-Lebert. Le coût de cette installation est de 80 859 €. Pour boucler le budget, plusieurs financeurs ont été sollicités, l’État, la Région Grand Est, le Pays Thur-Doller, le conseil départemental, la Ville de Thann, la CCTC et la Caisse d’épargne.

Joseph Hausser a remercié les financeurs, de même que les salariés de l’association et en particulier la directrice Anne Hartmann.

« Votre initiative va donner de l’impulsion au centre-ville, a relevé Romain Luttringer. Pour vous soutenir, la Ville vous verse une subvention annuelle et la CCTC fait appel à vos services pour des travaux d’entretien. Vous êtes une véritable entreprise de services à la personne et vous générez du lien social. » Annick Lutenbacher a conclu son intervention en rappelant que la date de l’inauguration en novembre est bien

Laurent Benz, atteint de trouble bipolaire, a demandé tardivement la reconnaissance de travailleur handicapé. PHOTO DNA

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choisie : « C’est le Mois de l’économie sociale et solidaire. Pour les élus, les bénévoles ou les salariés confrontés à l’insertion professionnelle, nous savons que les besoins sont énormes et vont crescendo. »

Elle a relevé aussi que la solidarité représentait la moitié du budget du conseil départemental, soit 382 millions d’euros sur 751 : « Dans le cadre de la politique départementale d’insertion, deux subventions vous ont été allouées cette année, 20 250 € (4 % du budget d’Agir) et 6000 € au titre de la Préparation à l’emploi et à la formation (PEF). »

Après le couper le ruban, les invités se sont regroupés au musée pour les discours et pour partager le verre de l’amitié.

En chiffres Agir, association intermédiaire, emploie 240 salariés en insertion et neuf permanents. L’objectif, en 2017, est d’atteindre 50 000 heures de travail, pour des services à la personne, ou prestations pour Domial, les collectivités, entreprises et associations, à Thann, Cernay et dans les vallées de Saint-Amarin et Masevaux.

DNA_21/11/2017

Carijou se prépare à fêter Noël

Les enfants en plein travail pendant l’atelier chez Carijou. PHOTO DNA

C’est dans une ambiance conviviale que s’est déroulé samedi un atelier de bricolage pour les 7-12 ans au magasin de jouets d’occasion Carijou à Strasbourg. L’intitulé de cet atelier : « calendrier de l’avent ».

Comme tous les samedis du mois depuis un an, un atelier gratuit de bricolage pour les enfants de 7 à 12 ans est organisé par Carijou dans ses locaux.

Situé au 45 rue du Faubourg-National, le magasin de jouets d’occasion a pour particularité de proposer aux personnes éloignées de l’emploi un chantier d’insertion et de formation afin de les reconnecter avec la réalité du marché du travail. Tous les jouets du magasin proviennent de dons, que ce soit de grandes entreprises, de particuliers, ou encore de la mairie.

Ils étaient douze enfants à être venus samedi créer ensemble, bricoler, sur une thématique d’actualité saisonnière : le calendrier de l’avent. L’atelier était encadré par deux bénévoles. « Au-delà de l’aspect ludique des ateliers, nous cherchons également, au travers de cet événement,

à promouvoir les valeurs de solidarité, de partage et d’autonomie chez les plus jeunes générations », explique Chaïmae El Arfaoui, en charge de la communication chez Carijou.

À la fin de l’atelier, les enfants avaient la possibilité de repartir avec leurs créations et de déguster ensemble le traditionnel goûter de fin d’atelier, de quoi réjouir une grande partie des participants.

Prochaine échéance pour Carijou, le marché Off de Strasbourg (les 6 et 16 décembre). Le magasin y disposera d’un stand d’exposition pour ses jouets remis en état.

DNA_21/11/2017

Pour un Noël durable

Ambiance décalée et produits de l’économie sociale et solidaire seront à nouveau mis en valeur au Off de Noël strasbourgeois. Photo archives dna - michel frison

Le Noël Off de Strasbourg entre dans sa troisième édition et son deuxième marché, porté par les professionnels de l’économie sociale et solidaire. Un shopping qui redonne du sens à la fête.

« Oui, le tourisme, le commerce sont notre première industrie au centre-ville, et aussi notre premier pourvoyeur d’emplois », démarre Paul Meyer, adjoint du quartier Centre-Gare et également en charge du tourisme et du commerce. « Mais cette manne économique n’autorise pas à faire de Strasbourg un parc d’attractions. »

Bon, en vrai, à partir du 24 novembre, ce sera un peu le cas tout de même, mais avec une belle alternative à la surenchère commerciale de fin d’année, place Grimmeissen. Une échappée possible, aussi, dans le quartier Gare (plus d’informations sur l’événement street art dans notre édition de vendredi) où culture et animations par les commerçants s’associant au Off compléteront le programme de ce Noël décalé, solidaire, et véhiculant des valeurs douces pour la planète.

Qu’on se comprenne bien : il ne s’agit pas de se gâcher la fête, mais de l’aborder différemment. Avec ses partenaires de l’économie sociale et solidaire (notamment la Chambre régionale dans ce domaine, le Colecosol, la Chambre de commerce d’Alsace…), la Ville a concocté à nouveau un

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programme avec un lieu d’échange et d’achats à part. Sous le grand dôme géodésique et dans les conteneurs industriels « recyclés » qui sont montés actuellement place Grimmeissen, de l’électroménager de seconde main, des produits alimentaires équitables ou bio, des objets fabriqués en structures d’insertion ou relookés à Emmaüs feront de beaux cadeaux à poser sous le sapin.

« La place sera un lieu d’échange et d’achats, mais aussi de débats », souligne Jean-Baptiste Gernet, adjoint en charge de l’économie solidaire. Apéritifs avec des intervenants, animations, jeux, ateliers, enrichissent le programme. Chaque semaine aura son thème : réduction des déchets, pour commencer, puis commerce équitable, lutte contre les discriminations et alimentation.

DNA_22/11/2017

L’Atelier du Beau : grande braderie de meubles relookés

L’équipe de l’Atelier du Beau avec (au centre) Anne Gutleben. PHOTO DNA

Durant toute cette semaine, l’Atelier du Beau propose une attrayante braderie de meubles relookés.

Donner une seconde vie à des meubles usagés en les remettant au goût du jour, tout en permettant à des personnes sans emploi de se réinvestir dans une activité professionnelle porteuse de créativité et de solidarité : c’est la vocation de l’Atelier du Beau (structure d’ADESION).

A l’atelier, une dizaine de personnes en insertion œuvrent ainsi avec talent à la réalisation de superbes meubles et objets d’intérieur.

Sous la conduite artistique de Lucinda, les résultats sont épatants et originaux : patine, décors peints, tendance nature ou plus fantaisie… des créations originales, de quoi meubler cuisines, salons, chambres, bureaux. De surcroît, ce sont des meubles de qualité à des prix abordables.

A l’Atelier du Beau, l’accueil y est chaleureux, les meubles y respirent la vie, s’y rendre s’est faire de belles affaires, s’est aussi se montrer solidaire. Anne Gutleben, responsable de l’Atelier convie le public : « Venez visiter l’Atelier du Beau et profiter de nombreuses remises sur notre stock de meubles relookés et n’oubliez pas que nous réalisons aussi le relooking

sur commande de votre propre mobilier en fonction de vos goûts et de votre intérieur, les conseils et devis étant gratuits ».

Grande braderie jusqu’au 25 novembre de 10h à 17h - Atelier du Beau, 8 rue de Lorraine Wittenheim (cité Jeune-Bois) Tel. 03 89 52 82 15. www.atelierdubeau.fr

2nd article L’Alsace_22/11/2017

L’Atelier du beau expose et vend ses meubles relookés

Des créations originales et uniques. Photo L’Alsace/Laurent Schneider

Depuis hier matin et ce durant toute cette semaine, l’Atelier du beau, de l’association d’insertion par le travail Adesion, organise sa traditionnelle braderie d’automne de meubles et d’objets d’intérieur relookés dans son atelier du 8 rue de Lorraine à Wittenheim, ZA de Jeune-Bois.

Cette opération est réalisée dans le cadre du Mois de l’économie sociale et solidaire. Les dix personnes en réinsertion professionnelle, leur encadrante technique Lucinda De Oliveira et Anne Gutleben, responsable de l’association Adesion, accueillent le public tous les jours de 10 h à 17 h pour montrer leurs créations originales, des meubles remis en état et décorés. Toutes ces créations sont des pièces uniques.

L’Atelier du beau travaille également sur commande. Les prestations vont de la remise à l’état brut par ponçage manuel à une décoration personnalisée. Au cours de cette année, de nombreux meubles anciens ont été relookés. Les meubles et les objets réhabilités qui n’ont pas été rendus à leurs propriétaires ou vendus au cours de l’année sont exposés actuellement au 8 rue de Lorraine pour la vente.

Y ALLER Atelier du beau, 8 rue de Lorraine à Wittenheim, jusqu’au 25 novembre, de 10 h à 17 h. Contact : association Adesion, 8 rue de Lorraine à Wittenheim, tél. 03.89.52.82.15. Site internet : www.atelierdubeau.fr

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DNA_22/11/2017

Des médailles chez Im’Serson

Les médaillés félicités par Jo Roth et les élus. PHOTO DNA

A l’occasion de ses portes ouvertes, un nombreux public et une impressionnante brochette d’élus sont venus (re) découvrir le savoir-faire et savoir-être d’Im’Serson.

Ce 25e anniversaire de l’entreprise donnait aussi lieu à la remise de médailles du travail. Jo Roth président d’Im’Serson était accompagné, notamment, du maire Antoine Homé, pour vanter les qualités, et couvrir d’éloges et de louanges de fidèles collaborateurs de l’entreprise d’insertion.

Ont ainsi été distingués : Priscilla Bubendorff, médaille d’honneur du travail Argent. Jean-Marie Muré, médaille d’honneur du travail Or et Evelyne Roth, médaille d’honneur du travail Grand Or.

DNA_28/11/2017

Les locaux d’Agir ont été inaugurés

Le président Joseph Hausser, le maire Romain Luttringer, la conseillère départementale Annick Lutenbacher, la directrice Anne Hartmann, lors du coupé de ruban inaugural. PHOTO DNA

L’association AGIR vers l’Emploi a emménagé dans des nouveaux locaux au 12, rue Saint-Thiébaut.

« Agir vers l’Emploi » a investi le centre-ville depuis le mois d’octobre « pour marquer sa présence, être visible et mieux communiquer avec ses publics », a indiqué son président Joseph Hausser, reconnaissant « une régression de l’activité de l’agence thannoise depuis quelque temps et […] la

nécessité de réagir et de s’adapter dans un secteur évolutif et concurrentiel ».

« Un rôle économique et social » Romain Luttringer, maire de Thann et président de la communauté de communes Thann Cernay a salué « le rôle économique et le rôle social d’Agir qui participe au retour et au maintien dans la vie professionnelle de nombreuses personnes ».

La Comcom s’est associée à cette installation par un don de mobilier (bureaux), une enveloppe de 1 000 € qui s’ajoute à une subvention annuelle de 12 000 euros, et un recours régulier aux services d’Agir.

Les solidarités, une compétence de base du département « Les solidarités représentent une compétence de base du conseil départemental et un peu plus de la moitié du budget ; 382 M€ sur 751 M » a souligné la conseillère départementale Annick Lutenbacher.

Ce montant est réparti à hauteur de 81 M pour les aînés, 99 M pour le handicap, 85M pour la politique de l’enfance et de la famille, un peu plus de 4M pour la précarité énergétique et le logement, et près de 112M pour l’insertion et le RSA.

150m2 de surface Pour les locaux d’AGIR, une subvention de 6 447€ été allouée, dans le cadre du fonds cantonal d’investissement. « La date a été bien choisie en ce mois de novembre, mois de l’économie sociale et solidaire », a relevé Annick Lutenbacher.

Suite à la visite des locaux (deux niveaux, 150 m² de surface utile) les invités se sont rendus au musée des Amis de Than. Ils y ont partagé le verre de l’amitié après les allocutions de Joseph Hausser, président d’Agir, de Romain Luttringer maire de Thann et président de la comcom Thann-Cernay et d’Annick Lutenbacher, conseillère départementale.

Participez au financement !

L’État via la DIRECCTE et le fonds départemental d’insertion, le Pays Thur-Doller dans le cadre du programme européen Leader, le conseil départemental, la commune de Thann, la comcom Thann-Cernay, la fondation FAPE (en attente de validation définitive), le propriétaire des locaux, l’espace dons de la Caisse d’Épargne, les fonds propres de l’association, ont contribué au financement de cette réalisation. Au final, le budget global s’élève à 80 859 € pour les travaux de réhabilitation, l’aménagement, l’achat de matériel supplémentaire dû à la configuration des locaux.

Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, et par là même, alléger la charge financière de l’association, via une plateforme de collecte de dons en ligne : Il suffit de taper : https ://agir68thann.espacedons.com

DNA_28/11/2017

Des dons pour Icare

Les Jardins d’Icare à Sentheim et les Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim lancent leur campagne de dons.

L’association Icare a pour objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté à travers

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ses chantiers d’insertion : les Jardins d’ICare à Sentheim , créés en 1997 et les Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim , démarrés en 2011.

Elle propose à des hommes et des femmes éloignés de l’emploi une activité de travail dans le maraîchage bio, des formations et un accompagnement socioprofessionnel. Les Jardins produisent des paniers de légumes certifiés biologiques, livrés chaque semaine à un réseau de «consom’acteurs» adhérents dans tout le sud Alsace.

Ils travaillent en partenariat avec les structures relevant du domaine agricole, du secteur social et de l’insertion par l’économie.

Leur devise est celle du Réseau Cocagne, réseau national de plus de 100 jardins fonctionnant suivant les mêmes principes : « Vous avez besoin de légumes, ils ont besoin de travail, alors, ensemble, cultivons la solidarité ! ».

Les paniers solidaires Cultiver la solidarité c’est aussi permettre l’accessibilité à une alimentation saine de qualité pour tous, en proposant des paniers de légumes pour des familles en situation de précarité.

Grâce à votre générosité plus de 30 foyers, hommes, femmes et enfants, peuvent bénéficier de paniers solidaires sur le secteur du Sud Alsace. Ils paient leur panier de légumes hebdomadaire environ 25 % de son prix. Des partenaires nationaux (via le Réseau Cocagne) et locaux financent 45 %. Vos dons permettent de financer les 30 % restants nécessaires à la distribution de cette précieuse aide alimentaire.

Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôts : votre don doit être effectué au plus tard le 31 décembre 2017 pour être pris en compte sur votre prochaine déclaration de revenus. Plus tard, c’est encore possible, mais la réduction sera différée à 2019.

Envoyez vos dons à : Icare – 3 rue des Daims - 68780 Sentheim.

L’Alsace_29/11/2017

Médaille du travail pour des salariés d’Im’serson

Photo L’Alsace/Laurent Schneider

À l’issue d’un après-midi portes ouvertes pour clore les 25 ans de « bonnes impressions et de solidarité », Jo Roth, président du conseil d’administration de l’entreprise d’insertion par le travail Im’serson, a remis des médailles du travail à

trois employés de l’équipe d’encadrants permanents.

Rappelons que cette entreprise d’insertion sous statut associatif a été créée en 1992 à la suite d’une proposition de la Joc, Jeunesse ouvrière chrétienne, association à l’époque fortement impliquée dans l’accompagnement des jeunes chômeurs.

Ont été décorés de la médaille d’honneur du travail : niveau argent Priscilla Bubendorff, agent commercial, pour vingt années de travail, niveau or Jean-Marie Muré, directeur adjoint pour trente-cinq années de travail, et niveau grand or Évelyne Roth pour quarante années de travail.

DNA_30/11/2017

Et si l’économie solidaire était la solution ?

Thierry Kuhn. PHOTO DNA

Vendredi soir, l’association La Klamm de Stutzheim-Offenheim a accueilli Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France, pour une conférence à la salle de la Souffel.

Jean-Marie Garnier, le président de l’association de La Klamm, a souhaité la bienvenue aux quelque 40 participants venus écouter et s’entretenir avec le président d’Emmaüs France, qui est également directeur du chantier d’insertion Emmaüs Mundolsheim.

« L’amitié, c’est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles » Thierry Kuhn, qui a été élu président d’Emmaüs en mai 2014, a rappelé avec beaucoup d’humilité son parcours de militant dans le monde associatif et humanitaire. « L’amitié, c’est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et

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difficiles » : c’est par cette phrase de l’abbé Pierre qu’il a lancé le débat qui avait pour thème la crise économique, sociale et écologique, et la crise de sens, sachant que c’est par les associations que des solutions sont parfois apportées.

D’entrée, Thierry Kuhn plante le décor : « Aujourd’hui, les quelque neuf millions de pauvres que compte la France, qui est pourtant la sixième puissance économique mondiale, sont stigmatisés tout autant que les quatre millions de demandeurs d’emplois alors qu’il n’existe que 200 000 emplois à pourvoir. »

Et de souligner : « Les politiques ont trouvé de l’argent pour sauver les banques mais n’en trouvent pas pour solutionner les problèmes des migrants. » Le lien avec la création d’Emmaüs qui a vu le jour il y a 66 ans était fait.

Thierry Kuhn plaide pour des solutions qui permettent à toutes les personnes en difficulté de redevenir acteur de leur vie. En quelques chiffres, il a présenté Emmaüs, son fonctionnement et le rôle que joue l’association à travers les lieux d’accueil, d’activité et de solidarité, qui agissent sans aucune subvention et uniquement grâce à la récupération d’objets.

« Une seconde vie pour les objets, une seconde chance pour les hommes » Une intervention très intéressante et enrichissante qui pourrait se résumer à ce constat si cher à Emmaüs : « Une seconde vie pour les objets, une seconde chance pour les hommes ». Le débat avec le public pouvait s’engager pour se terminer autour d’un verre de l’amitié.

DNA_30/11/2017

Soupe aux étoiles

La soupe étoilée, à déguster jusqu’au 24 décembre sous le grand sapin de la place Kléber. Les recettes seront ensuite mises en ligne sur le site internet d’Humanis. PHOTO DNA – Cédric JOUBERT

La recette est simple : prenez quatre chefs, demandez-leur quatre recettes inédites, faites le plein de légumes et d’épices, touillez délicatement sous le grand sapin et servez sans attendre cette soupe étoilée concoctée au profit d’Humanis et de l’insertion. À chaque semaine sa recette. Jusqu’à ce soir 20 h, on peut y déguster une (excellente) « crème Du Barry aux parfums de clémentine et d’épices de Noël » concoctée par Nicolas Stamm, chef 2* Michelin de « La fourchette des ducs », à Obernai. Si aux inflorescences blanches vous préférez la douce carotte, attendez demain et le « velouté Crécy au Petit

Bonheur » de Gérard Goetz (« Julien » à Fouday). Suivront, du 8 au 15 décembre, une « crème de potiron entre Rhin et Rhône » imaginée par Christophe Muller, M.O.F. et chef de cuisine chez « Paul Bocuse » (3* Michelin à Lyon) et un « Velouté mystère à la bière de Noël de Yolande », proposé du 15 au 24 décembre par l’ancien chef du Crocodile et fidèle de la première heure, Émile Jung. Le mieux reste de goûter aux quatre, et la panacée de les acheter au litre pour les proposer façon « bar à soupes étoilées » en amuse-bouche, au réveillon.

Pour la 5e année consécutive, les « soupes étoilées » se dégustent au chalet du collectif Humanis, place Kléber, moyennant 3 € le gobelet. « Nous avons imaginé cette action pour aider au financement des postes en insertion, face à la baisse des subventions », explique la coprésidente d’Humanis et responsable du projet, Monique Berthelon.

Basé à Schiltigheim, le collectif d’associations de solidarité internationale emploie 60 à 65 salariés en insertion sur l’année, soit 35 à 40 équivalents temps plein, qui travaillent pour diverses associations dans divers domaines. « Acheter cette soupe, c’est nous aider à maintenir 15 postes », précise celle qui salue les partenariats qui rendent l’opération possible. Avec l’Alsacienne de restauration qui prête ses cuisines pour préparer la soupe, concoctée à J-2 par une équipe mêlant personnes en insertion et bénévoles ; le président des Disciples Escoffier Alsace, Jean-Michel Mougard, chargé de recruter les chefs ; la Sapam, qui fournit gracieusement fruits et légumes. Seule une partie du beurre et de la crème a dû être achetée, pénurie oblige.

La SIG le 7 décembre L’an dernier, quelque 5 600 litres de soupe avaient été vendus au Village du partage. Avec le froid qui s’annonce, le chaud breuvage sera plus que jamais d’actualité. Hier, les chefs – parmi lesquels Émile Jung, dont la motivation n’a pas faibli d’un iota – donnaient un coup de main aux associations qui se relaient au service. Jeudi 7 décembre à 19 h, les joueurs de la SIG et leur entraîneur Vincent Collet sont attendus. Avant peut-être ceux du Racing, les autorités religieuses et des musiciens. Vous en reprendrez bien une louche ?

La soupe étoilée pourra être dégustée jusqu’au dimanche 24 décembre, du dimanche au jeudi de 11 h à 20 h, le vendredi de 11 h à 21 h et le samedi de 11 h à 22 h sur le stand d’Humanis, au Village du partage, place Kléber. Tarif : 3 € le gobelet ou 9 € le litre (pasteurisé et ensaché), sur place et à emporter. www.humanis.org

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TOUT LE BAS-RHIN_n°110_novembre 2017

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L’Alsace_01/12/2017

Les paniers solidaires des jardins d’Icare

Maguy avec un panier solidaire des Jardins d’Icare. Photo L’Alsace/Vincent Voegtlin

Les Jardins d’Icare à Sentheim et les Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim proposent des paniers solidaires. Ils sont destinés à des familles en situation de précarité. Ainsi, grâce à la générosité des donateurs, plus de 30 foyers, hommes, femmes et enfants, peuvent bénéficier de ces paniers, dans le sud Alsace. Ils le paient chaque semaine environ 25 % de son prix. Des partenaires nationaux (via le réseau Cocagne) et locaux en financent 45 %. Les dons des particuliers permettent de financer les 30 % restants, pour la distribution de cette précieuse aide alimentaire.

« En participant au financement des paniers solidaires, vous marquez votre engagement en faveur d’une alimentation saine et de qualité accessible à tous. Vous permettez à des hommes, femmes et enfants en difficulté d’accéder à des légumes de qualité et de renouer avec le goût de cuisiner. Vous contribuez au maintien d’une économie locale, solidaire et respectueuse de l’environnement », indiquent les responsables des Jardins d’Icare. De plus, ces dons bénéficient d’une réduction d’impôts. Ainsi, un don de 100 € ne coûte en réalité que 34 €, 66 € étant déduits de l’impôt sur le revenu de l’année suivante.

Favoriser l’insertion sociale et professionnelle Les Jardins d’Icare ont pour objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté à travers ses chantiers d’insertion. Ils proposent à des hommes et des femmes éloignés de l’emploi une activité de travail dans le maraîchage bio, des formations et un accompagnement socioprofessionnel. Les jardins produisent des paniers de légumes certifiés biologiques, livrés chaque semaine à un réseau de « consom’acteurs » adhérents, dans tout le sud Alsace. Ils travaillent en partenariat avec les structures

relevant du domaine agricole, du secteur social et de l’insertion par l’économie.

Les dons peuvent être envoyés à Icare - 3 rue des Daims - 68780 Sentheim

DNA_01/12/2017

Visite du sous-préfet chez Entraide Emploi : priorité à la sécurité routière

Signature de la charte pour la sécurité routière chez Entraide Emploi : de gauche à droite, le directeur général Raymond Kern, le sous-préfet Christophe Lotigié et la maire de Steinbourg Viviane Kern. PHOTO DNA - S.g.

À l’occasion de la signature de la charte de sécurité routière, le sous-préfet de l’arrondissement de Saverne, Christophe Lotigié, a rencontré une structure de l’économie sociale et solidaire, Entraide Emploi.

La signature s’est faite dans les locaux steinbourgeois de l’association Entraide Emploi, dont le siège est situé non loin de là, à Monswiller, en face de l’entreprise Kuhn qui a elle aussi déjà signé cette charte de sécurité routière dans les entreprises. Le but est toujours le même, soit réduire le nombre d’accidents sur les routes de l’arrondissement de Saverne. Un chiffre qui est en hausse selon les sources de la sous-préfecture, avec 33 accidents corporels sur les onze premiers mois de 2017 contre 29 l’an dernier.

Et le sous-préfet de rappeler le danger du « cocktail explosif » : alcool, vitesse et drogue. Un seul des trois ingrédients étant évidemment déjà dangereux en soi. Le défaut d’attention est à l’origine de nombreux accidents dont la majorité survient sur des trajets quotidiens lors desquels les automobilistes se sentent en sécurité.

Pas d’urgence absolue qui oblige à téléphoner au volant Quant au téléphone au volant, il est souvent montré du doigt. Dans cette charte de la sécurité routière, les entreprises s’engagent à ne pas téléphoner à leurs salariés lorsqu’ils sont au volant, par exemple. « Il n’y a jamais, ou très rarement, d’urgence absolue qui oblige à répondre pendant que l’on conduit. Le réflexe à avoir est de se mettre en sécurité avant de prendre l’appel », souligne le représentant de l’État.

Des consignes que l’association Entraide Emploi applique déjà. « Lorsque les salariés viennent au travail en voiture et que les conditions sur la route sont mauvaises, nous évitons de les stresser en cas de retard », souligne l’une des membres du conseil d’administration et ancienne présidente, Francine Klein.

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Et ce d’autant plus que les personnes employées par l’ensemble des structures d’insertion regroupées sous l’égide d’Entraide Emploi sont fragiles. « Nous les formons aux bases de la sécurité et au bon comportement à adopter », confirme le directeur général, Raymond Kern. Et côté flotte de véhicules, au nombre d’une trentaine, leur entretien est sous contrôle.

Entraide Emploi fait travailler environ 350 personnes par an dans les différents secteurs qu’elle gère : services à la personne, propreté, espaces verts, sous-traitance industrielle.

« Le secteur de l’économie sociale et solidaire est performant mais pas assez connu », souligne le sous-préfet qui souhaiterait que les marchés publics comportent davantage de clauses d’insertion. La qualité du travail des intervenants de ce secteur n’étant plus à prouver.

DNA_02/12/2017

Des jouets qui vont faire des heureux

Tous les ans, de nombreux jouets sont acheminés aux différents points de collecte, à destination de l’association Carijou. PHOTO DNA

Dans l’église Saint-Laurent de Benfeld, plusieurs équipes comprenant des confirmands de seconde année réceptionneront les jouets en bon état dont les familles et particuliers souhaiteront faire don, le samedi 10 décembre à partir de 10 h.

Les jouets inutilisés feront ainsi le bonheur d’autres enfants moins favorisés. En revanche, les peluches ne sont pas acceptées. Avant d’être étiquetés et présentés à la vente, les jouets sont préalablement triés, complétés si besoin, contrôlés et nettoyés avec soin. L’association Carijou remettra en vente tous ces jouets à petits prix afin qu’ils soient accessibles aux familles à faible revenu.

Ce travail est effectué dans le cadre du chantier d’insertion de l’association qui prépare et accompagne des personnes en grande difficulté vers l’insertion sociale et professionnelle. Le jouet remis dans le circuit fait ainsi la joie des petits en redonnant du travail aux grands.

Le magasin de l’association se trouve au 45, rue du Faubourg- National à Strasbourg. Ouvert en continu du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h 30. Renseignements complémentaires au

✆ 03 88 32 83 69.

DNA_04/12/2017

Musiques et danses sacrées

Musiques et danses sacrées ont charmé le public PHOTO DNA

L’association Vidyalaya a organisé une soirée pour clore sa semaine indienne dans le cadre du Festival des solidarités, samedi, en lien avec Humanis au CSC L’Escale à la Robertsau.

Placée sous le signe de la fête des lumières, Deepam, cette soirée permet de faire connaître la culture indienne et de collecter des fonds au profit d’un refuge dédié aux petites filles à Pondichéry grâce à la vente de spécialités culinaires typiques ou des aquarelles exposées.

L’association apporte son appui à l’association Adaikalam, localisée à Avignon, qui finance ce foyer familial où les enfants suivent une scolarisation en bénéficiant de cours de danse, de musique ou du yoga.

Créer des passerelles Pour la présidente de l’association, Raji Parisot, le but est de créer des passerelles entre l’Europe et l’Inde : « La culture permet de sensibiliser aux problèmes rencontrés et de trouver des solutions dans un esprit solidaire et de réciprocité ».

Des artistes indiens de renom, vivant entre l’Inde, Londres et Berlin depuis de nombreuses années, ont joué devant un public sous le charme.

Le spectacle était marqué par une grande ouverture : notamment un extrait de Schubert joué avec des instruments traditionnels.

C’est ce mélange entre le théâtre, la danse classique ou contemporaine que Vidyalaya a souhaité proposer. Des morceaux de musique sacrée et des figures dansées, avec une voix off en français pour transmettre le message, ont ainsi traduit la signification des textes.

Un concert donné par des musiciens accompagnant aussi « la voix tamoule » a touché le public. Une belle découverte, qui n’était pas seulement réservée aux initiés, et l’occasion de vivre un vrai dépaysement pour tous les spectateurs.

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L’Alsace_07/12/2017

Le plein d’animations autour de Noël

Le marché de Noël sera ouvert tout le week-end à Hirsingue. Archives L’Alsace

Le 19e marché de Noël de Hirsingue aura lieu dès ce vendredi 8 décembre pour trois journées féeriques. Au programme, de nombreux stands d’artisans, des associations, des animations sportives, musicales et autres spectacles, le tout dans une ambiance conviviale autour des buvettes et des points restauration.

La place de l’église va être très animée durant ce week-end, puisque la municipalité y organise le marché de Noël. Pas moins d’une cinquantaine de stands, une trentaine à l’intérieur du Dorfhus et une vingtaine dans les chalets montés sur la place accueilleront le public dans un décor de Noël, avec son ambiance, ses lumières, ses parfums et ses couleurs qui plongent le visiteur dans la magie des fêtes de fin d’année. Ainsi produits du terroir, artisanat et décorations de Noël seront proposés, mais également des buvettes, la restauration et de nombreuses animations tout au long du week-end et ambiance après-ski avec Hi’Com.

Collecte de jouets Ce rendez-vous sera également l’occasion de rencontrer les bénévoles des associations locales sur leur stand, ainsi les JSP, Sundgau MiniZ, le conseil de fabrique, le collège, l’école primaire, l’USH, Hi’Com, l’espace du Haut Sundgau, la chorale Sainte-Cécile, la petite académie du spectacle, Terre des hommes, etc. Rappelons que le football club tiendra l’Auberge du Père Noël ouverte samedi soir (soupe saucisse pour 6 €) et dimanche midi (crème de légumes, bouchée à la reine, nouilles café pour 12 €) ; les réservations sont possibles au 03.89.25.88.14 après 19 h.

Ce vendredi 8 décembre, le marché de Noël ouvrira de 18 h à 22 h avec les exposants extérieurs, une collecte de jouets au profit des Restos du cœur et le spectacle L’embûche de Noël par l’association La Passerelle à la Maison de la musique à 20 h.

Comédie musicale et concerts L’embûche de Noël est une comédie musicale imaginée par les membres et bénévoles du chantier d’insertion de Hirsingue. Au programme : chants de Noël, extraits d’Offenbach et autres mélodies… « Susan, grande cantatrice et sa fille Clarisse attendent le retour du colonel Kinkala, en permission pour les

fêtes de Noël. Mais c’est le général Boumboum et le lieutenant Malarme qui sonnent à la porte… »

Samedi 9 décembre, les foulées des Pères Noël, course organisée dans les rues de Hirsingue, démarrera à 17 h avec les jeunes, à 18 h avec les adultes. Suivront du light painting avec Pierre Hassenboehler, un concert de l’avent par l’école de musique du Sundgau à l’église à 20 h, un spectacle musical proposé par la Petite académie du spectacle à 20 h et un concours de dessin.

Dimanche 10 décembre, de 13 h 30 à 17 h 30, le Père Noël emmènera les enfants pour un petit tour en calèche dans les rues du village et une distribution de friandises.

Les collégiens hirsinguois pourront retirer le cadeau offert par la commune, samedi de 15 h à 16 h, dans la crèche.

DNA_08/12/2017

Soutenir les Jardins d’Icare

L’association « Les jardins d’Icare » lance sa campagne de dons annuelle en faveur de l’accès à une alimentation saine et de qualité pour tous.

L’association Icare a pour objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté à travers ses chantiers d’insertion : les Jardins d’Icare à Sentheim, créés en 1997 et les Jardins du Trèfle Rouge à Ungersheim, démarré en 2011. Elle propose à des hommes et des femmes éloignés de l’emploi une activité de travail dans le maraîchage bio, des formations et un accompagnement socioprofessionnel.

Les Jardins produisent des paniers de légumes certifiés biologiques, livrés chaque semaine à un réseau de « consom’acteurs ». Ils travaillent en partenariat avec les structures relevant du domaine agricole, du secteur social et de l’insertion par l’économie. Leur devise est celle du Réseau Cocagne : « Vous avez besoin de légumes, ils ont besoin de travail, alors, ensemble, cultivons la solidarité ! »

Les Paniers Solidaires « Grâce à votre générosité plus de 30 foyers peuvent bénéficier de paniers solidaires sur le secteur du Sud Alsace », précisent les Jardins d’Icare. « Ils paient leur panier de légumes hebdomadaire environ 25 % de son prix. Vos dons permettent de financer 30 % de la somme nécessaire ».

Le don reste une façon simple de soutenir les activités de l’association et l’action Paniers Solidaires. « Vous marquez votre engagement en faveur d’une alimentation saine et de qualité accessible à tous. Vous permettez à des hommes, femmes et enfants en difficulté d’accéder à des légumes de qualité et de renouer avec le goût de cuisiner. Vous contribuez au maintien d’une économie locale, solidaire et respectueuse de l’environnement. Et vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôts : Votre don doit être effectué au plus tard le 31 décembre 2017 pour être pris en compte sur votre prochaine déclaration de revenus ». Plus tard, c’est encore possible, mais la réduction sera différée à 2019.

En tant que particulier, un don de 100 € coûtera en réalité 34 € puisque 66 € seront déduits de l’impôt l’année suivante.

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Jusqu’à 20 % du revenu imposable, le taux de réduction d’impôt est de 66 % du montant du don.

En tant qu’entreprise, assujettie à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés, le don ouvre droit à une réduction d’impôt égale à 60 % de son montant, dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires, pour l’exercice en cours.

Envoyez vos dons à : ICARE - 3 rue des daims - 68 780 Sentheim. Un reçu fiscal sera envoyé par retour de courrier.

L’Alsace_09/12/2017

Un potager solidaire pour Épicéa

L’association Épicéa, dont le siège est à Vieux-Thann, a pour projet d’équiper un potager solidaire (achat et construction d’un chalet et fabrication de bancs et tables) à destination des volontaires de ses chantiers d’insertion.

L’objectif est de permettre aux bénéficiaires d’avoir accès à une nourriture saine et de s’approprier les bases du jardinage, du calendrier des cultures, de l’anticipation sur les besoins des plantes et de retisser un lien avec la nature. Sept à dix salariés adhérents d’Épicéa devraient en profiter dans un premier temps, puis une quinzaine d’ici à fin 2018.

Épicéa est une structure de l’économie sociale et solidaire ayant créé un chantier d’insertion avec pour but de résorber le chômage dans le Pays Thur Doller grâce à l’entretien et l’aménagement d’espaces verts.

DNA_09/12/2017

Le Racing et un chef 3 étoiles Michelin sur le stand d’Humanis

Après les joueurs de la SIG, qui se sont prêtés au jeu des dédicaces jeudi soir, c’est ce samedi au tour de ceux du Racing club de Strasbourg d’entrer en lice.

De 14 h à 14 h 30, cinq d’entre eux rencontreront leurs fans sur le stand d’Humanis, au Village du partage de la place Kléber, confirme la coprésidente d’Humanis, Monique Berthelon.

L’occasion de s’y faire servir une excellente « crème de potiron entre Rhin et Rhône » de – et par – Christophe Muller. Le cuisinier alsacien en poste au restaurant « Paul Bocuse », à

Lyon (3 étoiles Michelin, excusez du peu !), a en effet lui aussi confirmé sa présence ce samedi en début d’après-midi.

La recette de la vente des « soupes étoilées », que l’on peut déguster jusqu’au 24 décembre au Village du partage, moyennant 3 € le bol, sert à financer des postes d’insertion.

DNA_17/12/2017

Offenbach, invité à La Passerelle

Après La Perichole, on dit que « Les Hommes sont bêtes » ... PHOTO DNA

L’équipe de la structure d’insertion de La Passerelle a présenté un spectacle d’opérette appuyé notamment sur l’œuvre populaire d’Offenbach.

Structure d’insertion d’adultes en formation, la Passerelle peut compter sur la collaboration de Hirsingue, la commune qui l’héberge, et aussi de Ferrette et Waldighoffen.

Elle accueille bon an mal an une quinzaine de personnes qui ont besoin de construire leurs acquis professionnels, de les parfaire, ou carrément de changer de voie.

Une alternance de sketches et de chants Selon les nécessités, ils sont trois à cinq socioprofessionnels pour prendre en compte ce travail. L’aide nécessaire n’est pas seulement consacrée à la recherche des voies de formation ou à aider certains à se valoriser et s’introduire dans les filières de travail.

Parfois, il faut leur procurer les moyens pratiques indispensables. En l’occurrence, la Passerelle a besoin actuellement de permettre à deux personnes de l’équipe aidée de décrocher le permis de conduire, condition sine qua non pour s’insérer dans leur milieu de travail.

C’est un peu l’objectif de Martine Chambaud. Avec son équipe, elle essaie de mettre en place les outils nécessaires à leurs protégés. Par bonheur, Martine, personnellement passionnée de musique, travaille le chant avec la cantatrice Suzanne Mouton-Liger qui, après avoir enseigné à Mulhouse, a ouvert une structure privée à Masevaux. Cette dernière a spontanément accepté d’aider la Passerelle, ses élèves et son entourage.

De sorte que l’équipe a présenté vendredi passé un spectacle d’opérette appuyé notamment sur l’œuvre populaire d’Offenbach. Alternance de sketches et de chants dans un

Archives L’Alsace / Dominique PY

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esprit très XIXe, les chanteurs se sont aussi fait acteurs pour le plus grand amusement des spectateurs.

Partant de Casse-Noisettes de Tchaïkovski, on a abouti aux Hommes sont bêtes de l’inénarrable compositeur d’opéras-bouffe dans La Perichole. Bien sûr, la troupe n’a pas oublié Noël en terminant la soirée.

La présentation était en partie assurée par un des participants de La Passerelle qui n’a pas oublié de remercier Armand Reinhard, maire de Hirsingue Jean-Claude Schielin, maire de Waldighoffen et François Cohendet, maire de Ferrette, dont les communes aident efficacement au fonctionnement de l’organisme.

La soirée s’est achevée dans la convivialité par le partage de friandises, de rafraîchissements et d’une potion magique qu’on trouve fréquemment sur nos marchés de Noël.

L’Alsace_19/12/2017

Du miel en cadeau pour La Manne

Les apiculteurs d’Alsace et La Manne, 29 ans de partenariat. Photo L’Alsace/C.D.

Après le concours des miels des apiculteurs et producteurs d’Alsace organisé par la Confédération régionale des apiculteurs d’Alsace, l’ensemble des participants, 85 apiculteurs, ont fait don des pots de miel à La Manne, récemment, dans les locaux de l’association colmarienne.

« Il y a 185 échantillons soit environ 350 pots. On est loin du record de 600 pots en 2007, regrette André Frieh, président de la confédération. Cette année, il y a eu moins de participants au concours, c’est dû à une production en baisse. On a souffert avec les gelées du printemps et un temps trop sec en juin et juillet, qui n’a permis qu’une très faible récolte de miel de sapin ».

Si le don est moindre cette année, il ravit toujours le président de La Manne, Hubert Philipp : « Ce n’est pas la quantité qui compte mais le geste, le fait qu’ils pensent à nous. Nous sommes heureux de leur fidélité, depuis 29 ans. Les apiculteurs sont nos plus fidèles donateurs et notre plus ancien partenariat. »

Les pots de miel vont être distribués immédiatement. « C’est un très bon produit pour entrer dans l’hiver, un vrai cadeau », conclut Hubert Philipp.

L’Alsace_20/12/2017

Icare a lancé sa campagne annuelle de dons

Cette association, basée à Sentheim, a pour objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté à travers ses chantiers d’insertion : les Jardins d’Icare à Sentheim, créés en 1997, et les Jardins du Trèfle rouge à Ungersheim, démarrés en 2011.

Ces jardins produisent des paniers de légumes certifiés biologiques, livrés chaque semaine à un réseau de consom’acteurs adhérents dans tout le Sud-Alsace. Leur devise est celle du Réseau Cocagne, réseau national de plus de 100 jardins fonctionnant suivant les mêmes principes : « Vous avez besoin de légumes, ils ont besoin de travail, alors, ensemble, cultivons la solidarité ! »

Cultiver la solidarité, c’est aussi permettre l’accessibilité à une alimentation saine de qualité pour tous, en proposant des paniers de légumes pour des familles en situation de précarité. Grâce à la générosité des donateurs, plus de 30 foyers peuvent bénéficier de paniers solidaires dans le Sud-Alsace. Ils paient leur panier de légumes hebdomadaire environ 25 % de son prix. Des partenaires nationaux et locaux financent 45 %. Les dons permettent de financer les 30 % restants.

Les donateurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts. Un reçu fiscal leur sera envoyé par retour de courrier. On peut envoyer ses dons à Icare - 3 rue des Daims - 68780 Sentheim. Renseignements au 03.89.66.19.99.

DNA_27/12/2017

Des dons pour lutter contre le gaspillage

Donner les invendus des magasins à la Banque alimentaire plutôt que de les jeter. PHOTO DNA - Laurent RÉA

Alors que le gouvernement veut renforcer les dons d’invendus aux associations pour lutter contre le gaspillage, près de la moitié des denrées récoltées

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par la Banque alimentaire du Bas-Rhin, par exemple, provient déjà de la grande distribution.

Dans le cadre des États généraux de l’alimentation tenus cette semaine à Paris, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a annoncé qu’un futur texte législatif devrait obliger la restauration collective et les industriels de l’agro-alimentaire à systématiquement donner leurs invendus.

Des « ramasses » hebdomadaires Visant à lutter contre le gaspillage, cette mesure doit compléter la loi Garot de février 2016 obligeant les supermarchés de plus de 400 m² à signer une convention avec des associations afin de leur donner leurs invendus plutôt que de les détruire.

La Banque alimentaire du Bas-Rhin, par exemple, procède à « des ramasses » hebdomadaires dans une cinquantaine de magasins. Cette ressource est à l’origine de 48 % des 2 032 tonnes de denrées qu’elle a globalement collectées en 2016 avant de les redistribuer (sous la forme de 5 millions de repas) à 42 000 bénéficiaires de 89 associations caritatives et foyers d’hébergement. Précision : la structure « n’a pas attendu la promulgation de la loi Garot pour travailler et développer ses relations avec les grandes et moyennes surfaces », pointe sa direction en expliquant que la quantité de produits reçus par ce biais a même « plus que doublé » entre 2012 et 2016.

Si la loi Garot a « permis d’encourager les bonnes volontés et de généraliser les bonnes pratiques avec la convention de don », l’augmentation des denrées recueillies est « surtout due au travail constant sur le terrain avec les magasins », indique-t-on encore du côté de la Banque alimentaire. Coralie Tijou, sa directrice, ne cache pas néanmoins « une filouterie de la grande distribution », en l’occurrence le fait que des enseignes offrent aussi, parfois, des aliments « limites ». Afin de ne pas avoir à jeter ces derniers, à l’instar de fruits pouvant servir à confectionner des confitures, l’association vient de faire une demande d’agrément en vue d’animer un atelier de transformation dans ses nouveaux locaux à Illkirch, ont indiqué, jeudi, ses représentants à Jean-Luc Marx, le préfet du Grand Est.

Des particuliers généreux « Toute une série d’entreprises nous donnent des choses tout comme le font beaucoup de particuliers », pointe par ailleurs Freddy Sarg, le président de la Banque alimentaire du Bas-Rhin, en soulignant aussi que « ce sont souvent les moins riches qui offrent le plus ». Lors de sa dernière grande collecte, les 24 et 25 novembre, l’association a reçu 350 tonnes de denrées, soit 14 tonnes et 45 tonnes de plus que lors de la même opération en 2016 et 2015.

Un local plus grand Implantée auparavant dans le quartier de la Meinau à Strasbourg, la Banque alimentaire du Bas-Rhin a déménagé, en octobre, au 9 rue de l’Industrie à Illkirch. Son nouveau bâtiment permet à ses 23 salariés et sa cinquantaine de bénévoles de disposer d’un entrepôt de 2 700 m², soit de 900 m² de plus qu’auparavant. Abritant aussi 500 m² de locaux administratifs, le site sera officiellement inauguré le 26 janvier.

Quid des contrats aidés ? Faisant remonter les avis d’associations partenaires, Coralie Tijou, la directrice de la Banque alimentaire, a manifesté jeudi

auprès du préfet Jean-Luc Marx ses craintes quant à l’avenir des contrats aidés.

Ne disposant pas encore de chiffres au niveau local, le représentant de l’État a juste indiqué que le nombre desdits contrats va passer de « 380 000 en 2017 à 200 000 en 2018 » à l’échelle du pays. Se voulant néanmoins rassurant, celui-ci a néanmoins avancé que la Banque alimentaire et d’autres structures partageant sa vocation feront partie « des prioritaires ».

DNA_28/12/2017

Au profit de La Manne : les tirelires du pèlerin

Lucien Fohrer et ses tirelires en forme de maison alsacienne. PHOTO DNA

Les maisonnettes en carton sont des tirelires et c’est Lucien Fohrer qui les fabrique au profit de l’association La Manne.

Depuis près de huit ans, Lucien Fohrer fabrique des tirelires en carton en forme de maison alsacienne qu’il propose au prix de 10 €, somme versée au profit de l’association colmarienne La Manne, qui vient en aide aux plus démunis depuis plus de 30 ans.

L’idée de réaliser des tirelires lui est venue de son ancien métier de banquier. Quant à l’architecture de ladite boîte, il s’est inspiré… de sa propre maison, sûrement l’une des plus photographiées actuellement par les touristes déambulant dans les rues de Colmar.

Baptisée « Au Pèlerin », située Grand’rue, cette belle maison à colombages, qui donne sur la place de l’Ancienne-Douane, est son lieu d’habitation depuis son mariage avec Denise Goetz, en 1968. Avec sa vitrine apparente et sa porte d’entrée juste à côté, ses quatre fenêtres sur deux étages et ses combles, la maison, qui date de 1571, est parfaitement reproduite par celui que l’on surnomme le Pèlerin.

« Un vrai travail d’équipe » La matière première provient de la récupération de cartons d’emballage de lumignons (bougies) de la paroisse Saint-Martin de Colmar. « Du carton béni ! », sourit celui qui, à 71 ans, a participé pour la première fois au marché de Noël des artistes locaux de Sainte-Croix-en-Plaine, son village natal.

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Dialectophone et attaché à la région et à la culture alsacienne, Lucien Fohrer a déjà réalisé cette année près de 600 tirelires en y écrivant, sur le devant, pour chacune d’entre elles, le mot « Alsace ». Et il y met du cœur car il consacre à chacune d’elle près de deux heures. « C’est un vrai travail d’équipe, précise Lucien Fohrer. Mon épouse colorie les toits et Denise, la grand’marraine, aide à la décoration ».

Lucien Fohrer a encore d’autres cordes à son arc. Il propose en effet, durant les mois de juillet et août, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, à 20 h 30, des visites gratuites guidées de deux heures, Sur les pas du pèlerin à travers le vieux Colmar.

Durant la période des fêtes de fin d’année, il décore sa maison aux apparats de Noël, un travail qui lui prend trois semaines mais où « il est ravi de voir les enfants s’attarder devant sa vitrine pour regarder le petit train circuler ». Un réel bonheur pour ce fils de mineur qui n’a jamais eu l’occasion de jouer avec un train durant son enfance.

Les maisonnettes (tirelires) sont disponibles chez Lucien Fohrer - 25 A, Grand’Rue à Colmar.

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