revue de presse dc juin15

110
Groupe JUIN 2015 Revue de presse

Upload: quintard-didier

Post on 22-Jul-2016

234 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: Revue de presse dc juin15

Groupe

JUIN

2015Revue de

presse

Page 2: Revue de presse dc juin15

F E R M E DE JANNE

Page 3: Revue de presse dc juin15

Date : 15 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Journaliste : L.C. / A.G. / J.L.

Page 2/2

DIJON6 0894134400504Tous droits réservés à l'éditeur

—» Dijon Céréales était très présent sur l'événement LesFermes de JAnne organisé par les Jeunes agriculteurs de Côte-d'Or à Dijon les 6 et 7 juin (photo). Alors que cettemanifestation a accueilli 75 DOO visiteurs pour sa premièreédition, le groupe coopératif occupait un vaste espace de 125m2, misant sur des animations montrant la filière du blé aupain : expos ludiques, animations pour les enfants autour d'unfournil, mini-moissonneuse et son champ de blé...

-> Les Parisiens n'étaient pas en reste avec l'accueil du publicle 9 juin au siège de l'union InVivo, avenue de la Grandearmée à Paris. Au programme : dégustations de produits issusdes coopératives agricoles et présentations des métiers grandspublic d'InVivo, Gamm Vert et Frais d'ici en tête. Dans toute la France, ces lieux de vente ont aussi largementparticipé à promouvoir les actions coopératives auprès de leurs clients.

Des partenariats conclus cette semaine :

• L'Isara-Lyon, école d'ingénieurs en agriculture, alimentation et environnement et Coop de FranceRhône-Alpes Auvergne ont signé dans le cadre de la semaine de la coopération le 8 juin un accordpour développer les relations de partenariat entre les deux structures. Dès cette année, trois élèvesingénieurs seront accueillis au sem du réseau coopératif, et l'école d'ingénieurs va proposer pour larentrée 2016 une formation en alternance spécifique « entreprise coopérative ».

• L'agence de l'eau Adour-Garonne et les fédérations régionalesde coopératives agricoles de ce bassin (Midi-Pyrénées,Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, Languedoc Roussillonet Rhône-Alpes Auvergne) ont signé le 10 juin 2015 (photo), uneconvention cadre pour développer des pratiques agricoles moinsimpactantes sur l'eau, tant sur la quantité d'eau disponible que sur laqualité de l'eau.

L.C., A.G. et J.L.

12/06/2015

80/147

Page 4: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.4-5Journaliste : Aurélien Genest

Page 1/2

DIJON6 9113824400503Tous droits réservés à l'éditeur

'oie d'Or és* Agenda12-06 Visites ArvalisArvalls-lnstltut du végétalorganise des portes-ouvertes"Produire du blé gil 201 S'vendredi 12 juin de 14 heuresà 17 heures à Rouvres-en-Plalne Trois ateliers serontproposés 1}v*ariêtésdebte lesnouveautés face aux réferences,2) Fertilisation azotée Dosex fractionnement x pilotage3) Lutte contre les maladiesoptimum positionnement12-13/06 Dédicacesde la BD AmnestyinternationalInvite par le groupe de Beauned Amnesty et accueilli parArnaud Bulssonln ChristopheDabltch auteur de la BD «étrelà avec Amnesty International»présentera et dédicacera sonouvrage à la librairie «Des livreset des hommes» 4 rue deLorraine a Beaune vendredi 12juin à partir de 17h30 et samediI3julnde10hâllh3014/06 Vide-greniera MisseryLe dimanche 14 juin! association Trait d Unionde Missery organise sontraditionnel vide-grenierdans les rues abondammentfleuries de ce village dotéd une «troisième fleur» Unecinquantaine d'exposants,une buvette avec pâtisserieset collations «maison» vousaccueilleront a partir de 9h etjusqua18h14/06 Groupamaet les maladies raresLa Fondation Groupama pourla santê oeuvre depuis 15 ansen faveur des maladies raresann de soutenir la rechercheet rompre Ilsolement Chaqueannée, elle organise unebalade solidaire au profit decette cause Lédition 2015 sedéroulera le dimanche 14 Juina Flavlgny sur Ozeraln au profitde la maladie de HuntlngtonChaque euro recolte serareversé à I associationHuntlngton Espoir Veneznombreux participer à cet élande solidarité en participant à laBalade Solidaire Deux parcoursvous seront proposés un de7 8km et un 5kmPromenade ouverte atous avec des attractions (balade a poney marchê deproducteurs locaux atelierd aquarelle restauration )Plus dinformation sur wwwfondatlon-groupama comOI 07 DéménagementdelaDDPP21Les services de la directiondépartementale de laprotection des populations dela Côte d or se regroupent surDijonA compter du I er juillet lesnouvelles coordonnées sontODPP21 57 rue de MulhouseCS 53317 21033 Dijon CedexTél 0380294444ddppv^cotL' dot.gouv fr

Le rôle de JArme (cane de la fete, a ete Incamé pa ; if eau,e on set! k*? au Point accueil Installation

En plein dans le mille Le maîs aussi aptes la fête a I heurereseau JA a vise juste enorganisant la fete départe

mentale de I agriculture au pleincœur de Dijon les 6 et 7 juin auParc de la Colombiere et dans sesallées Ln kilometre d animalions de décorations et de rencontres a\ec les acteurs du monderural out ravi les visiteurs urbains«Tous les retours que nous avonseus sont positifs notre mission decommunication auprès du grandpublic est une \entable réussiteNous sommes une nou\ elie generation fl agriculteurs conscientsdes grands enjeu* de demainNous rn ans la \ olonte et la copacite de produire et de produiresam ' » lançait Lucien Rocault lepresident de la fête a I ueuie dudémontage des installations Auxcommandes d ime troupe de "*30bénévoles lejeune viticulteur de{Daubigny a parfaitement relevé ledefi d ime organisation citadine^monstrueuse* parsemée d enibuches réglementaires et de difficultes logistiques «Rien a \ oiravec une fete en plein champ Çanous nous en étions rendu comptetres rapidement » reconnaîtLucien Rocault Son duo formeavec François Xavier Levequele president JA"M a ete une descles de cette réussite Les deuxJA out félicite a maintes reprisesles bénévoles ayant œuvre d arrache pied eu amont pendant.

O Fête départementale de l'agriculture

Une prestationLa Ferme de JAnne s'est tenue le week-enddernier à Dijon. A l'image de l'affluenceestimée à 75 DOO visiteurs, ce rendez-vousa «cartonné» et restera dans toutes lesmemoires.

du rangement «Sans em cettemanifestation n aurait bien surpas ete possible Un grand merciaiu différents responsables despoles et a toutes les personnes quiont contribue dè pres ou de loinau succes de cet evenement Toutle monde a \raiment assure '*insistaient les deux Cote d onenssoulignant par la même occasionI investissement des nombreuxpartenaires eux aussi ludispensables a la tenue d une pareillefête

Congratulations 'Cette mise en a\ ant des metiersagricoles et de leur dvnamismea ete saluée a i unanimité acomuiencei par Marc Pa ti iat etPierre Guez president et duecteur de Dijon Céréales qui ontapporte un important soutiend un point de vue logistique etfinancier Alain Millot maire deDijon se réjouissait pleinementde la Ferme de JAnne *«•Ue cifa\ ortie la rencontre entre deuxun^^ers celui des agriculteursqui cherchent a s ouvrir anneuxfaire connaître leurs metiers etleurs productions et celui desconsommateurs gui se montrenttres exigeants en matiere dequalite des aliments La Fermede JA développe une authentiquerelation bra\o a tous les jeunesagriculteurs '* François Sauva

Dimanche 12N30 gros coup de bourre au pole restauration

Le Burger des Ducs avait été élaboré à partir de produits locaux100% Côte dOr

del president du conseil départemental et le prefet Elie Delzant netarissaient pas d éloges envers lereseau JA et leur belle initiativeBn s adressant aux elus et pchbques François Xavier Leveques était bien défendu de prononcertout discours syndical - il n ~v enaura pas aujourd hut sinon jevous aurais parle entre autresdu parc national Nom i avions

\ GUS démontrer au avec des evenernents comme celui ci il fautsa\ oir faire confiance aux agriciilteurs Quand on dit quelquechose on s v engage Nous avonsréussi a faire \i\re une Mlleautour de I agriculture Ecoutezsimplement ce que disent les agriculteurs et faites Ie remonter surce dossier»

AUR&JBI GBEST

Le machinisme était bien représenté avec un* dusine d'engins flambantneufs montrant une Image moderne de I agriculture.

Lucien Rocault et François-Xavier ̂Ferme de JAnne et du réseau JA21

107/147

Page 5: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.4-5Journaliste : Aurélien Genest

Page 2/2

DIJON6 9113824400503Tous droits réservés à l'éditeur

SPECIAL Ferme deJAnne

de grande classeGaulois, to taureau d'Arnaud Chauve, était presente par Nicolas, le frèredu vice président des JA21 disparu en début d année lcl entouré d'unepartie des bénévoles du canton dè Chatlllon/Latgnes/Monttgny ArnaudChauve avait été I un des piliers de l'organisation de cette féte et a reçuencore une fols dè nombreux hommages.

émontage, ie remplissage de sto^-Malimentaires et autres transports de marchandises, certains bénévolesont passé la majorité du temps sur un Fenwlck Le Jeune MathieuI al wc, de Seurre, a reçu tes félicitations des organisateurs pour sondévouement, comme bien d'autres acteurs de la fete

La SAS Qresson faisait partie cles prlndpaux partenaires cle l'événement

Le projet pédagogique Graines dtcotter, relaya a plusieurs reprises dans nos entonnas, a ttvré son verdictdimanche dernier Fontame4es Dijon (Les Carrois) remporte le premier prix pour ('orga Les écoles deTrouhans et Daix (François Monet) complètent le podium Pour la catégorie des bles ta victoire est revenue àLux, devant Vandenesse-en-Auxols et Ainléres-lès-DiJon

3 personnes ont mls la mam à la pâte durant pEn ptus des JA plusieurs établissements scolaires avalent réponduprésent, dans une bonne ambiance constamment au rendez vous.

_ ,un vaste panel de fde près d'un kilomètre.

s agricoles était présente sur un parcours

108/147

Page 6: Revue de presse dc juin15

LA GAZETTE DE COTE D'ORDate : 04/10 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : D.M.

Page 1/2

DIJON6 9787124400503Tous droits réservés à l'éditeur

La campagnes'invite en ville

>Les 6 et 7juin, les Jeunes

Agriculteursde Côte-

d'Or, via leurassociation la

Ferme de JAnne,organisentun salon del'agriculturedijonnais àciel ouvert.

L'occasion dedécouvrir leursproduits et leurs

métiers.

U n nouveau formai unenouvelle formuleExit la fête de I agri-culture qui avait lieu

chaque annee au mois d aoutdans un des cantons membres dusyndicat des leunes Agriculteursde Côle-d Or place a Id Fermede JAnne qui s expose sur deuxjours en plein centre de Di|on 'Avec un budget de pres de 300000 euros boucle grâce aux parlenanals conclus avec des entre-prises (Dijon Céréales le Creditagricole Groupama Bresson) etles collectivites locales (Dijon leGrand Diion k Département) etplus de 200 bénévoles du reseaudes Jeunes Agriculteurs mobili-ses les organisateurs oni x o u îufrapper fort pour cette premiereedition Ils attendent au moins50 000 \isileurs « \ous avonssouhaite donner une dimensiondepartementale a i evenementafin de toi/cher un public pluslarge et ressouder /fi item auniveau des cantons » expliqueFrançois Xavier Leveque presidem dcs Jeunes Agriculteursde Côte-d Or L occasion ausside combattre les idees icçuessur les metiers de I agriculture,trop souvent mal compris LesOyonnair s intéressent à nouset viennent souvent a notre ren-

contre fur le mafLhe dei HallesLor"f de (.ci deux jours nousserons disponibles pour rtpondrta toutes leurs questions », precisc-t-il

Ln programmepédagogique dansune ambiance festhe

< \on\ avun\ mi\ / at (.eni sm h-cote pedagogique de la manifes-tation ajm d'interpellé! adulteset enfants SHI les en/eux dei agi a ni f tire ef sur leur rapport a/a nature Nous voulons les sensi-biliser a la diveisite agricole cfmles entoure ainsi qu a la richessede nos metit rs el des filieres danslesquelles nous évoluons », sou-ligne I ucien Rocault presidentde I association de la Ferme dcJAnne Ce salon de I agriculturedijonnais en plein air s articuleraautour de trois a\.es les culturesles animaux et les metiers cou-ples a la production En\iron^00 m2 de cultures représentatives dc la Côtc-d Or (ble orgelin maîs tournesol colza, moutarde etc ) seront exposes sur lesvoies de circulation des allées duparc, soit une quinzaine d îlots dc20 m2, sur pres d un kilometrePour chaque cu l ture des ,

128/147

Page 7: Revue de presse dc juin15

LA GAZETTE DE COTE D'ORDate : 04/10 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : D.M.

Page 2/2

DIJON6 9787124400503Tous droits réservés à l'éditeur

panneaux explicatifs appor-teront des informations sur sonorigine son mode de productionsa zone de culture dans le depar-tement et son utilisationMoissonneuse-batteuse pulvé-risateur automoteur semoir acéréales etc Pas moins de dixengins agricoles seront instal-les sur le cours du Parc afin desouligner la volonté des agro-equipementiers de faire de leursmachines des concentres de tech-nologie (les jardins de JAnne)Dans le parc de la Colombierepetits et grands pourront appro-cher les animaux de la fermebovins, ovins porcs chevres che-vaux volailles lapins feront partie de la fête (I etable de I Anne)Au contact des éleveurs passion-nes ils pourront ainsi echangersur les methodes de travail et deproduction des différentes filieresd'élevage du departementAutour de la place du cours duParc se trouvera le pôle alimen-tation qui ravira les papilles desfins gourmets avec des spéciali-tés uniquement locavores notam-ment le « Burger des Ducs »élabore a partir de produits desaison et 100 "o côte-d onens (latable de JAnne)Enfin le parc de la Colombiere sereinventera en marche du terroiravec une vingtaine d exposantstous producteurs de spécialités

culinaires des regions BourgogneFranche-Comte (le marche deJAnne) Les visiteurs pourrontaller a leur rencontre et dégusterleurs produits de qualite Le toutdans une ambiance festive grâcea une animation variée et d\na-mique parade avec fanfare cho-rale, dégustation d agriculteurs« Si si vous pourrez les gourer ' »assure avec un air mystérieuxI ucien Rocault

I n projet dans le projet :draines d'écolier

En parallèle de la manifestationI association la Ferme de JAnnea organise un projet pedagogiqued envergure auprès de 63 ecolesde maternelle et de primaire dudepartement en partenariat avecdes professionnels des leunesAgriculteurs Objectif sensibi-liser les plus jeunes au mondeagricole Chaque etablissementparticipant a reçu un ki t com-portant une palette coffrée danslaquelle le ble et I orge de printemps ont ete cultives dans despots Un guide pedagogique

retraçant I histoire de I agricul-ture présentant les metiers quiv sont lies (éleveur apiculteur,vit iculteur chercheur, etc ) etexpliquant le mode de productionen France et en Côte-d Or descéréales utilisées dans le projeta ete réalise afin d accompagnerles professeurs dans la prepa-ration de cours en lien avec leprojet Un agriculteur s est rendudans chacune des ecoles inscritesafin d echanger avec les écolierset d installer leur kit de cultureCe temps d échange a permis derepondre aux interrogations desplus jeunes improvises agricul-teurs le temps du projet Unemaniere de mieux comprendrele travail des agriculteurs touten découvrant la croissance etla germination des céréales Lesapprentis agriculteurs compren-dront ainsi comment on passedu champ a la table ' Les 85 kitsdistribues seront exposes sur leparking devant I entree du parc etI élection des plus belles culturesde ble et d orge sera organisée •

D.M.

Infos pratiquesLa Ferme de JAnne les 6 et 7 ju in dans les allées du Parc et dans leparc de la Colombiere de Dijon Entree gratuite

129/147

Page 8: Revue de presse dc juin15

Date : 05 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 1871

Page 1/3

DIJON6 9919124400508Tous droits réservés à l'éditeur

Franche-Comté2ème appel à projet GIEELa récente loi d'avenir sur l'agricultureprévoit la reconnaissance par l'État degroupements d'intérêt économique et en-vironnemental (GIEEl.Les GIEE sont des collectifs d'agricul-teurs et, le cas échéant, d'autres parte-naires qui s'engagent dans un projet plu-nannuel de modification ou deconsolidation de leurs pratiques en vi-sant à la fois des objectifs économiques,environnementaux et sociaux Les GIEEconstituent une pièce maitresse du dis-positif pour accompagner, promouvoir etpérenniser l'agriculture française versdes systèmes de production agro-écolo-giquesLa reconnaissance en qualité de GIEE doitse faire sur la base d'appels à projets or-ganisés au niveau régional.En Franche-Comté, le deuxième appel àprojets pour la reconnaissance des GIEEest ouvert du 1er juin au 15 septembre2015. Il fait suite à un premier appel àprojets clos le 26 mars et qui a recueilli7 candidaturesPour les modalités pratiques, nous vousinvitons à consulter le site Internet de laDRAAF, à la rubrique « projet agro-éco-logie ».http //draaf.franche-comte agncul-ture.gouv.fr/Deuxieme-appel-a-projets-2015

CrusseTour dè plaine petitsfruits bioMercredi 1er juillet, les agriculteurs in-téressés par un lourde plaine sur des par-celles de fruits et petits fruits conduitesen agriculture biologique sont invites lemercredi 1er juillet de 13h30 à 17h30 àCrusse (Jura) avec, comme intervenant,David Vuillemin, conseillerspécialiséUFL(Suisse). Rendez-vous à 13h30 sur l'ex-ploitation d'Emmanuel Kovanck, 5 en-ceintes Sechon à Crusse Au programme: visite de parcelles de petits fruits et fruits,point de saison selon evolutions des cul-tures et questions, gestion des ravageurset maladies, fumure, interventions cul-

Agendaturales, régulation de la chargeRenseignements • Antoine Mey, anima-teur filière chambre regionale d'agricul-ture de FC. 06 21 85 52 60

DijonLa ferme de JAnneLes 6 et 7jum La Ferme de JAnne inves-tira les Cours du parc et le Parc de la Co-lombiere a Dijon, pour dévoiler toute larichesse agricole de Côte-d'Or Partenairehistorique des Jeunes Agriculteurs deCôte-d Or, le groupe Dijon céréales serapresent au cœur de la manifestation llcommuniquera sur plusieursthèmes Lacoopération agricole d'abord, mouvementdont elle fait partie et qui tient sa semainenationale du 6 au U juin ( h tt p-//www la-cooperationagricole coop/la-semame-de-la-cooperation-agricole) Et sur la fi-lière pam ensuite, avec notamment lesmoulins Decollogne, le pam G-nutntion...

Bletterans5ème édition de laMoisson des brasseursLa Moisson des brasseurs est de retouren Franche-Comté Rendez-vous les 26,27 et 28 juin à Bletterans sur le site dela Brasserie La Rouget de Lisle. Une belleoccasion de découvrir ou redécouvrir l'uni-vers de la bière maîs également de par-ler de goûts au plurielVisites guidées, ateliers d'association dessens, dégustations de bières toujoursavec modération.Retrouvez toutes les brasseries partici-pantes et animations proposées surwww.lamoissondesbrasseurs com

Farago FCRainurage des bétonsUne campagne de rainurage des bétonsest lancée Afin de mieux organiser leschantiers, les éleveurs intéressés peuventobtenir les tarifs et s'inscrire dès main-tenant au 03 81.65 52 55.Le matériel utilisé permet de ramurerune surface moyenne quotidienne de

120m2.

PulignyLa forêt et leschangements climatiquesC'est sur le thème des changements cli-matiques et de leur influence sur les fo-rêts que se tiendra la prochaine assem-blée générale de l'association descommunes forestières du Jura Cette as-semblée qui sera émaillée de la remisedes trophées « 100 constructions pu-bliques en bois local » se tiendra le sa-medi 13 juin 2015, à partir de 10 h 15, àla salle des fêtes dè Puligny.

PireyFranche-Comté Elevageen assembléeFranche-Comté Elevage tiendra son as-semblée générale ordinaire, chez le res-taurateur Thierry Garny à Pirey (25] levendredi 5 juin, à partir de 17 h 30 On ystatuera sur les comptes del'exercice20U

Déclarations PacPrime race menacéeLa Maec Prime Race Menacée est ou-verte dès 2015 en Franche Comté Elleconcerne les chevaux de race comtoiseet les bovins de race vosgienneAfin de bénéficier de cette mesure, lorsde votre déclaration Pac vous devez rem-plir le formulaire "Dossier Pac • Cam-pagne 2015 Maec - Protection des racesmenacées (PRM) " disponible sur télépacdans l'onglet demande d'aide rubriqueMaec ou sur internet avant le 9jum Pourplus de renseignements contactez lachambre régionale d'agriculture deFranche-Comté.

Tech ovinRendez vousles 2 et 3 septembre2015 sera la neuvième édition de ce sa-lon professionnel entierement dédié à laproduction ovine, viande et lait Au pro-

133/147

Page 9: Revue de presse dc juin15

Date : 05 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.4

Page 1/1

DIJON6 4160024400524Tous droits réservés à l'éditeur

Ce week-end: DijonCéréales présent à laFerme de JAnne

La Ferme de JAnne investit ceweek-end les Cours du Parcet le Parc de la Colombiere aDijon Partenaire historique desJA, le groupe Dijon Céréalessera bien present au cœur de lamanifestation Du ble jusqu'auxpains bien dores, en passantpar la cooperation agncole, legroupe Dijon Céréales, partenairemajeur de l'événementproposera une vrtnne assezdiversifiée. Sur un grand stand de125 m2, la premiere cooperativede Bourgogne Franche-Comtecommuniquera sur plusieursthèmes. La cooperation agricoled'abord, mouvement dont ellefait partie naturellement etqui tient sa semaine nationaledu6au 14jum (http7/wwwlacooperationagncole coop/la semaine-dé la-cooperaticm-agncole) Le stand Dijon Céréalessera aussi pedagogique avecplusieurs petits ateliers varies• reconnaissance des graines descultures agricoles qui façonnentnos paysages • expositionsur les différentes qualites desfannes dont on fait les bonspains • decouverte d'une mini-

moissonneuse d'expenmentationagronomique • fabrication debrioches tressées et petits painspour les enfants• atelier du boulanger au coeurdu fournil Dijon CéréalesMeunene - Decollogne • qutzzsur la filiere ble-fanne-painEn exposant ainsi ses coulisses,Dijon Céréales souhaitesensibiliser les visiteurs auxdifférents metiers et savoir-fairede lagriculture d'aujourd'hui, a lapertinence du modele cooperatifet des filieres qui garantissent,du champ a l'assiette, la qualitede l'alimentation a travers aussil'innovation et la recherche &developpementLes visiteurs pourront goûterl'excellence des pains de DijonCéréales Meunene et Decollogne(fabriques sur place), maîsaussi decouvrir des structurescomme Artemis (plateformeagroenvironnementale), leTechnopôle AgronovO ou encoreCerelabC (laboratoire de la filierecerealiere, createur du painG-Nutrrrjon©), des structuresnees dans le giron du pôle decompetitivite VrtagoraC Goût-Nutrrfjon-Sante

138/147

Page 10: Revue de presse dc juin15

Date : MAI / JUILLET 15

Pays : FrancePériodicité : Bimestriel

Page de l'article : p.14

Page 1/1

DIJON6 9178614400507Tous droits réservés à l'éditeur

FERME DE JANNE, PREMIEREDe la moutarde au eussis made in Fallot, des pains estampillés Dijon Céréales,du cresson de Côte-d'Or, de la viande bovine locale Voici la recette du Burgerdes Ducs, une création que les Jeunes Agriculteurs de Côte-d'Oi dévoileront augrand public les 6 et 7 |um piocham dans le cadre de la Ferme de JAnne Pour lapremièie fois, une grande tète de l'agriculture est organisée au cœur de Dijonles agnculteurs vont investir le parc de la Colombière et ses alentours (I kmd'exposition et 50000 visiteurs attendus) pour présenter leurs élevages et leurscultures, pour parler de leur métier Deux jours d'expositions, d'animations, demarchés du terroir pour combattre les idées reçues et montrer qu' i l estindispensable de soutenir l'agriculture locale Pour montrer aussi que les métiersagricoles sont des métiers passionnants et diversifiés www.lafermedejanne.com

147/147

Page 11: Revue de presse dc juin15

STATION SERVICE

FONTAINE-FRANÇAISE

Page 12: Revue de presse dc juin15

Date : JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 7055

Page de l'article : p.10

Page 1/1

DIJON6 1010224400509Tous droits réservés à l'éditeur

EN BREFCARBURANTSDeuxième stationchez Dijon céréales• La deuxième station-service du groupe coopé-ratif a été inaugurée à Fon-taine-Française (Côte-d'Or).Objectif : distribuer 1,1 Mlde carburant par an.

136/147

Page 13: Revue de presse dc juin15

PÔLEMEUNERIE

Page 14: Revue de presse dc juin15

LES MARCHES HEBDODate : 26 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.21

Page 1/1

DIJON6 3292644400507Tous droits réservés à l'éditeur

BrèvesDecollogne, endégustation à MilanAprés* Ma dose de farme»,les Moulins Decollogne ontmis en avant le 13 juin leurfarine Perle de meule crèmebio sur le Pavillon France àExpo Milan 2015 à l'occasionde la quinzaine bio.Les visiteurs ont ainsi pudéguster des baguettesélaborées par PatriceChampin, responsablede la boulangerie éphémèremontée par Intercéréales(produisant jusqu'à 4000baguettes par jour).

25/147

Page 15: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 14126

Page de l'article : p.46,48Journaliste : Armand Chauvel

Page 1/4

DIJON6 9213534400524Tous droits réservés à l'éditeur62/147

Page 16: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 14126

Page de l'article : p.46,48Journaliste : Armand Chauvel

Page 2/4

DIJON6 9213534400524Tous droits réservés à l'éditeur

Les produits

le leœdet« En tant que marque de référencede la cuisine faite maison, nous aidonsle consommateur à innover grâce à denouveaux produits, tout en lui proposantdes emballages plus pratiques. »Christie Le Couviour, chef de groupe chez Francme(NutnXo-Grands Moulins de Pans)

_100%ÉTANCHECe nouveau systeme

de fermeture exclusifpermet de refermerles packs de farme

tous usages demanière Blanche grâce

a une baguettecoulissante

DES PAINSBURGERFAITS MAISOMAvec cettepreparation pourpâtes a pains burger,Francme surfesur la tendancedu snacking,

.. maîs fait maison

La part de marchéen volume en 2014(31% en valeur),

en HM + SMSource ln

farine ie:,k ler« Nous sommes la marquede farine engagée pourles gourmands. Nous sommesla seule du secteur à disposerdu label Origine Francegarantie, et IOU % de notre bléest cultivé en France. »Anne Hervieu-Collaye, responsable marketingd'Ebly Farme (Axiane Meunerie)

PROXIMITÉLes gammes Cœurde Ble et Cœurde Maman d'EblyFarme repondenttoutes à l'objectitde creerune proximitegéographiqueet humaine

MINI-CAKES RIGOLOSEbly Farme s'intéresse auxpréparations gourmandesqui enregistrent unecroissance de 5%, alors queles préparations pour pâtes(galettes gaufres, etc ) sonten recul de 16%, CAMa fin mars, d'après ln

7,1%La part de marchéen volume en 2014(10,1% en valeur)

enHM + SMSource ln

La concurrence redouble dans la farineLa fin du monopole de France Farinea fait place à un marché beaucoup plusconcurrentiel, où les marques innoventet communiquent pour gagnerou conserver leur place en rayons.

Prenez une situation de monopole,celle de Fex-France Far ine ,dissolvez-la de manière à donnernaissance à trois fabricants, mélan-gez le tout avec des stratégies demarques bien différenciées, réglezle theimostat sul le letoui en foi ce

du fait maison, et placez au four. Voilà, incontestablement, la recette d'une belle bataille qui nefait que commencer dans les linéaires. «C'estmaintenant que la concurrence réelle débute»,confirme Alain Lenglos, directeur commercial etmarketing de Gruau d'Or (Grands Moulins deStrasbourg), actuellement la troisième marque dumai ché en valeui. La situation est d'autant plus

croustillante que la plupart des responsables de cesmarques se connaissent - ils ont souvent travailléensemble au sein de France Farine-, et que la farineen GMS se porte plutôt bien : + 1,7 % en valeur et+ 2 % en volume, en cumul annuel mobile à finmars 2015, selon Iii, pour les farines dites «clas-siques» ou «tous usages», le gros du marché. Avecun taux de pénétration de 78 %, d'après KantarWorldpanel, le secteur est parvenu à recruter, l'andaniel, 250000 foyeis.

Se distinguer par le premium ou la notoriétéPour accroître sa part de marché, proche de 3 %,Gruau d'Or, marque de l'Est de la France à l'origine,met en avant la qualité de sa farine de gruau - uneappellation officielle-, plus riche en protéines etd'une capacité levante supérieure aux farines clas-siques, ce moyennant un prix de vente indicatifenviron 10 % plus élevé, autour de 1,10 € le kilo.Ce positionnement premium vise à se démarquerdu leader historique, Francine, et d'Ebly Farine.Francme, du groupe NutnXo-Grands Moulins deParis, s'appuie non seulement sur sa forte notoriété,mais aussi sur la profondeur de sa gamme. «Nuukavons dix références de farines classiques et une vaste

63/147

Page 17: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 14126

Page de l'article : p.46,48Journaliste : Armand Chauvel

Page 3/4

DIJON6 9213534400524Tous droits réservés à l'éditeur

GmoM a Or,« Nous avons choisi la carte ̂de la différenciation en nouspositionnant sur le premium,car nous ne pensons pas qu'ily ait, à terme, de la placepour trois grandes marquesde farine dans les linéaires, iAlain Lenglos, directeur commercial de Gruaud'Or (Grands Moulins de Strasbourg)

RICHE ENPROTÉINESFarme issue de blétendre de haute qualité,particulièrement richeen protéines, Gruau d'Or,numero un en Alsace-Lorraine, a désormaisdes ambitions nationales

GRUAUI D'ORi «>

PAINSÀ POÊLERLancée en 2014,la gamme des Painsa poêler de Gruaud'Or comprendquatre références,le pam indien (naan)étant celle quirencontre le plusde succès

2,4%La part demarche

en volume en 2014(2,9% en valeur)

en HM + SMSource ln

palette de formats et d'emballages, en sachets oumême en boites, comme pour notre Suprême», affirmeChristèle Le Couviour, chef de groupe chez FrancineEn 2014, la marque a lancé une farine de blé au linet une farine de blé «céréales et graines», par exemple.Face à elle, à la suite d'une coentreprise entre Mars,propriétaire d'Ebly, et Axéréal, la maison mèred'Axiane Meunerie, Ebly Farine fait figure de nou-veau challenger depuis janvier 2015. Sous ce nomrendu célèbre dans le blé prêt à cuire, la gammeCœur de Blé d'Axiane, certes moins étoffée que cellede Francine, peut redoubler d'ambition. « Un consom-mateur sur deux connaît déjà notre Ebly Farine, et56 % des consommateurs se souviennent avoir vunotre publicité télé en janvier 2015, ai ant la Chan-deleur», affirme Anne Hervieu-Collaye, la responsablemarketing. Ne négligeant pas les piomotioiis, lamarque, qui met l'accent sur sa farine de blé et sursa Fluide, convainc de plus en plus d'enseignes.

Se faire une place parmi les MDDMais comment imaginer Francine, Ebly Farine etGruau d'Or cohabitant aux rayons épicerie des mêmesgrandes surfaces, alors que les MDD et les premiersprix -les seconds reculant un peu au profit

64/147

Page 18: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 14126

Page de l'article : p.46,48Journaliste : Armand Chauvel

Page 4/4

DIJON6 9213534400524Tous droits réservés à l'éditeur

ie, [e viou\ïewiA V&WA« Que ce soit en sachetsde un kilo ou en dosettes,avec Ma Dose de Farine,une véritable nouveautésur ce marché, nos farinesIOU % bio sont adaptéesaux nouveaux besoinsde consommationet représententune vraie alternative. »Adrien Bocquillon, responsablecommercial et marketing chez Decollogne

FORMAT POCKETDecollogne, fabricant de farme bio

haut de gamme pour les"professionnels, a fait une percée en

GMS avec un format inedit,le pocket de 100 g de farme bio,

la «juste dose» pour faireun gâteau au chocolat, ou des

madeleines pour six personnes

LA FARINE DE BLE PLAIT DAVANTAGEChiffre d'affaires, en M€, des différentes catégories de la farme classiqueen 2014, en HM + SM Source ln

Farines de ble

Farines bio ^^^~" 7.6

Farines de sarrasin

Farine Suprême Francine

Autres

Sur un marche total de 96 4 M €les farines de ble ont représentepresque la moitié des ventesI an passe suivies par les fluidesPlus lom derrière on trouveles bio et celtes au sarrasin

LES MDD PESENT DE TOUT LEUR POIDSPart de marche, en %, en volume (sur un total de 125,97 tonnes), et en valeur (sur un total de96,4 M€) des marques de la farme en 2014, en HM + SM Sources ln et estimations ISA

; Volume ;

22

2,4

31

^ MDD

fit Premiers prixAutres

0 Gruau d'Or£ Ebly Farinew Francine

Tant en volume qu en valeur les marques de distributeurs dominent le marchede la farme devant Francine leader des marques nationales et les premiers prix

des premières- foisonnent et totalisent 66,5 %des volumes? Le pétrin déborde déjà, et les anciensalliés de France Farine sont à couteaux tirés. Lesconsommateurs peuvent donc s'attendre à une mul-tiplication des campagnes publicitaires dans lesprochains mois. Ebly Farine, après une grosse actionau Salon de l'agriculture (20 DOO crêpes distribuées)et une première vague de pub TV du 18 janvier au2 février, sera de nouveau sur les chaînes nationalesà la rentrée, tout comme Francine. Gruau d'Or et sonslogan «C'est si simple d'être bon» les relaieront surles ondes à la fin de l'année.

Augmenter les préparationsMais la lutte fait aussi rage sur un autre terrain, celuides préparations gourmandes ou pour pains. «Dansla mesure où elles contribuent à l'image globale de lamarque quant à son savoir-faire, les préparations sontun enjeu important», reconnaît Alain Lenglos, chezGruau d'Or. Sur ce marché de 102 M€ -dont 52 M€pour les gâteaux ( + I %) et 38 M€ pour les entremets(-5 %), CAM à fin mars selon Iii-, les fabricants defarine n'occupent qu'une petite place face aux inter-venants traditionnels. D'après nos estimations, leurspréparations, qui demeurent au sein du rayon farine

-et ne sont donc pas en concurrence directe avec cellesd'Alsa ou de Nestlé Dessert, entre autres-, représententà peu près un dixième de leur activité, soit une dizainede millions d'euros au global. Mais l'ambition d'aug-menter cette part est réelle. «Nous souhaitons nousdifférencier en allant vers les préparations pour le cœurde repas ou l'apéritif», précise Christèle Le Couviour,chez Francine, dont la gamme comprend déjà la pâteà choux, à pizza, à galettes de sarrasin, ainsi que lespâtes à pains burger ou à tortillas de maïs.Ebly Farine semble vouloir suivre une ligne pluspâtissière avec ses préparations pour brioches oupour Mini-Cakes rigolos, et la forte renommée deTreblec dans les pâtes à galettes. Quant à Gruau d'Or,sa gamme de préparations gourmandes, lancée en2012 (avec notamment la Kougelhopf, une briochealsacienne), a été rejointe en 2014 par d'originalesfarines pour pains à poêler : Pain suédois, Muffinanglais, Batbout marocain et Naan indien. Autant depreuves du dynamisme d'un rayon dont révolutiondevrait encore s'accélérer, aussi bien en termes depackaging (voir le récent lancement de la farine bioen monodose de 100 g de Decollogne) que de varié-té des farines ou de diversité des préparations.

ARMAND CHAUVEL

65/147

Page 19: Revue de presse dc juin15

TRIBUNE VERTEDate : 11 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.3

Page 1/1

DIJON6 4724924400505Tous droits réservés à l'éditeur

Précision•• Dans le Tribune verte du2l mai dernier, une erreur s'estglissée dans l'article consacréau regroupement des activitésmeunerie des groupes coopé-ratifs Axéréal et Dijon Céréales.Ce rapprochement ne donnerapas naissance au « 2e groupemeunier français », comme in-diqué dans l'article mais au« 2e groupe meunier sur lemarché français », c'est-à-diresur le marché intérieur, horsexport.

93/147

Page 20: Revue de presse dc juin15

Date : 08 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Nicolas Desroches/ Jocelyne Remy

Page 1/1

2775

e589

5940

e400

f26c

4804

c606

759a

1d65

6893

e174

5b5

DIJON6 1706324400524Tous droits réservés à l'éditeur

EXPORT. Les entreprises bourguignonnes s'intéressent de plus en plus à l'Extrême-Orient.

Le business à l'heure chinoise

L'œnotpurisme est l'une des façons pour les Chinois de découvrir la région et sesspécialités. Photo Carole Oudot

Yaller.AirChinaalancédébutjuin sa deuxième rotationaérienne quotidienne entre Pékin et Paris.

Les Chinois sont en Bourgo-gne et ce marché est richede débouchés ! La preuvepar l 'exemple : nombred'entreprises bourguignon-nes sont tentées par l'exportvers l'Empire du milieu.

Grcgory So, ministrede Hong Kong, encharge du Tourisme

et de l'Export, était vendredien visite officielle en Bourgo-gne (v). Il a d'abord été reçu audomaine de la Romanée-Con-ti et au château du Clos deVougeot avant de visiter l'en-treprise TEE LE, située à Cor-peau.

Et même si l'annonce finaoût 2012 du rachat du châ-teau de Gevrey-Chamhertinpar un magnat des salles dejeux à Macao avait provoquéun bel émoi - rappelons à cetégard que le nombre d'inves-tissements français en Chineétait en 2014 encore presquedeux fois plus important queles investissements chinois enFrance (environ 17 milliardset 9 milliards respectivement)- le marché chinois intéressedes entrepreneurs bourgui-gnons qui, en réponse à la cri-se, se tournent de plus en plusvers l'export.

Mais la Chine reste un paysdifficile à comprendre pourun investisseur français, enco-re plus pour une TPE-PMEbourguignonne. « Les Chi-

Croissance. LePIBchinoisdevraitaugmenteren2015de7,1 %. Lindustriemanufacturière et de la construction représente la moitié de ce PIB.

nois sont attaches à l'histoiredes entreprises autant qu'àleurs produits », prévient ÉricMichoux, président du réseaud'entreprises Galilée (CLMIndus t r i e , Escofier, Far-man...) ayant vendu en Chinedernièrement quatre machi-nes-outils à commande nume-rique, conçues et fabriquées àChalon-sur-Saône (71).Avant de se mettre à l'heure

chinoise, le directeur exportde Fennob, fabricant bressande mobilier d'extérieur, a faitappel à un coach pour com-prendre leurs us et coutumes,ainsi que les bases pour tenirune conversation. Il lui fallaitce bagage avant d'ouvrir lapremiere boutique Fcrmob àPékin en avril dernier.

tic nal en Chine

Au mois dc mai, l'Aria Bour-gogne participait au SIAL (Sa-lon international de l'alimen-tation) à Shanghai et avaitemmené le moulin Bio Decol-lognc, la fromagerie Dclin,Mulot et Petitjean, Apidis, etNectars de Bourgogne, pourqu'ils y découvrent les poten-tialités en termes agroali-mentaire.

Premiers touristesétrangers dans la régionAutre marché en plein déve-

loppement, le tourisme. Et cene sont pas les 6 400 salariésdu conglomérat Tiens qui dé-mentiront ! En Bourgogne,les Chinois occupent, dc loin,le premier rang des touristesétrangers devant les Alle-

Depuis2013, leconseil régional finance(entreautres) unVolonta-riatinternationalenentreprise(VIE)installéàHongKong,portedumarché chinois. Après Alice Despujol, c'est Faouzi Ou nès, diplô-me de l'université Paris Dauphine en finances et management,qui y a pris ses fonctions début février. Il atravaillé pour une ban-que d'affaires pendant un an, un parcours plutôt financier et trèsprochedes PME. Il aparticipéàunéchangeuniversitaireau Brésilet découvert l'Asie via un séjour àShanghai. Aujourd'hui, avec ledispositif VIE, il est à Hong Kong au service des entreprises.

La Chine resteun pays difficile àcomprendre pourun investisseurfrançais

mands (19 800, +- 1,8 % entreoctobre-novembre 2013 etoctobre-novembre 2014), lesAnglais (17 000, + 16 °/o) et lesBelges (15 DOO, + 5,9 %). Unengouement pour la régionqui ne passe pas inaperçua v c c p l u s d c 3 4 0 0 0(+ 115,3 °/o) touristes chinoispar an. L'augmentation desnuitées dans les hôtels de la ré-gion est de... 2 467 °/o depuis2006. Ce tourisme concerneune population majoritaire-ment jeune et aisée.

NICOLAS DESROCHESETJOCELYNEREMY

(*) Le conseil régional de Bour-gogne, le Bureau de développe-ment économique et commer-cial du gouvernement de HongKong, le Bureau interprofes-sionnel des vins de Bourgogneet la chambre de commerce etd'industrie de Bourgogne sontliés depuis octobre 2010 par unaccord-cadre de coopération.

MARIE-CHRISTINEVERNIAU FILIÈRESinologue dans le Clunisois

«Tout change etse transforme »

O i j'avais un conseil" lj à donner à un en-trepreneur ou un acteurdu tourisme voulant s'at-taquer à la Chine, il fautd'abord s'informer sur sacu l tu re , son mode depensée... Il faut savoiradapter son comporte-ment aux Chinois si onne veut pas fa i re d'im-pairs, ni les froisser.Parmi les règles à connaî-tre : pour eux, tout chan-ge et se transforme. Vouspouvez avoir fixé les ter-mes d'un contrat, maistant qu'il n'est pas signé,il peut évoluer. Les Chi-nois sont également trèssensibles à l'Histoire. Ilsdétestent les gens trop ar-rogants et sûrs d'eux.Lautre difficulté du busi-ness avec des Chinois,c'est qu ' i l est diff ici le desavoir qui est le vrai chef,surtout quand on traiteavec des administrationsou des entreprises d'État.Un Chinois préférera tou-jours parler affaires de vi-su plutôt que par e-mail.Il est aussi de traditiond'offr ir un cadeau à lapremière entrevue, ce quin'est pas toujours sansdanger. Ils n'ont pas lesmêmes goûts que nousautres, Occidentaux. »

114/147

Page 21: Revue de presse dc juin15

FRAIS D’ICI

Page 22: Revue de presse dc juin15

Date : 11 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Anne-FrançoiseBailly / A. GR.

Page 1/2

4f7c

d5c1

5190

8b03

02b5

4724

1606

e591

1256

762e

c14b

537

DIJON6 6667724400505Tous droits réservés à l'éditeur

TRANSFERT. Après le déménagement du laser game, ce sera bientôt au tour de l'enseigne Babou.

Commerces : quand Quetignydéshabille Chenôve...Le magasin Babou, ensei-gne locomotive de la zonedu centre c o m m e r c i a lC. Chenôve, devrait bientôts'implanter à Quetigny.

La Commission dépar-tementale d'aména-gement commercial

de Côte-d'Or a accepté, le15 avril, la création d'unensemble commercial com-posé d'un magasin Babou,sur une surface de 2 500 m1,et de deux cellules com-merc ia les dc moins dc300 rn à Quetigny. Ce Ba-

Les anciens locaux d'Edips (à gauche) vont bientôt accueillir l'enseigne Babou de Chenôve. Photos LBP

101/147

Page 23: Revue de presse dc juin15

Date : 11 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Anne-FrançoiseBailly / A. GR.

Page 2/2

4f7c

d5c1

5190

8b03

02b5

4724

1606

e591

1256

762e

c14b

537

DIJON6 6667724400505Tous droits réservés à l'éditeur

bou est en réalité un trans-fert

« Le magasin qui va s'im-plantei à Quetigny est celuide Chenôve », explique Mi-chel Bachelard, maire deQuetigny « II va être amcnagé à la place de l'ancienne imprimerie Edips, situéeà l'arrière de Carrefour,boulevard des Champs-aux-Métiers, entre la sta-tion Total ct Gamm Vert »Et d'ajouter « Le schemade cohérence temtoiial stipule que, sur les zones existantes, il faut assurer la res-tructuration Dans le cas deBabou, il n y aura pas deconsommation dc nou-veaux terrains Les ancienslocaux d'Edips devront êtredéconstruits et un nouveaubâtiment devrait être érigeaprès la délivrance d'unpermis de construire »

MICHEL BACHELARD

Maire de Quetigny

if Les cellules vides dans lazone de Quetigny, en principe,ça ne dure pas très longtemps."

Ainsi l'échéance du démenagement ne se profile pasavant 2016 Pourquoi Ba-bou, magasin locomotivede la zone du centre com-mercial C Chenôve, va-t-ilquitter la deuxieme ville dcl'agglomération ? « Jc notequ'on restructure assez facilement la zone commerciale de Quetigny et queson attractivité n'est pas dé-mentie, bien au contrairepuisqu'on voit de nouvellesenseignes comme Babous'implanter », souligne Mi-

chel Bachelard A priori, lebail commercial du maga-sin Babou arrivait à son ter-me ct l'enseigne a profite dcl'occasion pour inves t i rdans l'achat de locaux viala SAS Babou dans la zonecommercia le du GrandMarché de Quetigny (des-servie par la ligne Tl dutramway), et dont l'attractivite s'est encore illustréemardi soir par l'inaugura-tion du nouveau Quick surune partie du parking dcCarrefour Comment le

maire de Chenôve peicoitil la perspective du déniénagement de Babou avec savingta ine de salar iés ?Comment va-t-il compen-ser le départ de cette ensei-gne très attractive ?

Un coup dur ?Apres le transfert du laser

game de Chenôve pourQuetigny (aujourd'hui dansle nouveau complexe CapVert réaménagé), le mairede la troisième ville du dé-partement a-t-il le senti-ment que « Quetigny aspireChenôve sur Ic plan com-mercial ' » « Line chosedont j'ai conscience », a t ilrépondu mercredi « c'estqu'il faut tout mettre enœuvre pour équilibrer dansl'agglomération dij'onnaiseles zones d'activités aunord, à l'est et au sud, pour

DU MOUVEMENT DANS LA ZONE DE C. CHENÔVE

Depuis avril, les enseignes Gémo vêtements et chaussures de la zone com-merciale C Chenôve se sont regrou-pés au se in des l o c a u x G é m ochaussures, 17, rue Jean-Moulin L'an-cien bâtiment de Gémo vêtements,15, rue Jean-Moulin, devrait être re-pris pai Action, une chaîne de harddiscount néerlandaise spécialiséedans les produits domestiques Contactée, la chaîne n'a pas souhaité eonfirmer cette implantation Pourtant,une offre d'emploi de responsable demagasin Action sur Chenôve a été pu-bliée le 19 décembre dernier surkeljob Le magasin, situé à quèlques

L'ancien local de Gémo vetementspourrait accueillir un magasin ActionPhoto A G

rues de Babou, pourrait ouvrir en fmd'année Ce n'est pas le seul change-ment dans cette zone commerciale

À l'emplacement de I ancien Dia, situé23, rue Paul-Langevin, c'est un maga-sin Frais d'ici qui s'installera Le bail aété signé au mois de decembre 2014pour cette ciéation à l ' initiative deDijon Céréales et Bourgogne Sud, enpartenariat avec Invivo Second ma-gasin de l'enseigne en France, Fraisd'ici ouvrira ses portes mi-octobre« Sur une surface de vente de 613 m2

nous proposerons du locavoi e, c'est àdire des produits fiais en privilégiantune provenance locale », expliqueJean-Loup Desclozeaux chef de pro-jet distribution alimentaire Frais d'ici

A. CR.

JEANESMONIN

Mairede Chenôve

tt Le Suddijonnais ne doitpas être oubliéau profit du nord,ou, dans le casprésent, de l'est."

que l'ensemble des territoires aient les mêmes dyna-miques de développementet que le sud de l'agglomé-ration en bénéficie alorsque cc n'est pas Ic cas » Etd'ajouter « Je pense qu'unrééquilibrage est indispensable Si cela ne se lealisepas, il y aura obligatoire-ment un déficit pour l'ag-glomération elle-même IIfaut une volonté politi-que »

Le maire de Chenôve a,par ailleurs, démenti les ru-meurs de départ du Quickde Chenôve, en ajoutant« Certes Babou quitte cettezone commerciale, maîsdans le même temps, le restaurant American Way esten tram de s'implanter » Etil promet « D'autres ensei-gnes vont également ouvrirleurs portes d'ici la fin del'année, dans ce secteur,maîs aussi sur l'ensembledu territoire de Chenôve »

ANNE-FRANÇOISE BAILLY

102/147

Page 24: Revue de presse dc juin15

CULTURES

Page 25: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Frédéric Joly

Page 1/1

e977

1560

51b0

8606

a234

4984

4800

6588

1d56

cf9a

91e5

5ff

DIJON6 1908534400503Tous droits réservés à l'éditeur

COTE-D'ORAGRICULTURE. Les prévisions météo ne sont pas très rassurantes.

La sécheresse menace déjàTempératures hautes et peude pluie le mois de mai aaussi fait des dégâts sur lescultures. Deux spécialisteslivrent leur diagnostic.

Le soleil du mois demai a fait le bonheurdes touristes, mais

pas forcément celui desagriculteurs. « Nous som-mes sur une année quin'est pas très favorablesurtout pour les culturesde printemps », résumeainsi Pierre Robin, con-seiller à la Chambre d'agri-culture de Côte-d'Or, spé-cialiste dc l 'agriculturebiologique. La sécheressepénalise notamment l'orgeet les pois de printemps.

« Des conséquencessur le colza et le blé »Concernant les cultures

d'été ( tournesol , soja ,ma'is ), « leurs cycles deproduction n'ont pas en-core débuté. Donc, rienn'est perdu », poursuitPierre Robin. Enfin, con-cernant les cultures d'hi-ver (colza, blé, orge. .), les

Même lors des dernières pluies, les températures sont restées élevées Les conséquences sontalors frappantes sur les cultures. Photo archives Philippe Bruchot

dernières semaines autori-sent seulement à rester «ans l'expectativees antidotes à la sécheres-

se restent de plus limites.La pluie , évidemment,mais difficile dc la com-mander, et surtout peu desolut ions dans le traite-ment des sols. La Cham-bre d'agriculture travaille

tout de même sur l'écarte-ment des cultures, en aug-mentant leur densité aumètre carré. « Cela permetde limiter un peu les effetsde la chaleur , indiquePierre Robin. « I ne fautpas oublier non plus queles cultures subissent à lafois les variations climati-ques mais aussi celles des

prix du marché. Chez Di-jon céréales, Mickaél Mi-meau, adjoint au respon-s a b l e a g r o n o m i q u epronostique que « a séche-resse, qui a marqué cemois de mai, aura notam-ment des conséquencessur le colza et le blé. Maiselles ne sont pas encorechiffrables. Lorge de prin-

f f Pour lescultures d'été,rien n'est perdu. "Pierre Robin, conseiller a laChambre d'agriculture de Côte-d'Or

temps, qui était en pleinefloraison, a souffert égale-ment. Le maîs devrait êtrepréservé Les dern iè respluies lui ont fait changerde tête. Mais même lorsdes dernières pluies, lestempératures sont restéesélevées. Les conséquencessont alors f r a p p a n t e sQuand les plantes ont ungrain en cours de forma-tion, les températures vontfaire baisser le poids de cegrain. » Les prévisions mé-téo lui font à peine retrou-ver le sour i re . « À dixjours, on a peu de précipi-tations prévues. En revan-che, les températures de-vraient être un peu moinsélevées. »

FRÉDÉRIC [email protected]

66/147

Page 26: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.7Journaliste : Aurélien Genest

Page 1/1

DIJON6 1213824400508Tous droits réservés à l'éditeur

ujiiures

Blé, orge, colza : oui, mais pas que çaL'allongement des rotations était l'une des thématiques deSeineYonne lors d'une visite d'essais dans le Châtillonnais.

La visite ae la plateformed expérimentation dePruslv-sur-Ource était

proposée mercredi 3 juin parSeineYonne (mutualisationdes services agronomiques HOBourgogne et Capserval) Lesagriculteurs avaient un largechoix d ateliers L un d euxs intéressait aux alternatives de latraditionnelle rotation colza, blé,orge «L'allongement de la rota-tion a des bénéfices bien recon-nus d'un point de vue agronomujue» annonce Énc Ducomet,responsable nouvelles cultures à110 Bourgogne La gestion desravageurs et des maladies devienttrès difficile avec un retour tropfréquent du colza au sein d unemême parcelle 'Resoudre leiproblèmes de désherbage etd'insectes augmente le niveau decharges» poursuit Énc Ducometf La diversification des culturesest un sujet qui intéresse beaucoup, nous recevons beaucoupde questions de la part de nosadhérents» assure Amélie Petitresponsable agronomique deSeineYonne La substitution ducolza u est pas si simple que celacomme le rappelle Éric Ducor-net «il faut reconnaître que sur

nos terres à cailloux, le colza estune formidable culture avec safaculté à s'enraciner et à e xploiter des sols mec des réserves eneau limitantes»

Un duo promeneurDeux cultures font leur retourdepuis peu dans le Châtillonnaisle lin et îe chanvre Pour la pre-mière citée, les grames sont extru-dées puis confiées à Valorex quialimente lusine Soréal «C'esttadeuxième année que nous faisonsdu lm» indique Énc Ducomet «lls'agit d'une excellente téte derotation Nous en avons 170 hec-tares aujourd'hui dans le Châtil-lonnais et il est amené à se déve-lopper. Des rendements de 17 àISqlha ont été enregistres l'anpassé, nous visons 20q/ha» Laseconde option de substitution aucolza est donc le chanvre, présenten Haute Côte d Or sur environ150 hectares «La encore, nousn 'inventons rien, tous les anciensexploitants présents aujourd'huià notre visite en faisaient déjàdans le passé. Avec le chanvre,le nombre d'interventions est plusque minime, on sème el on récolte' Financièrement parlant, cetteculture est intéressante à double

titre puisque nous avons uncontrat poule et un contrat pourles grames de chènevis» relèvele responsable nouvelles culturesEn ce qui concerne le lm EricDucomet fart part de nettes amé-liorations d un point de vue agronomique, suivi de désherbage etfongicides «nous maîtrisonsparfaitement ces aspects par rap-port à ll y a vingt ans Selon lesexploitations, la marge réaliséepour ces deux cultures peut êtresupérieure à celles des céréaleset du colla»

Les pistes ne s'arrêtentpas làD'autres possibilités sont éga-lement étudiées par HO Bour-gogne * nous travaillons surd'autres espèces mats noussommes seulement au stadede l'observation. Il serait bientrop tôt d en parler aujourd'huipuisque nous n 'avons pas encoreles débouchés derrière, contrai-rement au chanvre el au lmNotre coopérative défend lerevenu de ses adhérents et nesaurait se lancer dans la moindreproduction hasardeuse» Cer-tains adhérents de la coopérativeatteignent aujourd hut le nombre

Êric Ducomet, responsable nouvelles cultures à 110 Bourgogne, fait lapart belle au chanvre et au lin

de huit cultures dans leur rota-tion en optant notamment pourle maîs, le tournesol ou encore lepois Un changement d'habitudescertain qui nécessite plus d agro-nomie maîs que HO Bourgognese propose d'accompagner f i ln'y a aucun problème dès lorsque l'agriculteur n 'est pas seulNous publions régulièrement desflashs techniques spécifiques auxcultures et nous avons quoiqu'ilarrive nos relais technico-commerciaux sur le terrain» ajouteÉric Ducornet Les ateliers decette journée s intéressaient éga-

lement aux cultures plus tradi-tionnelles avec présentation desessais variétés, fertilisation azo-tée pulvérisation en bas-volume,techniques d implantation etstarter et fertilité des sols «Parces rencontres, nous mettons enavant les nombreuses actionsinnovantes menées par nos coo-pératives pour garantir la margebrute de nos adhérents, asseoirles débouchés et préserver notreenvironnement eau, sol, air»indique Amélie Petit

AUREUEN GENtSI

109/147

Page 27: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.15Journaliste : Cédric Michelin

Page 1/4

DIJON6 4489034400509Tous droits réservés à l'éditeur

O Essais variétés blé et colza

Les protéines en ligne deLe 3 juin, Bourgogne du Sud a organisé ses traditionnelles visites d'essaispour aider ses coopérateurs à choisir les meilleures variétés de blé et de colza.La coopérative livrait également sa stratégie pour tenter de maximiserles revenus de ses adhérents. Mondialisés, les marchés céréaliers et des engraissont volatiles. Les acheteurs -meuniers, industriels, export- font jouerla concurrence et recherchent des blés avec des taux de protéines supérieurs.Pour y parvenir, l'agriculture de précision (fertilisation azotée ajustée, drone,fongicide, désherbage, oligo-éléments. . .) est testée.

L e 3 juin à Sennecey-le-Grand, à l 'EARL desAyottes, chez Didier Ra-

vel, une cinquantaine de cul-tivateurs ont parcouru, guideà la mam, les micro-parcellespermettant de comparer lesvariétés, nouvelles ou « leiplus cultivées » sur le secteurde la coopérativeAvant cela, la responsable desessais, Christine Boully rap-pelait le contexte de l'annéeCette plateforme en limonsargileux a été semée en blé le20 octobre en précédent colza.« L'automne a été plutôt bienarrose Les semis se sont de-roulés en deux temps avecquèlques difficultés de levéesensuite. Les températuresdouces ont entraîné une attaquede pucerons (notamment surorges). Avec un mois de marssec, la date de reprise fut nor-male La pression maladie estnormale. Côté désherbage, deséchecs -parfois importants-sur graminées ont sali les par-celles Côté maladies, seulphénomène nouveau, en plusde la septonose et sans programme fongicide, des tracesde rouille jaune sont observéesen zone nord» Reste que glo-balement, l'année se déroulebien Les fortes températures(+30°C) de ces derniers jourssont plus inquiétants pour leremplissage des blés, surtoutdans les sols avec peu deréserve hydriqueNéanmoins, la coopérative vise

cette année encore 100 % deblés meuniers « avec de bonspotentiels, PS, taux de protéine,FIL, W ) » Car la qualité su-périeure devient primordialeSi plus de 80 % des semis surle secteur de la coopérativesont des variétés BPS (blé pa-mfiable supérieur) ou VRM(variété recommandée par lesmeuniers), pour le directeur,la différence sur les marchésse fera dorénavant « sur lestaux de protéines. Nos concur-rents nous passent devant(TP > 12) et même les blesRusses/Ukrainiens nous prennent nos marchés méditerra-néens », regrettait Michel Du-vernois Pour y parvenir, lacoopérative « accompagne »le progrès génétique avec sesessais et vérifie ainsi l'adap-tation des variétés sur les ter-roirs locaux « Dans les cinqprochaines années », un« bond » est notamment attenduavec l'arrivée des hybrides enblé La coopérative s'est « lan-cée » Seul hybride testé pourl'instant, Hywm a un «fort »potentiel (110%) maîs ne cor-respondant pas encore à laqualité recherche par lès-mar-chés habituels de la coopérative,orientés "variétés lignées"

L'espoir Nemo, Oregrainmaintenant

Car, bien que restant La réfé-rence, inscrite en 2002, Apachecommence à « être dépasse »(90 % du rendement moyen

l'an dernier) Aubusson resteune « valeur sûre » maîs suitle même chemin (97 %) Laplus cultivée l'an dernier, Apn-ho reste une variété « passepartout », comme Calabro(même origine génétique queRubisko) apprécié des meuniersAvec son gène de tolérancecontre le piétm verse, Descartesa tout bon sauf son P/L quireste à « affiner » Un traitque possède aussi Ionesco etqui a fait +13 % de rendementque la référence Apache dansles essais de l'an passé. Variétepouvant être semée derrièremaîs (résistante fusanose etmycotoxines), Graindor est« haute » maîs déçoit côtérendement Ce n'est pas le casde Nucleo (+10 % sur 3 ans)maîs avec pour bémol sa teneuren protéinesD'autres variétés sont en re-vanche déconseillées, listaitLoic Malaquin, comme Arezzo(pour sa qualité) ou Foxyl(98 % de potentiel) Les nou-veautés testées répondent àdes problématiques particu-lières Aukland est résistantfusanose et mosaique, commeMusik ou ROI Mondio. Le« tardif » Fructidor a un bonpotentiel (105,6 %) maîs sonP/L est « pénalisant » Inscriten 2012, RGT Rubisko a unbon P/L (0,4) maîs son PS est« limite » pour les meuniersSothys CS a également unenote de pan i f i ca t ion« moyenne » SY Moisson est

74/147

Page 28: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.15Journaliste : Cédric Michelin

Page 2/4

DIJON6 4489034400509Tous droits réservés à l'éditeur

Le choix des variétés tient autant aux pratiques des cultivateurs qu'au sol,qu'aux variétés, qu'aux débouchés.

plutôt à réserver pour les 2e datede semis « sans être un foudrede guerre » côté rendement.Syllon aime les terrains pro-fonds mais a une « finitionlente ».Nemo fait figure de « grandespoir à l'avenir » puisquecomme Apache il affiche de« belles qualités » et rendement(105 %). « // nous faudra mi-nimum trois ans de recul »,tempérait Michel Duvernois.Le directeur croit plus -enterme de débouchés commer-

ciaux (meunerie)- à Oregrain,qui va « bien » derrière maïset correspond à la qualité re-cherchée. La coopérative devraitsurtout avoir plus de semencesà proposer que pour Nemo.RGT Venezio (103,9 %) n'apas fait l'objet de multiplicationcette année. RGT Strauss estlui observé pour sa « curieuseprécocité ».

CÉDRIC MICHELIN

75/147

Page 29: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.15Journaliste : Cédric Michelin

Page 3/4

DIJON6 4489034400509Tous droits réservés à l'éditeur

Des tourteaux non-OGM à plus de 50 % de protéines« C'est rassurant. Depuis 2000, on constate plusde clients et la consommation mondiale est enhausse ». Faisant un point sur la campagne àvenir des marchés, Michel Duvernois préfèrepositiver. Il faut dire aussi que l'année peutdifficilement être pire que celle de l'an dernier.En 2014, Bourgogne du Sud avait finit avec45 % de blés fourragers. « Les meilleurs dumonde » ironisait-il mais qui ont finalementtrouvé preneurs plus facilement avec la baisse« heureuse » de l'euro face à un dollar renforcé.Sur le terrain, les prix moyens payés aux coo-pérateurs ont atteint en moyenne entre 150et 155 €/t mais avec des écarts allant de « 735à 770».Difficile toutefois de prédire l'avenir. Cetteannée, les cotations blés alimentaires au Matifn'ont encore jamais dépassé les 200 € et sontproches de 180 €/t avant la période « cruciale »de juillet. « On n'est pas loin des coûts de pro-duction, surtout en $, ce qui incite les producteursà stocker ». Même scénario en maïs ce qui

n'augure rien de bon en «.juillet/août»... Unevolatilité qu'on pourrait retrouver aussi ducôté des colzas même si « on est un peu à l'abriavec notre outil à Chalon ». La trituration dusoja sur le même site (70.000 t) permettraaussi de dégager des primes non-OGM. « Ony croit mais avec un marché de 250.000 t pourseulement 100.0001 de débouchés, il nous fautconstruire une grille incitative-comme en blé- pour sortir des tourteaux à+50 % de protéines ». Le directeur enchaînaitdonc sur la formation des prix d'acompte, lescompléments de prix et les ristournes en ex-pliquant le « cadre de gestion » définit « enhiver » au sein de l'Union de coopérativesCérévia. « Aujourd'hui, 99 % de nos ventes sontfaites sur le marché à terme ». Avec ses 550.0001à écouler, Bourgogne du Sud continue de« privilégier ses clients sur le marché intérieur »et cherche désormais à « récupérer les clientsexports du bassin méditerranéen ».

76/147

Page 30: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.15Journaliste : Cédric Michelin

Page 4/4

DIJON6 4489034400509Tous droits réservés à l'éditeur

Urée/ammonitrate : faible écart d'efficacité

Alors comment « faire de la protéine » pour espérer vendre ?Pour commencer à répondre à cette question, parole à l'agronomie.Un profil de sol avait donc été ouvert pour en observer ses ca-ractéristiques. Pascal Bucheton le commentait. Le sol « vie »comme en témoignait la présence de vers de terre et la vue deracines plongeantes. Le déchaumage et le semis « en combiné »n'ont en effet pas compacté le sol. Le pH du sol mesuré à 6,5était « plus que correct ». Un paramètre important qui varie« selon les zones, les pluies, le développement végétatif... ». Lacoopérative a donc équipé cette année tous ses techniciens desecteur d'un pH-mètre ( T O €/analyse de parcelle).Gilles Guillaume a lui un avis plus tranche. Si la France atendance à faire moins de protéines, c'est surtout parce queles agriculteurs « mettent moins d'azote qu'avant » en raisondes contraintes réglementaires environnementales et écono-miques, selon lui. Alors, sous quelle forme, l'apport est-il leplus efficace ? Le directeur des achats présentait les résultatscomparants ammonitrate et urée. Réponse : « l'écart d'efficacitéest faible » entre ces deux formes d'azote. La coopérative estégalement en train de comparer des solutions azotées sousformes liquide ou solide imprégnée. Elle cherche égalementà ajuster le dernier apport d'azote, en utilisant l'imagerie soitpar satellite, soit par ULM, soit par drone. Deux cultivateursintègrent déjà les cartes de biomasse végétale. Chargées dansles consoles de leurs tracteurs, ils peuvent ensuite modulerleur fertilisation précisément à l'intérieur d'une parcelle.Enfin, les "bactériosols" sont également en tests. La réflexionva au-delà de l'efficacité de ces bactéries à fixer l'azote de l'airdans les sols. « Cela nous paraît important et plus sécuritaire deconnaître leurs origines. Ainsi, nous allons prélever dans vossols, analysons (microbiologie) et sélectionnons les bactéries lesplus puissantes » issus des terroirs bressans.

77/147

Page 31: Revue de presse dc juin15

Date : 08 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Page 1/1

5f79

451d

5380

ae0e

1237

4234

e402

2536

16f5

8493

0194

5de

DIJON6 9706324400502Tous droits réservés à l'éditeur

AGRICULTURE

Le département bientôt sans fourrage ?Alors qu'un manque de

fourrage est à craindre dansplusieurs régions françaisescomme la Normandie, la ré-gion Poitou-Charentes, leMassif central ou la Bourgo-gne, selon une enquête me-née par l'agence de presseagricole Agra, la Côte-d'Orsemble pour le momentépargnée.

Si le département a aussiconnu des écarts de tempé-ratures importants et de fai-bles précipitations, « il estencore trop tôt pour tirer lasonnette d'alarme », indiqueÉdouard Benayas, con-seiller fourrage auprès de laChambre d'agriculture de laCôte-d'Or. Selon lui, ons'achemine bien vers « uneannée moyenne » pour lefoin mais « rien de catastro-phique ».

En revanche, pour l'heure,sans eau, le maïs « peine ». Àl'inverse, la récolte d'ensila-ge d'herbe s'est déroulée

C'est l'heure de la fenaison à Brazey-en-Plaine. L'herbe a étécoupée à ras de terre par la faucheuse. Photo archives B Thiebergien

dans de bonnes conditions.Nicolas Barbois, éleveur debovins à Frôlois, près de Bai-gneux-les-Juifs, a une récoltede luzerne moyenne : « Pourle moment, ça va, mais il nefaut pas que le temps restetrop sec sinon on va devoirpuiser dans les stocks. »

Même ton du côté de labranche alimentation ani-

male de Dijon Céréales : « IIy a un déficit mais pas dequoi paniquer. Ce qui estplus préoccupant, c'est queles années moyennes s'en-chaînent. » L'exploitationde Nicolas Darbois est« autosuffisante ». Mais côtéstocks fourragers, tous leséleveurs ne sont pas au mê-me niveau.

115/147

Page 32: Revue de presse dc juin15

������������ =�����5�>?5@A5@>3��� �����5��

777&�9�&��� �+��5�1�� ��8+ �������5�BC>

�����

D���������������

E���������������-������������ 8:3��F�>@GFGGBC>

����������� ��� ���������������������� ����� �������������������� ��� ������������������������� ������ ���������������� ����� �������������������� ����������� � ������!��� ������"�������� ��������#������ ������ �� ��� ��$���� ����������� ����������������������������������������%������������� ������ ��&

'������������ ����������� �������������������������������� ����������%������������� ���(������ ������������������������� �����������)��� ������*�������#� �+������ �������������������,�������!��%�����������������������&

'�� ������ �����!��� ��%�� �-����(�� ��� �����+� ��)����������� ������(���� �����������!�����)&�. ��-� �!���������!�������� �����������/��(���� ��)&�0��� -����������������� ��������!��%���������������� �����%� ����� ���� �&

�������#��%�������-�������%�-� ����1���������,�����#��� ��2����3��������� ������������4�� ����+� ��5(� ���������� �����-��������� ������������������������������������ � �� �-����-������������� �������6�&�� ��� ���������������������7��6�� �&�)

"$���� �������������%�� �!������ ��� �� ��������8�9� ���������5�(�:�+���� �������������������������� �����&������������������������ ��������������� ������+� ������ �!�; � &�)�<��2������ ����������8��%�������(����������� ��)&�"�����������6�����������������������-����� ���� ��������$��� �-���&

122/147

Page 33: Revue de presse dc juin15

Date : 05 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 53825

Page 1/1

3675

1524

5a70

2b04

0231

4104

4a08

e502

1875

5869

71d5

5a6

DIJON6 5423124400504Tous droits réservés à l'éditeur

AGRICULTURE

Un manque de fourrage est à craindre en Côte-d'OrAlors qu'un manque de

fourrage est à craindre dansplusieurs régions françaisescomme la Normandie, la ré-gion Poitou-Charentes, leMassif central ou la Bourgo-gne, selon une enquête me-née par l'agence de presseagricole Agra, la Côte-d'Orsemble pour le momentépargnée.

Si le département a aussiconnu des écarts de tempé-ratures importants et de fai-bles précipitations, « il estencore trop tôt pour tirer lasonnette d'alarme », indiqueÉdouard Benayas, conseillerfourrage auprès de la Cham-bre d'agriculture Côte-d'Or.

C'est l'heure de la fenaison à Brazey-en-Plaine. L'herbe a étécoupée à ras de terre par la faucheuse. Photo archives B Thiebergien

Selon lui, on s'achemineb i e n vers « u n e annéemoyenne » pour le foin mais« rien de catastrophique ».En revanche, pour l'heure,sans eau, le maïs « peine ». À

l'inverse, la récolte d'ensila-ge d'herbe s'est dérouléedans de bonnes conditions.

Nicolas Barbois, éleveurde bovins à Frôlois, près deBaigneux-les-Juifs, a une ré-

colte de luzerne moyenne :« Pour le moment, ça vamais il ne faut pas que letemps reste trop sec sinon onva devoir puiser dans lesstocks. On attend des oragespour ce week-end. »

Même ton du côté de labranche alimentation ani-male de Dijon Céréales : « IIy a un déficit mais pas dequoi paniquer. Ce qui estplus préoccupant, c'est queles années moyennes s'en-chaînent. » L'exploitation deNicolas Darbois est « auto-s u f f i s a n t e » . Mais côtéstocks fourragers, tous leséleveurs ne sont pas au mê-me niveau.

124/147

Page 34: Revue de presse dc juin15

Date : 29 MAI 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.14Journaliste : Aurélien Genest

Page 1/2

DIJON6 6133024400502Tous droits réservés à l'éditeur

O Pulvérisations

Devenir bas-volumeur ?Un colloque au champ sur la technique du bas-volume était organisé la semainedernière au nord de Dijon. L'occasion, peut-être, de susciter des vocations.

Près de quatre cents per-sonnes se sont rendues le21 mai à Til-Châtel, où

Arvalis Institut du végétal or-ganisait une journée sur la pul-vérisation avec ses partenaires(chambres d'agriculture, coo-pératives et Cétiom). Le bas-volume en était le fil conducteur,avec la publication de résultatsd'expérimentations. Quatre ate-liers étaient proposés :- le premier s'intéressait à laqualité de la pulvérisation ;- le second plus spécifiquementau bas-volume, aux doses etaux adjuvants ;- le troisième à l'optimisationdu glyphosate ;- et le dernier à des témoignagesd'agriculteurs.

Une technique "tendance"Le bas-volume est de plus enplus pratique par les agricul-teurs : « la première raisonest logistique », rappelait LucPelcé, « avec la diminutiondu volume d'eau, la productivitédu travail est améliorée. Laréduction de moitié de ce vo-lume (classiquement de 150 àmoins de 80 l/ha) permet dediminuer le temps de remplis-sage et d'augmenter d'environ30 à 40% le nombre d'hectarespar heure, surtout si le par-cellaire est favorable ».Au-delà du gain de temps si-gnificatif, le principal objectifest de bénéficier au maximumdes conditions climatiques op-timales, le plus souvent trèstôt le matin, pour garantir et

améliorer les efficacités desproduits utilisés. « En bénéfi-ciant de meilleures conditionsd'application, des réductionsde doses sont envisageables,mais ne sont en aucun cas sys-tématiques », insistait LucPelcé..

Un « investissementintellectuel »

En optant pour le bas-volume,l'agriculteur s'engage à consa-crer beaucoup de temps à l'ob-servation.« C'est certain, il faut aussiacquérir des compétences tech-niques dans le choix des buses,des vitesses, des pressions, toutce qui tourne autour du pulvé-risateur. C'est davantage uninvestissement intellectuel quematériel », analysait l'ingénieurd'Arvalis, par ailleurs chef deprojet de cette journée.En envoyant 99,99 % des ma-tières actives là où il faut -aulieu de 60 % généralement-,l'agriculteur peut logiquements'attendre à une hausse de sesrendements, tout en rentrantparfaitement dans le cadre ré-glementaire, du fait notammentdu plan Écophyto toujours enligne de mire...

Un riche partenariatLa délégation régionale d'Ar-valis travaille essentiellementsur les herbicides des céréales :« la lutte contre les mauvaisesherbes en Bourgogne est sansdoute le problème phytosani-taire numéro un devant lesmaladies et les ravageurs »,

Les présentations étaient assurées à l'aide de grands écrans, directementpositionnés au milieu du champ.

Le bas-volume requiert une quantité moindre en eau, utilise moins de car-burant et parfois moins de produits phytosanltaires. Il contribue égale'ment à un meilleur respect de l'environnement.

140/147

Page 35: Revue de presse dc juin15

Date : 29 MAI 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 4288

Page de l'article : p.14Journaliste : Aurélien Genest

Page 2/2

DIJON6 6133024400502Tous droits réservés à l'éditeur

rappelait Luc Pelcé.À l'aide d'un quad, des proto-coles sont mis en place et lesrésultats sont régulièrementcommuniqués. « Nous animonsdeux groupes de travail depuistrois ans », rappelait Luc Pelcé.« Le premier regroupe huitagriculteurs qui émettent desavis sur les projets de protocolespour assurer une adéquationentre la recherche appliquéeet les attentes du terrain.L'autre groupe est composéde techniciens et ingénieursdes chambres départementalesd'agricultures, des coopérativesDijon Céréales, HO Bourgogne,Capserval et Bourgogne duSud, ainsi que le Cétiom ».

AURÉLIEN GENEST

En bref

B Cuma : un nouveaudispositif de soutien financierLe maintien des crédits alloués aux Cuma (2,5M €) a été confirmépar Philippe Mauguin, directeur de cabinet du ministre de l'Agri-culture Stéphane Le Foil, le 26 mai, lors de l'assemblée généralede la fédération nationale des Cuma à Paris. Ces crédits serontaffectés à la formation des membres et salariés des Cuma ainsiqu'à la construction de hangars (décret en cours d'élaboration).Le nouveau dispositif sera mis en place au second semestre2015 et remplacera le soutien fourni par les prêts bonifiés. «Au-jourd'hui le dispositif est sous-utilisé à cause de sa complexité ad-ministrative et de révolution des projets des Cuma », a estiméStéphane Gérard, président de la FNCuma. Plus globalement,c'est tout un renouveau des Cuma qu'annonce son président,avec notamment une réforme des statuts, l'acquisition denouvelles compétences et de partenariats. « Nous entamonsune année de travaux et de réflexion », a-t-il conclu.

« Des interventions plus efficaces »Vincent Lecuret mettait à disposition l'unede ses parcelles pour la tenue dè ce colloqueaux champs. Cet agriculteur du village voisinde Lux utilise lui-même la technique du bas-volume : «j'ai commencé en 2010 après avoirsuivi plusieurs formations. J'ai en effet prisconscience de l'importance d'appliquer lesproduits aux bons moments, lors d'une fortehygrométrie et sans le moindre vent. Aujourd'hui,je ne reviendrais pour rien au monde en arrière :j'ai obtenu une meilleure efficience de mes in-terventions. Avant, nous avions du mal à expliquezle mauvais fonctionnement de certains produits,je pense que tout venait delà... Je traitais entre7 heures et 11 heures, je le fais désormais entre4 heures et 8 heures du matin. Je réduis levolume d'eau utilisé : ainsi, avec une capacitéde 3.000 litres dans le pulvérisateur, je couvre60 hectares de cultures sans recharger. Je réduisl'utilisation des produits d'au moins 20 %, cequi génère des économies sur les charges opé-rationnelles. Pour l'environnement, c'est unavantage certain. J'ai une autre satisfaction,plus personnelle: celle de pouvoir profiter plei-nement de ma famille, chose que je ne pouvaispas faire avant quand je partais traiter en pleinematinée.'».

« Jusqu'à 100 hectares à l'heure »Agriculteur à Nesle-et-Massoultdans le Payschâtillonnais, Nicolas Chambrette témoignaitégalement dans un atelier de son expérience :«je me suis lancé dans cette technique en 2009,un peu par hasard je dois dire. J'ai tout de suiteaccroché, et cela pour plusieurs raisons. Le grosavantage concerne l'autonomie du pulvérisateur :avec une capacité de 5.000 litres, je peux traiterune centaine d'hectares en une seule fois. Jen'ai pas à rentrer à-l'exploitation pour faire leplein :cela tombe bien caries créneaux optimauxpour traiter, sans vent et avec une forte hygro-métrie, sont souvent courts. Je possède unerampe de 40 mètres avec laquelle je peux allerjusqu'à 25 km/heure. Je traite en moyenne unequarantaine d'hectares par heure, en comptantle déplacement. En instantané, je suis presqueà 100 hectares de l'heure. Avec le bas-volume,l'efficacité des produits est bien meilleure etj'arrive à réduire l'utilisation des herbicidesjusqu'à 20 % et celle des fongicides entre 20 et40 %. Avant, j'allais traiter en matinée. Aujourd'hui,je m'arrange pour être rentré à 8 heures chezmoi. Il m'arrive de partir dès deux heures dumatin. En ce qui concerne le matériel, je n'aiacheté qu'un jeu de buses ».

141/147

Page 36: Revue de presse dc juin15

VISITE platEFORMES

Page 37: Revue de presse dc juin15

LE JOURNAL DU PALAIS DEBOURGOGNE Date : 29 JUIN/05 JUIL 15Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2571

Page de l'article : p.1,6

Page 1/1

DIJON6 1163944400509Tous droits réservés à l'éditeur

Agriculture : collectionprintemps-été...••i Dijon Céréales a présente à ses adhérentsde nouvelles variétés à cultiver. Page 6

Agriculture. Dans le cadre de la Semaine de la Coopération agricole, Dijon Céréales a invité troiscents adhérents à découvrir plus de 3,5 hectares d'essais et 850 micro-parcelles qui composaient lesdeux sites de la plateforme 2015 du service technique de la coopérative.

Les essais Dijon Céréaless'exposent

pied dusilo de3 o incon-

i-Larrey, dans leNord de la Côte-d'Or, près deChâtillon-sur-Seine, dix-septvariétés de blés tendres étaientmises à l'essai par Dijon Céréa-les, des « historiques » maisaussi cinq variétés inscrites al'automne 2014 et une variéteencours d'inscription. Elles ontété récemment présentées àtrois cents agriculteurs adhé-rents de la coopérative. Pointintéressant, un bloc non traitéen fongicide permettait de bienvisualiser la sensibilité de cha-cune des variétés auxmaladies.Les autres essais variétaux ontporté sur les orges d'hiver (15variétés), les orges de printemps(13), les pois de printemps (12),le colza (20), mais aussi le linavec pas moins de septvariétéstestées.

«ROMPRE U ROTATIONCLASSIQUE»

« Nous souhaitons proposeraux agriculteurs des solutionspour rompre la rotation clas-sique colza-blé-orge. Même sife lin ne répond pas à toutes lesproblématiques de résistance,cette culture présente des inté-rêts à travers sa valorisation en

Damier Vert permet aux agriculteurs de se tenir au courant des dernières nouveautés en matière de semences.

alimentation animale elhumaine, nous programmons500 hectares en production avecnos adhérents en lien avec l'in-dustriel Valorex », expliquaitMarc Delattre, responsable duservice technique Damier Vert.Un atelier animé par DijonCéréales Meunerie a mis enavant la baguette Natur'O'linproduite dans le cadre de lafilière Bleu Blanc Coeur, maisaussi la nécessaire adaptationde la qualité des blés auxatten-tes du marché. La plateformede Poincon-lès-Larrey présen-tait également un essai d'as-sociation des cultures de bléet de pois. « L'objectif est de

mélanger du blé et du pois etde voir si les grains récoltés (enmélangeou tries) peuvent amé-liorer la teneur en protéines despains et donc kur qualité nutri-tionnelle », résume MichaelMimeau, responsable agrono-mique de Damier Vert. Lesystème, intéressant en vue deréduire l'apport d'engrais surblé et de développer sa qua-lité, nécessite cependant unecertaine maîtrise : gestionsimultanée des semis et de larécolte des deux cultures, fer-tilisation azotée du blé et pro-tection des deux cultures avecde rares solutions communes,tri des grains récoltés. À

quèlques kilomètres de là, àCérilly, la visite de l'essai désher-bage anti-graminées à bas-volume a été suivie attentive-ment par les adhérents de lacoopérative. Mis en place dansle cadre d'un groupe de travailrégional qui rassemble lescoopératives, les chambres da-griculture et Arvalis, il a pu êtremené grâce au quad mis àdisposition par l'institut duvégétal. « Nous souhaitonsacquérir plus de références surcette pratique qui se développechez nos adhérents et pourlaquelle nous souhaitons lesaccompagner», précisait MarcDelattre.

3/3

Page 38: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.38

Page 1/2

DIJON6 7031744400507Tous droits réservés à l'éditeur

Rencontres Damier Vert 2015

De la variété et desnouvelles pratiquesà Poinçon

850 micro-parcelles composent la plateforme d'essais. DR

15/147

Page 39: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.38

Page 2/2

DIJON6 7031744400507Tous droits réservés à l'éditeur

C'est une belleréalisation deDamier Vert que 300adhérents de DijonCéréales ont pudécouvrir le 10 juinà Poinçon-lès-Larreyet Cérilly, dans lenord Côte-d'Or. Musde 3,5 ha d'essais et850 micro-parcellescomposaient lesdeux sites de laplateforme 2015 duservice techniquede la coopérative.Au pied du silo de Poinçon, 17variétés de blés tendres étaientmises à l'essai, des « histo-riques » mais aussi cinq varié-tés inscrites à l'automne 2014et une variété en cours d'ins-cription. Point intéressant, unbloc non traité en fongicide apermis de bien visualiser la sen-sibilité de chacune des variétésaux maladies. Les autres essaisvariétaux ont porté sur lesorges d'hiver (quinze variétés),les orges de printemps (13), lespois de printemps (12), le colza(20), mais aussi le lin avec pasmoins de sept variétés testées.« Nous souhaitons proposeraux agriculteurs des solutionspour rompre la rotation clas-sique colza-blé-orge. Même sile lin ne répond pas à toutes lesproblématiques de résistance,cette culture présente des inté-rêts à travers sa valorisationen alimentation animale ethumaine, nous programmons500 ha en production avec nosadhérents en lien avec l'indus-triel Valorex », explique MarcDelattre, responsable du ser-vice technique Damier Vert.Un atelier animé par Dijon Cé-réales Meunerie a mis en avantla baguette Natur'O'lin pro-duite dans le cadre de la filièreBleu Blanc Cœur, mais aussi lanécessaire adaptation de laqualité des blés aux attentesdu marché.

L'atelier était animé par Dijon Céréales Meunerie. DR

Mélange blés - pois àl'étudeLa plateforme de Poinçon aprésente un essai d'associationdes cultures de blé et de pois.« L'objectif est de mélangerdu blé et du pois et dè voir siles grains récoltés (en mélangeou triés) peuvent améliorer lateneur en protéines des painset donc leur qualité nutri-tionnelle », résume MichaëlMimeau, responsable agro-nomique de Damier Vert. Lesystème, intéressant en vue deréduire l'apport d'engrais surblé et de développer sa qualité,nécessite cependant une cer-taine maîtrise: gestion simulta-née des semis et de la récoltedes deux cultures, fertilisationazotée du blé et protectiondes deux cultures avec de rares

solutions communes, tri desgrains récoltés.

Bas volume, un essai avecArvalisÀ quelques kilomètres de là,la visite de l'essai désherbageanti-graminées à bas volumea été suivie attentivement parles adhérents de la coopéra-tive. Mis en place dans le cadred'un groupe de travail régionalqui rassemble les coopératives,les chambres d'agriculture etArvalis, il a pu être mené grâceau quad mis à disposition parl'institut du végétal. « Noussouhaitons acquérir plus deréférences sur cette pratiquequi se développe chez nos ad-hérents et pour laquelle noussouhaitons les accompagner »,précise Marc Delattre.

tes plateformes d'essais Damier Vert ont pour vocation de mettreen avant les techniques et produits les plus adaptés aux conditionsclimatiques locales. DR

16/147

Page 40: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 3064

Page 1/2

da7e

4512

5930

5500

0262

47c4

bf03

e52a

1487

4367

b1a0

59f

DIJON6 1982644400509Tous droits réservés à l'éditeur

Rencontres Damier Vert 2015

De la variété et des nouvelles pratiques à PoinçonCest une belleréalisation deDamier Vert que 300adhérents de DijonCéréales ont pudécouvrir le 10 juinà Poinçon-lès-Larreyet Cérilly, dans lenord Côte-d'Or. Plusde 3,5 ha d'essais et850 micro-parcellescomposaient lesdeux sites de laplateforme 2015 duservice techniquede la coopérative.Au pied du silo de Poinçon, 17varietes de bles tendres étaient 850 micro-parcelles composent la plateforme d'essais. DR

Les plateformes d'essais Damier Vert ont pour vocation de mettreen avant les techniques et produits les plus adaptes aux conditionsclimatiques locales. DR

mises a l'essai, des « histonques » maîs aussi cinq varie-tes inscrites a l'automne 2014et une variete en cours d'ms-cnption Point intéressant, unbloc non traite en fongicide apermis de bien visualiser la sen-sibilité de chacune des varietesaux maladies Les autres essaisvanetaux ont porte sur lesorges d'hiver (quinze varietes),les orges de printemps (13), lespois de printemps (12), le colza(20), maîs aussi le lin avec pasmoins de sept varietes testées« /Vous souhaitons proposeraux agriculteurs des solutionspour rompre la rotation clas-sique colza blé-orge Même si

le lm ne repond pas a toutes lesproblématiques de resistance,cette culture présente des inté-rêts a travers sa valorisationen alimentation animale ethumaine, nous programmons500 ha en production avec nosadhérents en lien avec l'indus-triel Valorex », explique MarcDelattre, responsable du ser-vice technique Damier VertUn atelier anime par Dijon Cé-réales Meunerie a mis en avantla baguette Natur'O'lm pro-duite dans le cadre de la filiereBleu Blanc Cœur, maîs aussi lanécessaire adaptation de laqualite des bles aux attentesdu marche

23/147

Page 41: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 3064

Page 2/2

da7e

4512

5930

5500

0262

47c4

bf03

e52a

1487

4367

b1a0

59f

DIJON6 1982644400509Tous droits réservés à l'éditeur

Mélange blés - pois àl'étudeLa plateforme de Poinçon aprésente un essai d'associationdes cultures de blé et de pois.« L'objectif est de mélangerdu blé et du pois et de voir siles grains récoltés (en mélangeou triés) peuvent améliorer lateneur en protéines des painset donc leur qualité nutri-tionnelle », résume MichaelMimeau, responsable agro-nomique de Damier Vert. Lesystème, intéressant en vue deréduire l'apport d'engrais surblé et de développer sa qualité,nécessite cependant une cer-taine maîtrise: gestion simulta-née des semis et de la récoltedes deux cultures, fertilisationazotée du blé et protectiondes deux cultures avec de rares

solutions communes,grains récoltés.

tri des

Bas volume, un essai avecArvalisÀ quelques kilomètres de là,la visite de l'essai désherbageanti-graminées à bas volumea été suivie attentivement parles adhérents de la coopéra-tive. Mis en place dans le cadred'un groupe de travail régionalqui rassemble les coopératives,les chambres d'agriculture etArvalis, il a pu être mené grâceau quad mis à disposition parl'institut du végétal. « Noussouhaitons acquérir plus deréférences sur cette pratiquequi se développe chez nos ad-hérents et pour laquelle noussouhaitons les accompagner »,précise Marc Delattre.

L'atelier était animé par Dijon Céréales Meunerie. DR

24/147

Page 42: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.6

Page 1/1

DIJON6 8287444400524Tous droits réservés à l'éditeur

O Rencontres Damier Vert

Variétés et nouvelles pratiques à PoinçonC'est une belle réalisation de Damier Vertque 300 adhérents de Dijon Céréales ontpu découvrir mercredi 10 juin à Poinçon-lès-Larrey et Cérilly. Plus de 3,5 ha d'essaiset 850 micro-parcelles composaient lesdeux sites de la plateforme.

Au pied du silo de Poinçon.17 variétés de blés tendresétaient mises a l'essai des

•historiques» maîs aussi 5 varié-tés inscrites à l'automne 2014 etime variété en coors d inscrip-tion Point intéressant, un blocnon traité en fongicide a permisde bien visualiser la sensibilité dechacune des variétés aux mala-dies Les aubes essais v ai létainont porté sur les orges d'hiver(15 variétés), les orges de prin-temps (13), les pois de printemps(12), le colza (20), maîs aussi lelin avec pas moins de 7 variétéstestées f Nous souhaitons propo-ser aid agriculteurs des solutionspour rompre la rotation classiquecolza-blé-orge Même si le lm nerépond pas à toutes les probléma-tiques de résistance, cette cultureprésente des intérêts à traverssa valorisation en alimentationanimale et humaine, nous pro-grammons 500 ha en productionavec nos adhérents en lien avecl'industriel Valorei», expliqueMarc Delattre, responsable duservice technique Damier VertUn atelier animé par DijonCéréales Meunerie a mis en avant

la baguette Natur'O'lin produitedans le cadre de la filière BleuBlanc Coeur, mars aussi la néces-saire adaptation de la qualité desblés aux attentes du marchéMélange blés -pois à l'étudeLa plateforme de Pomçon a pré-sente un essai d'association descultures de blé et de pois *L ob-jectif est de mélanger du blé etdu pois et de voir si lei grainsrécoltés (en mélange ou tnés)peuvent améliorer la teneur enprotéines des pains et donc leurqualité nutritionnel^», résumeMichael Mrmeau, responsableagronomique de Damier VertLe système, intéressant en vuede réduire l'apport d'engrais surblé et de développer sa qualité,nécessite cependant une certainemaîtrise gestion simultanée dessemis et de la récolte des deuxcultures, fertilisation azotéedu blé et protection des deuxcultures avec de rares solutionscommunes, tri des grains récoltésBas volume,un essai avec ArvalisA quelques kilomètres de là lavisite de l'essai désherbage anti

graminées a bas \olume a etesuivie attentivement par les adhé-rents de la coopérative Mls enplace dans le cadre d'un groupede travail régional qui rassemble

les coopératives, les chambresd'agriculture et Arvahs, il a puêtre mené grâce au quad mis àdisposition par l'institut du végé-tal «Nous souhaitons acquérir

plus dc references sm cette pra-tique qui se développe chez nosadhérents et pour laquelle noussouhaitons les accompagner»,précise Marc Delattre

La semaine de la coopération agricoleDu 6 au 14 juin, les coopératives agricoles de France se sont rassemblées et ont organise des evenementssous un label commun. Cette mobilisation a permis de mettre en lumière et faire résonner plus fort lesinnovations économiques, sociales et territoriales des coopératives.• 450 DOO agriculteurs francais et 160 DOO salaries sont rassemblés dans la coopération agricole. Ancréesdans les bassins de productions agricoles, ces entreprises sont des acteurs économiques majeurs desterritoires en y fixant valeur ajoutée et emplois.• Grâce aux 600 filiales de transformation qu'elles ont créées, les coopératives agricoles représentent 40 %de ('agroalimentaire français et une marque sur 3 dans les linéaires.• Avec 84,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014, la cooperation agricole et agroalimentaireconstitue, pour la France, une force economique et sociale durable autant qu'un secteur à fort potentiel dcdéveloppement• La diversité des activites et des filières coopératives recelé aussi une formidable palette d'emplois : 650métiers différents sont ainsi répertoriés avec une amplitude du niveau de qualifications pour tous lesprofils (de l'ouvrier spécialisé au chercheur en chimie verte).Impliquées depuis les champs des agncurteurs-coopérateurs jusqu'à l'assiette du consommateur, lescooperatives ont multiplie les innovations en faveur d'un modele alimentaire de qualite, durable etéconomiquement equitable. Composee principalement de TPE et de PME maîs aussi de groupes àdimension europeenne ou internationale, la cooperation agricole est engagée dans les territoires français :74 % des sièges sociaux des coopératives sont implantés en zones rurales.

26/147

Page 43: Revue de presse dc juin15

���������� ���D � �5��A5@�5+A

EEE"�(����(�(� "�F����5�/��� �������� �5��A

������

4������� ��������

G����������� !��*������ � � H3;B�$->=@++=B

��������� ����������� ���� �� ����������������� ��� �������������� �

� �����!�������� �������� �������� ��� ��� �����"

# � � !�� � ���� � � � ������ ��� �� � !���� ����� $� ����� �� � ���%������ � � � !���� ��� &������ ��� �����' ����� �����������! ��������������� ��������������� �����(� �� �� �������� ����������� ��� ����� ���� ��� ����������������)�������� �������� ��� ��� ��������������� ����� � ������ ����������*�������� �$��+"�� ������ � ���(�������������� ��� ��� ��������� ������� ������,��� �-�'���� � ������ �������� ��� ����� � �� ����������� �� ���.� �� &(��� �� ��� �� ��� ��������� ���(� �)� *� � �� �� � � %���������������"����� �� ���� �� �/�� �� �0�' ! ����� �������� �� �� %��� ��������������������� � �� ��������� ���� ���� ���� �� ��� � ���� ��� ���������� �������� ���� ��� ����������� ��� ������� ������������� �������������������������������������������������������������� ���������������������� ���� �������������������������������!"������������� �������������� ���������������������#"���� �� ����� ��� �.��� 1���� �������� � �'��.� �� � ����'��� ����(������ �� ��2� ���3� ��� ����� 4 ��&� !�� �� �'��.� ���������� �)��� ������������.���.� ���� ������ �� ���������������� �� �*���� ��5������� ���! ��� ������� �� ����� ��&����������������������)���������.� ��*���� �� ���6 � ����� ��,�� ��&+����$����)�����! ���� ��&������� ������������������������� )��! ������������������ �(���"0�������� �� ������!�����&����������)� ��� ����� �����������&��� �� ����������.� �� ��������������� � �(�����(���.� �)��������� ��� ������ ������ �� �*���������������������� ��� �� �� ���� �������������������� ��� !� ������ �����(� ��������� �������, ��(���.� � ����������������� ���!��������������"� ��������� ���� ����� �&�(����� �������'��������� ��������)������������������� ������� ������������� � �� � ��� ��������� � �� ����,� �� ���� *� ��� �! "� #�� ���� ��� � � �� ������ � � ������� *� ����(��� �� ����������� �������%��(����� ������"7� �� �� ���� �(����� �*���� ���� ��������� ���� !������ ��� �� �$��� � �������%�� ��� ���� �������� ����&����� ����� �� ���� ������ ������������� ��$ ���'������$ �������� ���������������������������������������������������������������������(���� ����������������������$��������������������)�������������������������������������������%�������� ��������������#����� �8���9���������������� �������(��� ������"

57/147

Page 44: Revue de presse dc juin15

���������� ���D � �5��A5@�5+A

EEE"�(����(�(� "�F����5�/��� �������� �5��A

�����

4������� ��������

G����������� !��*������ � � H3;B�$->=@++=B

� �� ������ �� �� ������ ���������!� ������������ ���� �%�� ����(������ ����� ��:��(�(� �/���' �������/��� ��0��� � ��*���! ��� �9��� "�;�� �������� ������� ����� ������������������������������70&� � ������ ���� ��'����$,� � ��!��' ����������� ���������<���� �����(�� �%��+,� � ����� ����(�� ��!���)���������, �� ��! ���� �(���, � ��� �������� ���!���� �����$��="#��:��� ��/��� ���� ���������'�� ����.������������ ���� ��$��-����������������.�� ������>>>"�7����'��?�� ���������������� �&������ �@���� ��! �� �)� ���?�����(�� �' %�(���� �&AB�)� ������ � ��!���"��*�����$����������� ����(�������$ ���������!���������������� �������������+ ����������������������)��������)���������$������������$����������$������������������ ����������#�� ���� �#�C�4�(�� �� �������� �� ����� ����������� ����������� �� � ����(��� ���������� �"

58/147

Page 45: Revue de presse dc juin15

���������� ���.�� ����)+�+&�%,/�� ����������0�������1���

((('#�����#���'���������2 ���������������,*,

�������

������ ���� �����

3���� ���� �� ���$��������� �4/05,�)677))6*,

������������ ����������������� ������� ���������� ������ �������� ���� ������ ����

�� ��������� �� �� ������ �������������������� � � �!�������� ���������"����� ����������#� ��!�$������������ �������� ����!��������%!&�'''

�#�������������((('#�����#���'�������������������������� �)*+&�*,�+-���� ������ ��������� ���� ������ ����

60/147

Page 46: Revue de presse dc juin15

Date : 18 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Ophélie Masson

Page 1/1

e47c

3510

5d30

fd03

1269

4654

fa03

85e6

10f6

5498

714b

563

DIJON6 4018534400506Tous droits réservés à l'éditeur

POINÇON-LES-LARREY/CERILLY

Des rencontres d'avenirpour les céréales

Ces rencontres ont permis à 300 adhérents de Dijon Céréales de se retrouver. Photo SDR

Lors de la dernière rencon-tre technique de DamierVert, des adhérents de DijonCéréales ont observé, àPoinçon-lès-Larrey et Cé-rilly, plus de 3,5 hectaresd'essais de cultures.

C^est en haute Côte-d'Or que s'est dé-roulé le rendez-

vous technique annuel de lacoopérative Damier Vert.L'occasion pour de nom-breux agriculteurs de décou-vrir les dernières variétés mi-ses à l'essai dans la plainedijonnaise, notamment deblé et de lin.

Une agriculturede precisionCes rencontres visaient, en-

tre autres, à présenter des blésplus adaptés au marché et au

terroir de la Bourgogne. Cesproductions s'adressant enpriorité aux meuniers fran-çais, le cahier des charges àrespecter s'aligne sur les de-mandes des boulangeries lo-cales.

Allonger les cyclesde rotationPlus loin, un bloc illustratif

non traité en fongicide a per-mis de mieux identifier lesmaladies susceptibles de sedévelopper sur les blés, per-mettant ainsi un traitementphytosanitaire plus ciblé,l'idée étant de « produire pluset mieux », indique DidierQuintard, directeur de com-munication de Dijon Céréa-les. Cette agriculture de préci-sion vise à se renforcer avecl'usage de la détection par sa-tellite, permettant de mesurer

la biomasse sur chaque par-celle, pour un apport d'en-grais adapté aux besoins réels.

Les cycles de rotation desterres se divisaient jusqu'àprésent en trois temps, alter-nant le plus souvent entre col-za, blé et orge. « Dorénavant,les cycles tendent à se rallon-ger», explique Didier Quin-tard.

Avec ces changements, cesont aussi de nouvelles varié-tés qui sont développées. Ain-si, la filière lin a été mise àl'honneur, avec sept variétés àl'essai et une coopérationavec l'industriel Valorex enperspective. Cette productionen plein essor se commerciali-se déjà avec, par exemple, labaguette Natur'O'lin, présen-tée lors de l'un des six ateliersorganises.

OPHÉLIE MASSON

67/147

Page 47: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.7

Page 1/1

DIJON6 0213824400509Tous droits réservés à l'éditeur

O Dijon Céréales - Artémis

Seconde session pour la plateforme I00% bb d'AisereyLe service bio de Dijon Céréales recevait mardi 2 juin une soixantainede visiteurs (producteurs bio adhérents de la coopérative mais aussiclients du moulin Decollogne, représentants des coops partenairesd'Artemis et de l'administration) autour de la plateforme d'essaisbio d'Aiserey mise en place par Artémis à l'automne 2013.

De rayonnement régienal, la plateforme Artemis d Aiserey propose

sur près de 4 ha, des essais plunannuels dans des conditionsidentiques (grandes parcelles,rotations longues) a cellesdes exploitations bio Commele rappelle Florence Etheve-not, responsable des expértmentations, «quatre ai.es derecherche majeurs ont été mis enplace sur la plateforme, portantsur les rotations, la gestion dudésherbage mécanique, de la fer-tilisation organique et la fertilite'des sols L'objectif est de bâtirdes systèmes de cultures stableset rémunérateurs en AB adaptésaux conditions pedoclimatiquesde la région*

Sur cette plateforme qui reçoitI appui technique de la chambred agriculture de Côte-d Or et deDamier Vert (service techniqueDijon Céréales), sept rotationsquinquennales différentes sontdésormais testées à Aiserey

• simples avec des cultures ren-tables (blé, soja, blé, soja, blé),• classiques à base de luzerne oude trèfles (3 ou 2 ans),• diversifiées (tnticale soja, blé,pois, tnucale) avec ou sans apportd engrais

En plus des essais variétés(blés, sojas) et de la fertilisa-tion (étude de la dynamique deminéralisation des engrais orga-niques), la plateforme d Aisereys intéresse à I optimisationdu potentiel en eau des sols,actionnant des leviers commel'augmentation de la matièreorganique et la limitation deI évapotranspiration

Des indicateurs de sortie (agro-nomie, débouchés, économie,social) sont passés au cribledans les résultats pour mesurerla durabdité des systèmes misà I épreuve La plateforme sertaussi de support à un programmede formation destiné aux agricul-teurs bio

Une belle carte régionale àjouer*La plateforme bio Artemis meten évidence l'intérêt des asso-ciations blés/pois dans le cadrede protocoles mis en place avecl'Inra, mec un impact sur la qua-lité des blés, la quantité globaledu mélange et la marge brute àl'hectare par rapport aux deuxvariétés semées en pure. Ce sontdes données qui ont aussi toutleur intérêt en agriculture raison-née», note Gérard Million coor-dinateur du programme ArtémisCette matinée de ter-rain s est poursuivie par un étatdes lieux de I agriculture bioen Bourgogne Franche-Comté,France, Europe et à travers leMonde Notre pays tient bonneplace dans la production biodans I UE (1e1 en poulets dechair, 2°™ en vaches allaitantes,lait, oeufs et oléagineux 3°* encéréales,légumes, vins),la filièrese développe régulièrement enamont et aval depuis 2008La Bio en France, c'est un mar-

ll y avait foule autour dc la plateforme d'essais.

ché de cinq milliards d euros en2014 multiplié par cinq depuis1999 Un marché où le rayon fraisdomine (plus de 50% des ventes)et oùl'ongme hexagonale (76%)est mise en avant «Nous a\>onsune belle carte à jouer avec lesue d'Aiserey, des outils comme

le moulin Decollogne ou le labo-ratoire Cérélab. Ce sont desvitrines d'un véritable savoir-faire d une filière régionale»,estime Loic Viguier, respon-sable des clients industriels pourla meunerie du groupe DijonCéréales

Dijon Céréales et le bioDijon Céréales collabore aujourd'hui avec une soixantainedè livreurs AB qui ont exploité quèlques 5 500 ha de surfacesen 2014 La collecte progresse régulièrement, elle pourraitdépasser les 7 000 tonnes en 2015 (dont près dè 4 DOOtonnes de blé). «Des conversions importantes ont eu lieu. Ladynamique autour d'Aiserey et une nouvelle dimension pourla commercialisation avec fentree de notre cooperative dansCentre Bio, aux côtes d'Axereal, sont des élements moteurs pour ledéveloppement de ce secteur dons notre coop», estime Cédric Cap,responsable de l'AB pour Dijon Céréales.

87/147

Page 48: Revue de presse dc juin15

��� �������������;��6�-�63<6.<

==='+��$�+���'����� �6�>���� ���� ��6�<).

��� ����

�� ���� ��"�����

?�� ����� �� �� ����"����� �@A#:<�-.B--)�-B

���������� �������������� ��������������� �� � �������

���������������� ������������ ��������� ������ ������������� ��� �������� ����� � ������!���"#��$�������������%� �� ��"%$�������������� ���������&����������$�����'

(����$����"����%�� ��������$������ ���������������� ��� ��� ��� ��� �����$����������� �� ���� � ��)*������� ���+�� ���� '�� ������� �,�� ���&� ,���� ��� �����&������� ��� ��� ���"�������-�).������������������ ��"�� ��$����'������� ���� ��������+����������������/��0������$�� ���+����� ���� ���� � �+���������������� ������� ���%������� '�(�����1�� ���������� �������������"�0 ��"����2)3������� 4��� ��0 ���$����$ �2)�4��� �$�� ���$����$ �2)-4������5��2-�4����� ��� ������������$� ����� ���*������� �� �� '

#+����/���� �� � �6�$�$� �� � ������� ���%��0������ �7�$�����$��������������� �&�����5��+����0�8��%$��&����� �����������&�������������� $�� �+����� ���������&���������'���� � ������� ������������ ������$���+����� �%$�������� � ����� ����"� ���������� ������ ��+�������$�� '�7��"�+����/� ���������0����+��������$�� ��������� ��� �0��� ������� �2�������0������ 4�$���������������������$����� �� �$��� �����������&�������������������8��� �������9��������� $�� �+���0�����&�����������'

(���� ���������� ��� ��� ��� �����$�� "���� ����" ������� �+�0������0����� ���+� ������'7�:�� � �������� ���&����$�� ����/��� � ������$���&��&��� ������$$���5��� ������� ��$�����&������� � �������� �� ������$�0��8��$��� ����������'

100/147

Page 49: Revue de presse dc juin15

Date : 08 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Journaliste : L.C.

Page 1/1

DIJON6 4529324400502Tous droits réservés à l'éditeur

Céréales bio boostées par les coops de Bourgogne

Pour la seconde fois, les coopératives agricoles de Bourgogne réunies au sein de la structure de R& D agro-environnementale Artémis ont organisé la visite de leur plate-forme expérimentaled'Aiserey (21). Le 2 juin, une soixantaine de visiteurs (photo) ont découvert les derniers résultats deces essais pluriannuels mis en place à l'automne 2013 : des adhérents des coopérativesproducteurs bio ou futurs, mais aussi des clients du meunier Decollogne spécialisé en farine bio.Selon les protagonistes d'Artémis, les céréales bio ont une « belle carte régionale à jouer ». Gérardmillion, coordinateur du programme Artémis, rappelle par exemple que « la plateforme Artémis meten évidence l'intérêt des associations blés/pois, avec un impact sur la qualité des blés, la quantitéglobale du mélange et la marge brute à l'hectare par rapport aux deux espèces semées en pure ».Gérard Million précise également que ces résultats ont tout autant d'intérêt en agriculture raisonnée.LG.

116/147

Page 50: Revue de presse dc juin15

Date : 05 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.9

Page 1/1

DIJON6 7332224400506Tous droits réservés à l'éditeur

VIE DES ENTREPRISES

GnxipeSeconde session pour la plateforme100%biod'AisereyLe service bio de Dijon Céréales recevait, le mardi 2 juin, une soixantaine de visiteurs (producteurs bio adhérents de la cooperative maîs aussi clients du moulin Decollogne represen-tants des coops partenaires d Artemis et de l'administration) autour de la plateforme d'essaisbio d Aiserey mise en place par Artemis a I automne 2013De rayonnement regional la plateforme Artemis d'Aiserey propose, sur pres de 4 ha, desessais plunannuels dans des conditions identiques (grandes parcelles, rotations longues) acelles des exploitations bio Comme le rappelle Florence Ethevenot, responsable des expé-rimentations « 4 axes de recherche majeurs ont ete mis en place sur la plateforme, portantsur les rotations, la gestion du desherbage mecanique de la fertilisation organique et lafertilite des sols L'objectif est de bâtir des systemes de cultures stables et rémunérateursen AB, adaptes aux conditions pedoclimatiques de la region»Sur cette plateforme qui reçoit l'appui technique de la chambre d'Agriculture de Côte-d Or etde Damier Vert (service technique Dijon Céréales) sept rotations quinquennales différentessont désormais testées a Aiserey• simples avec des cultures rentables (ble soja ble soja ble),• classiques a base de luzerne ou de trèfles (3 ou 2 ans),• diversifiées (tnticale, soja, ble, pois, tnticale) avec ou sans apport d'engraisEn plus des essais variétés (bles, sojas) et de la fertilisation (étude de la dynamique deminéralisation des engrais organiques), la plateforme d'Aiserey s'intéresse a l'optimisationdu potentiel en eau des sols actionnant des leviers comme l'augmentation de la matiereorganique et la limitation de I evapotranspirationDes indicateurs de sortie (agronomie débouches economie social) sont passés au cribledans les resultats pour mesurer la durabilite des systèmes mis a I épreuve La plateforme sertaussi de support a un programme de formation destiné aux agriculteurs bio

Une belle carte régionale •> l« La plateforme bio Artemis met en évidence l'intérêt des associations blés/pois dans le cadrede protocoles mis en place avec I Inra avec un impact sur la qualite des bles la quantiteglobale du mélange et la marge brute a l'hectare par rapport aux deux vanetes semées enpure Ce sont des donnees qui ont aussi tout leur intérêt en agriculture raisonnee », noteGerard Million coordinateur du programme ArtemisCette matinée de terrain s est poursuivie par un etat des lieux de l'agriculture bio en Bour-gogne Franche-Comte, France, Europe et a travers le Monde Notre pays tient bonne placedans la production bio dans I UE (1er en poulets de chair 2e"1' en vaches allaitantes lait,oeufs et oléagineux, 3eme en céréales legumes, vins) la filiere se développe régulièrement enamont et aval depuis 2008La Bio en France c'est un marche de 5 milliards d'euros en 2014 multiplie par 5 depuis1999 Un marche ou le rayon frais domine (plus de 50% des ventes) et ou l'origine hexa-

gonale (76%) est mise enavant « Nous avons unebelle carte a jouer avec lesite d'Aiserey, des outilscomme le moulin Decol-logne ou le laboratoire Ce-relab Ce sont des vitrinesd un veritable savoir-fairedune filiere regionale »,estime Loic Viguier res-ponsable des clients in-dustriels pour la meuneriedu groupe Dijon Céréales

120/147

Page 51: Revue de presse dc juin15

AGRA PRESSE HEBDODate : 08 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.50-51Journaliste : JCD

Page 1/1

DIJON6 8797124400503Tous droits réservés à l'éditeur

Agriculture biologique

Dijon Céréalespoursuit son développement

Une soixantaine de professionnels ont visité le 2 juin la plateforme d'essais bio d'Aiserey (Côte-d'Or) à ('initia-tive de Dijon Céréales, qui poursuit son développement dans la filière biologique. Le cap des 10 DOO t de col-lecte est en vue à l'horizon 2017, soit le quintuple des volumes de 2009.

N ous avons une belle carte à jouer avec le site d'Aiserey, des outils comme le moulinDecollogne ou le laboratoire Cérélab, souligne Loïc Viguier, responsable des clientsindustriels chez Dijon Céréales Meunerie. Ce sont les vitrines du véritable savoir-faire

d'une filière régionale. » La coopérative rassemble une soixantaine d'agriculteurs bio sur 5 500 haen production, pour 7 500 t de grains attendues en 2015. Cela concerne majoritairement du blé(50 % de la collecte moyenne), mais aussi des céréales secondaires (30 %) du type triticale, orge,avoine, ainsi que du soja (10 %), d'autres cultures (10 %) comme le tournesol, les protéagineux,les lentilles. Viennent s'ajouter une quinzaine d'exploitants en phase de conversion sur 2 500 ha.À l'horizon 2017, Dijon Céréales vise une production bio sur 8 000 ha, afin de franchir les 10 DOO tde collecte. Une belle progression par rapport aux quelque 2 000 t de 2009.

Une croissance depuis la production jusqu'à la vente

« Des conversions importantes ont eu lieu », indique Cédric Cap, responsable de l'agriculturebiologique au sein de la coopérative. « La dynamique autour d'Aiserey et une nouvelle dimensionpour la commercialisation avec l'entrée de notre coopérative dans Centre Bio, aux côtés d'Axéréal,sont des éléments moteurs pour le développement de ce secteur. » Dijon Céréales a pris une par-ticipation, fin 2014, dans la société commerciale Centre Bio. L'ambition, avec les deux autresactionnaires Axéréal et Cavap, est de développer le bio de la production à la commercialisation.L'organisation d'une filière à Aiserey y contribue. Ce site spécialisé dans le bio regroupe le moulinDecollogne (filiale de Dijon Céréales), lequel revendique la plus grande capacité d'écrasement deblé bio en Europe, un stockage dédié de 3 000 t et la plateforme d'essai, entité d'Artemis (R&Dagroenvironnementale). « Le maintien des prix du bio et une relative stabilité vis-à-vis desfluctuations en conventionnel » constituent d'autres atouts, selon la coopérative, qui met aussien avant l'existence d'une équipe dédiée au bio. gco)

132/147

Page 52: Revue de presse dc juin15

l’actualité du GROUPE

Page 53: Revue de presse dc juin15

Date : 29 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Astrid Gayet

Page 1/1

eb7c

b56c

5dc0

420b

c281

49f4

610a

65ff1

bf82

101e

1675

0a

DIJON6 8009744400505Tous droits réservés à l'éditeur

MONTBARD. Vendredi soir, les élus se sont réunis pour la dernière fois, avant la trêve estivale

Dijon Céréales achète le garageVendredi soir, reunis enconseil municipal, les elusde Montbard ont adopte lavente d'un bien immobilier aDijon Céréales

Dijon Ccrcalcs cherchai! un t e r r a inpour construire un

nouveau silo c'est a Monthard que cela va se faireVendredi soir loi s du dermer conseil municipal avantles conges d'été les elus ontvalide la vente a Dijon Cercalcs du bien immobilierd u n e s u p e i f i c i e d e15 090 m2 qui abute actuellement le garage Renaultp o u r u n m o n t a n t d c563 416 €

Réaménagementdu garage Renault« Le batiment a structure

métallique a ete construitpar la Ville en 2005 pour lasociete Soca et a fait l'objetd'une convention de location avec promesse de vente », a rappelé la maire Laurence Porte La Ville avaitalois contracte un empruntd un million deux cent milleeuros(a ce jour 967 957 €ont ete rembourses) Au30jum2015 <aunivcaudcsloyers dus a la Ville la Socadoit encore 106 440,11 € »a fait savoir Laurence PorteEt d'ajouter, < la situation financiere de l'entreprise locataire demeurant preoccupante , ce t te dern ie re asollicite la Ville afin de trouver une solution »

A Aurelio Ribeiro premieradjoint en charge du developpement economique, decompléter « la surface du

Le batiment du garage Renault a Montbard est trop grand pour le garagiste Photo A e-.

site est surdimensionnee parrapport a leurs besoins »

Un siloet une jardineriePuis, sollicitée par Dijon

Céréales une solution a finalcmcnt ctc trouvée ct permet de maintenir les deuxactivites « Cela consiste enl'achat par Dijon Céréalesdc l'ensemble du bien immobiher (terrain et bâtiment dugarage) pour realiser un projet portant sur le réaménagement du garage et sur laconstruction d un silo etd une surface de vente typejardinerie, pépinière » a explique la maire Aurelio Ribeiro a indique « dans cettenouvelle configuration, leloyer sera acceptable pour legarage > Ainsi le conseilmun ic ipa l a égalementadopte (une voix contreBenoit Gouot et une abstention Michel Pineau) la resiliation du contrat dc loca

t i o n e n t r e l a v i l l e e t l asociete Soca, la date d effetde la résiliation au 1e juilletl'annulation de l'indemnitéde rési l ia t ion due par lasociete Soca et I autorisation pour la societe Socad'occuper gratuitement leslieux du 1e juillet au 30 scptembre

Michel Pineau dans I opposition s est interroge sur« l'aménagement urbain >que nécessitera la venue dcDijon Céréales et sur « lemanque a gagner pour lacommune » Puis, BenoitGouot (opposition) a rappele qu il y a < une zone d acti\ i te disponible a Fam lesMontbard » et s inquiète dela venue d un espace jardinerie qui « va nuire aux commcrçants dc la ville > Ilaaussi appuyé le fait que « lacreation d un silo va modifier les infrastructures »Laurence Porte quant a ellea rappelé « la volonté dc la

Ville de soutenir I activiteeconomique de maintenirI emploi et de permettre auxactivites de se developperOn est la pour maintenirl'activité et la voir se developpei »

ASTRID GAYET

REPÈRE!IiEn début de conseil avantd aborder les points al'ordre du jour les elusd opposition de Montbardpassionnément se sontému « des conditions danslesquelles s'exerce le debatdémocratique au sem duconseil » et de « I absencetotale de travail encommissions > Et quatremembres sur six ont preferepartir, ChristelleSilvestre,Annick Droyer David Dianeet Martine Gaume! «Nousne sommes pas dans lacogestion» a notammentsouligne Laurence Porte

12/147

Page 54: Revue de presse dc juin15

������������ �H������,9�4*�*IJ����� ������!�� �"�;��

KKK�� ������ ����� �;����B�����;��� ������+0+

����� �

# ���� ����&�� ���

L����� ������%������&� ��� �DJEF/�4+,I*49*,

���������� ���������������������������

������ ����������������������������������������������������� ����� �����!�"�

#��� ��� $���� ���������� ����� � ���$��������������������������������%�����&���� ��� ���� � ���� ������������

� ������������������ �������� ������������ ��������%����� ���'��&�������������(��������%�����)� ��#��� ��� $��������� ������� ����� � �����%���������������&���$��������������%�� �����%�������� �������������� ��� ���� � ��&��������) � ����*+�,-,��.$�(� ��� ��������������������������������$�����������������+/0�1*/�2�

�����������������������������3������� ��������������������� (��������������� ��������# �������4,,+����������� ����5���������)� ���&�����&�������%��� ���������� ����%�������������%�����6$��������������� ���������� ��������# �����%� �������������������������&���� �� �����7������� ���������8���������-/9�-+9�2�����������������:��!�0,��� ��4,*+$�3����� %���������;�����������# ���$����5����� ��������*,/�11,$**�2�6$���)� ����%� �������� �����<��&������$�3����� ���� ���) ���� ������&����� ��������� ���������������������$��������� �������� � ������# �����) �������%����������� ���6�

=�!��� ��� �� �$���� ����� ���������������%����������������� (��$�����������$�3������)������ ��������� ���� �������������������������� ���6�

>��� ������������ �� � � �$����� � �������� �����������$���������� �����) ����������������%���������������� ���� �������7��� % �����3���������� ��������&���������� ���������������&������������ ��� ���� � ��8��� �������� �����������:�������� ��������������������������������������������������������������� ���&���� �����&������)������%��������;����� �� �$���� � ���6$����7�� (�������� ���!��� ��� �� ���� � (��$�3�������������%��������) ���� ��$������;������������������������������6��! �� ��������� ����� � ���������������������8����%� 7������$�?���@��"������������������� ��$�� ����� ����:������ � �� ������������������� ����������# ������������� ����5���$��������&�))���������� � �� ������*���� ����$��&������� ������& ���� ������ � �� ��������������� ����5��������&���� ��� ��$����������� ����5���$�&����������� ������������ ��7��*���� ��������0,����������

� ����� ����$������&����� � ����&���� ����������3� �&��������������� ��6�(��������� ���� ���%������� ������������������3� ������(��������������� �����������6�� � �$�?���@��"����� 8����� � ��:���������(�& ��;���3�����A����&��� % ��� ���� ������B� �������������6�����& �(� ���������%�����&���������

13/147

Page 55: Revue de presse dc juin15

������������ �H������,9�4*�*IJ����� ������!�� �"�;��

KKK�� ������ ����� �;����B�����;��� ������+0+

�������

# ���� ����&�� ���

L����� ������%������&� ��� �DJEF/�4+,I*49*,

�� �� ��(� �3�%���� ����7������C����������% ����6��D�������� �����;�����)� ��(���3�������� ���&���� ��%���� ) ������ �)����������6���������� ���$�(�����������$����������3����%������������# ������������ �&��� % ��������� (��$����� ���� ��&����� ����������������7���� % ����������%��������E�������������� ���� ��&��� % ���������%� �����%�������6�

<�������������� �$� �%����&����� ������ ������ �&����� ���$� ���������������������� ��������8�&����� � ��$�F�:�������������3������� � �����������(��������&�7������������������ (�������� �������� ��6������3��&�������������������%� ��������� �� ����6��<��(���������������� 7�������)������ $�� �������5 �%����$�!�� �G���;�$���% �� ���������� ���"��������������� �������������������� ���$3��������������������������������� ���6�

14/147

Page 56: Revue de presse dc juin15

Date : 27 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : V.L.

Page 1/1

927b

d5ce

5ba0

a007

9295

4494

330c

1510

15f7

f780

4182

5d5

DIJON6 5440744400509Tous droits réservés à l'éditeur

SECURITE. Su ite à l'attentat d'hier dans l'Isère, certains sites font l'objet d'une attention particulière.

Une vigilance de rigueurSuite à l'attentat d'hier dansl'Isère, les mesures de sé-curite restent hautes en Cô-te-d'Or, avec, en plus, unevigilance particulière de-mandée aux sites classesSeveso du département.

A près l'attentat qui aL\ touché hier matin un

JL jLsite de gaz industriel àSaint-Qucntin-Fallavicr (Isè-re), au cours duquel un hom-me a été retrouvé décapité etdeux autres ont ctc blesséesdans une explosion (lire enpages précédentes), la préfec-ture de Côte-d'Or a demandeaux sites Seveso du départe-ment d'appliquer leure consi-gnes de sécurité « avec la plusgrande vigilance ».

« Surveillance renforcée »Aussi, selon plusieurs syndi-

cats locaux de police « unesurveillance renforcée » se-rait prévue sur ces mêmes si-tes Seveso du départementPour rappel, ces zones ontdes risques associés à certai-nes activités industriellesdangereuses.

Le département compte sixsites Seveso « seuil bas ».comme celui de Samt-Quen-tin-Fallavier. Il s'agit de lacoopérative agricole ct vitico-le du sud de Beaune, PPG Ar-chitectural à Genlis, Salzgit-ter Mannesmann Stainless

L'entrepôt pétrolier de Longvic fait partie cles sites à risques en Côte-d'Or. Photo archives LBP

Tubes à Montbard, ainsi queles sites de Dijon Céréalesd'Is-sur-Tille, Mirebeau-sur-Bèzc ct Darccy Le departe-ment a aussi cinq sites Sevesoclasses « seuil haut », doncencore plus à risques DijonCéréales à Longvic (stockage

de produits agropharmaceu-tiques, dangereux pour l'envi-ronnement et très toxiques),l'entrepôt petrolier dc Dijon àLongvic (dépôt de liquides in-flammables), la Raffinerie dumidi à Dijon (dépôt de liqui-des inflammables) ainsi que

les sites de Titanobel à Von-ges et Pontailler-sur-Saône(fabrication de produits pyro-techniques, explosifs)

Pour le reste des sites sensi-bles, toujours selon la préfec-ture de Côte-d'Or, les mesuresde sécurité resteraient pour

Mohamed Ateb : « Un attentat ignoble »

Mohamed Ateb, président de la Jeunessemusulmane de France en Bourgogne(JMFB), a condamne hier «avec la plus gran-de fermeté et sans aucune ambiguïté », l'at-tentat de Saint-Quentm-Fallavier, qu'il quali-fie « d'ignoble ». Il exprime sa solidarité« avec les familles de la victime et des bles-sés ». En outre, il appelle « à condamner cet

acte avec la plus grande fermeté et à restervigilants et unis pour mieux combattre cefléau ». De plus, il a aussi condamné « l'at-tentat particulièrement sanglant perpétré, cemêmejour(hier, ndlr), en Tunisie et qui a con-duit a la mort » de 37 personnes innocentes.Là aussi, il a présente ses condoléances« aux familles de toutes ces victimes »

La Côte-d'Orcompte 11 sitesclasses Seveso,ayant des risquesassociés àcertaines activitésindustriellesdangereuses

l'instant les mêmes qu'avantl'attentat d'hier, c'est-à-diredéjà particulièrement éle-vées

Comme pour les jours etmois qui ont suivi les atten-tats de Paris en janvier der-nier, le plan Vigipirate restedonc en vigueur en Côte-d'Or. avec la sollicitation ct lavigilance accrue des forces del'ordre et de l'armée.

Ainsi, concrètement, parexemple, certains lieux fré-quentés par des personnes deconfession juive font toujoursl'objet d'une surveillance par-ti culière par des militaires,avec des rondes régulières,qui ne se déroulent pas néan-moins 24 heures sur 24 com-me juste après les attentats deParis Bien sûr, dans l'ensem-ble dcs zones d'exercice dcleurs fonctions, les forces del'ordre sont plus que jamaisvigilantes.

17/147

Page 57: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Anne-Lise Bertin

Page 1/2

257c

35a4

5490

2806

f29f

4a04

6903

9513

12f7

7870

2114

5f4

DIJON6 9273544400501Tous droits réservés à l'éditeur

ECONOMIE. Ce projet a été initié au début des années 1990, mais il n'a pas connu

Le technoport de Pagny,Quatre communes. La zone d'activité du technoport de Pagny s'étend sur 150 hectares. Quatrecommunes sont concernées : Pagny-la-Ville, Pagny-le-Château, Chamblanc et Labruyère.

Cela fait plus dè vingt ans quele projet du technoport de Pa-gny-le-Château a été initié. Sile développement de l'infras-tructure est décevant, lesélus continuent d'y croire.

L:s premiers articles surme activité de transportluvialà Pagiiy-le-Châ-

teau remontent à 1975 C'est en1994 que le projet seconcrétiseavec l'aménagement d'une zo-ne d'aménagementconcertéede 150 hectares Vingt ans plustard etaprès l ' injection de14 millions d'euros d'investisse-ments publics, force est de cons-tater que cet équipement, dontles atouts sont pourtant vantés,est largement sous-utilisé Seulel 'un ion Rourgognecéréalesstockage (d on t fait parti e Di j oncéréales) y est fidèl e depuis2004.

Pourbcaucoup, lctcchnoportde Pagny-le-Château n'estqu'une incroyable gabegie Ce-pendant, les élus continuent dedéfendre ce proj et, bec et ongles

Géré par un syndicat mixteII faut savoir qu'à l'époque

c'est la compagnie nationale duRhône (CNR) qui amené le dé-veloppement de cette infras-tructure. « Cela s'inscrivait dansle contexte de création du canalRhin-Rhône, rappelle FrançoisPatriat, président du conseil ré-gional et également présidentdu syndicat mixte du techno-port de Pagny. C'est la ministrede l'Environnement de l'épo-que, Dominique Voynet, qui, en1997, a empêché la réalisationde ce canal. » Alors que la CNRcherche à retirer ses billes duprojet, ce sont les collectivitéslocales qui en reprennent la ges-tion en créant un syndicat mixte

Le technoport de Pagny-le-Château se caractérise par sa multimodahte, il rallie la Mediterranee par voievoie de chemin de fer. Photo SDR

(qui comprend aujourd'hui larégion, le département de la Cô-te-d'Or et la communauté decommunes Rives de Saône) Leprésident de la chambre régio-nale de commerce et d'indus-trie, Benoît de Charette, ancienprésident de la CCI de Beaune,connaît bi en l'histoire. «Aude-but des années 2000, la questions'était posée de savoir ce quel'on fait du port de Pagny. Étu-des à l'appui, nous avons décidéde dire que le pro] et était via-ble »

Depuis le départ, l'infrastruc-

ture a touj ours ctc soutenue parles élus locaux «Lorsque j'aisuccédé àJean-Pierre Soisson àla tête du conseil régional deBourgogne, il m'a dit : "II y a unprojet qui me tient à cœur, c'estcelui de Pagny" », raconte Fran-çois Patriat. En 2004, la sociétéBUT y installe un entrepôt de lo-gistique. Pas de chance, cinq ansplus tard, elle ferme la structuredans un souci de rationalisationde ses équipements. En 2007, lagestion du port a été confiée, pardélégation de service public, àlaSAS Pagny terminal, dont la

21/147

Page 58: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Page 1/2

107d

252b

5bf0

6a03

f29a

4614

b300

a531

19a7

2f7a

9147

5d3

DIJON6 9173544400504Tous droits réservés à l'éditeur

le développement espéré et est aujourd'hui sous-utilisé.

une gabegie ?Spécificité. La spécificité du technoport de Pagny-le-Château est de reliertrois modes de transports : les voies navigables, le chemin de fer et l'autoroute.

d'eau et est situe a proximite d'un embranchement autoroutier et d'une

•[GESTION Letechnoportde Pagny-le-Château estgéré par le service portuairede la CCI de Saône-et-Loire,Aproport, qui gère égalementles ports de Chalon-sur-Saône et de Mâcon.CHIFFRESD'AFFAIRES L'activitéportuaire delà SAS Pagnyterminal a généré un chiffred'affaires de 140 000 € en2014. «Pour 2015, nousespérons faire 250 DOO € »,calcule Pascal Leyes,directeur général de la CCIde Saône-et-Loire.LIAISON AVEC LA MERLes bateaux rallient le port deMarseille en moins de deuxjours. Le port de Marseille estd'ailleurs actionnaire de laSAS Pagny terminal àhauteur de 10%.RENTABILITÉ Lesbateaux qui remontentjusqu'à Pagny-le-Châteaune peuvent excéder les2 DOO tonnes. Leurchargement doit êtresupérieur à 1 100 tonnespour que cela soit rentable.

19/147

Page 59: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Page 2/2

107d

252b

5bf0

6a03

f29a

4614

b300

a531

19a7

2f7a

9147

5d3

DIJON6 9173544400504Tous droits réservés à l'éditeur

DIJON CÉRÉALES, FIDÈLE DU TECHNOPORTLe groupe Dijon céréales s'intéresse au Techno-port de Pagny-le-Château depuis 1999. La cons-truction des premiers silos a été lancée en 2002mais l'activité à proprement parlé n'a démarréqu'en 2004. C'est aujourd'hui l'union Bourgognecéréales stockage qui exploite le site. Cette uniona été créée par les coopératives Dijon céréales,Terre comtoise et Bourgogne du Sud lorsqu'ellesont décidé de mettre en commun leur commer-cialisation. C'est donc cette union qui gèreaujourd'hui le trafic de marchandises depuis lesite multimodal.

Projet de hub agroalimentaireTrois espaces de stockages y sont aménagés. Lepremier peu contenir jusqu'à 60 DOO tonnes decéréales. Un autre peut contenir jusqu'à15 DOO tonnes de tourteaux (de la nourritureanimalière) et le dernier peut permettre de stoc-ker jusqu'à 7 DOO tonnes d'engrais. « Ces céréalessont ensuite transportées jusqu'à Fos-sur-Mer, cequi peut prendre entre 48 et 72 heures », détailleMarc Patriat, président de la coopérative Dijoncéréales. L'année passée, ce sont 187 000 ton-nes de céréales qui ont emprunté la voie d'eau,ainsi que 80 DOO tonnes de tourteaux de colza et

18 000 tonnes d'engrais. Si les coopératives agri-coles ont fait ce choix c'est parce que le transportfluvial est 30 à 40 % moins cher que le transportroutier. « II faut savoir qu'une barge fluviale, celaéquivaut à deux trains et une centaine de ca-mions. Cela représente une économie de plusd'un euro par tonne de blé en sachant que letransport représente 10 à 15 % de son prix », pré-cise Marc Patriat. Ces économies sont d'autantplus importantes que les coopératives agricolesdéclarent exporter la moitié de leur production.Aujourd'hui, cette union a un projet de dévelop-pement au sein du Technoport qui représenteraitun lourd investissement. « Depuis deux ou troisans, nous avons essuyé de mauvaises années.Donc pour le moment, c'est en stand by. Ce se-rait un projet à long terme, sur cinq ou dix ans,qui permettrait de faire du port de Pagny-le-Châ-teau, un hub agroalimentaire. »En parallèle des activités des coopératives agri-coles, la SAS Pagny Terminal gère une activité devrac. Cela concerne du transport de bois, de sels,d'engrais ou de diverses marchandises ponctuel-les. En 2014, ce sont 100 DOO tonnes de mar-chandises qui ont transité jusqu'au Technoportde Pagny-le-Château.

20/147

Page 60: Revue de presse dc juin15

Date : 26 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Journaliste : Anne-Lise Bertin

Page 2/2

257c

35a4

5490

2806

f29f

4a04

6903

9513

12f7

7870

2114

5f4

DIJON6 9273544400501Tous droits réservés à l'éditeur

C CI de Saône-et-Loire est majo-ritaire. Depuis, l'infrastructureest gérée par leur service por-tuaire, Aproport, qui s'occupeégalement des ports de Calon-sur-Saône et de Mâcon.

Mais, malgré tous les travauxeffectués et les efforts de mobili-sation fournis, l'infrastructuren'a jamais réussi à décoller.« L'unedesleçonsàretenirc'estqu'avant de s'engager dans deséquipements de ce genre, il fautque les forces économiques dé-montrent que l'outil est néces-saire », avance François Patriat.

Pourtant, les élus se disentauj ourd'hui positifs. Une pro-messe de vente aurait été signée.La transaction devrait être offi-cialisée dans les semaines à ve-nir. Le président du conseil ré-g i o n a l a f f i r m e : « J e s u i sconvaincu que cent à cent tren-te emplois y seront créés avantla fin de mon mandat. » Serait-ce l'ultime chance du techno-port de Pagny pour éviter deprendre l'eau ?

ANNE-LISE BERTIN

Pourquoi l'équipement ne s'est jamais développé ?

Le maire de Pagny-le-Château, Jacques Chos-sat de Montburon se démène pour le dévelop-pement du Technoport. Lui, met en cause Co-rinne Lepage. « Lorsqu'elle était ministre del'Environnement, elle a empêché le curage desberges qui aurait permis aux grands bateaux depasser. » Benoît de Charette invoque la mauvai-se image du port de Marseille qui, avec ses grè-ves, « a perdu un tiers de son activité depuis

l'après-guerre ». François Patriat raconte queles entreprises ont l'impression que, sur place,elles ne trouveront pas la main-d'œuvre néces-saire car Pagny-le-Château n'est pas une gran-de agglomération. Pascal Leyes, directeur gé-néral de la CCI 71, parle de la difficulté detrouver des activités massifiées. « Le bateaudoit avoir un chargement de plus de 1 100 ton-nes pour être plus rentable que la route. »

22/147

Page 61: Revue de presse dc juin15

Date : 15 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 41953

Page 1/1

0174

d5d4

5070

e202

e224

4a04

870d

e501

13b6

a463

d184

55a

DIJON6 2592134400507Tous droits réservés à l'éditeur

GENLIS. La communauté de communes envisage de déménager.

Vers des locaux plus spacieuxLe conseil communautairede la communauté de com-munes de la Plaine dijonnai-se s'est réuni jeudi soir.À l'ordre du jour, le projetd'acquisition de nouveauxlocaux pour y installer sonsiège.

A l'étroit dans ses lo-L.\ eaux de l'impasse

JL jLArago depuis qu'el-le a pris de nouvelles com-pétences, la communautéde communes de la Plainedijonnaise (CCPD) était àla recherche de nouveauxlocaux Elle est actuelle-ment intéressée par unep a r c e l l e d ' e n v i r o n8 000 m2, appartenant àDijon Céréales Sur cetteparcelle située entre l'ave-nue du Général-de-Gaulle

Ce sont ces locaux de Dijon Céréales qui intéressentla communauté de communes pour y installer son siège.Photo Bruno Sylvestre

et la voie romaine à Genlissont implantés un bâtimentà usage de bureaux, ungrand hangar, ainsi qu'unautre bâtiment à l'arrièrede celui-ci, dont deux gara-ges de maintenance pourvéhicules lourds

Le p r é s i d e n t H u b e r tSauvain estime que lesbâtiments existants, la su-perficie disponible et lapossibilité d'extension,sont une opportunité à sai-sir Le conseil communau-taire a donné un accord de

AU FIL DES DOSSIERS

Le conseil communautaire de la Plainedijonnaise a approuvé la modification desstatuts du Syndicat mixte de collecte et detraitement des ordures ménagères (Smictom).Suite à la sollicitation d'enseignantsde plusieurs écoles, pour organiser un défi-lecture dans le parc de l'Espace Coluche,le conseil communautaire décide que les lieuxseront mis à disposition, à titre gratuit,pourtoutes les écoles et RPI du canton.La communauté de communes adhéreraà l'association Boulouze Entreprises. Elle serareprésentée au sem de la fédérationde Côte-d'Or de l'ADMR et au semde la fédération des centres sociaux.

Line subvention de 10 DOO € est accordéeà l'association Arc-en-Ciel.Le président est autorisé à signer le marchéde fourniture de repas en liaison froide pourles restaurants périscolaires et extrasolaires,avec l'entreprise retenue, après appel d'offres.Le règlement intérieur de la commissionEnfance, jeunesse pénscolaire, extrascolairea été adopté. Les tarifs des accueilspénscolaires ont été adoptés. Le paiementpar chèque emploi service universel (Cesu)a été adopté.Un appel d'offres va être lancé pour septcircuits de transports périscolaireset extrascolaires, pour la rentrée 2015-2016.

La parcelleest situéeentre l'avenuedu Général-de-Gaulleet la voie romaine.

principe à l'acquisition decette parcelle

Autre sujet majeur à l'or-dre du jour, le plan locald'urbanisme (PLU) de lacommune de Pluvault quiétait soumis à l'approba-tion du conseil communau-taire et le projet de ZAE,commun aux communes deCollonges-lès-Premières,Longeault et Pluvault Ceprojet a été contesté parFrancis Parmentier, adjointau maire de Pluvault, qui adéveloppé un long argu-mentaire devant ses confrè-res L'intéressé se demande« s'il est judicieux de créerdeux ZAE distantes de seu-lement deux kilomètres(ZAE des Cent Journaux àGenlis) et de détruire desterres agr icoles » LucJoliet, en charge du déve-loppement économique, luia répondu que « de nom-breux habitants prennentle train tous les matinspour a l le r t r ava i l l e r àD i j o n L'idée est doncd'amener le travail au plusprès des logements ».

78/147

Page 62: Revue de presse dc juin15

ECODOCS 21Date : 12 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.20Journaliste : Marion Chevassus

Page 1/1

DIJON6 0653924400502Tous droits réservés à l'éditeur

CONFERENCEDIJON DEVELOPPEMENT : Quel avenir pour ^agroalimentaire ?

De g. à dr. : Jean-Philippe Fasquel [5ATT Grand Est], Jean-Philippe Girard (président de l'Ania), PierreGuez, président de Vitagora, François-indre Allaert, président de Dijon Développement et Martine Pieuxdirectrice de Dijon Développement étaient réunis le 28 mai dernier dans l'enceinte du Grand Dijon pour unpetit - déjeuner thématique.

Secteur stratégique et premièreindustrie française, l'agroalimentaire estau cœur des préoccupations des elus etchefs d'entreprise a Dijon. Maîs quellessont les opportunités de développementdans ce secteur ?

Depuis que Dijon a obtenu le pôle de competi-tivite Vitagora en 2005, la communautéurbaine renforce ses activités liées au

secteur agroalimentaire, axe cle de son développe-ment Au cœur d'une region riche en productioncereahere, en élevages d'animaux, et reliée par unreseau de transports dense, elle possède des atoutspu il est urgent d'optimiser Parmi eux la rechercheet developpement (R&D), la logistique virtuelle, lavalorisation des savoir faire ancestraux et . l'agroecologie »

Cap sur l'environnement« Aujourd'hui, nous avons compris qu'il faut

avaler moins de cachets et manger mieux afin depréserver notre capital sante » souligne PierreGuez, directeur de Dijon Céréales ' Le pôle decompetitivite bourguignon Goût-Nutrition Sante,dont il est aussi président, prend désormais levirage du verdissement - maîs toujours a l'échelonindustriel Sous la marque Agronov, son fer delance, seront notamment canalises tous leseffortscommuns de la Bourgogne Franche Comte

Côte technique, le technopôle de Bretenieres apour objectif en 2050 de « produire plus, avec

En haut : Didier Foulon! [président Club entreprises Les Parcs dela Toison d or] Didier Martin Cvice-président du Grand Dijon] etFrançois Gond (président de Cap Nord) . En bas ChristopheDeteix [directeur général PharnTImage], Guillaume Fabre[expert-comptable KPMG).

moins de terres et moins d'eau » grâce à un travailcollaboratif Les equipes de la recherche publiqueœuvrent au service des entreprises locales - quisont ainsi a même de convertir les decouvertes enbrevets sur le marche Lin transfert de technologies, dont Welience (SAIT) s'est fait une spécialitédepuis plus de 25 ans.

« Produire plus, oui, car nous devons nourrir lemonde Maîs produire mieux, aussi, avec une agriculture de precision capable de repondre auxbesoins de la terre et des plantes Ainsi, nous allonsdans le bon sens de l'Histoire », le projet estsoutenu par Jean Philippe Girard, president national de lassociation des industries alimentaires(Ania)

Des champions françaisLa mise au vert est une chose, se rattacher au

wagon de la croissance mondiale en est uneautre . Qui fait d'ailleurs la fierté de Vitagora. Lepôle de competitivite est désormais proche partenaire des poids lourds de I industrie Cargill,Merck, Lesieur (Sofiproteol), Bell, Lactalis et SEB.

Prendre du poids est donc une deuxiemenécessite de developpement a l'heure ou laconcentration industrielle va bon train : « 273entreprises sont en défaillance chaque annee dansnotre secteur, détaille Jean Philippe Girard Avant,el les étaient de petite taille, celles que nousperdons aujourd'hui sont plus grosses »

ll est donc grand temps de creer des « cnampions », suggere-t il D'autant que les acteursgéants de la grande distribution mènent uneguerre des prix intenable pour les producteurs

Le nouveau label « Relation fournisseurresponsable » tentera d'y remédier, soutenu par legouvernement en 2014

Export et logistique virtuelleLa responsabilite vis-a-vis du consommateur est

cruciale, maîs pas quand elle impacte l'export. C'estle dommage collatéral que pourrait bien provoquerle projet de pastillage des aliments en fonction deleur score nutritionnel Une crainte de Jean-PhilippeGirard, indigne « Nous ne pourrons plus exporternos charcuteries et fromages, si elles portent unpoint rouge i »

L'export est en effet une cle pour la filierealimentaire française Elle suscite des innovationspour le conditionnement et le transport desaliments fragiles maîs surtout pacifie et dynamiseles metiers « L'export apaise le marche national »,souligne Jean-Philippe Girard « En matiere d'ex-port, toutes les filieres organisées sont devant », dit-il en reference aux vins et spiritueux

Maîs point d export, sans logistique parfaite, etsi la Bourgogne est « gâtée » en terme d'axes detransports elle l'est beaucoup moins sur le planvirtuel, reproche le president de l'Ama «Un inves-tisseur japonais qui perd subitement le reseau dansle TGV en sera complètement déroute » De même,l'export se joue aujourd'hui sur internet

Le futur est dans le fermentLe territoire français n'est plus compétitif face

aux géants comme la Chine capables de délocali-ser en Ethiopie pour produire a - encore moindrecoût Attirer les entreprises étrangères n'est plusnécessairement une opportunite Mieux vaut doncreserver I argent aux entreprises locales que d'essayer d'attirer les internationaux, c'est l'avis en toutcas l'avis de Jean-Philippe Girard

Alors quelle direction prendre finalement ?Tout d'abord celle de la R&D, notamment dans lesdomaines de la texture des aliments de leurdecontammation, des probiotiques. Le but, ne plussimplement produire des matières premieres,maîs les transformer encore plus en Bourgogne etainsi en tirer une meilleure plus value

Reste une piste intéressante et étonnanteévoquée par le president de I Ania « Les fermentset les protéines sont notre futur » Issus d'unsavoir oublie, ils sont la base de notre culture • ilsfaçonnent le vm le fromage le levain du pam,jusqu'à la charcuterie » Sur les savoir faire liistonques et ancestraux, la France est leader mondial,or il n'existe toujours pas de lieu virtuel capabled'en faire la promotion dans le monde!

• MARION CHEVASSUS

De g. a dr. Pierre Cue:, Catherine Prtitjcan [Mulot - el - Petit -jean), Danièle Juban [adjointe au maire de Dijon] et Fran-çois-André Allaert. Ci-dessous: Jean-Philippe Girard.

L'ACROALIMENTAIRE ENCHIFFRES

•o 157,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires•» 500 DOO salariés directs«Elle transforme 70% de la production agricole•» 43 milliards d'euros d'exportationsannuelles•« 70 % des exportations partent vers l'Europe•» En France, deux entreprises sur dix expor-tent contre 8/10 en Allemagne•» Dans la grande distribution, quatre interne -liants seulement totalisent 93% des parts demarché•» La grande distribution inflige I à 2 points deperte de marge par an à l'industrie alimentaire

91/147

Page 63: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 37366

Page de l'article : p.46-47Journaliste : Pascale Braun /Paul Falzon / ChristianePerruchot / Christian Robischon

Page 1/2

DIJON6 0749724400504Tous droits réservés à l'éditeur

Grand EstSNCF Réseau lance630 millions de travaux

A vec le lancement en 2013 dè son Grand plan de modernisa-tion du réseau, SNCF Réseau (ex-RFF) est amené à réaliser,

d'ici à 2020, « la vague de travaux ferroviaires la plus importanteque la France ait jamais connue», indique Thomas Àllary, di-recteur régional SNCF Reseau Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne. Cet effort se traduit pour le Grand Est par l'injectionde plus de 630 millions d'euros en 2015. «La multiplicité deschantiers impose de définir une feuille de route précise : la prio-rité va d'abord à la sécurité, puis à la maintenance-rénovation,et enfin au developpement », poursuit Thomas Allary.

En Alsace, 126 millions d'euros de travaux sont prévusen 2015, dont 65 millions pour le renouvellement et le dévelop-

SNCF Réseau va réaliser « la vague de travaux la plus importanteque la France ait jamais connue », selon son directeur régional.

pement des lignes. L'un des chantiers structurants a concer-né le renouvellement de 12 km de voies entre Vendenheim etStrasbourg, achevé en avril pour 13 millions d'euros : le tron-çon sera emprunté, dès 2016, par les TGV circulant sur la LGVEst (lire ci-contre). En mai, SNCF Réseau a mis en service ladeuxième phase de la télécommande centralisée, au sud deStrasbourg, pour un coût de 30 millions d'euros. Ce mois dejuin voit le début du chantier de suppression du passage à ni-veau de Molsheim, qui prévoit la construction d'une route pas-sant sous la voie ferrée : ce chantier de 26 millions d'euros doits'achever en 2018. Cet automne, la suppression d'un autre pas-sage à niveau est prévue à Reichstett pour 7 millions d'euros,tandis que le renouvellement de 20 appareils de voie en gare deStrasbourg mobilisera 7,5 millions d'euros.

Priorité au «sillon lorrain». En Lorraine, 2015 constituepour SNCF Réseau une année de livraisons et de chantiers ma-jeurs. Le « sillon lorrain » concentre dix chantiers d'un montant

103/147

Page 64: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 37366

Page de l'article : p.46-47Journaliste : Pascale Braun /Paul Falzon / ChristianePerruchot / Christian Robischon

Page 2/2

DIJON6 0749724400504Tous droits réservés à l'éditeur

de 230 millions d'euros, dont 116 millions consacrés au dévelop-pement du réseau et 63 millions au renouvellement des rails.Le pont-rail de Zoufftgen, à la frontière luxembourgeoise, a étéréhabilité en avril et celui d'Ars-sur-Moselle, près de Metz, serapartiellement reconstruit en octobre. La gare de Metz a finali-sé début mars des travaux d'un montant de 133 millions d'eu-ros sur deux ans pour construire des quais et aiguillages sup-plémentaires. Le poste de commandes régional de Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle) a également été livré début avril

pour un montant de 137 millions.En Bourgogne et En Bourgogne et Franche-Franrhp-rnmtp Comté> SNCF Réseau a Pr°sram-rlemelle v^Ullllt:, mé281millionsd'eurosdetravaux,

leS deUX axeS fléchés en priorité sur ses deuxDrincipaUX axes ferroviaires lgs Plus fréquen-

hpnpfiriprnnt rip tés'Le renouvellement raPide deueiieiiLieiuiii ue 88kmdevoiesentreBelfortetBe.

281 millions, sançon s'achèvera en juillet aprèsun chantier de six mois, réalisé

par le groupement mené par Transalp pour 118 millions d'euros.Pour la réouverture-électrification de la ligne frontalière Bel-fort-Delle de 22 km, chiffrée à HO millions d'euros dont 22,5%de financement suisse, la décision du préfet du Territoire deBelfort pour la DUP devrait intervenir en juillet. Si le scénariose confirme, SNCF Réseau lancera cet été les appels d'offres envue de démarrer les travaux à l'automne.

Les chargeurs sollicités. En Bourgogne, la rénovation del'axe Paris-Lyon-Marseille se décline sur deux fronts, entreDijon et Chalon-sur-Saône et entre Mâcon et Romanèche, plus

au sud. D'un coût de 151 millions d'euros étalés jusqu'en 2018,les travaux portent principalement sur le renouvellementdes équipements d'alimentation électrique et les aiguillages.Réalisé de nuit, le renouvellement de 3,2 km de voies pour7,5 millions d'euros dans le secteur de la gare de Beaune a mo-bilisé 50 personnes pendant près de trois mois. Toujours enBourgogne, SNCF Réseau associe les chargeurs à la rénovationde la ligne de fret entre Nevers et Arzambouy (Nièvre).

La société Soufflet, principale utilisatrice, finance 20% destravaux de rénovation des voies, réalisés par Colas pour uncoût de 3,5 millions d'euros, et en assurera la maintenance pen-dant cinq ans. Le même montage est en discussion avec DijonCéréales pour la ligne Les Laumes-Epoisses (Côte-d'Or), où leconseil régional de Bourgogne a déjà prévu d'apporter la moitiédes 6 millions d'euros budgétés. «Pascale Braun, Paul Falzon, Chris-tiane Perruche!, Christian Robischon

LGV Est : dernier chantier à RédingSNCF Réseau a posé, en avril, la première pierre de la base

cle maintenance de la deuxième phase de la LGV Est à Réding(Moselle). Le site, qui couvre I hectare, comprendra un bâtimentde 1600 m2. Les entreprises régionales Costantini, Imhoffet Lingenheld se répartiront les travaux d'un montant de 5 millionsd'euros. Le bâtiment doit accueillir 80 agents de maintenancede SNCF Réseau. Sa livraison en octobre doit conclure la deuxièmephase de la LGV Est, dont les derniers rails ont été posés fin marsaprès huit ans de travaux pour un montant de 2 milliards d'euros.

104/147

Page 65: Revue de presse dc juin15

V I T A G O R A

Page 66: Revue de presse dc juin15

LE JOURNAL DU PALAIS DEBOURGOGNE Date : 15/21 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 2571

Page de l'article : p.5Journaliste : Marie-Paule Languet

Page 1/1

DIJON6 4088234400502Tous droits réservés à l'éditeur

Développement. Pôle de compétitivité Goût-Nutrition-Santé, Agro-écologie, Cité de lagastronomie font partie des projets en développement sur l'agglomération.

Agroalimentaire : desopportunités pour le grand Dijon

' a g r o a l i -mentaire faitaartie des

secteurs d'excel-lence de l'agglomération dijon-naise. Aujourd'hui, de nou-veaux projets structurantsviennent renforcer l'attracti-vité du territoire pour la filièreavec l'ambition de devenir uneréférence nationale, voire inter-nationale. Le pôle de compé-titivité Goût-Nutrition-SantéVitagora, la création du tech-nopole Agronov ou encore lafuture Cité de la gastronomieoffrent de nouvelles opportu-nités pour les entreprises loca-les qui ont été présentées parles décideurs lors du petit-déjeuner économique orga-nisé fin mai par Dijon Déve-loppement. A l'invitation duprésident de l'agence de déve-loppement François-AndréAllaert, Pierre Guez, présidentde Vitagora et directeur géné-ral de Dijon Céréales, OlivierMerigeaux, président de laSociété d'accélération de trans-fert technologique (SAIT)Grand Est, et Jean-PhilippeGirard, président de l'Associa-tion nationale des industriesalimentaires (ANIA) et direc-teur général d'Eurogerm ontlivré leur analyse des princi-

La création du technopole agroenvironnement Agronov à Bretenière vapermettre de renforcer la visibilité et l'attractivité du territoire enrassemblant les acteurs de {'agroalimentaire de Bourgogne et deFranche-Comté.pales caractéristiques de l'a-groalimentaire en BourgogneFranche-Comté. François-André Allaert a rappelé que l'a-groalimentaire était un secteurstratégique pour la Bourgogneen général, et pour la commu-nauté urbaine en particulierqui offre l'environnement éco-nomique nécessaire au déve-loppement des entreprises.Véritable pilier de la filière, Vita-gora « a pour mission défavo-riser la croissance de ses adhé-rents par linnovation pourattaquer des marchés alimen-taires à haute valeur ajoutéeavec une stratégie basée sur leplaisir, la santé et lenvironne-ment et qui fédère l'ensembledes décideurs issus de l'industrie,de la recherche, de la formation,des sociétés agroalimentaires ouencoredesanté», comme l'arap-

pelé son président

VITAGORA À LEXPOSITIONUNIVERSELLE DE MILAN

Le pôle de compétitivité deBourgogne, Franche-Comté etÎJe-de-France fêtera cette annéeson dixième anniversaire àl'oc-casion de l'exposition univer-selle de Milan du 1er au 15 octo-bre, avec le week-end des 8 et 9qui réunira les trois régions. Lacréation du technopole agroen-vironnement Agronov à Brete-nière va quant à elle « permet-tre de renforcer la visibilité etl'attractivité du territoireen ras-semblantles acteurs de l'agroa-limentaire de Bourgogne et deFranche-Comté». Pour MartinePieux, directrice deDijonDéve-loppement, « l'objecnfestdefairede la marque Agronov une réfé-rence nationale et internatio-

nale afin d'attirer de nouveaux,partenaires et investisseurs etainsi favoriser le développementdeprojetsinnovants». C'est éga-lement le but de la SAFT GrandEst, créée en novembre 2013,qui permet non seulement defaciliter le transfert technolo-gique du monde de la recher-che à l'industrie mais égalementd'accompagner les projets inno-vants des industriels et derépondreàleurs besoins. Enfin,Jean-Philippe Girard a rappeléque « I'agroalimentaire est laplus importante industriefran-çaise, avec près de 160 milliardsd'euros de chiffres d'affaires, à97'% composéede PME'etrepré-sentant 500.000 salariés». Pourle président de l'ANIA, « lafuture grande région Bourgo-gne Franche-Comté doit s'ap-puyer sur le secteur qui jouitd'un savoir-faire reconnu. Ilexiste une grande dynamiqueimpulsée notamment par l'A-BIA,VitagoraetunContratd'ap-pui à la performance écono-mique et à lévolution descompétences (CAPéco) ambi-tieux ». Et d'insister sur la néces-sité de se structurerpour déve-lopper les exportations etfavoriser l'innovation.

MARIE-PAULE LAN G u ET

68/147

Page 67: Revue de presse dc juin15

V A L O R E X

Page 68: Revue de presse dc juin15

Date : 18/24 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 26554

Page de l'article : p.15Journaliste : Stanislas duGuerny

Page 1/1

DIJON6 9901534400506Tous droits réservés à l'éditeur

en_o'DIaj*^ou•aj^^^

"3

oaj

"în

Valorex valoriseles protéagineuxLe spécialiste de la nutrition animale Valorex,implanté à Combourtillé [llle-et-Vilaine],est le chef de f ile du tout nouveau projetProleval, qui s'étalera sur cinq ans. Doté de17 millions d'euros, ce programme de RS Da été lancé pour développer une filièrede production et de transformationde protéagineux [lm, pois, chanvre...]susceptible de se substituer aux importationsdes tourteaux de soja, utilisés dansl'alimentation des porcs, des bovins et desvolailles. « Chaque année, la France importe3,5 millions de tonnes de tourteaux de soja,dont les prix ne cessent de grimper à caused'une demande mondiale de plus en plus forte »,explique Pierre Weill, le président de Valorex.Le groupe coopératif Terrena est associé auprojet avec Dijon Céréales, pour inciter lesagriculteurs à se lancer dans cette filière.De son côté, Valorex a investi 2,5 millionsd'euros dans son usine de Combourtillé, pourtransformer les protéagmaux. L'usine a atteintune capacité de production de 50 DOO tonnespar an. « Maîs il nous faut d'abord testerla digestibilité des aliments sur les animaux,précise Pierre Weill. Linstitut national de larecherche agronomique nous accompagne pourmener à bien nos recherches. Les premiersrésultats sont attendus à l'automne. » Valorexcompte aussi adapter ses process de cuissonpour atteindre des tarifs compétitifs. Valorexa réalisé un chiffre d'affaires de 61 millionsd'euros en 2014, avec un effectif de120 salariés, u STANISLAS DU CUERNY

, INDUSTRIEi EXPLORER

Retrouvez l'actualité de Valorex sur IndustrieExplorer, la base de données de l'industrie et deses décideurs sur industrie.usinenouvelle.com

61/147

Page 69: Revue de presse dc juin15

LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION ILLE ET VILAINE Date : JUIN 15Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Page de l'article : p.11Journaliste : Virginie Monvoisin

Page 1/3

DIJON6 7951334400505Tous droits réservés à l'éditeur

Valorex. 17 millions d'euros enR&D pour les protéines végétales

•À Combourtillé, près de Fougères,Valorex invente des process devalorisation des céréales pourl'alimentation des animaux. Elle investit17 millions d'euros en R & D sur cinq ans.• Enjeu : trouver une solution pour nourrirla planète avec des protéines végétales.

Beatrice Dupont directrice du developpement de Valorex a Combourtillé Les graines de lm, feverole pois etautre lupin pourraient fournir des protéines végétales nécessaires a I independance de la France en ce domaine

69/147

Page 70: Revue de presse dc juin15

LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION ILLE ET VILAINE Date : JUIN 15Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Page de l'article : p.11Journaliste : Virginie Monvoisin

Page 2/3

DIJON6 7951334400505Tous droits réservés à l'éditeur

Cela fait vingt ans queValorex travaille à lavalorisation des protéi-nes végétales présen-

tes dans les céréales, et particu-lièrement le lm. L'entreprise diri-gée par Pierre Weill et StéphaneDeleau a breveté dans les années90 un procédé de thermo-extru-sion pour les graines oléagineu-ses et protéagmeuses Grâce àlui, elle permet de réduire l'im-portation de soja pour l'alimenta-tion du bétail, qui est remplacédans l'industrie par le lm.Valorex veut maintenant allerplus lom, pour« rendre la Franceindépendante en protéines végé-tales, et ne plus importer de tour-teau de soja », explique BéatriceDupont, directrice du développe-ment de Valorex. C'est-à-direcréer des systèmes de valorisa-tion des protéines végétales pré-sentes dans d'autres céréalescomme le lupin, la féverole et lepois.

Soutien de BpifrancePour venir à bout de cette ambi-tion et mener à bien ce projet deR & D baptisé Proleval, l'entrepri-se va investir 17 millions d'eurossur les cinq prochaines années.Sur l'ensemble de cette somme,Bpifrance apporte son soutien àhauteur de 50 % (la moitié en sub-vention, l'autre en avance rem-

boursable). Les 8,5 millions d'eu-ros restants sont financés parValorex elle-même K,25 M€] etses partenaires K,25 M€, parta-gés entre Terrena et Dijon Céréa-les]Elle a déjà commencé à travaillerdepuis avril sur ce nouveau chal-lenge à long terme. L'installationd'une nouvelle ligne d'extrusiondans l'usine de Combourtillé per-met déjà de réaliser des tests surles graines. C'est la premièrephase de recherche. « Nousallons procéder comme nousl'avons fait avec le lm, expliqueBéatrice Dupont C'est-à-diresavoir cuire la graine et la rendreconcurrentielle ll faut beaucouptâtonner i Avec les acquis de nostravaux des trois dernièresannées, nous entrons dans la pha-se de tests industriels, en utili-sant nos différentes technolo-gies : la maturation, le traite-ment vapeur, etc De quoiessayer des dizaines de combinai-sons, en chauffant plus oumoins » Ensuite, les premierstests d'aliments partiront auprèsde linra, partenaire de Valorexsur le programme Proleval (testsde digestibilité sur les animaux).En une deuxième phase, l'équipede R & D va chercher des nou-veaux procédés de valorisation,de transformation des graines« Nous avons une technologie de

rupture a trouver », annonce Béa-trice Dupont.

Enjeu écologiqueUn seul objectif créer toute unefilière. Rien que cela Maîs l'en-jeu est de taille : il est à la foiséconomique et écologique.« Notre analyse du marché desprotéines animales n'est pas fran-co-française, considère PierreWeill, président de lentreprise.L'augmentation de la consomma-tion de viande se fera surtoutdans les pays en développementd'Asie, d'Afrique ou d'Amériquedu sud. Elle devrait être multi-pliée par deux, maîs ce n'est paspossible avec les modes de pro-duction d'aujourd'hui » Pourcultiver du soja (source de protéi-nes), on sacrifie notamment laforêt amazonienne, pour trouverde nouvelles terres à cultiver.« Le premier qui mettra au pointcette technologie de rupture aurades perspectives énormes d'ex-portation de sa technologie »,estime Pierre Weill, qui veut doncdonner les moyens à Valorexd'être celui-là ' Son entreprisetravaille déjà beaucoup à l'inter-national, la part de lexport ayantaugmente de 25 % l'an passé

70/147

Page 71: Revue de presse dc juin15

LE JOURNAL DES ENTREPRISESEDITION ILLE ET VILAINE Date : JUIN 15Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Page de l'article : p.11Journaliste : Virginie Monvoisin

Page 3/3

DIJON6 7951334400505Tous droits réservés à l'éditeur

ETAPES1993

En France ou à travers le monde,le process de Valorex permettraitde valoriser davantage de protéi-nes issues de céréales parfoisoubliées car offrant peu de rende-ment telles quelles Faire tour-ner les cultures du lm, puis dupois ou de la féverole permet dedonner une alimentation plusvariée aux animaux, qui sont enmeilleure santé Donc au final demieux nourrir l'homme i

Doubler le chiffre d'affairesdans huit ansÀ la clé pour Valorex, qui envisa-ge de passer de 6 à 30 usinesdans dix ans . « un doublementd'ici à 2023 du chiffre d'affaires,qui est aujourd'hui de 80 millionsd'euros, espère Pierre Weill Lepoint d'inflexion devrait êtreatteint dans trois ans ».En attendant, Valorex continue dedévelopper sa présence à l'inter-national, pour commercialiserdavantage son procédé « Noussommes en pourparlers avec unecoopérative canadienne pourcréer une usine au Québec,annonce Pierre Weill. Nous y ven-dons déjà des produits, maîsnous pouvons leur apporter notresavoir-faire en terme de cuissonet d'amélioration de la digestionpour l'animal, car là-bas il y adéjà les graines i »

Virginie Monvoisin

VALOREX(Combourtillé)Président : Pierre WeillDG : Stéphane Deleau115 salariésCA : 80 M€RN : 2 M€02 99 97 63 33www.valorex.com

Création de Valorex

2000Création de l'associationBleu Blanc Cœur

2002Développement de l'export

2012Création d'une usine dédiéeà l'alimentation humaine

2014Passage de 3 à 6 usines

2015Nouvelle phase de R & D surles protéines végétales avecle programme Prolevai

LE MARCHELa France importe 3,5 Mtde tourteaux de soja, soit45 % des protéinesvégétales dont elle abesoin pour nourrir sesélevages. Tous lesindustriels intègrent le sojadans les aliments, pour lesprotéines qu'il contient. Àla place, Valorex proposele lin extradé. Elle n'a pasde concurrent car a crééson process breveté etdonc son marché.2,6 millions de tonnesd'aliments pour animaux(sur les 20 millions detonnes produites par an enFrance) contiennent desaliments extrudés parValorex (13 % de laproduction).

71/147

Page 72: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Journaliste : M. Nicolle

Page 1/2

DIJON6 2885134400524Tous droits réservés à l'éditeur

DIVERSIFICATION Après la graine de lin, l'entreprise Valorex teste l'extrusion (cuisson) des pois,féveroles, lupin, colza, luzerne et autres graines riches en protéines, pour en augmenter ladigestibilité par le bétail, ont annonce le 2 juin ses dirigeants à Combourtillé (près de rennes).

Après le lin, Valorex teste l'extrusiondes pois, féveroles, lupin

Dès cet été, Valorex proposera des contrats aux producteurs, avecdes prix garantis.

Spécialiste connu de la cuis-son-extrusion des graines de

lin, avec ses aliments Bleu-Blanc-Cœur riches en omégas 3, Valo-rex met au point l'extrusion pourd'autres graines riches en protéi-nes : les pois, féveroles, lupin,colza, luzerne et soja (produit enFrance). L'extrusion est un pro-

cédé de cuisson qui accroît ladigestibilité des graines oléopro-téagineuses par le bétail. En effet,à l'état cru, les graines oléopro-téagineuses présentent une diges-tibilité de l'ordre de 25%. Lesméthodes de cuisson-extrusionactuelles de Valorex la portent à60-65%, selon l'entreprise ren-

naise. L'objectif est d'améliorerencore ce taux de 25 à 35%, avecle programme de recherche-déve-loppement (R&D), annonce le 2juin par Pierre Weill, présidentde Valorex.

Une nouvelle ligne de cuissond'une capacité de SO DOO tonnes

Un premier volet du pro-gramme est la création d'uneligne de cuisson, d'une capacitéde 50 000 tonnes par an d'ali-ments extradés à base de grainesoléo-protéagineuses. Lors d'unevisite de l'usine de Combourtillé,Stéphane Deleau, directeur géné-ral de Valorex, a expliqué que lecomportement de chaque typede graines est observé en fonc-tion de la pression qui est exer-cée, de la température, de ladurée de chaque étape de traite-ment (thermique ou mécanique).De très nombreuses combinai-sons possibles seront à analyser.De plus, entre l'arrivée de la

81/147

Page 73: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Journaliste : M. Nicolle

Page 2/2

DIJON6 2885134400524Tous droits réservés à l'éditeur

graine et sa sortie sous forme decroquette, de nouvelles techno-logies sont expérimentées,notamment le conditionnementpré-extrusion : cette étape d'im-prégnation de vapeur « permetun travail amélioré des grainesgrâce à la constitution d'une pâtequi doit faciliter le process d'ex-trusion » et d'optimiser la diges-tibilité des graines.

Des contrats pour le lupin, laféverole, le pois et le soja

Un second volet du pro-gramme est l'incitation des pro-ducteurs de grandes cultures àcultiver suffisamment de ces nou-velles graines à extruder, pouralimenter la nouvelle ligne d'ex-trusion. Dès cet été, Valorex pro-posera des contrats aux produc-teurs, avec des prix garantis : desprix minimums pour payer lesproducteurs, des prix maximumsauxquels les achètent les éleveurs.À partir de l'été 2015, lentreprise

étendra la contractualisation auxgraines de lupin, de féverole, depois et de soja métropolitainentre les producteurs et les dif-férentes usines d'extrusion (enIlle-et-Vilaine, Normandie, Poi-tou-Charentes, Doubs, Bourgo-gne, Aveyron), a indiqué BéatriceDupont, directrice du dévelop-pement.

Dans ce programme derecherche-développement, Valo-rex a comme partenaires lescoopératives Terrena et DijonCéréales, et comme partenaireacadémique linra pour les testsconduits sur les animaux d'éle-vage. Terrena et Dijon Céréaless'occuperont des itinéraires cul-turaux. En outre, Terrena pilo-tera la sélection du lupin, et DijonCéréales la sélection des pois etféveroles. Le groupe Avril (ex-Sofiprotéol) est associé commeacteur non financeur pour appor-ter son expertise industrielle.

M. NICOLLE

82/147

Page 74: Revue de presse dc juin15

TERRA ED.COTES D'ARMORDate : 12 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : Arnaud Marlet

Page 1/2

DIJON6 1198924400507Tous droits réservés à l'éditeur

une entreprise

Valorexveut redonner à la France son indépendance protéique

Au départ il y avaib lesgraines de lin. Féverole,lupin, pois et colzaont enrichi la liste desgraines olégineuses etprotéagineuses, queValorex cuit par thermo-extrusion. Avec le soutiende la BPI, un programmede recherche ambitieuxa été lancé. ObjectiP ?Montrer que l'indépendanceprotéique de la France estréalisable.

Si Pierre Weill avail un rêve pournos campagnes, ce sérail d'y voirbeaucoup plus de couleurs elnolamment du bleu et du violetCe serait le signe que les culturesde lm notamment se développentsur le territoire Pour le présidentde Valorex, l'enjeu est de taille .parvenir a remplacer les protéinesvégétales importées, le soja, pardes protéines végétales locales."Cela se fera d'une part grâce àune sélection et des itinérairesculturaux adaptés et d'autre partgrâce à des technologies de cuissondes graines améliorées qui donne-ront à cette protéine végétale unedigestibillté et une utilisation méta-bolique améliorées de 25 à 35 %",estime Pierre Weill. Car c'est là lapremière difficulté à dépasser àl'état cru, les graines oléoprotéagi-neuses présentent une digestibilltéde l'ordre de 25 % Les methodesde cuisson-extrusion actuelle deValorex portent la digestibillté deces graines à environ 60 - 65 % Lestechnologies mises au point dans lecadre du programme de Rechercheet Développement de 17 millionsd'euros*, doivent améliorer encorela digestibillté de ces graines de 25à 35 % La première étape consistaità créer une nouvelle ligne de cuis-son-extrusion, nouvelle génera-tion, désormais en fonctionnementsur le site de Comboutillé, près deFougères "Le coeur des travaux

> La nouvelle ligne decuisson - extrusion est enservice a Combourtille

de recherche de Vatorex consisteà trouver la mesure de chaqueparamètre qui permettra d'obte-nir la cu/sson-extrusion ta plusefficace pour rendre les graines leplus digestible", explique BéatriceDupont, directrice du developpe-ment. Ces paramètres sont l'humi-dité, la température, la pression et

Des travaux de rechercheen partenariatConduit par Valorex, chef de file, ce programme de re-cherche-développement est réalisé en relation avec lescoopératives Terrena et Dijon céréales, ainsi qu avec unpartenaire académique, l'Inra Le programme a été la-bellisé par trois pôles de competitivité • Valeria!, Indus-tries et Agro Ressources, et Vitagora La participationde Terrena et Sofiprotéol (partenaire non fmanceur] a ceprogramme de recherche n'est pas anodine Ensemble etavec Valorex, ils ont créé Ekoranda en 2014Valorex a pour projet de construire de nouveaux outilsmdutriels de cuisson-extrusion au plus près des bassinsde production végétale, d'élevage et de consommationL'unité Ekoranda, implantée dans la Vienne en est uneillustration

la durée de chaque étape du traite-ment Cette nouvelle ligne est dotéed'une capacité de 50 DOO tonnes paran, avec un débit de 9 tonnes/heureet une durée de traitement de 1 h30depuis l'arrivée de la graine jusqu'àsa sortie sous forme de croquettesLes aliments qui en sortiront serontspécialement dédiés aux élevageslaitiers équipes de robots de traite"L 'approche analytique des ali-ments extrudés de graines oléo-protéagineuses sur cette nouvelleligne donnera lieu à une dizaine deprocess sélectionnés pour des testsde digestibillté par l'Inra sur desruminants et des monogastriques",développe Béatr ice Dupont Etd'ajouter "A titre d'exemple,aujourd'hui, personne n'a de don-nées sur la digestibillté de la fève-rôle consommée par le porc ousur la dégradab/lite rummale d'unmélange féverole/urée en vacheslaitières Ou encore, personne n'ade données concernant l'impactdes combinaisons de process surles facteurs anti-nutritionnets desgraines ".

85/147

Page 75: Revue de presse dc juin15

TERRA ED.COTES D'ARMORDate : 12 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : Arnaud Marlet

Page 2/2

DIJON6 1198924400507Tous droits réservés à l'éditeur

Des raisons d'y croire ?Si Pierre Weill est connu pour sonoptimisme, ce programme est trèsambitieux, puisqu'il s'agit ni plus nimoins de faire émerger "un modèlefrançais d'élevage", qui intègre lescontraintes de l'environnement, dela nutrition et puisse devenir pourl'agriculture et l'agroalimentairefrançais un marché d'exportationde produits animaux de haute qua-lité. Mais aussi de produits et ser-vices liés à cet élevage nouveau :technologies, semences et graines."A terme, nous visons un déploie-ment large sur un marché au moinseuropéen où tes notions d'agricul-ture durable, de bassins de produc-tion et de consommation reliés pardes usines de proximité et de pré-servation de l'environnement sontdéterminantes, tout en faisant faceau défi de nourir une populationmondiale en croissance", projettePierre Weill. Incitation politique,attentes des producteurs, des éle-veurs et des consommateurs, pers-pectives de développement cheztous les acteurs économiques de lafilière.... autant de raisons qui fontdire au président de Valorex queles conditions de la réussite sontréunies. Avec un maillon essen-tiel représenté par la filière Bleublanc coeur, qui assure un accèsau marché. Car c'est finalementce dernier qui permettra -ou non-l'émergence de ce nouveau modèle.

Arnaud Marlet

* Valorex est te chef défile d un programme sur5 ans de 17 millions d'euros, soutenu par la Banquepublique d'investissement a hauteur de i millionsd'euros d'aide et autant d'avances remboursables

A derme,nous visonsun déploiementlarge surun marché aumoins europe01'

> Valorex produit 185 DOO tonnes paran d'aliments et de noyaux extrudés.

En Bretagne et plus largement dans l'Ouest de la France, les agri-culteurs peuvent produire des graines de lm et de protéagineux (fé-verole et lupin] pour Valorex dans le cadre de contrat à prix garanti.Pour ce type de contrat, les prix sont définis collectivement partous les membres de lassociation Graines Tradition Ouest, notam-ment les coopératives et organismes stockeurs (Vegam, Garun Pay-sanne, Céréos, CAM53, Triskalia] et le transformateur qui achète les

graines Valorex, avec le souci de garantir une marge suffisanteà l'agriculteur et de maintenir le débouché.

> De gauche à droite : Béatrice Dupont (directrice du développement),Pierre Weill [président], et Stéphane Deleau (directeur général]

Graines delin, lupin, féverole et soja.

Les prix garantis sont fixés fin juin pour la récoltede l'année suivante, ce qui permet aux agriculteurs de les connaîtreavant de semer et donc de s'engager.Pour le lin, depuis déjà 12 ans, Graines Tradition Ouest fixe un prixminimum et un prix maximum chaque année. L'année suivante, justeavant la récolte, le prix définitif est calculé en se référant au marchédu colza et du blé borné par les prix mini et maxi.Pour la féverole et le lupin, lassociation détermine pour linstant unprix garanti pour lannée suivante, sans calcul ultérieur.Lobjectif des membres de 6TO est de développer progressivementune filière locale de protéagineux à débouché garanti avec des agri-culteurs motivés par lautonomie protéique [non OGM) de la France.

86/147

Page 76: Revue de presse dc juin15

Date : 11 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.8

Page 1/1

b570

a515

58a0

d10c

42c3

4f54

a100

f561

1cf6

832a

b117

569

DIJON6 3963824400524Tous droits réservés à l'éditeur

Ouest AgroalimentaireValorex et Terrena phosphore^sur la protéine végétalePermettre à la France de devenir indépen-dante en protéines végétales pour l'alimenta-tion animale : c'est l'objectif d'un programmede recherche conduit par les deux entreprisesavec Dijon céréales. D'une durée de cinq ans, ilmobilise une enveloppe de 17 M€ dont 8 M€de subventions et d'avances remboursablesdans le cadre du programme d'investissementd'avenir. Les 11 M€ restants sont financés parles trois partenaires dont 50% par Valorex, chefde file. Selon les chercheurs, «seulement 1 mil-lion d'hectares de plantes oléo-protéagineusessuffirait à remplacer l'intégralité» des importa-tions, soit 6% des terres cultivées. Les travauxporteront sur les process technologiques pouraméliorer la digestibilité des graines oléo-pro-téagineuses nationales (féverole, lupin, pois etlin) pouvant remplacer le soja.

88/147

Page 77: Revue de presse dc juin15

LES MARCHES HEBDODate : 12 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.22Journaliste : Fr. Jourdain

Page 1/1

DIJON6 6562924400501Tous droits réservés à l'éditeur

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Un projet pour s'affranchirdu soja d'importationLa société Valorex, qui a remis la graine de lin au menu des animaux d'élevage, a annoncele 2 juin le lancement d'un programme de R&D de 17 millions d'euros sur cinq ans, appeléPrélevai. Objectif : rendre la France indépendante en protéines végétales.

> Valorex est le premier producteurde graines extradées de France

e projet Proleva], pour protéa-

Lgineux oléagineux valorisa-tion animale, associe Valorex

comme porteur de projet, Ter-rena, Dijon Céréales et l'InraLabellise par trois pôles de com-pétitivité (Valorial, IAR et Vita-gora), il a pour objectif « demieux valoriser ime productiond'oléoprotéagmeux indigène,tracée et qualifiée, en substitu-tion au soja d'importation (géné-tiquement modifié la plupart dutemps, ndlr) », dit BpifranceD'un coût total de 17 millionsd'euros (M€) sur cinq ans, il faitl'objet d'une aide de 8 millionsd'euros (4M€ en subvention,

4 M€ en avances remboursables)dans le cadre du programme d'in-vestissements d'avenir piloté parle Commissariat général à l'inves-tissement et opéré par Bpifrance.Le rôle des uns et des autres« Le développement de la tech-nologie à Valorex qui apporteraii millions d'euros dans le projet,à l'Inra les mesures sur l'animal,à Terrena et Dijon Céréales la sé-lection variétale, explique PierreWeill, président de Valorex. Bleu-Blanc-Cœur est aussi dans leprojet pour intégrer demain denouvelles allégations. »

« I million d'hectaresnécessaires »

La France a plusieurs fois tenté dedévelopper des protéines végé-tales nationales. En vain. Les in-dustriels de la nutrition animalecontinuent d'importer massive-ment du soja (3,5 millions detonnes l'an passé). L'augmenta-tion de la population mondiale,en favorisant l'accroissement dela consommation de produits car-nés et la demande en protéinesvégétales, risque d'accroître lestensions sur les prix des protéinesvégétales. C'est la première fois

L'EXTRUSION EN CŒUR DE METIERValorex est ne en 1992 à Combourtillé (Ille-et-Vilame) pour valori-ser par la cuisson-extrusion des graines oléoprotéagineuses. Sa no-toriété s'est bâtie par la suite en soulignant les effets bénéfiques pourla santé humaine d'une bonne alimentation animale L'associationBleu-Blanc-Cœur, bien connue des consommateurs français pour lesvertus des omégas 3 et omégas 6 contenus naturellement dans lagraine de lin, est d'ailleurs née à Valorex. Valorex reste une PME(So millions d'euros avec 115 collaborateurs) qui continue d'inno-ver, avec trente chercheurs et ingénieurs. Elle a produit l'an passé185 DOO tonnes d'aliments et de noyaux extradés dans huit usinesdont deux en Europe, auprès d'industriels et éleveurs.

cependant qu'un projet de re-cherche s'intéresse aux technolo-gies de valorisation des grainesfrançaises Aux 2,5 millions d'hec-tares de graines oéloprotéagi-neuses (1,4 million d'hectarespour le seul colza), combien fau-drait-il de terres supplémentairespour s'affranchir du soja ? « i mil-lion d'hectares », répond PierreWeill Pour s'en approcher, Valo-rex et ses partenaires vont travail-ler dans plusieurs directionsD'abord sélectionner des itiné-raires culturaux adaptés, ensuiteinnover dans les technologies decuisson des graines oléoprotéagi-neuses, enfin, mettre au point desmécanismes de suivi et de formu-lation adaptée à la nutrition ani-male. Les techniques actuellesemployées notamment par Valo-rex, premier producteur degraines extradées de france, por-tent la digestibihté des graines àenviron 60-65 %•

Gagner 25 à 30%de digestibilité

Avec les technologies « de rup-ture » que Valorex veut mettreen œuvre, l'objectif est de gagnerencore 25 à 30 % de digestibilitéÀ moyen terme, Bleu-Blanc-Cœurdevrait estampiller les produitscarnés issus d'animaux nourrisavec des protéines végétales madein France pour renforcer un mo-dèle de production durable, avecune meilleure traçabilité et desconditions de production plusrespectueuses de l'environne-ment « On peut très bien imagi-ner la construction d'une cin-quantaine d'usines qui traiteronten France ces graines oléopro-téagineuses », lance Pierre Weill

Fr. Jourdain89/147

Page 78: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.9Journaliste : M. Nicolle

Page 1/1

527c

5543

5090

c60d

629c

48b4

9200

1510

1236

a22e

211f

587

DIJON6 0304924400503Tous droits réservés à l'éditeur

DIVERSIFICATION Après la graine de lin, l'entreprise Valorex teste l'extrusion (cuisson) des pois,féveroles, lupin, colza, luzerne et autres graines riches en protéines, pour en augmenterla digestibilité par le bétail, ont annonce le 2 juin ses dirigeants.

Après le lin, Valorex teste l'extrusiondes pois, féveroles, lupin

Spécialiste connu de la cuis-son-extrusion des grainesde lin, avec ses alimentsBleu-Blanc-Coeur riches

en omégas 3, Valorex met au pointl'extrusion pour d'autres grainesriches en protéines : les pois, féve-roles, lupin, colza, luzerne et soja(produit en France). L'extrusionest un procédé de cuisson quiaccroît la digestibilité des grainesoléoprotéagineuses par le bétail.En effet, à l'état cru, les grainesoléoprotéagineuses présententune digestibilité de l'ordre de25 %. Les méthodes de cuisson-extrusion actuelles de Valorex laportent à 60-65 %, selon l'entre-prise rennaise. Lobjectif estd'améliorer encore ce taux de25 à 35 %, avec le programme derecherche et développement,annonce le 2 juin par Pierre Weill,président de Valorex.

Une nouvelle lignede cuisson d'une capacitéde 50 DOO tonnes

Un premier volet du pro-gramme est la création d'uneligne de cuisson, d'une capacitéde 50 000 tonnes par an d'ali-ments extrudés à base de grainesoléo-protéagineuses.

Lors d'une visite de l'usine deCombourtillé, Stéphane Deleau,directeur général de Valorex, aexpliqué que le comportement dechaque type de graines est obs-ervé en fonction de la pression

qui est exercée, de la tempéra-ture, de la durée de chaque étapede traitement (thermique oumécanique).

De très nombreuses combi-naisons possibles seront à analy-ser.

De plus, entre l'arrivée de lagraine et sa sortie sous forme decroquette, de nouvelles techno-logies sont expérimentées, notam-ment le conditionnement pré-extrusion : cette étaped'imprégnation de vapeur « per-met un travail amélioré des grai-nes grâce à la constitution d'unepâte qui doit faciliter le processd'extrusion » et d'optimiser ladigestibilité des graines.Des contrats pourle lupin, la féverole,le pois et le soja

Un second volet du pro-gramme est l'incitation des pro-ducteurs de grandes cultures àcultiver suffisamment de ces nou-velles graines à extrader, pour ali-menter la nouvelle ligne d'extru-sion. Dès cet été, Valorex propo-sera des contrats auxproducteurs, avec des prix garan-tis : des prix minimums pourpayer les producteurs, des prixmaximums auxquels les achètentles éleveurs.

À partir de l'été 2015, l'entre-prise étendra la contractualisa-tion aux graines de lupin, de féve-role, de pois et de sojamétropolitain entre les produc-teurs et les différentes usines d'ex-trusion (en Ille-et-Vilaine, Nor-

Des cet ete, Valorex proposera des contrats aux producteurs, avecdes prix garantis

mandie, Poitou-Charentes,Doubs, Bourgogne, Aveyron), aindiqué Béatrice Dupont, direc-trice du développement.

Dans ce programme de recher-che-développement, Valorex acomme partenaires les coopéra-tives Terrena et Dijon Céréales,et comme partenaire académiquelinra pour les tests conduits surles animaux d'élevage. Terrena etDijon Céréales s'occuperont desitinéraires culturaux. En outre,Terrena pilotera la sélection dulupin, et Dijon Céréales la sélec-tion des pois et féveroles. Legroupe avril (ex-Sofiprotéol) estassocié comme acteur non finan-ceur pour apporter son expertiseindustrielle.

92/147

Page 79: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.16Journaliste : M. Nicolle

Page 1/2

4f7e

457e

5ea0

2307

c2f9

44f4

a60a

c5f6

1356

7a22

5123

5e0

DIJON6 7485924400502Tous droits réservés à l'éditeur

DIVERSIFICATION Après la graine de lin, lentrepriseValorex teste l'extrusion (cuisson) des pois, féveroles,

lupin, colza, luzerne et autres graines riches enprotéines, pour en augmenter la digestibilité par le

bétail, ont annonce le 2 juin ses dirigeants.

Après le lin, Valorex teste l'extrusiondes pois, féveroles, lupin

Spécialiste connu de la cuis-son-extrusion des grainesde lin, avec ses alimentsBleu-Blanc-Coeur riches

en omégas 3, Valorex met au pointl'extrusion pour d'autres grainesriches en protéines : les pois, féve-roles, lupin, colza, luzerne et soja(produit en France). L'extrusionest un procédé de cuisson quiaccroît la digestibilité des grainesoléoprotéagineuses par le bétail.En effet, à l'état cru, les grainesoléoprotéagineuses présententune digestibilité de l'ordre de25 %. Les méthodes de cuisson-extrusion actuelles de Valorex laportent à 60-65 %, selon l'entre-prise rennaise. Lobjectif est d'a-méliorer encore ce taux de 25 à35 %, avec le programme derecherche et développement,annonce le 2 juin par Pierre Weill,président de Valorex.

Une nouvelle lignede cuisson d'une capacitéde 50 DOO tonnesUn premier volet du programmeest la création d'une ligne de cuis-

son, d'une capacité de 50 DOO ton-nes par an d'aliments extrudés àbase de graines oléo-protéagi-neuses.Lors d'une visite de l'usine deCombourtillé, Stéphane Deleau,directeur général de Valorex, aexpliqué que le comportement dechaque type de graines est obs-ervé en fonction de la pressionqui est exercée, de la tempéra-ture, de la durée de chaque étapede traitement (thermique oumécanique).De très nombreuses combinai-sons possibles seront à analyser.De plus, entre l'arrivée de lagraine et sa sortie sous forme decroquette, de nouvelles techno-logies sont expérimentées, notam-ment le conditionnement pré-extrusion : cette étaped'imprégnation de vapeur «per-met un travail amélioré des grai-nes grâce à la constitution d'unepâte qui doit faciliter le processd'extrusion» et d'optimiser ladigestibilité des graines.

94/147

Page 80: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.16Journaliste : M. Nicolle

Page 2/2

4f7e

457e

5ea0

2307

c2f9

44f4

a60a

c5f6

1356

7a22

5123

5e0

DIJON6 7485924400502Tous droits réservés à l'éditeur

Dès cet été, Valorex proposera des contrats aux producteurs, avecdes prix garantis.

nes à extrader, pour alimenter laDes contrats pourle lupin, la féverole,le pois et le sojaUn second volet du programmeest l'incitation des producteursde grandes cultures à cultiver suf-fisamment de ces nouvelles grai-

nouvelle ligne d'extrusion. Dèscet été, Valorex proposera descontrats aux producteurs, avecdes prix garantis : des prix mini-mums pour payer les produc-teurs, des prix maximums aux-

quels les achètent les éleveurs.À partir de l'été 2015, l'entrepriseétendra la contractualisation auxgraines de lupin, de féverole, depois et de soja métropolitain entreles producteurs et les différentesusines d'extrusion (en Ille-et-Vilaine, Normandie, Poitou-Cha-rentes, Doubs, Bourgogne, Avey-ron), a indiqué Béatrice Dupont,directrice du développement.Dans ce programme de recher-che-développement, Valorex acomme partenaires les coopéra-tives Terrena et Dijon Céréales,et comme partenaire académiquelinra pour les tests conduits surles animaux d'élevage. Terrena etDijon Céréales s'occuperont desitinéraires culturaux. En outre,Terrena pilotera la sélection dulupin, et Dijon Céréales la sélec-tion des pois et féveroles. Legroupe avril (ex-Sofiprotéol) estassocié comme acteur non finan-ceur pour apporter son expertiseindustrielle.

M. NICOLLE

95/147

Page 81: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 5170

Page de l'article : p.6Journaliste : Frédéric Gérard

Page 1/3

DIJON6 6156924400502Tous droits réservés à l'éditeur

Pourquoi Valorex croit en sonplan protéines

ALIMENTATION ANIMALE ////Chefde file d'une filière protéines enconstruction, ("entreprise Valorexcroit dans les opportunités et sonexpérience pour rendre la Franceautonome.

Les dirigeants dè Valorex blématique ne devrait pas peseren sont convaincus : la sur la rentabilité du projet, duFrance a aujourd'hui les fait d'une demande mondiale enmoyens de se rendre au- hausse.

tonome en protéines destinées "Le moteur de croissance, ce sontà l'alimentation animale. Dans les pays en développement. Etcette optique, l'entreprise de H est difficile de dire non à cer-Combourtillé (Ille-et-Vilaine) taines populations qui veulenta lancé un projet ambitieux sur consommer plus de viande, corn-cinq ans qui s'élève à 17 mil- mente Pierre Weill, présidentlions d'euros. Elle a pour cela fondateur de Valorex. ll fautreçu le soutien de BPI France, 2'3 kg de blé pour produire i kgà hauteur de 8 millions d'euros ae poulet, l'équation écologique[L'Avenir agricole du 8 mai]. reste inchangée. On ne peut pas

prolonger les courbes (techniquesPériode prOpiCG et économiques) simplement enLe moment est opportun pour doublant les surfaces de culturesle faire. "Il y a une volonté poli- pour doubler la production detique de relancer les protéines en viandes, il faut trouver de nou-France. Et le tourteau de soja de- veaux modèles. "vient trop cher." Cest le bémol : ^ fe àSi le soja n est pas cher, on n y , ...

arriverajamais.-Uais cette pro- Substituer ail SOJ3La France est déjà mieux orien-

96/147

Page 82: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 5170

Page de l'article : p.6Journaliste : Frédéric Gérard

Page 2/3

DIJON6 6156924400502Tous droits réservés à l'éditeur

Selon Béatrice Dupont, Pierre Weill et Stéphane Deleau : "Si les précé-dents plans protéines n 'ontpas fonctionné en France, c'est qu 'ils n 'étaientbasés que sur des primes (temporaires) à la culture. Nous nous appuyonsaujourd'hui sur un développement technique et technologique, et des parte-naires, qui permettent de valoriser la graine. "

tee que ses voisins pour le faire :"C'est la bonne élève de l'Europe",en matière dè dépendance. Elleimporte "seulement" un tiers deses besoins en soja, soit 3,5 mil-lions de tonnes de tourteaux.Remplacer le soja dans la nutri-tion animale, "ce n 'estpas simple,mais possible", croit PierreWeill : il faudrait pour cela semer1,6 million d'hectares d'oléopro-téagineux en France. Avec unenouvelle chaîne d'extrusion,Valorex estime même qu'unmillion d'hectares serait suffi-sant. Seuls 6 % de la SAU.L'entreprise a plus de vingt ansd'expérience sur les graines delin (50 DOO t par an). Elle veutdésormais développer les vo-lumes d'autres graines richesen protéines : les pois, le lupin,la féverole, le colza mais aussi

la luzerne ou du soja produiten France. Et "adapter ces pro-téines aux territoires". Valorex vanotamment s'appuyer sur deuxcoopératives, pour la sélection:Terrena aura en charge le lupin.Dijon Céréales les pois et fève-rôles. L'Inra sera aussi un parte-naire institutionnel pour confir-mer la R&D de l'entreprise.

Un nouveau processLe projet s'appuiera sur les sixusines du groupe. Sofiprotéol(partenaire non financé parBPI) doit apporter une ëxpertiseindustrielle. "Naturellement, lesgraines ne sont pas assimilablespour la nutrition. La thermo-ex-trusion permet de les rendre plusdigestes.""L'extrusion, cela n'arien de neuf, commente BéatriceDupont, directrice du dévelop-

pement de Valorex. "L'innova-tion, poursuit-elle, c'est plutôtlextrusion de graines riches enprotéines, qui peuvent être culti-vées en France."L'entreprise teste encore sonprocess : chaque graine seratraitée en fonction de la matièreprotéique à température, teneuren eau et pression différente.Une nouvelle étape permettrad'avoir "50 possibilités diffé-rentes" de cuire les graines. Lebut est d'augmenter la digesti-bilité des graines "de 25 à 30 %",ce qui explique cette certitude dese contenter d'un million d'hec-tares en France pour parvenir àses fins.

Des prix minimumgarantisReste à convaincre les agricul-teurs de couvrir les surfacesrecherchées. Deux types decontrats seront proposés. Ilscomprendront un prix minimumpayé aux agriculteurs, pour "in-citer à semer de la féverole plutôtque du blé". Et un prix maximumpour protéger les éleveurs ache-teurs de la spéculation, expliquele directeur de Valorex, Sté-phane Deleau. Les agriculteursseront également payés en fonc-tion de la teneur en protéinesdes graines qu'ils apporteront àl'entreprise, assure-t-il.Ce contrat a déjà fait ses preuvesen lin. Il sera transposé aux fé-veroles, pois et autres lupin, dèscet été.

Frédéric Gé[email protected]

97/147

Page 83: Revue de presse dc juin15

Date : 12 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 5170

Page de l'article : p.6Journaliste : Frédéric Gérard

Page 3/3

DIJON6 6156924400502Tous droits réservés à l'éditeur

Un autre plan protéines va dans lemême sens

U n groupe de travailplanche sur la réductionde la dépendance de la

France en protéines végétalesà destination de l'élevage. Cegroupe a transmis ses recom-mandations au conseil spécia-lisé oléoprotéagineux de Fran-ceAgriMer, réuni le 2 juin. Dansun document de sept pages, ilévalue les besoins des filièresanimales, identifie les freins à laculture du pois de printemps, dela féverole, du soja et avance unplan d'actions opérationnellesà trois ans. "En 1973-1974, ladépendance de la France en pro-téines, autrement dit le taux denon-couverture des besoins, s'éle-

vait à 69 %. Elle est aujourd'huiestimée à 37 % du fait de l'évolu-tion des politiques publiques, de lasuppression des farines animaleset de la production de biocarbu-rants."

"Créer une filière..."Les actions proposées consistentà améliorer la teneur en pro-téine des matières premières,inciter les fabricants d'alimentsdu bétail (Fab) à utiliser desprotéagineux (en jouant sur lagénétique, la valeur nutrition-nelle, la concertation entre Fabetsemenciers).D'autres points visent à inno-ver en matière d'agronomie.

notamment dans les systèmesde production, et avec un rai-sonnement en marge brute parrotation. Le groupe incite aussià exploiter les leviers réglemen-taires et environnementaux (di-rective Nitrates, Pac, etc.).Pour mener à bien ces recom-mandations; le groupe de travailappelle à structurer une filièreautour des protéagineux. Etpour cela, impliquer les orga-nismes stockeurs, investir dansla transformation, proposer unlabel soja français non OGM,élaborer "des cadres contractuelsà même d'améliorer la lisibilitésur les prix de transaction et lastabilité".

98/147

Page 84: Revue de presse dc juin15

Date : 11 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 13590

Journaliste : YB

Page 1/2

c57c

8547

5e60

5a08

b26d

4f34

510c

6509

18f6

e62a

e184

571

DIJON6 8260824400505Tous droits réservés à l'éditeur

Pays de FougèresELEVAGE Va I o re x veut bouterle soja hors dè France

La France en importe 3,5 millions de tonnes par an pour nourrir les animaux. Valorexvient d'engager un programme de recherche de 17 MC pour réduire notre dépendance.

A gauche, un champ de lin. A droite, le contrôle de l'extrusion qui permet de transformer les graines pour en tirer les elementsnutritifs.

105/147

Page 85: Revue de presse dc juin15

Date : 11 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 13590

Journaliste : YB

Page 2/2

c57c

8547

5e60

5a08

b26d

4f34

510c

6509

18f6

e62a

e184

571

DIJON6 8260824400505Tous droits réservés à l'éditeur

Le président de Valorex, PierreWeill, auteur de nombreuxouvrages sur les problèmes del'agriculture et de l'alimentation,pose clairement le problème

« Dans les 10 ans quiviennent, la consommationmondiale de protéines ani-males va doubler à cause del'augmentation de la popula-tion et du niveau de vie... Aplus long terme, la consom-mation de viande mais ausside produits laitiers pourraitmême tripler avec toutes lesconséquences qu'on imaginesur le réchauffement clima-tique... Dans ce contexte etsi on ne fait rien, la dépen-dance de la France en pro-téines végétales nécessairespour nourrir les animaux, vaaugmenter alors qu'elle estdéjà de 45 %... »

L'autonomieen protéines

végétalesà portéede main

L'objectif de Valorex est doncde réduire cette dépendance,voire de la supprimer « Valorexaffirme que le lin, la féverole,le tournesol, la luzerne, le lu-pin, le soja et le pois métro-politains sont des alternativescrédibles au soja importé... »,poursuit Pierre Weill qui évoquedeux pistes pour relever le défi

- L'augmentation des sur-faces cultivées en plantes pro-téagmeuses et oléagineuses De2,5 millions d'hectares actuelle-ment en France il faudrait, enl'état actuel des choses, passerà un peu plus de 4 millions(+ 64 %)

- L'amélioration les variétéset des technologies qui per-mettent de les transformer etde les rendre plus riches, plusdigestes et plus assimilables parles animaux Et donc d'optimiserleur valeur nutritive afin de lesrendre plus compétitives vis-à-vis du soja

17 millionsd'euros

sur 5 ansC'est donc ce défi que Valo-

rex, avec d'autres partenaires pri-ves (Terrena, Dijon céréales ) oupublics (INRA, Banque Publiqued'Investissement ) entend rele-vé r

« Le programme, dontValorex est le chef de fileavec 11 millions d'euros, visedonc à améliorer les processafin de rendre les graines quenous utilisons plus digestes etmieux assimilables et de struc-turer une filière des oléo pro-téagineux qui passe notam-ment par une sélection desvégétaux... », poursuit PierreWeill qui insiste sur l'expertiseque l'entreprise dispose déjà

dans le domaine de la cuissonextrusion (cuisson sous trèshaute pression) Les chercheursvont donc travailler sur différentsparamètres humidité, tempéra-ture, pression, durée de chaqueétape de traitement et sur lesmachines nouvelles nécessairesau process

« Nous voulons augmenterde 25 à 35 % la performancede nos produits extrudés etrenouer avec le savoir fairedes agronomes et des pay-sans qui utilisaient les grainesoléoprotéagineuses jusquedans les années cinquante.Avec ces deux facteurs cumu-lés, nous estimons qu'un mil-lion d'hectares de culture suf-firait à remplacer l'intégralitédu tonnage de soja importéen France... » Du soja souventOGM de surcroît

Par ailleurs, Pierre Weill meten avant les avantages agrono-miques et environnementauxdes plantes oléoprotéagineuses

« Elles nécessitent moins

-» Valorex en chiffresLeader français de la cuisson extrusion de graines oléa-gineuses et protéagmeuses pour l'alimentation animale,Valorex, dont le siege est à Combourtillé, réalise un chiffred'affaire de 80 millions d'euros Elle emploie 115 collabora-teurs dont une trentaine de chercheurs Valorex dispose de8 sites dédiés à la nutrition animale (dont 6 en France et 2autres en Allemagne et en Suisse) Valorex produit directe-ment ou indirectement (en fournissant d'autres industriels)2,6 millions de tonnes d'aliments pour animaux, soit 13 % dela production française Très innovante, l'entreprise a déposéune douzaine de brevets

d'azote, facilitent la luttecontre les ravageurs et lesmaladies et favorisent ladiminution des quantitésd'intrants du fait d'une meil-leure rotation des culturesqu'elles entraîneraient... » lln'oublie pas non plus les produc-teurs avec qui Valorex souhaitecontractueliser pour leur garantirune fourchette de prix de ventede leurs productions

Un modèlefrançais

exportable« En résumé nous voulons

faire émerger un modèlefrançais d'élevage intégrantles contraintes de l'environ-nement, de la nutrition quipuisse aussi s'exporter... »ajoute encore Pierre Weill

YB

106/147

Page 86: Revue de presse dc juin15

�����������������@������A�$$�$A7�����������-!3*��

BBB!����� ��������!5���*����,���.*���������2

��������

������������������

?�������������������%��������� .87C9A�#<;D;;;#$

���������� ������������������������ ������������������������������������������������� ���������������������������������������� ���!"������������������������������������������ ������������������������������������#$�%��$�&����� ���'��������� �������(��������� ������������ ������ ���'����������������!�)���*+����������+��������������������������������� �����������,���+� �����������+$������������������������������������������ ���� ����!

-������ .���+� �������� �����+� ����� /���+� �������+� �� 0������� .����+� ��������� ��������������������"���������� ���������1���������������������������������������������������$2�222�������������������������*������������%�'����� ���������������� ����!�"����������������������������� ��������!�3������������+�4����������������������������������������� �������55�����%�������������� ������������� �����������������,����6+�����������������!

�����������������������5���(����������� �����������������!�7�� ��%������+����������� ���������+����������������������������������������5�������8�������������9������+����������5������������.��'�����0��� � +�������������������������3�*��!

:���� ��������5���������������������������� �� ����� ����������%����������;���+�����<�������'��������<��������������'�����'��!�8����������'�����������������=�����������������������������+8����������3 ���>�������+������� ���!?���+�.����:������+���8������� �����3��������������������������!

111/147

Page 87: Revue de presse dc juin15

Date : 09 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.6

Page 1/1

DIJON6 2372524400504Tous droits réservés à l'éditeur

«>i«-° après le lin, testd'extrusion sur pois, lupin,féverole, colza et luzerneAprès la graine de lin, l'entre-prise Valorex teste l'extrusiondes pois, féverole, lupin, colza,luzerne et autres graines richesen protéines, ont annonce le2 juin ses dirigeants à Combour-tillé (près de Rennes), siège so-cial de la société. Valorex est lechef de file d'un programme demise au point de technologiesinnovantes de cuisson-extrusionde ces graines protéagineuses.Ainsi extradées, elles gagneronten digestibilité. Objectif : prou-ver que l'indépendance pro-téique de l'élevage français estpossible. Dès cet été, Valorexproposera des contrats aux pro-ducteurs de ces nouvellesgraines candidates à l'extrusion.D'une durée de cinq ans, c'est unprogramme de 17 M€, soutenupar la BPI (4 M€ de subventionset autant d'avances remboursa-bles). Les partenaires de Valorexsont Terrena, Dijon Céréales etlinra. Le groupe Avril y est asso-cié pour apporter son expertiseindustrielle.

112/147

Page 88: Revue de presse dc juin15

������������ 5���.�'(.6'.667���������.�3�)-8829#

:::%���++%��,�;��.�<����0;�� � �.�''

�������

��������������

1��������������������������� 027-8=��+>(+=?>@

������������ ������������������������������������������������������

����������������������������� ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ !��������"�������#���$����������������������%

������������������������������� ��������&��������'(�)���������������������*��&����!�&��������� ���"�����������+�)����������!���������������������������� !�����!��$���� ���������������������������������������������������������������������%

,���������������������������������������&������������������!���%�-!�����.��������&������������������&����������������/����������!�%�0����������� ��������������������������������������������������������������������������������%

0������������ ����������������� ���� ���������� ������������������������1������0����������������� �������������� &����2���������������������������������� �����������%3� ����������� "��4���������$� ��� �������� �� ������� ���� ��������� ����� �������� ���� �������������%

119/147

Page 89: Revue de presse dc juin15

Date : 05 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

Page de l'article : p.9

Page 1/1

DIJON6 8332224400505Tous droits réservés à l'éditeur

110 BOURGOGNEs'investit dans la filière linBleu Blanc Cœur ettravaille pour votre santéNaturellementncheen Omegas felin oléagineuxest utilise en alimentation animale A travers laviande les produits laitiers, les œufs nouspouvons apprécier les bienfaits des Omégas quipréviennent de nombreux problèmes de santechez I homme (cardio vasculaire cancer )110 BOURGOGNE, producteur de lin oléa-gineux depuis 2014 et adhérent Bleu BlancCœur depuis 2015, souhaite mettre en avantla filiere lm du champ a I assiette a travers unecommunication a destination du grand publicdans l'Yonne et le Nord de la Côte d'OrDeux actions sont ainsi organisées• Des panneaux « ici nous produisons du lm »

ont ete installes dans les champs de lm enbord de route avec comme objectif I identifi-cation de ces parcelles bleu

• Une rencontre « La culture du lm produirepour votre sante ' » est organisée Mercredi10 juin 2015 après-midi sur la place de l'hôtel deville d Auxerre Celle-a s'mscnt dans le cadre la1èr" semaine de la cooperation agncole et aurapour objectif d informer le grand public sur laculture du lin et ses bienfaits la filiere Bleu BlancCoeur et ses produits de grande consommation

La filière lin chez 110 BOURGOGNELancée en 2014 avec 75 hectares la culture dulm se développe considérablement dans I Yonneet le Nord de la Côte d Or avec aujourd hui 45 pro-ducteurs pour une surface totale dè 406 hectaresCette culture permet en effet un allongement dela rotation et est une excellente tête d assolementFace a I intérêt que suscite le lm auprès de sesagnculteurs 110 BOURGOGNE a la volonté dedevelopper cette culture et de s intégrer parfaite-ment dans la notion de filiere afin de garantir ases adhérents des contrats avec un prix garanti110 BOURGOGNE ses» engage dans la de-marche Bleu Blanc Coeur pour garantir une meil-leure alimentation des animaux et de l'homme ettravaille ainsi en partenariat avec VALOREX quifournit les graines de lm servant a la fabncationdes bouchons de lm et avec SOREAL JOIGNY,notre usine dalimentation animale Ainsi tousnos produits transformes pour lalimentation ani-male nche en omegas repondent au cahier descharges Bleu Blanc Cœur

121/147

Page 90: Revue de presse dc juin15

E-LETTRE APIDate : 05 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Quotidien

Page 1/1

D572

553E

5CD0

B60D

325D

4554

D905

C5B9

1465

E766

51D9

5DF6

3FE7

603

DIJON6 6676124400503Tous droits réservés à l'éditeur

Agroalimentaire : Valorex et Terrenas'attaquent à l'enjeu de la protéine végétale

Ouest - Permettre à la France de devenir indépendante en protéines végétales pour l'alimentation animale :c'est l'objectif d'un programme de recherche conduit par Valorex avec les coopératives Terrena et Dijoncéréales. D'une durée de cinq ans, il mobilise une enveloppe de 17 MC dont 8 MC de subventions etd'avances remboursables dans le cadre du programme d'investissement d'avenir (FIA). Les ll MC restantssont financés par les trois partenaires privés dont 50 % par Valorex, promu chef de file. Digestibilitédes graines domestiquesLe pays importe chaque année 3,5 millions de tonnes de tourteau de soja destinéà l'élevage, représentant 45 % des besoins des agriculteurs. Selon les chercheurs, « seulement I millionsd'hectares de plantes oléo-protéagineuses suffirait à remplacer l'intégralité » de ces importations, soit 6 %des terres cultivées dans l'Hexagone. Les travaux porteront sur les process technologiques pour améliorerla digestibilité des graines oléo-protéagineuses nationales pouvant remplacer le soja, à savoir la féverole, lelupin, le pois et le lin. Enjeu environnemental aussiDans un premier temps, une nouvelle ligne de cuisson-extrusion, la spécialité de Valorex, sera mise en place, dotée d'une capacité de 50 000 tonnes/an. Suivi parl'Inra, le programme a été labellisé par trois pôles de compétitivité, Valorial, Vitagora et Industries et agro-ressources. L'enjeu est économique mais aussi environnemental : selon les experts, la consommation deviande dans le monde va doubler dans les dix prochaines années. Or le poids des productions animales dansles mécanismes de réchauffement climatique n'est aujourd'hui plus contesté.

126/147

Page 91: Revue de presse dc juin15

TERRA ED.ILLE ET VILAINEDate : 05 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire

Page 1/1

DIJON6 6527124400508Tous droits réservés à l'éditeur

Pas aue le lmAprès le Lin, Valorex teste l'extrusion des pois, féveroles, lupin,colza, luzerne et autres graines ont annonce le 2 juin ses dirigeantsà Combourtillé (35). Valorex est le chef de file d'un programme, surcinq ans, de 17 millions d'euros, soutenu par la BPI ( 4 M d'euros desubventions et autant d'avances remboursables), de mise au pointde technologies innovantes de cuisson-extrusion de ces grainesprotéagineuses qui y gagneront en digestibilité. Objectif : prouverque l'indépendance protéique del'élevage français est possible.Dès cet été, Valorex proposerades contrats aux producteurs deces nouvelles graines candidatesà l'extrusion. Dans ce projet,Valorex a comme partenaires lescoopératives Terrena et DijonCéréales.

127/147

Page 92: Revue de presse dc juin15

AGRA PRESSE HEBDODate : 08 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.40-41Journaliste : M. N.

Page 1/2

DIJON6 1797124400524Tous droits réservés à l'éditeur

Agriculture et société

NOUVELLES VALORISATIONSDiversification

Après le lin, Valorex teste l'extrusiondes pois, féveroles, lupin

Après la graine de lin, l'entreprise Valorex teste l'extrusion (cuisson) des pois, féveroles, lupin, colza, luzerneet autres graines riches en protéines, pour en augmenter la digestibilité par le bétail, ont annonce le 2 juinses dirigeants à Combourtillé (près de Rennes), siège social de la société. L'entreprise mène ces tests dansle cadre d'un programme soutenu par la Banque publique d'investissement (BPI) avec linra et des coopéra-tives. Parallèlement, elle propose des contrats aux producteurs.

SPÉCIALISTE connu de la cuisson-extrusion des graines de lin, avec ses aliments Bleu-Blanc-Cœur riches en omégas 3, Valorex met au point l'extrusion pour d'autres graines riches enprotéines : les pois, féveroles, lupin, colza, luzerne et soja (produit en France). L'extrusion

est un procédé de cuisson qui accroît la digestibilité des graines oléoprotéagineuses par le bétail.En effet, à l'état cru, les graines oléoprotéagineuses présentent une digestibilité de l'ordre de 25%.Les méthodes de cuisson-extrusion actuelles de Valorex la portent à 60-65%, selon l'entrepriserennaise. L'objectif est d'améliorer encore ce taux de 25 à 35%, avec le programme de recherche-développement (R&D), annonce le 2 juin par Pierre Weill, président de Valorex.

Pierre Weill : l'indépendance protéique de l'élevage françaisn'est pas une utopie

Li président de Valorex, Pierre Weill, considère que plantes oléoprotéagineuses suffiraient, a-t-il calculé,'indépendance protéique de l'élevage français n'est Avec une digestibilité accrue de 25 à 35%, un million

pas une utopie. Si, jusque là, les plans de relance pro- d'hectares seraient suffisants,téique (celui de 1974 en France, de 1978 au plan euro- Valorex compte enclencher une dynamique decroissan-péen, de 2004 avec une aide couplée de 55,57 €/ha) cede la production de plantes oléoprotéagineuses cul-n'ont pas été en mesure d'affranchir l'élevage de sa tivées localement: la digestibilité renforcée rend le pro-dépendance au tourteau de soja, c'est parce que tout duit attractif pour les éleveurs, cette consolidation dul'argent public a été mis dans les primes à l'hectare à débouché incite lessemenciersàfairede l'améliorationla production, et non dans le maillon technologique, variétale.Enoutre.parlacontractuahsation.lesproduc-indispensable à la valorisation de la protéine par l'animal teurs sont incités à produire avec le prix minimum... etd'élevage. les éleveurs à utiliser les aliments produits avec le prixPour remplacer l'intégralité du soja importé par la Fran- maximum,ce (3,5 millions de tonnes), 1,6 million d'hectares de

130/147

Page 93: Revue de presse dc juin15

AGRA PRESSE HEBDODate : 08 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.40-41Journaliste : M. N.

Page 2/2

DIJON6 1797124400524Tous droits réservés à l'éditeur

Une nouvelle ligne de cuisson d'une capacité de 50 000 tonnes

Un premier volet du programme est la création d'une ligne de cuisson, d'une capacité de 50 000tonnes par an d'aliments extrudés à base de graines oléo-protéagineuses. Lors d'une visite del'usine de Combourtillé, Stéphane Deleau, directeur général de Valorex, a expliqué que le com-portement de chaque type de graines est observé en fonction de la pression qui est exercée, de latempérature, de la durée de chaque étape de traitement (thermique ou mécanique). De très nom-breuses combinaisons possibles seront à analyser. De plus, entre l'arrivée de la graine et sa sortiesous forme de croquette, de nouvelles technologies sont expérimentées, notamment le condition-nement pré-extrusion : cette étape d'imprégnation de vapeur « permet un travail amélioré desgraines grâce à la constitution d'une pâte qui doit faciliter le process d'extrusion » et d'optimiserla digestibilité des graines.

Des contrats pour le lupin, la féverole, le pois et le soja

Un second volet du programme est l'incitation des producteurs de grandes cultures à cultiver suf-fisamment de ces nouvelles graines à extruder, pour alimenter la nouvelle ligne d'extrusion. Dèscet été, Valorex proposera des contrats aux producteurs, avec des prix garantis : des prix minimumspour payer les producteurs, des prix maximums auxquels les achètent les éleveurs. À partir del'été 2015, l'entreprise étendra la contractualisation aux graines de lupin, de féverole, de pois etde soja métropolitain entre les producteurs et les différentes usines d'extrusion (en Ille-et-Vilaine,Normandie, Poitou-Charentes, Doubs, Bourgogne, Aveyron), a indiqué Béatrice Dupont, directricedu développement.Dans ce programme de recherche-développement, Valorex a comme partenaires les coopérativesTerrena et Dijon Céréales, et comme partenaire académique l'Inra pour les tests conduits surles animaux d'élevage. Terrena et Dijon Céréales s'occuperont des itinéraires culturaux. En outre,Terrena pilotera la sélection du lupin, et Dijon Céréales la sélection des pois et féveroles. Legroupe Avril (ex-Sofiprotéol) est associé comme acteur non financeur pour apporter son expertiseindustrielle. (MN)

131/147

Page 94: Revue de presse dc juin15

LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 04 JUIN 15Pays : FrancePériodicité : Quotidien

Page de l'article : p.3

Page 1/1

DIJON6 1612024400507Tous droits réservés à l'éditeur

Innovation - Valorex (Combourtillé, 35) investit 11millions d'euros dans le projet Proleval de 17 millionsd'eurosCe projet de R&D soutenu paries Investissements d avenir porte sur la creation dunefilière en France de proteagineux pour remplacer les importations de tourteaux de sojadestines a lalimentation animale

Le projet Proleval pour Proteaginaux, Oléagineux Valorisation Animale est pilote parlentreprise Valorex spécialisée dans la nutrition animale accompagnée parle groupecoopératif Terrena Dijon Céréales linra Sofiproteol et lassociation Bleu Blanc CoeurLe projet qui démarre pour une période de 5 ans est finance a hauteur de 11 millionsd euros par Valorex soutenue par des aides publiques et des avances remboursablesSon montant global est de 17 millions d euros L Etat y apporte son coucours via lesInvestissements d avenir Proleval consiste à déployer une filière en France dédiée auxproteagineux (pois lm ) pour la production d aliments du betail qui pourront sesubstituer aux tourteaux de soja dimportatio n (3 5 millions de tonnes par an) PierreWeill le dirigeant de Valorex précise qu il faut developper de nom breux tra vaux de R&Dpour atteindre une bonne digestibilite de ces proteagineux par les animaux trouver lesbons dosages de cuisson et cultiver 1 6 million d hectares de lin Une ligne dédiéeexiste au sein de I usine Valorex à Combourtillé (35) qui peut produire 50 DOO tonnespar an daliments 2 5 millions d euros y ont ete investis Pierre Weill espère que lespremieres productions pourront se faire dans les deux prochaines annees Le piojetProleval

139/147

Page 95: Revue de presse dc juin15

������������ �5���.�67.8'.8'

999%���!%�� ,�:��.�;����0:�� � �.�<

�����

��������������

1��������������������������� 02=-><��+78?'6'@

������������ ������������������������������������������������������������ ��� ����� �� ���� ��������� ������ ���� ���������� ��� ����� ��������� ������ ������� ������ ���������������������������������������������������������������� !��������"�������#���$����� ������ �� ��� ������%� ������ ��� �� ���� �� ��� ����� ������ �� ���� ��&� ����� �� '(�)� ������������ ���� ��� *��&�� ��!�&�� �������� ��� "�� ������� �� +�)� ����� �� ��!������� �� ����������������� � !�����!��$�� �� �� ��� ����� �� ���������� ��������� �� ��������������� �� �������������������%�,���������������������������������������&������������������!���%-!����� .��������&�� �����������������&���� �������� ����/����������!�%�0����������� �������������� ��� ��������� ���� ����������� �� ��� �������� ������ ��������� �� ���������%� 0���� ������� ����������������� ���� ���������� ������������������������1�������0������������ �� �� � �������� ����� &�� ��2���� ����� ��� ����� �������� ���� ��� �� ���� �������%3� ����������� "��4���������$� ��� �������� �� ������� ���� ��������� ����� �������� ���� �������������%

142/147

Page 96: Revue de presse dc juin15

Date : 03 JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 93149

Journaliste : Séverin Husson

Page 1/1

DIJON6 3149714400502Tous droits réservés à l'éditeur

En finir avec le soja importé du BrésilI Pour nourrir leurs animaux,les agriculteurs français sonttrès dépendants du soja, le plussouvent importé du Brésil.I Une petite entreprise bretonneconduit un programmede recherche visant à créerune filière et à rendreà la France son indépendanceen protéines végétales

COMBOURTILLÉ (llle-et-Vilaine),De notre envoyé spécial

La France peut-elle se passer dusoja importé pour nourrir son chep-tel? Cette pratique agricole est trèsdécriée aujourd'hui, puisque le sojavient généralement d'Amérique duSud, où il est cultivé en monoculturesur des milliers d'hectares. Facteuraggravant, il est le plus souvent issud'organismes génétiquement mo-difiés (OGM).

Et pourtant, la majorité des éle-veurs européens ne peuvent plusse passer des apports en protéinesque fournissent ces tourteaux desoja. Bon marché, ils permettent dedonner aux animaux l'énergie né-cessaire à une croissance rapide ouà une bonne production de lait.Malgré les nombreux « plans pro-téiques » (le premier remonte à1974), jamais l'Europe n'a retrouvéson autonomie en la matière.

C'est pourtant l'objectif que s'est

fixé Valorex, entreprise de 115 sa-lariés (80 millions d'euros de chiffred'affaires) implantée à Combour-tillé, en Ille-et-Vilaine. Elle a pris latête de Prolevai, un consortium re-groupant une dizaine d'acteursprivés et publics, destiné à structu-rer une filière française de produc-tion de protéines végétales pourl'alimentation animale. Ce dernierest parvenu à rassembler 17 millionsd'euros sur cinq ans, dont 50 % fi-nancés par le Programme d'inves-tissement d'avenir de la banquepublique Bpifrance.

D'autres graines richesen protéines sontcultivables en France :la féverole, le lupin,le pois.

« Depuis vingt ans, nous transfor-mons des oléoprotéagineux en ali-ment pour animaux, explique Béa-trice Dupont , directr ice dudéveloppement de Valorex. Maissur les 65 000 tonnes de graines quenous traitons par an, 50 000 viennentdu lin, riche en matière grasse (à40 %) mais relativement pauvre enprotéines (20 %). »

Le soja, composé à 35 % de pro-téines et à 20 % de matières grasses,offre des performances nutrition-nelles bien supérieures. Entre les

deux figurent d'autres graines, culti-vables en France, mais qui n'ontjamais été valorisées, par manquede compétitivité : la féverole, le lu-pin, le pois. « Notre projet consisteà trouver les moyens d'atteindre unerentabilité économique pour ces fi-lières », assure Stéphane Deleau,directeur général de Valorex. Poury parvenir, il s'est fixé deux objectifs :augmenter le rendement des pro-téines à l'hectare de 15 % et amé-liorer la digestibilité des graines de20 %. Au sein du consortium, lepremier a été confié à deux grandescoopératives agricoles : Dijon Cé-réales et Terrena. Le second est entreles mains de l'Inra et de Valorex.

La conjoncture est favorable : cesdernières années, la demande ensoja a fortement progressé, ce quifait grimper les prix. Le marché esténorme : la France importe 45 % deses besoins en protéines végétales,soit 3,5 millions de tonnes de tour-teaux de soja par an. « Nous ne lesremplacerons pas en totalité, no-tamment parce que le nombred'usines de transformation àconstruire serait trop important,affirme Pierre Weill, président deValorex. Mais notre ambition est defaire une partie du chemin, pourfavoriser la diversité des cultures,sécuriser notre alimentation et enmaîtriser la qualité. »

SÉVERIN HUSSON

143/147

Page 97: Revue de presse dc juin15

AGRA FILDate : 03 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.2

Page 1/1

DIJON6 3994814400507Tous droits réservés à l'éditeur

Après le lin, Valorex teste l'extrusion des pois, féveroles, lupin, colza, luzerneAprès la graine de lm, l'entreprise Valorex teste l'extrusion des pois, féveroles lupin, colza, luzerne et autres grainesriches en protéines ont annonce le 2 juin ses dirigeants à Combourtillé (près de Rennes) siège social de la sociétéValorex est le chef de file d'un programme, sur cinq ans de 17 M euros, soutenu par la Banque publique d investissement(à hauteur de 4 M euros de subventions et d'autant d'avances remboursables) de mise au point de technologiesinnovantes de cuisson-extrusion de ces graines protéagmeuses Par ces technologies, ces nouvelles graines protéiquesgagneront en digestibihte Objectif prouver que l'indépendance proteique de l'élevage français est possible Des cet ete,Valorex proposera des contrats aux producteurs de ces nouvelles graines candidates a l'extrusion Dans ce programmede recherche-développement, Valorex a comme partenaires les coopératives Terrena et Dijon Céréales et commepartenaire académique l'Inra pour les tests conduits sur les animaux d'élevage Le groupe Avril (ex-Sofiproteol) estassocie comme acteur non financer, pour apporter son expertise industrielle

144/147

Page 98: Revue de presse dc juin15

������� !" #"! $%$� ��D�C?D;CDBCH� ��������D�!I<5J%K�$"!!#K

LLL��������������E��D�(�����E��������D�C;C

&����$"!

<�� �������/������

F� ���������������+��/����� �%H#KM�C;>BB>?;8

������������� ������������������������������������������������ ���������������� ��� ���� ������� ����������� ��� ������������������������������ ����������� ���� ����������� �������

� !"�#!$%�&$%� ' (�

&)�����������*��+�*������������ �������"����������������������������� ��� ��������������)��)���������+����� ������������������+���(������������������������������������������

,��(������ ���������������� ������������� ��� �������)�����-�&��������. ������������������������� �� �/) ��� ��. �����������������������������/ ���. ��� �! ����0��������� �������������� �� �� � ������������ �/)�������� (���� � ���������� ��� ���� ��� � �� �� ����� ��� � �/���������� ������. ��������������1#234�

5��� �������������������������� ��� ���������� ������ ������������������������������. ��� �������������� ��� ������������������)�������������������������� ������� ���/����������������+� ������������������� �+� ����������� ���������������3�������������� ��6����������. ���7�1��������������+�89:;4����������/5 ����/����� �������� ���������������������

"������������������������ ��������������������������&/����� ����� �/��������� . ���/���� �����<������������������88=��������� 1>?�����������/� �������)�����/�������4� ��������� +� &���� ������� ��� %�������<�������� 5���� �� ��� ��� �*��� ��� ��������� �� ������� ���� ���� �����@������/���� ���������� ���������������+��� �� �� ������������������������ ��������������������������� ��/���������������������&���������������� �+����������8:�����������/� ���� ���.�����������=?�A������������������������/����������������/���������������. �� ���. ���������������� ����� ��� � �� ��� ������ ��� ��������������� ��� ���������� ��������� �� ������ ��� � ������� �������������������� ������������������ �������������������. ����������� ��������������� ���������������<������������������������ ����������������������� ��� ������������������������ ������������������� ���������� !�"��#$��������� ����� ������������� ����� %��#$&�'

"����������� �������������� �����)�������

145/147

Page 99: Revue de presse dc juin15

������� !" #"! $%$� ��D�C?D;CDBCH� ��������D�!I<5J%K�$"!!#K

LLL��������������E��D�(�����E��������D�C;C

&����!"!

<�� �������/������

F� ���������������+��/����� �%H#KM�C;>BB>?;8

,���������������+�B=�A���������������+�C?�A���������������������������������������� ������������������ ��� ����5���� ������ ��� ��� �����/� ������������� �������������(�����������. ���/���� ��������������������������. ������������������D����������������� ������������ ��(� ������)� ����� ��!� ����������*����+� �������������� �,��� �����������������������������'����� ��!��)��������� �������� ����������<��������� �E������������/����������� ������������D�� �������������������������������+�/)���������8=�A�������������������������������������������C?�A�� ������� �������� �����������������������+��� �����������������������������D� �����������������F������,�������������������������������/%���������<������������������ ������������������������������������������������������������������,���������� ���������������D��������������������������������������������������������������. �������������������,�����)������������D����(�����������;=�A������������������������������������������B�=������������������������� ��� �����������������(��������������������������� � ��� ����� ����� ���������� ������,����+�������� �������� ����!� ��� ������ ���� � ���� ����� �� ��������������G����������������<������������� �����,� ����� ����������������� ����������������������������������� ������� ��������������� ��������� � ����� ������- ������������� �&�'

146/147

Page 100: Revue de presse dc juin15

P r o l e va l

Page 101: Revue de presse dc juin15

Date : JUIN 15

Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 7055

Page de l'article : p.50Journaliste : Hélène Laurandel

Page 1/1

DIJON6 1430224400505Tous droits réservés à l'éditeur

Proleval relance les protéagineuxFin avril, le projet Proleval

(nom issu de protéagineux,oléagineux et valorisation) a

reçu un soutien financier publicde 8 M€ pour un budget total de17M€sur cinq ans. Démarré ilyaplus de deux ans, ce projet, menépar la société de nutrition ani-male Valorex, réunit égalementdeux coopératives agricoles,Dijon céréales, en Bourgogne,et Terrena, dans les Pays de laLoire, et linra. Il vise la créationd'une filière de valorisation etde relance des oléoprotéagi-neux indigènes, pour une utili-sation en alimentation animale.Labellisé par trois pôles decompétitivité, Valorial, IAR etVitagora, Proleval souhaite sepositionner sur une offre inno-

vante en alimentation animalepour participer à la durabilitédes systèmes de production agri-cole. Avec pour conséquence, unobjectif d'atteindre en 2025, entre400 000 et 500 DOO ha de féverole,lupin, pois protéagineux et linoléagineux, voire I Mha en 2030.

fc» Dijon céréales et Terrena vontgérer le screening des variétéstandis que Valorex et l'Inragèrent celui des technologies detransformation des graines avecune validation de l'impact surl'animal par l'institut. Le groupeAvril et Bleu-Blanc-Cœur vontrespectivement apporter leurscompétences sur les volets indus-trialisation et accès au marché, m

Hélène Laurandel

• «Tester différents procédésde transformation des graines »..I es retombées liées au pro" Ljet Proleval restent bien sûrbasées sur des hypothèsesqui vont être travaillées sur lescinq ans avenir Tout comme leszones de production pertinentes,de féverole, lupin, pois protéa-gineux et lm oléagineux, sont adéfinir en prenant en compte lalogistique et les outils industrielsexistants, ainsi que les zonesde consommation L'idée est de

proposer de nouveaux produits iaux éleveurs issus de différentsprocedés, mécaniques, thermiques ou enzymatiques, quece soit en monogastnque ouenruminant Des essais sont prévusValorex, pilote de ce projet de re-cherche, va instruire les procédesde traitement des grainesen interne et avec des sous-trai-tants, et ce, en étroite collabora- jlion avec ('Inra » rn

137/147

Page 102: Revue de presse dc juin15

FEDER

Page 103: Revue de presse dc juin15

AUVERGNE AGRICOLEDate : 18 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : Sophie Chatenet

Page 1/2

DIJON6 8730834400524Tous droits réservés à l'éditeur

SOCAVIAC Socaviac-Feder a tenu son assemblée générale à Villefranche d'Allier. Si l'horizon se dégagepour la production ovine, des nuages continuent de s'amonceler au-dessus de la filière viande bovine.

Bertrand Laboisse : « La remontée des prixest un enjeu de survie »

Dans Ie rapport moral qu'ila livré aux participantsde l'assemblée générale,Bertrand Laboisse n'a

pas éludé la crise traversée parl'élevage bovin, résultat selon lui«delà politique du chacun poursoi. Tous nous avons notre partde responsabilité ». Alors, à l'heuredu bilan et des perspectives, ilestime « que k remontée des prixest aujourd'hui un enjeu de sur-vie». Oui mais comment ?Les acteurs de la coopérativeavancent des pistes : mettre enavant la viande bovine francaise ;trouver de nouveaux marchés àl'export, aussi bien en viandequ'en vif ; trouver des solutionstechniques pour mieux valoriserles produits...

Stratégie de filières« Nous avons les tneilleures races,mais ils existent encore trop dedivergences, trop de contraintesadministratives qui freinent notrevolonté de faire mieux », estimeBertrand Laboisse. Il veut croirequ'il n'y a pas de fatalité et deciter en exemple une coopérative

Le projet deméthanisation avanceL'association A2BV dont faitpartie Socaviac, la Socopa etla Communauté de communesde Montmarautt portentactuellement un projet collec-tif de méthanisation. Dotéd'un budget de 6 à 8 millionsd'euros, le projet sera déve-loppé par la sociétéArmorgreen sur la communede Villefranche d'Allier.

Feder c'est une équipe au service de 4.500 adhérents, soit la première coopérative animale de France.

comme Limagrain qui « grâce àune vraie stratégie de filière, a suconstruire une dynamique à {'ex-portation, gage de développement».Le nouveau souffle dont bénéfi-cie aujourd'hui la filière ovine,«prouve aussi qu'il ne faut jamaisbaisser les bras ». Fort d'uneconjoncture plus favorable etd'une revalorisation des soutiensdans le cadre de la PAC, les trou-pes ovines augmentent dans laplupart des départements auver-gnats. Du jamais vu depuis trenteans ! En 2014, Socaviac a com-mercialisé 97.103 bovins. Le chif-fre d'affaires de la coopérative aatteint 12O.DOO millions d'euros,soit une diminution de 3,2% parrapport à 2013.

MutualisationAu sein de Feder, regroupementde plusieurs coopératives (Soca-

viac, Terre d'Ovin, Copagno, Axe-real et Dijon Céréales), Socaviaca trouvé des partenaires capablesde massifier l'offre et de générerdes économies d'échelle pardiverses mutualisation. Depuisdeux ans, cinq pôles d'accompa-gnement ont ainsi été mis enplace : technique ; commerciali-sation-qualité ; génétique, com-munication-prospection et affai-res générales. Le poste «trans-port» est l'un des premiers à avoirété mutualisé. Une meilleureorganisation a permis de dimi-nuer les frais de collecte des ani-maux. Avec au final des gains nonnégligeables à la fois côté coopé-rative et éleveur.Côté stratégie, Socaviac poursuitau sein de Feder ses ambitionsde valorisation. Actuellement,près d'un bovin sur cinq et deuxovins sur cinq sont valorisés sous

signes officiels de qualité. 3.500éleveurs sur les 4.500 que comptele groupe sont engagés dans unefilière qualité.

SOPHIE CHATENET

48/147

Page 104: Revue de presse dc juin15

AUVERGNE AGRICOLEDate : 18 JUIN 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Journaliste : Sophie Chatenet

Page 2/2

DIJON6 8730834400524Tous droits réservés à l'éditeur

Lassemblée générale s'est déroulée à Villefranche d'Allier.

H a dit..Bertrand Laboisse,président de Socaviac

« Nous ne pouvons plus être •l'unique remède aux maux del'élevage. Nous attendons aussides réponses du ministre ».

49/147

Page 105: Revue de presse dc juin15

$� �%�&'()*(+)&,H�������:>�;;�:<I�����! ������%��� ��&�������

JJJ#�!! ����)� ��!�#���7�5����������'5��� ������;=

-���+(+

D ���! ����!(��� �!�

*������ ������������,�!(� ���� '4I-3F�:�<G>;G��

+�� �� �� �� ���� � ��)���������� �� �!�� ����� �������� ���� @%���� �� � *����� (-� � � &���)�� � +�����!��� ' ���� &����!��A � %���� ��� �� ������� ��� ������� ���� �����!��� �� ���� / ��� !(�//��� ��� �� )������� �������� ���(����!!������ ������������! ��� ���#�'��� ��������� �� ����B!���(�������)������������ �� ����� ������!����������� ����1�������� �! ��� ������! ���1�)���� ��� ������� ��� ����������� �������//� ���)�����!��#���������������������������!(���������� ����,���� �����������! ��#�C����� !!�������)�� ��� ����������� � �����!���/�� ������!!���������� ����#�+�������/ ��!����)� ���������)! )���!���,�!��/� ��B����������� �������!�����#

&B���������) � �%���� ��������� ������� ���������������� � ��������!�� ��� ��#�+����!!����� ���"��(����� ������� ������������ �������� ����������!�� ���������� )�����// � �!�������! ��#�>������!�����������!�������������������!��)�������������)�)�����������/ ! "������! ��#

"� ��# ����� ������ ���������

(����� �� ���+:�D�����/�������� ��%���� �� �!��%���������!��������������������������E��������!������������!!������������������!!��� /��������� ��� ��#�'����(�����)�����F�,�G�� !! ����(����� �!����������������!���������!����� ����+����)���������!������������D !!�/�������(+!! ��#

56/147

Page 106: Revue de presse dc juin15

DIJON&CEREALES&RAPPORT&D’ÉTAPE&#1&

RESEAUX&SOCIAUX&

5&JUIN&2015&5&

Page 107: Revue de presse dc juin15

FACEBOOK&

AUDIENCE :La majorité des personnes atteinte se situe en Bourgogne (Dijon, Châtillon-sur-Seine, Beaune, et Montbard). Paris et Lyon sont également touchés par vos différentes publications.

Mentions « J’aime » : +6,7% sur le mois de juin. 834 fans à ce jour.

PORTÉE DES PUBLICATIONS :La portée totale de vos publications est en forte hausse.

Portée totale sur le mois écoulé : 62 048 personnes atteintesPortée moyenne de chaque publication : 2082 personnes.

Les publications traitant des moissons chez les différents agriculteurs ont très bien fonctionné car elles sont très visuelles : les photos sont belles. Mais aussi car elles parlent d’un sujet concret et remettent l’agriculteur et l’humain au premier plan.

Page 108: Revue de presse dc juin15

LES PUBLICATIONS LES PLUS PERFORMANTES :

Page 109: Revue de presse dc juin15

TWITTER&

Tweet le plus performant :

Page 110: Revue de presse dc juin15

Anne-Laure Marin Directrice conseil / Agence Vingt-Quatre

72 rue Pouchet - 75017 Paris Tél : 06 42 05 09 64