Bulletin paroissial et communal

La Vie BrocoiseNOVEMBRE-DÉCEMBRE 2016 N° 6

Revue bimestrielle (6 parutions par an: février - avril - juin - août - octobre - décembre)

SOMMAIRE

Préalpes, vues depuis La Chia. (Photo : A. Schlup)

2 Mémento3 Message pastoral, la vie dans notre paroisse - baptêmes4 Agenda pastoral5 Nous ont quittés dernièrement6 Confirmation

7-9 Commune de Broc, informations10 Les 90 ans d’Yvonne Allaz11 Les 90 ans d’Yvonne Cotting

12-13 Extraits des carnets de la Dent de Broc14 Un peu d’histoire, la grue et la Gruyère15 Nouveaux commerçants et nouveau dentiste16 Plantes et santé, l’orange

17-18 Les coulisses de... la déchetterie20 La vie des sociétés, FSG Broc21 La vie des sociétés, ensemble vocal Harmony22 La vie des sociétés, Samaritains23 La vie des sociétés, les jeunes de chez nous

24-26 La vie des sociétés, médaillés Bene Merenti27-28 La vie d’un Brocois, Alain et la chocolaterie (1)

29 Les vœux de la rédaction31 La page des jeux32 Clôture de rédaction

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HORAIRE DES MESSES

A L’ÉGLISE DE BROCSamedi : 18 h MesseMercredi : 19 h Adoration du Saint-SacrementVendredi : 08 h 30 Chapelet

9 h MesseRenseignements au secrétariat de l'unité pastorale

A LA CHAPELLE DES MARCHESDimanche: 10 h 30 Messe

15 h Célébration mariale (dernier dimanche du mois : adoration silencieuse de 14 h à 16 h)

Mardi et jeudi : Confession à 14 h 30, Messe à 15 h

Renseignements à la cure des Marches - 026 921 17 19

CHAPELLE DU FOYER "LA ROSE DES VENTS"Samedi : 16 h 45 (selon disponibilité de l’abbé Julmy)

UNITÉ PASTORALE NOTRE-DAME DE L’EVI

Curé modérateur : Abbé Claude Deschenaux 026 921 21 09SECRÉTARIAT : Rue de l’Église 18 1663 Gruyères 026 921 21 09 up.ndevi@bluewin.chHoraire du secrétariat : Mardi –mercredi – jeudi 9 h–11h & 14 h–17 h

Font partie de l’Unité Pastorale Notre-Dame de l'Evi :Albeuve, Bas-Intyamon (communautés d’Enney, Estavannenset Villars-sous-Mont), Botterens, Broc, Grandvillard, Gruyères,Le Pâquier, Lessoc, Montbovon et Neirivue

Conseil de Paroisse :M. Sébastien Murith, président 026 921 01 16Secrétariat :Centre paroissial, rue des Écoles 5, 1636 Broc 026 921 90 98E-mail : paroissebroc@bluewin.chHeures d’ouverture du secrétariat : Mardi 9h30–11h30Cure de Broc : 026 921 15 05Cure des Marches : 026 921 17 19

MÉMENTO

ADMINISTRATIONCommune de Broc - Bourg de l’Auge 9 - 1636 Brocwww.broc.chSecrétariat/Conseil commune@broc.chContrôle de l’habitant 026 921 80 10 controlehabitant@broc.chCaisse 026 921 80 11 finance@broc.chFax Administration 026 921 80 12Heures d’ouverturelu-je 10h -12h /13h30 -17h ve+veilles de fêtes : 10h -12h /13h30 -16hConseil communal : M. Stéphane Sudan, SyndicÉcole: Resp. d’établissement M. Denis Rime 026 921 16 34

DÉCHETTERIEHORAIRE D’ÉTÉ du 1er avril au 31 octobre Mardi 13h -16h Mercredi et vendredi 17h -19hSamedi 10h -12h / 13h -16hSauf les jours fériés: Vendredi Saint - Ascension - Fête-Dieu -Fête nationale (1er août) - AssomptionHORAIRE D’HIVER du 1er novembre au 31 mars Mercredi 13h -16h Samedi 10h -12h / 13h30 -16hSauf les jours fériés: Toussaint - Immaculée Conception -25 décembre - 1er janvier

�COMMUNE DE BROC�PAROISSE DE BROC

POSTE DE BROC 0848 88 88 88

Ouverture : lu-ve 7h30 à 11h / 14h à 18h

(le samedi de 8h30 à 11h)

BANQUES DE BROC

Banque Cantonale de Fribourg 0848 223 223

(fermée le mardi et le samedi)

Ouverture : 13h30 à 17h

Banque Raiffeisen 026 927 52 00

Fax 026 927 52 01

Ouverture : lundi à vendredi de 8h à 11h30

mercredi et vendredi après-midi

de 14h à 17h

Poste de gendarmerie 026 305 87 88

Police secours 117

Service du feu 118

Service des eaux 079 433 23 08

Service des routes 079 433 23 07

Service des forêts 079 433 23 06

Pharmacie Benu 026 921 26 26

Physiothérapie : C. Bürgy 026 921 05 21

Pédicure : Chr. Durla 026 921 33 79

SOS

Médecins:

Dr F. Cauden 026 921 26 36

Dr M. Sidler 026 921 39 69

Cabinet dentaire:

Dr G. Thiry et Dr F.-X. Drion 026 921 28 28

Ambulance : 144

Hôpital Sud Fribourgeois, Riaz: 026 919 91 11

Pompes funèbres de la Gruyère :

J.-M. Savary 026 921 20 22

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LE MESSAGE PASTORAL

�Chers paroissiennes et paroissiens,

Comme nous vous informions dans le numéro de « La Vie Brocoise » de lafin de l’été, notre Unité Pastorale s’est agrandie avec l’arrivée des paroissesde Cerniat, Charmey et Crésuz.

Dans ce même numéro, nous vous présentions également l’équipe pastoralecomposée de six personnes : trois prêtres, une religieuse et deux assis-tantes pastorales.

Avec cette nouvelle réorganisation, nous nous sommes retrouvés face à degrandes questions d’organisation pastorale dont la communication qui re-présente actuellement cinq bulletins paroissiaux et/ou communaux pour lesquinze paroisses dont nous avons la charge pastorale.

Aussi, dans le but de faire vraiment « unité », mais aussi pour nous permet-tre d’alléger notre charge, nous avons été contraints d’opter pour le choixd’un seul bulletin paroissial qui sera distribué quatre fois par année en tous-ménages dans toutes les communautés, et ceci la première fois en mars2017.

Ce bulletin de paroisse s’appelle « L’Essentiel » (anciennement « ParoissesVivantes »). Ce journal est déjà distribué depuis de nombreuses années dansles dix communautés qui formaient l’Unité pastorale de l’Evi, telle qu’elleétait jusqu’au 31 août 2013, les paroisses de Botterens, Broc, Cerniat,Charmey et Crésuz étant pour ainsi dire les dernières paroisses de notrecanton non affiliées au journal « L’Essentiel ».

Nous vous remercions d’ores et déjà de faire bon accueil à ce journal parois-sial qui donnera toutes les informations de notre Unité Pastorale. Vous ytrouverez également des articles relatant les événements importants de noscommunautés, de l’Église en Suisse romande, voire de l’Église universelle.

En attendant de vous retrouver dans « L’Essentiel », nous vous souhaitonsun très beau temps de l’Avent, une belle et sainte fête de Noël et vous pré-sentons tous nos meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Nous présentons également tous nos vœux aux membres du comité de ré-daction de « La Vie Brocoise » à qui nous disons toute notre reconnaissancepour la belle et fructueuse collaboration que nous avons eue avec eux.

Au nom de l’équipe pastorale :Abbé Claude Deschenaux, curé modérateur

VERS UN NOUVEL ENVOL...

LA VIE PAROISSIALE

�LA VIE DANS NOTRE PAROISSE DE BROC

Baptêmes

16 octobre 2016 Hayden Polychronis Michel Chassot, fils de Jean-Philippeet Cynthia

30 octobre 2016 Émilie Joye, fille de Pierre-Alain et Joëlle

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LA VIE PAROISSIALE

�AGENDA PASTORAL DE L’UP NOTRE-DAME DE L’ÉVIJanvier – février 2017

JANVIERSOLENNITÉ DE LA SAINTE VIERGE MARIE, MÈRE DE DIEU :

Samedi 31 décembre 09 h 45 Gruyères, Foyer St-Germain16 h 45 Broc, Foyer La Rose des Vents17 h Crésuz18 h Broc et Neirivue

Dimanche 1er janvier Pas de messe à Cerniat10 h Albeuve, Charmey (Home) et Le Pâquier10 h 15 Charmey10 h 30 Chapelle des Marches18 h Villars-sous-Mont

Jeudi 26 janvier 18 h Botterens Premier Pardon pour les premiers communiants de Broc etBotterens

Vendredi 27 janvier 09 h 15 Montbovon Messe et bénédiction des pains de Ste Agathe18 h Charmey Premier Pardon pour les premiers communiants de Cerniat,

Charmey et Crésuz5e dimanche du mois :Samedi 28 janvier 09 h 45 Gruyères, Foyer St-Germain

16 h 45 Broc, Foyer La Rose des Vents17 h Crésuz18 h Broc et chapelle des Sciernes d’Albeuve

Dimanche 29 janvier 08 h 45 Cerniat10 h Chapelle de Pringy Patronale de Ste Agathe et bénédiction des pains10 h Charmey (Home) et Grandvillard10 h 15 Charmey10 h 30 Chapelle des Marches18 h Villars-sous-Mont

Mardi 31 janvier 18 h Grandvillard Premier Pardon pour les premiers communiants d’Albeuve,Bas-Intyamon, Grandvillard, Lessoc, Montbovon et Neirivue

FÉVRIERMercredi 1er février 18 h Le Pâquier Premier Pardon pour les premiers communiants de Gruyères

et du PâquierDimanche 5 février DIMANCHE DE L’APOSTOLAT DES LAÏCSSamedi 25 février PAS DE MESSE À BROC EN RAISON DU CARNAVAL !Dimanche 26 février 10 h Grandvillard Messe solennelle pour la remise des médailles diocésaines

Bene Merenti à Mme Marie-Antoinette Geinoz et M. Gérard Raboud

SERVICE D'INCINÉRATION • INSCRIPTION • CONTRAT DE PRÉVOYANCE

Nous assurons aux familles en deuil : dignité, respect et discrétion

Gerbes – coussins – couronnes

Pompes funèbres de la Gruyère

FLEURISTE

PRÉ-FLEURIJ.-M. Savary

1636 BROC Tél. 026 921 16 26

service jour et nuitBROC

Natel 079 446 13 07 - Tél. 026 921 20 22 - 026 921 16 26E-mail : pompes.funebres@bluewin.ch Fax 026 921 37 26

Horaire d’ouverture

de 8 h à 12 h – 13 h 30 à 18 h 30samedi fermeture à 16 h

dimanche et jours fériés de 10 h à 12 h

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� Monsieur Serge Gremaud

Serge Gremaud est un enfant de laGruyère. Il naît à Broc et y vit une en-fance heureuse auprès de ses pa-rents et de sa sœur Christine. Toutpetit, il passe beaucoup de tempsdans la boulangerie de son grand-père. Par la suite, il réalise un appren-tissage de pâtissier-confiseur-glacier,à Bulle, puis de boulanger, à Châtel-

Saint-Denis. Il effectue diverses expériences profession-nelles à Villars, Grimentz, Zurich et Morges. A l’âge de 27ans, il reprend la boulangerie de Broc, perpétuant ainsi latradition familiale.

Serge a de multiples intérêts. Il commence très jeune àfaire du catamaran sur le lac de la Gruyère, passion qu'ilpartage avec ses amis Marc et Jean-Yves. Il passe ensuiteson permis de mer, grâce auquel il élargit ses horizons etfait des croisières en voilier.

Il est aussi passionné par les animaux. Comme son papa,il pratique la chasse – aussi bien du gibier à plumes quedu gibier à poils – et la pêche. Il aime faire de longues ba-lades dans la nature avec ses chiens. Chez lui, on trouveaussi des poules, des faisans, des tortues, des pigeons,des lapins, des cochons d’Inde…

C’est au festival de Nyon qu’il rencontre Anne-Sabine. En-semble, ils partagent leurs loisirs : la moto, le ski, la voileet les voyages. Le couple a le bonheur de devenir les heu-reux parents de Mathia puis d’Anaïs.

Serge participe avec bonheur aux activités de ses en-fants : les concours de gym pour sa fille et les courses devélo pour son fils. Il les initie à la voile et au ski. Ingénieuxet créatif, il aime bricoler avec ses enfants. C’est un papaattentif, aimant et drôle.

Pour Serge, la musique est essentielle. Il apprécie parti-culièrement le rock, la musique alternative et les chan-teurs français à textes. Il s'intéresse aussi à la fabricationdes couteaux. Pour ce faire, il installe une forge à la mai-son, et offre ses belles réalisations à ses proches. Fingourmet, il aime non seulement déguster les bonneschoses, mais également les cuisiner. Il est très attentif aufait que ses enfants reçoivent une éducation culinaire va-riée, et il est heureux de leur faire découvrir de nouvellessaveurs.

Franc, droit et direct, Serge a beaucoup d’humour, un hu-mour pince-sans-rire, très "second degré". C’est unhomme généreux et d’une réelle gentillesse, toujours dis-ponible pour rendre service. Sociable, il aime discuter etplaisanter avec les clients de sa boulangerie.

Son cancer est diagnostiqué en automne 2015. Coura-geusement, Serge combat la maladie, avec le soutiensans faille de sa famille et d'Eliot, son chien de compa-gnie. Il rejoint les étoiles le jeudi 13 octobre, dans sa 52e année.

A la famille et aux proches de Serge, La Vie Brocoise té-moigne sa sympathie.

LA VIE PAROISSIALE

�Nous ont quittés dernièrement

� Madame Valdina Ruffieux

Entourée de l’amour des siens, Val-dina Ruffieux, née Pinosa, dite Dina,s’est éteinte au Home de l’Intyamon,à Villars-sous-Mont, le mercredi28 septembre 2016. Elle était danssa 92e année. Un dernier hommagelui a été rendu le lundi 3 octobre, enl’église de Broc.

Aînée d’une fratrie de deux enfants, Valdina vit le jour le16 novembre 1924, dans un petit village du Frioul, en Ita-lie. Après une jeunesse marquée par l’occupation alle-mande, elle échappa plusieurs fois à la mort, etnotamment à une épidémie de fièvre typhoïde. A la Libé-ration, elle quitta son village pour s’occuper d’enfants enFrance, puis en Italie. Au printemps 1948, elle partit enSuisse où un travail dans la restauration l’attendait enGruyère, puis dans une famille, à Broc. Là, elle fit laconnaissance de René Ruffieux, avec qui elle se maria en1949. Elle eut le bonheur de donner naissance à une fille,Gabrielle, et continua à travailler dans différents com-merces et entreprises de la localité, ainsi que dans la res-tauration le soir ou les week-ends.

Ses deux petits-enfants, Jacqueline et Marc, furent le so-leil de sa vie. Personne dynamique au caractère affirmé,d’humeur égale et prête à aider les autres, Valdina adoraitjouer au loto, aux cartes, ainsi qu’aller dans les brocantesavec sa fille. Elle aimait la nature, les animaux et en par-ticulier son jardin et les fleurs, dont elle s’occupait avecbonheur. Excellente cuisinière, elle recevait avec plaisir safamille chez elle.

En 1996, Valdina perdit son époux après une courte ma-ladie. Le soutien de sa fille, avec qui elle eut des contactsquotidiens tout au long de sa vie, lui permit d’envisagerl’avenir avec confiance, toujours entourée de sa famillequi la chérissait.

Trois arrière-petits-enfants vinrent adoucir sa vieillesse :Léo, qui lui donna l’occasion de souvent séjourner en Cha-rente, auprès de sa petite-fille Jacqueline et son épouxBernard, puis Martin et Bastien, qui virent le jour à côtéde la ferme des Ruffieux de la Fin-Derrey, où son petit-fils Marc et son épouse Sandrine construisirent leur mai-son.

En 2015, après plusieurs problèmes de santé et une hos-pitalisation, Valdina dut quitter son logement brocois pourrejoindre le Home de l’Intyamon. Toujours contente de sonsort malgré les difficultés de la vie, elle a constammentfait preuve de bravoure. Avec sérénité, elle entama sondernier parcours, participant activement au quotidien duhome et en se faisant de nouveaux amis. Elle y futchoyée par un personnel conquis par sa bonne humeuret sa gentillesse.

A la famille et aux proches de Valdina Ruffieux, La Vie Bro-coise témoigne sa sympathie.

Source : La Gruyère.

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LA VIE PAROISSIALE

�CONFIRMATION 2016

Le 13 novembre dernier, au doux son du chœur mixtel'Echo des Marches, 23 jeunes des paroisses de Broc etBotterens-Villarbeney ont pu recevoir en l'église St-Oth-mar de Broc le sacrement de Confirmation des mains deMonseigneur Alain Chardonnens, vicaire général de notrediocèse.

Cette célébration était pour les confirmands l’aboutisse-ment d’une longue préparation, ponctuée de diverses ren-contres, activités et retraites, nécessaires pour faire mûrirleur décision de s’engager à suivre le Christ.

Nous profitons de l'occasion pour les féliciter chaleureu-sement.

Un immense merci à toutes les personnes qui ont œuvré,de près ou de loin, afin de rendre possible l'organisationde cette belle fête et tout spécialement à notre AbbéAdalric, à Monique Pythoud et à Mgr Chardonnens pourleur présence et leur travail appréciés de tous !

Marie-Pierre RochatConseillère de paroisse

Liste des confirmés des paroisses de Broc et Botterens-Villarbeney :

Robin BARRAS – Léo BROSY – Daphné CLEMENT – Margaux COMTE – Lou DAFFLON – Claire DEVAUD – Anaïs GREMAUD– Zoé LENGO – Emmy MAISON-ROUGE – Léa MAURON – Samuel MONTEIRO – Léa MOSSU – Zhoé MURITH – FannyPASQUIER – Daniela PEREIRA DA SILVA – Thomas ROSSET – Maxime RUFFIEUX – Daniela SANTOS ROCHA – EthanSTERN – Léa STERN – Léo TAFANI – Paul TORNARE – Julien VOLERY

Monseigneur Alain Chardonnens, vicaire général. (Photos : Roland Schmutz)

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COMMUNE DE BROC

�INFORMATIONS

ÉLECTION DE STÉPHANE SUDAN, SYNDIC, À LA DÉPUTATION FRIBOURGEOISE

Par ce message, nous tenons à féliciter notre Syndic, Monsieur Stéphane Sudan, qui a étéélu au Grand Conseil, au terme du scrutin du 6 novembre dernier.

Nous nous réjouissons de son élection au Législatif cantonal pour défendre les intérêts denotre région. En outre, nous le remercions de son engagement en faveur de la cause pu-blique et lui souhaitons pleine satisfaction dans l’exercice de ce nouveau mandat.

Novembre 2016 Le Conseil communal

FERMETURE DE L’ADMINISTRATION ET DES SERVICES COMMUNAUX

A l’occasion des fêtes de fin d’année, l’Administration et les Services communaux seront fermés du lundi 26 décem-bre 2016 au vendredi 6 janvier 2017 ; la reprise est fixée au lundi 9 janvier 2017.

Les cartes journalières CFF seront à disposition auprès de la commune de Riaz, Rue dela Gruyère 60, 026 919 88 88, www.riaz.ch.

Le ramassage des ordures ménagères aura lieu de manière habituelle :

‚ les vendredis 23 décembre, 30 décembre et 6 janvier

La déchetterie communale sera ouverte aux horaires habituels :

‚ les mercredis 28 décembre, 4 janvier : 13 h-16 h‚ les samedis 24 et 31 décembre, 7 janvier : 10 h –12 h - 13 h30–16 h

En cas d’urgence, voici les contacts utiles :

Décembre 2016 Le Conseil communal

Administration Anette Cetinjanin-Leuzinger Secrétaire communale 079 615 90 27 Conseil communal Stéphane Sudan Syndic 079 247 50 26

Claude Cretton Vice-Syndic 079 456 66 18 Service édilitaire Claude Dafflon Responsable de l’Édilité 079 433 23 07 Service des eaux Bruno Pasquier Fontainier communal 079 433 23 08 Service des forêts Benoît Allemann Forestier communal 079 433 23 06

DÉCHETS – PLANNING DES RAMASSAGES EN 2017

Le ramassage des ordures ménagères 2017, assuré par notre partenaire SRS Swiss Recycling ServiceSA, aura lieu tous les vendredis à l’exception du 14 avril, remplacé par le jeudi 13 avril, et du 8 décembre,remplacé par le jeudi 7 décembre. Le plan de ramassage est publié sur le site Internet communal, pagewww.broc.ch/dechets, et affiché aux piliers publics tout comme celui précisant les points de ramassage.

A noter que le ramassage annuel des encombrants et du vieux papier, porte à porte,a été annulé dès 2017. Des bennes sont à disposition, tout au long de l’année, ausein de la déchetterie communale.

L’horaire d’ouverture actuel de la déchetterie (du 1er novembre au 31 mars) est le suivant : mer-credi 13h –16h, samedi 10h–12h et 13 h30–16h (y compris durant les fêtes de fin d’année).

Décembre 2016 Le Conseil communal

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COMMUNE DE BROC

�INFORMATIONS

PISCINE COMMUNALE EN PLEIN AIR – SAISON 2017 – POSTES AU CONCOURS

En vue de l’ouverture de la piscine communale pour la saison estivale 2017, les postes vacants sontles suivants :

Gardien/ne âge minimum 18 ans ; titulaire d’un brevet de sauvetage SSS ;personne sans permis d’établissement valable s’abstenir.

Aide-gardien/ne âge minimum 14 ans.

Caissier/ère âge minimum 18 ans ; � personne sérieuse et de confiance ; � personne sans permis d’établissement valable s’abstenir.

Les candidatures doivent être adressées au Secrétariat communal – Rue du Bourg de l’Auge 9 – 1636 Broc ou pare-mail sur commune@broc.ch et comporter les éléments suivants : � 3 brève lettre de motivation,3 curriculum vitae et une copie du brevet de sauvetage valable (poste de gardien/ne) ,3 mention de la/les période/s de disponibilité.

Les cahiers des charges peuvent être obtenus auprès de notre Secrétariat communal. Les dossiers seront traitésdans l’ordre d’arrivée et les engagements validés au fur et à mesure.

Décembre 2016 Le Conseil communal

RECHERCHE D’UN-E TENANCIER-ÈRE POURLA BUVETTE DE LA PISCINE COMMUNALE

La piscine communale en pleinair, située dans la Plaine desMarches, à Broc – Rte desMarches 4, est ouverte annuel-lement de juin à août, de 10 hà 19 h 30.

Une buvette fait partie de l’in-frastructure.

Nous sommes à la recherche d’un-e nouveau-elle te-nancier-ère dès la saison prochaine, début de l’activitéen juin 2017.

Madame Isabelle Sudan, Conseillère communale,se tient à disposition pour toute question au079 359 19 74.

Les dossiers sont à adresser au Secrétariat communal– Rue du Bourg de l’Auge 9 – 1636 Broc d’ici au10 janvier 2017.

Octobre 2016 Le Conseil communal

LE PASS’JEUNE :

Le PASS’JEUNE est vendu Fr. 50.– et permet d’obtenir desbillets à Fr. 10. – pour chaque spectacle de la saison. Il est réservé aux étudiants et apprentis.

Pour obtenir ou offrir le PASS’JEUNE, veuillez vous rendreà L@ Billetterie, Place des Alpes 26 à Bulle muni d’unephoto d’identité et d’une copie de votre carted’étudiant/apprenti ou d’une attestation.

Pour tout renseignement complémentaire :info@co2-spectacle.ch

LAISSEZ-VOUS CONDUIRE À LA CULTURE !

Trajet en transports publics gratuit dans la zone 30 Frimo-bil pour les détenteurs d’un billet pour le spectacle:

TERRE NOIRE VE 17 février 2017 à 20 h

Valable 1 h avant et 1 h après le spectacle

http://www.co2-spectacle.ch/

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COMMUNE DE BROC

�INFORMATIONS

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Née Yvonne Bussard le 23 septembre1926, fille de Broc, elle épousa Gé-rard Allaz le premier décembre 1944.Yvonne était à ce moment-là fille desalle à l’Hôtel de Ville de Bulle et c’estdurant son service qu’elle fit laconnaissance de son futur mari ;c’était souvent dans de telles circons-tances, à l’époque, que prenaientnaissance les idylles. De cette unionnaquirent trois filles et deux garçons.Comme dans toutes les familles, ledeuil marqua des étapes doulou-reuses. Une fille décéda peu après sanaissance et un garçon mourut en2003 ; le mari, lui, quitta malheu-reusement ce monde en 2001. Au-jourd’hui, ce sont huit petits-enfantset sept arrière-petits-enfants qui vien-nent fêter Noël à la route des Ages.

A quinze ans, à la sortie de l’école,elle partit « pour les Allemagnes », àZürich précisément. Quelque peu ré-fractaire au schwiizerdütsch elle revinten Gruyère. Yvonne se consacra es-sentiellement à sa famille. Elle tra-vailla en outre quelque dix-huit ans aurestaurant Nestlé à Broc, épaulantainsi son cuisinier de mari. Dans lesannées nonante et durant huit sai-sons, elle assura le service de lacaisse à la piscine brocoise.

Encore bien alerte, Yvonne s’occupede son jardin et de ses fleurs. Ellejoue également aux cartes et se pas-

BON ANNIVERSAIRE

�Les 90 ans d’Yvonne ALLAZ

sionne pour les mots fléchés. Signede sa vitalité de nonagénaire, chaquemercredi elle suit assidûment descours d’aquagym à Charmey. Elle a lebonheur de vivre indépendante, occu-pant une partie du chalet possédé parun membre de sa famille. Ce chaletbien typique, sis à la route des Ages18, fut jadis un pavillon de chasse ac-quis par la famille Cailler réinstallédans un espace contigu à l’usine – onl’aperçoit sur une photo ancienne –pour finalement être définitivementimplanté, pas très loin, dans ce lieu-dit Les Ages (endroit signifiant qu’il yavait autrefois beaucoup de haiesvives).

Elle eut le bonheur de faire, avec unepartie de sa famille, une croisière surla Méditerranée pour ses nonanteans. Yvonne est bien sûr très fière demontrer l’album de photos illustrantles fêtes à bord et les escales, aveccomme point d’orgue une visite de laplace Saint-Pierre à Rome.

La Vie Brocoise souhaite à YvonneAllaz encore beaucoup de bonheurdans sa paisible retraite à Broc-Fa-brique.

William Horner

Madame Yvonne Allaz

Entourant la nonagénaire : Alexandra Pinget (membre du Conseil paroissial), SuzannaSciboz et Isabelle Sudan (membres du Conseil communal). (Photo : William Horner)

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Née Yvonne Gaillard le 13 septembre1926, dans une famille qui comptaneuf enfants, notre nonagénaire estune fille de Pont-la-Ville, village oùelle fit toutes ses classes. A cetteépoque, les jeunes filles étaient des-tinées au dur labeur de la campagne,et c’est dans les champs et la fermequ’elle passa son adolescence.Yvonne se maria en 1947 avecAlexis, aussi occupé aux travaux agri-coles comme naguère beaucoup dejeunes et, à la bonne saison, évidem-ment dans les alpages en tant quevajiyê. Ils donnèrent naissance aucours des ans à deux garçons et unefille, malheureusement décédée troptôt. Aujourd’hui, Yvonne est entouréede six petits-enfants.

La famille s’installa à Broc, en 1970.De 1972 à 1980 – année du décèsdu mari – le couple assuma la concier-gerie et l’entretien de l’ensemble du

BON ANNIVERSAIRE

�Les 90 ans d’Yvonne Cottingsite historique du Prieuré. De 1970jusqu’à sa retraite en 1988, Yvonnetravailla à la Chocolaterie Cailler.

Avant son entrée au Foyer La Rosedes Vents, en décembre 2006, elleconsacra principalement sa vie à sonrôle d’épouse et mère, aimant cuisi-ner et recevoir. Jouer aux cartes, tri-coter et participer à des lotos sontdes activités auxquelles Yvonne s’yadonne encore autant qu’elle le peut,avec beaucoup de plaisir. Dans sessouvenirs, elle n’oublie pas d’évoquerson voyage dans le Québec, là où unde ses filleuls émigra, comme beau-

coup de Gruériens à la recherche dedomaines agricoles spacieux.

La nonagénaire apprécie cette pé-riode de repos et de soins au Foyerde Broc. La Vie Brocoise lui exprimeses souhaits de santé et de bonheur.

William Horner

Madame Yvonne Cotting

Entourant la nonagénaire : Stéphane Corpataux, Christian Bron (membres du Conseilparoissial), Suzanna Sciboz (membre du Conseil communal) et des membres de safamille. (Photo : Chantal Overney)

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LA DENT DE BROC

�EXTRAITS DES CARNETS DE LA DENT DE BROC (1829 m)

Les fêtes approchant, prenons un peu de hauteur... Le temps d'une balade, d'une fondue - la satisfaction d'unsommet conquis, la Gruyère à leurs pieds - jeunes et vieux se racontent et témoignent de la beauté éternelle denos montagnes avec nostalgie, humour et gratitude. Lecteur privilégié des carnets de la Dent de Broc, j'aimeraisvous faire partager quelques passages de ces cinq dernières années, sélectionnés au gré de pages déjà altéréespar le temps.

Un grand merci à la Paroisse de Broc de nous avoir confié les carnets et à tous ces marcheurs pour leurs témoi-gnages.

David Rochat

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LA DENT DE BROC

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Un petit retour dans l’Histoire pourrait apporter un brinde réponse

Dans le royaume de la Bourgogne transjurane, des digni-taires exerçaient dans notre pays la haute surveillance surles eaux et les forêts, surveillance appelée en droit féodalla gruerie, mot émanant de la langue romane. Le gouver-neur, quant à lui, portait le nom de gruier. Selon les his-toriens, c’est de cette appellation que viendrait le nom deGruyère, et non l’existence de l’échassier qui serait à l’ori-gine de l’appellation éponyme.

Flottez drapeaux !

C’est, semble-t-il, la grue en tant que symbole de vigi-lance et de longévité qui fut choisie comme emblème hé-raldique (grue d’argent sur champ de gueule - couleurrouge, terme propre au langage héraldique). En ce temps-là, les comtes avaient des « armes parlantes », c’est-à-direque l’écusson traduisait le nom de leur seigneurie ou deleur famille. Aujourd’hui, on parle de carte de visite. Lepremier de ces comtes dont nous connaissons l’existenceavec certitude, fut Guillaume 1er ; il régna de 1080 à1115. C’était au temps des Croisades, et il fallait bien unétendard rassembleur. Dix-huit comtes lui succédèrentjusqu’au jour où Michel dut abandonner son pays en1554. Ce dernier mourut en 1576 au château de Talmay(photo), chez son cousin François de Vergy, gouverneurde Bourgogne.

Le nom de Gruyère fait son appa-rition dans l’Histoire, vers 1157,lorsque « Rodolfus de Grueres »,Rodolphe 1er, abandonne à uneabbaye un alleu (en langage féo-dal, une terre libre). Le premierdocument connu représentant lagrue est un sceau du comte Ro-dolphe III, qui régna de 1226 à1270. Sur ce sceau (photo) onpeut lire : SIGILLUM RODULFI CO-MITIS DE GRUYERIA – Sceau de

Rodolphe, comte de Gruyères-. L’échassier représentén’avait pas l’allure de celui que l’on connaît aujourd’hui etqui, d’ailleurs, s’éloigne assez du noble oiseau arpentantfièrement la nature. Il fallait héraldiquement lui donner uneattitude agressive et menaçante, histoire de représenterla valeur des guerriers combattant autour de l’étendard.

Gruyère, sans S final, ou GruyèreS

Dans les premières appellations, par exemple comme ci-dessus « Rodolfus de GruereS », on constate déjà l’exis-tence du S final ; il semblerait que cette forme ait toujoursrésisté à l’évolution orthographique. A ce sujet l’avisd’Henri Naef, un éminent spécialiste de l’Histoire de notrerégion, est intéressant ; selon lui, il s’agirait d’un simpledistinguo voulu par l’administration, différentiant ainsi ledistrict et la ville.

UN PEU D’HISTOIRE

Est-ce l’existence de la grue qui a donné naissance au nom Gruyère ?�

Autres facettes de cette Histoire gruérienneCriblé de dettes, le comte Michel décida de battre mon-naie. Grâce à l’Association des amis du château, un exem-plaire a pu être acquis (voir La Gruyère du 19 novembre2009) pour le prix de Fr. 38'000 auprès d’un collection-neur. Cette pièce en alliage d’argent et de cuivre (photo)porte sur un côté l’inscription « Transvolat nubila virtus » -la vertu perce les nuages – et date de 1552, soit quelquedeux années avant que ce Comte ne quittât le pays. Cetteémission tardive de monnaie n’a donc pas épargné le dé-biteur du spectre de la faillite.

Il y a la légende, et ceci resteune légende aux yeux des spé-cialistes, faisant état du passaged’un conquérant germanique,Gruérius, qui aurait posé versl’an 436 de notre ère les fonde-ments du pays de Gruyère. Re-levé également dans l’ouvragede Franz Kuenlin, des étymolo-gistes prétendent que Gruyèresdérive de deux mots celtiques,Gruh-er (signifiant hauteur) etsur (…sur une hauteur).

Côté floral, on ne peut traverser nos villages sans s’émer-veiller de ces innombrables géraniums décorant en har-monie heureuse chaque fenêtre, chaque édifice. Eh bienfigurez-vous, mais ceci fait certainement partie de l’éven-tail des coïncidences, que le nom de cette fleur vient dugrec geranion, le fruit de cette plante ressemblant au becd’une grue !

William Horner

Le sceau portant le nomde Rodolphe, comte deGruyères.

Les deux facettes de lamonnaie battue par leComte Michel.

Le château de Talmay, dominant la Saône et proche de Dijon,est selon l’histoire la dernière demeure du Comte Michel.

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�PLANTES ET SANTÉ

L’ORANGE

L’oranger, citrus aurantium (amer)ou sinensis (doux), est un arbre àport sphérique qui appartient à la fa-mille des Rutacées. Il est l’agrumele plus cultivé au monde.

Pour la petite histoire

L’oranger doux est sans doute unemutation du bigaradier (orangeamère), survenue il y a 2000 ansenviron. Le pied de l’Himalaya, au-tour du Bangladesh, est probable-ment le lieu d’origine de cetagrume. Grecs, Romains… per-sonne ne connaissait l’oranger doux.Ce sont les Arabes qui l’introduisi-rent en Égypte et en Palestine, oùles Croisés le découvrirent. Les Por-tugais firent connaître un grand suc-cès à l’oranger, en le rapportant deChine ou de Ceylan (Sri Lanka), vers1500.

Ses bienfaits pour la santé

On utilise les feuilles de l’orangerpour ses propriétés sédatives : ellesapaisent les spasmes des per-sonnes nerveuses et facilitent l’en-dormissement. On les emploieégalement contre les quintes detoux, les crampes d’estomac d’ori-gine nerveuse, les palpitations et lesmaux de tête.

L’orange favorise l’expulsion des gazintestinaux. Elle a des vertus diges-tives et ouvre l’appétit.

Pour faire une infusion d’oranger,mettre 20g de fleurs ou de feuillespar litre d’eau. Laisser infuser 10 mi-nutes. Consommer 2 à 3 tasses parjour dont une au moment du cou-cher. Pour accentuer le parfum etl’effet, n’hésitez pas à ajouterquelques gouttes d’eau de fleurd’oranger.Source : http://www.jardiner-malin.fr

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LES COULISSES DE...

�Un lieu où rencontrer la population du villageLA DÉCHETTERIES’il fut un temps où l’endroit idéal pour échanger quelquesmots était le parvis de l’église, cette période est bien ré-volue. Aujourd’hui, c’est à la déchetterie que ça se passe.Changement d’époque, changement d’habitude ! C’estdonc un lieu parfait pour conclure en beauté cette chro-nique qui m’a tenue en haleine durant douze ans.

Première rencontre, mardi 18 octobre, salle des commis-sions du bâtiment communal, avec M. Kévin Menoud,nouveau conseiller responsable entre autres du secteur

des déchets verts (12%), des verres et des encombrants(11% chacun)... Les différentes taxes (taxe poubelles,taxe au sac, taxe forfaitaire pour les entreprises… doiventcouvrir un minimum de 70% des coûts.

Rencontre suivante au cœur de l’action, mercredi 2 no-vembre, avec M. Claude Dafflon, contremaître de l’édilité.Présents ce jour-là, Daniel et Nathalie, qui ont déjà fort àfaire car l’affluence est au rendez-vous. Cartons, papiers,compost, branchages (c’est la saison), verres, habits pour

M. Kévin Menoud, conseiller communal. (Photos : Sylvie Over-ney Rosset)

déchetterie. Brocois depuis 6 ans seulement, fraîchementélu, M. Menoud m’avoue ne pas connaître encore tous lesrouages de la déchetterie, qui fonctionne avec 3 em-ployés : Daniel Schorderet, fidèle à l’endroit depuis denombreuses années, Arnaud Overney, présent en renforttous les samedis et, nouvellement engagée, Nathalie Ruf-fieux, qui vient prêter main-forte la semaine. En effet, il aété estimé qu’il fallait toujours au moins 2 personnes surplace, ceci afin d’orienter au mieux les gens dans leur trisélectif. Certains rétorqueront que c’est surtout pour dé-busquer les fraudeurs… C’est une autre façon de voir leschoses, mais il est vrai que tant qu’à trier, autant bien lefaire ! Savez-vous par exemple que séparer les cartonsdu papier permet à la Commune une économie deFr. 9000.– par an, que les cartons souillés de restes d’ali-ments (pizzas par exemple) ou les litres de jus de fruitscartonnés n’y ont pas leur place, et que tout ce qui ne sedéchire pas bien contient une couche de plastique et doncdoit finir dans votre sac-poubelle… taxé évidemment ! Ehoui, et au-delà de notre conscience écologique qui nousdicte la meilleure conduite à adopter, il y a un prix à toutcela. En 2015, la collecte des déchets ménagers (domi-cile et déchetterie) nous a coûté Fr. 214’880.–. Le ton-nage des ordures ménagères reste plus ou moins stableavec 132.92 kg/habitant en 2015. Les ordures représen-tent 35% des déchets récoltés pour 49% des coûts. Sui-vent en termes de quantité la récolte du papier (17%),

Dès 13 h, les voitures défilent.

la Croix Rouge, plusieurs postes sont pris d’assaut. Plu-sieurs voitures attendent à l’extérieur que la place se li-bère… C’est sûr, nous croulons sous nos déchets, signeévident de notre société de consommation. Si l’on revientne serait-ce que 50 ans en arrière, quel changement !

Daniel, Claude...

et Nathalie, qui trie le pain sec.

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LES COULISSES DE...

Accompagnée de Claude Dafflon, je fais le tour de chaqueposte : déchets inertes, PET, capsules Nespresso, verre,alu et fer-blanc, pain sec, habits, appareils ménagers, dé-chets spéciaux comme la peinture, cartons, papiers, bran-chages, déchets compostables, ferraille, encombrants,bois, huile végétale et minérale, néons, ampoules, piles,pneus, appareils électriques et électroniques, gazon, bat-teries de voiture, Sagex, bouteilles en plastique et sacs-poubelles, je pense n’avoir rien oublié ! Les deuxprincipaux fournisseurs de prestations sont SRS (SwissRecycling Services) à Rosé et Saidef à Posieux. Cetteusine d’incinération des déchets du canton récupère plu-sieurs matériaux comme les sacs-poubelles, les encom-brants (sans ferraille, sinon gare à l’amende) ou encoreles bouteilles en plastique. Grâce à des filtres perfor-mants, la pollution provoquée par l’incinération est limitéeau maximum, et la chaleur occasionnée est utilisée direc-tement pour le chauffage ou transformée en énergie pourproduire de l’électricité. C’est donc un bon moyen pourvaloriser même les produits non recyclables.

En ce qui concerne les déchets recyclables, le secteurPET attire mon attention. Près de 30 ballots par mois sontrécupérés, avec quelques pointes en été bien sûr. EnSuisse, le taux de récupération est de 83 %. Mais atten-tion, seuls les PET de boissons sont récoltés ici. Toutesles autres bouteilles (vinaigre, huile, lessive…) ont droità leur propre poste, les bouteilles en plastique, car ellesne peuvent être réutilisées pour des raisons de qualité etd’hygiène. C’est pour cela qu’elles sont brûlées.

Dans notre pays, le verre est récupéré à 95%. Cela re-présente environ une benne par mois (20 m3) pour notrecommune, qui a choisi de ne pas séparer les différentescouleurs car, malheureusement, les gens manquent sou-vent de discipline. L’alu et le fer-blanc sont également ré-cupérés dans une même benne. Le tri sera effectué àl’usine de récupération grâce à des séparateurs magné-tiques.

Les déchets compostables sont évacués à Châtillon, oùils deviendront un excellent compost. Si, dans la com-mune de Bulle, les sacs compostables ne sont plus auto-risés, Broc, pour l’instant, les accepte. Mais attention àbien utiliser les bons sacs, si l’on veut que ça dure !

Le bois, les grosses branches… tout ceci est broyé afind’être utilisé dans des centrales de chauffage à distance.Le gazon, lui, est récupéré par la famille Deschenaux, pay-san En Favaula. Mis sur le tas de fumier, il va apporter del’azote, pour un excellent engrais naturel. Quant au painsec, il profitera aux moutonniers du coin, tout heureux degâter leurs animaux.

Une des principales difficultés de la gestion de la déchet-terie reste l’indiscipline des utilisateurs. Si la plupart desgens font leur maximum pour respecter les règles du tri,il faut malheureusement toujours être à l’affût des erreursd’aiguillage, comme cette citrouille qui a fini dans les bran-chages, ces sacs-poubelles dans le compost, ce pain seccomplètement moisi… Un bidon de Marmoran rempli de

ciment a même été retrouvé dans le compost !!! Bizarre !Bref… n’hésitez-pas à demander de l’aide aux employésdu lieu. Ils sont à votre disposition pour que le tri se fasseau mieux. Et je suis certaine qu’ils préfèrent vous aiguillerplutôt que d’aller fouiller dans les containers à la re-cherche des errements en tous genres.

Le recyclage permet d’économiser de l’énergie et réduitles émissions de CO2 dans notre environnement. Dansnotre pays, le bénéfice du recyclage représente les be-soins énergétiques des logements de 790’000 per-sonnes, soit les habitants de Zurich, Bâle, Berne etLucerne réunis. Cela vaut donc vraiment la peine de trierau mieux, en attendant que, qui sait, notre société, au lieud’aller toujours vers le plus… s’oriente vers d’autres fa-çons de vivre !

Sylvie Overney Rosset

Voilà, c’est fini… Ici s’arrête cette chronique : Les cou-lisses de… Place à autre chose en devenir… J’ai prisbeaucoup de plaisir à découvrir toutes sortes de lieux, desociétés, d’entreprises, d’événements, à me confronter àdes sujets que je ne maîtrisais pas du tout. Au fur et àmesure de mes écrits, j’ai pris confiance en moi, en mescapacités d’écriture. Les commentaires de certains ensei-gnants quant à mon style très imparfait ne sont au-jourd’hui plus qu’un mauvais souvenir. Alors, merci, MERCIà tous ceux qui m’ont encouragée et félicitée pour mesarticles. Vous m’avez permis d’aller de l’avant, de progres-ser, d’évoluer… Et maintenant, que vivent de nouvellesaventures !

Sylvie

La benne est presque pleine !

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LA VIE DES SOCIÉTÉS

FSG Broc�

Les jeunes gymnastes et les actives ont participé au concours romand quis’est déroulé le 4 septembre à Neuchâtel. La journée s’est passée dans la joieet la bonne humeur. De plus, les deux groupes ont eu la grande surprise demonter sur la deuxième marche du podium !

Les jeunes gymnastes au premier plan et les actives en second plan. (Photo : LahnaHorner)

JEUNES GYMNASTES et ACTIVES

Les 10 et 11 février 2017, la FSGBroc vous invite à la suivre auxPays des Merveilles lors de sa tra-ditionnelle soirée de gym. Depuisla rentrée, les 150 gymnastes denotre société, ainsi que leurs mo-nitrices, préparent avec passion etdynamisme un spectacle quisaura, on l’espère, vous émerveil-ler.

Cette année, nous accompagne-rons Alice et son fidèle acolyte leLapin dans leurs aventures fantas-tiques aux Pays des Merveilles.Vous aurez la chance de rencontrerle Chapelier fou, de vous perdredans la Forêt enchantée et detrembler devant la Reine decœur...

Nos petits et grands gymnastes auront le plaisir de vous offrir trois représen-tations à l’Hôtel de Ville de Broc :

• Vendredi 10 février 2017 à 20 h,

• Samedi 11 février 2017 à 15 h et à 20 h.

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SOIRÉE DE GYM

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LA VIE DES SOCIÉTÉS

�Après l’immense succès du dernier spectacle « Les plus belles chansons de Notre-Dame de Paris » (3000 specta-teurs), le groupe choral brocois Harmony propose à ses spectateurs de revisiter les plus belles chansons de MichelBerger et de Jean-Jacques Goldman. Ces deux compositeurs à succès ont marqué les années 80 par leur style et parleurs tubes inoubliables... Le groupe choral sera accompagné par un orchestre de 4 musiciens. Trois solistes, unacteur (Éric Santarossa) permettront aux spectateurs de se fondre dans les couleurs des deux compositeurs. Ainsi,vous chanterez avec nous Diego, Je marche seul, Au bout de mes rêves, Ella, elle l’a, Résiste et bien d’autres tubes…En recherche d’une petite salle bien adaptée, nous avons choisi Otavela à Hauteville.

Nous nous réjouissons de partager avec vous une magnifique soirée de chansons. Les concerts auront lieu les samediet dimanche 4 et 5 février ainsi que les vendredi et samedi 10 et 11 février 2017. Attention : soyez attentifs aux af-fiches afin de réserver votre place !

Au plaisir de vous rencontrer nombreux.Le comité

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LA VIE DES SOCIÉTÉS

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En complément à l’article de Gaston Ayer, paru dans lenuméro 5/2016 de La Vie Brocoise, je voudrais apporterquelques précisions.

En 1986 a été fondée la jeunesse de Broc comme nousla connaissons aujourd’hui, comme le racontait GastonAyer.

Mais la même année, en parallèle, sous l’impulsion del’Abbé Marc Joye, la JOC fut relancée dans notre village.Le mouvement JOC, devenu mixte après les années 70,rassemblait filles et garçons entre 15 et 30 ans, apprentiset jeunes travailleurs. Ils se retrouvaient une soiréechaque semaine pour échanger et réfléchir sur le sens,les difficultés et les joies de leur vie.

Il y eut aussi beaucoup de partages avec d’autres équipesJOC du canton, et de la Suisse romande.

Prendre sa vie en main, poser des choix et réfléchir auxrépercussions de nos actes, découvrir la place que nousvoulions prendre dans la société civile et politique, en lienavec notre rôle de chrétien, tel était le fil conducteur desweek-ends romands de formation.

LA VIE DES SOCIÉTÉS

LES JEUNES DE CHEZ NOUSHier et aujourd’hui�

Plusieurs échanges ont aussi eu lieu durant les annéesqui suivirent. Des jeunes Brocois sont allés découvrir etpartager la vie de jeunes du monde populaire en Irlande àDublin, en Belgique à Bruxelles, en Allemagne à Aachen.

Plusieurs ont aussi eu l’opportunité de suivre des forma-tions au centre européen de la jeunesse à Strasbourg.

Stéphanie Genoud devint responsable cantonale de la JOCen 1990 et eut la chance d’être parmi les 3 délégués dumouvement suisse au congrès mondial de la JOC-inter-nationale à Adélaïde en Australie. Sylvie Overney fut éga-lement nommée responsable cantonale en 1996.

Les jeunes Brocois ont une histoire très riche, ils se sontde tout temps organisés et investis au service de la com-munauté pour offrir aides et animations dans une grandevariété de domaines ! Merci à la communauté brocoise, àla paroisse et à la commune qui ont toujours soutenuleurs initiatives.

Bravo les jeunes !

Stéphanie Genoud Maiz

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Menu du jour

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Salle pour banquets–

Menu du jourbuffet de salades, desserts

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Quarante ans de chant au service de la Communauté,cela mérite bien une médaille !

A raison d’une répétition par semaine, 44 semaines paran, soit 88 heures ; de 3 messes en moyenne mensuelle,soit 45 heures ; de quelques cérémonies et enterrementsparticuliers ; voilà près de 150 heures/année passées àœuvrer au sein du chœur mixte l’Écho des Marches, 40ans durant. Au total, plus de 6000 heures consacrées auservice pastoral ; l’équivalent de 33 mois d’une activité àplein-temps… bel exemple !!!

Mais qu’est-ce que c’est, une médaille Bene Merenti ?

Institué par le Pape Pie VI comme reconnaissance mili-taire, son octroi a été élargi, en 1925, par le Pape Pie XI,aux civils, laïcs et clercs, comme récompense pontificalepour de longs et éminents services rendus à l’Église uni-verselle.

En 2003, Monseigneur Bernard Genoud, évêque dudiocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, décide de dé-cerner une médaille « Bene Merenti » diocésaine aux bénévoles s’investissant longuement au service de lacommunauté ecclésiale locale. Les chanteurs, musicienset directeurs de chorale d’Église peuvent obtenir ladistinction après quarante ans d’activité. Plus d’informa-tions et de détails sont donnés sur le site Internet du dio-cèse, www.diocese-lgf.ch.

Quatre décennies de chant, toujours la même motivationà revenir à la tribune

Pour ma part, cela fait 5 ans que j’unis ma voix à celle deschanteuses et chanteurs de l’Écho des Marches. Et jesuis, dès lors, bien placé pour témoigner de l’engagementde nos deux collègues, Agnès Tâche et Jean-ClaudeDousse, dans le quotidien du chœur.

LA VIE DES SOCIÉTÉS

DEUX MÉDAILLES BENE MERENTI POUR FÉLICITER DE LEUR ENGAGEMENTAgnès et Jean-Claude�

Agnès chante depuis toujours. Elle a commencé auchœur mixte de Remaufens qu’elle doit quitter lorsqu’elleépouse Léon et qu’ils s’installent à Broc. En 1980, elle in-tègre le chœur mixte paroissial. Elle ne l’a plus quitté de-puis. Que de messes, de fêtes, d’enterrements, demariages elle a eu l’occasion d’accompagner de sa voixsûre de soprano ! Et toujours avec le sourire, la bonne hu-meur ; sans jamais critiquer, sans élever la voix, sauf dansles « forte » qui l’exigent !

Monsieur le doyen l’abbé Claude Deschenaux, Mme AgnèsTâche et M. Jean-Claude Dousse. (Photos: Sylvie OverneyRosset)

Nos deux médaillés entourés par le chœur mixte l’Écho des Marches.

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LA VIE DES SOCIÉTÉS

Jean-Claude a débuté à l’Écho des Marches en 1976. Ilchante, s’engage au comité et, depuis 1978, tient lacaisse du chœur avec régularité et minutie. Existe-t-il unemédaille du mérite pour 40 ans au poste de trésorier ? Ilchante dans le registre des basses, organise, calcule,avec humour et conviction ! Toujours prêt à donner de sontemps et de sa personne pour les multiples activités liéesà la vie d’un chœur mixte : concerts, Céciliennes, céré-monies, lotos, etc. On ne s’ennuie pas à l’Écho desMarches !

C’est entourés d’autres membres médaillés, et de ceuxqui ne le sont pas encore, que nos deux fêtés ont passécette belle journée de remise des médailles, le dimanche2 octobre en l’église paroissiale Saint-Othmar de Broc.

Une fête en trois volets, autant de moments à partager

La Cérémonie

Présidée par notre Doyen, l’abbé Claude Deschenaux, lamesse s’ouvre par une procession solennelle accompa-gnée à l’orgue par Jean-Claude Charrez. Le président duchœur, Jacques Chassot, accueille l’assemblée et pré-sente les futurs médaillés. La chorale a choisi de chanterla Missa brevis S. Aloisii Gonzagae de Vincenzo Goller ,œuvre pour orgue et chœur mixte. Les filles d’Agnès etLéon, Annick et Nadine, prêtent leur voix pour les lectures.Tim, le petit-fils de Jean-Claude, nous invite à prier pourl’Église universelle. Au temps de la remise des médailles,le chœur descend de la tribune pour entourer les deuxchanteurs à l’honneur. Après le « Cantique de Racine »,pièce du compositeur postromantique français GabrielFauré, le ministre bénit les médailles et les remet, accom-pagnées de leur diplôme, à Agnès et Jean-Claude qui sontapplaudis par une assemblée réjouie et admirative. Lechœur acclame ses nouveaux médaillés par un « Béné-dicte Dominum » spécialement composé par Léon Tâchepour cette occasion. Relevons ici la chance que connaîtl’Écho des Marches d’avoir, en son sein, deux composi-teurs émérites – Léon Tâche et Dominique Gesseney-Rappo – qui mettent tous deux leur talent de musicien aubénéfice de l’ensemble.

La célébration de l’eucharistie se poursuit et s’achève parla bénédiction solennelle et le mot de remerciement de

Sébastien Murith, Président de paroisse, qui invite les fi-dèles, au nom de la paroisse de Broc, à un apéritif au cen-tre paroissial.

L’apéritif en musique

En écho aux pièces religieuses magnifiquement interpré-tées à l‘église, la Lyre de Broc accueille les fêtés, leur fa-mille, les membres de l’Écho des Marches ainsi que tousles fidèles qui le souhaitent, par une aubade joyeuse etentraînante. On trinque, on sourit, les discussions vontbon train. Tous se taisent cependant pour écouter le« Liauba » habilement soufflé par notre fanfare. Sur l’airdes « Gendarmes de Saint-Tropez », chacun finit son verreet prend le chemin, pour certains de la maison, pour lesinvités, de l’Hôtel de Ville où se déroulera le banquetd’honneur.

Le repas et son opéra

La salle a été superbement décorée par Georgette Leu etdes membres du chœur. C’est dans une ambiance de

Nos deux chanteurs fraîchement médaillés.

Jean-Claude Dousse

Agnès Tâche

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LA VIE DES SOCIÉTÉS

début d’automne, qui sent bon la findes travaux des champs, la chasse etle potiron, que se rassemblent lesconvives : familles des médaillés ; re-présentants de la paroisse (SébastienMurith, Stéphane Corpataux, Alexan-dra Pinget) ; de la commune (Sté-phane Sudan et Isabelle Sudan) ; desreprésentants des sociétés membresde la Cécilienne de Notre-Dame desMarches avec les drapeaux ; des prê-tres (Adalric Jatsa et Claude Desche-naux) et des membres de l’Écho desMarches, sans oublier une représen-tante de La Vie Brocoise. ChristineRuffieux officie, avec calme, émotionet compétences, en qualité d’anima-trice de l’après-midi. Tout au long durepas, elle invite tour à tour le Prési-dent de paroisse, l’abbé Adalric,Monsieur le Syndic et le Président del’association des Médaillés BeneMerenti à venir présider la prièred’avant repas, exprimer leurs félicita-tions à Agnès et Jean-Claude.

Avant de manger, la prière est chan-tée, bien sûr. « L’Homme qui prit lepain » semble tout indiqué pour la si-tuation. On se régale d’un feuilletéaux champignons en entrée. Une sur-prise attend ensuite les invités : cinqpersonnes entrent sur la scène, biendécidées à nous entraîner dans leurpassion de la musique. Joëlle etMarie-France, Jean-Luc et Michel, ac-compagnés à l’accordéon par Chris-

telle font virevolter les notes d’aird’opéras et d’opérettes célèbres,avec justesse, précision et force d’hu-mour dans le jeu de scène. Leur en-semble porte un nom fort à propos :« L’Opéra à bretelles » ! Ils soulèvent,à chacune de leurs interventions, untonnerre d’applaudissements d’un pu-blic conquis.

Le repas se poursuit par un suprêmede volaille sauce citron, riz et jardi-nière de légume, arrosé pour certainsd’un verre de Cornalin ou d’un verrede minérale pour les autres. On nesaurait, en Gruyère, finir le repas sansune meringue et sa double crème ! Latradition sera respectée…

Les principaux intéressés, Agnès etJean-Claude, ne voudraient pas termi-ner la fête sans dire ensemble unpetit mot à leurs invités ! Ils sont tou-chés par l’attention qui leur est portéeet remercient tous les acteurs decette belle journée de liesse !Jacques Chassot achève la partie of-ficielle par un mot de félicitation et deremerciement pour ces deux cho-ristes qu’il côtoie maintenant depuisplus de 25 ans ! Un café est encoreservi. Les discussions se poursuiventtandis que Georgette commence àcouper les nombreuses courges etpotirons qui décorent les lieux. Ainsi,tous ceux qui le désirent partirontavec un morceau de cucurbitacée

Béatrice Vallélian

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Ouvert tousles jours

qu’il pourra apprêter chez lui, selonses goûts, en souvenir de ce bon mo-ment de partage.

La fête fut belle, chaleureuse et em-prunte d’amitié. S’il peut paraître dés-uet, dans notre société du tout, toutde suite et vite si possible, de fêter lafidélité et le bénévolat apporté à lacommunauté, il reste que l’engage-ment montré par Agnès et Jean-Claude (et tous les autres membresde l'Écho des Marches qui apportentleur voix à l’animation liturgique descélébrations) devrait servir d’exempleà nous tous qui, parfois, pensons plusà nos préoccupations personnellesqu’au service du bien commun !

Agnès, Jean-Claude, BRAVO encoreet au plaisir de vous retrouver le jeudien répétition et les samedis à l’office !

Stéphane Rosset

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Chers lecteurs,

Très loin de moi toute velléité nombriliste ou égocentrique ! Parler de soi pour-rait néanmoins le laisser supposer. Le seul fait d’avoir eu une enfance horsdu commun a provoqué le déclic et est probablement à l’origine d’une pre-mière dans les lignes de notre journal local, le début d’une nouvelle rubriqueen somme. Tel le héros de Roald Dahl dans « Charly et la Chocolaterie », j’aivécu à peu près un quart de siècle dans les murs de la fabrique Cailler. Unsoupçon d’histoire, de romance, de nostalgie guidera nos pas à travers ceslignes. Ainsi, au travers de différents chapitres, nous aurons l’occasion de re-monter dans les années 60 à 80 dans une usine méconnaissable même pourun employé actuel, l’occasion également pour moi de replacer la chocolateriedans La Vie Brocoise. Certains noms seront cités au fur et à mesure despages, il y aura forcément des oublis.

LA VIE D’UN BROCOIS

ALAIN ET LA CHOCOLATERIE (1)Préambule�

Félix, trouvèrent tout naturellementde l’embauche à la chocolaterie. Papafut donc engagé à l’atelier desbroyeuses en 1945. Mon frère Jean-Pierre était né au Creux en 1949avant que le couple ne s’installe aubâtiment appelé Le Pensionnat àBroc. Sportif de nature, papa assumaavec brio les travaux pénibles exigésdans cet atelier, les manutentions dela masse chocolatée se faisant à laforce des bras. Un jour, une injusticese produisit entre le contremaître etles ouvriers. Il fallait rétablir la situa-tion : papa écrivit au directeur Peter.Celui-ci lui donna raison et c’est ainsiqu’il se fit remarquer. Le concierge ti-tulaire arrivant à la retraite, le direc-teur Peter proposa le poste à papa quil’accepta. Changement complet devie : appartement de fonction, res-ponsabilités de chef d’équipe, bref uncataclysme dans la vie paisible ducouple Castella. L’appartement fut en-tièrement rénové et le couple s’yinstalla en 1958, année de ma nais-sance.

L’appartement très confortable com-prenait quatre pièces. Il était adosséà la paroi du grillage et de la conden-serie. Pas du tout isolés, les murslaissaient transpirer des bruits et vi-brations inquiétants. Je découvris parla suite qu’un énorme rouleau sombretournait de l’autre côté du mur….unséchoir-grilleur rotatif énorme traitait

Broc-Fabrique des années soixante avec la villa Bellet.

La chocolaterie de mon enfance, les directeurs

La première question qui pourrait nous venir à l’esprit : comment un enfantpouvait-il vivre dans une chocolaterie ? Papa (Georges Castella) est né à Pringyau lieu-dit Le Creux (présence d’une ancienne carrière de gypse ou plâtre encontrebas de la maison), dans la modeste ferme de son père Isidore.Quelques têtes de bétail permettaient à ce modeste ouvrier Nestlé de com-pléter un peu l’ordinaire de la nombreuse famille (sept enfants), le décès pré-maturé de son épouse laissant une famille dans les soucis. Impossible pourle paternel de payer de quelconques études à ses enfants. Théo s’en alla ga-gner sa vie aux CFF à Genève tandis que les deux autres garçons, Georges et

L’appartement de fonction autrefois avec le bureau (à gauche) et, aujourd’hui, bureaux, vestiaires et salle de conférences (àdroite).

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LA VIE D’UN BROCOIS

les fèves. Je me rappelle même que du fait des vibrations, les verres avaienttendance à se déplacer tout seuls sur l’étagère en verre de la salle de bains !

Vous comprenez maintenant que toute mon enfance va se dérouler dans cedécor odorant et titanesque. Ma maison était un palais des délices ! Quoi deplus magique pour un enfant ! Papa descendait les escaliers et il se trouvaitau bureau. Bébé, je fus chaque jour le rayon de soleil du directeur Perrin quitenait à voir mon sourire afin de passer une bonne journée ! Lorsque je fusassez grand, je partis à la découverte de mon environnement. Par-delà le bu-reau de papa, il y avait le mur impressionnant de la façade de l’usine et puis,au fond, tout au fond une mystérieuse maison digne des décors de Disney :la villa Bellet, la magnifique et luxueuse maison d’inspiration orientale que lefinancier d’Alexandre Cailler s’était construite.

Je me rappelle bien cette villa sombre et majestueuse, entourée de jardins.Je me rappelle également le jour de sa démolition, afin d’agrandir l’usine en1964. On avait entouré la villa d’un câble, un trax a tiré deux ou trois fois etle tout s’est effondré. Devant l’usine, un parc minuscule avec uniquement les

Le parc à vélos, la villa Bellet juste avant sa démolition, les jardins en 1963.

Le tracteur 13, l’appartement du concierge derrière le wagon ! (Photo : fonds tpf-GFM).

quelques voitures appartenant auxcadres de l’usine et puis la luxueuseOpel Capitaine du directeur Perrin. Luiseul pouvait aller garer sa voituredans l’enceinte de l’usine. Un énormeparc à vélos permettait à plusieurscentaines de vélos d’être gardés pen-dant la journée. Papa devait aller ou-vrir ou fermer la grille de ce parcsécurisé. Et puis, il y avait les rails etles trains qui passaient à quelquesmètres de la maison : les wagons, letracteur de manœuvre 13….HenriPinget le chef de gare qui conduisaitet l’aiguilleur Marcel Paschoud…Bref,ma passion pour les trains était née,elle ne m’a plus quitté. Cinquante ansplus tard, mes permis m’autorisent àrouler pour les tpf en tant que méca-nicien auxiliaire. Lorsque je descendsvers l’usine avec une rame de wa-gons, que je passe devant ma mai-son, je vous jure que tout ce passéme remonte aux tripes à chaque fois !

Suite au prochain numéro !

Alain Castella

CALENDRIER DESMANIFESTATIONS

Février 2017�ENSEMBLE VOCAL HARMONY 4-5 et 10-11 février Couleurs Berger-Goldman Salle Otavela à Hauteville

FSG BROC 10 février à 20 h 11 février à 15 h et à 20 h Soirée de gym Pays des Merveilles Hôtel de Ville Broc

CARNAVAL DE BROC du 23 au 26 février 39e édition Dimanche le cortège Bénichon

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LA VIE BROCOISE

�LES VŒUX DE LA RÉDACTION

Le printemps reviendra

Hé oui, je sais bien qu'il fait froid,Que le ciel est tout de travers ;Je sais que ni la primevèreNi l'agneau ne sont encore là.

La terre tourne ; il reviendra,Le printemps, sur son cheval vert.Que ferait le bois sans pivert,Le petit jardin sans lilas ?

Oui, tout passe, même l'hiver,Je le sais par mon petit doigtQue je garde toujours en l'air...

Maurice Carême

La rédaction de La Vie Brocoise

vous souhaite de très bellesfêtes de Noël

et que l’année 2017vous apporte de la joie,

du bonheuret beaucoup d’amour.

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TRUCS ET ASTUCES

Les fouines

Une famille de fouines s’était instal-lée dans notre grenier !

Nous avons fait différents essais,pour les faire fuir. Les boules deNaphtaline, des appareils à ultrasonsentre autres, n’ont eu aucun effet.Voici le truc infaillible qui nous a per-mis de nous en débarrasser.

Branchez un poste de radio et pro-grammez une émission à intervallesréguliers (option musique par exem-ple) toutes les 30 minutes pendantune demi-heure. Mettez le plus fortpossible (sans déranger les voisinsévidemment).

Vous pouvez compléter avec unelampe clignotante.

Les fouines n’aimant pas être déran-gées, elles déménageront. Si c’estune famille avec des petits, la mèrene les abandonnera pas, elle mettraquelques jours pour s’installer ail-leurs.

Nous avons testé cette méthode, quis’est avérée très efficace, nousn’avons plus eu de soucis avec lesfouines.

Préventivement: fermez toutes lesouvertures permettant à la fouined’accéder à l’intérieur.

Annemarie Schlup

La fouine est un mammifère carni-vore de la famille des mustélidés. Elleest très fine et mesure de 55 à85 cm de long, d’un poids d’un àdeux kilos. Elle possède un pelagebrun et épais avec une tache blanchesur la poitrine et une longue queuetouffue.

Elle est omnivore: petits rongeurs,nourriture pour chats, fruits et dé-chets ménagers (attention auxécuelles et aux sacs-poubelles).

Ses cousins sont la belette, le putois,l'hermine, le blaireau et la martreavec laquelle elle est très souventconfondue.

�

PERMACULTURE«Introduction & Guide Pratique», 360 pages de textes et d’illustrations

Laurent SchlupDesigner et enseignant de permaculture.

Détenteur de plusieurs certifications de cours spécialisés à l’Institut de recherche de

permaculture Australien avec Geoff Lawton.

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Prix de vente

Fr. 50.–à l’imprimerie Grafisa SA

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Observez les photos ci-dessous et inscrivez sur une carte postale les5 différences figurant sur celle du bas.

Réponse à envoyer jusqu’au 20 janvier 2017, dernier délai, à :

Rédaction La Vie Brocoise, Case postale 96, 1636 BROC

Si votre carte (avec réponse exacte) est tirée au sort, vous gagnerezles Fr. 20.– de récompense !

CONCOURS N° 6/2016

LA PAGE DES JEUX

Les règles du sudoku

Les règles du sudoku sont très sim-ples. Un sudoku contient neuf ligneset neuf colonnes, donc 81 cases autotal. Le but du jeu est de remplir cescases avec des chiffres allant de 1 à9 en veillant toujours à ce qu'unmême chiffre ne figure qu'une seulefois par colonne, une seule fois parligne, et une seule fois par carré deneuf cases.

Réponse du sudoku précédent :19e siècle.

RÉSULTAT DU CONCOURS PRÉCÉDENTLes bonnes réponses étaient : un oiseau, une pierre blanche en haut àdroite, une fleur jaune, une feuille verte en bas à gauche, une feuillesèche en bas de la plante. Parmi les bonnes réponses reçues, le tirageau sort a favorisé Antoine Bouquet, Bourg de l’Auge 4 à Broc. Il gagnela récompense promise qui lui parviendra prochainement. Toutes nosfélicitations !

Bonne chance à tous pour le prochain concours.

Sudoku brocoisLes orgues de Broc

L'Écho paroissial d'août 1926 relatequ'à la suite de « réparations exécu-tées à l'église, l'orgue devint remplide poussière et nécessita un net-toyage à fond. Le travail soigné quivient d'être terminé a redonné àl'orgue toute sa valeur et sa sono-rité ». On y apprend notamment queles orgues de Broc ont été construitespar le facteur d'orgues Kuhn, à Män-nedorf (Zürich), en 1900. Elles ontcoûté alors la somme de __500 fr.

Source : Écho paroissial de Broc, août1926

Résolvez le sudoku brocois et vousaurez la solution dans les casesbleues de gauche à droite. Vous trou-verez la solution dans le prochain nu-méro de La Vie Brocoise.

3 9 6 7 8

2 8 5 3 7

4 2 5

7 1 3 8

1 7 9 3

8 6 2

2 8 9 4 1

4 7 1 8 6

Broc depuis la Plaine des Marches. (Photo : Claude Schlup)

ABONNEMENTS : La Vie Brocoise, CCP 17-10 087-3Tarif annuel : Fr. 30.–Abonnés hors localité : Fr. 35.–

ADRESSE ÉLECTRONIQUE : redaction@laviebrocoise.chFINANCES & ANNONCES : Mme Patricia MOSSUPour vos publicités : annonces@laviebrocoise.chCOMITÉ DE RÉDACTION : Abbé Adalric JATSA, vicaire

M. William HORNERM. Michel JORDANMme Sylvie OVERNEY ROSSETM. David ROCHATM. Christian SAVARY

SERVICE PHOTOS : M. Henri FAVRE

RESPONSABLE D'ÉDITION : M. Claude SCHLUP

P. P.1636 BROCPoste CH SA

Annoncer les rectifications d’adresse

CLÔTURE DERÉDACTIONPour le prochain numéro

de La Vie Brocoise

–parution fin février 2017–

nous vous prions denous remettre

vos manuscrits et photosjusqu’au

20 janvier 2017(dernier délai).

Afin d’éviter des erreurs detranscription, les textes doiventnous être fournis sur CD ou cléUSB, ou au moins être dactylo-graphiés. Un tirage papier estégalement indispensable.

Les fichiers originaux des photosinsérées dans les documents

électroniques doivent égalementnous être fournis séparément, au

format JPEG de préférence.

Veuillez spécifier le nom duphotographe et une légende.

En cas de doute ou deproblème, prenez contact avecnous, avant l’échéance du délai !Tous vos documents et supportsde données vous seront retournés

après parution.

Les manuscrits sont à envoyeravant la date ci-dessus à :

La Vie BrocoiseC.P. 96

1636 Broc

Contact :Imprimerie Grafisa SA

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à partir de 2016

Il y a 90 ans !Article paru dans l’Écho Paroissial de Broc en septembre 1926.