résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, septembre 1996

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La rentrée

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Le "'~ d' ol'prendre

«Le bonheur d'apprendre et com­nlent on l'assassine». Le titre était suffisamment accrocheur pour in­citer un enseignant à en faire, l'es­pace de quelques jours de va­cances, son livre de chevet. Ce fut mon cas, et je ne l'ai pas regretté. Dans son dernier ouvrage~ Fran­çois de Closets analyse l'école fran­çaise en général, les niveaux se­condaires l et II, en particulier. L'auteur est un brillant journaliste, spécialiste de la vulgarisation scientifique. Il a, entre autres, col­laboré durant de nombreuses an­nées à Sciences et avenir, Mais son livre, il!' a aussi écrit en tant qu'an­cien élève, parent et citoyen, Son constat n'est pas des plus réjouis­sants: pour de multiples raisons, selon lui, on assassine le bonheur d'apprendre. «Le plaisir d'apprendre n'a pas ré­sisté à la soif de réussir ou, pire, à la peur d'échouer». Pour François de Closets, ce qui devrait consti­tuer la mission de l'école - dispen­ser une large initiation culturelle -est «un rendez-vous manqué». Malgré les belles paroles et les in­tentions louables, l' institution sco­laire est devenue utilitaire. «Que les parents qui préfèrent un enfant lecteur à un enfant bachelier lèvent le doigt», écrit François de Closets qui se livre à un plaidoyer pour la culture. Cette culture qui n'est pas ce qui reste mais bien ce qui vit. Cette culture qui est «le bonheur de découvrir, d'admirer, de res­pecter, d 'aimer, de croire, d 'espé­rer ensemble, de cOlnmunier à travers les siècles dans les mêmes émotions, les mêmes amusements, les mêmes joies et les mêmes peines» .

R~ -Septembre 1996

Mais pourquoi ce rendez-vous manqué? L'auteur analyse l'in­adaptation de la pédagogie à tra­vers les programmes, les élèves, l'école et la société. Certains cha­pitres sont spécifiquement fran­çais; mais la plupart des réflexions sont suffisamment universelles pour mériter un détour.

Après avoir examiné le renouvelle­ment du français, de la mathéma­tique, de l' histoire, de l'éconOlnie civique ou de la physique, Fran­çois de Closets effectue quelques constats qui me semblent fort per­tinents. «L'essentiel me paraît être, dans un premier telnps, d'éveiller la curiosité, le goût, l'an10ur, la passion». Pour ce faire, évitons le verbalisme qui a prévalu dans toutes les réfornles et cessons d'as­sener des rafales de définitions.

Le bonheur d'apprendre est parfois assassiné.

«La perception révèle les choses puis l'homme les désigne. Pour­quoi faut-il que l'enseignement procède toujours en sens inverse»/ s'interroge l'auteur. A qui la faute? Avant tout aux spécialistes qui éprouvent beaucoup de difficultés à comprendre que «le savoir n'a pas été conçu pour être enseigné»,

Pour François de Closets, la majo­rité des travailleurs de l'avenir aura besoin plus de qualités hu­Inaines que de qualifications tech­niques. «Tout ce qui fut sacrifié, la culture vivante, la curiosité en éveil, l'ouverture d'esprit, le goût d'apprendre, se révèle aujourd'hui plus utile que les savoirs utili­taires», déplore le journaliste après avoir démontré, chiffres à J'appui, que ceux qui croyaient à la vertu anti-chômage du diplôme se trom­paient.

Malgré la dureté de son réquisi­toire, François de Closets laisse la porte ouverte à l'espoir. Le bon­heur d 'apprendre existe. Un peu partout dans l'Hexagone, des en­seignants masquent, par la qualité de leur travail, les in1perfections du système. Mais pour cela, ils doi­vent souvent interpréter à leur fa­çon programmes et directives.

A l'heure où les tenants du libéra­lisme pur et dur veulent prendre !' école en otage, ces considérations humanistes méritent qu'on y consacre quelques heures. Bonne lecture!

P. Vetter

,. DE CLOSETS, François, Le Bonheur d'apprendre e~ comment on l'assassine, Paris, Seuil, 1996.

ÉDITOR I AL 1 Le bonheur d'apprendre

P.Veller

DOS S IER

3 E 2000: résultats de 10 consultation E 2000

11 E 2000: hilon intermédioire La diredion du projet

13 Enseignement primoire: nouvelles formes d'organisation P. Veller

1~ Introdudion de l'évaluation semestrielle N. Rev ..

16 EGPS: démonoge officiel P. Veller

1'il L'école normole, c'est presque fini P. Veller

20 Enseignement secondoire: réflexions d' outomne J. Guntern

22 Quelques nouveoutés informotiques CTlE/Ré.onan,e.

ACTUALITÉS

23 Bourses et prêts d'honneur

23 PUBLICATIONS Hondimp . Aventures oux Philippines -Lo télématique ô l'école

2~ CONCOURS Il étoit une fois le téléphone en Valois

2$ LIVRES Peinture -Amérique -gUide -contes P. Veller

26 BIBLIOTHÈQUES 4' semoine de lecture: 10 mémoire se livre E. Ni,ollerat

21 SCRABBLE Les D sont jetés J.P. Hellebaut

30 ÉDUCATION MUSICALE La musique est bien vivonte dons nos closses B. Oberhol,er

32 NOS COLLÈGUES Moreel Bornet: le prof qui gouverne le Filty-One P. Veller

3~ CARTE BLANCH E Povone pour une école défunte J.-F. Lovey

3$ CDIP-INFOS Cycle d'entrée: un besoin réel (DIP IRésonan,e.

36 ÉDUCATION PHYSIQUE Le rôle de l'édumtion phYSique ô l'école AVMEP

3/ Cours ASEP: Assis, ossis j'en oi plein le dos

3'il FORMATION ô DISTANCE Filière en communimtion (RED I Ré.onan,es

40 ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ E 2000: quelle sero la plalO de l'enfant différent P. Nenda,

42 REVUE DE PRESSE Dlun numéro à l'outre N. RevOl

44 NOUVEllES DE L'ORDP Nouvelles prestations: photocopies, tiroges photos _ ..

4$ EN RACCOURCI D'un numéro ô l'outre

~6 CATÉCHÈSE Martin le cordonnier

4/ ÉCOLEET MUSÉE Les sages-femmes s'exposent E. Berthod

R~ -Septembre 1996

$2

1iW .... ~A~ ... ..s...J,d..& .... :.III

E 2000: principaux résultats de la consultation relative aux trente propositions pour le renouvellement de l'école valaisanne

1. Introduction

1.1. Une étape du projet

Sept groupes de travail, ou mo­dules, ont entrepris une réflexion critique sur l'école valaisanne en août 1995, s'efforçant de détermi­ner ce qu' il était souhaitable d 'améliorer au niveau des struc­tures et du fonctionnement de l'école . Cette démarche, appelée phase de transparence, a duré en­viron quatre mois. Elle a suscité 200 propositions d'aménagements de l'école valaisanne.

La direction du projet a opéré une synthèse de ces suggestions; elle a défini des domaines prioritaires et a rassemblé ses préoccupations dans trente propositions de travail. Les modules s' en sont saisis et les ont développées durant les trois premiers mois de cette année. Cet­te phase, dite de créativité, a dé­bouché sur la publication d'un do­cument au mois d'avril. Les trente propositions y étaient dévelop­pées.

Ces propositions, qui représentent l'état actuel de la réflexion, et qui ne recouvrent évidemment pas tout le champ de l'école valaisan­ne, ont été soumises pour examen aux différents acteurs et parte­naires du projet: les autorités poli­tiques cantonales et régionales, les églises, les milieux économiques, les experts, les responsables sco­laires et directeurs d'écolet les as­sociations d'enseignants et de pa­rents, les parlements des jeunes.

R~ -Septembre 1996

1.2. Continuité dans

l'information Les partenaires de l'école ont été largement asso­cies au projet Education 2000, notamment par leur intégration dans les modules dès le début de ses travaux.

Deux supports écrits ont été ré­gulièrement uti­lisés pour faire connaître le con­tenu du projet et son évolution: le périodique fran­cophone "Réso­nanceS» et le pé­riodique germanophone «Mittei­lungsblatt». Ainsi a-t-on publié dans ces organes: en septelubre 1995, les objectifs et les modalités du projet; en janvier 1996, les thèmes prioritaires soumis à l'ana­lyse des modules et les résultats de l'analyse de prestations; en mai 1996, l'état intermédiaire du projet. Des informations complémentaires ont en outre été fournies dans cha­cune des parutions de ces pério­diques, par exemple sur la forma­tion complémentaire des direc­teurs et des enseignants, sur les de­voirs à dOlnicile.

Le chef du DIP et la direction du projet ont donné un très grand nombre de séances d'information, tantôt en prenant l'initiative, tantôt en répondant à l'invitation de di-

vers milieux. Ils se sont également tenus à disposition des médias qui ont organisé des interviews et des débats.

La direction du projet a également présenté l'état de ses travaux au Grand Conseil, à deux reprises, à son bureau et à ses deux com'mis­sions permanentes, à trois reprises.

1.3. La consultation

Au moment où elle a rendu notoi­re l'état intermédiaire du projet, en avril, la direction a informé les par­tenaires qu'elle enregistrerait avec soin et diligence toutes les prises de position, qu'elles émanent d'as­sociations, de groupenlents ou de personnes privées.

Les remarques qui sont regroupées dans le présent document rassem­blent la totalité des prises de posi­tion ou d es interp ellations qui nou s sont p arvenues jusqu'à la fin juin.

On dénombre au total 150 prises de position ou messages: 91 pro­viennent du H aut-Valais; 59 du Valais romand. Voici la répartition de ces correspondants par ca tégo­ries: • 41 autorités scolaires (com­

m unes, commissions scolaires, direction d 'écoles) représentant 35 communes

• 10 associations: 9 d 'enseignants, une de directeurs

• 48 enseignants ou groupes d 'en­seignants

• 17 associations de parents, groupes d e parents, g roupes de mères de famille, p arlement des jeunes

· Il paroisses, commissions pa­roissiales et diocésaines

• 22 p erso nnes à titre individuel et 1 parti politique.

A ce stade du projet et vu les objec­tifs de cette consultation, les avis exprimés n e constituent pas un échan ti llon représentatif de l'opi­nion de la population en général ou de groupes d e p opulation. Ce­pendant, ces avis permettent d'ap­précier les principaux points de sa­tisfaction ou d ' inquiétude. Ils contribueront également au déve­loppement du projet et à la clarifi­cation des propositions.

Les consulta tions futures respecte­ront les règles h abituelles dans de tels projets.

2. Les résultats de la consultation

2.1. Résultats généraux Le p rojet a été généralement bien accueilli p ar les personnes ou insti­tutions qui ont fait connaître leur opinion. Ceci est particulièrement vrai pour ceux ou celles qui se sont

prononcés sur l'en semble du pro­jet. En reva nche, les correspon­dants qui se sont exprimés sur un seul point de la réforme envisagée ont fait valoir le plus souvent des avis critiques ou négatifs.

On relève, dans le courrier reçu, un assez grand nombre de re­marques à p ropos d'objets qui ne figuraient p as dans le projet. Ainsi certains s'inquiètent-ils d ' une éventuelle précipitation dans la conduite du projet; d 'autres des d élais d e mise en application qui pourraient être trop courts; d'autres enfin d'un accroissement présumé d es coûts de l'enseigne­ment pour les collectivités ou les parents.

Du point d e vu e pédagogique, le proje t est jugé intéressant. Mais beaucoup d'interlocuteurs pensent que certaines prop ositions seront difficiles à mettre en œuvre en rai­son des effectifs élevés que connaissent certaines écoles ou cer­taines classes.

Les 30 propositions ne rencontrent pas le même intérêt auprès de nos correspondants. Celles qui susci­tent le plus de réactions, positives ou négatives, sont dans l'ordre dé­croissant:

Proposition 8: unité de la scolarité obligatoire (école enfantine, école pri­maire, cycle d'orientation).

Proposition 9: durée des études me­nant à une maturité gymnasiale.

Proposition 4: nouveau mode de pro­gression par cycles d'apprentissage.

Proposition 17: qualité de la vie de l'élève (tâches à domicile, congés per­sonnels).

Proposition 29: encouragement à la ré­gionalisation scolaire.

Proposition 6: introduction de bran­ches d'excellence et à option.

Les deux régions linguistiques ne concentrent pas toujours leur inté­rêt sur les mêmes objets . Ainsi, la prop osition 29, qui a trait à la ré­gionalisation, suscite de très nom-

breuses remarques dans la p artie alémanique du canton, tandis que les propositions 1 et 3, qui traitent d e la mission e t d es objectifs d e l'école ainsi que du projet p édago­giqu e, donnent lieu à un plus grand nombre de commentaires dans la partie francophone.

2.2. Résultats détaillés

Proposition 1: mission et objectifs de l'école

La prop osition est accu eillie favo­rablement. Les critiques émises traduisent deux appréhensions:

• que l'on minimise le rôle de la fa­rrùl!e dans l'éducation;

• que l'on néglige l'asp ect spirituel de l'éducation.

Proposition 2: apprentissages fonda­mentaux - enseignemen t recentré et interdisciplinarité

Cette proposition rencontre une large faveur chez les correspon­dants. Certains se d emandent ce­pendant si les enseignants ont une formation suffisante pour satisfaire aux exigences de l' interdisciplina­rité. D' autres craignent une disp a­rition de l'éducation religieuse ou enc:ore un affaiblissement des branches à caractère culturel (édu­cation musicale, activités créa­trices).

Proposition 3: projet pédagogique

Les avis exprimés sont favorables. Mais un assez< grand nombre d ' interlocuteurs souhaite que le concept soit mieu x défini, que l'im­plication des partenaires soit préci­sée, ainsi que le temps et les moyens qui seront mis à disposi­tion.

Proposition 4: nouveau mode de pro­gression (Cljcles d'apprentissage)

La prop osition est jugée intéres­sante p ar la majorité des corres­p ondants. Mais elle suscite deux types de préoccupation s. La pre­mière a trait à l'organisation des

R~ -Septembre 1996

cycles d'apprentissage: moyens de réalisation, durée, transition d'un cycle à l'autre, p assage d 'u n ordre d'enseignement à un autre, mode d' évaluation, char ge supplémen­taire pour les en seign ants. La deuxième préoccupation exprimée concerne les élèves: on se demande si les cycles d'apprentissage ne dé­favoriseront pas les élèves faibles.

Proposition 5: pl'Ofils de compétence

Les réactions, d'ailleurs assez rares, à cette proposition sont posi­tives. Ma is plusieurs correspon­dants souhaitent que la notion de p rofils soit définie avec plus de précision.

Proposition 6: branches d'excellence et branches à option

Cette proposition suscite beaucoup d' intérêt. Elle soulève cep endant des interrogations sur l'organisa ­tion concrète de la mesure, sur sa mise en application dan s les classes à fort effectif (coût, temps consacré) et dans les petits centres scolaires (inégalité du nombre des options).

Proposition 7: nouveau modèle d'ap­prentissage des langues

De nombreuses personnes ont jugé excessivement négative l'apprécia­tion portée sur l'enseignem ent des langues étrangères, et cela dans les deux parties du canton . Au-delà de cet asp ect formel, un certain nombre d'interlocuteurs se posent d es questions sur les moyens à nlettre en œuvre et sur leur coût, sur la praticabilité d' une m éthode plus orientée vers l'oralité dans des classes à gros effectifs. Cela étant, un certain nonlbre de corres­pondants insiste sur la nécessité de réformer l'enseignement des lan­gues.

Proposition 8: la scolarité obligatoire constitue une unité de formation

De toutes les propositions, c'est celle qui a suscité le plus de réac­tions, notamment en raison des modifications proposées p our

R~· Septembre 1996

Première enf~ntine à mi·temps: une forte majorité d'avis négatifs.

l'école enfantine et le cycle d' orien­tation.

En ce qui concerne l' école enfanti­ne, on enregistre une forte majorité d'avis négatifs quant à l'instaura­tion du mi~ temps en première an­née, dans les deux parties linguis­tiques d u canton, et quant à l'âge d'entrée à l' école, d an s la partie alémanique du canton .

S'agissant du niveau primaire, quelques personnes se sont pro­noncées pour le maintien d 'une sé­lection d es élèves à la fin de la 6e année.

La prop osition concernant le ré­aménagement du cycle d'orienta­tion suscite des avis divergents. Les personnes favorables au main­tien de la structure actuelle sont moins noolbreuses que celles favo­rables à la nouvelle structure. Par­mi les argum ents des personnes opposées au projet revient fré­quemment la crainte d 'une aug· mentation des coûts de l'école.

Cependant, l'idée selon laquelle il fa ut réaliser l'unité de l'école obli· gato ire obtient un assez large

consensus. On estime qu'elle p er­mettra une meilleure coordination verticale de l'enseignement, une progression plus souple et plus harmonieuse des élèves.

Certains correspondants s'éton­nent que le projet n 'évoque pas les p roblèmes des enfants d e lan gue maternelle étrangère ou encore des élèves en difficulté.

Proposition 9: maintien des 13 ans d'études entre la première primaire et la maturité; aménagement du gymna­se sur 4 ans,

Cette proposition est celle qui sus­cite le plus grand nombre de réac­tions après la proposition précé­d ente (8). Le maintien des 13 ans d 'études est bien accueilli: aucune critique n'est émise à ce prop os. En revanche, l' aménagement d es études gymnasiales proprement dites sur qu atre ans soulève les craintes suivantes:

baisse du niveau de la formation gynmasiale;

affaiblissement d e la formation humaniste des collégiens;

ru p ture de l'unité de la forma­tion gymnasiale;

d ifficulté accrue pour l'élève de choisir une faculté universitaire, au sortir du collège;

rep ort des cha rges du canton sur les communes en raison de l'institution d'une troisième an­née obligatoire pour tous au cycle d'orientation;

diminution du nombre des postes de travail au collège;

augmentation du coût des étu­des pour les parents en raison de l'allongement présumé d es études universitaires;

insuffisance p résumée du cycle d'orientation à garantir une for­mation prégyrnnasiale.

Les correspondants qui accueillent fa vorablem ent cette proposition (ils sont en majorité H aut-Valai­sans) relèvent les avantages sui­vants:

renforcement du cycle d'orienta­tion et de la capacité d ' interven­tion des régions;

économies réalisées par les pa­rents et par le canton en raison du maintien de tous les élèves

da ns le cycle d'orientation du­rant trois ans;

rapprochement du système sco­lai re va laisan des systèmes en vigueur dans la majorité des cantons suisses avec une rép arti­tion str ucturelle des niveaux de type 6-3-4;

alignement de l'école valaisanne sur les exigences de la nouvelle ORRM;

meilleure prépara tion et motiva­tion de tous les élèves du cycle d'orientation à la poursuite de leur formation .

L'absence momentanée d 'un projet détaillé d 'organisation du cycle d'orientation rend compte, semble­t- il, du large d ébat suscité par cet objet.

Proposition 10: rapprochement des écoles de commerce et des écoles de degré diplôme, tronc commun partiel

Cette proposition obtient un écho très favorable, car elle paraît sus­ceptible d 'améliorer le niveau de la formation dans les écoles concer­nées. Quelques correspondants craignent cependant qu e cette me­sure ne provoque une diminution du nombre de postes de travail.

Proposition Il: regroupement des en­seignements de base dans les écoles professionl1elles

Cette proposition a suscité peu d e cOlnmentaires et réactions. Ceux qui s'expriment à son sujet le font cependant en approuvant la mesu­re préconisée.

Proposition 12: nouvelles offres de for­mation pour les jeunes qui ont de la peine à accéder Il u ne activité profes­sionnelle

Cette proposition est reçue avec fa­veur. Elle paraît cependant à cer­tain s correspondants un p eu trop ambitieuse, compte tenu des diffi­cultés économiques actuelles.

Proposition 13: intégration du degré tertiaire au système scolaire

Cette proposition est bien ac­cueillie. Certains interlocuteurs ex­priment cependant la crainte que les écoles de niveau tertiaire ne se développent et que leur intégra­tion dans le système scolaire ne provoque une diminution d es res­sources financières actuellement affectées aux degrés primaire et se­condaires.

Proposition 14: développement des systèmes de formation continue avec certification

Les avis exprimés sont générale­men t positifs . Néanmoins certains correspondants craign ent que le développement de la formation continue ne conduise à un affai­blissement de la formation initiale; d'autres soulignent l'intérêt de d évelopper l' enseignement à dis­tance.

Le regroupement des enseignements de base dans les écoles professionnelles: une mesure approuvée.

~~ - Septembre 1996

pz

Proposition 15: écoles privées

L'idée d 'une collaboration entre les secteurs public et privé est généra­lement bien accueillie, sous réserve que cette évolution n'entraîne ni un transfert de ressources finan­cières, ni un affaiblissement de l'école publique, garante de l'éga li­té des jeunes dans le domaine de la formation.

Proposition 16: aménagement du temps scolaire

Cette proposition suscite beaucoup d'intérêt et une majorité d 'opi­nions favorables. On considère no­tamment qu'elle p lace (enfin) l'en­fa nt au centre des p réoccupations pédagogiques.

Cependant, les opinions divergent en ce q ui concerne la durée d es vacances estivales. De nombreux correspondants considèrent que la situation actuelle devrait être maintenue en raison:

des conditions climatiques défa­vorables au travail scolaire du­rant les mois de juillet et août;

de la possibilité pour les élèves d'effectuer des séjours linguis­tiques ou d es petits travaux ré­munérés;

de l' opportunité d 'harmoniser les vacances des enfants avec celles des parents;

de la nécessité de privilégier la vie sociale et familiale plutôt que les rythmes biologiques d e l'enfant.

Beaucoup de correspondants met­tent en évidence le changement des habitudes que provoquerait la ntise en place de cette mesure et le risque d'incohérences au niveau du canton et d es régions. On sou­haite d onc que les conditions­cadres soient suffisamment claires et vigoureuses pour éviter d'éven­tuels dérapages.

Proposition 17: qualité de vie des ap­prenants

Cette proposition est l'une de celles qui ont entraîné le plus de

~~ - Septembre 1996

réactions, généralement favo­rables.

Quelques craintes se sont toutefois exprimées:

la suppression éventuelle des tâches à d omicile exclurait par­tiellement les parents du projet éducatif; cette mesure réduirait l'entraî­n ement des élèves à l'autono­nùe; des blocs d 'enseignement trop importants ainsi que l'abandon de la pause de midi pourraient surmener Yenfant; l'octroi d e congés individuels pourrait engendrer des difficul­tés au niveau de l'organisation de l'enseignement; la nouvelle organisation négli­gerait les rythmes de la vie reli­gieuse.

Proposition 18: marge d'autonomie

Cette proposition est accueillie très favorablement. Plusieurs interlocu­teurs suggèrent que l'on veille à préserver la qualité de l' enseigne­ment dans l'ensemble du territoire, que les allocations financières ne suscitent pas d ' inégalités entre les régions et que le rôle des différents partenaires soit bien défini . La marge d'autonomie doit être située et délimitée avec précision.

Proposition 19: renforcemen t du sys­tème d'assurance qualité

D'une manière générale, la propo­sition rencontre un écho favorable. Il semble toutefois qu e le concept n'a pas été uniformément compris et apprécié. Les réserves formulées concernent une éventuelle aug­mentation d e la charge de travail des enseignants, ainsi qu'un sé­rieux d oute sur la capacité des élèves et des parents à évaluer le travail pédagogique.

Proposition 20: statut et cahier des charges des enseignants

Cette p roposition a suscité beau­coup d 'avis favorables. On lui sait gré de clarifier les tâches des ensei­gnants. Certains relèvent cepen-

dant qu' il est difficile de quantifier certaines activités et de les appré­cier en terme d'heures.

Les préoccupations suivantes sont exprimées par certains interlocu­teurs:

danger d 'une fonctionnarisation du corps enseignant;

évolution vers une rétribution à la performance;

gonflement du cahier des char­ges;

a ugmentation du temps de tra­vail;

diminution du salaire réel.

Proposition 21: nouveaux modèles de formation, formation continue

Cette proposition recueille une fa­veur générale. On considère que la Haute Ecole Pédagogique répon­dra à la nécessité d 'adapter la for­m ation initiale et la formation continue des maîtres aux nouvelles exigences générales de l'enseigne­ment. Certains interlocuteurs relè­vent que les enseignantes enfan­tines, les maîtresses A CM, les fllaîtresses d'économie familiale et les enseignants de travaux ma­nuels d evraient bénéficier d' une formation spécifique.

Proposition 22: unités de gestion pé­dagogique

Cette proposition rencontre un grand intérêt, mais suscite des avis qui divergent en fonction de la taille des écoles et de la situation financière des communes.

On porte au crédit de cette propo­sition l'implication des enseignants dans la gestion d e leur école, une meilleure exploitation des res­sources, une adaptation de l'école aux conditions locales.

Mais on demande aussi une meilleure définition du concept, et on exprime des craintes quant à une augmentation des coûts, à un alourdissement du fonctionne­ment, à l'affaiblissement ou, sur­tout, à la disparition des petites écoles.

Proposition 23: redéfinition du rôle des responsables scolaires

Dans l'ensemble, cette proposition est bien accueillie. Les réserves ou les questions concernent: la fonc­tion des inspecteurs, la conlpéten­ce des commissions scolaires, le coût de la formation des respon­sables scolaires.

Proposition 24: nouvelle forme de col­laboration entre les partenaires

Une forte majorité de correspon­dants se prononce favorablement sur cette proposition. Les ensei­gnants expriment cependant des craintes par rapport aux compé­tences qui seront accordées aux différents partenaires (élèves, parents, enseignants).

Proposition 25: enveloppe budgétaire

Le projet d'une res­ponsabilité locale accrue dans la ges­tion de l'école ren­contre un large agrément. Toute­fois, de nombreux correspondants craignent que la mesure ne conduise à une disparité entre les communes aisées et les autres, ainsi qu'à un transfert des coûts sur les communes. Ils souhaitent que le principe de l'enveloppe budgé­taire soit précisé et font valoir, no­tanllnent, que les montants alloués doivent être déterminés sur la base des postes (crédits horaires) et du degré d'enseignement.

Proposition 26: forfaits d'investisse­ment

La proposition est bienvenue. On relève la nécessité de rationaliser les démarches d'investissement et de simplifier les procédures. Cer­tains correspondants mettent en garde contre une précarisation de la situation des communes à faible capacité financière.

Proposition 27: indienteurs de la maî­trise des coû ts

Cette proposition est accueillie avec faveur. Certains demandent cependant que les indicateurs soient mieux définis; ils revêti­raient un caractère trop théorique à ce stade du projet.

Proposition 28: répartition des charges entre communes et canton

Cette proposition reçoit en général un bon accueil, car elle paraît apte à simplifier les procédures admi­nistratives. Mais plusieurs interlo­cuteurs insistent sur la nécessité de

La maîtrise des (Oût,: mais llae medleure définition

des imlcCJteurs

maintenir la péréquation financiè­re intercommunale afin que les communes financièrement faibles ne subissent pas un préjudice.

DI autre part, certains correspon­dants disent leur crainte d'assister à mi transfert des charges du can­ton en direction des communes.

Proposition 29: encouragement de la régionalisation. scolaire

Cette proposition a rencontré un vif intérêt, surtout dans le Haut­Valais qui se sent particulièrement concerné par les mesures de régio-

nalisation. Certaines petites com­munes exprinlent la crainte que leur école ne disparaisse et que cela n'entraîne un exode rural fu­neste. On redoute d'autre part une augmentation des transports, et des charges communales accrues.

Cette proposition récolte néan­moins un écho favorable chez la majorité des personnes qui se sont exprimées en raison de ses avan­tages pédagogiques ou écono­miques.

Proposition 30: homogénéité de l'école grâce à des conditions-cadres et à une surveillance efficace du fonctiol1l1e­ment scolaire par le canton

Cette proposition ne paraît pas susciter un grand intérêt

mais elle reçoit un accueil favorable. Les corres­pondants ont conscien­

ce que la nüse en place de conditions­cadres est la contre­partie obligée de

l'autononüe par-tieUe, qu' eUe

est indis­pensable pour ga­rantir la qualité de

la forma-tion et la maî­

trise des coûts.

Il apparaît toutefois, au travers des réponses reçues,

que le concept de conditions­cadres doit être explicité davanta­

ge, COlnlne d'ailleurs celui d'assu­rance qualité.

3. Conclusions

3.1. Généralités

L'analyse des résultats, telle que présentée ci-dessus, montre que le projet E2DDD est généralement bien reçu par les personnes qui nous ont écrit pour nous faire connaître leur opinion.

R~· S'ptembre 1996

-Deux des trente propositions susci­tent une opposition partielle, par­fois véhémente, dans les deux par­ties du canton. La première concerne l'école enfantine: beau­coup souhaiteraient une première année à temps plein, et non à mi-temps. La seconde concerne le collège: un assez grand nombre d'interlocuteurs, les enseignants concernés notamment, voudrait conserver cinq années de forma­tion gyrnnasiale, au lieu des quatre proposées.

La forte majorité des correspon­dants du Haut-Valais qui se sont prononcés à propos de ]' école en­fantine expriment le souhait que ]' âge d'entrée à ]' école soit laissé à la libre appréciation des parents (généralement, les enfants haut-va­laisans entrent en première enfan­tine à 5 ans, ceux du Valais ro­mand à 4 ans).

La proposition visant à constituer la scolarité obligatoire en unité de formation rencontre un bon ac­cueil. On se réjouit aussi que la du­rée de la scolarité entre la première primaire et la lnaturité soit mainte­nue à 13 ans (elle est de 12 ans dans une nlajorité de cantons suisses).

La nouvelle structure scolaire ac­tuellement à ]' étude, qui vise à ren­forcer le cycle d'orientation et à re­distribuer les études selon le schéma 6-3-4 (aujourd'hui 6-2-5), suscite des avis divergents parmi les associations pédagogiques, comnle le relève leur association faîtière .

3.2. Objets particuliers Si le projet rencontre un accueil fa­vorable dans son ensemble, il sou­lève encore un assez grand nOlnbre de questions quant à sa mise en œuvre. Nous regroupons ci-des­sous ces questions par familles de préoccupations.

Définitions

Les objets, concepts ou moyens suivants devraient être précisés se-

R ... ~· Septembre 1996

Des mesures à mettre en œovre dans tootes les é(oles, indépendamment de leur taille.

Ion nos interlocuteurs: cycle d 'ap­prentissage, profils de compétence, branches d'excellence et branches à option, cycle d'orientation, assu­rance qualité, enveloppe budgé­taire, indicateurs de maîtrise des coûts, surveillance du système sco­laire.

Compétel1ces

Le projet vise à une meilleure inté­gration de l'école dans son envi­ronnement social régional, et d'autre part à une plus grande im­plication des différents acteurs et partenaires de l'école. Un grand nombre de correspondants de­mande que soient précisées les compétences exactes des uns et des autres : autorités politiques, Eglises, responsables scolaires, directions d'écoles, enseignants, conseils de parents et conseils d'élèves.

Coûts

On craint qu'un certain nombre des mesures préconisées n'entraîne un accroissenlent des coûts de l'école. Ainsi à propos de l'intro-

duction des branches d'excellence et de branches à options, de ]' ap­prentissage renouvelé des langues étrangères, de la nouvelle organi­sation du cycle d'orientation, des nouvelles offres de formation pour les jeunes en peine d'accéder à un nlétier. Ces coûts devraient être appréciés avec précision.

Allocations financières

De nombreux interlocuteurs re­doutent que certaines des mesures envisagées n'entraînent une redis­tribution des ressources finan­cières, et que celle-ci se fasse au détriment de la scolarité obligatoi­re. On pense particulièrement aux objets suivants: l'intégration des écoles de niveau tertiaire dans le système scolaire valaisan, le déve­loppement de la formation conti­nue, la collaboration avec les écoles privées.

Disparités, inégalités

Un grand nombre de correspon­dants insiste sur le fait que les mesures envisagées devraient pou­voir être mises en œuvre dans

toutes les écoles, indépendamment de leur taille et de la capacité fi­nancière des COlumunes concer­nées. On craint des disparités entre les écoles ou des inégalités de .trai­tement entre les élèves à propos des objets suivants: cycles d'ap­prentissage, branches d 'excellence et à option, troisième année obli­gatoire du cycle d 'orientation} aménagement du tenlps scolaire} qualité de vie des apprenants, au­tonomie partielle des écoles, unité de gestion pédagogique, envelop­pe budgétaire, forfaits d'investisse­ment, régionalisation, collabora­tion avec les écoles privées.

Pertes d'emplois

Certaines propositions, craint-on, pourraient entraîner une diminu­tion du nombre des emplois. Il s'agit notamment des objets sui­vants: réduction de la durée du collège de 5 à 4 ans, regroupement des écoles de commerce et des écoles de degré diplôme, unité de gestion pédagogique, régionalisa­tion.

Objets non traités

Des interlocuteurs se sont étonnés que n'aient pas été évoqués dans le document certains aspects très positifs de l'école valaisanne. D'autres auraient souhaité que l'on traite de la dimension spirituelle de l'éducation, ou encore de l'édu­cation religieuse à l'école. D'autres encore auraient souhaité qu'on traite de la disparition éventuelle de certaines disciplines ou de la place qu'aura dans l'école renou­velée l'enseignement spécialisé.

11 faut rappeler à ce propos que le document n'avait pas pour voca­tion de passer en revue tous les do­maines de l'école valaisanne, mais de formuler trente propositions prioritaires.

4. Poursuite des travaux Les remarques qui ont été formu­lées seront naturellement prises en compte dans les réflexions et tra-

10

vaux à venir, de même d'ailleurs que des informations obtenues par d 'autres sources, ou des observa­tions faites sur le terrain.

Les groupes de travail (modules) vont apporter, d ' ici à l'automne, des précisions sur de nombreux points qui n'ont pas été dévelop­pés dans les propositions du prin­temps. Ce sera notamment le cas pour les questions relatives aux cycles d'apprentissage, aux enve­loppes budgétaires, aux compé­tences respectives des différents acteurs et partenaires de l'école, à la régionalisation, à l'organisation du cycle d'orientation.

Des groupes ad hoc examinent des dossiers importants, dont celui de la formation gymnasiale. Celle-ci doit en effet être réexaminée pour tenir compte de l'Ordonnance et règlelnent suisse sur la reconnais­sance des certificats de maturité (ORRM). Il s'agit d ' un nouveau dispositif légal qui oblige tous les cantons à réorganiser leur forma­tion gymnasiale; ce dispositif insti­tue une maturité unique avec un système d'options, il prévoit un cursus scolaire minimal de 12 ans dont 4 ans au moins d'études gym­nasiales.

Le problème de l'école enfantine fera également l'objet d'un examen complémentaire. On peut relever à ce propos que la formation à mi­temps en première année est déjà pratiquée dans une grande partie du canton. Il s'avère d'autre part que les enfants du Haut-Valais en­trent généralement à l'école enfan­tine à 5 ans, et non à 4. Ces faits so­ciologiques ou culturels seront pris en compte.

Pour répondre au vœu exprinlé par de nombreux correspondants, le projet final évoquera des sujets qui n'ont pas fait l'objet d'analyse spécifique; notrunment les ques­tions touchant à l'organisation et au fonctionnement de l'enseigne­ment spécialisé, la collaboration avec les Eglises, l'enseignement re­ligieux à l'école.

S. Remerciements

Nous remercions toutes les per­sonnes qui ont examiné avec atten­tion l'ensemble du projet, celles qui ont fait connaître leur point de vue sur un ou plus je urs objets trai­tés. Ces avis s'avèrent utiles à la conduite et au développement ul­térieur du projet.

Nous exprimons notre gratitude aux personnes qui ont travaillé au dépouillement et au classement systématique des réponses et qui se sont acquittées de cette tâche avec beaucoup de soin et de rapi­dité. Un merci particulier à M. Oli­vier Menge, collaborateur de l'ORDP, chargé de la gestion du dossier; à Mme Rose-Marie Zur­werra, à MM. Albert Tt'oger, Ste­phan Ritz, inspecteurs scolaires et à M. Roger Mathieu, adjoint au service de l' enseignelnent secon­daire, qui ont particulièrenlent tra­vaillé sur les messages rédigés en langue allemande; à M. Yves An­dereggen, inspecteur scolaire, ré­dacteur de langue allemande; à MM. Kurt Grünwald et Jean-Pierre Salamin, conseillers scientifiques du projet, qui ont assuré la super­vision des travaux et la rédaction du document de synthèse.

La direction du projet

Ri4c-..a. - Septembre 1996

Education 2000

Bilan intermédiaire

La publication, au mois d'avril, de trente proposi­

tions destinées à renouveler et renforcer l'école

valaisanne a suscité de nombreuses prises de

position de la part des différents partenaires de

l'école. Les résultats de cette consultation informelle

sont exposés dans un rapport figurant dans cette

même édition de Résonances.

La direction du projet a analysé avec soin tous les avis qui lui sont parvenus et s'est efforcée d'évaluer le degré d'acceptation de chacune des trente propositions. Ce travail conduit à inscrire ces propositions dans quatre catégories distinctes (la numérotation renvoie au docu­ment mis en consultation).

A. Propositions qui ont recueilli une large approbation, pour lesquelles des études de réali­sation sont en cour~, et qui pourraient être soumises assez rapidement aux instances poli­tiques compétentes.

1. Redéfinition de la mission et des objectifs de l'école.

10. Rapprochement des écoles de commerce et des écoles de de­gré diplôme. Mise en place d'un tronc com­mun partiel.

12. Nouvelles offres de formation pour les jeunes qui ont de la peine à accéder à une activité professionnelle.

13. Intégration des écoles de degré tertiaire au système scolaire.

14. Développement de la forma­tion continue. Mise en place d'un système de certification.

15. Collaboration avec les écoles privées.

16. Nouvelles possibilités d 'amé­nagement du temps scolaire annuel, hebdomadaire et jour­nalier.

21. Nouveaux modèles de forma­tion et de fornlation continue pour les enseignants.

26. Introduction de forfaits d ' in­vestissement pour la construc­tion et l'exploitation des écoles.

B. Propositions généralement bien accueillies, mais appelant des compléments d 'études avant leur possible réalisation.

4. Progression des élèves par cycles d'apprentissage.

5. Définition de profils de compé­tences explicitant les objectifs à réaliser à chaque niveau.

7. Amélioration des modèles d'apprentissage des langues étrangères.

11. Regroupement des enseigne­ments généraux dans les écoles professionnelles (élaboration de troncs communs).

17. Nouvelle répartition des tâches individuelles entre école et do­micile.

2. Recentrage de ]' enseignement sur les branches fondamen­tales. Développement de l'interdisci­plinarité.

3. Développement de projets pé­dagogiques dans chaque école sous la responsabilité des en­seignants.

PRr9 -' HAIN ~tUJ~

6. Développement des branches à option. Introduction de branches d'ex­cellence.

R~ -Septembre 1996

la communication Délai rédactionnel: 20 septembre.

Il

18. Introduction d' une autonomie pa rtie lle dans la gestion des écoles.

19. Renforcement du système d' as­surance qualité.

20. Nouveau statut et nouvea ux cahiers d es charges pour les enseignants.

23. Redéfini tion du rôle des res­ponsables scolaires cantonaux, régionaux et communaux.

24. Instauration de nouvelles for­mes d e collabora tion entre partenaires (élèves, parents, enseignants)

25. In troduction du système de l'enveloppe budgétaire.

27. Elaboration d' indicateurs pour la maîtrise des coûts.

30 Mise en place d e conditions­cadres et d' un système de surveillance aptes à garantir l'homogénéité de l' école valai­salUle.

C. Propositions qui nécessitent un complément d'information ou des négociations en vue de dé­gager d es solutions acceptables par tous les partenaires.

22. Mise en réseau des écoles pour en faire des unités d e gestion pédagogique.

28. Claire répar tition d es charges entre canton et communes.

29. Encouragement à la collabora­tion scolaire intercommunale.

D. Propositions qui ont suscité des avis fortement contrastés et qui doivent donc faire l' objet d 'é tudes compl émentaires avant détermination de la direction du projet.

8. Age d 'entrée à l' école enfan­tine. Instaura tion d u mi-temps en première année.

9. Organisation et durée du CO. Durée des études gymnasiales (4 ou 5 ans).

A la fin de cette année, la direction transmettra au chef du Départe­ment de l' instruction publique, qui préside la délégation du projet, un avant-projet général, les docu-

12

ments nécessaires pour organiser une consultation, une proposition de calendrier pour la mise en œuvre progressive des mesures.

Les travaux portant sur les 30 pro­positions se poursuivent de la ma­nière suivante pour les différentes catégories énoncées ci-dessus: .

Catégorie A: la direction poursuit l'élaboration des projets en vue de leur mise en œuvre d ans les meilleurs délais.

Catégorie B: les travaux d' appro­fondissement et d'évaluation sont conduits p ar des groupes compo­sés des personnes actives dans dif­férents modules (commissions de travail).

Catégorie C: la direction engagera des discussions avec les parte­naires concernés et mandatera, cas échéant, des groupes de travail pou r étudier des problèmes parti­culiers.

--- -

Catégorie D: des groupes de travail ont déjà été consti tués pour étudier les problèmes liés à la répartition du temps d' études entre cycle d 'orientation et collège: ils pour­suivront leur travail; la direction ren forcera ces commissions si la nécessité en est ressentie. Un grou­pe de travail sera chargé d'étudier les deux questions touchant à l'école enfantine.

La direction se plaît à relever que les travaux ont progressé de ma­nière très satisfaisante et à un ryth­me rapide compte tenu de la com­p lexité de la matière abordée et des questions qui ont été soulevées dans les différents groupes de tra­vail. Elle exp rime sa gratitud e à tous les partenaires du projet ainsi qu' aux tiers qui ont pris la peine de faire connaître leurs points d e vue.

La direction du projet

---Informations et directives

, 1 1 1 1 Mathématiques: rectificatif

A la rubrique «Mathématiques» de la brochure Infor­ma tions et directives pour l'année scolaire 1996/1997, nous vous invitions à être attentifs au numéro de la rentrée de Résonances. Le calendrier des séances d' in­formation sur les nouveaux moyens d'enseignement romands devaient y figurer. Cependant, en raison de la parution avancée du premier numéro de l'année, il nous a été impossible de régler certains points d'organisation de ces rencontres. La publication du calendrier de ces séances a donc été reportée au numéro d'octobre. Merci d'y prêter attention.

Les animateurs

M.-H. Sauthier - y. Mich/ig

1

R~ -Septembre 1996

o

Enseignement primaire

De nouvelles formes d'organisation

7) érogations à l'horaire pr.o­gressif, «en ve loppes» d e cours d 'ACM, postes de gé­

néralistes non-tituiairesi utilisation différentes des heures à disposi­tion des maîtres ... : les effets d ' Ed ucation 2000 se font déjà sen­ti r dans l'organisation de l'école valaisanne.

Regrouper pour économiser L'horaire progressif, introduit voi­ci quelques années, pose parfois des problèmes aux communes qui doivent organiser des transports scolaires. Avec des classes qui dé­butent à 8hOO, 8h30 ou 9hOO, sui­vant l'âge des écoliers, les bus mlù­tiplient les trajets. Conséquence: des frais importants! Pour limiter les dépenses, le DIP a autorisé cer-

Pas de révolution dans l'enseignement primaire à l'occasion de cette rentrée . Pas de révolution, mais une multitude de petits changements qui s' inscri­vent dans l'esprit d'Education 2000 et qui débou­chent sur une organisation plus rationnelle de la scolarité.

taines COUlnlunes à r egrouper en demi-journées d e congé les heures d'allègement du programme. Ain­si, tous les élèves de p rÎlnaire com­mencent la classe en même temps. Par exemple, pour la seule com­mune de Chamoson, les frais de transports annuels baisseront de quelque 30 000 francs. Une écono­mie non-négligeable en ces temps de disette.

Toujours au sujet de l'horaire pro­gressif, le DIP a demandé aux communes de veiller à une gestion optimale des heures à disposition des enseignants d es degrés infé­rieurs. Il leur a proposé différentes formes d'organisation (soutien, ap­pui, enseignement alterné, déchar­ge des classes aux effectifs lourds) pour éviter que la classe ne devien­ne, à certains moments, une simple garderie. Une certaine souplesse est demandée aux enseignants. Imaginons qu'une maîtresse titu­laire d'une classe de 15 élèves ait 5 heures hebdomadaires à disposi­tion. Il pourrait lui être demandé d'en consacrer une partie aux élèves d' un confrère dont la classe serait beaucoup plus chargée. «Il est au ssi envisageable qu'un maître de première ou de deuxiè­me ne commence sa journée qu'à 9hOO et reste le soir à disposition de quelques élèves des autres dasses pour du soutien», estime Pierre-Marie Gabioud, responsable intérimaire du Service de l'ensei­gnement primaire.

L'horaire progressif génère parfois des frais de transports supplémentaires.

Au tre innovation, le Service de l'enseignement primaire a aussi autorisé les communes à deman­der très ponctuellement aux ensei­gnants d'appui d'effectuer de brefs remplacements. «Chaque cas doit

R~· Septembre 1996 13

être examiné avec soin. Il n'est pas question de dénaturer l'appui pédagogique», souligne cependant Pierre-Marie Gabioud.

Les GNT à la rescousse

Cette rentrée 96 est marquée par l'apparition d'une nouvelle catégo­rie d'enseignants : les généralistes non-titulaires (GNT). Il s'agit de maîtres ou maîtresses primaires engagés dans une commune pour décharger à temps partiel les classes les plus lourdes. Lorsque le nombre d'élèves atteint la limite supérieure, plutôt que d'ouvrir une nouvelle classe, l'Etat peut dé­sormais proposer l'engagement d'un GNT. En plus de l'aide ap­portée aux titulaires de classes chargées, M. Gabioud voit dans l'engagement de ces enseignants un autre avantage. Les tuaîtres de­vront en effet s'habituer à collabo­rer, à échanger sur leurs pratiques pédagogiques. Cette année, des GNT ont été nommés à Vionnaz, Bagnes, Saillon, St-Gingolph, Vé­rossaz, St-Léonard et Ravoire.

Des enveloppes pour les ACM

Une dernière innovation a touché l'organisation des cours d'ACM. Pour la première fois, ils ont été gérés sous forme «d'enveloppes». L'Etat n'a pas attendu de connaître avec exactitude les effectifs de chaque classe pour attribuer à chaque commune le nombre de cours ACM auxquels elle a droit. En mai, en fonction notamment du nombre total d'élèves et de l'exis­tence de classes à plusieurs degrés, on a défini une «enveloppe» de cours. Aux autorités scolaires lo­cales de les répartir en fonction des effectifs. Il s'agit là d'un premier pas en direction des «envelop­pes budgétaires» préconisées par E 2000.

P. Velter

14

Introduction progressive de l'évaluation

semestrielle

La course aux notes en fin de tri­mestre est peut-être bel et bien terminée pour certains ensei­

gnants et élèves. En effet, les écoles primaires qui le souhaitent ont depuis l'année passée la possibilité - sur demande auprès du Départe­ment de l'instruction publique -d'appliquer l'évaluation semes­trielle, pour autant que toutes les classes de la commune optent pour ce type d'évaluation. Cette restric­tion marque un

noble et auteur de L'Evaluation, règles du jeu, «on parle d'évaluation formative quand elle permet à l'appre­nant d'améliorer ses démarches d'ap­prentissage et de renforcer ses connaissances et compétences.» Ce changenlent correspond à une évo­lution de la société et doit se falre de manière progressive. L'étape in­termédiaire de l'évaluation semes­trielle devrait ainsi permettre à tous les enseignants de se sensibili-

ser aux principes réel souci d'har-monisation. L'évaluation

de l'évaluation for­mative: telle est du moins la volonté officielle. L'introduction de

la note semestriel­le se base sur le constat suivant: la

semestrielle n'implique pas une

diminution du L'expérience de

Bagnes

certification tri-tnestrielle est sou­vent faussée par manque de temps. Toutefois, l'adop­tion de l'évalua­tion semestrielle n'implique nulle­ment une diminu­tion du temps de travail des ensei-

temps de travail des enseignants.

Elle nécessite un investissement

différent

Parmi les com­lTIUneS qui ont saisi l'opportunité de l'évaluation semes­trielle dès l'année dernière, prenons

de leur part.

gnants, bien au contraire. Elle né­cessite un investissement différent de leur part, car les parents doi­vent être régulièrement tenus au courant des progrès de leurs en­fants (par une démarche propre à chaque enseignant). En introdui­sant la certification semestrielle, l'occasion est donnée de réfléchir aux différents systèmes d'évalua­tion en vigueur dans les classes et de faire un prenlier pas vers une évaluation formative instrumen­tée. Comme l'explique Charles Hadji, professeur à l'IUFM de Gre-

l'exemple de la commune de Bagnes. Pour Patrick Dumoulin, directeur des écoles, l'expérience se révèle très positive, même si quelques enseignants ont encore un peu de peine à jouer le jeu. Du côté des parents - après quelques réticences bien compré­hensibles face à la nouveauté - ils sont désormais en grande majorité enchantés par ce type de bilan plus souple. «On n'a pas le droit d'in­troduire la note semestrielle salis préparation et les discussions en­gendrées sont l'occasion idéale pour travailler la notion d'évalua-

R~ -Septembre 1996

-

f

L'évaluation semestrieUe représente l'immense avantage de pouvoir donner plus d'impOrlan(e aux savoir-être des élèves.

tion et s'acheminer très progressi­vement vers une évaluation forma­tive», commente Patrick Dumou­lin. A son avis, l'évaluation semestrielle présente l'immense avantage de pouvoir donner plus d'importance aux savoir-être des élèves, surtout en début d'année scolaire. Pour apprendre à voir au­trement l'évaluation, une ren­contre a été organisée avec le pro­fesseur Jean-Paul Moulin de l'Université de Fribourg.

Une initiative fructueuse qui sera relancée cet automne avec d'autres intervenants. Fort d'une expérien­ce d'une année, Patrick Dumoulin estime que quelques améliorations

R~· Septembre 1996

sont souhaitables en ce qui concer­ne les écoles de la commune de Bagnes (sous forme également d'autocritique étant donné que le directeur est aussi enseignant): il est essentiel de nlieux préparer les rencontres avec les parents (par le biais de grilles présentant les ob­jectifs et pouvant servir de base de discussion), mais aussi de n1Îeux les répartir au cours de l'année.

A noter que les cycles d'orientation ont également été invités - par une directive du chef du Département de l'instruction publique - à opter pour l'évaluation semestrielle. Quelques centres - dont Vissoie, Grône et St-Guérin à Sion - vont

photo MonU IIa ThUlfl Sion

tenter l'expérience dès la rentrée. Des demandes proviennent égale­ment d'écoles secondaires du deuxième degré.

Après l'évaluation semestrielle, osera-t-on rêver pour l'avenir des clas.ses valaisannes - comme Charles Hadji - «à une évaluation qui présenterait le triple caractère d'être compréhensive (capable d'inter­préter la situation mesurée), conscien­tisante (fournissant des repères éclai­rants à l'élève au lieu de le tancer), et formatrice (préoccupée de donner les 'outils de la réussite)>>?

Nadia Revaz

lS

Education générale et promotion de la santé

Démarrage officiel ••••••••••••••••••••••••••••

Après une année d'expéri­mentation, l'éducation gé­nérale et promotion de la santé (EGPS) va se généra­liser dans les classes du canton. En juin, le Conseil d'Etat a en effet donné son accord à la mise en place de l'EGPS dans les classes de la scolarité obligatoire et postobligatoire des deux parties linguistiques. Le premier cours de formation débute cet automne. D'au­tres sessions suivront ...

Cette fois-ci, c'est parti! Tous les élèves et étudiants du canton de-

PILOTAGE

vraient bientôt pouvoir profiter d' «Objectif grandir», le program­me d'éducation générale et promo­tion de la santé. Suite au rapport relatant la phase d ' expérimenta­tion qui a touché 24 classes (15 du Valais romand et 9 de la partie alé­manique), le Conseil d'Etat a déci­dé de généraliser l'EGPS. L'exécu­tif cantonal a également renouvelé sa confiance en la ((commission de référence» présidée par Walter Schnyder, le chef du Service canto­nal d'aide à la jeunesse. Il a aussi confirmé l'inspecteur Guy Voide dans sa fonction de responsable de l'introduction du programme dans les classes (cf. organigramme).

Suite à cette décision, la conven­tion liant l' Etat du Valais à la so­ciété Mandat Plus Prévention, conceptrice du programme «Objec-

DU PROGRAMME EGPS

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tif grandin>, a été signée par Serge Sierro, le chef du DIP.

Plusieurs sessions La formation des enseignants peut donc commencer. Elle débutera cet automne déjà pour les enseignant­e-s de J'école primaire. Les respon­sables du projet ont élaboré un ca­lendrier. Plusieurs sessions de cours sont organisées afin de per­mettre au plus grand nombre de participer durant cette année sco­laire. La première volée découvrira l'EGPS durant les vacances d' au­tomne, les suivantes pendant les congés de carnaval, de Pâques ou d'été. Il en sera de même au cours de la prochaine année scolaire. La formation s'étale sur quatre jours; les trois premiers sont consacrés à la découverte du programme «Ob­jectif grandir», la dernière journée permettra aux représentants du «réseau santé» (médecins, infir­mières, membres des ligues de prévention, ... ) de se faire con­naître.

Grâce à l'expérience acquise par les enseignant-e-s ayant testé la méthode l'an dernier, J'Etat dispo­se d'une quinzaine de formateurs pOlU' le Valais romand. Ces forma­teurs bénéficieront de J'apport des responsables de Mandat Plus Pré­vention qui assureront la supervi­sion.

Dans un premier temps, cette for­mation ne sera pas obligatoire. Le responsable du groupe de travail «enfance et adolescence», Walter Schnyder, est très optimiste quant à la participation volontaire des enseignants valaisans. «Dans leurs classes, ils rencontrent souvent des problèmes qu' ils ne savent com­ment résoudre. L'EGPS leur donne des outils pour prévenir ces pro­blèmes ou les traiter. Ils seront cer­tainement nombreux à vouloir par­ticiper à cette formation, d'autant plus que les parents réclament aussi de telles leçons», explique M. Schnyder.

R~· Septembre 1996

-Discipline complémentaire

L' introduction de l'EGPS ne révo­lutionnera pas la grille horaire des classes pritnaires. L'expérience me­née l'an passé a démontré qu'elle peut sans trop de problèmes être intégrée une fois par semaine à d' autres branches. «EGPS repré­sente certainement une charge supplémentaire pour le maître en terme de préparation; par contre, le fait de son intégrabilité serait une indication confirmant le fait que l'EGPS n'est pas le lieu d'un transfert de connaissances mais une approche prévilégiant l'ex­pression de J'enfant et la commu­nication au sein de la classe. Dans cette perspective, J'EGPS s' inscri­rait en complémentarité plutôt qu'en concurrence des autres disci­plines scolaires», peut-on lire dans le rapport établi suite à la phase expérimentale. Au niveau du Cycle d'orientation et du secondaire II, la question se posera de savoir qui dispensera ces leçons et lors de quel cours. Les responsables cantonaux disposent d'au moins deux ans pour prendre leur décision. Durant ce laps de telnps, on préparera les moyens d' enseignement qui bénéficieront de J'expérience acquise dans les degrés inférieurs.

Coordination bienvenue Selon les auteurs du rapport, l'éducation générale et promotion de la santé répond à une demande. A plusieurs demandes, même: celles des enseignants, des parents, de certains élèves, des autorités scolaires et des organismes chargés de la prévention. Autre avantage, l'EGPS permet de coordonner les différentes inter­ventions des membres de ce que l'on a baptisé le «réseau santé». Chaque organisme chargé de la prévention - au sens large du ter­me - sera intégré à ce réseau. Leurs représentants suivront la forma­tion et seront à disposition des en­seignants qui pourront réclamer les interventions qu'ils jugent né-

R~· Septembre 1996

cessaires. Car maîtres et maîtresses joueront le rôle de plaque tournan­te. Ils pourront aussi bien deman­der une discussion avec une infir­mière pour préparer une séance de vaccination qu'une intervention d'un psychologue à la réunion de parents.

Dans les classes vaudoises et juras­siennes qui ont appliqué "Objectif grandir», les enseignants ont rele­vé une amélioration de l'interac­tion entre maîtres et élèves ainsi qu'une incidence positive sur le climat de la classe et la pratique pédagogique en général.

Treize des quinze classes pilotes valaisannes ont réalisé une réunion de parents «style EGPS»; conçue comme un échange entre parte­naires, cette réunion avait été travaillée et discutée lors d 'une journée de formation continue. En­seignants et parents ont unani­mement jugé cette pratique très satisfaisante.

Tous ces échos positifs émanant des milieux ayant testé «Objectif grandir» ont grandement contri­bué à convaincre les autorités va­laisannes de généraliser un pro­gramme dont la nécessité n'est pas à démontrer.

P. Vetter

FORMATION EGPS (Education générale el promotion de la santé)

BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom, prénom: ... ..

Domicile: ...

Lieu d'enseignement: .............................................................. Degré(s):

Le(la) soussigné(e) s'inscrit pour le cours d'introduction au pro­gramme EGPS:

o Cours A: lundi, mardi, mercredi 21-22-23 octobre 1996 + 1 jour ultérieur à déterminer

o Cours B: jeudi, vendredi, samedi 24-25-26 octobre 1996 + 1 jOUl" ultérieur à déterminer

(mettre une croix dans la case qui convient)

Les places étant limitées, priorité sera donnée aux premiers inscrits. Les lieux de COUl"S seront fixés en tenant compte du domicile des en­seignants inscrits qui seront convoqués personnellement.

Date: .... .. .......... .. .. ..... ... ......... Signature: .

A renvoyer au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, jusqu'au 15 septembre 1996 au plus tard.

11

L'école normale, c'est presque fini

Cette fois-ci, on peut l'écrire! L'école normale a vécu. Le navire vogue encore sur son

erre, mais la Haute Ecole Pédago­gique (HEP) pointe à l'horizon. En juin, les députés valaisans ont fait plus que de confirmer leur déci­sion de novembre 1994. Ils ont ac­cepté la majeure partie du projet de loi qui leur était présenté . Un projet de loi qui définit l'organisa­tion concrète de la formation des enseignants dans une - ou deux? -HEP.

Trois ans, c'est sûr Les contours de notre Haute Ecole Pédagogique sont donc désormais connus. La mission de l'établisse­ment n'a pas changé. La HEP sera chargée en priorité de la formation initiale des enseignants des classes enfantines et primaires. Il s'agira d'une formation tertiaire d'une du­rée de trois ans. Les candidat-e-s posséderont un certificat de matu­rité ou tout autre titre jugé équiva­lent. Ils seront acceptés sous réser­ve d'un stage probatoire de quatre semaines; un stage durant lequel on évaluera leurs qualités et moti­vations à l'enseignement. «Une grille d'évaluation sera élaborée. Nous nous inspirerons de celle qui est utilisée à Neuchâteh>, pré­cise Jean-François Lovey, l'actuel directeur de l'ENVR, qui présidait la commission chargée de conce­voir le projet de loi. «Là-bas, le 90% des candidats qui ne sont pas retenus partent d'eux-mêmes, après leur période probatoire.»

Parmi les compétences indispen­sables aux futurs étudiants de la HEP, la maîtrise de la deuxième

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langue figure en bonne place. Certes, le législ.atif a renoncé à im­poser le stage obligatoire de six mois dans l'autre partie linguis­tique du canton. Mais au terme de leurs études, les futurs enseignants devront faire la preuve de leurs compétences dans le domaine de la deuxième langue et, en cas de la­cunes} ils seront invités à complé­ter leur formation par des stages ou des cours.

Autre nouveauté d ' importancel la HEP dispensera une formation proche du système des unités capi­talisables en vigueur dans les uni­versités. On tiendra compte du profil acquis par l'étudiant au ter­me de ses études gyrnnasiales. «Un élève bilingue et un diplômé du conservatoire n'ont pas nécessai­rement les mêmes besoins. On permettra donc à chacun d'effec­tuer un cheminement scolaire à la carle», confirme Jean-François Lo­vey.

La scolarité dans la HEP valaisan­ne présentera une autre ressem­blance avec un parcours universi­taire: les étudiants devront obliga­toirement effectuer un travail de recherche alliant théorie et pra­tique.

De nouvelles missions Mais la formation des enseignants des classes enfantines et primaires n'est pas la seule mission qui sera réservée à la Haute Ecole Pédago­gique. La loi précise qu'au besoin, le Conseil d'État peut lui confier la formation complémentaire des en­seignants du secondaire l et II. Ac­tuellement, un nombre important

de licenciés, candidats à l'ensei­gnement, sort de l'université sans formation psycho-pédagogique. S'il le juge nécessaire, l'exécutif cantonal pourra autoriser la HEP à ouvrir une filière permettant à ces universitaires de combler leurs lacunes.

Il est également prévu que la Hau­te Ecole Pédagogique pourra au besoin être chargée de la formation continue pour tous les degrés, ceci en collaboration avec d'autres organismes (universités, CPS de Lucerne, ... ).

Le Grand Conseil a encore accepté le principe d'une formation en em­ploi des maîtres de stages qui se­ront bien plus sollicités que par le passé. Les candidats enseignants effectueront quelque 25 semaines de stages réparties sur leurs trois ans d'études. La HEP délivrera une certification aux maîtres de stages qui auront suivi les cours dispensés en étroite collaboration avec la formation initiale. Cela per­mettra d'uniformiser les forma­tions théoriques et pratiques. «Nous voulons par exemple éviter que l'école prépare les étudiants à l'évaluation formative ou au tra­vail en ateliers et que, durant leurs stages, ils se retrouvent sous la direction d'un enseignant dont les méthodes sont complètement différentes», explique le directeur del'ENVR.

Une ou deux écoles? Le législatif cantonal a clairement montré qu' il voulait d'une Haute Ecole Pédagogique. Le principe du changement a fait l'unanimité en novembre 1994; la durée de 3 ans n'a pratiquement pas été remise en cause. Par contre, le statut de l'éco­le et sa localisation ont fait l'objet d'un débat hautement politique. La commission dont faisait partie Jean-François Lovey avait opté pour un texte demandant une éco­le et deux lieux d'enseignement. Mais le texte de la commission par­lementaire disait: «Elle peut comp­ter deux lieux»). Nuance d' impor-

R~ -Septembre 1996

pa

tance! Les députés du Haut-Valais ont réclamé à l'unisson les deux lo­calisations; une partie d 'entre eux est allée plus loin, exigeant deux directions, donc deux écoles. Une solution inacceptable pour Jean­François Lovey qui craint pour la reconnaissance fédérale: «Les re­commandations de la Conférence des chefs de département de l'ins­truction publique précise que, pour être reconnue, une HEP doit compter au moins 300 élèves. Ce ne sera plus le cas en Valais si l'on accepte d'ouvrir deux écoles.» Et sans reconnaissance fédérale, plus question de libre circulation des enseignants en Suisse roman­de, encore moins d 'euro-compati­bilité des diplômes délivrés.

Ces divergences feront l'objet de l'essentiel du débat qui aura lieu au Grand Conseil dans le courant de septembre. Lorsque les députés se seront mis d'accord, on pourra alors nommer des commissions qui travailleront sur les contenus

R~ -Septembre 1996

des formations dispensées dans la - ou les - HEP valaisanne-s.

Quant au calendrier d'application, il est du ressort du Conseil d'Etat. On a évoqué la possibilité d'une ou plusieurs «années blanches», qui permettraient de résorber, au moins partiellement, la pléthore d 'enseignants. «Il y a fort à parier qu'il y aura effectivement au moins une «année blanche», esti­me Jean-François Lovey qui pense que la première volée pourrait en­trer dans l'établissement en 1999.

Triple qualification D' ici là, il faudra mettre au concours tant le poste de directeur

. que ceux des enseignants. Ces der­niers devront posséder une triple qualification: une formation uni­versitaire (ou un titre équivalent) complète, une expérience pratique de l'enseignement et une forma­tion en sciences de l'éducation. Les professeurs nommés auront un ca-

hier des charges qui prévoit que 50 à 60% de leur temps sera consacré à l'enseignement, le reste étant ré­servé à des tâches de supervision et d'accompagnement des travaux de recherche.

A l'heure où la HEP est en passe de voir le jour, Jean-François Lo­vey ne cache pas sa satisfaction. «Le plus frappant, c'est de consta­ter à quel point le canton a dépas­sionné le débat. Il apparaît claire­ment que le projet de loi n'était pas mûr lors de l'échec de la loi scolaire de 1983.» Les calculs de la commission ont prouvé que la charge financière pour le canton ne sera pas augmentée par la création de la HEP. Ceci n'est certainement pas étranger à l'adhésion quasi­unanime des députés.

Propos recueillis par P. Vetter

A lire SUT le même sujet la rubrique "Carte blanche» en page 34.

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Pour la rentrée scolaire 1996/ 1997, les prévisions pour les effectifs concernant l'ensei­

gnement secondaire du 1" et du 2' degré correspondent à une aug­mentation de 456 élèves. Cette augmentation occasionnera l'ou­verture de 10 nouvelles classes: 5 pour les cycles d'orientation, 5 pour l'enseignelnent secondaire du 2' degré, toutes sections con­fondues.

Gymnases

Un nombre impressionnant d'élè­ves est annoncé dans nos gym­nases puisque plus de 4300 étu­diants répartis en 186 classes sont attendus à la rentrée 1996/1997. 171 élèves seront prévus en plus dans les 4 collèges cantonaux, ce qui occasionne l'ouverture de 3 classes uniquement, portant la moyenne d'élèves par classe à 23,1.

Le Collège de Brigue comptera 1 classe supplémentaire avec 74 élèves prévus en plus et le Lycée­Collège de la Planta avec une aug­mentation de III élèves aura 2 classes supplémentaires. Le Col­lège de l'Abbaye de St-Maurice de­meure le gymnase valaisan ayant le plus de classes. Il comptera 50 classes l'année prochaine en comparaison de 49 au Collège de Brigue et 43 au Lycée-Collège des Creusets, additionné aux 12 de l'Ecole supérieure de conunerce de la Ville de Sion et 32 au Lycée­Collège de la Planta.

Réflexions d'automne pour l'année scolaire

1996-1997 élèves, l'on constate une augnlen­tation d'une classe à l'Ecole supé­rieure de commerce de Monthey. Pour la deuxième année consécuti­ve, les classes de Maturité profes­sionnelle commerciale (MPC) ont été ouvertes dans toutes les Ecoles supérieures de commerce du can­ton .du Valais. Cette nouvelle ma­turité ouvrira à nos diplômes MPC l'accès sans examens aux Ecoles supérieures de cadres pour l'éco­nontie et l'administration (ESCEA) et à d'autres filières. Après une première année en «tronc COln­mun» polyvalent, les élèves peu­vent dorénavant choisir soit la fi­lière diplôme de commerce soit la MPC.

Ecoles du degré diplôme (EDD)

et Ecoles préprofessionnelles (EPP)

Ces écoles jouissent d'une très bonne appréciation des élèves et de leurs parents. Les effectifs pré­vus pour les EDD annoncent une

augmentation de 30 élèves avec une classe supplémentaire au Col­lège de la Tuilerie à St-Maurice. 37 élèves supplémentaires sont également inscrits en EPP, qui ou­vrira une classe supplémentaire à l'Ecole snpérieure de commerce de la Ville de Sion et en fermera une au Collège de la Tuilerie à Saint­Maurice.

Il faut toutefois rester prudent avec ces prévisions notamment pour ces deux écoles, EDD et EPP, car entre les prévisions du mois de mars et les inscriptions définitives pour la rentrée scolaire, des diffé­rences significatives peuvent être constatées.

Réflexions sur les effectifs du secondaire 2e degré

Les raisons de cet afflux vers les études du 2' degré avec une aug­mentation prévue pour cette année scolaire 1996/1997 de 301 élèves sont multiples. Souvent, à 14, 15 et 16 ans, les élèves sont indécis sur leur avenir et préfèrent continuer des études courtes ou longues.

.-------------------------~ Quelques-uns veulent

Ecoles supérieures de commerce (ESC)

L'année précédente, les écoles supérieures de com­merce affichaient une di­minution de 3 classes, malgré une augmentation d'effectifs de quelque 50 élèves.

Cette année, pour une augmentation de 63

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échapper aux apprentis­sages qui les privent de longues vacances et d'une vie jugée agréable et com­mode. Le marché du tra­vail actuel empêche quel­quefois le choix d'une profession souhaitée. Les filles ont souvent moins de possibilités pour les ap­prentissages, mais d'un autre côté, elles travaillent bien à ]' école et profitent

R~ -Septembre 1996

r en conséquence de leurs bonnes notes pour continuer les études.

Il faut également constater qu'il n'y a pas eu d'entrée à l'Ecole nor­male actuelle puisque celle-ci se ferme progressiven1ent. Ainsi, les 4 classes supprin1ées cet automne ont été remplacées par 3 nouvelles dans les gymnases. Les élèves et les professeurs se dirigent presqne automatiquement vers les gym­nases.

Cycles d'orientation (CO) Dans les CO, l'on constate égale­ll1ent une augJnentation des effec­tifs . 81 élèves en plus seront ac­cueillis dans les CO du Valais romand, poussant ainsi le total à 6510. Cet accroissement occasion­nera l'ouverture d'une classe. (En 1995, on était obligé d'ouvrir 10 nouvelles classes dans le Valais ro­mand).

Pour le Haut-Valais, 74 élèves sont également prévus en plus de l'an­née scolaire 1995/ 1996 amenant l'effectif total à 2830 élèves et une augmentation de 4 nouvelles classes. (En 1995, on a fermé une classe dans le Haut-Valais, malgré l'augmentation des effectifs de 23 élèves).

Par rapport à l'année scolaire 1995/1996, en totalité, le CO comp­tera 155 élèves en plus, répartis en 5 classes. La moyenne atteindra 20,1 élèves par classes, y compris tout l'enseignement spécialisé. Il faut également constater dans les CO que, malgré l'augmentation des effectifs (155 élèves) et des classes (5), le nombre de périodes d'enseignement est en baisse. Un effort particulier a donc été réalisé pour l'organisation de cette année scolaire avec une économie poten­tielle de 5 nouvelles classes.

LE CHEF DU SERVICE CANTONAL DE

L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

J. Gunlern

R~ -Septembre 1996

Réorganisation du DlP

Trois mises en soumission

Suite aux départs à la retraite d'Anselme Pannatier (chef de service de l'enseignement pri­

maire) et de Joseph Guntern (chef de service de l'enseignement secondaire), le Département de l'instruction publique se réorga­nise avec l'autorisation du Conseil d'Etat.

Deux nouveaux postes de chef de service viennent d'être mis en sou­mission ainsi qu'un poste d'ad­joint. Le premier concerne le nou­veau service de planification, d'évaluation et de la formation. La mission du futur chef consistera à assurer la conduite et le fonction­nement du système scolaire dont il n1esurera les résultats et évaluera l'impact. Son service fournira aux organes de direction et aux diffé­rents acteurs les données et les ins­truments utiles au fonctionnement et au développement de notre éco­le. Il suivra l'évolution des sys­tèmes scolaires au plan national et international et en appréciera les innovations. TI fonctionnera COffi­

n1e service de soutien, de conseil, d'encadrement, de documentation et d'information.

Autre nouveauté: le service de l'enseignement qui dirigera l'école valaisanne, des classes enfantines au gymnase. Quant à la formation professionnelle et l'enseignement professionnel supérieur (tertiaire), ils gardent une organisation sépa­rée et restent dirigés comme au­jourd'hui respectivement par Lévy Dubuis et Eric Fumeaux. Le nou­veau chef de service de l'enseigne­ment devra assumer la responsabi­lité et la surveillance générale des secteurs et établissements d 'ensei­gnement. Pour le seconder dans sa

tâche, l'Etat engagera un adjoint qui s'occupera pIns particulière­ment de l'enseignement secondaire général du 2' degré.

Les offres de service doivent par­venir au DIP jusqu'au 6 septembre. Dans la rubrique «entrée en fonc­tion», il est précisé qu'elle se fera «tout de suite ou à convenir».

Dès la prochaine période adminis­trative, le Département de l'ins­truction publique comprendra donc neuf unités administratives: un service administratif et juri­dique, un service d'aide à la jeu­nesse, un Service de planification, d'évaluation et de la forn1ation, un service de l'enseignement, un ser­vice de la formation professionnel­le et l'Etablissement d'enseigne­ment professionnel supérieur. Les trois dernières unités - archives, bibliothèque et musées - bénéfi­cient d'un accord de principe, sous réserve des décisions qui pour­raient être prises à leur sujet dans le cadre de A 2000.

Bonne retraite Monsieur Guntern

Après Anselme Pannatier, c'est au tour de Joseph Guntern, le chef du service de l'enseigne­lllent secondaire, de faire valoir son droit à une retraite bien mé­ritée. La rédaction de Résonances profite de ]' occasion pour re­mercier M. Guntern pour sa col­laboration sans faille et sa dis­ponibilité. Elle lui souhaite une bonne et heureuse retraite.

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Quelques nouveautés informatiques

Internet Un serveur pour l'édu(otion

Mandatée par le Fonds national de la recherche scientifique, la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (FPSE) a créé sur Inter­net un serveur, baptisé Agora, dé­dié à l'éducation. Quatre institu­tions collaborent et participent à son fonctionnement. Il s'agit du Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement à Berne (CTIE), du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation à Aarau (CS RE), du Centre pour le perfec­tionnement des professeurs de r enseignement secondaire à Lucer­ne (CPS) et du Service de la re­cherche en éducation à Genève (SRED).

Un des points forts d'Agora est · SOn entrée ou interface commune. Inutile de se rappeler l'adresse de telle Ou telle institution. Il suffit de connaître une adresse: http: / / ago­ra.unige.ch. Vous avez ensuite ac­cès à de nombreuses institutions du monde de l'éducation. Les hy­pertextes vous autorisent à effec­tuer la recherche par thèmes et les nouvelles continuellement actuali­sées vous renseignent en un clin d'œil.

Bientôt, des environnements re­créés virtuellement permettront aux utilisateurs (groupes d'ensei­gnants, comités de travail, corres­pondants etc.) de communiquer entre eux de manière pratiquement synchrone et de tenir des colloques virtuels entre deux réunions "phy­siques»,

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LOGlthèque

Une troisième version

On l'attendait! Elle est là. La troisième version de LOGIthèque pennet aux enseignants qui recher­chent des logiciels pour leurs cours de disposer d'une banque de don­nées électronique actualisée.

LI expérience a nlontré que les en­seignants apprécient de pouvoir parcourir un catalogue unique, mais riche, au lieu de feuilleter dif­férentes brochures. La troisième version de LOGIthèque contient la description de 2900 programmes destinés à l'école obligatoire, aux lycées et gylnnases, aux écoles pro­fessionnelles, aux universités ainsi qu'à l'enseignement spécialisé.

Les informations contenues dans ce fichier sont présentées de façon simple. Ceux et celles qui recher­chent des renseignements concrets sur la méthodologie ou sur les atouts d'un programme pour la fonnation trouveront toutes les adresses et références nécessaires.

La LOGIthèque est le fruit de la collaboration entre des centres di­dactiques, des fabricants de logi­ciels et le Centre suisse des techno­logies de l'information dans l'enseignement (CTIE). Le CTIE compte également sur la collabora­tion des utilisatrices et utilisateurs de la LOGIthèque afin qu'elle de­vienne un précieux outil de travail pour tous les enseignants.

La LOGIthèque est contenue dans le CD-Rom info'96 du CTIE. Un CD-Rom qui VOus fournira en outre des informations d'un grand nombre de cantons sur l'intégra­tion des nouvelles technologies de l'iniormation dans l'enseignement, des informations de diverses orga­nisations proches de l'enseigne­ment, des démonstrations de logi­ciels, des informations du CTIE etc. Vous pouvez également obte­nir la LOGIthèque sur disquettes sous la forme d'une version Run­time FileMaker ou encore le consulter sur Internet: http:/ / ago­ra. unige.ch/ ctie.

Renseignements et commandes:

CTIE, Erlachstr. 21, 3000 Berne 9. Tél. (031) 301 20 91; Fax: (031) 301 01 04.

R~ -Seplembr. 1996

INFORMATIONS OFFICiElLES

Commission cantonale des bourses et des prêts d'honneur ...

BOURSES ET PRETS D'HONNEUR

Pour informer les élèves, étudiants et apprentis des délais fixés et des

conditions requises pour l'obtention d ' une aide li­nancière de l'Etat pour leur formation, la Commission cantonale des Bourses et des Prêts d'honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes:

1. Ayants droits Des subsides sont accordés: - aux apprentis;

aux élèves des écoles se­condaires du 2e degré et écoles assimilées;

- aux élèves des écoles pré­parant à l'enseignement;

- aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, des écoles préparant aux professions paramédi­cales, artistiques, ecclé­siastiques et touristiques;

- aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures;

L'école pour enfants handicapés mentaux:

quelle articulation entre enseignement, éducation

et soins? L'école pour les enfants handicapés mentaux ... une histoire toute récente qui a débuté en 1800 grâce à un médecin français, Itard. En deux siècles, quelle évolu­tion a suivi le mouvement

R~ -Seplembre 1996

- aux étudiants des hautes écoles, y compris le doc­torat;

- pour les deuxièmes for­mations, les recyclages, le perfectionnement profes­sionnel.

2. Conditions Le financement d'une for­mation incombe en premier lieu aux parents, subsidiai­rement aux autres respon­sables légaux et aux requé­rants. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont in­suffisantes, des subsides sont alloués par l'Etat.

3. Présentation des demandes

Les demandes de subsides doivent être adressées sur formulaire ad hoc au Dépar­tement de l'instruction pu­blique, à l'attention de la Commission, jusqu'au 20 fé-

vrier pour les personnes commençant leur formation au printemps.

Les formulaires peuvent être obtenus

- auprès des administra­tions coml'!1unales;

- auprès des directions des cycles d'orientation;

- auprès des directions des écoles secondaires du 2e degré;

- auprès des écoles profes­sionnelles;

- auprès du Département de l'instruction publique, Section des Bourses et des Prêts d'honneur, Planta 3, 1950 Sion.

Le questionnaire dûment rempli doit être signé, cas échéant, par le détenteur de l'autorité parentale, et ac­compagné, selon les cas, des pièces suivantes:

- une déclaration officielle attestant l'inscription à l'école ou à l' établisse­ment fréquenté;

PUBLICATIONS de scolarisation des enfants handicapés mentaux? Quel­le est cette «école» dont la mission est étayée par des lois: quels sont ses principes et ses moyens? Les enfants polyhandicapés ont-ils, eux aussi, le droit de fréquenter l'école? Quelle part réserver aux soins (médicaux, théra­peuthiques) dans un projet pédagogique? Et, quand on est enseignant, comment concilier sa fonction ensei-

gnante avec une fonction éducative et une fonction soignante; comment coor­donner son intervention avec celle des divers «spé­cialistes» pour développer un travail interdisciplinaire? Autant de questions aux­quelles cette publication, fruit d ' une journée d'étude organisée par le Séminaire cantonal de l'enseignement spécialisé (Lausanne) tente de répondre, à travers l'ex-

- le contrat d'apprentissa­ge;

- un plan financier.

Les demandes de renouvel­lement de l'aide se font au moyen d'un questionnaire spécial. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants, élèves, et appren­tis qui ont bénéficié d'une aide pour l'année 1995/ 1996.

4. Remarques

Selùes les demandes formu­lées de façon complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront êb·e prises en considération.

Le Département de l'ins­truction publique par sa sec­tion des Bourses et de Prêts d'honneur est à la disposi­tion des personnes intéres­sées pour tous !"enseigne­ments.

périence de divers pxofes­sionnels (pédagogues et en­seignants spécialisés, ad­joint pédagogique, inspec­teur, spécialistes, forma­tems). L'école pour enfants handica­pés mentaux: quelle a,.ticula ~

tion entre enseignement, édu­cation et soins? sous la direction de Viviane Guerdan, Editions SPC 6003 Lucerne. (N° de commande: 137) Fr. 25.20

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Dossier pédagogIque _ ... __ .1 ....

Aventures aux Philippines

«A ventures aux Philippi­nes» a obtenu la mention (Recommandé par le jury Planète Bleue}) 1996, un prix qui récompense le s meilleurs moyens d'ensei­gnement qui abordent des

questions concernant l'envi­ronnement, les droits de l 'homme et le développe-ment. «Aventures aux Philip­pines») est un livre de lectu­re suivie accompagné d'un dossier pédagogique qui permet d'aborder avec les élèves la vie quotidienne aux Philippines. Les mul­tiples activités pédago­giques proposées permet­tront de réfléchir au problème du travail des en­fants et de la violence à la­quelle sont soumis les jeunes dans certains pays du Sud, mais également chez nous. Pour cela, élèves et ensei­gnant pourront se baser sur l'his toire de Gerry, un en­fant philippin eIÙevé par les pirates. Ses amis Tonio,

Ruiz et Magda affronteront bien des dangers pour le re­trouver esclave dans une mine d 'or. Le livre de Ber­trand Solet est destiné à des enfants dès 11 ans.

Le livre coûte Fr. 8.65; le dossier Fr. 19.90. Le livre est aussi disponible en série de classe. Pour tous renseigne­ments: Service école de la Communauté de travail, Epinettes 10, 1007 Lau­sanne. Tél. 021/616 84 33; fax 021 / 617 43 53.

La télématique à l'école

«La télématique à l'école ou de l'obligation de repenser l'enseignement» résume deux années d 'activités du réseau Edutex. Lancée en 1990, l'expérience Edutex

CONCOURS

avait pour objet d'explorer le potentiel pédagogique et les limites d ' un réseau télé­matique. Les élèves et les enseignants d 'une vingtaine de classes primaires et se­condaires de Suisse roman­de, du Tessin, de la Suisse alémanique et de France ont participé à des échanges à l'aide d ' une messagerie Vi­déotex spécialement conçue à cet effet. Outre les com­munications entre élèves, plusieurs autres activités ont été organisées, notam­ment en langue maternelle, langue 2, sciences environ­nementales et mathéma­tiques. Cet ouvrage de Matthis Behrens peut être comman­dé au secteur documenta­tion de l' IRDP, c.P. 54, 2007 Neuchâtel. Prix: 29 francs.

«II était une fois le téléphone en Valais»

Pour fêter les 100 ans de té­lécommunications en Va­lais, les Télécom PTT orga­nisent, à l'intention des élèves du canton, un concours de rédaction sur le thème «Il était une fois le téléphone en Valais) .

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Les écoliers, de la 3~ année primaire jusqu'à la fin du CO, sont invités à glaner des informations auprès des autochtones ayant vécu le fulgurant développement du téléphone dans les villes et villages du canton. Ils pourront ainsi mieux appré­cier les difficultés et les pos­sibilités de téléphoner dans ce que l'on appelle <<le bon vieux temps».

Le résultat de ces investiga­tions devrait permettre à chacun de rédiger un texte qui pourra être teinté de charme, d ' humour ou de nostalgie.

Un jury ad hoc sera chargé d 'apprécier les différents travaux. Des prix très attrac­tifs récompenseront les 10 meilleurs travaux de chaque catégorie.

Des idées intéressantes pourront être récoltées à l'occasion de la reconstitu-

tian du premier réseau télé­phonique prévue à Sion du 10 au 21 septembre 1996.

Renseignements pratiques

Catégories 1) 1 [~ à 3~ du Cycle d'orientation

2) 5~ et 6e primaires 3) 3- et 4- primaires

Prix: Aux dix meilleurs travaux de chaque catégorie

Délai de remise des textes: 15 octobre 1996

Adresse de remise des textes Télécom P1T, Direction de Sion

M. Duc, division Personnel et Organisation Rue de l'Industrie 10 - 1951 Sion

Indication devant figurer sur chaque rédaction Nom, prénom, adresse complète, âge, année scolaire,

numéro de téléphone.

R~ -Septembre 1996

LIVRES

Peinture - Amérique - guide - contes

Je fais de la peinture Je fais de la peinture, paru chez Larousse permet à l'enfant de s'initier à des bricolages utilisant la pein­ture. A partir d 'un matériel simple, guidé par des textes clairs et des photos mon­trant chaque étape de la réa­lisa tion, l ' enfant s'initie au plaisir de peindre au po­choir, de fabriquer un cerf­volant et un tambourin en papier mâché, d ' imprimer son papier cadeau ou de créer des poissons-cailloux dans leur aquarium. La pré­cision de la marche à suivre fait de cet ouvrage un outil d'appoint qui permet à l'en­fant de travailler de manière indépendante.

Je fais de la peinture, Collec­tion l'Atelier des enfants, Edi­tions Larousse, 1996

.Amérique sauvage L'Amérique, c'est les méga­poles et leurs gratte-ciel; mais c'est aussi une nature sauvage conservée dans 367

R~ -Septembre 1996

réserves. Ce sont ces pay­sages grandioses de ca­nyons profonds, de forêts de séquoias géants, de dé­serts ou de marais que vous pourrez découvrir dans l'Amérique sauvage, le der­nier né des ouvrages des Editions Mondo. Dans un passionnant chapitre d'in­troduction, la journaliste Uta Henschel nous restitue la grande épopée de la créa­tion de ces r éserves natu­relles uniques au monde et de leur évolution.

Les vertigineux panoramas du photographe Georg Stark invitent à la découver­te des parcs les plus renom­més, de Yellowstone aux Everglades, du Grand Ca­nyon aux chutes du Niaga­ra. Une carte géographique et des indications pratiques permettront à ceux que ces paysages ont conquis de passer aux actes.

On peut commander l'Amé­rique sauvage aux Editions Mondo, 1800 Vevey au prix de 29.50 + 500 points Mondo ou au prix de 55 francs sans les points. On peut également le trouver en librairie (55 francs).

Parfum de sorcière La collection Pleine Lune des Editions Nathan dispo­se désormais de deux pe­tites sœurs: Première lune (5-7 ans) et Demi-lune (7-9 ans). Parfum de sorcière fait partie de cette dernière col­lection réservée à un jeune public qui commence à lire. En une quarantaine de pages illustrées avec goût et humour, ils découvrent l'histoire de Germaine Chaudeveine, une sorcière puante, qui tombe amou­reuse avant d'entamer une carrière de top-modèle. La trame naturellement abraca­dabrante due à l'imagina­tion de Clair Arthur réjouira les jeunes lecteurs et contri­buera certainement à leur donner le goût des beaux livres.

Collection Demi-Lune, Edi­tions Nathan. Plusieurs titres disponibles: Un ange passe -L'extraordinaire aventure de M. Potiron - Parfum de sorciè­re - Dico Dingo.

Guide du jeune Robinson A la montagne

Les Editions Nathan ont sorti ce printemps une nou­velle collection intitulée: Guide du jeune Robinson. Le premier volume est consacré à la montagne. Il s'agit d ' un guide au format poche, à la couverture souple et plastifiée. On pourra aisément l'emporter dans les excursions. Ce gui­de constitue un véritable ouvrage didactique. En une dizaine de chapitres, il traite aussi bien de la faune et de la flore que des villages al­pins, de la nuit , de l'hydro­graphie ou des montagnes du monde. Chaque thème est accompagné de proposi­tions d 'activités: fabriquer un chauffe-eau solaire, réali­ser un igloo ou mouler un fossile. Grâce à sa simplicité d 'utilisation, ses textes fa­ciles d'accès et ses nom­breuses illustrations, ce gui­de mérite sa place dans les bibliothèques des classes primaires. Guide du jeune Robinson à la montagne, Editions Nathan, Paris, 1996.

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BIBLIOTHÈQUES

4e semaine de lecture organisée par le Groupement valaisan des bibliothèques

«Trois mille six cents fois par heu­re, la seconde chuchote: Souviens­toi!». C'est par cet extrait du poè­me de Baudelaire, L 'Horloge, que le Groupement valaisan des biblio­thèques a le plaisir de vous annon­cer le lancement de sa quatrième semaine de lecture placée sous le thème La mémoire se livre. Cette ma­nifestation culturelle se déroulera du 11 au 21 septembre 1996. Du­rant ces 950400 secondes, de Saint­Gingolph à Brigue, les horloges des 26 bibliothèques participantes seront à l'heure de la mémoire, fil conducteur des expositions et ani­mations que vous pourrez visiter dans leurs locaux.

Des saveurs oubliées à la Mémoire des papilles, La mémoire se ra-conte ... Mé­moire des pierres certes, mais Mémoi­re vivante aussi. Mémoire en jew> surtout, bref une Mémoire enivrante aux visages multiples dont voici le portrait:

Animations dans les bibliothèques

du Valais romand

CHAMOSON

«Jeux cherche ... jeux trouve»

Pour les enfants et les jeunes, je connais ma bibliothèque, je cherche et je trouve dans les livres de la bibliothèque les jeux, les expériences à réaliser.

Bibliothèque communale. Du 7 au 28 septembre 1996.

Me: 15.00-19.00 - Sa: 9.00-11.30.

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CHÂ TEAUNEUF-CONTHEY

«Am stram gram»: exposition autour du jouet ancien

Après-midi de jeux avec d'anciens jouets (mercredi 11 septembre 1996).

Bibliothèque de Châteauneuf.

Ma: 16.00-17.30 - Me: 14.00-16.00 Je: 18.30-20.00.

COLLOMBEY

«Mémoire puis sens cinq»

Animations et jeux autour des 5 sens sur le thèlne «les cinq sens: clés de la mémoire»

Bibliothèque communale. Du 10 au 25 septembre.

Ma: 15.30-19.30 - Me, Ve: 15.30-17.30.

CRANS

«Gopher, un vieillard de deux mille ans»

Présentation des efforts, tant au ni­veau informatique que catalogra­phique, qui ont eu lieu aux cours des âges pour garder la trace de l'information.

Bibliothèque du Haut-Plateau. Du 11 au 21 septembre 1996.

Ma - Ve: 14.30-18.30 - Sa: 9.30-12.00 14.00-17.00.

ERDE

«Autrefois dans mon village»)

Recherche de patrimoine "architec­tural», lieux d'activités d'autrefois (foulon, laiterie, ... ) avec photos et descriptifs

Bibliothèque de la Sainte-Famille Premploz. Du 10 au 26 septembre.

Ma: 18.30-20.00 - Me: 16.00-18.00 Je: 18.30-20.00

FULLY

"La vie dans les villages de Fully dès le début du siècle»

Film sur le moulin de Chiboz, pho­tos, contes, explications sur l'his­toire de Randonnaz.

Bibliothèque communale et scolaire. Du 11 au 21 septembre.

Ma: 14.00-17.30 - Me: 14.00-16.00 Ve: 16.00-17.30 - Sa: 10.00-11.30.

GRIMISUAT

«Mémoire en sol mineur»

Creusons, explorons, observons, partons à la découverte des miné­raux, mémoire précieuse de l'his­toire de la planète Terre.

Bibliothèque communale: Du 11 septembre au 6 octobre.

Ma: 10.00-12.00 - Me: 16.00-18.00 Je: 18.00-20.00 - Sa: 11.00-12.00.

MARTIGNY

«Le Valais au cinéma»

Un parcours initiatique à travers des courts, moyens et longs mé­trages tournés en Valais depuis l'invention du cinématographe.

Centre valaisan du film et de la photographie. Du 11 au 21 septembre.

Lu - Sa: 14.00-18.00

MONTHEY

«La mémoire des pierres»

Intégration des bâtiments mo­dernes dans l'architecture existan­te, particulièrement à Monthey

R~ -Septembre 1996

et comparaison avec d'autres villes.

Théâtre du Crochetan. Du 30 août au 14 sep­tembre.

De 15.00-18.00 et les soirs de spectacle.

Exposition organisée par la Bibliothèque mu­nicipale.

SAILLON

«Mémoire vivante»

Exposition de livres, de jeux, animation lu­dique et didactique.

Bibliothèque scolaire et communale. Du 11 au 21 septembre.

Lu: 16.00-18.30 Me: 19.00-20.30 Ve: 16.00-18.00.

SAINT -GINGOLPH

«Souvenirs»

Etude de texte et film, contes

Bibliothèque communale. Le 18 septembre 1996.

Ma: 16.00-17.30 - Ve: 16.00-17.30 -19.30-20.30.

SAINT-MAURICE

«La semaine des 4 je lis»

A tout âge, un coin de bibliothèque vous attend pour vous accompa­gner dans tout ce qui vous pas­sionne ... alors venez prendre place et "SOYEZ à LA PAGE»!

oms. Du 11 au 21 septembre.

Lu, ma, je, ve: 15.00-18.30 Me, sa: 14.00-17.00.

SAXON

«L' énigme du casino»

Bibliothèque communale et scolaire. Du Il au 21 septembre.

Ma: 16.00-18.00 - Me: 14.00-17.00 Je: 19.00-20.30.

Rw,.w<N:t4 -Septembre 1996

SIERRE

«Tf en souvient-il?»

La mémoire de Sierre est évoquée:

le passé lointain à travers des contes retrouvés et contés

le passé proche avec la mémoire du lieu, la construction de la bi­bliothèque-médiathèque

le présent avec un ouvrage de 1996 qui propose une visite de Sierre par la photo et le texte.

Bibliothèque-médiathèque. Du 11 septembre au 31 octobre.

Lu, Ma, Me, Ve: 14.30-18.30 Je: 14.30-20.30 Sa: 10.00-11 .30 - 14.00-16.30.

SION

«Histoire de vie et de mort: à chaque fois qu'un homme meurt, une bibliothèque disparaîb,.

(Proverbe africain)

Séances de lectures: mémoire vi­vante (contes, témoignages, che­mins de vie: exposition).

Antenne François-Xavier Bagnoud.

Du 11 au 21 septembre 1996, heures de bureau.

«1896-1996, cent ans de l'histoire des femmes en Suisse»

Présentation de quel­ques événen1ents im­portants de l'histoire des femmes en Suisse, du premier Congrès pour les Intérêts de la Femme au 5' Congrès suisse des Femmes: «A voir une histoire, c'est avoir un avenir .)}

Bureau de l'égalité des droits entre hommes et femmes. Du 9 septembre au 4 octobre 1996.

Je, Ve: 13.30-17.30.

«Valais: objet de mé­moire»

Parcours au fil des collections de la bibliothèque, accompagné de conférences et visites.

Bibliothèque cantonale. Du 9 au 22 septembre 1996.

Lu - Ve: 8.00-12.00 -13.00-18.00 Sa: 8.00-12.00 -13.00-17.00.

«Un trou noir? .. allons voir!»

Promotion exceptionnelle à la bi­bliothèque: embarquez pour un voyage interplanétaire!

A u programme: exploration de la base terrestre, départ pour ]' espa­ce, visite guidée du système solai­re, escale sur Saturne pour rencon­trer les extraterrestres, suivie d'un plongeon dans un trou noir.. . N'at­tendez pas des années-lumière: of­frez-vous la lune et les étoiles sans débourser une somme ASTRONO­MIQUE!

Bibliothèque du Cycle de Saint­Guérin. Du 2 au 27 septembre.

Lu, Ma: 7.30-12.00 - Me: 9.30-10.00 Je, Ve: 13.30-17.00.

«La mémoire se ra - conte»

Les contes d'autrefois vus par les ados d'aujourd'hui.

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Déclamation de contes à la récré et soirées de contes ouvertes au pu­blic.

Bibliothèque de l'école de commerce. Du 1" au 27 septembre 1996.

Lu, Ma: 7.45-11.45 - 13.00-17.15 Me, Je, Ve: 7.45-11.45.

«Saveurs oubliées»

Cuisine et recettes du passé.

Vernissage - dégustation: remise des prix du concours de recettes jeudi 12 septembre à 18.00.

Bibliothèque municipale. Du Il au 27 septembre 1996.

Ma - Ve: 14.30-19.00.

«Mémoire enivrante»

Exposition de photographies d'an­ciens outils de la vigne et de divers objets viticoles récents.

Concours surprise!!!

Centre de documentation de l'ORDP. Du 11 septembre au 11 octobre.

Lu - Ve: 13.30-18.00.

VETRaZ-MAGNaT

« La mémoire en jeu»

Bibliothèque communale. Du 11 septembre au 11 octobre 1996.

Lu: 17.30-19.30 - Me: 14.00-17.00 Ve: 14.00-16.00.

Enfin, le Groupement valaisan des bibliothèques vous propose un concours des lecteurs car comme nous le rappelle le même poème de Baudelaire "Souviens-toi que le Temps est un joueur avide, Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi» . Qui de lui ou de vous gagnera? Nous attendons vos ré­ponses (un seul bulletin de partici­pation par personne) aux 3 ques­tions suivantes:

1) Depuis combien de temps les femmes votent-elles en Suisse?

2) Il Y a combien de temps qu'un violent tremblement de terre secoua le Valais, durant ce siècle?

La mémoire des papilles Outre les expositions proposées, ne manquez pas "La Mémoire des papilles», rendez-vous clùinaire à la Cour du Duc de Savoie, mercre­di 18 septembre à 19h30, à la Brasserie du Grand-Pont à Sion. Ce re­pas-conférence organisé par la Bibliothèque cantonale du Valais vous donnera l'occasion de participer à un banquet médiéval dont les plats seront présentés par M . Daniel Soudan, fondateur et président de la Confrérie des Antonins (Lyon). Cette association a pour but de faire revivre la mémoire culinaire médiévale. Réservez votre place par télé­phone (027 / 22 20 09), si vous souhaitez goûter aux recettes tirées des deux manuscrits culinaires du 13e siècle (Viandier) et du 15e siècle (Du fait de cuisine de Maistre Chiquart, 1420), mis à disposition par la Bibliothèque cantonale du Valais.

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3) Quel anniversaire fêtent cette année les Jeux Olympiques modernes?

Envoyez vos réponses sur carte postale (sans oublier de mention­ner votre nom, prénom, adresse et tél.) à

Concours La mémoire se livre, Case postale 2179, 1950 Sion 2 Nord, avant le 23 septembre 1996.

Vous pourrez être l'heureux ga­gnant d'un des 10 prix suivants:

1er prix: 250.- (bon d'achat dans une librairie offert par la SBS)

2' prix: 200.- (bon d'achat dans une librairie offert par la SBS)

3' prix: 150.- (bon d'achat dans une librairie offert par la SBS)

4, 5, 6' prix: abonnement de six mois offert par le Nouvelliste

7, 8, 9, lOe prix: cadeau SBS

Pour le Groupement valaisan des bibliothèques

Evelyne Nicol/erat

R~- Septembre 1996

Ce mois-ci nous vous in­vitons à jouer aux D. Rassurez-vous, ils ne

sont pas pipés puisqu'il s'agit ni plus ni moins, de la 4e lettre et de la 3e consonne de notre alphabet.

Si vous ne trouvez que deux exemplaires de la lettre D (valeur: 2 points) dans votre boîte de Scrabble, prenez garde, il vous manque une case! Vous devez en effet pouvoir former librement les mots RHODODEN­DRON, DIVIDENDE, DO­DECAÈDRE, DÉBANDADE oU ADDENDA sans recou­rir à l'aide des lettres blanches.

Bien que la lettre D s'associe la plupart du temps de part et d'autre avec des voyelles, vous la rencontrerez parfois précédée d'un R dans la fi­nale fréquente -ARD ou d ' un N dans la terminaison -OND, - AND, ..

Exercice 1 En remettant les lettres dans le. bon ordre, retrouvez les mots cachés derrière ces ti­rages. AABDRV ADHMOR ADEFRT CDEFNO ADNRTU

ADEPRT ADMNOR DDEENP

Vous trouverez aussi de temps en temps devant le D, la lettre L (SOLDE, ARAL­DITE, ELDORADO, BUIL­DING, MILDIOU, .. .) ou la lettre B (ABDIQUER, HEB­DO, ABDOMEN, LAMB­DA, ... ). Mais évidemment, c' est le plus souvent en compagnie d'une charman­te voyelle que vous sur-

R~ -Septembre 1996

SCRABBLE

Les @ sont ietés

prendrez le D : dans les pré­fixes DE- ou D1$- ou dans les lettres finales -AUD (CORNIAUD, ÉCHAFAUD, LOURDAUD, ROU­GEAUD,. .. ), -OIDE, -CIDE, -PODE, -ADE, etc.

Exercice 2

Parmi les mots proposés ci­dessous, lesquels peuvent être précédés du groupe de lettre DES- et lesquels peu­vent être précédés du grou­pe de lettre DIS- ?

CORDE ACCORDE AVEUX PERSE POTES TENSION POSITIF

CONVENU GRÂCE PARITÉ ESPÈRE QUELLES SAISI SOUS

Exercice 3 Le"s amateurs du système D apprécieront encore cet exercice où il s'agit simple­ment de retrouver la lettre manquante.

KID.APPE ÉCHID.É

HAND.ALL BAD.E BUD.ET BOUDD.A CAD.IUM AMYDALE POSDATER ANEDOTE SAND.ICH

MAND.HOU BRID.E GAD.ET VOD.A LAND. AG MADI RA.DAM HARD.ARE PÈD.ER

Exercice 4 - Les cousins

Remplacez le D initial des mots suivants par une autre lettre. Chaque fois, le nombre de possibilités vous est indiqué entre paren­thèses.

Exemple: DAIGNER (2).

Solutions: BAIGNER et SAI­GNER.

1. DIEUX (7) 2. DOMPTEUR (1) 3. DÉLURÉ (4) 4. DESTIN (1) 5. DÉÇUE (2) 6. DISCAL (1) 7. DOMMAGE (2) 8. DUEL (2) 9. DUSSIONS (9) 10. DÉNICHE (1)

Solutions

Exercice 1:

BAVARD , HOMARD, FÊTARD, DÉPART = PÉ­TARD, FÉCOND, RO­MAND, DURANT TRUAND, DÉPEND.

Exercice 2:

DISCORDE, DISCONVE­NU, DÉSACCORDE, DIS­GRÂCE, DÉSAVEUX, DIS­PARITÉ, DISPERSE , DÉSESPÈRE, DESPOTES, DESQUELLES, DISTEN­SION, DESSAISI, DISPOSI­TIF, DESSOUS ou .. DIS­SOUS!

Exercice 3:

KIDNAPPE, ÉCHIDNÉ, HANDBALL, MAND­CHOU, BADGE, BRIDÉE et BRIDGE, BUDGET, GAD­GET, BOUDDHA, VODKA, CADMIUM, LANDTAG, AMYGDALE, MAHDI et MARDI, POSTDATER, RAMDAM, ANECDOTE, HARDW ARE, SANDWI­CH, PÈDZER.

Exercice 4:

1. AÏEUX, CIEUX, FIEUX, LIEUX, MIEUX, PIEUX, et VIEUX. 2. COMPTEUR. 3. GÉLURE, FÊLURE. 4. FES­TIN. 5. REÇUE et VÉCUE. 6. FISCAL. 7. GOMMAGE et HOMMAGE. 8. FUEL et QUEL. 9. BUSSIONS, EUSSIONS, FUSSIONS, JUSSIONS, LUSSIONS, MUSSIONS, PUSSIONS, TUSSIONS. JO. PÉNICHE.

Jean-Pierre Hellebaut

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ÉDUCATION MUSICALE

La ~~ est bien VMl~ dans nos classes

Au début de cette almée scolai­re 1996-1997, c'est une joie pour l'animateur cantonal et

ses collaborateurs d'informer les enseignants du Valais romand sur le dynamisme musical qui fait par­tie intégrante de nos classes.

La nouvelle répartition de la ma­tière, plus légère, permet à chaque enseignant de compléter son pro­gramme à souhait.

Enseignants de SP Après le cours d'été consacré aux «moyens fOlnands d'enseignement de la musique», je me permets de rappeler ce qui suit:

- utiliser le docu­ment 4P avec la répartition de la matière et le do­cument et la K/ 7 correspon­dants, disponi­blesàl'ORDP

- le CD est au dé­pôt du matériel scolaire

- les dates des cours de for­mation complé­mentaires sont indiq uées ci­après.

CD/moyens romands

1 P-2P-3P-4P

Dès la rentrée, ils seront également disponibles au dé-

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pôt du matériel scolaire. Les ensei­gnants de 4P utiliseront le premier CD 4P (séries I-Il-III).

Enseignement élargi de la musique

Les enseignants intéressés sont priés de m' informer en télépho­nant au 025 / 72 15 10 ou au 027 / 604152.

Ecoliers valaisans, composons Plus de cinquante chansons ont été composées par nos élèves. Elles vont être réunies en un recueil. Quinze chansons formeront, l'an-

née prochaine, le répertoire de toutes les classes du Valais romand et seront chantées à la prochaine fête cantonale de chant qui aura lieu à Naters en mai 1998.

Classes à degrés multiples Pour les degrés 1P-2P et 3P, on peut utiliser le document IRDP disponible au dépôt du matériel scolaire.

Pour les degrés 4-5P: utiliser la ré­partition 4P, disponible à l'ORDP.

Pour les degrés 5-6P: utiliser la nouvelle répartition 5P.

On pourra, avec bonheur, complé­ter le programme avec les diffé-

rents docunlents édités (chansons et mouvement, docu­ment et K7 / com­plémentaires 5P 1 chansons au­tour du mondeJ

ainsi, bien enten­du, que d'autres chansons pour lesquelles vous et vos élèves avez eu un coup de cœur.

Animateurs de bâtiment

scolaire

Ils sont l'âme mu­sicale de votre école et méritent tous mes remercie­ments

B. Hoberholzer

R~ -Septembre 1996

Educotion musicole SP

Cours de formation permanente durant l'année scolaire 1996-1997

R~ -Septembre 1996

District de Monthey Animateur: Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 025/ 71.47.80 Lieu Date Heure Accueil Monthey (Genêts) Ma 24.09.96 16 h 30 Jean-Luc Tordeur Collombey (perreines) Ma 26.11.96 16 h 30 Maurice De Gol Vouvry Ma 04.03.97 16 h 30 Pierre-Alain Beney Val-d'Illiez Ma 22.04.97 16 h 30 Samuel Perrin

Districts de Martigny-Entremont-Saint-Maurice Animateurs: Pascal Luy, Fontenelle, 1934 Le Châble 026/36.28.78

Etienne CarTon, ch. de Plaisance, 1926 Fully 026/46.19.61 Yvon Luisier, 1913 Saillon 026/ 44.27.04

Lieu Date Heure Accueil Fully (Saxé) Ma 24.09.96 16h45 Philippe Ançay Bovemier Ma 05.11.96 16h45 Gino Michaud Charrat Ma 28.01.97 16 h 45 Paul-Marie Rard Saillon Ma 04.03.97 16h45 Yvon Luisier

Districts d'Hérens-Conthey Animateurs: Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 45,1950 Sion

027/ 23.19.28 Manu Charbonnet, Le Terry, 1994 Beuson-Nendaz 027/88.17.18 Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 025/71.47.80 (pour le cours de Vétroz)

Date Accueil Lieu Erde-Premploz Vêtroz Basse-Nendaz Vex

Lu 23.09.96 Lu 25.11.96 Lu 24.02.97

Heure 17 h 00 17 hOO 17h00

Freddy Berthousoz Jean-Marc Papilloud Manu Charbonnet

Lu 21.04.97 17 hOO YvanMoix

District de Sion Animateurs: Pierre-Louis Nanchen, Amancliers 54, 1950 Sion 027/ 23.45.56

Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens 027/ 43.16.28 Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12 B, 1870 Monthey 025/ 71.47.80

Lieu (pour le cours d'Arbaz)

Date Grimisuat Savièse (Moréchon) Arbaz Sion (Ecole protestante)

District de Sierre

Ma 29.10.96 Ma 03.12.96 Ma 25.02.97 Ma 22.04.97

Heure 17 h 00 17h00 17h 00 17 h 00

Accueil Alexis Roux Laurent Reynard Roland Sermier Walter Bucher

Animateurs: Pierre-Alain Barras, route de Muzot, 3968 Veyras 027/ 55.34.17 Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis 027/ 55.40.84

Date Heure Accueil Ma 24.09.96 16 h 30 Pascal Tschopp

Lieu Chippis Veyras Je 28.11.96 16 h 30 Pierre-Alain Barras Sierre (Borzuat) Sierre (Borzuat)

Je 06.02.97 16 h 30 Hélène Richard Je 10.04.97 16 h 30 Marie-Claire Tabin

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NOS COLLÈGUES

Marcel Bornet

Le prof qui ~M-tI~ le Fifty-One

Fin mai, lors du congrès mon­dial du Fifty-One Internatio­nal qui s'est tenu à Crans­

Montana, Marcel Bornet accédait au fauteuil de Gouverneur général, charge suprême du plus ancien club-service européen. Cette flat­teuse nomination, une première pour un Suisse, n'est pas due au hasard. Le Nendard, fondateur du Club ,<51» sierrois, a gravi rapide­ment tous les échelons de la hiérar­chie. Il fut vice-gouverneur puis gouverneur valaisan, gouverneur suisse avant d 'accéder au poste de vice-gouverneur international voi­ci quatre ans. Il dispose mainte­nant de deux ans pour restructurer et dynamiser un mouvement dont les mots-clés sont amitié, estime et tolérance.

Marcel Bornet, quand on parle de club-service, le public pense à des gens aisés, des indépendants, qui se réunissent pour parler affaires tout en se donnant bonne cons­cience en faisant quelques bon­nes actions . Cette image corres­pond-elle à la réalité?

Non, ce n 'est pas du tout cela. Certes, des liens économiques se tissent entre les membres. Mais ces relations découlent des liens d'amitié créés par le club. Celui qui adhère au Fifty-One en pen­sant réaliser de bonnes affaires sera déçu. Les buts fixés par nos statuts priment. Il s'agit de pro­mouvoir }' amitié, l'estime et la to­lérance, d'organiser des réunions pour favoriser et développer la compréhension et de parrainer et guider les loisirs. Et au Fifty-One,

32

Sur sa carte de visite, il peut désormais arborer un

titre de «Gouverneur général». Marcel Bornet, le

sous-directeur de l'Ecole supérieure de commerce

de Sierre, vient en effet d'être nommé à la tête

du Fifty-One International qui compte quelque

5000 membres à travers le monde.

nouS avons l' habitude de mener nos actions dans la discrétion.

Etes-vous bien sûr que tous vos membres partagent cette philoso­phie?

On ne peut pas demander à tous les fidèles d 'avoir la même foi que leur curé. Mais nous réaffirmons régulièrement cette ligne de conduite. Nous tâchons d'élaborer des projets qui vont dans cette di­rection. Il faut aussi noter que nous demandons parfois à certains de nos membres de démissionner lorsque leurs actes ne correspon­dent plus à l'idéal du club.

Enseignants «penseurs» -Qui sont les membres du Fifty­One?

Il est vrai que ce sont en majorité des indépendants. Leur fortune n'est cependant pas un critère d'adhésion au club. Il doivent sim­plement pouvoir s'acquitter d'une cotisation qui couvre les frais de

réunions, les coûts administratifs et l'aide à la communauté.

Les enseignants sont-ils nom­breux au «51»7

Chaque section ne peut accepter plus de deux membres d'une même corporation. On trouve des enseignants dans chaque section, mais dans certains pays, ils sont mieux considérés que chez nous . En Belgique, par exemple, ce sont les «penseurs» du mouvement. Il n' y pas d'antagonisme entre les professions sociales et libérales.

Vous n'acceptez pas les femmes dans vos sections. Les membres du «51» seraient-ils machos?

Non, pas du tout. Dès le départ, elles n'ont pas participé aux activi­tés du club . Cela peut changer un jour, mais je pense que cela pren­dra encore du temps. Il faut quand même noter que, dans certains pays, il existe déjà des clubs Fifty­One Ladies.

R~ -Septembre 1996

-D'où vient votre appellation Fifty-One?

Le mouvement est né en 1966 à Waterloo. Il émane des Jeunes Chambres économiques. Les fon­dateurs voulaient recruter plus jeune que d'autres clubs-services afin d'avoir des membres qui en <Neulent» encore. On a donc pré­cisé que la moyenne d'âge de chaque club ne devait pas dépas­ser 51 ans.

Que représente cette nomina­tion au poste de gouverneur gé­néral?

C'est un poste très convoité. Le Gou verneur général a une très grande influence . C'est lui qui fixe les objectifs du mouvement, qui organise les projets en collabo­ration avec différents représen­tants. Au Fifty-One règne un très grand respect de l'autorité. Les gens sont presque royalistes. J'ai l' ihtention d'user de cette autorité mais pas d'en abuser.

Et quel est votre programme?

Je souhaite réorganiser la gestion au plan international, en ventilant certaines tâches vers les pays. Il faut responsabiliser pour dynami­ser.

Dynamiser les échanges linguistiques -Les jeunes profiteront-ils de

l'élection d'un gouverneur-ensei­gnant?

Il existe une fondation Fifty-One dont la devise est «mieux se com­prendre pour mieux s'entendre». Elle offre à des jeunes de toutes na­tionalités, races et croyances la possibilité d 'apprendre les langues étrangères. Ceci afin de mieux comprendre le genre de vie et les aspirations des habitants de pays autres que le leur. Cette fondation était un peu en veilleuse. Je veux

R~ -Septembre 1996

faire de sa dynamisation un objec­tif pliolitaire.

Comment s'organisent ces échan­ges?

Les jeunes candidats à un échange reçoivent une bourse d'étude et, à l'étranger, sont logés chez des membres du «5b>. Cela nous évite un gros souci, car nous connais­sons les familles d 'accueil.

Qu'est-ce qui vous a poussé à ad­hérer puis à prendre la direction du «51»?

En 1978, lorsqu'un ami m'avait in­vité à la consécration officielle d'un club, j'avais été séduit par la philosophie du mouvement. C'est aussi le but de chaque enseignant de préparer la jeunesse à vivre dans un monde où les différences sont respectées. Comme j'aime or­ganiser, gérer, mettre en place des structures, j'ai ensuite pris des res­ponsabilités.

Profitable à l'enseignement -Votre expérience au «51» a-t-elle eu des conséquences sur votre ac­tivité professionnelle?

Aujourd'hui, je puis affirmer que mon appartenance au Fifty-One a enrichi mon enseignement. Lorsqu'on revient d ' un congrès qui s'est tenu à Tunis ou à Mos­cou, on a une autre vision du monde, on relativise, on doute de ses certitudes. A l'école, ma fonc­tion de médiateur a provoqué un changement du même type. Lorsqu'on est davantage en contact avec la réalité vécue par les jeunes, lorsqu'on est au cou­rant de certains problèmes exis­tentiels, on comprend que l'école n'est pas toujours prioritaire . L'enseignant à qui l'élève s'est confié fonctionne alors sur le plan de la vélité. C'est parfois lourd à porter mais c'est enri­chissant sur le plan humain.

Quelle est votre vision de l'école? Que pensez-vous par exemple du «bon éducatif •• défendu par les ultra-libéraux?

L'idée du "bon éducatif» est insou­tenable. Partout où l'expérience a été tentée, ce fut un échec. Je dé­fends le principe de la solidarité. L'école ne doit surtou t pas ac­croître les différences.

Entre le «51» et l'enseignement, j'imagine que votre emploi du temps est bien rempli. Vous avez encore quelques loisirs?

Il a bien sûr fallu faire des choix. J'ai abandonné la direction musica­le à laquelle j'avais consacré une partie de mes loisirs durant 25 ans. J'ai donc posé une baguette pour en prendre un autre. Par contre, je continue à faire du sport. J'ai parti­cipé ce printemps à ma 5e pa­trouille des glaciers. Je joue tou­jours au tennis et, chaque matin, je cours. J'ai la chance de pouvoir me contenter de nuits assez courtes. Mes journées comUlencent à cinq heures.

Propos recueillis par P. Vetter

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CARTE BLANCHE

Pavane pour une école bientôt défunte

On la croyait immuable, aussi peu sensible à l'érosion que le colosse de Rhodes. Elle

avait l'âge incertain de ces ancêtres dont on loue la sagesse séculaire ou dont on subit les bégaiements nostalgiques. Sa seule évocation divisait les camps. Ses partisans, en vantant ses incomparables mé­rites, soulignaient la rectitude de son histoire, sa parfaite adéquation à l' esprit et aux besoins du temps, son caractère de pernlanence ras­surante dans un horizon où tout changeait sans cesse, sa manière bien à elle d'être en harmonie avec le canton au point de ne plus sa­voir qui, dans cet ensemble, était le chef et qui l'exécutant. Ses adver­saires, eux, voyaient en elle le lieu honni, institutionnel, de la célébra­tion du conformisme, de la pensée normative, de la réduplication du même, de la crainte viscérale du

"L'éternité c'est long, surtout vers la fin»

W. Allen

risque et de l'invention. Une tour rayonnante pour certains; un mau­solée frigorifiant pour d'autres. Et la politique - qui visait là encore à la réduction affligeante davanta­ge qu'à l' éclaircissement bien­veillant - eut tôt fait de la transfor­mer soit en citadelle de la majorité, soit en bouc élnissaire des minori ­tés. Le mur de Berlin était tombé pour presque moins que cela! et elle .. . elle résistait, encore et tou­jours, comme ce petit village bre­ton luttant d'autant mieux contre ses envahisseurs extérieurs qu'il ne devinait pas les tensions internes qui, en silence, minaient ses fonda­tions.

L'Ecole normale. Elle. Un féminin imlnémorial pour dire la continui-

té, la durée, la confiance en des pratiques et des valeurs peu re­mises en cause. Elle était C0111fil€

ces fleuves dont on ignore la sour­ce, mais dont on apprécie le flux régulier, majestueux parfois, pai­sible souvent. L'état civil hésitait sur sa date de naissance exacte (17 août 1848?) et les futurologues qui annonçaient sa fin possible n'étaient au fond que de vils fos­soyeurs tant ils taisaient que pour elle les astres avaient élu d 'autres cours. C'était la Jeanne Calment de nos institutions. Elle]' est toujours. Chapeau! Certes elle eut droit à des liftings réguliers, à des lipposuccions bien­venues, à des drainages sympa­thiques et j'en connais qui furent surpris par ses ressources cachées, sa vitalité maintenue, son jeu de jambes alerte. A ujourd'hui encore elle nourrit des projets, ce gui est la

r meilleure façon de vouloir mourir vivante.

En 1983 le peuple valaisan refusa qu'elle changeât de sexe. Après une opération référendaire, l'Ecole devait devenir Institut. Son enraci­nenlent inconsciemment féminin tint bon. Elle reprit ses plus beaux atours et repartit pour quelques tours de piste. On put croire alors qu' elle venait de signer un pacte faustien et que son éternelle jeu­nesse tiendrait bien quelques dé­cennies supplémentaires. C'était omettre deux phénomènes. D'abord qu'une loi d'inertie n'a pas la durée du mythique mouve­ment perpétuel. Ensuite que le changement chez les autres rend inconfortable sa propre immobilité.

C'est ainsi que dès le début des an­nées 90 s'est mise en Inarche une réflexion sur les besoins priori­taires en matière de formation des enseignants ainsi que sur les li­luites des structures existantes en la nlatière, cela dans un cadre dé­passant largement les frontières cantonales. Les sismographes at­tentifs ont enregistré alors des os-

«( yele d'entrée»

Un besoin réel

Le besoin de créer un cycle d 'en­trée dans la scolarité obligatoire pour les enfants de 4 à 8 ans est réel. Les problèmes liés au passage de l' école enfantine à l'école pri­maire sont autant de raisons Ina­jeures justifiant la création d'un tel cycle. Une solution flexible pour l'âge d'entrée à l'école et la fin du cycle doit être choisie. Telles sont les principales conclusions d'un groupe d'étude mandaté -pàr la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction pu­blique (CDIP).

R~ -Septembre 1996

dIlations similaires, des pulsions analogues, des frustrations pa­rentes entre les divers cantons de notre puzzle helvétique. L'exigen­ce d'une plus grande professionna­Iisation du métier quitta le rang des slogans ventriloques pour s'inscrire à celui des projets concrets. Une dynamique se créa -dans un contexte économique peu favorable pourtant - que ne s'arrê­teraient ni les préjugés ni les mé­lancolies. La Haute Ecole Pédago­gique (HEP) pouvait éclore comme un nouvel emblème de modernité, sous des apparences à nouveau fé­minines. En novembre 1994, le par­lement valaisan accepta avec une sérénité qui eût été étonnante, voi­re impensable, auparavant de faire bénéficier l'Ecole normale d' une retraite méritée à l'aube du XXI' siècle et de lui substituer une pim­pante et ambitieuse institution dont on connaît un peu le profil et les manières, mais dont on ignore le domicile.

Faudra-t-il recourir à la régie des annonces pour lui offrir un toit? Ou ses parents adoptifs trouve-

CDIP -INFOS

Le groupe d'étude est aussi d'avis que le cycle d'entrée constitue la base sur laquelle reposera toute la future èarrière scolaire des enfants; leur développement affectif, social, moral et moteur doit donc y être soutenu et encouragé dans le res­pect de leurs prédispositions et de leurs capacités scolaires. Le soutien individuel doit tenir compte aussi bien des élèves particulièrement doués que des enfants dont le dé­veloppement est retardé ou des handicapés. Le cycle d' entrée doit assurer un passage sans heurt de l'école enfantine à l'école primaire, de l'apprentissage ludique à l'ap­prentissage systématique, du ma­niement des objets à l'utilisation des symboles. Il procure un savoir

ront-ils bientôt à la loger au mieux de ses besoins et au mieux de leurs moyens?

- Il serait regrettable qu'elle prît froid en attendant de se mettre à l'abri pour innover.

Jean-François Louet)

Naissance d'une rubrique

Avec cette Pavane pour une école bientôt défunte, Jean-François Lo­vey inaugure notre rubrique Carte blanche.

Chaque mois, Résonances offri­ra un espace qui permettra à une personnalité de s'exprimer librement sur un sujet de son choix ayant trait au monde sco­laire. Coup de cœur, coup de gueule ou coup de blues, tout est permis, hormis les coups bas.

La rédaction

de base, fournit les techniques cul­turelles grâce auxquelles l'enfant apprend à apprendre.

Incontestablement, la collaboration avec les parents est nécessaire, en particulier lorsqu'il s'agit de prendre des décisions importantes. La question de savoir si le cycle d'entrée doit également remplir un mandat socio-pédagogique (ac­cueil parascolaire et réfectoires) sera encore discutée. Tout comme les structures possibles, les objec­tifs, les contenus et les didactiques du domaine concerné. La forma­tion des enseignants sera égale­ment abordée prochainement.

CDIPlRésonances

3S

ÉDUCATION PHYSIQUE

Le ",.êh de l'éducation physique à l'école

Pour définir le rôle de l'éduca­tion physique à l'école, il est nécessaire de la situer par

rapport aux mutations de la société et du système scolaire dans les­quels elle évolue. La mission de l'école et le rôle de l'éducation physique dépendent donc du sens que }' on donne à l'existence hu­ll1aine.

De nombreux auteurs modernes affirment que «l'existence humaine a une valeur en soi et qu'elle doit aboutir à l'épanouissement total de l'être. La condition de cet épa­nouissement est le développement optimal des capacités physiques, intellectuelles et sociales des groupes et des individus dans le cadre des interactions de sociétés.» (Zivotic).

L'école doit donc préparer le mieux possible l'individu aux tâches qui l'attendent dans sa pro­fession, sa fanlille, ses loisirs et dans la société, afin qu'il soit à même de les assun1er en toute res­ponsabilité et avec efficacité. Elle doit lui permettre de se situer et d'agir dans un monde en constante transformation.

Dans une école qui désire «accor­der la priorité à l'éducation, à la formation et à l'orientation» (Edu­cation 2000 - proposition 1), l'édu­cation physique offre un espace idéal car son action éducative par­ticipe pleinement à la mission de

Education physique: une action éducative qui participe pleinement à la mission de l'école.

36

-------l'école et par conséquent au déve­loppement de la personnalité et à l'épanouissement de l'être.

Apports éducatifs de l'éducation physique

Intellectuels:

- sollicitation de l'attention, de la mémoire, de l'imagination, de l'anticipation;

- appréhension logique de mul­tiples données physiques et ma­thématiques (trajectoires, vi-

tesses, chute des corps, mouve­filent accéléré ou ralenti, inertie, leviers, forces, axes de rotation, plans référentiels, etc.);

- élaboration de tactiques.

Cognitifs:

- acquisition des connaissances nécessaires à un entraÎnenlent physique autonome, à la promo­tion de la santé ainsi qu'à la pré­vention des accidents et aux premiers secours.

Sociaux:

- coopération, entraide, solidarité, tolérance;

- maîtrise des conflits et de l'agressivité, fair-play;

initiation à des activités spor­tives permettant l'intégration dans les sociétés sportives;

- planification et réalisation de Inanifestations (tournois, co fi1-

pétitions, camps).

Affectifs:

- joie de jouer et de réussir;

- satisfaction du besoin de mou-vement, d'expression, de créa­tion et de jeu;

- affirmation de soi, confiance en soi, domination de la peur;

- goût de l'effort et du geste bien fait.

Physiologiques:

- développement du système lo­comoteur et du système ner­veux;

- amélioration du métabolisme.

R~ -Septembre 1996

Psychomoteurs: - structuration du schéma corpo­

rel; développement de la coordina­tion générale, de l'adresse, de la précision, de l'indépendance segmentaire; affirmation de la latéralisation; développement des capacités d'adaptation et de réaction.

Sensoriels: - amélioration et coordination des

sensations visuelles, tactiles, ki­nesthésiques et auditives (sens musical et rythmique).

Ces apports éducatifs justifient pleinement la place de l'éducation physique à l'école et la différen­cient clairement des objectifs des sociétés sportives.

Ces vingt dernières années ont été marquées par un développement du sport si considérable qu'il est devenu un phénomène socio-cul-

Cours ASEP

turel. Mais, le sport n'a pas que de bons côtés, l'école doit donc aussi développer l'esprit critique afin de préparer l'élève à choisir librement et en connaissance de causes ses activités d'adulte.

L'évolution vers un mode de vie sédentaire entraîne souvent des ef­fets néfastes sur le plan de la santé et des relations sociales. L' éduca­tion physique offre aussi une com­pensation à certains besoins que la vie moderne ne permet plus de sa­tisfaire. Ce n'est que récelnrnent, dans les cinq à dix dernières années, qu'a été scientifiquement établie et re­connue l'importance d'une pra­tique régulière d'activités phy­siques et sportives pour la prévention des maladies et le maintien de la santé. Dans l'étude «La santé en Suisse» (Office fédéral de la santé publique, éd. Payot, 1993), on indique que 60-80 % de la

population adulte suisse n'a pas, durant ses loisirs, d'activités phy­siques et sportives suffisantes en termes de prévention et d'amélio­ration de la santé.

Aujourd' hui, un des objectifs ma­jeurs de l'éducation physique est donc de préparer les jeunes à s'en­gager progressivement et de ma­nière durable dans la pratique d'une activité physique ou sporti­ve régulière dans le sens d'une éducation à la santé.

En conclusion, l' éducation phy­sique a donc un rôle très important à jouer dans l'école d'aujourd'hui et de demain car les attitudes, les méthodes, les capacités et les com­pétences qu'elle développe sont transférables tant latéralement vers les autres disciplines scolaires que longitudinalement vers la vie.

AVMEP

«Assis, assis, i' en ai plein le dos» cours 1 el Il Buts et contenu

La prévention primaire du mal de dos: anatomie et physiologie du dos / gestuelle vertébrale / posi­tions assises alternatives / prin­cipes d'entraînement, renforce­filent, étirenlent ! introduction à la relaxation en vue de la prévention ! travail pratique avec terraband et ballon-siège.

Méthodologie Rappel scientifique débouchant sur une théorie appliquée . Ré­flexion sur la pratique du sport, de l'éducation physique, de la vie de tous les jours. Proposition d'une méthodologie de l'apprentissage et

Ri4c~ -Septembre 1996

de l'entraînement en vue d'adop­ter un comportement de mobilier adaptable.

Public cible Les enseignants responsables de la campagne dans leur école ou com­mune. Tous les professionnels de l'éducation générale et à la santé en particulier.

Coûts Les frais de cours s'élèvent à Fr. 150.- par personne, pour deux jours, pernlettant le couvrir les frais d'intervenants extérieurs (physiothérapeute, médecin ou en­traineur).

Direction du cours

Rose-Marie Repond, En Roseires, 1633 Marsens, Tél. 029 / 5 11 57, Fax 029 / 5 10 29 - Danielle Pahud, ch. des Carrières 21, 1870 Mon­they, Fax 025 / 71 72 38.

Lieu et date du cours

Ecole fédérale du sport, Macolin -vendredi 4 et samedi 5 octobre 1996

Délai d'inscription

Jeudi 5 septembre 1996.

37

------FORMATION À DlSTANCE------

En plus de l'offre de base des filières univer­sitaires disponibles, le

CRED met sur pied un cours de formation continue en communication.

Deux cours vont débuter ces prochains jours (CaM 1000 et CaM 1001). Il est encore possible de s'inscrire pour les deux autres (CaM 2000 et CaM 5000) qui commen­ceront en février 97 (les ins­criptions sont prises jusqu'à fin 1996).

Ces différents cours de trois crédits chacun, délivrés par la Télé-Université du Qué­bec, pourront être suivis par des personnes inscrites en qualité d'étudiant libre (soumis à évaluation) et au titre de la formation conti­nue.

La durée de ces cours est de 20 semaines et ils supposent 135 heures de travail cha­cun. Leur coût dépendra du nombre d'inscriptions (<1000 francs).

Pour avoir accès à ces cours en tant qu'étudiant libre, il faut: soit être titulaire d'une maturité ou d'un diplôme équivalent, soit posséder des cOlmaissances appro­priées, une expérience jugée pertinente dans le domaine des communications ou dans le milieu des organisa­tions (c.es connaissances et cette expérience devront être décrites) et être âgé d'au moins 22 ans.

38

Centre romand d'enseignement à distance

es cours COM 1000

Introduction à la communication (3 cr.)

Initier l'étudiant au champ des études en communica­tion et plus particulièrement aux trois principaux do­maines des études contem­poraines: les aspects sociaux et culturels des médias d' in­formation et de communi­cation; le contenu des mes­sages médiatisés; la com­munication organisationnel­le.

La communication moder­ne: l'étude des impacts des médias de diffusion; l'avè­nement des (<nouvelles tech­nologies»; l'analyse de contenu; l'analyse sémiolo­gique; l'analyse du discours; les réseaux de communica­tion organisationnelle et la rationalisation des commu­nications au sein des organi­sations.

COM 1001 Théories de la

communication 1 (3 cr.)

Permettre à l'étudiant de se familiariser avec les grands courants de la théorie com­municationnelle et de les si­tuer dans les contextes qui les ont vu naître.

Les grands modèles de la communication: le modèle stimulus-réponse, le fonc­tionnalisme, le modèle des

usages et des gratifications, la théorie des systèmes, la cybernétique, la théorie de l'information, les modèles de «gatekeeper». Réflexions Sur les avantages et les li­mites de chacun de ces mo­dèles.

COM 2000 Histoire des

communications (3 cr.) Familiariser l'étudiant avec les grandes étapes de l'évo­lution de la communication et son importance dans les structures sociales.

Introduction aux grands phénomènes de la commu­nication: la langue, l'écritu­re, l'imprimerie, le télé­graphe, le téléphone, le cinéma, la radio, la télévi­sion, l'informatique. Intro­duction aux concepts de so­ciété traditionnelle et de société moderne. Com­prendre les formes de com­munication de chaque socié­té et l'influence qu' elles exercent sur l'évolution so­ciale.

COM 5000 Communication dans les

organisations (3 cr.) Permettre à l'étudiant d ' ap­profondiT ses connaissances sur le rôle fondamental de la communication dans les organisations.

Dimensions spatiales et temporelles de la communi­cation organisationnelle (le contexte). Examen des diffé­rentes formes de la commu­nication dans les organisa­tions: le formel, }' informel, le dit, le non-dit, les dimen­sions technologiques. Sur­vol historique des différents modèles d'organisation en relation avec l'évolution des technologies. Examen des rÔles de la communication organisée en fonction des différents systèmes d'action (contrôle, production, déci­sion); transmission, échan­ge, émancipation, émergen­ce. Dimensions symboliques de la communication en fonction des niveaux d'or­ganisation. Aspects écono­miques et sociaux de la communication.

Renseignements:

Centre romand d'enseignement à distance (CRED), case postale 141, 3960 Sierre. Tél. 027/51 22 39; fax 027/51 22 19. E-mail: admin.cred@k;red. vsnet.ch.

R~ -Septemb,e 1996

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Tel. 031 332 04 4S Fax 031 331 2732

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R~ -Septembre 1996

Le champion du monde Donghua Li mise sur le bon cheval!

39

ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ

Education 2000

Quelle sera la place de l'enfant ~~?

En préambule, il est nécessaire de préciser qu' Education 2000 fait partie d 'un vaste projet de

restructuration des dispositifs can­tonaux. Il faut ajouter à cette réfor­me, notamment celle d'Adminis­tration 2000, qui est actuellement en phase de concrétisation, et celle d ' Institution 2000, en cours d ' éla­boration. Les enfants ayant des be­soins différents ne sont donc pas tous concernés par Education 2000, puisque les enfants placés en insti­tution feront l'objet d' une prochai­ne analyse.

«L'école devra s'efforcer d'intégrer dans les structures ordinaires de for­mation les élèves rencontrant des diffi­cultés scolaires, ainsi que les élèves handicapés, grâce à des mesures spéci­fiques.»

Cette proposition, clairement affir­mée par la direction du projet s'in­tègre parfaitement dans la cohé­rence du futur système éducatif.

Respect des rythmes individuels de progression, paliers de promo­tion, branches de préférence, ensei­gnement différencié, tous les ingré­dients sont là, pour l'instant sur le papier, pour favoriser l'intégration des enfants en difficulté scolaire ainsi que des enfants handicapés. Certes, le décret sur l'enseigne­ment spécialisé adopté en 1987 prévoit effectivement, dans le fond et dans les faits, une panoplie de mesures éducatives visant à ré­pondre de la manière la plus adé­quate possibleJ aux besoins de tous les enfants. La volonté exprimée par la direction du projet d'offrir aux enfants en difficulté scolaire les mesures spécifiques permettant leur maintien dans le milieu natu-

40

rel ne donne que plus de crédit aux bases légales en vigueur depuis bientôt dix ans.

Le Valais n'a toutefois pas attendu Education 2000 pour activer la po­litique d' intégration. Les expé­riences menées dans certaines communes donnent satisfaction et tendent à se multiplier, sous des formes différentes. L' appui péda­gogique intégré, destiné aux en­fants en difficulté scolaire répond à de nombreux besoins. Le fonction­nement des classes spéciales tend déjà vers un décloisonnement, vers une meilleure intégration dans les structures ordinaires.

L'appui pédagogique intégré L'objectif général de l'appui péda­gogique intégré est d'introduire dans la classe ordinaire une péda­gogie permettant au titulaire de s'occuper de tous les élèves par le développement de la différencia­tion. Dans la réalité, l'enseignant d'appul valaisan se heurte encore à certaines résistances, à certaines difficultés de collaboration liées en partie aux défis quotidiens que doit relever l'enseignant ordhlaire, seul dans sa classe, face à une mul­tiplicité de problèmes et de contraintes, notamment pratiquer la différenciation dans un système scolaire normatif.

Passer de «moi et ma classe») à «nous et notre école» pourrait si­gnifier entre autres partager des problèmes à plusieurs, porter des regards différents sur une situation particulière, profiter de l'expérien­ce de l'autre, mener une classe en duo pédagogique, ou simplement dialoguer.

La future mission de l'enseignant spécialisé s'inscrira sans doute dans cette perspective. Son rôle au sein de l'équipe éducative sera ren­forcé. Son action passera progressi­vement d 'une prise en charge spé­cifique (venir en aide aux enfants ayant des besoins particuliers) à une approche systémique. Le maître d'appui se placera comme personne-ressource à disposition de l'enseignant titulaire et de l'équipe pédagogique, par une aide globale, dans le sens du déve­loppement d ' une pédagogie ré­pondant aux besoins de tous les élèves, par des échanges et des formes diverses de collaborations.

Les dasses spéciales Actuellement les classes spéciales valaisannes fonctionnent la plu­part du temps de manière autono­me. Les enfants peuvent y progres­ser à leur propre rythme, grâce à la présence d' un enseignant spéciali­sé et à un effectif réduit. Les pro­positions d'Education 2000 pri­vilégiant la collaboration et le décloisonnement, c'est sans doute dans cette perspective qu'elles se transfonneront. Hormis ce qui se passe depuis quelques années à l'école primaire de Martigny et dans différents cycles d'orienta­tion, des expériences de décloison­nement verront le jour dès la ren­trée scolaire 1996.

Les institutions Des expériences de décloisonne­ment institutionnels s'élaborent grâce à l'initiative des directeurs et des enseignants. Nous pouvons ci-

R~· Septembre 1996

ter l'exemple de l'Institut Notre­Dame-de-Lourdes qui accueille des enfants handicapés physiques. Depuis deux ans, l'Institut Notre­Dame-de-Lourdes intègre deux classes enfantines de la ville de Sierre et pratique des expériences enrichissantes.

L'enseignant spécialisé

Dans la mouvance d'une société dans laquelle performance et com­pétitivité occupent urle place pri­mordiale, le projet Education 2000 a su profiler une école cohérente, centrée sur l'apprenant, mettant en évidence les valeurs fondamen­tales que sont respect des diffé­rences, épanouissement personnel, autonomie, esprit critique et colla­boration.

Cette nouvelle école ne se créera sans doute pas du jour au lende­main. Si, du point de vue structu­rel, les principaux jalons sont po-

sés pour une application à court terme, la difficulté essentielle consistera sans doute à débloquer guelques verrous bien encrés dans des croyances diverses.

L'action devra porter sur les ensei­gnants, pour lesquels la conception de leur propre rôle devra changer. L' enseignant sera un réel vecteur du savoir, mais il ne sera pas la seule source du savoir. Ce retrait de l'enseignant favorisera sans doute l'autonomie intellectuelle de l'apprenant. En effet, l'élève se si­tuera réellement en position d' ap­prenant, d'être social, en relation constante avec l'enseignant, avec ses camarades et avec le savoir, appréhendant petit à petit son environnement par un processus cognitif qui construira son intelli­gence . Ce passage de la transmis­sion du savoir à l'appréhension du savoir demandera toute une évolu­tion de la part des enseignants. L'enseignant spécialisé, par sa for-

mation spécifique en psychologie cognitive, par son recul, par la connaissance de ses collègues, pourra être vecteur du change­ment.

Les expériences de décloisonne­ment, de travail en équipes, de différenciation, de respect des rythmes demanderont sans aucun doute un engagement personnel de chaque enseignant dans un pro­cessus de recherche-action. Un projet d'établissement assorti d'ob­jectifs clairement définis, une éva-1 uation constante et une régulation des processus sera indispensable. Là encore, le regard, l'expérience de l'enseignant spécialisé, contri­bueront sans doute à l'élaboration de modèles concrets répondant aux besoins spécifiques de chaque établissement.

Philippe Nendaz

chef de l'Office de l'enseignement spécialisé

REVUE DE PRESSE

D, " l' • • • • • • • un numero a autre · • • • • • • Allemand

Réforme orthographique Après quinze ans de travail, la refonte de l'orthographe allemande est enfin sous toit. La mutation concerne environ 12 000 mols. La réforme a été élaborée par des experts aile· mands, autIichiens et suisses. Bien sOr, les modifications proposées n'ont pas manqué de provoquer quelques réactions pathétiques, mais plus rien ne peul empêcber la nouvelle oc­thographe de prendre place dans les cahiers d'école, offi­ciellement dès 1998. Les ex­perts pensent déjà à la réforme suivante. (Hebdo 23.05)

Apprentissage

L'angaisse La Suisse a mal à son apM prentissage. Le système a fait ses preuves mais les rigueurs de la conjoncture en sapent les fondements. Des milliers de jeunes ne trouvent pas de place et risquent de se margi­naliser. Tout le pays est tou­ché. 40 000 places d'apprentis­sage perdues en dix ans : le chiffre est assez éloquent pour qua li fier la s ituation de drama­tique. Réveillée par la presse, la classe politÎque réclame des mesures. Les efforts s ' orien­tent vers la prolongation des études et cette tendance a sans doute du bon, mais les recalés r isquent à moyen terme de constituer une frange margina­lisée. Le dossier de l'Hebdo met en évidence les dé ­marches, stages, déceptions et renoncements des élèves d'une classe de ge terminale. Une vé­ritable course d'obstacles. (Hebdo 30.05)

42

Sion Stage de leux-vivre Dix-sept adolescents du Col­lège de la Planta ont partici­pé à Sion à un stage de quatre jours pour «Mieux se connaître». L'initü.tive en re­vien t à la dynamique Ligue va­laisanne contre les toxicoma­nies. Pour les professionnels de la prévention, il faut se faire à l'évidence: «L'école n'est pas le tieu le plus favorable pour parler d'alcool, de déprime, de dialogue.» D'où J'idée d'offrir une formation en développe­ment personnel. Quarante vo­lontaires attendent d'ores et déjà le prochain stage. (NQ31.05)

Formation

Statut sodal Mieux vaut avoir des parents universitaires et a isés que manœuvres et modestes si l'on veut réussir à l'école et aller loin dans les études. Le statut social et la formation des parents demeurent des facteurs déterminants selon l' Office fé­déral de la statislique. La dé­mocratisation des études reste limitée ct il devient toujours plus diffici le de progresser dans l'échelle sociale. (Quotidien jurassien 31.05)

Royaume-Uni

Enseignement à distance L 'Open Univers ity, la plus grande université a nglaise, pratique l'enseignement à distance depuis 25 ans. A l 'heure où le Centre d ' ensei­gnement à distance de Sierre ouvre ses portes, son «ancêtre» compte plus de 200 000 étu­diants dispersés dans tout le

Royaume-Uni. L'Open Uni­versity met aujourd'hui l' ac­cent sur les nouvelles techno­Logies, du CD-Rom à Internet. (NQ3.06)

UNll

Journée de grève Grève à l'Université de Lau­sanne. Les assistants et autres membres du corps in­termédiaire devront suppor­ter la quasi-totalité des coupes budgétaires prévues par Orchidée. Le recteur, Eric Junod, ne minimise pas le péri l et s' inquiète: «Nous allons vers une détérioration de j'en­seignement.» Il ajoute que les économies forcées risquent de «compromettre le potentiel de recherche de l'université». Le 27 septembre, l'organe législa­tif de l 'UNIL doit entériner les propositions de coupes. Une rentrée plus agitée que d ' habi­tude en perspective. (NQ 5.06)

Valais

Supprimer une année de collége? Un vent de fronde soume sur la proposition d'«Education 2000» de réduire de cinq à quatre ans la durée du gym­nase en Valais. Coup d'éclat de la commission maturités qui refuse le mandat trop étroit que lui a confié le Département de l ' instruction publique. Les dé­fenseurs d'un collège de quali­té montrent une détermination farouche. L'objectif de cette modificat ion? Revaloriser le cycle d'orientation qui est le maillon faible de la structure scolaire actuelle. Arguments qui ne trouvent pas grâce aux yeux des professeurs et des recteurs. (NQ 10.06)

Ecole vaudoise

En mutation Le nouveau parcours scolaire des écoliers vaudois a passé le cap du Grand Conseil Le paquet «Ecole vaudoise en muta tion» sort indemne des déba ts parlementaires. Adop­tée en première lecture, la révi­sion de la loi scolaire dessine une école vaudoise plus ro­mande et plus soucieuse de l' ouverture à la formation pro­fessionnelle. Après avoir adop­té le principe d ' un cycle de transit ion en deux ans (5e et 6e

années), au terme duquel sera décidée l'orientation des élèves, les députés ont admis que la deuxième année de ce cycle répartira les élèves dans les classes distinctes selon deux niveaux différents dans trois branches, le français, les mathématiques et l'allemand. (J. de Gellève 13.06)

Enseignement bilingue

Modes d'emploi Former des citoyens pluri­lingues, tel est le propos de deux livres qui viennent de sortir en France. Le premier, «L'enfant aux deux langucs,> est signé Claude Hagège, pro­fesseur au collège de France. Le second, «L'enseignement bilingue aujourd'hui» est l'œuvre de Jean Duverger, ex­inspecteur de l'Education na­tionale. Tous deux disent , en substance, ccci: la pratique de deux langues étrangères doit deven ir la norme pour tout ci­toyen européen du XXIe siècle. L ' impératif est politique, cul­turel, économique. Pour Clau­de Hagège, la mise en place ef· ficace du multilinguisme à

R~ -S.ptembre 1996

>

"école n ' ira pas sans une poli ­tique d'échanges temporaires massifs des maîtres. Jean Du­verger note que l' enseignement bilingue de dcmain doit s ' ap­puyer sur les langues d'immi­gration comme sur les langues de voisinage. L'anglais pcut venir en deuxième position. Claude Hagège en est égale-ment convaincu. (NQ 17.06)

Réformer l'apprentissage

En dOUleur La pénurie des places d'ap­prentissage n 'est pas cataS­trophique, selon Jean-Pascal Delamuraz. Le conseiller fé­déral accepte cependant un remodelage de la formation professionnelle. L' Ofiamt, chargé de rendrc un rapport dé­bouchant su r des mesurcs pra­tiques, aura-t-il la vigueur né­cessaire pour proposcr et in troduire les réformes? Des modifications de lois qui pour­raient être sous toit d'ici 1999. (NQ 18.06)

France Réforme Contre les réformes à la hus­sarde de Chirac, le ministre français de l'Education prô­ne la concertation. Il se fait taxer d' «immobil isme» par ses amis gaullistes mais craint plus que tout les réactions très vio­lentes qui suivent toujours les réformes de l'école. L'univer­sité française devrait être en marche vers une «révolut ion heureuse», d'après François Bayrou qui a présenté les orientations que le gouverne­ment veut mettre en route. «.La réussite de la réforme, c'est qu'elle n'appartienne à person­ne d'autre qu'à ceux qu i la fe­ront viv re» a déclaré le mi­nistre. JI préconise l 'institution d'un premier semestre d'oricn­tation, axant le con tenu des formatjons SUI un groupe de disciplines parentes. Le travail universitaire devrait être répar­ti sur dix mois. Enfin, le mi­nistre a proposé une allocation d ' études tenant compte de di­vers facteurs. (NQ 19.06)

R~ -Septembre 1996

Formation des maîtres

HEP Après les hautes écoles spé­cialisées, voici les ha utes écoles pédagogiques. Tous les cantons s'engagent sur cette voie pour améliorer la for­mation de leurs enseignants. Sauf Genève qui préfère unc filièl·e universitaire. Pourquoi ce chamboulement? «Partout, on augmente les exigences en matière de formation des en­seignants. La tendance est de la confier à une institution de niveau tertiaire. telles les hautes écoles pédagogiques (HEP)) , explique Jean-Fran­çois Lovey, directeur de l'Eco­le normalc du Valais ct membrc de la commission suisse des HEP. La HEP du Valais est la première du genre acceptée par un parlement de Suisse. Le Valais sera donc le laboratoire des instituteurs du futur. (NQ 19. 06)

Examens Dopage Vitamines, bêtabloquants, anxiolytiques .. • la pharmacie des étudiants en période d 'examens ne cesse de se per­fectionner. Même les écoliers s'y mettent. De longues nuits passées sur les bouquins: pour se maintenir éveillé, le café ne suffit pas toujours . .. Un é tu­diant sondé sur cinq a ingurgité les fameux bêtabloquants pri­sés des angoissés! Stress, envie de réussir, fatigue, anxiété ct troubles du sommeil se parta­gent les raisons de recourir à une aide médicamenteuse. «On peut légitimement penser qu'un travail de prévention de­vra être en trepris ces pro­chai nes années», relève le Pr Jacques Diezi de l ' Institut de pharmacologie et de toxicolo­gie de l'Université de Lausan­ne. (Hebdo 20.06)

Collège lausannois Ados démarcheurs Pour son 40e anniversa ire, un collège lausannois initie ses élèves au business. L'établis-

sement du Belvédère a formé ses élèves à la recherche de fonds pour financer ses festi· vités. Ce sont les é lèves eux­mêmes qui ont n5colté quelque 39 000 francs aupr~ des PME et commerces de la place. L'expérience devait initier les jeunes aux réalités des affaires, mais ce la n ' a pas manqué de choquer certains. Cette mode naissante n 'éclipsera pas la question des limites à poser à ce gcnrc d'opération. (J. de Genève 1.07)

Passeport vacances

Fribourg Depuis bientôt vingt ans, des milliers d 'enfants participent aux diverses activités spor­tives, culturelles, artistiques et culinaires proposées un peu partout en Suisse. L'été sanS le passeport vacances ne serait plus l 'été. Fribourg a lancé le premier passeport va­cances romand en 1978, à l'initiative de Pro Juventute. Depuis, le passeport vacances a conquis la Suisse romande. (J. de Genève 12.07)

Echange linguistique

Ecole de vie Deux collèges de Lausanne et de Zurich ont testé avec suc­cès un échange linguistique. Les élèves qui ont fait le choix de participer à l'échan­ge linguistique pa r immer­sion sont unanimes: l'ap­prentissage de l'allemand ou du français devient un plaisir dès qu ' ils deviennent langues de communication. Leurs en­seignants parlent d ' ouverture et de to lérancc. L'expérience menée par le co llège privé de Lausanne et l 'établissement public zurichois est originale dans la mesure où les élèves âgés dc 13-14 ans partent en petits groupes et pour une du­rée dc quatre semaines pendant la période scolaire. Durant la période 1993/1994, «ch­échanges» a recensé près de 550 échangcs scolaires, impli­quant pas moins de 10 000 élèves, soit d'une région lin-

..... gu istique à l' autre, soit «dès le niveau gymnasiah~ avec des écol~s étrangères. (J. de Genève 17.07)

Binn

Ecole vivante L'année passée, l'école de Binn ne comptait plus que six élèves. Cc nombre étant in­suffisant pour former une classe, l'école aurait dû être fermée. La commune de Bion a fait paraître des annonces dans la presse et à la radio: «Notre école primairc manque d'élèves. Nous recherchons des familles ayant de jeunes enfants pour habiter notre vil­lage. Un travail ct un logement seron t mis à disposition.» Les réponses à l 'appel furent nom­breuses. Cet automne, treize élèves formeront une classe à Binn. (NF 18.07)

Romandes en Bosnie

Enseigner le civisme En Bosnie, deux Romandes enseignent le civisme et la dé­mocratie. Pendant dix jours, une trentaine d 'enseignants bosniaques ont suivi un sémi­na ire portant sur l'instruc­tion civique et les d roits de l' homme. Ces cours seront utiles pour préparer les élec­tions de septembre. Dès la ren­trée prochaine, les professeurs bosniaques instruiront à leur tour leurs élèves sur la Consti­tu tion ou la conception des lois. Baptisé Civitas, le projet était organ isé et financé conjointement par le Consei l de L'Europe, l 'agence d'infor­mation du gouvernement amé­ricain et le centre pour l'éduca­tion civique américain. Pour Geneviève Murisier, qui en­seigne au Collège de la Planta à Sion, et Monique Nobs, en­seignante au cycle du Vuillon­nex à Genève, cette expérience est une sorte de pèlerinage per­sonnel, une manière de partici­per à la reconstruction d ' une région ravagée par quatre an­nées de guerre. (NQ 29.07).

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ODIS de St-Maurice

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Le responsable des moyens audio­visuels se fera un plaisir de vous initier lors de ses présences à l'oors.

Animation pédagogique: nouveautés 96/97

L' OorS de St-Maurice a été rénové et développé. Cela permet d 'offrir de nouveaux services aux ensei­gnants du Bas-Valais, en par ticu­lier d es heures de permanence dans les disciplines suivantes: français, mathématique, MA V, en­vironnement, ACM, éducation reli­gieuse, éducation musicale, infor­matique.

Le nouvel horaire de permanence, alterné entre l' OROP de Sion et 1' 0015 de St-Maurice, sera publié dans le prochain numéro de Réso­nances et affiché à l'OOIS de St-Maurice.

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EN RACCOURCI

D'un numéro à l'autre

Répertoire de jeux Le Service école de 10 Communouté de trovoil propose un répertoire de 280 jeux et onimotions sur des thèmes tels que .imoge de l'outre et de soi., <relotions interculturelles>, cnon-violence oclivel, «environ­nenb, ete Il comporte un descriptif de choque octivité et donne tous les renseignements utiles pour passer commande. Son prix est fixé à fr. 16.30.

Pour commander ce répertoire: Service école de 10 Communauté de trovoil, Epinettes 10, 1007 Lousonne. Tél. 021 / 61684 33; fox 021 / 6174353.

Prévenir les incendies

Une brochure gratuite Le Centre d'information pour la pré­vention des incendies (ClPI) vient de publier une brochure présentant les principaux dangers d'incendie. Le quart des 20 000 incendies déplorés choque année dons notre pays sont dus à l'imprudence.

Vous pouvez vous procurer cette brochure grotuite (jusqu'à 500 exemplaires) à l'adresse suivante: CIPI Bundesgosse 20, CP B576, 3001 Berne.

Ambassade de Fronce

Documentation gratuite Le Service culturel, scientifique et de coopérotion de l'Ambossode de Fron­ce met à disposition des établisse­ments scoloires des films scienti­fiques, techniques, documentoires et

R~ -Seplembre 1995

linguistiques (VHS et 16 mm). Le prêt et l'envoi sont grotuits; seul le retour est à la chorge de l'emprun­teur.

On peut obtenir le cotologue des do­cuments disponibles à l'adresse sui­vante: Ambossode de fronce, Service culturel et scientifique, Schossholdenstr. 46, 3000 Berne. Tél. 031 /359 2111; fox 031 / 35921 92.

Sierre

Comédie musicale

le chœur . L'orc-en-Ciel des Enfonts et Jeunes. de Sierre, dirigé par l'ins­tituteur Pierre-Marie Epiney se produira sur la scène de la salle de gymnastique de Muroz/Sierre, du 23 ou 25 septembre. Au progrom­me, une comédie musicole intitulée .GénérotionS •. Jeunes enfants, ado­lescents, odultes et personnes du troisième âge se côtoieront sur scène pour un spectode à l'image de la vie, avec ses conflits - de généro­tions - et ses moments de pur bon­heur. Scénario, orrongements musi­coux, direction du chœur, direction des choristes-acteurs, conception du spectode et chorégraphies sont dus à Pierre-Marie Epiney et son épouse Michèle-Andrée.

Ecole plurilingue

Journée d'étude à Berne

Le Syndicot suisse des services publics (VPOO/SSP) orgonise à Berne, le mordi 22 octobre, une journée notionole d'étude intitulée

, l'école plurilingue: une chance pour la société._

Après une allocution de Moritz Ar­net, secrétaire général de la Confé­rence suisse des directeurs conto­noux de l'instruction publique ((DIP), et l'intervention de l'humo­riste Mossimo Rocchi, deux confé­rences principales sont prévues. Rita Fronceschini, sociolinguiste de l'Uni­versité de Bâle, exposera les résul­tots détaillés du recensement de 1990 concernant la diversité linguis­tique en Suisse. Hans H. Reich, de l'Université de Landau et expert de l'Union européenne chargé des questions relatives aux longues des minorités, présentera une vue d'en­semble des efforts entrepris par les systèmes éducolifs des différents pays européens confronlés ou multi­linguisme lié à la migrolion. Ces conférences seront suivies par des trovoux de groupes et une table ronde finale.

Renseignements et progromme détaillé peuvenl être oblenus à

l'adresse suivante: Secrétoriot SSP!VPOO, cose postale, 8030 Zurich; tél. 01 - 266 52 52 ou fox 266 52 53 (David Hauser).

« ~été rouge»

Un roman pour Arolas Sonliogo Arolos, enseignonl retraité et artiste contheyson, vient de pu­blier un roman intitulé .L'été rou­ge._ Paru aux Editions Mon Village, ce récit se silue durant la révolution espognole. Vous pouvez commander cet ouvroge aux Editions Mon Villoge, 1095 Vulliens. Prix: 27 frones.

Exposition Monet

Visite commentée La fondotion Gionoddo de Martigny présente actuellement une importon­le exposilion consacrée à Edouard Monet. Une visite commentée par AntoineHe De Wolf-Simonetto est organisée à l'intention des enseignants. Elle ouro lieu le 2 octobre à 17 heures.

Journée. romondes d'élude "ASA" -8 el 9 novembre 1996 Centre de congrès «La Longeraie»

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