résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, mars 1991
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Notre dossier : Liens Valais - UniversitésTRANSCRIPT
SCHMIO • OIRRE -e _ 1 1 MARTIGNY· BION· BRIG· MONTHEY
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- 11 -Politique K Valais-Universités» par B. Comby . . Il
_ I)IISSIEI{
- 12 -, RI;LATIONS YALAIS-UNIYERSITÉS, Rétrospecti ve 1987·1991 par G. Fournier 12 Accord intercantonal sur le financement des Universités par J.' P. Rausis 15 Eludes et publication par G. Fournier 17 Exemples de réalisations: - MEOIPLANT par C. Oarbellay 18 - Institut Kurt Bosch par G. Fournier 20 - Institut Dalle Malle d'intelligence
artificielle perceptive par J.·P. Rausis 23 - Société académique du Yalais
par Y. Zuchuat 24 Valais. Centres de recherches par G. Fournier 27 La formation continue universitaire en Valais par K. Grünwald 29 Les relations Yalais-Universités dans le Haut·Yalais par K. Grünwald 32 Le consei l pour les questions universitai· res par G. Fournier . 33 Conclusions. Bilan et prospectives par G. Fournier . . . . . . . .. 35
l'.\C I·: ~ \'\ IJT1ŒLLI':S
- 2 -La «Romande)) un passé qUi a encore de l'aYomr par A Lugon
R1.80NANCES . MA RS 1991
MOIS - CI
T
Un écrivain de chez nous: Olivier Taramarcaz par R. Oelattre Revue , Espoirs·Hoffnungen' par R. Steiner·lsenmann Utapia 91 par E. Berthod
1 \II !lDIXII( I\~ (;I.\I·,lt\LLS
- 8 -Relations Suisse·TIers·monde: de la cohérence s'il vous plaît par E3M Permanence connaissance de l'environne-ment par M. Andrey 10 Tournoi de volleyball des enseignant.<; par AYMEP 10 Catéchèse: la langue des signes par J.·M. Lonfat 39
I\FUI\\I:\llll\:' oFf, 1('11:1,1.1 ::'
- 40 -A toute vapeur par C. Germanier 40 L'exploration des réseaux personnels 41 Rapport sur le redoublement de l'enfant 42 «Cours international d'été à l'université d'Augsbourg, 43 Admission aux écoles secondaires du 2' degré 44 Plan de scolarité des écoles primaires et secondaires 46 JO oU la chronique d'une BD 47
INFORMATIONS CUL T URE L L E S
----------------------------------~--
La «Romande»: , . un passe qUI a encore
de l'avenir Les lecteurs de «Résonances» ne saumilmt demeure?' insensibles au.'!: efforts des sociétés savantes en vue de l'élab01'ation et de la diffusion des connaissances. Les quelqtleS lignes qui suivent ont pour bnt de fain' mieux connaître ulle des phœ it1lciennes sociétés d'histoù'e de notre pays, que ses membres appellenl familièrement. La R01ll,unde •.
La Société d'Histoire de la Suisse romande (SHSR), est née en 1837 de l'initiative d'un groupe d'historiens soucieux, à une époque où tout était encore à faire, de coordonner un peu leurs travaux. D'emblée, elle fut romaude, bien que son projet eût germé au sein de la Société vaudoise d'utilité publique. A l'heure où de plus en plus s'affirme le concept d'Europe des régions, il faut reconnaître la nécessité, à côté des sociétés cantonales, regroupant le public plus vaste des amateurs d'hi stoire, d'un organe susceptible de faire connaître l'histoire romande dans le concert suprarégional de la recherche historique. La SHSR ne fait pas double emploi avec les sociétés locales: elle en est le nécessail~ complément.
Objectifs et action
Dès son origine, la SHSR a poursuivi trois objectifs: faire connaître les sources de l'histoire romande et les études élaborées à partir d'elles, être un lieu d'échanges scientifiques entre les professionnels de l'histoi· re, les amateurs et le public. encourager la recherche.
Publications
La réponse au premier objectif, la collection prestigieuse des Méllloi1'es et doc",nenlJ; (39 tomes dans la 1" série, 16 dans la 2' et déjà 18 dans la 3', en cours), est la voix de l'histoire romande en Suisse et surtout hors des frontières nationales. La SHSR se doit de la maintenir et elle veillera à augmenl<r la fréquence des publications et à faire de celle collection un instrument réagissant rapidement et souplement aux be· soins de la recherche.
Animation scientifique
Pour répondre au deuxième objectif, la Société ne se conl<nte plus d'organiser deux séances annuel les comprenant une assemblée statutaire, une conférence, un repas et une visil< de site. Elle veut provoquer lors de tables rondes, la rencontre de ses membres (historiens professionnels ou non) avec les chercheurs d'une région de Romandie ou d'une institution. Elle a pris, depuis quelques années, l'habitude d'organiser des colloques sur des thèmes choisis dans des domaines de recherche acti fs et neufs. En outre, elle cherchera à organiser dans les vi lles romandes des conférences qui permettront aux membres (et à tous ceux que l'histoire intéresse) d'entendre des cherchenrs étl'angers de passage en Suisse ou des historiens du cru.
Encouragements à la recherche
La Société appuie financièrement des publications de thèses ou de travaux intéressant l'histoire romande. Elle octroie des bourses à de jeunes chercheurs (Fonds Emile-Butticaz). Cette contribution à la pro: motion de la recherche historique, la SHSR entend la maintenir et m possible l'accroître. Elle sera aussi un lieu d'échange et de contact entre les sociétés cantonales, mais également entre les «producteurslt et les «consommateurs» d'histoire.
Dans la poursuite de ces trois objectifs traditionnels, la Société élargira beaucoup plus que par le passé, l'éventail chronologique de la recher· che. Elle ne veut plus être le repaire quasi exclusif des médiévistes, mais embrasser toutes les périodes, de l'antiquité à l'histoire la pl~s récente. Elle veut aussi s'ouvrir plus largement aux contacts interdlSCI' plinaires.
Bureau et comité de la Société d'histoire de la Suisse romande 1991-1993
Bureau: président: GilbClt Coutaz, archiviste de la Ville de Lausanne, Lausanne.
Vice.président: Antoine Lugon, adjoint au Service des musées, monu· ments historiques et recherches archéologiques du canton du Valais,
Sion. Secrétaire: Jacqueline Ulm, rédactrice de la Revue historique vaudoise, LaLlsan ne. Trésorier: Paul Blanc, Lausanne.
Archiviste: Marianne Stubenvoll. assistante universitaire, Lausanne.
Responsable des publications: Lucienne Hubler, rédactrice au Diction~ naire historique de la Suisse, Berne.
Responsable de l'animation scientifique: Pierre Dubuis, privat-docent, Université de Lausanne.
Comité:
Représentants des cantons de la Suisse romande:
Fribourg: Jean·Daniel Dessonnaz, adjoint scientifique aux Archives d'Etat de Fribourg. Nicolas Morard, archiviste d'Etat. Francis Python, rédacteur de la Revue suisse d'histoire.
Genève: Jean·Etienne Genequand, aI'chiviste d'Etat adjoint. Jean·François Pitteloud, adjoint du directelu' des archives du CICR. Corinne Walker Weibel, assislante universitaire.
Jura et Jura bernois: l'rançois Koh ler, histo rien, Delémout. François Noirjean, al'chiviste, Office du patrimoine historique.
Neu,hâtel: Philippe Henry, professeur d'histoire suisse moderne et cont.emporaine, Université de Neuchâtel. Rémy Scheurer. professeur d'histoire du Moyen Age et de la Renaissance, Université de Neuchâlel. Maurice de 1\'ibolet, archivisl< d'Etat.
Rt:SONANCI:S . MAilS 1991
Valais: Patrice Tschopp, archiviste de la Ville de Sion. Frauçoise Vannotti, archivisl<·paléographe, Sion. François Wiblé, archéologue cantonal.
Vaud: Geneviève Helier, historienne, Lausanne. Agostino Paravicini Bagliani, professeur d'histoire médiévale, Université de Lausanne. Denis 1'appy, D'en droit.
Pour aller de l'avant: devenez membres!
POUl' continuer à réaliser ces projets et répondre toujours mieux au vœu de ses fondateurs, la SHSR a besoin de forces jeunes, de nouveaux adhérents qui viennent grossir ses rangs.
Nous lançons donc un appel urgent à tous ceux qui, par profession ou par golit. s'intéressent à la recherche historique ell Suisse romande. S'ils sont déjà membres de la SllSR, qu'ils participent le plus concrète· ment possible à nos activités, ne serait-ce Qu'en recrutant de nouveaux membres_ Sinon, qu'ils viennent nous rejoindre au plus vite!
Bulletin d'adhésion __________ _ ___ _
La personne ou l'institution soussignée demande son adhésion à la SHSR.
Nom et prénom: ___________ ____ _
Adresse complèl<: ______________ _
Lieu et date: Siguature: _ _ _ __ _
Dès réception de sa candidature, elle l'ecevra un bulletin de versement pOUl' sa cotisation annuelle, actuellement fixée à Fr. 20.- En contrepartie, la SHSR lui fera parven ir, sur demande, toutes les publications à paraître_
A retourner à l'adresse suivanle: Gilbert Coutaz, président de la SHSR, r. du Sigual 23, 1018 Lausanne.
Un écrivain de chez nous LES DERNIERS MARAlS - Olivier Taramarcaz
Editions Art et Foi 1990 Gravures de François Pont
OlivilJ/' Tammm'caz, Né à F'ully en 1959, Après avoir vécu une e:J;périence de vie en Amériqlte latine, il obtient en 1986 les. diplôm~ d'assistant social et d'animateuj' socio-cultw'el, Il travaille depuis à la LVT, pm'ticulièrement dans le domaine de 1 accompagnement Indwlduel el! ?nllwu ouvert (travail de rue, prison, sida). Il est ?nm'ié et père d'un enfant. En 1987, il crée avec un ami poète la . 7hupe Musique et Poésie» qui organise régulièrement des j'écilals de poésie, des rencontres lecture, des soirées cabaj'et.
L'autel des noces du jour et des vivants
Dans la poésie d'Olivier Taramarcaz, on trouve de l'automne jusque dans les étés. Il dit le soleil sans oublier l'ombre,
L'homme marche eL l'on regarde avec lui, Ce qu'il voit en toutes choses, c'est l'image de son errance. L'errance est toujours la quête de quelque chose.
Il exprime le plaisir d'aimer dans la réalité sensuelle ou l'imaginaire des fantasmes. Il se livre au panthéisme et tire ses images de la nature, toujours présente, qui enrichit. envahit le poème de ses floraisons, de ses vestiges animaux, minéraux, astraux ...
J'ai découvert un mot au goût végéta~ Uli l1Wt /leuri d'e.stampes, fraÛi COl1mte la forêt de mai, un mot plein comme tes mains, entier, tendre comme du pain d'épeautre.
Chaque poème exprime un momenL de la vie restitué, avec humour, tendresse, spontanéité. Il y cherche sa propre harmonie pour offrir des impressions fraîches, délivrées de tout discours.
A partir d'observations naturelles, il crée l'insolite, le surréel, J'imagination prenant source dans le réel.
C'est aussi une poésie d'une nature qui se voudraiL magnifiée, elle répond par un chant passionné venu du tréfond de sa vie et offert comme offrande sur l'autel des noces du jour et des vivants. Nature bafouée, estropiée, canalisée. Les marais rétrécissent comme peau·
de-chagrin, ils deviennent les vestiges des temps anciens balayés par les ralraks de nos vies faites de béton.
Poteaux indicateurs givrés à l'angk de la brume d'octobre 0 .. quelque.s oiseaux de browsaille crachent de.s sulfates avant de s'abattre sur le bitume à genoux les yellx étranglés par de.s torrenŒ acides.
Les marais sont aussi les derniers orchestres romantiques. Les gens quittent les villes pour venir les écouter et plonger dans leurs rêves, pour retrouver la vie originale, la seule vraie vie, malheureusement aujourd'hui emprison· née.
Consentir à reprendre son silex, disparaître avec la terre, comme un mot se perd entre deux étalts, dans l'ù .. t.nt infini où le temps ne se divise plU1i.
S'arrêter sur les verges de son rêve, rega.rdel' t'eau s'écouler, celk qui emporte le sable de la peine.
Comme le dit Taramarcaz lui-même (NF 15 décembre 90). «Je réagis comme un fauve face à ce siéele de fécondité du vide, du néant et de l'absence où règnent en maître le profit, le discontinu, et le goudron, qui finira par pousser au-dedans de nous- mêmes.»
Quête du «haut-pays»
Cette campagne, cette beauté, ces cris sont exprimés en vers libres, ramassés dans une expression coulante, une harmonie douce, une chanson fraîche, mêlant le réalisme et la reverie.
Les poèmes d'Olivier Taramarcaz sont aussi la quête d'un chemin vers le «haut-pays'.
Comme les poètes symbolistes de naguère, un petit rOseau lui suffit pour faire chanter .Ia forêt et une image de la création pour (ant apparaître le créateur. Mais la beauté seule est innocente.
Horizolt de lumière dégrafée du ciel.
Les liétes Ollt oltvert de grands lIeu.x Qva/il de mourir SOIIS les étoiles distrailes.
Demaill, le long de la rivière j'écouterai la longne prière.
De part son métiel' d'assis!<lnt social , Olivier Taramarcaz a appris à tout partager, bonnes et mauvai ses choses. Dans son œuvre, il paliage aussi ses sentiments (gais ou Iristes), sa
perception, mais avec discrétion, en nous interpelant par une peLite !<lpe sur l'épaule mais en s'excusant presque de nous importuner. Il n'y a pas d'effusion senLimen!<lle. Il aime les phrases courtes, «ce sont des images qui me viennenL, que je garde en moi, parfois très longtemps" dit-il.
Espérons cependant qu'il ne les conserve pas trop pour que nous puissions découvrir encore d'autres marais, au détour des sentiers de notre vie.
Bibliographie
Toute son œuvre est éditée aux Editions Art eL ~'oi, (Chemin des Rosiel's 1926-foùlly), maison d'édiLion qu'il a fondée lui-même_ A,yanL le
goût du beau et du travail bien fait, il peuL ainsi suivre le dernier périple de ses rêves jusqu'à la phase finale de la mise en page et de l'impression.
~chos d'un silence 1986 Chants de la rivière 1987 L'ins!<lnL pl'Omis 1988 Les doigts du sable 1989 Les derniers marais 1990 Cel ouvrage est illustré de plusieurs croquis (gravures) de l'artiste valaisan de SainLPierre-de-Clages, François Poul
R. Delattre
N.D.: Tous les poèmes de ceL article sont tirés de SOlI dernier ouvrage.
Revue «Espoirs-Hoffnungen»
Devenez membres de l'association de soutien!
Madame. Monsieur
de nombreux articles et des témoignages de lecteurs provenant de milieux sociaux très variés reconnaissent la fonction importante de la revue littéraire valaisanne bilingue, «EspoirslIoffnungen,.
Destinée initialement à jeter les ponts entre les littératures du Haut-Valais et du BasValais, considérées comme le reflel authentique de deux sociétés trop proches pOUl' être séparées par des problèmes humains et lin· ~istiques, cette revue a su créer sa propre Image qui la distiugue des auLres périodiques du même genre en Suisse.
En effeL, il s'agit de la seule revue littéraire entièrement bilingue paraissant six fois par an en Suisse. Il n'y a pas d'autre revue de ce genre en Suisse_ ~lIe se présente, se lon les pnncl~es du journalisme «quotidien», comme revue IlIusLrée agréable, avec des reportages, d:s entretiens, des témoignages facilement limbles. Et il n 'y a pas de revue littéraire en SuISse dont la popularité se base non seulellIent Sur un cercle humainement restreint de ~uonnages de la vie littéraire mais sur l'in-
rêt d'un canLon enLier. '
Rf~ONANCt:S . MAilS 1991
Nous avons d'ailleurs prévu d'y insérer à J'avenir une partie analogue pour J'ensemble de la Suisse, ce qui uous permeLtra d'exploiter le marché littéraire suisse.
Pourtant un développement commercial des structures administratives d'« Espoirs-Hoffnungen» s'est avéré indispensable à la survie de cet organe. Relevons à cette occasion le travail bénévole de la l'édaction et de ses collabol'ateurs, malgré un sacrifice de temps considérable, et soulignons leur volonté de renoncer encore aux prétentions salariales usuell es. Il s'agit uniquement d'assurer la santé financière du pro<iuil
Nous avons donc décidé de créer, avec l'appui de l'avocat et no!<lire sédunois, M' JeanBernard Pitteloud, une association composée de membrcs ordinaires et de membres de soutien.
C'est pourquoi nous nous adressons à vous, dans l'espoir de trouver en vous des amis de la communication écrite, de l'échange culturel non seulement entre les parties linguistiques du Valais, mais aussi entre la Suisse alémaniqu e, la Suisse l'omandc et la Suisse italienne.
En versant une cotisatioll anlluelle de membre ou un montant de votre choix, vous contribucrez à la réussite d'une démarche visant à rapprochel' des communautés culturelles ct linguistiques qui trop souvent s'ignorent.
Nous u'avons cependanL pas l'intention de nous limiter au seul financement de rêves poétiques. Un réseau de distribution d '11 EspoirsHoffnungell 'J dans les librairies et kiosques sera établi. et on va puiser systématiquement à la source financière principale de chaque revue, celle des annonces. En plus. nOlis allons nous adressel' aux différentes fondations suisses destinées notamment à soutenir la communicaLion bilinb'lle et l'échange culturel. ~n raison de la concepLiou élargie, telle que nous l'envisageons, le marché suisse de l'édition et de la vie culturelle nous seront désormais accessibles.
Une fois le capital nécessaire réuni, nous allons convoquer sans tarder une première assemblée afin de vous soumetLre un budget annuel dé!<lillé, ainsi qu'un projet de s!<ltuts. Chaque membre rutul' sera pOlir nous un paltenaire dont les suggestions seront prises très au sérieux.
Le nom d'Hespoirs» incite ... à l'espoir. NOlis vous prions cordialement de faire bon accueil à notre demande et d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre considération parfaite.
Le propriétaire et rédadeur en chef: Robert Stciner-Isenmann
La rédaction d'u Espoil's-Hoffnungen»: Curdin Ebneter, Jean-François Hocedez, Pierre-Gérard Crettaz
La secrétaire d' H Espoirs-Hoffnungen»: Martine Sobrero
Le comité de patronage: Marc-André Bcrclaz, directeur, Siel're D' méd. Charles Bessero, Martigny Abbé Bernard Broccard, Sien'e Maurice Chappaz, écrivain, Le Châble Gilbe.t Debons, présidcnt dc la ville de Sion Jean Dretwyler, compositeur, Sierre Roland Delattre, professeur et écrivain, Champlan Jean-Michel Gard, directeur, Martigny Léonard Gianadda, directcur, Martigny D' méd. Jiirg Gunti, Veyras Mr Jean-Pierre Gllidotlx, conseiller culturel, Sierrc Ludwig Imesch, écrivain, Zurich
Marcel Kuonen, Service de la protection de l'environnement, Sion Dr lliitus Luck. vice-directeur Bibliothèque nationale, Berne D' Charles-Albert Monnier, préfct du district de Sien'e Amédée Mounil', président de la commune de Salqueneu Adrien Pasquali, écrivain, Saint-Gall Charles·Albc.t Roten, journaliste, correspondant «( Walliser Botc), Sion
Mr Dr Peter von Roten, ancien préfet du dis. trict de Rarogne Roger Salamin. éditeur, Editions Monographi Sierre c, Benoît Schoechli, éditeur, «Journal de Sierrell Sierre ' Hannes 1'augwalder, écrivain, AaraulZermatt Jean-Marc Thcytaz, écrivain, journaliste 'Le Nouvclliste», Sion Geneviève Zuber. journaliste «Radio-Rhône» Sierre '
Talon d'inscription _ _ ____ ___ _ ________ _
à retollrner, S.V.p. à Robert Steinedsenmann. CP 596, 3960 Sierre
Le/la sOllssigné(e) souhaite adhérel' à l'Association (Espoirs-Hoffnungen» en tant que
o membre ordinaire (cotisation annuelle: Fr. 100.- ). J'ai droit à un abonnement annuel. Je verse ce montallt ail CCP 19·3191 -2.
o membre de soutien. Je fais don du montant suivant: -=-____ (J'ai droit à un abonne-ment annueL) Je verse ce montant au CCP 19·3191-2.
Nom: _ _ _ ________ _
Rue: ___ _____ ___ _
Da~: __________ _
Ecole suisse de Bogota
Mise au concours
Prénom: ___ _______ _
Lieu: ___ _ ____ _ __ _
Signature: ___ _ _ _ ___ _
L'école suisse de Bogota met au concours
un poste de maître(sse) primaire Niveau 1 re année pour la section française du collège.
Exigences:
brevet de maître(sse) primaire, valable dans les cantons de la Suisse romande, expérience professionnelle dans le cadre de la scolarité primaire, intérêt pour les problèmes pédagogiques d'élèves hispanophones, connaissance du
français rénové. Il est préférable que le postulant possède des notions de la langue espagnole.
Traitement:
selon barème du règlement de l'école suisse de Bogota. Caisse de retraite.
Entrée en fonction :
1" septembre 1991 (arrivée à Bogota le 18 août au plus tard).
Les actes de candidature, accompagnés d'un curriculum vitae manuscrit, d'une photo et des documents d'usage, doivent être envoyés à M. Jean·Pierre Rausis, Département de l'instruction publique, Place de la Planta 3, 1950
Sion, tél. 027121 6265, pour le 20 mars 1991, au plus tard. -RÉSONANCf.S
----Colombia
UTOPIA 91 Helvetia
Un prétexte: 1991 et les commémorations qui, chez nous, sont liées à ces chiffres.
Utopie 91: une idée un peu folle germée au nord de Rogota dans un collège qui se prénomme uHelvetiaH
Une réalité: le passage aux actes pour une vingtaine d'enseignants colombiens ...
Bogota-Colombie, lin collège trilingue (espagnol-français·allemand) fréquenté par 600 élèves de souches colombienne et suisse, qu'ils aient 4 ou 20 ans ...
Dans la réalité locale, un lieu d'études privilégié soutenu - entre autres - par le canton du Valais et son Département de l'instruction publique.
AlI générique, le corps enseignant de cet établissement privé partagé, lui-même, entre des origines sud-américaines et helvétiques. Avec, dans les rôles principaux, quelques «énergies}} résolues à faire germer leur grain de folie:
Perll/elb'e (/.1l$ professeurs colombiells du .Colegio Ji de découvrir, d'ép1'Ouvel', d'admirer et de discuter d1tmnl u.n mois ce petit pUllS qui do/we à le'ur lieu. d'enseignement le lubel "fIell1eUali
Cette ouverture leur sera proposée au travers des pays de Saint-Gall, de Berne et du Valais afin de donner un panorama des langues, des
coutumes, des mentalités, des lieux, des systèmes, .. . avec des accents géographiques, économiques et, sUitout, pédagogiques.
L'appui d'institutions suisses, la générosité d'entreprises privées de Rogota et l'énergie déployée par les enseignants du «Colegio Helvetia») permettent le financement du projet. Ulle comptabilité qui devait apprivoiser j'impossible ... · offrir l'incroyable voyage SUDNORD'
Durant la semaine valaisanne, des enseignants d'ici hébergeront leurs collègues de là-bas. Ils partageront aussi un peu de leur vie, de leurs passions, de leul' temps cn classe. Voilà pour l'intendance. la générosité et la tolérance.
Les rêves sont une soupape de l'esprit mais ils doivent parfois dépasser le seul «Jet de vapeur» et devenir réalité. Et c'est l'avenir réservé à «UTOPIA 91>1, concrétisé du 14 mars au 14 avril 1991.!
Eric Berthod Comité UTOPIA 91
Bogota-Cclombie
P.S. Le Valais tendra les bras à la Cclombie durant la dernière semaine du séjour. Si vous croisez l'un de ces collègues de passage, rappelez-vous qu 'à Bogota cc Bonjounl se dit (( Buenos Dias».
20000 litaI!! Au service de tous tes livres el tous les lecteurs
14, av. du Midi - Tél. (027) 22 52 72
Gérance: Bertrand Marty 1950 SION ... lF.80NANC!S _ MAllS 1991
Vacances de Pâques
ORDP Sion fermé du 28 mars
au 8 avril
oms St-Maurice du 28 mars au 2 avril
Sion agenda culturel
Musée cantonal des beaux-arts
Collections permanentes Ouvert tOIiS les jours, sauf le lundi
de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures
Musée cantonal d'archéologie
Ouve.t tous les jours, sauf le lundi de 10 heures à 12 heures
et de 14 heures à 18 heures
l
INFORMATIONS G É N É R ALE S
Relations Suisse-Tiers Monde De la cohe'rence ...
s'il vous plaît! •
Café, dette, environnement ...
Les matières premières, l'endettement, la fuite des capitaux, l'environ· nemen~ illustrent l'interdépendance des situations Nord/Sud et les in· fluences de la société planétaire dans la tasse de café, le bilan des banques, la place financière suisse ou les comportements polluants.
Le prix du café sur le marché mondial s'élevait en 1980 à Fr. 5,50Ikg; il n'atteint que Fr. 2,191kg alliourd'hui, en moyenne. A eux seuls, les pays exportateurs de café d'Afrique ont enregistré en une année (mi· 1989/mi·1 990) des pertes de recettes de 1,5 milliards de dollars, l'équi· valent de 10 ~ de l'aide au développement en faveur de l'Afrique subsa· harienne.
Sur le front de la dette, la Banque Mondiale vient de souligner une nouvelle fois une anomalie qui se renouvelle depuis le début des années 1980: le Sud finance le Nord. Les remboursemenl.<; et les paiemenl.<; d'intérêl.<; des pays en voie de développement ont été à nouveau supé· rieurs, en 1990, aux prêl.<; reçus (transferta négatifs 27,5 milliards de dollars). Même l'Afrique «finance », en 1990, les pays riches (transferts négatifs 500 mio de dollars). Dans le domaine de la fuile des capitaux, les avoirs de l'ex·président dictateur Marcos en Suisse sont estimés à plus de 500 mio de dollars. Dr, il aura fallu cinq ans de procédures· et l'appui compétent de trois avocal.<; suisses (dont M. Guy Fontanet, ex·conseiller d'Etat genevois) pour obtenir une décision de principe sur les modalités de la restitution des avalrs Marcos au gouvernement démocratique des Philippines de M" Aquino. Pourquoi? Parce que si la Suisse a amélioré sa législation pour lutter contre l'argent «noir» (blanchiment d'argent d'origine crimi· nelle), la législation helvétique contre le blanchiment de l'argent (griS)), (d'origine fiscale, cn provenance du Tiers Monde par exemple) laisse à désirer, en comparaison internationale. Dans le domaine de l'environnement, la lutte contre l'effet de serre en particulier, la Communauté européenne, comme la Suisse, se sont enga· gés à stabiliser les émissions de gaz carbonique d'ici l'an 2000, Ge premier train de mesures timides nous touchera de près, comme consommateur ou producteur, puisque les pays industrialisés représen· tant les 25 ~ de la population du globe émettent 75 l des gaz à effet de serre.
Cohérence, s'il vous plaît
L'analyse de ces constal.<; a amené la Communauté de travail Swissaid/ Action de CarêmelPain pour le prochain et Helvetas à se préoccuper depuis plusieurs années de «politique de développement», c'est·à·dire à se constituer, avec des associations sœurs, en (dobby» en Suisse et en F.urope des intérêts des populations les plus pauvres des pays en voie de développement. Tâche difficile et ing,..te, vu la complexité des
dossiers et des intérêl.<; économiques et politiques en jeu, mais tâche indispensable si l'on tient à une cohérence, à une complémentarité entre les activités de la coopération au développement et celles de l'économie suisse en général, dans leurs relations avec les pays en voie de développement. La Confédération dispose d'un budget de un milliard de francs suisses par an pour la coopération au développement, ce qui est fort peu en comparaison internationale, mais qui permet de soutenir de multiples et importants efforts dans le domaine de l'agriculture, de la formation, de la santé, de la reforestatioll , etc. ou de réaliser des aides financières ou des aides d'urgence en cas de catastrophe. Mais si, paralèllement, le prix des matières premières chute, si le protectionni •. me industriel ou agricole des pays du Nord s'accro!t, si la dette accapa· re l'essentiel des maigres ressources engrangées par les pays pauvres, alors la coopération risque de se réduire à lin exercice alibi de bonne conscience ou à ressembler à la tâche absurde de Sisyphe.
Effet boomerang
Tenté «d'oublier le Tiers Monde», l'Afrique en particulier, le Nord industriel reçoi~ par ailleurs, comme un boomerang les effel.<; de la crise du développement: migrations incontrôlées, drogues dévastatrices, environnement dégradé ... Autre tendance lourde: la population mondiale passera de 4,8 milliards d'êtres humains en 1985 à quelque 8,2 mil· liards en 2025, dont 83 l dans le Tiers Monde. La seule Afrique subsaharienne verra sa population passer de 450 mio à 1,28 milliard. (3,1 % de croissance annuelle); une croissance équivalente à 2 fois la population actuelle de toute l'Europe de l'Est (y compris URSS), qui conna!tra, elle, une croissance démographique très faible (0,5 %/an),
Une double légitimité
Dutre le poids des réalités, les organisations d'entraide se fondent sur une double légitimité pour s'engager dans ce travail de politique de développement: nos partenaires associatifs du Sud (associations villa· geoises, syndicats ruraux, groupes de producteurs ... ) nous pressent d'agir «chez nous)) sur certaines causes de dysfonctionnement du système économique mondial (matières premières, endettemen!...) Par ailleurs, la loi fédérale sur la coopération au développement, dans ses bul.<;, prévoit le soutien «en priorité des efforts des pays en vole d. développement, régions et groupes de populations les plus défavoriséS' et tend, à long terme, vers un meilleur équilibre au sein de la Commit nauté intemationale, (art. 5)
L'exemple des 700 mio de francs
E fin l'opinion publique suisse a montré son large appui à des initiatin q;e nous avons prises: par exemple, 250 000 personnes ont signé,
v"'990 la pétition ,de désendettement une question de survie. deman~n nt au' Conseil fédéral et au Parlement la création d'un fonds de d:sendettement de 700 mio de francs. Face à un tel appui et devant l'urgence du désendettement, 1;. Parlement et le Cons?,l fédé:al ont nnon,é leur intentIOn de concretISer cette demande, qUi sera debattue
:t décidée aux Chambres fédérales ce printemps. Le succès de cette pétition constitue aussI un dementl concret face aux propos peSSimistes
de ceux et celles qui pensent «qu'il n'y a rien à faire)) et que les problèmes nous dépassent. A une époque où la démocratie et le multi· partisme s'imposent comme modèles, l'opinion publique, en Suisse comme ailleurs, est le lieu de débal.<;, de propositions, de contre·pouvoirs par excellence. A nous tous de jouer!
Pour le Service Ecole Tiers Monde
Mario Garera Cool'dinalettr de la politique de diveloppem""t
Swissaid/Action de Carême/Pain pour le prochain/Helvetas
Combien une locomotive coûte en café
1980
- 1000 sacs de 60 kg
12910 sacs
1990 45 800 sacs
Pour acquérir une locomotive suisse, les pays en voie de développement (pvd) devaient vendre ...
Cette dramatique détérioralion des conditions commerciales des pvd a 3 causes: les prix pour le café ont chuté de US! 3,3Ukg en 1980 à US$ 1,58lkg en 1990; le franc suisse s'est revalorisé de 20 % par rapport ail dollar (Fr. 1,39 pOlir 1 doliar en 1990); le prix d'une locomotive a augmenU de 40 ~ (6 mio de francs) . La chute des prix a été renforcée par l'éclatement de l'Accord international sur le café.
RF~ONANCf:S . MA RS 1991
La permanence de la connaissance de l'environnement
vous propose deux après-midi de «cours à la carte» animés par le Centre romand d'éducation à l'environnement:
le 17 avril 1991, à 14 heures: les insecles: cours pratique: If J'apprends à identifier"
Comment voir plus clair dans le vaste monde des insectes? Comment les reconnaître? Où les chercher? Comment les conserver? Inscription à l'aide du formulaire avant le 8 avril 1991.
le 15 mai 1991, à 14 heures: la flore: cour.! pratique: .J'apprends à identifier.
Le trimestre d'été constitue le moment le plus favorable pour étudier les fleurs. L'utilisation et la pratique de clés systématiques ou de livre simples permettront de déterminer rapidement, du moins jusqu'au niveau de la famill e.
Inscription à l'aide du formulaire avant le 6 mai 1991.
Pour tous renseignemenls: Marlyne Andrey, Permanence de la CR, ORDP, tél. 21 6285.
Lieu des cOLlrs: ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion
Prix: Frs. 10.- , l'après-midi (matériel distribué)
Inscription aux après-midi «cours à la carte» de la Permanence de la connaissance de l'environnement:
le 17 avril 1991: les insecles le 15 mai 1991: la flore
o o
Nom et P"énom: ______ _ ______ _____ ___ _
Lieu d'enseignement: _____________ _ ___ __ _
Degré d'enseignement: ___ _______ _________ _
A envoy." avant le 8 avril 1991 011 le 6 mai 1991. à la Permanence de la connaissance de l'environnement, Marlyne Andrey, ORDP, Gravelone 5. 1950 Sion.
Association valaisanne des maîtres d'éducation physique
(AVMEP) Tournoi de volleyball des enseignants
Lieu: salle omnisports du collège des Creusets à Sion.
Date: mercredi 24 avril 1991.
Horaire: 13 h 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultats.
Equipes: seules des équipes mixtes (2 filles au minimum sur le terrain) peuvent participer à ce tournoi.
Frais: la finance d'inscription de Fr. 20.- est à verser avant le tournoi à l'UBS Brigue, CCP 19-253-6 sur le compte n' 763248 MI V pour WTLV.
Les inscriptions doivent parvenir avant le 17 avril aLi responsable du tournoi:
Monsieur Pascal Germanier, Rte de Savoie 112, 1962 Pont-de-Ia Morge. tél. (027) 36 20 73.
Bulletin d'inscription _________ ___ _
Nom de l'équipe: ____________ __ _
Responsable: _______________ -
Nom, prénom: ___________ ___ _
Adresse: _ ______________ _
'JeIéphone: ______________ _
RÉSONANCES
É D 1 T o R 1 A L PAR BERNARD COMBY
Politique «Valais-Universités» ,Les pouvoirs doivent s'effi.tcel' pour laisser place aux talents. Pour réussir la révohtlion de l'intelligence, il faut pl'ivilégùi'r l'investissement innnaté1'iel, mettre en amvre la stmtégie de l'écoute et j'ejoindre l'idéal d'w!e société fondée s!!r la cOll!pétence et l'efficacité». , . .
Des relations plus soutenues
Notre canton a adhéré, en 1981, puis en 1987, au Concordat sur la participation des cantons non universitaires aux frais des universités. Cet accord assure aux étudiants valaisans les mêmes conditions d'accès aux universités que celles qui sont offertes aux jeunes domiciliés dans un canton universitaire. Etant donné les efforts financiers importants consentis par les cantons universitaires, celle participation des cantons qui ne possèdent pas d'université est pleinement justifiée.
Toutefois les relations entre le Valais et les hautes écoles ne sauraient se réduire à de simples rapports financiers. Notre canton doit pouvoir bénéficier du rayonnement économique, scientifique et cul turel des universités. Il est donc très important, pour le Valais, de développer ses relations avec toutes les universités du pays, ainsi qu'avec les écoles polytechniques fédérales.
Des objectifs __ _
Afin de permettre au Valais de bénéficier de certains effets de retour, une commission dûment mandatée a déposé un rapport en 1988. Ce document présente 26 projets de collaboration entre le canton du Valais et les hautes écoles suisses.
Ces propositions s' inscrivent dans une perspective de développement dans toutes les directions possibles des relations
R1:SONANCt:S . MARS 1991
P Dernaegdt, preSident du mouvement «Et/lIc»
entre notre 'canton et les hautes écoles de Suisse. Elles visent les objectifs suivants:
investir dans les ressources humaines, dans la formation et dans la recherche de haut niveau en apportant une contribution originale dans un esprit de complémentarité
et dans un souci de partenariat;
mettre en place des structu· l'es relais qui sollicitent la participation de multiples interlocuteurs, collectivités publiques, associations ou fondations privées.
Actions dans trois directions
Pour atteindre ces objectifs et concrétiser les propositions de la commission « Valais-Universités», le Département de l'instruction publique a plus particulièrement déployé son action dans les trois directions suivantes:
la désignation de délégués aux questions universitaires: cette fo nction a été confiée à MM. Gilb.,t Fournier, pour le Valais romand, et
Kurt Grünwald, pour le Haut-Valais; la signature de conventions de coopération avec des universités de Suisse et de l'étranger; à ce jour, 9 conventions ont déjà été signées; la création en Valais de centres de formation supérieure ou de recherche, en collaboration avec des hautes écoles.
Nous tenons à relever avec satisfaction que les milieux de la formation et de la recherche en Suisse ont répondu avec
enthousiasme à nos propositions. Les collaborations qui s' instaurent jettent les bases de nouveaux développements qui permettront aux jeunes universitaires valaisans de reve· nir plus facilement exercer une activité professionnelle dans leur canton.
Nous félicitons et remercions la revue «Résonances» de consacrer un dossier spécial à «Valais· Universités».
Bilan et perspectives 1987·1991 marque une étape importante dans les relations entre le Valais et les hautes écoles.
Les retombées directes ou indirectes de cette politique sont déjà visibles. Elles ne pourront que s'amplifier grâce aux engagements de nombreux milieux, privés et publics qui ont compris l'intérêt et l'importance de ces réalisations et qui les soutiennent financièrement.
Le Valais apporte ainsi une contribution concrète au déve. loppement de la formation supérieure et de la recherche en Suisse.
Le présent dossier l'assemble les principaux éléments qui permettent de mesurer le chemin parcouru en quelques an· nées.
Les relations Valais-Universités
L'origine de la politique actuelle des relations «Valais· Universités» se situe en 1986, au renouvellement de l'accord intercantonal SUI' le financement des universités.
A l'époque, le Valais, canton non doté de Haute école propose de dépasser la discussion purement financière de la participation, étalée de 6 000, 7 000 à FI'. 8000.- par an, et par étudiant, à verser aux universités. Cette participa· tion a .été largement acceptée par le peuple valaisan qui comprend l'enjeu de cet investissement.
Afin de bénéficier de certains effets de retour et pOul' dynamiser le développe· ment culturel, scientifique et économi· que du canton, le Valais propose d'ins· taurer de réels partenariats avec nos Hautes écoles.
Rétrospective 1987·1991
En 1987, SUI' propositions du DIP, le conseil d'Etat mandate une commis· sion «Valais· Universités» pour trouver des solutions à ces propositions.
Un an de travail a mobilisé des repré· sentants de toutes les spécialités et de toutes les Hautes écoles de Suisse d'une part, et plus de 150 personnali· tés valaisannes de tous les secteurs de formation, de recherche ou économi· ques. Le rapport final est présenté of· ficiellement en février 1988.
Il propose la réalisation de 26 projets, sélectionnés sur 150 suggestions. Plus de 100 instituts universitaires et plus de 150 professeurs se déclarent prêts à appuyer ces réalisations.
Un délégué aux questions universitai· l'es est nommé en janvier 1988 {trans· formation d'un poste à mi·temps et dé·
charge d'un 20 % pour le Haut·Valais) . Le mandat de cette fonction nouvelle consiste à réaliser les projets proposés ou à venir, et à concrétiser la politique définie.
Développement des relations entre le Valais
et les Hautes écoles
Sur les 26 projets contenus dans le rapport «Relations Valais· Universités», une vingtaine sont aujourd'hui, soit à un stade avancé de réalisation, soit réalisés. Une quinzaine de projets nou· veaux sont venus s'ajouter.
Les deux «délégués aux questions uni· versitaires« , MM. Gilbert Fournier et Kmt Griinwald, au sein du DIP et en collaboration avec les autres départe· ments et divers milieux publics ou privés, œuvrent à cette tâche.
Le bilan de ces .activités peut se tra· duire de la mamere sUivante:
1. Signature de conventions de coopération
8 conventions de coopération ont été signées entre le Valais et les Universi· tés de:
Lausanne, Genève, Fribourg, Augs· burg, Berne, Neuchâtel (1990), Ziirich (1990), Bâle (1990), Perugia (1991).
Des accords sur des projets ponctuels ont été passés avec l'EPFL et l'EPFZ.
Des négociations sont en cours avec les Universités de St·Gall, Grenoble, et 1\Jrin.
2. Créations de centres de recherches
2.1 Première réalisation en date: MÉDIPLANT; Centre de recher· ches en plantes médicinales, ou· vert au début 1989. Créé par la Fondation Dalle Molle, le Canton et la Confédération, il est localisé à la station de recherches «Les ~'ougères» à Conthey. Médiplant collabore avec plusieurs universi· tés.
2.2 En 1991 sera ouvert à Martigny l'Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive (IDIAP). Il s'agit d'un institut qui se met en place progressivement dès l'automne 1988 par la Fonda· tion Dalle Molle, la ville de Marti· gny et l'Etat du Valais, en rela· tions étroites avec les Hautes écoles de Suisse (EPFL et Univer· sité de Genève, notamment).
Cette création commence par des colloques annuels. A Martigny, en 1989, le thème était «Enseigne· ment assisté par ordinateu1'». A Sion, en 1988, il s'agissait d' ,dn· telligence artificielle et roboti· que».
L'IDIAP fait partie de la triade d'instituts créés en Suisse pal' la Fondation Dalle Molle, avec l'ISS· CO à Genève et l'IDSIA à Luga· no.
Ri~ONANCES . MARS 1991
Signature rk la Cmwention entre t'Université rk Neuchâtel et le DlPlVa/ais.
2.3 Institut d'ophtalmologie
SUI' l'initiative du professeur Gail· loud de l'Université de Lausanne, du Département de la santé publi· que, du Docteur Balmer, ophtal· mologue à Sion, du Département de l'instruction publique et avec les appuis du service de la promo· tion économique (DEP), de SO· DEVAL et de la ville de Sion, la Fondation a été créée en automne 1989. L'ouverture est prévue en 1991 ou 1992.
2.4 Institut universitaire Kurt Bosch, à Sion (IKB)
Sur la suggestion du Prix Nobel W. Arber et du professelll' S. Grœser, ce projet a été étudié par le DIP en relation avec la Confé· rence des recteurs des universités de Suisse. Il consiste à organiser en Valais des séminaires interdis· ciplinaires, interuniversitaires en relation avec les universités de Suisse (voire d'Allemagne, de ~'rance, d'Italie) .
La création de l'Institut Kurt Bosch date de septembre 1989. Le DIP a collaboré à sa mise en place. Un groupe scientifique ac· compagne les débuts de ce centre, réalisé grâce à l'apport essentiel de la Fondation Kurt Bosch, à Sion. (Du nom de son fondateur, mécène hors pair).
Ce projet concrétise les accords passés par convention entre le DB', les universités et les EPF.
Les étudiants et professeurs pro· viennent des universités partenai· l'es et les cours peuvent être ou· verts aux publics valaisans.
2.5 Autres projets
Dans le cadre des travaux «Va· lais·Universités» , des appuis ont été apportés à divers centres. Ces derniers sont actuellement en phase d'institutionalisation, de dé· marrage ou de restructuration :
a) Le centre de biostatistiques, ou· vert en janvier 1990, à Mmti· gny.
b) L'institut de recherches et en· seignement en communication (IREC) , ouvert en février 1990, à Monthey.
c) CRE PA, centre de recherches historiques de Bagnes, restruc· turé (décembre 1990), pour de· venir le centre de recherches sur les populations alpines.
d) Creativity Center. ISO (à Marti· gny).
Les délégués ont par ailleurs fourni certains appuis à divers centres de recherches comme le CREM à Mal" tigny (énergie) , le CRS FA à Sion (recherches en géologie), etc.
3. Etudes et publications
Parallèlement à ces travaux, les délé· gués procèdent à diverses études ou publications qui sont destinées à étayer la politique « Valais· Universités ...
Publications:
- Ont été créés: un inventaire des thèmes de recherches, stages et emplois pour universitaires en Va· lais, pour les deux parties du cano ton. Les rapports ad hoc sont diffu· sés en français et en allemand à l'intention des étudiants et profes· seurs des Hautes écoles.
- Autres études réalisées: le retour des universitaires en Valais;
l'inventaire des personnes et institutions-ressources en Va· lais (ouvrage dirigé et publié par la Bibliothèque cantonale du Valais «Valais·Documenta· tion .. );
l'inventaire des centres de recherches établis en Valais, au nombre de 14 actuellement (2' édition en 1990) .
Cette liste n'est pas exhaustive.
4. Autres activités
4.1 Des «Journées du Valais» ont été organisées à Lausanne (1988) (Université et EPFL) et à Genève (1989) . Ces rencontres veulent établir des bilans de collaboration et renforcer les contacts à tous ni· veaux.
un préposé aux relations avec le Valais, en la personne de M. le professeur Michel Delaloye.
Un conseil pour les questions uni· versitaires a été institué en 1988 pour renforcer, sur un plan géné· rai, les actions « Valais·Universi· tés ...
4.3 Société académique du Valais
Pour étayer les supports de cette politique de développement, une société académique a été créée, qui compte aujourd'hui plus de 400 membres. Son rôle consiste à stimuler et rassembler en Valais toutes les forces capables d'agir en matière de formation et de re· cherches.
4.4 A côté de ces tâches, le DIP appuie les activités de niveau universitaire se déroulant en Valais et accueille régulièrement ses par· tenaires ou futurs partenaires de projets. Les Universités de Lausanne
(1988), de Fribourg (1990) ont 4.5 été reçues comme hôtes d'honneur
Autre objet de préoccupation: le logement des étudiants valaisans (études en cours à Genève et Lau· sanne).
à la Foire du Valais. L'OGA en 1990 a également reçu l'Universi· té de Fribourg.
4.2 Des commissions mixtes «Valais ·Universités de Lausanne .. et « Va· lais . Université de Fribourg» as· surent la continuité des relations. L'Université de Genève a nommé
4.6 Actuellement, une certaine structuration du réseau des sites valaisans en sciences naturelles est envisagée. Ce réseau scientifique (voire touristique) comprend no· tamment les lieux suivants qui
s' inscrivent dans les préoccupa. tions « Valais· Universités» : - Site de Montorge, Maison de
la Nature, Sion; La Linnœa, Bourg·Saint· Piero re;
- Flore·Alpe, Champex.
5. Développements des relations « Valais-Universités» dans le
Haut-Valais
Dans le Haut-Valais, 5 projets de cen. tres de formation et recherches sont à un stade déjà avancé, avec le partena. riat des Universités de Berne et de Fribourg (domaines: communication plurilinguistique, histoire économiqu~ et sociale, etc.).
6. Recherche et formation continue universitaire en Valais
Dans le contexte des mesures spéciales prôposées par la Confédération en ma· tière de formation continue, une étude a jeté les bases d'une politique de formation continue et de recherches en Valais, en collaboration notamment avec les 14 centres de recherches fonc· tionnant déjà. Il s'agira de définir une certaine cohérence, des priorités et des partenariats et les modes d'informa· tion réciproque, tout en valorisant les activités déployées. Plusieurs requêtes ont été déposées à l'OFES (office fédéral de l'éducation et de la science) .
7. Conclusions
Pour la première fois en 1990, le bud· get de l'Etat du Valais comportait une rubrique spécifique «Valais· Universi· tés ... En 1991, elle permettra d'ap· puyer huit projets. Plusieurs autres sont en attente. Le financement de ces réalisations est assuré par des fonds privés, des sub· ventions fédérales et par des collectivi· tés publiques ou privées.
G. Fournier
RÉSONANCES
L'accord intercantonal sur la participation au financement des universités
pour les années 1993-1998
L'accord intercantonal sur la participation au financement des universités du 26 octobre 1984 arrivera à échéance en 1992.
En vertu de l'article 18 de cet accord, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de J'instruction publique (CDIP) et la Conférence suisse des directeurs cantonaux des finan· ces (CDF) sont chargées de proposer aux Gouvernements cantonaux la conclusion d'un nouvel accord deux ans avant l'échéance de l'accord en vigueur.
A la fin 1990, la CDlP et la CDF ont adopté le texte d'un nouvel accord lors de leur assemblée annuelle respective.
11 faut rappeler que la charge financière des universités est assumée majoritairement par les cantons qui possèdent les universités. La Confédération apporte sa quote·part qui se limite à 16 % des frais de fonctionnement. La contribution financière des cantons non universitaires représente quant à elle le 5 % des dépenses totales de fonctionnement des universités.
Les termes du nouvel accord prévoient un montant de base de Fr. 8 500.· par étudiant et par année. Ce montant sera indexé dès 1994. Les cantons universitaires signataires s'en· gagent à éviter l'introduction de limitation d'accès aux étu· des. En oUire, ils garantissent aux étudiants et aux candi· dats aux études de tous les cantons signataires les mêmes droits qu 'aux étudiants et aux candidats aux études de leur propre canton.
Pour estimer ce montant, on peut émettre les observations suivantes:
~ début de J'aide fédérale aux universités en 1969, 32 882 etudlants étaient immatriculés dans les 8 universités canto· nales. Vingt ans plus tard, ce chiffre avait plus que doublé: 68212 étudiants étaient dénombrés pour J'année universi· taire 1989. Selon les prévisions établies en 1982 par J'Offi· ~e fé(!~ral de J'éducation et de la science (OFES). Le nom·
re d etudmnts en 1989 était de 61 500: estimation trop basse de 6 712 étudiants.
RP-SONANCI:S . MARS 1991
E T U D 1 A N T S
Le nombre d'étudiants extracantonaux pour l'accord intercantonal SUI' la P31ticipation au financement des universités a constamment augmenté lui aussi. Il a passé de 17 676 en 1981 à 25485 en 1990. En considérant les 65818 étudiants de 1988, on obtient une dépense moyenne par étudiant de fI'. 27 102.- . Les subventions fédérales de base d'un montant de fI'. 279,6 millions représentent par étudiant, la somme de fI'. 4248.-. La même année, les contributions de l'accord intercantonal ont été de fI'. 6000.- par étudiant extracantonal.
En Valais, le renouvellement de l'accord intercantonal sera soumis à votation populaire. Etant donné les efforts financiers importants consentis par les cantons universitaires, cette participation des cantons qui ne possèdent pas d'université est justifiée. Cependant il est essentiel que le canton du Valais puisse bénéficier du rayonnement culturel et scientifique des universités. Il doit être considéré comme partenaire à Palt entière de certains projets réalisés dans les cantons universitaires ou en Valais. C'est l'objectif visé par «Valais-Universités». Ainsi grâce aux conventions de coopération signées avec bientôt toutes les universités de Suisse et l'Université d'Augsburg, ainsi que la création de plusieurs centres de recherches, le Canton du Valais contribue de façon active et dynamique au développement de la recherche et de la formation supérieure en Suisse.
Jean-Pierre Rausis Chef du service administratif DlP
DËVELOPPEMENT DES EFFECTIFS D'ËTUDI ANTS DANS LES UNI VERSITËS CANTONALES DEPUIS 1969 ET PRËVISIONS DE
L' OFF 1 CE FËDËRAL DE L' ËDUCA T ION ET DE LA SC 1 ENCE
70000
65000
60000
55000
50000 + .... ' ... .... l ... .. ' .. ..... .. ; .. . .. ; . . .;. .. .. ; .... . 1
45 000
40000
35000
3000 0 i .. · 1· .. , --+- -I .... ~· -1 ...
1969
Etudes et publications
1987
Relations «Valais .. Universités» Rapport final de la Commission DIP .. Sion, 1987, 142 pages
1988
- Emplois universitaires en Valais Bilans et perspectives DIP-Valais, 137 pages
- Stages universitaires en Valais DIP-Valais, 104 pages
- 'l'hèmes de recherches universitaires en Valais DIP-Valais, 132 pages
- Article SUI' les relations entre le Valais et l'UNIL Revue Université de Lausanne: l'Université de Lausanne, le Valais et les Valaisans, n' 56, 1988/3
- La Commission Valais-Universités: un mandat précis et original Revue l'Ecole Valaisanne DIP-Valais, n' 8, Avril 1988
1989 - Monographies des centres de re
cherches établis en Valais. Premier inventaire DIP .. Valais, Sion 31 pages/2' inventaire 1990
- Enquête SUI' l'activité des bénéficiaires des bourses et prêts d'honneur et leur retour en Valais 011' .. Valais, Sion, 46 pages
RÉSONANCES .. MARS 1991
UHIYSII S I T " 1 1l1!8
E II VJ\[,A J &
1990
- Emplois universitaires en Valais." Bilans et perspectives dans les secteurs «Lettres et sciences humaines).
Esquisses pour une politique de la recherche et de la formation continue des universitaires en Valais."
La formation continue des universitaires en Valais." (Dans le cadre de la Commission du DIP «Formation continue» .)
Centres et réseaux d'informations européennes." En collaboration avec la Commission ad hoc du DIP et l'IREC (lns ..
titut de recherche et enseignement en communication-Monthey) ..
«Les Valaisans et l'Université de Fribourg».. Une histoire d'amour.. 67 pages. N' spécial: Université de Fribourg, Foire du Valais 1990 ..
Valais-Documentation 1990. Cette publication de la Bibliothèque Cantonale constitue un outil précieux et indispensable aux relations «Valais-Universités» notamment en matière de recherches, voire de stages.
('RaPPOlts DIP-Valais, Sion à diffusion l'es .. tl'einte)
Exemples de réalisations ~ 1) MÉDIPLANT: un Centre
de recherches consacré aux plantes médicinales et aromatiques et à leur mise en culture.
Parmi les projets proposés par la commission Valaisuniversités en février 1988 figurait un Centre de recherches consacré aux plantes médicinales et aromatiques, à l'étude de leur biologie et de leurs matières actives, ainsi que de leur mise en culture. Un tel institut, Médiplant, a été fondé en novembre 1988 par trois partenaires: la Fondation Dalle Molle, l'Etat du Valais et la Confédération helvétique. Il est basé au centre des Fougères, à Conthey, dans les bâtiments du Centre d'arboriculture et d'horticulture des Fougères (Station fédérale de recherches agronomiques de Changins).
Très schématiquement, les objectifs de Médiplant ont deux orientations principales. D'abord, contribuer, par des recherches scientifiques, à la mise en place de nouvelles cul tures de plantes médicinales, notamment dans les zones marginales te lles que les régions de montagne où les besoins de diversification de la production agricole sont particulièrement urgents. Ensuite, participer au développement des contacts et des échanges entre le Valais et les Universités, tant suisses qu'étrangères.
Domestiquer de nouvelles espèces
L'agriculture suisse, à l'instar de celle de nombreux autres pays industrialisés, connaît d'inextricables problèmes de surproduction dans la majorité des secteurs de production traditionnels. C'est pourquoi on envisage aujourd'hu i de développer la production agricole de matières premières à vocation industrielle ou énergétique. A cet égard, les plantes médicinales et aromatiques représentent celtainement une possibi li té intéressante, surtout lorsque l'on sait que leur consommation a pratiquement doublé dans les pays industrialisés au cours de ces dix dernières années.
C'est dans ce contexte que Médiplant a entrepris des travaux de domestication d'espèces actuellement pas ou peu cultivées, soit parce qu 'elles font l'objet de récolte en nature, soit parce que leur vertus médicinales n'ont été que récemment mises en évidence.
C'est ainsi que nous travaillons à la mise en cul ture de l'arnica, une très ancienne plante médicinale utilisée traditionnellement pour ses propriétés antiphlogistiques et qui s'est tOitiours montrée rebelle à la domestication. La maîtrise de sa culture, outre qu'elle contribuerait à la sauvegarde de cette espèce protégée, représenterait un atout apprécia· ble pour les régions de montagne d'où elle est originaire.
Autre plante sur la domestication de laquelle travaille Médi· plant: l'épilobe à petites fleurs. Considérée comme médici· nale depuis peu, cette espèce fait actuellement l'objet de recherches phytochimiques et pharmacologiques approfondies visant à démontrer son efficacité dans les cas d'hyperplasie de la prostate et si possible à déterminer précisément sa ou ses matières actives.
Enfin, un impOitant programme de sélection est actuelle· ment en cours avec l'armoise annuelle, une plante à partir de laquelle on extrait une molécule agissant contre certains parasites responsable du paludisme, notamment ceux deve· nus résistants aux médicaments les plus couramment utili· sés aujourd'hui. Cette espèce, étudiée en collaboration avec le Département de pharmacologie du Centre médical univer· sitaire de Genève, intéresse vivement l'OMS.
Une approche multidisciplinaire
La recherche dans le domaine des plantes médicinales est par nature interdisciplinaire: botanistes, agronomes, phyto· chimistes, pharmacologues et médecins, autant de partenaires dont l'étroite collaboration est indispensable au développement des connaissances dans ce secteur et à la mise en place de cultures de plantes de qualité.
C'est pourquoi une des premières tâche du tout nouveau Centre de recherches a été l'établissement d'un réseau de contacts et d'échanges d'informations avec l'ensemble des Instituts universitaires s'intéressant à ce type de plantes. Ces démarches ont abouti à la signature de conventions, en particulier avec l'Institut de pharmacognosie de l'Université de Lausanne, qui réalise l'analyse phytochimique de plusieurs espèces cul tivées par Médiplant, il en est de même avec l'Institut de Chimie de l'Université de Neuchâtel. Par ailleurs, Médiplant palticipe à plusieurs travaux de thèses et de diplômes, en collaboration notamment avec l'Institut de botanique de l'Université de Lausanne.
L'installation en Valais d'un Centre de recherches dans ce domaine est certainement des plus judicieuses. La richesse botanique du canton et son expérience dans le domaine des cultures spéciales sont des atouts certains. Il bénéficie par ailleurs de la présence du Centre d'arboriculture d'hOiticulture de la Station fédérale de recherches agronomiques de Changins et de l'expérience acquise depuis une dizaine d'années par les agriculteurs de la région dans la culture de ces plantes.
RF.\ONANCES . MARS 1991
Enfin il s'agit d'un domaine de recherche relativement nouveau, permettant la réalisation de travaux originaux, mais susceptibles d'être effectués en collaboration avec différents instituts universitaires.
Un travail de longue haleine
Après deux ans d'activité, un premier bilan encourageant peut être tiré. Des réponses ont ainsi pu être obtenues quant aux possibilités de production agricole d'espèces com· me l'épilobe à petites fleurs ou en ce qui concerne les améliorations génétiques envisageables avec des plantes telle que l'armoise annuelle. D'une manière plus générale, nous sommes en mesure aujourd'hui de mieux préciser le rôle souhaitable et possible d'un Centre de recherches comme le nôtre dans le domaine de la mise en culture des plantes médicinales.
Il apparaît cependant que la domestication et la sélection d'une nouvelle espèce est un travail de longue haleine. Un nombre considérable d'informations sur la biologie, la génétique et le comportement en culture de ces plantes doit en effet être rassemblé.
Travail de patience également que l'instauration de véritables collaborations avec les instituts universitaires. Il s'agit là de bien préciser les intérêts réciproques, de définir au mieux les contributions de chacun et surtout d'établir des rapports de confiance.
N. Delabays et C. Darbellay
2) Institut universitaire Kurt Bosch (IKB)
L'Institut universitaire Kurt Bosch (fondateur et mécène) a été créé grâce à une donation de 5 maisons, de capitaux importants, et d'un vaste domaine situé à Maragnène, dans les environs de Sion. Il consti tue le premier centre universitaire établi en Valais. Le projet de construction se situe à Bramois.
IKB s'occupe de fo rmation et de recherche dans une perspective inter- et transdisciplinaire.
L'organigramme de l' IKB est composé d'un Conseil de Fondation, d'un Comité, assisté par diverses commissions dont un Conseil scientifique.
IKH fonctionne en partenariat avec les universités de Lausanne, ~'ribourg, Genève, Augsburg (Ali .), Berne, Neuchâtel, Bâle, Zurich, et des Ecoles polytechniques fédérales de Lausanne et de Zurich. Des négociations sont en cours pour des conventions de coopération avec d'autres universités.
Le Conseil scientifique de l'IKB, composé de deux professeurs de chaque université partenaire, assume la responsabilité des programmes scientifiques dont le premier a débuté en 1990.
De gauche à droile: Gilbert Fo",.,.ier, Bemard C07ltIly, Kurt B/J$ch, HermD.m.-Michel llag· 1/Iann, Viclor Zuch1lal, Géra1'd de I/all", Golllieb Gmt/erl!, Jean·Claude Praz.
Au cours de sa première année d'activité, IKB a organisé notamment deux colloques: <<lnter- et transdisciplinarité, Pourquoi?, Comment?» et «Economie-Ecologie». S'y ajoutent l'accueil et le patronage de plusieurs rencontres scientifiques ouvertes aux publics valaisans.
Voici un' bref aperçu du programme scientifique 199 1.
1. Activités propres IKB
1.1 Génie génétique : inter- et transdisciplinarité
1.2 Colloque «Ethique et société» 1.3 Module «Université alpine d'été»
Etude prospective d'une région alpine
1.4 Valorisation de la vigne et du vin 1.5 Semaine inter- et transdisciplinai
re (avec des instituts de recher· ches établis en Valais)
1.6 L'interdisciplinarité dans l'ensei· gnement
2. Activités en collaboration avec divers partenaires
2.1 Académie suisse du développe· ment (en voie de constitution)
HÉSONANCES . MARS 1991
Noyers
Villa rose
RF~ONANCF.S . MARS 1991
Coin de soleil
2.2 Module de formation supeneure des professionnels de la santé: soins palliatifs
3. Activités sous patronage IKB
3.1 Co lloque «Emigration-crise» organisé pal' le CREPAIBagnes et l'Université de Genève
4. Activités de recherches
4.1 Programme de recherche «Tourisme intégré» (requête en cours)
4.2 Analyse du travail à l'écran 4.3 Occupation du sol (étude pluridis
ciplinaire historique)
5. Divers/Autres
IKB assume le secrétariat de la société académique du Valais (430 membres) Activités: formation continue des universitaires en Valais
Gilbert Fournier Directeur
Pour tous renseignements: IK B, case postale 514, 1951 Sion 'lU 027/311 272
Premier programme scientifique de l'institut universitaire Kurt Bosch
Vergers
Pour sa première année d'activité l'IKB a organisé deux importants colloques.
Le principal a été consacré à l'interet transdisciplinarité et a réuni des professeurs et étudiants des Universités de Lausanne, Genève, Fribourg, EPFL, Augsburg et Berne. Ces rencontres ont été organisées par le conseil scientifique de l'IKB, présidé par M. Werner Al'ber, Prix Nobel.
Un symposium intitulé «EconomieEcologie dans le contexte de l'Arc alpin» a précisé et analysé les interférences - harmonies et déséquilibres -entre les réalités écologiques et économiques. Les participants sont venus d'horizons très différents.
Placé sous le patronage IKB, le colloque «Créer-Recréer» constitue le premier d'une série consacrée aux questions de créativité. Il s'est tenu à Leukerbad et s'inscrit dans un projet de formation continue pour architectes, urbanistes et ingénieurs.
P()ulaines
Par ailleurs, l'IKB a accueilli:
le symposium international placé sous le patronage du Conseil de l'Europe et consacré aux «mouvements de terrain»;
pendant six semaines l'IKB a reçu les étudiants et professeurs du «Certificat pour l'étude des risques géologiques» (CERG). Le cours a été dirigé par M. le professeur Delaloye de l'Université de Genève;
l'IKB a reçu également un groupe de chercheurs du programme de recherche européen «Erasmus», sous la direction du professeur Atteslander de l'Université d'Augsburg.
Dans le secteur de la recherche, l'IKB a étudié la possibilité de devenir le siège et le gestionnaire, dès 1992, d'un programme européen de recherches en impulsion économique "SPES» . En collaboration avec l'Université d'Augsburg, de Grenoble et des
universités suisses. Il s'agit d'une vaste étude sur le «Tourisme intégré de l'an 2000 dans l'Arc alpin»,
L'IKB veut jouer un rôle d'intermédiai· re entre les hautes écoles partenaires, entre les pays voisins et la Suisse et souhaite localiser, en Valais, des activi· tés de formation et de recherche de haut niveau dans une optique inter- et transdisciplinaire.
De nombreuses activités ont complété ponctuellement ce programme de la première année d'activité de l'IKB, no· tamment la journée organisée à Martigny sUI' le thème: "Transition de carrière des sportifs» (Recherche du Fonds national conduite par l'Universi· té de Lausanne).
Le directeur IKB
G. Fournier
RF.sONANCES . MARS 1991
3) Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive
(IDIAP)
La Fondation Dalle Molle (FDM) apporte son soutien aux recherches fondamentales et appliquées dans le domaine de la connaissance scientifique en matière d'intelligence artificielle (lA). L'IDIAP, l'un des instituts de la Fondation jouit de toute l'autonomie nécessaire en matière de gestion et de travail scientifique. En tant que membre d'une Fondation, l'institut n'a évidemment aucun but lucratif. Le siège de l'IDIAP se trouve en Valais, à la Villa Tissières à Martigny.
La triade d'instituts d'lA de la FDM
Dès sa création en 1971, la Fondation Dalle Molle s'est attelée à un projet consistant à réaliser un ensemble réduit d'instituts de recherche, de grandeur moyenne (13 à 15 chercheurs) , œuvrant chacun dans un domaine précis de l'lA, bien coordonnés entre eux et convergeant sur l'étude de l'interaction entre l'homme et l'ordinateur.
L'IDIAP est le troisième institut Dalle Molle après celui pour les études sémantiques et cognitives (ISSCO) rattaché à l'Université de Genève et celui pour les études en intelligence artificielle dans le domaine de la logique (IDS lA) installé à Lugano. Son champ d'activité, à savoir le domaine de la perception, complète les vastes problèmes de la linguistique informatique et de la représentation des connaissances, traités à Genève et Lugano, respectivement.
Cette triade comptera, en tout, une cinquantaine de chercheurs et contribuera à combler une vraie lacune dans la recherche en Suisse, comme à exercer un attrait sur les spécialistes étrangers, ce qui constitue un atout pour le Valais et sa politique en matière de développement scientifi que et de promotion industrielle.
RÉSONANCES . MARS 1991
Genèse de l'IDIAP
Situé à Martigny, l'IDIAP bénéficie du soutien de la ville et de l'Etat du Valais par le DIP. En outre, l'institut a récemment déposé une demande de subside auprès de la Confédération. Depuis la présentation du projet en 1987, le travail de mise au point et d'exécution fit son chemin et trouvera son aboutissement les 14 et 15 mars 1991 à Martigny, lors du troisième symposium organisé par l'institut sur le thème de l'intelligence artificielle perceptive. Cette manifestation marquera l'ouverture de l'IDIAP.
Le premier symposium, consacré au thème <dntelligence artificielle et robotique», eut lieu à Sion en 1988, tandis que le second, tenu à Martigny, s'intitulait «Enseignement et apprentissage avec l'ordinateur».
Créneaux de recherche
La mission globale de l'IDIAP, qui consiste à approfondir la connaissance scientifique dans le domaine de la perception et de l'analyse de la forme visuelle et auditive, revêt une importance certaine dans les «interfaces hommemachine». Ainsi, on ne saurait trop souligner l'importance de la communication orale entre l'utilisateur et l'ordinateur pour la généralisation, auprès du grand public, de l'usage informatique.
Sous la houlette du professeur américain du MIT('), Daniel Osherson, directeur de l'IDIAP, les premiers chercheurs commenceront leur activité en septembre 1991 sous les meilleurs auspices. La situation géographique de Maliigny, la proximité des hautes écoles (notamment de l'EPFL et de l'Université de Genève très intéressées par ces recherches) et des réseaux de communication, associées à une concentration de chercheurs de haut niveau, laissent augurer d'un départ prometteur. Des collaborations fructueuses sont envisagées au niveau suisse, européen et même mondial puisque des laboratoires américains et japonais ont déjà manifesté leur intérêt poUl' l'orientation du nouvel institut.
Chaque chercheur de l'IDIAP dispose d'un ordinateur puissant appelé station de travail. Chacun de ces appareils est relié au réseau Ethernet câblé dans la Villa Tissières. Ce réseau local est relié par une ligne PTT au réseau académi· que des grandes écoles de Suisse géré par la ~'ondation SWITCH, lequel permet l'accès à Internet, réseau de la recherche dans le monde entier. L'IDIAP devient donc la première institution du Valais capable d'échanger des don· nées et des programmes avec les scientifiques au niveau mondial. Ce site fera office de tête de pont pour le raccordement futur d'autres institutions valaisannes.
Gageons que tous les chercheurs ont en tête, consciemment ou non, cette phrase de Pascal qu'ils mettront certainement en pratique: «Le passé et le présent sont nos moyens: le seul avenir est notre objet.»
F. Crettenand
• Massachusetts Institute of Technology
4) Société académique du Valais
Historique
La Société académique du Valais a été fondée en 1988. La création d'une Société académique dans un canton non universitaire représentait une première en Suisse. Deux éléments majeurs ont joué un rôle primordial dans cette fondation: d'une part, les inlassables efforts réalisés en Valais dans le domaine de la formation, sur l'impulsion notamment de M. le conseiller d'Etat Bernard Comby; d'autre palt, l'initiative prise par la Société académique de Genève et son président, le professeur Gérard de Haller, de nous en suggérer la création et d'apporter un appui très généreux à sa concrétisation.
Extrait des statuts, article 2
La Société contribue par ses initiatives au développe· ment de l'enseignement et de la recherche universitaires en Valais dans les perspectives du développement cultu· rel, scientifique et économique du canton.
Son action · privée · complète le rôle de l'Etat en ces domaines ...
Ri~ONANCES - MARS 1991
Développement
Notre société a bénéficié du climat extrêmement favorable créé par la commission de travail Valais· Université, présidée ar le professeur H.-M. Hagmann, proposant de nombreu
~es possibilités de développer les relations entre le Valais et les hautes écoles. Cette publication a révélé que le développement scientifique, culturel et économique d'un canton non universitaire passe également par la recherche de nouveaux types de relations avec les hautes écoles. La Société académique du Valais collabore à cette évolution en exerçant en premier lieu un rôle de relais et de sensibilisation.
Prix universitaire de la société académique du Valais
1990
sur propositions des hautes écoles de Suisse, la Société académique du Valais a décerné pour 1990, un prix aux trois étudiants suivants:
- M. Jean-Claude Martin, EPFL, Lausanne - M. Philippe Cordonnier, EPFL, Lausanne - M'· Catherine Ulrich-Tapparel, Université de ZUrich
Activité
Conformément à ses statuts et en collaboration avec MM. Gilbert Fournier et Kurt GrUnwald, délégués aux questions universitaires, la Société académique a apporté son appui à un certain nombre d'initiatives.
Elle a notamment collaboré aux activités suivantes:
création à Sion de l'Institut universitaire inter- et transdisciplinaire Kmt Bosch;
organisation à Ma1tigny du symposium «Société, santé, natalité» et création d'un observatoire de biostatistique;
organisation en Valais de la formation continue de praticiens juristes;
établissement d'un registre des étudiants hauts· valaisans;
édition d'un ouvrage scientifique juridique sur les modalités de l'action étatique ;
travaux de la Commission du DlP mandatée pour l'élaboration d'une loi sur la formation continue en Valais.
Membres d'honneur
M. Kurt Bosch M. Bernard Comby
M. Angelo Dalle Molle M. Charles Hahn
M. Gérald de Haller
Accueil
Dans la population valaisanne, la Société académiqu d ValaIs a reçu un accueil exceptionnel. Elle réunit aujou~'h ~ plus de 400 membres provenant de toutes les discipr UI universitaires. Ines
V. Zuchuat P?'ésident
Appartenance à la Société acadérni.que du Valais REPARTITION PAR DISCIPLINE UNIVERSITAIRE
EXERCICE 1990-1991 (EN POURCENT) ro~--------------______ ~ ____ ~~~ ________ __
40
30
2 5
20
10
o
Valais Centres de recherches
Le Valais a depuis fort longtemps joué un rôle de terrain de recherches dans les domaines les plus variés.
Innombrables sont les études réalisées en Valais dans des disciplines scientifi· ques les plus diverses comme la géologie, la minéralogie, l'ethnologie, l'archéologie, la botanique ou l'histoire, l'architecture, etc.
La somme de ces travaux, réalisés par les hautes écoles de Suisse ou étrangères, ne se trouve pas en Valais. Les résultats sont disséminés.
Malgré ces activités impressionnantes, le nombre de centres de recherches fixés à demeure en Valais est limité.
Depuis quelques années, on assiste à un revirement: le Valais prend une part plus active à ces projets et des centres de recherches se localisent dans le canton.
Le Valais ne dispose pas de haute école. Or, c'est dans l'environnement proche des universités et écoles polytechniques que se développent généralement des centres de recherches d'ailleurs souvent subventionnés par I~ Confédération.
Ces centres jouent un rôle important ~ans le développement culturel, scien~Ifique et économique des régions où Ils se situent.
~n dépit de sa position périphérique Jusqu'ici défavorable, si le Valais bénéficIe toutefois de la présence d'un certam nombre de tels centres, son ambi·
RRsoNANCES - MARS 1991
tion est d'en développer d'autres. Les réalisations de ces dernières années indiquent bien la pertinence de ces projets.
Un inventaire récent - le second - décrit succinctement les centres existants ou sur le point de s'ouvrir.
Un effort substantiel a été entrepris pour doter le canton de liaisons et de contacts étroits avec les instituts universitaires et les centres de recherches suisses afin de mettre leurs services à disposition des entreprises et des investisseurs potentiels de l'extérieur.
Parallèlement, le Valais cherche à attirer des instituts scientifiques sur son territoire en offrant aux chercheurs un environnement et une qualité de vie de plus en plus prisés lors de telles implantations.
Une commission «Valais-Universités» a élaboré en 1987 un catalogue de projets visant à assurer la plus grande ouverture possible du canton en direction de la recherche et de l'enseignement universitaire. Les projets sont coordonnés par deux délégués du Département de l'instruction publique à ces fonctions. Afin de renforcer les liens entre le Valais et les hautes écoles, huit conventions ont été signées avec les Universités de Lausanne, Genève, Fribourg, Augsburg, Berne, Neuchâtel, Zürich et Bâle. Un centre de formation inter et transdisciplinaire a été ouvert à Sion grâce à la Fondation de l'Institut universitaire Kurt Bosch (IKB) , sous forme de partenariat avec les hautes écoles. La carte ci-après donne la répartition géographique de ces centres.
1. Institut de recherche et enseigne· ment en communication (lREC) , Monthey
2. Centre de recherches et d'ensei· gnement en énergie et techniques municipales (CREM). Martigny
3. Centre de recherches biopharma· ceutiques (CYTO-RP.), Marti· gny
4. Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive (IDIAP), Martigny
5. Centre de biostatistiques (CB), Martigny
6. Institute for the Study of Human Systems Organization (ISO), Mar· tigny
7. Centre régional d'étude des popu· lations alpines (CREPA), Bagnes
8. Centre de recherches sur les plan· tes médicinales et aromatiques (MÉDIPLANT), Conthey
9. Sous· station fédérale de recher· ches agronomiques des Fougères (Changin s, RAC/ FOUGÈRES), Conthey
10. Institut de recherches cardio· vasculaires (!RCV). Sion
11. Institut central des hôpitaux va· laisans (lCHV), Sion
12. Fondation pour le développement de la recherche appliquée en ma· tière de médecine hospitalière (FDRAMH), Sion
13. Centre de recherches scientifiques fo ndamentales et appliquées (géo logie/géothermie) (CRSFA), Sion
14. Institut universitaire Kurt Bosch (lKE), Sion
15. Institut de recherche en ophtal· mologie (1.0.). Sion
16.1 Service des musées, monuments historiques et recherches archéo· logiques (D1P), Sion
16.2 Archives cantonales (DIP). Sion 16.3 Office de recherche et de docu·
mentation pédagogiques, ORDP (DIP), Sion
17. Centre de recherches appliquées en tourisme (CRAT). Sierre
18. Centre de recherches en biotech· nologie de la LONZA, Viège
o CEHTRfS EN \IOlE lE REALISATION
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OIS •• ';, .'6. 1 OlP - srn-RA o \6.2 OIP - AC a 16,) O!P - CRCIP
19. Institut de recherches économi· ques et sociales (IRES), Viège
20. Institut de pluri·linguisme (lPL), Brigue
21. Hotelconsult (HC), Brigue 22. Institut d'informatique économi·
que de l'Université de Berne (IlE), Brigue
23. Institut de recherches sur l'histoi· re de l'arc alpin (lRHAA), Brigue
Le Valais sait aujourd 'hui qu'il est im· portant de posséder sur son territoire des lieux fixes de recherchés (le cano ton, les régions, les communes l'ont bien compris et s'engagent résolu · ment).
Les retombées scientifiques, culturelles, touristiques et économiques sont indéniables.
Les activités gravitant autour de ces centres stimulent divers mouvements qui vont enrichir l'image du Valais.
Même si certaines chances n'ont pas été, hélas, exploitées dans le passé, il convient de veiller attentivement aux
opportuni tés actuelles et futures et d'appuyer des projets se localisant avec harmonie sur le sol valaisan, riche en spécificités.
Etant donné par ailleurs les moyens et techniques modernes de communica· tions, la position périphérique du cano ton ne constitue plus un obstacle à l'implantation d'instituts de recher· ches.
Il reste donc à proposer des projets pelt inents, originaux avec l'appui de partenaires solides décidés à de nou· veaux partenariats avec les milieux pri· vés et publics de notre canton.
Celà est d'autant plus nécessaire que sur le plan national d'énormes projets se dessinent et que, pour y avoir part, il faut avoir des idées et être équipé.
Les lignes directrices 1991·1994 adop· tées par le Conseil d'Etat et le Grand Conseil font de ces objectifs l'une des priorités retenues.
Reste à passer des idées à l'action!
G. Fournier
Hf.sONANŒS . MARS 1911
Formation continue universitaire en Valais
Les difficultés et les attentes d'un canton non doté de Haute école
Dans le contexte des relations entre le Valais et les Hautes écoles, les attentes du Valais peuvent se décrire ainsi en matière de formation continue.
Les offres décentra lisées, l'université «hors les murs» , revêt une importance capitale pour un canton périphérique non doté de Haute éco le.
L'exemple actuel de l'impulsion fédérale, comportant des enveloppes financières considérables pOul' la formation continue des universitaires, pourrait apporter au Valais une retombée institutionnelle vitale.
A l'instar de ce qui se passe dans chaque université, donc dans chaque canton doté d'une Haute école il est primordial de créer en Valais une infrastructure chargée de coordon· ner et d'animer les offres et de susci ter des partenariats avec les universités et les EPF.
Le train de mesures de la Confédération prévoit d'ai lleurs cette possibilité, de donner en Suisse une impulsion à la formation continue des universitaires.
Or, un canton ne disposant pas de Haute école a des be· soins encore plus importants vu la rareté des offres Slll'
place. Et une politique nationale pour la formation continue des universitaires ne peut ignorer les cantons qui, à défaut d'université, comptent de très nombreux universitaires actifs SUI' leur territoire.
Signalons qu'en matière de formation continue, le temps ne peut être trop dépensé en déplacements.
Le DIP, en collaboration avec la Société académique du Valais et d'autres partenaires, a déposé des requêtes qui, dans le contexte actuel ne peuvent se réaliser qu'au travers des plans admis et présentés par les Hautes écoles.
Dans cette même perspective, les séminaires, colloques etc. organisés pal' les universités et EPF en Valais devraient POuvoir s'ouvrir de façon plus large aux pu blics valaisans intéressés.
RÉSONANCr.8. MARS 1991
~~l-~-----------1 1 1 1 1
Etudiants valaisans dans les hautes écoles selon le groupe d'études
500 ,---------------------------~
4 00 ... ... ...... ... .
Scienc es e xac te s
300 -A- Sci ences naturelle s
Médecine
-B- S c iences te c hniqu es
200 "* Sc, exacl el nal,
-+- Ph il/lang/lltl/ cul t
100
0 r--L~--~~--~_4--~-L~
80/81 83/84 86/ 87 89/ 90
500 ,---------------------------~
400
Sc , hum et soc ,
300 Théologie
2 0 O.,.-_=-~ ,~
10
O r--L--~~---L--L--+ __ ~~ __ ~ 80/81 83/84 86 / 87 89/90
-* Sc , historiques
---- Sc , soc, e t sports
->fit- Sc , économiques
~ Droi t
Nos centres de recherches ou instituts de formation comme l'IKB pourraient offrir des localisations et apports utiles, tout comme les organisations professionnelles,
C'est d'ailleurs ce que préconisent deux récents rapports du DIP en 1990 «Esquisses pour une politique de la recherche et de la formation continue en Valais» et «Formation continue des universitaires en Valais», JI reste à tl'Ouver en Valais, les personnes, institutions et moyens nécessaires, Les appuis des Hautes écoles, en principe acquis, ne peuvent se développer qu'à cette condition, JI serait fort regrettable de « laisser passel'» une opportunité aussi favorable,
En mars 1991, débutera une étude planifiée sur 10 mois, portant SUI' la fo rmation continue universitaire en Valais,
Conduite par un collaborateur scientifique du délégué aux questions universitaires du Haut-Valais, M, Kmt Grünwald, cette analyse sera réa lisée en partenariat avec l'Université de Berne,
Un trava il parallèle se concrétisera ul térieurement avec une université romande,
Il s'agira de préciser les attentes et offres de formation continue en Valais, de définir les partenariats scientifiques et financiers à développer avec les universités et EPF,
Les divers milieux intéressés en Valais seront associés à ces réalisations, notamment la Société académique du Valais et diverses associations,
REsoNANCES , MARS 1991
K, Griinwald G, Fournier
MM, Comby (VIP/ Valais) et Macheret (Recteur Unive1'8ité de Fribourg),
Les relations Valais-Universités dans le Haut-Valais
La dynamique de «Valais-Universités» se développe de manière très réjouissante dans le Haut-Valais.
Les conventions de coopération signées par le DIP et, notamment, les Universités de Fribourg, Berne, Zürich, Bâle et Augsburg produisent des effets bénéfiques déjà observables.
Ces activités, placées sous la responsabilité de M. Kurt GrUnwald peuvent se résumer succinctement ici. 'l'rois études et publications répertorient les possibilités de stages, d'em· plOis et de thèmes de recherches pour universitaires dans le Haut-Valais. S'y ajoute une analyse du retour des universitaires dans leur canton d'origine.
Par ailleurs, dans le Haut-Valais 5 projets de centre de formation et/Dl; de recherches sont à un stade déjà avancé, avec le partenariat des Universités de Berne et de Fribourg (domaines: . communication, plurilinguisme, hlstou'e économique et sociale, etc.) :
a) Décentralisation d'une partie de l' institut d'informatique économique de l'Université de Berne, à Brigue. Les partenaires en sont: OCOM, la ville de Brigue, l'Université et le canton de Berne et le canton du Valais.
b) L'Institut de recherches économiques et sociales créé par partenariat entre: la vi lle de Viège, l'ESCEA de Viège, SO DEVA L l'Université de Fribourg, les ré' gions socio-économiques du HautValais et le canton du Valais. Cet institut va étudier les questions fondamentales du développement économique et social du canton.
(Centre valaisan du Film).
c) L'Institut de recherches sur l'his- e) Hôtel Consult César Ritz va offrir toire de l'arc alpin réunit les parte- un programme de Management Hô· naires suivants: ville de Brigue, te lier, portant sur quatre ans (titre Fondation Stockalperschloss, Uni- de B.A.) en collaboration avec une versité de Fribourg, canton du Va- université américaine. Ouverture lais. En plus de l'édition des ouvra- décidée pour 1992. Partenaires: g,es de la Fondation, ce centre Hôte l Consult, ville de Brigue, pri-s occupe de recherches sur le XVII' vés et canton du Valais. Les retom-siècle: aspects juridiques, économi- bées directes de ce centre sont im-ques et socio-culturels de l'arc al- pOitantes. pin (la convention a été signée en 1990) .
d) L'Institut de pluri·linguisme auquel participent la ville de Brigue, l'Université et le canton de Berne et le canton du Valais. Champs d'étude: problèmes des migrants, des minorités linguistiques, deuxiè~e langue à l'école, les langues etrangères dans la formation des adultes, stabili té des fro ntières linguistiques, identités des régions ou sites bilingues, ...
Le développement de ces instituts de recherches mis à palt, d'autres projets se développent dans le Haut-Valais, notamment:
la création d'une banque de données favorisant le retour des étudiants et la structuration, en pmtenariat avec les instances fédérales et plusieurs universités, d'une «antenne» s'occupant de formation continue.
K. GrUnwald G. Fournier
Rf:SONANCES . MARS 1991
Le conseil pour les questions universitaires
Nommé ~ar le DIP, le conseil pour les questions universitaires a été constitué dès le démarrage des projets «ValaisUniversités».
Sa mission consiste à appuyer, conseiller, dynamiser voire facili ter des actions utiles à notre canton.
Sa c.omposition. vise à I~e~résenter tous les mi lieux susceptibles d'apporter leur contribution au développement de la pohtlque «Vaiais-Ulliversltes».
Voici l ~ ,liste des membres de ; e groupe qui s uit :égu!ièrement l'ensemble des travaux. Il va de soi que les personnes domlclhees «hors canton» representent une dimenSion mdispensable.
M- Gabrielle Nanchen, !cogne M- Monique Paccolat, Collonges M. Bernard Comby, Sion, président M. Hermann-Michel Hagmann, SiCiTe M. Charly Dm'bellay, Conthey M. Jean-Pierre Rausis, M3It igny M. Gilbert ~'Dlu'ni er , Sion M. Géo Bétrisey, Sodeval, St-Léonard M. Eric Biselx, Champex M. Jean-Noël Rey, Berne M. Charles-Albelt Morand, Genève M. Roger Sauthier, Sion M. Michel Perrin, Sion M. Georges Dupuis, Sion M. Pierre-Georges Produit, Châteauneuf M. Wolfgang Guerraty, Sion M. Victor Zuchuat, Sion M. Jean-Marie Cleusix, Leytron M. Victor Gi ll ioz, Sion M. Leander 'l'enud, Viège M. Benno 'l'scherrig, Susten M. Stefan Griiser, Arlesheim Bâle M. Bernhard Schnyder, Fribourg M. Erich Bugmann, St-Gall M. Baldur Gloor, Zurich M. S. M. Pen'en, Davos M. Emil Grichting, Sion M. Franz Konig, Sion M. Gottlieb Guntern, Brigue M. KUit Grünwald, Viège M. Peter Bumann, Brigue-Glis M. Joseph Mutter, Brigue M. Anton Bellwald, Brigue M. Peter Blotzer, Viège M. Siegfried Escher, Brigue
RÉSONANCES . MARS 1991
Etudiants valaisans dans les hautes écoles suisses
600 r-----------------------------~
Ge 500
Fr
Lau 400 ....
300
200 >---~-
EPFL
100 z
Ne 0 r-~--~~---L--~_4---L--L-~
80/81 83/84 86/87 89/90
Zurich (Z)
Berne (Be)
Fribourg (Fr)
Genève (G e)
Lausanne (Lau)
Neuchâtel (Ne)
EPFL
EPFZ
Conclusions Bilan et prospectives
En guise de conclusion à ce dossier • Relations Valais· Universités» quelques rappels sont nécessaires. Il convient d'y ajouter diverses observa· Lions sur les «ouvertures» que «Valais· Universités» réa lise pour le Valais, sur ' la Suisse et sur l'extérieur. Et enfin, les impacLs de ces activités sur l'image du Valais et leurs retombées économi· ques qui ne sont pas négligeables.
1. Le dit et le fait
Des 26 projeLs retenus en 1987, la ma· jorité est réalisée.
POUl' Quelques· uns d'entre eux, les dispositifs légaux ont été préparés. Le projet de loi sur la formation continue, la deuxième révision de la loi sur l' instruction publique contiennent les bases
utiles à la mise en œuvre de plusieurs projets:
- collège du soir ; - centre de formation continue pour
toutes catégories professionnelles.
Etudiants valaisans dans les hautes écoles suisses selon le sexe
Nombre d'étudiants 3000 ,-------------------------------------------------~
2500 .~~== _ _ ~= .......... .............. ..... 2688
2000
1500
1000 ..................... ......... ........... ........... .. ............................................... -4 975
500 ........ = .. .
OL-__ -L ____ L-__ -L ____ ~ __ ~ ____ ~ __ ~L-__ -L __ ~
80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90
Années
1 -- Hommes -e- Femmes - TOTAL
Diverses propositions posent encore des difficu ltés de réalisation au vu des travaux d'approche. C'est le cas des projets suivants:
logement des étudiants; (une nou· velle loi fédérale va entrer en vi· gueur qui permettra au Valais de s'engager) ; formation en télécommunication; institut interdisciplinaire pour ingé· nieurs et architectes; recherches en droit.
Pour mémoire, nous reproduisons ci· contre le tableau récapitulatif des pro· positions initiales. Ce dernier permet de jeter un coup d'œil sur le chemin parcouru et de constater que plusieurs projets non prévus sont venus complé· ter le plan initial de travai l.
2. Ouvertures sur la Suisse et l'Europe
L'ouverture du Valais sw' la Suisse par les projets« Valais-Universités» se passe de commentaires.
Nous nous contenterons donc ici de souligner, sur un plan plus général, leur dimension européenne.
3. Les relations « Valais-Universités» dans une perspective
européenne
Le développement des activités de recherche et de formation dans le contexte «Valais-Universités» comporte une dimension européenne très claire. En voici quelques exemples.
Lis te des propositions en 1986.
No Titre
Etudiants Intensifier les relations lycées valaisans universités Création d'un gymnase du soir Encadrement des étudiants uni versi taires 1
stages et thèmes de travaux Logement des étudiants universitaires création d'un centre interdisciplinaire pour étudiants universitaires en Valais Marché de l'emploi des universiatires en Valais Formation continue des professionnels uni versitaires actifs en Valais
Milieux economiques / administrations Centre de recherche et d 'enseignement en énergie et techniques municipales Développement de la formation continue pour toutes catégories professionnelles
10 Formation en télécommunication 11 Centre de recherches touristiques
Sciences et techniques 12 Centre de recherche scienti f ique fondamen
tale et appliquée à Sion 13 Création d ' une centre de recherche sur
l'intelligence artificielle 14 Plantes aromatiques et médicinales 15 Décentralisation de l'institut Forel
Ingénieurs et architectes 16 Création d'un interface ETS/VS - Hautes
Ecoles et centres de recherches suisses 17 Création d'un institut interdisciplinaire
pour ingénieurs et architectes . Domaines d'activi tés champs non couverts par les EPF
~ 18 Inst. de linguistique et de communication 19 Inst. d 'histoire économique et sociale
Médecine et santé publique 20 Formation des médecins 21 Institut d'ophtalmologie 22 Participation à la recherche médicale 23 Institut de médecine cardio-vasculaire
Sciences hu ma ines/sociales enseignement , etc .
24 Centre de formation continue 25 Formation des enseignants
ILr.2i1 26 Recherche et formation en droit valaisan
PROCHAIN NUMÉRO V
LES NOUVELLES ÉCOLES EN VALAIS
~
Relations aVec
d 'autres projets
5- 6 24
5 - 6- 7- 24 3
1- 7
9-1 7-2 4- 25
12-1) - 14
7- 24 -2 5 8- 16 - 18 - 24 5- 18 - 19 - 24
16 16
8- 10- 1) - 14
10- 1) 3
21 20 - 22 20 - 21-23 20 - 21 - 22
7-8 - 9- 16-17-25 24
[,es centres de recherches qui se structurent actuellement permetten: non seulement d'entrer dans les,. reseaux suisses de collaboratIOn ~t. d mfo~mation. Ils visen~ une pos1t~on precise dans «notre» reglOn europeenne.
Il en est ainsi du CREPA: Centre de recherches et d'études sur les populations alpines (avec la SavOIe et le Val d'Aoste).
L'observatoire de bio-statistique de Martigny est dirigé par un ancien chef de recherches du CNRS de France, le Dr Pierre-Marie Brunetti. Ce centre d'études travai lle à des observations et comparaisons européennes, voire mondiales.
Les symposia organisés en ouverture de l' lDlAP ont rassemblé en Valais des spécialistes de l'intelligence artificielle de France et d'Allemagne notamment.
L'Université rurale européenne dont l'itinéraire 1989 a été accueilli en Valais a permis des contacts avec six pays et a fait naître un groupe de travail transfrontalier comprenant le Valais, Aoste et la Savoie.
L'Institut universitaire Kurt Bosch compte parmi ses partenaires, l'Université d'Augsburg. Trois colloques organisés en 1990 par l'IKB ou placés sous son patronage comportent une dimension européenne: Erasmus, économie-écologie dans l'arc alpin, mouvements de terra in (Conse il de l'Europe).
L'!REC est l'aboutissement actuel de l'un des 26 projets «Valais-Universités». A l'origine, il s'agissait de créer, en Valais, un institut de communication. En effet, ce champ d'activité, de formation et de recherche comporte aujourd'hui un ensemble de connaisBances et d'expériences impressionnant BUr les réseaux suisses et européens.
R!soN~CF.s - MARS 1991
En 1990, dans ce contexte, une corn· mission ad hoc a étudié les réseaux européens et suisses d'information. Un groupe de recherche prospective sur les activités de la communication est en activité. Ces travaux ont été réalisés avec les responsables de l' IREC. Le DIP a subventionné ces réalisations et participe au conseil de cet institut.
4. Impacts
Au·delà du parti pris «pro·domo», on peut affirmer que le développement et la promotion économiqne du Valais ne peuvent se fa ire sans les développe· ments parallèles, cul turels .et scientifi · ques, des relations « Valais·Universi· tés» notamment.
Ces projets vont amener des conditions favorabl es à des activités de haut ni· veau .
Ces créations comportent des inciden· ces importantes sur le marché de l'em·
Partout
ploL En effet, il s'agit de nouveaux postes de travail, de haut niveau, dont les retombées fiscales sont intéressan· tes. On peut y ajouter toute une série d'effets indirects sur le plan économi· que.
Les réalisations « Valais· Universités» vont positionner notre canton dans le contexte des Universités et EPF de Suisse; elles vont donner une place au Valais dans la politique suisse de for· mation supérieure et de la recherche.
Ces activités bénéficient d'appuis fi· nanciers et scientifiques extérieurs au canton. Il serait vraiment regrettable et préjudiciable que, par défaut de par· ticipation . voire de compréhension . valaisanne, ces projets se localisent ailleurs!
Enfin, le Valais, canton transfrontalier, au cœur de la nouvelle région euro· péenne de l'Arc alpin, doit à tout prix
éviter une nouvelle marginalisation el acquérir une Ilosition centrale par des in,itiati,ves r~gionales, au sens large. C est 1 ambItIOn de plUSieurs projets de « Valais· Universités».
Mais de telles ambitions exigent tou. jours plus d'appuis politiques et finan. ciers de la part des pouvoirs publics el privés, à tous niveaux, ainsi qu'une nouvelle stratégie et conception de nos investissements.
Qui ne va pas de soL
G. Fournier
Pour tous Pour tout
~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS A vos CÔTÉS POUR RÉUSS IR
-CATÉCHÈSE
Communication la langue des signes
Historique Les sourds isolés sans communauté
linguistique
Cherchons dans les temps anciens les rares évocations de l'expression gestue lle des sourds, bien avant qu'elle soit reconnue comme une langue structurée, Soulignons d'abord que, jusqu'au XVIII' s., les sourds n'ont pas été eslimés capables de témoigner par eux-mêmes. Nous devons donc nous contenter de ce que les entendants ont pu dil'e à leur sujet.
Dans la Grèce antique, le philosophe Platon utilisait le mot «logos)) qui signifiait à la fois . la paro l e,~ et ((la raison »: pOlir lire, quelqu'un qui ne parle pas ne peut pas raisonner. Son disciple Aristote, donl la pensée a exercé son influence jusqu'à nos jours. J'a écrit en clair: les sourds, (( irrémédiablement ignorantsll, ne pouvaient pas être éduqués ...
Dans le cas le plus couran t, un sourd-muet vivant dans son village, isolé des autres sourds, faisa it partie de la vie communautaire, mais au même titre que les fous, les débiles, les <ddiots du village)),
Les entendants commencent à s'occuper des sourds
Pl'emière période: l'éducation de la parole.
C'est en Espagne que, dans les anuées 1500, Pedro de Ponce, un moine bénédictin, commence à éduquer quelques enfants issus de la noblesse. Il n'est SÛ l'ement pas le premiel' à éduquer les sourds, mais il est apparemment le premier à donner des démonstrations publiqnes. Il enseigne les sons du langages parlé, letll'e pal' lettre, à l'aide d'un alphabet manuel , qu'il attribuait à saint BonaventUl'e. Notons que la dac\Ylologie française d'aluoul'd'hui est dérivée de cet alphabet.
Deuxième période: le l'ecours aux gestes
pour enseigner le français.
Vers les années 1760, un entendant commence à s'interroger sur l'usage qu 'on pourrait fa ire des gestes natul'els des sourds, C'est Charles· Michel de l'Épée (1 712·1789). Un homme ex· traord inaire qui va faire de sa personnalité une célébl'ité pal' la l'évolution qu 'il va provoquer à propos de la parole et des gestes,
SAVEZ·VOUS APPELER LES SOURDS?
,-_.--------'
(t --(;1. V ( t ... --~.)
",
le. ricocn e. t
Sa démarche suppose qu'il admet que le lan· gage intérieur existe indépendamment de rexpression orale. Là est la grande nouveauté: les gestes pourraient exprimer la pensée humaine autant qu'une langue orale.
Il crée une petite école chez lui et, après plu· sieurs années d'observations, d'expériences et de vérifications de sa thèse, il publie en 1776 son premier ouvrage : ~ Institution des sourdsmuets», daus lequel il développe le système qu 'il appelle des ,signes méthodiques».
L'Abbé de l'Épée u'a pas inventé la laugue des signes, comme certains le croient encore; et il n'est pas le premier à avoir éduqué des sourds, même avec des gestes. Mais il était le premier à baser l'euseignemeut des sourds sur des ges· tes qui venaient des sourds eux-mêmes.
Enfin il s'est battu et a réussi à imposer à l'opinion l'idée que les sourds sont des homo mes comme les autres. Ainsi deux ans après sa moli, l'Assemblée nationale française l'a re· connu en décrétant que son nom serait inscrit comme Bienfaiteur de l'Humanité.
Tiré de (( La langue de signes)) Ed, Marketing
Pa";s 1983
Proposé pal' J. M, Lonfat
~-- -./ --.... /1 \ '\
le di9not~nt
INFORMATIONS OFFICIELLE S ----~~~~~~~~~~~~--
A toute vapeur 91
Information réjouissante!
Les bulletins d'inscription au conconrs «A toute vapeur 91» d'activités créatrices manuelles, de drapeaux et d'éducation artistique arrivent en grand nombre. Nous comptons environ 65 classes du Valais romand qui participent déjà activement à la réalisation de l'exposition snr le thème du chemin de fer qui aura lieu à Saint·Maurice, à l'occasion du 700' anniversaire de la Confédération; soit quelques 130 drapeaux. 250 trams en volume qui posés les uns à la suites des autres composeraient un convoi de 90 mètres de longueur, et encore 230 autres réalisations en papier, bois, terre, dessin ...
NOLIS remercions sincèrement les enseignants de leur dévouement et de leur nombreuse participation, en disant bravo anx élèves qui témoignent tant d'application.
Conseils pratiques:
- n'oubliez pas de faire noter le nom, l'adresse et la classe de chaque participant sur sa réalisation;
- dès que vos travaux sont achevés, il est possible de les amener à l'ODIS de Saint·Maurice ou à l'DROP de Sion;
- l'animatrice ACM à l'ORDP est à votre disposition ponr des conseils de la documentation, des transports... '
- pour faciliter l'accrochage des drapeaux, nous demandons aux mal· tres(ses) de réaliser un ourlet ouvert au sommet du drapeau afin de pouvoir y glisser un câble.
Ce mois-ci , nous VOliS proposons un petit exposé sur la ligne de chemin de fer "Rive·Bleue Express». Bon travail et à bientôt!
Un peu d'histoire
Dès 1857, un projet de ligne, baptisé «chemin de fer d'Italie», a é!k élaboré pour desservir, depuis Bellegarde et Annemasse, les localilks du Chablais français, sur la rive méridionale du lac Léman. Contes!k remis en question, ce n'est que 23 ans plus tard que le rail atteignit Thonon·les·Rains et, en 1882, Evian·les·Bains.
La frontière fut franchie le 1" juin 1886, pour atteindre la gare du Bouveret par un tronçon de 21 km et se raccorder ainsi à la compagnie de chemin de fer Suisse occidentale·Simplon.
La gare du Bouveret a été construite au début de l'exploitation et fonctionne encore de nos jours comme gare limite d'exploitation entre les réseaux suisse et français (CFF et SNCF).
Du Bouveret à Saint· Maurice, la ligne avait été construite, dès 1858, dans le même temps que les travaux d'assainissement de la plaine du Rhône étaient entrepris. Vaste étendue maréeageuse, celle·ci aurait rap· pelé à des ingénieurs français présents sur le chantier les conditions qu'ils avaient subies au Vietnam du Nord dans la plaine du Fleuve Rouge, région appelée le Tonkin. D'où le suruom de la ligne Saint· Maurice· Le Bouveret, appellation étendue au tronçon le Bouveret· Evian? Peut·être!
A la fin du XIX' siècle, l'on n'avait pas froid aux yeux au moment de projeter une ligne. La ligne d'Italie s'imbriquait alors dans un tout qui devait aboutir en Extrême·Orient, en passant par le Tonkin. Ce nom·ci serait·iI resté par dérision? C'est possible, d'autant que l'actuelle ligne du Simplon avait le nom malicieux de «Jougne·Calcutta·Pékin».
En mai 1938, la SNCF reporte l'ensemble du trafic voyageurs sur la route. Seul subsistera encore le trafic de marchandises par le rail.
Le 19 mai 1940, le trafic ferroviaire est suspendu et ne reprendra que le 9 juillet suivant. A cette date, la ligne Evian·Le Bouveret est l'unique point de transit ferroviaire entre la zone libre française et la Suisse, ce qui lui vaut une recrudescence d'activité, la gare du Bouveret devant écouler chaque jour près de 300 wagons de marchandises.
En 1954, les CFF électrifient la ligne du Tonkin, de Saint·Maurice à Sain~Gingolph Suisse, et supprimèrent du même coup leurs locomotivet à vapeur sur ce tronçon. Du côté SNCF, la traction vapeur SUbSista
jusqu'en 1972, remplacée depuis par des machines diesel.
Le trafic mal'chandises a été supprimé le 28 mai 1988. II ne circule pins dès lors que le train touristique.
C. Germanier
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L'exploration des réseaux personnels
Au cours de ce séminaire les participants scront d'abord amenés. par divers moyens, à explorer leurs propres réseaux dans lesquels ils ont été et sont encore plongés, en découvrant et en développant les processus par lesqucls ils sont acteurs de leur existence, en partageant leurs découvertes tout en reconstruisant leur histoire personnelle.
Mais aussi, an-delà de cette approche personnelle, le contenu du séminail'c gal'del'a une ambition essentiellement fonctionnelle: il s'agira de s'ouvrir à uue méthodologic capable de re· nouveler les watiques professionnelles, afin de mieux entendre les messages complexes des clients.
Du 10 au 12 juin 1991 Nombre de participants: 10 à 12 personnes. Prix: l'r. 330.- (boissons et repas inclus). Pour tous renseignements: Christiane Besson, !kl. (021) 921 4637 Inscriptions: avant le 30 mars 1991
JOURNÉES DE TRAVAIL A l'intention des éducateurs en attente de for· mation ainsi que des professionnels qui souhaitent acquéril' des notions de base concernant les techniques, les courants de pensée et les rormes d'intCl'vention usuellement ou nouvellement pl'atiquées dans le champ sociaL
Analyse transactionnelle: La structuration du temps
20 mars 1991, 9 h à 17 h. 4ILe temps c'est de l'argenL." - «Dépêche~il. - «Je n'ai pas le temps .. » - «Quand J aurai le temps ...• Com~ent vivons-nous dans le temps, comment organtsons-nous notre temps. qu'en faisonsnous avec nos clients ou avec les résidents des institutions? Quelques questions que nous prendrons... le temps de réfléehi r avec l'éclairage de l'Analy· se transactionnelle, (Pour suivre ce cours, il ~u~;t de posséder quelques notions de base en
MARS 1991
Analyse de situations concrètes selon les principes de base de l'inter-
vention de réseaux
27 mars 1991, 9 h à 17 h. Cette journée vise à exercer l'utilisation d'ou· tils de travail en réseaux (cartes, hypothèscs de compréhension, possibilités d'interventions, etc.) en fonction de situations professionnelles SUI' le plan social, éducatif ou de santé communautairc, Elle est Ollvclte à des personnes possédant des notions de base concernant l'intervention de réseaux.
Les lois de l'apprentissage avec Anne-Marie Van der Schueren, directrice de l'école l,a Petite Arche et Christiane Bes· son
30 mil 1991,9 h à 17 h Associée à la carotte et au bâton, voire aux électrochocs, l'approche comportementale sus· citc de nombreuses réactions. ~t pourtant dans le travail quotidien nOlis ne I>ouvons rester neutrcs face aux sanctions, aux récompenses, à l'influence du milieu, etc, DIII'ant cette journée, on dégngera les ligncs essenticlles des lois de l'apprentissage en exa· minant les possibilités d'application; on étu· diera quelques types de conditionnements ins· titutionnel~ en voyant comment ne pas se laisser piéger; on ouvrira enfin le débat sur quelques points méthodologiques et éthiques.
A la découverte de Fernand Deligny
7 mai 1991,9 h à 17 h. Educateur français contemporain, Fernand De· ligny a certainement suscité de nombreuses vocations professionnelles dans le domaine éducatif: qui , dans nos milieux. n'a pas lu ((Graine de crapule»! Nous suivrons l'itinéraire de ce créateur non conventionnel en cherchant à nous imprégner de quelques unes de ses idées éducatives, socia les et pédagogiques,
Méthodologie du travail intellectuel
30 mai 1991,9 h à 17 h. Qu'il s'agisse de présenter un rapport (oral ou écrit), lors d'une rencontre dc synthèse, dans un cours ou un séminaire de travail, par exemple, ou un exposé, un compte-rendu de livre, voire de chercher des références ou de constituer une bibl iographie, ete. l'éducateur ou le travaillenr social est parfois emprunté. Com· ment devenir plus efficace dans ces domaines? Quels éléments faut·il retenir, ou laisser de côté? Antaot de questions que nous aborderons en offrant aux participants l'occasion d'effcc· tuer divers exercices en confrontant leurs manières de faire et leurs instruments de travail.
Sur demande: supervisions individuelles ou d'équipe, actions de formation terrain (tél. 0211921 4637 ou fax 021 /9210925
Bulletin d'inscription à retourner à C. Besson ______________ _
Nom: _ ______ ___ _ _ Prénom: _________ _ _
Adresse: _________ __ Localité: _______ _ _ __
Téléphone: ______ ___ _
s'inscrit pour: _____ ___ __ Date: __________ _
Signature: ________ _ _
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Rapport sur le redoublement de l'enfant. Modalités d'utilisation du form ulaire
Selon les directives concernant les enfant.<; en di fficultés, la mesure de redoublement doit fai re l'objet d'un rapport cu-oonstancié établi par renseignant titulaire_ Il s'agit en fait, pour chaque élève concerné, de rempli r un formulaire ad hoc (v_ ci-après) destiné en premier lieu à l'enseignant qui accueillera l'cnfant l'année scolaire suivante, puis à l' inspecteur et à la com mission scolaire (ou à la direction d'école)_
Motifs et causes (cf. formulaire)
L< rapport doit contenir des données relatives au double aspect des objectifs du GRAP et des causes du redoublement: quels sont les objectifs non atteint.<; et pourquoi? Si la réponse à la première question esl aisée (puisqu'il suffit de confronter la situation au cadre de référence: le fu ndamentum du plan d'études), la deuxième est plus compliquée_ Elle demande en effet de rassembler les résultat.<; de toutes les observations faites en cours d'année, concernant les aspects su ivants:
- la manière d'être de l'enfant: ses attitudes, son comportement... (domaines affecti f, social et relationnel):
- ses procédures d'apprentissage, sa méthode de travaiL. (domaine cognitif)_
Et le plus di fficile est d'en faire une syuthèse, Cependant, en prenant la précaution d'une observation attentive de tous les élèves tout au long de l'année, avec la collaboration de l'enseignant d'appui, du conseiller pédagogique et de l'inspecteur, l'opération devient plus aisée,
Mesures proposées (cf. formulaire)
La qualité des élément.<; recueill is par l'observation des élèves (v_ ci-dessus) détermine la pertinence du choix des mesures pOUl' ['année
à veni r. Si un enfant a échoué parce que les objectifs d'apprentissage de la langue maternelle n'out pas été atteint.<;, par exemple, fautil pOl' le J'edoublement lui imposeJ' de réapprendre également toutes les notions du progl'amme de mathématiques? Pour être efficaces. les mesures proposées doivent sc fonder sur des objectifs clairs, opérationnels, c'est-àdire à partir de comportements observables, à travers des situations définies concrètement:
- Quclles sont les notio lls qui n'ollt pas été acquises?
- Quels sout les comportement.<;, les atti tudes, les relations à modifier? Qnelles sont les procédures d'apprentissage, les méthodes de travail à développer?
Et tout cela, dans quelles situations concrètes et avec quels moyens?
A signaler encore à ce sujet - aspect essentiel de la démarche qui n'apparait pas explicitement - qu'un projet pédagogique pour un en· fant ne se construit pas sur des lacunes et des manques: chaque enfant, quell es que soient ses difficultés, possède des ressolll'ces suffisantes pour bâti!' un projet adapté à ses besoins,
Partipation des parents et des enfants
Enfin, la démarche dans son ensemble ne saurait atteindre Son objectif de rééqui libration sans l'implication des parent.<;; la pali active qui leur revient dans la réalisation du projet doit être clairement défini e_ Ponr quels objecti fs, dans que lles situations et comment les parents doivent· ils intervenir?
On pourrait encore parler de l'enfan~ principal acteur du proje~ pour rappeler qu'un important travail de préparation doit être accompli (le redoublement ne devrait pas être perçu comme un échec) . Sans son adhésion, le pro. nostic de réussite est sérieusement compromis.
Avant de terminer, est-il nécessaire de souligner que le redoublement ue doit s'appliquer que lorsque toutes les autres mesures sont demeurées vaines et que les garanties d'une amélioration signiticative sont évidentes?
l,es inspecte",'s scolaires et l'Office de 1'",seignel1umt spécialisé
N_B_: La formule ci-après page 43 sera transmise avec le rappOli de clôture,
ECOLE DE LANGUES
Cours en journée ou en soirée
Préparation aux examens internationaux
Cours en mini-groupes
Renseignements et inscriptions: 8h·12h, 14h-20h
~ inï~iif"" ecolede langues (027) 23 35 35
Avenue des Mayenneta 5, 1950 SION
Rf;soNANCES - MARS 1991
commission scolaire! Direction d'école de
Année scolaire 19 /19
Rapport sur le redoublement de l'enfant
Nom et prénom: -----------------------------Né (e) le : 19 - - lieu d'ens_ : --------Classe: _________ titulaire: --------------
Cheminement scolaire: 0 n'a jamais redoublé jusqu' ici o a redoublé la en 19
b, causes: (manière d'être, méthode de travail, procédures d'apprentis-sage ___ )
c. mesures proposées polir l'année à venir:
Signature:: ________ ___ _ o a bénéficié de mesures spéciales (appui, soutien, logopédie, psy-thomotricité, classe d'obs .. ,) Entretien avet les parents:
Rapport du titulaire de classe
a, motifs du redoublement: (objectifs non atteint.<; selon le GRAP)
--------------------------------
Décision d. la comm_ scolaire/direclion d'école:
Signature :..' ____________ __
Copie :- inspecteur scolaire d'arrondissement - titulaire, l'année suivante
Cours international d'été à l'Université d'Augsbourg
du 24 juillet au 16 août 1991
Dans le cadre des relations privilégiées nouées entre le Département de l'instruction publique et l'Université d'Augsbourg, la possibili té est offerte à quelques enseignants secondaires du 1 ~ et du 2' degré du canton du Valais de suivre le cours international d'été à l'Université d'Augsbourg du 24 juillet au 16 août 1991.
Une indemnité forfaitaire unique de 200 francs par semaine est allouée pal' l'Etat aux participants qui supportent les frais de voyage, de pension et de logement, mais sont exemptés des taxes d'inscription et de cours,
Prix indicatifs
Chambre double pour 3 semaines Petit-déjeuner Diner
Ri:SONANCP.s _ MARS 1991
DM 2tO environ, DM 3,50 environ_
DM 4 environ.
Ces conditions sont valables uniquement pour les services off~rt.s par l'instance organisatrice du cours.
Procédure d'inscription
Les enseignants secondaires intéressés voudront bien adresser une demande écrite, préavisée par le directeur d'éeole et l'inspecteur scolaire, au Service cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1950 Sion, jusqu'au 25 mars 1991 au plus tard.
Des renseignement.<; complémentaires peuvent être obtenus à cette même adresse (tél. 027/21 6294 ou 21 6295)_
Service cantonal de l'enseignement secondaire
-Admission aux écoles
secondaires du deuxième degré Année scolaire 1991/1992
J. Ecole préprofessionnelle, école du degré diplôme et école supérieure de commerce
1.1 Modalités d'inscription
Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux di rections respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles du degré diplôme et des écoles supérieures de commerce qu i accueillent les élèves, pour le 30 mars 1991 au plus tard.
Ces inscriptions sont faites sous réserve du respect des conditions d'ad· mission, Elles de~ennen l effectives par la remise des livrets scolail'cs jusqu'au 30 juin 1991 au plus tard. Les inscriptions tarùives ne peu· vent plus être prises en considération.
1.2 Inscription à la section du diplôme commercial en ville de Sion
Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de premiè· re année de cette section seront répartis entre le Lycée·Collège cantonal des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements ",'Dlaires.
Toutes les inscriptions doivent être adressées à mcole supérieure de commerce de la ville de Sion, ch. des Collines 50, 1950 Sion.
1.3 Conditions d'admission à l'école préprofessionnelle
1.3.1 Elèves issus d'une classe de 3' année d'orientation
Les élèves ayant suivi pendan t l'année scolail'e 1990/1 991 une classe de 3" année d'orientation avec cours à niveaux ct cours à option sont admis en 1" année de l'école préprofessionuelle s'ils ont satisfait aux exigences du programme et ont obteuu le di plôme de fin d'études.
1.3.2 Eléve, issus de la 3' année de la section générale
Les élèves ayant su i~ pendant l'année "olaire 1990/1991 une e1asse de 3f année de la section générale, sont admis en ll't année de l'école préprofessionnelle s'ils ont satisfait aux exigences du programme et ont obtenu le diplôme de fin d'études.
1.3.3 Blèves issus de la 4' année du cycle d'orientation
Les élèves promus au terme de la 4' année du cycle d'orientation peuvent entrer en 2' année de l'école préprofessionnelle. Les cas particuli ers SOllt de la compétence du Départemeut de l' instruction publique.
1.4 Conditions d'admission à l'école supérieure de commerce .t à l'école du degré diplôme
Au terme de la 3' année d'orientation ou de la 4' année du cycle d'orientation, ['élève peut accéder aux écoles supérieures de commerce et aux écoles du degré diplôme aux conditions fixées à l'article 22 du décret du 13 mai 1987 concernan t le cycle d'orientation,
L'école du degré diplôme et l'école supérieure de commerce sont égale. ment ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fi n de 3' année du cycle d'ol'Îentation, section secondai re, ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équiva. lente (P'· littéraire, scientifique. langues modernes, socio-économique, pédagogique) ,
1.4.1 Ca, exceptionnels
L'élève ayant suivi la 3' année d'orientation en niveau 1 dans les trois branches essentielles est admis exceptionnellement en 1" année de l'école supérieure de commerce s'il est en échec dans une seule discipline et que la moyenne des trois branches en niveau 1 est de 4.0 au moins.
L'élève en possession du di plôme de fin de 3' année de la section géné,..le du cycle d'orientiation peut être admis à l'école supérieu· re de commerce ou à l'école du degré diplôme s'il réussit l'examen d'admission se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'il désire fréquenter.
Les autres candidats. notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultais d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu 'ils désirent fréquenter.
1.4.2 Classes commerciales pour sportifs et artistes (durée des étud .. de 4 ans)
Tous les renseignements concernant les conditions d'admission. ~ première année. en deuxième année ou en troisième année, alOSl que les formules d'inscription peuvent être obtenus: - à l'Ecole supérieure de commerce de Martiguy, Rue des Bon'
nes·Luites 8, 1920 Martigny, tél. 026/22 5992 (pour les cl ... ses de langue française) ;
- au Collège Spiritus Sanctus, à Brigue, tél. 028/23 65 33 (poUl les classes de langue allemande) ,
R~:soNANcr,s . MARS 199t
2 Sections littéraire, scientifique, langues modernes et . socio-économique des collèges cantonaux
Z.1 In"riptions
Le!: directions des écoles du cy~le d'orientation doivent transmettre aux d' " lions des collèges secondalfes du 2' degré pour le 30 mars 1991 I~ plus tard, sur formulaire « ~d hoc., la liste de leurs él,èves d~ 2', de 3' ou de 4~ année le cas echéant, accompagnee des InSCnptlOlls
indi~due lles signées par les parents.
Ces inscriptions sont faites sous réserve du l'espect des conditions d'ad· mission. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1991 au plus, tard. Les inscriptions tardives ne peu· vent pl us être pnses en consideratiOn.
Les élèves désirant entrer en 2~ ou en 3e année d'une section de maluritA! doiveut s'inscrire individuellement, pour le 30 mars 1991, auprès des directions des collèges qu 'ils souhaitent fréquenter. Les conditions d'admission sont fixées de cas en cas.
2.2 Section de maturité langues modernes (type D)
La fréquentation des classes de la maturité fédérale de type 0 , langues modernesn n'est possible que dans les collèges cantonaux de : Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion : Lycée·Coll ège cantonal de la Planta St·Maurice: Collège de l'Abbaye
2.3 Section de maturité littéraire de types A et B en ville de Sion
La fréquentation des classes de type A (latin/grec) n'est possible qu'au Lycée·Collège cantonal des Creusets.
Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges de la ville, loutes les inscriptions aux sections de maturité de type B (littéraire avec latin et troisième langue nationale ou auglais) doivent être adressées à M. le Recteur du Lycée·Collège de la Planta, Petit· Chasseur 1, 1950 Sion,
Les élèves inscrits pour la premièl'c année de la seetion littéraire de type B à Sion seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigences de l'organisation.
2.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion (type E)
Pour des raisons d'organisation en classes mi xtes, les élèves de cette section soront répartis entre le Lycée·Collège cantonal des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la vi lle de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Toutes les inscriptions doivent être adressées au Lycée·Collège cantonal des Creusets, St·Guérin 34, 1950 Sion.
3. Au surplus, les conditions et les possibilités d'accès aux écoles secondaires du deuxième degré sont précisées aux articles 19 à 22 du décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation.
Bernard Comby Le chef" du dépa1'tement de l 'i1lstrllction publique
Société d'histoire du Valais romand
Concours du 75t anniversaire
A l'occasion de son 75' anniversaire, la SHVR organise un concours de travaux. L'objectif premier de celui-ci est de susciter de nouvelles recherches et de contribuer ainsi au renouvellement de la connaissance du passé de notre canton et de ses habitants.
Règlement du concours
Le traitement de la matière sera original; il devra à la fois êtl'e accessible à un large public et satisfaire aux exigences d'un travail scientifique. Le comité de lecture encourage l'interdisciplin,,'ité et souhaite une attention soutenue à l'écriture. Le texte inédit comptera 40 pages au maximum, appareil critique compris: il sera rédigé en langue française.
Tous les travaLlX devront être envoyés en trois exemplaires avant le pr mars 1992 à l'adresse suivante:
SHVR p. a, Archives d'Etat du Canton du Valais Rue des Vergers 7 . 1950 Sion
La somme de Fr. 8 000.- est prévue pour récompenser les meilleures recherches; celles·ci pourraient en outre être publiées daus les A1I11ale.s 11alaisanlle8.
Présentation des travaux
Les auteurs sont priés de se conformer aux directives suivantes:
- format M; - interligne un et demi; - notes et références: soit en bas de page, soit à la fi n du travail avec une numérotation continue; - bibliographie: classement des au teurs utilisés par ordre alphabétique.
Le comitA! de lecture se réserve le droit de refuser les textes non conformes aux normes précitées, II garsntit d'autre palt l'anonymat des envois, A cet effet, les auteurs ne signeront pas leur manuscri~ mais l'accompagneront d'une lettre fermée contenant le titre de leur travail , leur nom et adresse.
Le ju ry sera présidé par M. Pierre Dubuis.
RKsoNANcr,s . MARS 1991
Plan de scolarité des écol primaires et secondaire
Vu la déoision du Grand Conseil du 1" février 1991 fixant la durée de l'année seolaire en relation avec l'introduction de la semaine de quatre jours el demi;
Vu les décisions du Conseil d'Elat du 6 septembre 1989 et du 13 février 1991;
Vu ses directives concernant les modalités d'organisation de la semaine de quatre jours et demi,
décide:
Pour les années scolaires 1991/1992, 1992/1993 et 1993/1994, les plans de scolarité des écoles primaires et secondaires seront établis conformément au calendrier et aux indications ci-après.
1. Ouverture et dôture de l'année scolaire
L'année scolaire commence, au plus tô~ le lundi qui suit la fête de l'Assomption (15 août) et se termine, au plus tard, à la fin du mois de juin.
Pour favoriser un minimum de coordination cantonale, il est recommandé aux communes ou aux directions d'écoles de retenir les dates d'ouverture et de clôture suivantes:
Années scolaires Ouverture Clôture Durée totale en semaines
1991/1992 26 août 1991 26 juin 1992 44 1992/1993 24 août 1992 25 juin 1993 44 1993/1994 23 août 1993 24 juin 1994 44
Au besoin, il est possible de réduire d'une semaine au maximum la durée totale de l'année scolaire à condition de diminuer de 4 1/2 jours le quola annuel de congés mentionné sous chiffre 2.
2. Congés scolaires 2.1 Aotomne
Vendredi 25 octobre 1991 le soir, lundi 4 novembre 1991 le matin Vendredi 23 octobre 1992 le soir, lundi 2 novembre 1992 le matin Vendredi 22 octobre 1993 le soir, mardi 2 novembre 1993 le matin
1991192 1992/93 1993/94
3 1/2 4 1/2 4 1/2
2.2 Noël Vendredi 20 décembre 1991 le soir, lundi 6 janvier 1992 le matin Vendredi 18 décembre 1992 le soir, lundi 4 janvier 1993 le matin Mercredi 22 décembre 1993 à midi, jeudi 6 janvier 1994 le matin
2.3 Carnaval Vendredi 28 décembre 1992 le soir, jeudi 5 mars 1992 le matin Vendredi 19 février 1993 le soir, jeudi 25 février 1993 le matin Vendredi Il février 1994 le soir, jeudi 17 février 1994 le matin 2 1/2
2.4 Pâques Mardi 14 avril 1992 le soir, lun· di 27 avril 1992 le malin Mardi 6 avril 1993 le soir, lundi 19 avril 1993 le matin Mardi 29 mars 1994 le soir, lun· di 11 avril 1994 le matin
2.5 Pentecôte Lundi 8 juin 1992 Lundi 31 mai 1993 Lundi 23 mai 1994
2.6 Autres congés En plus des congés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences loea· les ou régionales ou encore pour établir un .pont, entre deux fêtes. Le jour de congé qui suil ordinairement la promenade seo· laire et le jour de la fête patro· nale ne peuvent être accordés en supplément.
Total (jours)
rédudion, prolongation
le quota annuel des congés ne peut ni être diminué de jours et demi ni être augmenté par une prolongaUon
de l'année seolaire au-delà des 44 semaines ou du congé officiel du mercredi el du samedi.
des vendanges ne doivent pas dépasser une semaine 112 jours).
3, Scolarité effective
Années scolaires 199111992 1992/1993 1993/1994
Nombre de jours effectifs 167 167
167 1/2
et écoles autorisées, pendant la phase transi toiscolarité inférieure à 38 semaines effectives, le de jours effectifs de classe est réduit de 4 112 conformément au tableau suivant:
1991/1992 162 1/2 jours 158 jours 153 1/2 jours
1992/1993 162 112 jours 158 jours 153 112 jours
4. Dates des examens
de maturité et de diplôme
1993/1994 163 jours 158 1/2 jours 154 jours
des examens oraux de maturité et de diplôme sonl arrênée. Si lase",i'o ,n orale se déroule partiellement ou 'année scolaire, les élèves et enseignants non concer-
ne peuvent être mis en vacances d'été avant le la clôture.
4.2 Examens de promotion: écoles primaires et ,j'tle d'orientation
1992: mardi 16 et mercredi 17 juin 1993: mardi 15 et mercredi 16 juin 1994: mardi 14 et mercredi 15 juin
5, Autres dispositions et directives
Au surplus, pour établir leur plan de scolarité, les autorités scolaires et les directions d'écoles voudront bien se conformer aux directives du Département et de ses services concernant l'organisation de l'année scolaire.
6, Application et contrôle
Les services compétents du Départemen!., avec la collaboration des inspecteurs scolaires, sont chargés de l'applicatiou et du contrôle de la présente décision.
Bernard Comby Le chef du département de l'instruction publique
«Jo OU la chronique d'une BD»
Depuis plus d'un an, Derib (l'auteur de Buddy Longway, Yakari, Red Road ... ) consacre l'essentiel des ses activités à la réalisation d'une bande dessinée de 80 pages intitulée «Jo».
Cette démarche est exceptionnelle à plus d'un titre. Elle témoigne de l'investissement d'un auteur, interpelé par un problème d'actualité, le Sida et son action pour informer la jeunesse, à travers son art. Par son tirage exceptionnel, cet album constituera l'un des événements du monde bédéphile suisse.
Contacté en 1988 par le Groupe Contacl Jeunesse de Lausanne désireux de transmettre aux jeunes un message de prévention efficace et accessible à tous les adoleseents, l'auteur est l'initiateur d'une démarche originale el ambitieuse. A travers la Fondation pour la vie qui s'est constituée depuis, il recherche des fonds pour offrir son ouvrage à tous les jeunes de Suisse et bientôt de l'étranger.
L'Association Antenne Sida Valais, qui collabore avec la Fondation poUl' la Vie, et le festival BD présenteronl une exposition sur le travail de documentation effectué par l'auteur pour la préparation de «Jo» (pholos, témoignagex, visites de squats, etc.). Celte exposition prendra place au premier étage de la Maison de Courten.
Festival COSMA Les réalisations audiovisuelles à l'école
Lausanne, Aula de l'école polytechnique fédéral Avenue de Cour 33 - 15 mai 1991 , à 9 h 30
Organisée par la COSMA (commission suisse pour les moyens audiovisuels d'enseignement ct éducation aux mass média), cette journée est destinée aux enseignants de tous niveaux et toules disciplines. Elle a pour but:
- d'informer les enseignants sur les possibilités de J'audiovisuel dans la pratique quoti· dienne de la classe;
- de fa-ire com,ailre des productions audiovi · suelles (diaporamas, films, lransparents, enregistrements vidéo et audio, ele) réalisées avec les élèves dans le cadre de III classe;
- d'échanger idées et informations lechn i· ques.
Si vous avez réalisé avec vos élèves un document AV, prenez contact avec le délégué COSMA de votre canton en lui indiquant quelques détails utiles sur votre réalisation.
Délai: 27 avril 1991
Les délégués cantonaux COSMA:
FR: M. Daniel Bongard, Collège Saint-Michel, 1700 Fribourg. 'IR (037) 22 84 93
VD : M. René Schnorf, CIC, Chemin du Levant 25, 1005 Lausanne. 'lèl. (021) 312 12 82
VS: M. Jacques Dussex, ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion. 'IR (027) 21 6286
JU: M. L. ·Philippe Donzé, Coinat l, 2901 Montignez. Thl. (066) 75 52 77
G~: M. Walter Soder, Collège Calvin, 2·4, rue Théodore·de·Bèze, 1204 Genève. Thl. (022) 483944
BE: M. Jean·René Camai 2, CIP, Lovières 13, 2720 Tramelan. 'IliI. (039) 970 970
Les inscriptions agréées par votre DIP seront confirmées par les organisateurs.
Nom: _ ___ ___ ___ _ Prénom: ___________ _
Adresse: _________ _ Localité: _________ _
Thléphone: ____ _ _ ___ _ Ecole: ____ _ ____ _
Niveau d'enseignement: _ _ _ _ ____________ ___ _ _
s'inscrit à la journée «Les réalisations audiovisuelles à J'école)t du mercredi 15 mai 1991 à 9 h 30
participera au repas en commun
Les frais de déplacement et de repas ne sont pas pris en charge par les organisateurs.
o o
Date : __________________ __ Signature: __________ _
Visa de J'école: _ _________________ _ _ _ _
COSMA·ONDP, Champréveyres 3, case postale 10, 2008 Neuchâtel.
NE: M. Jean Martene~ ONDP, Champréveyres 3, 2008 Neuchâtel. 'leI. (038) 22 39 25
TI: M. Luigi RecJari, Centro didatlico canton •. le, 6600 Bellinzone. 'IliI. (092) 24 34 20
Si vous désirez participer à la journée du 15 mai, remplissez le questionnaire ci-joint et retournez·le à votre D1P (service primaire ou ,.. condaire).
K ~SONANtRS Mensuel de l'étole val:lisannc.
&Iition, administration, rédaction OéJ)artemenl de l'instruction publique (DIP) Offiet de recherche et de documentation pédagogiques (ORDI-')
Directeur Jean·Pierre Salamin Gmvelone 5 1950 SION Thléphone 1~21) 21 628&.
Rédatlri .. d, . RÉSONAN(ES. Marie-f'r.ult'e Vouillol.
Photographe OUvi!:!r Dc\'ènes,
Données techniques Surface de composition: 17!i x 245 mm. Formal de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offsct en noir et une leinlC vive, pholDlithos foumic$ ou frais de reproduction facturés.pArement pour documents fournis prêts à la repl'Odlelion.
Parution I.e 15 de chaque mois saur juillet et aoiiL
Délai de remise des textes et des anoentel Le 20 du mois précédent.
K!GIE DiS ANNON(ES PUBLIGITAS. 1951 Sion Thléphonc (021) 29 5( 5(
1Oléfa< (027) 23 57 GO.
Impression, expédition VAJ,PR I ~'I' SA, 1951 Si" Thléphone (021) 22 2J 10 '!(lIH," (021) 2201 n
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