résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, février 1991

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Notre dossier : Le déplacement des sources d'informations

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

BUREAUTIQUE - •

SCHMIC • CIRRE -, 1 1 e MARTIGNY- SION - BRIG - MONTHEY

AGENT OFF IC IEL LISTA POUR LE VALAIS

STA

Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Pour une jour nu de ski

, . reussle:

~!i"n1fo\ Canons à neige

sur la pisle de l'Ours

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TÉLÉ-NENDAZ SA Téléphone (027) 88 21 66

s o M M A 1 R E

CE MOIS-CI

- 2 -Le savoir n'est plus l'apanage d'une seule personne par M.-F. Vouilloz

- 3 -,LE DÉPLACEMENT DES SOURCES D'INFORMATIONS, Le réseau suisse de documentation éducationnelle par S. Hagemann COMNET-B: le réseau lkIématique interactif au service de l'enseignement par L. Chappuis Orientation et télématique par M. Dirren 12 Institut de recherche et d'enseignement en communication par M. F. Vouilloz 14 Bibliothèques en Valais par J. Cordonnier 18 Ure ou les chemins de la liberté, par B. Comby 20 L'image en direct par C. Seydoux 21 Les communes modèles pour la commu· nication et la participation de l'Ecole technique cantonale d'informatique par M.-A. Berclaz .. _ . . . .. 23 Le conseil du Léman par M. Veuthey _ 25 Le tour du CDDP de l'Ain en cinq ques-lions par C. Faury . _ . . . . . 26 Le CDDP de Haute-Savoie par J. Lapoux 29 Genève: le centre de documentation pédagogique par E.-F. Jeanneret 31 Centrale de documentation scolaire parO.Gay ...... _ . 33 Sion: l'office de recherche et de documentation pédagogique par M.-F. Vouilloz 35 Fédération romande de~ a~;cia;io~s de~ parents d'élèves du Valais par C. Werlen 37

RÉSONANCF,S - PÉVRŒR 1991

T

Apprentissage par les activités créatrices Echo-bulletin par R. Kuonen 50 et ludiques 38 A toute vapeur par C. Germanier et La télématique à l'école par M. Bettex 39 D_ Quendoz . 52

Documents audio-visuels sur la passion

- 41 -Le tourisme: gain facile, manne fragile (l'exemple égyptien) par D. Wermus 41 Bibliographie d'ouvrages bilingues pour enfants par E. Zubriggen 43 Aspects psychologiques de la maltraitan-ce et des abus sexuels auprès d'enfants par W. Schnyder 46 Film Institut: le monde arabe altiourd'hui 48

et la résurrection du Christ par abbé Pralong _ . 54

I:\FOIUIATIO:\S OFF]('lI\LLE::;

- 56 -Cours de perfectionnement été 1991 par A. Pannatier AVMEP tournoi de volley-bail

56 60

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

.. É D 1 T o R 1 A

PAR M.·F. VOUILLOZ

Le savoir n'est plus l'apanage d'une seule personne

"L'école s'aperçoit, un siècle après la mort de Jules Ferry n'ont pas privilégié une seule source médiatique: l'approche que lire, écrire et compter ne suffisent plus à préparer la est multimédia ; l'enseignement se divise donc en trois corn· vie d'aujourd'hui ; il faut y ajouter: écouter, s'exprimer et posantes: des cours par correspondance (écrit) , des docu· travailler en réseaux selon la r.:;sr.;;;-:"'?rr""1."'71~~~~'!'"~~~~~P!'i ments audiovisuels et un suivi logique que les télécommunica· par un enseignant. tions imposent à toute activité humaine.'" Ce système de formation est le

Ce constat nous pousse à re­penser notre système scolaire ;;t;:;;i;';:::'~1;' exigeant la présence du maître et des élèves dans un lieu clos précis. Le téléenseignement

; 'i~~~~~~l~.~,~!f~~f~~f~~~'~r~{;' ;eo::ndc:~n ~~o~~~~~v:~i~s~1 :~ ment de base étant donné les

changements qu'il nécessite pour transformer les forma· tions traditionnelles. Il est évi· dent que de tels investisse· ments peuvent difficilement se

permettrait aux élèves d'écono- =.:.::-:.-.:=

miser des déplacements, à ~.;~ l'Etat d'investir des fonds ail- !iii leurs que dans la construction de bâtiments scolaires et de di­minuer le nombre d'enseignants tout en augmentant le nombre des apprenants; grâce à cette ;:;~~;{j

".,;;.;lP~~~~ concevoir au niveau régional ou ""l.~E"~ même national, c'est pourquoi

le système européen a vu le jour sous le nom de Saturn.

méthode, des régions entières, des vallées qui pensaient se trouver au bout du monde, sont brusquement rapprochées entre elles, désenclavées et donc sources de production de ri- =·~-:-~'-'·'· :'-::'-:'::::-":"'_-~·"::-'ê~.'="'';''''

La Suisse restera-t-elle en de­hors des apports technologi· ques qui formeront la base des systèmes d'apprentissage de demain? Ce numéro de Réso· nances se veut un début de ré· ponse à cette question angois· sante; les bibliothèques cantonales se constituent' en ré·

chesses au même titre que les régions urbaines.

La télématique appartient encore aux zones d'ombre de la communication; elle est cependant en train de modifier sournoisement la façon de travailler de chacun ainsi que la géographie des activités économiques. Certaines télévisions nationales ont compris l'enjeu d'un tel type d'enseignement à distance. La BBC a inauguré une "Open University" qui distribue des programmes d'enseignement à distance à envi­ron 180 000 étudiants qui suivent plus de cent cours diffé­rents. Le succès de cette expérience vient du fait que les pédagogues à la base de ces programmes d'enseignement

seaux les offices d'orientation professionnelle mettent à profit les possibili tés offertes par le vidéotex, des expérien· ces sont menées dans les classes et un institut (IREC) dont le but est l'enseignement à distance, a vu le jour l'an der· nier à Monthey. L'enseignant ne détient donc plus à lui seul le savoir qu' il condescend à donner à des élèves qui s'en· nuient.

• VIRIEU, F.-lI. La médiacratie, Paris, Flammarion, 1990.

Télécommunication

Le réseau suisse de documentation éducationnelle RESEDOC

Où trouver les moyens d'enseignement en matière d'environ­nement en Suisse? Quels matières faut-il rattraper lors d'un changement de canton? Qui peut me renseigner sur les projets de recherche suisses en matière de réformes éducati­ves?

Enseignants, parents, chercheurs aussi bien que les institu­tions éducatives publiques et privées se trouvent parfois démunis face à la diversité et à la complexité des systèmes d'éducation en Suisse. Si la documentation .foisonne, l'accès rapide à la réponse juste et précise fait souvent défaut.

Actuellement la multiplicité des sources de documentation et le manque de ressources humaines et matérielles repré­sentent un frein non négligeable au recensement systémati­que des rapports, études, lois et autres documents et impli­quent dans certains cas des doubles emplois tout en laissant des lacunes parfois importantes. Il faut trouver les moyens permettant renforcer la collaboration et stimuler la complé­mentarité entre les différentes institutions concernées.

RÏ80NANCP,s . FÉVRIER 1991

La solution proposée s'appelle RESEDOC: le réseau suisse de documentation éducationnelle. Construire un réseau télé­matique pour l'ensemble de la Suisse, au-delà des disparités cantonales, des spécificités des thématiques tout en parve­nant à préserver la richesse des particularismes; c'est le projet audacieux de son Conseil de direction qui réunit les institutions suivantes:

- le CIlSDOC (Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation) , présidence;

- le secrétariat de la CDIP (Conférence suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publique) ;

- le CPS (Centre suisse pour le perfectionnement des pro­fesseurs de l'enseignement secondaire) ;

- le CSRE (Centre suisse de coordination en matière de recherche en éducation) ;

- le ED (Erziehungsdepartement) du canton de Zurich; - l'IRDP (Institut romand de recherche et de documenta·

tion pédagogiques); - l'OFES (Office fédéral de l'éducation et de la science); - l'OFIAMT (Office fédéral de l'industrie des arts, des mé-

tiers et du travail) ; - le SISJ (Service d'information suisse sur la jeunesse).

)isposant d'un fonds éducationnel important, le CESDOC a 'eçu en 1988 le mandat d'assumer la direction et la réalisa­.ion du projet. La CDIP et la Confédération se sont enga· rées à prendre en charge à parts égales le financement lurant la phase de construction.

l l'heure actuelle, plus de septante associations, bibliothè­ues, institutions, centres de documentation et de recherche ont prêts à participer activement en diffusant leurs infor­Jations et documents dans le cadre de ce réseau. ,es contenus des documents proposés sont multiples, ils ont du préscolaire à l'université, en passant par la forma­ion professionnelle et permanente et les questions de la mnesse. Des domaines particuliers comme l'enseignement es droits de l'homme, l'éducation à l'environnement et les roblèmes de la drogue chez les jeunes sont également re­résentés.

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Deux catégories de documents peuvent être dégagées: la documentation sur l'éducation (sociologie, politique et his­toire de l'éducation, statistiques scolaires, législation éduca­tionnelle etc_) et les moyens d'enseignement avec des sup­ports divers comme des manuels, du matériel audio-visuel, des caltes géographiques, des didacticiels etc.

RESE DOC comporte trois volets:

1. La base de données bibliographiques

Noyau du projet, la base de données prévoit de réunir toutes les références des documents éducationnels quel que soit leur support matérie l.

Après plusieurs années d'études et de tests, le groupe de travail a choisi une solution combinée. Le CES DOC entre ses références ainsi que celles des autres membres RESE­DOC dans la base de données du réseau romand des biblio­thèques RERO qui contient actuellement déjà plus de 1,2 million de notices.

Pour faci liter la recherche thématique, les références des membres du RESEDOC sont indexées avec la classification décimale universe ll e CDU dont les termes sont associés aux descripteurs du thésaurus européen EUDISED.

rt:IbOOOUU It OA.GOGIQUf5 ~$m

Par la suite, ces données ainsi que des références éducation_ nelles déjà saisies par les membres du réseau romand sont chargées sur le serveur européen Data-Star.

Cette solution présente plusieurs avantages:

- la saisie dans la base de données du RERO permet de bénéficier du catalogue déjà effectuée par les autres bi­bliothèques de RERO, voire à plus long terme des biblio­thèques du réseau suisse des bibliothèques REBUS et offre la garantie d'une qualité de catalogage reconnue;

- l'utilisateur peut formuler ses recherches de documenta­tion en français et en allemand en utilisant la classifica­tion CDU ou les descripteurs EUDISED grâce au diction­naire automatique installé sur Data-Star. Le logiciel de recherche de ce serveur permet notamment d'effectuer des sélections rapides par mots-clés, titre, auteur, année de parution etc. et de sélectionner des références en utilisant la recherche booléenne, c.à.d. en combinant les te rmes cherchés avec les opérateurs ET, OU et SAUF.

En principe, au cours de cette année vous pourrez consulter les premières donuées sur Data·Star.

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II. La messagerie

La messagerie constitu: le compléme~t de la grande ~ase de données bibliographIques. Elle contIent des mformatlOns actue lles en texte in tégral. Vous y trouverez notamment des informations sur la politique de l'éducation au niveau canto­nal régional et suisse, les contenus et conditions d'inscrip­tio~ aux cours de perfectionnement, des descriptifs de pro­jets de recher~he, les dates d~s vacances scolaires etc. Contrairement a la base de donnees sur Data·Star, ces don­nées sont directement entrées par les membres du RESE­DOC. Grâce à ce système, l'utilisateur dispose des informa­tions de première main qui sont régulièrement actualisées par leurs auteurs respectifs.

Bien entendu, le système permet aux utilisateurs de commu­niquer entre eux, de constituer des forums de discussion et de diffuser leurs informations au moyen de tableaux d'affi­chage électroniques.

RESEDOC a implanté cette messagerie pour une période d'essai SUI' ComNet. Elle est actuellement opérationnelle et comporte une quinzaine de petites bases de données, un forum et un tableau d'affichage. Au cours de cette année, l'évaluation de cette expérience déterminera le choix du ou des systèmes fu turs dès fin 1991.

III. L'accès aux autres bases de données éducationnelles

Naturellement, RESEDOC ne prétend pas pouvoir l'assem­bler l'ensemble des informations dans le domaine de l'édu­cation. Son action s'inscrit dans un souci de complémentari­té par mppOlt aux projets existants et futurs. Plus particulièrement, il vise à établir un pont avec les autres bases de données ou serveurs actuels ou prévus dans ce do­maine.

Dans cette perspective, nous avons établi sur le plan suisse un inventaire des principaux projets et réalisations télémati­ques de bases de données éducatives ou de banques de données génémles contenant un volume important d'infor­mations concel'nant l'éducation.

R~NANCES - FÉVRIER 1991

Selon les cas ces projets se centrent sur un thème p. ex. l'enseignement secondaire (SAB, MIS) ou la jeunesse (CIAO, RELAIS) , un ~pe d'information spécifique p. ex. l'actualité (ELSA), les références bibliographiques (RPMS, REBUS) ellou une région déterminée p. ex. CEAO au ni­veau du canton de Genève et START-UP sur le plan euro­péen.

Toutefois, la couverture effective du champ de l'éducation est difficile à définir du fait que ces différentes dimensions (thèmes, ~pe d'informations et région géographique) sont souvent combinées de manière hétérogène.

A ces problèmes s'i\Ïoute la diversité des infrastructures techniques. Certaines bases de données sont chargées sur des serveurs publiques propres (STATINF, MIS) alors que d'autres sont chargés sur des serveurs commerciaux (ELSA, FiimInstitut). Développés dans le cadre des communes­modèles pour la communication m , un certain nombre de réalisations sont accessibles sur videotex (CIAO, OPAR, PLASTA).

Cet inventaire montre une fois de plus des difficultés de coordination technique et administrative sur le plan suisse. Les responsables de RESEDOC ont établi des contacts avec certains responsables de projets pour étudier les possibilités de collaboration.

Participation et information

RESEDOC est ouvert à toute insti tution ou personne active dans le domaine de l'éducation. Pour tout renseignement complémentaire ou si vous désirez diffuser vos informations ou documents dans le cadre du réseau, veuillez vous adres-ser au:

RESEDOC 15, route des Morillons 1218 LE GRAND-SACONNEX 'leI. 0221798 45 31

• ES D o.

•E ~

R ., '

Susanne Hagemann Collabomtl'ice scientifique du CESDOC,

pl'ojet RESEDOC

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

ComNet-B: le réseau télématique interactif au service de l'enseignement.

(PROJET CDIP - OFIAMT - COMNET)

Actuellement, la plupart des écoles possèdent un équipement informatique. Chaque établissement a défini ses pro· pres méthodes de travail, ses applica· tions; les contacts entre écoles et cano tons sont rares. Or, si l'informatique est à même de transformer les métho· des d'enseignement, elle ne pourra jouer pleinement son rôle que lors· qu 'e lle permettra de transmettre et de recevoir des informations.

La CDIP et l'OFIAMT soutiennent le projet ambitieux de relier par un ré· seau électronique interactif les écoles, écoles professionnelles et autres insti· tutions de formation.

Un tel réseau ne sera vraiment efficace que si un maximum de personnes y seront reliées, c'est pourquoi la CDIP et l'OFIAMT assurent le financement de base des abonnés issus de l'ensei· gnement pour l'utilisation du réseau pendant 2 ans. Seul le temps réel de communication (fr. -.40 par minute, y compris Telepac, fr. -.15 par minute entre 19 h 00 et 6 hOO - tarif de nuit) est à la charge des abonnés. Les taxes d'utilisation d'autres services externes, comme Telefax, télex ou banques de données sont à la charge des utilisa­teurs.

Messagerie électronique

La messagerie électronique remplace le courrier par lettre et le téléphone. Elle permet de communiquer très l'api· dement, à bon marché et indépendam·

ment de l'horaire. Chaque abonné trou· ve son courrier dans sa boîte à lettres électronique, il peut le lire à n'importe quel moment. Les messages peuvent être lus, imprimés, mémorisés ou effa· cés. Vous n'êtes plus dépendants du temps d'acheminement du courrier. Vos messages peuvent être transmis à un destinataire, à un groupe de desti­nataires ou à l'ensemble des abonnés. Un ordre suffit pour répondre à un cor· respondant, la réponse est transmise

automatiquement au bon destinataire. Les deux exemples ci-dessous démon· trent l'intérêt d'une telle messagerie:

exemple 1: membre d'une société de branche, vous êtes constamment infor· més des nouveautés, des expériences tentées dans d'autres établissements, vous pouvez transmettre à vos collè· gues vos questions, vos informations, d'où un gain considérable pour la mise à jour des connaissances.

RF.80NANCES -

exemple 2: vous écrivez un article pour un journal d'enseignants SUI' votre trai­tement de texte et vous le transmetlel directement au jonrnal, 011 sans avoir besoin de le ressaisir, on pourra y ap· porter des modifi~ati~~s ou effectuer la mise en page defllllilve.

Vous imaginez sans doute les avanta­ges d'un tel service pour les échanges d'informations si la plupart des éta· blissements d'enseignement de Suisse y sont reliés. Le Centre des techniques de l'information et de l'enseignement (C'fIE) récoltera et diffusera les infor· mations d'intérêt général. Ainsi au dé­bul 1990 les abonnés de ComNet ont été consultés SU I' les problèmes des droi ts d'auteur des logiciels.

Service d'aide

Afin de ne pas laisser les abonnés li­vrés à eux-mêmes, l'm' IAMT et la CDlP ont organisé un service d'aide aux utilisaleurs. Une animatrice, Mada· me Irène Lienert, en coordination avec le CTIE, assure aux utilisateurs nn sel'· vice d'aide el répond au «help desk •• pal' le nom de SOS.

Banques de données

Le nombre de données concernant vos activités ne cesse de croître et vous êtes débordés pal' la masse des docu­ments. Le réseau est une excellente alternative: il vous permet d'accéder, pal' les banques de données, à l'ensem­ble des informaLions SUI' des sujets spéCifiques. Les banques de données peuvent être interrogées afin de re­trouver l'information souhaitée. Com· Nel-B vous donnera accès aux rensei· gnemenls S UI' les co urs de perfectionnement, aux communications du CES DOC, aux contenus des lois scolaires, aux statistiques scolaires à la présentation de manuels scolaires' et aux catalogues du ~'ilm Institut.

Si dans une deuxième phase votre cen­tre. ,de ressources cantonal était aussi ~ehe à ComNet, vous imaginez sans o~te les avantages que vous pourriez

retirer d'un tel réseau. Les banques de

données deviendront aussi plus intéres­santes si vous y adjoignez vos propres actuali tés et commentaires apportant ainsi une amélioration qualitative aux informations. Comme la «poste élec­tronique » a un rôle important à jouer, la valeur des données dépendra évi­demment du nombre d'abonnés au ré­seau. Plus il y aura de personnes liées à l'enseignement qui pourront être at­teintes pal' le réseau, plus il sera effi­cace.

Il est à espérer que le projet CDIP/ OFIAMT/ComNet-B réussisse. Nous aurions ainsi à notre disposition un système unique pour la Suisse au servi­ce de l'enseignement Nul doute que 26 banques de données cantonales ne répondraient pas à la nécessité du par­tage el de la transmission des connais­sances.

Le projet ComNet-B vous intéresse?

- matériel nécessaire pour pouvoir s'affil ier à ComNet-B: un PC ou un Mac avec un logiciel de communica­tion, un téléphone, un modem;

- comme les frais de base sont pris en charge pal' la COlP et l'OFIAMT, annoncez-vous en priorité à M. Wüthrich, COlP, Sulgeneck· strasse 70, 3005 Berne ou à la CTIE, Erlachstrasse 21, 3009 Ber­ne, tél. 031 23 0831;

- renseignements complémentaires sur ce projet et formulaire d'inscrip­tion auprès du CTIE ou de ComNet AG, Mw L Lienert, Blaufah nenstras­se 14 , 800 1 Zürich, tél. 01 251 78 14, fax 01 2529884.

Liliane Chappuis CTIE

Rectificatif

Le service de la formation professionnelle signale aux lecteurs de Réso· nances qu'il y a eu un oubli dans les informations relatives à la formation continue des adultes paru en novembre 1990.

En effet, les écoles professionnelles valaisannes proposent un grand nom­bre de cours pour les adultes tels que:

- des cours de préparation au brevet ou à la maîtrise fédérale' - des cours pour l'obtention du certificat fédéral de capacité; , - des cours de perfectionnement dans les professions de l'électricité et de

la mécanique; - des cours de perfectionnement dans les métiers de la constructioll' - des cours d'informatique sur Macintosh; , - des cours de dessin assisté pal' ordinateur; - des cours d'informatique dans le domaine commercial· - des cours commerciaux; , - des cours d'accueil et de service· - des cours de préparation aux éc~ les supérieures;

Cette brochure peut être obtenue auprès de M. Lévy Dubuis, chef du service de la formation professionnelle.

La rédactrice

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

1. MESSAGE.RIE

ATZ OK atdp0490441 11 CONNECT 2400 TELEPAC: 4 643 0809 r 479111750 TELEPAC: coll connected to 4791 11750

(002) (n, remote charging, packet size: 128) ComNet - Value Added Network Il Netl Il Nome? sfib-Ic Password? Bonjour. Madame Chappuis Derniere connexion: 20-12-90, 10:43:15 Jeudi. 20 décembre 1990. 10:51 :06 (Port 2)

No. ST Date Heure De Lignes Objet

2 RN 20- 12 10:38 SFIB 7 ESSAI

Instruction: lire 2

Message no. : Expediteur: Objet: Date: Destinataires: Texte: Bonjour,

2 SFIB ESSAI 20-12-90,10:38:51 SFIB-LC

Nous faisons un essai d 'envoi de message par ComNet. Bonne journee. Meilleures salutations ISFIB team

entrer dans ComNet

lire le message fi" 2

No. 2: REPondre, FA lresuivre, RAPpeler ou DETruire? repondre répondre à un message *** SFIB: *P.KRADOLFER=SFIB-PK L.CHAPPUIS=SFIB-LC G.BUSER=SFIB-GB* Composez votre reponse a SFIB :

Ok , bonne journee Amities 1 Liliane

Pret a envoyer ,O/N or Lire)? 0

Message termine. Message expedie. No. 2: REPondre, FAl resuivre, RAPpeler ou DETruire?

. = fin du message

Instruction: REDIGER pour envoyer un message

Destinataires: SFIB-GB Copie a: .** SFIB-GB: ICH BIN JEWEILS DONNERSTAG UND FREITAG NICHT ERREICHBAR Objet: ESSAI COMNET

Ri:SONANCF,s -

Tapez votre texte:

BONJOUR, NOUS VOUS ENVOYONS UN PEITIT MESSAGE POUR VOUS SOUHAITER UNE BONNE JOURNEE MEILLEURES SALUTATIONS SFIB 1 L. CHAPPUIS

pret a envoyer (O/N or Lire)? 0

Message terminé.

Message expedie. Classer ou Faire suivre? FAIRE SUIVRE

Instruction: BULLETIN'

ANNONCES ANZEIGEN AUTOCAD CLiPPER-DBASE COMNET-NEWS DATABASES EDK-INFORMATIK GREEN INDEX INFO-TELEX QUICK-DB RECHTSWESEN REVISUISSE-CFS TELETRANSLA TING TlPS VERANSTALTUNGEN WELCOME BACKGROUND FORUM-RESEDOC INFO-RESEDOC KURSE-BB WBZ-INFO-CPS

Instruction: langue D

Befehl: sprache F

26-09-90 01-10-90 09-05-88 # 26-11 -89 31-05-90 # 28-07-90 28-08-90 23-03-90 04-10-90 15-09-87 # 07-01-88 # 28-04-90 09-07-90 # 03-08-90 15-02-89 12-06-90 01-10-90 # 02-10-90 24-09-90 02-10-90 03-09-90 # 06-09-90

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Instruction: ie INFORMATION CENTER centres d'information pour les enseignants

(IC System) > ie filminstitut

Centre d'information <FILMINSTITUT> Filminstitut: Film/Video f.d. Unterricht

(lC System/FILMINSTITUT:) > ig* GROUPES D'INFORMATION iIY.80NANCES - FÉVRIER 1991

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

CATALOGUE-FI COMPUTERVIDEO FREIZEIT GESELLSCHAFT KOMMUNIKA TION KUNST N-WISSENSCHAFT NEWS UMWELT WIRTSCHAFT

16.08.90 16.06.90 06.03 .90 15.09.90 06.03 .90 25.08.90 16.08.90 02.07.90 12.06.90 06.03 .90

Film/Video pour l'enseignement Unterrichtsvideos zur Informatik sport Spiel Freizeit / Sport jeu loisirs Staat und Gesellschaft / Etat et societe Kommunikation / Communication Kunst / Arts Naturwissenschaft / Sciences naturelles Neustes Angebot Filme/Videos Welt und Umwelt / Terre et environnement Wirtschaft Technik / Economie Technique

(IC System/FILMINSTITUT:CATALOGUE-FI) > cherche "Fribourg»

No.: OBJET:

78 NEll :FI-CH , 28.02.90, 11 :48:37 , Objet: CHRONIQUE D'UNE VILLE: FRIBOUR CHRONIQUE D' UNE VILLE: FRIBOURG

No,: 125 NEll :FI-CH, 06.03.90, 15:30:57 , Objet: PREMIERE LETTRE D'EXPLICATION POEME FILME SUR LA BASSE-VILLE DE FRIBOURG ET SES HABITANTS, DONT

etc, (liste incomplète) (IC System/ FILMINSTITUT:CATALOGUE-FI) > lire 78 pc

Message no.: Expediteur: Objet: Date: Destinataires: Texte: Chronique d 'une ville :

Numero de commande: Langue: Duree Prix de location: Prix avec coupons: Producteur:

78 NEll :FI-CH CHRONIQUE D'UNE VILLE: FRIBOURG 28.02.90, 11 :48:36 CATALOGUE-FI

Fribourg

11080 F 29 min. Fr. 56 9 TVCO, 1977

Les dates historiques les plus Importantes de la ville de Fribourg, la situation de celle-ci a la frontlere de deux cultures, son developpement, les temoignages artistiques de la fin du Moyen­Age (gravures, sculptures et vues de la vieille ville). La visite chez un tanneur et un fabricant de vitraux montre la survivance de metiers artisanaux de nos jours. La transformation de la ville apres la Revolution, l'evolution des vieux quartiers, le depart des habitants vers des quartiers neufs a change peu a peu l'image de la vieille ville ce qui lui donne aujourd ' hui un tout autre caractere.

commande: Netl :FI-CH / Film Institut Berne

IC System) > ic resedoc Centre d'information <RESEDOe> Information Bildungswesen / Education CH

A-Z ADRESSLISTEN BIBLIO-CESDOC BULL-CESDOC BULL-RESEDOC CESDOC-STAT

# 18.09.90 24.09.90

# 13.02.90 # 18.09.90 # 11.12.89 # 01.11.89

Abreviations / Abkuerzungen Institutionen, Schulen , Vereinigungen Nouvelles Aquisitions/Zuwachsliste Bulletin CESDOC Bulletin RESEDOC Schuelerstatistik/Statistiques scolaires

DIDACTA LEX MATURA MITI-CESDOC MITT-RESEDOC PERIODIKA SKBF-CSRE SLZ VACANCES-FERIEN WBZ-CPS

# 09.01.90 # 17.08.90 # 16.07.90 # 19.04.90 # 06.11 .89 # 02.10.90 # 10.04.90 # 27.02.90 # 17.08.90 # 06.09.90

Moyens d 'enseignement / Lehrmittel Legislation scolaire / Schulgesetzgebung Ecoles de maturite / Maturitaetsschulen Mitteilungen CESDOC Mitteilungen RESEDOC Periodiques ped / Paed.Periodika CH Bildungsforschung/ Recherche en Education Schweizerische Lehrerzeitung Vacances scolaires / Schulferien Weiterbildung/Perfectionnement

(le system/SFIB:) > Centre d'information <SFIB> Fachstelle Informationstechnologien

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2. IN FOGATE

Instruction: infogate In'ogate permet d'accéder aux banques de données publiques et privées du monde entier

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L. Chappuis

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Orientation et télématique

L'office d'orientation du Valais romand peaufine actuellement le nouvel outil d'éducation au choix professionnel «LIBELLULE 91» :

Le corps du modèle est constitué par le cours d'éducation au choix profes­sionneL Dispensé par des enseignants au bénéfice d'une formation adéquate, il s'appuie sur deux ouvrages:

- Le manuel "EDUCATION DES CHOIX" qui favorise la maturation du choix professionnel en proposant un travail personneL L'élève est ain­si amené, par une série d'expérien­ces et de recherches, à construire son propre projet professionneL

- La brochure «INFO-TOP" qui abor­de notamment l'organisation de la formation en Suisse, l'apprentissa­ge, les études, les milieux de travail, les services à disposition. Elle se termine par une brève description de 560 professions.

L'animateur du cours d'éducation au choix professionel peut ainsi mettre en valeur ses qualités pédagogiques en fa­vorisant l'épanouissement de chacun de ses élèves.

Ce cours s'appuie sur les quatre ailes du modèle qui proposent un large éventai l de possibi lités d'information:

- une DOCUMENTATION écri te et au-dio-visuelle qui comprend notam­ment des répertoires de monogra­phies professionnelles, les dossiers de prêts sur toutes les écoles et pro­fessions, des séries audio-visuelles.

UltI.LUtJ'L

- un PASSEPORT-INFO qui offre, sur un rythme bisannuel, la possibilité à chaque élève d'effectuer des visites d'entreprises ou d'écoles dans tous les secteurs professionnels. Organi­sées en principe dans la région de résidence de l'élève ou éventuelle­ment dans une autre région pour les professions moins courantes, elles permettent une information sur le terrain.

- des STAGES EN ENTREPRISES qui favorisent un approfondissement personnel grâce à une période d'ap­proche de plus longue durée dans un milieu professionnel (de 3 à 5 jours en principe).

- L'OPTION TÉLÉMATIQUE qui re­présente une nouveauté dans la pa­noplie des moyens offerts.

Pourquoi vidéotex?

Jusqu'à ce jour, l'accès à l' information était considérablement limité. L'heure d'ouverture des bureaux, la présence d'un consei ller en orientation dans un établissement scolaire, la situation géographique avaient une influence im­portante sur les possibilités d'informa­tion. Les élèves fréquentant des écoles de petites dimensions ne pouvaient bé­néficier que de quelques heures d'ou­verture de leur permanence d'orienta· tion.

La télématique, par l'intermédiaire de VIDEOTEX - est un moyen pratique et peu coûteux de surmonter ces limites. Le développement du VIDEOTEX s'ac­célère. Si ce créneau n'est pas occupé par les institutions publiques de l'orientation, il le sera par d'autres, au détriment de la fiabilité et de l'exhaus· tivité des informations diffusées.

La Conférence des directeurs canto· naux de l'instruction publique (CDIP) a approuvé le projet suisse VIDEOTEX et souhaite sa réalisation en Suisse ro­mande. Par ailleurs, l'OFIAMT assure un subventionnement important pour cette réalisation appelée à être éten­due à l'ensemble de la Suisse. L'aven­ture peut donc débuter.

Que trouvera-t-on sur vidéotex - OSP?

Le contenu du produit mis à disposi­tion des élèves et du public est le sui· vant:

a) Commun aux cantons romands

_ liste des professions ainsi que des données s'y rapportant (description, exigences, formation préalable, for­mation professionnelle, formation continue, professions voisines) ;

_ aide au choix d'une profession selon les motivations: trois critères moti­vationnels retenus sur quinze propo­sés permettent la consultation de la liste des professions correspondan­tes, ou de sélectionner un groupe économique et un niveau de forma­tion ;

_ recherche des professions par ordre alphabétique;

- recherche des professions par grou­pe économique;

- recherche des professions par intro­duction du nom.

b) Propre au canton du Valais

- adresses et renseignements sur le(s) office(s);

- liste des documents disponibles;

- liste des visites organisées; - inscription aux visites; - demande de stages; - boîte aux lettres; - liste des places d'apprentissage dis-

ponibles (encore à l'étude)

Il va de soi que les autres banques proposées pour VIDEOTEX (bibliothè­ques, logiciel "CIAO » du cartel suisse des associations de jeunesse, ... ) seront également offertes au public.

Où consulter vidéotex?

Les PTT sont favorables à l'équipe­ment de chaque école secondaire du premier et du deuxième degré. Une «borne VIDEOTEX " pourra ainsi être installée dans le hall central, à la dis­position des élèves et des ensei­gnants.

Chaque établissement qui désire béné­ficier de cette prestation doit donc prévoir une ligne téléphonique et un

emplacement adéquat. Les program­mes seront bien évidemment accessi­bles à toutes les personnes raccordées au réseau vidéotex.

Le programme «LIBELLULE 91» permettra une coordination de tous les efforts en vue d'une bonne orientation des jeunes gens et des jeunes filles de notre canton. Le VIDEOTEX assure une information permanente à l'ensem­ble du public. Notre souhait le plus cher est de permettre des choix de qualité fondés sur une excellente infor­mation. C'est ainsi que nous pourrons nous préparer à relever le défi euro­péen.

Maurice Dirren mrecteur de l'office d'orientation di!

Valais romand

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Institut de recherche et d'enseignement

en communication (IREC) Entretien avec Monsieur O. Burgener, directeur adjoint de l'IREC

Comment un tel institut a-t-il pu voir le jour en Valais

L'idée de la création d'un institut dont l'essentiel de l'activi­té est axé sur la communication est venue en 1988 de l'un des participants à la commission Valais· Université. Le Dé­partement de l'instruction publique a demandé cette même année, qu'une étude de marché soit menée afin de savoir si la mise en œuvre de cet institut pouvait se révéler nécessai­re : cela semble tout de même paradoxal de constater qu'il n'existe en Suisse aucune formation de cette sorte dans un monde où la communication est devenue un véritable phéno· mène social.

L'étude réalisée, les fondements de l'école furent mis en acte grâce à des fonds privés. Le Département de l'Instruc· tion Publique n'a pas contribué financièrement au lancement de ce projet mais l'a soutenu activement.

Qu'entendez-vous par soutien actif?

Le Département de l'instruction publique a estimé qu'il était urgent d'encourager une formation professionnelle adaptée au développement technologique en lien avec la communication. Son intérêt s'est manifesté par sa participa­tion au conseil de l'IREC par l'intermédiaire du chef du service administratif en la personne de Monsieur Jean­Pierre Rausis ainsi que de Monsieur Gilbert Fournier, délé· gué aux questions universitaires.

Il est important de préciser que le soutien du Département ne s'est jamais concrétisé sur le plan financier: jusqu'à maintenant, l'institut prend en charge les coûts globaux de la formation. L'écolage recouvre en partie ces dépenses.

Quelle est la composition exacte de l'IREC?

Les 3 grands domaines d'activité de l'IREC sont: l'ensei· gnement en communication divisé selon les trois grands marchés professionnels de la communication, la recherche en lien avec des projets plus généraux mis en place conjoin-

tement avec le Département et enfin le centre d'enseigne· ment professionnel de photographie (CEPP). D'ailleurs, Monsieur Roger Bruchez, président de l'IREC, a bien préci· sé la politique de l'institut quand il a écrit ceci: «Cepen· dant, si nous sommes convaincus de la spécificité technique d'une telle formation, nous sommes également persuadés de la nécessité d'un enseignement ouvert reposant sur la ré· flexion et sur la culture. Seul un enseignement décloisonné permettra une formation susceptible de faire face à l'évolu· tion complexe et imprévisible des technologies futures. Et pour affirmer notre option d'ouverture et de formation in­termédia, nous sommes heureux d'accueillir dans le cadre de l'!REC, le centre d'enseignement professionnel de la photographie. »

Quelles sont les conditions d'inscription à l'institut:

formation préalable et coût de la formation?

En ce qui concerne la formation préalable pour s' inscrire à l'institut, elle correspond à celle attendue dans toutes les nouvelles écoles techniques; l'institut dispense une forma· tion spécifique en communication à laquelle on accède après une formation secondaire telle que l'école de commerce, le collège, le cycle d'orientation ou un apprentissage. L'institut

requiert des impétran~ porteurs d'tm certificat fédéral de capacité le ,Passage d un examen dont les eXigences sont fixées par 1 mstltut.

Le coût de la formation est relativement élevé puisque l'écolage est fixé à 25 000 francs par étudiant pour les 2 ans que dure cette formation. Cependant, il faut préciser que l'institut se trouve dans les prix des écoles privées qui ne dispensent pas une telle formation. Il est vrai qu'en Suisse, on n'est très peu habitué à payer pour obtenir une formation alors qu'aux Etats-Unis par exemple, cela est cou­rant.

Ne craignez-vous pas, dans cette mesure, d'élimi­ner bon nombre d'étudiants potentiels à cause des coûts et en fin de compte d'avoir créé un

institut élitiste de plus?

Non je ne pense pas que l'on puisse réagir ainsi: une bonne formation, pour être reconnue, doit être payée à sa juste valeur. Il faut également préciser que l'institut fait actuelle­ment un certain nombre de démarches auprès de l'OFIAMT afin d'obtenir la reconnaissance des diplômes au niveau fédéral. Les premières approches se sont avérées positives et il est possible que l'institut soit reconnu pal' l'OFIAMT cette année encore. Cela serait une bonne chose pOUl' nos élèves cal' l'OFIAMT couvrirait jusqu'à 47 % des frais d'éco­lage, ce qui soulagerait d'autant les élèves.

Combien avez-vous d'élèves?

A1tiourd'hui l'IREC compte 13 élèves à plein temps et l'éco­le de photo une trentaine.

Pouvez-vous décrire le genre de formation que vous proposez à vos étudiants?

Pour ce qui est de la formation à plein temps nos élèves suivent une formation qui dure 2 ans; elle est organisée en 4 semestres qui représentent 2000 heures de cours. Nous disposons de 2 types de formation (plein temps, en emploi). Deux stages sont proposés durant la formation: le premier dure uu mois et a lieu après le deuxième semestre de cours et le deuxième d'une durée de 2 mois doit avoir lieu après le quatrième semestre d'étude.

Notre formation en emploi, conformément à la loi fédérale, o!fre un programme de cours de 3 ans dans les options CI-dessous mentionnées. L'ouverture de ce système de for­mation a été fixée pour septembre 91. Le premier semestre se~ axé SUI' le marketing (les 6 semestres ayant une orien· ~tlOn propre et précise). Il est important de préciser que ~ formation en emploi sera offelte en téléenseignement (à ~Isf<lnce) et pourra ainsi être suivie par Vidéotex ou PC.

haque semestre recouvre 250 heures de cours: 150 seront

suivies à distance et 100 seront destinées à la stimulation, révision en classe. La formation en emploi prépare au même diplôme que la formation à plein temps.

L'!REC désire d'une part offrir une formation de base en communication (théorie de l'information et de la communi­cation, les médias et les techniques) et d'autre part, former des spécialistes pouvant intervenir dans trois domaines de la communication:

1) la communication globale d'entreprise; 2) la communication institutionnelle et sociale; 3) la communication interactive.

Pouvez-vous décrire plus spécifiquement chacune de ces trois formations?

La formation en communication globale d'entreprise est la plus complète; elle offre, en effet, une analyse des commu­nications internes à l'entreprise aussi bien qu'externes. La personne ayant suivi un tel cursus peut être employée à plusieurs niveaux: relations publiques et presse, culture d'entreprise pour le domaine institutionnel; publicité, vente, promotion, spécialistes des relations presse/produits, parte­nariat de marché pour les spécialistes de la communication de vente; la vente directe, pal' correspondance, par fax, télétexte pour le domaine de la vente directe. Un étudiant disposant de ce type de formation peut devenir responsable d'un système de communication à l'intérieure d'une entre­prise et dans ses relations avec l'extérieur.

La communication institutionnelle part du principe qu'aucun groupe social, aucune organisation économique, sociale ou politique ne peuvent assurer leur survie sans pratiquer une communication médiatisée. Les spécialistes de la communi­cation institutionnelle ont pour fonction de créer et de main­tenir une image positive de l'entreprise; conseiller en rela­tions publiques ou attaché de presse, le spécialiste œuvre aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise. Sa fonction est cependant plus pointue et moins globale que celle du spécialiste de la communication de marché. Le troisième type de formation dispensé par l'!REC concer­ne la communication interactive. Il s'agit d'une étude appro­fond ie et la plus complète possible des techniques lES (Interactive Electronic Systems). Monsieur Ruffet consul­tant en communication définit 4 domaines dans lesquels peuvent exercer leurs talents, les spécialistes en communica­tion interactive: «1. Des réalisateurs de programmes, dans tous les domai­

nes de l'enseignement et de la culture. 2. Des spécialistes de la nouvelle communication capables

d'intervenir comme conseils pour son application. 3. Des spécialistes médias plus généralistes, aptes à inté­

grer les médias électroniques interactifs dans la pano­plie des vecteurs de communication.

4. Des responsables internes de la communication lES dans les très grandes entreprises et organisations.»

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Avez-vous songé à l'avenir de vos étudiants lorsque vous avez mis en œuvre un tel institut?

Evidemment, l'avenir des étudiants se trouvait au centre de nos préoccupations: l'étude de faisabilité d'un tel institut avait pour pivot l'avenir professionnel possible ou probable des étudiants.

Lors de cette étude, nous avons constaté que se dégageait nettement de la part des PME (Petites et Moyennes Entre· prises) la volonté d'engager des professionnels aptes à les aider dans la compréhension des nouvelles techniques de communication. Il faut noter que la formation (communica· tion de marché) existe en tant que telle dans l'entreprise qui doit mettre en jeu la publicité, la promotion, les rela· tions publiques et de ventes; le spécialiste devient le coordi· nateur entre les chefs traditionnels de vente, les chefs de publicité, de produit etc. : à lui d'établir une certaine cohé· rence et synergie entre ces 4 fonctions afin de permettre à l'entreprise de devenir toujours plus efficace.

Il est vrai que pour l'instant, le diplôme délivré par l'IREC n'est reconnu que par notre propre institut. Cependant les démarches mises en oeuvre avec la collaboration du DIP auprès de l'OFIAMT pour la reconnaissance de l'institut au plan fédéral sont actuellement en bonne voie et assez avan· cées pour que nous puissions pressentir que les premiers diplômés qui sortiront de l'institut en septembre 1992 pour· ront déjà bénéficier de la reconnaissance de l'institut par l'OFIAMT comme une école technique (ET).

Jusqu'à maintenant vous avez surtout développé le côté communication,

qu'en est-il de la recherche?

Il faut dire que le côté recherche s'est jusqu'à présent concentré autour de 2 projets/réalisations. Concernant la 1" réalisation, Monsieur Olivier Bayard, stagiaire au DIP et mandaté par l'IREC, a analysé les activités en lien avec la communication: un fascicule d'une centaine de pages déve· loppe les métiers de la communication en les mettant à la portée du vulgum pecus.

Notre 2' pôle de recherche s'est axé sur la communication et l'information européenne.

En ce qui concerne la politique de recherche, l'IREC a défini ses buts de la façon suivante: «Dans la politique du Département de l'instruction publique, l'IREC se voudrait le modérateur entre les différentes instituts et centres de recherche du canton. Il espère également pouvoir insuffler des projets qui puissent intéresser l'ensemble des instituts afin d'établir une réflexion globale.»

Indirectement liées au domaine de la recherche, l'IREC conçoit et offre déjà plusieurs formations à la carte, suite aux sollicitations de plusieurs Associations (suisses et valai. sannes) et Ligues diverses. Nous répondons ainsi spécifi. quement à des besoins très précis.

Votre institut est-il le seul en son genre en Suisse?

A l'heure actuelle, nOlis pouvons dire que l'IREC prend en charge la formation des communications de demain et qu'il est le seul à le faire de cette façon en Suisse. li faut préciser que la formation est spécialement axée sur la for· mation en communication et n'a que peu de choses en com· mun avec la formation des cadres données, par exemple, par l'ID HEAP (Institut de hautes études en administration pu· blique) ou par l'école de cadres (ESCEA) de Saint· Maurice.

Vous dites avoir des visées européennes, sur quels plans?

Nous devons être clairs, étant une jeune école, nous ne pouvons déjà rivaliser au plan européen dans le domaine de la formation elle· même. Cependant, nous pouvons, dans l'immédiat développer le domaine de la recherche en lien direct avec les entreprises pour la création de messages d'entreprises, de communication. Nous cherchons d'abord à nous montrer efficaces dans notre environnement immédiat; cela acquis, nous pourrons développer nos activités dans un champ plus large.

Marie· France Vouilloz Résonances

-

Bibliothèques en Valais

La bibliothèque demeure un lieu privi· légié d'accès à l'information. Hier, alors que le livre était rare et coûteux, elle rendai t accessible à chacun ce qui dépassait souvent les possibilités fi· nancières de beaucoup. Aujourd'hui, dans une société surinformée, en état «d'overdose» permanente de données à traiter, elle ajoute à sa tâche tradi· tionnelle, celle de favoriser la distance, la réflexion, le choix et la comparai· son. Son évolution récente est marquée par cette tension entre un développe· ment quantitatif (<< toujours plus de li· vres, de documents, acquis, prêtés, lus (1), toujours plus de lecteurs», etc.) et une priorité au qualitatif (<< des lectu· res qui nourrissent, enrichissent, habi· tent, des informations pertinentes fournies au moment opportun»). Sous forme de boutade, peut·être pourrions· nous écrire que, comme la diététique, les bibliothèques sont passées des pro· blèmes de carences à ceux des dés· équilibres.

Plus que hier, la bibliothèque est d'abord un lieu habité, animé: habité par des lecteurs, des livres et des bi· bliothécaires. Au moment où les tech· niques et les supports de l'information ont perdu de leur matérialité en recou· rant au codage et à la transmission numérique, la bibliothèque - intégrant ces nouvelles technologies - est un endroit physiquement identifiable où diverses formes de rencontres peuvent ~voir lieu. Vouée à une activité essen· tIellement individuelle voire solitaire la bibliothèque est, et je pense ser~ RÉSONANCr.8. FÉVRIER 1991

toujours davantage, un des lieux où peut s'exprimer dans la liberté, une certaine forme de vie sociale. Elle se situe ainsi dans une tension entre la solitude, chez soi, devant l'écran d'or· dinateur ou de vidéotex qui permet d'accéder à toutes les informations dé· sirées, et la rencontre avec un livre, un document, d'autres usagers, interve· nant dans un lieu collectif.

Les bibliothèques valaisannes

Les bibliothèques de ce canton, modes· tement, sans toujours disposer des moyens à la hauteur de leurs ambi· tions, s'efforcent de s' inscrire dans cet· te évolution qui accorde le primat à la quali té.

Quali té, pour les bibliothèques publi­ques et scolaires, cela implique de porter une attention particulière sur:

- la variété, l'actuali té, la valeur des livres et sources d'information pro· posées au public;

- la formation et la compétence des personnes en charge de la bibliothè· que et en particulier de l'accueil et du conseil ;

- l'aménagement, l'équipement du 10' cal de bibliothèque: l'atmosphère qu'il peut créer.

C'est dans cet esprit que le Départe· ment de l' instruction publique, se ba· sant sur les dispositions de l'article 120 bis de la loi sur l'instruction publi· que, s'efforce d'appuyer les efforts des

Swiss networks

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

communes et des directions d'école dans l'aménagement et la gestion des bibliothèques publiques et scolaires. Le soutien financier de l'Etat est en quelque sorte une «prime à la quali· té». Les conditions de cette aide ont fait l'objet de directives publiées dans Résonances d'avril 1990, (pp. 50·53), si bien qu'il n'est pas nécessaire d'y revenir ici.

Le lien qui s'établit entre ces nouvelles bibliothèques et l'école est naturel, spontané. D'autres, plus qualifiés pour le faire (voir encadré), l'ont souligné. On me permettra cependant d'ouvrir ici une brève parenthèse : il importe, pour que ce lien dure et se prolonge au·delà de la scolarité, qu'il découle d'une démarche personnelle de l'élève, démarche certes intégrée au processus pédagogique à l'occasion de telle ou telle activité d'enseignement, mais où le choix individuel, celui qui permettra d'être un lecteur autonome et respon· sable, doit être préservé et encouragé. Si la bibliothèque devient un lieu de lectures prescrites, alors, demain, l'adul te s'en détournera, ne voyant pas en quoi elle saurait l'aider à résoudre ses problèmes de vie.

Un réseau, des réseaux

La bibliothèque de l'école primaire, celle du village, tout comme celle plus spécialisée d'une école professionnelle ou d'un service public, s' inscrivent dans un réseau fait d'éléments complé· mentaires.

1\ appartient aux bibliothèques locales ou scolaires de fournir la lecture ou la documentation de base. Mais à travers sa bibliothèque de St· Maurice, Crans, Brigue, etc., le lecteur peut avoir -par l'intermédiaire des réseaux téléma· tiques ou non selon la situation locale - accès aux fonds de la bibliothèque cantonale et, par son intermédiaire, à ceux des autres bibliothèques de Suis· se et d'ailleurs.

Assumant sa tàche de pivot, la biblio· thèque cantonale s'est résolument en· gagée dans cette voie lorsqu'en 1988

elle est devenue un partenaire actif du «Réseau romand des bibliothèques». Elle a choisi de mettre en commun ses fonds, en les signalant dans un catalo· gue informatisé unique, facilitant et accélérant l'échange des documents. Ce faisant, elle rendait également son catalogue consultable à distance par toute personne équipée d'un ordinateur personnel et d'une connexion au réseau de télécommunication Télépac. L'inter· connexion en cours des principaux ré· seaux de bibliothèques suisses (réseau romand, réseau Bâle · Berne et réseau des Ecoles polytechniques fédérales font qu'aujourd'hui, depuis un terminal ou un PC équipés d'un modem, on ac· cède aux quelque 3 millions de réfé· rences disponibles dans ces bases de données communes.

Pour notre canton, cette ouverture vers l'extérieur, cette intégration au fl ux des échanges d'informations auquel participent également les bibliothè· ques du Tribunal cantonal et de l'ESCEA (St·Maurice), n'est qu'une première étape. 1\ est en effet parfois plus utile et efficace de mettre en com· mun des ressources aux niveaux local ou cantonal. Dans cette perspective, la Bibliothèque cantonale prévoit l'instal· lation, début 1992, d'un système infor· matique qui permettra aux bibliothè· ques spécialisées valaisannes de

constituer, au niveau cantonal cette fois, une base de données commune: un réseau dans le réseau en quelque sorte. Ce système servira également à informatiser les fonctions de gestion de la bibliothèque cantonale et de ses offices (prêt, acquisitions, accès aux catalogues) et ainsi améliorer le confort des usagers tout particulière. ment pour l'accès aux catalogues.

L'établissement de liaisons permanen. tes entre les différentes bibliothèques valaisannes participent au réseau in· formatisé permettra, comme c'est déjà le cas dans le Réseau romand, de multiples formes d'échanges de com· munication: envoi de propositions d'achats, accès à distance au catalo· gue, demande de prêt interbibliothè· ques, messagerie interne, etc.

Bibliothèque cantonale: de nouvelles prestations

Si les bibliothèques se situent, comme je le signalais plus haut, entre matéria· lité et immatérialité, pour les usagers de la bibliothèque cantonale le poids et surtout les limites de la matière res· te bien perceptible: locaux trop exigus, guère fonctionnels, ne permettant pas d'offrir les documents en accès direct. Malgré ce handicap qu'il conviendra de dépasser dans un avenir proche, l'accès

auX réseaux romand et suisse évoqué plus haut permet, tout au moins sym· boliquement, de «repousser les murs». Dans cette perspective, d'autres for· mes ont également été retenues. Char· gées de conserver et rendre accessible le patrimoine documentaire valaisan, la bibliothèque met depuis toujours un soin particulier à réunir les documents concernant notre canton. Ceci n'est pas suffisant, encore faut·il le faire large· ment connaître, c'est pourquoi dès la fin de cette année elle publiera une Bibliographie valaisanne annuelle, qui, regroupant thématiquement la do· cumentation valaisanne, permettra d'identifier les ouvrages ou articles pu· bliés dans tel ou tel secteur. Les ensei· gnants, dans leurs domaines de spécia· lité ou dans le cadre de cours interdisciplinaires comme ceux de l'en· vironnement par exemple, mais égale· ment les élèves des degrés supérieurs tireront profit de ce nouvel outil.

Parfois, la documentation imprimée fait défaut. Dans le travail quotidien de renseignement qu'assure la biblio· thèque, il est apparu nécessaire d'iden· tifier et de répertorier les" institutions ressources» qui peuvent apporter une information utile. Ce projet s'est concrétisé récemment (voir Résonan­ces, décembre 1990, p. 46) par la pu· blication de Documentation - Valais = Dokumentation - Wallis qui signa· le, en leur donnant accès par divers index, 900 institutions, services pu· blics, associations, etc. représentant des sources d'information particulière· ment utiles sur les différents domaines de la vie publique valaisanne.

Le Valais c'est bien, mais le reste de la planète? Consulter des catalogues de bibliothèques, aussi nombreux et in· formatisés qu'ils le deviennent, ne ré· sout pas tous les problèmes d'accès à l'information. Encore faut· i1, au·delà des ouvrages, aller à la recherche de ~I ~~ic\ e publié dans une revue spé· c!ahsee, ou accéder à telle donnée pré· c~~. Les bibliographies répondent tra. dltlOnnellement à ce besoin Hier elles étaient sur papier, aujourd'hui s~r CD·

RtsoNANCES. FÉVRIER 1991

ROM ou dans une banque de données interrogeable à distance. S'orienter dans ce secteur complexe nécessite du flair (<< quelle base de données répon· dra à mon problème») et une certaine pratique (<< comment interroger cette base de données»). C'est pourquoi, afin d'accompagner le chercheur dans cette démarche, la Bibliothèque canto· nale proposera, dès mars prochain, un service d'interrogation de banques de données «Infodoc», que nous présen· tons à une autre occasion.

Conclusion

Contribuer au développement de la lec· ture et à la libre circulation de l'infor· mation c'est, pour les bibliothèques va· laisannes, s' inscrire dans un quadruple enjeu.

Enjeu culturel tout d'abord. On l'a YU ,

la bibliothèque est un lieu privilégié d'ouverture au monde. A travers la lec· ture qu 'elle facilite, elle procure le plaisir de la rencontre et de la décou· verte d'autres modes de pensées.

Créer une bibliothèque, c'est égale· ment répondre à un défi social. La lec· ture est un espace de liberté, elle four· nit des moyens pour mieux déchiffrer le monde et s'y insérer. La bibliothè· que contemporaine contribue ainsi à la lutte contre les exclusions de toutes sortes.

Dans une société démocratique et plu· raliste, la bibliothèque constitue égale· ment un enjeu politique dans la mesure où elle contribue à ce que chacun de· vienne un citoyen plus responsable car informé, apte à participer activement à la vie de la communauté.

Enfin, la bibliothèque est un enjeu éco· nomique. Elle fait désormais partie des infrastructures de bases dont nous devons doter nos communes et nos ci· tés pour les rendre attractives et dyna· miques.

Il me reste à formuler le vœu que les bibliothèques valaisannes sauront ré· pondre à ce quadruple défi .

Jacques Cordonier Bibliothécaire cantonal

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Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Lire ou les chemins de la liberté

«Lire, c'est être autonome, disposer d'un outil qui favorise l'épanouissement personnel et collectif, posséder une clef qui donne accès à la création des hommes. Lire, c'est un chemin pour être libre, ca­pable de choisir, de se forger sa propre opinion et être à même de déchiffrer le monde. L'école a fixé depuis longtemps au nombre de ses objectifs prioritaires l'apprentissage de la lecture. Au-delà de l'acquisition d'une technique, qui re­quiert une attention et un soin particuliers de la part de tout enseignant, il y a la volonté d'amener l'élève à transformer sa lecture en un acte créateur, à en faire une démarche personnelle qu 'il poursui­vra tout au long de sa vie. On ne devient et ne demeure lecteur que si on a pu faire l'expérience du plaisir de lire. Pour exercer et stimuler la liberté qu 'offre la lectu­re, il est nécessaire que se multiplient les lieux

favorables à la rencontre entre le livre et son lec­teur_ Voilà plus d'un siècle, Jules Ferry, ministre français de l'éducation nationale, affirmait déjà: «On pourra tout faire pour l'école; tant que l'on ne se sera pas occupé des bibliothèques, on n'aura rien faiL » La bibliothèque est, en effet, un de ces lieux privilégiés, ouverts sur le monde et sur les hom­mes_ Elle offre ses services à des fins d'informa­tion, de culture, de détente et de formation_ Dispo­nible pour chacun, elle s'efforce de répondre aux demandes les plus variées, les plus personnelles: on peut la qualifier de service d'information sur mesure.»

Bernard Comby Chef du Déplll·tement de l'instmction publique

(NF 3. 11.1989)

La ligue suisse des droits de l'homme

La ligue suisse des droits de l'homme est implantée dans tous les cantons suisses sauf da~s le c~nton du Valais. Pensant Qu'il serait intéressant de créer une section valaisanne de la ligue des drOi ts de 1 homme, cette dernière s'est adressée à Résonances suite au dossier consacré aux droits de l'enfant et droits de l'homme paru en mai 1990.

Toute personne intéressée par une participation à la section valaisanne de la ligue des droi ts de l'homme peut s'adresser directement à la rédaction de Résonances, 5, route de Gravelone, 1950 Sion ou téléphoner au numéro 027/21 62 85 et demander la rédaction de Résonances.

RF,soNANCES .

L'image en direct

Enseigner par l'image

Les nouvelles méthodes pédagogiques visent à rendre l'apprentissage scolaire plus aisé en le rapprochant de la réali­té et de la vie quotidienne de l'enfant. Pour l'enseignant, certaines matières telles que l'histoire, la géographie, le civisme, exigent de pouvoir accéder fa­cilement à des documents de référen­ce, illustrant le passé, les faits de civi­lisation et de société, le déve­loppement de la région et du canton où vivent les élèves.

Maîtriser les archives

Le Centre valaisan du film peut-il les aider? Oui. Véritable forteresse de la mémoire, il a pour but de rechercher, rassembler et conserver tous les docu­ments photographiques et cinémato­graphiques (documentaires, fictions, films de famille, photographies, diapo­sitives ... ) qui touchent le Valais par leurs auteurs, leurs sujets ou leur ca­dre. Le souci de l'institution est aussi de mettre en valeur ces documents et d'en permettre l'accès à travers les ex­positions et les projections proposées au public.

~ais comment disposer des précieuses mformations que comportent quelque 150 000 photographies et plus de 400 documents cinématographiques? Para­dox.e de notre époque, c'est la techno­IOgJ~ la plus avancée qui dépoussière I~s Images du passé et permet, aujour­d hUI, l'accès aux reflets d'hier et

R~ONANCES - F~VRlER 1991

Centre valaisan du film

d'avant-hier. Informatique et vidéodis­que ouvrent des possibilités de stocka­ge et de recherche importantes. Le sYstème mis en place au Centre valai­san du film se compose d'un ordina­teur, géré par un logiciel utilisé dans diverses institutions de documenta­tions. Ce programme sert à la saisie des données liées aux films et aux photographies et permet une interro­gation facile sous divers paramètres, dans un langage simple et aisément accessible au grand public_ Complé­mentaire à l'informatique, le vidéodis­que conserve l'image de tous les docu­ments archivés, à savoir photographies et séquences cinématographiques. L'utilisation conjointe de ces deux ap­pareils permet d'obtenir, sur moniteur TV, une image instantanée d'excellente

qualité répondant aux divers critères choisis par l'utilisateur, ainsi que la duplication rapide du document sur pa­pier photo, si souhaité.

Taper «asperges» et vous les verrez!

Des exemples? Vous souhaitez décou­vrir les secrets de la culture des asper­ges en Valais, les soins au bétail pen­dant l'hiver, le déboisement des forêts dans le Uitschental, la construction du barrage de la Grande Dixence ou enco­re l'évolution d'une région, d'une com­mune au fil des ans ou l'ensemble de l'oeuvre d'un auteur. En quelques se­condes, l'ordinateur vous affiche le nombre de documents répondant à vos

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questions, puis, une à une, leurs fiches d'informations, alors que le vidéodis· que vous présente simultanément ces différentes images.

700': les images en folie

En préparation depuis quelques mois, ce nouveau système sera une des at· tractions liées au 700' anniversaire de la Confédération à Martigny. « Les images en folie», proposent, du 31 mai au 30 septembre 1991, des expositions et des spectacles en plein air, qui al· lient les prouesses de la technique, l'imagination des artistes et la partici· pation du public.

Les enseignauts et leurs élèves sont invités à venir découvrir les trésors vi· suels que recèle le Centre valaisan du film et à se promener à travers la Mai·

son des images et le Jardin de la dé· couverte, espaces de jeux et de phéno· mènes audiovisuels entre illusion et réali té mis sur pied pour cette année commémorative.

Le Centre est ouvert les après·midis du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h, sur rendez·vous pour les classes. Du 31 mai au 30 septembre 1991, l'expo· sition « Les images en folie » est repré· sentée à la Villa des Cèdres à Malti· gny, tous les jours de 10 h 30 à 18 h.

Catherine Seydoux

Pour tous renseignements complémen· taires: Centre valaisan du film Grand·Saint·Bernard 4 1920 Martigny Th!. 026/22 91 92

Ecole pédagogique

AURORE forme - institutrices - jardinÎares d 'enfants - éducatrices

MÉTHODE MONTESSORI plus actuelle que jamais

Rue Aurore 1 1005 Lausanne Tél. (021) 23 83 77

Le Lycée-collège Saint-Charles, à Porrentruy (école privée catholique; 320 élèves, 30 professeurs et personnel auxiliaire) met au concours pour le 1 er août 1991 (ou date à convenir) le poste de

RECTEUR (RECTRICE) Il est demandé:

titre de maître de gymnase (lycée) , éventuellement maître secondaire, expérience pédagogique, aptitude à diriger et à animer une institution scolaire , avec enseignement à temps partiel.

Veuillez adresser votre candidature au plus tard pour le lundi 25 février, avec lettre manuscrite, curriculum vitae et références ou vos éventuelles demandes de renseignements, à Monsieur Charles Burrus, président du Conseil d'administration du Collège Saint-Charles, CH - 2926 Boncourt, tél.: 066/75 55 61.

RÉSONANCES . FtVRIER 1991

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Les communes modèles pour la communication et la participation

de l'Ecole technique cantonale d'informatique.

12 communes suisses participent depuis plus de 4 ans au projet pilote imaginé par les P'IT et visant au développe· ment d'expériences dans le domaine de la télé· informatique et de la télématique.

Deux communes valaisannes ont relevé le défi et mis en œuvre d'importants moyens techniques et financiers, Sierre et Brigue. Plus de 50 projets de détails sont en cours de réalisation sous les dénominations générales de Nomocom pour Sierre et Ocom pour Brigue.

Plusieurs de ces projets touchent le domaine des écoles et de l'enseignement par la mise en place de réseaux de com· munication, de logiciels d'enseignement assisté par ordina· teur ou d'applications spécifiques destinées à fournir de nouveaux moyens d'enseignement pour les enfants autistes par exemple.

Du jardin d'enfants aux écoles supérieures, l'ordinateur et particulièrement l'accès éloigné aux possibilités nouvelles offerles par l'outil informatique est testé, amélioré, validé, enseigné... détourné parfois de ses buts traditionnels.

Les projets des communes modèles ne sont pas destinés comme on le croit trop souvent à promouvoir uniquement le vidéotex, mais s'appliquent sans restriction à tous les moyens de communication de l'information.

Deux studios de visio·conférence à Brigue et à Sierre pero mettent, par exemple, de tester les possibilités de limitation des déplacements pour les membres des trop multiples com· missions intercantonales ... c'est écologique.

Des ateliers multi·média planchent de part et d'autre du Valais sur l'utilisation des disques laser, des moyens de projection d'écrans, des logiciels de montage multi·média, de concepts nouveaux de présentation assistée par ordina· teur.

Plusieurs serveurs vidéotex sont déjà en œuvre dans le ~omaine de la formation continue, notamment en collabora· tlon avec l'Ecole technique Cantonale d'informatique dont cb~~lns types d'élèves peuvent s' inscrire directement par le

laiS de leur terminal Vidéotex.

Les projets des communes modèles sont soutenus financiè· rement par les P'IT, sont épaulés techniquement par les Directions des Télécommunications locales, celle du Valais joue un rôle clé dans la réalisation de nombreux projets. Cependant le soutien financier n'est pas total et les commu· nes doivent trouver d'autres sources de financement auprès des collectivités publiques ou de l'industrie privée. De nom· breux bénévoles contribuent largement à contenir les coûts de développement des différentes opérations en cours qui, pour notre canton approchent « gentiment» les dix millions de francs!!!

Les projets de communes modèles sont soutenus directe· ment par l'Etat du Valais à travers le Département de l'Economie Publique qui finance une part des coûts de fonc· tionnement et contribue à la coordination des travaux réali· sés dans les deux parties linguistiques du canton. A terme l'expérience acquise pourra être transmise à toutes les com· munes du Valais, à toutes les collectivités publiques intéres· sées et bien sûr à tous les établissements scolaires.

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Télécole un projet de télé-enseignement réalisé par l'ETC

L'Ecole technique cantonale d'informatique joue un rôle im­portant au sein de la commune modèle de Sierre, Nomocom. En mettant en œuvre le premier service vidéotex scolaire il y a près de deux ans, elle a joué un rôle de pionnier en intégrant une équipe de diplômants au projet.

En participant à la direction locale du projet, l'ETC a no­tamment coordonné toute la gestion financière durant les deux premières années du projet, puis assuré l'ensemble des tâches de formation destinées au grand public.

Aujourd'hui l'ETC met la dernière main au projet TELECO­LE nom de code interne SIE-l1 , destiné à développer inté­gr;lement un système de télé-enseignement depuis l'envi­ronnement matéri el jusqu'aux différents logiciels d'enseignement à distance.

Pour couper court immédiatement à toute équivoque il est nécessaire de préciser les objectifs qui ont conduit la Direc­lion de l'ETC à se lancer dans un tel défi, d'abord il ne s'agissait évidemment pas de supprimer ou même de limiter l'enseignement traditionnel mais bien de le compléter en accroissant par exemple la disponibilité du corps enseignant et des moyens informatiques.

L'ETC, malgré trois agrandissements successifs, malgré la mise en place d'un réseau micro-informatique de plus de 100 postes de travail n'est plus en mesure de répondre aux demandes de ses 166 élèves techniciens «concurrencés» dans l'utilisation des moyens informatiques par plus de 300 personnes par semaine.

Il fallait par conséquent déporter le problème vers le domi­cile de l'élève en mettant à disposition à distance l'ensem­ble des moyens propres de l'ETC plus quelques nouveautés aptes à motiver les élèves et à justifier un investissement personnel fort important.

TELECOLE répond aux besoins posés, le projet vise un public «fermé» d'utilisateurs qui ascendra rapidement à plus de 300 partenaires, il a déjà permis un important transfert de connaissances dans le domaine des télécommu­nications et de la télé-informatique. De nombreux concepts logiciels sont venus compléter et élargir l'offre existante à l'intérieur de l'école.

Architecture matérielle

TELECOLE devait permettre aux élèves de travailler de manière transparente depuis leur domicile sur le réseau de l'ETC. Par conséquent l'architecture matérielle est entière­ment basée sur un système d'émulation de processeurs vir­tuels générés par des processeurs physiques 80386. Les

logiciels de communication mis en œuvre sont développés par la firme Novell et complètement compatible au Netware qui supervise toutes les opérations micro-informatiques de l'ETC.

Deux postes de travail Compaq 33 mhz équipés chacun de 12 MO de mémoire et connectés à une batterie de modems à vitesse variant de 2400 à 9600 bauds permettent d'ac­cueillir simultanément jusqu'à 30 utilisateurs.

La première phase du projet limite cependant les accès à 16 utilisateurs simultanés, ces derniers sont identifiés com­me membres du réseau de l'ETC par l'intermédiaire d'un anneau à jeton de type l'oken Ring et peuvent ouvrir plu­sieurs sessions de travail SUI· le serveur principal de l'école.

Prestations offertes

Trois niveaux de prestations sont actuellement en cours de développement:

- l'accès aux fich iers du serveur; - le problème de l'enseignement assisté par ordinateur; - le télé-enseignement proprement dit par un système corn·

plexe de télé-conférence assistée par ordinateur.

Accès:

Les élèves transfèrent des fichiers depuis leur domicile, rendent des travaux sans support magnétique, les élèves lancent des compilations, exécutent certains travaux com­plexes à distance et rapidement. Ils accèdent à XERUS H, l'application maison de gestion bibliothèque, consultent le fond bibliothécaire, réservent des ouvrages, font des propo­sitions d'achat.

Le corps enseignant accède de la même manière à XERUS Il, au système de gestion des notes, consultent le plan d'occupation des salles, réservent des salles libres pour leurs examens etc.

Les responsables systèmes peuvent vérifier à tout moment l'état d'utilisation du réseau, les membres en connexion, intervenir en partie depuis leur domicile.

De nombreux outils bureautiques peuvent être mis en œu­vre, à l'exception des applications «tournant» sous Win· dows 3.

Bref on accède à l'ETC 24 heures sur 24 sans être obligé de se déplacer.

Enseignement assisté par ordinateur

TELECOLE va permettre de vérifier les limites de l'EAO à distance, notamment en raison des vitesses de transmlsslon~ qui rendent la manipulation de fichi ers graphiques tout a fait aléatoire.

(Suite à la page 37.)

Le Conseil du Léman

La géographie humaine est toujours en lien étroit avec la carte des eaux: les villes naissent et se développent aux points de confluence des rivières, et souvent à la sortie des lacs. Les hom­mes convergent comme les eaux, car ils suivent comme elles la route des vallées. Un lac est donc tout naturelle­ment le centre d'une unité géographi­que. Or, que voyons-nous? Les deux plus grands lacs de notre pays, le Lé­man et le Bodensee, sont artificielle­ment partagés par des frontières natio­nales, explicables sans doute par les aléas de l'histoire, mais contraires aux lois de la nature.

Cela engendre une foule de problèmes juridiques, administratifs, économi­ques, culturels. Pensons simplement à Genève, avec ses milliers de fronta­liers, ou à Saint-Gingolpb, coupé en deux par une frontière : un village, une paroisse, mais deux communes, parce que deux nations.

A côté des mutations spectaculaires de l'Europe actuelle, une transformation plus lente s'observe depuis quelques années: la prise de conscience d'unités régionales, qui trouvent une raison d'être dans l'histoire, la géographie, la race, la culture. Cette prise de cons­cience relativise les réalités nationales e~ les frontières. Certaines régions an­Ciennes se reconstituent ainsi, malgré le~ limites territoriales officielles. D autres se forment à l'intérieur des nations.

RÉSONANCES . PÉVRIER 1991

Chez nous, un organisme rend compte de cette réalité: le Conseil du Léman, composé d'élus des deux départements français (Haute-Savoie, Ain) et des trois cantons suisses (Genève, Vaud, Valais) du bassin lémanique. Le Conseil du Léman travaille dans plu­sieurs domaines: économie, voies de communications routières et ferroviai­res, culture et éducation. Chaque sec­teur est pris en charge par une com­mission composée de personnalités

O,.,.,....,;...,· ~I"_ .. IWl7

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politiques et de spécialistes du domai­ne en question, un élu assurant tou­jours la présidence.

La Commission éducation et culture a abordé un certain nombre de problè­mes concrets, comme la reconnaissan­ce réciproque des diplômes, l'informa­tion culturelle entre les cinq entités, les échanges scolaires, la remise en va­leur, pour les apprentis, de séjours dans un pays voisin.

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Mais, soucieuse de ne pas en rester au stade des discussions et des rapports, la commission a mis sur pied une reu­coutre annuelle de choeurs d'enfants. La première rencontre chorale lémani· que eut lieu à Vouvry en 1988. Les suivantes se déroulèrent à Genève (1989) et Bourg-en-Bresse (1990), et la prochaine se passera en juin à Pully. Chaque fois, trois choeurs d'enfants des cinq entités se retrouvent pour une journée, chantant sans le moindre es­prit de compétition, et cela engendre peu à peu une connaissance récipro­que, et notamment des contacts entre les enseignants qui conduisent les en­fants.

Autre secteur de collaboration : la ren­contre régulière des responsables des centres de documentation scolaire, avec des échanges réguliers de maté­riel didactique et, bientôt, des publica­tions communes.

Jusqu'à la fin de l'année dernière, la commission Education et culture était présidée par M. Bernard Dupont, pré­sident de Vou vry, ardent défenseur de l'idée de l'Europe. Il mena les travaux jusqu'à son décès avec enthousiasme et dynamisme, mais aussi avec la sage prudence de cenx qui connaissent les lourdeurs de ce genre d'opération, qui bousculent nécessairement un certain nombre d'habitudes. Désormais, c'est notre Chef du Département de l'ins­truction publique, le Conseiller d'Etat Bernard Comby, qui assumera la prési­dence de cette commission. JI le fera sans aucun doute avec le même succès que son _prédécesseur.

Le Conseil du Léman sera certaine­ment appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans notre région. JI est bon que nous en soyons conscients, et que nous préparions nos élèves à cet autre visage de notre géographie poli­tique. En effet, les contacts qui nai-

tront dans ce cadre nouveau constitue_ ront pour to us un préc ieux enrichissement. Ainsi va se réaliser peu à peu ce que les vieux bateaux de la Compagnie générale de navigation symbolisent depuis des décennies, en arborant à la fois le drapeau suisse et le drapeau français: sans que nous en fussions conscients, cette binationalité préparait modestement la construction de l'Europe. En même temps, la création du Conseil dn Léman permet, d'une certaine ma­nière, la renaissance de cette unité voulue au Moyen âge par la Maison de Savoie, dont les territoires correspon­daient à peu près à ceux qu'unit le Conseil du Léman, avec, en plein cen­tre, le beau Château de Ripaille: peut­on rêver d'un meilleur lieu pour célé­brer, avec une rime riche et un nom prometteur, cette historique retrouvail-

le? Michel Veuthey Conseillm' cultul'el DIP

Le tour du CDDP de }' Ain en cinq questions

Qui?

33 ans, la force de l'âge et de l'expérience, la fo rce et la volonté d'une équipe, entité en constante évolution, le COOP de l'Ain est:

- un outil documentaire indispensable aux établissements scolaires;

- un ensemble de services; - un carrefour, lieu d'échanges et de rencontres; - un site d'animations et de formations autour des techno-

logies nouvelles; - un relai de l'information; - un partenaire à part entière; - un maillon du réseau CNDP (Centre national), dépendant

du Ministère de l'Education nationale, qui compte 28 centres régionaux, 84 centres départementaux et quel­ques centres locaux ;

- un des trois centres de l'Académie de Lyon, fonctionne en étroite collaboration avec le CRDP de Lyon et le CDDP de Saint-Etienne tout en respectant les spécifici­tés dn département et en s'y adaptant.

Pour qui? Le CDDP est à la disposition de tous les établissements scolaires du département et des organismes proposant des actions de formation. - 586 écoles maternelles et élémentaires; - 57 collèges; - 13 lycées; - 12 lycées professionnels; - 1 école normale; - Ecole de musique; - Caisse d'allocations familiales; - Centre psychothérapique de l'Ain; - Centre de formation de l'ADEA; - Ecole de coiffure de l'Ain; - Centre de formation des apprentis; - Institution de jeunes sourds; - Ecole d'infirmières du centre hospitalier de Fleyrat; - Caisse d'action sociale EDF; - Fédération CFER de Nantua; - Ecole de danse; - Pro-Format.

Pourquoi?

Le CDDP doit répondre tout d'abord à trois missions princi­pales: Une mission documentaire: mettre à disposition de la do­cumentation pédagogique, c'est-à-dire collecter, acquérir des documents sur tous supports et diffuser l'information la plus appropriée possible aux utilisateurs.

Depuis 1989 , la politique documentaire du CDDP a été redéfinie pour rechercher ses spécificités dans un contexte départemental où d'autres organismes peuvent apporter des reSSources aux enseignants, tels que les bibliothèques cen­tres de documentation des écoles (BCD), les centres de documentation et d'information des collèges et lycées (COI), les bibliothèques municipales, la bibliothèque centra­le de prêt (BCP) .

La médiathèque du CDDP cherche donc à être complémen­taire de l'environnement culturel tel qu'il existe dans l'Ain, en abandonnant la constitution d'un fonds encyclopédique pour un fonds spécifique par son contenu: sciences de l'édu­cation, didactique des disciplines, formation des ensei­gnants, des documentalistes ... spécifique par le type de sup­port: documents audio-visuels (vidéo, vidéodisques, CD-ROM, diapositives), documents informatiques (logi­ciels), mallettes pédagogiques ... spécifique par les centres d'intérêt: les zones d'éducation prioritaire, les cycles, la documentation régionale et départementale, le fonds léma­nique ...

Plus de 25 000 documents en fonds dont plus de 5 000 sur support audio-visuel, le reste se répartissant en ouvrages, en manuels, en périodiques et en dossiers à thème.

Une mission d'ingénierie pédagogique: après expertise par le CNPD, signaler aux chefs d'établissement, aux ensei­gnants et le cas échéant aux élèves, en leur en facilitant l'emploi, les matériels d'ense ignement issus des technolo­gies nouvelles et offerts par le marché.

DeuJ; services sont concm'nés: les services audio-visuel et informatique qui organisent des journées d'information et de manipulation autour des nouveaux outils proposés (en­sembles de tournage et de montage en vidéo, lecteurs de CD· ROM, lecteurs de compact-disques, lecteurs de vidéodis­ques, micro-ordinateurs ... ).

Une mission d'édition et de distribution: réaliser seul ou en partenariat des documents pédagogiques, proposer les ouvrages produits par le réseau CNDP, mettre à disposition la documentation admiuistrative. Cette documentation, éla­borée en fonction des priorités éducatives définies par le Ministère de l'Education nationale est originale et ne peut

RÉSONANCES . FÉVRŒR 1991

être proposée que par notre réseau, elle apporte une aide précieuse aux enseignants mais aussi à tous les autres ac­teurs et partenaires du système éducatif.

An CD D P, le responsable du service de distribution est aussi Délégué pédagogique itinérant et présente toutes ces productions dans les établissements scolaires demandeurs.

Ces tl'ois missions ne peuvent êt?'e pleinmnent efficaces que si une volonté de communiquer s'affirme, aussi le CDDP utilise-t-il toutes les voies possibles de l'informa­tion (circulaires, bulletins, missives .. .) et toutes celles de la communication (conférences, animations, stages, re­gmupernents, rencontres, eJ.'positions, semaines à thè­me .. .) pour pm·tm· à la connaissance de son public les reSS01!I'Ces documentaù'es et humaines qu'il peut lui pro­poser ou autour desquelles il les invite à se retrouver.

Avec qui?

Pour engager et poursuivre des actions et des animations qui touchent le maximum d'enseignants et de formateurs et dans des domaines très divers tels que l'action culturelle, les technologies nouvelles, l'apprentissage précoce des lan­gues etrangères, l'ouverture sur l'extérieur, le CDDP s'en­toure de compétences ou apporte les siennes pour participer à des actions lancées hors ses murs.

La solution pour faire plus et bien ne peut passer que par le partenariat, cette formule permettant la consolidation des équipes, le partage des tâches et des coûts, un potentiel d'énergies plus important et des prestations de qualité.

Les partenaires institutionnels: le CRDP de Lyon, le CDDP de Saint-Etienne, l'Inspection académique, la Direc­tion départementale de Jeunesse et Sports, l'UNSS, la Mis­sion d'Action cul turelle, la Mission académique à la forma­tion des personnels de l'Education nationale, le réseau de l'Ain, les inspecteurs départementaux, l'Ecole normale, les Centres d'information et d'orientation, les conseillers péda­gogiques et les établissements sco laires.

Les partenaires extérieurs: des organismes départernen­taU3.' tels que le Musée des pays de l'Ain, les Archives départementales, la préfecture, la prévention routière, la direction dépa1tementale de l'Equipement, la maison de l'agriculture, le Crédit agricole de l'Ain, France Télécom ... des m'ganismes ou des sm'vices municipaux tels que le Musée de Brou, la Médiathèque Roger Vailland, le Centre culturel et la Mairie d'Oyonnax ... des associations: la Fédé­ration des oeuvres laïques, les Francas, l'Office central de la coopération à l'école ... des organismes étrangm's: les Centres de documentation pédagogique des cantons suisses de Vaud, de Genève et du Valais, le Service culturel du Consulat de France à Milan.

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Comment?

Les moyens en personnel: Huit enseignants et administra­tifs travaillent en permanence au CDDP, la majorité des services est gérée par une personne, la médiathèque en compte deux.

Afin de faire face à un accroissement des tâches et du public utilisateur et pour augmenter nos capacités de répon­se, nous avons fait appel au Rectorat, à l'Inspection acadé· mique. Les aides institutionnelles nous ont permis de béné­ficier d'une personne à temps plein, de deux personnes à mi-temps et de neuf professeurs à temps partiel qui sont chargés des animations en informatique, technologie, action culturelle, anglais et allemand. Cinq jeunes de moins de 25 ans ont été embauchés à mi·temps pour un an sur des contrats emploi solidarité et permettent d'alléger le travail des responsables tout en se formant.

Les moyens en matériels: pour être en mesure de parler des technologies nouvelles il est indispensable que le CDDP les connaisse et les utilise. L'informatique, la télématique et la bureautique et leurs applications ont été introduits dans les différents services:

- les liaisons par Minitel s'effectuent journellement au se­crétariat et au sercie de vente pour accéder à des messa­geries et des terminaux nationaux, régionaux et académi­ques, régulièrement à l'atelier de maintenance, à la médiathèque et au service informatique pour des liaisons avec des banques de données;

- un logiciel national de comptabilité permet le traitement informatisé de notre budget départemental qui est conso­lidé au plan académique puis au plan national, un logiciel de prêt et de recherche documentaire a été réalisé à notre demande par des informaticiens à partir d'un ca­hier des charges bien précis, il est utilisé sur un réseau de trois postes et bientôt sur un quatrième qui autorisera la consultation sur place par l'emprunteur; à moyen ter­me nous envisageons l'installation d'un serveur qui per­mettrait aux établissements. scolaires ou aux particuliers d'accéder à notre fonds documentaire ;

- le service informatique est équipé de divers micro­ordinateurs et de plus d'un. millier de logiciels à la dispo­sition des enseignants et formateurs;

- un micro-ordinateur est également util isé au service au­dio-visuel en inter-activité avec les bancs de montage et pour lesquels il sert entre autres de générateur de carac­tères;

- l'équipement audio-visuel est assez conséquent dans notre centre: un ensemble de tournage en 3/4 de pouce et son banc de montage, un ensemble de tournage en 8 mm et son banc de montage, un banc de montage en super VHS et une table de mixage permettant de faire entrer des documents sur tous standards, en PAL ou en SECAM.

- la médiathèque, riche d'une vidéothèque de 800 vidéos d'une diapo thèque de 3300 séries de diapositives, d'un~ audiothèque de plus de 1000 cassettes, met à la disposi­tion des emprunteurs des installations prévnes POur l'écoute et le visionnement. Un lecteur de CD-ROM vient s'ajouter à ces matériels, et bientôt les usagers pourront manipuler un lecteur de vidéo-disques.

Les moyens financiers: le CDDP de l'Ain, établissement d'Etat avec des personnels d'Etat, peut organiser son bud­get grâce à deux sources essentielles de recettes:

- une subvention annuelle de fonctionnement et parfois des subventions exceptionnelles d'équipement accordées par le Conseil général du département;

- ses reSS01!l'CeS propl'es provenant de la vente de docu· ments pédagogiques et de prestations de service (répara­tion des matériels audio-visuels des établissements scolai­res, organisation des journées inter-éditeurs ... )

- des subventions ponctuelles lui sont allouées par le Conseil du Léman pour la constitution d'un fonds léma· nique, ainsi que par la Mission d'Action culturelle pour l'aider à financer des actions départementales.

Une étude comparative de tous les CDDP fait apparaître celui de l'Ain dans la moyenne haute si l'on tient compte de la qualité de pm'sonnes pemlaMntes ou autres mises à sa disposition, de son budget et du nombre d'établisse· menU; scolaires du départmnent de l'Ain.

C. Faury Directrice

Le CDDP de Haute-Savoie

Faisant partie de l'établissement public national C.N.D.P., le CDDP de Haute·Savoie ne se distingue pas des autres centres départementaux comme par exemple celui de l'Ain.

Ces centres (environ une centaine) constituent des structu­res de proximité dont le rôle est loin de se limiter à la documentation, mais inclut l'édition, la diffusion des publi­cations pédagogiques, l'animation dans les différentes disci­plines et la formation dans le domaine audiovisuel, l'action culturelle.

Les spécificités du CDDP de Haute-Savoie tiennent d'abord à son appartenance au réseau de l'Académie de Grenoble, qui ne comporte pas moins de 5 départements (incluant l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et la Savoie). Quant à la Haute­Savoie proprement dite, bien que ce département alpin soit relativement bien desservi par les voies de communication, les vallées n'en constituent pas moins des entités spécifi­ques et beaucoup d'écoles sont petites et isolées. Par ail­leurs, l'attrait touristique exercé par "Le pays du Mont· Blanc» se traduit par un afflux de classes venant, pour quelque temps, du reste de la France: classes vertes, classes de neige. La population scolaire double de ce fait et adresse au CDDP des demandes nombreuses de documentation sur la nature ou la montagne.

Annecy, située aux marges orientales de son département, est le centre d'une agglomération dynamique de 100 000 habitants. Cette position s'ajoutant aux caractéristiques géo· graphiques et climatiques du département impose au CDDP le traitement de beaucoup de demandes par correspondan­ce: la télématique (nous y reviendrons) permettra de mieux servir l'ensemble du département.

L'~quipe du CDDP de Haute-Savoie se caractérise par sa taille réduite: 5 postes permanents auxquels s'ajoutent quel­ques personnes en renfort (objecteurs de conscience, contrats aidés par l'Etat...). Des professeurs sont rattachés au CD~P et chargés de mission spécifiques (animation, servICe educatif de Musées).

RÉSONANCES . FÉVRIER 1991

• Les points forts sont la documentation, essentiellement constituée d'outils pour la classe, destinés surtout aux ni­veaux maternelle et élémentaire; l'animation pédagogique, menée par une équipe de professeurs associés chevronnés (en particulier en langes vivantes et en histoire/ géographie) , la vidéothèque (comportant un catalogue de 800 titres environ) dont l'abonnement est pris en charge -pour les collèges - par le Conseil général.

• Les activités que l'on souhaite développer en priorité sont:

- la diffusion des productions pédagogiques (brochures, diapos, vidéos ... ) par la vente, sur place ou par corres­pondance, ou le prêt, ce qui suppose une bonne informa· tion sur les ressources disponibles (catalogues, bibliogra· phies ... );

- l'animation pédagogique et culturelle: il s'agit là de faire savoir ce qui se fait ou ce qui existe (nouveaux outils documentaires par exemple) et de donner envie de faire, en valorisant les activités menées ici ou là dans les

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écoles, qu'elles soient proprement pédagogiques ou cultu­relles (théâtre, danse, clubs vidéo __ .). Cela se passe par l'organisation de rencontres, forum, expositions diverses où l'échange entre pédagogues, la confrontation des ex­périences, la pratique en commun, enrichit et dynamise ------­

CDOP HAUTE.SAVOIE _____ •

chacun; - les projets ne manquent pas, qu'il s'agisse de la mise en

place d'un serveur télématique hébergeant l'ensemble des services de l'éducation dans le département, ou de l'ins­tallation au CDDP d'une équipe de techniciens chargés de la maintenance des appareils audiovisuels des établis­sements scolaires. Par ailleurs, il faut informatiser la gestion du fonds documentaire de façon à en faciliter le suivi et la consultation;

- Ceci est d'autant plus nécessaire que le CDDP doit tenir sa place dans plusieurs réseaux de ressources, qu'il s'agisse de celui de l'IUFM (Institut universitaire de for­mation des maîtres) de Grenoble, ou que l'on pense plus spécifiquement à l'audiovisuel dont le développement vient d'être relancé par le Ministère;

- professionnalisme, efficacité, disponibilité: telles sont les qualités que les enseignants sont en droit d'attendre du CDDP, un CDDP soucieux tout à la fois de les aider à gérer les problèmes du présent et à explorer les voies de l'avenir.

Ci·contre un exemplaire de Flash·Inro, notre feuillet d'in-formation. Il n'a pas de périodicité régulière mais est envoyé à l'occasion de chaque événement ou manifesta· tion organisés. Y. Lafoux

Directeul'

Il1IIi:[IDU~,nlillE@llDlE Uvres. diapos. vidéos en pet!. Documentation administrative en consultation

Wl@l)~1l' lIDœ W~'Il'1ll un grand choix des productions du réseau OIDP

& 1rŒIl.UIEIF!~#&~UIl1l~ 1l'U©OO~ Langues vivantes, Technologies nouveUes Histoi relGéographi e ...

~1l"~ 1l'U@~-IIE~~Urt:1E Audiovisuel Reprographie., Maquettage

~1E~~@OO~Ill~~IE~~@l\D~rt:IE~ Lecture, PAE, Action Cu1turclle

(jl[)\!lI'l[)IllE.:!

1'l[)\!lE.:!

Le lundi de 13 h 30 à 17 h 45 Du Mardi au Vendredi de e h 30 à 12hetde 13h30à 17h45

JOURNEE CONTINUE LE MERCREDI

1 .... cleo Ano'll. · 704000 ANNECY . so.U.79.16.

RP,soNANCF.S - FÉVRIER 1991

Genève: le centre de documentation pédagogique

Un centre multimédia

Créé en 1959, le centre de documenta­tion pédagogique est un service ratta­ché à la Direction de l'enseignement primaire du Département de l'instruc· tion publique. De plus, il fait pattie du groupe romand des centres de docum entat ion pédagogique (GROCEDOP).

Le centre met à la disposition des en­seignants du canton des documents im­primés, enregistrés, photographiés, fil ­més, des appareils et des jeux éducatifs nécessaires à leur activité, à leur formation , à leur perfectionne­ment.

Le libre accès aux rayons permet de:

consulter sur place

- des ouvrages de référence (diction­naires, encyclopédies, atlas, moyens d'enseignement) ;

- des revues, des dossiers de presse.

travailler sur place

- des places de travail et de lecture; - des places d'écoute et de visionne-

ment; - une salle de travail avec machines à

écrire, imprimerie, massicots; - des photocopieurs, des duplicateurs

à alcool, des thermocopieurs; - des copieurs rapides de cassettes

sonores.

RF,soNANCRS - f'P.VRIEH 1991

emprunter

- des manuels scolaires, des livres de pédagogie, des documentaires, des diapositives, des jeux éducatifs, des cassettes sonores, des disques com­pacts, des films en cassette, des brochures, des montages audio­visuels, des images, des posters, des reproductions, des planches de lan­gage, des travaux de recherche et des périodiques.

La plupart de ces documents sont clas­sés, chacun dans leur secteur selon la C.D.U. (classification décimale univer­selle) une même cote permettant de trouver des livres, des diapositives, des cassettes sonores, des films en casset­te et des jeux éducatifs.

Le CDP prête également des appareils tels qne: visionneuses, diascopes, caméras, ca· méscopes, technicolors (pour films en cassette) mallettes Kodak, appareils photographiques, rétroprojecteurs, projecteurs super 8 mm et 16 mm, ma­gnétophones, électrophones, lecteurs CD, tablettes, écrans, thermocopieurs.

De plus, le centre édite un certain nombre de publications ainsi que di­verses bibliographies.

Le personnel de bibliothèque

Une équipe de bibliothécaires, docu­mentalistes et aides-bibliothécaires se partageant 5 postes permet de réaliser les différentes tâches de bibliothécono­mie.

Heures d'ouverture

lundi après-midi de 14 h 00 19 h 00 du mardi au vendredi de 10 h 00 à 18 h 00 période de vacances scolaires de 14 h 00 à 18 h 00

Fonds documentaire

- 32 000 livres ; - 70 000 diapositives; - 4 000 cassettes sonores; - Il 000 brochures; - 3 000 jeux éducatifs; - 50 000 images.

Le nombre d'objets prêtés par année se monte à environ 80 000 unités.

Un service technique

Le service technique se compose de quatre techniciens et d'un photogra­phe. Il installe dans les écoles tout l'équipement audiovisuel et les appa· reils de duplication, initie les ensei­gnants à leur maniement et en assure l'entretien et la réparation. De plus, les techniciens effectuent sur deman­de:

- des enregistrements sur cassettes sonores à partir de disques, de cas· settes, d'émissions radiophoniques, de manifestations diverses;

- des polycopies sur duplicateur à en­cre pour des tirages en grande quantité;

- des reliures plastiques à anneallX.

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Le photographe exécute des copies de diapositives ou de documents, des re· portages photographiques.

Le service technique peut également aider à la sonorisation, à l'installation d'appareils de projection , à la réalisa· tion de montages audiovisuel lors de réunions ou de fêtes scolaires.

En outre, le centre gère du matériel didactique pour 1350 enseiguants se· Ion un système de magasin. C'est lors d'une exposition annuelle que les en· seiguants ont la possibilité de choisir parmi 500 articles présentés pour pas· ser commande et d'emporter directe· ment leur matériel.

Informatisation du centre

En sachant qu'une documentation ciro cule davantage et mieux quand les uti· lisateurs ont rapidement accès à l'in· formation recherchée dans une bibliothèque ou un centre de documen· tation, une informatisation de la biblio· théconomie devenait une tàche priori· taire pour le CDP.

Après divers tests de logiciels et de matériels, de rapports et d'analyses fi · nancières présentés à l'autorité compé· tente, le rêve est devenu réali té en mai 1989. Le choix final s'est porté sur le logiciel URICA comprenant dans un premier temps 3 modules: le cataloga· ge, la recherche et le prêt.

Il est à relever que le système informa· tique choisi permet à la bibliothèque scolaire de l'enseiguement primaire d'être reliée par modem au système en offrant la possibilité de consulter réci· proquement les données catalographi· ques.

Un défi à relever

Saisir 120000 notices (ce travail s'étendra sur plusieurs années), gérer 80 000 objets prêtés par année à 2500 enseiguants inscrits au prêt, équiper en codes·barres tous les documents prêtables relève d'une véritable gageu· re quand il s'agit de concilier en même temps les impératifs du quotidien (re·

nouvellement des collections, équipe· ment des nouveaux documents, catalo· gage, indexation , introduction en rayons) en y incluant un temps suffi· sant pour la formation en informati· que, tout en maintenant un service de prêt ouvert non·stop au corps ensei· guant 5 jours par semaine de 10 h 00 à 18 h 00 sans oublier d'accueillir des stagiaires et des visiteurs.

Des changements d'habitudes de travail

Il est indéniable que de profonds chan· gements d'habitudes de travail ont pris naissance avec cette informatisation. Un véritable travail d'équipe s'est dé· veloppé où les décisions doivent être prises d'un commun accord, où les pro· blèmes soulevés doivent être résolus avec une transparence complète et où la communication constante entre les intéressés doit être régulièrement maintenue. Cette remise en question quotidienne et ces efforts d'adaptation à un outil moderne ayant sa logique propre nécessite de la part d'un pero sonnel de bibliothèque une mobilisa· tion de toutes ses énergies provoquant parfois il est vrai quelques tensions. Mais quel domaine intellectuel pas· sionnant et revalorisant!

Pédagogie et technologies nouvelles

Si les nouvelles techniques n'apportent. pas fondamentalement de profonds changements, l'enseignant d'aujour· d'hui ne peut plus vivre en marge de cette évolution et s'ériger en seul transmetteur du savoir. D'une palt, l'école doit absolument s'adapter à une époque où tout évolue très rapidement, chercher à intégrer le mieux possible dans les matières à enseiguer les nou· veaux moyens de communication (ordi· nateurs et moyens audiovisuels) et les considérer comme des outils intéres· sants et motivants pour les élèves et d'autre part, tenir compte que les élè· ves d'aujourd'hui devront pour la plu· part d'entre eux se servir de ces tech· niques dans leur vie professionnelle.

Une ouverture sur le monde par-delà les frontières

S'il est un fait reconnu que l'on doit commencer par faire le ménage chez soi, il n'en demeure pas moins indis. pensable de s'ouvrir vers le monde ex. térieur et de commencer en l'occurence par ses plus proches voisins, les cen. tres de documentation pédagogique de la région lémanique, Annecy, Bourg. en· Bresse, Lausanne et Sion. Comment ne pas être séduit à l'idée de pouvoir se rencontrer régulièrement, élargir son champ d'action, fixer des objectifs communs de travail, pOiter à la connaissance d'un grand nombre de personnes (enseiguants, élèves, pa· rents) des richesses culturelles et le patrimoine existant de la région léma· nique.

Si les grands thèmes de la construc· tion de l'Europe ont été posés, il n'en demeure pas moins très important d'entreprendre de manière concrète ,une approche simple mais efficace dans des domaines précis.

De par notre position privilégiée d'être en relation directe avec le monde de l'instruction et de l'éducation touchant de près la jeunesse, il est certain que nous sommes en mesure de constituer, même modestement, quelques maillons de la chaîne culturelle européenne en soudant mieux l'identité de la région lémanique. De plus, Genève, siège de nombreuses organisations internationa· les dont le BlE, ne peut que souscrire à ces échanges par·delà les frontières et à les faire fructifier par l'intermé· diaire du CDP. En effet aujourd'hui, le fonds documentaire lémanique est déjà une réalité, il ne demande qu'à se corn· piéter et à innover au fil des ans.

Emile·François Jeanneret Directeur

RÉSONANCES. FÉVRiER 1991

Centrale de documentation scolaire

La Centrale de documentation scolaire (CDS) est une unité dépendant du Sl!1'Vice de la formation et de la l'echerche pédagogiques du Département de l'instruction publique et des cultes du canton de Vaud.

ORGANISATION ET MISSIONS

La CDS se compose de 2 unités: une médiathèque d'une part; une bibliothèque d'autre part.

La médiathèque assure à l'ensemble des maîtres, des maî· tres stagiaires et des étudiants des Ecoles normales, la documentation dont ils ont besoin pour donner leur ensei· gnement, semaine après semaine, documentation qu'ils ne trouvent pas dans les moyens d'enseiguement officiels dis· ponibles sur place pour leurs classes.

La bibliothèque assure aux écoles de formation , Ecole nor· male de Lausanne et Séminaire pédagogique de l'enseigue· ment secondaire, les instruments nécessaires à la formation des maîtres, correspondant aux plans d'études et aux re· cherches conduites par les formateurs, les maîtres stagiaires et les étudiants.

ORGANISATION DE LA DOCUMENTATION A) Stockage et classement

L Médiathèque

Le fonds de la médiathèque est réparti en 3 lots: - fonds des documents en prêt, - fonds des documents en consultation, - fonds des documents archivés.

Fonds des documents en prêt Le fonds des documents en prêt se répartit entre les types de documents suivants:

L tableaux muraux 2. séries de diapositives 3. dossiers 4. transparents pour rétroprojecteur 5. livres 6. cassettes sonores 7. vidéocassettes 8. films super.8

RÉSONANCES . FÉVRIER 1991

9. disques compacts 10. matériel pédagogique divers (caisses d'imprimante,

caissette pour enseiguement de la musique, etc.)

Ces documents sont disposés en libre· accès. Chaque docu· ment existe à plusieurs exemplaires (en général de 2 à 10 exemplaires). Ils sont répartis par matières selon un plan de classement inspiré de la CDU, mais simplifié et adapté au contexte pédagogique. Au sein des rubriques dé· terminées par les indices matières, les documents sont ré· partis par types (tableaux, diapositives, etc.). Au niveau de chaque type, les documents sont répartis par numéro de série et d'exemplaire.

Fonds des documents en consultation

Des ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies, au· tres ouvrages d'intérêt général) ainsi que des périodiques sont mis à disposition des usagers qui souhaitent les consul· ter.

Fonds des documents archivés

Les documents vieillis sont retirés de la circulation. Un exemplaire de chaque série est conservé pour être à terme confié à une institution de conservation: le Musée de l'école et de l'éducation.

2. Bibliothèque

Le fonds de la bibliothèque est réparti de même en 2 lots: - documents empruntables, - documents en consultation (ouvrages de référence: em·

pruntables sous certaines conditions).

Les documents destinés à l'emprunt sont répartis en 2 lots: documents en libre· accès, documents accessibles seulement sur demande (ouvrages anciens: réserve).

Le fonds de la bibliothèque est réparti selon le même plan de classement que la médiathèque.

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

B. AcquWition et traitement de la dOli'Unumtation

1. Médiathèque

La médiathèque accroît ses collections d'une part sur sug­gestion de ses usagers ou des services du DIPC, sur dépouillement des catalogues, sur dons de matériel par divers services du DIPC, par enregistrements d'émissions scolaires radio ou TV.

2. Bibliothèque

La bibliothèque accroît ses collections en répondant aux demandes d'acquisitions faites par les enseignants des éco­les de formation ainsi que par ses usagers.

C) Recherche, consultation et emprunt de la dOli'UlIIenta­tion

1. Médiathèque

La médiathèque dispose d'un catalogue papier. Les docu­ments de tout type peuvent être consultés sur place avec les moyens techniques requis pour leur lecture:

1. pour les séries de diapositives, on dispose de tables lu­mineuses;

2. pour les cassettes sonores, on dispose de lecteurs de cas­settes;

3. pour les cassettes vidéo, on dispose de magnétoscopes avec moniteurs;

4. pour les disques compacts, on dispose de lecteurs CD.

Les documents sont empruntés soit par voie postale, soit sur place. Le service postal représente environ 80 % des emprunts de la CDS. La durée du prêt des documents est de 15 jours, cela afin de faciliter une meilleure rotation du matériel.

2. Bibliothèque

La bibliothèque dispose d'un catalogue tiré sur papier. Elle offrira bientôt une consultation en ligne de son catalogue informatisé. La bibliothèque dispose de deux zones de lectu­re et de travail relativement vastes.

Le service du prêt est informatisé. La durée du prêt des documents est de 1 mois et renouvelable sur demande.

PROJETS

Informatisation

La CDS entamera l'informatisation de la partie médiathè­que dès le début de l'année 1991. L'objectif visé est d'assu­rer le plus rapidement possible une gestion informatisée du prêt. A terme, le réseau informatique de la médiathèque et celui de la bibliothèque devraient se fondre en un unique ré­seau.

Réaménagement progressif du plan de classement

Dans le cadre de sa politique de libre-accès, la CDS adapte peu à peu à ces nouvelles conditions le classement de sa do­cumentation.

Actualisation progressive des collections

La CDS compte dans ses collections des documents vieillis et par là décevants pour ses usagers. Afin de permettre le renouvellement de ses collections, des enseignants en prove­nance du terrain devront par tri et sélection en permettre un renouvellement adapté aux besoins.

ADRESSE

Centrale de documentation scolaire Avenue de Cour 33 1014 Lausanne 'lU (021) 619 16 16.

Photo: CDP Genève.

O. Goy Directli'Ur

Sion: l'Office de recherche et de documentation pédagogique

Créé en 1947, l'office de l'enseignement a passé par plu­sieurs appellations différentes; devenu office de documenta­tion et d'information scolaires en 1965, il prend définitive­ment le nom d'office de recherche et de documentation pédagogiques en 1987 après que le Dépallement de l'ins­truction publique eut décidé de regrouper sous un seul pa­tronage, la recherche pédagogique, l'information scolaire, la documentation pédagogique ainsi que le dépôt des ouvrages scolaires.

Du fait de son recentrage, l'ORDP dépend de deux services différents du Département de l'instruction publique: le ser­vice de l'enseignement primaire et le service administratif.

L'ORDP appartient au GROCEDOP (groupe romand des centres de documentation pédagogique) ainsi qu 'à la sous­commission culture du conseil du Léman: les contacts inter­centres de documentation se font aussi bien au niveau de la Suisse romande qu'au niveau de nos voisins francophones les plus proches (Haute-Savoie, Ain). Ces contacts sont essentiels pour l'évolution des services de documentation et la mise en commun des développements de chacun des cen­tres.

L'ORDP de Sion dispose de deux filiales qui lui sont ratta­chées: l'une à Saint-Maurice pour le Bas-Valais et l'autre à Brigue pour la partie alémanique du canton.

Le service de la documentation de Sion est ouvert à toutes les personnes ayant besoin d'informations en lien avec les apprentissages sco laires ; on peut y rencontrer des ensei­gnants de tous les degrés scolaires (de l'éco le maternelle à la maturité), des élèves, des parents d'élèves, des éduca­teurs, des psychologues, des catéchistes et de simples qui­dams.

Le service de la documentation pédagogique permet le libre accès aux rayons de la bibliothèque; les usagers peuvent emprunter les documents suivants: livres, lectures suivies, revues, diapositives, cassettes son, cassettes vidéo, transpa­rent.s, montages audio-visuels, reproductions d'art.

L'ensemble de ces documents recouvre le domaine scolaire (de l'école maternelle à la maturité): fran çais, mathémati­ques, environnement, histoire, géographie, art, économie, langues étrangères et catéchèse.

RF~ONANCP~ . rRvRI~R 1991

La bibliothèque propose également des ouvrages de psycho­logie, de sciences de l'éducation, de didactique et de métho­dologie à l'ensemble des enseignants qui désirent se perfec­tionner ou qui suivent une formation continue.

Le service met à la disposition de tout un chacun des encyclopédies et des dictionnaires pouvant servir de référen­ce.

Le secteur audio-visuel

Ce secteur, placé sous la responsabilité de M. Jacques Dus­sex, met au service des usagers, les appareils suivants:

Photos

- appareils photographiques, polaroïd, zoom.

Dias

- projecteurs dias, écran, visionneuse, console de correc­tion pour fondu , système fondu-enchaîné.

Son

valises audio, magnétophones, télécommandes pour ma­gnétophones, table de mixage.

Films

projecteurs 16 mm, S8, caméras S8, visionneuses de films, colleuse.

Transparents

thermocopieurs, rétroprojecteurs.

Vidéo

valises vidéo VHS, 8 mm, ministudio vidéo NB, micros.

Divers

épiscope, écran géant, table de projection, source de lumière froide.

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Le secteur informatique

Il s'agit d'un domaine développé récemment au sein de l'OROP. Les appareils et les logiciels sont prêtés dans la mesure où des assurances sont données au responsable de ce secteur concernant l'utilisation de ce matériel à des fins didactiques ou expérimentales.

Travaux accomplis sur place

1. L'emploi de certains appareils

photocopieuse, plastifieuse, appareil pour confectionner des dossiers, visionneuse (dias) , magnétoscope (vidéo), magnétophone (son), copieur de cassette son.

2. Les services suivants:

Secteur audùmisuel:

PHOTO laboratoire photo complet (développement, agrandisse­ment) dispositif de reproduction de dias dispositif de reproduction de documents divers.

SON studio son et studio d'enregistrement avec équipement complet (micros, magnétophones, table de mixage).

VIDÉO

possibilité de monter de petits films ou documentaires avec transfert de bandes, insertion post-synchro son banc de montage U-Matic (3/4 pouce).

Le responsable des MAV se tient à la disposition des usa­gers pour expliquer et démontrer le fonctionnement des divers appareils ou services et, sur demande, il se déplace dans les classes pour effectuer photos, enregistrements ou films.

Secteur informatique:

Information, formation, expérimentation, recherche.

possibilité de consul ter ou d'expérimenter une centaine de logiciels éducatifs ou d'application; mise à disposition de livres de référence, d'articles et de périodiques; possibilité d'expérimenter tolite une gamme de périphé­riques (imprimante à laser, scanner, tablette graphi­que).

Le responsable du secteur informatique se tient à la disposi_ tion des personnes intéressées par l'informatique et les ap­plications pédagogiques de l'ordinateur.

Le personnel du centre de documentation

BIBLIOTHÈQUE:

Deux postes pour assurer le service à la clientèle et le travail de documentation (une bibliothécaire à plein temps, une enseignante et une licenciée en sciences sociales et psychopédagogiques occupent chacune un demi-poste de do­cumentaliste) .

AUDIOVISUEL: 1 poste et demi.

Un poste pour le responsable du secteur et un demi-poste pour sa collaboratrice spécialisée.

INFORMATIQUE:

Un poste à plein temps pour le responsable de ce secteur.

Renseignements d'ordre pratique

1. Adresse: Office de recherche et de documentation pédagogiques (OROP) Gravelone 5 - 1950 Sion.

2. Heures d'ouverture

Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h 00. Le matin est réservé aux commandes de matériel par télé­phone et aux envois postaux.

3. Fonds documentaire:

15 000 ouvrages 40 000 diapositives 120 revues 3 000 cassettes sons

2 000 cassettes vidéo 120 reproductions d'art 560 transparents 250 lectures suivies.

Conclusion

Le service de la documentation de l'ORDP commence à être informatisé : les nouveautés indexées et cataloguées sont introduites sur un logiciel Texto; l'ancien fonds est pris peu à peu en compte de même que le fich ier lecteur. 1990 a été une année faste pour le service · de documentatIOn de l'OROP, elle a ouvert la porte à la gestion méthodique d'une bibliothèque multimédias destinée aux utilisateurs eXIgeants que sont les enseignants.

Marie-France Vouilloz Adjointe à la direction

RÉSONANCES - F~VRlF.R 1991

L'ETC réalise une série de travaux de séminaires en onfiant à deux classes de formation en emploi le soin de

'réer des modu les pilotes d'EAO au moyen d'un système ~uteur simple: LINKWAY d'IBM, à terme ces travaux seront testés en transmission sous Swissnet 1.

Parallèlement un produit d'émulation de réseau vidéo et testé dans différents cours de programmation pour faciliter la correction des exercices: Chalkboard.

Télé-enseignement: la TCAO

TCAO: télé-conférence assistée par ordinateur, un concept qui permet un système d'enseignement asynchrone et pro­longe les rapPolts entre l'enseignant et l'enseigné. Plusieurs applicatifs de 'fCAO existent aux USA, l'ETC a choisi de confier le développement d'un produit original à une jeune société informatique installée dans le TECHNO-pôle de Sierre: Scopus_

Scopus, formée notamment de deux techniciens en infor­matique diplômés de l'E'I'C a réalisé son application en MAGIC Il ce qui a permis de réduire considérablement des délais de développement. Les tests de mise en service ont d'ailleurs commencé à la mi-janvier déjà soit deux mois après la fin de l'analyse préalable du projet.

Le système de 'l'CAO permettra le suivi de séminaires à distance IJaI' consultation de textes sans graphismes lourds à transmettre. L'élève peut poser des questions publiques ou privées à l'animateur du séminaire, débrancher sur une

messagerie, choisir de tester sa compréhension par un QCM auto-corrigé. Il peut également accéder par des hyper-textes à des compléments d'information ou «voyager» dans d'au­tres séminaires liés par les liens d'hypertextes. L'animateur, de son côté, peut suivre ses élèves, consulter les questions, douner ses réponses etc.

Un système de forum permet d'enrichir les possibilités dé­crites en suscitant la créativité des élèves qui pourront for­mer des groupes privés ou publics et à échanger leurs idées en dehors des heures de présences et surtout... après leur départ dans la vie professionnelle. TELECOLE devient un formidable moyen de liaison avec les anciens élèves de l'ETC.

Enfin un tableau d'affichage électronique permet l'édition de «News», de l'échéancier des épreuves intermédiaires, des événements importants de l'ETC.

Conclusion

6 mois de travail ont permis de mettre en place les élé­ments principaux de TELECOLE, les problèmes de l'anima­tion, de l'utilisation effective des services, de la maintenan­ce des coûts effectifs d'utilisation vont maintenant se poser. Dans quelques mois il sera possible de confirmer la faisabi­lité définitive d'un système de télé-enseignement dans le cadre de l'ETC ou ... de l'infirmer.

A suivre. Marc-André Berclaz Directeur ETC

Fédération romande des associations des parents d'élèves du Valais

La Fédération des parents d'élèves du Valais romand a tenu son assemblée générale à Nen­daz, le vendredi 7 novembre dernier. Comme in~tks, on notait la présence de M. Rausis, chef du service administratif du DlP, de M- Raboud, présidente de la commission sco­laire de Nendaz.

Dans son rapport d'activités, le président, M: Christian Werlen a parlé de la semaine de 4 JOurs et demi et de la nécessité de passer de 36 semaines d'école par an à 38. Il a relevé la POsition surprenante des députés qui ont déci· dé, de fixer l'année scolaire à 37 semaines. Aux yeux de la fédération des parents d'élèves, " nombre ne permet pas de compenser les heures perdues par le passage de 5 à 4 jours ~t de~i hebdomadaires. Il faut espérer que les

épUlks reViendront sur leur décision à l'occa-

RÉSQNANCI:S . l'F.VRIEII 1991

sion de la deuxième lecture. Le président a émis le souhait qne dans le règlement snr les commissions scolaires soit indiqué que, dans les locali~s ml existe une association de pa­rents d'élèves, celle-ci soit représentée dans la commission scolaire.

La Fédération des parents d'élèves compte au­jonrd'hui 15 associations locales_ Au cours de cette assemblée générale, la Fédération a reçu un nouveau membre, l'association de Vionnaz.

Cette assemblée générale a été l'occasion de renouveler le comité. Le président actuel, M. Christian Werlen a présenté sa démission. Il a été remplacé par M. Patrik Abbe! de Vé­troz. Les autres membres du comité qui ont été élns sont:

Mill' Françoise Rouvinez de Montana, vice­présidente:

- Mm. Isabelle Jos! de Vétroz, secrétaire: - M~ Petra Donnet de Collombey-Mnraz,

membre; - M. Bernard Donnet de Sierre, caissier.

A la fin de la partie administrative, M- Bor­net a présenté le paysage scolaire de la com­mune de Nendaz. MD Raboud quant à elle a souhaité que les contacts entre la SPVal et la Fédération se renforcent. Pour terminer, M. Rausis a attiré l'attention des parents sur les difficu ltés rencontrées par le Département pour engager de nouveaux enseignants.

La soirée s'est terminée par une raclette servie au village de Beuson.

C. IVerlen

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Apprentissage par les activités créatrices et ludiques

Forum 91, Neuchâtel (Suisse) 10-11-12-13 avril 1991

Activité du forum

Les activités prévues constituent une unité de «formation en recherche-action»; il est donc recommandé de participer à l'ensemble de la démarche, à savoir:

- la conférence méthodologique du mercredi, le séminaire général du vendredi, les repas en commun et les soirées, qui réuniront tous les participants;

- l'un des carrefours du jeudi où les orateurs s'adresseront à des groupes de 30 à 40 per­sonnes;

- l'un des séminaires du jeudi et du vendredi où seront présentées à des groupes de 20 à 25 participants, des expériences réalisées: dans des écoles enfantines, primaires et se· condaires. dans des écoles spéciales et dans l'enseigne­ment spécialisé. dans la pratique rééducative, dans les lieux d'accueil d'enfants migrants et dans le cadre de différentes activités in­terculturelles, dans les ludothèques sud-américaines;

- l'un des ateliers d'expression ludique et créative des jeudi, vendredi et samedi, où, par groupe de 10 à 15 personnes, les parti­cipants «vivronbl des expériences dans les domaines de la musique, du théâtre, de l'expression corporelle, des arts plastiques, des jeux, des constructions, ... de l'imagina· tian sans frontières!

- la séquence (dnt.erd ialogues)) du samedi après-midi qui regroupera routes les person­nes désireuses de constituer des groupes de réflexion concernant la nouvelle appl'Oche de l'apprentissage ou de mettre en route des projets pédagogiques dans ce champ de recherche.

Les participants choisiront, sur place, chaque jour, en fonction du programme, les ateliers, séminaires, carrefours Qu'ils souhaitent sui· VI'C,

Un «espace poster)) permettra aux personnes intéressées de présenter, au moyen d'affiches, leurs propres expériences dans le domaine de l'apprentissage. (Celles el ceux qui désirenl recourir à ce moyen de communication vou­dront bien s'inscrire en remplissanl le for­mulaire «Poster» annexé).

LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Troillet - 1920 MARTIGNY

Fournitures scolaires Papeterie Librairie gênérale

Téléphone (026) 222060

Conditions spéciales pour votre bibliothèque scolaire

Enfin pour les pmticipants qui le souhaiten~ une excursion sera organisée le dimanche. Les inscriptions seront prises sur place, après la présentation de l'excursion projetée,

A qui s'adresse le forum?

Aux ense ignants de tous degrés, aux forma­teurs, aux chercheurs, aux éducateurs, aux ré· éducateurs, aux animateurs socio-culturels, el ., à vous!

Une nouvelle approche de l'appren­tissage par les activités ludiques et

créatives

Finance d'inscription

SFr. 200.- (SFr 100.- pour les étudiants) Cette somme devra être versée, en francs suis­ses, au moment de l'inscription définitive.

Remarques

Cette finance sera de SFr 250.- pour routes les inscriptions reçues après le 28 février 1991.

En cas d'annulation de l'inscription après le 31 mars 1991, une somme de SFr 50.- res.te· ra acquise au FORUM, à titre de compensatlOn pour les frais d'organisation et d'administra­tion.

Adresse du forum

Forum 1991 Ecole normale FRG. de l'hôpital 68 Case postale 1635 CH - 2002 Neuchâtel Th!. 038/24 27 55

La télématique à l'école Un intéressant projet romand et tessinois de liaison Vidéotex

Au sens large donné par le dictionnai­re, la télématique est" l'ensemble des techniques et des services qui combi­nent les moyens de l'informatique et ceux des télécommunications». Grâce au réseau téléphonique, la télématique dépasse aluourd'hui le cadre des entre­prises et concerne peu à peu la vie privée, les loisirs. Elle devient téléma­tique "grand public»_

L'engouement technologique des der­nières décennies a donné, et continue à donner, la pmt belle à la télévision et à la vidéo. En un mot, à l'image et à l'oral. Pourtant, dans le domaine des télécommunications orales, les progrès ont été assez discrets, seule la numéri­sation ayant quelque peu relancé le dé­veloppement de ces techniques. En re­vanche, en ce qui concerne la téléinformatique, on peut affirmer que cette dernière a littéralement explosé ces cinq dernières années.

En effet, deux nouveaux services télé­informatiques ont fait carrément irrup­tion dans la vie de tout un chacun, tant dans son milieu professionnel que pri­vé; le télécopieur, communément appe­lé Fax et le Vidéotex, deux systèmes d'information et de communication éerite_

Nous y voilà. En milieu scolaire la télématique demeure essentielle~ent un système de communication écrite_ La correspondance scolaire chère à C. Freinet prend désormais le nom de .courrier électronique», et s'enrichit de la dimension d'instantanéité grâce

R!soNANC~S - FÉVRŒR 1991

aux possibilités du "direct épistolaire» que permettent tant le fax que le vi­déotex.

Mais, nous le vérifierons durant le dé­roulement du projet, la télématique scolaire offre plus qu'un simple échan­ge de correspondance, si électronique soit-elle. Elle permettra également, pour des coûts relativement modestes, l'interrogation de diverses banques de données, ouvrant ainsi l'accès direct à l'information et, réciproquement, à la création de pages télématiques, par conséquent à la production même d'in­formations (monographies, données, etc.) conservables et consultables.

Une des finalités de l'école étant de préparer les enfants à vivre dans leur milieu, tant actuel que futur, il est ap­paru évident aux initiateurs du projet que l'utilisation de la télématique à l'école peut constituer un point d'en­trée dans l'univers informatique contemporain et en préparer l'appro­che dans sa dimension humaine et so­ciale, plus que technologique ou logis­tique.

Le projet

La "Liaison télématique à l'école obligatoire» est un des cent vingt pro­jets suisses soutenus par les /'TI' dans le cadre de l'opération des CMC (Com­munes Modèles pour la Communica­tion). Il a été proposé par l'IRDP en 1989. Rattaché à la CMC du Val de Travers pour des raisons de commodi­tés géographiques, ce projet dépasse

largement les frontières de la région puisqu'il englobe la participation d'une quinzaine de classes de Suisse roman­de, du Tessin et, ultérieurement, de Suisse alémanique. Les classes qui participeront au groupe de base sont des classes primaires des cantons de Neuchâtel: Couvet, La Chaux-de-Fonds et Marin; de Trey­vaux pour le canton de Fribourg, de Courtedoux pour le Jura, de Trame­lan/Les Reusilles dans le canton de Berne, de Perly et Genève à Genève et, pour le Valais, d'une classe de 4'du Collège de la Planta, à Sion_ Pour le secondaire, des classes de Fleurier (NE), Losone (TI), Malleray-8évilard (BE), Delémont (JU) et Vou­vry (VS) participent également au ré­seau mis en place.

Ce projet, qui se déroule actuellement dans le respect d'un planning imposé par les /'TI' et qui en est toujours dans sa phase de préparation matérielle et structurelle, prendra fin en juin 1992. Tout au moins son appui financier et logistique car, dès cette date, les éco­les équipées le demeureront et pour­ront poursuivre, si elles le désirent, leurs échanges interclasses. Un orga­nisme intercantonal ou privé pourrait également reprendre la gestion des services Vidéotex, notamment celui de J'intéressante banque de données qui aura été constituée_

A l'IRDP, un observateur-chercheur est chargé de suivre le projet de bout en bout avec, pour tâches,

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- de suivre et observer la mise en pra· tique du projet,

- d'élaborer des hypothèses de travail et de mettre au point les instru· ments d'observation nécessaires à la vérification de ces hypothèses, en collaboration avec le Service de la recherche de l'IRDP et les centres cantonaux de recherches pédagogi· ques.

Un rapport sera établi au terme de l'expérience et permettra de mesurer les implications et conséquences dé· coulant de l'utilisation de la télémati· que à l'école, d'en estimer les possibi· lités et les limites. 11 constituera donc un document de référence utile, tant pour les autorités scolaires que pour les m, dans leurs recherches visant à améliorer leurs prestations techni· ques. Un Groupe d'appui et de référence, qui a été désigné par les centres canto· naux de recherche, à raison d'un (e) délégué(e) par canton, a pour rôle d'assurer une liaison entre la direction du projet, l'IROP, les enseignants et les autorités scolaires concernées. De plus, il joue le rôle d'appui à l'observa· teur pour tout ce qui a trait à l'évalua· tion du projet.

Les intentions

Les objectifs poursuivis sont multi· III es.

Tout d'abord, sur le plan pédagogique, il s'agit d'apprécier les possibilités of· fertes aux classes, grâce à l'utilisation de ce nouvel outil didactique.

Une des premières tâches de l'ensei· gnement sera, notamment, de savoir créer un réel besoin de communication pour ses élèves. Cette première préoc· cupation est bien une préoccupation de communication. Une foi s identifiée, la situation de communication débouche· ra sur une ou plusieurs activités écri tes, à réaliser: échange de textes, rédac· tion collective, création de poèmes, journal, aide dans l'apprentissage d'une langue seconde, débat épistolai· re, etc.

L'activité télématique est prévue de telle façon qu'elle devra pouvoir s' insé· rer dans une situatiou d'apprentissage complète, dans la vie régulière de la classe. Ce qui est visé, c'est une util i· sation « intégrée» de la télématique, ce qui impliquera, bien entendu, une pé· dagogie de type actif où l'élève sera le moteur de toute action. C'est ainsi que seront privilégiées les activités pluri· disciplinaires et les échanges interlin· guistiques visant surtout à l'ouverture à d'autres cultures.

Sur le plan technique, l'intention est d'abord de vérifier la qualité des pres· tations du matériel utilisé pour réaliser ces liaisons.

Chaque classe dispose - d'un terminal Vidéotex, type Vittel

100, identifié d'usage public; - d'un télécopieur (fax) ; - d'un PC, avec modem + logiciel

d'émulation Vidéotex; le tout branché sur deux lignes télé· phoniques tirées dans la salle de classe même.

Une société de services Vidéotex, Arcantel SA, sise à Neuchâtel, assurera le développement et l'hébergement de l'application nécessaire au fonctionne· ment du réseau ainsi créé et dénom mé EDUTEX.

Un des objectifs également poursuivis, lié à l'aspect technique, est celui de la maîtrise progressive du sentiment d'in· sécuri té que pourra ressentir le néo· phyte, tant enseignant qu'élève, face à un tel environnement technologique. Ainsi, un certain nombre de préalables à une utilisation efficace de la téléma· tique en classe seront à acquérir. Il s'agira, par exemple, de l'utilisation d'un clavier, de la manipulation des périphériques, du pilotage des logi· ciels, de l'ini tiation au traitement de texte.

Au niveau économique, le projet pel" mettra d'estimer le coût des communi· cations et des diverses prestations payantes, nécessaires au bon déroule· ment des échanges. Là aussi, le rap· pOli d'évaluation devrait fournir des

indications utiles concernant les systè. mes de communication les plus fiables les plus pratiques et surtout les moin~ onéreux pour l'école.

Etat de situation du projet

Le projet, comme tous les projets CMC, est divisé en trois phases princi. pales. La première d'entre elles, d'étu. de et de planification, est terminée. La deuxième, la réalisation, c'est·à·dire la phase de mise en place du matériel et des équipements, se poursuit actuelle. ment.

Dès mars 1991, la phase dite d'essai d'exploitation (terme utilisé par les m ) débutera. Les classes seront alors prêtes à procéder à des échan· ges. Le serveur, lui aussi, sera opéra· tionneL On pourra le consul ter depuis n'importe quel terminal Vidéotex en tapant *4020 # ou *EDUTEX #.

L'intérêt d'ores et déjà suscité parmi les' enseignants qui ont suivi plusieurs séances de formation, laisse augurer un déroulement prometteur de l'opéra· tion. Du côté des enfants, dont on connaît dans ce domaine, l'imagination et la facilité d'adaptation, on ne doute pas non plus de l'avenir. Et les parents également, à qui est offelie une occa· sion de s'associer directement aux acti· vités de leurs enfants, ne devraient pas être les moins intéressés. Mais tout ceci, bien sûr, restera à vérifier.

Maurice Bettex Collaborateur scùmtifique à l'IRDP

Chef dl! pl'ojet a!/pl'ès des CMC

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R~NANCF.S - PF,VR1F.R 1991

I N FORMATIONS G É N É R ALE S

Le tourisme: gain facile, manne fragile (l'exemple égyptien)

Le retour de la neige dans nos montagnes est un soulagement pour les Slations d·hiver. Cette manne du cie l, qui a cruellement manqué ces dernières années illustre la vulnérabilité des régions qui dépendent du tourisme pour leur prospérité. Sous le solei l des pyramides, tout dépend de la métérologie politique; cette année, l'agression irakienne a fait ftlir les vacanciers. Même si le Caire est aussi loin du Koweit que Genève de Stoekholm. Même si tout est calme malgré le retour forcé d'un million de travailleurs émigrés au Golfe. Mais la plupart des Oeciden· laUX ne font pas la différence entre deux pays arabes, entre Saddam Hussein et Monbarak. entre le Nil et le Tigre.

Résul lat: l'Egypte a perdu 3 ou 4 mill iards de francs que chaque année ces travailleurs envoyaient au pays, nourrissant 6 millions de personnes - presque un dixième de la populatiou. Elle a aussi perdu la moitié de ses rentrées touristiques, soit 2 milliards sur 4. A elles seules, ces deux IImammelles~1 comblaient le déficit commercial du pays, qui a une dette insurmontable à rembourser: 65 mi lliards de fran cs,

Le pays des pharaons avait déjà con nu quatre chutes brutales des tours organisés: après les guerres de 1956 et 1967 avec Israël, l'assassinat de Sadate en 1981, l'affaire de l'Achille Lauro en 1986. «Nous avons l'habitude des catastrophes, commente le patron des services officiels du tourisme, Sayed Moussa. Entre 1986 et 1989, nous avions réussi à redressé l'image de l'Egypte, doublant le nombre d'arrivants (I ,3 à 2,5 millions), triplaut les nuitées (8 à 22 millions) et les recettes (0,8 à 2,5 milliards de dollars). Mais cette fois le choc est sans précédent.»

~s Japonais et les Nord-américains, les plus sensibles au facteur sécu­rité (et les plus ignorants en géographie) ont massivement annulé leurs réservations. En octobre 1990, les Suisses étaient 60 % moins nombreux qu'en octobre 1989. Les voyageurs arabes, très rémunémteurs, ont qua· siment disparu. Bref, c'est le moment de contempler les pyramides sans cohue!

Comme une année salis pluie peut ruiner un pays sahéli en. ulle désaffec­tion touristique peut conduire à la banqueroute un pays qui a investi massivement dans l'industl'ie des vacances. Laquelle approche des 10 % du revenu national. En 1989, 2 mill ions et demi de visiteurs dépensaient chacun 1000 dollars en moyenne.

~ La. production d'enfants est maintenant notre seule activité florissante, Iro~lse Moussa: nOlis sommes 56 millions, bientôt 57, .. 1) Tous les huit m?IS, malgré les sermons anti·natalistes du gouvernement, il y a un m~lI~on de bouches supplémentaires à nourrir. Sur une superficie de un ~llhon de kilomètres carrés, seuls 40 000 km' sont habités, dans létrolt corridor du Nil et dans le delta. C'est comme si toute la popula· tlOn française habitait en Suisse. Asphyxiée par d'énormes subventions :ur les biens de première nécessité (le pain coûtait 1 centime la galette • 1.00 grammes), par 4 millions de bureaucrates, l'économie égyptien·

ne etolt sur le point d'entamer une douloureuse réforme libérale: le ~ .... ge au marché jetait à la poubelle 35 ans de ner nationalisme et

ut]de même, de certains acquis sociaux. C'était la condition imposé~ par e Fonds monétaire international et les créanciers occidentaux pour

RRsoNANCt:s . f tVNIER 1991

rééchelonner, voire pardonner une partie de la dette. Une telle réforme risquait évidemment d'affamer la moitié du pays, mais le président Monbarak avait réussi à fa ire admettre la pilule sans émeutes et prati· quement sans grèves.

Les mesures de dégraissage ont été atténuées dès l'éclatement de la guerre, et l'Egypte a reçu en novembre un ballon d'oxygène de 15 milliards de dollars d'aide internationale d'urgence. «Finalement, cc pays a bien su exploiter la crise., constate un fonctionnaire de l'Office fédéral des affaires économiques extérieures (la Suisse pourrait octroyer des dons et des crédits dépassant 100 millions de francs). Pourtant, avec des salaires moyens de Fr. 100.- (non indexés à une inflation annuelle de 25 %), malgré toute la débrouillardise des Egyptiens, on se demande comment éviter le retour de la malnutrition.

On voit donc très bien ce que peut signiner le manque d'étrangers (par ailleurs très chaleureusement accueillis). Leurs bakchich sont souvent des l'ompléments indispensables aux budgets familiaux. L'austérité pro· voque une hausse de prix insupportable pour les habitants. Mais la dévaluation qui l'accompagne donne au franc ou au dollar une puissance de pacha: peut·on en profiter sans penser aux gens qui en sont victime?

Mais cette crise quantitative masque, et repousse le problème fonda· mental du tourisme : tout est organisé pour que la rencontre authentique entre les gens n'ait pas lieu. Trop de souks aseptisés, où on paie avec sa carte de crédit, trop d'hôtels impersonnels bordés d'avenues luxueu~ se, alors que la vraie Egypte grouille quelques ruelles plus loin. Sayed Moussa en est conscient, mais ne sait que faire: «Le tourisme devrait être une semence de paix entre les peuple; au lieu de cela une industrie trimballe des cargaisons humaines, les préservant soigneusement de tout contact non marchand. Une lasse de thé dans une famille égyptien· ne ne rappolte rien. Seuls les guides récitent leur leçon apprise comme des dicoeassetophones. Alors qu 'au fond je suis sfir que le Suisse comme l'Egyptien ne souhaite qu'une chose : sc connaître. Si je viens dans votre pays, j'aimerais qu'on me montre autre chose que le Cervin ou les banques; je veux savoir comment vous vivezhl

Entre le fric et les rapports humains

La plupart des louristes «font. Abou Simbel en une demi·journée. Jusqu'à 3000 personnes défilent trois quart d'heures devant les fabuleux colosses de Ramses 11 et sa femme Nefertiti, sauvés de la noyade en 1964 lorsque le barrage d'Assouan a formé le lac Nasser. Et ressautent dans l'avion. le bus ou le taxi qui les ramènent à Assouan, à 300 km.

Un raid·éclair dans le désert: le client traverse l'aérogare, ne jetant qu'un vague coup d'œil aux Nubiens chargés du nettoyage, laissant au mieux 25 piastres en quittant un WC impeccablement astiqué. Comment peut·il savoir que Ahmed le balayeur, par exemple, dans sa djellaba immaculée, parle un excellent anglais, brûle de dialoguer avec des étrangers? Sa famille est l'héritière de 8000 ans d'une civilisation antérieure aux pharaons, sa modeste maison est pleine de souvenirs et

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son peuple est l'un des plus hospitaliers du monde: encore récemmen~ il était même interdit de vendre le pain, qu'on insistait pour offrir au visiteur. Malheureusement, le père Ramses et le voyagiste ne laissent pas une minute au petit nettoyeur qui ressemble comme deux feuilles de papyrus au prince contemplé tout à l'heure sur la fresque murale du temple.

Louxor. Vallée des rois, neuf heures du matin. Fournaise insupportable. D'une tombe à l'autre, les groupes de touristes écoutent religieusement la leçon du guide dans leurs langues respectives. Un gardien enturbanné vient agiter un carton poussiéreux devant deux Françaises . • Ah non, il nous évente pour un bakchich, pas question!» On coupe le contact.

Ah, l'argent! Beaucoup de voyageurs, cuirassés contre la rapacité suppo· sée des indigènes et gênés par le sentiment coupable de venir d'un pays riche, passent ainsi à côté de la population locale. C'est·à·dire de la culture d'aujourd'hui. Les illustres morts emmurés dans leurs belles pierres sont plus rassurants que les êtres vivants. Or, même dans les magasins·souvenirs les plus atrocement pourris, la sollicitation pécuniai· re n'est souvent qu'une entrée en matière. Baratin et marchandage sont un art de vivre, et celui qui entre dans le jeu est gagnant. Gagnant en relation humaine. Même si on y perd quelques piastres.

Combien de fois, après d'âpres marchandages, un chauffeur de taxi n'a·t-il pas fini par vous amener chez lui, vous présenter à sa fiancée, vous offri r une douche ou même un repas au bistrot (qu'il insiste pour payer)?

D'Alexandrie à la noire Nubie, des oasis du désert lybien à la Mer Rouge, la rencontre attend à tous les coins de rue, et c'est ça qui est tellement difficile en Europe. Mais pour en profiter, il faut d'abord régler leur compte à nos phobies européennes: le bruit, la saleté, le temps élastique, la chaleur, les moustiques, la nourriture (pas très gastronomique, c'est vrai). Ces répulsions surmontées - sans aller, bien entendu, jusqu'à boire l'eau du Nil! - le contact avec la réalité provoque le déclic. 40 ~ des Egyptiens vivent en dessous du minimum vital, et vont encore s'enfoncer à la suite de la crise évoquée dans cet article. Une face soigneusement cachée aux clients des cinq étoiles climatisés.

Pourtant, l'hospitalité inconditionnelle d'une famille pauvre, le regard lumineux des gamins condamnés à la crasse en dira long sur les riches· ses matérielles ou immatérielles des uns et des autres. Même si parfois le bakchich tant honni par la morale des nantis est une question d. survie, la plupart des gens s'intéressent fondamentalement à vous et non à votre porte-monnaie.

Daniel Wermus Pour le Service Ecole Tiers-Monde

Pour aUer plus loin

Un dossier pédagogique .A Palméria. , dès 14 ans, Fr. 14.­

La famille Pesse, accompagnée de sa fille Joelle, fait un voyage imaginaire dans un pays du Sud appelé Palméria. Un dossier conçu de manière attrayante pour aborder en classe le thème du tourisme.

Des jeux «Touriame dana le Tiera-Monde», dès 15 ans, Fr. 12.-

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Un document de base. A qui profite le tourisme? Quels en sont les effets secondaires? Un autre tourisme? Telles sont quelques· unes des questions traitées dans cette brochure.

Ce matériel disponible au Service Ecole Tiers Monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne, tél. 021/2684 33

RÉSONANCES. FÉVRIER 1991

Bibliographie d'ouvrages bilingues

pour enfants Bilingue français-portugais

Collège H. Matisse, Au royaume de Caligonie, Editions Syros, Paris 1983. Bukiet Suzanne, Mnller Hélène, Les couleurs, Editions de l'Observatoi· re (distribntion Hachette) , Paris 1987. Drumond de Andrade, Carlos, Mon enfant, collection Bilingue, Editions lLM, Paris 1988. Daufresne Michèle, Irma bet-en-l'air, Editions Syros. Pa";s 1987. Giusti Emilio, Fablier de Sao Tomé, co lleclion Fleuve et Flamme. Edi· tions Edicef, Paris 1984. Cloud, Jean·Olivier, Manuel et l'ordinateur, collection L'Arbre à livres, Editions Syros, Paris 1985 (traduction fmnçaise à la fin du livre). Finifter Germaine, Nous venons du Portugal, collection les Copains de la classe, Editions Syros. Paris 1984 (livre en partie bilingue).

Trilingue français-portugais-arabe

Sidola, La so,ciere et la fleur, Le château hanté, (textes et illustra­lions: élèves d'une classe de maternelle), collection Contes des quatre venls, Editions de l'Harmattan, Paris 1984.

Bilingue français-espagnol

De Saint-Exupéry, Antoine, Le petit Prince, Enrique Sain' Editores SA, Mexico 1986. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros. PaI'is 1988. Najar Jorge, L'arbre merveilleux, collection L'arbre aux accents, Edi· tions Syros, Paris 1990. Vigil Maria-Eugenia, Cuisine, collection L'arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. La Torre Alfonso, L'autre chaussure, collection L'arbre aux accents, Edilions Syros. Paris 1990.

Bilingue français-anglais

°aboak!ey Graham, Les souris de l'église, Les souris de l'église aux ", Les souris de l'église à la dérive, Les souris de l'église dans

~ l~ne, Les souris de l'église, prennent le large. Editions Gallimard, "n, 1983. D~ru MYriam, Alen Paule, Premier jour d'école, Un anniversaire sur­~n .. , Pomme et ananas, collection Mon premier album bilingue, Edi· ons Gaulier-Languereau, Paris 1986.

R~NANŒS . t'ÉVRIER 1991

Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989. Les aventures de Zut, Flûte et Parachute, les nouvelles Editions afri­caines, Abidjan 1982. Studne Pierre, Médi-Kédi à la recherthe des trous, les Nouvelles Editions africaine, Abidjan 1982. Stevenson Maria, Un crapaud, Toundra Books of Montreal, Montreal. Angeles, Une mite, Thundra Books of Montreal, Montreal. Stratford, Un thien, Toundra Books of Montreal, Montreal. Andrews, Un éléphant, Toundra Books of Montreal, Montreal. Arnold, J'aime les oiseaux, Toundra Books of Montreal, Montreal. Roussan, Si j'étais un martien, Toundra Books of Montreal, Montreal. (TollIldra Books of Montreal, Montreal: 1434. rue Sainte·Catherine ouest, bureau 308, Montreal, Qc H3g lr4). Pressier Sophie, Le taureau noir de Norroway, collection l'Arbre anx accents. Editions Syros, Paris 1990. Lyon Kathleen, Cuisine, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Dahl Roald, L'auto-stoppeur, collection J'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-italien Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros. Paris 1989.

Bilingue français-allemand

Vollmer Emil, Les fables de Jean de la Fontaine, Wiesbaden Verlag. Ratwnow Lutz. La puce Grobidon, zweisprachige Kinderbücher Hitle· roth, Margurg 1988. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989.

Quadrilingue français-allemand-italien-romanche.

Cagienard Fortunat, Grischetta, Editions Desertina, Coire 1984.

Quadrilingue français-italien-anglais-arménien

Papazian Séta, La goutte de miel, Editions Parenthèses.

Bilingue français-arménien

Daufrcsne Michèle, Irma bec-en-l'ai" Editions Syros. Paris 1989.

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Bilingue français-turc

Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, ~ditions Syros, Paris 1989. r lamain A., Nicolas M., Contes de Turquie, Editions G.-P. Maisonneuve et Larose, Paris 1977 (livre en partie bil ingue).

Bilingue français-arabe

Chedid Andrée, L'étroite peau, Editions Dar AI Arab-Paris, Paris. • Le lièvre et l'éléphant, Folio Junior Bilinb'lle, Editions Gallimard, Paris 1981. Huneidi Il., Muller H., Mosaïques, Editions Syros, Paris. Huneidi H., Muller H., Le palais vert, Rdi tions Syros, Paris 1984. Debbane Frida, La gomme amoureuse, Editions Dar AI Arab-Paris, Pa­ris. Histoires de Maïa, Editions Dar AI At-ab-Paris, Paris. Bukiet Suzanne, Angeli May, Les buns comptes font les bons amis, Editions de l'Observatoire (distribution Hachette), Paris 1987. Massoudy Isabelle, Les roseaux, Rditions de l'Observatoire (distribution Hachette), Paris 1987. Laabi Abdellatif, Saïda et les voleurs de soleil, collection Texte bilin­gue, FAi itions Messidor/La f'arandole, Paris 1986. Dennoun Malek, Le jour où il a plu du couscous, collection Conte des quatre vents, !>ditions de l'Harmattan, Paris 1989. Achach TaIeb, A1if ou le banquet des lettres, Editions Alpha, Tunis 1979. Siffre Renée, Le petit agneau, Maison Sabek, Paris 1984. Cloud Jean-Olivier, Salem et l'ordinateur, collection l'Arbre à livres, Editions Syros, Paris 1985 (traduction française à la fin du livre). Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, Editions SYI'OS, Paris 1988. Mon petit livre d'arabe, (i magier-vocabulaire français-arabe), Editions le Hameau, Paris 1980.

Bilingue français-farsi

Khasai Malak, Le prince et le faon, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Taraghi Goli , Le bus de Shemiran, collection l'Arbre aux accents, Edi­tions Syros, Paris 1990_ Zarrinkelk Susan, Cuisine d'Iran, collection l'Arbre aux accents, Edi­tions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-russe

Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, Rditions Syros, Paris 1989. Kim Anatoli, Jeux d'enfants, collection J'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Paoustovski Konstantin, L'Artel des petits Moujiks, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Cuisine, coll ection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-japonais

• lwamara Kawo, Briot Alain, La pochette surprise, Les bretelles rouges, Le chapeau volanl, collection Les jeux magiques de Tan-Thn, Editions Deux coqs d'or, Paris,

Bilingue français-chinois

Zhang, Tianyi, Grand Lin et Petit Lin, Editions en langues étrangères, Beij ing 1983. Zhu Suchen, Quinze colliers de sapèques, Editions en langues étrangè­res, Beij ing 1982. Zel'u Li, Le bouvier et la tisserande, Editions du tourisme de Chine, Beijing 1987. Ju Zi , Des joyeux enfant., Les livres du Dauphin, Société chinoise du commerce, Beijing 1987.

Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, !>ditions Syros, Paris 1990. Jiannan Feng, Kuafu a la poursuite du soleil, La réparation de la voûte céleste, Houyi abat les neufs soleils, Shennong découvre 1 .. simples, collection Mythologie chinoise, Editions Les livres du Dauphin Beijing 1989. '

Bilingue français-vietnamien

Nguyen Nga, A la recherche du soleil, Le carambolier, La .ilure et le crapaud, Le buffle et le grain de riz, Cuôi, le garçon dans la lune Le crapaud, faiseur de pluie, collection Conte des quatre vents, Edi: tions de l'IIarmatlan, Paris 1983. Cadore 1. , Bloomoune, collection Conte des quatre vents, Editions de l'Harmattan, Paris 1989. Nguyen Viet Chung, La légende des gâteaux du Tèt, collection Conte des quatre vents, Editions l'Harmattan, Paris 1989. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989. Hoang Tanh, Petit Born, Maman cuisine, Mes amis, les animaux collection l'Enfan t bilingue, Editions Sudeslasie, Paris 1988. ' Le mât de bambou, Editions du Fleuve rouge, Hanoi 1984. Too Haai, Tch .. h Sanh, Kim Dong, Hanoi 1986.

Bilingue français-laotien

Sayasen Véronique, Veux-tu connaître le Laos, collection L'enfant bilin. gue, Sudestasie 1987.

Bilingue français-dzongkha (Bhoutan)

Frei-Pont Marie-Noëlle, IIezant et Wangmo, Helvetas.

Bilingue français-gujarati (Inde)

Besse Martine, Ghita sera danseuse, Unicef, Zurich 1986.

Quadrilingue français-khmer-Iaotien-vietnamien

TichkY, La légende du vers à soie, collection Coulumes et Cultures, Editions Sudestasie, Paris 1982.

Bilingue français-créole

Juraver Jean, Contes créoles, collection Jeunesse, Editions Présence africaine, Paris 1985. Lungfou Marie-Thérèse, Contes et proverbes créoles, devinettes, Edi· tions Désormeaux. Barthélémy Mimi, Le monstre Bagay, collection Contes des quatre vents, Editions l'Harmalan. Comment Petit Jean trompe la mort, Tapori, Rditions Science et Servi­ce, 1985. Contes marie-galantais de Guadeloupe, Salines: comptines antmai.es, Kokiyoko: comptines antillaises, Editions Caribéennes.

Divers

Les Editions Edicef possèdent dans la collection Fleuve et Flamme de nombreux contes bilingues de plusieurs pays d'Afrique, de l'Océan In­dien et des Cara-'bes. La traduction française est toujours indiquée-

Imagier du père castor en 5 langues: français-allemand-turc-serbo­croate-italien: Die Bilderschule in 5 Sprachen, Carlser Verlag.

Imagier du père castor en 4 langues: français-allemand-italien-angl.i" Il mio paroliere iIIustrato, Editrice Piccoli, Milano.

Multilingue: poèmes d'enfants du monde entier: Le monde est notre maison, Editions Le Cherche Midi , Paris 1986.

Français-anglais: conte musical en deux langues.

R~ONANŒS .

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Blum Geneviève, Les idiomatics, coll ection Point-virgnle, Editions le Seui l. Français-anglais, français-allemand, français-espagnol, français­ilJllien, français-portugais.

• ne sont plus inscrits au catalogue des éditeurs 1989.

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Russe Librairie Cobram 37, rue Louis-Favre - 1201 Genève 'llil. 73595 12

Langues asiatiques Libl'airie du voyageur 8, rue de Rive - 1204 Genève 'ICI. 21 45 44

Arabe Librairie L'Olivier 5, rue de Fribuurg - 1201 Genève 'JIjJ.7318440

Chinois Librairie Suisse-Chine l , rue Schaub - 1202 Genève 'IIi!. 734 9955

Arménien Librairie Le Livre d'Or 46, ronte de Divonne - 1260 Nyon 'JIjJ. 61 5833

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RtsoNANCF.\ . P~VR I ER 1991

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Aspects p&ychologiques de la maltraitance et des abus sexuels

auprès d'enfants 1. Remarques liminaires

Il est important, mais en même temps diffici­le, de parler de la maltraitance el des abus sexuels auprès d'enfants.

Ce sont des phénomènes qui ne touchent pas uniquement les grandes villes. En effe~ on les retrouve également dans nos villages valai­sans et, comme c'est bien souvent le cas, les situations connues ne représentent guère plus que la fameuse pointe de l'iceberg.

Dans l'exposé que je vais vous faire, je souhai­terais vous parler des aspects psychologiques. Les idées que je vais développer proviennent des situations eonerètes que je rencontre dans ma pratique professionnelle au Service médi­co-pédagogique, en tant que psychologue et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents.

Pourquoi est-il important d'en parler?

Il est important d'en parler, car le nombre d'enrants sujets à ces maltraitances est élevé, bien plus élevé qu'on veut bien souvent le croi· re.

Il est important d'en parler car, si par le biais de la prévention, nous pouvons éviter que ces enfants subissent des douleurs physiques et psychiques, nous évitons non seulement que l'on commette IIne injustice, mais nous épar­gnons à ces enfants des cicatrices qui les ac­compagneront toute leur vie.

Il est important de parler de cette problémati­que, car l'information que vous pourrez en reli­rer vous permetlra d'être sensibilisés à de tel­les situations et pourra contribuer ainsi à interrompre la chaîne de maltraitance ou d'abus sexuels.

En effet, ces comporLements existent souvent depuis plusieurs années et constituent, dans bien des cas, le maillon d'un cercle vicieux qui se perpétue de génération en génération.

Connaître une telle problématique peut contri­buer à protéger l'en fant et à apporter une aide

thérapeutique cl éducative aux personnes concernées.

Pourquoi est-il difficile d'en parler?

Il est difficile de parler de cette déviance psy­cho·sociale pour différentes raisons.

Tout d'abord, je vous rappelle que ces compor· tements sont accompagnés de labous très puissants.

D'autre part, il s'agit d'une problématique complexe:

1) les personnes adultes qui commettent de tels actes sont presque toujours dans des situations psychiques et sociales difficiles. Ceci ne justifie nullement leur comporte­ment, mais permet de mieux comprendre ce qui s'est passê et de mieux cibler l'aide à apporter.

2) La confrontation avec les faits provoque des émotions et des révoltes très fortes.

3) Le Code pénal, dans son article 191, pré­voit la réclusion ou l'emprisonnement pour 6 mois au moins, pour toute personne ayant commis des attentats à la pudeur sur des enfants de moins de 16 ans. Si la loi est claire en ce qui concerne la punition, la situation est plus difficile pour le théra· peute, en particulier lorsque l'auteur est un membre de la famille de l'enfant en consultation. Elle est aussi difficile pour toute autre personne ayant à s'occuper de l'enfant.

Après ces quelques remarques liminaires, je souhaiterais aborder à présent brièvement el séparément les aspects psychologiques de la maltraitance d'une part, et des abus sexuels d'autre part.

Il. Aspects psychologiques de la maltraitance infantile

Face à des situations d'enfants battus, nous nous trouvons d'abord confrontés à nos pro-

pres sentiments de révolte et d'incompréhen. sion. Des questions nous viennent à l'esprit:

.Est-i1 possible que cela existe?

.Comment des parents peuvent-ils arriver à de telles extrémités?"

An travers des situations que j'ai rencontrées dans ma pratique professionnelle, je peux af­firmer que, derrière la maltraitance de l'en· fant, apparaît toujours des situations psycho­logiques et sociales difficiles, fortement perturbées.

Lorsqu'une telle situation nous arrive, nous nous trouvons presque toujours:

- face à un enfant qui souffre physiquement et psychiquement, mais qui n'ose pas nous informer de sa douleur;

- face également au mutisme des parents qui sont solidaires, de peur qu'on découvre la vérité, de peur d'être criminalisés et puni~

Les lois qui régissent les liens au sein d'une famille sont si fortes qu'elles interdisent i l'enfant de parler de la souffrance qu'il res· sent. En effet, il est très difficile pour un enfant de dénoncer son père ou sa mère.

Comment réagissent les parents lorsque nOUI abordons ce problème avec eux?

Lorsque vous voulez aborder cette problémaU· que avec les parents, les réactions sont souvent les suivantes: . - soit les parents nient totalement les faits,

sont étonnés que l'on fasse de telles suppo' sitions et remettent en questions nos obser· vations; .

- soit ils banalisent totalement les faits, ail!, guant «qu'une claque au bon moment ni jamais fait de mal à personne ll .

Parf~is, ce n'est qu'au bout de plusieurs entre; tiens qu'ils arrivent enfin à parler de. ce q~ s'est passé réellement, qu'ils ar~l~e.n~ ~ eX:~r mer leur détresse et leur imposSlblhLé a ré gI

différemment.

AJJ travers des expériences. réal~s~es, j'ai. ~u constater que les enfan~'i qlll ont eLé m~l~r3ltes

t fortement infiuences par ces stratégies de S?~ nce et qu'ils risquent d'entrer dans un VlO ~e vicieux qui fera que, 10rsqu'Hs seront à ~: tour parents. ils auron.t également recours à des sllatégies de maltraltance.

Quelle est notre tâche lorsque nous nous trouvons face à un enfant maltraité?

1) La première tâche consiste à protéger l'enfant, à le soigner phYSiquement et psy­chiquement et prendre les mesures adéqua­tes pour éviter que cela recommence.

2) La deuxième tâche consiste à aider les parents à changer de comportement. En effet, ce sont pour la plupart des parents en détresse qui ont besoin d'aide.

Prévention

Comment pouvons-nous prévenir la maltraitan· ce?

D'une manière très générale, je pense que tous les moyens qui nous permettent de diminuer 1. violence dans notre vie - familiale et extra­familiale - constituent déjà un premier pas.

Il faut d'autre part que nous apprenions à ré· gler les conflits par d'autres moyens que la violence. Je pense que l'école peut devenir te lieu par excell ence oil l'on peut faire de tels apprentissages, spécialement pour les enfauts qui vivent des situations de violence dans leur famille.

Un moyen de prévention important est de bien informer les personnes s'occupant profession­nellement d'enfants.

Il me semble également que les écoles de pa­rents devraient sensibiliser les parents sur ce problème, sans toutefois les criminaliser. Elles pourraient aussi leur donner des informations sur les ressources privées et publiques à leur disposition. Je pense notamment aux pédi· atres, à l'Office des mineurs et au Service mé­dico·pédagogique.

III, Aspects psychologiques de l'abus sexuel

Permettez-moi à présent de parler brièvement de quelques aspects psychologiques liés à l'abus sexuel auprès des mineurs.

Comme vous le savez certainement, ce n'est pas un phénomène nouveau. De tous temps, des enfants ont été victimes d'abus sexuels par des adultes.

L. Privilège de notre époque réside dans le fait que nous en parlons de plus en plus ~ .. rtement. C'est surtout grâce aux activités

es: mOUvements féministes américains que la Problématique de l'abus sexuel est devenue ac­"&nble à un large public. Les différents Olé.

a'liONANCES - F~VBIER 1991

dias, la télévision et la presse écrite en parti· culier, traitent de ce thème périodiquement et contribuent ainsi à améliorer l'information.

D'autre part, nous disposons d'un nombre de publications relalivement élevé sur cc Ulème. Permettez-moi de vous rappeler qu'une bro­chure vient d'être éditée par Pro Juventute en 1989. Elle porte le Litre «A leur corps défen· danL». Cette brochure traite le thème de ma­nière globale et peut apporter de nombreuses informations aux personnes qui ont la respon­sabilité de jeunes.

Dans notre pays, chaque année ,ont déposées 2000 à 3000 plaintes pour agressions sexuel­les auprès de mineurs. Hien que ce nombre soit important, il ne représente pourtant qu'une minorité des cas réels. On pense qu'en Suisse 1 garçon sur 10 et 1 fille sur 4 ont été victimes d'abus sexuels avant l'âge adulte.

Les victimes d'abus sexuels appartiennent à tous le, milieux ,,,,,iaux-économiques. Le plus souvent, ce sont des enfants de 6 à 12 ans, mais il arrive également que des nourrissons et de très petits enfants soient maltraités sexuellement. Dans bien des cas, l'abus se répète. Il peut même durer plnsieurs années.

L'abuseur, dans 80 à 95 % des cas, est connu de sa ou de ses victimes. C'est souvent quelqu 'un de la parenté, du voisinage, voire de la famille. Il ressemble à «M. tout le monde». Schématiquement, il a entre 20 ct 40 ans, est marié et père de famille. Il mène une vie so­ciale normale, jouit de l'estime de son entoura· ge, occupe un poste d'autorité et de confiance. Bref, c'est une personne au-dessus de tous soupçons, apparemment.

iArsqu'un enfant est en relation de confiance avec un adulte, et lorsque de plus il constate que cet adulte a la confiance de ses parents, sa confiance va être totale, aveugle et sans limite. Il est prêt à suivre n'importe où cet adulte, même s' il l'amèue dans des chemins qni lui paraissent troubles. Il sera bien difficile pour lui de résister ou de s'opposer, car il sera devenu en quelque sOite le prisonnier de la confiance. En conséquence, parler du ~(méchant étran­gerll qui, grâce à des friandises, abuse de nos enfants, relève du mythe. Ce I!\Ythe peut même devenir dangereux, car nous risquons de ne mettre en garde les eufants que contre l'étran­ger.

Dans les cas de situations d'inceste, le tabou est très fort. Il n'est pas rare que la victime soit déclarée fautive. Il peut suffire de dire que c'est la soi disant jolie gamine qui a pro· voqué et /lOUS nous trouvons dans une situation paradoxale où c'est le violeur qui devient vieti ­me. Je pense qu' il faut être clair dans l'apprécia­tion de la situalion. La pel'sonne adulte qui

commet des a!.l.entats à la pudeur est respon­sable de son acte et il est incorrect de vouloir trouver une co· responsabilité chez la victime. Même une adolescente mineure, consentante, n'est pas responsable, car jamais elle ne pos­sède le même niveau d'information biologique, psychologique et s""iale que la personne adul­te. Ce n'est donc pas en toute liberté qu'elle accepte ou refuse les rapporta sexuels.

IV. Réflexions sur des stratégies de prévention de l'abus sexuel

Je souhaiterais terminer mon exposé par quel · ques réflexions permettant de prévenir les abus sexuels.

La première chose à relever c'est que l'igno­rance et la honte qui accompagnent souvent ces situations peuvent être combattues par l'éducation et l'information.

Mais Gomment pouvons-nous nous y prendre pour pratiquer une éducation susceptible de prévenir les abus?

Il semble que la prévention peut s'effectuer à deux niveaux:

1) Le premier étant l'information aux pa­rents et aux instances extra-familiales qui s'occupent d'enfants. Cette information doit traiter globalement le problème et montrer comment on peut en parler aux enfants.

2) Le deuxième, c'est l'éducation de l'enfant par les personnes qui l'encadrent. Cette éducation doit lui permettre d'exercer son sens critique dans les situations qu'il ren· contre. Elle doit lui permettre de poser des limites, de refuser. Il doit savoir qu'il n'y a pas de secret absolu qu'il ne peut partager avec ses parents ou sa maîtresse, qu 'il doit pouvoir dire non, lorsque sa voix intérieure dit non.

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Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Le Film Institut propose: «Le monde arabe d'aujourd'hui»

Image de l'Arabie d'aujourd'hui

Sous nos latitudes, il n'y a guère qu'une petite minorité de gens qui connaissent la vie humai­ne et économique arabe pour l'avoir vue et vécue personnellement, alors que nous sommes Lous tributaires, dans une très large mesure, des évolutions sociales et politiques des pays de la péninsule arabique. En raison de cett. méconnaissance. l'image que nous nous faisons du monde arabe continue d'être empreinte de cl ichés surannés. Ce n'est qu'à petits pas, et à contre-cœur, que les consciences occidentales s'accommodent de l' idée d'une Arabie en transformation ct qu'elles admettent l'exist.n­ce de données nouvelles telles que la présence de pétrole, l'exploitation de ressources inédi· tes, la mise en valeur des espaces par des implantations industrielles et des méthodes de cul ture intensive. Or il est évident que pour saisir dans toute son ampleur l'interdépendan­ce entre le Proche-Orient et les pays industria­lisés, nous aurions avantage à fonder notre image du monde arabe sur la réalité plutôt que sur les clichés décolorés d'un lointain passé.

Le souci d'ajustage et d'adaptaLion de notre connaissance du monde arabe en appelle au double concours des mass média et de l'école, dont l'importance et la responsabi lité soot p";­mordiales. La série réalisée par le Film InsLi­tut sous le titre cc Le monde arabe d'aujour­d'hui » apporte une excellente contribution à l'accom plissement de cette lâche d'informa· tion.

Résumés des contenus

Les pêcheurs du golfe d'Oman (19 min)

Les eaux poissonneuses du golfe d'Oman sont, pour l'instant encore, exploitées avec modéra­tion mais l'expansion des villes, l'aménage­ment de réseaux routiers modernes et la dispa­rition des nomades ont amorcé de pl'ofondes mutations. L'apparition de nouveaux marchés

exige l'intensification de la pêche. contrai­gnant l'Etat à développer les moyens de trans­port et de stockage mais aussi à mettre en valeur des espaces périphériques. Si la cons­truction des «dhows» se poursuit selon les techniques ancestrales, les embarcations en aluminium n'en commencent pas moins à se multiplier (6) .

Sardines (18 min)

Sur le littoral, la pêche se pratique avec un chalut remorqué par deux barques. Cette mé­thode exige la présence d'u ne équipe de vingt pêcheurs parfait.ment entraînée, reflétant l'étroite relation entre l'aclivité économique et les stmetures sociales. Avec les bateaux d'alu­minium à moteur hors-bord récemment entrés en service dans le sultanat, les méthodes de travail ont subi de pl'Ofondes modifications. En un temps relativement court désormais, de lar­ges zones marines peuvent être exploitée.

La pl us grande part de la pêche est séchée au soleil sur le rivage, puis vendue directement aux peuplades montagnardes comme fourrage pour leurs troupeaux. Moulus et mélangés à du foin et de la paille hâchés, ces poissons consti· tuent en effet, pendant la saison humide et chaude de la mousson, un aliment riche en protéines qui permet d'attendre'la nouvelle pé­riode de pâture.

Tradilions ancestrales confrontées à l'introduc­tion de méthodes modernes: Le film aborde ce problème en le plaçant dans le contexte social donné (7).

Agriculture traditionnelle en Arabie du Sud

(14 min)

Le paysage montagneux du djebel Akhdar est parsemé d'innombrables villages aux allures d'oasis. Depuis des siècles, un système d'irri ­gation raffiné permet à l'homme de mettre à profit l'eau des rares sources de la l'égion. Uu

réseau de canaux aux ramifications multiples permet aux habitants - une centaine à peine en général - de ces agglomérations accro. chées aux rochers, comme des nids d'oiseaux d'arracher à ce sol aride de quoi se nourrir. '

L'entretien du sys!kme d'irrigation suppose l'existence de com munautés sociales extrême­ment bien stmcturées, Oll le Coran en tant que gu ide spirituel et la tribu en tant que facteur d'unité sociale jouent un rôle déterminant. Les marchés locaux renforcent ce système autarci· que, puisque les habitants, pour couvrir leurs besoins, peuvent y écouler l'éventuelle produc­tion excédentaire. Pendant les siècles, ces vil-' lages-îlots ont survécu dans cette région de montagnes désertiques et hostiles. C'est ceU. situation d'un pays producteur de Ilétrole avant l'avènement de l'ère moderne que présente ce documentaire (8).

Méthodes nouvelles dans l'agriculture des pays arabes

(l8 min)

Avec les découvertes pétrolières et les revenus qui en découlent, la situation de l'agriculture traditionnelle des Etats arabes s'est profondé­ment mOlli fiée. Zone de désert et de steppes jusqu'ici lrès peu exploi tée , les plaines littora­les du sultanat d'Oman SOli t soumises aujour­d'hui à une intense activité de recherche de nappes phl'éatiques. Amenée à la surface à l'aide de pompes diesel, l'cau souterraine est distribuée par des installations d'irrigation ultramodernes largement automatisées. Des techniques agricoles d'avant-garde sont égale· ment utilisées pour les cultures maraÎChères. céréalières et fourragères intensives nées de ces terres irriguées.

Les nouveaux et nombreux produits obtenus nécessitent des structures de fabrication et d. vente adéquates. L'incidence des différents as· pecls de la modernisation sur la configuratIOn du marché est mise en évidence par les cas d'une fabl'ique de dattes, d'une laiterie et des marchés de légumes étatisés (9).

De l'eau pour l'Arabie (35 min)

pour les habitants des régions désertiques, l'eau est un cadeau dont ils prennent un soin jalouX - Durant des siècles, un ~st"me d'irriga­tion extraordinai rement raffine fait de galenes souterraines (qanat) et de conduites à ciel ou­vert (faladj), sur plusieurs kilomètres, était chargé d'cu tirer le meilleur profit

A l'ère du pétrole, les moto-pompes ont pris la relève. L'eau soutenëli ne chargée à la surfa­ce permet d'irriguer et de cultiver des surfaces immenses. Une usine de dessalement de l'cau de mer fournit à la ville toute proche les 50 millions de litres d'eau potable dont elle a besoin chaque jour. Mais les dangel's de Sll­

rexploitation des réserves d'eau et d'accumula­tion de sel dans le sol sont le revers de la médaille de ces merveilles techn iques (11)_

Elevage du bétail à la limite du désert

(18 min)

Il y a quelques années encore, l'élevage était l'apanage des nomades. Les techniques moder· nes d'irrigation rendent aujourd'hui possible la culture de fourrage sur de grandes zones jadis désertiques, ct des fermes calquées sur les mo­dèles européens, ont été aménagées. Grâce à de judicieux croisements de races, la produc­tion laitière a considérablement augmenté; des structures de vente adéquaœs facilitent l'écou­lement des nouveaux produits. Le bétail de haut rendement étant moins résistant aux ma­ladies, l'édification d'un centre vétérinaire n'a pas été oubliée. L'avenir dira si ce choix était judicieux (10).

De l'encens au pétrole (18 min)

Source d'énergie par excellence ct moteur de l'économie moderne, le pétrole n'est pas la seule matière première à avoir marqué l'histoi­re de l'Arabie.

Après une rapide rétrospective qui relate l'évo­lution de l'cxploitation pétl'Olière du siècle der-

AV RIL 1991 Formation en Cours d'emploi

RI.soNANC~ - f'F,VRŒR 1991

nier à nos jours, le film pose la question de J'avenir, des solutions à envisager lorsque les gisements de pétrole seront épuisés. L'exem­ple de l'encens, jadis gage de richesse et de pouvoir de l'Arabie du Sud, démontre à quel point l'importance d'une matière première peut varier d'une période à l'autre de l'histoi­re_ Le pays recelant par ailleurs d'abondantes réserves de cuivre, c'est sur l'espoir d'une ex­ploitation de cette nouvelle matière prometteu­se que sc termine le documentaire (12)-

Tours de forages, oléoducs et pétroliers

(26 min)

En plein désert, une équipe sc livre à la pros­pection pétrolière par procédé sismique, une technique illustrée dans le film par des dessins animés et des maquettes. Dès que les appa­reils révèlent la présence d'un gisement, le forage est entrepris qui permettra de détermi­ner les possibilités d'exploitation.

L'exemple du champ pétrolifère de Marmoul montre comment s'établit l'infrastructure (rou­t.s, logements, entrepôts de matériel, installa­tions de stockage) d'un t.1 complexe. Le pé­trole étant transpOlté par pipe- lines, le film aborde également des sujets tels que le souda­ge des conduites et le contrôle des soudures pal' rad iographie. Deux autres gisements, au nord d'Oman, servent en outre d'illustration aux procédés d'exploitation des champs et aux méthodes de direction des opé,..tions d'extrac­tion. La dernière partie du film enfin montre le chargement d'un navire pétJ'olier par un sys­!kme de bouées floltantes (l3).

Changements économiques et sociaux en Oman

(23 min)

Pendant une longue période, les nomades et les paysans se sont partagés les déserts ct les maigres prairies. Les villes étaient les centres du commerce et du pouvoir, et leurs habitants ne cessaient de s'enrichir. Aujourd'hui , l'Oman est en voie de franchir le pas vers la société industrielle moderne. Le film met en évidence

le bouleversement d'un pays où, au cours de ce passage du Moyen-Age à l'ère moderne, les anciennes traditions sociales et économiques s'effacent devant le progrès ct la technolo­gie (14)_

De l'âne à l'hélicoptère (27 min)

Il y a 3000 ans déjà les premières relatious commerciales internationales furent établies en Oman grâce aux dhows. Pour le commerce iudigène les seuls moyens de transport étaient les âues et les chameaux_ Aujourd'hui les héli­coptères remplacent de plus en plus les ânes et les grands bateaux, les dhows. Des pompes à moteur servent à l'irrigation et les oléoducs transportent «l'or noir» qui est à l'origine de ces innovations (15).

La fin de l'artisanat (24 min)

Des images magnifiques montrent les potiers de Bahia au travail. Mais de plus en plus, la poterie artisanale est remplacée par des pro­duits de masse moins chers en plastique ou en aluminium. Les vieux dhows, eux non plus, ne répondent plus aux exigences des transports modernes. L'orfèvrerie sur argent fait partie des traditions ancestral es du pays. Les secrets de l'art sont transmis de père en fil s, tout comme ceux du métier de tisserand, exclusive­ment réservé aux hommes. La production de masse el les t.chnologies modernes prennent une emprise croissante sur la vie quotidienne. Ayant passé, en l'espace d'une seule généra­tion, du Moyen·Age à l'ère moderne, l'Oman frappe par les violents contrastes qui opposent les usages archaïques aux tendances modernes (16).

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Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

INFO ENVIRONNEMENT Q

06}pa,rlltnenlde l'E,wirOOllemtml el de

l'Aménagement dl.llerntoirc

Protection de l'environnement dans les écoles

Chaque jour, les adultes causent des dommages à l'environnement dont les conséquences seront à supporter par les générations futures. Sous la conduite du personnel enseignant, la jeunesse d'mdourd'hui devrait apprendre un comportement plus respectueux envers l'environnement, afin de mettre un terme à cette fâcheuse évolution. Ainsi, des enfants avertis pourront.. pour une fois, inverser les rôles et éduquer leurs parents en leur expliquant le comportement appris à l'école.

L'hôte du mois

W" Jocelyne Gagliardi s'est occupée pendant 10 ans de cours dC'recy­clage destinés au personnel enseignant et traitant de la pédagogie de l'environnement. Voici ce qu'elle pense de notre sujet du mois:

,C'est quoi la nature? Une cour d'école, un jardin public sont traités comme un décor et non comme un milieu vivanl. Ils obéissent à deux impératifs aussi coûteux qu'imbéciles: un extrême entretien et une végé­tation exotique. Résultat: voir une prairie, un sous-bois, un bord de ruisseau, un étang relève de l'expédition. Et pendant que les ensei­gnants se demandent où ils pourraient trouver tin vrai coin de nature, les faucheuses raflent les dernières fleurs sauvages des talus. Au revoir papillons, sauterelles. Et pourtant, un bosquet de sorbicrs et d'aulnes, un champ de sauges et de coquelicots, une haie d'aubépines ou de houblon ne coûtent pas plus chcr que les érables du Canada, les coto­néastiers du Japon ou les cèdres du Liban. En plus, ils permettraient peut-être au rossignol, à la belette ou au paon du jour de s'installer en ville. Ne rêvons pas! Privés de contact avec la natul'e sauvage, les enfants ne pourront ni l'aimer, ni la protéger. Finalement, c'est peut­être la meilleure préparation au monde qui les attend.'

Réjouissante collaboration

Le Service de la protection de l'environnement (SPE) publie chaque mois un • Echo-bulletin. dans lequel il informe sur un aspect particulier de la protection de l'environnement, en se basant sur la législation en vigueur. Avec le grand public, les autorités et les associations profes­sionnelles, les écoles forment un public-cible très important.

Dans le sens d'une très étroiœ collaboration entre le SPE et le DIP, cetœ édition de l'Echo-bulletin (5000 exemplaires) sera également insé­rée dans les organes de publication du DIP, c'est-à-dire ,Résonances» (3000 exemplaires) et «Mitteilungsblatt. (2000 exemplaires). ~n plus, la plupart des texœs ont été rédigés par des représentants des milieux de l'enseignement.

SeNice d\llaProlec1ion de I"Erl'Vironoomenl

L'étroiœ collaboration entre le DIP et le SPE se concrétise également par des cours de perfectionnement concernant la protection de l'environ­nement, des conférences dans les écoles normales et d'autres écoles l'élaboration de documentations. et informations à l'inœntion du corp; enseignant (par exemple films vidéo avec dossier pédagogique, pages spéciales dans les organes de publication du DlP, etc.)

Les enseignantes el enseignants qui aimeraient, à l'avenir, recevoir chaque mois l'Echo-bu lletin du SPE sont priés de le faire savoir, par écrit, en indiquant l'adresse exacœ à: Service de la protection de l'envi­ronnement, à.i . du ch3l'gé d'information, Place des Cèdres, 1950 Sion.

De l'admiration à la responsabilité

Grimper aux arbres ou patauger dans le ruisseau, accompagner les adultes en forêt ou aux champs, voilà qui permettait aux gosses d'aulre­fois de découvrir les complexex mécanismes de la nature. N'osant ni se salir, ni quitter son milieu urbanisé, l'enfant d'aujourd'hui apprend la nature à travers les livres et la TV. Rien que difficiles à gérer efficace­ment, les sorties d'environnement du programme scolaire doivent rester ces instant.s privilégiés où l'enfant s'émerveille. Au maître de guider ses premiers pas et de l'amener à découvrir la fragilité des équilibres biologiques et le rôle des milieux naturels. Cetœ réflexion amènera à la prise de conscience des responsabilités de chacun face à la dégrada­tion de l'environnement et déterminera l'attitude des générations futures envers la nature.

Christian Keim et Gérard Comby justituteurs

Environnement et programme du CO

L'environnement est intégré dans certaines branches du programme du cycle d'orientation. Il n'est pas enseigné comme tel, mais fait partie des objectifs spécifiques des programmes de géographies, de sciences et d'économie familiale.

Dans ces trois matières, l'attitude du maître et son enlfagement face aux problèmes de l'environnement sont déœrminant.s. Rien de mieux que l'exemple pour faire prendre conscience aux élèves de leurs res~on· sabilités dans la lutte contre le gaspillage, la pollution, dans le t",ge et. l'élimination des déchet.s, dans les économies d'énergie, pour le~r démontrer les inœrdépendances écologiques et les sensibiliser à la soli: darité qui doit exister entre les hommes face aux dangers nouveaux qUi menacent ['environnement.

D les cours d'économie familiale, des matières comme la cuisine et l' an~etien des textiles ou de la maison permettent déjà aux élèves de enU'quer le triage des déchet.s, les économies d'énergie, la lutte contre

pra '11 la pollution et le gaspl age_

Alin de sensibiliser le plus grand nombre d'enseignant.s aux problèmes d'environnemen~ le DIP organise chaque année des cours dans le, cadre des semaines pédagOgIques. Il ne sont pas umquement réserves aux enseignants en écon~m~e familiale, mais sont ouve~ ~ toU~1 p~ur que, dans les autres diSCiplines du programme, les objectifs SI clalfement définis ne restent pas seulement au niveau des intentions.

Berthe Sierro hUipectrice d'économie familiate

Le rôle de l'école normale

A l'avenir, nous serons toujours plus confrontés à des problèmes en rapport avec l'environnement. L'école devra donc s'occuper davantage de telles questions. Le corps enseignant joue un rôle important dans cette éducation. Par conséquent, l'enseignement de la notion 'environ­nement. prend toujours plus d'importance.

A l'école normale de Brigue, l'enseignement de l'écologie englobe les sujets suivants:

L Connaissances de base de notre biosphère Si nous voulons protéger notre biosphère, nous devons d'abord la connaître et l'aimer. Les élèves apprennent au ' cours de lellr formation à comprendre le fonctionnement d'un écosystème. A cette occasion, ils font la connaissance, dans la nature, de différents écosystèmes, comme par exemple l'habitat, le lac, la forêt, la pelouse steppique et la prairie grasse.

2, Les atleintes de l'homme aux différents biotopes On aUribue une grande importance à ce chapitre. La pollution de l'air et des eaux, l'exploitation et la sur-exploitation du paysage, l'effet de serre, la destruction de la couche d'ozone, les problèmes en rapport avec les déchets et l'énergie sont étudiés à fond.

Verena Chastonay Professeur de biologie

à l'école !!ormate de Brigue

PROCHAIN NUMÉRO

LIENS VALAIS - UNIVERSITÉS

RÉSONANCF,s - FÉVRIER 1991

L'enfa!!t qui a appris à aimer et à con!!aître la 'lILture sera aussi motivé pour la protéger.

L'Eco-conseil

Donner le bon exemple.

Il est important d'expliquer à l'enfant les rapports entre les différent.s domaines de la protection de l'environnement. Cependant, il est tout aussi important que le personnel enseignant lui montre, par l'exemple, le ~omportement qu'il doit adopter.

Agir.

Dans les écoles, il existe de nombreuses possibilités de compléter les paroles par des actes (par exemple: éviter, diminuer, valoriser, éliminer les déchets. travaux par groupes avec expositions, visite d'une usine d'incinération, STEP, décharge, déchetlerie, nettoyages, etc.).

Englober la société,

Réaliser les actions en faveur de l'environnement en impliquant les parent.s, la population. Le journal de l'école, la presse locale, des affiches peuvent avoir un effet pédagogique, mais aussi servir de multi­plicaœur d'informations dans le domaine de la protection de 'l'environ­nement.

Ne pas faire peur.

La peur est mauvaise conseillère. La peur peut paralyser. C'est pourquoi il faut montrer à l'enfant ce que nous devons faire aujourd'hui, afin que les générations futures puissent aussi jouir de la naLure et d'un environ­nement intact.

Documentation.

«Résonances. et «Mitteilungsblatt» informeront à l'avenir, quatre fois par année, dans leurs pages consacrées à l'environnement, sur la protec­tion de l'environnement et le nouveau matériel didactique dans ce do­maine.

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

A toute vapeur juin 1991 St-Maurice • mal

I,e concours de travaux d'élèves (3 catégories: 1. dt'apeaux, 2. ACM et 3. dessin) SUI' le thème du chemin de fer a bien démarré et nous nous en réjouissons. Dans beaucoup d'écoles, on a mis en chantier des loco­motives à vapenr qui partiront bientôt pour St-Maurice.

Nombreux sonl les enseignants qui nOlis ont fail parvenir les bulletins d'inscriptions 1I0US permettant d'organiser l'exposition. La première in­formation a été ùonné dans" Résonances» du mois de décembre, plu­sieurs personnes ne l'ont pas vue, aussi 1I0US publions encore ulle fois le bulletin d'inscription. Le train est en marche, nous attendons les retardataires. Communiquez-nous rapidement volre participation!

Pour mieux vous aiguiller, VOLIS trouverez à ]'Odis de St-Maurice de nombrenx Iivms SU I' les chemins de fer, trains d'autrefois, d'aujourd'hui el de demain. Et pour volre documentation particulière sur les trains à vapeui' de chez nous, voici un bref historique de la ligne de chemin de fer . St-Maurice - St-Gingolph., mieux connue sous l'appellation . Li ­gne du Tonkin».

Historique et photo

A l'occasion du 700'- anniversaire de la Confédération, la ville de St-Maurice propose A TOUTE VAPEUR, une manifestation à la fois culturelle et didactique sur le thème dn chemin de fer.

Concert, films, expositions en relation avec le train sont prévus en mai et juin prochains. De plus, les CFF mettront en marche sur la ligne du Tonkin des compositions historiques ou insolites, dont certaines seront remorquées par des locomotives à vapeur.

La ligne du Tonkin : un passé au futur

Curieusement le mythe de la spirale ascendante de l'histoire semblerait s'appliquer à la vénérable ligne du Tonkin. Victime expiatoire sur l'autel de la rationalisation, la liaison ferroviaire St·Maurice - St-Gingoll) rassemble plus que jamais son coll ège de défenseurs qui, passionnés et

Nom: _ _ ___ ------- Prénom: _

Adresse: _ ____ __ - --- ---

Genre de réalisations (catégorie ct matière):

convaincus, ne ménagent aucun effort pOUl' faire entendre leur détermi. nation à sauver ce tronçon prestigieux. Rn effet,' comme lors des projets de constructions, l'avenir de cette ligne s'expliquerait davantage dan. le rôle d'une relation transfrontalière que dans celui de dessert. régio­nale.

Un brin d'histoire ...

En mai 1859, lorsque la premièm locomotive ralliait le Bouveret à St.Mauriee, l'espoir des promoteurs était grand. Aucun d'entre eux, el surtout pas le fantasque et roublard comte La Valette n'osaient imagi· ner que cent trente ans plus tard ce maillon d'une chaîne ambitieuse deviendrait un toltillard d'intérêt local, menacé de disparition. Car dès les premiers ponrparlers, il ne s'agissait pas de créer une ligne ferro­viaire qui se limitait à la vallée du Rhône, mais d'aller bien au-deli, vers l'Italie et qui sait jusqu'en Orient. On espérait pour cela percer les alpes, sous le Grand-St-Bernard plus précisément: c'est la tentative du tunnel de Menouve qni échoua en 1857 faute d'argent. Mais trêve d'anti· cipation.

Après le retrait de la concession accordée anx Vaudois Béguin et Franel, le Conseil d'Etat valaisan représenté par le docteur Claivaz et le notaire H. Pignat, signe à Paris le 11 janvier 1853 un projet de concession avec Adrien de La Valette. L'affaire est ratifiée quelques jonrs plus tard par la Confédération. C'est le début de l'aventure!

Les préliminaires administratifs réglés avec les communes et les parti­cu liers, la construction débute en avril 1854. Les travanx sont adjugés à l'entreprise Uunebelle et Frères de Paris pour un mou tant forfaitaire, Le 16 férvrier 1859, la locomotive circule de Bouveret à Vouvry où l'on fête dignement l'événement. Au début mai, la liaison ferrovia ire Bouve· ret - St-Maurice est assurée: la locomotive à vapeur traverse le célèbre tunnel de 460 mètre de longueur! Ces premières machines au nombre de six provenaient des ateliers d'Oullins dans la région lyonnaise.

_ Classe:

_ Thléphone: _ ___ ____ _ _

Nombre de pièces: _ _ _ dimensions approximatives: _ __ _

à adresser à Animation ACM ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion.

La Iiaisou Evia~ - Le Bouveret M ouverte à !'exploitation"l~ 1 juin 1886. C'était 1 époque gloneuse de la hgne ct ltahe propl'leté de la Compagnie du Simplon. Devenue, après quelques transactions, le Jura­Simplon en 1890, la compagnie fera partie du f~m,,1X rachat par la Confédération en 1904 ~ .. la maJol'lté des chenuns de fer hdvétiques. Les CFF étaient nés! L electl'lficatlOn de la hgne M achevee dans sa totalité en 1954 seulement, ce qui valut l'ntilisation de nombreux types de locomotives à vapeur. Une des plus célèbre fil! la C 5/6, spéciale· ment construite pour la ligne du Gothard, qui vint en renfort durant la Deuxième Guerre pour acheminer les trains de marchandises en prove­nance de France. Le Bouveret était alors la seule gare frontière en contact avec la France libre.

Aujourd'hui et demain,,,

Des bruits tOlûours plus insistants sur la fermeture du tronçon Monthey _ St-Gingolph laissent entrevoir de sombres perspectives ferroviaires dans l'extrême Bas-Valais. 11 est à la fois curieux el inquiétant qu'une infrastruclure de cette qualité soit remise en question, Celtes, la liaison

Monthey - St-Gingolph ne trouverait sa véritable signification que dans la revitalisation d'une ligne sud·lémaniQuc St-Maurice - Genève via Evian et Thonon. A l'heure de l'Eul'Ope, à l'heure des incessantes queslions sur la protection de l'environnement. les ambitions des pion­niers du siècle dernier ne semblent pas si insensées aujourd'hui. Et c'est loin de tout esprit nostalgisant, la rénexion que proposera, entre autres, la manifestation A TOUTE VAPEUR!

Dominique Quendoz

Suite au prochain numéro avec la présentation du 1C:Rive Bleue Express») ...

Pour en savoir plus sur la ligne du Tonkin: - P. Perren. - Les débuts du chemin de fer en Valais. - St-Maurice,

1961. - G. Maison. - Les chemins de fer des Alpes vaudoises et du Bas­

Valais. - Aigle, 1973.

Pour l'école primaire et le cycle d'orientation

O RDP - SION du mercredi 7 au mercredi 14 mars 1991 A cette occasion, des commandes peuvent être effectuées. Elles seront réalisées après approbation par les communes concernées.

Systèmes dl enseignement Matériel de démonstration et d'expérimentation, projection Francis O. Rychner, Conseiller didactique 8ureau romand Poste restante 1180 Rolle 0021·80858 93

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Page 29: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

Documents audio-visuels ou sonores sur la passion et la résurrection du Christ

Voici répartis selon trois groupes d'âges, quelques documents sonores (RP). visuels (montage R). audio·visuels (R+) ou vidéos (CVR) pour soutenir nos catéchèses sur la Passion, le chemin de croix et la résurrection du Christ.

1. Pour les 5-7 ans

R 1033 Chemin de croix, le petit Colin découvre le chemin de croix parcouru par Jésus. 16 dias-dessins avec livrel (2 exemplaires).

R 81 ·82 La Pâque de Jésus, du dimanche des Rameaux au matin de Pâques. Une bande dessinée, avec 48 dias et un livret. (2 exemplaires).

R 350 Jésus fait son repas d'adieu, annonce de la Passion, préparation du repas pascal, célébration du repas et institution de l'Eucharistie. 18 dias·dessins avec livret.

R 351 Passion et mort de Jésus, Jésus est trahi, arrêté, jugé, condam· né et cmcifié. 25 dias-dessins, avec livret.

R 352 Résurrection et apparitions de Jésus, 14 dias·dessins avec livret.

R 144·146 Du Jeudi-Saint à Pâques, "Vers le Seigneur., 16 dias avec livret.

R 482·83 En route vers la fête de Pâques, du dimanche des Rameaux à la prière de Jésus au Jardin des Oliviers. , Palettes bibliques., 12 dias avec livret.

R 476·78 Jésus est mort et ressuscité, de l'arrestation de Jésus aux apparitions de Pâques. "Palettes bibliques. , 12 dias avec livret. (3 exemplaires).

R 569 De Gethsémani à la mort de Jésus, l'arrestation de Jésus, son procès et sa mort en croix. 31 dessins de Joudiou, avec Iivrel

R 570 Le Ressuscité, apparitions de Jésus aux femmes, aux disciples d'Emmaiis, aux Apôtres. Ascension. 30 dessins de Joudiou avec livret.

CVR 480 Résurrection de Jésus, "Raconte·moi la Bible •. 1'rois séquen· ces de 7 min. en dessins animés.

CVR 541 La Passion de Jésus, de l'onction de Béthanie à la résulTec· tion de Jésus. Avec des marionnettes. 25 min.

2. Pour les 8-12 ans RP 104 La plus belle histoire, Jésus de Nazareth III, de l'annonce de la Passion à la mort et à la résurrection. 40 min.

R+ 51 Chemin de croix missionnaire, accent mis sur l'engagement à la suite du Christ. 23 dias, 20 min.

R+ 204 Qui veut me suivre, chemin de croix, 30 dias, 15 min.

R+ 961 Chemin de croix d'hier et d'aujourd'hui, une méditation avec les vitraux de Chermignon dessous, 30 dias, 23 min.

R 1026 Chemin de croix, avec les tableaux de l'église d'Ollon (VD) 15 dias avec livret.

R 1034 Chemin de croix, 15 dias·dessins avec livret.

R+ 414 Jésus de Nazareth: la Cène, images d. Franco Zeffirelli, 24 dias, 7 min.

R+ 415 Jésus de Nazareth: le procès de Jésus, images de Franco Zeffirelli. 24 dias, 12 min.

R+ 416 Jésus de Nazareth: la mort et la résurreetion de Jésus, Images de Franco Zeffirelli, 24 dias, 13 min.

R+ 31-33 et 310 Le Pain de vie, du repas pascal à l'arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers. Imagcs de Franco Zeffirelli . 48 dias, 15 min. (4 exemplaires) .

R+ 34·36 et 311 L'Innocent condamné, procès de Jésus, ses wrtures et sa condamnation à mort. Images de Franco Zeffirelli, 48 dias, 15 min. (4 exemplaires).

R+ 37·39 et 312 Le Crucifié ressuscité, chemin de croix, mort, sépul· ture de Jésus et ses manifestions aux disciples. Images de Franco Zeffirelli, 48 dias. 15 min. (4 exemplaires).

R+ 606·10 La Passion: Jésus de Nazareth, 56 images de Franco Zeffirelli, avec la première version ti rée de l'Evangile selon saint Jean. 30 min. (5 exemplaires).

R 962, 1035 Je marche avec Jésus, 9 diapositives pour raconter l'épi· sode des deux disciplines d'Emmaüs. (2 exemplaires).

R+ 984 Si on jouait Emmaüs, une mise en scène réalisée par des enfants au catéchisme. 18 dias, 7 min.

R+ 990 Emmaüs, hier et aujourd'h'ui: une relecture et une actualisa· tion du récit de Luc. 36 dias, 10 min.

R+ 1031 Pâques ... temps des partages, la vie ch rétienne vécue à la lumière de Pâques. 84 dias, 28 min.

CVR 01 Jésus, deuxième partie: du dimanche des Rameaux à la résur· reetion de Jésus. 60 min.

CVR 03 Jésus monte à Jérusalem, des Rameaux à la mort et à la résurrection de Jésus. 60 min.

CVR 41 Passion, mort et résurrection de Jésus, Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli, 60 min.

CVR 66 Un conteur biblique: Vincent Toccoli VI, la montée à Jérusa· lem et la dernière Cène. 30 min.

CVR 118 L'Evangile selon saint Luc IV, l'entrée de Jésus à Jérusalem, la Cène, la crucifixion, la résurrection et l'Ascension de Jésus. 65 mm.

CVR 287 Les mystères douloureux, la Passion du Christ présenté en 1& tableaux: l'agonie au Jardin des Oliviers, le procès, la flagellatIOn et .' couronnement d'épines, la condamnation avec le portement de la croIX et la crucifixion. 90 min.

RÉSONANŒS ~ FF.VRŒR 1991

CVR 288 Les mystères glorieux, la résurreetion de Jésus, l'Ascension, la Pentecôte, .l'Assomption de la Vierge Marie et son couronnement dans le ciel. 90 mm. CVR 461 La vie de Jésus, procès, Passion et mort de Jésus. 50 min.

CVR 462 Mort et résurrection de Jésus. 50 min.

CVR 512 Qui es,t Jésus: il est vivant, la Passion, la cmcifixion, la résurrection de Jesus. 30 mlll.

RO 106 Choix de chants sur la résurrection du Christ, 90 min.

3. Jeunes et adultes

RP 21 Chemin de croix de Lourdes 1982, 60 min.

RP 42 Chemin de croix, chemin du cœur, textes de Michèle et du Père Ripolli. 50 min.

R+ 40·41 Chemin de croix, texte de Gabriel Pont avec des chants du petit chœur cie MaJtigny, 83 dias, 50 min.

R+ 440·41 Chemin de croix pour aujourd'hui, 72 dias, 30 min. (2 exemplaires).

R 869 Chemin de croix, chemin de salut, 45 dias avec livret. Pour méditer les étapes de la voie douloureuse.

R 870 La route de l'amour, 45 dias avec livrel Méditation qui nous invite à suivre le Christ: une vie donnée librement, c'est une mmi pour la Vie.

R 981 Regard et méditation: chemin de croix avec les vitraux de Vereorin. Texte de Paul de la Croix. 30 dias avec Iimt.

R+ 928 Un matin ... un train, chemin de croix. 63 dias, 25 min. Une réflexion sur l'actualilé ~lI chemin de croix.

R+ 1037 Le chemin de la croix, 27 dias, 18 min. Histoire de la Passion d'après saint Matthieu.

RP 38 Les rencontres de Jésus, N' 3, pendant la Passion, 60 min. Rencontres avec Juclas, Caïphe, Pierre. Rencontres avec Pilate, sur le chemin de croix, sur la croix.

HP 39 Les rencontres de Jésus, N' 4, après la résurrettion 60 min. Rencontres avec Marie Madeleine, les Apôtres, avec les disciples d'Em· maüs. Rencontre au bord du lac. Pentecôte, l'encontre avec Paul.

RP 69 La Passion selon saint Marc, 60 min. Chant de la Passion de saint Marc selon un texte de Denise Launay avec 4 solistes et chœur.

RP 73 Evangile selon saint Marc, de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem à sa résurrection (chap. Il à 16,20) , 35 min.

R+ 385 Résurrection, étude des témoignages SUI' la résulTection du Christ et du meS&1ge de Pâques. 66 dias, 30 min. (3 exemplail·es).

R+ 428·34 Le procès et la Passion de Jésus, 60 dias, 30 min. Un texte de Daniel Rops sur des images du peintre Decaris.

R+606·10 La Passion, Jésus de Nazareth, 56 dias, 30 min. Images de Franco Zeffirelli avec un texte pour jeunes de J. de Bruynne.

R+ 838 Psaume de résurrection, 35 dias, 12 min. Une méditation sur le mystère de Pâques.

R 871 Le Christ r.ssuscité, 37 dias avec livret. La résurrection du Christ exerce son influence sur toutes choses.

R+ 917·19 Prier les mots de la vie, trois montages de J. Debmynne, avec deux enregistrements de 5 et 10 min, et 12 dias: R+ 917 Mourir: crucifixion de Jésus. R+ 918 Ressusciter: Marie Madeleine. R+ 919 Marcher: les disciples d'Emmaiis.

R 925·28 Il est ressuscité pour nous, les récits de la résurrection d'après les quatre Evangiles: R 925 La résurrection de Jésus selon saint Matthieu, 24 dias. R 926 La résUl'rection de Jésus selon saint Marc, 24 dias. R 927 La résurrectiou de Jésus selon saint Luc, 24 dias. R 928 La résmeetion de Jésus selon saint Jean, 36 dias.

R 929 La Passion selon saint Jean de l'arrestation de Jésus à son enseve lissement 48 dias avec livret.

CVR 184 Deux émissions sur la Passion du Christ, Orawrio de Niccolo Jomini. 50 min. La Passion scion saint Matthieu raconté par Len Ca· rioll. 25 min.

CVR 323 Le jour où le Christ est mort, film de James Collan Jones sur le dernier jour de la Passion du Christ. 140 min.

CVR 289 Jésus Superstar, film de Norman jewison présentant les 7 derniers jours de la vie du Christ. 105 min.

CVR 533 Golgotha, un film retraçant les événements du jour des Rameaux à celui de Pâques. 90 min.

CVR 537 La résurrection, une émission du «Jour du Seigneur», dans la série" Repères pour croire •. 1990. 25 min.

Françoise Pralong

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Page 30: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

INFORMATIONS OFFICIELLES --------------______________ r-------------__

COURS DE PERFECTIONNEMENT

ÉTÉ 1991

AU PERSONNEL ENSEIGNANT DES ÉCOLES PRIMAIRES DU VALAIS ROMAND

Mesdames, Messieurs, Une nouvelle fois, nous publions, en guise d'information préalable, la liste des cours de perfectionnement qui se dérouleront pendant l'été. On le constatera, le programme est abondant et varié, de nature à satisfaire à de multiples aspirations. Il a reçu l'approbation de Monsieur le Chef du Département de l'instruction publique. Comme à l'accoutumée, nous le savons, le personnel enseignant des écoles primaires du Valais romand saura montrer, par une participation totale, son intérêt et sa disponibilité. Dans l'étude que nous accomplissons régulièrement avec les inspecteurs sur la fréquenta­tion des cours, nous constatons assez souvent que l'on s'inscrit à des activités dans les­quelles on excelle déjà. Tel maître, mélomane averti , voudra suivre un cours de chant. Telle enseignante, calée en dessin, s'annoncera volontiers pour un séminaire d'éducation artistique_ Ces inclinations sont normales et permettent un véritable perfectionnement dans la branche privilégiée. Pourrions-nous suggérer que l'on inverse de temps en temps les critères de choix et de décision. Que l'on s'inscrive à un cours parce que, précisément, ce dernier fournit l'occa­sion d'un rattrapage dans une discipline un peu délaissée. Ainsi, petit à petit, un équilibre meilleur se produirait et l'enseignement en tirerait un bénéfice certain. Nous vous remer­cions d'y songer et d'avoir le courage d'une option difficile. Avec le numéro de «RÉSONANCES» d'avril 1991, paraîtra le programme définitif et détaillé des cours. Toutes les indications utiles seront communiquées. Les bulletins d'ins­cription s'y trouveront également. En raison de la parution des nouveaux moyens d'enseignement d'histoire, tous les ensei­gnants de 6' primaire seront invités à participer à deux journées de présentation de ces ouvrages. Ces rencontres obligatoires se situeront en dehors des sessions pédagogiques ordinaires, selon des indications qui seront données ultérieurement. En plus des perturbations qu'ils causent à l'organisation générale, les désistements ont pour conséquence que certaines personnes, désireuses de suivre un cours, en sont finale­ment empêchées alors même que la place est devenue disponible. On ne peut en effet procéder à des transferts de dernière heure. Il faut donc éviter ces renonciations. Si elles sont justifiées par un événement majeur et imprévu, il y a lieu de les annoncer sans tarder à l'organisation. D'ores et déjà, nous faisons appel à votre esprit de discipline et de camaraderie.

Le Chef du service de l'enseignement primaire ct des écoles normales

A,tselme Palwatier

PERFECTIONNEMENT DE L'ÉTÉ 1991 DESTINÉ AUX ENSEIGNANTS DU CYCLE D'ORIENTATION

THÈMES ET DATES LIEUX DESTINATAIRES

!. Semaine du 24 au 28 juin 1991

Français: les activités de production de textes dans Conthey Maîtres français une perspective de diversification (24 et 25 juin)

Allemand: initiation à la préparation de tests pour UD Conthey Maîtres allemand (24 au 26 juin)

Diététique: les problèmes de santé liés à notre Sion Maîtresses d'Ef' alimentation (24 au 27 juin)

Réalisation d'une icône (24 au 28 juin) Sierre Maîtres de TM Formation des animateurs d'éducation au choix Sion Enseignants du CO professionnel (24 au 28 juin) proposés par les

directeurs L'informatique, un outil de travail pOUl' l'enseignant Sierre Maîtres d'infor. sur (24 au 28 juin) IBM et Comp.

Il. Semaine du 12 au 16 août 1991

Education physique: cours polysportif (12 au 14 août) Sion Maîtres d'EPH diplômés 1 ou Il

'IYavail dll verre acrylique (12 ail 14 août) Conthey Maîtres de TM Sécurité et prévention des accidents dans les ateliers de Sion Maîtres de TM travaux manuels (16 août)

III. Semaine du 19 au 23 août 1991

Allemand: bain linguistique dans UD (19 au 22 août) Martigny Maîtres allemand

Allemand: nos expériences avec UD (21 et 22 août) Sion ou Maîtres allemand Martigny

Géométrie expérimentale, prolongement de la journée de Sion ou Maîtres de math. présentation (I9 au 21 août) Monthey ayant participé à la

journée de présentation de mai

Formation des animateurs d'éducation au choix St-Maurice Enseignants du CO professionnel (I9 au 23 août) proposés par les

directeurs Education physique au CO (I9 au 23 août) Sion Maîtres d'EPH,

Education physique: cours polysportif (19 au 21 août) non-spécialistes

Sion Maîtres d'EPH,

'-diplômés 1 ou Il

RESoNANŒS . rf:vRIf:H 1991

ANIMATEURS/ REMARQUES

J. -P. Bronckart

M. Bovet (12 participants au maximum)

H. Clavien

Abbé Broccard

M. Dirren, M. Pellerano

A. Antille, G. Duc (reprise évent. en août)

E. Beney et autres animateurs

B. Raboud

BPA

M. Riand, K.-M. Proske et C. Pfammatter

H.-P. Birbaum WR)

S. Pahud et assistants

M. Dirren, J. Pellerano

J.-P. Dénéreaz

L. Rielle et autres animateurs

Page 31: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

CO URS DE PERFECTIONNEMENT 1991

J. Cours du 24 au 28 juin 1991

FORMATION CONTINUE II. nidot/hl/If'

'l'echniflUl' et 1)é( l a~ogi(' de la \ctlurt' (24 -26 juin) Lire en rla~..e .. . (2'1·2(i juin) Lire en claR>;C, .. lM .... Tomay 26-28 juin) Vl.ilis<ltioll Ilu livre de lN'turf' 21' (21 ·26 juin) 1'ToulJll'S du l<lngagc oral (24 ·tH juin) lA' t'onte tl·l·l8 juin) COlin; sur l'expression (24-28 juin) M;llhématiquf' j-2P (:l 'I-tG juin) ~ l mhëmati(llIl' l ,III (24-26 juin) MathématillUE.' :l·liP (24-2(; j\lin) Approche de l'oiseau et de son milieu (2,1-28 juin) NaLure ail jOllr 1e jour (2" -28 juin) Programme de dévclolJl)emcnl affectif (24·28 juin) 1 .. 1 formation des cnfanl'i il \<1 prière (24 -27 juin) Atelier - mu~iqu(' (24-28 juin) AtcompaJ.,rnemenl. Ù la guit.1J'e (24 -28 juin) Eduration physique il l'écolt, primaire (2,1-28 juin) Le langage du corps-mi ml' (2,1-26 ju in ;) 12 h 00) 1,(' langage du corps-mime (2u ju in à 14 h 00 ail 28 juin) Créalivilê el expression coq)(lrclle en enfant.. (24 -26 juin) L'heure hdxlommlairt' du dess.in 5·6r (24-28 ju in) AfM :1~ ,11' 12 '1 ~28 juin) Le bois, rréaliollS 4·(iP (2,1-28 juin) Créations il l'école enfantine (2·I-l8 juin) Céramique ail fUlir il bois (2 1·28 juin) Cérami(IUe (24·28 juin) La couleur li travers les l)Cintres (2,j-28 juin) C.ap ilUX vents. cerf:i-\'olanL'I (2 1·26 juin) Cap aux vents, ccrfs-volants (27-29 juin à 12 h 00) Marbl1lre (211·27 juin) Couleur. com!)o~ition . collage (2'1·28 juin)

H P/;dug1If/Ù'· P,~yrl/f}/II!lie

Almroche tic soi Jlar lc rorps (24·28 juin) EnseÎ1,rnrr et être soi-même (24 -2(; juin) Communication orale ct créativité (24-28 juin) 1>, méthode TOMATIS 124~27 juill) Sophrologie (24 ·28 jllin) La dasse par ateliers ('11 enfant. 12,1·28 juin) 1 ... 1 marionnctte il 1\~ole (24 -27 juin) Analyse trans.1ctionnelle (21-28 juin)

C. ('/II/Hi yél/f/'ff/l.f el mllllte/.,; Allemand /français, lien entre le II tlut et le Bas·Valais Au pay!i des tortue/; (24-26 juin) Le lanbrage I01!o (24-28 juin) i,'onlinateur au service de l'écule (Atari) (2,1·28 juin) Dirtatiels l'l gestion de classe, {'Grl (24·27 juin) Economie \'alaisanne (24·28 juin) Introdll(:tion nux IcchnÎftUeS de communication 12 1-28 juin) Pl'(lagogie clu coup le ({ Mort/résurrectioll )) (21 -26 juin) Les milieux naturels valaisans (24 -28 juin) La culture IXlIlu laire (24 ·27 juin) Pain' maigrir nos I)(lllhclles (2 i -28 juin) Mieux comprendre les adoleS('ents (24·28 juin) In formations juridiques, rondit.. féminines (24-27 juin) Le~ heures musicales valaisannes (24 -28 juin) De la préh istoire à l·histoire .. . (24·28 juin) lA' scrahlJle el les jellx tic leUres (24-26 juin) ~:dl1cation au tlévrloppcment (27·28 juin) Couleurs el styles pOlir les femmes (24·26 juin) Couleurs el styles pOl1r les hommes (27-28 juin) Semaine cultllrclle il Paris (24-28 jllin)

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CO URS DE PERFECTIONNEMENT 1991

2. Cours du 12 au 16 août 1991

Ponr les cllseit.'11,mts(tes) diplômés en 1991

3. Cours du 19 au 23 août 1991

FORMATION CONTINUE A. JJi(/tlrliqllf

Françai:; IP 09·21 aOlllà 12h00) ... Françîlis 21) (21 aOlit à la h :30 au 2:J <lOIit) t'rançais llP (19·21 aoHO Français 5·(jP (19·22 août) Le conte (1 9·22 nont) Mul hèmati(]lIe: Ilwgr, f)·6 P 09·2:3 août) ('onna issml(~e IlL' l'environnement (19-22 nont) I.e roI. 1111 milieu vivant WJ-2:1 août) Prière du geste (19-2:1 aoüL) Programme tic développement affectif (19·23 amitl Comédie musicale l·t chilnsons 1-61' (19 - 2:~ aolit) Education physique il l'école enfantine (19 ·23 aont) Initiation il la [).Imlc dessinée (ll)·23 anîlt) ACM 1~2P (l9~2:1 aOÎ,t) AC'f 3-61' (l 9-2:j aoÎ,L) fêramiflue (\9·23 aotÎt) CéramiQue <lU four il hois (19-2:3 amit) Peinture sur ~ie (I!)·23 aotît) Peinture mlIIol le (19-2:3 ao Cl t) '!'crhniflues d'imllression (19·23 aOll t) Marionnettes (1 !)-2:1 aoûl) &uliiturc. moulage (19·23 aOlÎtl Accueil des enfants migrants (22 ·23 aofitl

/J. hdl((Joyif' · !' ... .IIeho/flf/i"

Qui snis-je, s('AAion PHil? 09·23 30fit) Les mécanismes de l'al)prent.issage 09·22 août) Sensibilisation à l'analyse tmnsactinnnelle (19·2 1 aOlÎt fi midi) SensiLilisat ion fi l'analyse tmns.'lctionllellc (21 aolÎt il 13 h 30 ail 2:1 août) PsycholoKie dl' .Jung (19·21 aolÎt) Les llIrthQ( l e~ de ll'avail selon A. tic la Garanderie (1 9-22 aon!) Oiffkultê sml<li res· relalions parents·clIsci!.rnants (19-2 1 <lolit) llistoire sans [lal·olt· ... communication non vernale 09-23 aont) SOllhrologie (19·23 août)

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Vi,l;' 119 ~ 2:1 aOÎ,L)

/J. ('III/I"lî !lf'II/'/1/II.!' l " fl/lIl/l'ds

Allemand Wl·2a aoilL) . .". . . . InformaLique, uases sur Marintm;h (1 !l-23 aolÏt) Informat iflue, hases sur IHM (19 ·23 aOIÎL) llisloirt' dl' l'êg-lise en Villais 09·23 août) .. . ... . luté{.,'T'at ion rOTiJs/cerveau/esprit (19·21 aoÎlt il midi) ... . Inlêgration ronwcervean/csprit (21 aonl li 13 h 30 au 2:.1 août) Introduction il la prolection environncment (19·21 août) Alelirr Ilromotion de la santé (19-23 aoCit) .. . . Vignes el vins du Valais (1 !)-23 aoül) [)c nle ll ~s aux fuseaux (19 ·2:1 aoCit) .... . ... . . . ('oun; cil' IJhilosophic f19·22 amÎt): ,Jean·Puul Sartre .... . 1I0lJLEH et l'hisloire de l'art. à la fin du XIXt siècle (19-23 août) I.e 1!)t siècle autour de Fenlinand Hodler (19·23 août) U lili~tion de~ bibliolhèques (19-22 aoill) . . . . .

Rr.l<lNANcr.s ~ rf:VRmR 1991

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Page 32: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

La murithienne Société valaisanne des Sciences naturelles

Vendredi 15 mars 1991

Samedi 16 mars 1991

Vendredi 19 avril 1990

Patricia Geissler: Introduction au monde des mousses. Excursion aux ~'o llatères sous la direction de Patricia Geissler ct Philippe Clerc: Flore des bryophytes et des lichens. Jérôme Fournier: Etude du régime alimen­taire de la huppe. Dans la région de Fully­Saillon.

Musée cantonal d'Histoire naturelle à 20 heures

Avenue de la Gare 40 1950 Sion

Tournoi de volleybaU des écoles du 2' degré

Lieu: Sali, Omnisports et salle de Goubing à Sime

Date: Mercredi 20 mars 1991

Horaire: 13 il 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultat.!;.

Equipes: a) Equipe féminine avec 2 licenciées au maximum sur le terrain. b) Equipe masculine ou mixte composée uniquement d'élèves appartenant à la même

classe.

Arbitrage: Chaque équipe met à disposition des arbitres.

Frais : L'AVMEP défraie le transport de toutes les équipes.

Responsable: Eddy Beney Rte de Bottire 3960 Sierre '!el. 027/55 91 12

L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident!

RÉSONANCES Mfnsuel de récole valaisanne.

Io:ditioll, administration, rêdaclion Dé~artcmCnl de Iï n ~ t ructiQn lluo1 ique (011') Officc de recherche et de documentation IHffiagogiques 100WPj

Directeur Jean-Pierre Salamin Gravelone fi 1950 SION 'Iëléphone (027) 21 6285.

Rêdadrice de .. RÉSONANCES .. Marie·France Viluilhn.

Photographe Olivier Devènes.

Donnees techniques Surface de eonlposition: 175 x 245 mm. format dc la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset cn noir cc une teinte vive, photo. lithos fournies ou frais de reproduclion f"rtuTés sêJ)l rement. pour document~ roumis prêts il la reprodut. tion.

Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet el aoiit.

Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.

RÉGIE DIIS ANNONCES PllRI.ICITAS. 1951 Sion 'Jélephone (027) 2!) 51 51 1,léfax (027) 23,7 GO.

Impression, expédition VALPRINT SA. 1951 Sion Thll pho", (027) 22 23 70 Thl, r", (027) 22 0741.

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( ) équipe(s) féminine(s) ( ) équipe(s) masculinc(s) ou mixte(s)

Bulletin d'inscription

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NB : Chaque établissement peut iuscrire au plus 3 équipes.

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