rendez-vous à vinitech-sifelt pr sent s aux troph es de lÕinnovation, cette ann e. la tendance...

32
JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 N° 925 - 21 NOVEMBRE 2014 Le salon Vinitech-Sifel aura lieu à Bordeaux du 2 au 4 décembre. En avant-première, l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain fait un tour d’horizon des nouveautés, témoigner les lauréats des trophées de l’Innovation, présente les tendances issues de la recherche et du terrain pour que ses lecteurs soient à la pointe de l’information viti-vinicole. Rendez-vous à Vinitech-Sifel Toute l’équipe de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain vous donne rendez-vous à Vinitech-Sifel sur son stand 1702 Allée E hall 1, pour des moments d’échanges et de convivialité. Spécial Vinitech-Sifel Des idées, de la technique et des innovations

Upload: others

Post on 01-Aug-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 € N° 925 - 21 NOVEMBRE 2014

Le salon Vinitech-Sifel aura lieu à Bordeaux du 2 au 4 décembre. En avant-première, l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain fait un tour d’horizon des nouveautés, témoigner les lauréats des trophées de l’Innovation, présente les tendances issues de la recherche et du terrain pour que ses lecteurs soient à la pointe de l’information viti-vinicole.

Rendez-vous à Vinitech-Sifel

Toute l’équipe de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain vous donne rendez-vous à Vinitech-Sifel sur son stand 1702 Allée E hall 1, pour des moments d’échanges et de convivialité.

Spécial Vinitech-SifelDes idées, de la techniqueet des innovations

Page 2: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Agenda

Bordeaux S.O Good,festival de l’épicurisme Bordeaux S.O Good, la fête de la gastronomie et de l’art de vivre aura lieu à Bordeaux du 28 au 30 novembre. Un événement festif, éducatif et artistique où les terroirs et les savoir-faire de Gironde et d’Aquitaine seront à l’honneur, tout comme les talents artistiques et culinaires. La CCI de Bordeaux, la mairie de Bordeaux, la Communauté Urbaine de Bordeaux et le conseil régional d’Aquitaine sont à l’origine du projet. La Chambre d’agriculture de la Gironde est partenaire de l’évè-nement ainsi que le CIVB, la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Aquitaine, l’AA-PRA… Tous sont associés à cette opération pour valoriser les atouts de la région - vin, produits & terroirs, gastrono-mie, culture & patrimoine…- et attirer des visiteurs locaux et, à terme, de toute la France et de l’étranger.

Marché de producteurs et d’artisansBordeaux S.O Good n’en sera pas moins un événement marchand à la veille des fêtes de Noël. Vins de Bordeaux et

du Sud-ouest, foie gras, huîtres, caviar, jambon de Bayonne, chocolat… seront quelques-uns des produits proposés à la dégustation ou à la vente dans le cadre de deux marchés de producteurs et d’artisans organisés place de la Bourse et dans la cour Mably, au centre de Bordeaux. Ces deux marchés vont constituer le cœur de Bordeaux S.O Good. Ils accueilleront une cinquan-taine de producteurs et de viticulteurs proposant, à la vente ou en dégustation, une large palette de leurs produits. Sur ces deux sites en accès libre le vendredi de 12 à 20

heures et samedi et dimanche de 10 à 19 heures les visi-teurs pourront, grâce au Pass Bordeaux S.O good déguster 5 verrines : 3 salées au Palais de la Bourse et 2 sucrées Cour Mably. Des démonstrations culinaires, des dégustations, des ateliers de cuisine ou d’ini-tiation œnologique, des décou-vertes culturelles et artistiques, des débats, des séances de cinéma, des balades gour-mandes, des rencontres avec des Chefs, un concert rock et gastronomie viendront complé-ter ce programme et proposer une approche transversale et nouvelle de la gastronomie,

de la gourmandise et de l’alimentation.

Une piste aux étoiles de ChefsBordeaux S.O Good, ce seront aussi des rencontres inédites avec des grands noms de la gastronomie du Sud-Ouest. En premier chef : Michel Guerard, parrain actif et engagé de cette 1ère édition de Bordeaux S.O Good. Dans son sillage, prés de 25 chefs aquitains ont accepté de donner leur temps et leur talent pour faire de Bordeaux S.O Good l’événement attendu.Toutes les infos sur www.bordeauxsogood.fr

> LES 29 ET 30 NOVEMBREComme chaque dernier week-end de novembre, les journées por tes ouvertes «Loupiac & Foie Gras» réunissent une ving-taine de viticulteurs de l’appellation bordelaise et autant de producteurs de foie gras des Landes, les 29 et 30 novembre, à Loupiac. De quoi faire ses courses – gour-mandes – et déguster sur place ces deux produits complémentaires. De nombreuses animations émailleront la fête.

www.vins-loupiac.com

> LE 6 DÉCEMBRELe dimanche 7 décembre, de 10 à 18 heures, le château Courtade-Dubuc, situé à Camblanes-et-Meynac ouvre ses portes à l’occasion du dernier marché à la ferme de la saison organisé par le réseau Bienvenue à la ferme. Toute la jour-née, Nathalie et Hubert Daron accueilleront les curieux et les gourmets et proposeront une visite des chais et une dégusta-tion des vins produits sur la propriété en plus du marché et du pique-nique.

www.bienvenue-a-la-ferme.com/Gironde

> 6 ET 7 DÉCEMBRELes 6 et le 7 décembre , les propriétaires des Châteaux de l ’Appel-lation Pessac-Léognan ouvrent grand les portes de leurs domaines. Cette année, les propriétaires de 38 Châteaux, dont 6 Crus Classés de Graves, sont heureux de présen-ter leurs vins rouges et leurs vins blancs secs au travers de visites, dégustations, ballades et animations.www.pessac-leognan.com

> 6 ET 7 DÉCEMBRELe lycée v i t ico le de Libourne-Montagne orga-nise, les samedi 6 et dimanche 7 décembre, sa 20e édition de la Fête des Terroirs. Elle se dérou-lera de 10 à 18 heures, dans les chais du lycée. Les visiteurs, munis d’un verre de dégustation pour-ront faire le tour de France des régions viticoles. Cet événement est organisé par les lycéens pour leur permettre d’appliquer les connaissances acquises tout au long de l’année et aussi pour financer leur voyage d’étude. Entrée : 6 euros.

www.libourne-montagne.educagri.fr

Sorties

Et aussi

Réforme de la PAC : les agriculteurs se forment Avec la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), des changements importants s’annoncent pour les agriculteurs girondins. La réforme de la PAC entrera en vigueur à partir de 2015. Cependant, les décisions prises par l’agriculteur dès cet automne, en terme de semis par exemple, impacteront le montant des aides qu’il percevra. Il est donc essentiel pour lui d’en connaître rapidement les détails pour faire les meilleurs choix. Pour tout connaître de cette réforme qui impacte dès cette année les exploitations, la Chambre d’agriculture organise des formations. Les prochaines auront lieu le 25 novembre à Mazères (Antenne ADAR de Langon, Saint-Macaire, Auros, Bazas, Grignols) et le 28 novembre à Blanquefort (Vinopôle). Renseignements : 05 56 79 64 11

Appel à projets viti-vinicoleLa documentation concernant l’appel à projet 2015 pour les programmes d’aide aux investissements viti-vinicoles est disponible sur le site internet de FranceAgriMer. Le dépôt des dossiers (partie1) est ouvert du 6 janvier au 30 janvier 2015 inclus, le formulaire partie 2 peut être déposé jusqu’au 27 février 2015 inclus. Sous réserve de crédits disponibles, le dépôt de la partie 1 pourra être ré-ouvert du 2 au 31 mars 2015 inclus, le formulaire partie 2 peut être déposé jusqu’au 30 avril 2015 inclus (cachet de la poste faisant foi).Tous les détails de cet appel à projet sur le site internet de FranceAgriMer, rubrique vin/aides ou http://www.fran-ceagrimer.fr/index.php/filiere-vin-et-cidriculture/Vin/Aides/Investissements/Programme-d-investissements-des-entreprises-vitivinicoles-Appel-a-projet-2015

RÉUNIONS CANTONALES DE LA FDSEALa FDSEA de la Gironde orga-nise des réunions cantonales autour des élections MSA et de différents sujets d’actua-lité, TESA, DSN, mutuelle santé des salariés, PAC 2015-2020, incidences sur les exploitations, le Prix Fait menacé par l’administration et les syndicats, loi d’avenir… Voici les dates prévues : le 24 novembre, à 18 heures, à la mairie de Pineuilh, le 26 novembre, à 18 heures, à la maison des associations de la Sauve pour Branne, Créon, Targon, le 27 novembre, à 18 heures, à la salle de la communauté de communes de Sauveterre pour Cadillac, Sauveterre, Saint-Macaire, le 3 décembre, à 10 heures, à la salle de la mairie de Gans pour Auros, Bazas, Grignols, le 8 décembre à 18 heures, à Preignac, chez Denis Roumegous, le 16

décembre, à 9 h 30, pour la zone Hautes-Landes

Réunions cantonales de la SDAELa section des anciens exploi-tants de la Gironde organise des réunions intercantonales sur les thèmes suivants : mandat de protection future, présenté par un notaire, élec-tions MSA et actualités syndi-cales. Elles auront lieu, le 27 novembre, à 14 heures, à l’URABLT de Grézillac pour Fronsac, Lussac, Libourne, Créon, Branne, Pujols, Sainte-Foy-la-Grande,le 9 décembre, à 14 heures, à la mairie de l’Isle-Saint-Georges, le 17 décembre, à 14 heures, à l’Isle-Saint-Georges pour Podensac, La Brède, Audenge, Gradignan, Mérignac, St Médard en Jalles, Blanquefort. D’autres dates sont à venir.

La 5e édition du festival des Vins de Bordeaux et d’Aqui-taine s’est déroulé à Wuhan (Chine), début novembre. 24 vins ont reçu un Trophée «coup de cœur». Les parti-cipants partageront leur expérience à Vinitech-Sifel.

Ils se verront remettre leur prix le mardi, 2 décembre, à 16 heures, lors du Vinitech-Sifel, sur l’espace Chambre d’agriculture de la Gironde, hall 1, allée A, stand n° 1702. De nombreuses animations auront lieu sur le stand.

La Chambre à Vinitech

Page 3: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

> QUESTIONS À… Jean-Luc Berger, expert de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, co-président du comité scientifique et technique du salon Vinitech-Sifel

«La tendance principale : l’agriculture de précision»

INNOVATION L’édition 2014 des Trophées de l’Innovation a été riche de découverte. Avec une confirmation : l’arrivée de l’agriculture de précision dans la viticulture.AAVA : Les Trophées de l’Innovation, ont, une fois encore, récompensé le développement d’outils performants et novateurs. Mais quelle est la tendance forte, cette année ?Jean-Luc Berger : Une soixantaine de dossiers ont été présentés aux Trophées de l’Innovation, cette année. La tendance principale trouvée par les experts, c’est l’agri-culture de précision. C’est un concept, un objectif déve-loppé par les organismes de recherche – Cemagref, INRA – il y a une décennie, qui prend corps depuis quelques années.Ce n’est pas une rupture, mais on sent l’émergence d’une robotisat ion, - comme le montre le prix spécial du jury, une mini-pelle avec enfonce-pieux chez Duvigneau – alliée à une grande précision. Cela donne moins de fatigue au viticulteur avec une qualité de palissage supérieure à la réalisation manuelle. On peut également illustrer cette tendance en œnologie avec le système Smart glass de la société Inozy, trophée d’argent, qui permet de faire des trans-ferts et un changement de turbidité pour une séparation précise du vin et des lies.

AAVA : Mais l’agriculture de précision, cela existe depuis longtemps dans les grandes cultures… ?J.-L. B. : Il est vrai que les grandes cultures ont une longueur d’avance dans ce domaine. Cela s’explique sans doute par le fait qu’elles sont plus faciles à mécaniser que les cultures spécialisées. Mais aujourd’hui, ce retard se comble doucement.

AAVA : Le palmarès fait aussi la part belle aux outils de désherbage et de travail du sol. Est-ce une évolution profonde du matériel ?J.-L. B. : On sait qu’en agri-culture, on devra apprendre, à terme, à se passer d’her-bicides. Il est donc logique de retrouver des propositions de travail mécanique du sol. C’est le cas du Guidalex, de la société Souslikoff, trophée d’or, d’EcosateYt de la socié-té Léger, trophée d’argent, du Mino-sillon, de la société Egretier, trophée d’argent. Même si ce n’est pas une révo-lution, cela permet un travail du sol plus précis et moins traumatisant pour les pieds de vigne. Les différents capteurs embarqués permettent aussi des opérations plus rapides et une diminution des coûts.

AAVA : Et en œnologie, quelle est la tendance ?J.-L. B. : Le fil rouge, même si ne n’est pas nouveau, c’est la qualité des vins. Sur ces aspects qualitatifs, il y a diffé-rents niveaux d’innovation.Le système Calibaie d’Amos Industrie, le trophée d’or, ouvre de nouvelles perspectives sur les vendanges avec des itiné-raires de vinification différents pour offrir des vins différents. Par exemple, dans le cadre d’une année un peu difficile, la solution actuelle, c’est le tri, la vinification et la dégustation pour donner le 1er vin à partir de la meilleure cuvée puis un 2e vin pour la cuvée moins bonne. Dans cette démarche de calibrage des baies en fonc-tion de leur taille, on va obte-nir deux qualités différentes pour une même vendange. Les baies les plus petites seront réservées pour les meilleurs cuvées, les autres pour les 2e vins… Cela permettra de limiter les variétés qualitatives entre les millésimes, même si cela ne les supprime pas.Les autres récompenses sont plus axées sur des améliora-tions, comme pour le pres-surage sous gaz neutre. Globalement, cela permet de limiter le contact air/vin. Mais l’effet sera plus ou moins prononcé selon les cépages.

AAVA : Comment faites-vous pour sélectionner ces innovations ?

J.-L. B. : Nous demandons aux exposants de nous présenter leurs propositions dès le mois de novembre avec une date limite de rendu des dossiers fixée en février. Les dossiers ne doivent pas avoir déjà été récompensés (à Vinitech-Sifel ou dans un autre salon euro-péen). Une première séance plénière regroupe une ving-taine d’experts. Si la proposi-tion est nouvelle, un groupe de 2 à 3 experts va étudier le dossier. C’est une partie un peu compliquée pour nous puisqu’il nous faut trouver des experts très pointus, mais sans conflit d’intérêt (pas de lien direct avec le concurrent ou d’expérimentation préalable sur le produit). Nous mobili-sons au total une cinquan-taine d’experts. Une base de données sécurisée va offrir aux experts les spécificités du produit. Puis ils vont l’évaluer chacun à leur tour. A l’issue de ces tests, l’expert-pilote fait la synthèse des avis. Il y

a souvent des différences de point de vue et il faut alors régler ces divergences. Ceci fait, une deuxième réunion plénière est organisée. C’est là qu’on arbitre. Ce n’est pas une science exacte, mais nous avons des critères de choix précis. Ceci fait, il y a une période de recours car les exposants peuvent contester la décision du jury. Par exemple, en cas de conflit sur un brevet enregistré par un autre que celui qui présente la nouveau-té… Les trophées sont ensuite rendus public.

AAVA : Finalement, quelle est l’utilité de ces Trophées ?J.-L. B. : Le trophée, c’est le moyen de signaler l’intérêt de telle ou telle innovation. Or ou argent, cela n’est pas très important, le choix n’est pas mathématique. Ensuite, c’est aux visiteurs d’approfondir.

«Nous avons toujours le souci de présenter une innovation et pas seulement un concept. L’outil doit avoir été expérimenté.»

Les services de l’Etat ont annoncé, le 17 novembre, la mise en place d’un protocole de surveillance des abeilles pour poursuivre l’étude des causes de leur mortalité. Deux zones sont ciblées : les Pyrénées et les Alpes. La surveillance commencera cet hiver et pour deux saisons. Des résultats d’une analyse faite à partir d’échantillons prélevés chez 52 apiculteurs touchés par la surmortalité historique de leur cheptel l’hiver dernier ont été révélés par la préfecture des Pyrénées-Orientales à l’origine de cette enquête. Les résultats ne permettent pas, en l’état, de conclure à une origine commune et unifactorielle pour l’ensemble des départements touchés.

Zoom sur

Ils ont dit“Ce n’est pas le doute mais la certitude qui rend

fou > Friedrich Nietzsche Philosophe allemand,

(1844 - 1900)

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Panorama

Retrouvez gratuitement la version PDF de votre journal avec le nom d’utilisateur suivant : LecteursAAVA

et le mot de passe : Avenir2014

Page 4: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Changement climatique, des solutions à appliquer viteCLIMAT Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) estime que les conséquences du réchauffement climatique peuvent encore être maintenues «sous contrôle» à condition d’agir rapidement.«Les gouvernements peuvent maintenir le changement clima-tique sous contrôle à des coûts limités mais ils devront pour cela réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici à 2100», conclut le Groupe intergouvernemental d’ex-perts sur l’évolution du climat (Giec), dans la synthèse de son cinquième rapport sur le changement climatique publiée le 2 novembre.

Diminution de 40 à 70 %Le document résume les trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (sur les preuves du réchauffement), en mars 2014 (sur les impacts) et en avril 2014 (les mesures d’atténuation). Pour obtenir une bonne chance de rester en dessous de 2°C d’aug-mentation des températures mondiales (comme le prévoit l’accord non contraignant signé à Copenhague en 2009), les scénarios du rapport montrent que les émissions mondiales devront diminuer de 40 à 70 % d’ici 2050 par rapport aux niveaux actuels et être «proches de zéro voire au-dessous en 2100». «Le coût de l’inaction sera bien plus élevé que le coût de l’action», a prévenu le président du Giec, Rajendra Pachauri. Les solutions préco-nisées : économies d’éner-gies, recours aux énergies renouvelables et au nucléaire,

développement de technologies de stockage du carbone…

Quantifiable et comparableL’étude, approuvée par plus de 120 gouvernements, servi-ra de base aux négociateurs pour parvenir à un accord des Nations unies contraignant sur les émissions de gaz à effet de serre lors de la conférence sur le changement climatique de Paris en 2015 (COP 21). Avant cela, la Conférence de Lima (COP 20) du 1er au 12 décembre doit poser les jalons de ce compromis. Il restera ensuite à trouver un équilibre

entre les efforts des uns et des autres (pays industrialisés et pays en développement). Dans une résolution adoptée le 5 novembre, par 56 voix pour, 2 voix contre et 9 abstentions, la commission de l’environne-ment du Parlement européen appelle tous les pays à contri-buer aux efforts d’atténuation du réchauffement climatique. Selon les parlementaires, cet accord devra inclure des mesures pour une stratégie d’atténuation, d’adaptation et de mise en œuvre afin de pouvoir réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % d’ici 2050. Ils

Pour obtenir une bonne chance de rester en dessous de 2°C d’augmentation des températures mondiales, les émissions mondiales devront diminuer de 40 à 70 % d’ici 2050.

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Politique

estiment que la conférence de Lima devra également convenir des obligations d’information afin de garantir que les contri-butions nationales soient quan-tifiables et comparables.

Chine et Etats-UnisEn attendant, les deux premiers émetteurs de gaz à effet de serre de la planète, la Chine

et les Etats-Unis, ont annoncé le 12 novembre à l’occasion d’un déplacement du président Barack Obama à Pékin, s’être fixé de nouveaux objectifs plus ambitieux de réduction de leurs émissions. Les Etats-Unis se sont engagés sur une réduction de 26-28 % de leurs émissions de GES d’ici 2025 par rapport à 2005. De son côté la Chine a pour objectif d’atteindre son pic d’émission «autour de 2030», avec l’intention «d’essayer d’y arriver plus tôt». Les Etats-Unis et la Chine représentent à eux deux 45 % du total des émis-sions de CO2 de la planète. L’Union européenne s’est pour sa part engagée à réduire ses émissions de GES de 40 % d’ici 2030. Cette annonce a été saluée par les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ou encore par le directeur général des Nations unies, Ban Ki-Moon, comme une étape importante vers la conclusion d’un accord contrai-gnant sur le climat en 2015 à Paris.

SA GOURDON Route de Geaune - 40800 Aire-sur-l’Adour

Tél. : 05.58.71.65.83 WWW.REMORQUES-GOURDON.COM

UN CONSTRUCTEUR À LA HAUTEUR

DE VOS EXIGENCES

PLUS DE 130 MODÈLES

VISITE D’USINE

LOCATION-VENTE

L’Unaf (Union nationale de l’apiculture française) demande au ministre de l’Agriculture de classer le frelon asiatique en danger sanitaire de 1ère catégorie, selon un communiqué, le 4 novembre. L’organisation s’inquiète de la progression de cette espèce invasive. «Le frelon asiatique s’étend désormais sur les trois quarts du terri-toire», poursuivent les professionnels dans le communiqué. Depuis deux ans, il est classé en danger sanitaire de 2e catégorie. Le surclasser oblige l’administration à engager une lutte contre sa progression.

Le temps d’une image

Page 5: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

«Réhumaniser» la relation entre clients et fournisseurs COMMERCE Le label «relations fournisseur responsables» agroalimentaire a été lancé le 6 novembre. Objectif : distinguer les entreprises ayant fait la preuve de relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs.Le label «relations fournisseur responsables» est désormais étendu à la filière agroalimen-taire. Depuis un an, le travail de fond était engagé par la média-tion inter-entreprises avec les principaux acteurs (FCD, Coop de France, Ania, système U, Intermarché…), afin de créer une déclinaison de ce label, «attes-tant de relations équilibrées entre distributeurs, industriels, coopératives et fournisseurs» dans la filière agroalimentaire, a indiqué la Médiation nationale des relations interentreprises, service dépendant de Bercy, constitué en avril 2010.

Privilégier des relations durables avec les PMECe label distinguera les entre-prises ayant fait preuve de relations durables et équili-brées avec leurs fournisseurs. Coop de France, l’Association nationale de l’industrie alimen-taire (Ania), la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), Système U, Carrefour, Auchan et Cora sont signa-taires du texte de lancement de ce label agroalimentaire. Intermarché et Casino ont indiqué qu’ils signeront très prochainement. Le label «rela-tions fournisseur responsables» existe déjà depuis 2012 dans

d’autres secteurs, et a distin-gué France Télécom-Orange, Total, Michelin, Aéroports de Paris. Sa déclinaison spéci-fique à la filière agroalimen-taire est désormais sur les rails. «Les premiers labels pourront être attribués début 2015», a assuré Jean-Philippe Girard, président de l’Ania.

10 engagementsLe label «relations fournisseur responsables» agroalimentaire pourra être décerné aussi bien à un distributeur pour ses bonnes pratiques avec son fournisseur industriel, qu’à un

L’un des engagements de la charte «relations fournisseurs responsables» appelle à «privilégier des relations durables avec les PME s’inscrivant dans une démarche partenariale».

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Politique

L’un de ces engagements appelle à «privilégier des rela-tions durables avec les PME s’inscrivant dans une démarche partenariale». Un autre appelle à respecter le «principe du coût total dans les appels d’offres : comparer à armes égales des offres de PME françaises et des sources délocalisées». Le label sera attribué après un

audit réalisé par un certificateur indépendant, Vigéo.

Créer «un état d’esprit»Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture a déclaré que l’ob-jectif est de créer «un état d’es-prit», sachant que «la loi, avec ses sanctions, sans un mini-mum de notion d’intérêt géné-ral, ne pourra pas s’appliquer». «Chacun a bien sûr ses intérêts spécifiques, mais doit prendre sa part dans l’intérêt général», a-t-il insisté. Par ailleurs, l’Auto-rité de la concurrence rendra son avis sur les accords d’achats groupés entre enseignes de la grande distribution au cours du premier trimestre 2015. Elle va «examiner si ce type de partenariat pourrait présenter des risques du point de vue de la concurrence». Elle doit également «réfléchir à des propositions de modifi-cations législatives permettant de rééquilibrer les relations commerciales entre grande distr ibut ion et industr ie agroalimentaire».

Et aussiLa médiation inter-entreprises La médiation inter-entreprises, service dépendant du ministère du Redressement productif, a été créée par décret du président de la République en avril 2010, suite aux conclusions des états généraux de l’Industrie, qui ont mis en évidence les effets néfastes d’un déséquilibre dans les relations entre clients et fournisseurs. L’un des objectifs que poursuit la Médiation est de «ré-humaniser» la relation entre clients et fournisseurs. «Le tissu industriel national des PME sous-traitantes représente une grande richesse pour le pays, sans compter le fait qu’il constitue le premier gisement d’emplois, de savoir-faire et de productivité de la France», déclare la médiation, dans son document de présentation. Au «top 10» des motifs de saisine, figurent les pénalités de retard abusives, les contrat à prix fermes sans prise en compte des fluctuations de matières premières, l’exclusion totale des conditions générales de vente, les retards volontaires de facturation. Plus de mille dossiers de médiation sont traités par an. Huit sur dix médiations abou-tissent à un accord. Dans un communiqué du 3 novembre, le médiateur des relations commerciales a rappelé à la filière agroalimentaire qu’elle peut solliciter son aide au sujet de la clause de renégociation devant figurer dans leurs contrats. Le décret n°2014-1196 de la loi Hamon, publié le 17 octobre, fixe la liste des produits agroalimentaires relevant de l’obligation de renégocier le prix de vente contractuel en cas de variation significative du cours des matières premières.

industriel avec son fournisseur coopérative ou producteur, qu’à la coopérative avec son adhé-rent, a précisé Pierre Pelouzet, médiateur national des rela-tions inter-entreprises. Le cadre est posé, il restera à attribuer le label aux entreprises, au vu de l’application des 10 engage-ments de la charte «relations fournisseur responsables».

Page 6: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Technique

Au 1er décembre 2014, nouvelle grille des salaires

Certiphyto : jusqu’en 2015

Retrouvez dans notre prochain numéro les salaires de tous les prix faits Médoc

et Hors Médoc.

CATEGORIES NON CADRES SALAIRES HORAIRESA - A2 9,53 €

B 9,55 €B2 9,55 €C 9,70 €D 9,92 €E 10,10 €

F (Champign. – Horticulture) 9,92 €G (Horticulture) 9,95 €

F (Agent de maîtrise) 11,35 € V 9,55 €

CADRESGROUPES SALAIRES MENSUELS

III A 2 035,00 € III 2 586,00 €II 3 115,00 €I 3 550,00 €

Et aussi

Le contrat vendanges rétabli au Sénat Le contrat vendanges n’est pas encore enterré. La Commission des finances du Sénat a rétabli le contrat vendanges lors du vote en premier lecture du projet de loi de Finances pour 2015. Le 6 novembre dernier, les députés se sont pronon-cés, en séance plénière et à une courte majorité, pour la suppression d’un dispositif qui prévoit une exonération des charges sociales salariales. Au Sénat l’amendement a été défen-du et soutenu notamment par Gérard César sénateur maire de Rauzan.

Changement climatique : les Chambres d’agriculture veulent mieux accompagner les producteursLes Chambres d’agriculture ont réfléchi à la manière de mieux accompagner les producteurs pour faire face au changement climatique, lors d’une journée d’étude à Paris, le 19 novembre. «Aller vers les agriculteurs en ayant comme clé d’en-trée l’environnement, c’est une erreur : il faut arriver avec des choses pragma-tiques», a conseillé Jean-Luc Gitton, vice président de la Chambre d’agriculture du Cher. «On touche des gens qui ont la tête dans le guidon pour survivre, on peut les toucher par l’éco-nomie : consommer moins d’énergie, c’est positif pour les émissions de gaz a effet de serre, mais aussi pour le porte monnaie», a-t-il développé. Pour faire face aux enjeux climat énergie biomasse, les chambres d’agriculture veulent définir une feuille de route pour 2020, afin de «faire de l’agriculture une source de solution».

SALAIRES Un arrêté fixant la nouvelle grille des salaires est paru au journal officiel du 8 novembre 2014. La nouvelle grille n’est applicable qu’aux salaires versés à partir du 1er décembre.

MAIN D’ŒUVRE De la prolongation du Certiphyto au compte de pénibilité, les actualités législatives.

La Loi d’avenir pour l’agricul-ture proroge la date limite d’obtention du Certiphyto au 26 novembre 2015, date initia-lement prévue au 1er octobre 2014, répondant ainsi à une demande professionnelle régu-lièrement rejetée. Il est désor-mais important de programmer ces formations. Les chefs d’ex-ploitation doivent se mobiliser. Vivéa poursuit son engagement dans la réussite de ce dispositif

en continuant de le financer jusqu’à fin 2015 et en mainte-nant la gratuité de la formation pour les stagiaires.

Compte pénibilitéLes modalités de prise en compte de la pénibilité des emplois sont définies par décret.Le compte pénibilité permet d’ouvrir des droits aux sala-riés qui sont exposés à des

facteurs de risque. Ces droits, inscrits dans un compte person-nel de prévention de la pénibi-lité (CPPP), se traduiront par des heures de formation, un maintien de la rémunération en cas de réduction du temps de travail et un départ anticipé à la retraite. Ils seront financés par un fonds alimenté par des cotisations des employeurs.Au 1er Janvier 2015, entrera en vigueur la prise en compte de 4

critères de pénibilité :- milieu hyperbare,- travail de nuit,- travail en équipes alternantes,- travail répétitif.

La position de la FNSEAComplexité, risque juridique et surcoûts : la FNSEA dénonce les orientations prises pour la mise en œuvre du compte. Les décrets pris ne laissaient entrevoir ni simplification ni limitation des surcoûts pour les entreprises. Le 4 novembre, le Sénat a voté un amendement au projet de loi de simplification des entreprises, remettant en cause les 6 autres points du compte pénibilité qui devaient entrer en vigueur en 2016.Les entreprises devaient en effet prendre en compte les postures pénibles, les manu-tentions manuelles de charges, les agents chimiques, les vibra-tions mécaniques, les tempéra-tures extrêmes et le bruit. Des données trop complexes pour les entreprises qui auraient été mises dans une situation de formalités inextricables.Les entreprises doivent avant tout privilégier la prévention des risques professionnels en utilisant le document unique d’évaluation des risques professionnels et en formant et informant leurs salariés à la prévention et à la sécurité.

La Loi d’avenir pour l’agriculture proroge la date limite d’obtention du Certiphyto au 26 novembre 2015.

Le TESA évolueLa loi d’avenir pour l’agri-culture du 13 octobre 2014 comporte plusieurs mesures intéressant les employeurs agricoles. Parmi elles, le futur «Titre emploi-service agricole» (TESA). Service de la caisse de MSA, le TESA pourrait être proposé aux employeurs durant le premier semestre 2016. Il devrait remplacer le TESA dans sa version actuelle de titre emploi simplifié agricole.

Marie-France Chauvet Raynaud, service employeurs

de la FDSEA

Page 7: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Vin à la loupeVINIFICATION Le millésime 2014 aura procuré des raisins à potentiel élevé, après la valorisation entamée pendant les vinifications celle-ci devra se poursuivre avec l’élevage qui débute. Le vin nouveau présente naturellement une instabilité qu’il faut résoudre afin que la richesse phénolique extraite ne fonde pas comme neige au soleil.Tout avait débuté sous de mauvais auspices avec des mois de juillet et août historiquement défavorables aux raisins, heureu-sement le mois de septembre aura été très clément. Une fois n’est pas coutume, ceux qui se sont investis au vignoble pour obtenir une matière première de qualité auront récolté les nobles fruits de leur labeur.Les vins rouges fraîchement finis de fermenter se caracté-risent par des acidités un peu plus élevées et des teneurs en polyphénols satisfaisantes, un profil favorable à la garde avec du fruit qui permettra également une commercialisation précoce.

ClarifierLa première étape consiste à éliminer le maximum de parti-cules en suspension. Il peut s’agir de débris qui apporte-ront des goûts végétaux et fixe-ront la couleur. Un autre risque parfois négligé est leur aptitude marquée à la consommation d’oxygène qui peut nuire à la stabilisation et provoquer des phénomènes de réduction. Ce peut être des micro-organismes nuisibles ou non.Il faut intervenir précocement, dès la fin de la fermentation alcoolique. L’introduction d’une préparation enzymatique spéci-fique sous marc aura un impact important sur la turbidité finale et diminuera le volume de vin de presse. L’action sur la rondeur en bouche sera accentuée par une activité de type beta-gluca-nase (non autorisée en vinifica-tion Bio).

La filtration précoce, type filtre presse, sera un atout pour la qualité finale des vins de presse et des thermovinifications. Ce procédé physique rend les vins moins troubles, mais aura peu d’impact sur les caractéristiques organoleptiques des tanins. Elle permet de valoriser au mieux les volumes.Le collage ne doit être prati-qué que si la turbidité n’est pas excessive, ce peut être un complément à la filtration. En plus de la clarification, on peut s’en servir pour amoindrir une structure tannique trop réac-tive. Son rôle stabilisant est essentiel.Le froid appliqué de manière précoce n’est pas une alterna-tive satisfaisante, il restreint trop le travail pendant les premières

semaines. Il s’agit de conserver les vins au-dessus de 13 °C au moins jusqu’au mois de février.

StabiliserAu-delà des équilibres obtenus entre les tanins et les antho-cyanes, le vinificateur va pouvoir influer sur la quantité et la quali-té des polyphénols qui seront conservés au cours de l’élevage.Les pH sont plus bas cette année (surtout pour les merlots), ce qui est favorable à l’expression de la couleur mais rend égale-ment les vins moins sensibles à l’oxydation.L’apport d’oxygène (après s’être assuré que l’on ne court pas de risque microbiologique) peut accélérer la stabilisation des anthocyanes et diminuer la réac-tivité des tanins. Cette technique

La filtration, une technique applicable parmi d’autres.

Et aussiCohérence : clé de la réussite de son élevage Une multitude de pratiques existent, le vinificateur-éleveur devra construire un process cohérent où chaque étape est choisie en fonction de celle à venir.Dès l’objectif produit défini considérant le vin obtenu après les vinifications le cheminement doit être établi. Hors pratiques correctives, on se concentrera sur la valorisation des qualités intrinsèques du vin. Il faut éviter les pratiques systématiques et faire des essais lorsque cela est possible (et conserver des échantillons témoins).L’oxygène, la température du vin et le dioxyde de soufre actif constituent un triptyque essentiel devant être pris en compte avant chaque étape.

Brett’Less A l’issue d’un projet d’expérimentation de 5 années (CPER) , l’approche Brett’Less a été créée. Jean Christophe Crachereau détaille cette étude : «cette analyse de risque est basée sur les conditions de croissance ou de déclin de Brettanomyces en fonction des conditions du milieu et des opérations œnolo-giques réalisées. L’objectif est d’obtenir une règle de décision permettant de cibler les cuves à analyser ainsi que le moment du contrôle à effectuer.»La Chambre d’Agriculture lance la version en ligne de Brett’less. Le viticulteur dispose d’une connexion sécurisée et personnali-sée : il a accès à toutes ses données, ses tableaux de bord, qu’il peut à tout moment transmettre à son œnologue conseil pour décider avec lui des mesures à prendre. Des alertes mails et sms l’avertissent quand le niveau de risque est dépassé. Encore mieux, le logiciel croise et analyse en permanence les données de son chai (pratiques œnologiques, conditions environnemen-tales, composition des moûts et des vins...) pour recalculer l’estimation du risque et déterminer les causes possibles de la contamination. (voir aussi en page 22)

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Technique

AgencerLa richesse phénolique totale est déterminée par le rapport marc/jus lors du remplissage de la cuve. Un déficit en polyphé-nols ne se comble pas une fois l’écoulage réalisé, on pourra tout au mieux assouplir ou enrober les tanins présents.Les vins de presse bien travail-lés seront un complément peu coûteux. Une fois bien «nettoyés», procédez à des essais d’assem-blages avec votre œnologue.Les alternatifs sont intéressants pour réorganiser le volume de bouche en apportant de la sucro-sité. Leur utilisation se raisonne car au delà de l’apport aroma-tique pas toujours élégant un risque d’uniformisation existe.

A contre courant de ce qui est expliqué dans le paragraphe «Clarifier», l’élevage sur lies peut être prolongé au delà de la fermentation malolactique. Cette pratique très risquée si elle n’est pas maîtrisée est plutôt adaptée aux vins concentrés et destinés à un élevage long de préférence en barriques. L’aération modérée, les phénomènes enzymatiques nécessitent de conserver une température voisine de 13 à 15°C le premier hiver. Attention au risque microbiologique !

Le temps d’une image

ContactPaul Godard de Beaufort, œnologue conseil,

Chambre d’agriculture de la Gironde, [email protected], 05 56 35 00 00 06 48 03 98 56

n’est pas anodine, elle doit faire l’objet d’un accompagnement rigoureux.Enfin le collage évoqué plus tôt, peu coûteux et facile à mettre en œuvre, sera utile une fois les fermentations malolactiques terminées.

Page 8: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

SALON Tous les 2 ans, les filières vigne et vin et fruits et légumes se retrouvent à Bordeaux pour découvrir les nouveautés et multiplier les rencontres professionnelles.Du 2 au 4 décembre, Vinitech-Sifel ouvrira ses portes au Parc des Expositions de Bordeaux-Lac. Pour cette 19e édition, 850 exposants, représentant 1 200 marques, venus d’une vingtaine de pays, se répartiront dans 5 pôles : techniques culturales, fruits et légumes, services et formation, équipements de caves et de chais, embouteil-lage et conditionnement. 65 000 m2 d’exposit ion, complétés par un espace dédié aux innovations et nouveau-tés pour mettre en valeur les produits primés dans le cadre des Trophées de l’Innovation ainsi que les derniers équipe-ments annoncés par les expo-sants du salon. On y trouvera également des démonstrations et un panorama des trophées des années précédentes. Eric Dulong, le président du salon souligne : «L’édition Vinitech-Sifel 2014 sera celle de toutes les solutions des filières, viti-vinicole, arboricole et maraî-chère, avec une mise en valeur

plus que jamais nécessaire des innovations, des élans et de toutes les forces de proposition de ces secteurs. Les Trophées de l’Innovation en sont une parfaite illustration.»Le salon se tourne, comme le montrent les Trophées de

l’Innovation, vers l’avenir. Et dans un contexte de réduc-tion des intrants, propose un espace «Ecophyto : pulvérisons autrement».

Nouvelles pratiquesRéalisé en partenariat avec

Le salon accueille un grand nombre de visiteurs français et étrangers à Bordeaux. (ph. Julien Fernandez - CEB - Vinitech Sifel 2012)

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Vinitech-Sifel : agrégateur d’énergies

La sphère des métiersLa deuxième édition du salon de l’emploi et de la formation des filières de l’œnologie, de la viti-culture, de l’arboriculture et du maraîchage s’installe à nouveau au cœur de Vinitech-Sifel. Le concept a fait ses preuves en 2012 en accueillant plus de 10 000 visiteurs dans les allées de la Sphère des Métiers. Le salon réunit sur trois jours les acteurs de la formation et du recrutement des filières vigne et vin et fruits et légumes. Parmi les professionnels présents, une vingtaine d’exposants spécialisés dans ces filières pour accompagner exploitants et candidats. La sphère des métiers, c’est aussi des Job Dating avec des recruteurs de la France entière. Les personnes intéressées peuvent prépa-rer leurs rendez-vous en ligne (www.laspheredesmetiers.com/index.php/job-dating). Ces dispositifs seront complé-tés par des conférences, tables rondes, ateliers, animés chaque jour par des professionnels, des experts, des intervenants reconnus. De quoi remettre ses connaissances à jour, nouer de nouveaux contacts et découvrir les outils de demain.

M. R.

la Chambre Régionale d’Agri-culture d’Aquitaine, la DRAAF, l’IFV et INVENIO, l’espace «Ecophyto : pulvérisons autre-ment» informera et accompa-gnera les professionnels dans cette évolution des pratiques de production. Il accueillera une exposition de matériels de pulvérisation qui répondent aux enjeux agroenvironnemen-taux avec en nouveauté, des produits dédiés à l’arboricul-ture. Il sera complété par un espace conférences-débats avec l’intervention d’experts sur le sujet.

Complantations...

plantations...

toujours le Bon plant pour Votre Vigne!

Plants Conteneur

Plants inoCulés tri-Choderma

séleCtion massale

plants en pots BiodegradaBles

plants traditionnels

grands plants

plus de 250 assemBlages disponiBles !

prestataire de serViCes

produits greffés-soudés Certifiés

traitement à l’eau Chaude

plantation manuelle

seCond arrosage méCanique

plantation méCanique au gps

Conseil teChnique et suiVi

finanCement agilor

SARL du Vieux Puit RéAud 33860 ReignAc de BLAye

teL: 05 57 32 41 76 / 06 37 50 28 87 [email protected]

httP://www.PePinieReS-BouiLLAc.com

LivraisonFinancement AgilorSuivi TechniqueService Après-vente

Deux Générations de Pépinièristes Viticoles

Et aussi

Baromètre Vinitech-Sifel/BVA Depuis 4 ans, le salon Vinitech-Sifel édite un baromètre diligenté par l’institut BVA sur les «bilans et perspectives des investissements des professionnels des filières viti-vinicole, arboricole et maraîchère». Selon ce baromètre, les «indicateurs sont au vert. En effet, malgré le contexte économique difficile, les professionnels de ces secteurs restent optimistes.» Leurs investissements ont augmenté de 6 à 21 % sur la période 2012/2014. Une tendance qui devrait se poursuivre puisque 79 % des viticulteurs sondés, 82 % des caves coopératives et 86 % des arboriculteurs et maraîchers du grand quart sud-ouest envisagent d’investir dans les deux prochaines années. Des investissements qui s’expliquent en partie par la mise aux normes des exploitations et le développement de nouveaux circuits de vente (directe et à l’étranger). Ces investissements représentent, en moyenne, 17 % du chiffre d’affaires des viticulteurs. Un viticulteur sur trois a investi plus de 200 000 euros. Le gros des investissements à venir concerne le matériel de travail du sol (32 %), de traction (26 %) et les équipements de cave et de chai (24 %).

Page 9: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Le forum des IdéesCONNAISSANCE Pour découvrir les nouveautés techniques ou réfléchir sur l’avenir de son exploitation ou de sa filière, 30 conférences seront proposées durant le salon.Le Forum des Idées proposera 30 conférences animées par des journalistes et des profes-sionnels de la filière. Sont inscrites au programme des thématiques transversales telles que : la transmission d’exploitations, les conditions de travail et de prévention, les innovations technologiques et les nouveaux processus. À découvrir également, des confé-rences sectorielles autour de la préservation de la qualité des vins, la rénovation et la construction durable dans les chais ou encore les engrais verts en culture légumière.

La conférence de l’IFVLa Conférence Internationale de l’IFV (conférence qui a succédé au colloque Mondiaviti) constituera un temps fort de ce programme. Des experts français et internationaux de renom interviendront autour du sujet central : «La pulvérisation : optimisation des intrants phyto-sanitaires, des pistes concrètes via les techniques d’application» (voir aussi en pages 12 et 13). En effet, expliquent les organisateurs, «Les études concernant l’évaluation des matériels et des pratiques de pulvérisation mettent en lumière d’importantes voies d’optimisation des intrants phytosanitaires mobilisables à court terme par la profession : meilleure efficacité des traite-ments, limitation des quanti-tés utilisées et réduction des pertes dans l’environnement.» La conférence fera dont un point sur les enjeux liés à l’améliora-tion de l’utilisation des produits phytosanitaires et une présen-tation des démarches engagées

aux niveaux techniques et réglementaires pour réduire les risques et contribuer à l’amélio-ration des pratiques. Elle sera également le lieu où les spécia-listes montreront de nouveaux outils pour l’évaluation des pulvérisateurs et des pratiques. Enfin, les Espagnols feront un point sur la pulvérisation viticole en Espagne et la démarche entreprise au niveau européen par les firmes pour harmoniser l’expression des doses vers plus de cohérence.La conférence aura lieu le jeudi 4 décembre, de 9 h 30 à 12 heures, dans la salle 220 du hall 2.

Spécial viticultureLe forum proposera des inter-ventions destinées plus spécifi-quement aux acteurs de la filière viti-vinicole, autour des sujets sur le changement climatique et la qualité des vins, les drones en viticulture, le numérique dans le vin ou la rénovation/construc-tion durable dans les chais…Voici quelques dates :

− le 2 décembre, de 10 à 11 heures, «La mécanisation du tirage des bois, résultats de l’essai 2014 avec les machines Ero et Provitis», hall 1, forum des idées ;− le 2 décembre, de 11 heures à 11 h 30, «Gestion des effluents» organisé par les CUMA, hall 1, forum des idées ;− le 2 décembre, de 14 à 16 heures, «Marché des vins bio : état et perspectives», hall 1, salle 101 ;− le 2 décembre, de 14 heures à 15 h 30, «Utilisation partagée du milieu rural : bonnes pratiques agricoles et troubles de voisi-nage», hall 2, salle 223 ;− le 3 décembre, de 10 à 12 heures, «changement climatique et qualité des vins», hall 3, salle 302 ;− le 3 décembre, de 10 à 11 heures, «L’analyse sensorielle pour maîtriser son objectif», hall 1, forum des idées ;− le 3 décembre, de 11 à 12 heures, réseaux Dephy viticul-ture : témoignage de viticulteur sur la pulvérisation confinée

et retour d’expérience, hall 1, forum des idées ;− le 3 décembre, de 14 heures à 15 h 30, «Bilan de la mise en place de la nouvelle réglemen-tation bio», hall 3, salle 301 ;− le 3 décembre, de 14 heures à 15 h 30, «La transmission opti-misée de l’exploitation agricole et viticole», hall 3, salle 302 ;− le 3 décembre, de 15 h 30 à 17 heures, «Le contrat de professionnalisation : un outil performant pour former les commerciaux et les techniciens des entreprises de la filière viti-vinicole», sphère des métiers, hall 1 ;− jeudi 4 décembre, de 10 heures à 11 h 30, «Les drônes en viticulture : enjeux et perspec-tives», hall 2, salle 211 ;− jeudi 4 décembre, de 14 heures à 15 h 30, les nouvelles technologies en œnologie (champs électriques pulsés, contacteur membranaire, capteurs…), hall 3, salle 301.Toutes les conférences sont sur le site www.vinitech.fr/Programme

Une trentaine de conférences sont proposées tout au long du salon Vinitech-Sifel. (ph. Julien Fernandez - CEB - Vinitech Sifel 2012)

Et aussi

Le 3 décembre, jouer l’entrepriseL’Autr’Ecole est un centre de ressources, un lieu privilégié de rencontre et de prise de recul pour les entrepreneurs de fruits et légumes de la région Aquitaine. L’initiative portée au départ par l’association Fruits et légumes d’Aqui-taine prend peu à peu son envol et son autonomie. Le cœur de l’Autr’Ecole est d’amener ses participants à prendre conscience de la différence entre la fonction de producteur et la fonction de chef d’entreprise.L’Autr’Ecole sera présent, le 3 décembre, de 14 à 16 heures, sur l’espace Forum du salon Vinitech-Sifel. Au programme : les problé-matiques quotidiennes de l’entreprise agricole, jouées successivement par des comédiens ou des produc-teurs. De quoi exprimer les craintes et les attentes des producteurs de fruits et légumes qui doivent porter, une double casquette.

Colloque international «Fruits & process»Lors du salon Vinitech-Sifel, un colloque interna-tional aura lieu, le mardi 2 décembre, de 14 à 17 heures, en salle 221. Son thème : «Produire des pommes destinées à la transformation : atouts et contraintes de plusieurs modes de production européens». Ce colloque s’inscrit en parallèle du développement d’une filière pomme en agricul-ture biologique destinée à la transformation en Aquitaine. «La production de pommes destinées à la transformation, que ce soit jus de pomme, cidre, compote n’est plus à considérer comme un débouché secondaire de la pomme, mais bien comme un métier à part entière avec ses contraintes, ses techniques, ses cahiers des charges et ses inno-vations» soulignent les organisateurs. Des inter-venants français, anglais et espagnols livreront leur expérience et partageront leurs réflexions sur l’avenir de cette filière.

09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Page 10: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Publicité

PELLENC - RULLIER FOYENNE

Vers de prometteuses noces d’or !

Depuis sa création en avril 1981, la Société Foyenne de Motoculture distribue le matériel Pellenc. D’un coté le constructeur de l’autre le concessionnaire, ces 2 partenaires se sont développés et ont connus simultanément une année déterminante: 1993, Pellenc se lance dans l’aventure Machine à vendanger et la Société Foyenne de Motoculture devient Rullier Foyenne en intégrant le groupe Rullier.

Aujourd’hui, chacune dans son métier, ces 2 sociétés sont devenues des interlocuteurs incontournables de leur secteur d’activité et continuent à travailler ensemble pour leur essor respectif.

La restructuration de la distribution de la machine à vendanger, avec l’arrivée de P.B.C. (Pellenc Bordeaux Charente) sur la Gironde amène ces 2 partenaires à se côtoyer pour une couverture optimum du territoire. La Gironde est partagée, la Charente reste l’exclusivité de P.B.C. et la Dordogne le territoire de Rullier Foyenne.

Ces événements sont de nature à renforcer les liens profonds qui unissent Pellenc et Rullier Foyenne. Cette volonté d’avancer ensemble c’est traduite par un engagement fort liant les 2 entreprises pour la décennie à venir.

Spécialiste de la machine à vendanger Pellenc depuis le lancement, Rullier Foyenne peut se reposer sur des techniciens expérimentés qui font partis des meilleurs spécialistes du réseau. Régulièrement formés au centre de formation Pellenc de Pertuis, ils bénéficient de plus de 20 ans de pratique de la MAV Pellenc. Cette force est un des éléments clés de la réussite de Rullier foyenne dans le domaine de la machine à vendanger, gage de la confiance et de la fidélité de sa clientèle.

Si la machine à vendanger ne concerne que Rullier Foyenne et Pellenc, les outils électroportatifs (lixion, fixxion, trelion,) concerne tout le groupe Rullier en Charente, en Dordogne et bien sur en gironde. De plus, la filiale Espaces Verts du groupe Rullier basée à Mérignac est concessionnaire Pellenc Green Technologie sur toute la Gironde distribuant toute la gamme des outils sur batterie, du sécateur au taille haie, de la tronçonneuse au souffleur. Les bases de Libourne, Langon, Pauillac, Blaye, St Ferme et Ste Foy servent de relais technique pour un service de proximité apprécié par les clients.

Un mariage de raison et de passion, basé sur la fidélité et le respect, qui dure depuis plus de trente ans et qui nous amène tranquillement mais sûrement vers de très prometteuses noces d’or

La société Rullier-Foyenne sera présente au VINITECH (hall 2 stand C0206 ) juste à coté du stand Pellenc Bordeaux Charente

Libourne

Castillon-la-Bataille

Sauveterre-de-Guyenne

Langon

Duras

Pellegrue

Vélines

Eymet

Sigoules

Issigeac

BergeracLa Force

Villefranche-de-Lonchat

Villamblard

Monsegur

Contactez Christophe BOTTGEN au 06 74 83 45 28Cédric ARINO au 05 56 61 63 23

Page 11: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

ENVIRONNEMENT Mesure phare du Grenelle de l’Environnement, le Plan Ecophyto s’inscrit dans une stratégie européenne globale. L’objectif de ce plan est de réduire et d’améliorer l’utilisation des produits phytosanitaires, tout en continuant à assurer un niveau de production élevé tant en quantité qu’en qualité.

Lancé au niveau national, le Plan Ecophyto est décliné dans chaque région. Ce défi suppose de mobiliser un grand nombre d’acteurs de l’agriculture et de la gestion des espaces non agricoles autour de ce projet. En Aquitaine, les objectifs du plan Ecophyto pour le volet agricole reposent sur l’adoption de nouvelles stratégies d’inter-vention dans deux des filières emblématiques : le maïs et la vigne. Ces orientations sont en lien avec les quantités de produits vendus et les pics de pollution constatés dans les eaux ou dans l’air. Il s’agit donc d’accompagner le plus grand nombre vers : - La limitation des stratégies d’herbicides de pré-levée et le développement des tech-niques de désherbage méca-nique et des traitements localisés, pour la culture de maïs ;

- L’amélioration de la qualité de la pulvérisation pour la vigne et plus généralement pour les cultures pérennes, pour réduire les risques de dérive.

Des actions structurantesCe plan a permis la mise en place d’actions structurantes pour l’ensemble des filières agricoles. Il a généralisé les systèmes agricoles économes en produits phytosanitaires par la mise en place des réseaux Dephy. Ces réseaux, constitués d’une centaine de fermes pilotes en Aquitaine sont rattachés aux principales filières de la région et répartis sur l’ensemble du territoire. 4 réseaux sont rattachés à la

filière viticulture, dont 2 animés par la Chambre d’agriculture de la Gironde. L’objectif de ces réseaux est de «tester gran-deur nature» en travaillant sur des pratiques innovantes, économes en produits phytosa-nitaires et performantes écono-miquement. Le transfert se fait ensuite aux professionnels via des journées de démons-tration techniques, des films, plaquettes, colloque…Le plan a permis aussi de former à la réduction et à la sécurisa-tion de l’utilisation des produits phytosanitaires. Le dispositif Certiphyto a été lancé dès 2009 et on décompte aujourd’hui

près de 32 000 certificats délivrés. En Gironde, plus de 10 000 personnes sont titu-laires du certificat, dont 5 788 chefs d’exploitation et 2 096 salariés agricoles.

Date reportéeLa date butoir pour l’obtention de ce sésame a été reportée au 26 novembre 2015 pour les professionnels utilisant ces produits pour leur propre compte (agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités…). Un effort important de formation devra donc être maintenu pour permettre à l’ensemble des

professionnels d’être formé avant cette échéance.Il a également renforcé les réseaux de surveillance sur les bio-agresseurs par la rédaction et la diffusion des Bulletins de Santé du Végétal (BSV) et par la mise en place du suivi des Effets Non Intentionnels (ENI). En Aquitaine cela repré-sente 13 filières et 30 cultures suivies, 7 000 destinataires du BSV par mail, 390 parcelles de référence, un réseau de plus de 400 pièges, 250 bulletins diffusés par an, 100 structures partenaires et 180 observa-teurs mobilisés.

Un essai de pulvérisation confinée (ph. AR EPLEFPA).

11 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Ecophyto à l’honneur à Vinitech-Sifel

Cap sur la pulvérisation confinéeL’espace «Ecophyto : pulvéri-sons autrement» lors du salon Vinitech/Sifel a pour objectif d’informer et d’accompagner les professionnels dans leurs changements de pratiques. Les visiteurs y découvriront des matériels de confinement de la pulvérisation innovants présentés par les constructeurs (pulvérisateurs face par face avec panneaux récupérateurs en vigne et des matériels de pulvérisation performants en arboriculture et maraîchage). Ce type de matériel permet effectivement d’assurer un positionnement optimal des produits phytosanitaires, en réduisant la dérive de pulvéri-sation et les risques pour les opérateurs.De nombreuses questions se posent en effet actuellement : Comment choisir un pulvéri-sateur de qualité ? Comment traiter moins et mieux ? Quelles sont les bonnes pratiques pour éviter la dérive de pulvérisa-tion ? Pourquoi investir dans des panneaux récupérateurs ? Quelles sont les aides à l’inves-tissement ? Pour y répondre, rendez-vous sur l ’espace Ecophyto où les visiteurs trouveront une exposition de matériels, des conférences et pourront échanger avec des techniciens, des équipemen-tiers et des distributeurs.

duvigneau.net

Plantation main et machineComplantation à la mini-pelleInstallation de palissage

PÉPINIÈRES VITICOLES05 57 40 16 73Conseils techniques

Nouveauté : installation du palissage automatisé, guidée par GPS

P l a n t s & S e r v i c e s d e Q u a l i t é

Présent à VinitechHall 1 / Allée D / Stand 1004

Plants traditionnels et potsPlants en tiges hautes

ContactCarine Tagliamonte, chargée de missions agronomie-

environnement - Chambre régionale d’agriculture d’Aquitaine

Page 12: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

EXPÉRIMENTATION L’IFV a participé à un 3e banc d’essai comparatif de pulvérisateurs… Avec des options plus nombreuses et de nouveaux tests.A l’initiative de la section viticole des GDA et CETA de Cognac, l’IFV a participé à la reconduction d’un troisième banc d’essai comparatif de pulvérisateurs au cours de la campagne 2013. Les différents modes de conduite du vignoble charentais ont en commun des écartements inter-rangs larges et des plans de palis-sage extrêmement épais où la pulvérisation a souvent du mal à pénétrer, situations que l’on peut également rencon-trer dans certains vignobles du bordelais.Douze types de matériels, dont certains largement utilisés dans la région, avaient déjà fait l’objet de tests lors des précédentes éditions. Pour cette nouvelle édition, le choix s’est porté vers des appareils qui n’avaient jusqu’alors pas pu être testés ainsi que sur une option proposée par un constructeur : l’électrostatique. Les indicateurs mesurés se sont étoffés avec notamment la

mesure de la puissance néces-saire à la traction, des pertes de produit au sol et dans l’air, ce qui a notamment permis de réaliser un bilan de masse pour chacun des appareils (réparti-tion végétation/sol/air).

5 650 capteursLes cinq pulvérisateurs retenus ont dans un premier temps fait l’objet de tests statiques (débits, puissance absorbée, rayon de braquage, facilité

Des collecteurs en plastique agrafés sur les feuilles permettent de quantifier les dépôts de bouillie.

12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Pulvérisation : des essais toujours plus précis…

matériels a permis d’obtenir des informations tangibles sur différents paramètres qui intéressent les viticulteurs et qui sont rarement dispo-nibles. Il ressort des différences marquées entre les différentes technologies avec des avan-tages et des inconvénients pour chaque type d’appareil.

Méthode IFVLa méthode d’évaluation au vignoble utilisée est celle déve-loppée par l’IFV : des collecteurs en plastique sont agrafés sur les feuilles (face supérieure et face inférieure) et de fausses grappes en plastique sont posi-tionnées dans la zone fructi-fère pour quantifier les dépôts de bouillie. Des bâches au sol permettaient de quantifier les dépôts à ce niveau là. Au total, ce sont 5 650 capteurs qui ont été positionnés au vignoble pour réaliser ces diagnostics. Les cinq appareils testés mi-juil-let sont présentés ci-après. Ils ont tous traité la vigne en face/face. L’appareil KWH a été testé avec et sans l’option électrosta-tique. Les principaux résultats sont à lire en page 13. Et les résultats complets (résultats statiques, dynamiques, avis du jury de professionnels, prix des appareils…) des trois éditions du forum pulvérisation sont disponibles sur le site www.matevi-france.com. Des vidéos sont également disponibles sur Youtube.

d’utilisation…) réalisés par les Chambres d’agriculture des Charentes. Dans un deuxième temps, un jury constitué par la MSA et des professionnels ont évalué les avantages, inconvé-nients et défauts de conception de chacun des matériels testés.Enfin, des mesures permet-tant de quantifier les dépôts de bouillie sur la vigne (feuilles et grappes) ont été réalisées par l’IFV grâce à l’utilisation d’un colorant alimentaire, la tartrazine, facilement dosable au laboratoire par spectropho-tométrie. Elles ont permis la réalisation des cartographies présentées ci-après. Cette étude très complète sur différents

Route de Pau-Lourdes - 64530 LIVRON - Tél. 05 59 53 52 06 - Fax : 05 59 53 67 64

MAGENDIEwww.magendie.fr

► Écartement de 1m50 à 3 m.

► Trémie de 400 à 650 litres.

► Écartement variable des coutres.

► DPAM.

ENFOUISSEUR D’ENGRAIS

C -

Et aussiLa pulvérisation confinée L’accroissement des contraintes réglementaires encadrant l’application des produits phytosanitaires d’une part et la prise de conscience de l’impact environnemental des pratiques agricoles d’autre part ont remis les pulvérisateurs équipés de panneaux récupérateurs sur le devant de la scène même si leur utilisation demeure encore à ce jour très limitée. Historiquement utilisés en jet projeté pour effectuer les traitements d’hiver à l’arsenite de soude, les constructeurs les ont fait évoluer en les équipant notamment d’une assistance d’air afin de les rendre utilisables sur une campagne entière. Les essais réalisés par le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine ont clairement permis de mettre en évidence leur intérêt pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Le taux de récupération moyen sur une campagne se situe autour de 40% et la dérive qu’ils engendrent est extrêmement limitée comparé aux appareils classiquement utilisés. Des aides importantes (soumises à certaines conditions d’éligibilité) peuvent faciliter certains viticulteurs à franchir le pas et à atténuer une baisse du débit de chantier qui constitue leur gros point faible, particulièrement en vignes étroites.

Page 13: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

EXPÉRIMENTATION Voici les principaux résultats de la 3e édition d’un banc comparatif de pulvérisateurs réalisé sur vignes larges.Les produits phytosanitaires sont homologués en kg/ha cadastral et il est aujourd’hui bien difficile de dire quelle est la quantité nécessaire et suffi-sante à apporter par cm² de végétation à protéger. Partant de cet état de fait, les spécia-listes de l’IFV considérent qu’une bonne pulvérisation est celle qui positionne le plus de produit sur la cible et ce, de la manière la plus homogène possible. Voici la synthèse des résultats des 5 appareils testés.

Appareil pneumatiqueAvec le Grégoire Speedflow Progress, la quantité de produit déposée sur le feuillage est faible comparée à la moyenne des autres appareils (190 ng/dm² contre 246 ng/dm²). La zone fructifère présente égale-ment un déficit de produit par rapport à la moyenne (- 35 %). Quant aux faces inférieures des feuilles, elles sont égale-ment assez peu touchées. Un réglage différent des descentes (distance à la vigne) aurait peut-être permis d’améliorer ce résultat quelque peu décevant.

A pression et à jet portéAvec le Tecnoma Vectis Précijet, la quantité de produit dépo-sée sur le feuillage est plutôt au-dessus de la moyenne. En revanche, on peut noter une certaine hétérogénéité dans la répartition du produit

avec quelques difficultés pour atteindre la face inférieure des feuilles de certaines zones ainsi que la zone fructifère (95 ng/dm² contre 139 ng/dm² pour la moyenne). Ceci est proba-blement dû à l’éloignement des descentes de la zone fructifère.

Avec panneaux récupérateursLe taux de récupération mesuré avec le Kôléos (jet porté équipé

de panneaux récupérateurs) de chez Dhugues était de 15 %. Rappelons que ces essais ont été réalisés mi-juillet sur une végétation bien développée.. Outre la récupération de ce volume de bouillie (qui permet de traiter plus de surface), cet appareil est le seul de ce banc comparatif à permettre une réduction importante des pertes au sol et dans l’atmosphère (les pertes sol/air sont divisées

Chaque appareil testé présente des avantages et des inconvénients.

13 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

… et comparer pour choisirproduit déposées sur le feuil-lage et les grappes sont dans la moyenne des autres appareils testés. En revanche, l’homogé-néité de répartition de la bouil-lie sur l’ensemble du végétal est quant à elle remarquable à tous points de vue : répartition verticale, pénétration au cœur du feuillage mais surtout traite-ment des faces inférieures des feuilles de vigne. Contrairement à ce qu’il est coutume d’ob-server, les testeurs n’ont pas détecté avec cet appareil de zones faiblement atteintes par la pulvérisation.

Pneumatique et électrostatiqueLe Chabas KWH Turbo 3 (pneu-matique équipé d’une optionélectrostatique) a respective-ment déposé 237 et 141 ng/dm² de produit sur le feuillageet les grappes. Il se situe dansla moyenne des autres appareilstestés.. L’homogénéité de la répartition de la pulvérisation est en revanche bonne sous tous les angles (verticale, péné-tration à l’intérieur du feuil-lage et couverture des faces inférieures), ce qui permet de n’avoir que très peu de zones faiblement couvertes. La forte soufflerie associée à une incli-naison des mains pulvérisant la bouillie du bas vers le haut sont certainement à l’origine de cette bonne répartition. En revanche, les expérimenteurs n’ont pu mesurer aucun effet bénéfique de l’option «élec-trostatique» sur la quantité de produit déposée sur la vigne.

par 4 par rapport aux autres appareils sans panneaux). C’est également l’appareil qui dépose la plus grande quantité de produit sur le feuillage et les grappes. Petit bémol : la face inférieure du feuillage reçoit beaucoup moins de produit que la face supérieure. Un pana-chage des buses (injection d’air en haut et buses standard en bas) aurait sûrement permis d’améliorer la couverture des faces inférieures.

Avec turbine à flux tangentielAvec le Weber UEZ (à pression et à jet porté, turbine à flux tangentiel), les quantités de

Comparaison de la puissance absorbée pour les six appareils testés: la puissance absorbée est très différente selon la vitesse de rotation de la turbine (Weber) mais surtout selon le pulvérisateur considéré. Les valeurs s’échelonnent de 10 à 58 chevaux.

Le temps d’un graphique

ContactDossier réalisé par Alexandre Davy, IFV -Vinopôle Bordeaux Aquitaine, [email protected] et Matthieu Sabouret, [email protected]

Page 14: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Fruits et légumes : un secteur fortFILIÈRE Les fruits et légumes sont des productions importantes dans la région Aquitaine. Quelques chiffres pour y voir clair.

L’Aquitaine est, selon l’as-semblée des régions euro-péennes, fruitières, légumières et horticoles (AREFLH) «une des principales régions fran-çaises productrices de fruits et légumes. Avec une production de 796 800 tonnes de légumes et 418 150 tonnes de fruits, l’Aquitaine se place dans le quarté de tête des régions légu-mières et fruitières françaises grâce notamment au poids de sa production destinée à la transformation.»Pourtant, le tableau est plus

nuancé. En dix ans, la vigne et les fruits et légumes ont perdu 6 % de leurs superfi-cies en Aquitaine. Et le recul affecte plus particulièrement les cultures légumières (- 19 %). A l’inverse, les surfaces arbori-coles ont progressé (+ 7 %) avec notamment le développement des fruits à coque et des kiwis.

Les légumes en grandes culturesLes cultures légumières, conduites de plus en plus comme les grandes cultures, se

répartissent entre les Landes (la moitié des surfaces régionales), la Gironde et le Lot-et-Garonne (respectivement 21 % et 18 % des surfaces). L’Aquitaine est en tête des régions pour les surfaces développées en maïs doux (86 % des surfaces françaises), carottes, asperges et fraises, et à la seconde place pour les haricots.Autre spécificité aquitaine : les signes de qualité. La région occupe la deuxième place par le nombre d’exploitations bénéfi-ciant d’une appellation d’origine protégée (1 200 producteurs).

Deuxième verger de FranceL’Aquitaine, selon Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, est le deuxième verger de France. En 2013, 2 800 exploitations valorisaient 23 500 hectares de vergers.

Ce qui représente 20 % des surfaces nationales. La région se place donc au deuxième rang français pour la surface en fruitiers après Rhône-Alpes.Quatre espèces constituent l ’essentiel de ce verger : pruniers (pour la prune à pruneau), noyers, pommiers et kiwis. Dynamique, le verger aquitain s’étend : les surfaces en pruniers ont progressé de 12 % entre 2007 et 2013, celles de noyers de 30 % et celles de kiwis de 20 %. «Pour ces cultures majeures, le poids de l’organisation économique demeure déterminant dans la commercialisation des fruits. Face à la concurrence, les arbo-riculteurs aquitains multiplient les efforts pour mieux valoriser leurs productions grâce notam-ment aux signes de qualité : IGP Pruneau d’Agen et Kiwi de l’Adour, AOP Noix du Périgord

et Pomme du Limousin.» soulignent les services de l’Etat.Premier verger régional, le verger de pruniers d’Aquitaine est également le premier verger français pour cette espèce avec 11 300 hectares en 2013. Destinées en quasi-totalité à la production de prunes à pruneau, les surfaces ont progressé de 12 % entre 2007 et 2013. Avec la réorganisation de la filière «pruneau d’Agen», le verger se modernise, se profes-sionnalise, se concentre.En Gironde, même si la viticul-ture est largement majoritaire, les vergers sont présents. Ils occupent 1 462 hectares pour 127 exploitations. Les pruniers et noyers arrivent en tête avec, respectivement, 952 et 197 hectares. Viennent ensuite les pommiers de table (172 ha), les kiwis (83 ha) et les poiriers (29 ha).

En Gironde aussi, les vergers sont là avec les pommiers dans le trio de tête derrière les pruniers et les noyers.

14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

&/$$6�$48,7$,1(�DX�9,1,7(&++DOO���%�����

)ODVKH]�SRXU�GHPDQGHU�YRWUH�

(QWUpH�*UDWXLWH(W�SDUWLFLSH]�DXWRPDWLTXHPHQW�j�QRWUHJUDQG�MHX�&/$$6�$48,7$,1(�VSpFLDO�9LQLWHFK�

RX�UHQGH]-YRXV�GLUHFWHPHQW�VXU��ZZZ�WUDFWRPDUNHW�FRP�DTXLWDLQH

'pFRXYUH]�OHV�QRXYHDXWpV�7UDFWHXUV�&/$$6��

(/,26�-�$5,21����

6LqJH�5pJLRQDO��=$�%RLV�0DMRX�6XG������$,//$67pO����������������

&/$$6�9LJQRQHW��$X[�4XDWUH�&KHPLQV������9,*121(77pO����������������

&/$$6�*DUGRQQH�������DY��%RUGHDX[������*$5'211(7pO����������������

&/$$6�9HUWHLOODF��=$�OH�3RQWLV������9(57(,//$&7pO����������������

&/$$6�&DQFRQ��=RQH�$UWLVDQDOH������&$1&217pO����������������

9HQH]�MRXHU�HW�WHQWHU�GH�JDJQHU�MXVTX¶j

�����€�GH�FDGHDX[ �DYHF�QRWUH�SDUWHQDLUH�.,1*�721<

�YRLU�OHV�PRGDOLWpV�VXU�QRWUH�VWDQG�&/$$69,1,7(&+�+DOO���%�����

'pFRXYUH] -RXH]3URILWH]�G¶RIIUHVH[FHSWLRQQHOOHV

Page 15: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Trophées de l’Innovation : les lauréatsINNOVATION Depuis 19 ans, les experts de Vinitech-Sifel font découvrir aux visiteurs les nouveautés techniques… Cette année encore, les Girondins sont à la pointe.

Un prix spécial du jury, un trophée d’or et quatre citations… C’est la moisson girondine aux Trophées de l’Innovation 2014.Le prix spécial revient à la société Duvigneau et fils (voir par ailleurs) pour une mini pelle totalement robotisée avec posi-tionnement par GPS centimé-trique. Un engin parfaitement

dans l’air du temps : «l’opéra-teur peut travailler seul avec une très forte réduction de la pénibilité.»Le trophée d’or est décerné à Souslikoff & compagnie pour un porte-outils interceps à suivi de rang automatisé et profondeur flottante pilotée, le Guidalex. Destiné aux vergers, il peut

travailler 2 demi-rangs à la fois et avance jusqu’à 8 km/h en chaussage.Les citations girondines sont allées à la DGC vins SARL pour son procédé de nettoyage et aseptisation de barriques «eau surchauffée», à Lamouroux SAS pour Barilav, un laveur de barriques rotatif, à Process 2 wine, pour son application web et mobile de gestion de production dédiée à la filière viti-vinicole et à Wines & tools pour son doseur de produits œnologique, D30 F Wine Line.

Les autres trophéesDes trophées d’or ont égale-ment été décernés à Amos Industrie, en catégorie Vigne et vin pour son calibreur de raisins. Calibaie, et à Pellenc, en catégorie Techniques culturales pour son système de direction

Easy turn pour machines à vendanger.Des trophées d’argent ont été remis à Inozy, en catégorie Vigne et vin pour son Smart glass, un outil de pilotage automatique des transferts de liquides en cave et à Léger SAS, en catégorie Techniques culturales pour son module inter-cep EcosatelYt.Des trophées de bronze ont été attribués à Bouyoud distri-bution, en catégorie Vigne et vin pour l’Hygromax, qui main-tient l’hygrométrie des chais à barriques à un niveau élevé et maitrisé ; à Still, pour IgoEasy, système d’autoguidage de chariot, pour le déplacement de charge horizontalement ; à Egretier Jean-Michel SARL pour le porte intercep mini-sillon, un support articulé porté à l’arrière d’un tracteur agricole, pour

l’utilisation des outils de travail du sol, utilisés dans les planta-tions en ligne.

Les citationsLes cités dans la catégorie Vigne et vin sont Bucher Vaslin SA pour le Bucher Inertys, une application sur vin rouge ; Fourage CTI pour une pompe intelligente multifonctions ; Her ti JSC pour le Vinstar Smart, une capsule à vis ; Vicard tonnelleries SAS pour Barriques Eco3, une barrique éco-responsable ; Vinea SAS, un chauffe céramique ® des bois destinés à l’élevage des vins. Dans la catégorie Techniques culturales, c’est Pellenc SA qui a reçu une citation pour son système de lavage sécurisé Easy safe wash pour machine à vendanger.

Le système de direction Easy turn pour machines à vendanger de Pel-lenc a remporté un trophée d’or.

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Page 16: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

FABRIQUÉ À PARTIR DE BIOPOLYMÈRES VÉGÉTAUXDÉRIVÉS DE LA CANNE À SUCRE

Le premier bouchon àl’empreinte carbone neutre

FABRIQUÉ À PARTIR DE BIOPOLYMÈRES VÉGÉTAUXDÉRIVÉS DE LA CANNE À SUCRE

Le premier bouchon àl’empreinte carbone neutre

Polymères à base végétaleissus de ressources

renouvelables

100 %recyclable

Diffuse systématiquementla quantité adéquate

d’oxygène

www.nomacorc.com

Nomacorc sera présent auVinitech du 2 au 4 décembre.Rendez-vous dans le Hall1, stand 2604.

Document :NOMACORC_Select Bio_H135xL190_AVA_S47.PDF;Format :(204.82 x 149.82 mm);Date :12. Nov 2014 - 15:33:39;Certifié OneVision par RAVERI

Itinéraire d’un passionnéPORTRAIT Christophe Pereira est le fondateur de deux sociétés de Vayres spécialisées notamment dans la thermovinification. Son savoir-faire lui a valu un prix à Vinitech.

A seulement 44 ans, Christophe Pereira a déjà fait du chemin dans le monde du travail. Une route qu’il s’est tracé tout seul, au gré d’un parcours de forma-tion achevé à la fin des années 1980. Electro-technicien, frigo-riste, ce touche-à-tout peut aussi assurer des tâches de méca-nique, de chaudronnerie… Une pluralité des connaissances qui lui permet de maîtriser la

fabrication de ses machines de A à Z. Son parcours, il le commence par un BEP élec-tro-technique. Une formation se crée alors en maintenance de matériel viti-vinicole à Saint André de Cubzac. Il la termine en 1988, et se lance dans la vie active. «Je n’avais pas de connaissance au départ. C’était vraiment une coïnci-dence, j’ai saisi l’occasion qui

se présentait avec cette forma-tion», confie l’entrepreneur.Son premier travail, il l’obtient à Soudinox. Il y restera salarié pendant 15 ans. L’esprit d’ini-tiative et de curiosité le pousse déjà rapidement à suivre une formation en parallèle, pour devenir frigoriste.

L’entrepreneurPendant ses années de salariat, Christophe Pereira apprend à découvrir un milieu jusqu’alors étranger. «La viticulture est un milieu passionnant, rural, fait de rencontres, d’échanges». S’il s’épanouit dans son métier, le départ en retraite de son patron va changer la donne. En 2003, Christophe Pereira quitte son travail et crée la société AP2M à Beychac.Son domaine d’activité, c’est évidemment la viticulture : thermorégulation, climatisa-tion de chai, installation et maintenance d’équipements, son carnet de commandes se remplit assez vite. «Dans la société où je travaillais, je faisais du service après vente. Donc j’avais déjà un carnet de contacts», explique-t-il.Il bénéficie d’un marché suffi-samment dynamique pour que son activité se développe. Les technologies sont en plein

boom, et le besoin de renou-vellement est important dans les chais bordelais : «Il y a eu de nouvelles possibilités, les châteaux ont voulu sortir du quotidien pour aller vers des installations plus pous-sées techniquement. Avec par exemple la recherche de températures plus basses pour diminuer l’utilisation de soufre, ou encore le contrôle d’hygro-métrie des chais».

L’innovateurFace au succès d’AP2M, Christophe Pereira décide de déménager, pour aller à Vayres, où il se trouve actuellement. Le succès des nouvelles techno-logies et notamment de ce qui touche à la thermorégulation lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Mais l’entrepre-neur qu’il est en veut toujours plus.Son entreprise trouve régulière-ment de nouveaux marchés, et ses premiers clients ont aussi un besoin de renouvellement. «Étant moi-même sur le terrain, je vois les besoins des clients, j’écoute leurs demandes, et on essaie ensuite de s’adapter, de faire évoluer nos modèles», assure-t-il.Parmi les modèles les plus récents figure justement le

Christophe Pereira devant le Thermopack.

16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Thermopack (voir en page 18). Ce matériel de thermovinifica-tion est fabriqué entièrement à l’entreprise. Par souci de gestion, Christophe Pereira a créé une nouvelle structure, AP3M, en avril 2013. Si les onze salariés d’AP2M restent sur le secteur de la climatisation et de l’installation, AP3M gère la fabrication, avec quatre sala-riés. Christophe Pereira s’est récemment lancé de nouveaux défis. Depuis deux ans main-tenant, il fait de la location de matériel. Enfin, face au succès qu’il connaît, il va devoir de nouveau déménager. En 2015, ses deux entreprises s’installe-ront à Izon, sur 2 200 m2, contre 450 actuellement. Un pas de plus pour ce jeune patron plein d’idées.

Sylvain Desgroppes

Et aussi

Le thermopack d’AP3M C’est le produit phare d’AP3M. Le Thermopack est un matériel de thermo-vinification aux caracté-ristiques particulièrement innovantes. Le système est mobile et compact : il s’agit d’un seul cylindre, monté sur un châssis sur roulettes. «Il fallait une unité mobile, pour les clients qui ont plusieurs sites», explique Christophe Pereira. Le fonctionnement est quant à lui relativement simple, fondé sur des prin-cipes déjà connus d’AP2M. Il s’agit d’un brûleur intégré (gaz ou fioul) à l’intérieur d’un cylindre rempli d’eau. La vendange circule à l’inté-rieur de ce cylindre par 12 tubes en inox. L’utilisation est là encore «la plus simple possible», comme le dit l’en-trepreneur girondin. «Il y a les tuyaux pour l’entrée et la sortie de la vendange, et le boîtier pour régler la tempé-rature souhaitée. Pour le reste, la machine est auto-nome». Le Thermopack a fait l’objet d’un brevet, après trois ans de démarches admin ist rat ives . Pour Christophe Pereira, il s’agis-sait avant tout de protéger son invention, en particulier de l’étranger.

Page 17: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

L’entreprise Duvigneau et fils, prix spécial du juryTECHNIQUE L’entreprise Duvigneau et fils est une habituée des récompenses au Vinitech-Sifel. Elle a remporté cette année le prix spécial du jury pour sa mini pelle avec enfonce pieux automatisée.

Créée à Civrac en 1979 par Thierry Duvigneau-Lobre, l’en-treprise Duvigneau et fils s’est spécialisée dans la production de plants de vigne et les presta-tions de services viticoles. Mais l’entreprise et son dirigeant

n’ont pas souhaité en rester là. D e p u i s 2 0 0 9 , T h i e r r y Duvigneau-Lobre a créé des outils de plantation et de palis-sage et a déjà reçu 2 citations à Vinitech-Sifel.

Diminuer les coûtsThierry Duvigneau-Lobre a d’autres idées et les concrétise. Cette fois, il décide de la robo-tisation de la mini pelle avec enfonce pieux. «Diminuer le coût de mise en place du palis-sage a été l’objectif qui nous a guidé. Avec notre mini pelle et son enfonce pieux l’intégralité du palissage peut être réalisé en un seul passage aussi bien pour les petits que pour les gros chantiers» explique le construc-teur. Plusieurs antennes GPS, de nombreux capteurs, des distributeurs hydrauliques pilo-tés électriquement ainsi que de l’informatique ont été instal-lés sur la mini-pelle. Elle se déplace seule, l’enfonce pieux à percutions fixé sur le bras se positionne. L’opérateur prend le piquet dans la remorque et

le place dans le guide fixé en alignement de l’enfonce pieux. Toutes les autres opérations sont automatisées. Dans le cas de piquet bois un second opérateur fixe les fils grâce à des cloueurs pneumatiques.

100 % girondineTotalement robotisée avec posi-tionnement par GPS centimé-trique, elle permet à l’opérateur de travailler seul avec une très forte réduction de la pénibi-lité et des tâches de manu-tention réduites au minimum. Une réalisation remarquée par le jury de Vinitech-Sifel car «elle va dans le sens d’une agriculture de précision. Elle associe rentabilité et prise en compte de l’amélioration des conditions de travail liées à des activités dangereuses et fatigantes pour l’opérateur».

Elle prend aussi en compte la sécurité. En cas de problème tout s’arrête automatiquement. La conception 100 % girondine est un autre des points à souli-gner. «Pour la robotisation et notamment le positionnement par GPS centimétrique nous avons travaillé avec le labora-toire de recherche informatique de l’université de Bordeaux». Aujourd’hui, la mini pelle avec enfonce pieux robotisée est en action. Pour autant, la société Duvigneau et fils ne compte pas en rester là. «Nous avons encore pleins d’idées pour développer d’autres machines destinées à optimiser le travail, diminuer la pénibilité et réduire les coûts lors des plantations de vigne». Et, peut-être, avoir d’autres récompenses au Vinitech Sifel 2016.

G. M.-A.

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

PROFESSIONNELS DU VIN

Le Crédit Agricole d’Aquitaine est présent au salon

Vinitech-Sifelà Bordeaux, Parc des Expositions

du 2 au 4 décembre 2014Hall 1 stand n° 1604 allée B

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

Cré

dit

pho

to t

hink

stoc

k p

hoto

. CR

CA

M A

qui

tain

e R

CS

Bd

x 43

4 6

51 2

46

La solution idéale pour financer* l’ensemble de votre matériel ! Agilor offre souplesse, simplicité et réactivité.

#OFFRE AGILOR SPÉCIAL VINITECH

*Sous réserve d’acceptation du dossier de financement par le Crédit Agricole d’Aquitaine.

La mini pelle avec enfonce pieux automatisée de l’entreprise Duvigneau et Fils.

Page 18: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

TROPHÉES La société Souslikoff & cie a remporté le trophée d’Or dans la catégorie Fruits et légumes pour le Guidalex. La société Souslikoff a rempor-té un trophée de l’Innovation d’or pour un outil destiné aux vergers. Le Guidalex est un matériel de travail du sol monté en position frontale et destiné aux vergers pouvant avoir des largeurs de plantation de 2,50 m à 4 mètres.

Gestion indépendanteSa particularité repose sur une gestion indépendante du positionnement des outils droit et gauche réalisée par un automate, permettant ainsi de travailler deux demi-rangs à la fois. La gestion de la profondeur indépendante pour chaque côté est assurée soit par le contrôle d’effort Soltronic ou par un vérin à capteur de position inté-gré. Les vitesses d’avancement élevées peuvent atteindre 5 km/h en déchaussage et 8 km/h en chaussage.

« P o u r n o u s » , e x p l i q u e Dominique Soulikof f, «ce trophée d’or est important car le salon Vinitech-Sifel est une belle vitrine qui contribue activement à faire connaître

notre produit et notre entre-prise. Le jury est composé de professionnels reconnus par l’ensemble de la profession et cette récompense nous laisse à penser que nous ne nous sommes pas trompés ! La conception de notre machine est partie d’une demande des producteurs de pommes. C’est le fruit d’un travail de quatre ans avec INVENIO le centre

de recherche de la filière fruits et légumes. Cette collabora-tion très positive motive toutes nos équipes d’autant que nos efforts sont récompensés. Aujourd’hui notre machine est techniquement au point. Reste maintenant à la lancer pour sa commercialisation en 2015. Nous allons maintenant l’adap-ter pour le vignoble.»

Le Guidalex permet de travailler deux demi-rangs à la fois.

18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Souslikoff : de l’or pour le Guidalex

broyeur à sarments Rotalex, en 1986 la création de la tarière hydraulique lui vaudra un prix au concours d’ingéniosité au SITEVI. Entre temps, son fils Dominique a rejoint la société devenue la SARL Souslikoff et compagnie. En 1988 c’est la création de la Décalex. 1991 sera une année charnière pour l’entreprise. Dominique prend les rênes seul car Alexandre prend sa retraite. En 1997, les premières effeuilleuses thermiques sont commerciali-sées. En 2003, un système de broyeur récupérateur est mis au point pour développer un nouveau process de compos-tage. De 2007 à 2009 avec le Vignalex un compostage automatisé est développé et le décalex’air et le Soltronic sont lancés au Vinitech 2008. En 2013 le Vignalex est commer-cialisé après avoir reçu un trophée d’or au Vinitech-Sifel 2012 et obtenu l’agrément officiel pour le traitement des effluents vitivinicoles. E t 2014 est l ’année du Guidalex.

G. M.-A.

46 ans de passionPour la société Souslikoff, tout a commencé il y a 46 ans. Alexandre Souslikoff alors réparateur de machines agri-coles créé son entreprise. Très vite, il se lance dans la fabrica-tion de machines, sa grande passion. Il commence par le

La 10e édition des Trophées Œnovation a récompensé 3 sociétés. Le trophée est revenu à deux sociétés ex-ae-quo, dont l’une est girondine (AP3M, voir en page 16). L’autre est Antofenol, une toute jeune entreprise fondée par Fanny Rolet. Elle développe une gamme de conservateurs naturels de fruits et légumes en exploitant les propriétés antifongiques et anti-oxydantes des déchets viticoles. Le jury a, également, eu un coup de cœur pour Winetailors, une entreprise développée par Alexandre Chevrollier et Karine Goetgheluck. C’est un réseau d’agents commerciaux franchisés spécialisés dans la vente et la mise en avant des vins auprès de bars à vins, restaurants et cavistes.

Le temps d’une imagePrésent au salon Vinitech : hall 1 allée A stand 1402

Page 19: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Sur les pas d’un œnologuePORTRAIT Chaque année après les vendanges le journal suit les pas d’un œnologue conseil de la Chambre d’agriculture en visite sur les exploitations. Rencontre avec Paul Godard de Beaufort, œnologue à l’œnocentre de Blanquefort.

Après 14 années passées au centre œnologique de Saint-Savin, Paul Godard de Beaufort exerce depuis deux ans à l’œnocentres de Blanquefort. En charge des grands comptes pour lesquels il réalise conseils œnologiques, appuis techniques et audits, il continue à travailler avec d’anciens clients «Avec eux, j’avais bâti une façon de travail-ler. J’ai rencontré leurs clients et accompagné le travail commer-cial. Les viticulteurs que je suivais ne souhaitaient pas repartir à zéro. Je continue donc avec eux».

Toujours mieuxLe Château Maison Noble à Maransin est de ceux-là. Ce mercredi 12 novembre, Paul a rendez-vous avec Jean-Bertrand Marque, le propriétaire. A ses côtés, Alexandre Reynes, maître de chai et chef de culture, mais

aussi Bernard Sartron ancien propriétaire qui veille au grain lorsque le maître des lieux parcour le monde pour vendre le vin. Aujourd’hui, alors que les fermentations malolactiques sont presque terminées, l’œno-logue est venu pour dégus-ter les vins de chaque cuve. A Château Maison Noble, les blancs sont vinifiés intégra-lement en barriques neuves. Cela fait partie de la stratégie du nouveau propriétaire «faire toujours mieux est mon chal-lenge. Mieux qu’avant, mieux que la dernière fois. Nous sommes dans une recherche de progrès constante». Dans cette quête, Paul Godard de Beaufort et ses conseils sont indispensables. «C’est un guide, il nous fait part de son expé-rience et témoigne se fait sur différentes propriétés».

Durant la matinée de travail, toutes les cuves sont dégustées et com-mentées.

Cette année, il y a 2 nouveautés pour les Trophées de l’Innovation. La première consiste en des démonstrations au cœur même du salon. La seconde est une exposition «Rétrospective de l’innovation». Pour J.-L. Berger, co-pré-sident du comité scientifique et technique du salon, «cela permet de voir comment évoluent les innovations et si cela fait évoluer les pratiques.» Elles sont toutes les 2 dans le Hall 2. Pour les démonstrations, on reverra le robot tondeur autonome et écologique de la société Vitirover. Et la société Fly-n-Sense dévoilera Vitidrone, une solution drone globale conçue comme un outil de télédétection à basse altitude qui contribue à la réduction des intrants et à l’amélioration des rendements.

Le temps d’une image

19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Route de Geaune - 40800 Aire-sur-l’AdourTél. : 05.58.71.65.83

WWW.REMORQUES-GOURDON.COM

UN CONSTRUCTEUR À LA HAUTEUR DE VOS EXIGENCES

PLUS DE 130 MODÈLES

VISITE D’USINE

LOCATION-VENTE

Le sens du «faisable»Ici, mais il en est de même pour chaque chai, Paul connaît toutes les cuves et toutes les parcelles… De la vigne au verre. A ce propos, il existe pour Paul deux sor tes d’œnologues consultants. Comme il existe deux catégories d’architectes : l’architecte concepteur et l’architecte maître d’œuvre qui apporte la technique. «Je me situe dans cette dernière catégorie veillant à ce que ma personnalité et mes pratiques soient dans le respect de la tradition de la propriété et du terroir.»Et il ajoute «J’essaye d’apporter le bon conseil ensuite, c’est le viticulteur qui choisit». De toutes ces années passées au centre œnologique de Saint-Savin et des conseils donnés aux viti-culteurs, Paul garde le sens du «faisable» et la pédagogie. Il a la notion du coût et sait très bien que les budgets de ses clients ne sont pas toujours illimités.

RassurerLors de la visite au Château Maison Noble, Jean-Bertrand Marque, Alexandre Reyne et Bernard Sartron réunis pour une dégustation des vins 2014 sont tous tendus vers les commentaires de Paul. Pour les blancs vinifiés en barriques, il conseille un bâtonnage deux fois par semaine, il conseille encore de laisser le clairet se clarifier naturellement pour respecter le fruit avant de travailler sur l’assemblage final. Pour les vins rouges le travail

se fait lot par lot. A chaque fois, les instructions sont claires et précises et seront reprises dans un compte-rendu qu’il transmettra au viticulteur. Ici, comme ailleurs, rien n’est fait au hasard. Les choix ont été décidés en amont. S’il le faut, il confortera ses conseils par des analyses. «Elles sont incon-testables et les viticulteurs ont besoin d’avoir des données tangibles».

Prochain challengeAprès la dégustation des 2014, Paul passe en revue les 2012. Là encore la discussion

s’engage. Chacun y va de son commentaire, mais c’est Paul qui donne le ton. Ce sont trois années de travail que l’on s’ap-prête à conditionner, il faut donc être précis. Entre temps, il sera revenu pour d’autres visites. La réduction des intrants œnolo-giques est la prochaine étape de travail au Château Maison Noble.Un prochain challenge pour le viticulteur.Et pour son œnologue.

G. Marcusse-Artigue

Page 20: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Vinocork : le liège vise l’innovationCONCOURS Les professionnels de la filière liège lancent un concours à l’ocasion de Vinitech.

Les professionnels du liège ont lancé un concours dont les lauréats seront dévoilés lors de Vinitech. «Conçu comme un laboratoire d’idées, le concours de projets VinoCorkLab a pour ambition de faire émerger des initiatives innovantes dans le domaine du vin. Il récompen-sera des projets susceptibles d’intéresser la sommellerie, les cavistes ou la grande distribu-tion» expliquent les porteurs du VinoCorkLab. «L’innovation, nous y croyons et nous voulons la soutenir ! Elle est le principal levier de développement pour notre industrie et permet au bouchon de liège d’être, à travers les siècles et aujourd’hui plus que jamais, le meilleur mode de bouchage pour les vins.» souligne le président de la

Fédération Française du Liège (FFL), Christophe Sauvaud.

Un laboratoire d’idéesLe VinoCorkLab bénéficie de l’expertise de Grégoire Japiot et Jérôme Sellier, respectivement à l’initiative de Vinocamp et de DigitalFoodLab : «Il existe un véritable vivier de personnes passionnées par les probléma-tiques de consommation ; pour travailler au quotidien dans cet écosystème food, wine & tech, nous savons combien cette communauté est inventive et l’idée de lui faciliter l’accès auprès des grands acteurs économiques du monde du vin est extrêmement motivante !»

Le 3 décembreLes candidats avaient jusqu’au 15 octobre à minuit pour

Organisé par les Professionnels du Liège et conçu comme un laboratoire d’idées, le concours de projets Vino-CorkLab a pour ambition de faire émerger des initiatives innovantes dans le domaine du vin. La remise des prix aura lieu le 3 décembre, à 11 h 45, en salle 301, dans le hall 3.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Actions complémentaires solides/liquides pour atteindre vos objectifs

ACTIONFOLIAIRE

Prévention des stress et relance

de la croissance

ACTIONRACINAIRE

Renforcement du

métabolisme radiculaire

ACTIONSOL +

RHIZOSPHEREActivationbiologique et nutrition

ACTIONFOLIAIRE

Complémentnaturel

assimilable

ANTYSANTIOXYDANTS & COMPLÉMENTS MINÉRAUX ANTICARENTIELS

VEGETHUMUSORGA3

FERTILISANTS ORGANIQUES

OSIRYLSTIMULATEURDE CROISSANCE RACINAIRE

DECOUVREZ LE PROGRAMME NUTRITION & STIMULATION

NUTRIKALICOMPLÉMENT

NUTRITIONNEL NK

RÈGLEMENT CE N°834/2007

CONFORMÉMENT AU

UTILISABLE EN

AGRICULTURE

BIOLOGIQUE

RÈGLEMENT CE N°834/2007

CONFORMÉMENT AU

UTILISABLE EN

AGRICULTURE

BIOLOGIQUE

RÈGLEMENT CE N°834/2007

CONFORMÉMENT AU

UTILISABLE EN

AGRICULTURE

BIOLOGIQUE

RÈGLEMENT CE N°834/2007

CONFORMÉMENT AU

UTILISABLE EN

AGRICULTURE

BIOLOGIQUE

OBJECTIFPRODUCTIONLA RÉPONSE EXISTEX

www.groupe-frayssinet.fr

AU VINITECH

STAND HALL 3A N°0510

La production mondiale de liège est d’environ 300 000 tonnes par an. Selon l’APCOR (Association Portugaise du Liège), la filière liège est dominée par le Portugal et l’Espagne, qui repré-sentent à eux deux plus de 60 % des superficies de suberaies (forêts de chênes-lièges), et plus de 80 % de la production mondiale de liège. Les autres pays producteurs de liège sont l’Italie, la France, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. La filière liège alimente principalement l’industrie vinicole (69 % de la production). Vient ensuite le bâtiment (14 %) de la production.

déposer leur candidature. Une trentaine de dossiers ont été reçus. «Preuve que l’entrepre-nariat et le goût pour l’innova-tion dans le domaine du vin sont plus vifs que jamais.» souligne Jérôme Sellier. Le jury VinoCorkLab, composé de professionnels du secteur, a consulté en détai l les dossiers afin de déterminer les gagnants des deux caté-gories du concours, lors de la délibération finale du 12 novembre. A sa tête, Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde millésime 1992. Les résultats seront annoncés le 3 décembre, à 11 h 45, salle 301, hall 3, lors de la remise des prix à Vinitech.Pour la filière liège, qui a lancé une grande campagne de communication, ce concours est l’occasion de voir émer-ger des outils numériques et des actions de promotion du vin – et du liège – auprès du grand public et des profes-sionnels. «Le public concerné par ce concours est un public de jeunes entrepreneurs et d’étudiants dans le monde du vin. Un monde très dyna-mique où l’on peut allier inno-vation et tradition» indiquent

les créateurs du concours. «Aujourd’hui, le dialogue est entamé, le partenariat avec Vinitech est enrichissant. Cela débouchera probablement sur une deuxième édition.»La filière liège sera présente tout au long du salon, dans le hall 1, allée 35, pour présenter son nouveau site interactif. Elle

présentera le liège, sa produc-tion, ses méthodes de fabrication et de contrôles et son incidence sur la dégustation du vin. De grands panneaux illustreront ces 3 aspects et des QR codes permettront aux visiteurs de télé-charger la nouvelle application des professionnels du liège.

M. R.

Page 21: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

CQB : des lettres de qualitéACCOMPAGNEMENT De la sélection des bouchons à la mise en bouteilles, la Cellule Qualité Bouchage : un outil de prévention, de contrôle et de diagnostic.La Chambre d’Agriculture de la Gironde a mis en place depuis 1992 la Cellule Qualité Bouchage (CQB). Initialement destinée à l’étude et à l’ana-lyse des bouchons en amont et en aval de l’embouteillage, elle est aujourd’hui également un élément clé de la mise en bouteilles.Son objectif est d’apporter un service complet aux viti-culteurs, négociants, caves coopératives, embouteilleurs et bouchonniers.Le premier de ces services concerne l’aide au choix des bouchons avant les mises en bouteilles, en mettant en œuvre l’ensemble des analyses liées aux spécifications techniques auxquelles doivent répondre les bouchons, quelles soient physiques, mécaniques ou chimiques telles que le TCA (le fameux goût de bouchon).

Bons bouchonsUn bon bouchon - qui ne doit pas être confondu avec un beau bouchon - doit permettre

une obturation durable, être neutre organoleptiquement, permettre de déboucher aisé-ment les bouteilles et conférer une conservation optimale du vin sans oxydation ni réduction.Autant de critères qui obligent à une analyse complète et circonstanciée.Les examens sont réalisés par une équipe de 4 personnes et sous accréditation COFRAC. En cas de litige, cette habilitation

est indispensable.La Cellule Qualité Bouchage restitue ses analyses au travers de résultats chiffrés interprétés, commentés et accompagnés de conclusions en toute impartia-lité, neutralité et indépendance.Pour aider les viticulteurs, la CQB participe aussi à la rédaction de leurs cahiers des charges dédiés aux achats des matières sèches.Depuis, la CQB, consciente

de l’impact d’une mise en bouteil les mal maîtrisée, a éga lement déve loppé un ensemble d’audits qui permettent d’optimiser l’em-bouteillage en sensibilisant les metteurs en œuvre par le biais de diagnostics hygiène, d’audits oxygène, de contrôle de mise en bouteilles.Le laboratoire intervient égale-ment lors d’expertises tech-niques en cas de litige sur des

La cellule qualité bouchage fait subir toute une série de tests aux bouchons, ici, un chromatogramme. (ph. Philippe Roy)

21 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Groupama Centre Atlantique - 2 avenue de Limoges - BP 8527 - 79044 Niort Cedex 9 - Entreprise régie par le Code des Assurances.

GROUPAMATOUJOURS PROCHE

DE VOUS

Retrouvez-nous sur groupama.fr

RETROUVEZ-NOUS LORS DE VINITECH SIFELDU 2 AU 4 DÉCEMBRE HALL 1 - ALLÉE C - STAND N°1507

lots de bouteilles défectueuses tel les que des bouteil les couleuses ou présentant des déviations organoleptiques. La Cellule Qualité Bouchage peut apporter une solution pour les chais, vins et bouchons sur toute la France grâce à son expertise reconnue, des diagnostics complets, des tech-niques analytiques de pointe accréditées COFRAC, un travail respectant les normes interna-tionales, des conseils person-nalisés et des audits sur site et une habilitation Crédit Impôts Recherche. Elle réalise égale-ment des expérimentations dans le domaine du bouchage et de la conservation des vins.

ContactCatherine Chassagnou,

responsable technique cellule qualité bouchage, service vigne et vin, Chambre d’agriculture de la Gironde, tél. 05 56 35 00 00, [email protected]

Page 22: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Brett’less passe en ligneINTERNET La Chambre d’agriculture de la Gironde lance la version en ligne de Brett’less, la solution pour en finir avec les vins phénolés, reconnaissables à leur odeur de cheval.

Caractérisés par leur odeur d’écurie, les vins dits «phénolés» ne font plus recette. Autrefois appréciés pour leur côté «goût de terroir», ils sont aujourd’hui boudés à la fois par les ache-teurs professionnels et les consommateurs. A l’origine de ce défaut courant dans les vins, les Brettanomyces bruxellensis sont des levures présentes de la vigne à la bouteille. Il est impossible de s’en débarrasser totalement. Elles impactent plus ou moins le vin, selon leur quantité, leur viabilité et leur évolution au cours de l’élabo-ration du produit. Il est donc essentiel pour le viticulteur de maîtriser parfaitement ce risque. C’est ce que propose Brett’less, outil utilisé depuis plus de 5 ans par la Chambre d’agriculture de la Gironde pour ses clients. Il permet de connaître en temps réel l’évo-lution du niveau de risque de contamination. Il détermine quelles cuves faire analyser et quand, s’épargnant des analyses inutiles et coûteuses.

Le viticulteur averti du danger par SMSLa Chambre d’agriculture lance la version en ligne de Brett’less. Le viticulteur dispose d’une connexion sécurisée et person-nalisée : il a accès à toutes ses données, ses tableaux de bord, qu’il peut à tout moment transmettre à son œnologue conseil pour décider avec lui des mesures à prendre. Des alertes mails et sms l’aver-tissent quand le niveau de risque acceptable est dépassé. Le logiciel croise et analyse en permanence les données de son chai (composition des moûts et des vins, pratiques œnologiques, condit ions

environnementales…) pour recalculer l’estimation du risque et déterminer les causes possibles de la contamination.

Un outil d’aide à la décisionAvec Brett’less, le viticulteur dispose d’un outil d’analyse pour évaluer les risques de certaines pratiques, comme l’élevage sur lies des vins rouges par exemple. Aux côtés de son œnologue conseil, il peut simuler des itinéraires techniques pour évaluer leurs impacts. Il peut alors choisir les techniques qui lui permettent à la fois de produire le vin qu’il souhaite et qui limitent les risques.

Compte tenu du risque pour les vins, les Brettanomyces constituent une préoccupation majeure pour les viticulteurs. D’autant que le problème a tendance à se développer sous l’influence de plusieurs

les analyses sont coûteuses.Pour concevoir Brett’Less, la Chambre d’agriculture s’est appuyée sur les données issues de son réseau départemental d’œnologues. Elle a conduit des expérimentations dans son chai, et testé le produit en conditions réelles. Et les résultats sont là. Des démons-trations seront proposées lors du salon Vinitech-Sifel.

Les analyses pour détecter les brettanomyces sont souvent coûteuses, alors qu’on peut minimiser les risques en étant attentifs à certaines causes.

Le mardi 2 décembre, de 14 à 15 heures, Jean-Christophe Crachereau et Christophe Veyssière, de la Chambre d’agriculture de la Gironde, présenteront le nouvel outil Brett’Less, dans le hall 1, sur le forum des idées. En résumé, avec Brett’Less, le calcul du risque se réalise sur un site web dédié et détermine quelles cuves doivent être analysées et à quel moment. Des retours d’expérience sont également présentés.

22 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

La référence dans la vigne devientla référence au chaiNEW HOLLAND SYSTEME OPTI-GRAPE™

• Opti-Grape™ : Système Optimisé de séparationde la grappe

• Élimination des déchets dès la parcelle, encontinu, embarqué sur machine à vendanger

• Un impact efficace sur les pétioles, bois, boutsde feuilles, et raflions

• Les baies millerandées et flétries sont éliminées• Possibilité d’ajuster le tri en continu depuis lemoniteur IntelliView™ III

• Taux de déchets inférieur à 0,1% ( Test IFV 2012)

L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R A V E C M O D É R A T I O N .

Chez votre concessionnaire

www.newholland.com

Assistance et informat ion 24h/24 et 7j /7. Si vous appelez de France l’appel est gratuit . Toutefois,cer tains opérateurs européens peuvent facturer l’appel s’i l prov ient d’un téléphone portable. Pourplus d’informat ions sur les tar i fs, veuil lez vous renseigner à l’avance auprès de votre opérateur.

SPÉCIALISTE DE VOTRE SUCCÈS

LIBOURNE (33) Rte De Verdet - 05.57.55.21.84BERSON (33) 5 Morisset - 05.57.42.05.13PREIGNAC (33) RD 1013 - 05.56.63.27.40SOUSSAC (33) 3 Bourg Sud - 05.56.61.31.52PAUILLAC (33) ZA de Trompeloup - 05.56.73.54.60BERGERAC (24) Rte d’Agen - 05.53.57.08.30

Document :NEW HOLLAND_N°28-OPTI-GRAPE_H190xL135_AVA_S38.pdf;Format :(149.82 x 204.82 mm);Date :05. Nov 2014 - 10:14:01;Certifié OneVision par RAVERI

ContactJean-Christophe Crachereau, service vigne et vin,

[email protected], Paul Godard de Beaufort - service vigne et vin, œnocentres Blanquefort, [email protected]

phénomènes (degrés alcoo-liques de plus en plus élevés,

acidités de plus en plus basses, richesse phénolique...) et que

Page 23: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Matévi : une nouvelle base de donnéesMACHINISME Une nouvelle rubrique «Sécateur électrique» et une nouvelle base «Gestion des effluents phytosanitaires» sur matevi-france.com.

Matévi, la banque de données sur le machinisme viti-vinicole développée par la Chambre d’Agriculture de la Gironde et l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) au sein du Vinopôle, enrichit sa base de données des matériels viti-vinicoles avec une nouvelle rubrique «Sécateur électrique» et une

nouvelle base «Gestion des effluents phytosanitaires».Tous les professionnels du secteur viti-vinicole – viticul-teurs en caves particulières et coopératives, œnologues, chefs de culture, maîtres de chai, techniciens, enseignants, étudiants… - peuvent avoir accès à une base de données

23 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

réactualisée.Matévi apporte les informa-tions techniques, pratiques et réglementaires nécessaires et accompagne efficacement tous les professionnels dans le choix de matériel viticole et œnologique. Son information se veut objective comme la plus exhaustive et récente possible. Travail et entretien du sol, pulvé-risation, entretien de la vigne, récolte mécanique, filtration, environnement, plus de 1 000 fiches techniques disponibles et 150 matériels passés au crible.

OptimiserL a t a i l l e e s t u n e d e s nombreuses tâches de l’entre-tien de la vigne généralement effectuée manuellement et la plupart des sécateurs employés sont à assistance électrique. Mais quel sécateur choisir face à une offre que les construc-teurs n’ont cessé de développer afin de proposer toujours plus de puissance, de confort et de légèreté ? La réponse se trouve sur Matévi, où les fiches techniques de 6 modèles leader sur le marché répertorient caracté-ristiques, consignes de réglage et d’utilisation. Un banc d’essai ainsi qu’un module de compa-raison des fiches sont dispo-nibles pour accompagner le professionnel dans son choix en mettant à sa disposition tous les éléments nécessaires à sa prise de décision.

RéglementationRéglementation, solutions techniques, équipements sont aussi mis à disposition sur la nouvelle base de données «Gestion des effluents phyto-sanitaires». Comment gérer correctement les phases de remplissage ou de lavage du matériel des traitements phyto-sanitaires ? Matévi propose, entre autres, une comparaison des différents procédés de trai-tement des effluents agréés par le ministère avec les critères à prendre en compte pour choisir le matériel le plus adapté à son exploitation.

www.matevi-france.com

La nouvelle rubrique du site de Matévi porte sur les sécateurs.

Page 24: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Vinitech-Sifel en pratiqueSALON Vinitech-sifel ouvre ses portes le 2 décembre à partir de 9 h et jusqu’à 18 h. Informations pratiques pour une visite pratique et efficace.

Le salon Vinitech Sifel est ouvert toute la journée, de 9 à 18 heures les mardi 2, mercredi 3 et jeudi 4 décembre. Le prix d’entrée est de 15 euros si l’on achète sa carte sur place, de 8 euros si l’on s’inscrit en ligne (www.vinitech-sifel.com) sans carte d’invitation et de 5 euros sur inscription à l’en-trée du salon ou en ligne avec une carte d’invitation (code de réduction). Les visiteurs possesseurs d’une carte d’invi-tation distribuée par les four-nisseurs de matériel exposant au salon entrent gratuitement.Pour venir à Vinitech-Sifel, installé au parc des exposi-tions de Bordeaux-Lac, il existe

plusieurs options. Il y a, sur place un stationne-ment gratuit aux abords immé-diats du Parc des Expositions : places PMR sur les parkings P0 (entrée C) et PM (entrée K). Il est possible de «covoiturer» en s’inscrivant sur le site Internet de Vinitech-Sifel. Pour ceux qui ne veulent pas affronter les embouteillages aux abords du parc des expositions, il est possible d’aller à Vinitech-Sifel en transports en commun. Des navettes dédiées et gratuites sont à disposition à l’arrêt du Tram C, Les Aubiers.De multiples espaces de restau-ration sont prévus sur place.

Les visiteurs peuvent entrer gratuitement au salon avec une invitation de leur fournisseur ou obtenir un tarif réduit en pré-payant leur billet sur Internet. (Julien Fernandez - CEB - Vinitech Sifel 2012)

24 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Vinitech-Sifel

Notre journal vous attend sur son stand 1702, allée E, hall1

Un salon tourné sur l’internationalEn 2012, la première édition de la Convention d’Af-faires Internationale du salon Vinitech-Sifel, orga-nisée avec la CCI Aquitaine (Chambre de Commerce et d’Industrie d’Aquitaine), membre du European Entreprises Network, a rencontré une forte adhésion des profes-sionnels : 96 rendez-vous d’affaires organisés ; 95 % des participants ont trouvé la convention réussie voire très réussie. En 2014, cet espace de rencontres, accélérateur de business, sera de nouveau proposé aux visiteurs et exposants, français et étrangers. La Convention d’Affaires Internationale est un service réservé aux exposants, ainsi qu’aux visiteurs du salon.

Page 25: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

EMPLOI Au sein de l’UE, la structure du coût du travail dans le secteur agricole varie fortement d’un État membre à l’autre. Cinq exploitations sur six n’emploient aucun travailleur.Le Groupe des employeurs des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (Geopa-Copa) a entrepris, avec le soutien financier de l’UE, une étude sur l’emploi. Cette étude confirme l’existence de varia-tions considérables de la struc-ture du coût du travail entre les États membres dans le secteur agricole. Ainsi, 23 % de coûts supplémentaires s’ajoutent à l’indemnité versée pour une tâche en Irlande, tandis que, en Espagne, le taux de majo-ration est de 107 %, contre, par exemple, 76 % en France, 70 % en Italie ou encore 34 % en Pologne.

Cinq exploitations sur sixRé a l i s é e p a r C h r i s to p h Schröder, de l’Institut der deutschen Wi r tschaf t à Cologne, l’étude souligne que l’agriculture en Europe étant organisée en petites structures de production, cinq exploita-tions sur six n’emploient aucun travailleur. C’est en Pologne, au Portugal, en Autriche, en Irlande et en Belgique que l’on trouve le plus grand nombre d’exploita-tions sans employés. Le rapport y est de plus de dix exploitations pour un employeur. À l’inverse,

près de 30 % des exploita-tions en France et en Espagne emploient des travailleurs.La France est l’État membre qui compte le nombre le plus élevé de travailleurs engagés de façon permanente (200 000), suivie de l’Allemagne (193 000). En Lettonie, les agriculteurs indépendants

(180 000) doivent se verser leur propre salaire.

Peu de main d’œuvre saisonnièreLes salariés permanents ne représentent qu’une partie du nombre total de personnes employées dans le secteur agri-cole, poursuit l’étude. Selon les

données d’Eurostat, ils repré-sentent dans l’ensemble, pour l’UE, 15 % de la charge de travail accomplie par les exploitations directement, sans avoir recours à des travailleurs intérimaires. L’essentiel du travail (78 %) est assuré par les agriculteurs indépendants et les membres de leur famille.

Dans l’UE, le coût horaire du travail effectué dans le secteur agricole par un travailleur permanent variait en 2012 de 3,13 euros en Lituanie à 28,37 euros au Danemark.

25 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Économie

Coûts du travail en agriculture : disparates

La main d’œuvre saison-nière, 8 % du totalEn plus des travailleurs engagés directement par les exploitations, possédant le statut d’employés ou de travailleurs, des sous-contractants et des travailleurs intérimaires sont engagés par des agences et mis à la dispo-sition des exploitations pour une période déterminée. Dans la mesure où les données sont disponibles, ils ne semblent jouer qu’un rôle mineur, précise l’étude.

Coût horaire du travail : le grand écartLe coût horaire du travail effec-tué dans le secteur agricole par un travailleur permanent variait en 2012 de 3,13 euros en Lituanie à 28,37 euros au Danemark, selon les données du Geopa-Copa. Il était de 3,32 euros en Pologne, 3,90 euros en Lettonie, 4,35 euros au Portugal, 5,28 euros en Hongrie, 9,38 euros en Espagne, 11,22 euros en Irlande, 13,72 euros en Italie, 15,19 euros en Belgique, 15,73 euros aux Pays-Bas, 16,61 euros en France, 16,63 euros en Autriche, 21,58 euros en Finlande, 22,16 euros au Royaume-Uni et 23,77 euros en Suède.

* Sous réserve d’inscriptionDUO : variétés sélectionnées résistantes au Stratos® Ultra, puissant anti-graminées.DUO System® et Stratos® Ultra sont des marques déposées de BASF ©2013 BASF SE. Tous droits réservés.

www.ragt-semences.comRAGT Semences • Rue Emile Singla • 12000 RodezRCSRodez431899756• SASau capital de43475010€

STOPAU CHIENDENT ETSORGHO D’ALEPDANS LE MAÏS

MAÏS DUO SYSTEM®

UnevariétéDUOSystem®estnaturellement résistanteàStratos®Ultra. Ellepermet l’utilisation d’un herbicide anti-graminées particulièrementefficace sur les graminées vivaces : Sorgho d’Alep et Chiendent.

CARMIDUO

FUTURIXX DUOBERGXXON DUODIVIXX DUO

GROUPED

GROUPEE CADIXXIO DUO*

ROXXANE DUO

Document :RAGT_DUO-D-E_115x240_AVA_33_S47.pdf;Format :(254.82 x 129.82 mm);Date :14. Nov 2014 - 10:30:13;Certifié OneVision par RAVERI

Page 26: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Des partenariats pour favoriser l’insertion des étudiantsENSEIGNEMENT L’école internationale de management de Savignac en Dordogne, qui dispense des formations post-bac en hôtellerie, restauration, tourisme, a noué des partenariats avec des entreprises afin de favoriser l’insertion de ses étudiants.Pour l’école supérieure inter-nationale de management de Savignac en Dordogne, il ne suffit pas de dispenser des formations de cadres pour l’hôtellerie, la restauration et le tourisme dont la qualité est reconnue en France et à l’étran-ger. Elle souhaite aller plus loin et accompagner ses étudiants jusqu’aux portes de leur vie professionnelle. Pour cela, elle a noué des partenariats avec des entreprises à rayonnement national et international. Il s’agit par ces liens privilégiés d’ou-vrir les portes des structures aux étudiants, pour des stages dans un premier temps, puis des emplois pérennes. Ces struc-tures sont également consul-tées lors de la redéfinition des contenus pédagogiques, afin qu’ils soient en phase avec leurs besoins.De nombreux événements auxquels le monde profes-sionnel est associé ont lieu chaque année. Exemple jeudi

26 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Éco d’Aquitaine

Et aussi

GIRONDESeptembre : 64% des réservations hôtelières pour affaires Avec un taux d’occupation de 78% dans les hôtels de la Communauté Urbaine de Bordeaux, la fréquentation est restée stable au mois de septembre par rapport à l’an passé. Les résultats varient selon la catégorie des établissements avec une hausse de 4% de la fréquen-tation pour le milieu de gamme (deux –trois étoiles). La baisse est de 2% pour les hôtels super-économiques et la fréquentation est restée stable pour les établissements haut de gamme (4/5 étoiles). La fréquentation des résidences hôtelières a chuté de 15%. La clientèle étrangère à Bordeaux en septembre dernier était principalement originaire du Royaume-Uni, d’Espagne et des Etats-Unis. 64% des clients sont venus pour affaire.

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES«Coworking » et centre d’affaires à Oloron sainte marieLe «co-working» arrive en Béarn. Ce terme que l’on pourrait traduire par «espace de travail partagé» désigne une nouvelle forme d’organisation du travail et de pratiques collaboratives apparue il y a quelques années sur la côte ouest des États-Unis. Depuis, le concept s’est répandu un peu partout dans le monde. En France, le premier du genre a vu le jour à Paris en 2008 : on en compte maintenant plus de 200 dans l’hexagone. L’Espace partagé d’Initiatives (EPI) d’Oloron propose ainsi aux acteurs économiques du Haut-Béarn ou d’ailleurs de disposer de services et de locaux (salle de réunion, bureaux privatifs…) utilisables à l’heure, à la journée ou plus selon les besoins. «Cette solution de co-working pour les uns ou de centre d’affaires pour les autres est adaptée aux entreprises ou associations au stade de leur création ou de leur expansion» précise son fondateur et dirigeant Gérard Portet.

Auchan installe sa plateforme

Déployée sur 6900 m², elle appro-visionne en fruits et légumes, fleurs et plantes les 12 hypermar-chés Auchan, 12 Auchan Drive, 14 Chronodrive et un supermarché de la région Sud-ouest. Plus de 13.500 colis y sont traités par jour, soit 500 palettes au global en réception et en expédition. Au cœur des territoires, SCOFEL ne pouvait trouver de meilleur endroit pour ancrer son activité dans ce bassin de production, au carrefour d’une offre de produits de qualité, avec des produc-teurs dynamiques dotés d’un savoir faire appréciable et d’une demande régionale forte et attirée par des circuits courts. L’objectif était de passer de 39 % à 50 % d’approvisionnement locaux ou régionaux.Auchan entend devenir un parte-naire permettant aux productions locales bénéficiant d’un rayon-nement régional d’atteindre une envergure nationale.Les responsables ont déclaré

souhaiter un partage équitable de la valeur ajoutée dans un esprit responsable et durable.

26 emplois créésAfin de contribuer au maintien de l’emploi dans la région, la Scofel Aquitaine a incité son nouveau partenaire, la société STG/TLG, à constituer son équipe par des recrutements au niveau local. 26 postes ont ainsi été créés.

Démarche de HQE Chaque étape de la construction du bâtiment a été encadrée par la charte de chantier à faible impact environnemental, notamment la valorisation d’un maximum de matériaux du site pour limiter l’apport de matériaux neufs, orga-nisation des aires de tri et stoc-kage des déchets et recyclage, suivi des consommations eau et électricité au cours du chantier, limitation des nuisances dues au bruit, à la poussière, à la boue, à la pollution des sols.Une attention particulière a été

apportée au traitement des espaces extérieurs en privilé-giant l’emploi de végétaux non allergènes et complémentaires entre eux, bien adaptés au climat, afin de limiter les besoins en eau et en entretien.Pour préserver la biodiversité, le projet prévoit l’aménagement et la gestion de ruches sur la parcelle.

Conditions de travail optimalesLe site a été spécialement conçu pour garantir un niveau maximal de sécurité des personnes et des biens notamment la sécurité sur les aires de quais (bloqueurs de roues de camions), des niveleurs de quai à plateforme surbais-sée permettant l’ouverture des portes des camions à l’intérieur des tunnels de chargement, une circulation en sens unique, flux de circulation séparés, matériels de chargement ergonomiques et zones de restauration et de détente des salariés (terrasse extérieure).

Auchan France, au travers de sa filiale Scofel, société de commercialisation de fruits et légumes, a inauguré le 16 octobre 2014 à Samazan sa nouvelle plate-forme frigorifique portant le label CERTIVEA HQE® ( Haute Qualité Environnementale ).

13 novembre. Ce jour-là, quinze cadres du groupe Louvres Hôtel (qui regroupe les enseignes Première Classe, Campanile, Kyriad, Golden Tulip, etc.) étaient présents sur le site de l’école. Plusieurs temps forts ont marqué cette journée, notamment l’intervention d’une troupe de théâtre invitée par Louvres Hôtel, qui a interprété des saynètes humoristiques,

les spécificités du groupe, de ses métiers, les comportements des clients… Un moyen ludique d’introduire les interventions et échanges.

Rencontrer et recruter«C’est un peu une opération séduction. Nous entretenons des liens privilégiés avec le groupe depuis longtemps. Il nous soutient et nous allons

Des comédiens ont joué des scènes reproduisant le comportement de clients. (Ph. N. Berbessou)

femme travaille pour le groupe Louvres Hôtel. Elle est directrice d’un Campanile et d’un Première Classe à Vierzon. Elle dirige une équipe de 17 personnes, 30 en période estivale. «J’ai été recru-tée lors d’une journée telle que celle-ci à l’école de Savignac. Je suis entrée dans le groupe via leur programme de formation de directeurs s’adressant à des jeunes diplômés». L’école de management de Savignac a été créée il y a 26 ans par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne de l’époque, Marc Brachet. L’objectif était d’apporter un complément aux formations cuisine, service et commerce de ses autres établis-sements d’enseignement.

Nadine Berbessou

encore plus loin en faisant de la formation continue pour ses cadres. La journée d’aujourd’hui est pour lui une tribune qui lui permet de rencontrer et de recruter des étudiants», souli-gnait Richard Ginioux, direc-teur de l’école. Une opération concrète donc puisqu’un atelier job dating était prévu entre les cadres du groupe et des jeunes.Des anciens élèves de l’école de management de Savignac avaient été conviés à la jour-née. Parmi eux, Manuela Remy, titulaire d’un MBA obtenu en juin 2013. Aujourd’hui, la jeune

En chiffres410 étudiants sont ins-crits à Savignac cette année. L’école dispense également des cours en formation continue. 6 formations diplômantes allant de bac + 2 à bac + 5 sont proposées par la structure.

Page 27: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Revenus des ménagesSTATISTIQUE En Aquitaine, les revenus des ménages sont plus élevés dans les grands pôles urbains : Bordeaux, Bayonne et Pau, ainsi qu’à La Teste-de-Buch.

En Aquitaine, les revenus décla-rés sont plus élevés dans les trois plus grands pôles urbains, Bordeaux, Bayonne et Pau, ainsi que dans celui de La Teste-de-Buch.

Des disparitésEn 2011, que ce soit pour les 10 % des ménages les plus modestes ou les 10 % les plus aisés, les revenus déclarés y sont plus hauts que dans les autres pôles aquitains. Dans les quatre zones, le revenu médian annuel, niveau de revenu qui partage le nombre de ménages en deux parties égales, s’établit à plus de 20 000 euros par unité de consommation. Au niveau régional, ce montant est inférieur de 1 000 euros. A l’opposé, les revenus les plus faibles se situent dans les pôles de Bergerac, Villeneuve-sur-Lot et Marmande.Dans chacun des 12 grands pôles aquitains, le revenu médian est plus élevé dans la banlieue que dans la ville-centre. Le revenu médian du pôle (banlieue + ville-centre) est généralement plus élevé que celui observé en péri-phérie, dans sa couronne. Seuls les pôles de Bergerac,

Villeneuve-sur-Lot et Marmande ont un revenu médian moindre que celui de leur couronne.

La situation de BordeauxUn zoom sur l’aire urbaine de Bordeaux fait apparaître des disparités de revenus significatives.

Dans la ville-centre de la plus grande aire de la région qui abrite 35 % des Aquitains, celle de Bordeaux, apparaît une dichotomie entre le nord et l’ouest. Le nord et l’est de la ville comportent plusieurs quar-tiers prioritaires de la politique de la ville, tels les Aubiers ou

est nettement moins élevé qu’à Mérignac, Pessac ou Gradignan dans la banlieue rive gauche. Dans la banlieue éloignée, les disparités sont moindres.Au-delà de la banlieue, dans la couronne, les revenus sont moins élevés et notamment à la périphérie de l’aire. Des zones de faibles revenus se dessinent au nord-est, en direc-tion du Médoc, à l’est dans le secteur du canton de la Réole ou encore au sud dans celui de Saint-Symphorien dans les landes girondines. Cependant, à l’ouest, en direction du littoral, quelques communes affichent les plus hauts revenus médians.

Les revenus progressentEntre 2007 et 2011, les niveaux de revenus (en euros constants) progressent globa-lement en Aquitaine : + 2,4 % pour la médiane, + 0,5 % pour le 1er décile et + 3,2 % pour le 9e décile. Cependant, ce constat masque des disparités territoriales. D’une part, les ménages les plus modestes s’appauvrissent dans 10 des 12 grands pôles urbains, les deux exceptions étant Bayonne et La Teste-de-Buch. D’autre part, les ménages les plus aisés du pôle de Périgueux voient leurs reve-nus diminuer et ceux du pôle de Dax les voient stagner.

Bordeaux et la CUB regroupent 35 % des habitants aquitains.

Selon l’INSEE, l’emploi progresse de 0,6 % en Aquitaine au deuxième trimestre 2014, stimulé par les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce. Toutefois, le taux de chômage croît et s’établit à 9,7 %. En un an, le nombre de demandeurs d’emploi s’est accru de 6,5 %. L’activité dans la construction se dégrade encore. Le tourisme a souffert des conditions météorologiques avec un recul de 2 % de la fréquentation hôte-lière à l’approche de la fin de la saison. Sur un an, les créations d’entreprises augmentent, tandis que les défaillances sont quasiment stables. Le cours des denrées agricoles et le commerce international subissent le ralentissement de l’activité économique de la zone euro.

Le temps d’une image

27 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Société

La Bastide. À l’ouest de la ville, avec notam-ment le quartier résidentiel de Caudéran, les revenus sont plus confortables.

Rive gauche, rive droiteDans la banlieue, le revenu médian est nettement moins élevé sur la rive droite que sur la rive gauche. À Cenon, Floirac ou Lormont sur la rive droite, le revenu médian

Page 28: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

28 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Publicité

Phot

os :

Getty

Imag

es, M

arc

de T

iend

a

2-4

2014BORDEAUX

DÉCEMBRE

Un concentréd’échanges

sur l’actualitéde votre filière

w w w. v i n i t e c h - s i f e l . c o m

Un monde d'échanges dans un monde qui change

Parc des Expositions-Bordeaux

PROFESSIONNELS, VOTRE AVENIR EST LÀ !

Voir le meilleurde l’offre mondiale

Rencontrerles hommes clés

Découvrirles innovations

EQUIPEMENTS DE CAVES ET DE CHAIS : matériels de cave, de chais, de laboratoires

SERVICES : conseils, banques, assurances, presse, emploi

EQUIPEMENTS POUR LA PRODUCTION FRUITIERE ET LEGUMIERE : calibrage, serres

TECHNIQUES CULTURALES : machines à vendanger, tracteurs, travail du sol, pulvérisation

EMBOUTEILLAGE ET CONDITIONNEMENT : matériel d’embouteillage, produits d’emballage

Le Forum des idées

C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

AP-VS-GENE-2014-250x365-AvenirAquit-HD.pdf 1 08/09/14 15:47

Page 29: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Quatre fois plus de MSA à Vinitech-Sifel

29 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Social

PRÉVENTION Du 2 au 4 décembre, retrouvez la MSA à Vinitech-Sifel.Les services Santé et Sécurité au Travail des MSA d’Aquitaine et des Charentes seront présents au prochain salon Vinitech-Sifel. Ils animeront un stand d’informa-tion sur trois thèmes distincts : «l’accompagnement de projet», «les conseils techniques en matière de machinisme» et «le travail et la santé».

Accompagner vos projetsUn nouveau chai, une base phytosanitaire,… Vous avez en projet de modifier ou recons-truire certains bâtiments de votre exploitation ? Savez-vous que le service Santé Sécurité au Travail de la MSA peut vous aider à concevoir vos futures installations dans le respect de la prévention des risques ? Retrouvez nos experts sur le stand MSA. Vous pourrez échan-ger avec eux, recueillir des conseils précieux, et prendre rendez-vous pour une visite sur votre exploitation.

1,40 m en 1 seconde ! Un cardan qui tourne à 800 tours/minutes peut entraîner jusqu’à 1,40 m de tissus en 1 seconde ! C’est ce que démontre la maquette qui sera présente sur le pôle «Conseils Techniques» du stand MSA. Nos conseillers en prévention vous présente-ront des solutions simples et efficaces pour éviter l’accident

«CAMPAGNES EN MOUVEMENT»> Du 8 au 19 décembre, une exposition itinérante à découvrir !

L’exposition «CAMPAGNES EN MOUVEMENT - 65 ans d’actions mutualistes avec la MSA» fait une halte à la MSA Gironde du 8 au 19 décembre au 13 de la rue Ferrère. Pour la première fois depuis sa création, la MSA

a ouvert et passé en revue l’inté-gralité de ses archives photogra-phiques, pour les rassembler au sein d’une exposition. Elle souhaite ainsi faire redécou-vrir à ses assurés et au grand public les moments les plus

lorsque vous intervenez sur vos machines. Ils vous conseilleront sur la conformité des engins agricoles.

Le travail, c’est la santéUn d ic ton b ien connu… Malheureusement le travail peut également nuire à votre santé et à celle de votre entreprise ! C’est pour vous éclairer sur les liens qui existent entre travail et santé que nos conseillers en prévention vous accueilleront

sur l’espace «Travail et Santé». La santé est un capital qu’il faut préserver, pour soi, et pour maintenir la performance de son entreprise. Nos experts vous montreront comment procéder, sans investissement financier, souvent en apportant de simples changements dans votre organisation.

En janvier 2015, votez ! Du 12 au 27 janvier, l’ensemble des adhérents MSA seront

appelés à élire leurs représen-tants cantonaux parmi la profes-sion, comme tous les 5 ans. Ces élections, encore plus que les précédentes, sont primordiales pour votre régime de protection sociale à l’heure où les valeurs de l’agriculture doivent être défendues devant les pouvoirs publics. C’est pourquoi vous retrouvez à Vinitech-Sifel, sur le stand de la MSA, une anima-tion ludique et informative sur l’importance de cette échéance.

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA vous accompagne pour allier santé de l’humain et performance de l’entreprise.

Retrouvez le stand de la MSA sur le Secteur

SERVICES - HALL 1 Stand n° 1604

Allée : C / D - travée 16

INFOS PRATIQUES«Campagnes en mouvement,

65 ans d’actions mutualistes avec la MSA»

Exposition à Bordeaux du 8 au 19 décembre 2014.

Entrée libre et gratuite, de 8h30 à 17h tous les jours.

MSA Gironde13, rue Ferrère - Bordeaux

> Conférence MSALa MSA proposera égale-ment une conférence «Optimiser santé et perfor-mance de l’entreprise : quel choix technique et orga-nisationnel pour réaliser le travail ?» le mercredi 3 décembre, de 10h à 12h, hall 2 salle 211.

> Table Ronde et ForumLes conseillers en préven-tion MSA participeront également à une table ronde et un forum organisés par l’AREFA :• table ronde : «Travail, santé, compétitivité : quelle performance pour l’agricul-ture de demain ?», le mardi 2 décembre de 14h à 16h, Espace Sphère des Métiers.• forum : «Conditions de travail et performance de l’entreprise : la prévention des risques, une écono-mie pour tous», le jeudi 4 décembre, de 11h30 à 12h30, Hall 1.

> L’exposition en quelques mots La MSA accompagne les grandes évolutions sociales…A travers la série d’affiches et de photographies, l’exposition «CAMPAGNES EN MOUVEMENT - 65 ans d’actions mutua-listes avec la MSA», veut montrer que le monde agricole et son système de protection sociale ont évolué ensemble et proposent un modèle de société à la fois humain et responsable. … liées aux évolutions du monde moderne. Toujours en phase avec son temps, la MSA a vu ses actions évoluer au fur et à mesure des transformations sociales, économiques et technologiques de notre pays et a souhaité les remettre en perspective par rapport à l’évolution du contexte de l’époque.

importants de son histoire et les grandes avancées sociales qui ont marqué le monde agricole depuis 60 ans.Par ailleurs, cette exposition accompagne le dispositif d’in-formation mis en place autour des élections professionnelles de la MSA qui se tiendront du 12 au 27 janvier 2015, en mobi-lisant les candidats potentiels et les votants.

Page 30: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

30 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Petites annonces

Rubrique ❒ Offre d’emploi❒ demande d’emploi❒ divers❒ matériel❒ animaux❒ foncier

Tarif : 2 possibilités ❒ En GirondeForfait 4 lignes 10 €❒ En Gironde + Lot et Gar.Forfait 4 lignes 15,50 €

Votre réglement :Chèque à l’ordre

de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain

Vos coodonnéesNom, Prénom ou raison sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° appart. ou boîte à lettre – étage-escalier ou service – identité du destinataire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Entrée – Tour – Immeuble-Bâtiement – Résidence- Zone industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° et voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Localité de destination ou libellé cedex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Port . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Email . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pour votre justificatif comptabledécoupez votre petite annonce

parue dans le journal

Texte à publier ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOTATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE

17, cours Xavier Arnozan33082 BORDEAUX CEDEX

Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24

Votre petite annonce

1

2

3

4

Édité par la SEDIGA17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Gérants :Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :Joël BONNEAU

Directrice déléguée Rédactrice en Chef

Geneviève MARCUSSE-ARTIGUESecrétariat de rédaction

Myriam ROBERTSecrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

Régie NationaleTOP AGRI - 75010 Paris

Composition :KA2 Communication - Bordeaux

Imprimerie :Pyrénées Presse Pau

Abonnement annuel 48 (22 numéros)ISSN : 0300-2942

Commission paritaire 0315T79610Dépot légal à parution

Encartage Vinitech-Sifel dans ce journal.

MATÉRIEL> VDS tracteur John Deere 6310 4130h cause retraite, brabant trisoc Goizin sécu hydraulique Tél 05.53.36.53.70 ou 06.86.70.37.32

> 40- AV cause cessation activité tracteur JD 6230 95CV 2011 – 4RM, 920 heures. Etat neuf +JD 5080 GF fruitier 80 CV 2011- 4RM 760heures- état neuf. Atomiseur Berthoud Spédair 400 porté 2005 TBEtat. Tél.06.11.33.65.71.

Soyez efficace. Faites paraître votre annonce

dans l’Avenir AquitainTél. 05 56 00 73 68

�)LOLDOH�GHV�*�'�6�����������������������HW�&�$�����

'(6,1)(&7,21�(1�(/(9$*(�3XOYpULVDWLRQ�² 7KHUPRQpEXOLVDWLRQ�

:HE��ZZZ�VDQL�����QHW�:HE��ZZZ�VDQL�����QHW�²² &RQWDFWV���&RQWDFWV���7pO��������������������7pO��������������������HPDLO��JGV��#UHVHDXJGV�FRPHPDLO��JGV��#UHVHDXJGV�FRP

�3XOYpULVDWLRQ�² 7KHUPRQpEXOLVDWLRQ�

'(6,16(&7,6$7,21

'(6758&7,21�521*(856�'pUDWLVDWLRQ�² 'pVRXULVDWLRQ�

U RISA ION SMARTIN P re Fils usines en France

once teur onstructeur

www. ulverisation21.com contacts ulverisation21.com

Démonstrations, Reprises, Occasions, FinancementsCatalogue gratuit sur simple demande

ZAC Marmande Sud - Sortie Autoroute47250 SAMAZAN - Tél. 05 53 20 0 7

Turbines tangentiellesDu 200 litres Porté au 5000 litres Tracté

VI I EC - all n - llée C

ANIMAUX

RÉCOLTES

VÉHICULES

FONCIER

> VDS génisses Holstein et normande à terme déc, vache Tarentaise avec son veau Tél 06.88.98.91.77

> VDS foin de dactyle et prairie natu-relle en round et big ballers récolté en bonnes conditions livraison possible Tél 06.03.53.43.50

> VDS Safrane 2,1 pour pièces Tél 06.30.89.33.68

> A louer apt 3 à 4 personnes au cœur du Périgord Noir. Semaine ou week-end.Tarif basse saison : (15/09 au 15/07) 250 �Contact : 06.70.11.20.05 ou [email protected]

Exploitant forestier de la Dordogne, vend toute l’année, piquets, tuteurs en châtaignier et acacia.

Nouveau : Clôtures girondines et grillages tous types.

Sarl LACOUVE – 24400 St GéryTél. 05.53.58.79.30 – Fax 05.53.58.80.51

Port. 06.09.38.05.81. - [email protected]

DIVERS> Surgreffage toutes régions. Tél.02.48.64.05.98 Port.06.81.70.23.36.www.surgreffage.com

> VDS charrue Kuhn 4socs boulons RB NH BR 7070, presse Claas 2200, semavator 3m Tél 06.10.90.13.05

> VDS séchoir à graines tables plus grilles 60m2 + souffleur 10W excellent état 3000euros Tél 05.53.87..20.85 ou 06.86.93.54.14

Page 31: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

Notre journal est également disponible dans nos locaux au 17 cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux.

31 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Petites annonces

PPNU : une nouvelle

collecte en novembreENVIRONNEMENT La Chambre d’Agriculture de la Gironde, la société AVIDALOR et

l’ensemble des distributeurs du département organisent une collecte de Produits

Phytopharmaceutiques Non Utilisables (PPNU) les 5 et 6 novembre.

Réservée aux utilisateurs profes-

sionnels, actifs ou retraités

(exploitants agricoles, profes-

sionnels des espaces verts,

collectivités, entreprises…),

cette collecte constitue le

moyen le plus économique de

se défaire de ces produits consi-

dérés comme dangereux pour

la santé et l’environnement,x et

d’un montant de 15� (quelle que

soit la quantité apportée). A titre

de comparaison, faire appel

à une entreprise spécialisée

coûte environ 5 à 10 euros/

kg. Si un produit est refusé le

jour de la collecte, l’agriculteur

peut faire appel à une entre-

prise spécialisée dans l’élimi-

nation des déchets dangereux.

Toutes les coordonnées

s o n t d i s p o n i b l e s s u r

w w w. d e ch et s - g i ro n d e . f r

ou sur www.adivalor.fr.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Société

S’ABONNER POURQUOI ?

Tout simplement pour recevoir la bonne information au bon moment. Pour rester connecté avec ce qui se passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable outil de travail pratique et efficace. Avec détermination et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours, toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne marche de vos exploitations.S’abonner c’est recevoir régulièrement des informations techniques, sociales, juridiques et fiscales, des dossiers des reportages et des témoignages, les annonces Safer et nos petites annonces matériel, foncier…

UN AUTRE REGARD SUR L’ACTUALITÉ

De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore

Salaires au 4 avril 2014MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux sont parvenus à un accord.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Avril 2014 Technique

Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié viennent, sauf

clause contraire, en déduction des salaires.

1. NourritureLe prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur de deux heures

et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43 x 2,5 = 23,58 €

Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend la boisson.

Le repas de midi est évalué à une fois la valeur du salaire horaire

à la catégorie A, soit 9,43 .

Évaluation des fournitures en nature au 4 avril 2014

Rémunération minimaleApplicable dans toutes les communes de la Gironde à compter

du 4 avril 2014.

n Salaires horaires correspondant aux catégories professionnelles

Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire minimum de croissance : 9,53 €.

Catégories Salaires Catégories Salaires

D 9,81 €

ATTENTION !Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc tous les salaires et

prestations indexés sur celui-ci sont applicables au 01/01/2014.

De même les salaires non indexés sur le SMIC sont applicables

au 04/04/2014.

Plaidoyer pour la diversitéEUROPE Comment faire de la diversité des exploitations et de la production de l’Union un

atout pour l’économie, la création d’emplois et l’environnement ? Tel est le thème de la

réunion informelle des ministres de l’agriculture des Vingt-huit organisée du 4 au 6 mai à

Athènes par la présidence grecque du Conseil.Diversifié, le modèle agricole européen fournit à la fois «des produits compétitifs à large échelle et de nombreux produits de niche à haute valeur ajoutée», fait valoir la présidence grecque de l’UE dans un document de 6 pages destiné à alimenter un échange de vues entre les ministres de l’agriculture des Vingt-huit lors de leur réunion informelle du 4 au 6 mai à Athènes.Le thème de cette discussion «Faire de la diversité agricole européenne un atout»

06

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Mai 2014 Politique

le Comité des organisations professionnelles agricoles (Copa) et la Confédération générale des coopératives agri-coles (Cogeca) de l’UE détail-laient les priorités du secteur pour les années à venir, à desti-nation de la future assemblée issue du scrutin qui se tiendra du 22 au 25 mai. Celle-ci tien-dra sa session constitutive du

Vin à la loupeSO2 Les doses maximales autorisées de SO2 total dans les vins ont toujours tendance à

diminuer. Actuellement, la limite est de 150 mg/L dans les vins rouges. Ce produit, très

polyvalent avec ses actions principalement antiseptiques et antioxydantes, doit être utilisé

avec précaution pour que chaque apport soit efficace.La première chose à mettre en œuvre est de récolter un raisin le plus sain possible. En effet, la laccase présente dans les raisins pourris est une enzyme d’oxydation redoutable autant pour la couleur que pour les arômes. En présence de pour-riture, la dose de sulfitage sur vendange peut passer de 4 g/hL à plus de 8 g/hL. Un inertage bien conduit pendant toute la période de vinification puis lors de l’élevage permettra égale-ment de limiter les apports d’oxygène et donc les pertes en SO2.

07

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Technique

la plus naturelle : le vinaigre ou devenant totalement détruit sur le plan aromatique par les Brettanomyces. Se priver du SO2 est comme rester sur un fil au-dessus du vide, la moindre erreur se payera très cher. Tout doit être irréprochable pour y parvenir. Il existe aussi différents produits présentant des actions complémentaires au SO2 : Acide

JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES

17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 € N° 923 - 17 OCTOBRE 2014

Matériels

et vendanges

La Fédération départementale

des CUMA de Gironde a testé les

nouveautés.

Œnotourisme

La persévérance et

l’innovation récompensées

page 6

Choisissez la formule qui vous convientJournal l’Avenir Aquitain

Nom, Prénom ou raison sociale.........................................................................................................................................................................................

.........................................................................................................................................................................................

N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire.........................................................................................................................................................................................

.........................................................................................................................................................................................

N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs).........................................................................................................................................................................................

Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit.........................................................................................................................................................................................

Code postal

Ville ...............................................................................................................................................................................Tél. : ......................................................................... Port. : .......................................................................................

Email : ........................................................................................................................................................................

48€ 83€

1 AN 2 ANS

Chèque à l’ordre de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain.Attention, nouvelles normes postales à respecter.

Indiquez impérativement le numéro, le type et le nom de la voie de votre adresse postale.

La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens désignés ci-après qu'elle possède ou qu’elle envisage d'acquérir à

SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE

Publication effectuée en application des articles L. 141-1, L. 141-3 et R. 142-3 du Code rural

Les personnes intéressées devront manifester leurs candidatures par écrit AU PLUS TARD le 06 DECEMBRE 2014 au Bureau de la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, LES BUREAUX DU LAC, 16 avenue de Chavailles - 33525 BRUGES Cédex, où tous compléments d’information peuvent être obtenus : Téléphone : 05 56 69 29 99 - Télécopie : 05 56 39 59 84.Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.

MACAU «Le Prat» 34a 00ca

CIVRAC EN MEDOC «La Mirande» «La Verdotte» «Le Grenadier» «Palu de Rabès» 41ha 70a 60ca

MONTAGNE «Les Landes» 53a 32ca

SAINTE RADEGONDE «La Gomerie» «Le Gravy» «Le Gravy Sud» «Petit Clou» 6ha 42a 24ca

SAINT LAURENT MEDOC «Fourneau» «Fourton» «Villeneuve Nord» 4ha 21a 92ca

SAINT CAPRAIS DE BORDEAUX «Fermi-droit» «La Lande» 10ha 90a 14ca

RUCH «Cassagne» «Tartas Ouest» 7ha 71a 43ca

JAU DIGNAC LOIRAC «A Pontac» «Canhaut»

«Jau» «Le Centre» «Le Haut Gravat» «Le Mou-lin Neuf Ouest» «Le Soc» 10ha 46a 93ca

CIVRAC EN MEDOC «Voluzan» 4ha 75a 00ca

CAPIAN «Au Bois de la Cave» «Aux Joualles Lachaise» «Couteau» «Escorchebouc» «La-chaise» «Moulin Bonnet» «Pins de Minguet Nord» «Pins de Minguet Sud» 38ha 87a 56ca

MONTAGNE «Arvouet» «Aux Vignes de Bon-neu» «Bel Air» «Champ d’Arvouet» «La Tête de Cerf» «Lamayne» «Le Pavillon» 3ha 32a 68ca

PUISSEGUIN «Rouilledine» 1ha 17a 43ca

LUSSAC «Aux Eyssards» «Bois de Cadet» «Lessert» 3ha 61a 06ca

SAINT AUBIN DE BLAYE «Francicot» «Mo-quechien» 1ha 32a 22ca

GIRONDE SUR DROPT «A Baconne» 1ha 90a 13ca«A Baconne» 1ha 11a 64ca

GOURS «Madriau» 1ha 50a 14ca

PUYNORMAND «A Naudy « «Fontenelle» «Le Drouilla» «Le Pré Ferme» «Les Bouiges» «Vil-latte Est» 8ha 79a 63ca

LANSAC «Lamothe» 1ha 23a 28ca

LADOS «Les Trinquouets» 3ha 95a 20ca

CAMPUGNAN «Bel Air» 1ha 44a 74ca

CARTELEGUE «Gouas» «La Font de Gouas» 49a 52ca

RecetteCÔTES D’AGNEAU AUX POUSSES PRINTANIÈRES

Préparation : 15 minutesCuisson : 5 à 7 minutesPour 4 personnes

12 côtes d’agneau (3 par personne)1 betterave Chioggia (rose)1 carotte violette 50 g de pousses de tétragone 40 g de pousses de petits pois 1 petite barquette de pousses de shiso pourpre 10 g de miel 1 c. à soupe de vinaigre de framboise 2 c. à soupe d’huile de pépins de raisin 1 c. à soupe d’huile d’oliveSel et poivre du moulin

•Laver les légumes et les pousses. Peler la carotte et la betterave, les couper en julienne (fins bâtonnets).

• Chauffer une poêle avec l’huile d’olive, saisir les côtes d’agneau à feu vif, 30 secondes de chaque côté et poursuivre à feu modéré, 2 à 3 minutes de chaque côté pour une cuisson rosée, les saler, les poivrer et les réserver au chaud.

Pendant ce temps,• Préparer la vinaigrette avec le vinaigre, le miel et l’huile de pépins de raisin, du sel et du poivre.

• Dans un saladier, mélanger la carotte, la betterave, les pousses de tétragone et de petits pois, quelques feuilles de pousses de shiso et la vinaigrette.

• Servir les côtes d’agneau sur un lit de salade et décorer avec le reste de feuilles de shiso.

Conseil du Chef : remplacer les pousses par un mélange de salades et d’herbes fraîches : roquette, basilic pourpre, coriandre…

Ma voiture,

je l’ai vendue grâce

aux petites annonces

de l’Avenir Aquitain

Page 32: Rendez-vous à Vinitech-Sifelt pr sent s aux Troph es de lÕInnovation, cette ann e. La tendance principale trouv e par les experts, cÕest lÕagri - culture de pr cision. CÕest un

32 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 21 Novembre 2014 Publicité

Êtes vous prêt à relever le défi ?> Enregistrez un traitement en 15 secondes> Calculez votre IFT en 30 secondes> Dessinez votre chai en 1 minute

Rendez-vous sur Vinitech-SifelEspace MesP@rcelles (Hall1 - A 1702)

Assistez à une démonstration et tentez de gagner un Iphone 6 ou une Tablette Samsung

Découvrez MesParcelles et MaCave les logiciels des Chambres d’Agriculture

pour piloter votre exploitation :

www.mesparcelles.fr

« DEJA PLUS DE 15 000 AGRICULTEURS UTILISENT MES P@RCELLES EN FRANCE »

2 - 3 - 4 DECEMBRE 2014PARC DES EXPOSITIONS DE BORDEAUX

> cartographie parcellaire intuitive,> enregistrement de la traçabilité,> indicateurs techniques et économiques,> plan de chai dynamique,> mouvements des lots de vins,> éditions faciles des documents réglementaires,> saisie possible sur tablette ou smartphone.