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REGARD DES ENFANTS SUR LA SANTE & L'ENVIRONNEMENT 1

REGARD DES ENFANTS SUR LA SANTE & L’ENVIRONNEMENT AVANTAGES DE L’ALLAITEMENT MATERNEL AVANT PROPOS PREFACE PROLOGUE CONTES POEMES CONSCIENCE D’ENFANTS HYGIENE / SANTE L’ALPHABET DES DROITS DE L’ENFANT ABE : UN OUTIL POUR AGIR ENSEMBLE AFRICART – CLUB D’ANIMATION SPECACLE PLUS REMERCIEMENTS


Avantages de l’allaitement maternel L’un des droits fondamentaux de l’enfant est le droit à une alimentation nutritive. A ce titre, le lait maternel est le meilleur aliment de l’enfant • Le lait maternel est un aliment complet • Le lait maternel augmente les capacités intellectuelles de l’enfant • L’allaitement maternel renforce le lien psychoaffectif entre la mère et l’enfant • L’allaitement maternel protège la santé de l’enfant et de la mère • L’allaitement maternel est économique • L’allaitement maternel contribue à espacer les naissances • L’allaitement maternel protège l’environnement Profitons au mieux des avantages de l’allaitement maternel en assurant la mise au sein précoce du nouveau-né, dès la table d’accouchement, et en allaitant tous les bébés exclusivement (sans eau, ni tisane ni autres aliments) jusqu’à l’âge de 4 mois au moins. DSF/MSP Concours « TEXTES D’ENFANTS » Première édition REGARD DES ENFANTS SUR LA SANTE & L’ENVIRONNEMENT Edité par : AFRICAR 05 B.P 9139 TEL 33 05 76 E-MAIL : [email protected] COTONOU Maquette : Digital Phénix Tél. : 33 65 73 ; Illustration : TONAKPA Tél. : 31 49 20


AVANT PROPOS Souvent, dans nos écoles de milliers d’enfants apprennent et ne récitent que des classiques : des poésies, des contes, des Victor Hugo, des Birago Diop… Je veux aller loin et dire que ces textes leur sont imposés. Ce faisant, personne ne se rend compte qu’on fait d’eux des perroquets, des répétiteurs de ce que nous croyons "vérités éternelles". Ainsi, sous-estimant leur capacité d’expression, nous privons les enfants de leur parole, la parole neuve, la parole vraie dont a vraiment besoin ce monde pour être rajeuni, pour être neuf, pour être vrai… Car, qui nous dit que les enfants n’ont rien à dire d’autre que de nous répéter ? L’équipe de Africart leur a donné la parole. Rien que la parole. C’est ainsi qu’est né le projet "TEXTE d’ENFANTS". Un projet qui a pour ambition de faire entendre, sentir, dès maintenant, des voix nouvelles, porteuses de nouvelles voies, des voix qui sachent chanter encore la candeur entre-temps perdue. Et pour cette première édition, nous avons invité les jeunes cerveaux à travailler sur le thème : "Santé et Environnement au Bénin et en Afrique subsaharienne". Avouons que nous avons eu quelque appréhension au départ. Nos jeunes amis allaient-ils rester dans le cadre proposé ? Y rester ne peut-il appauvrir les créations ? Mais grande a été notre surprise, immense notre joie d’établir le constat que nos jeunes amis ont su exploiter à merveille et avec bonheur le thème. Le meilleur cru est rassemblé dans le présent recueil. Douze poèmes et quatre contes


Les enfants ont su faire humer l’odeur qu’ils ont de l’environnement et de la santé. Ils nous ont dit qu’il nous faut être propre pour être sains. Qu’il faut moins polluer l’atmosphère pour vivre heureux. Ils nous ont dit, nos enfants nous ont dit - et c’est là le pathétique – qu’il nous faut désarmer nos industries de leurs kalachnikovs cracheuses de mort, pour les réarmer, les badigeonner de fleurs, de lys et de verdure. Ils nous ont dit, nos enfants nous ont dit, dit et chanté : "Mon village Où te caches-tu ? Chant du désespoir Préservons notre environnement et notre santé Gbèdossou Crédo d’un bon enfant Hymne à la nature..." Ecoutez, ils nous en ont tellement dit que j’en oublie. Lisons-oui, lisons-les pour mieux sentir leur candeur, mieux humer l’odeur de goyave, d’agrumes et de fraîcheur qui embaument leurs textes. Ah ! Attention, j’oubliais, ces textes-ci sont des textes d’enfants, des enfants aidés pour la plupart par leur "maître" ou "professeur" et leurs parents. Ici, il y a plutôt de la bonne littérature et de la littérature utile. Bien sûr, la qualité littéraire de certains textes rassure. Franck-Espérat MEGNASSAN Président de Africart


PREFACE L’UNICEF est heureux de s’associer au projet « Textes d’enfants », initié par l’ONG AFRICART qu’il tient à féliciter pour cette initiative porteuse d’espoir. Ce projet s’adresse à la cible qui fonde les activités du fonds des Nations Unies pour l’enfance, à savoir l’Enfant. C’est une initiative qui s’inscrit dans le sens de la pleine reconnaissance de l’enfant en tant qu’individu ayant des droits tels que reconnus par la Convention relative aux droits de l’enfant qui a été adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée Générale des Nations Unies et ratifiée par le Bénin, le 3 août 1990. Parmi ces droits on peut citer notamment le droit à la santé, à l’éducation, à la parole, aux loisirs, à la participation. L’enfant doit être partie prenante dans la construction du présent et du futur dont il va hériter. L’enfant n’est-il pas le père de l’homme ? Comme le disait Teilhard de Chardin ! En soutenant ce projet, le bureau UNICEF au Bénin montre tout l’intérêt qu’il accorde à la sauvegarde de l’environnement, facteur déterminant de la survie et du développement de l’homme en général et de l’enfant en particulier. Aidons nos enfants à réaliser leurs rêves d’un monde de paix et d’amour, un monde sain, propre, salubre, un monde vert, agréable à vivre.


Agissons au niveau des familles, de la société civile, de l’état, de la communauté internationale, pour faire en sorte que les droits de l’enfant passent chaque jour davantage de la théorie à la pratique, et ce, pour le plus grand bien du devenir de l’humanité. Malick SENE Représentant UNICEF au BENIN Cotonou, octobre 1999.


PROLOGUE « Je voudrais dans mon lit avoir la nature… dans ma chambre, garder la nature sur ma tête, porter la nature » Une image. Des mots tissés d’élans et de rêves. Et voilà dit, tout simple et tout beau, Le désir et la puissance du regard de l’enfant. L’Agence Béninoise pour l’Environnement se félicite de cette heureuse initiative de AFRICART qui nous offre une belle corbeille de mots qui éclairent les maux qui rongent notre environnement et mirent notre santé. C’est un bouquet d’espoirs qui annonce les promesses de l’an 2000. L’on dit que l’enfant est le miroir de la société et que Les reflets de son regard révèlent l’adulte à lui-même. L’intensité des mots et la fraîcheur des images, illustrent cette vérité. L’ABE qui œuvre depuis son lancement le 6 novembre 1996, à la mise en œuvre de la Politique nationale en matière de gestion de l’environnement a perçu le lien étroit qui existe entre cette initiative et sa mission d’intégrer les préoccupations environnementales au système éducatif national (enseignements primaire, secondaire et universitaire).


En donnant la parole aux enfants afin qu’ils nous livrent leurs perceptions de notre Santé et notre environnement, ainsi que leurs ambitions profondes. AFRICART, sème le bon grain. Nous avons le devoir de l’arroser. En s’associant à l’initiative, l’ABE voit dans le co-parrainage avec l’UNICEF de cette œ uvre de poètes et conteurs en herbe un enrichissement mutuel, ouvert sur l’avenir. Bâtir un avenir viable. Voilà notre commun crédo. Comme ces enfants, écrivons d’un trait de plume, notre foi au changement. Dr Marcel Ayité BAGLO Directeur Général ABE.


CONTES LE PETIT "NAKUA" GBEDOSSOU LE VILLAGE DES MOUCHES NOUKOUDJI


LE PETIT "NAKUA" Mon conte roule, roule et tombe sur un enfant âgé de dix ans du nom de « AKPEDE » qui vivait dans un petit village situé non loin de la lagune d’où on ne revient jamais. Le petit « AKPEDE » alla un jour passer la journée au bord de cette lagune où tout le monde jetait des ordures et se mettait à l’aise. En chemin, il acheta des galettes exposées aux mouches et en fit son repas. Ensuite, il but et se lava avec l’eau de la lagune. Il repartit chez lui et devint la proie des vomissements et de la diarrhée. Par manque de soin, il trépassa. Une semaine plus tard, l’une de ses s œ urs du nom de « HOUÊALÊVOWA » alla passer elle aussi une journée au bord de cette lagune et de la même façon que son frère défunt. Revenue à la maison, elle commença à sentir les mêmes malaises. Et quelques jours plus tard, elle rendit l’âme. Un autre frère du nom de « NAKUA » a décidé lui aussi d’imiter son frère et sa s œur. Tout le monde le lui déconseilla car personne n’est jamais revenu sain et sauf de cette Lagune. Il s’entêta et partit quand même. Mais il prit soin de remplir une gourde d’eau potable et d’emporter avec lui sept bananes. Une fois arrivée, il mangea ses bananes et but son eau sans toucher à celle de la lagune. Lorsqu’il revient, deux jours plus tard tout le village était étonné de le voir rayonnant de santé. Pour satisfaire leur curiosité il sortit de son sac les peaux de bananes et la gourde vide. « La lagune n’a jamais tué » leur dit-il. « C’est vous-même qui envoyez vos enfants à la mort par vos mauvais comportements. Nos ordures et nos saletés ont pollué l’eau qui est chargée de


maladies. Dès que nous la buvons, ces dernières intègrent notre organisme et nous tuent. Il en est de même pour les repas exposés au vent, à la merci des mouches ». Les vieux, étonnés et confus, félicitent vivement le petit « NAKUA ». Sans tarder un comité de nettoyage et de surveillance fut mis sur pied afin d’assainir la lagune et ses alentours. Le petit « NAKUA » reçut de chaque villageois un petit présent et fut considéré comme le sauveur du village. « Akpédé » : Tu as rencontré quelque chose de dangereux. « Houéalèvowa » : Toi, tu es revenue. « Nakua » : Je ne mourai pas


GBEDOSSOU Il était une fois un village nommé Tébourou… quelque part…. Quelque part en Afrique. Ce village était surtout une forêt. Les grands arbres occupent les deux tiers de sa superficie. On y trouvait les animaux les plus sauvages. Les insectes, les reptiles et les autres bêtes y avaient leur domicile… Le chef du village avait interdit l’accès à la forêt à toute la population. C’est seulement au cours de certaines cérémonies spéciales que l’on faisait des offrandes aux génies de la forêt. Trois fois par an, on organisait des cérémonies pour demander la clémence de la nature. On conjurait les malheurs du village. La petite superficie utilisée par les habitants de Tébourou pour l’agriculture, rapportait plus que l’ensemble de la production de tous les autres villages. On disait que Tébourou était le grenier des autres villages. Mystère des mystères, Tébourou était mystère. Les habitants du village, à une époque donnée ont connu l’arrivée de certaines personnes venues d’un village lointain. De l’autre côté, il y avait la sécheresse et la famine. Les étrangers venus s’installer à Tébourou, ont apporté de nouvelles habitudes. Ils ont apporté des engins divers. Le chef des étrangers a tenté de convaincre le roi de Tébourou sur la nécessité de détruire la forêt ou une partie d’elle. La raison est qu’il manque d’espace. Pour construire leurs habitations ; ils ont détruit des dizaines d’arbres qui faisaient la fierté du village


Pour manifester sa colère, le roi se suicide. La nuit est tombée le jour. La forêt sacrée, à la fin des cérémonies relatives au décès du roi a pris feu un jour. L’oracle a dit que c’est la colère des dieux. Tébourou restera plus d’une décennie sans roi et connaîtra des malheurs de toutes sortes : famine, maladies etc… Quand un nouveau roi a été désigné, le village a organisé une cérémonie pour conjurer les malheurs. Le nouveau roi a changé le nom au village. Depuis Tébourou est devenu Gbêdossou (la vie a des interdits). Chaque trimestre, chaque villageois plante un arbuste pour que la verdure revienne.


LE VILLAGE DES MOUCHES Mon conte court, roule et tombe sur un village appelé village aux mouches. Des mouches, il y en avait partout et de toutes les couleurs. Les enfants souffraient constamment de diarrhée et beaucoup en mourraient. Le chef du village inquiet, pensait que ses sujets ne respectent plus les interdits sacrés des dieux. Ceux-ci fâchés auraient donc décidés de punir ce village en y jetant un fléau. Aussi décida-t-il de rassembler tout le village sur la place du marché afin d’organiser des cérémonies pour conjurer les mauvais sorts. Ce jour-là, la place grouillait de monde. Les vieillards, les jeunes gens, les jeunes filles, les enfants et leurs parents étaient si nombreux qu’ils ne pouvaient pas tous trouver de place à l’ombre du fromager. Le médecin chef informé de ce fléau, dépêcha un infirmier sur les lieux. Le sol était jonché de tas d’ordures. Les enfants pour la plupart malpropres, chassaient désespérément les mouches qui bourdonnaient autour de leurs narines ou des plaies béantes. A côté de l’infirmier, un bébé affamé criait. Sa mère, torse nu, lui tendit promptement un sein flasque sans prendre la peine de le nettoyer. De temps en temps, elle devait chasser les mouches qui disputaient le mamelon à son fils.


Au moment où le grand prêtre de vodoun couvert d’amulettes s’apprêtait à entamer les cérémonies de purification du village, l’infirmier demanda la parole au chef du village et tint ce langage à l’assistance : « Ce mal qui frappe nos enfants ne résulte pas d’un mauvais sort jeté à notre village. Observez ces mouches qui nous envahissent après s’être promenées sur les tas d’ordures ou vos crachats. Ces mouches ramassent des saletés qu’elles déposent ensuite sur votre nourriture. C’est pour cette raison que vos enfants êtes victimes de ce fléau. Je suis venu avec des médicaments pour vous soigner. Mais mon action sera vaine si vous deviez continuer à déposer anarchiquement les ordures là où vous vivez. Seules l’hygiène et la propreté pourraient combattre définitivement ce fléau ». Le grand prêtre de vodoun, impatient de commencer les cérémonies, protesta mais le chef du village préféra suivre les conseils de l’agent de santé. Ce conte, que je tiens de mon grand-père, montre qu’au Bénin comme dans bien d’autres Etats africains, les populations sont et demeurent ignorantes de l’impact de l’environnement sur leur santé.


NOUKOUDJI Il était une fois un village. Dans ce village vivait une famille appelée NOUKOUDJI. Cette famille était très sale. Dans leur maison, il y avait beaucoup de tas d’ordures, par ici, on voyait des tas d’ordures ménagères, par là, des flaques d’eau usée au-dessus desquelles on pouvait voir des moustiques. Quand on se donnait la peine d’entrer dans leur case, c’était la saleté totale. On voyait des habits sales par terre. Le plancher qui n’est pas balayé, avec des toiles d’araignée partout. Ainsi la famille NOUKOUDJI vivait dans la malpropreté. Un jour leur premier enfant tomba malade. Quelques jours après, ce fut le tour du second. Le père et la mère criaient et croyaient à la malédiction des dieux. Les deux enfants souffraient du choléra. Leurs parents étant illettrés ne savaient pas de quoi souffraient les deux enfants. Ils passaient leur temps à faire des cérémonies et des sacrifices ; malgré cela, la maladie persistait. Un étranger vint un jour dans le village et les villageois lui firent part des événements. Il leur dit alors de l’accompagner chez la famille dont les enfants étaient malades. Ce qui fut fait. Il amena alors les enfants à l’hôpital. Il paya pour leur traitement et plusieurs jours plus tard ils étaient guéris. L’étranger dit alors à la famille des deux enfants que c’était la malpropreté de leur maison qui rendait leurs enfants malades.


Ainsi, tout le village fut sensibilisé et tout le monde lutta pour la propreté de ce village et cela garantissait la bonne santé des enfants.


AFRICART – CLUB D’ANIMATION SPECACLE PLUS ASSOCIATION DE JEUNES DIPLOMES D’UNIVERSITE AIMANT OU PRATIQUANT L’ART AFRICART – CAS + est enregistrée sous le numéro 97/110/MISAT/DC/SAAP-ASSOC NOUS AVONS POUR VOCATION LA PROMOTION ARTISTIQUE ET CULTURELLE Nos grandes activités sont : ð Le concours littéraire "textes d’enfants" ð Le festival national des rythmes et danses traditionnels du Bénin (FeNRyDa)

ð Le festival africain des rythmes et danses traditionnels (FARyDA)

ð La fête internationale de la musique


Poèmes MON VILLAGE CHANT DU DESESPOIR PRESERVONS NOTRE ENVIRONNEMENT ET NOTRE SANTE OU TE CACHES-TU ? ASSAINIR NOTRE ENVIRONNEMENT, C’EST ELOIGNER LES MALADIES MICROBIENNES POURQUOI SOUFFRES-TU, ENFANTS ? CREDO D’UN BON ENFANT TOUT DEPEND DE NOUS COMBATTONS POUR LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT AFRIQUE ? TA SANTE ET TON ENVIRONNEMENT BEL ENVIRONNEMENT HYMNE A LA NATURE


MON VILLAGE Autrefois tu étais vert, Avec tes arbres verts, Tu faisais ma fierté, Dans la dignité. Que tu étais beau ! Avec tes palmiers, Que tu étais beau ! Avec tes manguiers. Sous leur feuillage, Qui me donnait de l’ombrage, Je venais me reposer. Que c’était bon ! Dans tes cases, Au toit de chaume, On mangeait vert. On mangeait naturel. A travers tes bois, Je jouais, Je courais, Je respirais l’air frais.


Qu’est devenue, Ta robe blanche ? Qui s’étendait loin, Aussi loin que tes limites Qu’est –elle devenue, Cette robe verte, Qui te rendait si belle. Que tu appréciais tant. Et ces charrues de fruits. Que tu changeais souvent ? Selon les saisons, Comme une coquette. Mon village ! Tu as été ambitieux. Et tu as perdu de ta beauté. En voulant t’habiller, Comme ta s œur la ville. A la place de tes forêts, Se dressent des maisons à étages. A la place de tes prairies, Se sont installées des usines.


Elles empêchent l’air de circuler. Elles font du bruit. Elles crachent de la fumée. Elles me rendent malade. Je respirais de ton air pur, J’étais en bonne santé. Ah ! que c’est dur, De respirer l’air pollué. Mon village je t’aime, Malgré ton état. Je te reboiserai. Je te rendrai vert.


CHANT DU DESESPOIR Continent noir, terre de mes aïeux ! Toi mère bénie de tous les continents par les cieux, De cette bénédiction, aujourd’hui qu’as-tu fait ? Te voilà à présent complètement défait. Quel mauvais traitement t’a-t-on fait subir Tu étais pourtant le plus charmant des continents. Dépouillé de tes attraits, tu ne fais que gémir, Pour mourir lentement mais sûrement. Continent des contrastes et de tous les maux, Personne ne peut décrire ton état par des mots. Ton désert avance et ta gorge est desséchée. Ta misère est partout affichée, Ta flore sans cesse détruite et arrachée, Et ta faune par la puissance de l’argent recherchée, Ont tôt fait de provoquer ta disette. Pour te jeter à jamais dans l’oubliette. Ployant sous la voûte de la vie sombre, Tu ne représentes plus qu’une lugubre ombre. Aucun arbre pour te protéger du soleil mordant. Peu d’issues pour sortir de tes tourments.


De leurs mains, tes fils t’ont attaché dans des fers. De par leur cupidité, ils t’ont jeté en enfer. Tes côtes sont constamment détruites par leur faute, Tes fonds marins, ton atmosphère sont pollués sans faute Afrique mon continent ! Terre de mes aïeux ! Ton sol ne répond plus à nos v œ ux pieux. Tes enfants chaque jour meurent de faim. Leur inconscience t’a rattrapée enfin. Chaque regard porté sur toi inspire désolation, Et le poids de tes fléaux appellent la consternation. Es-tu alors maudite par la nature ? Ou plutôt tu l’es par notre immature. Le visage bouffi, tes fils te regardent. Le ventre ballonné, leurs yeux te dardent, Ils réclament des grains pour calmer leur faim. Ils demandent à manger, car approche leur fin. Regarde comme tu es couverte de plaies, Afrique. Vois-tu que tu es devenue au fil des ans une relique ? Parce que malade, tu n’as plus la force. Ceux qui t’ont mise dans cet état ont perdu la face.


Ils ne se portent pas mieux que toi, Et vivent pour la plupart sans toit. Rattrapés par les maladies, ils ont aux yeux des larmes, A force de te harceler, ils ont perdu leurs armes. Ils sont sans défense contre la lèpre. Ils sont devenus malpropres. Ils ne peuvent lutter efficacement contre le paludisme, Et ils adoptent comme mode de vie le fatalisme. Atteints par le sida, ils sont affaiblis. Condamnés par la polio, ils sont rejetés. Leur sort est désormais établi, Et leur vie jusqu’à la mort agitée.


CONSCIENCE D’ENFANTS Depuis quelques années, des institutions, des personnalités et des Etats du monde tirent sur la sonnette d’alarme, lancent des appels dans le but de sauver la terre de la dégradation, de la pollution, des mauvais traitements dont elle est l’objet. Le sommet de Rio de Janeiro en 1988 a été le point de départ d’une prise de conscience collective. Aujourd’hui, des jeunes béninois nous parlent autrement. Ils nous donnent leur vision de la santé et de l’environnement. Ils nous sensibilisent, interpellent notre c œ ur et notre raison, en appellent à notre ses de responsabilité, à travers leurs textes. Ces langages roses, innocents, émouvants et simples ne laissent personne indifférent. C’est pourquoi, je remercie tous ceux et toutes celles qui ont eu le réflexe d’écouter ces enfants, et ont ainsi permis qu’ils parlent à un plus grand nombre. La terre n’est peut-être par unique, mais elle est la seule que nous envahissons dans notre galaxie. Malheureusement aujourd’hui, aucune des vies qu’elle porte ne s’épanouit plus en symbiose ave l’autre. De jour en jour, nous agressons la terre qui pourtant nous porte. Cet état de chose contribue aussi à la mauvaise santé dont nous jouissons.


Chers enfants, votre jeune et pertinente conscience nous touche et nous rassure. Elle nous donne l’assurance que vous n’êtes pas sourds, aveugles ou peut-être indifférents aux réalités quotidiennes liées à la santé et à l’environnement. Vous nous rassurez à travers vos différents textes que vous avez de l’ambition pour le Bénin, pour sa survie et celle de ses habitants. Notre fierté est que vous soyez des citoyens bien portants, capables de faire une révolution positive. Aidez-nous donc à vous laisser en héritage une terre digne et saine. Que des comportements contraires accompagnent les actes que vous dénoncez. Ainsi seulement, nous nous porterons tous mieux pour travailler et bâtir ensemble notre pays. La santé n’a pas de prix ! Mettons-nous au travail.


HYGIENE / SANTE L’insalubrité et le manque d’hygiène sont à l’origine de 3 maladies sur 4 au Bénin. On peut citer : le paludisme, les diarrhées, le choléra, la fièvre typhoïde, les hépatites, les maladies de la peau, etc. On peut prévenir la plupart de ces maladies en adoptant des comportements et des pratiques visant à empêcher leur transmission à l’homme. Ces comportements et pratiques sont des barrières sanitaires. Parmi ces barrières, les plus importantes sont : • Le lavage des mains : Se laver les mains à l’eau et au savon avant et après les repas et surtout

après être allé aux toilettes. • L’approvisionnement en eau potable : Protéger les points d’eau contre toute pollution et garder

l’eau potable jusqu’à sa consommation. • L’évacuation hygiénique des matières fécales : Il faut toujours faire ses besoins dans les

latrines. Les latrines doivent être gardées propres

• La protection des aliments : Ne pas les laisser les aliments à la portée des mouches et de la poussière.

• L’hygiène corporelle : Se laver souvent, porter des habits propres et toujours se chausser. • L’hygiène du milieu : Assainir et maintenir propre notre environnement en évacuant les ordures

ménagères. Toute personne a le devoir de promouvoir ces comportements afin de préserver sa santé. LE SIDA EXISTE AU BENIN. 4 PERSONNES SUR 100 SONT PORTEUSES DU VIH.


PRESERVONS NOTRE ENVIRONNEMENT ET NOTRE SANTE Tous, en avant dans la préservation de notre Environnement Si nous voulons préserver notre santé, Ils nous faut certaines mesures à adopter, Et certes, à appliquer Astucieusement. Allons dire aux hommes de la terre, Que notre sol a besoin d’Assolements, Mais plus encore de reboisements, Car nous avançons vers le désert. Faisons savoir à ses entreprises nanties Que notre environnement souffre de pollution, Causée par les gaz de leurs productions, Et que nous risquons d’en être anéantis. Anéantis par ses hydrocarbures, Qui sont la cause de cette pollution atmosphérique. Gardons nous de jeter les ordures dans l’eau Et nous ne souffrirons pas de pollution hydrique. Informons nos frères de l’utilité des vaccins Et nous vaincrons les maladies. Nous pourrons envisager alors dans l’avenir notre destin,


Notre futur monde comme un paradis. Respectons tous, les règles d’hygiène Qui pour notre santé, sont une primauté. Saisissons tous, cette aubaine Qui est et nous sera d’une grande utilité.


OU TE CACHES-TU ? Où es-tu donc cachée dame Salubrité Au moment où nos chères vies sont menacées Montre-toi à nous pour notre sécurité. Oh ! Viens et nous ne serons plus agacés. Ô ! ma belle et admirable Afrique ! Nous luttons pour te bâtir patiemment. Que tu seras mille fois plus magnifique Si nous veillions à ton environnement. Ô ! chère dame Santé, que tu dois souffrir Face aux nombreux assauts qui te triturent La pollution s’acharne à détruire Et toi et l’humanité et la nature. Chers inventeurs, pensez à l’environnement Créez des véhicules ne dégageant plus Des gaz polluants, notre survie en dépend. A sauver notre vie, sayons tous accoutumés Oh ! Evitons de polluer l’eau et l’air. En Afrique et sur les autres continents, préoccupons-nous tous de l’environnement. Cela doit être notre souci permanent. Pensons à notre planète à tout moment.


ASSAINIR NOTRE ENVIRONNEMENT, C’EST ELOIGNER LES MALADIES MICROBIENNES Enfant ! citoyen de demain, Telle doit être ta devise désormais. « Assainir notre environnement, c’est éloigner les maladies microbiennes » Autour de toi et partout dans les rues. Les odeurs, les déchets, les saletés. Y penses-tu ? Penses-tu au bonheur que nous pourrions vivre sans ces fléaux ? Nos parents s’efforcent de faire de leur mieux, Pourquoi nous enfants devons nous jeter par terre Tout ce qui nous passe par la main ? Ne pouvons-nous pas rechercher des poubelles ? Au lieu de nous mettre à l’aise n’importe où, Ne pouvons-nous pas rechercher les toilettes Que nous essaierons de maintenir propres ? Soigne ton corps, soigne tes vêtements, Respecte l’environnement, lave tes mains Protège tes aliments, c’est si simple ! Nous éviterons alors les maladies. Nous éliminerons partiellement la pollution.


Enfants, dis autour de toi, avec politesse Que notre planète serait encore plus belle Avec un peu de précaution. Et, si tu rencontres un bébé sur ton chemin, Demande à sa mère s’il est vacciné. Nous pouvons alors vaincre les six maladies Les plus répandues en Afrique, à savoir La poliomyélite, la rougeole, le tétanos, La coqueluche, la diphtérie et la tuberculose. Enfant soigne ton corps, soigne tes vêtements, Protège tes aliments, ne jette rien par terre. En faisant cela, tu contribueras à assainir notre environnement Et à éloigner les maladies microbiennes.


POURQUOI SOUFFRES-TU, ENFANTS ? O enfant ! Toi qui es toujours malade Toi dont le ventre coule toujours Toi dont le front est si chaud Toi qui as tout le temps les larmes aux yeux. Pourquoi ta santé est-elle aussi fragile ? O mon ami ! Là où je vis, mon environnement est si sale, Si mal entretenu, couvert de si hautes herbes. Non loin de ma maison, on vient jeter les ordures Et les porcs à côté viennent se nourrir. Moi, naïf et innocent, je joue avec eux. Quand j’ai soif, je vais me désaltérer Au vieux puits de la maison Où l’eau a pris la couleur du sable. Mais comme c’est tout ce qu’on possède, Je la bois quand même. Et quand la nuit arrive, Après avoir couru dans les herbes,


Joué avec les porcs et s’être lavé à l’eau du puits Je vais me coucher sur le sol plein de poussière ? Mais déjà, j’ai mal au ventre.


L’ALPHABET DES DROITS DE L’ENFANT [ A – B – C – D – E – F – G – H – I – J – K – L – M – N – O – P – Q – R – S – T – U – V – W ]


A

ALIMENTATION

L’enfant a droit à une alimentation saine et nutritive (art. 24 de la convention)

B

BIEN-ETRE

L’enfant a droit à la protection et aux soins nécessaires à son bien-être (art. 3)

C

CONSCIENCE

L’enfant a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion (art. 14)

D DEVELOPPEMENT

L’enfant a droit à : - Un développement sain et normal sur le plan physique et mental, - Au respect dû à la dignité humaine en toute circonstance (art. 2, 27, 28,

37, 39, 40)

E

EDUCATION

L’enfant a droit à l’éducation (art. 28. 29)

F

FAMILLE

L’enfant a droit de vivre avec sa famille (art. 5, 9, 18, 19)


G

GARANTIE

Les droits de l’enfant sont garantis sans distinction aucune. (race, couleur, sexe, langue, religion – art. 2)

H

HONNEUR + HANDICAPE

L’enfant a droit à la protection de la loi contre les atteintes à son honneur, à sa réputation et à sa vie privée (art. 16) Handicapé, il a droit à des soins spéciaux (art. 23)

I

IDENTITE

L’enfant a droit à une identité y compris la nationalité et les relations familiales (art. 8)

J

JEUNESSE

Tout jeune a besoin de s’épanouir (art. 8)

K

KIF-KIF

Tous les enfants sont égaux en droits (art. 23, 30, 41)

L

LIBERTE

L’enfant a droit à la liberté d’expression, d’association et de réunions pacifiques (art. 13,15)


M

MESURES

Des mesures doivent être prises pour assurer les droits de l’enfant (art. 4)

N

NATIONALITE + NOM

L’enfant a droit à un nom et une nationalité (art. 7)

O

OPINION

L’enfant a droit d’exprimer son opinion (art. 12)

P

PROTECTION

L’enfant a droit à la protection contre la violence, la drogue, l’exploitation sexuelle, économique, l’esclavagisme, l’excision, l’infanticide. (art. 32, 33, 34, 35, 36, 38).

Q

QUALITE DE VIE

L’enfant a droit à une bonne qualité de vie pour lui assurer son épanouissement.

R

REMPLACEMENT

L’enfant sans famille a droit à la protection de remplacement (art. 21, 22)


S

SANTE ET SECURITE

L’enfant a droit à la santé et à la sécurité (art. 24, 25, 26)

T

TOLERANCE

L’enfant doit être élevé dans un esprit de tolérance (art.29)

U

UTILITE

Utiliser les médias pour l’éducation, l’information, et l’épanouissement socioculturel de l’enfant (art. 17)

V

VIE / VIDOMEGON*

L’enfant a droit à la vie. Les droits de l’enfant « Vidomègon » sont identiques à ceux des autres enfants.

W

WEEK-END

L’enfant a droit au repos et aux loisirs (art.31)

* Vidomègon = Enfant placé chez une tierce personne.


CREDO D’UN BON ENFANT Un maître m’a dit à l’école : Chaque matin, balaie ta chambre et maison, Ramasse les ordures et jette-les dans une poubelle bien rangée. Ne laisse pas les herbes pousser dans ta maison et autour de ta maison, Evite de laisser traîner les boîtes de conserve, Plante au moins un arbre par an, Couche-toi toujours sous une moustiquaire, N’expose pas tes repas aux mouches et à la poussière. Lave-toi les mains avant de manger Lave tes dents après chaque repas, Lave-toi au moins deux fois par jour Fais-toi vacciner selon la programmation médicale en vigueur Informe tes parents et amis. Si tu respectes ce crédo, tu contribueras à édifier une nation où Il y aura moins de problèmes de santé et d’environnement.


TOUT DEPEND DE NOUS Oh ! air dont l’homme a besoin Oh ! oxygène indispensable à la vie Ce sont les arbres qui vous rendent sains. Fumée des voitures et des mobylettes, Musique assourdissante et bruits divers de moteurs, Vous polluez notre atmosphère Vous nous polluez nous-mêmes Et vous nous rendez malades. Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis Nous creusons nous-mêmes notre tombe sous le couvert du progrès Alors, reprenons-nous vite, très vite Réfléchissons bien, et Nous verrons que l’amélioration de notre santé Et de notre environnement ne dépend que de nous.


COMBATTONS POUR LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT Environnement, oui mon environnement ! Adoré, tu avais été Vénéré, tu as été Traqué, tu es Piétiné tu seras sans doute. Elément fondamental dans la perpétuation de l’espèce humaine Quand tu nous tiens ! Enfants de tous pays, tendez vos bras valides Réveillez-vous Il n’est pas encore trop tard pour se racheter Auprès de notre environnement. Car environnement rime avec santé L’environnement c’est notre vie, Notre survie c’est vous, C’est moi, c’est l’homme. Ensemble disons : Non à la pollution de l’environnement, Non à la pollution de l’air dans les centres urbains, Non à la pollution de la mer, Par les déchets rejetés par les grosses usines, Non à la pollution des rues, Des quartiers de notre pays,


Des villes de notre Afrique par les ordures ménagères, Car environnement rime avec santé Et à l’unisson, disons : Oui à la sauvegarde de l’environnement, Oui au reboisement des forêts, Oui à un environnement agréable et sain, Oui à la chasse aux dévastateurs de l’environnement, Oui à la punition des braconniers donc, Oui à la vie. Car, environnement rime avec santé. Réveillons-nous face à toutes les maladies Causées par la dégradation de l’environnement. Les maladies respiratoires liées aux gaz d’échappements, Les malformations génitales dues à une forte pollution, Les maladies causées par l’eau souillée. Nous devons, comme un seul homme, Lutter contre la broncho-pneumonie Qui décime les enfants en bas âgé ! la relève ! Luttons contre le choléra, Contre la tuberculose, Contre la diarrhée donc Contre la perte de l’homme. Car, environnement rime avec la santé.


Mais sans jamais donner libre cours au désespoir. Levons-nous et crions haut et fort sur tous les toits, Nous sommes pour la sauvegarde de l’environnement, Pour la bonne santé des hommes. Mais, jamais la destruction de l’environnement, Jamais pour notre disparition, celle de l’être humain, Soyons tous plus que jamais déterminés à défendre les couleurs de l’environnement. qui est, plus que notre partie, notre mère.


AFRIQUE ? TA SANTE ET TON ENVIRONNEMENT Eh ! beau continent, Toi, Afrique noire. Toi, remplie de tant d’esprit, De sagesse et de bonté. Toi, qui aime ce beau soleil, Qui remplit le c œur de tes fils. Quand comprendront-ils, qu’un jour, Sans un environnement sain Et une robuste santé Tu ne pourrais plus vivre. Toi, Afrique de tous les Noirs, Quand comprendront-ils, Qu’il ne te manque plus Que ces deux précieux cadeaux Pour jouir d’une longévité parfaite Quand comprendront-ils Qu’ils n’ont pas cessé De te mutiler, de te détruire, De te trahir, de te ruiner Et piller tes richesses,


Toi, Afrique noire Oh ! Afrique des temps. Eh ! beau continent. Tes fils reprennent peu à peu, Conscience et te sauveront.


BEL ENVIRONNEMENT J’aime l’environnement, Environnement de l’Afrique, Environnement fantastique, Environnement magnifique Bel environnement, Création divine, De la nature, la racine. Les temps ont évolué, L’environnement est pollué, L’environnement des usines, Des vilaines usines Qui polluent l’air Et détruisent l’atmosphère Je déteste cet environnement Qui rend malade mes frères. Bel environnement, Création divine. De la nature, la racine, toi dont le bien-être Nous assure la santé, toi dont le mieux-être Assure la tranquillité, Je t’aime de tout mon être.


Préservons notre environnement. Conservons-lui sa naturelle beauté. Sauvegardons notre santé Et que dans le monde où nous sommes, Puissent vivre les hommes Pour un avenir meilleur Dans un immuable bonheur.


ABE : Un outil pour agir ensemble La création de l’ABE en février 1995 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PAE (Plan d’Action Environnemental) conçu et adopté en juin 1993 en vue d’apporter des solutions aux problèmes environnementaux notamment ceux liés à la croissance démographique rapide, à la pauvreté, à l’écart considérable entre le rythme de consommation des ressources naturelles et leur capacité de reconstitution notamment en ce qui concerne les sources énergétiques. En collaboration avec les institutions nationales compétentes, l’Agence met en œuvre la politique nationale en matière d’environnement. Les actions dont elle assure l’exécution contribuent au développement de politiques appropriées capables de promouvoir l’intégration des aspects environnementaux les stratégies de l’environnement et la protection des ressources naturelles. A cette fin, l’Agence est chargée de : • La planification et du suivi du PAE ; • Développer et vulgariser la procédure d’audit environnemental ; • La mise en place et le suivi du réseau du Système d’Information et de Suivi de l’Environnement

(SISE) ; • La préparation du rapport sur l’état de l’environnement qu Bénin ; • La production de matériels pédagogiques et de l’intégration des préoccupations

environnementales dans les enseignements primaire secondaire et universitaire ; • L’assistance aux collectivités locales en matières de gestion environnementale ; • L’élaboration et la mise en œuvre du plan d’information, d’éducation et de communication des

normes et standards en relation avec les services compétents dans les différents départements ministériels ;


• La participation au suivi et contrôle de l’application des normes en matière d’environnement ; • La préparation des procédures au suivi et à la mise en œuvre des plans d’urgence en matière

d’environnement, • L’élaboration de la procédure et des textes d’application relatifs aux études d’impact ; • L’intégration des questions environnementales dans les programmes d’alphabétisation et de

vulgarisation agricole ; • L’évaluation des études d’impact. Le lancement officiel de l’ABE a eu lieu le 6 novembre 1996. La mise en application de ses prérogatives a été amorcée par le biais du Projet de Gestion environnementale (PGE) qui a débuté en juin 1996. Les objectifs de l’ABE pour les prochaines années se résument notamment en : • Apporter un soutien au développement des capacités nationales en matière de gestion de

l’environnement ; • Définir et rationaliser les responsabilités environnementales ; • Préparer et promouvoir la mise en œuvre du cadre réglementaire environnemental ; • Définir des mécanismes de mise en œuvre des politiques et de coordination intersectorielle ; • Développer un système d’information et de suivi environnemental efficace ; • Intégrer les aspects environnementaux dans les programmes éducatifs de tous ordres :

(primaire, secondaire, universitaire). • Développer une stratégie pour l’autonomie financière de l’agence. L’Agence pilote actuellement deux autres projets en dehors du PGE :


- Le programme d’Aménagement des Zones Humides (PAZH) dont l’objectif est d’asseoir une stratégie de gestion durable des zones humides du Bénin en tant qu’espace écologique et socio-économique de grande importance pour le développement durable du pays et,

- Le projet d’appuis au développement de la Capacité en Evaluation Environnementale (PADCEE) dont l’objectif principal est le renforcement des capacités de l’Agence et de ces structures partenaires dans le domaine de l’évaluation environnementale.


HYMNE A LA NATURE Je voudrais de mes yeux contempler la nature. Je voudrais dans mes bras avoir la nature. Je voudrais dans ma chambre garder la nature. Je voudrais sur ma tête porter la nature. Je voudrais sur mon corps passer la nature. Je voudrais comme la nature être beau. Je voudrais dans mon lit avoir la nature. Je voudrais… … oui, je voudrais. Mais je ne le peux. Immense est la nature. Féerique est la nature


REMERCIEMENTS Le Comité de direction de Africart-Cas + remercie tous ceux qui ont soutenu l’organisation de la première édition du Concours "TEXTES D’ENFANTS" notamment : • le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique • le Ministère de la Culture et de la Communication • Opération Lecture Publique • Fonds d’Aide à la Culture • Direction de la Promotion Artistique et Culturelle • le Ministère de la Santé, de la Protection Sociale et de la Condition Féminine • le Ministère de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme • Direction de l’Environnement • Agence Béninoise pour l’Environnement • le Ministère de la Jeunesse et des Sports et Loisirs • l’UNICEF


• l’Association Béninoise pour le Marketing Social – Population Service International • la librairie Bufalo • le Centre Culturel Français • le Jury :

- Madame Michèle NARDI - Madame Anastasie MEDENOU - Madame Sabira DOSSOU - Madame Yvonne HOUETO - Monsieur François HOUNKONNOU - Monsieur Luc Aimé DANSOU

La reproduction même partielle de ce recueil sans autorisation est interdite. Tous droits réservés.

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