réflexions sur la place du pont d'en vestit - atelier d'urbanisme - perpignan

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Réflexions sur la place du Pont d’en Vestit. Pour l’Atelier d’urbanisme de Perpignan Présence de Jean-Christophe, Martine, Danielle, Bernard M. et Julien. Problématique: la "place" n'en est pas une car n'est qu'un lieu de passage, forte présence automobile. Mobilier urbain dissuasif, agressif. (signalétique, publicités, potelets métalliques anti- parking sauvage…) Musée d'art contemporain = peu visible, couleurs tristes, entrée dissuasive. Appropriation de la place par les habitants et touristes reste impossible dans ces conditions. Laisser l’accès aux parkings Arago et république. Hypothèses: Pour rendre à la Place sa fonction: limiter le flux automobile requalifier le traitement du sol améliorer l'accès et la visibilité du musée Pistes: Fermer rue Foch à intersection Zamenoff et/ou fermer la circulation entre l'entrée de la rue des augustin et la rue grande la monnaie pour éviter le double sens. Si limitation ou suppression automobile sur cette place, l'espace reprend sa forme carrée, d'où possibilité de traitement au sol indifférencié: supprime potelets, supprime trottoirs, tout au même niveau. Agrandir terrasses. Possibilité rejoindre les deux terrasses actuellement de part et autre de la circulation actuelle. Possibilité de remonter petit à petit vers terrasses café la source, crêperie bretonne, le long de la rue Foch jusqu’à l’intersection fermée. Pour améliorer la visibilité et identifier le musée d'art contemporain, profiter de cette excroissance (escalier) pour en faire un totem évocateur (ou un phare…) qui accroche l'oeil du passant dans les 5 rues qui débouchent sur cette place et redirige vers l'entrée. Dans la continuité du totem, mettre des couleurs, des oeuvres ou des photos sur le couloir derrière les fenêtres du rdc. Exploiter aussi la possibilité de déplacer l'entrée principale du musée, soit coté dalle Arago, soit par l'encadrement en pierres face au tabac. A propos du graffe «La révolution c’est fini», nous pouvons oser un rapprochement avec L’homme Unidimentionnel de Herbert Marcuse, 1964: Selon l’auteur, l’absorption de l’art et la culture dans la rationalité technologique de la construction d’une société signifie la liquidation de sa capacité critique et négatrice, au profit d’une culture unidimentionnelle. Avec «La révolution c’est fini!» le graffeur illustre par un ton humoristique la critique d’une institutionnalisation de l’art contemporain qui croit pouvoir inclure en son sein un cri supposé contestataire. Le style «science fiction» (ou d’anticipation) du dessin reprend une tradition de genre littéraire qui accompagne toujours les avancées technologiques et industrielles. Réflexions sur la place du pont d’en vestit Atelier d’urbanisme de Perpignan

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Réflexions sur la place du Pont d’en Vestit.Pour l’Atelier d’urbanisme de PerpignanPrésence de Jean-Christophe, Martine, Danielle, Bernard M. et Julien. 

Problématique: la "place" n'en est pas une car n'est qu'un lieu de passage, forte présence automobile. Mobilier urbain dissuasif, agressif. (signalétique, publicités, potelets métalliques anti-parking sauvage…) Musée d'art contemporain = peu visible, couleurs tristes, entrée dissuasive.  Appropriation de la place par les habitants et touristes reste impossible dans ces conditions.Laisser l’accès aux parkings Arago et république.

Hypothèses: Pour rendre à la Place sa fonction: • limiter le flux automobile • requalifier le traitement du sol• améliorer l'accès et la visibilité du musée

Pistes: Fermer rue Foch à intersection Zamenoff et/ou fermer la circulation entre l'entrée de la rue des augustin et la rue grande la monnaie pour éviter le double sens.

Si limitation ou suppression automobile sur cette place, l'espace reprend sa forme carrée, d'où possibilité de traitement au sol indifférencié: supprime potelets, supprime trottoirs, tout au même niveau. Agrandir terrasses. Possibilité rejoindre les deux terrasses actuellement de part et autre de la circulation actuelle. Possibilité de remonter petit à petit vers terrasses café la source, crêperie bretonne, le long de la rue Foch jusqu’à l’intersection fermée.

Pour améliorer la visibilité et identifier le musée d'art contemporain, profiter de cette excroissance (escalier) pour en faire un totem évocateur (ou un phare…) qui accroche l'oeil du passant dans les 5 rues qui débouchent sur cette place et redirige vers l'entrée. Dans la continuité du totem, mettre des couleurs, des oeuvres ou des photos sur le couloir derrière les fenêtres du rdc. Exploiter aussi la possibilité de déplacer l'entrée principale du musée, soit coté dalle Arago, soit par l'encadrement en pierres face au tabac.

A propos du graffe «La révolution c’est fini», nous pouvons oser un rapprochement avec L’homme Unidimentionnel de Herbert Marcuse, 1964: Selon l’auteur, l’absorption de l’art et la culture dans la rationalité technologique de la construction d’une société signifie la liquidation de sa capacité critique et négatrice, au profit d’une culture unidimentionnelle. Avec «La révolution c’est fini!» le graffeur illustre par un ton humoristique la critique d’une institutionnalisation de l’art contemporain qui croit pouvoir inclure en son sein un cri supposé contestataire. Le style «science fiction» (ou d’anticipation) du dessin reprend une tradition de genre littéraire qui accompagne toujours les avancées technologiques et industrielles.

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