rcbc n°219 - cahier pro (supplément éditorial au numéro)

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Le Magazine Européen de la Radiocommunication

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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

VXD-7200

Basculez facilement en numérique grâce à la gamme VXD ! La série Vertex Standard VXD fonctionne sous le protocole numérique le plus usité

à travers le monde : le DMR. Vous aurez ainsi une compatibilité avec tout autreappareil fonctionnant en DMR, quelle que soit sa marque, mais également

la possibilité de converser en analogique avec votre parc existant !

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Bonne nouvelle pour les clients de Motorola. Lafirme américaine a annoncé l’arrivée sur le mar-

ché de portatifs Atex (antidéflagrants) au sein de lagamme Mototrbo DP 4000. Baptisé DP 4000 ExSeries, ce portatif ultra moderne devrait instantané-ment remporter un grand succès dans les milieuxindustriels, notamment dans les raffineries, car ces

modèles Atex compacts et de toute nouvellegénération faisaient cruellement défaut sur lesréseaux numériques. Toute une gamme d’ac-cessoires a été développée simultanément. ■

Critical Communications WorldA Paris, au parc expo de Villepinte, se tiendra du 21 au 24 mai prochains le Critical CommunicationsWorld. Ce salon intégrera le Tetra World Congress. Un rendez-vous incontournable pour les acteursde la PMR impliqués dans les systèmes TETRA . ■

Des portatifs numériques ATEX

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RADIOCOMMUNICATIONS ET TALKIES-WALKIES Les premières générations de talkies-walkies em-ployées dans ces professions liées à la sécuritétravaillaient en simplex. Les portées étaient limi-tées et selon les bandes de fréquences adoptées,les antennes se montraient plus ou moins en-combrantes. Les relais et les liaisons en semi du-plex révolutionnèrent le monde des radiocom-munications en offrant un confort, une qualitéet une couverture des communications, jus-qu’alors inconnu. Néanmoins, les portatifs utili-sés à cette époque ne disposaient d’aucun amé-nagement spécifique à la PTI. Il fallu attendreque des ingénieurs se penchent sur le problèmepour que quelques modèles de portatifs puis-sent bénéficier d’options… Pour des raisons desurcoûts, il était impensable de rendre systéma-tiques ces équipements sur tous les portatifs.

IDEE DE LA CAPSULE DE MERCURELa première idée qui symbolise la naissance duPTI, remonte aux années 90. Elle consista à ins-taller une platine avec une capsule de mercureà l’intérieur d’un portatif professionnel. Les prin-cipaux utilisateurs étaient les sociétés de gar-diennage. Elles devaient s’assurer que leursagents, seuls surtout la nuit, pendant leurs rondes

sur des sites industriels privés pouvaient donnerl’alerte de façon automatique s’il leur arrivaitquelque chose d’anormal. Cela pouvait aller del’accident (perte de verticalité) à l’agression. Pourcela, ils devaient appuyer discrètement sur unetouche dédiée de leur portatif radio.

INTEGRATION DANS UN ICOM IC-U16TC’est le légendaire portatif pro Icom IC-U16T quifut retenu à l’époque pour intégrer cette cap-sule de mercure. Ces portatifs disposaient d’ori-gine d’un encodeur décodeur 5 tons. L’objectifde la bille de mercure associée à une platine élec-tronique était donc de déclencher l’émission d’uncode à cinq tons. Lequel pouvait être capté parun récepteur. Généralement il s’agissait d’unebase radio programmée de façon compatibleavec son antenne associée. Il pouvait aussi s’agird’un récepteur autonome fabriqué sur mesure,avec une antenne souple intégrée qui ouvrait uncontact CRT (Commun Repos Travail) pourl’alarme PTI et un autre pour l’alarme agression.Par la suite, le système évolua. Le mercure ayantdisparu des ampoules de détection de vertica-lité, il laissa la place à une bille, puis plus ré-cemment encore, à un composant électroniquedit accéléromètre avec plusieurs axes de détec-tion. En général, il s’agissait d’un accéléromètre

Dans le domaine industriel, la Protection du Travailleur Isolé constitue de nos jours une obligation. Il en va dela sécurité de ce dernier. Les évolutions technologiques permettent désormais de proposer des systèmes so-phistiqués et très fiables reposant sur des radiocommunications numériques. Avec l’aide de la société SRi nousavons jugé intéressant de réaliser un petit retour en arrière sur les grandes étapes de la PTI…

la PTI : de la pointeuse aux portatifs avec cartes spécifiques

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

Boîtier récepteur de PTI à deux contacts (PTI + Agression) alimenté en 12 volts.

A ses débuts, la PTI ne constituait pasune réelle finalité pour les responsablesdes services de gardiennage. Il fallait plu-tôt parler de dispositifs liés à la fonction de ron-dier. Ainsi, les gardiens qui surveillaient la nuitpar exemple un site industriel devaient-ils enre-gistrer leurs passages en différents points. Ce quiattestait qu’ils avaient bien effectué leurs rondesà des intervalles prédéfinis. Cela garantissait àces moments là leur présence physique sur le ter-rain. Pour cela, il était fréquent qu’ils soient tenusde marquer mécaniquement ces passages avecune clé spéciale. Ce n’était finalement qu’unevariante en quelque sorte au système de poin-teuse. L’informatique n’existait pas ! Lorsque lesradiocommunications se développèrent, les gar-diens prirent l’habitude d’emporter avec eux untalkie-walkie afin de pouvoir en outre demanderde l’aide en cas de besoin aux collègues du postede garde. Cela leur permettait également de co-ordonner des interventions lorsqu’ils interve-naient à plusieurs. Déjà, cela impliquait de dis-poser d’une couverture radio irréprochable etbien souvent de faire reposer celle-ci sur l’ins-tallation d’un ou de plusieurs relais. Au fil desannées, les portatifs se perfectionnèrent, se mi-niaturisèrent et offrirent des fonctions nouvelles.

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trois axes. Un type de composant issu de l’in-dustrie automobile et utilisé pour la détectiondes chocs avec un airbag. On précisera que lapartie composant accéléromètre a beaucoup di-minué ces dernières années. Ce qui a permis àSRi d’intégrer de nouvelles platines notammentdans les portatifs Motorola GP 344 (le plus petitposte existant sur le marché de l’analogique avecl’Icom F61).

NOUVELLES GENERATIONSDE PORTATIFSDepuis ces dernières années, il existe donc desportatifs radio sur lesquels on peut adjoindre desfonctions spécifiques PTI. Ce qui nécessite d’ajou-ter des cartes optionnelles. Ainsi, lorsque le pos-

sesseur du portatif se trouve victime d’un ma-laise ou d’une agression et qu’il ne conserve pasune position verticale ou qu’il ne se déplace plus,cela provoque l’émission automatique d’un mes-sage d’alerte. Charge à l’opérateur du PC de ré-agir et de tout mettre en oeuvre pour joindre lepossesseur du talkie-walkie en cause. Si l’appa-reil est équipé de la fonction GPS, en extérieur,l’opérateur du PC (qui dans bien des cas n’estplus basé sur le site) peut suivre sur l’écran d’unordinateur les déplacements et savoir avec beau-coup de précisions et en temps réel la positiondu ou des gardiens. Il a aussi la faculté d’en re-tracer l’historique. A l’intérieur des locaux, undispositif de balise compense l’impossibilitéd’opérer avec le GPS.

PTI DANS LES PORTATIFSNUMERIQUESLes radiocommunications numériques, ont ap-porté une discrétion des transmissions, deséchanges de données automatiques notammentpour le positionnement des flottes de portatifs,la faculté de communiquer par messages courtsgenre SMS,… Des logiciels spécialisés ont étémis au point pour enregistrer et exploiter les in-formations ainsi recueillies. L’arrivée des nou-velles gammes de portatifs professionnels a né-cessité d’adapter les platines PTI afin de lesintégrer dans ces portatifs miniaturisés. Certains

disposent de connecteurs pour insérer une carteoptionnelle développée avec les “Partner” au-torisés du fabricant. Dans ce cadre, SRi a déve-loppé de nouveaux modules PTI qui s’intègrentdans les nouveaux portatifs Motorola (DP 2000,DP 3000, DP 4000). De son côté, Motorola fa-brique aussi ses propres modules PTI pour lesportatifs qui ne peuvent pas être ouverts : no-tamment ceux de la gamme ATEX (antidéfla-grants) pour les sites à risque d’explosion. Car,il n’est nullement question de rajouter des mo-dules électroniques à l’intérieur de portatifs ATEXqui passent des agréments très rigoureux.

PTI POUR SL 4010Même le petit portatif Motorola SL 4010 estconcerné. Là encore, la société SRi s’est illustrée.En l’occurrence, elle s’était lancée un véritabledéfi. Elle vient d’assurer le développement d’unmodule PTI qui s’insère dedans. A noter que lachaîne d’alerte du PTI est identique à celle quiexiste avec les portatifs analogiques. Sauf que lesalarmes PTI sont envoyées sous forme de tramesnumériques que décodent des bases radio ou deséquipements dédiés (qui peuvent également êtreconçus par SRi) et sont transmises vers des centresde télésurveillance. Les alarmes sont aussi consul-tables depuis des Smartphones ou des tablettesen mode Web. Mais attention ! Ces alarmes sonttransmises avec la fiabilité et la performance desréseaux radio dédiés au site sur lequel ils sont ins-tallés. Le mode Web n’est là que pour la levée dedoute et afin d’aider l’exploitant dans sa rechercheet pour le traitement de l’alarme. ■

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

RCBConnection - mars-avril 2013 • • Supplément éditorial au n°2196

Portatif Icom IC-U16 avec PTI et prototype dupremier lecteur de ronde TAGS RFID. On voitle lecteur de ronde au dos du portatif.Maintenant les lecteurs RFID sont intégrésdans les portatifs numériques.

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Au sein des offres de radiocommuni-cation professionnelles existent enUHF deux bandes de fréquencesouvertes dénommées “PMR 446 d’usagelibre”. Elles présentent la particularité assezpeu banale d’être utilisables (sans taxe, ni rede-vance, ni licence) aussi bien par des profession-nels, que par des particuliers. Ce qui dans lesgrandes villes ou sur les zones industrielles, peutsusciter une certaine saturation, du moins enanalogique. De fait, pour l’instant plus de 95%des utilisateurs trafiquent en analogique ! Bonnombre d’entre eux ignorent même l’existenced’une bande numérique PMR 446 ! La premièrebande, attribuée à l’analogique, se situe entre446 et 446,100 MHz. La seconde, dégagée bienplus récemment et qui occupe également100 KHz, se situe juste au dessus, donc entre446,100 et 446,200 MHz. Elle est pour sa partréservée au numérique. Les normes indiquentque la bande analogique est partagée enhuit fréquences, tandis que la portion numé-rique est découpée en seize fréquences. Cequi permet d’exploiter au mieux cette précieuseressource.

PORTEE LIMITEEEn préambule, on rappelleraque l’offre PMR 446 s’avèreextrêmement restrictive etqu’elle ne peut répondre posi-tivement qu’à des besoinsprofessionnels très limités.Le principal critère à prendreen compte étant la portéesur laquelle on pourra tabler,car avec l’obligation de n’em-ployer que des talkies-walkies,d’une puissance d’émission maxi-male de seulement 500 milliwattset l’impossibilité de se branchersur une antenne extérieure, on

dépassera rarement quelques kilo-

mètres. Et encore, en zone dégagée. Dans unezone urbaine ou industrielle, ce sera beau-coup moins… même si la pénétration en UHFse montre assez surprenante. Les performancesn’ont absolument rien à voir avec ce que l’onpeut obtenir avec des petits réseaux compre-nant des stations de base et des mobiles dontla puissance peut atteindre une dizaine ou une

vingtaine de watts. Et ne parlons pas des relais !En outre, sur la bande des PMR 446 il ne fautpas espérer bénéficier d’une certaine confi-dentialité (en analogique), ni même d’uneprotection contre les brouillages causés parla présence d’autres utilisateurs à proxi-mité.

REGLEMENTATION La réglementation appli-cable prévoit que sont

librement utilisablesde tous (particulierset professionnels)sur ces deux bandes,seulement des trans-ceivers portatifs, dontl’antenne ne peut pasêtre démontée et dontla puissance d’émis-sion ne peut pas dépasser500 milliwatts. Pas ques-tion donc, en principe, depouvoir opérer avec desstations mobiles ou fixes! Néanmoins quelquesconstructeurs commeMidland & Alan proposent

des postes mixtes qui semétamorphosent de la sorte.

On citera les base Alan 446 et Camp notam-ment. Cette dernière bénéficiant même d’unealimentation par dynamo interne. Sur la premièrebande dite analogique on trouve huit fréquences.Sur la seconde bande dite numérique, sont acces-

sibles seize fréquences (l’écart entre elles aété réduit à seulement 6,25 KHz). Le nombrede canaux, lui, sera bien plus important, notam-ment en analogique, par le jeu de la sélectiondes codes de tonalités sub-audio de typeCTCSS et DCS. Dispositif prévu pour consti-tuer des petits groupes d’utilisateurs. Il n’em-pêche, en zones urbaines ou industrielles, cessystèmes sub-audio filtreront certes les utili-sateurs, mais ils réduiront les portées car ils

seront affectés par l’occupa-tion des fréquences et ladensité du trafic. En numé-

rique, un système similaireest prévu. Il s’avère moinssouple à modifier.

APPLICATIONSPROSCertains secteurs d’acti-vités sont très friands desPMR 446, car ils répon-dent à leurs besoinsbasiques et extrêmementsimplifiés en matière deradiocommunication. Ausein de chaque petit

groupe, ces utilisateurs sontgénéralement moins d’une dizaine et même biensouvent seulement deux ou trois. On citera lesgrutiers qui communiquent avec les équipes ausol, les géomètres qui réalisent des relevés, lesdépanneurs d’ascenseurs qui doivent coordonnerleur intervention entre la machinerie et la cabine,les antennistes qui règlent une parabole ou quitirent un câble coaxial dans une gaine technique,les électriciens qui passent des câbles, les vigilesqui surveillent un site peu étendu, les gardiensqui contrôlent des accès, les magasiniers quigèrent un stock de pièces détachées, ainsi quebon nombre d’activités de loisirs (centre équestre,golf, randonnées, …). La présence de la fonc-tion mains libres sur la plupart des portatifs

De nos jours, les radiocommunications professionnelles se font envahir par la technologie numérique quioffre de nouvelles applications et permet de constituer des réseaux complexes. A contrario, pour des portéeslimitées et seulement deux ou trois postes, on peut se satisfaire de simples talkies-walkies et de liaisons ensimplex. La norme PMR 446 a été justement conçue pour cela…Pour les utilisations professionnelles, lechoix du numérique s’avère plus sécurisant, car mettant à l’abri des oreilles indiscrètes des écouteurs et desbrouillages causés par le grand nombre d’utilisateurs en analogique. Certes bien plus onéreux, les portatifsnumériques disposent désormais de leur propre bande de fréquences. Un attrait supplémentaire décisif…

LES PMR 446 & dPMR 446 Des applications limitées et spécifiques

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RCBConnection - mars-avril 2013 • • Supplément éditorial au n°2198ENTEL HT 446 L

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commercialisés rend possible le basculementautomatique de l’émission-réception. La commu-tation étant pilotée par la voix de l’utilisateur.

APPLICATIONS DE PARTICULIERS Las talkies-walkies PMR 446 sont également trèsappréciés des particuliers. Exclusivement en analo-gique, car ils ignorent pour la plupart l’existencede portatifs hybrides. Même à bord des véhiculesqui circulent en convoi (campings cars, voitures,forains), il n’est pas rare de voir les passagerscommuniquer entre eux avec des PMR 446. Certesla portée est plus limitée qu’avec unposte CB, mais cela évite de devoir réaliserune installation complète à bord avecun émetteur récepteur et une impo-sante antenne extérieure… Dans lapratique de certaines activités sportives,les portatifs PMR 446 sont omnipré-sents. On citera l’exemple des partiesd’Aisrosft, où ils contribuent à sécu-riser le jeu. Une fois n’est pas coutume,dans cette activité, tous les participantsseront vivement invités à se munir d’unportatif associé à un kit mains libres.En randonnée, sous réserve qu’ils nesoient pas trop éloignés les uns desautres, des liaisons peuvent être établiesentre les petits groupes.

SPECIFICITES DU NUMERIQUEOpérer en numérique procure des avantages nonnégligeables, dont en premier lieu une bienmeilleure qualité des communications. Contrai-rement à ce qui se passe en analogique, que l’onsoit à courte portée ou à la limite de cette dernière,la qualité de la modulation sera toujours la même.En analogique, un souffle et des parasites appa-raissent dans ces circonstances. Par contre, lorsquela portée maximale est atteinte le numériquecoupe brutalement : plus rien ne passe ! Lescommunications numériques ne pouvant êtrecaptées que par un autre transceiver numériquecalé sur la même “ID”, une certains confiden-tialité en découle, surtout compte tenu de larareté sur le marché à ce jour de ces matériels !On peut également transmettre des messagescourts, genre status. Conséquence primordialedu numérique : avant d’en acquérir, des testsminutieux de couverture sur la zone qui seraconcernée doivent être réalisés. Cela assurera dese retrouver avec des appareils qui pourrontcommuniquer entre eux.

L’OFFRE Force est de regretter que, pour l’instant, seulela société Icom a joué le jeu de cette norme enconcevant et en commercialisant un PMR 446

numérique. En l’occurrence le modèle IC-F4029SDR.Les autres marques n’ont semble-t-il pas jugéintéressant d’être présentes sur ce marché ! Uneposition pour le moins mystérieuse qui interpelleles clients potentiels ! Pourtant, uneconcurrence aurait probablementpour conséquence de rendre cesmatériels un peu plus abordables.L’appareil commercialisé par Icomest hybride, en ce sens qu’il fonc-tionne en analogique sur les huitfréquences dédiées et en numé-rique sur les seize fréquencessupérieures. Techniquement,pour le mode digital sur leposte hybride Icom, c’est unvocodeur AMBE +2 TM qui

a été retenu. Un appareil qui permet à des parcsde portatifs de migrer en douceur vers le numé-rique. Une liste de messages courts genre “SMS”est disponible. Il suffit de sélectionner celui quel’on veut envoyer à un correspondant, et cedernier apparaîtra instantanément sur son écran.On peut modifier et personnaliser le contenu deces derniers avec le logiciel de programmation.

EXTENSIONS FUTURES ? L’attribution d’une portion de bande aux PMR446 numérique est louable. Elle évite que ne seperturbent involontairement les deux catégoriesd’utilisateurs, comme ce fut le cas au lancementdu numérique qui s’effectua, à l’époque, surl’unique bande officielle ! Or, cette bande devientde plus en plus engorgée dans certaines régions.Par contre, il paraît regrettable d’avoir attribuéun peu hâtivement au numérique le segment de

100 KHz se situant juste au dessus des 100KHz de la bande analogique. Il aurait été

plus judicieux de la placer un peu plushaut, afin de réserver une facultéd’extension à l’analogique ! Pourdes évolutions ultérieures, il n’endemeurera pas moins toujours possiblede continuer à monter en fréquenceet d’attribuer à l’analogique une bandecomplémentaire, comme par exemplela bande de 100 KHz située au dessusdu numérique, sous réserve que cettebande soit libérée… Et ainsi de suite…

LES BESOINS DES PARTICULIERSDu côté des particuliers, des adeptes

de la CB, des PMR 446 et plus généra-lement des utilisateurs des bandes des citoyens,les portatifs PMR 446 ne leurs suffisent pas, maisalors pas du tout, en terme de performances. Cequi explique qu’ils modifient ces appareils pourgonfler les puissances d’émission et les doterd’une prise d’antenne extérieure. Pour éviterqu’ils ne squattent d’autres fréquences en UHF& en VHF, il serait judicieux que soient attribuéeune ou deux “Free bandes”, comme cela se faitdans bon nombre d’autres pays. A noter qu’auxEtats Unis, pays des libertés, qui s’est toujoursmontré le plus ouvert à ces besoins de commu-nication et de convivialité, existent les GMRS etFRS dans les bandes UHF de 462 & de 467 MHz.Certains canaux du Service Radio Mobile Généralsont exploitables avec des bases,mobiles et portatifs, des antennesextérieures, en duplex (shift de5 MHz) avec des relais et avecune puissance maximaled’émission de 50 watts…De quoi faire rêver bien desopérateurs européens.Certains, lassés d’attendrel’ouverture d’une bande quirépondrait enfin réellement àleurs exigences, s’accaparentquelques fréquences et seplacent en situation de pirates.Exactement comme le furentles premiers cibistes ou lespremières radio libres... ■

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

RCBConnection - mars-avril 2013 • • Supplément éditorial au n°2199

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A ce jour, seule la société Icom s’est dé-cidée à commercialiser dans le mondeun portatif appartenant à la catégorie desPMR 446 numériques… Curieusement, au-cune autre marque n’a jugé bon de s’y intéres-ser ! Un appareil dont l’existence est d’ailleursméconnue de la plupart des utilisateurs de por-tatifs PMR 446. Pourtant, il est à même de ré-pondre à des besoins spécifiques, notamment enmatière de confidentialité, de meilleure qualitédes communications, d’échanges de messagesécrits courts, … Certes, il est nettement plus oné-reux qu’un modèle analogique. Mais, depuis

qu’existe une bande numérique dédiée de seizefréquences et que ces dernières demeurent trèspeu occupées, ce portatif hybride analogique-nu-mérique devrait séduire certaines catégories deprofessionnels prêtes à mettre le prix pour y ga-gner en efficacité, en qualité et en tranquillité. Ilfaut y voir aussi un premier pas vers le mondedes radiocommunications numériques.

PORTATIFS PROSIndéniablement, les portatifs PMR 446 qui se clas-sent dans la catégories des matériels “pros”, adop-tent une esthétique et une présentation généralespécifiques. Ils se contentent de très peu de com-mandes, s’intègrent dans un robuste coffret noir,optent pour un châssis en fonte d’aluminium, pri-vilégient la simplicité de fonctionnement, sont sur-montés d’une antenne souple assez courte et ilssont livrés avec une batterie procurant uneautonomie conséquente. Il suffit de se référeraux portatifs analogiques IC-F22SR, remplacéspar les IC-F25SR, eux-mêmes sur le point delaisser la place aux IC-F27SR pour le vérifier.Robustes, ces talkies-walkies sont dépouillés,et dotés d’un nombre de commandes limitéau strict minimum : une pédale PTT, un sé-

lecteur de canal, deux poussoirs et un boutonpour régler le volume. Ce qui facilite grandementleurs manipulations, même par des néophytes, etécarte les risques d’erreurs. Quant à l’IC-F4029SDR,force est de remarquer sur nos photos qu’il se rap-proche lui aussi d’un IC-F25, bien que la princi-pale différence réside dans l’adjonction d’un pan-neau d’affichage sur la face avant, ainsi que d’unerangée de quatre touches.

HUIT + SEIZE FREQUENCESQue l’on opère sur les huit fréquences UHFPMR 446 analogiques ou sur les seize fréquencesnumériques, dans les deux cas, on disposera d’unepuissance maximale d’émission limitée à 500 mil-liwatts. De fait, les caractéristiques techniquesapplicables de la réglementation, sont les mêmespour les deux catégories de PMR 446, à l’ex-

ception de la bande de fréquences. Il suffira justede sélectionner analogique ou numérique avecla commande adéquate pour changer de bande,de mode et de canal. On relèvera l’attrait de cettefaculté qui permet dans une entreprise de fairebasculer progressivement une flotte de portatifs,voire de n’en faire migrer qu’une partie, pour lesliaisons considérées comme les plus sensibles.L’IC-F4029SDR possède deux banques de 32 mé-moires : une pour les canaux analogiques et unepour les numériques. De plus, le recours à cet ap-pareil permet à son détenteur de rester égale-ment en liaison avec ceux qui ont conservé desportatifs analogiques.

LES COMMANDESSur le dessus du portatif, le gros bouton corres-pond à la marche arrêt et au réglage du volume.A gauche, le petit poussoir gris sert à verrouillerle clavier. Sur la tranche latérale on a la pédale“PTT” au milieu. En dessous, deux poussoirs fontoffice de sélecteurs “UP” & “DOWN”. Ils serventnotamment à choisir un canal. Quant au pous-soir d’en haut, il donne accès à des menus dé-roulants. Les quatre touches de la façade ont desfonctions différentes selon que l’on opère en ana-logique ou en numérique. De gauche à droite, lapremière servira à lancer la mélodie d’appel ouun message court de status. Avec la seconde onsélectionnera le mode analogique ou numérique.Avec la troisième touche, on lancera le ba-

Avec l’IC-F4029SDR Icom propose un portatif PMR 446 unique en son genre : il s’agit du seul appareil de sacatégorie à pouvoir opérer en mode numérique ! En fait, il doit être qualifié d’hybride. Comprenez par là qu’ilpeut opérer au choix, en analogique ou en numérique. Professionnels et particuliers peuvent ainsi goûter auxavantages du numérique sur la bande PMR 446 réservée à ce mode. Grâce à Icom France, nous avons pu entester une paire…

L'unique portatif PMR 446 numérique

ICOM IC-F4029SDRPar PhilippeGUEULLE

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layage des canaux (en analogique) ou onsélectionnera un message status (en nu-mérique). Enfin, avec la touche de droite,on sélectionnera une tonalité sub au-dio CTCSS ou DCS ou l’on annon-cera à un correspondant que l’on dé-sire le contacter (fonction “break in”).Ces commandes peuvent être per-sonnalisées avec le logiciel de pro-grammation.

ANALOGIQUEEn analogique, l’IC-F4029SDR se com-porte comme un portatif PMR 446 clas-sique. La présence du numérique ne se tra-duit pas par un compromis quelconque.Nous l’avons comparé à un IC-F25 et lesperformances obtenues se sont révéléestrès voisines, pour ne pas dire rigoureu-sement similaires. Ainsi, lors de nos essais,nous n’avons pas remarqué de différencesnotables, en termes de portée, de sensi-bilité et de sélectivité ! Un petit avan-tage a été décerné à l’IC-F4029SDR,car il offre une capacité de 32 ca-naux et non de 16. En outre, laprésence d’un panneau d’affichageà cristaux liquides constitue un plusqui, à l’usage, se montre très ap-préciable. Ne serait-ce que pour vi-sualiser le canal sur lequel on tra-vaille. Cela simplifie grandementaussi la programmation des fonc-tions de personnalisation… On peutsuivre les étapes et les contrôler à l’écran.Les procédures et les manipulationssont donc bien plus aisées à effectuer.Les attributions de CTCSS et de DCSaux canaux mémoires peuvent être per-sonnalisées par re-programmation.

NUMERIQUEEn numérique, l’IC-F4029SDR est assez bluffant,il faut le reconnaître. La qualité de modulationest exemplaire. A très courte portée (quelquesmètres seulement), un phénomène d’écho et devoix genre “Donald Duck” peu survenir, mais ildisparaît dès que l’on s’éloigne. Particularité re-marquable du numérique, que l’on soit éloignédu correspondant de 100 mètres ou de quelqueskilomètres (en zone dégagée), le résultat ob-tenu…sera le même ! Ce qui contraste avec l’ana-logique où un souffle apparaîtra au fur et à me-sure que l’on approche de la limite de portée. Ennumérique, même lorsque l’on atteint cette li-mite, aucun signe avant coureur ne se manifeste.C’est d’ailleurs un peu traître, car la liaison dis-paraîtra brutalement, sans prévenir… Varianteen numérique des systèmes CTCSS et DCS, l’IDpermet de constituer des groupes d’utilisateurs.

Là aussi, on peut les personnaliser enreprogrammant celles qui sont enre-

gistrées dans les canaux mémoires.Le choix porte sur 255 ID. Parailleurs, on peut aussi échangerdes messages textes courts pré-enregistrés : assimilables à desstatus. D’une simple pression sur

une touche le message s’afficherasur le portatif du correspondant.

Et ce, en toute discrétion.

PORTATIF HYBRIDEUne des spécificités de l’IC-F4029SDR tient aufait qu’il s’agit d’un appareil hybride. C’est à direqu’il fonctionne dans les deux modes : analo-gique et numérique. Ce qui nous donnait la pos-sibilité, dans le cadre de nos tests, de basculer del’un à l’autre et de faire des comparaisons. Pourles utilisateurs, cela offre la faculté, en cas de rup-

ture subite de la liaison en mode numérique,d’essayer de se retrouver sur un canal donné

en mode analogique… Cette facultépermet également à l’appareil de res-ter compatible avec une flotte de por-tatifs PMR 446 d’ancienne généra-tion. Rien n’empêche de constituerdeux groupes d’utilisateurs et de ré-server le mode numérique à ceux quiont besoin de confidentialité etd’un échange de status.

PORTEE & QUALITEGlobalement les portées rele-vées en mode numérique et enanalogique, se sont avérées trèsvoisines. Le léger avantage obtenu

en analogique n’était que de l’ordrede quelques dizaines de mètres, mais ils’accompagnait aussi d’unequalité dégradée. Au fur et

CARACTÉRISTIQUES

IC-F4029SDR> Bande analogique : 446,006250 à 446,093750 MHz > Bande numérique : 446,103125 à 446,196875 MHz> Système : AMBE+2TM voice coding Technology > Puissance d’émission : 500 milliwatts> CTCSS : 50 tonalités> DCS : 84 tonalités> Alimentation : 7,2 volts> Batterie : 7,4 volts, 2000 mAh > Consommation (émission) : 0,5 A> Sensibilité (20 dB SINAD) : 26,5 dBµV/m> Stabilité en fréquence : ± 0,5 KHz> Température d’utilisation : - 25 à + 55°C> Impédance de l’antenne : 50 Ohms> Dimensions : 195 x 53 x 32,5 mm> Poids : 280 g

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à mesure que l’on s’éloigne, la qualité des signauxreçus diminue. Par contre, en numérique, l’élé-ment décisif tient à la qualité constante du signal,quelle que soit la distance à laquelle se trouvele correspondant : à cinquante mètres comme àun kilomètre, la qualité des liaisons est rigou-reusement identique. Des constatations qui inci-teront les possesseurs d’un IC-F4029SDR à utili-ser au maximum le mode numérique. En outre,pour certaines applications, la confidentialité desmessages échangés sera déterminante.

STATUSSans aller jusqu’à pouvoir être comparé à un sys-tème de PTI ou même de rondier, la faculté detransmettre des messages courts de type statuspré programmés constitue un petit “plus” inté-ressant sur ce modèle. Ses utilisateurs effectue-ront un premier pas en direction d’un service com-plémentaire. Seul regret qui réduit son intérêt :l’impossibilité de disposer d’une station de basequi centraliserait et gérerait ces messages avecune flotte de portatifs. Il serait au moins judicieuxpour ICOM de concevoir un support d’alimenta-tion associé à un micro de table… Dans le do-maine du gardiennage, cela remporterait certai-nement un large succès. ■

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En préambule, on rappelleraque cette catégorie de porta-tifs s’adresse principalementà des professions (gardien-nage, manutention, magasiniers,géomètres, …) qui ont besoin de talkies-walkies offrant des portées limitées (de quelquescentaines de mètres, à quelques kilomètres) etdont le fonctionnement s’avère aussi simple quepossible. Ce qui explique l’absence d’un panneau

d’affichage, car jugé inutile et trop fragile pource genre d’utilisation ! Robustes, les boîtiersdont le châssis est en fonte d’aluminium sontprévus pour supporter d’être quelque peu malmenés.Ils peuvent même encaisser sans généralementsubir de dommages majeurs, d’exceptionnelleschutes accidentelles.

DANS LA LIGNEE DE L’IC-F25SRComme on le verra sur notre photo, l’IC-F27SRs’inscrit bien dans la droite lignée de ses deuxprédécesseurs, qui portaient respectivement lesréférences IC-F25SR et IC-F22SR. Comme eux,il opte pour une présentation extrêmement sobre,avec un nombre de commandes limitées au strictminimum. Tout au plus peut-on relever que saforme et son encombrement lui confère un aspectun peu plus trapu que l’IC-F25SR. Placés cote àcote, on verra que le nouveau venu est un peumoins haut. Son design donne l’impression qu’ilest par contre un peu plus large… Enfin, le boutondu sélecteur de canaux s’avère plus gros. Unchoix qui se justifie probablement par la volontéde procurer une meilleure prise en mains et d’of-frir une ergonomie plus efficace. Il suffit d’ailleursde manipuler cette commande successivementsur les deux modèles, pour s’en convaincre.

UN JOLI DESIGNSur le plan du design, l’IC-F27SR se distingue parquelques originalités. Ainsi, la face avant béné-ficie-t-elle de deux montants verticaux légère-ment incurvés et arrondis. Quant au bouton deréglage du volume, une sorte de cerclage latéralà sa base, le protège contre des manipulationsintempestives durant son transport, par exemple.

A l’arrière de l’appareil, prend place labatterie sur toute la largeur et prati-quement aussi toute la hauteur. Ellevient s’emboîter par le bas. Change-ment notable par rapport à ses deuxprédécesseurs, l’IC-F27SR a été doté

d’un clip de verrouillage de l’accu (système apparusur des portatifs Alinco et qui a fait des émulesdepuis) à la place de l’ancien dispositif plus clas-sique de verrou à poussoir. Un clip, qui se posi-tionne sous le portatif et qui vient s’immobiliseret se bloquer sous l’accu (voir photo).

LA SIMPLICITE PRIVILEGIEEA l’instar des portatifs PMR 446 de sa catégorie,l’IC-F27SR se contente de deux boutons placéssur la tranche supérieure. Celui de droite, sert àrégler le niveau sonore des signaux reçus ainsiqu’à piloter la fonction marche-arrêt. Le second,équipé d’une couronne crantée et numérotéefait office de sélecteur de canaux. Il possède seizepositions qui correspondent à autant de choixde canaux (fréquences associées ou non à uncode CTCSS ou DCS). L’antenne caoutchoutéeet indémontable, n’atteint qu’une hauteur de75 mm. Sur la tranche latérale gauche, on trouveune grande touche verticale (la pédale “PTT”assurant la commutation émission & réception),ainsi que deux touches identiques, plus petiteset superposées. Elles sont programmées d’ori-gine avec des fonctions standards notammentde “+” et de “-”, mais on pourra les personna-liser. De l’autre côté, un petit capuchon immo-bilisé par deux vis abrite deux prises Jacks (3,5mm et 2,5 mm) servant à brancher éventuelle-ment un micro casque.

SEIZE CANAUXD’origine, l’Icom IC-F27SR est livré avec uneprogrammation standard de seize canaux. On ytrouve les huit fréquences PMR 446 classées dansun ordre croissant et qui sont mémorisées deuxfois de suite. Les trois premiers canaux sont sanstonalités sub-audio, tandis que les suivants possè-dent des CTCSS. L’ordre de ces fréquences nepourra pas être changé. Par contre, les valeursde ces codes CTCSS (propres à la programma-tion standard des PMR 446 Icom) sont modi-fiables. Il suffira de demander à un revendeurIcom de refaire la programmation des canaux enleur attribuant d’autres codes analogiques CTCSS,voire des codes numériques DCS. Ce qui permettrade paramétrer à l’identique une petite flotte d’IC-F27SR ou de la rendre compatible avec d’autresportatifs analogiques qui travaillent sur cettemême bande de fréquences des PMR 446..

Digne successeur de l’IC-F25SR, voici qu’arrive sur le marché l’IC-F27SR. Ce portatif UHF analogique d’usagelibre répond à la norme des PMR 446. Il se classe résolument dans la catégorie des modèles semi-pros. IcomFrance nous en a confié un exemplaire afin que nous puissions le tester.

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PORTATIF PMR 446

ICOM IC-F27SRPar Par Hugues LEPILLIER

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IC-F 22 SR IC-F 25 SR IC-F 27 SR

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FONCTIONS COMPLEMENTAIRES

L’IC-F27SR possède diverses fonctions qui semontreront très pratiques et seront appréciéesdes utilisateurs. Un anti-bavard automatiquecoupera l’émission afin de libérer la fréquence.Le seuil de déclenchement du silencieux squelchpourra être ajusté. La notice indique commentprocéder, et avouons-le cette manipulation està la portée de tout un chacun. Dés lors que l’onaura programmé des tonalités sub-audio sur tousles canaux, on le descendra au plus bas niveau.Un système de vox incorporé est également dispo-nible. Pour en profiter, il suffira de brancher surles prises latérale un micro casque et d’activerce vox en suivant les directives du manuel pouren régler les paramètres. Par ailleurs, en pres-sant en continu (durant quelques secondes aumoins) sur la touche “+”, on procédera audébrayage du squelch. Et ce, qu’un code CTCSSou DCS ait été programmé ou non !

EFFICACEDès les premières manipulations de l’IC-F27SR,comme d’ailleurs cela avait été le cas avec sesprédécesseurs, nous avons été conquis par sa

simplicité d’emploi. Une considération qui estcapitale pour un talkie-walkie s’adressant à despros et voué à offrir des services de courte portéeen simplex. En fait, une fois le canal sélectionnéet le volume sonore réglé, à part la pédale “PTT”à presser pour transmettre un message, il n’y arien d’autre à faire ! La modulation générée parle micro incorporé (en plein milieu de la façade,sous la grille du HP) a été qualifiée de très bonneet même d’assez percutante. En réception, dumoment qu’un CTCSS ou DCS a été programmésur le canal sélectionné, on recommandera d’ajusterune fois pour toutes le seuil d’ouverture du squelchau plus bas niveau. Ce qui améliore la réceptiondes signaux faibles et lointains. A puissancesd’émission égales, en comparaison avec nos deuxportatifs de référence (un Alinco DJ 446 et unIcom IC-F25SR), les portées relevées ont été simi-laires et ajoutons-le très satisfaisantes.

RELAIS-LINKSL’autonomie procurée par la batterie fournied’origine est conséquente, comme nous avonspu le vérifier lors de nos tests et de nos traficssoutenus. Par chance, l’un des canaux programmésen usine par Icom correspondait justement à celuid’un de nos relais-links UHF TS3 normands, baséau Havre. Installations mises en service depuisplus de six ans par RESCUE CB9 et qui ont pourvocation, rappelons-le, de couvrir des zonesurbaines très denses situées à proximité immé-diate de zones industrielles comptant de multiplesusines classées SEVESO. Nous l’avons attaqué àplus d’un kilomètre de distance avec notre IC-F27SR. Des liaisons ont alors été établies dansde bonnes conditions via le système. ■

CARACTÉRISTIQUES

ICOM IC –F27SR> Type : portatif UHF d’usage libre > Couverture : 8 fréquences PMR 446> Canaux : 16 mémoires > Bande PMR : 446,00625 à 446,09375 MHz> Mode : FM (8K50F3E)> Puissance maxi d’émission : 0,5 watt > Consommation en réception : 330 mA maxi (volume maxi)> Consommation en émission : 400 mA environ> Sensibilité (20 dB SINAD) : - 4 dBµV > Système de réception : superhétérodyne à double conversion> Sélectivité canal adjacent : 81,29 dBµV/m > Température de fonctionnement : - 25 à + 55°C> Système CTCSS : 50 codes> Système DCS : 84 codes> Impédance de l’antenne : 50 Ohms> Alimentation : accu Ni-MH 7,2 volts 1400 mAh (BP-264)> Sortie audio : 400 mA sous 8 Ohms> Dimensions : 186 x 58 x 32 mm (antenne comprise)> Poids : 330 g (avec accu BP-264)> Batterie fournie : BP-264

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> Esthétique dépouillée> Encombrement modeste> Robustesse> Excellente qualité audio> 16 canaux > CTCSS> DCS> Balayage des canaux > Contrôle automatique de niveau des piles

ou accus> Alerte de batterie faible> Antibavard > Squelch réglable> Verrouillage des touches> Monitoring > Prise micro-écouteur> Chargeur de table et accus fournis> Boîtier piles optionnel> Personnalisation possible par programmation> Vox incorporé

> Pas de prise d’alimentation> Pas d’affichage

LES “MOINS”

NOTRE JUGEMENT

LES “PLUS”

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C’est en décembre 2007, que la sociétéM2i Technics a commencé son activité.Très vite, elle a su se positionner auprès de clientstrès importants sur le marché français. Sa forces’est vite fondée sur ses capacités à “développerdes solutions spécifiques nécessaires pour lesactions opérationnelles”. Cela tient en fait à lacollaboration qui se noue tout naturellemententre des partenaires qui se comprennent parfai-tement. Elle repose sur le dialogue constant etles liens étroits tissés avec les clients. Ainsi, unerelation durable de confiance s’est construite aufil du temps entre les associés de M2i Technicset ses principaux clients.

NOUVEAUX LOCAUXOutre son siège social qui a toujours été basé àFontainebleau, la société bénéficiait jusqu’alorsd’un local à situé à Donnemarie Dontilly, dans ledépartement 77 de la Seine & Marne (régionparisienne). C’est justement dans cette mêmeville que la société a emménagé (et à quelquescentaines de mètres de ses anciens bureaux exigus)sur un site industriel où enfin elle bénéficie d’unvaste espace susceptible de répondre à ses besoinscroissants… En effet, elle y dispose d’un plateaude plus de 400 m2 comprenant des bureaux, unlocal technique, un atelier, un espace stockage,une salle de réunion, …

UNE EQUIPE & DES MARQUESLa petite équipe de la société désormais dénomméePROSIC est drivée par Mme Mercier. Elle comprendFlorian qui s’occupe du commercial et de l’agencede Lyon ; Joao, le technicien, et Leila, l’assis-

tante de direction. Parmi les marques représen-tées par PROSIC, on citera AOR, Flightcell, Global-solar, Rola Tube, Ultralife, Xenonics, … En rela-tion avec AOR depuis de nombreuses années,PROSIC est devenue tout naturellement reven-deur pour la France de ces produits très réputésdans le domaine des récepteurs sophistiqués etperformants. PROSIC est d’ailleurs la seule sociétéen France habilitée par AOR pour réaliser le SAV.En principe, quelle que soit la panne, si les piècessont encore en stock au Japon, la réparation serapossible. Une garantie de six mois ou d’un ansera appliquée, selon la nature de l’intervention.

SHOW ROOM & P4Un espace “Show Room” est en cours d’amé-nagement. Bon nombre de produits commer-cialisés par la société y sont exposés dans desvitrines. A l’extérieur, un engin militaire toutterrain de type Peugeot “P4” se trouve en coursd’équipement. Vis à vis des clients, il fera officede véhicule de démonstration pour certains maté-riels de radiocommunications militaires. Embar-quant un équipage de deux opérateurs en plusdu chauffeur, cette P4 sera munie de six trans-ceivers travaillant en phonie ainsi qu’en vidéo.Ils couvriront une gamme de fréquences allantde 30 MHz à 3 GHz, avec deux amplis, respec-tivement de 50 et de 150 watts. Différentesantennes seront montées, dont une X Wing avecsupport magnétique. Des boîtes d’accord serontprésentes. Elles permettront de proposer desconfigurations sur mesures. A noter qu’avec detels équipements, il sera possible de savoir oùseront les fantassins avec la fonction “Blue ForceTracking”. ■

Pour la société M2i Technics, l’année 2013 sera synonyme d’un grandbouleversement, avec la prise d’un grand tournant. Ainsi, la société adéménagé dans des locaux bien plus vastes adaptés à ses besoinscroissants. Simultanément, elle vient de changer de nom. Désormais,elle s’identifie par PROSIC et bénéficie d’un capital de 50 000 euros.

M2i TECHNICS se métamorphose en PROSIC

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