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Vivez l’aventure humaine • Vivez l’aventure humaine • Vivez l’aventure humaine

Rapport annuel2004-2005

S o m m a i r e

Lettre à la ministre de la Culture et des Communications 3Conseil d’administration 4Comité de vérification 4Comité de développement des collections 4Organigramme 5Rapport de la directrice générale 6Présentation du Musée de la civilisation et de son complexe muséologique 8

Musée de la civilisation❚ Expositions 9❚ Action culturelle 11❚ Activités éducatives 12❚ Fréquentation 14❚ Origine géographique

et satisfaction des visiteurs 16

Musée de l’Amérique française❚ Expositions 17❚ Action culturelle 18❚ Activités éducatives 19❚ Fréquentation 20

Place-RoyaleCentre d’interprétation de Place-Royale❚ Expositions 21❚ Animation culturelle 21❚ Animation éducative 22❚ Fréquentation 23

Maison Chevalier❚ Exposition et animation 24❚ Fréquentation 24

Mise en marché 25Relations publiques 28Site Internet 28Collections 29Archives et documentation 32Activités internationales 33Programme d’expositions en tournée 34Collaboration avec le réseau muséal 35Recherche et évaluation 36Technologies 38Ressources financières 38Ressources matérielles 39Ressources humaines 40Personnel « régulier » au 31 mars 2005 41Fondation du Musée de la civilisation 43Les Amis du Musée de la civilisation 44Publications 2004-2005 45Donateurs 46Partenaires financiers et de services 46Code d’éthique et de déontologie des membres du conseil d’administration 49

États financiers 2004-2005 51

CoordinationAgnès DufourSylviane Morrier

Révision linguistiqueNicole Gauthier

Mise en pagesGuy Cournoyer, graphiste

Graphisme de la page couvertureChantal Demers

PhotographieIdra Labrie(sauf indications contraires)

ImpressionClub Imprimerie

Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2005Bibliothèque nationale du Canada

ISNN 1192-5361ISBN 2-550-44951-7

© Musée de la civilisation, Québec

Le Musée de la civilisation est subventionné par le ministère de la Culture et des Communications.

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Madame la Ministre,

C’est avec plaisir que je vous présente,

conformément à la Loi sur les musées nationaux,

le rapport des activités du Musée de la civilisation

pour l’exercice qui s’est terminé le 31 mars 2005,

accompagné des états financiers couvrant

la même période.

Espérant que vous y trouverez tous les

renseignements désirés, je vous prie d’agréer,

Madame la Ministre, l’assurance de ma

considération très distinguée.

Le président du conseil d’administration,

Henri Grondin

L E T T R E À L A M I N I S T R EDE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS

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Le conseil d’administration du Musée de lacivilisation est formé de neuf membres nommés parle gouvernement du Québec. À la fin de l’annéefinancière, deux postes étaient vacants. Un de cesmembres est désigné sur la recommandation de laCommunauté métropolitaine de Québec. Les autresmembres sont choisis après consultation d’orga-nismes socioéconomiques et culturels, notammentd’organismes intéressés à la muséologie.

Monsieur Henri Grondin, président

Madame Louise Milot, vice-présidente

Monsieur Jacques Mercier, trésorier

Madame Louise Amiot

Madame Jacqueline Caron

Monsieur Jacques Lemieux

Monsieur Daniel Mercure

C O M I T É D E V É R I F I C A T I O N

Monsieur Jacques Mercier, président

Monsieur Henri Grondin

Monsieur Jacques Lemieux

Madame Louise Milot

C O M I T É D E D É V E L O P P E M E N T D E S C O L L E C T I O N S

Madame Claire Simard, présidente

Madame Thérèse La Tour, secrétaire

Madame Danielle Aubin

Monsieur Clermont Bourget

Madame Jacqueline Caron

Monsieur Jacques Desautels

Madame Andrée Gendreau

Madame Danielle Poiré

C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O NAU 31 MARS 2005

De gauche à droite, 1ère rangée : Messieurs Jacques Lemieux, Henri Grondin et Daniel Mercure, 2e rangée : Mme Jacqueline Caron, M. Jacques Mercier, Mme Louise Amiot et Mme Louise Milot

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O R G A N I G R A M M EAU 31 MARS 2005

CONSEILD'ADMINISTRATION

H E N R I G R O N D I N , p r é s i d e n t

DIRECTION GÉNÉRALE

C L A I R E S I M A R D

SERVICE DE LA RECHERCHE ET DEL'ÉVALUATION

Y V E S B E R G E R O N

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

S Y L V I A N E M O R R I E R

DIRECTION DESEXPOSITIONS

F R A N Ç O I S T R E M B L AY

DIRECTION DE LA CONSERVATIONET DE L'ADMINISTRATION

D A N I E L L E P O I R É

DIRECTION DE LA DIFFUSION

J U L I E G A G N O N

SERVICE DESCOLLECTIONS

A N D R É E G E N D R E A U

SERVICE DES ARCHIVES HISTORIQUES ET DE LA DOCUMENTATION

D A N I E L L E A U B I N

SERVICE DESRESSOURCESMATÉRIELLES

G E O R G E S É L I E

SERVICE DESRESSOURCESHUMAINES

C H R I S T I A N E G O N T H I E R

SERVICE DESEXPOSITIONSTHÉMATIQUES

M A R I E É M O N D

SERVICE DESEXPOSITIONSHISTORIQUES

P I E R R E B A I L

SERVICEDE LAMUSÉOGRAPHIE

L O U I S E B É L A N G E R

SERVICE DES TECHNOLOGIES

C L A U D E C A M I R A N D

SERVICE DE LA MISEEN MARCHÉ

J U L I E G A G N O N

SERVICE DE L'ÉDUCATION

G E O R G E S N O R M A N D

COMITÉ DE VÉRIFICATION COMITÉ DE DÉVELOPPEMENTDES COLLECTIONS

SERVICE DESRESSOURCESFINANCIÈRES

C L A U D E C A M I R A N D

SERVICE DE L'ACTION CULTURELLE ET DES RELATIONS PUBLIQUES

H É L È N E P A G É

Le Musée de l’Amérique française, le Centre d’interprétation de Place-Royale et la maison Chevalier sont des composantes du complexe muséologique du Musée de la civilisation.

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Le Musée de la civilisation apoursuivi, avec le même

engagement, la réalisation deses Orientations institutionnelles2002-2005 et la dernière annéea été marquée par plusieursévénements importants.

Un des éléments fondamentauxde la mission du Musée est cer-tainement de faire connaître laculture du Québec. Notre insti-tution est un des lieux privilé-giés pour mieux comprendrel’histoire, le territoire, la popu-lation, les valeurs ainsi que lesdéfis que doit relever la sociétéquébécoise; nos expositionspermanentes, assises de la pro-grammation, y contribuent defaçon prépondérante.

C’est dans cette perspective que nous avonsinauguré, dès le début de l’année 2004-2005, unetoute nouvelle exposition permanente, Le Temps desQuébécois. Cette exposition s’ajoute à Nous, lesPremières Nations et sera complétée, en 2007, parune exposition sur le thème du territoire qui suc-cédera à Mémoires, une des expositions inauguralesdu Musée.

Grâce à cette nouvelle trilogie, les visiteurspasseront de la reconnaissance des premiers occu-pants autochtones à la contribution de ceux et cellesqui ont fait et font le Québec, tout en s’appropriantun territoire qui façonne notre identité. Cet impor-tant projet de renouvellement de nos expositionspermanentes et de réaménagement de nos espacesne serait pas réalisable sans le soutien particulierque nous accorde le ministère de la Culture et desCommunications.

Il en est de même pour le projet de la Réservemuséale de la Capitale nationale que nous avonsmené à son terme final. Les trésors nationaux duQuébec sont maintenant emménagés dans une nou-velle demeure plus sécuritaire et mieux adaptée auxdéfis de la conservation. Et cela s’est fait sansencombre, avec une grande compétence et enétroite collaboration avec nos partenaires. Noussommes également très fiers d’avoir réalisé ce pro-jet en respectant les échéanciers et les budgetsalloués. Je voudrais exprimer toute mon apprécia-tion à l’équipe du Musée de la civilisation qui a tou-jours travaillé très consciencieusement, dès le débutdu projet, lorsque nous faisions le constat qu’iln’était plus possible de conserver nos collections àVanier, jusqu’à la mise en réserve du dernier objet decollection. Nous sommes maintenant à même demieux conserver et mettre en valeur cet héritage de225 000 objets, traces matérielles de notre histoireque nous voulons léguer aux générations futures.

Une collection qui affirme la présence des Inuits etdes Amérindiens, qui illustre les modes de vie de nosancêtres, qui nous permet de suivre l’évolution denotre société et d’en apprécier tout le dynamisme etla créativité. Une collection qui a particulièrementété mise en valeur au cours de la dernière année.

Outre Le Temps des Québécois, deux expositionstemporaires ont permis de jeter un nouveau regardsur les collections nationales. Au Musée de la civilisa-tion, 26 objets en quête d’auteurs a le principalmérite de bien représenter les collections, par l’en-tremise des lettres de l’alphabet auxquelles ont étéjumelés 26 auteurs d’ici. Originale, cette muséologiedu sensible qui caractérise le Musée de la civilisationne pouvait trouver meilleur regard que celui desécrivains. En introduisant la notion de fiction dans levocabulaire de ses collections, le Musée a fait etréussi le pari de les rendre encore plus signifiantes.En les jumelant à ces auteurs, il leur donne pour ainsidire un supplément d’âme qui se prolonge dans lapublication qui accompagne l’exposition tout natu-rellement.

L’exposition L’art de l’estampe hollandaise et flamandeau XVIIe siècle a été certainement une belle décou-verte pour les très nombreux visiteurs du Musée del’Amérique française. Peu de gens savaient que demagnifiques estampes réalisées par les plus talen-tueux graveurs hollandais et flamands du XVIIe

siècle faisaient partie du patrimoine québécois,grâce aux prêtres du Séminaire de Québec. Un longtravail de documentation a permis de mettre envaleur cette collection et de constituer un imposantcatalogue virtuel composé de 131 œuvres illustréeset commentées, accessible en permanence sur lesite Internet du Musée.

Nos collections ont aussi beaucoup voyagé auQuébec… et nous étions particulièrement heureuxd’intégrer quelques pièces à la tournée interna-tionale de Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âge.Après avoir été grandement appréciée dans notreinstitution par plus de 435 000 visiteurs, saluée parla critique et reconnue par la communauté qui nousa accordé le Prix d’excellence 2004 de la Société desmusées québécois, ainsi que le Lauréat national Ordes Grands Prix du tourisme québécois, à titre demeilleure organisation du secteur public, cette expo-sition a débuté sa tournée internationale au PublicMuseum de Grand Rapids au Michigan (États-Unis).Elle a poursuivi sa course jusqu’au WestfälischesLandesmuseum à Münster (Allemagne) et au Muséede la vie wallone à Liège (Belgique) où elle a été l’ex-position inaugurale du nouveau lieu culturel qu’estdevenue l’église médiévale Saint-Antoine. Nous nepouvions espérer mieux et nous sommes ravis quela Province de Liège nous ait demandé de la pro-longer durant l’été 2005. Avant même la conclusionde ce périple international, nous pouvons affirmerque cette coproduction impliquant 21 musées et

R A P P O R TDE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE

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14 départements d’archives de six pays d’Europe apermis d’accroître le rayonnement international duMusée de la civilisation.

Forts de cette réalisation majeure, nous avonsaccueilli du personnel de musées étrangers voulantparfaire leur expertise auprès de nous, conclu uneentente avec le KIT Tropen Museum à Amsterdam(Pays-Bas) pour la coproduction d’une expositionsur l’Indonésie que nous présenterons à l’automne2005, fait des emprunts auprès de proches collabo-rateurs pour la présentation d’Argent sacré, sacréArgent!, et enfin, signé un protocole d’entente trien-nale avec l’École du Louvre. Une autre marque dereconnaissance de l’expertise en muséologie duMusée de la civilisation a été certainement le fait quel’UNESCO m’a demandé d’agir à titre d’experte-conseil auprès des autorités du futur Musée de lacivilisation égyptienne, au Caire.

Cet esprit de collaboration à l’échelle internationalese manifeste également à l’échelle québécoise etcanadienne, comme le démontre si bien l’ententeque nous avons conclue avec le Centre des sciencesde Montréal et le Musée des sciences et de la tech-nologie d’Ottawa : trois institutions s’unissent pourcréer chacune, dans la perspective de faire d’unepierre trois coups, une exposition à caractère scien-tifique qui sera reçue, par la suite, dans les deuxautres musées. Notre contribution à ce partenariatest l’exposition L’Odyssée de la lumière qui éclaire lethème sous toutes ses facettes et a inspiré la pro-grammation de la Semaine de relâche, un événe-ment culturel fort original, Le Cabaret Lumière, unforfait science-culture, Main basse sur la lumière!,avec le Centre de démonstration en sciencesphysiques du Cégep François-Xavier-Garneau.

L’exposition sur la lumière aura été aussi le prétextepour mieux répondre aux attentes et aux besoinsdes jeunes adultes. Le défi de l’accessibilité auxmusées se pose toujours sous l’angle de la diversifi-cation et de l’élargissement des publics, maisaujourd’hui, les rapports intergénérationnels sont enjeu. La fréquentation des musées par les jeunesnous préoccupe et c’est pourquoi nous noussommes attardés au renouvellement des publicsinsufflé par la montée d’une jeune génération quiaffirme des pratiques culturelles fort diversifiées.C’est dans cet esprit que nous avons entrepris unchantier de travail impliquant la recherche, l’évalua-tion, le perfectionnement et la création de projetsexpérimentaux. Cette démarche est très promet-teuse et nous entendons la poursuivre en 2005-2006.

Nous entendons également continuer le renouvellement de notre site Internet et c’est avecune grande satisfaction que nous constatons l’effetimmédiat de nouvelles initiatives dans l’augmenta-tion de sa fréquentation.

Mais l’année 2004-2005 n’aura pas été que porteused’heureux événements. Le 11 décembre 2004, leMusée de la civilisation a subi les contrecoups dudébordement du fleuve dans le secteur de la rue

Dalhousie. La rupture d’un conduit a entraîné uneinondation importante du sous-sol de son bâtiment.Cela a occasionné des dommages de plus d’un million de dollars, à ce jour, et obligé le Musée à fairedes travaux immédiats pour corriger la situation.

De plus, comme le transport international des objetsde collection et du mobilier d’exposition est unequestion fort complexe et particulièrement préoccu-pante, nous avons dû, par souci d’une saine gestion,reporter l’ouverture de l’exposition Dieu, le tsar et larévolution, afin de réduire les coûts de transport touten garantissant à notre partenaire, le Muséenational d’histoire de Moscou, les meilleuresconditions d’importation de ses trésors nationaux.Malgré ces difficultés de parcours, le Musée entendaccroître son rayonnement et la diffusion de sesproductions à l’échelle internationale. Le monde estvaste et nous voulons continuer de l’explorer pour leplus grand plaisir de nos visiteurs.

Le report de cette grande exposition internationalen’a pas été sans influencer la fréquentation duMusée même si, à ce chapitre, nous nousréjouissons d’une augmentation du taux de satisfac-tion de nos visiteurs. Cependant, pour l’ensemble ducomplexe muséal, 1 198 795 entrées ont été enre-gistrées, ce qui est très près de la performanceexceptionnelle connue en 2003-2004. Il faut signalerégalement que le Centre d’interprétation de Place-Royale a enregistré, en 2004-2005, sa meilleureperformance depuis son ouverture, en 1999.

Comme on peut le constater, la dernière année a étéfertile en événements et en rebondissements. Nousavons franchi de grands pas et nous partageonstous et toutes la même volonté de développer cetteinstitution riche de ses composantes que sont leMusée de la civilisation, le Musée de l’Amériquefrançaise, le Centre d’interprétation de Place-Royaleet la maison Chevalier.

Je suis particulièrement reconnaissante de l’appui si précieux de tout le personnel du Musée et, je tiensà le souligner, de mes proches collaborateurs etcollaboratrices de l’équipe de direction. Ma gratitudeva également au président et aux membres duconseil d’administration du Musée de la civilisationdont le soutien est indispensable pour assurerl’avenir de notre institution.

La directrice générale,

Claire Simard

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Le Musée de la civilisation est une société d’Étatconstituée le 19 décembre 1984 en vertu de la

Loi sur les musées nationaux, laquelle établit lesgrandes fonctions de l’institution :

❚ faire connaître l’histoire et les diversescomposantes de notre civilisation, notamment lescultures matérielle et sociale des occupants duterritoire québécois, de même que celles qui lesont enrichies;

❚ assurer la conservation et la mise en valeur de lacollection ethnographique et des autres collec-tions représentatives de notre civilisation;

❚ assurer la présence du Québec dans le réseauinternational des manifestations muséologiquespar des acquisitions, des expositions et d’autresactivités d’animation.

La mission, le concept et les orientations du Muséeont, par ailleurs, été précisés dans un documentaccepté et approuvé par le Conseil des ministres, le26 août 1987. On y mentionne que le Musée de lacivilisation place la personne humaine au centre deses préoccupations; que sans négliger la rechercheet la conservation, il donne priorité à la diffusion;qu’il est un musée ouvert, populaire, polyvalent etorienté vers la participation et l’interaction. LeMusée se veut donc plus qu’un lieu d’exposition :animation et activités éducatives complètent saprogrammation et en font un véritable centre dediffusion de la culture.

Un complexe muséologique

Les activités s’étendent à la maison Chevalier, dontle Musée est propriétaire, et à Place-Royale, dont ilassure l’interprétation et l’animation depuis 1990,en vertu d’une entente avec le ministère de laCulture et des Communications. À cet égard, leMusée de la civilisation a la responsabilité du Centred’interprétation de Place-Royale qu’il a ouvert aupublic en novembre 1999. D’autre part, le Musée del’Amérique française, intégré en juin 1995 à lasociété d’État que constitue le Musée de la civilisa-tion, propose à ce dernier un nouveau défi :poursuivre le mandat qui lui a été confié tout endéveloppant les personnalités spécifiques à chacundes établissements.

Le concept du Musée de l’Amérique française a étédéposé en avril 1996. Circonscrite autour du faitfrançais en Amérique, la mission de l’institutionrecouvre quatre grandes fonctions : la recherche, laconservation, la diffusion et l’interprétation. Cesfonctions s’articulent autour de l’héritage constituéde collections importantes et d’un lieu de qualitéexceptionnelle, le site du Séminaire de Québec.L’approche du Musée de l’Amérique française esthistorique; son champ d’étude et d’interprétations’étend à l’Amérique du Nord et son aire d’actions’ouvre sur le monde. Ce musée favorise aussi un

traitement pluriel grâce à des programmes culturelset éducatifs, partie intégrante du savoir-faire duMusée de la civilisation.

Le Musée de la civilisation et le Musée de l’Amériquefrançaise partagent avant tout l’idée d’une missionau service du public. Pour l’un comme pour l’autre,les activités dédiées à la conservation, à larecherche et à la diffusion relèvent d’un objectif plusgénéral qui vise l’éducation du public. L’approchethématique suscite également l’adhésion des deuxétablissements. Par contre, si l’un affiche une ouver-ture interdisciplinaire, l’autre adopte une vision his-torique.

Institution nationale du Québec, le Musée de lacivilisation et sa constituante, le Musée del’Amérique française, font partie du réseau canadienet du circuit international des grands musées. Leursvisiteurs ont ainsi l’occasion non seulement dedécouvrir l’histoire et l’expression de la culture duQuébec et du Canada, mais encore de partagercelles de sociétés différentes. Tenir ouvertes desfenêtres sur le monde est l’un des objectifs priori-taires du Musée. Le faire par le biais du dialogue descultures, tout en privilégiant l’expérience québé-coise, tel est aussi un objectif de première impor-tance que s’est donné le Musée.

P R É S E N T A T I O NDU MUSÉE DE LA CIVILISATION ET DE SON COMPLEXE MUSÉOLOGIQUE

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E X P O S I T I O N S La saison 2004-2005 fut uneannée axée, à bien des égards,sur le thème de la lumière. Ausens strict, L’Odyssée de lalumière nous fit découvrir cephénomène sous tous sesaspects dans une muséographietrès avant-gardiste. Au sens fi-guré, les expositions présentéesfurent autant de faisceaux quijetèrent un éclairage particuliersur la culture d’ici et d’ailleurs.

Comme tant de choses qui sontintimement liées à notre vie, il nenous est pas donné souvent deréfléchir sur le sang. Essence de la vie, vecteur d’identité et de maladie, symbole du sacrifice,de l’expiation, de la générosité etdu pouvoir, argument de venteou accessoire de théâtre, l’expo-sition Sang dessus dessous mitle tout en lumière d’une manièretrès peu conventionnelle.

Dans un autre ordre d’idées, à laveille de la fermeture de Mémoi-res, prévue en juin 2005, leMusée a offert à ses visiteursune nouvelle exposition perma-nente sur l’histoire du Québec.Le Temps des Québécois raconteles quatre siècles de vie de nosancêtres sur cette terre boréaleaméricaine du Québec. Une largefresque avec un éclairage rasantqui met en valeur un grandéchantillonnage de nos richescollections mais aussi des tré-sors qui nous ont été généreuse-ment confiés.

Les collections du Musée ont faitune autre sortie remarquée augrand jour dans deux autresexpositions : L’Odyssée de lalumière, une exposition brillam-ment interactive qui permettaitaux visiteurs d’acquérir desconnaissances mais aussi d’êtreplus allumés à propos de grandsenjeux de société. Inspirée par letitre du célèbre texte dePirandello, l’exposition 26 objetsen quête d’auteurs, structuréecomme un abécédaire des collec-tions, a donné l’occasion à 26 denos meilleurs auteurs québécois

d’éclairer, chacun à sa façon, unpetit morceau de notre héritagecollectif. Entre l’humour et ladouleur, tout le spectre des émo-tions s’y est déployé.

En dernier lever de rideau, nousavons présenté, cette année,l’exposition Argent sacré, sacréargent! Les réflecteurs sontbraqués sur ce phénomène uni-versel. Le déploiement oscillantentre ombre et lumière se ter-mine sur l’insaisissable chancedéguisée en poisson.

L E S E X P O S I T I O N S T E M P O R A I R E S

Infiniment bleu [735 m2]

Du 12 mars 2003 au 6 septembre 2004

Cette exposition mettait l’accentsur les sentiments et les émo-tions suscités par la couleur bleu.Bleu ciel, bleu de mer, bleu mys-tère... Le bleu est la couleurpréférée de la moitié de la popu-lation occidentale. Cette consta-tation nous conduit à nousdemander s’il n’existerait pas, àl’échelle mondiale, un goût uni-versel du bleu. De toutes lescouleurs, le bleu est probable-ment celle qui touche les êtresau plus profond d’eux-mêmes.

Objets de passages [170 m2]

Du 8 octobre 2003 au 17 octobre 2004

Le Musée a invité 21 jeunesfinissants du collégial en tech-niques et métiers d’art à célébreravec lui son 15e anniversaire.Vingt-et-une pièces variées, sur-prenantes, amusantes ou tou-chantes provenant des secteurssuivants : ébénisterie, joaillerie,lutherie, graphisme, design demode, design de présentation,sculpture, céramique ont ainsiété créées. Des objets témoinsde confidences sur des démar-ches créatrices, des pages de viede jeunes créateurs du Québec.

Astérix et les Romains [796 m2]

Du 22 octobre 2003 au 2 janvier 2005

Une exposition du Rijksmuseum vanOudheden de Leiden (Pays-Bas), adaptéepar le Musée de la civilisation avecl’aimable autorisation des Éditions AlbertRené.

Nous sommes en l’an 50 avantJésus-Christ. Toute la Gaule, oupresque, est occupée par lesRomains. C’est aussi l’époqued’Astérix, d’Obélix et de leursjoyeux compères. L’expositionnous faisait entrer dans lecélèbre village gaulois où la réa-lité côtoie la fiction, et nousapprenait, grâce à de magnifi-ques pièces archéologiques, cequ’était la vie sous l’empireromain.

Sable [425 m2]

Du 10 décembre 2003 au 10 avril 2005

Une exposition coproduite par le Musée dela civilisation et le Muséum d’histoirenaturelle de Neuchâtel, en Suisse, en col-laboration avec Carsen Group.

Le sable naît de la rencontre despierres et du temps. Il a aussises mystères. Quelles en sontles différentes origines? Il estcaptivant d’observer au micro-scope la variété de ses couleurs,de ses textures et de sa granu-lométrie. Il a nourri l’imaginairedepuis la nuit des temps; il n’enfallait pas plus pour qu’une expo-sition le célèbre.

M U S É EDE LA CIVILISATION

Musée de la civilisation

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Gilles Carle un cinéaste de premier plan [145 m2]

Du 21 janvier au 12 septembre 2004

Grand créateur, Gilles Carle aparticipé à l’émergence d’uncinéma d’avant-garde. L’exposi-tion montrait l’influence de sontalent d’artiste sur l’ensemble deson œuvre cinématographiqueet donnait aux visiteurs unaperçu du processus de réalisa-tion d’un film. On pouvait yadmirer une sélection de sesœuvres picturales, de photogra-phies, d’archives et d’objetspersonnels, d’extraits de films,d’affiches et d’artefacts reliés aumonde du cinéma.

Sang dessus dessous [205 m2]

Du 7 avril 2004 au 20 février 2005

Une réalisation du Musée international dela Croix-Rouge et du Croissant-Rouge(Genève, Suisse), adaptée par le Muséede la civilisation.

Objet de fascination et dedécouverte, de répulsion etd’attirance, le sang définitl’homme et la société danslaquelle il vit. Cette exposition-réflexion sur la symbolique dusang invitait à partager certainesquestions autour des pratiquesquotidiennes, sociales et cultu-relles, de même que des usagescontemporains du sang.

L’Odyssée de la lumière [795 m2]

Du 20 octobre 2004 au 5 septembre 2005

Une production du Musée de la civilisation,en étroite collaboration avec le Centre dessciences de Montréal et le Musée dessciences et de la technologie du Canada, àOttawa.

Une grande exposition qui lève levoile sur un vaste sujet quisuscite à la fois fascination etmystère : la lumière. Depuis lanuit des temps, l’être humain ob-serve la lumière et tente del’apprivoiser, de la maîtriser et dela comprendre. C’est cette fasci-nante odyssée que raconte l’exposition. Du Big Bang, sur-venu il y a 14 milliards d’années, jusqu’au phénomène récent dela pollution lumineuse, l’exposi-tion explore ce phénomène à tra-vers quelque 120 objets et unevingtaine d’installations techno-logiques.

26 objets en quête d’auteurs [170 m2]

Du 8 décembre 2004 au 2 janvier 2006

De A jusqu’à Z, de l’ArmoireLouis XIII à l’uniforme de Zouave,le Musée de la civilisation a choisi26 objets dont le principal mériteest de représenter les collectionsde l’institution et… les 26 lettresde l’alphabet. À ce mérites’ajoute le privilège d’êtrejumelés à 26 auteurs d’ici, dontle nom de famille commence parla même lettre. Issus de tous lesmilieux de l’écriture, ces gens de

lettres et d’esprit ont été invitésà écrire un court texte de fictionsur l’objet qui leur a été assigné.Il en résulte des textessavoureux, teintés d’humour, denostalgie, de sagesse et d’unegrande tendresse.

Argent sacré, sacré argent! [735 m2]

Du 25 février 2005 au 19 mars 2006

Objet de magie blanche, objet demagie noire, objet de sorcellerie,objet sacré, objet porte-bonheur… Il existe toujours unmystère autour de la toute-puissance de l’argent. L’expo-sition propose une réflexion surcet objet banal que nous mani-pulons tous les jours sans tropnous interroger sur sa nature,son influence sur notrecomportement, sa véritableimportance dans la société.

Affiche de l’organisme humanitaire Médecins sans Frontières dans l’exposition-réflexion Sang dessus dessous

Flora Cascade, 2001Sharon Marston, Londres, AngleterreCollection de l’artisteDes fibres optiques guident la lumière jusqu’au cœur decette cascade lumineuse dans L’Odyssée de la lumière.


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A C T I O N C U L T U R E L L E Les activités culturelles de l’année 2004-2005 sesont conjuguées sous divers modes, contribuant parcette programmation à l’accomplissement de notremandat de musée de société. Ouvert, à l’écoute,sensible aux grands enjeux de notre époque, qu’ilssoient d’ordre social, éthique ou scientifique, on yaura abordé en débats, tables rondes et causeries,des sujets graves, tels : discrimination, tribunalislamique, immigration, moralité publique, ressour-ces naturelles, terrorisme, impérialisme à l’âge post-totalitaire, solidarité, enjeux du patrimoine mondial,liberté d’expression, suicide assisté, avenir de la Villede Québec, syndicalisme, garde des enfants,communautés francophones au Canada. Devant lapopularité des débats Participe Présent* qui ne sedément pas et les nombreuses demandes devisiteurs de l’extérieur de Québec frustrés de nepouvoir y participer, le Musée a développé la mise enligne de l’intégralité des interventions sur son siteInternet.

Des conférences en lien avec nos expositions aurontaussi alimenté la curiosité, la soif d’apprendre et decomprendre de nos visiteurs. Ainsi, Repenser lesmythes québécois, série de cinq conférences ani-mées par Jean-Philippe Warren de l’UniversitéConcordia, fait une relecture de certains des mythesde la récente histoire du Québec dont la GrandeNoirceur, la société distincte, le modèle québécoisavec les spécialistes invités Martin Meunier, del’Université d’Ottawa, Jean-François Lisée, directeurexécutif du Centre d’études et de recherches inter-nationales de l’Université de Montréal, Fernande Royet Jacques Beauchemin, de l’Université du Québec àMontréal et Pierre Neveu, de l’Université deMontréal.

Sur un mode plus ludique, la série de causeriesanimées par Richard Joubert, Comme à la radio, aurapermis à des centaines d’amateurs avertis dedécouvrir des aspects inconnus de l’histoire de notrechanson.

Le cinéma aura fait le bonheur de nombreux jeunesqui ont assisté à plusieurs événements : Festival desTrès Courts, Vitesse Lumière, Kino Lumière, cycleCocteau et des Rendez-vous du cinéma québécoisqui auront permis d’accueillir les vedettes de l’heureque sont Roy Dupuis et Raymond Bouchard.

Et pour la première fois, lors de l’événementd’automne, le Musée expérimentait une program-mation pour son Cabaret Lumière dans un espacehabituellement réservé aux expositions. On yprésentait, pendant le jour, du cinéma en continu surle thème de la lumière. Les visiteurs habituels ainsiqu’une clientèle plus ciblée ont pu assister, ensoirée, à des spectacles, des performances, de l’im-provisation, des ateliers avec des créateurs et àl’émission Les années lumière de Radio-Canada endirect. La quinzaine consacrée à l’exploration scien-tifique et artistique de la lumière aura connu un véri-table succès.

L E S E X P O S I T I O N S P E R M A N E N T E S

Mémoires [1 362 m2]

Depuis le 20 octobre 1988

Une vision de l’histoire du Québec — ses momentsforts, ses moments graves —, illustrée par desobjets, des mises en scène, des témoignages.

Nous, les Premières Nations [580 m2]

Depuis le 20 octobre 1998

Une découverte du mode de vie des 11 nationsautochtones qui habitent le territoire québécois.

Le Temps des Québécois [670 m2]

Depuis le 23 juin 2004

Le Temps des Québécois offre une synthèse desgrands événements qui ont façonné le Québecdepuis 400 ans. Dans cette exposition d’envergure,les visiteurs rencontrent des personnages issusd’époques antérieures à notre actualité, admirentdes objets de collection magnifiques, bref, ils pren-nent contact avec un passé révolu mais fondateur.Ils découvrent aussi des films originaux et des mon-tages d’archives audiovisuelles.

* Série de débats réalisée par le Musée de la civilisation en collaboration avec le quotidien Le Soleil, l’Université Laval, la radio de Radio-Canada 106,3 FM, avec la participation de la librairie Pantoute.

Le Temps des Québécois réunit des objets évoquant les grands événements qui ont façonné le Québec d'aujourd'hui.


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A C T I V I T É S É D U C A T I V E S Réaliser‚ promouvoir et évaluer des produitséducatifs novateurs‚ diversifiés et de qualité‚ enassurer la meilleure diffusion possible grâce à l’éla-boration de scénarios éducatifs interactifs et à unevulgarisation dynamique par l’équipe des guides-animateurs‚ voilà le mandat du Service de l’édu-cation. La programmation éducative s’adresseprincipalement à deux segments de la clientèle : le grand public‚ en visite libre‚ en visite commentéeet en atelier éducatif et les groupes scolaires.

L E S AT E L I E R S É D U C AT I F S

Dans le cadre de Place à la famille, série de sixateliers offerts simultanément aux familles lesamedi après-midi et le dimanche avant-midi, enhoraire continu, nos visiteurs ont pu participer, aucours de l’année, à : Don de génie (Nous, lesPremières Nations), Dessine-moi un héros! (Astérixet les Romains), Un carré de sable au Sahara (Sable),Les animaux, nos colocs (Loin d’être bête!),Personnages en quête d’identité (Le Temps desQuébécois), Puissang défi! (Sang dessus dessous),Salé, sucré, branché (Sel essentiel), J’ai peur du noir(L’Odyssée de la lumière).

Le programme éducatif pour les groupes scolaires,publicisé par le biais du Muséactivités, distribué danstoutes les écoles primaires et secondaires du

La formule cabaret fut aussi explorée avec unesoirée Romano Drom. La route des tsiganes où unequinzaine d’artistes d’origines diverses auront créé,en première au Musée, un spectacle musical à carac-tère pédagogique racontant l’histoire des tsiganes,le tout, dans le contexte de la Semaine contre leracisme où le Musée a créé et mis à sa programma-tion plusieurs activités originales et percutantes.

Des centaines d’activités affichées au programme del’action culturelle, près de la moitié ressort de la seuleinitiative du Musée. Quant aux autres, leur réussiteest le fait d’un précieux travail de partenariat : Institutde recherche et de formation interculturelle deQuébec, Délégation Wallonie-Bruxelles, CarrefourTiers-Monde, Le Soleil, la radio de Radio-Canada,Université Laval, Télé-Québec, association Les Amisdu Musée de la civilisation, Coalition régionale desfemmes contre la pauvreté et la violence, Associationpour l’intégration sociale, Images interculturelles deMontréal, Consulat général de France, Antitube,

Bilan quantitatif des activités culturelles au Musée de la civilisation, 2004-2005Conférences 23

Causeries, tables rondes 32

Ateliers dirigés 12

Démonstrations 17

Installations 9

Spectacles commentés 181

Colloques et séminaires 4

Enregistrement d’émission 1

Activités des Amis du Musée 22

Cinéma (dont sept événements), 287courts métrages et documentaires

Longs métrages 53

TOTAL 641

Office Québec-Amériques pour la jeunesse, Ville deQuébec, Association des communautés culturelles etdes artistes, Centre R.I.R.E, Centre Justice et Foi,Société québécoise d’ethnologie.

Le porte-parole des Rendez-vous du cinéma québécois 2005, Raymond Bouchard, de passage à Québec pour l’ouverture de l’événement

Participer à un atelier en compagnie d’un guide-animateur est toujours bien apprécié des jeunes.


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quintuplé; nous observons, cette année, une haussede la fréquentation de 9 %.

Pour un troisième été consécutif, le camp de jourmuséologique Intrigue au Musée a été offert, encollaboration avec la Boîte à science. Ce fut encoreun grand succès puisque 66 jeunes ont participé‚ au cours des trois semaines disponibles‚ au grandjeu dans lequel ils devenaient des « débrouillards-enquêteurs ». Une initiation amusante au monde del’archéologie‚ de la muséologie et de l’histoire.

L’événement annuel attendu, réalisé sous le thèmede Pas de relâche pour la relâche‚ c’est brillant propo-sait quotidiennement une programmation d’activitésoriginales en horaire continu pendant neuf jours,dont 22 ateliers et une présentation théâtrale; letout magnifiquement supporté par la grande équipede bénévoles.

En mai et juin‚ les grands groupes de jeunes ontbénéficié du Circuit découverte du Musée et du for-fait découverte Explorez‚ naviguez‚ découvrez! Lagrande virée, en collaboration avec Croisières AML etQuébec Expérience. Un carnet pédagogique Pour lescurieux de nature a été développé pour ce public, encontexte de loisir, suscitant l’exploration de certainsaspects présentés dans diverses expositions.

L E S O U T I L S P É D A G O G I Q U E S

Un des faits saillants de l’année a été le lancementde la seconde version de l’Abcédéweb. Conçue enpartenariat avec la firme Lab)idéeclic!, cette véri-table passerelle virtuelle entre la culture et l’éduca-tion sous forme d’un cédérom interactif, vise àaccompagner les enseignants du primaire et dusecondaire dans leur démarche pédagogique etorganisationnelle‚ lors d’une sortie éducative auMusée. Il s’agit d’un document multimédia où lesdifférentes interventions (textes‚ témoignagesvidéo‚ animations) se conjuguent pour illustrer et

Québec‚ a été largement inspiré par les expositionsSable, Le Temps des Québécois, Argent sacré, sacréargent!, Astérix et les Romains, L’Odyssée de lalumière, Mémoires et Nous, les Premières Nations.Plus de 53 produits éducatifs ont été offerts auxjeunes de la petite enfance au secondaire pourl’ensemble du complexe muséal dont 41 pour leMusée de la civilisation.

L E S E S PA C E S D É C O U V E R T E

Après le vif succès de fréquentation qu’il a connu,l’espace découverte Loin d’être bête! a laissé place àSel essentiel. Ce dernier permet aux visiteurs demieux connaître cette ressource quasi inépuisable. Àconnotation scientifique, Sel essentiel permet dedécouvrir par des expérimentations simples, desjeux variés et des modèles réduits, l’étonnanteomniprésence de ce grain cristallin. Il est présentéen partenariat avec le Musée de la nature et dessciences de Sherbrooke, grâce à une contribution duProgramme d’aide aux musées du ministère duPatrimoine canadien.

Place au Moyen Âge est un incontournable pour lesfamilles et les jeunes de 3 à 10 ans. Cet atelier decostumes invite sa clientèle à plonger dans l’universdu Moyen Âge grâce à des jeux de rôle inscrits dansla dynamique d’une place en France, avec son pilori,ses boutiques et ses étals de marchands où unchantier de construction s’active dans la traditionmédiévale.

Le corps prend corps demeure toujours aussiconvoité par les groupes du primaire qui participenten grand nombre aux ateliers éducatifs qui y sontrattachés. Les aspects tant scientifique qu’artis-tique abordés fascinent autant les jeunes que lesmoins jeunes.

Il en est de même pour Ados Express‚ conçu dansune unité mobile qui termine sa tournée de l’ensem-ble des régions du Québec avec un programme deformation et d’activités éducatives explorantl’univers de l’adolescence‚ et ce‚ grâce à la collabo-ration du ministère de la Santé et des Servicessociaux.

L E S MULT I P L E S PUBL I C S S E LON L E SD IVERSE S P ÉR IODES DE L’ ANNÉE

Des temps forts marquent l’année nécessitant desprogrammations sur mesure pour des publics ciblés.C’est notamment le cas de la saison estivale pourles touristes de passage à Québec‚ de la période desfêtes et de la relâche scolaire mettant l’accent surles activités pour la famille.

C’est ainsi que le grand public a pu participer, pourune cinquième année, au jeu de piste Le Père Noël aperdu le Nord!‚ permettant d’explorer nos exposi-tions. La participation à cette activité a plus que

Le document interactif et novateur destiné aux enseignants, L’Abcédéweb, a maintenant uneversion entièrement mise à jour et enrichie.

F R É Q U E N T A T I O N

Entre le 1er avril 2004 et le 31 mars 2005, 543 128entrées ont été enregistrées aux portes du Musée,en comparaison de 670 706 en 2003-2004, ce quireprésente une diminution de 19 %. Au 31 mars2005, le Musée avait cumulé, au total, 10 781 401entrées, depuis son ouverture officielle, en octobre1988.

Durant l’exercice 2004-2005, l’achalandagequotidien a été, en moyenne, de 1 671 entrées. Lenombre d’entrées quotidiennes a varié entre 371 (lesamedi 11 décembre 2004) et 4 468 (le samedi7 août 2004).

Si l’on considère l’ensemble de l’année, c’est lajournée du mardi qui est la plus fréquentée, avecune moyenne de près de 2 000 entrées. On retrou-ve ensuite, par ordre décroissant, le lundi en périodeestivale (1 985 entrées), le samedi (1 687), ledimanche (1 626), le jeudi (1 603), le vendredi(1 566) et le mercredi (1 365).

C’est toujours le trimestre d’été (juillet-septembre)qui accapare la plus grande proportion des entréesannuelles, soit 38 %, suivi du trimestre du printemps(avril-juin), avec 26,9 %. Notons que l’année précé-dente, ces deux trimestres prenaient une moinsgrande part d’entrées, avec des proportions respec-tives de 36,6 % et 23,6 %. On retrouve ensuite lestrimestres octobre-décembre (18,6 %) et janvier-mars (16,5 %).

Comme à l’accoutumée, les mois les plus fréquentésont été juillet et août, avec respectivement 82 466et 80 687 entrées. En 2003-2004, ces deux moisavaient obtenu beaucoup plus d’entrées, soit100 022 et 99 352. À l’exception du mois d’avril,tous les autres mois de l’exercice 2004-2005 ontconnu une baisse de l’achalandage par rapport àl’exercice précédent.


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démystifier la pédagogie muséale. De plus‚ il tientlargement compte des programmes nationaux deformation‚ ceci en démontrant l’adéquation quiexiste entre les activités éducatives conçues auMusée et le développement des compétences trans-versales et disciplinaires.

Nous avons également entrepris la production dudixième volume de la collection Les PremièresNations‚ qui portera sur les Malécites. Cette collec-tion est réalisée en collaboration avec le ministère del’Éducation et Graficor.

L E S C O L L A B O R AT I O N S P É D A G O G I Q U E SLe Musée a reçu, en journée pédagogique, lesenseignants‚ les professionnels et le personnel desoutien d’écoles primaires et secondaires afin qu’ilspuissent découvrir et se familiariser avec les possi-bilités didactiques de l’institution à titre de ressourceéducative. Un partenariat avec la direction des ser-vices éducatifs de Télé-Québec a permis un premieréchange de collaboration entre les deux institutionset l’amorce d’un projet conjoint d’événement péda-gogique thématique novateur qui devrait se réaliserl’an prochain.

Pour une deuxième année consécutive, lepartenariat avec le Centre de démonstration ensciences physiques s’est poursuivi pour la réalisationd’un nouveau fortait découverte Science et culture.Ainsi‚ des journées d’expériences multidisciplinairesétaient offertes aux groupes du secondaire dansdeux lieux distincts. Au Centre‚ les élèves étaientamenés dans l’univers de la lumière par desdémonstrations originales de l’activité Main bassesur la lumière! tandis qu’au Musée‚ ils étaient invitésà l’exploration de l’exposition L’Odyssée de lalumière. Plus de 1 300 jeunes ont pu ainsi bénéficierde cette expérience inédite, soit une augmentationde 83 % par rapport à l’année dernière.

L E S P E R S O N N E S A U S E R V I C ED E S P E R S O N N E SCes personnes sont : la responsable desréservations qui supporte le personnel enseignantet les responsables de groupe dans l’organisation etle choix de leur activité au moment de la réservation,les employés de soutien au fonctionnement, les pré-posés à l’accueil et les guides-animateurs, encadréspar la coordination des guides dans leurs tâchesd’accueil‚ d’animation des visites commentées, desateliers éducatifs pour des publics diversifiés et desvisites protocolaires. Un travail qui exige de la poly-valence et une grande rigueur.


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Fréquentation des activités culturelles au Musée de la civilisation, 2004-2005

CINÉMA SPECTACLES CONFÉRENCES COLLOQUES ÉVÉNEMENTS AMIS DU MUSÉE PARTENARIAT PLAISIRS TOTAL DES DIMANCHES

AVRIL 905 450 1 384 0 0 66 0 816 3 621

MAI 177 737 831 257 0 62 0 615 2 679

JUIN 1 575 2 365 85 0 0 220 625 0 4 870

JUILLET 11 5 447 0 0 0 51 90 0 5 599

AOÛT 9 4 043 235 0 0 43 125 0 4 455

SEPTEMBRE 170 70 490 0 3 400 67 0 865 5 062

OCTOBRE 557 855 270 130 900 57 180 675 3 624

NOVEMBRE 169 0 604 0 0 6 530 0 1 309

DÉCEMBRE 844 2 300 396 0 1 200 63 150 350 5 303

JANVIER 219 280 815 0 0 52 0 1 055 2 421

FÉVRIER 1 219 0 1 121 0 950 14 229 129 3 662

MARS 638 1 545 825 0 0 156 1 770 570 5 504

TOTAL 6 493 18 092 7 056 387 6 450 857 3 699 5 075 48 109

Fréquentation des activités éducatives au Musée de la civilisation

Nombre de visiteurs2003-2004 2004-2005

A C T I V I T É S É D U C AT I V E S D I R I G É E S (Avec réservation)

Scolaires et loisirs jeunes* 36 251 29 509Adultes 1 005 686Total 37 256 30 195

A C T I V I T É S É D U C AT I V E S D I R I G É E S (Visiteurs inscrits sur place)

Visites commentées 36 255 21 809Ateliers éducatifs 101 143 78 039Total 137 398 99 848

A C T I V I T É S L I B R E S (Groupes en visite libre inscrits à leur arrivée)

Jeunes* 52 670 50 967Adultes 6 727 6 328Total 59 397 57 295

G R A N D T O TA L 234 051 187 338* Accompagnateurs inclus

Évolution annuelle des entrées au Musée de la civilisation au cours des cinq dernières années

Total mensuel des entrées au Musée de la civilisationComparaison entre les années 2003-2004 et 2004-2005

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

2000•2001

631 696

2001•2002 2002•2003 2003•2004 2004•2005

647 668603 634

670 706

543 128

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

0

juin juilletmai août

avril

septem

breoct

obre

novem

bredéc

embre

janvie

r

février mars

2003 • 20042004 • 2005


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O R I G I N E G É O G R A P H I Q U E E T S AT I S FA C T I O N D E S V I S I T E U R SLes données recueillies au cours de l’année civile2004 à la billetterie du Musée de la civilisation surl’origine géographique des visiteurs payants indi-viduels âgés de 17 ans et plus montrent une netteprépondérance de la clientèle québécoise provenantde l’extérieur de la région administrative de Québec,celle-ci représentant 37 % des entrées payantesenregistrées au cours de cette période. On retrouveensuite, avec une proportion de 23 %, les visiteursde la région de Québec. Comme autres lieux d’ori-gine fréquents, mentionnons, par ordre décroissantd’importance, les États-Unis (15,5 %), la France(9 %) et les autres provinces canadiennes (7 %).

Entre les années civiles 2003 et 2004, on constateune baisse de l’importance relative des visiteursrégionaux (28 %, en 2003, contre 23 %, en 2004),contrebalancée par une augmentation de la propor-tion du public non canadien (28 % à 33 %), parti-culièrement des visiteurs provenant des pays autresque la France et les États-Unis (6 % à 9 %).

Selon une enquête menée au mois d’août 2004auprès de 816 visiteurs du Musée de la civilisationâgés de 18 ans et plus, 8 répondants sur 10 (79 %)ont vu Astérix et les Romains. La satisfaction enverscette exposition apparaît grande puisque le tiers desvisiteurs (33 %) l’ont considérée comme étant

Origine géographique des visiteurs payants de 17 ans et plus du Musée de la civilisationComparaison entre les années 2003 et 2004

0 %

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

35 %

40 %

28.1 %

36,7 %

7,2 %

14,5 %

7,7 %5,8 %

36,9 %

7 %

15,5 %

8,7 % 8,7 %

Reste du Québec Canada États-Unis France Autres paysQuébec métro

AOÛT 2003AOÛT 2004

23,2 %

l’exposition la plus intéressante parmi celles quiétaient présentées au Musée à l’été 2004. Audeuxième rang, avec une proportion de 24 %, onretrouve la nouvelle exposition permanente LeTemps des Québécois.

L’enquête révèle également un niveau desatisfaction générale très élevé à l’égard de la visiteau musée, la quasi-totalité des visiteurs interrogés(96 %) se disant satisfaits. Plus précisément, 59 %des répondants déclarent être, dans l’ensemble,très satisfaits et 37 %, assez satisfaits. La propor-tion des très satisfaits dépasse donc ici largementcelle observée dans l’enquête menée à l’été 2003,qui était de 47 %.

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E X P O S I T I O N SPilier de cette Amérique française,le Séminaire de Québec a pré-cieusement conservé pour desfins didactiques et scolaires demagnifiques gravures du XVIIe

siècle. L’exposition L’art de l’es-tampe hollandaise et flamandeau XVIIe siècle nous les révélaitdans un magnifique décor rap-pelant les rues de la Flandrestout en nous initiant à l’art desgraveurs d’Europe du Nord.

De plus, pour souligner l’anniversairede la déportation des Acadiens,le Musée de l’Amérique françaisea accueilli L’Odyssée d’Évangé-line, une exposition réalisée parle Musée acadien de l’Universitéde Moncton. Bien que le thèmede cette exposition mette enscène l’héroïne du poète améri-cain Longfellow, cette expositionest en fait un grand hommage àun autre des peuples franco-phones d’Amérique, les Acadiens.

L E S E X P O S I T I O N S T E M P O R A I R E S

L’art de l’estampe hollandaise et flamande au XVIIe siècle [240 m2]

Du 24 novembre 2004 au 6 mars 2005

Cette exposition mettait envaleur un riche corpus de 70 es-tampes hollandaises et flaman-des du XVIIe siècle dont 18étaient des compositions d’aprèsdes œuvres de Pierre-PaulRubens. Toutes arboraient laqualité et la variété représenta-tives de cette époque efferves-cente, connue sous le nom de« siècle d’or de la gravure ».Patrimoine européen à l’origine,ces estampes sont devenuespatrimoine québécois par l’en-tremise du Séminaire de Québecqui, au fil du temps, a su acquériret sauvegarder ces images quiont servi à la fois d’œuvres d’art,d’images pieuses et d’outilsdidactiques.

Lui – La mode au masculin [545 m2]

Du 24 mars au 26 septembre 2004

Une réalisation du Musée McCord deMontréal

La mode préoccupe-t-elle leshommes? Cette exposition per-mettait de voir comment leurschoix ont évolué au cours destrois cents dernières années etde décoder leurs motivationsprofondes : vanité, sens pra-tique, rêve de correspondre à unidéal masculin dont les critèressont en perpétuel changement.

L’Odyssée d’Évangéline [305 m2]

Du 24 novembre 2004 au 12 mars 2006

Une réalisation du Musée acadien del’Université de Moncton

Le poème de Henry WadsworthLongfellow, Evangeline. A Tale ofAcadie, publié en 1847, a connuun succès foudroyant. Cetteœuvre littéraire influença nonseulement tout le peupleacadien, mais fit égalementconnaître l’histoire tragique decelui-ci à travers le monde.L’exposition donne un aperçu dupoème et nous fait prendreconscience de l’ampleur dumythe d’Évangéline, ce person-nage légendaire devenu le porte-étendard de tout un peupledepuis un siècle et demi.

M U S É EDE L’AMÉRIQUE FRANÇAISE

Pavillon d’accueil du Musée de l’Amérique française

Conservé dans les collections du Musée, L’Enfant au globe,écrasant le serpent est l’œuvre de Paulus Pontius (1603-1658) éminent graveur de l’époque et employé à l’atelierde Rubens entre 1624 et 1631.

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A C T I O N C U L T U R E L L E En résonance avec la nouvelle expositionpermanente du Musée de la civilisation, Le Tempsdes Québécois, l’Ensemble Nouvelle-France produi-sait pour la saison estivale, un court et charmantspectacle présenté en triplé, cinq jours par semaine :Les Amours au temps des Québécois. L’Ensemble, àcette occasion, coproduisait avec le Musée lecinquième disque compact de son anthologie desmusiques historiques du Québec, Les Amours.

Que ce soit avec Les Poètes de l’Amérique françaisedont le public croît d’année en année, Au tribunal del’Histoire, en partenariat avec la Commission de laCapitale nationale, dont les présentations en doubléont affiché complet, ou les concerts thématiques dela Société de musique de chambre de Québec, tou-jours fortement applaudis, les activités culturelles àla chapelle du Musée de l’Amérique française ontsuscité un bel enthousiasme de la part des visiteurs.

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L E S E X P O S I T I O N S P E R M A N E N T E S

Amérique française [208 m2]

Depuis le 5 mai 1999

Revivez l’histoire de cette grandeaventure humaine! Un film, desobjets anciens, des documentshistoriques et des témoignagescontemporains font voir uncontinent parfois insoupçonné.

Cultiver un nouveau monde [50 m2]


Réalisée en collaboration avec la Ville deQuébec

Un aperçu de la vie des premiersoccupants du site du Séminairede Québec.

Histoire des collections [160 m2]


Un parcours fascinant del’histoire de l’Amérique françaisegrâce aux collections riches etdiversifiées du Séminaire deQuébec. Plusieurs artefacts,dont une momie de plus de 3 500ans, nous dévoilent le parcourset l’héritage de cette institution.

Une promenade dans le passé [149 m2]

Depuis le 19 avril 2000

Le site du Séminaire de Québecest habité par plus de trois siè-cles d’histoire. Cette promenadedans le passé permet de revivreles grandes et les petites his-toires des gens qui ont habité celieu, d’abord voué au cultecatholique, puis à l’éducation desjeunes et au rayonnement de laculture française en Amérique.

Les couleurs et le rite [Chapelle]

Depuis le 21 février 2001

Le canon romain prescrit lescouleurs d’usage pour le ves-tiaire sacerdotal ainsi que pourles ornements et la décorationde l’église, selon les célébrations.Cette exposition met en valeurune sélection d’objets religieuxet profanes de la collection duMusée de la civilisation.

La capsule théâtrale Les Amours au Temps des Québécois présentée tout l’été à la chapelle du Musée de l’Amérique française

Musée de l’Amérique française


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A C T I V I T É S É D U C A T I V E S Considérant le profil touristique de la clientèle duMusée de l’Amérique française‚ la saison estivaledébute dès la mi-mai. Ont été offertes‚ tout commeles fins de semaine le reste de l’année‚ deux visitescommentées pour le grand public‚ soit Une heure auMusée‚ tournée générale du Musée et des exposi-tions et La tournée du site historique du Séminairede Québec proposant la visite de la chapelle duMusée‚ du Séminaire‚ du site extérieur et du pavillonJérôme-Demers.

Dans le cadre de la Semaine contre le racisme, lacréation, initiée par le Musée, du spectacle multimé-diatique, La plage des songes de l’auteur StanleyPéan et de l’électroacousticien Marc Doucet, et lalecture de l’écrivaine Abla Farhoud avec l’improvisa-tion musicale et vidéo par Les Hommes Rougess’est révélée un moment fort de cette semaine thé-matique.

La mémorable soirée TangÔ, activité annuelle desensibilisation à la lutte contre le sida de Miels-Québec, avait déménagé pénates et talons hauts àla chapelle pour le plus grand plaisir des amateurs decette danse prisée à Québec. Quelques semainesplus tard, la programmation du temps des fêtes adonné, là aussi, l’occasion d’une programmation oùse mélangeaient les spectacles traditionels et l’au-dace de jeunes artistes qui avaient envie de secouerles blancs flocons! Et les Éclats furtifs, deFolie/Culture ont permis à des poètes et « perfor-meurs » de se laisser inspirer par le thème deL’Odyssée de la lumière. Comme quoi, ce lieu à l’ar-chitecture si classique inspire les jeunes créateurs àde belles audaces.

Bilan quantitatif des activités culturelles au Musée de l’Amérique française, 2004-2005

Spectacles commentés 172

Enregistrement d’émission 1

TOTAL 173

L’ E S PA C E D É C O U V E R T E JOSEPH LE PENSIONNAIREDans cet espace découverte‚ divers modulesinteractifs permettaient de revivre la vie d’unpensionnaire du Petit Séminaire de Québec‚ autournant du XXe siècle.

Dans l’ambiance feutrée de la chapelle du Musée, TangÔ fût l’une des plus belles soirées-bénéfice organisées par MIELS-Québec dans le cadre de la Journée internationale du SIDA.

Les jardins du Séminaire font partie de la tournée du site du Séminaire de Québec.

Fréquentation des activités culturelles au Musée de l’Amérique française, 2004-2005

SPECTACLES CONFÉRENCES ÉVÉNEMENTS PARTENARIAT TOTAL

Avril 315 238 0 360 913

Mai 220 1 325 0 410 1 955

Juin 290 0 0 0 290

Juillet 942 0 0 0 942

Août 642 0 0 320 962

Septembre 200 0 0 0 200

Octobre 0 0 0 0 0

Novembre 1 575 0 230 210 2 015

Décembre 1 554 0 0 0 1 554

Janvier 50 0 0 0 50

Février 1 060 0 0 0 1 060

Mars 600 0 0 0 600

TOTAL 7 448 1 563 230 1 300 10 541


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F R É Q U E N T A T I O N Un total de 181 096 entrées a été comptabilisé auxportes du Musée de l’Amérique française durantl’année 2004-2005 (ce qui comprend les entrées auxpavillons d’accueil et Jérôme-Demers ainsi qu’à lachapelle, en soirée), comparativement à 169 694 en2003-2004, ce qui représente une augmentation de6,7 %. Au 31 mars 2005, le Musée de l’Amériquefrançaise avait cumulé, au total, près d’un million etdemi d’entrées (1 446 541), depuis son intégrationau Musée de la civilisation, le 1er juin 1995.

Évolution annuelle des entrées au Musée de l’Amérique françaiseau cours des cinq dernières années

Fréquentation des activités éducatives au Musée de l’Amérique française



Scolaires et loisirs jeunes* 138 106Adultes 87 35Total 225 141


Visites commentées du site 3 613 3 023Ateliers éducatifs 1 855 —Une heure au Musée 628 307Total 6 096 3 330


Jeunes* 1 223 1 379Adultes 467 372Total 1 690 1 751


2001•2002 2002•2003 2003•2004 2004•20052000•2001

177 345 187 611169 964

181 096

183 979

200 000

180 000

160 000

140 000

120 000

100 000

80 000

60 000

40 000

20 000

0

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C E N T R ED ’ I N T E R P R É TAT I O ND E P L A C E - R O YA L E

E X P O S I T I O N S Grâce à quatre expositions permanentes, le Centred’interprétation de Place-Royale trace l’évolution dece magnifique site historique considéré comme leberceau de l’Amérique française. Trois siècles decommerce permet aux visiteurs de se familiariseravec Place-Royale, lieu historique de convergence etd’ouverture sur le monde, en tant que halte amérin-dienne, comptoir de traite et plaque tournanteéconomique pendant plus de trois siècles. Place-Royale en pleine croissance raconte l’expansion ra-pide de ce site qui, avec le développement de sesinstallations portuaires et militaires ainsi que sesplaces de marché, a vécu, au cours de trois siècles,la croissance, le déclin et la renaissance. Et enfin,Comme nulle part ailleurs propose de découvrir lesmultiples facettes de la vie à Place-Royale. Au fil dutemps, l’endroit a été l’hôte des Amérindiens, despremiers colons français, des immigrants britan-niques, des résidants de Québec et des touristes depassage.

Ces expositions sont précédées de Mystère et Ils ontvécu en ces lieux. La première présentation introduitle visiteur à la thématique du Centre d’interprétationpar le biais de 11 artefacts plutôt inusités tandis quela deuxième fait connaître les personnages mar-quants qui ont habité les maisons Hazeur et Smith

abritant aujourd’hui le Centre d’interprétation.

Un spectacle multimédia, Place-Royale aller-retour,complète ces diverses présentations. Grâce à desmoyens technologiques à la fine pointe, il fait voya-ger le visiteur dans l’imaginaire en compagnie dedeux jeunes débrouillards qui présentent cinq per-sonnages marquants de Place-Royale.

Cette année, pour épouser la thématique du tempsdes fêtes, une évocation originale d’un salon desannées 1950, un soir de Noël, prenait place dans lavitrine du Centre d’interprétation. Elle comportait unsapin, des décorations et une crèche provenant dela collection Davis en plus des objets des collectionsdu Musée étalés sur le sol comme autant decadeaux tout juste déballés après un réveillon.

P L A C E - R O Y A L E

A N I M A T I O N C U L T U R E L L ELa fête nationale a donné l’occasion d’un lancementcoloré de la programmation estivale à Place-Royale.La station de radio communautaire CKRL y réalisaitune émission en direct avec l’historien JeanProvencher dont les propos sur l’histoire de cettecélébration, intercalés entre les performances endia-blées des Chauffeurs à Pieds, donnaient le ton à lasaison. Au fil des semaines, touristes et passantsont participé au spectacle Rumeurs à Place-Royale,

Dans le cadre de Québec fête Noël, une évocation d’un salon décoré comme dans les années 1950 rappelait bien des souvenirs!

Place-Royale

22

Bilan quantitatif des activités culturelles au Centre d’interprétation de Place-Royale,2004-2005

Ateliers 63

Spectacles 189

Partenariat 3

TOTAL 255

des Productions Épisode, et chanté, dansé chaquefin de semaine avec les forces vives du patrimoinemusical québécois. Ces rendez-vous hebdomadairesconstituaient, à Québec, la seule vitrine des groupesde l’heure en musiques folklorique et traditionnelle,un genre qui gagne en popularité auprès des jeunes.Place-Royale est, pendant la saison estivale, un lieude cohabitation fort dynamique où se côtoient, dansle cadre de la programmation culturelle du Musée,Québécois de la région et touristes du pays et dumonde, toutes générations confondues.

Ce solide partenariat avec le Centre de valorisationdu patrimoine vivant se poursuit également à l’occa-sion de la programmation de Noël, où chaque année,des touristes asiatiques, américains, européens etheureusement aussi, du Québec, découvrent avecravissement un lieu chaleureux où chanter et danserse fait en toute simplicité mais surtout en touteconvivialité.

A N I M A T I O N É D U C A T I V EAccessible à l’année, l’espace découverte Place-Royale en 1800 invite les visiteurs à plonger dans lavie quotidienne de Charles-Édouard Grenier‚ maîtretonnelier, leur permettant de revêtir leurs costumeset de personnifier l’un des membres de la familleGrenier. Cette année encore‚ cet espace a été offert,en location, aux publics de la petite enfance et dupréscolaire.

Quant à l’offre scolaire, elle comportait trois atelierséducatifs : Aventures à Place-Royale‚ Sur les pas denotre histoire et Des traces réelles aux tracesvirtuelles. En dehors de la saison estivale, les fins desemaine, étaient offerts au grand public l’atelier édu-catif La visite du médecin et la visite du Centre d’in-terprétation.

La programmation éducative estivale 2004-2005était constituée de deux animations historiques Lecharretier et Le coureur des bois‚ en plus de la visitedu site de Place-Royale par Marie-Anne Barbel ouJean-Louis Fornel‚ deux personnages qui ont habitéPlace-Royale au XVIIIe siècle. Ces trois activitésétaient animées par des guides-animateurs en cos-tume d’époque.

Le boucher et la poissonnière de la capsule théâtrale Rumeurs à Place-Royaleont eu fort à faire avec les rumeurs colportées autour du marché.

Personnage important de la Nouvelle-France au XVIIIe siècle, Marie-Anne Barbel nous faitdécouvrir Place-Royale de façon spéciale.

Place-Royale

23

F R É Q U E N T A T I O N Entre le 1er avril 2004 et le 31 mars 2005, leCentre d’interprétation de Place-Royale a enre-gistré 369 795 entrées aux portes, comparative-ment à 319 269 en 2003-2004, ce qui représenteune augmentation de 15,8 % et la plus hautefréquentation annuelle à ce jour. Au 31 mars 2005,le Centre avait cumulé plus d’un million d’entrées(1 156 256) depuis son ouverture officielle, ennovembre 1999.

Évolution annuelle des entréesau Centre d’interprétation de Place-Royaleau cours des cinq dernières années

Fréquentation des activités culturelles à Place-Royale, 2004-2005(Centre d’interprétation et site)

SPECTACLES ÉVÉNEMENTS PARTENARIAT TOTAL

Avril 0 0 0 0

Mai 0 0 0 0

Juin 2 900 360 850 4 110

Juillet 12 104 0 1 845 13 949

Août 7 565 0 8 120 15 685

Septembre 0 6 000 45 6 045

Octobre 0 0 35 35

Novembre 0 0 0 0

Décembre 11 745 0 931 12 676

Janvier 1 100 0 0 1 100

Février 0 0 0 0

Mars 0 0 0 0

TOTAL 35 414 6 360 11 826 53 600

Fréquentation des activités éducatives à Place-Royale(Centre d’interprétation et site)



Scolaires et loisirs jeunes* 5 320 5 242Adultes 109 23Total 5 429 5 265


Visites commentées du site 1 549 2 512Visites du Centre d’interprétation 26 124Ateliers éducatifs 41 333 66 053Total 42 908 68 689




50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

300 000

0

350 000

400 000

2000•2001 2001•2002

136 089 134 842

2002•2003

165 706

2003•2004 2004•2005

319 269

369 795

Place-Royale est un endroit très prisé par les touristes tant de la région que de l’extérieur de Québec.

Place-Royale

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Évolution annuelle des entréesà la maison Chevalier au cours des cinq dernières années

Fréquentation des activités éducatives à la maison Chevalier



Scolaires et loisirs jeunes* — 54Total — 54


Visites commentées 3 040 4 093Total 3 040 4 093




F R É Q U E N T A T I O N Au cours de la dernière année, 89 732 personnesont visité la maison Chevalier, en visite libre oucommentée, ce qui représente une augmentation de12 % par rapport à 2003-2004 (80 048 entrées). Ils’agit de la plus haute fréquentation annuelle enre-gistrée à ce jour à cet endroit. À ce nombre,s’ajoutent les quelque 15 000 entrées comptabi-lisées aux voûtes de la maison qui accueillaient unatelier du Centre de valorisation du patrimoinevivant. On compte donc, comme l’an passé, plus de100 000 entrées à la maison Chevalier, en 2004-2005.

M A I S O N C H E VA L I E R

E X P O S I T I O N E T A N I M AT I O NL’exposition permanente présentée à la maisonChevalier, Ambiances d’autrefois, offre des reconsti-tutions d’intérieurs québécois sous les régimesfrançais et anglais à partir des collections du Muséede la civilisation. Ces espaces raffinés et cesambiances feutrées constituent une façon originaleet séduisante de faire découvrir la petite histoire dulieu et des gens qui l’ont habité et qui ont contribuéà la grande histoire du Québec. Depuis son inaugura-tion en 1999, une visite arborant le même vocableest offerte au grand public.

Pour une troisième année consécutive, desprésentations particulières au temps des fêtes, ontété offertes. Ainsi, des objets anciens ont été instal-lés dans les deux salles de l’étage. Des décorationsde sapinage ont été disposées dans toute la maison,une table a été apprêtée et des jouets, présentésdans certains espaces. Grâce à la collaboration de laGuilde des dentellières et des brodeuses de Québec,les cheminées de la salle d’entrée ainsi qu’un arbrede Noël imposant étaient chargés d’ornements dedentelle et de grands bas de Noël.

La maison Chevalier est également l’endroit parexcellence pour les animations historiquesrigoureuses de contenu et passionnantes par leurinteractivité de la compagnie In Memoriam. Commeau bon vieux temps, une famille typiquement québé-coise accueille les visiteurs et les invite avec chaleurà partager les activités traditionnelles du temps desfêtes et l’enthousiasme des enfants, ce qui fait quel’on se sent vraiment de la parenté!

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

2000•2001 2001•2002 2002•2003 2003•2004 2004•2005

41 596 40 062

70 844

80 048

89 732

La maison Chevalier est l’une des rares maisons historiques que l’on peut visiter à Place-Royale.

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M I S E E N M A R C H É

L A P U B L I C I T É E T L A M I S E E N VA L E U R

En 2004-2005, compte tenu de son succès et de songrand pouvoir d’attraction, l’exposition Astérix et lesRomains a fait l’objet d’une action publicitairesoutenue, tant au plan régional que touristique.L’emphase a également été mise sur les expositionsLe Temps des Québécois, à l’été, et L’Odyssée de lalumière, à l’automne. Par ailleurs, pour le publicrégional, les périodes de lancement et de program-mations culturelles spéciales ont été des tempsforts de mise en marché.

Les autres expositions qui ont ouvert leurs portesau cours de l’année ainsi que la rentrée automnale,la période des fêtes et la relâche scolaire ont aussifait l’objet de campagnes spécifiques de lancement.Elles ont également été mises en valeur par le biaisd’annonces imprimées, de campagnes d’affichageet de campagnes radio.

Ainsi, l’année 2004-2005 a débuté par unecampagne télévision RDI et TVA pour l’expositionAstérix et les Romains d’une durée de huit semaines,suivie d’une campagne imprimée de six semaines.Une attention particulière a été apportée pour rejoin-dre les groupes de relayeurs potentiels et tout parti-culièrement, les clientèles de la région de Montréal.À cet effet, quatre super panneaux ont été amé-nagés sur les autoroutes 10, 40 et 20 à la sortie de

Montréal, en direction de Québec, en juillet et enaoût, en plus de la campagne sur le marché deMontréal orchestrée par l’Office du tourisme et descongrès de la région de Québec à laquelle le Muséea participé. En juin, l’ouverture de l’exposition per-manente Le Temps des Québécois a permis de fairecoïncider notre campagne de lancement, soutenuepar la télévision et l’imprimé, avec les festivités de lafête nationale.

Ces efforts ont été complétés par des actionstouristiques articulées autour de deux axes : pro-mouvoir le Musée auprès du réseau touristique afinqu’il le réfère à ses clients et développer un réseaude relayeurs d’information avec l’objectif de mettreen valeur nos produits auprès de leurs clientèlesciblées. À cela, se sont ajoutés des efforts promo-tionnels dans des brochures de positionnement de larégion de Québec, en Ontario et aux États-Unis.

À l’automne, l’exposition Le Temps des Québécois afait l’objet d’une relance à la télévision et à la radio.De plus, lors de l’ouverture de L’Odyssée de lalumière et de l’événement Le Cabaret Lumière, uncahier spécial de quatre pages en couleur fut produit

25

Mise en marché

et distribué à 50 000 exemplaires auprès de 15 000foyers de la grande région de Québec; cet outil publi-citaire était appuyé par une campagne impriméedans l’hebdomadaire Voir (Québec, Montréal etrégions) ainsi que dans le quotidien Le Soleil.

À la même période, la tenue du coquetel d’ouverturede la bourse touristique Bienvenue Québec a permisd’accueillir et de faire découvrir à plus de 400 profes-sionnels de l’industrie touristique du Québec, duCanada et des États-Unis, l’importante institutionqu’est le Musée de la civilisation.Visuel publicitaire de l’exposition Le Temps des Québécois

Superpanneau Astérix et les Romains installé à la sortie de Montréal

Outre la collaboration, reconduite encore cetteannée, avec Québec Fête Noël, la promotion de lapériode des fêtes fut également axée autour duconcours « Paris Ville Lumière ». Une campagne téléà CFCM (TVA) de quatre semaines en décembre etjanvier, une campagne imprimée avec le quotidien Le Soleil, de décembre à février, ainsi qu’une cam-pagne « Lumibus » dans les abribus de la granderégion de Québec en février, ont soutenu cette pro-motion jusqu’à la fin du mois de février. Au mêmemoment, la campagne « Pas de relâche pour larelâche », se pousuivait dans le quotidien Le Soleil etdans plusieurs stations de radio, en février et mars.

L’exposition Argent sacré, sacré Argent! fut, quant àelle, véhiculée avec poids dans Le Soleil, lors de sonouverture en mars, faisant l’objet de quatre pleinespages et soutenue dans un nouveau concept d’îloten page centrale du cahier « Arts et Loisirs » dumême quotidien.

Cette année encore, l’affichage urbain a été mis del’avant pour chacune des expositions. La signalisa-tion, sous forme de bandeau « dernière chance », aété maintenue, incitant à la visite avant la fin de laprésentation des expositions.

Le Musée a été nommé Lauréat national Or duGrand Prix du tourisme québécois dans la catégorie« Entreprise touristique-secteur public ». Il s’agit d’unimportant geste de l’industrie touristique qui recon-naît ainsi le produit d’attraction qu’est le Musée.

Quant aux autres composantes du complexemuséal, elles ont eu, elles aussi, leur part de « bruitpublicitaire ». Au Musée de l’Amérique française,l’exposition Lui – La mode au masculin, a constituél’élément moteur de la communication publiquejusqu’à sa fermeture en septembre. Par la suite, à lafin du mois de novembre, l’exposition L’art del’estampe hollandaise et flamande au XVIIe siècle apris le relais de belle façon. L’une des piècesmajeures de l’exposition figurait sur le carton d’invi-tation, l’affiche et les annonces imprimées.

Du côté de Place-Royale, la stratégie visaitparticulièrement à rejoindre les touristes déjà dansla région, l’atelier de costumes et le spectacle multi-média du Centre d’interprétation servant d’attrac-tions. En plus de placements dans certains outilsdestinés à rejoindre cette clientèle, des napperonspromotionnels ont permis de mettre en valeur lesproduits de Place-Royale dans plus d’une trentainede restaurants.

L E S R E L AT I O N S AV E C L E S M É D I A SCette année encore, le Musée de la civilisation aconnu une couverture de presse remarquable enregard de ses nombreuses activités. Les expositionsLe Temps des Québécois, L’Odyssée de la lumière,Argent sacré, sacré argent! et 26 objets en quêted’auteurs ont reçu un accueil médiatique extrême-ment enthousiaste tant à l’échelle régionale quenationale, que ce soit dans les grands quotidiens, lesstations de radio et de télévision ou les magazines.Les critiques provenant de la presse culturelle et dela presse spécialisée ont aussi été très élogieusespour l’exposition Sang dessus dessous et l’espacedécouverte Sel essentiel.

La participation de la directrice générale du Musée,à l’invitation de l’UNESCO, à titre d’experte-conseil,à la définition du concept et à l’élaboration du pro-gramme muséologique du futur Musée national de lacivilisation égyptienne, au Caire (qui a valu àmadame Simard d’être nommée Personnalité de lasemaine par la radio de Radio-Canada et le quotidienLe Soleil) ainsi que sa présence à l’inauguration, àLiège (Belgique), de l’exposition Gratia Dei. Leschemins du Moyen Âge ont accentué, auprès desmédias, la notoriété et l’excellente réputation duMusée à l’échelle internationale.

Mise en marché

26

Plus de 400 intervenants ont été accueillis lors de la Bourse touristique Bienvenue Québec.

Mise en marché

27

C’est en ces termes élogieux que la presse a accueillil’exposition L’art de l’estampe hollandaise et fla-mande au XVIIe siècle en novembre 2004. Plusieursont été étonnés d’apprendre que ces estampes fai-saient partie de notre patrimoine et avaient étéacquises par le biais des prêtres du Séminaire deQuébec. Mentionnons également que les exposi-tions L’Odyssée d’Évangéline, réalisée par le Muséeacadien de l’Université de Moncton, et Lui – la modeau masculin, réalisée par le Musée McCord deMontréal, ont reçu, elles aussi, leur large part decommentaires positifs dans les médias.

De plus en plus, le Musée de l’Amérique françaiseretient l’attention des journalistes avec ses exposi-tions mais également avec des activités culturellesdiversifiées et de grande qualité présentées à lachapelle.

« Superbe! »Linda Tremblay, CITF-FM

« Elle vaut vraiment le détour » Isabelle Guilbault, CBV 106,3

« Une exposition qui sort, mais vraiment, de l’ordinaire! » Michel Bois – Le Soleil

Tout au long de l’année, l’envoi fréquent decommuniqués portant sur les activités culturelles etéducatives du Musée a permis de conserver uneprésence assidue dans les différents médias,régionaux principalement. Les Plaisirs des diman-ches, la série Participe Présent, les séries deconférences et de grandes conférences ainsi que laprogrammation estivale ont particulièrement retenuleur attention.

Force est de constater que l’intérêt des journalistespour l’ensemble des activités du Musée ne sedément pas d’une année à l’autre, comme entémoignent les imposantes revues de presse men-suelles. Depuis maintenant plus de 16 ans, le Muséede la civilisation détient un réseau médiatiqueenviable avec lequel il entretient des relations cor-diales et soutenues.

Ces liens si bien tissés s’étendent au Musée del’Amérique française.

Relations publiques Site Internet

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R E L A T I O N S P U B L I Q U E SC’est par milliers que nos invités auront honoré lesinvitations pour les vernissages de nos expositionsau cours de l’année 2004-2005. L’ouverture de l’ex-position permanente Le Temps des Québécois et lelancement de l’ouvrage de référence l’accompa-gnant, ont d’ailleurs incité le Premier Ministre duQuébec, M. Jean Charest, à choisir le Musée de lacivilisation comme lieu de réception officielle pour lafête nationale. C’est ainsi que tous les membres descorps consulaires et diplomatiques ont visité cetteexposition, synthèse de notre histoire, et quedepuis, les demandes en provenance d’ambassadeset de consulats pour l’accueil de dignitaires en nosmurs se sont multipliées.

Avec l’ouverture de Sang dessus dessous, en laprésence du directeur du Musée international de laCroix-Rouge et du Croissant-Rouge de Genève, le caractère international du Musée reprenait ledevant de la scène.

La présence d’une vingtaine d’auteurs associés à laréalisation de l’exposition 26 objets en quête d’au-teurs posait, une fois de plus, le Musée commeacteur de la vie artistique québécoise. Avait égale-ment lieu, lors de cette soirée, le lancement de l’ou-vrage éponyme. Les partenaires scientifiques, quantà eux, étaient nombreux et enthousiastes lors duvernissage de L’Odyssée de la lumière. Le traitementaudacieux d’une autre thématique, l’argent, a aussiété apprécié par les invités au vernissage de l’expo-sition Argent sacré, sacré Argent!

S I T E I N T E R N E T

Le site Internet a attiré plus de 923 532 visiteurs en2004-2005, représentant plus de 1 673 673 visiteset totalisant la consultation de 39 518 801 pages-écrans. La croissance des visiteurs a été de 6 % parrapport à l’année précédente.

Au cours de la dernière année, trois projets virtuelsd’envergure ont été développés : L’art de l’estampehollandaise et flamande au XVIIe siècle, Des fantômesau musée et Des saisons en Nouvelle-France. Cesdeux derniers seront mis en ligne au début duprochain exercice financier.

L’art de l’estampe hollandaise et flamande au XVIIe siècleInaugurée le 24 novembre 2004

Dans le cadre de l’exposition en salle de L’art del’estampe hollandaise et flamande au XVIIe siècle, estvenu se greffer un catalogue électronique mettanten valeur un corpus d’œuvres réalisées par les plustalentueux graveurs du siècle d’or de l’estampeeuropéenne. Par sa diversité en genre et en style,par la grande qualité et la représentativité desœuvres, le catalogue fait ressortir à la fois leurbeauté, leur qualité et leur portée culturelle. Le siteprésente un éventail fascinant de la production deces graveurs de renom du XVIIe siècle. Chacune deces œuvres anciennes témoigne d’une maîtrise de latechnique de la gravure, qu’elle soit au burin, à l’eau-forte ou sur bois. En soi, une mine de rensei-gnements pour tous ceux qui veulent en savoirdavantage sur la collection d’estampes conservéepar le Musée.

C’est la communauté acadienne de Québec qui s’estémue lors de la soirée d’ouverture de L’Odysséed’Évangéline, succès partagé avec l’exposition L’artde l’estampe hollandaise et flamande au XVIIe siècle.

Réception officielle du gouvernement pour laSemaine de la francophonie, accueil de délégationsen provenance de diverses régions de France, deparlementaires de Palerme, de représentants dugouvernement basque auront donné l’occasion de tenir de nombreuses activités protocolaires.

Romancier, poète, journaliste, auteur dramatique ou auteur de chanson, ils ont accepté avec enthousiasme l’invitation du Musée à écrire pour l’exposition 26 objets en quête d’auteurs.

Le déménagement des collections vers la Réserve muséale de la Capitale nationale fut l’occasion d’une actualisation des collections.

Site Internet Collections

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Cette nouvelle exposition virtuelle s’ajoute aux25 autres présentées sur notre site Internet, au31 mars 2005. Parmi celles-ci, on retrouve :

• Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âge

• Jeux et jouets

• Du roc au métal

• Harmonie

• Diamants

• Les Québécoises ont aussi fait l’histoire

• Il était une fois... des filles venues de France

• Le répertoire des collections du Musée de la civilisation

• Les archives du Séminaire de Québec

Le Musée a, par ailleurs, utilisé son site Internet pourappuyer sa stratégie de mise en marché entourantl’exposition L’Odyssée de la lumière, de même quediverses activités culturelles et éducatives (ex. :Participe Présent, semaine de la relâche scolaire,ateliers, camp muséologique, etc.), la tournée del’exposition Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âgeet d’autres activités de promotion (ex. : concoursFaites clic sur la vie à l’école, Paris Ville Lumière).L’année 2005 a marqué le début de la retransmissionen différé des débats de Participe Présent à partir dusite Web du Musée, permettant ainsi à l’ensemblede la population du Québec de s’informer sur lesenjeux de société abordés dans cette série dedébats publics.

En conformité avec notre volonté de faire du siteInternet un outil de fidélisation de notre clientèle,nous offrons la possibilité aux internautes des’inscrire à des listes d’abonnement afin de recevoirpériodiquement de l’information tant sur les acti-vités qui se déroulent au Musée que sur les nou-velles rubriques publiées dans www.mcq.org. Noslistes d’abonnements électroniques comptent toutprès de 6 000 internautes, soit une augmentation de20 % par rapport à l’année précédente.

En terminant, il importe de mentionner que l’année2004-2005 a vu le début d’un chantier important : larévision en profondeur du site Web du Musée. Lestravaux se poursuivront en 2005-2006.

C O L L E C T I O N S

L A G E S T I O N D E S C O L L E C T I O N SLe déménagement des collections dans la Réservemuséale de la Capitale nationale fut l’occasion d’uneactualisation de nos collections : normalisation,numérisation et conservation préventive. Il resteenviron 5 000 objets à numériser, ces derniers étantà l’extérieur de l’ancienne réserve lors des opéra-tions de numérisation.

Au cours de l’année 2004-2005, le Musée de la civili-sation a poursuivi ses opérations de restauration.Ainsi, 36 pièces de nos collections ont bénéficié del’expertise du Centre de conservation du Québec(CCQ) qui leur a consacré 1 805 heures. Parmi cesrestaurations, signalons une dizaine de pièces demobilier, un crucifix du XVIIe siècle, une horloge àpendule de style Louis XV du XVIIIe siècle, uneenseigne lumineuse, une chasuble artisanale datantdu début du XVIIIe siècle. Soulignons que l’enseigneet la chasuble sont mises en valeur dans l’expositionpermanente Le Temps des Québécois.

L E S E M P R U N T S

Au cours de l’année financière 2004-2005, le Muséea conclu 42 ententes auprès de musées, d’institu-tions culturelles, d’associations et d’individus. Cesententes nous ont permis d’emprunter et de mettreen valeur 1 217 objets dans quatre expositions etdeux ateliers éducatifs tenus dans les sites ducomplexe muséologique. À cela, il faut ajouter uneexposition complète reçue d’un musée du Nouveau-Brunswick.

Les objets proviennent de six villes et municipalitésdu Québec, de trois villes canadiennes, de quatrevilles américaines et de six pays européens. Alorsqu’en 2003-2004, le pourcentage des emprunts auQuébec se situait à 68 %, il représente, en 2004-2005, 36 % de l’ensemble des emprunts. Cela s’ex-plique par le nombre de collaborations que le Muséede la civilisation a développé avec des musées cana-diens et étrangers durant la dernière année. Deuxcent vingt-quatre objets proviennent de deuxprovinces canadiennes : l’exposition L’Odysséed’Évangéline a été réalisée par le Musée acadien del’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick

Collections

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L A R É S E R V E M U S É A L ED E L A C A P I TA L E N AT I O N A L ELe déménagement de tous les objets de la collectionà la nouvelle réserve s’est terminé en novembre2004. La très grande majorité des opérations deconservation préventive et d’emballage ayant prisfin au printemps 2004, les efforts du personnel ont,par la suite, été déployés à emménager, c’est-à-direà compléter les installations, à relocaliser les objets,à valider les emplacements ainsi qu’à aménager lesespaces de travail. L’été, par ailleurs, a marqué la finde l’engagement de la majorité des membres del’équipe qui avait été embauchée pour le déménage-ment. Le Musée a toutefois bénéficié de la présence,à mi-temps, d’une restauratrice pour poursuivre lesactions de conservation préventive, faire le suivi desenvironnements climatiques des voûtes et mettreen place les procédures d’urgence en cas de sinistre.

Les activités courantes ont aussi peu à peu reprisleur place : gestion des nouvelles acquisitions,arrivées et départs des prêts, bonification et norma-lisation de la base de données des collections(MUSIM). La numérisation des images s’est pour-suivie, pour les acquisitions comme pour les objetsen retour de prêt n’ayant pas été numérisés.

Afin de conserver la mémoire du processus deconstruction de la réserve et du déménagement descollections et pour partager avec les muséologuesles informations techniques, la méthodologie et lestrouvailles qui ont eu cours lors de la mise en œuvrede ce projet, une publication a été réalisée. IntituléLa réserve muséale de la Capitale nationale : pourune conservation moderne et sécuritaire, cetouvrage a été lancé, à Québec, à l’occasion du57e Congrès annuel de l’Association des muséescanadiens. Par ailleurs, des chercheurs ont déjà euaccès à nos collections et des visites pédagogiquespour les étudiants de niveau universitaire ont eu lieu.C’est dire qu’une politique d’accès aux collections aété mise en place.

L A M I S E E N VA L E U R D E S C O L L E C T I O N S

Le moratoire imposé par le déménagement ayantété levé en juin 2004, la diffusion normale des objetsde la collection a pu reprendre dans le réseaucomme au sein du complexe muséal. Au cours del’année financière 2004-2005, 2 460 objets de noscollections ont ainsi été mis en valeur au Musée etdans ses constituantes. À ceux-ci, s’ajoutent globa-lement, 2 717 objets en circulation, à plus ou moinslong terme, dans des organismes québécois etétrangers.

L E S P R Ê T S

Une analyse plus fine permet d’affirmer qu’au coursdu présent exercice, 21 ententes, impliquant303 objets et arrivant à échéance, ont été renou-velées tandis que 19 nouvelles collaborations avecdes institutions du Québec et aussi de l’étranger ontété conclues pour 214 objets. Ces prêts consentisont permis au Musée de mettre en valeur ses collec-tions, entre autres, au Musée des Arts Décoratifs de Paris, au Château–Musée de Dieppe, auWestfälisches Landesmuseum für Kunst undKulturgeschichte de Münster, au Public Museum ofGrand Rapids, à la Varley Art Gallery à St. Joseph,Michigan, au Prince of Wales Center de Yellowknifeainsi que dans de nombreuses institutions duQuébec et de l’Ontario.

Réserve muséale de la Capitale nationale

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Collections

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L E PAT R I M O I N E À D O M I C I L E

Encore une fois, nos conservateurs du programmeLe Patrimoine à domicile, par la voie de l’émissionTrouvailles et Trésors, ont été présents au Québec,en particulier au Bas-Saint-Laurent, dans lesCantons-de-l’Est, à Montréal et à Québec. Seize nou-velles émissions ont été tournées et 16 anciennesont été rediffusées. Les cotes d’écoute de cettesérie ne se démentent pas, atteignant environ100 000 téléspectateurs. Cette année encore, cetteémission demeure la plus écoutée de la productionfrancophone de la chaîne Historia.

tandis que nos emprunts en Ontario, pour l’exposi-tion Argent sacré, sacré Argent! sont issus de laBanque d’œuvres d’art du Conseil des arts duCanada et du Royal Ontario Museum.

En ce qui concerne les emprunts effectués àl’étranger, 779 œuvres et objets ont été empruntésà l’extérieur du Canada, au cours de l’exercice 2004-2005, comparativement à 437, en 2003-2004. LesPays-Bas et la Russie ont prêté le plus grand nom-bre d’œuvres ou d’objets, soit 490, dans la perspec-tive de deux expositions majeures qui serontprésentées lors du prochain exercice financier : Dieu,le tsar et la révolution et Nusantara Indonesia. Desobjets provenant de collections américaines,françaises, anglaises, suisses et suédoises ontégalement été mis en valeur en nos murs.

L E D É V E L O P P E M E N T D E S C O L L E C T I O N S

Plus de 800 œuvres et objets ont été acquis par leMusée au cours de l’année 2004-2005. La trèsgrande partie de ces nouvelles acquisitions prove-nait de donations alors que huit dossiers seulementont été traités par achat. Parmi ces ajouts à la col-lection nationale, mentionnons notamment deux col-lections d’articles de pêche, une repasseuse demarque Beatty (vers 1960-1970), sept imprimésd’art inuit, deux grands anges sculptés par

Jean-Julien Bourgault ainsi qu’un dispositif scéniquede neuf œuvres de l’artiste Francine Larivée. Unehorloge murale fort particulière a également étéacquise : à l’intérieur de son boîtier, 69 anecdotesdécrivant les petits et les grands événements de lavie quotidienne en milieu rural ont été retrouvées.Elles ont été consignées par une fille de la maisonpendant environ 20 ans, soit de 1881 à 1904.Soulignons que plusieurs de ces objets ou œuvresd’art ont été mis en valeur dans les expositions.Mentionnons ceux qui visent à illustrer la diversitéculturelle du Québec, notamment la présence despeuples constitutifs dont les Anglais, les Irlandais etles Écossais ainsi que les communautés amérin-diennes et inuites. Signalons également la percée quia été faite du côté des sports et des loisirs, en par-ticulier pour les activités de plein air, comme lapêche.

Pendant 20 ans, une enfant a écrit des anecdotes à l’intérieur du boîtier de l’horloge.

Tournage de l’émission Trouvailles et Trésors

Cette activité s’intègre bien à la mission éducativedu Musée et au soutien du réseau muséal. Sixémissions ont été tournées dans des muséesrégionaux. Bien sûr, ces activités contribuent à lavisibilité du Musée de la civilisation et à sa présenceau Québec.

Archives et documentation

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A R C H I V E S E T D O C U M E N T A T I O NL’année 2004-2005 en fut une de positionnement dusecteur des archives au sein du Musée et auprèsd’une clientèle externe. La présentation en salle del’exposition L’art de l’estampe hollandaise et fla-mande au XVIIe siècle, ainsi que l’adoption de ladénomination de Centre de référence de l’Amériquefrançaise, qui précise la portée des contenus offerts,sont des éléments significatifs de ce position-nement. Cela a permis une orientation mieux définieet fort enviable au sein du réseau des organismes àvocation patrimoniale, favorisant le développementet la mise en valeur.

L E S A R C H I V E S

Force est de constater que les technologies del’information et de la communication sont l’outil parexcellence pour donner accès et stimuler l’exploita-tion des contenus à caractère archivistique. En cesens, les quelque 40 000 photographies – ditesanciennes – de la collection du Séminaire de Québec,alliant texte et image, sont maintenant accessiblesen ligne sur le site d’Artefact Canada. Un souhaitfréquemment exprimé par les utilisateurs est main-tenant concrétisé. Cette intervention assure unevisibilité internationale et, en parallèle, une diminu-tion du temps consacré à la référence.

Afin de favoriser une plus grande utilisation del’information et de maintenir l’intégrité de ce corpus,le fonds de Place-Royale, partiellement conservé auMusée à titre de dépôt, a été retourné aux Archivesnationales du Québec. Par ailleurs, le Musée étanttoujours mû par la volonté de faire mieux connaîtreses collections, le répertoire numérique détaillé duFonds Thaïs Lacoste-Frémont a été publié et serasous peu accessible sur le site Internet de l’institu-tion.

L’accroissement judicieux de la mémoire collectivefournit à la collectivité un portrait de société. Parmiles acquisitions récentes, mentionnons, entreautres, une collection de photographies de la ville deQuébec du début du XXe siècle qui représente desvues remarquables du Vieux-Québec. D’autre part,les Archives nationales du Québec ont transféré auMusée une collection fascinante et fort précieuse de1 077 sceaux provinciaux des rois d’Angleterre etenviron 700 cachets de cire très rares de la mêmepériode, soit le milieu du XIXe siècle.

La pérennité des supports d’information demeureune préoccupation au sein du Musée. Nombre dedocuments textuels et iconographiques (5 629) telsque manuscrits, cartes postales, photographies etœuvres ont fait l’objet d’intervention de préserva-tion, de classification et de traitement documen-taire.

La mémoire institutionnelle s’enrichit au rythme dutemps et de ses activités. Au cours de la dernièreannée, l’expertise de l’équipe de gestion des docu-ments et des archives a été sollicitée par la presquetotalité des secteurs du Musée. Un projet d’unebanque d’images numériques des activités duMusée, disponible pour tous, prendra forme aucours de la prochaine année. Un travail d’équipeentre les secteurs des technologies, des ressourcesmatérielles et des archives.

L E S L I V R E S

Dans le cadre du projet du Catalogue informatisé dela bibliothèque du Séminaire de Québec, nous avonsbénéficié du support financier du Programme d’ap-pui aux musées, assurant momentanément la pour-suite du catalogage des livres de cette prestigieusecollection; 5 320 documents ont ainsi fait l’objet depréparation matérielle, de classification et dedescription. Ils sont accessibles en ligne sur leRéseau des bibliothèques gouvernementales.Parallèlement, 128 nouveaux titres ont été cata-logués et rendus disponibles au Centre de documen-tation.

Sceau du roi George III d’Angleterre (1760-1820)

Archives et documentation

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L E S C O L L E C T I O N S

Dans ce volet d’activités, l’effort a été concentré surles œuvres hollandaises et flamandes de lacollection. Le résultat de la documentation de cetimportant corpus est un catalogue électroniqueprésentant 131 œuvres regroupées par thème, pargenre et par artiste.

L A D I F F U S I O N

Trois projets majeurs de diffusion méritent d’êtrementionnés : l’exposition L’art de l’estampe hol-landaise et flamande au XVIIe siècle, le cataloguevirtuel des œuvres hollandaises et flamandes et l’ex-position virtuelle Des saisons en Nouvelle-Francedont le lancement officiel est prévu pour le mois dejuin 2005.

A C T I V I T É S I N T E R N A T I O N A L E SLes réalisations du Musée continuent de souleverl’intérêt et la reconnaissance à l’échelle interna-tionale comme en témoigne la prestigieuse invitationde l’UNESCO faite à la directrice générale de siégerau comité international d’experts du nouveau Muséenational de la civilisation égyptienne, au Caire. À lasuite du rapport de la première session de travaildéposé à l’UNESCO, le Musée national de la civilisa-tion égyptienne a exprimé le souhait qu’une partiede son personnel-cadre et professionnel reçoive uneformation sur mesure en nos murs. Par ailleurs, ladirectrice générale a été invitée à Barcelone, dans lecadre du Forum 2004 sur les cultures (Forum

Activités internationales

Mouvements Humains et Immigration, SéminaireMémoires de l’immigration) en plus de se rendre àLiège pour l’inauguration, en présence de nombreuxdignitaires, de l’exposition Gratia Dei. Les cheminsdu Moyen Âge présenté plus tôt à Münster, au nordde l’Allemagne. Soulignons aussi sa remarquableparticipation aux Entretiens Jacques-Cartier.

L’année 2004-2005 fut également empreinte dedéveloppement avec plusieurs missions explo-ratoires et de nombreux contacts établis à la faveurde rencontres professionnelles. Le Musée a étéconsulté pour la préfiguration de la future Citénationale de l’histoire de l’immigration à Paris,présidée par le ministre Jacques Toubon tandisqu’en Belgique, des échanges avec les Muséesroyaux d’Art et d’Histoire sont prometteurs d’unecollaboration qui viendra souligner le 100e anniver-saire de naissance de Hergé, en 2007.

Cette année, l’International Council of Museums(ICOM) a tenu son congrès triennal à Séoul, enCorée. Une présentation du Musée a été faite àl’équipe de direction du nouveau Musée national deCorée qui ouvrira ses portes en octobre 2005. Ledirecteur des Expositions du Musée de la civilisationa vu son mandat de président du Comité interna-tional d’échanges d’expositions renouvelé pour uneautre période de trois ans. Profitant de la présencede ce dernier, le Musée national des beaux-arts deTaipei, en collaboration avec le Ministère de laCulture de Taiwan, l’a invité à prononcer l’allocutiond’ouverture d’un colloque spécialisé à l’intention desprofessionnels des musées taïwanais.

Lors de sa mission en Égypte, madame Simard a visité les pyramides de Gizeh et de Sakkarah en compagnie de M. Hoshi Ibrahim, directeur adjoint du futur Musée national de la civilisation égyptienne.

Le catalogue virtuel des estampes conservées par le Musée révèle des œuvres magistrales et des artistes ayant travaillé avec de grands maîtres. Le Concert en famille a été réalisé par Schelte Adams Bolswert (1581-1659).

P R O G R A M M E D ’ E X P O S I T I O N SE N T O U R N É E Le Programme d’expositions en tournée offre desréalisations du Musée de la civilisation aux muséesquébécois, canadiens et étrangers. Il contribue ainsià supporter les musées québécois dans leur effortpour maintenir une programmation diversifiée pourles citoyens des régions du Québec. Par ailleurs, ladiffusion des expositions du Musée contribue aurayonnement de l’institution et à la reconnaissancede son expertise. Le programme permet de redis-tribuer les efforts de production de nos grandesexpositions tout en donnant l’occasion à un largepublic national et international d’en apprécier lesqualités intellectuelles et muséographiques. Danscet esprit, huit expositions du Musée ont circulé aucours de l’année 2004-2005.

Cinq d’entre elles ont ainsi pris la route vers 24 villesau Québec :

❚ Ados Express s’est arrêtée dans 15 villes réparties dans les régions de la Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine, Montréal, Laurentides etLanaudière.

❚ Du roc au métal a été à l’affiche à Chibougamau,Sherbrooke et Bonaventure.

❚ Tours de table a fait partie de la programmationdu Musée McCord, Montréal.

❚ 1, rue des Apparences a fait escale au Centre national d’exposition, Jonquière.

❚ Légendes de l’Amérique française a été accueillie par quatre bibliothèques municipalessituées dans des municipalités de moins de 5 000 habitants en Abitibi.

Grâce au renouvellement du support financier duministère de la Santé et des Services sociaux(MSSS), 7 000 adolescents ont eu la chance de vivrel’expérience que propose l’unité mobile AdosExpress. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de laCampagne jeunes du MSSS, est une exposition inter-active mobile qui présente, de façon originale, uneimage positive de l’adolescence.

Programme d’expositions en tournée

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La présence du Musée dans les musées canadienss’est incarnée par la tenue de l’exposition Du roc aumétal au Musée des sciences et de la technologied’Ottawa, de l’exposition Du soleil dans les bagagesau Centre culturel de Saint-Boniface et par le legs del’espace découverte Destination Lune à l’OkanaganScience Center, Vernon (Colombie-Britannique)après y avoir tenu l’affiche. Par ailleurs, à la suite dupassage de l’exposition Du soleil dans les bagages auManitoba, le Musée a procédé à son installationpermanente à la Maison-Mère des Sœurs del’Immaculée-Conception, à Montréal.

Une entente internationale a été négociée avec leMusée des Antiquités, Leiden (Pays-Bas), partenairedu Musée de la civilisation pour la présentation del’exposition Astérix et les Romains à Québec, pourune tournée nord-américaine de cette exposition, laPulperie de Chicoutimi étant son premier arrêt.

Enfin, l’exposition Gratia Dei. Les chemins du MoyenÂge a débuté son périple international au PublicMuseum de Grand Rapids au Michigan, en mai 2004.La tournée s’est ensuite poursuivie en Europe,d’abord au Westfälisches Landesmuseum für Kunstund Kulturgeschichte de Münster, en Allemagne,puis au Musée de la vie wallonne (église Saint-Antoine) de Liège, en Belgique.

Cette expertise se bâtit à tous les niveaux dupersonnel. Durant la dernière année, nos techniciensen muséologie ont réalisé plusieurs montages endehors du Musée. Représentants privilégiés del’institution, ils suscitent le respect par leurs compé-tences.

L’exposition Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âge a débuté sa tournée internationale au Public Museum de Grand Rapids, Michigan, États-Unis.

Collaboration avec le réseau muséal

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C O L L A B O R A T I O N A V E C L E R É S E A U M U S É A L

L E R É S E A U M U S É A L Q U É B É C O I S

Alors que le ministère de la Culture et desCommunications annonçait son intention de doter leréseau d’un Bureau national des musées, le Muséede la civilisation poursuivait son action auprès desmembres de ce réseau, action qui s’inscrit en lignedirecte dans le projet ministériel. D’ailleurs, la direc-trice générale prononçait une conférence surl’importance et l’ampleur de l’action du Musée dansle réseau québécois, lors du colloque Les Arts et laVille 2004.

Le Musée a initié le projet d’exposition virtuelle Desfantômes au musée en partenariat avec le manoir LeBoutillier, la maison Chapais et le Vieux Presbytèrede Batiscan. Il a également coproduit, avec le Muséede la nature et des sciences de Sherbrooke, l’espacedécouverte, Sel essentiel, inauguré en février 2005.Ces excellents échanges se traduisent aussi par laprésentation de plusieurs réalisations du Muséedans des institutions de la province et aussi del’extérieur, dans le cadre du programme d’exposi-tions en tournée.

Des centaines de services professionnels etd’expertises ont été fournis à des dizaines d’institu-tions : remise de documents d’orientations, de poli-tiques de gestion de stages ou de développementde collections; information personnalisée pour desbesoins spécifiques allant du dédouanement

d’artefacts au prêt de vitrines en passant par l’em-ballage et le transport ou encore les donations etl’aliénation; demandes spécifiques pour des collec-tions autochtones, religieuses ou scientifiques; par-ticipation à un projet particulier pour des collectionsen art populaire. La fonction-conseil en matière degestion de boutique, d’action culturelle, deressources humaines, de gestion financière et demise en marché a aussi connu de nombreuses occa-sions de se manifester. Par ailleurs, le Musée prêtefréquemment du matériel d’exposition. Trois milleobjets et environ 450 documents d’archives sont encirculation et le Musée, avec son programme LePatrimoine à domicile, poursuit ses incursions dansdiverses régions pour aider à la conservation du pat-rimoine des individus au Québec.

Des membres du personnel du Musée ont été invitésà animer des ateliers de la Société des muséesquébécois et à agir à titre de conférenciers tant aucongrès de cette association qu’à celui del’Association des musées canadiens, faisant ainsirayonner l’expertise québécoise. Programmes deformation, sessions de travail, comités d’évaluationdivers ont fait appel aux professionnels du Musée.Quelques membres de l’équipe dont la directricegénérale ont également collaboré aux travaux duministère sur la création du Bureau national desmusées. Plusieurs employés siègent à différentsconseils d’administration : Archéo-dimanche, ICOMCanada, AMC, Table du patrimoine du Conseil de laculture, Archives du patrimoine religieux.

L’ A C C U E I L D E S TA G I A I R E S

La notoriété du Musée de la civilisation s’étendcertainement jusqu’aux muséologues de l’étrangerpuisque le nombre de demandes va en s’accrois-sant. Il n’y a que très peu de demandes en prove-nance du réseau muséal québécois et ce, dû au faitque les muséologues bénéficient désormais d’uneexcellente formation dispensée par les universités etles collèges spécialisés.

Vingt stages académiques auront donc étéeffectués dans les unités administratives suivantes :services de l’Éducation, des Technologies, desExpositions thématiques, des Archives et de ladocumentation, de la Mise en marché, de laMuséographie, de la Recherche et de l’évaluation,des Collections. Neuf stagiaires provenaient del’étranger, soit de la Suisse, de l’Égypte, de laBelgique et de la France.

Trente-cinq stagiaires auront fait des stagesd’observation dont un stagiaire du Musée législatifde Mexico et un autre, du Musée de l’Indien, auBrésil.

Vingt-six autres demandes auront fait l’objet d’uneanalyse. De ce nombre, 15 provenaient del’étranger.

L’espace découverte Sel essentiel a été coproduit avec le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke.

des visiteurs et à évaluer les résultats de nosprojets, activités et programmes.

Une enquête générale de satisfaction des visiteurs aété effectuée en juillet et en août 2004; elle concer-nait plus particulièrement l’exposition Le Temps desQuébécois. Une enquête a également été réaliséesur la perception des visiteurs de l’histoire duQuébec, en collaboration avec la Chaire de recherchesur l’histoire du Canada de l’Université Laval. Lesrésultats de cette étude seront publiés parl’Université Laval au cours de la prochaine année.

Le secteur de la recherche a mené un projet derecherche sur les tendances en muséologie. Le rap-port sera publié par le Musée de la civilisation en col-laboration avec la Société des musées québécois,l’Université du Québec à Montréal et le Centre dessciences de Montréal.

Recherche et évaluation

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R E C H E R C H E E T É VA L U AT I O NLe secteur de la recherche et de l’évaluationpoursuit un programme intégré de recherche, dansune vision d’approfondissement et de développe-ment qui s’articule autour de trois grands axes : larecherche-développement, la recherche institution-nelle et la diffusion des produits.

La mise en pratique de ce programme de recherchedemande une étroite association avec les servicesconcernés par des projets spécifiques. Elle reposeégalement sur un partenariat avec les universités etles centres de recherche et commande des étudesinternes et externes.

L A R E C H E R C H E - D É V E L O P P E M E N T

L’axe recherche-développement comprend essentiel-lement deux volets : la recherche thématique enrelation avec le programme de diffusion et l’exploita-tion des fonds documentaires et des collections.

En ce qui a trait aux recherches thématiques,l’exercice 2004-2005 a donné lieu à plusieurs étudesliées à des expositions en préparation. Citons princi-palement Dieu, le tsar et la révolution, Argent sacré,sacré argent!, L’Odyssée de la lumière, Le Temps desQuébécois, L’Œuvre du Séminaire de Québec, Voxpopuli et Territoires.

Le Musée a poursuivi le projet de recherche sur lecomportement psychologique des visiteurs, en col-laboration avec l’Université de Montréal et l’École duLouvre. La troisième et dernière étape de larecherche a été menée au cours de l’été 2004 dansle cadre de l’exposition Le Temps des Québécois. Lesrésultats des trois enquêtes feront l’objet d’unepublication en collaboration avec l’Université deMontréal, l’Université Concordia et l’École duLouvre.

L A R E C H E C H E I N S T I T U T I O N N E L L E

La recherche institutionnelle porte sur les publics,les marchés, la muséographie, l’évaluation des pro-duits et services du Musée ainsi que sur tout autremandat ad hoc qui répond aux besoins de l’institu-tion. Toutefois, deux grands blocs d’activités carac-térisent la dimension institutionnelle : l’analyse de lafréquentation et le programme d’évaluation.L’analyse de la fréquentation donne lieu à des rap-ports périodiques (hebdomadaire, mensuel etannuel) et à des études spécifiques suivant lesbesoins du Musée. Le programme d’évaluation viseà baliser les futures expositions ou les lieux d’inter-prétation, à mieux comprendre le comportement

L A D I F F U S I O N

Au-delà des nombreux rapports internes produits,certains travaux ont fait l’objet de publication tel LeQuébec, les Québécois : un parcours historique.

La présence du Musée s’est maintenue dans lesréseaux de la recherche universitaire au sein desSociétés savantes, de la Chaire pour le développe-ment de la recherche sur la culture d’expressionfrançaise en Amérique du Nord (CEFAN), du Centrede recherche en littérature québécoise (CRELIQ), du

Madame Simard entourée de monsieur Philippe Durey, directeur de l’École du Louvre, (à droite) et de monsieur Guy Berthiaume, vice-recteur aux Affaires publiques et au développement de l’Université de Montréal (à gauche) à l’occasion de la signature du protocole d’entente entre le Musée de la civilisation, l’École du Louvre et l’Université de Montréal.

Recherche et évaluation

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Centre interuniversitaire d’Études sur les Lettres,les Arts et les Traditions (CELAT) ainsi que dans lesréseaux de la muséologie à la Société des muséesquébécois (SMQ), au sein de l’ICOM et desprogrammes de muséologie de l’Université Laval, del’Université du Québec à Montréal (UQAM), del’Université de Montréal et de l’École du Louvre.

Un protocole de collaboration a été signé au moisd’août 2004 entre le Musée, l’Université de Montréalet l’École du Louvre dans le cadre du projet d’étudecomparée entre trois expositions du Musée de lacivilisation et trois expositions des Galeriesnationales du Grand Palais, à Paris.

Le Musée a collaboré avec la SMQ, l’Université Lavalet l’UQAM pour la tenue d’un colloque scientifiqueayant pour thème « De Mémoires à Territoires ». Cecolloque donnera lieu à deux publications éditées encollaboration avec les Presses de l’Université Lavalet la Maison des Sciences de l’Homme à Paris.

Le Musée travaillera conjointement, au cours desdeux prochaines années, avec l’UQAM pour la tenued’un colloque panaméricain consacré à l’apparitiondes premiers musées en Amérique. L’événements’inscrit dans le cadre du 200e anniversaire duMusée de l’Amérique française, premier musée auCanada. Enfin, le Musée contribue au comité deréflexion sur le développement d’un musée desciences à Québec.

L E P R O G R A M M E D E B O U R S E S

Le Musée a maintenu son programme de boursesavec ses partenaires provenant du secteur privé,des facultés universitaires, des centres derecherche et des fonds privés. Ces bourses,décernées annuellement, veulent favoriser ledéveloppement de la recherche sur la muséologie etla muséographie au Musée ainsi que sur ses collec-tions, les fonds historiques et la bibliothèque delivres rares et anciens. Six bourses d’étudessupérieures ont été accordées pour l’année 2004-2005 : trois, au niveau de la maîtrise, et trois, auniveau du doctorat.

La directrice générale du Musée, madame Claire Simard entourée des lauréats des Bourses du Musée 2004-2005 et du Prix Roland-Arpin (de gauche à droite) : 1ère rangée : Marie-Christine Gagnon, Julie Fournier, Louis-Pascal Rousseau, 2e rangée : Agathe Chiasson-Leblanc, Étienne Berthold, Geneviève St-Jacques-Thériault, Était absente : Chantal Charron.

L E P R I X R O L A N D - A R P I N

Ce prix d’excellence, destiné aux étudiants ayantcomplété leurs études en muséologie au Québec,auquel se sont associées l’Université Laval,l’Université du Québec à Montréal, l’Université deMontréal et la Société des musées québécois, a étédécerné pour une quatrième année.

T E C H N O L O G I E SLe secteur audiovisuel est d’abord et avant tout unservice de soutien aux nombreuses activités (expo-sitions, activités culturelles et éducatives, soiréesprivées, vernissages, etc.) qui se tiennent dans lesdiverses composantes du complexe muséal. Cesecteur prend continuellement des mesures afin deveiller à un fonctionnement optimal des élémentstechnologiques dans les salles d’expositions etassurer ainsi une expérience de qualité aux visiteurs.Ces diverses actions nous ont permis d’atteindreune moyenne de 26 bris rapportés/mois, soit enmoyenne un bris par jour, ce qui est un excellentrésultat considérant que le Musée est fréquenté,annuellement, par près de 600 000 visiteurs. Nousavons entrepris une étude visant à doter le Muséed’une politique de remplacement des équipementsaffectés aux expositions, lequel serait financé par leprogramme de maintien des actifs. Une propositiondéfinitive sera arrêtée au cours de l’année 2005-2006.

Dans le secteur informatique, plusieurs dossiers ontété menés en 2004-2005. Parmi les plus importants,mentionnons :

❚ la migration d’une quarantaine d’utilisateursMacintosh vers le nouveau système d’exploita-tion Jaguar;

❚ le démarrage d’une étude visant à doter lesecteur de l’éducation d’un logiciel intégré deréservation des activités éducatives et de planifi-cation des horaires des guides-animateurs;

❚ la mise à niveau du logiciel de base de donnéesFileMaker et la migration des diverses bases dedonnées en réseau vers le nouveau serveur;

❚ la mise en place d’un Intranet expérimental contribuant à une meilleure circulation de l’infor-mation institutionnelle.

Des investissements importants ont été effectuésen 2004-2005 afin de remplacer des équipementsvieillissants et pour améliorer certains outils tech-niques dont, à titre d’exemples, le remplacement deplusieurs équipements liés à la diffusion sonore dansl’auditorium principal, l’installation permanented’outils technologiques dans deux salles de réuniondu Musée et le remplacement de la console de son àla chapelle du Musée de l’Amérique française. Dupoint de vue informatique, nous avons procédé auremplacement du serveur FileMaker et du serveurde prise de copie de sauvegarde de l’ensemble desserveurs.

Ressources financièresTechnologies

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R E S S O U R C E S F I N A N C I È R E SLa subvention accordée par le ministère de laCulture et des Communications pour le fonction-nement du Musée de la civilisation s’est élevée, aucours de la dernière année, à 15 945 300 $, soit unelégère hausse de 50 211 $ par rapport à 2003-2004.Cette hausse est due à une subvention ad hoc ver-sée en fin d’année financière. Par ailleurs, une sub-vention de 339 000 $ en remboursement des taxesimmobilières de 2004-2005 pour la Réserve muséalede la Capitale nationale a été reçue.

Du côté des revenus autonomes, ceux provenant denos locations d’expositions à l’étranger présententune bonne performance en cette fin d’année grâceau succès remporté par l’exposition Gratia Dei. Leschemins du Moyen Âge. Nous avons ainsi terminél’année avec des revenus de 702 235 $ par rapportà 77 234 $, en 2003-2004.

Plusieurs expositions d’envergure dont Argent sacré, sacré argent!ont été inaugurées au Musée en 2004-2005.

Ressources financières

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Ressources matérielles

En ce qui a trait aux dépenses d’exploitation, celles-ci sont inférieures de près de 270 000 $ à celles del’année 2003-2004. La masse salariale a représenté52 % de ces dépenses, soit une baisse d’un peu plusde 500 000 $ par rapport à l’année précédente. Celaest attribuable à la fin des contrats de travail en lienavec le déménagement à la Réserve muséale de laCapitale nationale ainsi qu’à une correction visant laprovision pour les congés de maladie selon la nou-velle directive du Contrôleur des finances.

Par ailleurs, à la suite de ce déménagement, leMusée a mis fin à son contrat de location d’entrepôtà l’ancienne réserve, ce qui explique la baissemajeure de 350 000 $ pour nos dépenses de loca-tion.

Le Musée a dû consentir près de 600 000 $ de plusen services professionnels par rapport à l’annéeprécédente. Cette hausse s’explique par le nombred’expositions d’envergure qui ont été réalisées en2004-2005 : Le Temps des Québécois, L’Odyssée dela lumière, Argent sacré, sacré argent! ainsi que Dieu,le tsar et la révolution.

En décembre 2004, le Musée a subi des dommagesimportants lors de l’inondation du sous-sol. Ceux-ciont entraîné des dépenses extraordinaires de992 028 $, pour lesquelles nous avons reçu un rem-boursement de nos assureurs de 967 028 $, la dif-férence correspondant à la franchise de 25 000 $devant être assumée par le Musée.

L’exercice 2004-2005 s’est terminé avec un surplusde 752 649 $. Ce dernier et une partie du surplusaccumulé a servi à créer deux fonds spéciaux. LeFonds des expositions sera utilisé pour régulariser lapression budgétaire du secteur des expositions tem-poraires, lequel se trouve très affecté par la fluctua-tion annuelle des revenus provenant de la locationd’expositions. De son côté, le Fonds pour améliora-tions préventives – sinistres vise à mettre en placedes mesures de prévention afin de protéger le mieuxpossible les biens du Musée face à des événementsexternes hors de son contrôle.

Le Musée présentait, au 31 mars 2005, des actifsnets totaux de 3 897 104 $, composés de2 916 727 $ investis en immobilisations, de 25 000 $affectés au Fonds pour auto-assurance, de609 796 $ affectés au Fonds des expositions, de240 000 $ affectés au Fonds pour améliorationspréventives - sinistres et de 105 581 $ en actifs netsnon affectés.

R E S S O U R C E S M A T É R I E L L E SLes sommes allouées par le ministère de la Cultureet des Communications dans le cadre du programmede maintien des actifs ont servi à démarrer et àréaliser de nombreux projets de petite et de grandeenvergure, les principaux étant : la consolidationstructurale du plancher à la maison Chevalier, laréfection de planchers de salles d’exposition, la cor-rection de l’accès à des salles d’exposition, l’optimi-sation du comptoir d’accueil et de la billetterie, laréfection des grandes portes de la chapelle duMusée de l’Amérique française, la création et la« mise aux normes » d’un local de peinture ainsi quela réalisation de diverses expertises et de correctifstemporaires aux murs et aux toitures du Musée.

Dans le cadre du plan quinquennal de remplacementdes équipements établi par un comité techniqueinterne, le processus de définition et d’élaborationde tous les besoins en protection contre lesincendies et contrôle des accès a débuté avec l’aided’un consultant externe. Une fois complétées, cesdonnées composeront le programme qui servira debase aux prochaines étapes de réalisation de planset devis en vue d’appels d’offres.

Quant à la Réserve muséale de la Capitale nationale,les acquisitions, les déménagements et tous lesaménagements requis pour son bon fonctionnementont été complétés. Des expertises et des correc-tions techniques ont également été réalisées afind’assurer le respect des normes muséales de conservation.

Bâtiment historique de Place-Royale, la maison Chevalier a subi une consolidation structurale de ses planchers.

Ressources matérielles

R E S S O U R C E S H U M A I N E SL’année 2004-2005 a été particulièrement marquéepar diverses obligations légales auxquelles notreinstitution a dû se conformer, notamment enmatière de harcèlement psychologique, d’équitésalariale et d’accès à l’égalité en emploi.

Le nouveau Code du travail exige que tous lesemployeurs se dotent d’une politique pour contrer leharcèlement psychologique. Un projet de politique aété élaboré et du perfectionnement spécifique futoffert aux gestionnaires sur cette question. Desprocédures ont été mises en place afin de régler toutlitige éventuel.

Les travaux relatifs à l’équité salariale se sontpoursuivis toute l’année exigeant de multiples ren-contres des deux comités paritaires. Tous lesemployés ont été rencontrés lors de réunions afind’expliquer la démarche poursuivie par le Muséedans le cadre de cette loi. Par la suite, près d’unecentaine de questionnaires ont été complétés par le

Ressources humaines

40

Dans le cadre du projet de relocalisation du Café duMusée à l’étage et d’optimisation des espaces édu-catifs au sous-sol, un programme des besoinsdétaillé a été établi. Ce dernier a servi de documentde référence pour le choix des professionnelsexternes, architecte et ingénieur, par des comités desélection. Le concept architectural a été validé et laphase des plans et devis préliminaires est en cours.

De plus, il faut mentionner que le 11 décembre 2004,le Musée subissait une inondation sans précédentde toutes les chambres techniques et les espacespublics situés au sous-sol (environ 60 000 pi ca). Cesinistre a été causé par un regard du drainage pluvialqui a cédé sous la pression de l’eau provenant d’unimportant débordement du fleuve dans les ruesavoisinantes.

Au cours des mois de décembre, de janvier et defévrier, des travaux majeurs de nettoyage, deréparation, de construction, de désinfection et dedéshumidification ont été effectués. Malgré la diver-sité des pièces affectées, le Musée est demeuréfermé au public qu’une seule journée. Un travailcolossal réalisé efficacement grâce à la collaborationde tout le personnel, assisté de ressources externesselon les besoins.

L’estimation des dépenses est de l’ordre du million etdemie de dollars pour l’ensemble de l’opération(temps et matériaux).

personnel afin que les membres des comités puis-sent procéder à l’évaluation des divers postes. Cesanalyses permettront de vérifier si la structure sala-riale en vigueur au Musée est conforme à la Loi surl’équité. Il est à noter que cet exercice doit aussi êtreeffectué pour le personnel d’encadrement.

Le Musée étant souvent assujetti aux mêmesobligations que la Fonction publique québécoise, ildevait présenter à la Commission des droits de lapersonne et de la jeunesse un programme d’accès àl’égalité en emploi. Ce programme vise particulière-ment les minorités visibles, les minorités ethniques,les Autochtones ainsi que les femmes. Après consul-tation des deux syndicats, le programme a donc ététransmis à la Commission dans les délais prescrits.

Au chapitre des relations de travail, les négociationsont été entreprises pour le renouvellement de laconvention collective avec le Syndicat de la Fonctionpublique du Québec. Des rencontres se sont éche-lonnées tout au long de l’année et un règlementdevrait avoir lieu sous peu. Le même exercice seramené avec le Syndicat des professionnelles et pro-fessionnels du gouvernement du Québec, dès l’au-tomne 2005.

De plus, plusieurs réunions des différents comitésde relations professionnelles ont permis de main-tenir d’excellentes relations avec les parties syndi-cales.

Concernant la formation, plus de 150 employés sesont inscrits à différentes sessions portant princi-palement sur les besoins spécifiques identifiés tantpar le personnel que par les gestionnaires. Commepar le passé, l’investissement du Musée a excédé le1 % exigé par la Loi sur la formation de la main-d’œuvre.

La gestion courante du secteur des ressourceshumaines s’est poursuivie tout au long de l’annéepermettant notamment de faire l’acquisition d’unnouveau logiciel de paie, plus performant. Desactivités de dotation, de santé et sécurité et d’infor-mations au personnel ont été au cœur des préoccu-pations. Le Musée comptait, au 31 mars 2005,146 employés « réguliers », dont 12 cadres, 57 pro-fessionnels et 77 employés de soutien.

Personnel « régulier »

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PERSONNE L « R É G U L I E R » A U 3 1 M A R S 2005

DIRECTION GÉNÉRALE*

Directrice généraleClaire Simard

SecrétaireDominique Forgues

Secrétariat général

Secrétaire généraleSylviane Morrier

Service de la recherche et de l’évaluation

DirecteurYves Bergeron

SecrétaireDanielle Roy

Chargés de rechercheAndré AllaireLucie DaignaultMarie-Charlotte De KoninckHélène Dionne

DIRECTION DE LA CONSERVATION ET DE L’ADMINISTRATION

DirectriceDanielle Poiré

SecrétaireCélyne Rondeau

Service des collections

DirectriceAndrée Gendreau

SecrétaireMarie Barnard

ConservateursChristian DenisNicole GrenierThérèse La TourMichel LaurentMarie-Paule RobitailleGuy ToupinSylvie ToupinKatherine Tremblay

Registraire des collectionsDanielle Rompré

Opératrice en informatiqueYvette Proulx

ManutentionnairesLise DionneGaétan Giguère

Technicienne en muséologieIsa Mailloux

SecrétairesFrancine Lafrance Lynn Lamer

Service des archives historiques et de la documentation

DirectriceDanielle Aubin

SecrétaireLinda Bélanger

ConservatriceSonia Mimeault

BibliothécaireLan Tran

BibliotechniciennesPierrette LafondMartine Malenfant

Techniciennes en documentationMadeleine FaucherPauline Grégoire

Agente de bureauMireille Saint-Pierre

SecrétaireCarole Paquin

Service des ressources matérielles

DirecteurGeorges Élie

SecrétaireChristine Côté

IngénieurJean-Guy Sabourin

Charpentier-menuisierAndré Lacasse

Aide de métiers du bâtimentMartin Bédard

ÉlectricienJean Fréchette

Responsable de la sécuritéLouis Létourneau

Responsable des achatsDenis Gauthier

MagasinierCamile Labrie

RégisseurAlain Bazinet

Auxiliaire de bureauSerge Larochelle

Responsable des services auxiliairesJeanne d’Arc Ouellet

ManutentionnairesRené LaverdièreRobert LégaréBruno Paré

SecrétairesGuylaine BlouinLorraine Guay

Gérante de la boutiqueMaria Coelho Da Rocha

Assistante-gérante de la boutiqueChristine Trudel

Service des ressources humaines

DirectriceChristiane Gonthier

Conseillère en gestion des ressources humainesNadia Lazzari

Technicienne en administrationNathalie Lapierre

Service des ressources financières

DirecteurClaude Camirand

SecrétaireLise Audet

Analyste financierAntoine Robert

Agentes-vérificatricesSylvie BilodeauHélène DuclosSymone GoupilAnn Jobidon

* En vertu du C.T. 196755 du 26 juin 2001 concernant l’application de l’article 37 de la Loi sur l’administration publique au Musée de la civilisation, le Conseil du trésor requiert du Musée qu’il rende public dans son rapport d’activités le traitement de son personnel de direction constituant le premier niveau suivant celui des administrateurs nommés par le gouvernement. Ce traitement est de 155 142 $.

Personnel « régulier »

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Service des technologies

DirecteurClaude Camirand

SecrétaireJohanne Rivard

Analyste en informatiqueJules Morissette

Techniciens en informatiqueCarole LabergeMartin Lévesque

Techniciens en audiovisuelDenis LachancePierre PaquetPierre Poliquin

DIRECTION DE LA DIFFUSION

DirectriceJulie Gagnon

SecrétaireJohanne Leclerc

Service de l’éducation

DirecteurGeorges Normand

SecrétaireGisèle Arcand

Chargées de projetsGeneviève AugerPauline BeaudinLouise CarleCatherine-Cécile Dubuc

Coordonnatrice de l’équipe des guidesSophie Giroux

Adjointe à la coordination des guidesHélène Guillot

GuidesAnne BernatchezHélène BourbeauFrance Lacroix

Responsable de la mise en marché des produits éducatifs

Paule Mignault

Préposées aux renseignementsCarmen DeheuschSuzanne Morin

SecrétaireCaroline Dumas

Service de l’action culturelle et des relations publiques

DirectriceHélène Pagé

SecrétaireClaudette Dompierre

Chargées de projetsMarie-Andrée BussièreMichèle PérusseDominique Renaud

Technicienne en informationJacinthe Gionet

SecrétairesLouise BrousseauFaye Villeneuve

Service de la mise en marché

DirectriceJulie Gagnon

Agents d’informationNicole GauthierDanielle LangloisSerge Poulin

Agente de promotion touristiqueFrancine Desbiens

Agente de développementHélène Daneau

Technicienne en graphismeAnne Morel

Agente de bureauSylvie Paquet

SecrétairesMichelle MaherNancy Trépanier

Préposée aux renseignementsMarie Chartrain

Coordonnatrice Développement et mise en marchéGeneviève de Blois

SecrétaireÉlaine Germain

DIRECTION DES EXPOSITIONS

DirecteurFrançois Tremblay

SecrétaireClaire Robitaille

Service des expositions thématiques

DirectriceMarie Émond

SecrétaireCéline Simard

Chargées de projetsThérèse BeaudoinLise BertrandSylvie BrunelleMonique LippéCécile OuelletSylvie ThiviergeBéatrice Verge

SecrétaireCéline Dionne

Service des expositions historiques

DirecteurPierre Bail

SecrétaireJoanne Duplain

Chargés de projetsDominique BilodeauDany BrownLisette Ferera

Coordonnateurs du programme des expositions en tournée

Ginette CaronYvan Chouinard

Secrétaire Andrée Bélanger

Service de la muséographie

DirectriceLouise Bélanger

SecrétaireDenise Dumont

DesignersMarie BeaudoinJeanne Poulin

Technicien en designCharles St-Gelais

RépartiteurLouis Tremblay

Technicien aux expositionsRené Berger

Techniciens en muséologieGaétan GagnéLuc St-Amand

Technicien à l’éclairageYvon Harton

F O N D AT I O N D U M U S É E D E L A C I V I L I S AT I O NLa Fondation du Musée de la civilisation, en activitédepuis 1991, offre au Musée un soutien financier àlong terme et lui permet d’entretenir des liens avecla communauté d’affaires et les individus intéressésà la civilisation, à l’histoire, aux arts et à la culture.

La Fondation est administrée par un conseild’administration composé de 11 membres, sous laprésidence de madame Rhonda Rioux, directricegénérale d’Optimum Relations Publiques. Cinqd’entre eux sont désignés par le conseil d’adminis-tration du Musée; un membre est nommé par l’asso-ciation Les Amis du Musée de la civilisation et lescinq autres sont élus par l’assemblée générale desmembres.

La Fondation comptait, à la fin du dernier exercicefinancier, une centaine de membres et le solde desdivers fonds s’élevait à 664 470 $, une augmenta-tion de 94 624 $ par rapport à l’année précédente.Deux activités de financement ont été tenues en2004-2005 : l’Encan et le Grand Banquet qui ontrapporté des bénéfices de plus de 35 000 $ à laFondation. Celle-ci a offert une bourse d’études de3 000 $ à même le Fonds Jean-Palardy.

M E M B R E S D E L A F O N D AT I O NLe Musée exprime sa reconnaissance aux membres de la Fondation qui, par leur soutienfinancier, contribuent à préparer l’avenir.

GOUVERNEURS

GRANDS BIENFAITEURS

BIENFAITEURS

GRANDS SOCIÉTAIRES

SOCIÉTAIRES

Fondation du Musée de la civilisation

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Capitale, Groupe financier inc. (La)CGI inc.Château Frontenac (Le)Derko limitéeGroupe conseil Génivar inc.Lépine-Cloutier ltéePlantes Univert inc. (Les)

Pomerleau Maître-traiteurRousseau Métal inc.Services de Techniciens en

Électricité du Québec inc. (STEQ)Société canadienne des postesSSQ Groupe financier

Cossette Communication-MarketingGermain, VictorGestiparc inc.

LG2 QuébecMarchand optométrie et lunetterieRestaurant Louis-Hébert inc.

Amis du Musée de la civilisation (Les)Banque Nationale du CanadaBombardier inc.Caisse populaire Desjardins de Québec

DMR conseil inc.Employé-e-s du Musée de la civilisation (Les)Financière Sun Life (La)Pratt & Whitney Canada inc.

Baronet inc.Casot ltéeFondation Virginia Parker

Alcan inc.Artisan Pâtissier Boulanger inc.Atelier d’Ilathan inc.Concetti Design inc.Desjardins Ducharme Stein MonastDubois Girard ArchitectesÉditions Multimondes (Les)Hôtel Château Laurier

Hôtel Le PrioriHôtel Manoir VictoriaL’ÉchaudéLe Groupe Restos Plaisirs inc.Le SoleilMacDougall, MacDougall & MacTier inc.Raymond Martin ltéeResto-Club Charny inc.

Le Grand Banquet de la Fondation du Musée s'est déroulé sous la présidence d'honneur de la famille Germain. De gauche à droite : Me Henri Grondin, président du conseil d'administration du Musée; Mme Claire Simard, directrice générale du Musée; Mme Rhonda Rioux, présidente de la Fondation du Musée; M. Paul Burroughs; et les membres de famille Germain : M., Mme Victor et Huguette Germain entourés deleurs enfants, Jean-Yves, sa conjointe Josée Arsenault, Richard et Christiane

L E S A M I S D U M U S É E D E L A C I V I L I S AT I O NCette année encore, l’association Les Amis duMusée de la civilisation ajoute, au plaisir defréquenter le complexe muséal, la responsabilitéd’en être un véritable partenaire en s’associant dediverses façons aux projets et aux priorités duMusée.

Dans ce but, la campagne de recrutement de jeunesfamilles menée conjointement par le Musée etl’association avec le concours du journal Voir s’estpoursuivie au cours de 2004-2005. Une équipe debénévoles a effectué des rappels téléphoniquesauprès des membres qui tardaient à renouveler leuradhésion. Plus de 40 % des personnes rejointes ontdonné une suite positive à ces rappels. Au 31 mars2005, on comptait 2 635 Amis du Musée de lacivilisation.

En plus de commanditer Les Plaisirs des dimanches,l’association a initié deux groupes de travail pourcontribuer à développer de nouvelles clientèles : lesprojets cibleront les familles moins bien nanties etles nouveaux arrivants, projets qui s’inscrivent par-faitement dans la préoccupation d’accessibilité et dedémocratisation des savoirs du Musée. Est égale-ment en voie d’élaboration, une offensive auprèsdes jeunes adultes étudiants des niveaux collégial etuniversitaire pour en faire des Amis fidèles. L’offred’organisation de fêtes d’enfants a été encore trèsappréciée par les parents. Et les Amis ont, à nou-veau, contribué à l’octroi d’une bourse dans le cadredu programme initié par le Musée et contribué à l’en-richissement de la collection nationale par un dond’objets d’une valeur de 5 000 $.

Le bénévolat effectué par les Amis est toujoursaussi essentiel à la qualité des services offerts par leMusée et constitue ce « plus » qui vise l’excellence.Leur présence, leur générosité à répondre à desdemandes parfois étonnantes, incitent le Musée àsaluer avec reconnaissance ces hommes et cesfemmes de cœur et de conviction.

Toujours à la présidence de l’association, madame Céline L. Morin, appuyée par les membres de sonconseil d’administration, a réussi, malgré, entreautres, les aléas de l’inondation des bureaux del’Association, à fournir aux membres des services dequalité. L’équipe du Musée de la civilisation l’enremercie.

Les Amis du Musée de la civilisationFondation du Musée de la civilisation

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SOUSCRIPTEURS

Affiliated agents en douane ltéeArt inuit du CanadaAteliers Audio-Visuels du Québec inc.Av-Tech inc.Blanchard, LucieChoco-Musée Érico inc.Cio inc.Clebec inc.Club Imprimerie inc.Corporate Express

Produits de bureau inc.Courtyard Marriot QuébecDagenais, Gilles R.Damasquinage ToledoDel Busso, AntoineDelisle, Marie-FranceDistribution Affiche-ToutÉclairages solaires FGC inc.Emballages LP Aubut inc.Entreprises Christian Lemelin inc. (Les)Famille BurroughsGagnon, MarcGermain, Marc B.Gervais Jacques inc.Gilbert, DominiqueGroupe D.E.S. inc.H.C. Capital inc.

Harghel, IonHôtel des CoutellierHôtel & Suites NormandinHôtel Terrasse DufferinInspirations 3J.C. Ricard inc.Joli-Cœur, VincentLabbé, Louis-ThomasLe CharbonLemay & Michaud Design inc.Location GervaisLuminaire Mathieu ltéeMatteau Parent

Graphisme & Communication inc.Mirage 3DFX inc.Musée canadien des civilisationsP. Aubut inc.PAE ConsultantsRésotel inc.Restaurant Laurie Raphaël inc.Restaurant St-Amour inc. (Le)Roy Shniper inc.Serid’art inc.Valeurs mobilières DesjardinsVentes Paul Charky ltée (Les)Verre Imagination du Richelieu inc.Wesco Distribution Canada inc.

P U B L I C AT I O N S 2 0 0 4 - 2 0 0 5

COLLECTION « LES CAHIERS DU MUSÉE DE LA CIVILISATION »

Recherche et évaluation❚ ArteFrance. Du Québec à la France...

une initiative étudiante

Collectif sous la direction d’Yves BergeronMusée de la civilisation, Québec, 2005, 77 p.

❚ Réflexion sur le concept de l’Amérique française

Sébastien LancereauMusée de la civilisation, Québec, 2003, 157 p.

❚ Le service à la clientèle dans les musées : de la définition de ses dimensions à son évaluation

Manon LabrecqueMusée de la civilisation, Québec, 2004, 73 p.

❚ « Mémoires » au Musée de la civilisation de Québec. Regards croisés sur une exposition permanente

Cécile SauvageMusée de la civilisation, Québec, 2004, 130 p.

COLLECTION « MUSÉO »

❚ La réserve muséale de la Capitale nationale : pour une conservation moderne et sécuritaire

Sous la direction d’Andrée Gendreau et Marie-Charlotte De KoninckMusée de la civilisation, Québec/Éditions MultiMondes, 2004, 107 p.

Publications 2004-2005

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COLLECTION « IMAGES DE SOCIÉTÉS »

❚ Le Québec, les Québécois : un parcours historique

Jocelyn LétourneauMusée de la civilisation, Québec/Éditions Fides, 2004, 128 p.

HORS COLLECTION

❚ 26 objets en quête d’auteurs

Collectif, sous la direction de Cécile OuelletMusée de la civilisation, Québec/Les Heures Bleues, 2004, 112 p.

D O N A T E U R S

Le Musée de la civilisation témoigne sa grati-tude aux donateurs d’objets de collection.

Beaulieu, Monique

Bibliothèque Cécile-Rouleau

Boisvert, Luc

Bossé, André

Cantin, Réal

Chénard, Sylvie

Chevalier, Christian

Davis, Claude

Gagnon, Jean

Hamel, Lucie

Institut de réadaptation en déficience physique

Laliberté, Chantal

Lamontagne, Michelle

Larivée, Francine

Marchand-Langlois, Claire

Ouellet, Lucile

Painchaud, Louis et Clotilde

Paquet, Lise

Paroisse Ste-Brigide

Pétrin, Réjean

Poiré, Léo

Simard, Nicole

Villeneuve, Gisèle

Webb, Andrew

PA R T E N A I R E S F I N A N C I E R S E T D E S ERV I C E SLe Musée de la civilisation tient à remercier tous lescommanditaires et les organismes subventionnairesqui, par leur contribution financière ou en services,l’ont aidé à réaliser ses expositions et ses autresactivités.

Grâce leur grande générosité et à leur collaboration,le Musée est en mesure d’accomplir son mandatconsistant à planifier et à réaliser des activitésculturelles prestigieuses éveillant l’intérêt etl’enthousiasme d’un public s’élargissant de plus enplus. Comme chaque année, le Musée a bénéficiéd’une aide financière substantielle de la part duministère de la Culture et des Communications(Québec). Au cours de l’année financière 2004-2005,ce dernier a soutenu de façon particulière Le Tempsdes Québécois qui comptait également l’Officenational du film du Canada comme grand collabora-teur. La participation de Héma-Québec à titre deprésentateur de Sang dessus dessous est aussidigne de mention de même que celles du FondsJeunesse Québec et de l’Institut national d’optiquepour l’exposition L’Odyssée de la lumière. À souli-gner : la contribution significative de TVA-CFCM à lapromotion de l’exposition Astérix et les Romains etde l’événement Paris Ville Lumière/Noël 2004.Mentionnons également la grande réceptivité duquotidien Le Soleil qui s’est associé à la promotionde nombreuses expositions. Le Centre d’interpréta-tion de Place-Royale ainsi que les animations éduca-tives et culturelles qui se déroulent sur la place ontfait l’objet d’une commandite financière du Port deQuébec tandis que l’exposition Lui — la mode aumasculin bénéficiait d’une commandite financière dela maison Simons.

Le projet Des fantômes au musée a pu compter surl’appui du Programme de culture canadienne en lignede Patrimoine canadien. Celui-ci a égalementcontribué au projet d’exposition virtuelle Des saisonsen Nouvelle-France, par le biais de son programmed’aide aux musées, alors que le ministère duDéveloppement économique régional et de laRecherche (Québec) a soutenu financièrement laRelâche 2005 et que le ministère de la Culture et desCommunications (Québec) a appuyé la mise enmarché du Centre d’interprétation de Place-Royale.

Partenaires financiers et de servicesDonateurs

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COMMANDITAIRES ET PARTENAIRES FINANCIERS

Administration portuaire de Québec

Agence de développement, réseaux locaux des services de santé, Gaspé

Amis du Musée de la civilisation (Les)

Association des musées canadiens

Banque Nationale du Canada

Boîte à science

Centre régional de santé et des services sociaux, Baie James

Centre R.I.R.E.

Commission de la santé et de la sécurité du travail (Québec)

Commission francoquébécoise sur les lieux de mémoire communs

Directeur général des élections du Québec

Direction des Musées de France

Fondation Desjardins

Fondation du Musée de la civilisation

Fonds Jeunesse Québec

GID Design

Groupe Cossette Communication

Héma-Québec

Hydro-Québec

Laboratoire Pouliot inc.

Ministère de l’Éducation (Québec)

Ministère de la Santé et des Services sociaux (Québec)

Ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir (Québec)

Ministère du Développement économique régional et de la Recherche (Québec)

National Taïwan Museum of Fine Arts

Office des personnes handicapées du Québec

Office du tourisme et des congrès de Québec

Orchestre symphonique de Québec

Société de l’assurance automobile du Québec

Université de Montréal

Université du Québec à Montréal

Université Laval

Université Laval – CELAT

Université Laval - Département d’histoire

Ville de Québec

Vision Globale

MINISTÈRES ET ORGANISMES SUBVENTIONNAIRES


Bureau de la Capitale-Nationale (Québec)

Fonds Jeunesse Québec

Ministère de la Culture et des Communications (Québec)

Ministère des Relations internationales (Québec)

Ministère du Patrimoine canadien

Partenaires financiers et de services

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COMMANDITAIRES DE BIENS ET SERVICES

Accor Canada


Astral Média Affichage

Astral Média/CHIK 98,9 FM

Auberge Saint-Antoine

Axion sonorisation éclairage

Bell Canada

Boutique du Musée de la civilisation

Brasseurs GMT (Les)

Capitole de Québec (Le)

Centre de démonstration en sciences physiques

Centre de ski Le Relais

Centre Jardin Hamel

Château Bellevue

Château Laurier

Cidrerie Michel Jodoin

Cinéma Le Clap

Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie électrique et électronique

Commission des cadrans solaires du Québec

Coopérative des artisans et des commerçants du Quartier Petit-Champlain

Demers Bicyclettes

Dr Alain Rousseau, ophtalmologiste

Écolog

Floralies Jouvence inc.

Monsieur Marc Gagné, opticien

Gendarmerie Royale du Canada

GID Design

Grands Feux Loto-Québec

Grand Théâtre de Québec

Groupe Carsen

Groupe Restos Plaisirs inc. (Le)

Groupe Salins

Hôtel Delta

Hôtel Dominion 1912

Hôtel Le Priori

Hôtel Lœws Le Concorde

Insectarium de Montréal

Journal Le Soleil

Lab)idée clic!

Leucan, région de Québec

Librairie Renaud-Bray

Manoir Lafayette

Office national du film du Canada

Monsieur Philippe Poussette

Panasonic Canada (Panavidéo)

Place Sainte-Foy

Salle Albert-Rousseau

Société Radio-Canada

Théâtre des Gros Becs

Théâtre Périscope

TVA/CFCM-TV

Vacances Transat

Université Laval

Viacom Affichage

Ville de Québec

Zoom Campus

Partenaires financiers et de services

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ATTENDU QUE les membres du conseil d’administration souhaitent se doter de règles deconduite pour promouvoir, dans l’exercice de leurs fonctions, l’intégrité, l’impartialité et latransparence de même que pour préserver leur capacité d’agir au mieux des intérêts et de lamission du Musée de la civilisation;

À CES FINS, le conseil d’administration adopte les règles qui suivent :

I. CHAMP D’APPLICATION DU PRÉSENT CODE

1. Le présent code s’applique à toute personne nommée en vertu de l’article 7 de la Loisur les musées nationaux pour siéger avec ou sans droit de vote au conseil d’admi-nistration du Musée de la civilisation.

II. DEVOIRS GÉNÉRAUX DES MEMBRES

2. Un membre du conseil d’administration est tenu de respecter les principes d’éthiqueet les règles de déontologie prévus par la loi, par le Règlement sur l’éthique et ladéontologie des administrateurs publics adopté en vertu de la Loi sur le ministère duConseil exécutif et par le présent code. En cas de divergence, les principes et les règlesles plus exigeants s’appliquent.

3. Un membre du conseil d’administration doit, dans l’exercice de ses fonctions, agiravec honnêteté, indépendance, loyauté et bonne foi.

III. OBLIGATIONS PARTICULIÈRES DES MEMBRES

4. Un membre du conseil d’administration doit gérer ses affaires de façon à toujoursdistinguer et à ne jamais confondre les biens ou les fonds du Musée avec les siens.

5. Un membre du conseil d’administration ne peut utiliser indûment ou sans autorisationpréalable les biens et les ressources matérielles, physiques ou humaines du Musée àson profit ou au profit de tiers, ou en permettre l’usage à des fins autres que cellesapprouvées par le Musée.

6. Un membre du conseil d’administration doit éviter de se placer dans une situation deconflit entre son intérêt personnel et ses devoirs d’administrateur.

7. Un membre du conseil d’administration qui a un intérêt direct ou indirect dans uneentreprise, un organisme ou un contrat mettant en conflit son intérêt personnel etcelui du Musée, doit dénoncer son intérêt par écrit au conseil. Il est fait mention de sadivulgation au procès-verbal de la réunion où le sujet est à l’ordre du jour.

8. Un membre du conseil d’administration ne peut prendre part aux délibérations nivoter sur une question dans laquelle il a un intérêt personnel; il doit se retirer de laséance. Le conseil peut, avant son retrait, lui poser toute question jugée nécessaire ouutile.

9. Un membre du conseil d’administration doit, en toutes circonstances, préserver laconfidentialité des délibérations du conseil d’administration ou de ses comités et desrenseignements obtenus dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctionset qui ne sont pas destinés à être communiqués au public. Il ne peut utiliser, à sonprofit ou au profit de tiers, l’information ainsi obtenue.

10. Un membre du conseil d’administration ne peut conserver, à l’occasion ou enconsidération de sa charge, aucun cadeau, marque d’hospitalité ou autre avantageque ceux d’usage et d’une valeur modeste.

11. Un membre du conseil d’administration ne peut, directement ou indirectement,accorder, solliciter ou accepter une faveur ou un avantage indu pour lui-même oupour un tiers.

12. Un membre du conseil d’administration ne doit pas outrepasser ses fonctions pourvenir en aide à des personnes physiques ou morales, dans leurs rapports avec leMusée, lorsque cela peut donner lieu à un traitement de faveur.

13. Un membre du conseil d’administration qui a cessé d’exercer ses fonctions doit secomporter de façon à ne pas tirer un avantage indu de celles-ci, que ce soit en utili-sant l’information confidentielle ou l’influence acquises à l’occasion de l’exercice deces fonctions.

14. Un membre du conseil d’administration qui détient de l’information non disponible aupublic concernant une procédure, une négociation ou une autre opération impliquantle Musée ne peut, dans l’année qui suit la fin de ses fonctions, agir au nom ou pourle compte d’autrui relativement à ces questions, ni en traiter avec les personnes quiy sont impliquées sans y être autorisé par le Musée.

IV. MÉCANISMES D’APPLICATION DU PRÉSENT CODE

15. Au moment de son entrée en fonction, le membre du conseil prend connaissance duprésent code et se déclare lié par ses dispositions.

16. Le président du conseil d’administration doit s’assurer du respect des principesd’éthique et des règles de déontologie par les membres du conseil.

17. L’autorité compétente pour agir dans le cadre du processus disciplinaire est lesecrétaire général associé responsable des emplois supérieurs au ministère du Conseilexécutif.

18. L’autorité compétente fait part au membre des manquements qui lui sont reprochésainsi que de la sanction qui peut lui être imposée et l’informe qu’il peut, dans les sept(7) jours, lui fournir ses observations et, s’il le demande, être entendu à ce sujet.

19. Sur conclusion que le membre a contrevenu à la loi, au Règlement sur l’éthique et ladéontologie des administrateurs publics ou au présent code, une sanction lui estimposée, laquelle doit être écrite et motivée.

20. La sanction qui peut être imposée est la réprimande, la suspension d’une duréemaximale de trois mois ou la révocation.

21. La sanction est imposée par le secrétaire général du Conseil exécutif, sauf si lasanction proposée consiste en la révocation, laquelle ne peut être imposée que par legouvernement; dans ce dernier cas, le secrétaire général du Conseil exécutif peutimmédiatement suspendre le membre pour une période d’au plus trente (30) jours.

V. DISPOSITIONS DIVERSES

22. Le présent code entrera en vigueur à la date de son adoption par le conseild’administration.

Conformément au Règlement sur l’éthique et la déontologie des administrateurs publics, le conseild’administration du Musée de la civilisation a adopté, le 24 septembre 1998, son propre code d’éthique et dedéontologie. Aucun manquement à ce code n’a été constaté au cours du dernier exercice financier. En vertude la Loi sur le ministère du Conseil exécutif, ce code doit être publié dans le Rapport annuel.

CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU MUSÉE DE LA CIVILISATION

Code d’éthique et de déontologie

S O M M A I R E

RAPPORT DE LA DIRECTION 52

RAPPORT DU VÉRIFICATEUR 53

ÉTATS FINANCIERS

Résultats 54

Évolution des soldes de fonds 55

Bilan 56

Flux de trésorerie 57

Notes complémentaires 58

ÉTATS FINANCIERS2004-2005

52

L es états financiers du Musée dela civilisation ont été dresséspar la direction, qui est respon-

sable de leur préparation et de leurprésentation, y compris les estima-tions et les jugements importants.Cette responsabilité comprend le choixde conventions comptables appro-priées qui respectent les principescomptables généralement reconnusdu Canada. Les renseignements finan-ciers contenus dans le reste du rap-port annuel d’activité concordent avecl’information donnée dans les étatsfinanciers.

Pour s’acquitter de ses responsabilités,la direction maintient un système decontrôles comptables internes, conçuen vue de fournir l’assuranceraisonnable que les biens sont pro-tégés et que les opérations sontcomptabilisées correctement et entemps voulu, qu’elles sont dûmentapprouvées et qu’elles permettent deproduire des états financiers fiables.La direction procède à des vérificationspériodiques, afin de s’assurer ducaractère adéquat et soutenu descontrôles internes appliqués de façonuniforme par le Musée.

Le Musée reconnaît qu’il estresponsable de gérer ses affairesconformément aux lois et règlementsqui le régissent.

Le conseil d’administration doitsurveiller la façon dont la directions’acquitte des responsabilités qui luiincombent en matière d’informationfinancière et il a approuvé les étatsfinanciers. Il est assisté dans sesresponsabilités par le comité de vérifi-cation dont les membres ne font paspartie de la direction. Ce comité ren-contre la direction, examine les étatsfinanciers et en recommande l’appro-bation au conseil d’administration.

Le Vérificateur général du Québec aprocédé à la vérification des étatsfinanciers du Musée, conformémentaux normes de vérification générale-ment reconnues du Canada, et sonrapport du vérificateur expose lanature et l’étendue de cette vérifica-tion et l’expression de son opinion. Le Vérificateur général peut, sansaucune restriction, rencontrer lecomité de vérification pour discuter detout élément qui concerne sa vérifica-tion.

R A P P O R T D E L A D I R E C T I O N

La directrice de la conservation et de l’administration,

DANIELLE POIRÉ

Québec, le 17 juin 2005

La directrice générale,

CLAIRE SIMARD

53

J’ai vérifié le bilan du Musée de lacivilisation au 31 mars 2005 ainsique les états des résultats, de

l’évolution des soldes de fonds et desflux de trésorerie de l’exercice terminéà cette date. La responsabilité de cesétats financiers incombe à la directiondu Musée. Ma responsabilité consisteà exprimer une opinion sur ces étatsfinanciers en me fondant sur ma vérifi-cation.

Ma vérification a été effectuéeconformément aux normes de vérifica-tion généralement reconnues duCanada. Ces normes exigent que lavérification soit planifiée et exécutéede manière à fournir l’assuranceraisonnable que les états financierssont exempts d’inexactitudes impor-tantes. La vérification comprend lecontrôle par sondages des élémentsprobants à l’appui des montants etdes autres éléments d’informationfournis dans les états financiers. Ellecomprend également l’évaluation desprincipes comptables suivis et desestimations importantes faites par ladirection, ainsi qu’une appréciation dela présentation d’ensemble des étatsfinanciers.

À mon avis, ces états financiersdonnent, à tous les égards importants,une image fidèle de la situation finan-cière du Musée au 31 mars 2005, ainsi

que des résultats de son exploitationet de ses flux de trésorerie pour l’exer-cice terminé à cette date selon lesprincipes comptables généralementreconnus du Canada. Conformémentaux exigences de la Loi sur le vérifica-teur général (L.R.Q., chapitre V-5.01),je déclare qu’à mon avis, compte tenude l’application rétroactive du change-ment apporté à la comptabilisation desterrains, expliqué à la note 4, ces prin-cipes ont été appliqués de la mêmemanière qu’au cours de l’exerciceprécédent.

R A P P O R T D U V É R I F I C A T E U RÀ L ’ A S S E M B L É E N A T I O N A L E

Le vérificateur général du Québec,

RENAUD LACHANCE, CA

Québec, le 17 juin 2005

54

R É S U L T A T SD E L ’ E X E R C I C E T E R M I N É L E 3 1 M A R S 2 0 0 5

PRODUITS

Subventions du gouvernement du QuébecFonctionnement 15 945 300 — — — — 15 945 300 11 638 843Autres (note 5) 4 570 869 — 2 280 546 — — 6 851 415 6 644 102

Gain sur règlement d’un litige — — — — — — 4 256 246Autres subventions pour projets spécifiques 368 159 — — — — 368 159 189 311Commandites financières (note 6) 326 419 — — — — 326 419 561 909Contribution - Fondation du Musée

de la civilisation (note 7) 3 000 — — — — 3 000 23 000Billetterie 843 477 — — — — 843 477 926 191Boutiques 548 950 — — — — 548 950 672 560Locations d’expositions 702 235 — — — — 702 235 77 234Concessions et autres locations 491 034 — — — — 491 034 448 689Ventes de produits et services 441 063 — — — — 441 063 306 135Intérêts sur placements temporaires 150 568 — — — — 150 568 171 947Autres 126 205 — — — — 126 205 100 010

24 517 279 — 2 280 546 — — 26 797 825 26 016 177Commandites en échange

de biens et services reçus 481 215 — — — — 481 215 324 122

24 998 494 — 2 280 546 — — 27 279 040 26 340 299

CHARGES

Traitements et avantages sociaux 11 468 117 — — — — 11 468 117 11 968 986Services professionnels 3 946 445 — — — — 3 946 445 3 358 100Loyers 269 593 — — — — 269 593 621 018Transport et communications 2 069 073 — — — — 2 069 073 2 213 790Fournitures, équipements et énergie 1 973 649 — — — — 1 973 649 1 848 289Entretien et réparations 875 806 — 110 003 — — 985 809 797 935Dépenses administratives 188 643 — 180 812 — — 369 455 605 838Taxes municipales et scolaires 748 076 — — — — 748 076 730 708Acquisition de collections 54 439 — — — — 54 439 13 170

21 593 841 — 290 815 — — 21 884 656 22 157 834

Intérêts sur la dette à long terme 761 982 — 716 883 — — 1 478 865 1 291 628Amortissement des immobilisations 1 383 807 — 1 272 848 — — 2 656 655 2 680 078

2 145 789 — 1 989 731 — — 4 135 520 3 971 706Échange de biens et services reçus

Services professionnels 17 313 — — — — 17 313 86 265Transport et communications 419 840 — — — — 419 840 133 858Fournitures et équipements 44 062 — — — — 44 062 103 999

481 215 — — — — 481 215 324 122

24 220 845 — 2 280 546 — — 26 501 391 26 453 662

Excédent (insuffisance) des produits sur les charges avant élément extraordinaire 777 649 — — — — 777 649 (113 363 )

Perte extraordinaire résultant d’une inondation (note 8) (25 000) — — — — (25 000 ) —

Excédent (insuffisance) des produits sur les charges 752 649 — — — — 752 649 (113 363)

Les notes complémentaire font partie intégrante des états financiers.

Fonds pouraméliorations

Fonds Fonds Fonds de maintien préventives- Fonds pourd’exploitation des expositions des actifs sinistres auto-assurances Total Total

$ $ $ $ $ $ $

2005 2004

55

É V O L U T I O N D E S S O L D E S D E F O N D SD E L ’ E X E R C I C E T E R M I N É L E 3 1 M A R S 2 0 0 5

SOLDE DE FONDS AU DÉBUTSolde déjà établi 586 564 — — — 25 000 611 564 724 927Comptabilisation des terrains (note 4) 2 532 891 — — — — 2 532 891 2 532 891

Solde redressé 3 119 455 — — — 25 000 3 144 455 3 257 818

Excédent (Insuffisance) des produits sur les charges 752 649 — — — — 752 649 (113 363)

3 872 104 — — — 25 000 3 897 104 3 144 455Virements interfonds (note 18) (849 796) 609 796 — 240 000 — — —

SOLDE DE FONDS À LA FIN 3 022 308 609 796 — 240 000 25 000 3 897 104 3 144 455Les notes complémentaire font partie intégrante des états financiers.



$ $ $ $ $ $ $

2005 2004

56

B I L A NA U 3 1 M A R S 2 0 0 5

ACTIF

À COURT TERMEEncaisse (note 9) 3 833 546 — — — — 3 833 546 4 915 023Débiteurs 889 986 — 20 302 — — 910 288 695 209Subventions à recevoir du gouvernement

du Québec (note 10) 2 250 479 — 1 279 911 — — 3 530 390 3 585 989Stock - boutiques (au coût) 182 489 — — — — 182 489 160 733Frais payés d’avance 395 465 — — — — 395 465 392 820Créances interfonds, sans intérêt ni

modalité de remboursement — 609 796 16 544 240 000 25 000 — —

7 551 965 609 796 1 316 757 240 000 25 000 8 852 178 9 749 774Frais reportés 66 466 — 39 087 — — 105 553 124 778Subventions à recevoir du gouvernement

du Québec (note 10) 12 566 891 — 14 934 007 — — 27 500 898 27 681 079Immobilisations (note 11) 35 373 529 — 5 518 662 — — 40 892 191 41 812 479

55 558 851 609 796 21 808 513 240 000 25 000 77 350 820 79 368 110

PASSIF

À COURT TERMEEmprunts bancaires (note 12) 899 668 — 5 278 021 — — 6 177 689 4 302 562Créditeurs et frais courus 1 561 594 — 85 419 — — 1 647 013 1 801 889Intérêts courus 337 054 — 304 381 — — 641 435 683 890Provision pour vacances (note 17) 892 124 — — — — 892 124 877 939Apports reportés (note 13) 407 746 — — — — 407 746 994 932Revenus reportés 135 642 — — — — 135 642 362 640Versements sur la dette à long terme (note 14) 1 324 425 — 891 392 — — 2 215 817 2 215 817Créances interfonds, sans intérêt

ni modalité de remboursement 891 340 — — — — — —

6 449 593 — 6 559 213 — — 12 117 466 11 239 669

Provision pour congés de maladie (note 17) 1 840 345 — — — — 1 840 345 1 982 489Apports reportés (note 13) 32 512 916 — 5 518 662 — — 38 031 578 39 321 353Dette à long terme (note 14) 11 733 689 — 9 730 638 — — 21 464 327 23 680 144

52 536 543 — 21 808 513 — — 73 453 716 76 223 655

SOLDES DE FONDS

Investis en immobilisations 2 916 727 — — — — 2 916 727 3 063 874Affectations d’origine interne — 609 796 — 240 000 25 000 874 796 25 000Non grevés d’affectations 105 581 — — — — 105 581 55 581

3 022 308 609 796 — 240 000 25 000 3 897 104 3 144 455

55 558 851 609 796 21 808 513 240 000 25 000 77 350 820 79 368 110

ÉVENTUALITÉS (note 19)Les notes complémentaire font partie intégrante des états financiers.



$ $ $ $ $ $ $

2005 2004

POUR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Henri Grondin Jacques Mercier

(redressé)

57

F L U X D E T R É S O R E R I ED E L ’ E X E R C I C E T E R M I N É L E 3 1 M A R S 2 0 0 5

ACTIVITÉS D’EXPLOITATION

Excédent (Insuffisance) des produits sur les charges 752 649 (113 363)Ajustements pour :

Amortissement des frais reportés 19 225 19 225Amortissement des immobilisations 2 656 655 2 680 078Amortissement des apports reportés (3 306 186) (2 737 815)Frais de gestion capitalisés à la dette — 3 859Intérêts capitalisés à l’emprunt 30 947 7 533

153 290 (140 483)Variation des éléments hors caisse liés à l’exploitation :

Variation des débiteurs (215 079) (4 430)Variation des subventions à recevoir du gouvernement du Québec 55 599 (282 524)Variation du stock-boutiques (21 756) (3 080)Variation des frais payés d’avance (2 645) 214 163Variation des créditeurs et frais courus (200 588) 45 065Variation des intérêts courus (42 455) 241 784Variation de la provision pour vacances 14 185 138 939Variation des apports reportés (587 186) 646 369Variation des revenus reportés (226 998) 328 486Variation de la provision pour congés de maladie (142 144) 196 996

(1 369 067) 1 521 768

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (1 215 777) 1 381 285

ACTIVITÉS DE FINANCEMENT

Emprunts bancaires 1 844 180 2 681 725Subventions reçues du gouvernement du Québec 2 196 592 663 045Dette à long terme — 10 097 074Remboursement de la dette à long terme (2 215 817) (682 271)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement 1 824 955 12 759 573

ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement :Acquisitions d’immobilisations (1 690 655) (11 676 083)

AUGMENTATION DE TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (1 081 477) 2 464 775TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU DÉBUT 4 915 023 2 450 248

TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA FIN 3 833 546 4 915 023

Les notes complémentaire font partie intégrante des états financiers.

Total Total

$ $

2005 2004

58

Le Musée de la civilisation, personnemorale au sens du Code civil instituéeen vertu de la Loi sur les muséesnationaux (L.R.Q., chapitre M-44), apour fonctions, en vue de contribuerau développement culturel du Québec,de faire connaître l’histoire et lesdiverses composantes de notre civili-sation, notamment les culturesmatérielle et sociale des occupants duterritoire québécois et celles qui les ontenrichies, d’assurer la conservation etla mise en valeur de la collection ethno-graphique et des autres collections

Le Fonds d’exploitation présente lesactifs, les passifs, les produits et lescharges afférents aux opérationscourantes du Musée ainsi que lesactivités commerciales du Muséetelles que l’exploitation des boutiqueset du restaurant ainsi que la locationd’expositions et de salles. De plus, leMusée ne peut, sans obtenir l’autorisa-tion préalable du gouvernement,acquérir, aliéner, hypothéquer ou louerun immeuble.

En fin d’exercice, tout excédent desproduits sur les charges supérieur à50 000 $ dans le Fonds d’exploitationest transféré au Fonds des expositionsjusqu’à concurrence de l’objectif viséde 600 000 $. Passé cet objectif, leMusée aura le choix de transférer ounon l’excédent.

Le Fonds des expositions a été créé au31 mars 2005 afin de faciliter lefinancement des expositions duMusée lorsqu’il y a une fluctuationannuelle des produits de location desexpositions stabilisant ainsi le financement faisant l’objet d’uneplanification triennale.

Les sommes issues de ce fonds serontutilisées pour la réalisation d’exposi-tions temporaires et, exceptionnelle-ment, d’activités connexes.

Le Fonds du maintien des actifsprésente les actifs, les passifs, les pro-duits et les charges afférents aux dif-férents décrets du Programme deMaintien des actifs du gouvernementdu Québec.

Le Fonds pour améliorationspréventives - sinistres sert à mettre enplace au Musée des mesures deprévention en vue de protéger lemieux possible les biens devant desévénements externes hors de soncontrôle.

Le Fonds pour auto-assurances sert àcouvrir la franchise de 25 000 $ stipu-lée au décret d’auto-assurances dugouvernement du Québec.

N O T E S C O M P L É M E N T A I R E S3 1 M A R S 2 0 0 5

1 CONSTITUTION ET FONCTIONS

2 VOCATIONS DES FONDS

représentatives de notre civilisation etd’assurer une présence du Québecdans le réseau international des mani-festations muséologiques par desacquisitions, des expositions etd’autres activités d’animation.

Le Musée de la civilisation a étéreconnu comme un organisme de bien-faisance au sens de la Loi de l’impôtsur le revenu et il est par conséquentadmissible à l’exemption des impôts(fédéral et provincial) prévue pour cesorganismes.

59

3 CONVENTIONS COMPTABLES

Les états financiers du Musée ont étépréparés par la direction selon lesprincipes comptables généralementreconnus du Canada. Ces étatscomprennent des montants fondéssur les meilleurs jugements et estima-tions.

Constatation des apportsLes apports comprennent lessubventions ainsi que les comman-dites et contributions obtenues pour laréalisation d’expositions.

Le Musée applique la méthode dureport pour comptabiliser les apports.Les apports affectés sont constatés àtitre de produits de l’exercice au coursduquel les charges connexes sontengagées. Les apports non affectéssont constatés à titre de produitslorsqu’ils sont reçus ou à recevoir si lemontant à recevoir peut faire l’objetd’une estimation raisonnable et que saréception est raisonnablement assu-rée.

Subventions à recevoir du gouvernement du QuébecLes subventions à recevoir relativesaux immobilisations et à leur maintiensont inscrites dans l’exercice au coursduquel le Musée a obtenu le finance-ment ou réalisé les travaux donnantdroit à ces subventions.

Trésorerie et équivalents de trésorerieLa trésorerie et les équivalents detrésorerie se composent de l’encaisseet des placements temporaires, trèsliquides, facilement convertibles en unmontant connu de trésorerie dont lavaleur ne risque pas de changer defaçon significative.

Régimes de retraiteLa comptabilité des régimes àcotisations déterminées est appliquéeaux régimes interentreprises à presta-tions déterminées gouvernementauxcompte tenu qu’il n’est pas possiblepour le Musée de disposer de suf-fisamment d’informations pour appli-quer la comptabilité des régimes àprestations déterminées.

Placements temporairesLes placements temporaires sontcomptabilisés au moindre du coût etde la valeur de marché.

Pièces de collectionsLes pièces de collections achetéessont imputées aux opérations alorsque celles reçues par donation ne sontpas comptabilisées aux états finan-ciers.

Stock - boutiquesLe stock des boutiques du Musée estévalué selon la méthode de la moindrevaleur. Le coût est calculé selon laméthode de l’épuisement successif.

Frais reportésLes frais d’émission de la dette à longterme sont reportés et amortis selonla méthode de l’amortissement linéairesur la durée de la dette.

ImmobilisationsLes immobilisations sont comptabiliséesau coût ou selon l’évaluation munici-pale en date d’acquisition si elles sontreçues à titre gratuit. Les immobi-lisations sont amorties selon la mé-thode de l’amortissement linéaire surleur durée de vie utile estimative, soit :

Bâtisses 40 ans

Ajouts et aménagements des bâtisses 10 ans

Améliorations locatives 10 ans

Mobilier et équipement 5 ans

Équipement de manutention, de rangement, 5 ansde transformation et de production

Équipement d’éclairage et de sonorisation 5 ans

Équipement d’activités commerciales 5 ans

Équipement informatique et audiovisuel 3 ans

Apports reçus sous forme de biens et servicesLe Musée reçoit gratuitement desbiens et services dont des services derestauration d’objets et d’œuvresd’art du ministère de la Culture et desCommunications. Ces apports sontconstatés aux états financiers à lajuste valeur des services reçus.

Services rendus par les bénévolesEn raison de la difficulté à déterminerla juste valeur des services fournis gra-tuitement par les bénévoles, ceux-cine sont pas considérés dans les pro-duits et charges du Musée.

60

À compter du présent exercice, leMusée comptabilise le coût des ter-rains au solde du Fonds d’exploitationcomme étant investi en immobilisa-tions. Auparavant, le coût des terrainsétait comptabilisé aux apports repor-tés à long terme.

Cette modification appliquée de façonrétroactive a pour effet d’augmenter(diminuer) les postes suivants desétats financiers :

4 MODIFICATION DE CONVENTION COMPTABLE

2005 2004$ $

Bilan — Fonds d’exploitation

Apports reportés à long terme ( 2 532 891) ( 2 532 891)Soldes de fonds : investis en immobilisations 2 532 891 2 532 891

5 SUBVENTIONS DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC – AUTRES

2005 2004$ $

Fonds d’exploitationProjets spécifiques 847 499 1 621 589Centre d’interprétation de Place-Royale 730 000 700 00Taxes foncières 339 000 200 000Remboursement des intérêts

sur la dette à long terme 731 034 519 687Amortissements des apports reportés* 1 923 336 1 739 152

4 570 869 4 780 428

Fonds de maintien des actifsRemboursement des intérêts

sur la dette à long terme 716 883 760 549Remboursement des intérêts

sur les emprunts bancaires pour le maintien des actifs 180 812 104 462

Amortissement des apports reportés**et dépenses d’entretien et réparations 1 382 851 998 663

2 280 546 1 863 674

6 851 415 6 644 102

* Amortissement des apports reportés au même rythme que les immobilisations (autorisées par décrets) et selon les dépenses pour les expositions permanentes.

** Amortissement des apports reportés au même rythme que les immobilisations (autorisées par décrets).

6 COMMANDITES FINANCIÈRES

2005 2004$ $

Fonds d’exploitationCommandites commerciales obtenues

en contrepartie d’éléments publicitaires, constatées lors de la présentation d’expositions et de projets spécifiques — 159 755

Commandites spécifiques obtenues pour la réalisation d’expositions et de projets spécifiques 93 424 181 427

Contributions du gouvernement du Québec pour la réalisation d’expositions 232 995 220 727

326 419 561 909

61

7 OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS

La Fondation du Musée de lacivilisation, sur laquelle le Muséeexerce une influence notable, estconstituée en vertu de la partie III de laLoi sur les compagnies du Québec. Ellea pour objectif de solliciter des fondsafin de soutenir les activités culturelleset éducatives du Musée. Selon sesrèglements, une contribution ne peutêtre versée au Musée que si son excé-dent atteint 300 000 $. Ils prévoientégalement qu’en cas de liquidation dela Fondation, son actif net serait remisau Musée. L’actif net de la Fondations’élève à 664 470 $ au 31 mars 2005(2004 : 569 846 $). De façon à rencon-trer ses objectifs, le Musée met à ladisposition de la Fondation le person-nel nécessaire à la bonne marche deses opérations. Cette dernière n’estpas divulguée distinctement aux étatsfinanciers.

Le Musée national des beaux-arts duQuébec est engagé par une entented’occupation à long terme échéant le

27 juin 2023 pour la location d’espacesde la Réserve muséale de la Capitalenationale. Les revenus de loyers’élèvent à 151 138 $ au 31 mars 2005(2004 : 124 766 $).

En plus des opérations entre apparen-tés déjà divulguées dans les étatsfinanciers qui sont mesurées à lavaleur d’échange, le Musée est appa-renté avec tous les ministères et lesfonds spéciaux ainsi qu’avec tous lesorganismes et entreprises contrôlésdirectement ou indirectement par legouvernement du Québec ou soumis,soit à un contrôle conjoint, soit à uneinfluence notable commune de la partdu gouvernement du Québec. LeMusée n’a conclu aucune opérationcommerciale avec ces apparentésautrement que dans le cours normalde ses activités et aux conditionscommerciales habituelles. Ces opéra-tions ne sont pas divulguées distincte-ment aux états financiers.

Coût de la réfection 992 028 $Indemnité d’assurance

(net d’une franchise de 25 000 $) ( 967 028 $ )

Perte extraordinaire résultant d’une inondation 25 000 $

8 PERTE EXTRAORDINAIRE RÉSULTANT D’UNE INONDATION

Le 11 décembre 2004, une inondationa endommagé le sous-sol de la bâtisseabritant le Musée. Les frais encourus à

la suite de cette inondation sontcouverts par une police d’assurance ets’établissent comme suit :

9 ENCAISSE

L’encaisse porte intérêt quotidienne-ment au taux préférentiel moins1,75 %. Le taux au 31 mars 2005 estde 2,50 %.

62

10 SUBVENTIONS À RECEVOIR DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

Les subventions à recevoir dugouvernement du Québec présentéesà court terme se détaillent commesuit :

2005 2004$ $

Fonds d’exploitationIntérêts courus sur la dette à long terme 337 054 377 612Remboursements de capital sur la dette

à long terme à effectuer au cours du prochain exercice 1 324 425 1 324 425

Autres subventions à recevoir 589 000 628 870

2 250 479 2 330 907

Fonds de maintien des actifsIntérêts courus sur la dette à long terme 285 832 306 278Remboursements de capital sur la dette à long terme à effectuer au cours du prochain exercice 891 392 891 392Autres subventions à recevoir 102 687 57 412

1 279 911 1 255 082

3 530 390 3 585 989

Quant à celles présentées à long terme,elles se détaillent comme suit : 2005 2004

$ $

Fonds d’exploitationSolde des subventions à recevoir au début 14 919 017 4 605 726Amortissement des frais d’émission reportés 9 499 9 499Subventions - Trajectoires 107 956 - Subvention - Le Temps des Québécois 31 713 652 862Subvention - Réserve muséale de la

Capitale nationale 147 556 9 947 074Subventions de capital sur la dette à long terme (1 324 425) (296 144)

Solde des subventions à recevoir à la fin 13 891 316 14 919 017Remboursements de capital sur la dette

à long terme à effectuer au cours du prochain exercice (1 324 425) (1 324 425)

Solde des subventions à recevoir à long terme 12 566 891 13 594 592

Fonds de maintien des actifsSolde des subventions à recevoir au début 14 977 879 13 598 883 Subventions - Immobilisations et

maintien des actifs 1 729 186 1 755 396 Amortissement des frais d’émission reportés 9 726 9 726Subventions de capital sur la dette à long terme (891 392) (386 126)

Solde des subventions à recevoir à la fin 15 825 399 14 977 879 Remboursements de capital sur la dette à long

terme à effectuer au cours du prochain exercice (891 392) (891 392)

Solde des subventions à recevoir à long terme 14 934 007 14 086 487

27 500 898 27 681 079

63

Fonds Fonds FondsFonds de maintien Fonds de maintien Fonds de maintien

d’exploitation des actifs d’exploitation des actifs d’exploitation des actifs Total Total

$ $ $ $ $ $ $ $

Terrains 2 532 891 — — — 2 532 891 — 2 532 891 2 532 891Bâtisses 49 842 291 1 350 697 17 462 098 182 150 32 380 193 1 168 547 33 548 740 34 730 760Ajouts et aménagements des bâtisses 6 860 526 2 988 940 6 549 047 1 591 681 311 479 1 397 259 1 708 738 1 459 962Améliorations locatives 6 000 4 185 000 2 998 2 802 934 3 002 1 382 066 1 385 068 1 773 446Mobilier et équipement 1 879 574 148 222 1 875 721 138 668 3 853 9 554 13 407 27 202Équipement de manutention, de rangement,

de transformation et de production 636 728 1 984 243 518 768 697 943 117 960 1 286 300 1 404 260 1 065 008Équipement d’éclairage et de sonorisation 258 516 518 675 243 093 515 080 15 423 3 595 19 018 20 397Équipement d’activités commerciales 13 375 140 200 13 375 108 675 — 31 525 31 525 18 966Équipement informatique et audiovisuel 491 192 985 686 482 464 745 870 8 728 239 816 248 544 183 847

62 521 093 12 301 663 27 147 564 6 783 001 35 373 529 5 518 662 40 892 191 41 812 479

11 IMMOBILISATIONS

COÛT AMORTISSEMENT CUMULÉ NET

2005

Tous les emprunts bancaires du Muséesont garantis par le gouvernement duQuébec.

Les emprunts bancaires portentintérêt au taux préférentiel. Le taux au31 mars 2005 est de 4,25 %, l’an.

Fonds d’exploitationLe gouvernement du Québec a autori-sé le Musée à contracter des em-prunts temporaires relatifs à son fonc-tionnement pour un montant maxi-mum de 3 000 000 $ ainsi que desemprunts temporaires relatifs à laconception et la réalisation de deuxexpositions permanentes du Musée

pour un montant maximum de3 167 600 $ (2004 : 760 000 $). Au31 mars 2005, le solde des empruntstemporaires était de 899 668 $ (2004 : 760 000 $).

Fonds de maintien des actifsLe gouvernement du Québec a aussiautorisé le Musée à contracter desemprunts temporaires relatifs auximmobilisations et à leur maintien pourun montant maximum de 6 770 252 $(2004 : 4 402 600 $). Au 31 mars2005, le solde des emprunts tempo-raires était de 5 278 021 $ (2004 :3 258 485 $).

12 EMPRUNTS BANCAIRES

NET

2004

64

13 APPORTS REPORTÉS

Les apports reportés présentés àcourt terme se rapportent auxsommes reçues au cours de l’exerciceet destinées à couvrir les charges decertaines expositions débutant ou se

prolongeant au cours des exercicessubséquents. Les variations surve-nues au solde présenté à court termesont les suivantes :

2005 2004$ $

Fonds d’exploitationSolde au début 994 932 348 563 Nouvelles contributions de l’exercice (1 021 055) (1 350 764) Montant reçu pour les exercices subséquents 433 869 1 997 133

Solde à la fin 407 746 994 932

Se détaillant comme suit :Gouvernement du Québec 285 700 952 722 Autres apports reportés 122 046 42 210

407 746 994 932

Les apports reportés présentés à longterme comprennent les engagementsdu gouvernement du Québec relatifsaux immobilisations et à leur maintienainsi que pour les expositions

2005 2004$ $

Fonds d’exploitationSolde au début 34 149 027 25 288 244 Subvention - Le Temps des Québécois 31 713 652 861Subventions - Trajectoires 107 956 —Subvention - Réserve muséale

de la Capitale nationale 147 556 9 947 074Amortissement des apports reportés (1 923 336) (1 739 152)

Solde à la fin 32 512 916 34 149 027

Fonds de maintien des actifsSolde au début 5 172 326 4 415 593Subventions - Maintien des actifs 1 729 186 1 755 396Amortissement des apports reportés

et dépenses d’entretien et réparations (1 382 850) (998 663)

Solde à la fin 5 518 662 5 172 326

38 031 578 39 321 353

permanentes Le Temps des Québécoiset Trajectoires. Les variations surve-nues au solde présenté à long termesont les suivantes :

(redressé)

DETTE À LONG TERME

65

2005 2004$ $

Emprunts sur billet du Fonds de financement du gouvernement du Québec, garantis par le gouvernement du Québec

Fonds d’exploitation - 5,48 % remboursable par versements annuels en capital de 432 898 $, échéant le 24 octobre 2008 1 731 593 2 164 491- 4,153 % remboursable par versements annuels en capital de 86 971 $, échéant le 1er octobre 2008 347 884 434 855- 5,39 % remboursable par versements annuels en capital de 210 070 $, échéant le 2 avril 2007 630 211 840 281 - 7,16 % remboursable par versements annuels en capital de 86 073 $, échéant le 1er octobre 2007 688 587 774 660 - 5,149 % remboursable par versements annuels en capital de 508 413 $, échéant le 1er octobre 2013 9 659 839 10 168 252

13 058 114 14 382 539Versements échéant en deça d’un an ( 1 324 425 ) ( 1 324 425 )

11 733 689 13 058 114 Fonds de maintien des actifs - 5,95 % remboursable par versements annuels en capital de 420 737 $, échéant le 1er décembre 2010 5 048 846 5 469 583 - 4,311 % remboursable par versements annuels en capital de 84 528 $, échéant le 1er octobre 2008 338 111 422 639- 6,85 % remboursable par versements annuels en capital de 306 580 $, échéant le 1er octobre 2007 4 598 700 4 905 280- 7,16 % remboursable par versements annuels en capital de 79 547 $, échéant le 1er octobre 2007 636 373 715 920

10 622 030 11 513 422Versements échéant en deçà d’un an ( 891 392 ) ( 891 392 )

9 730 638 10 622 030

21 464 327 23 680 144

14

Les versements en capital sur la detteà long terme sont acquittés annuelle-ment à même les subventions du gou-vernement du Québec prévues à cettefin.

Les montants prévus des versementsen capital à effectuer sur la dette àlong terme au cours des cinq prochainsexercices, en assumant que les

2006 2 215 817 $2007 2 215 8172008 2 215 8172009 2 005 7472010 1 401 350

refinancements seraient réalisés àl’échéance selon les mêmes condi-tions, se détaillent comme suit :

2005 2004$ $

Solde au début 3 904 901 3 856 983Reçus émis 62 060 47 918

Solde à la fin 3 966 961 3 904 901

15 PIÈCES DE COLLECTION REÇUES PAR DONATION

Le Musée émet des reçus pour despièces de collection reçues par dona-tion. La valeur de ces pièces est sanc-tionnée par la Commission canadienne

d’examen des exportations de biensculturels. La valeur cumulative de cesreçus émis depuis 1991 s’établitcomme suit :

66

Régimes de retraiteLes membres du personnel du Muséeparticipent au Régime de retraite desemployés du gouvernement et desorganismes publics (RREGOP), auRégime de retraite du personnel d’en-cadrement (RRPE) ou au Régime deretraite des fonctionnaires (RRF). Cesrégimes interentreprises sont à presta-tions déterminées et comportent desgaranties à la retraite et au décès.

17 AVANTAGES SOCIAUX FUTURS

Un montant de 849 796 $ provenantdu Fonds d’exploitation a été transféréà deux nouveaux fonds, soit 609 796 $

18 VIREMENTS INTERFONDS

Provisions pour vacances et congés de maladie

2005 2004

Congés CongésVacances de maladie Vacances de maladie

$ $ $ $

Solde au début 877 940 1 982 489 739 000 1 785 493Charge de l’exercice* 800 622 97 839 747 727 555 037Prestations versées

au cours de l’exercice (786 438) (239 983) (608 788) (358 041)

Solde à la fin 892 124 1 840 345 877 939 1 982 489

* Correction apportée en 2004-2005 afin d’ajuster la provision pour congés de maladie conformément au communiqué du Contrôleur des finances émis le 23 mars 2005.

Les cotisations du Musée imputéesaux résultats de l’exercice, s’élèvent à391 461 $ (2004 : 356 921 $). Les obli-gations du Musée envers ces régimesgouvernementaux se limitent à sescotisations à titre d’employeur.

2005 2004$ $

Intérêts versésIntérêts versés sur emprunts

au Fonds de financement 1 489 697 1 019 228Intérêts versés sur emprunts temporaires 162 262 104 725

1 651 959 1 123 953

16 FLUX DE TRÉSORERIE

au Fonds des expositions et 240 000 $au Fonds pour améliorations préven-tives-sinistres.

67

Action en justice en dommages et intérêtsUne action en justice en dommages etintérêts a été intentée contre le Muséepour un montant de 201 750 $. Selonl’opinion du Musée, aucun passifimportant ne peut résulter de cetteaction.

Conventions collectives des employés du secteur publicLes conventions collectives desemployés du Musée sont arrivées àéchéance le 30 juin 2003 et le31 décembre 2003.

Le 9 janvier 2004, la Cour supérieure aprononcé un jugement dans le dossierde l’équité salariale. Le 15 juin 2004, legouvernement a rendu public le cadrebudgétaire de sa politique derémunération qui limite le redresse-ment de la rémunération dansl’ensemble des secteurs public et para-public à 12,6 % sur une période de six

19 ÉVENTUALITÉS

20 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS

21 CHIFFRES COMPARATIFS

Subventions à recevoir du gouvernement du QuébecAu 31 mars 2005, la juste valeur dessubventions à recevoir du gouverne-ment du Québec de 30 339 601 $(2004 : 30 580 786 $) s’établissait à31 515 409 $ (2004 : 32 128 748 $).

Dette à long termeAu 31 mars 2005, la juste valeur de ladette à long terme de 23 680 144 $(2004 : 25 895 961 $) s’établissait à25 478 838 $ (2004 : 28 127 813 $),

compte tenu de l’actualisation des fluxde trésorerie au cours du marché pourdes titres de nature semblable quant àl’échéance et taux d’intérêt.

Instruments financiers à court termeLes valeurs comptables desinstruments financiers à court termesont représentatives de leur justevaleur en raison de leur brèveéchéance.

Certains chiffres de 2004 ont étéreclassés pour les rendre conformes àla présentation adoptée en 2005.

ans, soit du 1er avril 2004 au 31 mars2010. Ce cadre budgétaire couvre lerenouvellement des ententes avec lesemployés syndiqués ainsi que ledossier de l’équité salariale.

En principe, les ajustements salariauxqui seront négociés pour les employésde la fonction publique serontappliqués aux échelles salariales duMusée avec rétroactivité aux mêmesdates. Également, le Musée procèdeactuellement à ses propres travauxd’équité salariale, tel qu’exigé par laCommission de l’équité salariale qui areconnu le Musée comme unemployeur autonome et distinct duConseil du trésor.

Le gouvernement est présentementen pourparlers avec ses différentesassociations, de sorte que l’impactmonétaire demeure indéterminé pourle Musée.

rapportannuel - archives.enap.caarchives.enap.ca/bibliotheques/poq/030076730/2004-2005.pdf ·...

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