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Rapport sur les activités de la phase de démarrage de la Bay View Alliance (BVA) financée par le COQES : un projet de recherche en collaboration sur le leadership du corps professoral pour l’apprentissage amélioré 1er mars 2012 - 31 octobre 2012

Lorne Whitehead, Bay View Alliance

Publié par

Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur

1, rue Yonge, bureau 2402

Toronto (Ontario) Canada M5E 1E5

Téléphone : 416 212-3893 Télécopieur : 416 212-3899 Site Web : www.heqco.ca Courriel : [email protected]

Se référer au présent document comme suit : Whitehead, L. (2013). Rapport sur les activités de la phase de démarrage de la Bay View Alliance (BVA) financée par le COQES : un projet de recherche en collaboration sur le leadership du corps professoral pour l’apprentissage amélioré, 1er mars 2012 - 31 octobre 2012. Toronto : Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur.

Les opinions exprimées dans ce rapport de recherche sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue ou les politiques officielles du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur ou d’autres agences ou organismes qui ont offert leur soutien, financier ou autre, à ce projet.© Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2013

Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur 1

Table des matières

Qu’est-ce que la BVA? .................................................................................................... 3

Résumé des activités de la phase de démarrage ............................................................ 4

Réunions et ateliers de la BVA ........................................................................................ 5

Interactions exploratoires entre campus ................................................................................... 5

Réunion du comité directeur de la BVA à la Carnegie Foundation .......................................... 5

Organisation d’un sommet sur la transformation des cours par la BVA et l’Université du Texas à Austin .................................................................................................. 6

Organisation par la BVA et l’Université du Kansas d’une conférence sur la façon de favoriser la culture scientifique et la pensée critique grâce à la transformation des cours de niveau d’entrée .................................................................................................... 7

Participation des membres du centre de coordination de la BVA à un atelier d’exploration des communautés d’amélioration en réseau à la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching ............................................................................................. 8

Participation et exposé de la BVA à la conférence du Reinvention Center sur l’amélioration de l’enseignement au premier cycle à Washington (DC) ............................. 8

Prochaines étapes .................................................................................................................... 9


Le présent rapport porte sur les activités entreprises pendant la phase de démarrage du projet de la Bay View Alliance (BVA), pour lequel le Conseil ontarien de la qualité de l'enseignement supérieur (COQES), par l’entremise de son Fonds d’encouragement à la recherche et à l’innovation, a généreusement versé 20 000 $ en guise de partenariat initial. Trois fondations (Alfred P. Sloan Foundation, Spencer Foundation et Teagle Foundation) ont également soutenu financièrement cette phase. Nous sommes très heureux de pouvoir annoncer que grâce en partie au financement de démarrage accordé par le COQES, la Bay View Alliance a reçu une subvention de 803 942 $ US de la Alfred P. Sloan Foundation pour appuyer le centre de coordination de la BVA et le lancement de la prochaine phase opérationnelle de la BVA (consulter le communiqué à l’annexe 1). La BVA cherche aussi activement à obtenir des fonds pour les sous-thèmes de recherche, décrits dans le présent rapport, qu’étudieront les établissements membres.


Qu’est-ce que la BVA? Le milieu de l’enseignement supérieur subit des pressions croissantes pour améliorer l’accès, la persévérance et le taux d’obtention d’un diplôme des étudiants et étudiantes, en particulier dans les domaines des mathématiques et des sciences. En outre, la société exige que l’apprentissage des étudiants et étudiantes soit lié aux besoins sociétaux actuels et leur permette d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires à notre économie concurrentielle axée sur le savoir. Dans un climat de restrictions financières continuelles où le coût des études supérieures ne cesse de croître, les étudiants et étudiantes risquent de ne pas avoir accès à l’expérience d’apprentissage d’excellente qualité qu’ils méritent ni de recevoir cet apprentissage. Il est donc urgent d’améliorer l’efficience et l’efficacité dans l’ensemble du système afin de ne pas gaspiller les talents et investissements. Dans la littérature sur l’enseignement supérieur, un grand nombre d’idées et d’initiatives ont été présentées pour répondre à ces enjeux. Elles vont des interventions internes, visant par exemple à améliorer les aptitudes à l’enseignement et la pédagogie, à intégrer l’utilisation de la technologie et à accorder plus de place à l’excellence en enseignement pour l’avancement et la permanence, jusqu’aux incitatifs externes, comme le financement basé sur le rendement pour les établissements et l’aide financière. Toutefois, apporter des améliorations réelles et durables est une tâche difficile, et trop souvent les effets de telles interventions se sont révélés insuffisants ou de courte durée. Fondamentalement, il s’agit d’un problème qui concerne le changement organisationnel ou l’absence d’un tel changement. De récents travaux de recherche sur la gestion du changement organisationnel, appelée « science de l’amélioration » dans certains cercles, ont permis d’établir les principes à suivre pour faire face aux problèmes sociaux complexes. Ces principes sont simples, mais quelque peu contraires à l’intuition. Par exemple, en ce qui concerne l’amélioration de l’éducation, il semble évident que ce qu’il faut améliorer, c’est la façon dont nous enseignons. À cet égard toutefois, ce que l’on néglige généralement est la question sous-jacente demandant pourquoi nous enseignons comme nous le faisons. Cela est important, car les recherches montrent que le principal obstacle au changement est l’absence d’une compréhension, d’un soutien et d’un enthousiasme suffisants relativement aux nouvelles approches nécessaires. Les recherches dans le domaine de la science de l’amélioration ont montré que, grâce à la recherche en collaboration entreprise par des « communautés d’amélioration en réseau », il est possible d’aborder ce problème sous-jacent tout en s’attaquant simultanément aux problèmes superficiels plus faciles à décrire. Dans le cas de l’enseignement supérieur, le problème sous-jacent est le manque de compréhension de trois éléments : (a) le problème est réel; (b) le problème peut être réglé; (c) il est urgent que nous le réglions. Notre projet vise à rassembler des éducateurs de premier plan qui ont déjà pu constater l’efficacité des communautés d’amélioration en réseau et sont maintenant profondément convaincus qu’elles peuvent contribuer à la réalisation d’importants progrès dans l’enseignement et l’apprentissage dans le domaine de l’éducation supérieure. La Bay View Alliance est un réseau de tels éducateurs provenant d’un petit groupe d’universités. Le réseau se donne pour tâche d’accélérer le taux d’adaptation, l’exploration et l’intégration efficace de méthodes d’enseignement qui favorisent l’amélioration de l’apprentissage par les étudiants et étudiantes. Représentant une variété de membres clés du corps professoral et du personnel administratif, les universitaires de la BVA travailleront comme une communauté en réseau pour mener des recherches sur l’amélioration et relever et diffuser des méthodes améliorées permettant d’encourager les professeurs à adopter de meilleures pratiques d’enseignement. LA BVA vise ainsi à aider les établissements à renforcer leur capacité organisationnelle d’améliorer de façon continue l’enseignement et l’apprentissage en se concentrant sur le changement au niveau des départements ou des unités.


Au vu du taux d’adoption actuel insuffisant des méthodes d’enseignement améliorées déjà établies, le travail de la BVA est important. Des pressions financières et sociales considérables et toujours croissantes s’exercent sur les établissements d’enseignement supérieur afin qu’ils améliorent leur efficacité. En même temps, au cours des 20 dernières années, on a beaucoup appris sur la façon dont les établissements peuvent s’améliorer en combinant des techniques de leadership et des recherches sur l’amélioration qui ne portent pas tant sur la question de ce que l’on peut faire, mais plutôt sur la façon dont on peut y parvenir. Il est bien établi que pour que les efforts en vue du changement mènent à l’excellence, il faut que les personnes au sein des organisations comprennent et acceptent le changement souhaité et y croient. C’est maintenant le bon moment d’apprendre comment ces principes de leadership généraux peuvent être efficacement adaptés et s’appliquer à l’enseignement supérieur, en particulier chez les membres du corps professoral qui enseignent au premier cycle. La BVA s’efforce de répondre à ces enjeux.

Résumé des activités de la phase de démarrage Parmi les principales activités entreprises pendant la phase de démarrage de la Bay View Alliance, citons les suivantes : étudier la faisabilité du concept de la BVA dans les établissements membres proposés, obtenir la participation et le soutien résolu des établissements, effectuer la planification initiale des sous-thèmes ou interventions de recherche qui seront explorés ou entreprises après la phase de démarrage en utilisant le modèle de communauté d’amélioration en réseau (CAR). Ces activités ont nécessité un nombre considérable d’interactions entre les membres du corps professoral et les dirigeants des établissements membres de la BVA, notamment pour assurer la participation des professeurs qui n’avaient pas pris part à la mise sur pied de la BVA. Les résultats obtenus ont été encourageants : nous sommes maintenant sûrs que l’idée de la BVA a du sens pour une grande proportion de membres du corps professoral. Il est maintenant clair que de nombreux membres du corps professoral souhaitent participer aux activités de la BVA, même s’ils auront besoin d’un certain accompagnement pour ce faire. La clé est de faire en sorte qu’ils conservent leur autonomie et leur créativité tout en créant suffisamment de points communs pour que les objectifs globaux de la recherche soient atteints. Nous avons été intéressés et quelque peu surpris de pouvoir constater que les membres du corps professoral considèrent que les « sous-thèmes de recherche » sont une idée séduisante et qu’ils aimeraient participer à ce genre d’interventions ciblées. Nous présentons ci-dessous un aperçu des activités particulières entreprises pendant la phase de démarrage ainsi qu’un court résumé de leurs résultats. L’annexe B comprend en outre la description des activités de participation des membres du corps professoral et des dirigeants au niveau des établissements. Tout au cours de la phase de démarrage, une série de réunions clés et d’ateliers ont été organisés pour préciser les principaux domaines sur lesquels la BVA se penchera et susciter l’adhésion sur une plus grande échelle. Une bonne partie du temps a servi à élaborer les structures de gestion et de gouvernance de la BVA. Cela a inclus l’embauche d’un chef des programmes chargé d’administrer les activités du centre de coordination de la recherche de la BVA au sein des établissements membres et entre eux. En plus de réunions et d’ateliers particuliers décrits en détail plus loin, le centre de coordination de la BVA :

a organisé des réunions spéciales en personne les 23 mars, 23 mai et 25 mai avec Linda Slakey, de l’Association of American Universities (AAU), Dan Bernstein, de l’Université du Kansas, et Katrina Evans, Lorne Whitehead, Mary Huber et Pat Hutchings;

a eu de nombreuses conversations téléphoniques avec divers membres du réseau de la BVA et a tenu des conférences téléphoniques avec des membres du centre de la coordination de la recherche de la BVA;

a mené des consultations auprès de spécialistes des CAR à la Carnegie Foundation.


Réunions et ateliers de la BVA

Interactions exploratoires entre campus Pendant la phase de démarrage, l’une des principales priorités a été de prendre les idées élaborées par les promoteurs de la BVA et d’évaluer si elles convenaient aux membres du corps professoral et aux administrateurs des universités qui n’avaient pas pris part à leur élaboration. Naturellement, nos efforts à cet égard se sont concentrés sur les campus membres de la BVA.

Le processus a commencé par des conférences téléphoniques avec des membres du corps professoral de l’Université Queen’s, de l’Université de l’Indiana et de l’Université du Texas à Austin ainsi que par des conversations en personne à l’Université de la Colombie-Britannique. À partir de ces conversations et d’autres échanges avec des membres de la BVA, on a élaboré un plan pour la participation en personne des sept campus de la BVA. Ce plan prévoyait la tenue sur deux campus de la BVA de réunions rassemblant les professeurs intéressés de l’ensemble de la BVA (décrites dans les sections 3 et 4 plus loin). Étant donné qu’il faudrait du temps pour organiser ces réunions, on a jugé qu’il serait en outre souhaitable de tenir rapidement sur deux campus une réunion « locale » où Lorne Whitehead pourrait présenter les idées de la BVA aux membres du corps professoral et aux administrateurs locaux et recueillir leurs réactions et suggestions. La première de ces consultations locales a eu lieu le 29 avril à l’Université de la Saskatchewan. Lorne Whitehead a présenté un exposé sur la BVA et a rencontré individuellement pour des échanges animés le vice-recteur principal, deux groupes de professeurs, et le comité de l’enseignement du sénat. La deuxième consultation locale a eu lieu à l’Université de l’Indiana et a suivi un format similaire, sauf que Lorne Whitehead, plutôt que de faire une allocution générale, a présenté un exposé d’introduction au début de chaque réunion de groupe. Au cours de ces deux réunions, la principale surprise a été qu’il n’y a pas eu de surprise. Il était évident que les représentants de la BVA sur ces campus comprenaient bien comment les concepts de la BVA seraient interprétés par les membres du corps professoral. Dans la plupart des cas, les initiatives d’amélioration sur un campus provoquent soit l’enthousiasme des administrateurs soit celui des membres du corps professoral, mais non les deux. Il y a presque toujours un groupe qui manifeste une ferme opposition. En ce qui concerne la BVA, l’un des éléments qui a semblé tout particulièrement plaire à tous les groupes est le réseautage sur lequel se fonde cette initiative de recherche. Beaucoup ont jugé rassurant et avantageux de pouvoir comparer leurs notes avec des collègues lointains faisant face à des enjeux semblables. La possibilité de faire cela d’une façon susceptible de raisonnablement produire des résultats concrets a suscité un vaste intérêt. Ces consultations ont ouvert la voie aux discussions du comité directeur de la BVA, lequel a ensuite commencé à planifier le lancement de la BVA, comme cela est décrit ci-dessous.

Réunion du comité directeur de la BVA à la Carnegie Foundation Le 24 mai, le comité directeur de la BVA s’est réuni au siège social de la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching sur le campus de l’Université Stanford à Palo Alto (Californie). Y ont assisté


22 représentants des six établissements membres à l’époque1 ainsi que la Carnegie Foundation. Dans son

rapport, Lorne Whitehead a indiqué que l’on avait réussi à obtenir du financement de démarrage et a décrit ses récentes visites dans les établissements membres afin d’évaluer leur intérêt pour la BVA, comme l’avaient demandé les bailleurs de fonds. Il a fait part des nouvelles perspectives recueillies lors de ces visites, et a demandé à chaque établissement de diffuser des renseignements sur les visites et les domaines actuels susceptibles d’être explorés plus en profondeur grâce à la BVA. Tony Bryk, président de la Carnegie Foundation, a présenté un exposé sur la stratégie d’incubation de communautés d’amélioration en réseau de la fondation. Cette stratégie a pour but d’accroître, grâce à la « science de l’amélioration », la capacité des établissements en ce qui concerne la pratique et l’amélioration et de renforcer les réseaux en vue de faciliter le changement. Le comité a également discuté du rôle de la théorie des CAR dans l’approche suivie par la BVA ainsi que d’autres sujets, notamment : endroit où chaque CAR tiendrait des réunions sur les thèmes afin d’effectuer le travail d’amélioration; conduite d’expériences sur la façon de faire l’essai de nouvelles méthodes; formulation d’hypothèses aux fins d’essais en plusieurs endroits. Le comité a décidé que les universités proposeraient des projets avec l’accord de la BVA, et que le réseau de la BVA diffuserait les résultats par l’entremise des universités et d’autres organismes comme l’AAU. La BVA sera un réseau de réseaux, se concentrant sur le leadership en matière de mise en œuvre plutôt que sur les dernières améliorations en matière d’enseignement. Elle fournira aux établissements une structure, des connaissances et des ressources globales sur la science de l’amélioration et l’évaluation du changement. Le comité a discuté de l’adhésion à la BVA. Les établissements ont convenu d’une contribution annuelle de 10 000 $ ainsi que de l’ajout graduel d’au plus trois ou quatre nouveaux membres, en particulier d’établissements qui sont clairement sur une voie d’amélioration semblable à celle de la BVA. Le comité a aussi discuté de la structure de la BVA et de la participation des membres par l’intermédiaire d’ateliers et de réunions. On a proposé que des réunions en petit groupe aient lieu trois fois par année, que le comité directeur se réunisse une ou deux fois par année, et qu’un atelier annuel soit organisé avec des représentants du corps professoral à tous les niveaux. En fonction des questions soulevées au cours de la réunion et des visites auprès des corps professoraux, divers thèmes de recherche ont été proposés pour les trois prochaines années, notamment : transformation des cours, élaboration de mesures, rôle des centres d’enseignement et d’apprentissage; établissement d’un lien avec les départements et des modèles d’amélioration continue; préparation des étudiants et étudiantes; soutien aux membres du corps professoral afin qu’ils prennent des risques touchant l’enseignement et l’apprentissage.

Organisation d’un sommet sur la transformation des cours par la BVA et l’Université du Texas à Austin Le 20 juin, la BVA et l’Université du Texas à Austin ont organisé un sommet sur l’amélioration de l’enseignement au premier cycle intitulé « Sustainability: From Innovation to Lasting Impact in Undergraduate Educational Reform » (viabilité : de l’innovation à des effets durables dans la réforme de l’enseignement au premier cycle). L’Université du Texas à Austin a présenté les résultats de la première année de son projet pilote visant à transformer les cours de base généraux, et les universités membres de la BVA ont fait part de meilleures pratiques et discuté d’idées pour des initiatives et interventions visant la transformation des cours.

1 L’ajout d’un septième établissement, l’Université de la Californie à Davis, a été approuvé lors de la réunion.


Le sommet a réuni des participants provenant des universités membres de la BVA (Université de la Colombie-Britannique, Université de la Californie à Davis, Université de l’Indiana à Bloomington, Université du Kansas, Université de la Saskatchewan, Université Queen’s) ainsi que des représentants de la Sloan Foundation et de l’Université du Wisconsin à Madison. Le sommet était le premier d’une série qui explorera les difficultés d’adapter les réformes en classe pour répondre aux besoins des grands établissements de recherche. À la fin du sommet, les participants ont discuté d’idées d’intervention que les membres de la BVA pourraient mettre à l’essai sur leur campus, notamment : comment mieux préparer les nouveaux étudiants et étudiantes aux cours de mathématiques de niveau universitaire; comment assurer le bon transfert des cours; façons d’utiliser les données pour encourager le corps professoral à essayer de nouvelles méthodes d’enseignement; rapidité avec laquelle les nouveaux professeurs peuvent concevoir un cours; comment les comités d’évaluation de la permanence examinent l’enseignement.

Organisation par la BVA et l’Université du Kansas d’une conférence sur la façon de favoriser la culture scientifique et la pensée critique grâce à la transformation des cours de niveau d’entrée Les 2 et 3 octobre, la BVA et l’Université du Kansas ont organisé une conférence intitulée « Advancing Scientific Literacy and Critical Thinking through Transformed Entry-level Courses ». La conférence portait surtout sur les cours susceptibles de fournir une culture scientifique générale, mais s’est intéressée aussi aux travaux pouvant améliorer la pensée critique dans tous les domaines d’enseignement. Des membres du corps professoral et des spécialistes de l’enseignement des sept universités membres de la BVA ont participé à la conférence ainsi que des collègues de l’Association of Public Land-Grant Universities (APLU) et du centre de coordination de la BVA. La conférence a permis d’explorer quatre domaines où le leadership pourrait être le plus utile :

utiliser des ressources pour établir des agents de changement;

encourager la prise en charge et l’analyse de l’efficacité de l’enseignement au niveau des programmes;

reconnaître et honorer l’excellence de l’apprentissage dans les cours et programmes;

fournir aux membres du corps professoral des preuves relatives à l’apprentissage susceptibles de les encourager à modifier leurs cours, programmes ou pédagogie.

Les membres de la BVA croient que ce genre d’interventions aurait une incidence directe sur la mise en œuvre de pratiques de conception pédagogique et d’enseignement, sur l’enrichissement de la culture dans les établissements ainsi que sur les attentes relatives à l’enseignement et à l’apprentissage. Les participants ont proposé des interventions que les membres de la BVA pourraient mettre à l’essai, notamment :

établir des bases de référence pour les cours de science de niveau d’entrée; appuient-ils la culture scientifique?

aider les membres du corps professoral à réfléchir à des changements durables; engager des conversations;

interroger les membres du corps professoral sur le rôle du centre d’enseignement et d’apprentissage;

utiliser les activités perturbatrices (retraites, ateliers) comme des occasions de conversation;

utiliser les données pour influer sur le changement;


créer des équipes pédagogiques ayant des connaissances en science de l’enseignement et de l’apprentissage;

créer de nouvelles façons de recueillir et de transférer le travail des départements; éviter de repartir à zéro.

On a demandé aux participants de s’entretenir avec leurs collègues pour déterminer quelles interventions ils aimeraient entreprendre sur leur campus. Ces idées contribuent aux discussions concernant la mesure des données de référence et les interventions jugées le plus prometteuses.

Participation des membres du centre de coordination de la BVA à un atelier d’exploration des communautés d’amélioration en réseau à la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching Les 18 et19 octobre, les membres du centre de coordination de la BVA ont participé à un atelier d’exploration organisé par la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching. Y ont également participé des collègues de plusieurs autres initiatives désireux de s’organiser en communautés d’amélioration en réseau (CAR), notamment le Mathematics Teacher Education Partnership, dirigé par Howard Gobstein de l’APLU, membre du comité directeur de la BVA. La BVA avait pu entendre les exposés sur les CAR présentés par Tony Bryk au cours de plusieurs de ses réunions d’organisation en 2011-2012, mais il a été utile de voir comment les idées de la Carnegie avaient progressé depuis lors et de s’entretenir avec d’autres sur la façon d’utiliser ces idées dans notre travail. Les séances ont notamment porté sur les sujets suivants : arguments en faveur des CAR, principes de base de la science de l’amélioration établis par la Carnegie Foundation, compréhension des problèmes grâce à l’analyse des causes fondamentales, utilisation d’énoncés d’objectifs et de diagrammes des facteurs pour organiser les efforts d’amélioration, mesure en vue de l’amélioration, cycles planifier-faire-penser-agir, création des structures et des capacités nécessaires aux réseaux.

Participation et exposé de la BVA à la conférence du Reinvention Center sur l’amélioration de l’enseignement au premier cycle à Washington (DC) Le 9 novembre, des membres du centre de coordination et du comité directeur de la BVA ont participé à la conférence du Reinvention Center tenue à Washington (DC). La réunion de deux jours des vice-recteurs à l’enseignement au premier cycle a permis d’obtenir un aperçu des efforts actuels qui sont faits en vue d’améliorer et d’évaluer l’enseignement au premier cycle en sciences, technologie, génie et mathématiques (STGM) à la suite du récent rapport sur la recherche en éducation axée sur les disciplines. Martin Storkdieck, de la National Science Foundation (NSF), a prononcé le discours d’ouverture et décrit les enjeux de politique actuels touchant l’enseignement supérieur en STGM, notamment la demande en emplois dans ces disciplines, la diversité croissante des cheminements dans ces domaines, et la nécessité d’améliorer l’enseignement au premier cycle dans ces programmes. Il a passé brièvement en revue les enjeux, notamment les priorités changeantes des gouvernements et l’apprentissage en ligne. Dans l’ensemble, il a signalé que l’on se souciait moins des connaissances liées à une discipline, mais davantage de l’apprentissage de pratiques scientifiques en vue d’acquérir des compétences scientifiques. Il a noté que, pour l’enseignement supérieur, l’une des principales implications de ce changement était la nécessité de généraliser l’adoption de l’enseignement empiriquement validé. Les représentants de la BVA ont pu rencontrer divers intervenants et faire connaître les objectifs et activités de la BVA. Lorne Whitehead et David Stewart ont rencontré Tobin Smith (v.-p. des politiques à l’AAU) et Kristen Hodge de l’AAU pour discuter des synergies entre la BVA et la nouvelle initiative de l’AAU en matière


de STGM. Ils ont également rencontré Linda Slakey (anciennement de la NSF) pour discuter de la stratégie de groupe de recherche de la BVA et l’inviter à devenir membre du centre de coordination de la BVA. Ils ont ensuite rencontré Myles Boylan, agent des subventions de la NSF, pour discuter d’un éventuel soutien de la NSF aux activités de la BVA. Le dernier jour, Lorne Whitehead et Sonya Stephens de l’Université de l’Indiana à Bloomington ont mené un panel sur l’enseignement fondé sur la recherche (« Research-Informed Teaching ») qui a permis d’expliquer la méthode expérimentale unique suivie par la BVA pour accélérer la réforme dans l’enseignement au premier cycle en STGM.

Prochaines étapes Les activités décrites ont été résumées dans une demande de subvention de 800 000 $ présentée à la Sloan Foundation pour la mise sur pied et l’organisation de la Bay View Alliance. La demande a été approuvée et la Bay View Alliance a maintenant commencé ses activités.

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