rapport stage gcm l.afazali_3rd univ year
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
AFAZALI SIMBA Pascal /g3 géologie UNILU
INTRODUCTION
Ce travail s’inscrit dans le programme du Ministère national de
l’Enseignement Supérieur et Universitaire, qui prévoit un stage de professionnalisation a la fin du
premier cycle en sciences géologiques, en ce cas précis.
Nous allons profiter par cette présente la Générale de carrière de Mines
GCM pour avoir accepte de nous encadre un mois durant, surtout d’avoir accepté de nous amener a
mainte reprises sur son site d’exploitation de Kanfundwe, et plus des 5 sites en cours de
prospection, ce mérite aussi revient a tous encadreur de différents services nous disons merci. Ce
stage su cour du quel nous avons appris beaucoup, nous a permis de passer dans 5 services
différents, et qui font objet de ce travail :
- Service de sélectivité ;
- Service de Prospection par sondage ;
- Service de prospection de surface ;
- Service de Topographie, et
- Service de Cartographie et Technique Informatique.
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CHAP.I. PRESENTATION DE LA GENERAL DES CARIERE ET DES MINES
I.1. BREVE PRESENTATION
La Générale des Carrières et des Mines exploitait dans la province du
Katanga, il y a encore quelques temps et ce avant la mise en application du nouveau code minier,
des gisements de cuivre, de cobalt et de zinc étendus sur une concession de ± 18.900 km2 de cuivre
et autres associés, et de 14.000km2 d'étain et accompagnateurs. Cette exploitation minière est
encore organisée dans les trois groupes de la société, à savoir : Sud (Lubumbashi), Centre (Likasi)
et Ouest (Kolwezi).
I.2. HISTORIQUE
La Générale des Carrières et des Mines en abrégé, « GECAMINES » et en
sigle GCM, est une entreprise publique de droit congolais, à caractère commercial et industriel.
Elle appartenait à 100 % à l’Etat congolais. Elle a constitué pendant longtemps l’épine dorsale de
l’économie congolaise grâce à sa capacité contributive très importante dont le record s’élève à 368
millions de dollars comme contribution sous forme d’impôts, taxes et droits divers réalisés en
1988.
De nos jours elle compte un personnel de 12.000 travailleurs ainsi que des
sites industriels qui sont répartis sur toute la concession dans différentes villes à savoir
Lubumbashi, Likasi situé à 120 km de Lubumbashi et Kolwezi situé à environ 300 km de
Lubumbashi.
I.3. GENÈSE DE LA GÉCAMINES
L'Union minière du Haut Katanga (UMHK) fut un groupe industriel minier
belge établi au Katanga, dans l'actuelle République démocratique du Congo (anciennement, État
indépendant du Congo, et à partir de 1908, Congo belge, puis Zaïre de 1972 à 1997). Elle fut
fondée le 28 octobre 1906 par la fusion entre une compagnie créée par Léopold II et Tanganyika
Concessions Ltd (un groupe britannique créé par Cecil Rhodes, qui prospecta les minerais au
Katanga à partir de 1899, et obtint des concessions en 1900), afin d'exploiter les richesses
minérales de la région. Elle fut propriété de la Société Générale de Belgique, la plus grande société
commerciale de Belgique (qui contrôlait environ 70 % de l'économie du Congo).
Ces trois derniers produits sont des métaux qui étaient récupérés lors du
traitement en Belgique du cuivre brut et des cendres de zinc. La première mention, en Europe de
l’existence de mines de cuivre du Katanga figure dans le rapport du 22 mars 1798 de l’explorateur
portugais José Maria de Lacerdas qui signale que le grand chef Cazembe ״ possède des mines, de
cuivre et d’or et en guerre avec un chef dont la terre produisait du cuivre jaune ״ . Puis c’est au tour
de deux métis portugais (1806), de bouton et Speke (1858) et de Cameron (1874) de signaler les
mêmes mines ou d’en avoir ou les croisettes. En 1893, après quatre expéditions menées par Bia,
Franqui, le Marinel, Jules Cornet établit la carte minéralogique du Katanga.
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I.4. UMHK (Union Minière du Haut Katanga)
L’exploitation du cuivre par les mangeurs de cuivre remonte à la nuit des
temps et l’on a peu de renseignements sur cette période. L’industrie du cuivre fut florissante
surtout avant la conquête du Katanga par les Bayeke au 19ème siècle. Mais dès le 16ème siècle de
notre ère, d’importantes quantités de ce métal provenant de l’actuel Katanga se retrouvent à l’ouest
à la cote atlantique en Angola, chez les Azande et les Mangbetu au Nord, en route vers la Côte
d’Ivoire et le Ghana, et à la cote de l’océan indien à l’Est.
Après l’invocation des esprits de la mine pour les sorciers et les chefs
coutumiers, les opérations minières proprement dites commençaient les femmes et les enfants
récoltaient la malachite à fleur de sol, tandis que les hommes aller cherchaient au fond de puits et
des exactions vingt à trente fours, hauts de près de deux mètres étaient édifiés, à chacun d’eux était
attaché un maître fondeur initié légendaire des traditions ancestrales, maître des opérations sur du
charbon de bois et des bichettes enflammées, on verse la malachite concassée avant que le four soit
colmaté avec de l’argile. Et alors les souffleurs s’acharnent en un tenace effort dans les cuvettes.
Ces blocs de métal détachés des cuvettes sont raffinés dans des fours plus petits et coulés dans des
moules pour être transformés en lingots, en fil de cuivre, en houes, en bracelets et en ces célèbres
croisettes, symbole du vieux Katanga minier. Dès le XVIème siècles d’importantes quantités du
cuivre Katangais sont apportées jusqu’à la côte d’Angola et de là, vers l’Europe. Au XVème ces
quantités sont plus considérables, vers le nord, le cuivre du Katanga se retrouve chez les Azande et
les Mangbetu et plus loin encore jusqu’en Côte d’Ivoire et au Ghana.
I.5. MANGEURS DE CUIVRE
La Gécamines, ou Société générale des carrières et des mines, est une
société d'état gérant une grande partie des exploitations minières de la province du Katanga au
Congo (Kinshasa). Elle fut créée pour remplacer l'Union minière du Haut Katanga. Ces
productions majeures sont le cuivre, le cobalt, le zinc, le nickel, et accessoirement l’uranium.
Actuellement, La Gécamines exploite dans la province du Katanga en
République Démocratique du Congo des gisements de cuivre, de cobalt et de zinc situés dans une
concession d’une superficie de 20.000 Km² qui s’étend de l’est à l’ouest de part et d’autre de l’axe
industriel Lubumbashi-Likasi-Kolwezi, sur une longueur d’environ 300 km et sur une largeur
moyenne de 60 km.
La société possède différents investissements avec les partenaires dont la
Kababankola Mining Company, la Kingamyambo Musonoi Tailings et la Societé minière de
Bakwanga au Kasaï-Occidental. La société opère aussi ses propres hôpitaux, dont jusqu'en 2005,
l'hôpital Sendwe, le plus grand hôpital de la province du Katanga.
I.6. CONFIGURATION ACTUELLE DE LA GÉCAMINES, SES ACTIVITÉS
Dans sa configuration actuelle, la Gécamines est une Entreprise Publique en
cours de transformation en une société commerciale dont l'Etat demeure encore l'unique
actionnaire. Au terme du processus de transformation, son capital sera ouvert aux privés. On
retiendra qu'au cours de ses mutations, la Gécamines a été de 2006 à 2008, sous le régime de
contrat de gestion à objectif confié à la société française de réalisation et de construction
(SOFRECO), conjointement avec les mandataires nationaux sélectionnés par le comité de pilotage
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et de restructuration des entreprises publiques (COPIREP), dans le cadre d'un programme de
restauration appuyé par la Banque Mondiale. Ses activités de production sont développées dans les
trois groupes : Ouest (Kolwezi), Centre (Likasi) et Sud (Lubumbashi).
I.7. ENTITÉS ACTUELLES DE PRODUCTION
La Gécamines exploite la mine de KAMFUNDWA dont les minerais sont
enrichis au concentrateur de Kambove. Les minerais en remblais au groupe Ouest (Kolwezi) sont
actuellement enrichis au concentrateur de Kolwezi. Les concentrés produits dans ces deux usines
sont traités aux usines hydrométallurgiques de Shituru en vue d'en extraire le cuivre et le cobalt.
Nouvelle Usine à Acide de Shituru (Groupe Centre) Concentrateur de Kolwezi (Groupe Ouest)
Production de feuilles-amorce à l'Usine de Shituru (Groupe Centre).
I.8 RESSOURCES HUMAINES
La Gécamines emploie plus de 10.000 agents dont une bonne partie est
utilisée dans les services sociaux (hôpitaux, écoles, cercles récréatifs, guest houses, ainsi que des
restaurants pour agents et visiteurs). Une partie des effectifs est employée dans le secteur agro-
pastoral en vue de ravitailler les familles des agents en denrées de première nécessité.
I.9. SECTEUR AGROPASTORAL
Le secteur agropastoral est constitué principalement de 3 (trois) domaines
agricoles de 4.500 ha exploités en partenariat avec des privés. Trois (3) Minoteries sont implantées
à Lubumbashi, Likasi et Kolwezi pour assurer la production des farines et huiles issues des
produits de l'exploitation du domaine agricole.
I.10. CONTRIBUTION DE LA GECAMINES AUX GRANDS TRAVAUX DU
GOUVERNEMENT
Au niveau de la République Démocratique du Congo, la présence de la
Gécamines dans le développement des infrastructures restera très remarquable. En effet, c'est la
Sino-Congolaise des Mines, SICOMINES en sigle, un des partenariats que la Gécamines a créé
avec un consortium des entreprises chinoises qui va pourvoir en grande partie au remboursement
du financement des grands travaux du Gouvernement de la République (Cfr Cinq chantiers du
Gouvernement de la R.D.C.).
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ORGANIGRAMME DU DEPARTEMENT GEO LIKASI
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CHAP.II. LES ACTIVITES REALISEES AUX SERVICES
II.1. DEFINITION
La sélectivité est un ensemble d’opérations permettant d’arriver à trier les
minerais, elle permet de séparer la partie utile du minerai de la gangue.
II.2. BUT DE LA SELECTIVITE
Le but est d’atteindre un bon rendement de production. Elle permet de faire
la suivie de du travail pour obtenir une production de meilleur qualité.
II.3. LES PARAMETRES POUR ABOUTIR UNE EXCELLENTE PRODUCTION
Le géologue doit indiquer au mineur où position leurs engins afin d’extraire les minerais en
fonction de la teneur
Le géologue est le maitre de la mine en ce qui concerne l’extraction des minerais. Il conduit
l’extraction de la mine, le dépôt aux remblais jusqu’à la remise jusqu’aux remblais tampon
afin de mieux servir le servir le métallurgiste
Le géologue fait l’échantillonnage sur les remblais tout les deux heures pour savoir la
concentration de remblais et si il ya pas changement de concentration.
Conformément aux normes de la Gécamines, les remblais se présentent comme suit :
Remblais riches 3%
Remblais pauvres 2%
Remblais stériles 1%
Actuellement la Gécamines exploite rien que le gisement en cuivre et cobalt. D’où dans tous ces
processus la sélectivité reste une opération indispensable pour toutes les Operations.
La teneur limite est définie par comme la teneur en deçà ou au dessus dela quelle on ne sait pas
continuer à exploiter.
II.4. TYPE DE SELECTIVITE
A la Gécamines on distingue 2 types :
- La sélectivité de fond : elle se passe dans la mine souterraine
Ière SEMAINE : LA SELECTIVITE
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- La sélectivité de Surface : se passe dans la mine à ciel ouvert
1. SELECTIVITE DE SURFACE
Elle se passe dans la mine à ciel ouvert(en carrière). On y fait le triage des
minerais. A ce niveau le géologue contrôle et indique le déroulement des travaux d’extractions.
2. SELECTIVITE DE FOND
Elle se passe dans une mine souterraine, elle se déroule suivant les mêmes
processus que dans la sélectivité de surface.
II.5. APPLICATION DELA SELECTIVITE
L’application se fait à 3 niveaux :
1°. Au niveau des tranchées de prospections, on utilise une maille de 20 à 25m, et tout ceci
perpendiculairement aux couches. Sur base de ces tranchées on fait des corrélations
stratigraphiques sur base des limites lithologiques et leurs natures lithologiques.
L (Longueur)
l l : largeur
P P : profondeur
Le volume V= LXP
Pratiquement on évalue le gisement en extrapolant les observations de 50cm sur une profondeur
de 10metre. Certes les erreurs dues à l’extrapolation en profondeur et l’extrapolation due à la zone
d’influence trop grande.
2°. Sélectivité à l’exploitation
Au cour de l’exploitation au front, le géologue se tient pour indiquer le front à abattre suivant la
minéralisation, ensuite indiquer où faire La mise et afin de montrer où faire la Remise pour
constituer un remblais tampon. Tout ce dernier pour assister le métallurgiste à un bon rendement
3°. Sélectivité à la Minéralurgie
Ceci se passe au niveau de concentrateur
II.6. PROCEDURE DE TRIAGE DE MINERAIS
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Les conditions pour faire un tri des minerais sont :
- Connaitre la lithologie du Terrain à prospecter, et
- Avoir une connaissance large de toutes les catégories de minerais
Deuxième Jour: Mercredi, 04 Avril 2012
II.6.1. ETABLISSEMENT DE BORDEREAU D’ANALYSE
Ce bordereau est établi à la fin des travaux de préparations des échantillons
exécuté au Bittler 1 et ensuite les échantillons prêtent sont amené au Bitter 2 pour les Operations
de Concassage, Broyage, et pulvérisation des tous échantillons
En fin vient l’opération de soumettre ces échantillons.
II.6.2. LES ETAPES DES OPERATION AUX BITTLER 1 ER 2
1. Operations au Bittler 1
- Réception des échantillons de provenant de différents sites
- Classement des échantillon suivant les détails de
- On les compte et vérifie la correspondance entre le bordereau d’expédition et le nombre
compté
- Chaque échantillon a une étiquette montrant la description de sa provenance
- Ensuite l’échantillon est amené au Bittler 2
2. Opération au Bittler 2
- l’échantillon est soumis à l’étuve s’il est humide
- L’échantillon est Concassé, broyé et pulvérisé
- En fin intervient le Quartage de l’échantillon :
Le quartage consiste à un processus qui permet d’homogénéiser le minerais et mène à
séparer l’échantillon à fin de trouver deux parties (L’échantillon Témoins qui dois rester au
Bittler et l’échantillon EMT à envoyer au laboratoire pour les analyses.
3ème Jour Jeudi 05 Avril 2012
II.7. OPERATIONS D’ENREGISTREMENT D’ACTIVITES DANS LA MINE DE KANFUNDWE
- Au front détail, l’agent géologue montre au Mineur où la pelle doit extraire le minerais, et
indique la suite d’Operations précitées précédemment
- L’agent MCO estime le volume extrait
- La mise en remblais se fait en carrière
- L’agent géo échantillonne tout le 2heures pour vérifier la suivie de concentration
Le But d’enregistrement des données est de savoir le volume des minerais extraites à la fin de la
journée, de la semaine et mensuel et même annuel.
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LE
VOL. Densité
Tonne
sèche
(Ts) % Cu Tonne en Cu % Co Tonne en Co
m3
DENSITE
CONNUE
Ts=V.d %C= TCu/Ts
x100
Tcu=
%Cux100/Ts
%Co= TCo/Ts
x100
Tcu=
%Cux100/Ts
Tot.
mensuel
%Cu
mensuelle,
annuelle,…
Périodique est
issue des
calculs de
sommations
de Ts et Tcu,
%Cu
mensuelle,
annuelle,…
Périodique est
issue des
calculs de
sommations de
Ts,Tcu, et TCo
%Co mensuelle,
annuelle,…
Périodique est
issue des calculs
de sommations
de Ts, et de
TCo
Lorsque le volume n’est pas connu à cause d ‘un problème technique (le Pont bacul), on procede à
attribuer un poids moyen à tous les véhicules, ainsi en fonction du nombre des camion trouve le
moyen. Le but est de savoir le poids vide du camion.
Le poid brute(PB) : c’est le poid du camion
Tare : c’est le poids du camion non chargé
PB= PN + Tare
PN= PB –Tare
L’agent MCO rempli les identités du camion avant le déversement dans la zone du concentrateur.
MATERIELS
- Chargeuse :
On utilise une chargeuse pour charger les Camions de volume connu pour
être déposer ensuite dans la mine pour former le remblais, ensuite le remblais peut être transporter
vers la zone de concentrateur pour former le Remblais tampon.
- Signalisations sur les remblais des teneurs
A la fin de la journée l’agent MCO sait :
DE LA MISE SUR REMBLAIS EN CARRIERE JUSQU’AU CONCENTRATEUR POUR
DONNEUR DES REMBLAIS TAMPON
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Le nombre de jeton
Le nombre de camion expédié,
Ainsi les deux nombres doivent coïncider dans le cas contraire c'est-à-dire il ya eu vol des minerai
ou détournement.
Le concentrateur a besoins des matières premières pour son fonctionnement, le
fournisseur (Agent géologue et minier) donne les minerais au métallurgiste dans le but d’aboutir à
un concentrateur de concentration élevée. On pourra procéder à la dilution de l’ensemble des
minerais lorsqu’il présente des teneurs élevées. Néanmoins on pourra le concentrer lorsqu’il est
pauvre.
QUATRIEME JOURNEE
Rappel sur les Notions d’exploitation, les processus de sélectivités depuis la mine jusqu’au site de
production.
OPERATION AU CONCENTRATEUR
METALLURGIE REMISE MISE ABATTAGE
AU FRONT
Extraction
Remblais minéralisés
Remblais non
minéralisé
Remblais
tampon
Concentration de minerais pauvres
Lixiviation (Pour
les minerais
légèrement pauvre)
Fonderie
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7.1NOTIONS SUR LES TYPE DE RESERVES
A la GCM, on distingue 2 types de Réserves, ainsi on a :
La Reserve géologique
Elle est définie sur base de son extension en profondeur(Profondeur),son extension
latérale(Longueur), sa forme géométrique, même d’autres détails du type hydrogéologiques
notamment le niveau de la nappe, etc.
La Reserve Minière
Elle est définie par les études menées par les ingénieurs mineurs. Elle donne d’une part la
quantité du minerai à exploiter et le reste pouvant servir de soutènement de la mine tant
qu’l soit d’une mine à ciel ouvert (L’angle de talus) et pour les mines souterraines (Piliers
de soutènement).
7.2 DESCENTE SUR LE TERRAIN A LA MINE DE KANFUNTWE
La mine de Kanfundwe se situe à l’ouest de la Cité Kambove, nos
observations et explications acquise sur la Mines se sont faites à 1320 mètre sous le niveau de la
mer.
L’exploitation de cette mine débute vers les années 84.
L’exploitation se fait dans les écailles retrouvées dans la série de mines R2, on y observe une série
des formations du Roan dont certaine présentent une minéralisation et d’autres non.
PROCEDURE DE L’EXPLOITATION DANS LA MINE
Il faudra d'abord rappeler le rôle du géologue sur le front d’abattage qui est de guider
l’exploitation. Il parvient à cet objectif en indiquant au cour de l’exploitation le target à la personne
qui guide le godé, ainsi indiquant par la suite où aller déverser les minerais pour le processus de
« La mise ».
A Kanfundwe les minerais faisant objet de l’exploitation sont les oxydes et sulfures en grande
partie, il s’agit :
Les remblais des oxydes siliceux « Remblais 633 » : elles présentent une teneur supérieur
à 3
Les remblais des RSC appelés Remblais 433
Remblais des oxydes pauvres du type 635 : présentent de concentration entre 1 et 2
Remblais des oxydes dolomitiques 233
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Les Minéraux rencontrés à Kanfundwe sont : la malachite, Chalcosine, chalcopyrite, cuprite,
carrolite et hétérogénite. D’autres minéraux à silice comme la Katangite, Chrysocole sont aussi
rencontrés à Kanfundwe.
Au front, nos observations sur un de cas, nous a amené à constater un échantillon de Malachite et
cuprite dont respectivement les concentrations seraient de 88% et 57%n face à cette situation
l’encadreur nous a montré que pour avoir une idée presque précise sur la teneur de cette roche
mixte on fait la moyenne, ce qui nous a donné 67%.
Le deuxième cas toujours au front à été celui de se retrouver devant une situation où on a
un ensemble de formation où une seule bande minéralisée en cuivre à teneur élevée par rapport à
l’ensemble à été estimé à 5%. Devant cette situation, il a été question de proceder à l’estimation de
la concentration de l’ensemble dilué avec la bande mineralisée. Ainsi on a procedé par le rapport :
x
Au front la chaux permet de savoir la presense d’une dolomie ou calcaire surtout dans la
differentiation des mineraux sulfureux et ceux oxydé qui sont les dolomies. En utilsant de l’acide
Sulfurique 5 à 10 % si il ya effervence on aura probable une formation oxydé au front( la
malachite,…) si il n’ya pas effervence, on aura les formations sulfurées contenant les
chalcosyne, …
II.8. LA PROSEPECTION GENERALE ET PROSPECTION SELECTIVE PAR TRANCHEE
1. PROSPECTION SELECTIVE PAR TRANCHEE
Cette procedure nous permet de mettre en evidence la reserve se basant sur les données que nous
donne les tranchées de 50cm de profendeur. Dans cette procedure on extrapole les resultats
obtenues jusqu’à 10m de profondeur. Cette derniere constitue le premier defaut de cette methode.
Le deuxième serait du aux zones d’influences lorsque la maille n’est pas respecté suivant une
equidistance faible.
2.PROSPECTION GENERALE
5
Moyenne de la concentration en cuivre dans l’echantillon mixte à Malachite et Cuprite
Teneur de la Bande mineralisée
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La prospection générale intervient dans l’etablissement du log lithostratigraphique. Parmis les
inconveniant c’est l’exageration sur la zone d’influence qui devient trop grande à cause de
l’equidistance entre deux tranchée. Neanmoin grace à cette methode on parvient à determiner les
limites des couches etles passes d’echantillonnage. Dans la mise en evidence des passes, lorsque la
mineralisation dans la passe considerée est significative on resserre la l’equidistance de passes pour
n’est sur estimer les resultats.
LA STRATIGRAPHIE KATANGUIENNE DANS LA MINE DE KANFUNDWE
Certains éléments indicateurs telque les Terres de reconnaissances macroscopique nous ont permis
de faire la difference entre les formations lithologique dans cette mine.
Ainsi on a observé :
CMN( Sont des pseudoschistes)
Serie de Mines R2 :
RAT Grise( il s’agit des microgrès de couleur grisatre)
Brèche de RAT elle correspond au mélange RAT Lilas et RAT Grise, elle est bréchiffiée.
Dstrat : il s’agit de la dolomie stratifiée à gros banc, elle est minéralisée
RSF : Dolomie siliceux à laie minéralisée.
RSC : elle est minéralisée avec des stromatolithes
Shales moins intéressant
INTRODUCTION
La prospection de par sondage est une méthode directe, c’est un moyen d’investigation du
sous sol appliquée dans le cas où le recouvrement est ou non épais lorsque la nappe s’y
présente. Elle est guidée par grande géologie( basée sur la mise sur pied de puits,
tranchées).
BUT
On distingue plusieurs types selon les recherches :
II ème SEMAINE : LA PROSPECTION PAR
SONDAGE
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- La reconnaissance d’une région (tectonique, minéralisation)
- Reconnaissance d’un gisement
- Développement systématique d’un gisement pour son estimation
- Recherche et rabattement d’une nappe aquifère
- Reconnaissance préliminaire du terrain pour des travaux civils, recherches de matériaux de
construction
- Sondage d’injection
TYPE DE FORAGE
Les forages sont exécutés à l’aide de sondeuses dont le choix dépend :
- La profondeur d’investigation
- Nature du terrain à traverser
- Force motrice définie l’adaptation de la sondeuse au sondage
C’est ainsi qu’on distingue :
Sondage verticaux ascendants (pour le soutènement des parois)
Sondage inclinés ascendants
Sondages horizontaux et verticaux.
Les sondages de reconnaissances permettent de guider les travaux de
sondages
Les échantillons sont recueillis sous forme des carottes suivant les normes
requises pour l’identification des carottes.
La Passe définie la longueur forée et récupérée en surface au même moment,
ce par celui-ci .e sondage se fait perpendiculairement aux couches, d’où on cherche par ce fait la
direction, le pendage et surtout l’inclinaison et l’azimut de la couche pour éviter toute déviation.
II.9. ROLE DU GEOLOGUE DURANT L’EXECUTION DES TRAVAUX DE PROSONDE
Le rôle du géologue se situe au niveau de 3 phases :
- Avant l’exécution du sondage
Le géologue, procède par :
La phase préparatoire au bureau, ce travail consiste à programmer le sondage( prévoir
la maille, le temps, l’itinérance, la profondeur à atteindre pour chaque point de sondage),
- Pendant l’exécution du sondage :
La présence du géologue à ce niveau est aussi impérative car il doit faire la suivie et la surveillance
de l’évolution des sondages. Il surveille l’emplacement des carottes dans les caisses.
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- Après l’exécution du sondage.
Le géologue passe à la série des travaux :
D’analyse des rapports journaliers
Vérification de la profondeur atteinte
Transports de caisses
Observations et description des caisses,
Echantillonnage et analyse,
Etablissement des coupes, et
Interprétation
9.1. ECHANTILLONNAGE
On divise l’échantillon (la carotte) en deux dont l’une constituera la l’échantillon Témoin et l’autre
à amener au labo pour analyse. On divise la carotte par une scie électrique au labo en suivant une
répartition équitable des indices de minéralisations.
Mardi, 10 Avril 2012
ETABLISSEMENT DU LOGSTRATIGRAPHIQUE
Les données géologiques de descriptions et d’analyses sont transmises sur des fiches :
FICHE DE RAPPORT JOURNALIER
Section X Mr…….
N°…… Commencé…
Dist.
À la
base Coordonnées Y
Vertical Z
Incliné
de A Mode
d'exécution
Tubage
Ret
rait
d'e
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9.2. FICHE DE SYNTHESE DE DESCRIPTION
Ici on cherche à déterminer le nom probable de la roche, elle nous permet de faire la
lithostragraphie des formations en déterminant les limites de couches.
GISEMENT Ex. Gisement de Kanfundwe Est SONDAGE KY171/56
Coordonnées Locales Coordonnées définitives
Section
Lambert Gauss
Inclinaison Déviation
DE A FORMATIONS PENDAGE MINERALISATIONS
Par exemple SD, CMN 56°NW
9.3. FICHE D’ANALYSE/ RESULTATS DU LABORATOIRE
Elle regroupe les résultats du laboratoire par rapport à la catégorisation ou teneurs des minerais. La
catégorisation à la Gécamines est Gécamines est fonction de ses installations.
En bref, en fonction des éléments précités dans les différentes fiches(Fiche détaillée, synthétique et
des résultats du laboratoire) on établie le log stratigraphique sur base de sondages dont les
informations précédentes leurs justifient.
9.4. DESCRIPTION DES CAROTTES (CAS DE CUTTINGS)
Les descriptions de cuttings interviennent après le sondage à l’issue du quel on les obtient, ensuite
intervient les travaux du Bureau.
Décrire une carotte revient à déterminer les caractéristiques pétrographiques, à la minéralogie,
détermination des caractéristiques géo mécaniques, et même structurale. Aussi grâce à ces
description passe par passe on parvient à déterminer les réserves (Profondeur de carottes, et
l’étendue faisant objet d’étude on peut évaluer le volume).
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POSITION DE CAISSES
Indication des passes
Indication de la lecture
A l’issu des descriptions on peut aussi déterminer le pendage apparent et estimer même le pendage
réel.
La passe ne doit pas dépasser 3mètres par ce que c’est la longueur du carottier où il est supposé
être plein.
9.5. CALCUL DE LA RECUPERATION ET ROCK QUALITY DESIGN(RQD)
Récupération=
RQD=
Géologue
devant la
caisse
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
AFAZALI SIMBA Pascal /g3 géologie UNILU
AU BUREAU
- On se réfère à l’échelle stratigraphique de la région,
- On compare les descriptions avec cette dernière,
- On confirme la stratigraphie sur base de la comparaison faite,
- On remplit les descriptions dans la fiche, et
- On fait la fiche synthèse.
- On reporte la fiche synthèse sur la coupe connaissant le XYZ que la topographique,
- Ainsi on établi un programme d’échantillonnage.
- Ce programme d’échantillonnage consiste en un tableau dans le quel on a les éléments
ci après :
N° de l’échantillon
Passe de l’échantillon, et
Formation géologique
L’échantillonnage dépend de plusieurs facteurs :
- Facteur économique
- Formations traversées
- Normes de l’entreprise et suivant les normes universelles.
Dans les tranchées on échantillonne tous les 5m par 5m.
- Après échantillonnage, on étiquette l’échantillon à amener au laboratoire, et l’autre
partie comme témoin.
- On prépare le bordereau d’envoi des échantillons en reprenant tous le n° de passes,
descriptions, colonnes à analyser)
- Aussitôt le labo EMT envoi les résultats, on caractérise les résultats suivant les normes
de chaque entreprise
- On mentionne tout sur la fiche synthétique.
II.10. PROSPECTION GENERALE
A ce service nous avons tant appris sur :
- Les notions préliminaires sur les étapes d’une prospection de surface
- Quelques notions de prospection de surface
IIIème SEMAINE : PROSPECTION DE SURFACE
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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- Comment faire les creusements des puits et de tranchées
- Descentes sur quelques sites de prospection pour le lever de tranchées.
10.1. NOTIONS PRELIMINAIRES (ETAPES DE PROSPECTION DE SURFACE)
Nous sommes passes en revue 11 étapes :
Etape 1. La documention
Elle intervient à trois niveaux :
En cartographie (cartes des indices, cartes topographiques, des cartes géographiques,
etc.)
Livres (Zoologique, Botanique, géologique, historique, etc.)
Et rapports d’anciens travaux sur le site en question.
Etape 2. Inventaire des travaux et résultats précédents
Il s’agit de procéder au comptage des puits, tranchées, sondages, etc.)effectué
précédemment sur le secteur a prospecter
Etape 3. Quantités de travaux à faire
Il s’agit de spécifier la quantité des travaux à exécuter sur le terrain en dépit des travaux
précédents.
Etape 4. Elaboration du Projet
L’élaboration des projets est fait par écrit sous forme de rapport avec croquis et
dimensions précises des tranchées, puits, etc. on met estime le total de longueur des
ouvrages miniers, et on estime la durée des travaux
Etape 5. Exécution des travaux sur le site
Le service topographiques précède la grande partie des travaux en procèdent au lever et
implantions des points.
Etape 6 : Traitement des données
On prend les coordonnées de début et de fin des tranchées et sa longueur
Etape 7 : Cartographie
Apres le traitement des données, on les apporte au service cartographie. Le géologue devra
être de temps en temps avec le service de cartographie pour les ajouts des données. Avec
les blocs minerais mise en évidence, on peut arriver a la mise en évidence de leur surface,
et procéder a la preestimation de la zone. En suite on procède par les corrélations des
tranchées et obtenir une figure géométrique données en fonction de la profondeur, et
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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déterminer par la suite de le volume des différents blocs minerais, et par en fin d’estimer la
réserve.
Etape 8. Assister au service Informatique
Le géologue assiste au service informatique dans le but de constituer des bases de données.
Etape 9. Etablissement des plans de niveaux
Il est établi aussitôt l’exploitation commencée, le premier plan découle même de la
découverture du terrain d’exploitation, et ainsi il sera de suite déduit en fonction
d’avancement des travaux en profondeur.
Etape 10. Estimation de réserve
Etape 11. Rédaction du rapport et fin de prospection.
10.2. QUELQUES NOTIONS SUR LA PROSPECTION
Elles ont été subdivisées en 2 étapes :
- Prospection générale
Elle dite celle n’ayant pas d’intérêts économiques (vérifier les limites de structures
géologiques, les affleurements et sans un but lucratif).
Méthodes et Moyens d’utilisation
On peut suivre les chemins de fer, rivières, sentiers, lignes de hautes tensions, également o
peut suivre les collines par ce qu’elles sont les résultats des événements tectoniques.
On utilise également les photographies Google pour repérer soit les nouvelles routes ou se
situer par rapport au site de prospection. Ainsi par ces photos, on peut revoir la carte en
ajoutant les nouvelles routes.
- Prospection de détails ou Prospection par tranchées et petits puits
Ce type de prospection s’inscrit dans la géologie minière qui est fondée sur le lucre,
ainsi deux facteurs caractérisent cette présente :
Les contraintes économiques
Le complément de cartographie
Sur le plan pratique, avant procéder par la mise sur pied de ces ouvrages (Puits et tranchées), on
commence par les études géochimiques qui vont nous permettre de déceler les zones a anomalies
minérales dans les quelles pourront s’orienter de lors nos travaux de prospection. Cette prospection
permettra de compléter à cartographie.
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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9.3. LES RESULTATS ATTENDUS DE PUITS ET TRANCHEES
Après la mise sur pied de puits et tranchées a pour le modeste but de
déterminer l’extension horizontale des minéralisations (tranchées) et l’extension verticale ou
vérifier si la minéralisation évolue en profondeur, l’objectif est de :
- Etablir le plan détaillé de surface a l’échelle donnée
- Etablissement de coupes
- Preestimation des réserves probables
LA GEOCHIMIE
On distingue deux modes :
La phase stratégique de prospection
Celle-ci est a grande maille d’environ 400x300 OU 300X500, ceci n’est pas le standard pour les
autres entreprises.
La prospection tactique,
Elle est faite a petite maille, ici on réduit davantage la maille de prélèvement pour
augmenter la précision sur l’extension minérale recherchée.
Le prélèvement des échantillons se font a une profondeur de 30 cm, cette profondeur nous
permet de dégager les formations superficielles ou tout accident de transport geologique des
matériaux.
9.4. MISE EN PLACE DES PUITS ET TRANCHEES
4.1. TRANCHEES
Dans certains cas, dans un site minéralisé, dans un premier temps on cible
les collines ( cas de Kipoyi au Nord ouest de Lubumbashi sr la route Lubumshi-Likasi) ou
partir des résultats des études géochimiques pour la mise sur pied des puits et de même pour
les tranchées, et tout ceci perpendiculairement a la direction des couches géologiques pour les
traversées toutes. L’opération dans ces ouvrages va consister au lever c’est qui revient a la
détermination de différents facies de la tranchée en procédant par une description
pétrographique, structurale de la tranchée. Aussi grâce aux GPS prélever les coordonnées de
départ et de fin de tranchée. A la Gécamines les tranchées peuvent aller jusqu’a 300m, mais
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RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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généralement on exécute celle e longueur de 200m pour faciliter les descriptions du
geologue., la profondeur va de 1 a 2metre.
4.2.PETITS PUITS
Comme nous l’avons mentionné ci-haut, les puits permettent de fixer une idée sur
l’extension de la minéralisation en profondeur. Ils sont fait dans un premier temps suivant la maille
de 100m2, une fois l’extension de la minéralisation confirmée, on pourra de lors resserrer la maille
jusqu'à intervalle allant de 50 a 25metre. Lors du creusement les débris sont mis a cote du puits
pour permettre les prélèvements ultérieurs pour les analyses.
Tranchées de
sélectivités à
Kanfundwe Tranchées de
Prospection de
Surface à
Kipoyi
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II.10.DESCENTES SUR QUELQUES SITES DE PROSPECTION POUR LE LEVER DE TRANCHEES.
Puits de
Prospection de
surface au NW
dans sur chantier
de Prospection
de Kipoyi
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Petit Conglomérat minéralisé de Lwafi
II.11. SERVICE DE TOPOGRAPHIE
Les activités en topographie s’est sont échelonné s sur 4 jours de la semaine au service
topographique de la Gécamines Likasi :
Le premier jour a été caractérisé par :
Rappel sur :
- Les éléments d’un plan
Il s’agit de l’échelle, direction ou orientions de la carte, légende, titre du plan, etc.
- Le rôle de la topographie dans les travaux de lever d’une mine a ciel ouvert. Ce role se
reparti a trois niveaux :
Guider le géologue dans la prospection
Guider le mineur dans l’établissement de son design minier
Guider les travaux du génie civil
Intervenir dans les opérations de cubage par des levers de détails aux crêtes et pieds
de la mine
IV. SERVICE DE TOPOGRAPHIE
25
RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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Descente a la Mine de Kanfundwa,
Cette descente s’est inscrite dans la pratique des connaissances théoriques du rôle de
la topographie dans la détermination de niveaux de quelques sites d’exploitation.
Le deuxieme jour a été caracterisee par quelques ntions sur comment se fait les mesures sur le
terrains.
10.1. MESURE DES DONNES SUR TERRAIN
Instruments de Mesures
Dans tous les cas nous avons utilises le Tachéomètre qui tantôt a été optico-mécanique ou optico-
numérique, et le canne qui intercepte l’onde envoyée par le tachéomètre
Ensuite on a refait quelques exercices pratiques de lever à la Gécamines Likasi.
Le 3eme jour a été caractérisé entièrement par le retour aux mises en stations et lever.
En fin, le dernier jour il a été question de descriptions du tachéomètre (le cercle verticale et
horizontal, nivelles tubulaire et sphérique, oculaire, lunettes et vis calante et vis sans fin).
L’objectif d’utilisation de ces instruments est d’atteindre a la mise au point des angles verticaux et
horizontaux et même les distances, et déterminer l’altitude du point visé.
26
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II.11. CARTOGRAPHIE ET TECHNIQUES INFORMATIQUES
11.1. SERVICE CARTOGRPHIE
Nous sommes passés en revue quelques notions sur le Plan, ainsi on a distingue 3 types :
- Le plan de surface (c’est un plan horizontal)
- Le plan de niveau (plan horizontal établie se servant des données recueillies a
une certaine profondeur de la surface de la terre).
- Coupe de section (établie suivant un plan vertical)
Sur le plan pratique nous avons procéder a l’établissement d’un plan de niveau se servant des
quelques plans de niveau de la coupe X de la mine de Kanfundwa.
1.1UTILISATION DU PLANIMETRE
Le planimètre est défini comme un appareil qui permet de déterminer la surface d’une figure
limitée par une ligne fermée quelconque. Il est beaucoup utilise lorsque le calcul de la superficie
est difficile ou trop long, et il faudra signifier que les résultats du planimètre présente une précision
suffisante. Le principe d’un planimètre repose sur la réalisation mécanique d’une intégrante.
1.2 DESCRIPTION SCHEMATIQUE ET UTILISATION
Le planimètre comprend :
- Le bras polaire PM (tourne autour d’un point fixe)
- Bras conducteur MN et une roulette R.
- Le bras conducteur est articule au bras polaire en M.
- La longueur MN est négligeable.
Usage :
On pique de manière a être certain que tout le contour C pourra être suivi par la pointe N. ce
contour termine, on lira la lecture L1 sur le compteur, et la roulette complète d’un vernier. Notons
qu’au début des opérations on lu la lecture avant mesurage. La surface est déduite en faisant la
différence entre la mesure lue initialement à la mesure lu après mesurage.
Vème semaine et dernière semaine :
CARTOGRAPHIE ET TECHNIQUES INFORMATIQUES
27
RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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M
P
Bras polaire
Distance fixe
Bras conducteur Vis pour serrer ou
dresser la roulette
Il y a un point rouge qui sert de repère de contour N
28
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11.2. TECHNIQUE INFORMATIQUE
Au delà cette partie, nous avons appris beaucoup, notamment sur La catégorisation du Minerais:
- CHOIX DU DIAGRAMME DE CLASSIFICATION
Ce choix se fait suivant deux tendances de la chaux :
1. CaO non analysée
A la Gécamines sur les grilles de Tech info de teneurs de la chaux lorsque il ya :
o + c'est-à-dire de la CaO= Minerais dolomitique ( Diagramme a droite)
o – c'est-à-dire il ya insuffisance de la CaO= Minerais non dolomitique ou siliceux
2. CaO analysée (Chaux= X)
Toujours dans cette entreprise publique de l’Etat si :
X≥ a Cu tot/15 Minerais dolomitique (choix du diagramme a
droite)
X‹ a Cu tot/15 Minerais siliceux (choix du diagramme a gauche)
- CLASSIFICATION
La classification se porte a deux niveaux comme ca été anticipe précédemment :
1. Minerais siliceux
1er Cas : Si Cu tot‹1 :
- Co <0,5 Minerais stériles
- 0,5<Co<1 Minerais pauvres siliceux(OXSP)
- Co≥1 Minerais pauvre Cobaltifère (PVCo)
2eme Cas : 1≤Cu<2
Si Co<1 Minerais OXSP (oxydé siliceux pauvre)
Si Co≥1 Minerais pauvre Cobaltifère(PVCO)
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3eme Cu≥2 Minerais oxyde siliceux(OXSL)
2. Minerais Dolomitique
NB : le cuivre sulfure CuSf= Cutot-CuOx
Si CuOx CuS= Cutot
Pour ce cas :
1er cas : Cu tot <1 Minerais Stériles(St)
2eme cas : 1≤Cu≤2 Minerais pauvres dolomitiques
3eme cas: Cutot≥2:
1°. CuS≤0, 5 Minerais oxydes dolomitiques
2° CuS>0, 5 :
a) si Cu Oxyde(CuOx)≥0,5 Minerais mixtes
NB : si CaO<Cutot Minerais mixtes non dolomitiques
b) si le Cu<0,5 Minerais sulfures
Quelque soit la valeur du Cuivre sulfure, il dépend toujours du Cuivre total, en soustrayant
dans le Cutot le CuOx
CLASSIFICATION DES MINERAIS OXYDES (CaO<Cu/15
30
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Minerais dolomitiques, mixtes et sulfurés (CaO>Cu/15)
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Exemple du calcul des moyennes pondérées.
PASSES Longueur
passe %Cu
%Cu
Ox %Co
%Ca
O Catégorie
Catégori
e %Cu
%Cu
Ox %Co %Ca O
DE A
5,50 10,50 5,00 NA ST
ST 0,39 0,11
10,50 12,50 2,00 0,43 0,11 ST
12,50 13,50 1,00 0,30 0,16 ST
13,50 16,50 3,00 0,39 0,10 ST
6,00
16,50 20,00 3,50 2,51 0,09 OXSL OXSL 2,51 0,09
20,00 23,30 3,30 1,47 0,10 OXSP OXSP 1,14
0,10
23,30 26,00 2,70 0,74 0,11 ST
6,00
26,00 26,90 0,90 12,00 0,09 OXSL OXSL 4,79 0,10
26,90 29,50 2,60 2,30 0,10 OXSL
3,50
29,50 32,00 2,50 1,21 0,12 OXSP OXSP 1,21 0,12
32,00 34,60 2,60 6,24 6,02 0,09 OXSL OXSL 6,24 6,02 0,09
34,60 35,90 1,30 1,37 1,18 0,09 dolo MXPV MXPV 1,37 1,18 0,09 Dolo
35,90 37,90 2,00 2,70 2,26 0,09 dolo OXDO OXDO 2,70 2,26 0,09 Dolo
37,90 39,40 1,50 4,69 1,80 0,10 dolo MIXT
MIXT 4,60 1,98 0,08 Dolo 39,40 41,10 1,70 6,10 1,65 0,09 dolo MIXT
41,10 43,60 2,50 5,27 2,89 0,07 dolo MIXT
43,60 46,40 2,80 3,04 1,46 0,07 dolo MIXT
8,50
46,40 47,15 0,75 5,82 5,41 0,08 dolo OXDO OXDO 5,82 5,41 0,08 Dolo
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47,15 49,50 2,35 1,44 0,10 dolo MXPV MXPV 1,44 0,10 Dolo
Ce tableau presente les teneurs en fonction des passes
CONCLUSION
Notre stage effectue au sein de la « Générale de Carrières et des Mines »,
nous a permis d’augmenter nos connaissances sur le plan beaucoup plus professionnel que
théorique. En prospection de surface, dans nos travaux sur le Terrain, nous avons découvert
ensemble avec nos encadreurs quelques faits faisant objet de particularité ca été le cas a Lwafi
avec le petits conglomérat minéralisés ce qui est un cas qui n’est pas généralement observe
partout ou cette formation affleure, bien sûre nos aines dont leurs Mémoire s’oriente en ce sujet
pourront nous éclaircir sur cette minéralisation conglomératique dans ce secteur qui nous a
davantage intéressé. Nous avons également appris la nécessite de la topographie qui s’inscrit
dans le Cubage en géologie minière dans les estimations du volume soutire. Nous avons
également appris en cartographie comment faire le surfaçage des blocs minerais par l’utilisation
du planimètre, nous avons également appris comment faire le plan de niveau. En technique
Informatique, nous avons appris le mode informatique de traitement des données informatiques a
la Gécamines. Et en prospection par sondage, on a appris les procédés de logging dans les
descriptions de carottes, et les rôles du géologue avant, pendant et après le sondage.
Nous avons relèves des grandes lignes sur les problèmes que connait la
Gécamines, et ses quelques chantiers des prospections en cours et des Mines en cours
d’exploitations. Parmi ces difficultés la quasi totalité reste la modernisation de l’outils de travail
que utilise la Gécamines, et a valorisation des ses gisements faisant objet déjà de prospections,
certes elle a encore des gisements riches telque a Kambove dont certaine sont noyés (
Musesa,etc.) et d’autres ne faisant pas objet d’exploitions par manque de
financement(Shanguluwe,etc.).
En fin, nous estimons en pleine période ou l’Etat RdCongolais cherche à se
relancer sur le plan économique, nous estimons que valoriser ses gisements et mines
abandonnées seraient l’une de contribution à ce développement que l’on attend.
33
RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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/
TABLE DE MATIERE
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
CHAP.I. PRESENTATION DE LA GENERAL DES CARIERE ET DES MINES ................. 2
I.1. BREVE PRESENTATION .................................................................................................... 2
I.2. HISTORIQUE ........................................................................................................................ 2
I.3.GENÈSE DE LA GÉCAMINES ............................................................................................... 2
I.4UMHK (Union Minière du Haut Katanga) ................................................................................. 3
I.5MANGEURS DE CUIVRE ........................................................................................................ 3
I.6. CONFIGURATION ACTUELLE DE LA GÉCAMINES, SES ACTIVITÉS ........................ 3
I.7. ENTITÉS ACTUELLES DE PRODUCTION ......................................................................... 4
I.8. RESSOURCES HUMAINES .................................................................................................. 4
I.9 SECTEUR AGROPASTORAL ................................................................................................ 4
I.10 CONTRIBUTION DE LA GECAMINES AUX GRANDS TRAVAUX DU
GOUVERNEMENT ....................................................................................................................... 4
CHAP.II. LES ACTIVITES REALISEES AU DES SERVICES ................................................ 6
II.1. DEFINITION ........................................................................................................................ 6
II.2. BUT DE LA SELECTIVITE ............................................................................................... 6
II.3. LES PARAMETRES POUR ABOUTIR UNE EXCELLENTE PRODUCTION .......... 6
II.4. TYPE DE SELECTIVITE ................................................................................................... 6
4.1. SELECTIVITE DE SURFACE................................................................................................................................. 7
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4.2. SELECTIVITE DE FOND ...................................................................................................................................... 7
II.5. APPLICATION DELA SELECTIVITE ............................................................................ 7
II.6. PROCEDURE DE TRIAGE DE MINERAIS .................................................................... 7
II.6.1. ETABLISSEMENT DE BORDEREAU D’ANALYSE ................................................................................................. 8
II.6.2. LES ETAPES DES OPERATION AUX BITTLER 1 ER 2 ........................................................................................... 8
II.7. OPERATIONS D’ENREGISTREMENT D’ACTIVITES DANS LA MINE DE
KANFUNDWE .............................................................................................................................. 8
7.1NOTIONS SUR LES TYPE DE RESERVES ................................................................................................................ 11
7.2 DESCENTE SUR LE TERRAIN A LA MINE DE KANFUNTWE .................................................................................. 11
II.8. LA PROSEPECTION GENERALE ET PROSPECTION SELECTIVE PAR
TRANCHEE ................................................................................................................................... 12
8.1. PROSPECTION Selective par Tranchée ................................................................................ 12
8.2.Prospection Générale .......................................................................................................... 12
II.9. ROLE DU GEOLOGUE DURANT L’EXECUTION DES TRAVAUX DE
PROSONDE ................................................................................................................................ 14
9.1.ECHANTILLONNAGE .......................................................................................................................................... 15
ETABLISSEMENT DU LOGSTRATIGRAPHIQUE .......................................................................................................... 15
9.2.FICHE DE SYNTHESE DE DESCRIPTION ............................................................................................................... 16
9.3.FICHE D’ANALYSE/ RESULTATS DU LABORATOIRE ............................................................................................ 16
9.4.DESCRIPTION DES CAROTTES (CAS DE CUTTINGS) ............................................................................................ 16
9.5.CALCUL DE LA RECUPERATION ET Rock Quality Design(RQD) ......................................................................... 17
II.10. PROSPECTION GENERALE ........................................................................................ 18
10.1. NOTIONS PRELIMINAIRES (ETAPES DE PROSPECTION DE SURFACE) ............................................................. 19
10.2. QUELQUES NOTIONS SUR LA PROSPECTION .................................................................................................. 20
9.3. LES RESULTATS ATTENDUS DE PUITS ET TRANCHEES ...................................................................................... 21
9.4.MISE EN PLACE DES PUITS ET TRANCHEES ........................................................................................................ 21
II.10.DESCENTES SUR QUELQUES SITES DE PROSPECTION POUR LE LEVER DE TRANCHEES. ................................. 23
II.11. SERVICE DE TOPOGRAPHIE ..................................................................................... 24
10.1.MESURE DES DONNES SUR TERRAIN .............................................................................................................. 25
35
RAPPORT DE STAGE A LA GECAMINES LIKASI
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II.11. CARTOGRAPHIE ET TECHNIQUES INFORMATIQUES ...................................... 26
11.1.SERVICE CARTOGRPHIE ................................................................................................................................... 26
11.2.TECHNIQUE INFORMATIQUE .......................................................................................................................... 28
CONCLUSION ............................................................................................................................. 32
TABLE DE MATIERE .............................................................................................................. 33