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31/07/2014 Page 1 Rapport provisoire Etats Généraux du Travail Social Assises Inter régionales Nord 8 juillet 2014 Exclusion, lutte contre la pauvreté, accès aux droits, insertion par l’activité

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Rapport provisoire

Etats Généraux du Travail Social

Assises Inter régionales Nord

8 juillet 2014

Exclusion, lutte contre la pauvreté, accès aux droits, insertion par l’activité

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SOMMAIRE

Introduction : ....................................................................................................................................................................... 5

I. Eléments de diagnostic. ......................................................................................................................................... 6

A. Rendre l’usager acteur de son projet .......................................................................................................... 6

1. Accompagner la personne vers l’autonomie en s’appuyant sur sa capacité à agir, vaincre les difficultés .............................................................................................................................................. 6

2. La contractualisation : contrainte ou liberté ? .................................................................................... 7

3. Apporter une réponse aux besoins de la personne et non à ceux d’un dispositif ................ 7

B. Renforcer le cadre partenarial et décloisonner ...................................................................................... 9

1. Renforcer le travail en réseaux ................................................................................................................. 9

2. Décloisonner les acteurs et les politiques ............................................................................................ 9

3. S’appuyer sur un référent et/ou un guichet unique ...................................................................... 10

C. Adapter les postures et les pratiques professionnelles .................................................................... 11

1. Approfondir les liens avec le marché de l’emploi et de l’insertion ......................................... 11

2. Renforcer les compétences des professionnels pour face à situations de plus en plus complexes ................................................................................................................................................................. 11

D. Valoriser et promouvoir le travail social ................................................................................................ 12

1. Evaluer le travail social pour le valoriser .......................................................................................... 12

2. Clarifier les positions des différents acteurs : travailleurs sociaux, bénévoles, adultes relais ........................................................................................................................................................................... 12

II. Pratiques inspirantes et leviers d’actions envisagés. ............................................................................. 14

III) Préconisations concrètes............................................................................................................................... 16

A. Coordination, travail en réseau et référent unique ............................................................................ 16

Référent unique et guichet unique ................................................................................................................. 16

Se mettre en réseau avec les acteurs du monde économique............................................................. 17

Elargir les réseaux professionnels au monde de la médiation et du bénévolat .......................... 17

Développer les liens entre professionnels et du social .......................................................................... 18

Repenser la place de l’usager ........................................................................................................................... 18

Mieux se coordonner, travailler en réseau ................................................................................................. 19

Renforcer la coordination inter institutionnelle ...................................................................................... 20

B. Développer la prévention et adapter les accompagnements sociaux ......................................... 20

Accentuer les actions de prévention ............................................................................................................. 20

Modifier certaines pratiques d’accompagnement ................................................................................... 21

C. Valoriser pour améliorer l’image du travail social ........................................................................ 22

D. Recherche et travail social ....................................................................................................................... 23

E. Formation ....................................................................................................................................................... 25

Annexes : ............................................................................................................................................................................. 27

Annexe 1: Liste des contributions issues du territoire ............................................................................... 27

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Annexe 2 : Liste des comptes-rendus des groupes de travail .................................................................. 28

Annexe 3 : Liste des personnes ayant participé aux différents groupes de travail ........................ 29

En Haute Normandie ............................................................................................................................................ 29

En Picardie ............................................................................................................................................................... 30

Annexe 4 : Pratiques inspirantes recensées en Picardie et en Haute-Normandie .......................... 31

Annexe 5 : Modalités de poursuite des travaux si envisagé ..................................................................... 59

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INTRODUCTION :

Au sein de l’inter région Nord, le choix a été fait de décliner le plus possible les travaux au sein de chaque région.

Les régions Haute Normandie et Picardie ont traité de la question de l’exclusion, de la lutte contre la pauvreté, de l’accès aux droits et de l’insertion professionnelle.

Un groupe de personnes actives dans les travaux de chaque région ont assuré l’animation des assises et débattu des éléments de synthèse présentés ci après.

En Haute Normandie, trois groupes de travail ont été constitués interrogeant le travail social à travers ces trois thématiques :

- accès aux droits - insertion professionnelle - lutte contre l’isolement et accès à la santé.

Chaque groupe s’est réuni deux fois et a traité de son sujet au regard de chaque axe transversal proposé. Les groupes ont été co-pilotés par la DRJSCS et un autre acteur (Conseil Régional, Conseil Général et centre de formation). Une trentaine d’institutions a participé aux groupes de travail.

En Picardie, les travaux se sont déroulés sous forme d’ateliers thématiques mais suffisamment transversaux pour ne pas cloisonner les échanges.

Trois sujets ont été traités:

- « Quel travail social face à la problématique « pauvreté »? - « L’usager acteur de son projet » - « Comment passer d’une logique de dispositif à une logique de projet de vie? ».

Ils se sont tenus en avril et mai.

En parallèle différentes productions sont venues alimenter les échanges (écrits de certains participants, fiches de pratiques inpirantes, réunions de travail du COPIL Picardie).

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I. ELÉMENTS DE DIAGNOSTIC.

Les travaux s’articulent autour de trois questions : la place de la personne, le décloisonnement des acteurs et des politiques et les questions relatives au positionnement des professionnels

A. RENDRE L’USAGER ACTEUR DE SON PROJET

Le droit à la participation et à la prise en compte des besoins de l’usager fait consensus . Il est affirmé sur différents modes : les lois du 2 Janvier 2002 mais aussi la loi rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la loi du 5 Mars 2007 réformant la protection de l’enfance, donnent un cadre à cette participation; l’ANESM l’intègre dans ces recommandations de bonnes pratiques en proposant des adaptations spécifiques pour certaines problématiques. De même, les personnes concernées sont associées à la rédaction de certaines planifications. Ainsi, le PDALHPD de l’Oise en cours de révision associe les locataires, les personnes hébergées ou faisant l’objet d’un recours au titre du Droit Au Logement Opposable à la réalisation du diagnostic.

Ce droit est donc affirmé mais il doit être intégré aux pratiques professionnelles. En effet, la citoyenneté des personnes accompagnées n’est pas forcément exercée ni dans la réalité, ni dans le droit pour des raisons liées à la crise économique et sociale, des problématiques individuelles complexes, des dispositifs multiples, des lourdeurs administratives, avec parfois un renoncement aux droits de la part des usagers.

1. ACCOMPAGNER LA PERSONNE VERS L’AUTONOMIE EN S’APPUYANT SUR SA CAPACITE A AGIR, VAINCRE LES DIFFICULTES

Pour certains, le terme « usager » est obsolète et peut symboliquement représenter un frein à la participation. Il est suggéré de le remplacer par la notion de « personne accompagnée ». En conformité avec la loi du 2 Janvier 2002, il s’agit d’aider la personne à être acteur de son projet et donc à être pleinement citoyenne. Cet objectif peut être atteint par un travail social individualisé mais aussi par des méthodologies d’intervention à caractère collectif. Pour rendre l’usager acteur il est primordial de connaître en amont l’histoire de la personne et ses besoins : il est souvent nécessaire pour les travailleurs sociaux de laisser du temps à la personne. Cette injonction s’avère pour autant paradoxale avec le cadre temporel imposé par l’institution. Il existe parfois un écart entre la volonté de rendre les personnes actrices de leur projet et les potentialités de certaines personnes en grande précarité. Les personnes en situation de grande exclusion ne sont pas systématiquement en mesure d’être actrices de leur projet,

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elles ne se projettent pas toujours dans un cheminement à plus long terme. Les travailleurs sociaux sont alors en difficulté pour les accompagner dans le cadre d’un accueil polyvalent. Certains dispositifs peuvent conduire à exclure les publics très précarisés car les objectifs institutionnels peuvent être contradictoires avec les potentialités du public accueilli. De même, dans le cadre de prises en charges répétées ou multiples, la question « du droit à l’oubli » se pose dans les situations où les personnes accompagnées bénéficient dans le temps de plusieurs types de prise en charge.

Par-ailleurs il peut exister des difficultés à tendre vers la prise d’autonomie suite à une forte « institutionnalisation », à savoir une relation de dépendance entre la personne et l’institution qui l’a prise en charge (les situations les plus caractéristiques à cet égard se retrouvent en psychiatrie). Ce processus peut se retrouver dans le cadre, par exemple, des dispositifs d’Aide Sociale à l’Enfance. Dans ce cas, le passage à l’âge adulte doit particulièrement être travaillé.

2. LA CONTRACTUALISATION : CONTRAINTE OU LIBERTE ?

La recherche de la participation de la personne à son projet passe par des outils techniques et symboliques, et particulièrement par les processus de contractualisation. Le contrat dans le cadre du RSA, d’un hébergement, de l’ASE et de manière générale, aujourd’hui, dans la plupart des prises en charges sociales, est un engagement réciproque entre le professionnel et la personne accompagnée. Il favorise l’accès à la citoyenneté, mais pose également la dialectique des liens entre droits et devoirs. Si dans un principe de réalité la nécessité de contractualisation de l’intervention sociale peut revêtir un caractère stigmatisant, voire contraignant (ex : dans le cadre du RSA), elle présente une valeur constructive et demande au travailleur social une compétence pédagogique : il doit être compris et adapter son langage aux personnes accompagnées.

3. APPORTER UNE REPONSE AUX BESOINS DE LA PERSONNE ET NON A CEUX D’UN DISPOSITIF

Les travailleurs sociaux et les institutions sont appelés à s’appuyer sur la notion de « projet de vie ». En effet répondre à un besoin et répondre par des dispositifs à des demandes sociales sont deux choses différentes. Un professionnel peut estimer qu’une personne a un besoin potentiel, qui semble prioritaire, mais celle-ci peut ne pas souhaiter le mettre en œuvre immédiatement. Pourtant, elle souhaite une réponse au besoin exprimé. Les personnes sont pour la plupart confrontées à des problématiques multiples et complexes. Pour appréhender l’ensemble des dimensions de sa vie, il importe que les professionnels soient à la fois spécialistes de leur domaine et généralistes dans l’évaluation globale de la personne et de sa situation. De plus, les aides et dispositifs semblent insuffisamment coordonnés. Dès lors, les travailleurs sociaux sont souvent réduits à activer des dispositifs administratifs et financiers dans l’urgence au détriment d’une stratégie d’accompagnement sociale prenant en compte les parcours individuels. Cela ne permet parfois pas de dépasser une réponse en fonction des dispositifs disponibles et non des besoins. A titre d’exemple de décloisonnement, le nouvel « accompagnement global » de Pôle emploi permet d’orienter une personne ayant des besoins sociaux vers les services des Conseils Généraux en travaillant également les problématiques sociales.

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Le dispositif est au service du projet et non l’inverse. La formation initiale doit permettre de développer davantage encore une stratégie de l’implication et de la participation des personnes fondées sur une approche globale de la part du professionnel.

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B. RENFORCER LE CADRE PARTENARIAL ET DECLOISONNER

1. RENFORCER LE TRAVAIL EN RESEAUX

Sur les territoires, les actions sont multiples et les compétences variées. Ainsi, il existe de nombreux dispositifs d’aide ou d’accompagnement qui relèvent de multiples institutions. De nombreux professionnels savent mobiliser leurs connaissances généralistes ou spécifiques à certaines politiques. Il semble qu’à l’exemple de ce qui a été constaté en Haute Normandie, des coordinations sont en place notamment au sein de réseaux impliquant un travail en concertation entre acteurs de terrain de différents domaines et autour d'objectifs communs notamment pour un accompagnement coordonné des usagers.. En outre, des réflexions communes se mettent en place. Ainsi, dans cette même région, les travaux menés dans le cadre de la préparation de la journée d’animation régionale relative au plan contre la pauvreté ont permis de développer des synergies et une émulation autour de l’accès aux droits. Nonobstant cette dynamique, ces réseaux et coordinations restent souvent trop empiriques car non formalisés et reposant sur l’intelligence des acteurs. En outre, les aides et dispositifs semblent insuffisamment coordonnés comme cela a été expliqué précédemment. Face à cette situation, certaines personnes peuvent renoncer à formuler une demande et les professionnels peuvent se sentir démunis. D’où l’intérêt majeur et stratégique de décloisonner les acteurs et les politiques publiques.

2. DECLOISONNER LES ACTEURS ET LES POLITIQUES

Est-il pertinent d’évoquer les politiques territoriales d’actions médico-sociales, d’interventions partenariales et concertées ? Pour cela il faut chercher à réduire les cloisonnements des « métiers » d’abord dans les formations mais aussi dans les organisations entre les financeurs, les dispositifs, les associations et collectivités territoriales. L’objectif poursuivi est mettre en réseau les différents acteurs économiques, sociaux d’un territoire précisément identifié en faisant le lien sur différentes thématiques (éducation, formation, habitat, emploi). Dans un département picard par exemple, quand une personne se présente auprès du Conseil général, quelque soit sa demande, elle a un premier niveau de réponse local et ne s’est pas « déplacée pour rien ». La personne est systématiquement reçue en entretien pour un pré-accueil et une orientation. Le but est alors de parler de parcours de l’usager et de relation « intermission » pour apporter une réponse unique et directe. Ainsi, le référent enfance peut également instruire une aide financière pour soutenir une personne dans l’exercice de son droit d’hébergement. Pour cela, la création des liens entre acteurs du social mais aussi avec les professionnels des secteurs économique, de la santé, du logement est essentielle. Dès lors, il semble nécessaire de réfléchir à un rapprochement des formations intégrant par exemple un socle commun dans le cadre de la formation initiale ou continue, des modalités communes de stages en fonction des modules de compétences des autres professions.

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En matière de partage et de décloisonnement et au vu de l’absence d’accord constaté sur cette question, l’évaluation des pratiques innovantes apparaît essentielle car elle peut permettre de visualiser les « lieux d’ajustement », les évolutions de positions des partenaires, de la prise en charge de l’usager. Tout en prenant en compte la diversité des rôles des acteurs, il faut mettre à jour les points de convergence pour positionner les institutions dans une même logique. Ce décloisonnement pourrait être une réponse à l’isolement des travailleurs sociaux, et leur permettre de travailler ensemble autour du projet de vie des personnes. Décloisonner permettrait également de répondre au risque d’enfermement de l’usager dans des dispositifs.

3. S’APPUYER SUR UN REFERENT ET/OU UN GUICHET UNIQUE

Il peut arriver qu’un certain nombre d’acteurs gravitent autour d’une même personne sans que les articulations se fassent. La notion de référent unique pourrait permettre de mieux travailler, avec une plus grande fluidité pour l’usager. La désignation d’un référent unique pose alors la question du partage d’information à caractère secret. Quel doit donc être son rôle ? Le guichet unique favorise une première réponse rapide aux personnes, en l’attente de la mise en place d’un suivi qualitatif adapté, et facilite la gestion des flux. Le rôle du guichet unique pourrait être d’orienter vers des spécialistes qui connaissent bien une problématique et sont capables d’apprécier et orienter la personne vers le bon interlocuteur ou d’assurer une coordination entre tous les acteurs confrontés à une problématique sur le modèle des MDPH. En effet, celle-ci ont un rôle de guichet unique mais sont appuyées par la CNSA qui a un rôle d’appui et d’aiguilleur sur le plan financier comme sur le plan juridique. Au niveau régional, des « pools de facilitateur » pourraient soutenir les professionnels. L’idée d’un décloisonnement, d’une articulation des acteurs qui interviennent auprès de l’usager se combine avec le principe selon lequel la personne reste l’actrice majeure de son parcours.

Il existe néanmoins un paradoxe dans le fait que l’on demande aux travailleurs sociaux de réfléchir sur le décloisonnement, le partenariat alors qu’on a tendance à les enfermer dans leurs institutions. Les logiques de marchés, d’appels d’offre et les systèmes de prestations de service qui créent une dimension concurrentielle pour les acteurs et ne permettent pas de se concentrer sur les partenariats devraient aussi être réinterrogés. La logique de délégation de service public pourrait être un levier à expertiser. Par ailleurs, la question des moyens a régulièrement été posée. Si certains considèrent qu’ils ont été développés ces dernières années, d’autres constatent une baisse des crédits et des arrêts de subventionnement qui rendent ce travail plus complexe. De plus, certains groupes de travail ont souligné que, dans le secteur associatif, les travailleurs sociaux peuvent être eux-mêmes en situation de précarité et avoir des contrats courts ou cumuler des temps partiels. Cela rebond d’autant plus difficile un travail de long terme sur la valorisation.

La nécessité de développer des partenariats et de décloisonner se heurte à l’apparition de nouveaux publics et de nouvelles problématiques.

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C. ADAPTER LES POSTURES ET LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

Deux questions se posent qui nécessitent de valoriser les pratiques inspirantes : quelle prise en charge pour les nouveaux publics, quelle est la place du bénévole ? Il semble tout à fait intéressant de conduire des changements de pratiques professionnelles par exemple par l’expérimentation avant une mise en œuvre généralisée.

1. APPROFONDIR LES LIENS AVEC LE MARCHE DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

La question de l’accès au marché de l’emploi est une question essentielle pour l’insertion des personnes. En effet, l’éloignement du monde du travail peut conduire à un basculement de la personne vers des processus d’exclusion sociale. Or, les travailleurs sociaux sont traditionnellement assez peu en lien avec le secteur économique et notamment celui de l’économie sociale et solidaire qui propose des outils d’insertion comme le parrainage, les clauses d’insertion et les marchés publics. Ces outils peuvent permettre à des personnes de conserver du lien social et de retrouver une activité alors même qu’ils ne pourront plus accéder à l’emploi classique. De même, des postes d’adultes relais pourraient être proposés à ces publics. A cet égard il est important de renforcer les compétences des travailleurs sociaux en matière d’orientation des personnes sans emploi vers des dispositifs spécifiques comme la formation. Or, la pédagogie développée dans le champ de l’insertion professionnelle paraît adaptée aux publics ayant échoué en milieu scolaire, d’où l’intérêt de créer des liens entre ces deux secteurs. Cette question se pose avec acuité pour le nombre important de jeunes sortant du système scolaire sans diplôme ni formation, risquant de basculer dans la marginalité.

2. RENFORCER LES COMPETENCES DES PROFESSIONNELS POUR FACE A SITUATIONS DE PLUS EN PLUS COMPLEXES

Le travail social n’est pas seulement confronté aux problèmes de la précarité économique. On constate une diversification des profils des usagers : pathologies d’ordre psychiatrique, sortants d’institutions ou d’établissements sociaux, sanitaires, etc... Par exemple, les travailleurs sociaux en établissement sont souvent démunis et seuls pour gérer les situations de crise des personnes ayant des pathologies psychiatriques, ne disposant pas toujours au moment de l’accueil, de l’information sur l’historique des situations. A contrario, les professionnels de santé mais aussi les agents d’accueil des administrations sont insuffisamment formés à l’approche des publics difficiles.

Le public des jeunes sortants des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance présentent un profil complexe nécessitant un accompagnement spécifique. Une région s’est questionnée sur l’importance d’un travail d’apprentissage des actes de la vie quotidienne. De manière plus générale, il est conseillé de préparer au mieux la sortie du dispositif.

A partir des situations identifiées par les partenaires, comment développer une stratégie opérationnelle pour aller vers le public en bascule dans la précarité et éviter les risques d’isolement et de non recours ?

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D. VALORISER ET PROMOUVOIR LE TRAVAIL SOCIAL

Ces différents points montrent que la demande en travail social a évolué, conséquences d’une évolution des publics et d’exigences accrues faites aux professionnels : être les experts de dispositifs, être capables de co-construire avec les usagers des réponses individuelles et collectives. Par ailleurs, un groupe de travail souligne que ces professions et leur qualification ne sont pas reconnues et que certains professionnels sont eux-mêmes en difficulté. D’où l’intérêt d’évaluer le travail social, de réfléchir à sa place pour mieux le légitimer et le valoriser.

1. EVALUER LE TRAVAIL SOCIAL POUR LE VALORISER

Cette valorisation passe par un changement des représentations du travail social avant tout auprès des habitants usagers qui peuvent se considérer comme peu dignes d’intérêt car trop fragilisés ou non concernés par l’intervention sociale qui serait réservée aux plus démunis. Or, les publics évoluent et il faut permettre à tous de pouvoir s’autoriser à s’adresser à un travailleur social.

La question de la valorisation du travail social renvoie aussi à celle de la légitimation du travail social. Or la légitimation du travail social passe par trois conditions sine qua non :

• La première consisterait pour les professionnels à accepter un positionnement nouveau qui consisterait, à mieux partager les situations qu’ils rencontrent et à faire des préconisations, à partir d’une analyse de ces situations, en termes de traitement des problématiques sociétales et d’accompagnement des usagers. Cette approche dépasserait une évaluation des actions des professionnels qui est dénoncée comme chronophage. Ils répondraient ainsi à la demande de co construction des réponses. • La deuxième consisterait à inscrire l’action dans une stratégie, ou une démarche politique, portée par les institutions et les collectivités employeurs. En effet, les professionnels ont exprimé leur besoin d’être mieux connus et reconnus. Plusieurs ateliers ont souligné le fait qu’il n’y a pas de parole politiquement entendue des travailleurs sociaux. • La troisième consisterait à mettre en œuvre une véritable démarche d’amélioration de l’efficience, de promotion de nouvelles modalités d’intervention de l’action sociale tant en termes de formation que d’organisation et d’encadrement, et ce pour permettre aux professionnels de répondre aux besoins nouveaux pré identifiés.

Dans la réponse à ces besoins nouveaux, il est nécessaire de réfléchir à la place des professionnels par rapport à de nouveaux intervenants sociaux comme les bénévoles.

2. CLARIFIER LES POSITIONS DES DIFFERENTS ACTEURS : TRAVAILLEURS SOCIAUX, BENEVOLES, ADULTES RELAIS

L’activité des adultes relais et les nombreuses activités de bénévoles sur les territoires sont une richesse. Néanmoins, leur place respective par rapport à celle des travailleurs sociaux

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n’est pas toujours clarifiée. Elle devrait être mieux articulée avec celle des travailleurs sociaux pour mettre en lumière l’apport de chacun. De même, le rôle du travailleur social par rapport à l’intervention sociale, par exemple des adultes relais, est parfois flou et les limites de chaque action ne sont pas claires pour les professionnels et pour l’usager.

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II. PRATIQUES INSPIRANTES ET LEVIERS D’ACTIONS ENVISAGES.

Recensement et analyse des pratiques inspirantes (tant des « bonnes pratiques » que des pratiques qui ont connu des difficultés et des échecs dont il est

possible de tirer des enseignements)

Nom de la pratique

Place des

usagers

Complémentarité des

métiers du travail social

et de l'intervention

sociale

Organisation de

travail,

management et

parcours

professionnels

Coordination

interinstitutionnelle

entre acteurs

Formation

initiale et

continue

DSL et TSC

Espace des solidarités de

Corbie (80) X

X

X

Simplification et

dématérialistaion procédure

F.S.L (80)

X

Conférences sur

l'accompagnement medico

social (80)

X

X

"Ouvrons les livres aux bébés"

(80)

X

X

Maison Départementale de la

Solidarité (60) X

X

Commission de coordination

des parcours (60)

X

Prévention santé seniors (80)

X

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Convention de partenariat

Assurance Maladie (76)

X X

Assises de la solidarité (27) X

X

Groupe accès aux droits

CARSAT Normandie

X

X

Groupe Ressource

Bénéficiaires du RSA UTPAS

Elboeuf (76)

X

X

Sensibilisation des

professionnels aux droits

culturels (76)

X

X

Dispositif d'accompagnement

et de formation des

bénéficiaires de l'aide

alimentaire en région Picardie

X X

TOTAL 3 2 1 8 2 6

Treize pratiques inspirantes ont été remarquées par les groupes de travail des deux régions. Il s’agit essentiellement de pratiques évoquées dans les ateliers. Elles ont été classées en fonction des axes transversaux définis au niveau national, toutes traitant de la thématique confiée à la région.

Leur ressort géographique varie de la commune à la région. Plusieurs visent à faciliter l’accès aux droits, la préoccupation de la place de l’usager est également récurrente. Certaines actions visent à améliorer l’organisation interne d’une institution, d’autres visent une meilleure coordination entre acteurs ou une association plus large des bénéficiaires. L’ensemble des pratiques inspirantes est disponible en annexe.

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III) PRÉCONISATIONS CONCRÈTES .

PISTES D’ACTION / PRECONISATIONS

Tableau récapitulatif

Proposition Objectifs Atouts & Avantages Freins & Risques Priorité

(forte

ou

faible)

A. COORDINATION, TRAVAIL EN RÉSEAU ET RÉFÉRENT UNIQUE

RÉFÉRENT UNIQUE ET GUICHET UNIQUE

Mise en place d’un guichet unique ou d’un référent social unique

Fluidifier les parcours des personnes accompagnées

Simplification des parcours, décloisonnement des prises en charges, vision globale et cohérente

Chaque institution ne doit pas créér “son” guichet unique : nécessité d’une démarche opérationnelle et pragmatique. Vigilance sur le partage d’informations à caractère

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secret

SE METTRE EN RÉSEAU AVEC LES ACTEURS DU MONDE ÉCONOMIQUE

Rapprocher les travailleurs sociaux du secteur économique, et notamment du secteur de l’économie sociale et solidaire.

Faciliter l’insertion professionnelle

Lutte contre le chômage

Capacité du monde de l’économique à se mobiliser

Forte

Mettre fin à l’idée que tous les usagers pourront accéder à un emploi « classique », mais par contre développer pour ceux d’entre eux qui n’y accèdent pas, des activités leur permettant de conserver du lien social et de retrouver une utilité (bénévolat, adultes relais, économie sociale et solidaire…)

Lutter conter l’isolement et la marginalisation

Préserver l’autonomie des usagers

Forte

ELARGIR LES RÉSEAUX PROFESSIONNELS AU MONDE DE LA MÉDIATION ET DU BÉNÉVOLAT

Former les bénévoles et développer leurs liens avec les travailleurs sociaux.

Améliorer l’accompagnement des usagers

Gagner en efficience

Forte

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Mieux mobiliser les adultes relais et les aidants familiaux.

Améliorer l’accompagnement des usagers

Gagner en efficience

Forte

DÉVELOPPER LES LIENS ENTRE PROFESSIONNELS ET DU SOCIAL

Renforcer l’articulation entre professionnels de santé et travailleurs sociaux, afin d’inscrire les démarches de santé au cœur du projet de l’usager. Décloisonner les pratiques. Organiser le partage d’information et l’évaluation conjointe sur les situations complexes.

Décloisonner les prises en charge

Coordonner les acteurs pour améliorer l’accompagnement des usagers

Forte

Renforcer la coordination nationale des PASS

REPENSER LA PLACE DE L’USAGER

Mettre en place un véritable de travail en réseau entre les professionnels en associant la personne accompagnée à son projet

Partager l’information et trouver ensemble la meilleure solution pour la peronne accompagnée

Reconnaissance de la personne en tant que citoyen

Etre attentif aux représentations

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de vie

Activation des différents champs et domaines d’intervention des acteurs

Redéfinir la notion de contrat réciproque entre les professionnels et la personne accompagnée

Intégrer et prendre en compte la notion du temps, du droit à l’erreur, de la contribution de la personne accompagnée

Redonner la place dans son projet de vie à la personne accompagnée

Pour l’accés au droit, la question du respect des délais

Travailler les représentations :

- des professionnels

- de la personne accompagnée

- des institutions

Avoir une meilleure connaissance

Mieux se connaître

Associer différemment les personnes accompagnées à leur projet

Les limites dans le cadre de prise de mesures ou de décisions contraires au projet de la personne accompagnée

MIEUX SE COORDONNER, TRAVAILLER EN RÉSEAU

Redéfinir et arrêter la complémentarité du travail en équipe plusridisciplinaire

Repositionner le professionnel sur l’accompagnement des personnes

La fonction du travailleur social retrouve sens dans le cadre de l’intervention collective et individuelle

Un impact sur les modes d’organisation

Organiser au sein des institutions spécialisées (CAF, CPAM, Pôle emploi…) la désignation de référents aptes à donner aux travailleurs sociaux les informations techniques et précises.

Faciliter le travail des travailleurs sociaux

Améliorer l’efficacité collective

Forte

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RENFORCER LA COORDINATION INTER INSTITUTIONNELLE

Mettre en actes une démarche de coordination interinstitutionnelle engageant pleinement les travailleurs sociaux de terrain (cf. Fiche action)

Pérenniser les EGTS sur un plan opérationnel

Organiser une démarche opérationnelle et concrète sur un territoire pertinent, avec la pleine participation des acteurs de terrain (travailleurs sociaux)

Disponiblités et motivations des acteurs, contraintes organisationnelles

B. DEVELOPPER LA PREVENTION ET ADAPTER LES ACCOMPAGNEMENTS SOCIAUX

ACCENTUER LES ACTIONS DE PREVENTION

A partir de situations d’alerte identifiées entre partenaires (et en associant les nouveaux relais), définir dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire les modes opératoires pour développer des stratégies de repérage et aller vers les publics en voie de bascule dans la précarité (chômage longue durée, passage à la retraite,…) (Démarche par

Développer une stratégie de prévention afin de prévenir la marginalisation et l’isolement.

Maîtrise de l’évolution des coûts liés à la marginalisation des publics

Capacité des institutions à porter l’objectif de coordination des acteurs de terrain

Très forte priorité (le sujet a également été évoqué lors de la journée d’animation régionale

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territoire) concernant le plan de lutte contre la pauvreté.)

Développer la prévention et le repérage des publics en voie de fragilisation (jeunes sortants d’institution-ASE, IME, CLD, retraite).

Développer la prévention Forte

MODIFIER CERTAINES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT

Développer la double compétence chez les travailleurs sociaux : suivi individuel et travail social collectif. Resituer le travail social collectif dans le cadre d’un accompagnement global s’appuyant sur la capacité d’agir des usagers et leurs besoins, afin de leur permettre de retisser du lien social et de lutter contre l’isolement. Penser l’accompagnement en termes de PARCOURS DE VIE et non en empilement de dispositifs.

Améliorer l’efficacité de l’accompagnement social

Forte

Développer/renforcer des actions sociales collectives permettant aux usagers de se rencontrer (ex :

Développer les groupes d’usagers Lutter contre l’isolement

Forte

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autour d’une même problématique).

Développer un accompagnement spécifique pour les personnes qui basculent dans le chômage de longue durée afin de prévenir l’isolement et la marginalisation.

Adapter les accompagnements sociaux

Gagner en efficience Forte

Travailler l’autonomie des personnes ayant eu un parcours à l’Aide sociale à l’enfance

Revisiter les pratiques professionnelles des professionnels

Préparer la personne au passage de l’âge mineur à l’âge adulte

Un impact sur les modes d’organisation

Adapter l’accompagnement social lorsque celui-ci est lié à une relation contraignante (suivi PJJ par exple)

Redéfinir le travail de l’autonomie vers la santé, la citoyenneté et l’accés au droit

Adapter le mode d’accompagnement vers des personnes en privation des droits

Vigilance quant au respect des rythmes de vie

C. VALORISER POUR AMELIORER L’IMAGE DU TRAVAIL SOCIAL

Engager au plan national des actions de communication destinées à changer les représentations du travail social, afin de faire en sorte que tous les « usagers/habitants » puissent, en cas de besoin, recourir naturellement aux services sociaux

Limiter le non recours aux droits Valoriser le travail social

Forte

Valoriser le travail social par l’évaluation du travail social questionnant les attentes de l’usager, la contractualisation, l’expertise professionnelle, l’engagement institutionnel.

Mesurer l’impact du travail social

Valoriser l’impact du travail social au niveau macro social

Risque de réticence des acteurs du social

Forte

Développer la conduite d’évaluations partagées et

Démarche co-construite avec les professionnels de l’action

Il semble difficile d’impliquer d’emblée les usagers sur une

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participatives entre institutions, professionnels et usagers alliant l’approche qualitative et quantitative. Cette démarche suppose la définition en amont d’objectifs partagés.

sociale démarche d’évaluation qui doit être réfléchie en amont par les professionnels et leurs directions respectives.

Engager cette démarche d’évaluation avec le temps nécessaire à la préparation et en disposant d’un accompagnement méthodologique.

Des outils existent déjà mais il est nécessaire de développer les formations à l’évaluation.

Valoriser les métiers du travail social, et les pratiques des travailleurs sociaux

Revaloriser les identités professionnelles et la mise en exergue des expertises de terrain

Ajustement des demandes sociales et des compétences professionnelles

Faisabilité en matière de statuts, de système de formation, d’employabilité

Valoriser le travail social, au-delà des postures professionnelles en intégrant les références déontologiques et éthiques.

D. RECHERCHE ET TRAVAIL SOCIAL

Développer la « recherche / action » qui rapproche les chercheurs des acteurs de terrain, ces derniers étant eux même étroitement associés au processus de recherche.

L’objectif est de faire évoluer et améliorer l’action de terrain, de co-construire la production de connaissances à partir des apports du terrain et des interactions chercheurs – praticiens (formuler ensemble la

-Une complexité du terrain mieux cernée et appréhendée car résultant de la confrontation et du partage (en interdisciplinarité) du regard des chercheurs et des acteurs de terrain

Nécessité d’un portage institutionnel légitimant l’objet de la recherche et l'accompagnant

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problématisation, les hypothèses, le protocole de recherche…)

-Un apport de connaissances pour chacun (concepts, savoirs expérientiels…) -Une dynamique de changement enclenchée

Exploiter les gisements potentiels que peuvent représenter les travaux des mémoires des étudiants pour enrichir les travaux des chercheurs, et inversement.

Développer les travaux de recherche dans le cadre d’associations avec des acteurs d’autres champs (sanitaire, médico-social, …)

-Faire avancer la réflexion -Identifier les passerelles entre champs -Favoriser les rapprochements et produire ainsi des connaissances nouvelles au moyen de l'interdisciplinarité

Accueillir des « doctorants » en contrats de recherche dans les lieux d’exercice professionnels.

Du côté des usagers, identifier, aider à l’émergence de « porte-paroles » afin d’améliorer dans le cadre des travaux de recherche, la prise en compte des problématiques citoyennes et donc l’efficience des politiques publiques (développer par exemple comme dans le milieu médical le statut de patient-expert qui permet d’accéder à des

« Démocratiser » les travaux de recherche avec une idée d’ouverture (autres que sociologues et chercheurs habituels)

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formations à partir de ce statut). Elaborer une charte éthique permettant de travailler ensemble, dans le respect des statuts et apports de chacun.

E. FORMATION

Ouvrir l’alternance intégrative (stages) à d’autres champs que celui du secteur social et médico-social : stage pôle emploi (ANSAT….)

Ouvrir les formations sur d’autres secteurs

Améliorer l’efficacité collective

Forte

Penser et adapter la formation continue au regard de l’évolution des publics, des réglementations des politiques publiques.

Assurer la formation tout au long de la vie

Maintien des compétences

Forte

Renforcer les rencontres régulières entre organismes de formation et employeurs.

Articuler formation et besoins

Forte

Impulser une dynamique de formation continue des formateurs intervenant dans les

Articuler formation et besoins

Forte

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instituts de formation en travail social. Former les agents d’accueil.

Démarche qualité Respect des usagers Forte

Dans le cadre de la formation initiale ou continue, développer des troncs communs de formation afin de décloisonner les formations du sanitaire, du social, du médicosocial.

Garantir la bonne coordination des prises en charges sanitaires et sociales

Forte

Faire intervenir les personnes accompagnées dans les formations des professionnels.

Apprendre à se connaitre, se comprendre, à prendre en compte les attentes des personnes accompagnées

Travailler sur les représentations

Vigilance quant à la place de chacun, ainsi qu’aux obligations liées aux reponsabilités des professionnels

Donner aux travailleurs sociaux des bases méthodologiques en matière de recherche en sciences sociales (au-delà de l'initiation et de la rédaction des mémoires pour le diplôme) afin de faciliter les échanges avec les chercheurs, d'apporter un autre regard sur sa pratique quotidienne et de mieux diffuser la posture de recherche au sein des partenariats du travail social

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ANNEXES :

ANNEXE 1: LISTE DES CONTRIBUTIONS ISSUES DU TERRITOIRE

• Contribution inter régionale de la CFDT

• Contribution Interco CFDT CG 59, « Solidarité, assistanat, assistance, émancipation : de quoi parle-t-on ? «

• Contribution Interco CFDT 59-62 PJJ (protection Judiciaire de la jeunesse) « La PJJ dans le Nord, ou l’exemple d’une politique sociale sans les travailleurs sociaux. »

• Contribution du Synafpa CFDT (Formation Professionnelle des adultes)

• Contribution Syrpros CFDT 59-62 (travailleurs sociaux de la protection sociale en particulier des CAF)

• Contribution du CCRPA Nord-Pas-de-Calais

• Contribution des élus du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais

• Contribution issue du Séminaire « TERRITOIRES, ACTEURS, PROJETS ET

DEVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL » URIOPSS Nord-Pas-de-Calais

• Contribution de l’ Atelier prospectif « Associations et monde économique » URIOPSS

Nord-Pas-de-Calais

• Contribution de l’Atelier prospectif « Jeunes et Société » URIOPSS Nord-Pas-de-

Calais

• Contribution service social du personnel du DSDEN du Pas-de-Calais

• -Contribution présentant les travaux de la Journée d’étude interprofessionnelle organisée par le réseau des sites qualifiants de l’Institut du Développement Social dans le cadre des états généraux du travail social « La participation des « usagers » et des familles dans l’action sociale et médicosociale »

• Contribution intitulée « L’épistémè en éducation spéciale » de Laurence Lutton • Contribution « Le pauvre et ses besoins ? » de Pierre ROSSET

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ANNEXE 2 : LISTE DES COMPTES-RENDUS DES GROUPES DE TRAVAIL

- Atelier 1 Basse-Normandie : « Travail social et / ou intervention sociale ? Recueil de pratiques inspirantes »

- Atelier 2 Basse-Normandie : « Un travail social sur un territoire »

- Atelier 3 Basse-Normandie : «La recherche et le travail social »

- Axe 2 Nord-Pas-de-Calais : « Enjeux du développement social et du travail social collectif - Réalisation d’une méthode d’analyse en groupe avec des travailleurs sociaux, en région Nord-Pas-de-Calais » - Axe 3 Nord-Pas-de-Calais : « La parole des usagers »

- Axe 4 Nord-Pas-de-Calais : « Le Développement social et le travail social collectif – Etat des lieux des formations »

- Atelier 1 Haute-Normandie : accès aux droits

- Atelier 2 Haute-Normandie : insertion professionnelle

- Atelier 3 Haute-Normandie : lutte contre l’isolement et accès à la santé

- Atelier 1 Picardie : « Quel travail social face à la problématique « pauvreté ? »

- Atelier 2 Picarde : « L’usager acteur de son projet »

- Atelier 3 Picardie : « Comment passer d’une logique de dispositif à une logique de projet de vie? »

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ANNEXE 3 : LISTE DES PERSONNES AYANT PARTICIPE AUX DIFFERENTS GROUPES DE TRAVAIL

EN HAUTE NORMANDIE

Organisme Nom Prénom Fonction Email

DRJSCS HN MAZAR Maureen Directrice régionale

adjointe

[email protected]

DRJSCS HN LE MARCHAND Françoise Chef du pôle

formation,

professions, emploi

[email protected]

IDS BOUCHER Manuel Directeur général

adjoint

[email protected]

Conseil Régional

HN

LAMISSE Cyrille Chef de projet [email protected]

Conseil Régional

HN

TOMEO Albane Formations

sanitaires et

sociales,

enseignement

supérieur

[email protected]

Conseil Général de

l’Eure

SAUTREUIL Laurence Responsable espace

insertion UTAS

[email protected]

Conseil Général de

l’Eure

AUZOU Lucas Animateur PDALPD [email protected]

Conseil Général de

l’Eure

VANHEMS Marie-Christine Chargée des

politiques logement

[email protected]

Conseil Général de

l’Eure

MARIE Nadia Assistante sociale [email protected]

Conseil Général de

l’Eure

QUESNEL Florence Assistante sociale [email protected]

Conseil Général de

l’Eure

BESSON Geneviève Directrice d’études

chargée de

l’évaluation sociale

[email protected]

Conseil Général de

l’Eure

PAULIN Mathilde ASS stagiaire [email protected]

Conseil Général de

l’Eure

LEBOUGEANT Valérie Conseillère

économie sociale et

familiale

[email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

GRAZZINI Murielle Directrice Adjointe

de l’Action

Sociale et de

l’Insertion

[email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

GUEGUEN Anne Assistante sociale [email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

BERIDOT Geneviève Sous-directrice ASE [email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

SALOMON Véronique Assistante sociale [email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

MASSONNEAU Cécile Direction de

l’autonomie

[email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

MOUSSIER Christophe TS CMS Dunant [email protected]

Conseil Général de

Seine-Maritime

OHOUEU Brigitte Directrice de l’Unité

Territoriale

d’Action Sociale

« Terroir de Caux »

[email protected]

DDCS de Seine-

Maritime

FRANJOU Nadine Conseillère

technique

nadine.franjou@seine-

maritime.gouv.fr

DDCS de l’Eure LONGUET Bernard Educateur spécialisé

service logement

[email protected]

DDCS de l’Eure MITATRE Stéphane Assistant social chef

de bureau

[email protected]

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EN PICARDIE

Organisme

nom prénom des participants service ou structure

Atelier N°1 ANDRICQ Louis François BLONDELLE Anne BOUCHEZ Séverine CHARD HENRY Yveline

DEPREZ Hervé DHEILLY Cathy DOUDOU Noëlle ETIENNE-LECLERCQ Jacqueline GIRARD Catherine GUERFALI Samir GUILLUY Judith HAMMANI Sihame LEGENDRE Raphaël LOZAI Bruno LUTTON Laurence MACIEL Lydie MONTARIOL Sylvie PARMENTIER Marie Laure PLUMECOQ Marc

QUIQUEMPOIS Guillemette SANCHEZ Bruno THIAUDIERE Claude VANHOVE Dominique VENOT Karine

COALLIA 02 Conseil Général 80 DDSCS 60 SPIP 80

EPSMD 02 Conseil Général 60 EPSMD 02 Conseil Général 60 Ville d’Amiens COALLIA Soissons IRFFE PASS Centre Hospitalier Pinel CCAS Beauvais COALLIA 02 IRFFE CAF 80 Rectorat Picardie Conseil Général 80

SPIP 02 SNUAS-FP/FSU Picardie Accueil et Promotion Université de Picardie Jules Verne DTPJJ 80/02 Accueil et Promotion

Atelier N°2

BALLIERE Frédéric IRFFE

BIBAUT Corinne DDCS 02

BOUTIN Marlène Conseil Général 60

BRECHET-EBLE Michelle Conseil Général 02

COURTOIS Céline Conseil Régional de Picardie

COURTOIS Hélène Conseil Général 80

CUVILLIER David MDPH

DESCAMPS Emmanuelle Conseil Général 80

DESCHAMPS Pauline DRJSCS 59

DUPONT-DARRAS Séverine URIOPPS Picardie

FAYE Djibril CCAS de Creil

FORRE Yvette Conseil Général 80

GEORGES Jean-Paul SPIP 02

GOBERT Nathalie Conseil Général 80

GODIN Michel Conseil Général 80

HENRY Aude Ville de Laon

HEURTOIS Catherine Conseil Général 80

JEANNEAU Elisabeth COALLIA Compiègne LUC Marie-Christine PONSART Nathalie

MDPH Conseil Général 60

REYROLLE Philippe DTPJJ 80/02

RICHARD Christian DRAAF

RICHE Christine Conseil Général 80

ROIG Denis CCRPA

SANCHEZ Bruno Accueil et Promotion

SGARBI Gina Conseil Général 80

TERLAT Danièle CCAS Amiens

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ANNEXE 4 : PRATIQUES INSPIRANTES RECENSEES EN PICARDIE ET EN HAUTE-NORMANDIE

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion – période

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE ESPACE DES SOLIDARITES DE CORBIE TERRITOIRE

DÉPARTEMENT DE LA

SOMME

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès aux droits / insertion professionnelle

X La place des usagers X

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et de l’intervention sociale

Protection de l’enfance et services aux familles

L’organisation du travail, management et parcours professionnels

Autonomie (PA-PH) L’organisation et la coordination interinstitutionnelle entre acteurs X

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre : Le développement social et travail social collectif X

Autre :

Ressort géographique Département de la Somme – territoire d’action médico-sociale de Villers-Bocage-Corbie-Boves

Types de Structures participantes Collectivités Locales + Association

Groupe de travail porteur du projet X Non

Problématiques ou axes de travail pressentis

Fin 2009, plusieurs constats sont posés par le responsable de territoire de Corbie :

• Les locaux du territoire destinés à recevoir le public sont saturés et obligent la secrétaire à « jongler » pour que les professionnels puissent assurer leurs permanences.

• Ces locaux ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite, et n’encourage pas le public a venir solliciter les services,

• Le territoire souffre d’un manque d’actions d’insertion sociale

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et professionnelle.

• L’arrivée en juin du RSA qui amène un public plus nombreux ( le nombre de bénéficiaires du RMI à l’époque semblait devoir doubler avec le changement de dispositif).

• La reprise des bâtiments de la DDE par le département et le redéploiement des équipes des infrastructures laisse libre un bâtiment complet au cœur d’un quartier de Corbie.

Description du projet

Ce projet vise à développer une politique d’insertion sociale et professionnelle locale, au travers d’un espace spécifiquement dédié et partenarial :

• par le déplacement du chargé d’insertion, de la secrétaire de CLI, par des permanences de proximité des assistantes sociales et de la conseillère en économie sociale et professionnelle.

• en créant une synergie des professionnels qui sont en charge de cette dynamique, en permettant à des partenaires de tenir des permanences qui sont aujourd’hui disséminées dans la ville (Associations d’insertion, Mission Locale, Maison d’emploi et de la formation)

• en ayant des lieux adaptés qui permettent aux travailleurs médico-sociaux d’avoir des actions de socialisation ou de resocialisation : une cuisine qui permettra des actions collectives ( ex : cuisiner à petits prix, activités avec des enfants, massage bébé,…etc. )

• en disposant de salles à vocation multiple : réunions de plusieurs équipes dans le même temps, des informations collectives, salle de formation permettant une délocalisation d’Amiens, (Formation qualifiante d’aide à la personne) et de mettre en place les modules d’insertion sociale que le Conseil Général a décidé de généraliser à l’ensemble du Département. Cet ensemble collectif, de part sa modularité, peut se transformer en une salle de réunion permettant de recevoir 40 à 50 personnes ou de se transformer en salle de d’exposition de mise en valeur des réalisations faites par le public.

Situé près de la gare de Corbie, « L’Espace des Solidarités », est un lieu, qui, de part son abord de grand pavillon, sa situation dans un quartier et les activités qui se font à l’intérieur, amène le public à avoir un regard différent vis-à-vis des travailleurs médico-sociaux et réciproquement. La multiplicité des intervenants (associatifs, institutionnels) engendre une synergie entre tous au profit de la population. Ce lieu est un espace prioritairement d’insertion sociale, de valorisation, de mise en confiance, et par conséquent de prévention.

Dès l’origine du projet, L’association partenaire ( la maisonnée) a porté un chantier d’insertion bâtiment, composé de 16 personnes dont 8 jeunes, qui ont participé à la rénovation de l’Espace des Solidarités et fait des travaux pour les communes de notre territoire.

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Difficultés rencontrées

Au-delà des question de financements des travaux d’adaptation des locaux ( amoindris en partie par la réalisation du chantier d’insertion), la mise en place de l’espace des solidarités a nécessité l’arrivée d’une coordonatrice du lieu, chargée à la fois de la gestion de l’Espace des Solidarités, mais également de l’articulation avec l’association qui occupe les lieux.

Public(s) cible(s)

Public en situation d’insertion sociale et professionnelle, bénéficiaires du R.S.A

Résultats/Impact sur les publics

Critères d'évaluation/Indicateurs de résultat

Accord pour diffusion publique OUI

Point de Contact

Nom AYAD

Prénom Hacéne

Adresse mail [email protected]

Téléphone 03.60.03.49.01

Fonction/organisation Responsable du territoire

Commentaires

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion – période

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NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE MAISON DEPARTEMENTALE DE LA SOLIDARITE TERRITOIRE

OISE

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès

aux droits / insertion professionnelle X La place des usagers X

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et

de l’intervention sociale

Protection de l’enfance et services aux

familles

L’organisation du travail, management et parcours

professionnels

Autonomie(PA-PH) L’organisation et la coordination

interinstitutionnelle entre acteurs X

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre :

Le développement social et travail social collectif

Autre :

Ressort géographique Département de l’Oise

Types de Structures participantes o Services du Pôle Solidarité (politique d’actions sociales) du Conseil

général

Groupe de travail porteur du projet O Oui X Non ; Issu d’une démarche participative sur l’évolution de la

politique d’accueil des habitants et des modalités d’accompagnement.

Si oui, nom du groupe de travail

o Groupe de Travail existant

o Groupe créé pour ce projet

Problématiques ou axes de travail

pressentis

Faciliter l’accès de l’ensemble des missions du pôle Solidarité et une

meilleure compréhension de nos services par les publics.

Optimiser la proximité du service public.

Favoriser un primo accueil généraliste et réactif permettant à tout à

chacun d’obtenir un premier niveau de réponse ou une orientation

immédiate vers les partenaires internes ou externes.

Description du projet

Déployer l’ensemble des missions (Cohésion sociale, Enfance et famille,

Autonomie des personnes, prévention éducative, accueil évaluation et

orientation) au sein de 24 « Maisons Départementales de la Solidarité » -

MDS- qui couvrent tout le département. En complément, des

permanences de travailleurs sociaux sont assurées en mairie et au sein des

Maisons du Conseil général particulièrement implantées en milieu rural.

Chaque MDS propose un lieu d’accueil convivial et des permanences

d’urgence.

Mise en place d’une équipe pluridisciplinaire permettant d’organiser un

accueil global de qualité dans un lieu unique (MDS). La mission Accueil,

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Evaluation et Orientation (AEO) a pour objectif d’apporter un accueil

personnalisé et individuel immédiat, de faire une pré-évaluation des

demandes (un entretien physique ou téléphonique permettant d’avoir

une vision globale de la situation pour cerner les attentes de la personne

accueillie et apporter un accompagnement adapté) de manière

transversale afin de considérer la situation globalement et éviter ainsi à la

personne accueillie de devoir exprimer plusieurs fois sa situation.

Dissociation de l’accueil physique et téléphonique dans l’objectif

d’optimiser la qualité d’écoute apportée au public.

Ouverture des MDS aux partenaires (permanences, activités, co-

construction de projets en réponse aux besoins des publics).

Conditions de réussite du projet

L’ensemble des accueillants ont bénéficié de formations spécifiques

(accueil du public, entretien social)

Un projet partagé de service public, en lien avec les besoins locaux (infra

territoriaux) dans une démarche de mise en place de projets individualisés

d’action sociale et de mobilisation de l’ensemble des acteurs (travailleurs

sociaux, partenaires, réseaux locaux).

Difficultés rencontrées

Accompagnement au changement au sens large (pratiques

professionnelles, représentation « de l’un sur l’autre », modalités

d’organisation des partenariats).

Public(s) cible(s)

Habitants, partenaires.

Résultats/Impact sur les publics

Résultats attendus : redonner de la lisibilité aux publics, fluidifier les

parcours, réaffirmer un objectif d’émancipation des publics de l’action

sociale.

Critères d'évaluation/Indicateurs de

résultat

Accord pour diffusion publique Oui/Non

Point de

Contact

Nom PIONCHON

Prénom Sylvie

Adresse mail

Téléphone 03 44 06 65 34

Fonction/organisation Directrice de l’Accueil et de la Coordination Territoriale – CG60

Commentaires

Nouvelle organisation en place depuis octobre 2013 qui ne nous permet

pas d’avoir suffisamment de recul sur l’impact public.

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6 August 2014

Note à l'attention de M.l’ Inspecteur Principal DRJSCS Objet : Les Assises du travail social du 8 juillet 2014

Se saisir du PDALPD

Le Département de l'Eure s'est saisi du Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) pour donner la parole aux usagers.

Ainsi, la convention de partenariat portant engagement dans la mise en œuvre du PDALPD 2011-2014 de l'Eure a été signée le 8 Août 2012.

L'Etat, le Conseil Général de l'Eure et l'ensemble des partenaires signataires de la convention se sont engagés à coordonner leurs efforts autour de 7 priorités dont l'axe 2 du plan fait partie.

Cet axe s'appuie sur un engagement fort : passer de la notion de " se loger" à celle " d'habiter"; ainsi, le PDALPD doit être un outil d'inclusion. L'objectif stratégique qui découle de cette orientation doit nous conduire à repenser les modalités de coordination et de mutualisation

de l'accompagnement social et sanitaire.

Pour ce faire, il s'agit :

� De coordonner les actions d'accompagnement social, � De considérer le PDALPD comme un outil d'inclusion sociale, � D'intégrer la notion d'accompagnement social et sanitaire dans une perspective d'autonomie.

En conséquence, et considérant les modalités liées à la gouvernance du plan, en tant que pilote de cet axe, le Conseil général a constitué un comité de suivi thématique chargé :

� D'élaborer un référentiel départemental " accompagnement social et sanitaire"; � De décliner le référentiel par dispositif ; � De mettre en place un accompagnement social et sanitaire contractualisé avec les ménages.

Une méthode qui associe les usagers pour bâtir le référentiel d'accompagnement destiné à les associer

Le comité de suivi thématique est composé de 33 partenaires (l'USH, des CCAS, la DDCS, le CHI, le CHS Navarre, l'ARS, les CHRS, le SPIP, l'ADIL et des associations) dont la commission des usagers de l'Eure pilotée par la FNARS.

La rédaction du référentiel départemental d'accompagnement social et sanitaire s'est déroulée en 3 phases :

Phase 1: Elaboration et exploitation d'un questionnaire

Affaire suivie par Luc Delbreil Marie Christine Vanhems Téléphone 02 32 31 95. 00

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Cette phase a été conduite de septembre 2013 à décembre 2013 et avait pour objectif:

• De recueillir la perception et la position de chaque partenaire représenté au sein du comité de suivi thématique par rapport aux constats relevés dans le plan. Constats qui ont fait en amont l'objet de nombreux débats et d'échanges de point de vue des participants dans l'élaboration du Plan

• D'approfondir la problématique sous jacente à l'objectif du Plan: Qui êtes-vous? Vos pratiques? Les nouveaux constats? Les prospectives

• D'identifier les points de convergences et divergences entre les partenaires • De partager une culture commune: mettre en lumière les éléments qui font consensus.

L'exploitation de ce questionnaire s'est appuyée sur 47 questionnaires renseignés. Il a été présenté à la réunion plénière du 11 décembre 2013.

Phase 2: Rédaction d'une trame du référentiel départemental

En octobre, novembre 2013 et janvier 2014, 3 groupes miroirs se sont réunis à 3 reprises afin:

• d'extraire du bilan du questionnaire les éléments à retenir pour la rédaction du référentiel; • d'identifier les attendus du contenu du référentiel pour l'usager, pour les élus et institutions,

et pour les professionnels: Qu'est ce que j'ai envie de trouver dans ce document? • d'identifier les évènements de vie de l'usager qui impactent l'accès et le maintien dans un

logement: quelles réponses pouvons nous lui apporter ?

L'ensemble de ces travaux a été présenté à la réunion plénière du 11 décembre 2013 et celle du 12 février 2014. Cette trame ainsi que la perspective d'une charte et de conventions, ont été proposés au comité technique du PDALPD qui s'est réuni le 8 Janvier 2014.

La proposition de la trame a été validée par la réunion des Directeurs du PDALPD le 15 Janvier 2014, ainsi que la poursuite des travaux.

Phase 3: Rédaction du référentiel accompagnement social et sanitaire

En mars, avril et mai 2014, 3 groupes miroirs se sont réunis à 3 reprises. Il s'agissait pour chaque groupe, en s'appuyant sur les constats mentionnés dans l'exploitation du questionnaire, de rédiger un document pratique et lisible par tous (usagers, élus et professionnels) à partir de la trame validée

Le référentiel départemental accompagnement social et sanitaire sera présenté au comité responsable du Plan le 12 juin 2014 et à la plénière du 18 juin 2014

Une concertation étroite avec l'ensemble des partenaires

La construction d'un langage et d'une culture partagée par l'ensemble des acteurs du logement, du social et du sanitaire pour une meilleure coordination entre eux, nécessite dès lors la présence dans le comité de suivi thématique de l'ensemble des partenaires œuvrant dans le champ de l'accompagnement. Ainsi lors de la première plénière 32 partenaires étaient conviés. Ils ont tous été destinataires du questionnaire y compris les usagers.

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Cette large concertation avait pour objectif de s'assurer de la mobilisation de tous par rapport aux attendus dans un premier temps, puis d'asseoir leur adhésion tout le long des travaux menés de septembre 2013 à juin 2014. Adhésion qui doit se concrétiser par la rédaction d'une charte.

L'usager étant la cible principale de ce référentiel, il était essentiel de se donner les moyens de le convier à ce travail. C'est pourquoi, 4 membres volontaires attachés à la commission départemental des usagers pilotée par.la FNARS ont été associés dès septembre 2013.

En mars 2014, compte tenu de la scission de l'axe 6 du Plan, un représentant des gens du voyage a intégré les groupes de travail.

Six groupes de travail ont été ainsi animés. Afin de permettre à un plus grand nombre de partenaires de participer à cette co construction, la technique des groupes miroirs a été retenue. Les groupes 1, 2 et 3 ont extrait du bilan du questionnaire les éléments à retenir pour la rédaction du référentiel, identifié les attendus du contenu du référentiel pour l'usager, pour les élus et institutions, et pour les professionnels et pointé les évènements de vie de l'usager qui impactent l'accès et le maintien dans un logement. Les groupes 4, 5 et 6 ont posé les principes du "diagnostic partagé et ceux d'un "travail d'accompagnement pluridisciplinaire mené en réseau".

Ces six groupes miroirs se sont réunis chacun à trois reprises. Un nombre important de partenaires ont participé dont les usagers:

• Groupe 1: de 8 à 17 participants • Groupe 2: de 5 à 9 participants • Groupe 3: de 5 à 9 participants • Groupe 4: de 6 à 9 participants • Groupe 5: de 6 à 9 participants • Groupe 6: de 4 à 7 participants

Neuf partenaires se sont mobilisés pour rédiger la trame du référentiel départemental dont les usagers.

Des principes fondamentaux qui vont se décliner dans une charte d'engagements bâtie avec les partenaires

1. La confiance permet de se fier à quelqu'un. Dans le travail social, où le rapport à la personne se fait par nécessité, la confiance est certes un "pari plus ou moins risqué", mais s'impose comme l'attitude fondamentalement première. Elle est une valeur et un outil indispensable. La personne doit percevoir l'intérêt qui lui est porté et donner son agrément pour parler en son nom.

2. La confidentialité est promue par différents texte de loi. Ceux-ci peuvent être un frein quant au partage d'informations. Ainsi, pour sa part, le médecin est soumis au secret professionnel.

En revanche, il peut transmettre à l'oral des éléments concernant la personne, en termes de capacité "à faire ou à ne pas faire".

3. La connaissance mutuelle de nos structures en vue de promouvoir une culture commune est indispensable à développer pour insuffler cette confiance entre les partenaires au-delà des textes de loi.

4. Le "partage évalué et assumé du risque" lors du diagnostic doit être clairement posé. Il s'agit pour chaque partenaire présent d'énoncer les éléments connus sur le parcours de vie de la personne qui pourraient faire obstacles à la mise en œuvre du plan d'action. Cette mise en

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lumière doit permettre collectivement d'imaginer des stratégies autres en cas d'échec (ré hospitalisation, relogement,…). Cette mise à plat devient alors le garant du "droit au recommencement" pour la personne.

5. La déontologie, les valeurs et l'éthique doivent nous permettre d'asseoir notre positionnement professionnel. Ces points seront posés dans la charte du référentiel.

6. L'instauration d'une coordination s'appuie sur la loi n° 2002-2 qui promeut " l'instauration d'une coordination entre acteurs pour une meilleure prise en charge de la personne…"Cette coordination est matérialisée par la constitution d'une "instance hors sol" chargée du diagnostic partagé

Des outils pour garantir l'expression de l'usager

Le comité de suivi s'est attaché à définir des principes partagés, un cadre de référence, le travail pluridisciplinaire mené en réseau et le développement d'une démarche de prévention. La parole des usagers, à cet endroit, a constitué la base de la réflexion des groupes de travail. Il s'agissait d'entendre leur lassitude à répéter continuellement leur parcours de vie, à devoir justifier leurs difficultés,…

Ainsi des outils sont élaborés et seront validés à la plénière du 18 juin:

1. Définition du diagnostic partagé 2. Identification du référent accompagnement 3. Logigramme de l'accompagnement social et sanitaire: place de l'usager 4. Création d'une instance de coordination "hors sol" 5. Trame de l'évaluation partagée

En réflexion la création d'une "carte d'identité de l'usager"

Etablie avec et pour l'usager, cette "carte d'identité usager" ferait apparaître des renseignements sur la personne. Elle serait renseignée par les institutions (CAF, CG, CCAS, …).Elle resterait la propriété de la personne qui pourrait la présenter dans tous les lieux où elle se présente (éviter de répéter inlassablement son histoire…).

La Directrice Départementale La Directrice Adjointe aux de la cohésion sociale affaires sociales Ghislaine Borgalli-Lasne, Emmanuelle Barré

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégional – période

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE

CYCLE DE CONFERENCES SUR LES FONDEMENTS DE

L’ACCOMPAGNEMENT MEDICO SOCIAL TERRITOIRE

DEPARTEMENT

DE LA SOMME

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La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès aux droits / insertion professionnelle

X La place des usagers

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et de l’intervention sociale X

Protection de l’enfance et services aux familles

L’organisation du travail, management et parcours professionnels

Autonomie (PA-PH) L’organisation et la coordination interinstitutionnelle entre acteurs

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue X

Autre : Le développement social et travail social collectif Autre :

Ressort géographique Le département

Types de Structures participantes Collectivités Locales o

Groupe de travail porteur du projet Oui

Si oui, nom du groupe de travail o Groupe de Travail existant + Groupe créé pour ce projet

Problématiques ou axes de travail pressentis

Accompagner les professionnels des solidarités dans le cadre de leurs missions .Permettre aux professionnels d’enrichir et développer leurs compétences au service des usagers.

Description du projet

La DGA des solidarités participe à la prise en compte des usagers et

contribue à leur accompagnement médico-social.

Demandé par les personnes, négocié, parfois imposé, cet accompagnement nécessite la mise en œuvre de différentes pratiques (analyse, expertise, évaluation, contractualisation, instruction, signalement, partenariat, travail en réseau…) et conduit chacun à une interrogation régulière sur ses pratiques professionnelles ; une interrogation qui est gage de la qualité de la réponse apportée collectivement

Mener une réflexion commune et transversale sur les fondements de l’action médico-sociale en abordant les différentes facettes de la relation d’aide et leurs évolutions récentes

• Encourager les réflexions communes entre territoires et directions, entre métiers de la DGA, sur la thématique de la relation d’aide mise en œuvre par tous les professionnels de la DGA ;

• Enrichir les connaissances communes des professionnels et leur permettre ainsi d’améliorer la qualité de la réponse apportée à l’usager ;

• Améliorer la transversalité entre les professionnels de la DGA

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par la construction progressive d’une culture commune sur les fondements du travail médico-social.

Conditions de réussite du projet

Participation effective d’un grand nombre d’agents Bonnes conditions d’accueil Intervenant qui répond à la commande et qui intéresse l’auditoire

Difficultés rencontrées Cibler les bons intervenants

Public(s) cible(s)

Les agents de la Direction générale adjointe des Solidarités du CG 80 (Administratifs et médico-sociaux.)

Résultats/Impact sur les publics

Culture commune

Critères d'évaluation/Indicateurs de résultat

Nombre de participants, fiche évaluative après chaque conférence.)

Accord pour diffusion publique Oui

Point de Contact

Nom Quentin

Prénom Emmanuelle

Adresse mail [email protected]

Téléphone 0322972424

Fonction/organisation Chargée de mission évaluation

Commentaires

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion – période

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE COMMISSION DE COORDINATION DES PARCOURS TERRITOIRE

OISE

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

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Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès

aux droits / insertion professionnelle X La place des usagers

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et

de l’intervention sociale X

Protection de l’enfance et services aux

familles

L’organisation du travail, management et parcours

professionnels

Autonomie(PA-PH) L’organisation et la coordination

interinstitutionnelle entre acteurs

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre :

Le développement social et travail social collectif

Autre :

Ressort géographique Département de l’Oise

Types de Structures participantes o Services du Pôle Solidarité (politique d’actions sociales) du Conseil

général

Groupe de travail porteur du projet O Oui X Non ; Issu d’une démarche participative sur l’évolution de la

politique d’accueil des habitants et des modalités d’accompagnement.

Si oui, nom du groupe de travail

o Groupe de Travail existant

o Groupe créé pour ce projet

Problématiques ou axes de travail

pressentis

Favoriser la prise en charge globale de la personne accompagnée et la

transversalité entre les missions de la Solidarité.

Mettre en cohérence les objectifs dans les projets d’accompagnement

(cohérents entre eux, réalistes et réalisables pour la personne) afin

d’éviter les injonctions paradoxales.

Description du projet

Commission hebdomadaire ou bimensuelle composée de l’ensemble des

responsables de mission, d’un psychologue transversal et sous la

responsabilité du Directeur Adjoint du territoire.

Sont étudiées dans cette commission uniquement les situations dites

« complexes » (intervention de plusieurs missions du Pôle Solidarité).

Les référents et partenaires ont la possibilité de venir échanger sur les

situations.

Lors de cette commission une mission pivot est systématiquement

désignée. Elle assure la cohérence du parcours de l’usager et des actions

menées.

Conditions de réussite du projet

Participation active de l’ensemble des missions de la Solidarité.

L’adhésion à la notion de transversalité et à la fonction de mission pivot.

Difficultés rencontrées

Une phase d’appropriation nécessaire pour la mise en place de la

« référence pivot » qui questionne de ce fait l’impact sur la charge de

travail.

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Public(s) cible(s)

Travailleurs sociaux.

Résultats/Impact sur les publics

Résultats attendus : redonner de la lisibilité aux publics, fluidifier les

parcours, réaffirmer une prise en charge globale de la situation par une

volonté de transversalité.

Critères d'évaluation/Indicateurs de

résultat

Nombre de référents pivots désignés

Accord pour diffusion publique Oui

Point de

Contact

Nom Mme VANDERSTICHELE

Prénom Karine

Adresse mail

Téléphone 03 44 06 65 34

Fonction/organisation Chef de service appui aux territoires – DACT CG60

Commentaires

Nouvelle organisation en place depuis octobre 2013 qui ne nous permet

pas d’avoir suffisamment de recul sur l’impact public.

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion – période

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE

EXPERIMENTATION TERRITORIALE DE SIMPLIFICATION ET

DE DEMATERIALISATION DE LA PROCEDURE DES AIDES

F.S.L TERRITOIRE

DEPARTEMENT DE LA

SOMME

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès aux droits / insertion

La place des usagers

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professionnelle

Hébergement / Logement X La complémentarité des métiers du travail social et de l’intervention sociale

Protection de l’enfance et services aux familles

L’organisation du travail, management et parcours professionnels X

Autonomie(PA-PH) L’organisation et la coordination interinstitutionnelle entre acteurs

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre : Le développement social et travail social collectif Autre :

Ressort géographique Département de la Somme – 3 territoires d’action médico-sociale en expérimentation ( urbain, semi-urbain et rural)

Types de Structures participantes Collectivités Locales

Groupe de travail porteur du projet X Non

Problématiques ou axes de travail pressentis

Suite à un processus d’évaluation de l’ensemble des procédures de la DGA des Solidarités, le choix a notamment été fait de lancer une expérimentation de simplification et de dématérialisation d’un dispositif d’aide. Celle-ci vise les dispositifs FSL accès et fluides (hors FSL eau), identifiés comme les dispositifs présentant les difficultés les plus marquées (délais de réponse longs, procédure complexe, perte de repères dans les processus décisionnels,…). L’expérimentation se déroule du 01 mars au 30 septembre 2014. Le FSL maintien intégrera la démarche dans un second temps, au regard de sa dimension partenariale. De plus, l’expérimentation a été pensée pour être généralisée à l’ensemble des dispositifs insertion-précarité-enfance par la suite, en cas de succès.

Les objectifs de l’expérimentation sont les suivants :

� Alléger la tâche administrative des professionnels par la mise en place de documents d’instruction simplifiés, unifiés et dématérialisés,

� Réduire les délais d’instruction et de réponse à l’usager, � Développer l’accompagnement des familles dans le cadre du FSL

fluides, � Développer la territorialisation des dispositifs et de la prise de

décision, � Développer l’utilisation systématique du logiciel Solis en territoire

et dans la gestion des dispositifs financiers.

Description du projet

Le projet a consisté à mettre en œuvre une triple dynamique : D’abord, un travail important de simplification et de territorialisation du processus de décision. Celui-ci visait 2 objectifs : Redonner à chaque professionnel le bon niveau de responsabilité qui lui incombe et dissocier les critères d’éligibilité d’une demande des facteurs de décision. Ensuite, un travail de simplification et de dématérialisation des outils

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de la procédure, visant à la fois la facilitation du travail de chacun, mais aussi l’amélioration des délais de traitement. Enfin, la mise en œuvre d’une procédure expérimentale avec les fournisseurs d’énergie, permettant de développer l’accompagnement à la résolution des difficultés des familles (n’ayant effectué aucun versement auparavant) tout en les protégeant d’une suspension de fournitures. La 1ere phase du projet (mars-juin) s’est accompagnée d’un travail de transfert de compétence du service logement vers les cadres de territoire en parallèle du déploiement de la nouvelle procédure. La seconde phase du projet, quant à elle, ( juin-septembre) s’accompagne d’une réflexion collégiale sur les repositionnements éventuels des différents professionnels dans la procédure. (Par exemple : Faut-il maintenir les travailleurs sociaux dans l’exercice de saisine administrative informatisée alors que la volonté et de renforcer l’accompagnement des familles en territoire ? Quelle est la place de l’évaluation sociale dans un dispositif d’aide aussi « critérisé » que celui du logement ?)

Conditions de réussite du projet

Le début de l’expérimentation a montré qu’il est nécessaire d’accompagner son déploiement d’une action formative auprès de l’ensemble des équipes sur les questions bureautiques (mise a niveau informatique, utilisation des dossiers réseaux, saisine du progiciel SOLIS) et sur la procédure en elle-même (utilisation des imprimés dématérialisés, transfert de compétences en matière de décision vers les cadres de territoire.

Difficultés rencontrées

Les principales difficultés au-delà de la montée en compétence bureautique nécessaire pour de nombreux travailleurs sociaux, s’est trouvée dans l’appropriation et la saisine du progiciel SOLIS en territoire. (Saisie systématique de l’Etat civil, du budget et de l’intervention sociale réalisée)

Public(s) cible(s)

Equipe d’accueil et équipe sociale (Assistants sociaux et CESF) de territoire, cadres techniques et assistants de gestion administratifs

Résultats/Impact sur les publics

Au-delà de la simplification importante des outils du dispositif d’aide et de sa dématérialisation, les 4 mois d’expérimentation ( à ce jour) présentent les résultats suivants :

- Des délais de traitement et de réponse à l’usager qui sont passés de plus de 3 mois à 5 à 10 jours, engagement budgétaire compris.

- Un taux de rejet des aides instruites en territoire qui a chuté de 30% à 3,5% pour le FSL énergie et % pour les aides à l’accès

Accord pour diffusion publique Oui

Point de Contact

Nom DELALEAU

Prénom Marilyse

Adresse mail [email protected]

Téléphone 03.22.71.84.76 Fonction/organisation Adjointe au chef de service logement

Commentaires

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Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion NORD – 2013/2014

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE PROJET « OUVRONS LES LIVRES AUX BEBES » TERRITOIRE

DEPARTEMENT DE LA

SOMME

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès aux droits / insertion professionnelle

La place des usagers

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31/07/2014 Page 47

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et de l’intervention sociale

Protection de l’enfance et services aux familles X

L’organisation du travail, management et parcours professionnels

Autonomie (PA-PH) L’organisation et la coordination interinstitutionnelle entre acteurs X

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre : Le développement social et travail social collectif X

Autre :

Ressort géographique Département de la Somme – territoire d’action médico-sociale des 5 cantons

Types de Structures participantes Collectivités Locales + Association

Groupe de travail porteur du projet X Oui (24 professionnels de la petite enfance du territoire)

Problématiques ou axes de travail pressentis

Finalités / objectif stratégique :

Pourquoi ? Parce que le livre est un enjeu de développement ;

Parce que mettre en relation le bébé et le livre, passe par l’investissement de l’adulte,

Parce que le livre est un enjeu de la prévention : un support pour parler,

pour apaiser à la fois le bébé et sa maman, pour favoriser, renforcer les

liens parents- enfants.

Parce que lire avec les bébés ce sont des moments de plaisir partagés autour du livre, d’une comptine, à proposer aux tout petit dés sa naissance jusque 4 ans avec ses parents, grands parents, assistant maternel…

Pour réhabiliter le livre en tant qu’objet ludique, trop souvent réservé à un petit nombre, enclos dans une culture restreinte.

Mais aussi pour susciter la curiosité chez l’enfant, pour développer son imaginaire, pour favoriser les différents stades de développement cognitif chez l’enfant.

Description du projet

Au premier semestre 2013 ont été organisées, par le Territoire des cinq cantons et la Communauté de Communes du Sud-Ouest Amiénois trois journées de formation à la lecture aux bébés, animées par des membres de l'association Grandir ensemble. Cette formation a été complétée par une journée de formation « Raconter des Histoires aux tout-petits » le 14 novembre 2013 dont une des finalités était de créer de nouvelles actions en faveur des touts petits et de leurs parents. Lors de ces journées les puéricultrices du territoire ont

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rencontré les bibliothécaires et ont élaboré ensemble le projet. Les objectifs :

• Favoriser et développer les relations parents/ enfant,

• Animer le temps d’attentes des enfants et de leurs parents lors

des consultations de PMI,

• Créer et renforcer l'habitude de lire chez les enfants dès leur plus

jeune âge,

• Favoriser la fréquentation des bibliothèques du réseau par les

parents de jeunes enfants,

L’action s’est ainsi déroulée selon plusieurs temps forts :

1) Pilotage et animation de l’action conte à voix haute avec intervention d’une conteuse : service culturel de la communauté de communes (CCSOA)

2) Pilotage et animation de la sensibilisation à lire aux bébés aux touts petits, des professionnels de la petite enfance sur le territoire avec identification d’un prestataire de formation : l’association grandir ensemble.

3) Co pilotage et co-animation de la lecture aux bébés dans différents lieux (Réseau assistants maternels, chez les assistants maternels, médiathèques , salle d’attente PMI ,action collective insertion, jardins solidaires, épicerie sociale- ateliers centre social caf )

4) Rencontre de l’ensemble des Assistants Familiaux sur le territoire (enfants de – de 4 ans)

5) organisation d’une journée de Territoire autour du livre, ouverte

à l’ensemble des professionnels, assistants maternels et familiaux et

partenaires du territoire.

Public(s) cible(s)

Action tout public : parents, enfants de 0 à 4 ans,

Public prioritaire : familles accompagnées par les professionnels médico sociaux du territoire (petite enfance aide et soutien à la parentalité).

Critères d'évaluation/Indicateurs de résultat

Evaluation de processus : rapport entre le nombre de consultations

et le nombre d'interventions réellement effectuées

- Evaluation quantitative : nombre de personnes rencontrées lors

des séances, nombre d'inscriptions en bibliothèques découlant des

séances

- Evaluation qualitative : échange informel entre les parents et les

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31/07/2014 Page 49

puéricultrices sur l'action afin de recueillir leurs remarques, questionnaire afin de recueillir la satisfaction des parents et leurs attentes.

Accord pour diffusion publique OUI

Point de Contact

Nom DESCAMPS

Prénom Emmanuelle

Adresse mail [email protected]

Téléphone 03.60.03.42.54

Fonction/organisation Responsable du territoire

Commentaires

Assises Territoriales du travail social

Pratiques Inspirantes – Interrégion NORD – 2013/2014

NOM DU

PROJET/ DU

GROUPE PROJET « OUVRONS LES LIVRES AUX BEBES » TERRITOIRE

DEPARTEMENT DE LA

SOMME

La bonne pratique que vous souhaitez décrire concerne :

POLITIQUE PUBLIQUE THEMATIQUE TRANSVERSE

Exclusion / lutte contre la pauvreté / accès aux droits / insertion professionnelle

La place des usagers

Hébergement / Logement La complémentarité des métiers du travail social et de l’intervention sociale

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31/07/2014 Page 50

Protection de l’enfance et services aux familles X

L’organisation du travail, management et parcours professionnels

Autonomie (PA-PH) L’organisation et la coordination interinstitutionnelle entre acteurs X

Egalité hommes/femmes La formation initiale et continue

Autre : Le développement social et travail social collectif X

Autre :

Ressort géographique Département de la Somme – territoire d’action médico-sociale des 5 cantons

Types de Structures participantes Collectivités Locales + Association

Groupe de travail porteur du projet X Oui (24 professionnels de la petite enfance du territoire )

Problématiques ou axes de travail pressentis

Finalités / objectif stratégique :

pourquoi ? Parce que le livre est un enjeu de développement ;

Parce que mettre en relation le bébé et le livre, passe par l’investissement de l’adulte,

Parce que le livre est un enjeu de la prévention : un support pour parler,

pour apaiser à la fois le bébé et sa maman, pour favoriser, renforcer les

liens parents- enfants.

Parce que lire avec les bébés ce sont des moments de plaisir partagés autour du livre, d’une comptine, à proposer aux tout petit dés sa naissance jusque 4 ans avec ses parents, grands parents, assistant maternel…

Pour réhabiliter le livre en tant qu’objet ludique, trop souvent réservé à un petit nombre, enclos dans une culture restreinte.

Mais aussi pour susciter la curiosité chez l’enfant, pour développer son imaginaire, pour favoriser les différents stades de développement cognitif chez l’enfant .

Description du projet

Au premier semestre 2013 ont été organisées, par le Territoire des cinq cantons et la Communauté de Communes du Sud-Ouest Amiénois trois journées de formation à la lecture aux bébés, animées par des membres de l'association Grandir ensemble. Cette formation a été complétée par une journée de formation « Raconter des Histoires aux tout-petits » le 14 novembre 2013 dont une des finalités était de créer de nouvelles actions en faveur des touts petits et de leurs parents. Lors de ces journées les puéricultrices du territoire ont rencontré les bibliothécaires et ont élaboré ensemble le projet.

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Les objectifs :

• Favoriser et développer les relations parents/ enfant,

• Animer le temps d’attentes des enfants et de leurs parents lors

des consultations de PMI,

• créer et renforcer l'habitude de lire chez les enfants dès leur plus

jeune âge,

• favoriser la fréquentation des bibliothèques du réseau par les

parents de jeunes enfants,

L’action s’est ainsi déroulée selon plusieurs temps forts :

1) Pilotage et animation de l’action conte à voix haute avec intervention d’une conteuse : service culturel de la communauté de communes (CCSOA)

2) Pilotage et animation de la sensibilisation à lire aux bébés aux touts petits, des professionnels de la petite enfance sur le territoire avec identification d’un prestataire de formation : l’association grandir ensemble.

3) Co pilotage et co-animation de la lecture aux bébés dans différents lieux (Réseau assistants maternels, chez les assistants maternels, médiathèques , salle d’attente PMI ,action collective insertion, jardins solidaires, épicerie sociale- ateliers centre social caf )

4) Rencontre de l’ensemble des Assistants Familiaux sur le territoire (enfants de – de 4 ans)

5) organisation d’une journée de Territoire autour du livre, ouverte

à l’ensemble des professionnels, assistants maternels et familiaux et

partenaires du territoire.

Public(s) cible(s)

Action tout public : parents, enfants de 0 à 4 ans,

Public prioritaire : familles accompagnées par les professionnels médico sociaux du territoire (petite enfance aide et soutien à la parentalité).

Critères d'évaluation/Indicateurs de résultat

Evaluation de processus : rapport entre le nombre de consultations

et le nombre d'interventions réellement effectuées

- Evaluation quantitative : nombre de personnes rencontrées lors

des séances, nombre d'inscriptions en bibliothèques découlant des

séances

- Evaluation qualitative : échange informel entre les parents et les puéricultrices sur l'action afin de recueillir leurs remarques, questionnaire afin de recueillir la satisfaction des parents et leurs

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attentes.

Accord pour diffusion publique OUI

Point de Contact

Nom DESCAMPS

Prénom Emmanuelle

Adresse mail [email protected]

Téléphone 03.60.03.42.54

Fonction/organisation Responsable du territoire

Commentaires

Service : Service Social CARSAT Normandie

Prénom et nom : Rémi ANDRZEJEWSKI Responsable adjoint unité RED

02.32.18.45.29 - [email protected]

Objet : Etats Généraux du Travail Social - Groupe Accès aux droits

Note synthétique : Démarches engagées par le service social CARSAT Normandie pour améliorer l’accompagnement des assurés - 06/08/2014

Le service social de la CARSAT Normandie, dans le cadre de ses missions spécialisées en santé, a engagé plusieurs actions concertées avec ses partenaires pour accompagner au mieux les

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assurés dans leur parcours de vie. Au delà de l'instruction du droit il propose un lien vers les services et agit sur l'autonomisation des publics.

Plusieurs démarches relèvent de cette ambition. Par exemple :

- Depuis 2006, la CARSAT Normandie, Service Retraite et Service Social en partenariat avec la CPAM, le CICAS et la CAF, organise une offre de rencontre collective à destination des personnes âgées de 59 ans et plus, titulaires d'un des minimas sociaux suivants : Revenu de Solidarité Active (RSA), Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), ASS, Fonds de Solidarité Invalidité (FSI). Le but de cette rencontre est d’informer les personnes, de les conseiller sur les droits à la retraite et les aider à préparer l’accès à leurs droits sociaux. Dans ce cadre le service social propose également un relais vers un accompagnement individuel ou collectif pour résoudre les difficultés liées à la santé.

- Le service social CARSAT intervient auprès de publics fragilisés susceptibles de bénéficier des prestations de l'assurance maladie pour faciliter l'accès à une complémentaire santé (CMUC, Aide à la Complémentaire Santé) et promouvoir l’accès aux soins. Dans ce cadre il mène des actions de proximités (Au sein des foyers de migrants, auprès des bénéficiaires de l'ASS, auprès des bénéficiaires de l'ASPA, auprès des jeunes suivis dans le cadre d'un contrat d'accès à la qualification, dans les associations d'insertions...)

Ces actions de premier niveau sont construites en associant nos partenaires (CPAM, centres d’examen de santé…), afin que des relais puissent être pris. Sur Rouen-Elbeuf-Dieppe, des "accueils privilégiés en Caisse Primaire" peuvent être réalisés. Les participants identifiés par le service social sont accompagnés par petits groupe de 5 ou 6 à l’accueil de la Caisse Primaire, par un agent dédié. Ce temps privilégié permet de faire un état des lieux des droits ouverts auprès de l’assurance maladie pour chacun des participants (Mise à jour du dossier, accès aux droits potentiels de type CMUC / ACS…) et de présenter les différentes modalités de contact avec la Caisse Primaire (Accueil, borne vitale, téléphone, compte Ameli…).

Cette action favorise le lien avec la CPAM au travers d’une expérience positive et renforce l'autonomie des personnes dans leur démarche d'accès aux droits.

Ces offres socles permettent également au service social de proposer un accompagnement individuel ou collectif ajusté aux besoins des publics, et répondant à la méthodologie d'intervention sociale. Par exemple, une action "récit de vie" a été animée dans l'Eure avec un groupe de résidents du foyer ADOMA d'Evreux. Des Parcours Prévention Santé (ISIC ou TSG spécialisés santé) sont régulièrement organisés en partenariat avec d'autres acteurs sociaux de terrain (Conseil Général, associations d’insertion…).

Ce type d'initiative répond aux orientations de la démarche PLANIR (Plan Locale d'Accompagnement des situations de Non recours, d'Incompréhension et de Rupture.) Cette démarche, généralisée en décembre 2013, invite les acteurs de l'assurance maladie, "dans ses trois composantes administrative, médicale et sociale, à une réflexion portant sur l’ensemble de ses champs d’activité conduisant à l’élaboration d’un plan d’actions commun

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CPAM/ELSM/Service social CARSAT (...) destiné à réduire le non recours aux droits et aux soins, les incompréhensions, les ruptures. Toutes les entités de l’assurance maladie concourent ainsi à la définition d’un diagnostic local pour ajuster les actions permettant de mieux repérer les situations à risque." (Lettre réseau Assurance Maladie LR/DDO 209-2013).

- A l'échelle régionale encore, une démarche de conventionnement a été lancée en 2013, afin de renforcer les liens avec les acteurs institutionnels ou associatifs au contact des publics potentiellement bénéficiaires des interventions du service social CARSAT. (Démarche en cours de déploiement).

Enfin, le service social CARSAT de Normandie prépare un projet d'organisation territoriale, qui permet d'envisager l'action au delà du secteur social affecté à un assistant social. Cette démarche, co-construite avec des représentants de l'ensemble des catégories professionnelles du service social, est portée par trois ambitions :

- Une ambition centrée sur les assurés : Améliorer la réponse aux besoins sociaux sur des territoires pertinents,

- Une ambition orientée sur les pratiques professionnelles et le travail social : Favoriser le développement et l'innovation en s'appuyant sur l'intelligence collective. Le travail d'équipe favorise la qualité du travail social.

- Une ambition institutionnelle : Renforcer la continuité de service et la régulation de l'activité, pour un service public de qualité, une bonne gestion de la ressource, une reconnaissance du service par les partenaires et les assurés.

Ce projet réaffirme le double ancrage du service social CARSAT Normandie, dans son institution et sur des territoires sociaux pertinents, tout en valorisant les pratiques professionnelles. Il contribue à faire de ses agents des acteurs du lien entre la réponse institutionnelle visant à l'accès aux droits et le développement social visant à l'autonomie des populations.

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« Dispositif d’ accompagnement

de l’ aide

« Cuisine et

Où comment répondre localementbénéficiaires de l’aide alimentaire et desolutions locales, agricoles et éco-citoyennes

Pilotes de l’action / opération

DRAAFimpliquées

Contexte

���� Malgré un contextesatisfaisanted’être atteintgénèrent dAbena (2006)évidence uneavec des carencesLa demandetrois millionsINPES- Appui

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accompagnement et de formation des intervenants

aide alimentaire en région Picardie »

et potager nourriciers » (projet 2013- 2015)

localement au double besoin d’accroître la consommationde faire face à la diminution importante du PEAD* (2014)

citoyennes combinant pratiques potagères, culinaires et environnementales.

DRAAF- IREPS Picardie en collaboration avec les impliquées

Un public sous influence contexte de profusion alimentaire, l’accès de tous à

satisfaisante permettant d’atteindre un état nutritionnel favorableatteint en France. Ce sont notamment les inégalités sociales

d’importantes disparités en matière de comportements(2006) réalisée dans le cadre du Programme alimentation

une altération de l’état sanitaire des populations recourantcarences nutritionnelles graves et une fréquence plus

demande alimentaire en France ne cesse de croître et concernemillions de personnes, et ce de façon ponctuelle, régulière

Appui au PAI).

intervenants et bénéficiaires

2015)

de légumes et fruits des (2014) en adaptant des

culinaires et environnementales.

instances partenaires

à une alimentation favorable à la santé est encore loin

sociales et la précarité qui comportements alimentaires. L’étude

alimentation insertion a mis en recourant à l’aide alimentaire plus élevée de l’obésité.

concerne aujourd’hui près de régulière ou permanente. (Source

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La Picardie quant à elle connaît des chiffres autour de la santé de ses habitants inquiétants. Ce contexte particulièrement préoccupant fait état d’une forte prévalence du surpoids et de l’obésité (20% de prévalence de l’obésité chez les adultes en Picardie – Enquête Obépi Roche 2012). Le diagnostic territorial réalisé par l’Observatoire Régional de la santé (ORS2) a montré que notre région se plaçait sur de nombreuses thématiques en queue de peloton nationale parmi les facteurs à risque comme l’hygiène alimentaire et l’inactivité physique. Celui-ci met en avant notamment que les personnes en situation de précarité ont un état de santé général moins bon que les personnes non précaires. Privées de repères sociaux et alimentaires, ces populations concentrent leurs achats sur les produits saturés en mauvaises graisses et sucres car généralement moins chères.

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Projet et dispositif en question (phasages)

���� L’élaboration d’un concept « cuisine et potager no urriciers » et les principes d’un protocole d’accompagnement et de formation des intervenants et bénéficiaires de l’aide alimentaire L’association efficiente de pratiques agricoles potagères et de pratiques culinaires (associant les légumes produits) repose certainement sur le « Plaisir » et le « bien-être » qu’un bénéficiaire (et un encadrant) trouvera à s’initier (d’abord), et à réaliser au quotidien (ensuite) les deux, dans un « parcours d’accompagnement » tenant compte justement de la symbiose de ces deux actes fondateurs pour l’équilibre et la santé. A partir des projets en cours des villes de Beauvais (60) et d’Amiens (80), « villes actives PNNS», désireuses de (re) penser dans le cadre de leurs politiques d’accompagnement social un parcours du bénéficiaire renforçant les pratiques et la consommation des légumes « du et au jardin », il peut être réfléchi trois phases d’investigation sur ce dispositif : 1/ Une première phase de conception et d’expérimentatio n obligatoire : d’Avril à Novembre 2013 est envisagée à partir d’une organisation régionale impliquant plusieurs consultants dans leur domaine réciproque (Pratiques culinaires et nutritionnelles; pratiques du potager et animation sensorielle,) : IREPS ; Institut LaSalle Beauvais et association « Amiens Avenir Jeunes » (plate-formes culinaires) association « Les sens du goût » ... Cette première phase sera coordonnée en DRAAF grâce à l’appui d’un stage six mois (étudiante ingénieure 5ème année spécialité alimentation-santé) et devrait permettre en terme d’objectifs :

� de formaliser en groupes de travail départementaux (pôles Beauvais et Amiens) et en ateliers d’échanges interdépartementaux (cadre PRALIM) – auxquels seront associés les structures de l’aide alimentaire – le concept pratique et fonctionnel « d’un potager solidaire et nourricier » :

- tenant compte des contraintes, améliorations et aménagements définis par les demandeurs (structures AA) ; - adapté aux publics bénéficiaires et introduisant des légumes et fruits adaptés (adaptables) à la transformation et consommation par les bénéficiaires , - privilégiant une approche durable, agro-écologique et paysagère de l’espace de vie que devra être le potager ; - privilégiant le partage et les liens sociaux entre les différents publics - générateur d’une production agricole « nourricière » re-distribuable au sein des structures associatives partenaires ; - et générateur de pratiques et recettes culinaires favorisant les changements alimentaires, renforçant la consommation de fruits et légumes et valorisant le ou les patrimoines culinaires locaux. � d’accompagner en terme d’aménagement la mise en place de ces « potagers solidaires » au sein des espaces définis par les villes ; et de les intégrer à un environnement agro-écologique souhaité et concerté avec l’ensemble du partenariat collectif. � de faire participer certains groupes bénéficiaires (CCAS, épiceries sociales..) en les impliquant aux activités agricoles du printemps-été et en favorisant leur pré-formation ; � d’accompagner et d’assurer les compléments de connaissance auprès des encadrants –jardiniers y compris sur le plan environnemental ; � de recenser auprès des associations et organismes « les ateliers culinaires » les plus aboutis, de coordonner les groupes de travail et d’approfondir les liens « potager- cuisine » pour en renforcer la cohérence ; � d’expérimenter avec les bénéficiaires et encadrants cuisines et en relation étroite avec le potager, un programme adapté d’initiation de pratiques culinaires et de découverte sensorielle (à partir d’une malette pédagogique « Légumady » (10) ). (10) Basé sur une démarche participative, les interprofessions UNILET( interprofession des légumes en conserve et surgelés) et INTERFEL (Interprofession des fruits et légumes frais) accompagnées du MAAF, France AgriMer, ANDES et l’association « Les sens du goût » ont élaboré et testé un outil original et novateur : le « Légumady » sous forme de Kit d’animation sensoriel et de jeu plateau coopératif aujourd’hui à disposition des DRAAFs .

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2/ Une seconde phase d’évaluation de l’expérimentation (Décembre 2013 - Mars 2014) devrait permettre :

- d'évaluer et de valider l’expérimentation et concept réalisés sur les deux sites (rapport final) ; - de communiquer et valoriser l'expérience réalisée et l'investissement des bénéficiaires (journées évènementielles, articles de presse, vidéo …) ; - de plancher sur les péalables d'un protocole d’accompagnement et de formation (via l’IREPS et l'Institut LaSalle ) - de réfléchir à la conception d’une convention cadre de partenariat collective (en perspective). - De pré-recenser ( via les structures partenaires) les nouvelles associations intéressées par le dispositif de formation 3/ Une troisième phase prévisionnelle ( Avril- Décemb re 2014 ) devrait permettre : � d’asseoir par écrit le concept et l’outil « Cuisine et potager nourriciers » par un gui de d'accompagnement des structures d'aide alimentaire et de formaliser les premiers éléments d’un protocole de formation à partir de celui-ci à l’attention de l’ensemble des structures régionales de l’aide alimentaire. � Le déploiement du dispositif d’accompagnement et fo rmation auprès des structures inscrites selon un plan de formation régional défini (Automne-Hiver 2014 et 1er semestre 2015 ). 4/ Une quatrième phase permettra la réflexion et les moyens concertés pour un appui aux structures porteuses du concept et outil « Cuisine et potager nourriciers » en fonction notamment des territoires de santé prioritaires ARS (PRS/PRAPS) et des orientations des PDI.

Publics

Intervenants et bénéficiaires de l’aide alimentaire – associations et organismes de formation œuvrant sur le secteur social

Partenariat initial et en cours de consolidation

Ville et CCAS de Beauvais ; Ville et CCAS d’Amiens ; Conseil général de l’Oise ; Conseil général de la Somme ; ARS ; ADEME ; DRJSCS ; INPES ; IREPS Picardie; Institut LaSalle Beauvais ; associations : ANDES, UDAPIA, Emmaüs-Beauvais, « Amiens Avenir Jeunes » , « Les sens du goût » ; Union Régionale des CPIE Picardie ; Association « En Savoir plus » etc..

Livrables

- Mémoire et rapport d’étude (ingénieurs 4eme et 5ème année) – Cassar Fanny – Mathieu Vincente – DRAAF Picardie – Institut LaSalle Beauvais ( Octobre 2013 - Mars 2014). - Protocole régional d’accompagnement et formation « Cuisine et potager nourriciers » avec guide d'accompagnement et référentiel de formation, reproductible et transférable au niveau national (via le MAAF/DGAL ; l’INPES , DG Cohésion sociale ) y compris pour la phase expérimentation (Octobre 2014) . - Convention cadre régionale de partenariat collectif (perspective - Octobre 2014).

- Convention de partenariat Assurance Maladie (76) - Groupe Ressource Bénéficiaires du RSA UTPAS Elboeuf (76) - Sensibilisation des professionnels aux droits culturels (76) (Ces trois pratiques inspirantes, en format PDF, sont jointes à l’envoi)

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ANNEXE 5 : MODALITES DE POURSUITE DES TRAVAUX SI ENVISAGE

Fiche action retenue pour la Picardie:

Nom de la proposition/action

Organiser la constitution d’un groupe de réflexion - action sur les enjeux et méthodes favorisant la participation des usagers à leur projet de vie.

Objectifs de la proposition/action

- Développer des réponses, actions et pratiques nouvelles avec les usagers - Promouvoir les pratiques inspirantes des travailleurs sociaux - Assurer la promotion de la place de l’usager dans les politiques mises en place par

les institutions - Favoriser l’appropriation des expériences développées par les partenaires - Interroger la relation d’aide dans le travail social dans le sens d’une co-

construction du projet de vie de l’usager - Faire intervenir la participation des usagers dès la mise en œuvre des politiques

publiques - Identifier les freins et les leviers à la promotion de la place de l’usager dans

l’accompagnement social

Porteurs et partenaires impliqués

Appel à candidature auprès des partenaires prêts à s’engager dans une démarche de co-construction (cadre d’échange, outils opérationnels, etc.)

Description

- Les groupes constitués devront élaborer leur propre feuille de route - En tous les cas les groupes seront amenés à se réunir de manière organisée et

régulière en prévoyant des « temps forts » de synthèse et d’échanges (exemple : un séminaire)

- Cadrage régional avec appel à candidature en septembre en vue de la constitution des groupes

- L’objectif commun produit par le groupe permettra d’alimenter un plan d’action territorial

- Démarche partenariale largement ouverte à tous les acteurs potentiels

Faisabilité

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- Recensement et capitalisation de l’existant - Cadrage régional de la démarche et constitution de groupes définissant leur

périmètre d’intervention - Ce projet est réalisable sans difficulté majeure

Moyens et impacts organisationnels

- Nécessité d’une impulsion institutionnelle - Inscription possible de la démarche dans le plan de formation des participants - Nécessité d’une participation soit mixte (représentants institutionnels et acteurs de

terrain), au moins d’une majorité d’acteurs de terrain (cadres intermédiaires et travailleurs sociaux)

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