rapport nano tom et vincent.pdf
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nanotechnologie
étude de cas
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dans les industries graphiques
Sommaire
Présentation du projet p 01-05
Analyse du besoin p 06-08
étude des différents cas p 09-12
Recherche de solutions /Analyse p 13-18
Conclusion p 19
Source p 20
A l’échelle mondiale, la nano-technologie suscite de plus en plus d’intérêt et est peut être en voie de constituer
le coeur de la prochaine révolution industrielle. La nano-technologie peut être définie comme étant la technologie des systèmes nanoscopiques. Elle se réfère à l’échelle nanomètrique, soit le milliardième de mètre.
Cette technologie a émergé dans les années 1980 avec la mise au point de nouveaux outils d’observation à l’échelle atomique, en l’occurrence les microscopes à effet «tunnel * », qui ont permis de franchir un pas décisif dans l’observation et le
déplacement des atomes.
L’objectif de la nano-technologie consiste à produire des objets ou matériaux
inférieurs à 100 nano-mètres.
Définition
* Inventé par des chercheurs d’IBM en 1986 : permet de cartographier atome par atome la surface d’un matériau.L’objectif de la nano-
technologie consiste à produire des objets ou matériaux inférieurs
à 100 nano-mètres. Ces nano-matériaux sont composés de nano-particules qui,
contrairement aux particules très fines d’origine naturelle ou provenant d’une combustion, sont produites intentionnellement.
Les nano-matériaux peuvent être des métaux, céramiques, carbones, polymères ou encore des silicates qui présentent l’intérêt d’avoir
des caractéristiques spécifiques par
Les secteurs concernés
Matériaux de construction : Les nano-tubes de carbone, par exemple, améliorent la résistance du béton. Cette technique de renforcement donne des bétons plus robustes dans lesquels les fissures
s’interrompent dès leur apparition.
Energie : intégration de nano-fils de silicium dans
les cellules photovoltaïques. Ces modes de fabrication permettront
d’augmenter leur rendement.
Industrie pharmaceutique : le domaine pharmaceutique se concentre sur la traçabilité des médicaments pour combattre la contrefaçon. Les nanoparticules sont alors utilisées de manière à pourvoir s’assurer que le médicament correspond à l’emballage dans lequel il est placé. La technologie de nano-encryptage
permet de relier chaque gélule à un numéro de lot, un numéro de
série, une date et un lieu de fabrication.
La nano-technologie concerne aujourd’hui les domaines les plus variés, de l’électronique à
la médecine en passant par l’aéronautique, l’énergie, l’industrie pharmaceutique, l’environnement, les
matériaux de construction,...
Exemple d’utilisation de la nano-technologie dans ces différents domaines :
Electronique : impression de microcircuits électroniques (lithographie par nano--impression).
Médecine : robot nanoscopique détecteur de tumeur ou encore le développement des « Nems », des systèmes électromécaniques nano-métriques permettant un
dépistage extrêmement précoce de certaines maladies comme le cancer du poumon (assimilés à deux
«nez» extrêmement sensibles).
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On peut ainsi constater la netteté du point de
trame relative à ce procédé d’impression (à gauche).
Il est difficile d’évoquer la nano-impression sans parler de Landa Corporation. La firme Israélienne a en effet dévoilé il y a quelques mois, lors du salon Drupa 2012, un procédé
d’impression innovant appelé Nanography.Comme le démontre
l’Observatoire des marchés de la communication graphique, seuls
les catalogues, imprimés publicitaires adressés et hebdomadaires restent en
tendance positive.
Par ailleurs, il faut souligner l’arrivée du numérique qui a participée à la baisse des productions imprimées.
Le secteur des industries graphiques peut-il être relancé par l’intégration de la
nanotechnologie dans les procédés d’impressions ? C’est ce que nous
allons étudier.
Comme nous venons de le constater par ces exemples, la nano-technologie a un rôle prépondérant à jouer dans la recherche et
le développement au sein de nombreux domaines.
Si les attentes et les besoins sont nombreux, les enjeux relatifs à cette nouvelle technologie sont colossaux.
La question que nous devons nous poser est de savoir si les investissements alloués au développement de la nano-technologie sont réellement justifiés. La nano-technologie peut-elle réellement améliorer, sauver, relancer ou même révolutionner un secteur
d’activité ?
Pour y répondre, nous nous intéresserons particulièrement à un secteur qui n’a pas été épargné par la crise, celui
des industries graphiques.
ProblématiqueDescription technique
de la nano-technologie
dans le secteur des industries graphiques
Au cœur de se procédé d’impression se trouve une encre
particulière, composée de particules de pigments dont la taille n’excède pas
quelques dizaines de nanomètres
(pour comparaison, la largeur d’un cheveu humain est d’environ 100 000 nanomètres). Ces nano-pigments sont des absorbeurs de lumière extrêmement puissants qui permettent une grande qualité d’impression couplée à une faible consommation d’encre.
Comme en témoigne les visuels ci-dessus, ce n’est pas une gouttelette d’encre, mais
bien un film d’encre qui est déposé sur les fibres du papier :
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Ces différentes données nous permettent d’observer que des
opportunités sont bien existantes sur le marché de l’impression nanographique. Mais
mis à part les secteurs de pointes, nous pouvons dire que les industries n’ont pas réellement adoptés
cette technologie.
L’impression nanographique à donc une réelle carte à jouer sur le marché des produits imprimés.
Humainement, la possible création d’emplois générée par cette technologie n’est pas négligeable, notamment dans les industries graphiques.
Le procédé d’impression nanographique semble associer la polyvalence du numérique aux
qualités et à la vitesse de l’offset.
La particularité de ce nouveau procédé est donc de permettre une impression multi-
support (papier couché et non couché, carton recyclé, papier journal et film d’emballage plastique). En
résumé, ce procédé peut convenir à la fois aux imprimés pour les secteurs de l’édition, du marketing mais également
du packaging. Mieux encore, la firme russe de nanotechnologie Rosnano précise dans un communiqué qu’il est également possible d’imprimer sur des façades de meubles, sur des carreaux, du verre, du matériel technique et électronique, de faux plafonds, des panneaux, etc.
Rosnano a donc décidé de contribuer au développement du projet de la société SAN, qui fabrique de l’encre sur la
base des nanotechnologies, et des équipements pour des types d’impression numérique de haute
technologie.
«Comment ça marche ?»«Ce qui est possible...»
Natalia Stassiouk directrice générale de SAN, entreprise
fabricant des systèmes d’impressions numérique jet d’encre, a travaillé en
collaboration avec Rosnano et confirme que «l’encre peut tenir sur n’importe quelle surface» grâce à la taille variable des pigments qui peut varier de 20 à 70 nanomètre. De plus l’utilisation
du séchage ultraviolet renforce la pérennité de l’impression.
Analyse et besoin du
marché
Plus spécifiquement, les industries graphiques ont un rôle
dans près de 78 % des applications industrielles comme le démontre les
exemples suivants :
Dans la pharmaceutique : impression de nano codes à barre, impression de nanoparticules, etc.
Dans l’électronique : impression de composés électroniques, d’antennes RFID, de transistors, etc.
Dans les matériaux : nano particules dans les encres, les vernis, les papiers, les cartons
pour donner aux imprimés des caractéristiques particulières de
résistance, d’intelligence, etc.
Le graphique ci-dessous nous expose la répartition du marché des nanotechnologies en général :
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Le marché des livres imprimés par des presses numériques va passer de 83
milliards de pages en 2010 à 151 milliards de pages en 2014
À ce rythme de croissance, 28 % de tous les livres imprimés le seront par voie numérique en 2016 (source : HP, 2010).
Ce parallèle avec l’impression numérique nous permet d’en déduire qu’il ne faut pas négliger l’émergence de l’impression nanographique.
Pour illustrer l’ampleur que pourrait prendre ce marché, prenons l’exemple de Landa Corporation. La signature de contrats avec les principaux constructeurs de presses offset (Komori, Manrolland, etc) et le fait de demander aux imprimeurs souhaitant devenir bêta testeurs de verser un montant de 10 000 euros témoignent de l’engouement envers cette technologie.
L’inventeur israélien serait désormais en train de présenter à la communauté financière un projet de récolte entre 150 et 200 millions de dollars auprès d’investisseurs privés.
Sa technologie serait actuellement valorisée entre 800 millions et 1 milliard de dollars, du fait des contrats signés avec les différents
contructeurs, de ses brevets sur les encres nanographiques et des 400 imprimeurs s’étant déclarés intéressés par
ses presses, des presses dont le prix unitaire avoisinerait les 2,6 millions de dollars.
Pour Yoshiharu Komori, PDG de Komori, la demande
pour des tirages de plus en plus courts et des délais très serrés est en constante
progression. C’est en réponse à cette demande que l’impression nanographique apparait comme
légitime.
Voici les grandes tendances qui se dégagent actuellement sur le marché des imprimés d’après une étude de Bernard Pineaux, directeur de INP-Pagora :
Des tirages plus courts, des délais plus courts, davantage de couleur, 80% des pages
imprimées en 2020 seront imprimées en couleur, Davantage de
personnalisation.Cependant, tout comme
l’apparition de l’impression numérique il y a quelques années,
un certain scepticisme est palpable chez les imprimeurs face à l’apparition de
cette nouvelle technologie. Mais les chiffres démontrent que rares sont les imprimeurs qui font aujourd’hui l’impasse sur l’impression numérique.
En effet, L’impression numérique représente déjà 51 % du marché de la communication
imprimée et 34% du volume imprimé en grands formats.
Benzion (Benny) LandaLocaux Landa Digital
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Analyse et besoin du marché
-Produit : sachet plastique destiné à emballer de la salade (édition spéciale d’un sachet de salade destiné à des
magasins plus « luxueux » pour les fêtes).
-Client : Firme agroalimentaire de renom
-Qualité : demande élevé en termes de qualité
-Important : fidélité des couleurs de la marque à respecter
-Budget : moyen
-Délai : destiné à la grande distribution donc forte réactivité requise
-Quantité : tirage « bas » par rapport à ce qu’il se fait actuellement sur le marché.
Emballage
Affiches
-Produit : affiche A3 pour la promotion d’une exposition
-Client : agence de communication
-Qualité : moyenne
-Budget : faible
-Produit : livre de type « beau livre illustré » (papier couché de qualité supérieur, papier de création)
-Client : éditeur prestigieux
-Qualité : forte demande de qualité (élevé)
-Budget : élevé
-Important : impératif de qualité et fidélité des images
-Quantité : tirage moyen
-Délai : respect de l’office impératif
Livres
...3 Produits élus...
Cahier des charges
Choix de la solutionAfin de visualiser au mieux tous les éléments caractéristiques des différents produits
imprimés et de pouvoir confronter et analyser efficacement et rapidement les procédés d’impressions présentés pour ces produits, nous avons choisi de mettre en place des
tests comparatifs.
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Présentation des cas
30 000 Sachets de salades
Caractéristiques :
- Couleurs : Quadri + Pantone Couleur marque + Pantone Blanc
- Impression sur plastique transparent
- Procédé Flexographique
Enjeu Technique :
Couleurs, Pantones, FLexo, Support plastique, Communication
Quadri simple, Fabrication, Imposition
Quadri simple, Pas d’imposition
Machine coûteuse, Quantité importante, Temps de production long, Pantone
Machine offset, Grande quantité, Temps de production, Encre offset
Machine peu chère, Petite quantité, Encre médiocre
Donneur d’ordre (Marque de salade), Photograveur, Imprimeur
Maison d’édition, Imprimeur
Petite structure
Enjeu Technique :
Enjeu Technique :
Enjeu Economique :
Enjeu Economique :
Enjeu Economique :
Enjeu Humain :
Enjeu Humain :
Enjeu Humain :
Caractéristiques :
- Couleurs : Quadri
- Impression sur papier de qualité
- Procédé Offset
Caractéristiques :
- Couleiurs : Quadri
- Papier qualité moyenne
- Procédé Numérique (Xerographie)
3000 Livres
3000 Affiches A3
désignés pour l’étude
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étude des 30 000 Sachets de salades
Flexographie
Nanography
solutions possibles
Maquette
Maquette
FabricationMontage
Fabrication Montage
PréparationForme imprimante
Temps deRIPping
Production
Production
Finition
Finition
L’étape de maquette en flexographie est très longue car elle comprend le traitement des séparations au cas par cas, la gestion des trames et des
points minis.
La Nanography ne prendra pas en compte les Pantones car le procédé pourra les reproduire. Et bien sûr, le grossi-maigri n’est également pas
pris en compte.
Dans les étapes de fabrication - montage, la nanography posséde des supports limités face aux contraintes de l’encre.
La nanography possède le gros avantage de faire partie de l’air numérique et ne possède donc pas de forme imprimante, ce qui engendre un profit
important.
Pour la production, la flexographie prend un net avantage avec un temps de production presque doublé par rapport à celle annoncée pour la
nanography.
La finition qui est très souvent sous forme de modules en ligne après l’impression ne donne pas d’avantage à l’un ou à l’autre procédé.
Analyse Analyse
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étude des 3000 Livres
Impression Offset
Nanography
solutions possibles
Maquette
Maquette
Fabrication
Fabrication
PréparationForme imprimante
Temps deRIPping
Production
Production
Finition
Finition
L’étape de maquette est incompressible dans les deux procédés.
Dans les étapes de fabrication - montage, il y a une grosse partie d’imposition qui sera inévitable dans les deux procédés.
Sur ces deux étapes, c’est une égalité parfaite.
La nanography possède l’avantage de faire partie de l’ère numérique et ne possède donc pas de forme imprimante, ce qui engendre un certain
profit.
Pour la production, la vitesse de la nanography étant annoncée égale a celle de l’offset (c’est à dire envirion 13000 tours) on assiste donc encore
à une égalité sur ce point.
Donc, pour départager cette confrontation, il reste la finition.La finition est un avantage Nano car l’impression différente à chaque tour machine propulse une finition préparée à être reliée en sortie machine.
Analyse Analyse
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étude des 3000 Affiches A3
Xerographie (Numérique)
Nanography
Analyse Analyse
solutions possibles
Maquette
Maquette
FabricationMontage
Fabrication Montage
Temps de RIPping
Temps deRIPping
Production
Production
Finition
Finition
L’étape de maquette est incompressible dans les deux procédés.
L’étape de fabrication - montage est presque négligeable vu la petite taille de la production du produit.
Sur ces deux étapes, c’est une égalité parfaite.
Pas de forme imprimante pour ces deux procédés, juste un RIPping obligatoire.
Pour la production, la vitesse de la nanography est égale à celle de l’offset, c’est à dire supérieure au numérique feuille.
Par contre, le côut de la production numérique sera inférieur à celui de la Nanography.
La finition étant similaire dans les deux cas, elle ne présentera d’avantage ni pour l’un, ni pour l’autre.
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L’arrivée de la nanotechnologie dans les industries graphiques, et plus particulièrement dans le secteur de l’imprimerie, devrait apporter non
seulement un gain de qualité non négligeable, mais également raccourcir la durée et le coût de fabrication des produits imprimés en raison de l’absence
de forme imprimantes.
Il est également important de souligner que le secteur de l’imprimerie n’est actuellement pas à son apogée. L’intégration de nouvelles presses plus
polyvalentes et plus qualitatives dans les parcs machines des imprimeurs pourrait relancer leur l’activité. Preuve en est, certains constructeurs de
presses se sont déjà alliés à la firme israélienne Landa…
Cependant, même si de belles promesses se laissent entrevoir, il est nécessaire de rappeler que l’impression nanographique est encore une technologie à finaliser, car les premières presses ne devraient
pas être commercialisées avant quelques années.
Rendez-vous donc d’ici deux à trois ans afin de constater les premiers bouleversements.
Institutions des communications graphiques du Québec
www.landanano.com
Revue Caractère
Bulletins-electroniques.com
Amériques-graphiques.com
Site web du Conseil national de recherches du Canada
Graphiline.com
ZDNet.fr
Documentation de la commission européenne : La nanotechnologie : L’innovation pour le
monde de demain
Bernard Pineaux – Grenoble INP-Pagora : Quelle place pour l’offset dans l’avenir ?
Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes de l’université de Toulouse
Fin
Sources
Conclusion
écrit et réalisé par Tom Morgado et Vincent Herizi