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Société test Clôture : 31/12/2008 RAPPORT D'ANALYSE Analyse élaborée sur la base de PREFACE-Expert 26/07/2009 RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR L'ENTREPRISE Dénomination sociale : ADRES ROUTAGE SAS Capital social : 160 000 EUR Adresse : 0002 RUE DE LISBONNE:ZI LES ESTROUBLANS 13127 VITROLLES Siret : 35231445400039 Code APE 2003 : 8219Z Activité : Avertissement : les diagnostics et commentaires présentés dans cette note sont établis à partir des données comptables, financières et économiques fournies par l'entreprise sous sa seule responsabilité. Sauf mention contraire, aucun audit ou révision n'en a été diligenté. Ces analyses dépendent donc de la qualité et de l'exhaustivité des informations recueillies. En outre, ces commentaires doivent être nuancés, voire reconsidérés, en fonction des spécificités sectorielles, conjoncturelles ou liées à l'entreprise, dont les seules grandeurs chiffrées ne sauraient rendre complètement compte. Il est donc vivement recommandé de faire valider les alertes et analyses présentées ici par un professionnel formé et accoutumé à l'utilisation du système PREFACE. La responsabilité des concepteurs et des diffuseurs de PREFACE ne pourra donc être recherchée visant des présentations ou des appréciations jugées inexactes, du fait que les informations fournies auraient été incomplètes, voire erronées.

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Société test Clôture : 31/12/2008

RAPPORT D'ANALYSE

Analyse élaborée sur la base de PREFACE-Expert

26/07/2009

RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR L'ENTREPRISE Dénomination sociale : ADRES ROUTAGE SAS Capital social : 160 000 EUR Adresse : 0002 RUE DE LISBONNE:ZI LES ESTROUBLANS

13127 VITROLLES

Siret : 35231445400039 Code APE 2003 : 8219Z Activité :

Avertissement : les diagnostics et commentaires présentés dans cette note sont établis à partir des données comptables, financières et économiques fournies par l'entreprise sous sa seule responsabilité. Sauf mention contraire, aucun audit ou révision n'en a été diligenté. Ces analyses dépendent donc de la qualité et de l'exhaustivité des informations recueillies. En outre, ces commentaires doivent être nuancés, voire reconsidérés, en fonction des spécificités sectorielles, conjoncturelles ou liées à l'entreprise, dont les seules grandeurs chiffrées ne sauraient rendre complètement compte. Il est donc vivement recommandé de faire valider les alertes et analyses présentées ici par un professionnel formé et accoutumé à l'utilisation du système PREFACE. La responsabilité des concepteurs et des diffuseurs de PREFACE ne pourra donc être recherchée visant des présentations ou des appréciations jugées inexactes, du fait que les informations fournies auraient été incomplètes, voire erronées.

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TABLEAU DE SYNTHESE : L'ESSENTIEL DES CHIFFRES EN UNE PAGE

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COMPTES DE RESULTATS COMPARES EN VALEURS ET EN POURCENTAGES

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BILANS STRUCTURELS, DISTINGUANT CLAIREMENT LONG TERME ET COURT TERME L'EXPLOITATION ET LE HORS EXPLOITATION

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L'ESSENTIEL DES RATIOS POUR PERCEVOIR

PERFORMANCES, STRUCTURES ET ROTATIONS

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SOMMAIRE

1. Points marquants et synthèse de la situation 2. L'activité : structure et évolution des produits d'exploitation 3. Structure des charges et des marges : compte de résultat et soldes intermédiaires de gestion (SIG) 4. Structure globale du bilan, trésorerie et solvabilité 5. Composantes à long-moyen terme du bilan : le fonds de roulement (FR) 6. Composantes à court terme du bilan : le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)

Légende des couleurs utilisées dans PREFACE-Expert :

, , : Particulièrement préoccupant , , : Assez préoccupant , , : Légèrement préoccupant , , : Neutre , , , : Très légèrement favorable , , : Assez favorable , , : Particulèrement favorable

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1. Points marquants et synthèse de la situation Cette synthèse se concentre sur la période 2008 (Clôture : 31/12/2008), et analyse l'évolution entre 2007 et 2008.

L'analyse fait ressortir les points marquants suivants :

• L'évolution récente de l'activité est satisfaisante, puisque les produits d'exploitation connaissent une croissance assez marquée de 6,9%, s'élevant à 751 831 EUR sur le dernier exercice 2008 contre 703 070 EUR en 2007.

• La rentabilité de l'exploitation (Résultat net/Produits d'exploitation) s'affiche en 2008 à 0,8% : ce niveau de performance s'avère réellement médiocre. Par rapport à la rentabilité de 3,2% enregistrée en 2007, à un niveau moyennement satisfaisant, le repli est réellement problématique.

• Le taux de rentabilité des capitaux (Résultat net/Fonds propres et quasi-fonds propres) se situe à 5,2% en 2008 : il apparaît plutôt intéressant. L'année précédente, on pouvait observer un taux très intéressant de 19,4% : il fait donc l'objet d'une contraction réellement problématique.

• Il convient de noter un taux de dilution des capitaux propres qui atteint 44,6%, ce qui est assez affligeant. Dans le même temps, le taux de perte du capital nominal s'élève à 24,1%, réellement pénalisant. Après un niveau tout à fait affligeant de 47,5% en 2007, ce taux de dilution des capitaux propres apparaît comme se résorbant de manière assez marquée, de -6,06%.

• Le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) s'établit à 1,6% des produits d'exploitation, pratiquement nul. Il est en outre extrêmement léger par rapport au total du bilan, puisqu'il en représente 2,7%. Il était en 2007 de -8,4% des produits d'exploitation, modérément négatif, et de -10,9% du total du bilan, significativement négatif : l'évolution du BFRE va donc dans le sens défavorable d'une dégradation relativement préoccupante. Si l'on remonte à 2007, les valeurs relevées étaient de -8,4% des produits d'exploitation, et de -10,9% du total du bilan. On constate donc un impact néfaste du BFRE sur la dégradation de la solvabilité du fait de son gonflement relativement préoccupant.

• La rotation du stock global/Produits d'exploitation, de 13,1 jours d'activité en 2008, se révèle plutôt rapide. Les stocks se maintiennent à un niveau très modéré au regard des 12 jours de 2007.

• Le délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC, de 106,9 jours d'activité, se révèle extrêmement pénalisant. Précédemment, en 2007, on pouvait observer un délai moyen difficilement supportable de 180,5 jours : il fait donc l'objet d'un allègement du crédit clients très substanciel.

• Le taux d'endettement (DLMT/fonds propres et quasi-fonds propres) s'élève à 30,1% en 2008 : il s'avère donc très acceptable. Comparé à un niveau d'endettement de 8,4% en 2007, extrêmement faible, la dégradation du poids de la dette à long moyen terme comparée aux fonds propres et quasi fonds propres est extrêmement sensible. En outre, ce qui est très favorable, le remboursement des emprunts à long moyen terme peut être assuré dans un délai tout à fait raisonnable de 1,63 année de CAF (capacité d'autofinancement). Ce délai se maintient par rapport à 2007, où il se situait dans un ordre de grandeur raisonnable de 0,2 année de CAF.

• Notons en 2008 un niveau de vétusté des équipements extrêmement avancé, avec un taux d'amortissement des immobilisations corporelles de 85,3%. NB : ces appréciations devront être nuancées dans certains types d'activité dont les équipements sont comptablement amortis mais qui restent tout à fait opérationnels (il en est ainsi dans certaines activités artisanales), ou pour certains types d'investissements à amortissement rapide pour des raisons techniques (informatique par exemple) ou fiscales. Le taux de 2007 était plutôt avancé, à 74,8% : il dénote donc un accroissement des amortissements non négligeable.

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Synthèse du diagnostic et profil de l'entreprise

Au total, l'examen de l'activité et de la situation en 2008 permet d'envisager un diagnostic assez incertain.

Les critères favorables sont : la solvabilité. Les critères défavorables sont : la rentabilité et la robustesse.

Le score PREFACE-Expert est évalué à 4,88/10 :

Voici le détail de chacun des critères :

La rentabilité est très décevante (note : 4,1/10) : La note de ce critère de rentabilité globale apprécie tant la rentabilité de l'exploitation que celle des capitaux engagés dans l'entreprise.

Taux de dilution des capitaux propres assez affligeant 44,58% Résultat courant/Produits d'exploitation pratiquement nul 0,65% Résultat de l'exercice/Produits d'exploitation réellement médiocre 0,84% Taux de charges et produits financiers/EBE très significatif 29,96% Taux de perte du capital nominal réellement pénalisant 24,05% Excédent brut d'exploitation/Produits d'exploitation réellement médiocre 4,87% Taux de charges et produits financiers/Produits d'exploitation à la limite du raisonnable 1,46% Résultat de l'exercice/Fonds propres et quasi fonds propres plutôt intéressant 5,19% Résultat non distribué/Fonds propres et quasi fonds propres non négligeable 5,19%

La robustesse est assez délicate (note : 4,1/10) : Il s'agit d'apprécier la solidité de l'entreprise, sous l'angle du poids du long terme et de l'intensité capitalistique (fonds propres, immobilisations...), ou de l'importance des financements par l'exploitation (crédit fournisseurs, avances clients...) ; il intègre à l'opposé les facteurs susceptibles de déstabiliser l'entreprise (puissante exploitation s'appuyant sur un bilan fragile, endettement trop lourd...).

Taux de dilution des capitaux propres assez affligeant 44,58% Délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC extrêmement pénalisant 106,94 Résultat courant/Produits d'exploitation pratiquement nul 0,65% Taux de perte du capital nominal réellement pénalisant 24,05% Excédent brut d'exploitation/Produits d'exploitation réellement médiocre 4,87% Taux d'amortissement des immobilisations corporelles extrêmement avancé 85,33% Total du bilan/Produits d'exploitation moyennement fragile 57,6% Poids du long terme/court terme relativement peu fragile 36,48% Durée possible de remboursement des DLMT tout à fait raisonnable 1,63

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Fonds de roulement/Total du bilan nettement positif 12,27% BFRE/Total du bilan extrêmement léger 2,71% Taux d'endettement à long-moyen terme très acceptable 30,1% BFRE/Produits d'exploitation pratiquement nul 1,56% Trésorerie nette/Total du bilan assez sécurisante 12,58% Rotation du stock global/Produits d'exploitation plutôt rapide 13,09 Délai moyen de règlements fournisseurs/Achats TTC d'une durée exceptionnelle 133,95

La solvabilité est relativement rassurante (note : 6,35/10) : Ce critère mesure les facteurs susceptibles de dégrader ou de renforcer les capacités de l'entreprise à faire face à ses obligations de règlement.

Délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC extrêmement pénalisant 106,94 Total du bilan/Produits d'exploitation moyennement fragile 57,6% BFRH/Total du bilan légèrement négatif -3,02% Poids du long terme/court terme relativement peu fragile 36,48% Fonds de roulement/Total du bilan nettement positif 12,27% BFRE/Total du bilan extrêmement léger 2,71% Trésorerie nette/Total du bilan assez sécurisante 12,58% Taux d'endettement à long-moyen terme très acceptable 30,1% BFRE/Produits d'exploitation pratiquement nul 1,56% Poids des dettes fiscales et sociales plutôt moyen 39,56 Durée possible de remboursement des DLMT tout à fait raisonnable 1,63 Rotation du stock global/Produits d'exploitation plutôt rapide 13,09 Délai moyen de règlements fournisseurs/Achats TTC d'une durée exceptionnelle 133,95

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2. L'activité : structure et évolution des produits d'exploitation Le chiffre d'affaires hors taxes de l'entreprise et son évolution sont représentatifs de la pénétration commerciale de l'entreprise. Ils constituent une base essentielle de la rentabilité et de la pérennité de l'activité.

Il faut rappeler cependant que le chiffre d'affaires n'est pas le seul indicateur de produits d'exploitation, qui sont complétés et nuancés principalement par :

* la production stockée, qui représente la richesse produite par l'entreprise qui ne s'est pas encore transformée en chiffre d'affaires

* la production immobilisée, constituée par les recherches et travaux faits et immobilisés par l'entreprise pour elle-même

* divers produits complémentaires et accessoires (en particulier les subventions d'exploitation).

Le chiffre d'affaires ressort à 718 959 EUR. Il est donc caractérisé par une croissance assez sensible de 13,6% par rapport aux 633 006 EUR en 2007.

Chiffre d'affaires HT

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

5 000 000

4 000 000

3 000 000

2 000 000

1 000 000

0

-1 000 000

Moyenne : 1 736 168 EUR (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres aEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 3 401 806 EUR

633 006 EUR 718 959 EUR

Récapitulatif des produits d'exploitation 2007

(EUR) 12 mois

2008 (EUR)

12 mois

% /Prod.

Chiffre d'affaires HT 633 006 718 959 95,63

(+) Primes et subventions d'exploitation 3 791 378 0,05

(+) Autres produits accessoires d'exploitation 484 2 392 0,32

(+/-) Divers produits et ajustements 65 788 30 102 4,00

Produits d'exploitation 703 070 751 831 100

Des produits d'exploitation divers complètent en outre le chiffre d'affaires :

• Il est à noter que des primes et subventions d'exploitation de 378 EUR renforcent de 0,05% ces produits d'exploitation.

• Les autres produits accessoires d'exploitation (2 392 EUR) accroissent les produits à proportion de 0,32%.

• 30 102 EUR de divers produits et ajustements impactent les revenus pour 4,00%.

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3. Structure des charges et des marges : compte de résultat et soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Examinons à présent la cascade des soldes intermédiaires de gestion. Soldes intermédiaires de gestion 2007

(EUR) 12 mois

2008 (EUR)

12 mois

% /Prod.

Produits d'exploitation 703 070 751 831 100,0%

(-) Achats et variations de stocks 41 999 58 999 7,8%

Marge sur coûts d'achat 661 071 692 833 92,2%

(-) Services externes 233 278 277 419 36,9%

Valeur ajoutée 427 793 415 413 55,3%

(-) Charges internes 373 099 378 835 50,4%

dont charges salariales globales 340 237 351 119 46,7%

Excédent brut d'exploitation (EBITDA) 54 694 36 578 4,9%

(-) Dotations et autres charges d'exploitation 38 521 20 733 2,8%

Résultat d'exploitation (EBIT) 16 173 15 846 2,1%

(-) Charges (+) Produits financiers 10 215 10 957 1,5%

Résultat courant avant impôt 5 958 4 889 0,7%

(-) Impôt sur les sociétés 0 0 0,0%

(-/+) Autres charges et produits exceptionnels -16 367 -1 420 -0,2%

Résultat de l'exercice 22 325 6 309 0,8% Le taux de marge sur achats par rapport aux produits d'exploitation permet de percevoir l'indépendance de l'entreprise par rapport à ses fournisseurs lorsqu'il est élevé, ou au contraire sa dépendance si ce taux est faible, induisant dans ce cas une forte sensibilité aux fluctuations sur les prix des approvisionnements.

Un taux faible dénote en particulier le rôle important que doit jouer la fonction Achats-approvisionnements dans l'entreprise.

A structure constante, une amélioration de ce taux peut être expliquée par quatre facteurs possibles :

* une réduction des coûts d'achat (amélioration sectorielle des tarifs, meilleurs prix obtenus des fournisseurs en particulier en cas d'accroissement des volumes renforçant la capacité de négociation, ou diversification de ces fournisseurs)

* une productivité interne mieux maîtrisée (moins de consommations et donc d'achats à volumes de ventes constants)

* un accroissement des prix de vente

* une diversification orientant vers des activités consommant moins ou pas de matières ou de marchandises.

Inversement, ces facteurs d'évolution, lorsqu'ils sont défavorables, dégradent évidemment la marge sur achats.

NB : Un faible taux de marge sur achats dénote généralement un taux de charges variables élevé.

On observe un taux de marge sur achats extrêmement élevé de 92,2%. Par rapport à un niveau de 94% en 2007, il est en retrait quasi nul de -1,99%. La valeur ajoutée exprime la contribution de l'entreprise dans la chaîne économique, en complément de la valeur qu'elle achète en amont à ses fournisseurs. Elle mesure donc la marge dégagée après achats de marchandises, de matières et de services externes. Cette marge sera ventilée entre les différents facteurs et acteurs impliqués directement dans sa propre production, principalement :

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* l'Etat (divers impôts, en particulier locaux tels que la taxe professionnelle, à l'exclusion de l'impôt sur les sociétés dont la base de calcul est constituée par les bénéfices),

* le personnel et les organismes de protection sociale (salaires et charges sociales),

* les partenaires financiers et les actionnaires (frais financiers et dividendes),

* l'entreprise elle-même (autofinancement).

La valeur ajoutée est d'autant plus faible que les charges variables dominent les charges fixes (par exemple dans le cas de forte sous-traitance, ou d'achat pour revente). A l'opposé, une forte valeur ajoutée est généralement liée à une forte internalisation.

Le niveau du taux Valeur ajoutée / Produits d'exploitation et de ses variations n'est pas en soi bon ou mauvais. Un accroissement de ce taux peut provenir d'un ou plusieurs des mécanismes suivants :

* un accroissement des produits supérieur aux coûts de structure (meilleure productivité).

* une meilleure politique d'achats (marchandises, matières ou sous-traitance)

* une réduction du recours à la sous-traitance (par une tendance à l'internalisation).

Les mécanismes symétriques contribuent à réduire le taux de valeur ajoutée / produits d'exploitation.

Le taux de valeur ajoutée de 55,3% se révèle non négligeable. Il connaît une contraction assez modérée de -9,19% après les 60,8% de 2007, où il s'avérait assez significatif.

Notons le poids des charges salariales globales (hors intérim) de 351 119 EUR.

L’Excédent brut d’exploitation mesure la richesse dégagée par l'activité courante de l'entreprise, avant et indépendamment de toute contrainte ou décision prise en matière de financement, d'amortissements et de provisions, de distribution des bénéfices, ou fiscale.

Il est calculé en retranchant de la valeur ajoutée les charges internes (charges de personnel et impôts et taxes hors impôt sur les sociétés). Ce solde intermédiaire représente la source financière disponible pour :

* maintenir et accroître le potentiel de production de l'entreprise (amortissements et investissements),

* financer les obligations générées par l'endettement sous forme de frais financiers, et de remboursement des emprunts (service de la dette),

* payer l'impôt sur les sociétés,

* rémunérer les associés ou actionnaires (dividendes).

Ce taux permet de suivre l'évolution de la performance opérationnelle (commerciale et industrielle) de l'entreprise. Son amélioration dégage des marges de manoeuvre supérieures et une plus forte capacité bénéficiaire.

FORMULE

En pourcentage

(Produits d’exploitation - Charges d’exploitation) / Produits d’exploitation * 100

(FR - (FS + FT + FU + FV + FW + FX + FY + FZ)) / FR * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Supérieur à 35% Bon Entre 15 et 35% Moyen Entre 7 et 15% Médiocre Entre -0,5% et 7% Mauvais Entre -20% et -0,5% Très mauvais En-deçà de -20%

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Premier indicateur de rentabilité, le taux d'excédent brut d'exploitation/Produits d'exploitation (ou Taux d'EBITDA) est réellement médiocre, à un niveau de 4,9%. Après le taux à peine satisfaisant de 7,8% en 2007, l'EBE apparaît en repli assez marqué de -37,46%.

Excédent brut d'exploitation/Produits d'exploitation

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

Moyenne : 10,83% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activitésEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 4,77%

7,78%

4,87%

Autre indicateur de rentabilité, le résultat d'exploitation (EBIT) est de 15 846 EUR. Il est caractérisé par une dégradation à peine perceptible après les 16 173 EUR de 2007.

On remarque en 2008 un retour à zéro des Opérations en commun.

Il s'agit d'apprécier l'impact des charges et produits induits par la politique de financement et d'investissement (ou au contraire de sous-traitance) menée par l'entreprise. Ces coûts (ou revenus) des capitaux sont également influencés par les besoins en fonds de roulement.

Les charges et produits financiers regroupent plusieurs catégories :

* les frais financiers à court terme (agios de découvert et de mobilisation des créances telle que l'escompte ou l'affacturage...),

* les éventuels produits financiers à court terme générés par les placements de liquidités,

* les frais financiers à long terme (sur emprunts, comptes courants d'associés bloqués...), y compris idéalement une estimation des frais financiers inclus dans les annuités de crédit-bail (analysés comme des agios d'"emprunts"),

* d'éventuels autres frais et produits financiers (par exemple générés dans le cadre de relations société mère / filiales).

Le poids de ces charges financières sera d'autant plus important que l'entreprise éprouve des difficultés à réunir des fonds propres et à alimenter son développement par autofinancement (les bénéfices et dotations aux amortissements et provisions, moins la distribution de dividendes).

NB : en toute rigueur, les services bancaires (par exemple, commissions de tenue de compte, d'ouverture de crédit, de caution...) n'entrent pas dans cette catégorie, mais constituent une charge externe. Cependant, le poids relatif généralement très faible de ces charges autorise à les assimiler à des charges financières.

FORMULE

En pourcentage

(+ Charges financières - Produits financiers) / Produits d’exploitation * 100

(GU - GP) / FR * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Inférieur à -4% Bon Entre -4 et 1% Moyen Entre 1 et 3% Médiocre Entre 3 et 5% Mauvais Entre 5 et 7% Très mauvais Au-delà de 7%

Le taux de charges et produits financiers de 1,5% des produits d'exploitation est quant à lui à la limite du raisonnable. Il convient de noter qu'il est en évolution nulle ou pratiquement nulle par rapport aux 1,45% de 2007, où il s'avérait à la limite du raisonnable.

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Le solde intermédiaire de gestion Résultat courant avant impôt (RCAI) est obtenu en ajustant l'excédent brut d'exploitation par :

* la déduction des dotations aux amortissements et provisions,

* l'ajout des éventuels excédents sur opérations faites en commun dans le cadre de sociétés en participation,

* l’ajout du résultat financier (- charges + produits financiers).

C'est ce résultat qui, après prise en compte des charges et produits exceptionnels ainsi que des plus ou moins values, pourra être partagé entre

* le personnel (participation des salariés aux résultats de l'entreprise),

* l'Etat (impôt sur les sociétés),

* les associés (dividendes)

* l'entreprise elle-même (incorporation du bénéfice non distribué aux réserves, ou des pertes en report à nouveau).

FORMULE

En pourcentage

(Produits d’exploitation - Charges d’exploitation - Dotations aux amortissements et provisions - Autres charges) / Produits d’exploitation * 100

(FR - (FS + FT + FU + FV + FW + FX + FY + FZ + GA + GB + GC + GD + GE)) / FR * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Supérieur à 25% Bon Entre 10 et 25% Moyen Entre 0 et 10% Médiocre Entre -5 et 0% Mauvais Entre -10 et -5% Très mauvais En-deçà de -10%

Avant-dernier indicateur de rentabilité avant prise en compte des événements exceptionnels, le taux de résultat courant/Produits d'exploitation s'avère pratiquement nul, s'établissant à 0,7%. Il est caractérisé par une dégradation assez sensible, comparé aux 0,85% de 2007, ce qui était pratiquement nul.

Résultat courant/Produits d'exploitation

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

12,00%

10,00%

8,00%

6,00%

4,00%

2,00%

0,00%

Moyenne : 5,58% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités Ecart-type (dispersion moyenne) : +/- 4,05%

0,85% 0,65%

Le résultat de l'exercice est calculé en complétant le résultat courant avant impôt sur les sociétés par :

* le résultat exceptionnel (- charges + produits exceptionnels),

* les plus ou moins-values sur cession d'éléments d'actif,

* la participation des salariés,

* l'impôt sur les sociétés.

Ce résultat est disponible, en fonction des décisions qui seront prises par les associés ou actionnaires, pour :

* alimenter les réserves légales et statutaires

* verser des dividendes

* incorporer le solde aux réserves diverses.

Les mises en réserve légales, statutaires et diverses contribuent avec les diverses dotations aux amortissements et aux provisions à l'autofinancement de l'entreprise. Cet autofinancement est à maximiser afin de couvrir au mieux les besoins générés par les

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investissements (de renouvellement ou de développement), par les remboursements de financements, et par la croissance du besoin en fonds de roulement d'exploitation.

Lorsqu'il y a des pertes, leur valeur négative, enregistrée dans une rubrique "report à nouveau", vient dégrader les fonds propres et la situation nette. Ce report à nouveau négatif a vocation à être résorbé lors d'exercices ultérieurs bénéficiaires.

FORMULE

En pourcentage

Bénéfice ou perte de l’exercice / Produits d’exploitation * 100

HN / FR * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Supérieur à 8% Bon Entre 4 et 8% Moyen Entre 2 et 4% Médiocre Entre 0 et 2% Mauvais Entre -5 et 0% Très mauvais En-deçà de -5%

Ultime indicateur de la rentabilité, le taux de Résultat de l'exercice/Produits d'exploitation est réellement médiocre, à un niveau de 0,8%. Après le taux moyennement satisfaisant de 3,2% en 2007, le résultat net apparaît en repli réellement problématique de -73,57%.

Résultat de l'exercice/Produits d'exploitation

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

7,00%

6,00%

5,00%

4,00%

3,00%

2,00%

1,00%

0,00%

Moyenne : 4,39% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités Ecart-type (dispersion moyenne) : +/- 3,49%

3,18%

0,84%

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4. Structure globale du bilan, trésorerie et solvabilité

La trésorerie nette au bilan résulte structurellement de la confrontation de deux équilibres et des politiques associées : le long terme (investissements et financements), et le court terme d'exploitation (stocks, créances et dettes directement générés par l'activité de production ou de services de l'entreprise).

L'équilibre du long terme est caractérisé par le fonds de roulement (FR). L'équilibre du court terme est mesuré par le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE), éventuellement complété par le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRH).

La trésorerie nette résulte dès lors de la formule fondamentale :

TRESORERIE NETTE =

(+) FONDS DE ROULEMENT

(-) BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D'EXPLOITATION

(-) BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT HORS EXPLOITATION

Comme la solvabilité de l'entreprise est fonction de ces trois grandes catégories de composantes, il est essentiel de bien en comprendre les logiques.

La trésorerie nette peut être également évaluée à partir des postes de trésorerie proprement dits :

TRESORERIE NETTE =

(+) POSTES DE TRESORERIE D'ACTIF (valeurs mobilières de placement et disponibilités)

(-) POSTES DE TRESORERIE DE PASSIF (portefeuille de créances clients mobilisées* et soldes créditeurs de banque)

Il convient bien sûr de rechercher une "trésorerie zéro", ni négative (elle constitue alors un risque et génère des surcoûts financiers), ni excédentaire (mobilisant une trésorerie oisive).

* Économiquement, l'escompte, l'affacturage et le découvert représentent diverses formes de financement à court terme d'une insuffisance structurelle de trésorerie

FORMULE

En pourcentage

((Valeurs mobilières de placement + Disponibilités) - (Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque et CCP + Effets portés à l’escompte et non échus) / Total du bilan * 100

(((CD - CE) + (CF - CG)) - (EH + YS)) / EE * 100

ECHELLE D’APPRECIATION Excellent Supérieur à 20% Bon Entre 5 et 20% Moyen Entre -5 et 5% Médiocre Entre -20 et -5% Mauvais Entre -40 et -20% Très mauvais En deçà de -40%

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La trésorerie nette représente 12,6% du total du bilan. Elle s'avère donc assez sécurisante. En comparaison avec une trésorerie de 1,1% en 2007, très légèrement positive, la progression est tout à fait significative.

Trésorerie nette/Total du bilan

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

-5,00%

Moyenne : 22,68% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activitésEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 11,96%

1,11%

12,58%

Cette trésorerie nette (et par voie de conséquence la solvabilité de l'entreprise) est la résultante de la formule fondamentale suivante : Agrégats 2007

(EUR) 2008 (EUR)

% du total du

bilan

(+) Fonds de roulement 7 996 53 159 12,3%

(-) Besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) -59 349 11 726 2,7%

(-) Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRH) 61 262 -13 072 -3,0%

(=) Trésorerie Nette 6 084 54 505 12,6%

Total du bilan 545 818 433 351 100,0%

Nous observons donc dans cette structure de bilan que la trésorerie nette, assez sécurisante, est induite par un fonds de roulement (FR) nettement positif supérieur au besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) extrêmement léger.

Il apparaît au surplus un besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRH), légèrement négatif, qui contribue à renforcer la trésorerie nette à hauteur de -3% du total du bilan.

Il est à noter par ailleurs que le BFRE représente 1,6% des produits d'exploitation, ce qui s'avère pratiquement nul. Il est analysé en détail plus loin.

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5. Composantes à long-moyen terme du bilan : le fonds de roulement (FR)

Le fonds de roulement, caractéristique de l'équilibre à long terme du "haut du bilan", est composé :

1. des capitaux permanents au passif, comportant eux-mêmes trois sous-ensembles :

* les fonds propres : capital social et bénéfices mis en réserves plus ou moins report à nouveau,

* les quasi fonds propres : comptes courants d'associés bloqués à long terme, primes et subventions d'équipement, provisions, emprunts garantis et prêts participatifs...

* les emprunts à long et moyen terme non garantis.

2. des immobilisations nettes après amortissements à l'actif, qui comportent trois catégories :

* les immobilisations incorporelles (frais d'établissement, fonds de commerce, recherche et développement, brevets...)

* les immobilisations corporelles (terrains, constructions, machines, matériels de transport, mobilier de bureau...)

* les immobilisations financières (cautions, participations dans des filiales...)

Le fonds de roulement est une des composantes de la solvabilité, la deuxième étant constituée par les besoins en fonds de roulement.

L'orthodoxie bancaire rend souhaitable, sauf exception, un fonds de roulement positif.

NB : voir aussi les définitions des besoins en fonds de roulement (d’exploitation et hors exploitation), et de la trésorerie nette.

FORMULE

En pourcentage

(Capitaux permanents – Immobilisations nettes) / Total du bilan * 100

(DL + DO + DR – (BJ – BJ)) / EE * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Supérieur à 30% Bon Entre 15 et 35% Moyen Entre -0,5% et 15% Médiocre Entre -20% et -0,5% Mauvais Entre -35 et -20% Très mauvais En-deçà de -35%

Le fonds de roulement (FR) constitue l'assise à moyen-long terme de l'entreprise.

Il s'avère ici nettement positif, représentant 12,3% du total du bilan. Il était l'année précédente très légèrement positif à 1,5%. Il est donc en amélioration assez spectaculaire.

NB : les éléments du FR étudiés s'appuient sur leur valeur à la date de clôture de l'exercice. Il faut toujours garder à l'esprit qu'ils sont parfois sujets à de fortes fluctuations (investissements en cours, bénéfices en instances d'affectation, comptes courants d'associés ou emprunts en voie de remboursement ou de consolidation à long moyen terme). Il convient donc de relativiser le sens et la portée des commentaires que les chiffres bruts sont susceptibles d'induire.

Composantes du fonds de roulement (FR) 2007

(EUR) 2008 (EUR)

% du total du

bilan

(+) Ressources à long terme : composantes accroissant (améliorant) le FR

(+) Capital appelé 160 000 160 000 36,9%

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(+) Réserves légales, statutaires et diverses 59 287 59 287 13,7%

(+) Report à nouveau -126 401 -104 077 -24,0%

(-) Report à nouveau et résultat non distribué négatifs 104 077 97 768 22,6%

(+) Résultat non distribué 22 325 6 309 1,5%

(+) Dettes à long et moyen terme 9 704 36 576 8,4%

(-) Emplois à long terme : composantes réduisant (dégradant) le FR

(-) Immobilisations totales nettes 116 918 104 936 24,2%

dont Immobilisations incorporelles 60 980 60 980 14,1%

dont Immobilisations corporelles 25 118 14 794 3,4%

dont Immobilisations financières 30 820 29 163 6,7%

(=) Fonds de roulement 7 996 53 159 12,3%

Total du bilan 545 818 433 351 100,0%

Il convient de noter les points spécifiques suivants : Dans une perspective d'alerte, il s'agit ici de mesurer l'éventuelle dégradation des fonds propres due à des pertes engendrées dans le passé et lors de l'exercice considéré.

Ces pertes sont constituées du solde, s’il est négatif :

* du report à nouveau, représentant lorsqu’il est négatif le cumul des pertes sur exercices précédents qui n'ont pas encore été résorbées par des bénéfices ;

* du résultat non distribué du dernier exercice clôturé.

Elles viennent dégrader les réels fonds propres composés :

* du capital social appelé (la partie non appelée pouvant le moment venu rétablir tout ou partie de la situation) ;

* des primes d'émission, représentatives d'un bonus obtenu par l'entreprise par l'écart entre la valeur nominale de l'action ou de la part, et le prix effectivement payé par le bénéficiaire ;

* les écarts de réévaluation (suite à une opération assez exceptionnelle permettant d'enregistrer la survaleur d'immobilisations corporelles ou financières) ;

* les réserves légales, statutaires et diverses constituées par rétention de tout ou partie des résultats bénéficiaires dans le passé.

NB : la loi prévoit que, si les capitaux propres deviennent inférieurs à la moitié du capital social du fait des pertes cumulées, l'assemblée générale des actionnaires ou des associés doit statuer sur une éventuelle dissolution anticipée de la société. Le capital social retenu est le capital nominal, qu'il soit libéré ou non. Les capitaux propres incluent, outre les éléments énoncés ci-dessus, les subventions d'investissement et les provisions réglementées. Par prudence, nous n'avons pas retenu ici ces deux dernières catégories dont la pérennité n'est parfois pas réellement assurée.

NB : voir aussi la définition du taux de perte du capital nominal.

FORMULE

En pourcentage

((Report à nouveau + Résultat de l’exercice) si négatif) / ((Capital social ou individuel - Capital souscrit non appelé) + Réserves) * 100

((DH + DI) si négatif) / ((DA - AA) + DB + DC + DD + DE + DF + DG) * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Inférieur à 2% Bon Entre 2 et 5% Moyen Entre 5 et 15 % Médiocre Entre 15 et 30% Mauvais Entre 30 et 45% Très mauvais Au-delà de 45%

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On remarquera en 2007 un taux de dilution des capitaux propres assez affligeant de 44,6%. Simultanément, le taux de perte du capital nominal atteint 24,1%, réellement pénalisant. Ce taux de dilution des capitaux propres apparaissait tout à fait affligeant en 2007 à 47,5%, bénéficiant ainsi d'un allègement assez marqué de -6,06%.

Taux de dilution des capitaux propres

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

-10,00%

Moyenne : 4,43% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités Ecart-type (dispersion moyenne) : +/- 14,43%

47,46%44,58%

Certaines entreprises peuvent parfois être fragilisées par une hypertrophie relative du bas de leur bilan.

Cela signifie que les immobilisations et/ou les capitaux permanents sont faibles ou très faibles par rapport aux stocks et crédits clients ou fournisseurs.

Une telle situation engendre une certaine fragilité du bilan, car le haut du bilan ne pourra pas répondre facilement à une déformation excessive du bas du bilan (en particulier un gonflement sensible du besoin en fonds de roulement dû à la croissance), ou à des pertes d'exploitation significatives.

Il s'agit d'un déséquilibre qui renforce le risque d'insolvabilité. Il peut être révélateur de plusieurs facteurs possibles (et parfois de leur juxtaposition), et plus particulièrement :

* l'activité de l'entreprise est faiblement capitalistique, à faible "ticket d'entrée", car les investissements nécessaires pour y opérer sont minimes (par exemple certaines activités du tertiaire par opposition aux industries) ; ce qui a souvent pour conséquence le risque de voir apparaître des concurrents attirés par la faible barrière financière à l'entrée.

* l'entreprise produit ou distribue des biens/services de forte valeur, qui engendrent des masses importantes de stocks, de crédits clients et crédits fournisseurs. La conséquence néfaste en est le risque de voir s'accroître ces masses par le prix, ou par une exigence croissante des clients ou des fournisseurs en matière de délais de règlement.

La mesure de la faiblesse relative du haut du bilan par rapport au bas du bilan contribue donc à apprécier la fragilité de l'entreprise, et son risque d'insolvabilité.

Inversement, un haut de bilan puissant est révélateur d'une activité "capitalistique", nécessitant des équipements lourds et/ou le financement par des capitaux permanents d'un important besoin en fonds de roulement. Une fois la structure financière convenablement financée et équilibrée, les risques de déstabilisation sont donc moins élevés. Encore faut-il parvenir à réunir les financements de cet équilibre...

Ce concept de poids relatif entre le haut et le bas du bilan est utilement complété par celui de poids du bilan par rapport à l'exploitation traité par ailleurs.

NB 1 : les immobilisations financées par crédit bail sont habituellement inscrites HORS BILAN. Quand l'information est disponible, elles sont ici réintégrées au bilan pour donner toute sa signification à ce ratio.

NB 2 : il peut se faire que le haut de bilan comporte d'importants actifs ou capitaux permanents NON NECESSAIRES A L’EXPLOITATION (tels que des terrains et immeubles non indispensables à l'activité principale, ou des participations financières). Il convient dans ce cas de nuancer l'appréciation d'un haut de bilan puissant. On pourra même envisager une analyse économique en extrayant ces composantes non directement liées au métier de l'entreprise.

Le ratio traité ici est égal à la valeur maximale entre les immobilisations nettes et les capitaux permanents, rapportée au total du bilan.

FORMULE

En pourcentage

(Max (Actif immobilisé net ; Capitaux permanents)) / Total du bilan * 100

Max ((BJ - BK)) / EE * 100

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Supérieur à 60% Bon Entre 40 et 60%

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Moyen Entre 30% et 40% Médiocre Entre 15% et 30% Mauvais Entre 5% et 15% Très mauvais En-deçà de 5%

Il apparaît que le poids des éléments à long terme (capitaux permanents et/ou immobilisations) est relativement peu fragile par rapport au court terme, puisqu'il représente 36,5% du total du bilan. Il est donc caractérisé par une amélioration extrêmement satisfaisante par rapport aux 22,9% en 2007.

Poids du long terme/court terme

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

60,00%

50,00%

40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

Moyenne : 52,37% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activitésEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 13,03%

22,89%

36,48%

Le taux d'endettement à long-moyen terme est quant à lui très acceptable en 2008, à 30,1% des fonds propres et quasi-fonds propres. Cet endettement est en outre caractérisé par un alourdissement très significatif, en référence à un niveau de 8,4% extrêmement faible en 2007.

Taux d'endettement à long-moyen terme

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

200,00%

150,00%

100,00%

50,00%

0,00%

-50,00%

Moyenne : 81,9% (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités Ecart-type (dispersion moyenne) : +/- 164,92%

8,42%30,1%

Exprimée en années, la durée possible de remboursement des emprunts est égale à la division :

* du montant des dettes à long et moyen terme

* par la capacité d'autofinancement (CAF), égale au bénéfice de l'exercice, plus les charges non décaissées, que sont essentiellement les dotations aux amortissements et aux provisions ; elle exprime principalement le potentiel d'épargne ou de remboursement de l'entreprise hors accroissement du besoin en fonds de roulement (les bénéfices sont ici considérés avant distribution de dividendes, ce qui permet d'envisager la capacité maximale de remboursement).

Sauf exception, une durée de remboursement possible supérieure au terme des emprunts exprime un déséquilibre financier dû à un surendettement par rapport à la rentabilité nette de l'entreprise.

NB : la capacité de remboursement n'est pas significative lorsque la capacité d'autofinancement est négative ou nulle.

FORMULE

En années

(Emprunts obligataires convertibles + Autres emprunts obligataires + (Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit - Concours bancaires courants) + Emprunts et dettes financières divers) / (Dotations aux amortissements et aux provisions)

(DS + DT + (DU - EH) + DV) / (HN - (GA + GB + GC + GD + GE))

ECHELLE D’APPRECIATION Excellent Inférieur à 1 année Bon Entre 1 et 3 années Moyen Entre 3 et 5 années Médiocre Entre 5 et 8 années Mauvais Entre 8 et 12 années Très mauvais Au-delà de 12 années

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Le remboursement des emprunts à long moyen terme requiert 1,63 année de CAF (capacité d'autofinancement), ce qui constitue un délai tout à fait raisonnable. Il s'avère tout aussi supportable que le délai de 0,2 année de CAF en 2007.

Durée possible de remboursement des DLMT

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

5,00

4,00

3,00

2,00

1,00

0,00

Moyenne : 1,44 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités spEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 1,83

0,21

1,63

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6. Composantes à court terme du bilan : le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)

Le besoin en fonds de roulement d'exploitation révèle la structure du "bas du bilan", et regroupe tous les éléments à court terme générés par l'exploitation.

Il est égal à la différence entre :

(+) les actifs circulants d'exploitation récurrents qui accroissent ce BFRE, puisque l'entreprise doit en supporter le financement

* les stocks de matières premières, d'en cours et de produits finis,

* les avances sur achats qu'il faut consentir aux fournisseurs d’exploitation (mais pas les avances aux fournisseurs d’immobilisations, qui sont comptabilisées dans les immobilisations),

* les crédits accordés aux clients (leurs règlements différés),

(-) les créances à court terme d'exploitation, qui peuvent être analysées comme un financement de l'entreprise par ses divers partenaires d'exploitation, et qui comportent :

* les avances versées par les clients

* les crédits accordés par les fournisseurs

* les dettes diverses d'exploitation (liées à la TVA collectée sur ventes, aux charges sociales, aux congés payés...)

Si le besoin en fonds de roulement d'exploitation est POSITIF, les postes de ressources à court terme d'exploitation (crédits fournisseurs, avances clients et divers) ne suffisent pas à couvrir les actifs circulants d'exploitation (stocks, crédits clients, avances fournisseurs et divers). Il sera d'autant plus fort que les stocks sont lourds, que les clients payent tard, et que les achats aux fournisseurs sont faibles, et payés rapidement. Tout ceci caractérise plus particulièrement les entreprises industrielles, à long cycle d'exploitation et/ou à forte valeur ajoutée.

Si le besoin en fonds de roulement d'exploitation est NEGATIF, les dettes d'exploitation au passif sont supérieures aux emplois d'exploitation à l'actif. Dans ce cas, le "besoin négatif" devient une véritable offre de capitaux générée par le court terme d'exploitation, qui contribue à améliorer la trésorerie.

Chaque composante du BFRE (stocks, avances et crédits clients, avances et dettes fournisseurs...) a une tendance naturelle à s'accroître PROPORTIONNELLEMENT au volume d'activité. La conséquence en est que, globalement, le BFRE a lui-même tendance à suivre ce gonflement proportionnel.

Ainsi, un BFRE structurellement positif croît proportionnellement à la croissance, et dégrade d'autant la situation de trésorerie. A l'opposé, la croissance appliquée à un BFRE négatif a un effet d'amélioration mécanique de la trésorerie.

Dans le cas où le besoin en fonds de roulement d'exploitation est structurellement positif, il faut idéalement pour maintenir l'équilibre en cas de croissance que sa dégradation, et donc celle de la trésorerie, puisse être compensée :

* soit par un autofinancement de valeur identique,

* soit par l'injection de nouveaux capitaux permanents, et plus particulièrement de capitaux propres (augmentation de capital, ou de quasi fonds propres).

Enfin, comme il est expliqué dans les définitions concernant la structure globale du bilan, il faut se souvenir que le besoin en fonds de roulement généré par l'exploitation en bas du bilan "dialogue" avec le fonds de roulement en haut du bilan. De ce dialogue résulte la trésorerie structurelle du bilan.

C'est en travaillant sur ce dialogue haut de bilan/bas de bilan, long terme/court terme, que l'on peut progressivement se rapprocher d'un équilibre satisfaisant.

Le ratio BFRE/Produits d'exploitation exprime le taux de proportionnalité selon lequel la croissance agira sur l'évolution du BFRE. Voir aussi les définitions du BFRE / Total du bilan et du BFRH / Total du bilan, ainsi que Fonds de roulement et Trésorerie nette

FORMULE

En pourcentage

((Stocks + Avances et acomptes versés sur achats + Clients et comptes rattachés) - (Avances et acomptes reçus sur commandes en cours + Dettes fournisseurs et comptes rattachés + Dettes fiscales et sociales + Dettes diverses d’exploitation)) / Produits d’exploitation * 360

(((BL - BM) + (BN - BO) + (BP - BQ) + (BR - BS) + (BT - BU) + (BV-BW) + (BX - BY)) - (DW + DX + DY + EA)) / FR * 100

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NB : dans un souci prudentiel de mesure d’un Besoin en fonds de roulement d’exploitation composé de seuls éléments récurrents, plusieurs postes de créances et dettes à court terme pouvant se révéler non récurrents ont été inclus dans le Besoin en fonds de roulement Hors Exploitation (cf. la définition) :

Autres créances (BZ - CA)

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés (DZ)

Produits constatés d’avance (EB)

ECHELLE D’APPRECIATION Excellent Inférieur à -15% Bon Entre -15 et 5% Moyen Entre 5 et 15% Médiocre Entre 15 et 30% Mauvais Entre 30 et 45% Très mauvais Au-delà de 45%

Le besoin en fonds de roulement d'exploitation peut constituer un élément crucial pour l'entreprise : la croissance ou la régression du volume d'activité a un impact proportionnel sur le BFRE, et en conséquence sur la trésorerie de l'entreprise - c'est-à-dire sa solvabilité.

Le BFRE s'établit ici à 1,6% des produits d'exploitation : il est pratiquement nul. Il est en outre extrêmement léger par rapport au total du bilan, puisqu'il en représente 2,7%. Composantes du besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)

2007 ___

% du total du bilan -

Valeur en jours -

Appréciation

2008 ___

% du total du bilan -

Valeur en jours -

Appréciation

(+) Emplois à court terme : composantes accroissant (dégradant) le BFRE

(+) Rotation du stock global / Produits d'exploitation 4,3% 12 j.

plutôt rapide

6,3%13,09 j.

plutôt rapide

(+) Délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC 58,2% 180,52 j.

difficilement supportable

49,3%106,94 j.

extrêmement pénalisant

(+) Poids des charges constatées d'avance et créances diverses 1,0% 2,76 j.

réellement faible

2,2%4,55 j.

relativement modéré

(-) Ressources à court terme : composantes réduisant (améliorant) le BFRE

(-) Durée moyenne d'avances clients/Chiffre d'affaires TTC/Achats TTC 1,2% 3,72 j.

presqu'imperceptible

0,0%0 j.

parfaitement nulle

(-) Délai moyen de règlements fournisseurs/Achats TTC 38,4% 269,46 j.

d'une durée exceptionnelle

29,8%133,95 j.

d'une durée exceptionnelle

(-) Poids des dettes fiscales et sociales 19,4% 54,16 j.

relativement significatif

19,1%39,56 j.

plutôt moyen

(-) Poids des dettes diverses d'exploitation 16,5% 46,23 j.

tout à fait moyen

14,7%30,42 j.

plutôt moyen

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(=) Besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) -10,9% significativement négatif

2,7%extrêmement léger

NB : les éléments du BFRE étudiés s'appuient sur leur valeur à la date de clôture de l'exercice. Il faut toujours garder à l'esprit qu'ils sont parfois sujets à de fortes fluctuations (saisonnalité, avance ou retard dans certaines livraisons, facturations ou règlements). Il convient donc de relativiser le sens et la portée des commentaires que les chiffres bruts sont susceptibles d'induire.

Relevons les facteurs auxquels le BFRE est ici plus particulièrement sensible.

Emplois d'exploitation contribuant à alourdir le BFRE

La rotation du stock global/Produits d'exploitation apparaît en 2008 plutôt rapide, avec 13,1 jours d'activité. Les stocks conservent un niveau très raisonnable après les 12 jours de 2007. On notera en outre une relative stabilité par rapport aux 12 jours de 2007.

Rotation du stock global/Produits d'exploitation

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

50,00

40,00

30,00

20,00

10,00

0,00

Moyenne : 7,5 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités spéEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 8,81

12 13,09

Les délais de règlement par les clients peuvent engendrer des besoins de financement considérables. Ils doivent faire l'objet de toutes les attentions.

Ces délais sont influencés par :

* le choix des types de clients (les grandes entreprises et les administrations payent souvent plus tard que les PME ou les particuliers),

* les capacités de négociation avec les clients (les commerciaux enlèvent souvent des affaires en consentant des délais de règlements plus larges),

* l'organisation administrative interne de la facturation (des retards d'établissement et d'envoi de factures engendrent des retards de règlement,

* des événements externes ralentissant les flux de livraisons et de courrier (conditions climatiques, grèves...).

Il faut noter que le "crédit inter-entreprises" qui génère cet actif circulant tend à être réduit par la volonté des pouvoirs publics.

NB 1 : ce ratio n'a tout son sens que s'il y a eu réintégration du portefeuille de créances clients portées à l'escompte non échues, l'affacturage, ou toute autre forme de financement des créances clients

NB 2 : voir aussi la définition de la Durée moyenne d’avances clients / Chiffre d’affaires TTC

FORMULE

En nombre de jours

(Clients et comptes rattachés + Effets portés à l’escompte et non échus) / (Chiffre d’affaires HT + TVA collectée) * 360

((BX - BY) + YS) / (FL + YY) * 360

NB : lorsque le montant de la TVA collectée n’est pas disponible dans l’annexe 11, une estimation en est calculée sur la base du taux de TVA normal courant.

ECHELLE D’APPRECIATION

Excellent Inférieur à 10 jours Bon Entre 10 et 45 jours Moyen Entre 45 et 75 jours Médiocre Entre 75 et 90 jours Mauvais Entre 90 et 120 jours

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Dossier : ADRES ROUTAGE SAS Dimanche 26 juillet 2009 Page 29

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Très mauvais Au-delà de 120 jours

Le délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC apparaît extrêmement pénalisant, avec 106,9 jours d'activité. Ce délai connaît une contraction très substancielle de -40,76%, par rapport aux 180,5 jours de 2007 (ce qui est difficilement supportable).

Délai moyen de règlements clients/Chiffre d'affaires TTC

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

180,00

160,00

140,00

120,00

100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

0,00

Moyenne : 75,24 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités sEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 33,97

180,52

106,94

NB : il convient cependant de noter que les Créances clients mobilisées sont ici nulles, ce qui pourrait provenir d'une lacune dans la fourniture des informations correspondantes (en particulier dans l'annexe 11). S'il se confirmait que l'entreprise a effectivement recours à une forme ou une autre de refinancement des créances d'exploitation (escompte, affacturage, crédit global d'exploitation, Dailly...), il conviendrait de fournir la valeur moyenne de ces crédits pour apprécier plus justement l'encours clients, et par voie de conséquence le poids du BFRE.

Ressources d'exploitation contribuant à minimiser le BFRE Symétriquement au crédit clients, les délais de règlement consentis par les fournisseurs d’exploitation peuvent induire une ressource intéressante pour l'entreprise (en se gardant toutefois du risque d'en abuser).

Des délais de règlement rapides ne sont pas très favorables en ce sens qu'ils ne contribuent donc guère au financement de l'activité.

Inversement, des délais très longs négociés et pérennes seront favorables à la réduction du besoin en fonds de roulement d'exploitation.

Ainsi, pour aller dans le bon sens, l'accroissement du financement par le crédit fournisseurs peut être obtenu par :

* la négociation d'un allongement des délais de règlement officiellement consentis par les fournisseurs (amplifiés par les retards sur ces règlements que l'entreprise s'autorise par rapport à ces délais contractuels)

* l'accroissement du poids représenté par les achats dans la structure des coûts, et donc le fait de privilégier l'externalisation sur l'internalisation : plus l'entreprise achète, plus la masse de crédit de ses fournisseurs s'accroît

* le développement de l'activité commerciale : les achats sont en général directement induits par les ventes et leur sont donc le plus souvent proportionnels.

La tendance étant à la réduction du crédit inter-entreprises, les activités s'appuyant sur un financement fournisseurs significatif sont susceptibles d'avoir à leur substituer d'autres ressources à court ou long terme.

NB 1 : il convient de rappeler que les délais de règlement des investissements (Dettes sur immobilisations et comptes rattachés) ne sont pas pris en compte ici.

NB 2 : voir aussi la définition du Durée moyenne d’avances fournisseurs / Achats TTC..

FORMULE

En nombre de jours

(Dettes fournisseurs et comptes rattachés) / (Achats HT + TVA déductible) * 360

DX / (FS + FU + FW + YZ) * 360

NB : lorsque le montant de la TVA déductible n’est pas disponible dans l’annexe 11, une estimation en est calculée sur la base du taux de TVA normal courant.

ECHELLE D’APPRECIATION

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Excellent Supérieur à 95 jours Bon Entre 70 et 95 jours Moyen Entre 45 et 70 jours Médiocre Entre 30 et 45 jours Mauvais Entre 5 et 30 jours Très mauvais En deçà de 5 jours

Le délai moyen de règlements fournisseurs/Achats TTC s'établit à 134 jours d'achats, s'avérant d'une durée exceptionnelle, qui contribue ainsi à financer fortement le cycle d'exploitation. Ce délai connaît une contraction quelque peu problématique de -50,29%, par rapport aux 269,5 jours de 2007. On notera une stricte égalité des dettes fournisseurs en 2007 et en 2007.

Délai moyen de règlements fournisseurs/Achats TTC

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

250,00

200,00

150,00

100,00

50,00

0,00

Moyenne : 85,14 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités sEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 43,7

269,46

133,95

Les dettes fiscales et sociales comprennent principalement :

* les rémunérations dues au personnel, en particulier les provisions pour congés payés ;

* les cotisations dues à la sécurité sociale et autres organismes sociaux ;

* la TVA collectée sur les ventes à reverser, et divers impôts d’exploitation à payer (hors impôt sur les sociétés).

Un poids structurellement élevé est en général l’indice d’une masse salariale importante, dont le différé de règlement de certaines charges afférentes contribue à la réduction du Besoin en fonds de roulement d’exploitation, ce qui est en soi favorable. A contrario, un poids faible contribue mal au financement de l’exploitation et de ses besoins en fonds de roulement.

En revanche, un allongement excessif des délais de règlement de ces dettes peut constituer un indice de difficultés et de forte vulnérabilité, car les créanciers concernés y sont particulièrement sensibles, et sont généralement parmi les derniers à être sollicités en cas d'insuffisance de trésorerie.

FORMULE

En pourcentage

(Dettes fiscales et sociales) / Total du bilan * 100

DY / EE * 100

ECHELLE D’APPRECIATION Excellent Supérieur à 80% Bon Entre 35 et 80% Moyen Entre 20% et 35% Médiocre Entre 6% et 20% Mauvais Entre 3% et 6% Très mauvais En-deçà de 3%

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Le poids des dettes fiscales et sociales représente 39,6 jours de produits d'exploitation, ce que l'on peut considérer comme plutôt moyen. En outre, ce délai de règlement aux organismes fiscaux et sociaux est en dégradation très sensible par rapport aux 54,2 jours en 2007.

Poids des dettes fiscales et sociales

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

50,00

40,00

30,00

20,00

10,00

0,00

Moyenne : 31,99 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités sEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 20,34

54,16

39,56

Ces dettes diverses directement liées à l'exploitation regroupent principalement :

* les avances sur subventions de l'Etat et autres collectivités publiques.

* certaines avances versées par des clients ou partenaires, par exemple sur des emballages et matériels consignés.

Leur poids est généralement faible, sauf en cas de contractualisation lourde et prolongée avec les pouvoirs publics.

Notons enfin que le poids des dettes diverses d'exploitation, de 30,4 jours de produits d'exploitation, s'avère plutôt moyen. Ces dettes sont d'ailleurs en dégradation tout à fait significative par rapport à 2007 (46,2 jours).

Poids des dettes diverses d'exploitation

Clôture : 31/12/2007

Clôture : 31/12/2008

60,00

50,00

40,00

30,00

20,00

10,00

0,00

-10,00

Moyenne : 21,39 (secteur NAF 2008 : Photocopie, préparation de documents et autres activités sEcart-type (dispersion moyenne) : +/- 35,71

46,23

30,42