RAPPORTD’ACTIVITÉS

2016 / 2017

sommaireÉDITO / P.2

NOTRE ASSOCIATIONMissions et valeurs / P.3

Carte & chiffres clés / P.5Faits marquants / P.7

NOS ACTIONS TERRAINIntroduction / P.9

Togo / P.13Haïti / P.17

Bénin / P.21Sénégal / P.25

Et ailleurs / P.29

NOS ACTIONS EN FRANCE / P.33

NOTRE GOUVERNANCE / P.37

RAPPORT FINANCIER / P.41

PERSPECTIVES / P.43

PARTENAIRES / P.45

ÉDITOAndré Decoster

Président d’Elevages sans frontières

Conforter et amplifier les orientations de notre plan stratégique 2015-2020, tels étaient les souhaits pour l’année 2016-2017 qui vient de s’écouler. Nous pourrions résumer ces orientations en 3 points :• Nos projets doivent avoir aujourd’hui une finalité économique pour les

bénéficiaires. Nous partions de loin, nous avons progressé cette année. Il reste du chemin à faire. Vous le découvrirez dans la présentation du rapport technique.

• Nous souhaitions développer les financements institutionnels. Les partenariats que nous avons commencé à mettre en œuvre avec AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières) et VSFB (Vétérinaires Sans Frontières Belgique) devraient nous permettre de réaliser des projets d’envergure et ne pas reposer nos ressources uniquement sur nos donateurs privés. Vous découvrirez comment cela prend forme au Sénégal avec AVSF et au Burkina Faso avec VSFB.

• Nous avions souhaité ne plus avoir d’antennes dépendantes juridiquement d’Elevages sans frontières. Toutes les démarches ont été menées en 2016-2017 pour un aboutissement finalisé au Sénégal et presque abouti au Bénin. Nous pourrons être amenés à débattre des nouvelles modalités de partenariats à imaginer avec nos anciennes antennes.

Après plus de 15 années de présence en Albanie, notre appui s’est arrêté cette année. Nous aurons la même démarche vis-à-vis du Kosovo l’année prochaine. Des missions d’évaluation sur ces 2 pays nous amèneront éventuellement à envisager un nouvel appui, sous des formes différentes dans un avenir plus lointain, pourquoi pas ?

Pour mener à bien tous ces projets, Pauline Casalegno est venue rejoindre l’équipe des salariés d’Elevages sans frontières en tant que Directrice, et redonnera, j’en suis sûr, un nouvel élan à notre association.

Merci à vous tous qui prenez part à la vie d’Elevages sans frontières, membres du Conseil d’Administration, adhérents, donateurs, bénévoles et salariés d’ESF : vous avez soutenu toutes ces avancées et orientations, et je sais que vous participerez également aux projets à venir.

NOTRE ASSOCIATIONMissions et valeurs

d’Elevages sans frontières

Pour une agriculture paysanne autonome et respectueuse de l’environnement

Association de Solidarité Internatio-nale, Elevages sans frontières a pour mission d’améliorer les conditions de vie des communautés paysannes vulnérables par le soutien à des activités liées à l’élevage et créatrices de richesse.

Le renforcement et l’implantation d’élevages familiaux durables et auto-

nomes constituent le 1er thème d’inter-vention de l’association. Elevages sans frontières est convaincu que l’élevage est un levier fort d’amélioration des conditions de vie. Les familles ont ainsi accès à une source d’alimentation qui pallie leurs carences alimentaires, amé-liore leur santé, et renforce leur capacité à prendre leur avenir en main pour devenir actrices de leur développement.

Le renforcement du pouvoir économique des familles d’éleveurs fait également partie intégrante de notre mission. Elevages sans frontières considère qu’il est essentiel d’accompagner le passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture capable de générer des

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ELEVAGES SANS FRONTIÈRES…

Prône le RESPECT des individus, des cultures, des religions et la préservation de l’environnement

Veille à la DURABILITE de l’aide par la transmission de savoir-faire et à l’impact à long terme

Promeut la SOLIDARITE, sur le plan local entre les familles bénéficiaires et sur le plan international en plaçant les donateurs comme maillon d’une chaîne de solidarité

Assure le PROFESSIONNALISME des équipes qui collaborent au siège et sur le terrain

Garantit une TRANSPARENCE tant en interne entre les équipes qu’en externe vis-à-vis des donateurs et du grand public, sous le contrôle du Don en confiance.

revenus monétaires pour la famille, qui permettent un accès à l’éducation, aux soins médicaux et à des conditions de vie plus décentes. Pour ces raisons, le second thème d’intervention est la valorisation économique des productions agricoles locales.

Enfin, Elevages sans frontières s’appuie sur le microcrédit animal pour déve-lopper les élevages familiaux, dont le remboursement se fait selon le principe « Qui reçoit… donne ». Cela permet une action démultipliée et un appui favorisant l’autonomie des populations.

Nos valeurs

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NOTRE ASSO

ESF en quelques chiffres juillet 2016-juin 2017

Élevage

Santé animale

Appui aux filières et accès aux marchés

Appui au petit entrepreneuriat

Appui aux femmes

Renforcement des organisations paysannes

16 partenaires de l’action

42acteurs privés et publics impliqués dans nos projets

22 partenaires financiers

2 950 familles bénéficiaires

1 780familles bénéficiaires du « Qui reçoit... donne »

9 pays d’intervention

1,45 millions d’euros de budget

9 années d’agrément « Don en confiance »

Haïti /

/ Sénégal

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Bénin /

/ Togo

/ Albanie

/ Maroc

/ Kosovo

/ SénégalBurkina Faso /

Algérie /

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CHRONOLOGIEElevages sans frontières

au fil de l’année

Août 2016

Décembre 2016

Septembre 2016

Janvier2017

Consommer local au Togo, changeons

d’échelle !Réflexion stratégique avec notre partenaire

OADEL, pour aller vers un changement d’échelle de la consommation locale, intégrant la valorisation

et distribution des produits carnés. Intégration de l’élevage

à la rizicultureDans le cadre du projet « Riz Zio » au Togo, le consortium

ESFT-GRAPHE a lancé ses premières activités de recherche-action et de promotion de nouvelles

pratiques agro-écologiques, intégrant l’élevage à la

culture du riz.

Un atelier d’échanges de pratiques entre partenaires

À Cotonou, les partenaires d’ESF se sont retrouvés pour se former

et échanger sur les enjeux de leurs organisations (financements,

communication, partenariats, etc.). Un temps riche et fort qui

a mobilisé une vingtaine de participants.

Arrivée d’une nouvelle directrice, Pauline, puis

de Chloé en avril, en tant que chargée des relations donateurs et

déjà l’interlocutrice incontournable

de nos donateurs et bénévoles !

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Juin2017

Mai2017

Juin2017

Février2017

Mars2017

Juin2017

De nouveau présents au Burkina Faso !Après un an d’absence, ESF est de nouveau

présent au Burkina (en partenariat avec VSFB, A2N et ASUDEC). Au programme : un beau et vaste projet d’amélioration de la sécurité

alimentaire et nutritionnelle, de renforcement socioéconomique de femmes et jeunes

vulnérables, en appuyant des actions autour de l’élevage familial.

Pour une filière pintade forte…En prélude d’un nouveau projet

au nord du Togo, ESF et son partenaire ESFT ont réuni à

Dapaong les acteurs agissant dans la production de pintades. L’occasion de planifier ensemble

les actions à réaliser pour relancer la production et structurer la filière.

Investissement dans les réseaux et plateformeElevages sans frontières

rejoint le Conseil de Direction du CFSI, plateforme nationale

de soutien à l’agriculture familiale.

Des bonnes pratiques à valoriserAprès plusieurs années d’appui technique

aux agro éleveurs des plateaux au Togo, un recueil des bonnes pratiques et d’expériences

innovantes sur les productions animales et végétales est finalisé et prêt à être diffusé.

Nouvel élan pour le SénégalS’inscrivant dans la continuité d’un projet de 3 ans en soutien aux femmes rurales dans la région de

Matam, ESF et AVSF ont lancé la formulation d’une nouvelle action tournée vers le développement

économique du petit élevage avec une spécialisation sur l’embouche ovine.

Après-midi « Rencontres »Lors de la venue à Lille du

partenaire haïtien le CEHPAPE, nous avons mobilisé nos membres et acteurs de la société civile des Hauts-de-France autour d’une discussion sur les défis

et enjeux de l’agriculture paysanne en Haïti.

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Sur l’année écoulée, Elevages sans fron-tières a mené 13 projets dans 9 Pays. L’action a permis d’appuyer près de 3 000 familles, dont 1780 ayant reçu des animaux en micro-crédit en nature.

Le public prioritaire de nos projets reste les populations rurales vulnérables, et près de la moitié des personnes touchées sont des femmes. Pour ces familles, l’appui au développement de l’élevage permet d’améliorer leur alimentation, mais également d’avoir une source de revenus même modestes, mobilisés pour les besoins de base de la famille (santé, éducation, etc.).

Cette année nous a permis de poursuivre nos projets de renforcement de l’élevage familial, et de concrétiser notre engagement dans des domaines complémentaires, tels que le dévelop-pement économique et le renforcement de la structuration du monde paysan. Ceci en cohérence avec notre plan stratégique 2015-2020. Ces actions se complètent et

se renforcent mutuellement.

Les projets menés s’articulent autour des 4 composantes suivantes, d’importances variables selon les besoins et les réalités socio-économiques des territoires d’inter-vention.

L’appui à un élevage intégré

Cœur historique de l’action d’Elevages sans frontières, le développement ou le renforcement de l’élevage reste la com-posante majeure de nos projets. Les éle-vages appuyés sont divers : bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, etc. À chaque ap-pui au renforcement des cheptels, notam-ment par le micro-crédit en animaux, est

NOS ACTIONS

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associé un accompagnement technique comprenant : la formation en gestion et conduite d’élevage, l’amélioration des in-frastructures et équipements d’élevage, la mise en place de services techniques et vétérinaires de proximité. Cet appui per-met aux familles soutenues d’être les plus autonomes possible dans leurs activités d’élevage. De plus en plus, nous mettons en avant l’intérêt d’une gestion intégrée de l’agriculture et de l’élevage au sein des exploitations agricoles, par la promotion de pratiques agro écologiques comme par exemple la production de fertilisants à base de fumure animale au Togo et Bénin. L’élevage devient un moyen de sortir d’un modèle agricole dépendant d’intrants chimiques vers une agriculture plus agro écologique.

Autre exemple, pour limiter la pression sur les ressources naturelles en Haïti, des expérimentations sont menées pour améliorer l’aménagement des terres agri-coles en introduisant l’élevage enclos et les pâturages tournants.

L’appui au petit entrepreneuriat

En complément d’une amélioration des pra-tiques d’élevage, ESF développe son appui à la valorisation éco-nomique des produits animaux. Des forma-tions en comptabi-lité et gestion sont nécessaires afin que les petits éleveurs ne vendent pas à perte et puissent peu à peu considérer l’activité d’élevage comme une activité économique et rémunératrice. Il est également important de l’intégrer à l’activité agricole dans sa globalité, et ESF appuie les agro-éleveurs en ce sens.

Pour les éleveurs émergents souhaitant aller plus loin dans le développement de leur activité, ESF teste un appui différent. Ces « éleveurs talents », identifiés parmi les groupes accompagnés, sont appuyés pour franchir une marche supplémentaire.

Cette expérimentation, débutée au Bénin, sera prochainement initiée au Togo et au Sénégal.

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NOS ACTIONS

Une approche filière

Au-delà de l’appui à l’entrepreneuriat au niveau individuel et familial, ESF apporte au sein de certains de ses projets un appui à la mise en place de micro filières : filière lait au Maroc et Haïti, filière viande au Togo et prochainement au Bénin.

La commercialisation en circuits courts fait partie du modèle de distribution et de commercialisation des produits animaux promu par l’association. Des activités de mise en lien et contractualisation entre producteurs et potentiels acheteurs sont déjà menées dans plusieurs pays (Bénin, Togo, etc.).

Les producteurs ont accès à une meilleure valorisation de leur production et à une connaissance des prix pratiqués sur les marchés. De leur côté, les acheteurs voient le marché intérieur leur assurer qualité, quantité et régularité.

Elevages sans frontières soutient enfin le « consommer local ». À Lomé au Togo, le projet mené avec OADEL permet la promotion des produits locaux auprès des consommateurs urbains ainsi que la mise en place d’entités économiques et d’action de communication-plaidoyer.

À moyen terme, le projet vise une amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des produits locaux transformés sur les marchés.

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Pour des organisations paysannes fortes

Dans tout projet, ESF s’adresse et agit en appui aux organisations paysannes présentes sur les territoires en réponse à des besoins identifiés conjointement. Au Maroc, en Algérie, et ou encore au Sénégal, nos zones d’action se caractérisent par une forte féminisation des territoires ruraux. Les femmes subissent pourtant encore une marginalisation forte dans l’accès aux moyens de production et aux res-ponsabilités politiques et économiques.

Pour ces raisons, notre intervention privilégie les organisations féminines.

L’appui au renforcement des organisa-tions paysannes est souvent transversal et se concrétise par des sensibilisations et formations des leaders et membres afin qu’ils puissent jouer un rôle essentiel dans la définition et la mise en œuvre d’actions collectives à forte vocation sociale et économique.

Au Sénégal, l’accompagnement et l’ani-mation des groupements féminins sur les services essentiels au développe-ment des activités économiques des femmes ont débouché sur la création d’une fédération. Cette faitière est à l’origine de la création d’un système de crédits fondé sur capitaux propres et autogérés. Pour ESF, des organisations paysannes fortes et reconnues sont un des éléments clé de pérennisation de nos projets et une voie vers la professionnalisation des agricultures familiales.

A2N : Association Noddle Noot

ACRA : Association de coopération rurale en Afrique et Amérique Latine

ADSG : Association pour le développement de Savane Grande

AJDL : Action des Jeunes pour le Développement de Local

ANCAR : Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural

ARD : Agence Régionale de Développement

Association 3A : Aide, Accompagnement et Autonomie

ASUDEC : Africa’s Sustanaible Development Council

CADER : Centre d’Action Régional pour le Développement Rural

CBDIBA : Centre Béninois pour le Développement des Initiatives à la Base

CEHPAPE : Centre Haïtien pour la Promotion de l’Agriculture et la Protection de l’Environnement

CFSI : Comité Français pour la Solidarité Internationale

CRIDEL-ONG : Centre de Recherche et d’Initiatives pour le Développement Local

DRDR : Direction Régionale du Développement Rural

ESFT : Elevages et solidarité des familles au Togo

GRAPHE : Groupe Chrétien de Recherche Actions pour la Promotion Humaine

IREF : Inspection Régionale des Eaux et Forêt

LABOVET : Laboratoire vétérinaire de Bohicon

OADEL : Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local

OJPDR : Organisation Pour le Développement de Regardère

PRODEV-BENIN : Cabinet Groupe Prodev Bénin.

RENPAR-ONG : Réseau National de Promotion de l’Agrobusiness Rural

RSV : Inspection Régionale des Services Vétérinaires

Glossaire des partenaires

NOS ACTIONS

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PARTENAIRES OPÉRATIONNELS :

ESFT GRAPHE

PARTENAIRES FINANCIERS :

CFSI

Fondation de France Seed Foundation Entreprise API Restauration

LOCALISATION : Togo Région Maritime Préfecture du Zio Cantons de Bolou et Agbélouvé

DURÉE DU PROJET :

32 mois : août 2016 – mars 2019

RIZ ZIOVers une filière rizicole agro-écologique

grâce à une intégration élevage et culture

Depuis 2016, le projet d’appui à une filière rizicole agro-écologique a pour pour objectif d’augmenter durablement les rendements de la production de riz des cantons de Bolou et Agbelouvé au Togo. Pour cela, le projet diffuse de nouvelles pratiques culturales agro-écologiques, appelées « Système de Riziculture Intensive » (SRI), intégrant l’utilisation de la fumure animale et une gestion optimisée de l’eau. Le projet entend former 1 125 riziculteurs à ces nouvelles pratiques, dont 120 pratiqueront l’élevage.

Togo

Contexte

Au Togo, la production de riz couvre à peine 40 % de la consommation nationale. La région Maritime est la plus densément peuplée, ce qui entraine une surexploitation des terres. La riziculture est pratiquée dans les bas-fonds de manière traditionnelle dans les cantons de Bolou et d’Agbelouve, sur des superficies moyennes se situant entre 0,25 ha et 0,50 ha.

Cependant, les riziculteurs de cette région sont confrontés à plusieurs problèmes :

Un faible rendement de leur production

Le manque d’infrastructures locales pour transformer leur production

Une dépendance forte aux intrants chimiques, couteux et peu respectueux de l’environnement

Projet

Cette 1ère année a été consacrée au démarrage du projet avec la cérémonie de lancement, le 22 septembre 2016 à Agbélouvé. Les équipes ont réalisé des séances de sensibilisation à la technique SRI, puis ont procédé avec les autorités locales et organisations paysannes à la sélection des riziculteurs.

Les travaux d’aménagements des par-celles de rizicultures ont démarré : 15 hectares sur les 50 prévus sont aména-gés en collaboration avec les riziculteurs. Ces nouveaux agencements, intégrant notamment des diguettes, permettent une meilleure circulation de l’eau et optimisent l’irrigation des parcelles, Sur l’axe « Champ école paysan », 11 parcelles démonstratives ont été établies servant à la formation sur le SRI et à l’expérimentation de nouvelles pratiques culturales.

Les riziculteurs-éleveurs ont été iden-tifiés, la construction des 35 bergeries et l’installation des élevages réalisées. Ceci permet déjà de garantir l’apport en fumure organique pour l’élaboration du compost nécessaire à la fertilisation des cultures de riz.

Enfin, l’équipe a également initié le travail de structuration et d’appui aux coopératives rizicoles du territoire.

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NOS ACTIONS

Réalisation 2016-2017

2700 riziculteurs

sensibilisés à des pratiques culturales agro-écologiques

15 hectares

de parcelles aménagées

35 riziculteurs – éleveurs

accompagnés

17 coopératives

rizicoles appuyées

1 union

des riziculteurs créée

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Les premières expérimentations en cours

« Tout a commencé avec l’observation de la pratique SRI couplée avec l’utilisation du fumier dans le “ champ école ” conduit avec les membres de notre coopérative TIBAN-TA à ADOPOE. Les bons résultats de cette expérimentation m’ont vraiment motivé à reproduire ces nouvelles techniques dans mon propre champ.

À l’arrivée des pluies, j’ai donc semé 7 car-rés de terre en reproduisant ce que j’avais appris lors des formations données par GRAPHE et ESFT. Pour la première fois j’ai fertilisé mon champ avec du compost à la

place des engrais que j’achetais en ville.

À ce stade, je suis gagnant. J’ai une parcelle de riz prometteuse et pense pouvoir ré-colter plus que l’année dernière. De plus, je n’ai pas acheté de fertilisants, j’ai diminué la quantité de semences en semant plus à la volée, et je compte aujourd’hui sur un cheptel de caprins plutôt en bonne santé.

À la moisson, je suis convaincu que ma récolte pourra couvrir nos besoins ali-mentaires en riz et le reste sera vendu à la coopérative. »

Perspectives

L’objectif du projet est de parvenir à moyen terme à l’émergence d’une filière biologique.

La suite des activités consistera donc à éla-borer le cahier des charges d’une nouvelle marque de riz local et de mettre en place les infrastructures nécessaires à la transforma-tion du riz. La technique de l’étuvage pour transformer le riz sera favorisée de manière à préserver toutes les qualités nutritives du riz. La mise en place d’une Union des rizicul-teurs jouera un rôle clef dans la promotion et la commercialisation de ce riz.

Dans l’optique de continuer à promouvoir plus d’intégration entre culture et élevage, 120 agro-éleveurs seront formés et suivis sur l’amélioration de leurs productions ani-males, et la production de compost à base de fumure animale. De même, une attention particulière sera donnée au suivi des rem-boursements des microcrédits attribués en année 1 afin de démultiplier le nombre de cheptels de petits ruminants augmentés ou nouvellement constitués.

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NOS ACTIONS

LET POU TIMOUNUne micro-filière lait, un vecteur

de développement socio-économique

Dans la continuité d’une première action de 3 ans, le projet « Let pou timoun » contribue à améliorer les conditions de vie de 100 producteurs de 3 localités de la commune Belladère par la promotion de systèmes d’élevage améliorés et la structuration d’une micro-filière lait.

* Lait pour les enfants

Haïti

PARTENAIRES OPÉRATIONNELS :

CEHPAPE VETERIMED

PARTENAIRES FINANCIERS :

CDC Développement solidaire Entreprise Abiléo

LOCALISATION : Haïti Département du Centre Arrondissement Lascahobas Commune de Belladère

DURÉE DU PROJET :

36 mois : juin 2015 – juin 2018

Contexte

En Haïti, malgré le fort potentiel du cheptel bovin laitier et une filière lait en plein essor, les produits laitiers restent le deuxième poste d’importation en produits alimentaires après le riz. La consommation nationale est inférieure aux recommandations de l’OMS, et à défaut de produits frais, la population consomme généralement des produits à base de lait importé reconstitué.

Dans la zone de Belladère, propice à l’agriculture et l’élevage, la population rurale reste très vulnérable et souffre encore de malnutrition chronique. Entre autres activités agricoles de subsistance, l’élevage est considéré comme une activité secondaire, pratiqué sur des modes de production traditionnels et peu productifs. Pourtant l’élevage paysan, et en particulier l’élevage bovin, peut offrir de formidables opportunités pour améliorer la sécurité alimentaire, générer des revenus additionnels et plus globalement lutter contre la pauvreté.

Projet

Les activités réalisées durant cette deuxième année ont permis de pour-suivre la formation de 100 éleveurs sur l’élevage semi intensif en enclos et de former 10 promoteurs comme référents en production animale pour la zone. Pour pallier le manque d’accessibilité en produits vétérinaires, une pharmacie vétérinaire gérée par « l’association des auxiliaires vétérinaires de Belladère » a été lancée. La micro-laiterie réhabilitée en 2017 est maintenant fonctionnelle et a commencé son activité de collecte et de transformation du lait pour une mise en marché en circuit court de bouteilles de lait pasteurisé sur la commune de Belladère.

En parallèle, 120 jardins modèles ma-raichers vulgarisant des pratiques agro-écologiques ainsi qu’une serre expéri-mentale ont été mis en place pour former les agriculteurs à la production maraîchère installée, et 5 jeunes ruraux formés à la culture sous serre.

Les organisations paysannes (AJDL, OJPDR, ADSG) investies dans la promotion et commercialisation de leurs produits agricoles ont organisé la 3ème édition du marché paysan à Los Poetes, et ont initié une réflexion sur la mise en place d’un marché permanent pour la vente de produits agricoles bruts et transformés.

18

NOS ACTIONS

Réalisation 2016-2017

1 micro laiterie

lancée, avec 4 emplois créés

1 pharmacie vétérinaire

en activité

28 nouveaux élevages

installés

15 jeunes

promoteurs formés

3 organisations

paysannes soutenues dans la commercialisation de leurs

produits agricoles et d’élevage.

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Le marché paysan, une initiative des jeunes de Belladère

Le marché paysan, porté par l’association AJDL, a été organisé en 2017 sur une semaine et se veut avant tout être un lieu de promotion et de commercialisation des produits agricoles et artisanaux. Producteurs et consommateurs y instau-rent une relation de proximité. Le marché paysan est bien plus qu’une place de vente directe de produits pour les paysans, c’est une manifestation qui implique tout type d’acteur de la société civile locale autour d’actions de sensibilisation, de partage et de réflexion sur l’agriculture durable et l’environnement, les jeunes et l’entrepreneuriat, l’agrotourisme, et bien d’autres sujets d’intérêt pour le développement socio-économique de la population belladèroise. Un concours paysan primant les meilleures initiatives et pratiques agricoles de la zone est généralement associé à l’évènement.

Cette manifestation, devenue incon-tournable pour la commune, a débouché sur l’instauration d’un marché de produits locaux hebdomadaire, organisé et promu par les paysans.

Pour les jeunes d’AJDL, l’objectif est d’al-ler bien plus loin. Leur souhait pour dynamiser leur territoire est de dévelop-per autour du marché une « plateforme multifonctionnelle » permettant de créer

avec les producteurs et organisations pay-sannes des services pour le stockage, la transformation, le conditionnement et la commercialisation des produits agricoles et animaux.

À cet effet, ESF et le CEHAPAPE ont sou-tenu en 2017 l’élaboration d’un plan d’af-faires pour la création d’entreprises et de services agricoles : service de stockage et la vente en gros de grains, constructions de kiosques de vente de produits frais, ser-vice de préparation et vente de semences.

Perspectives

Pour cette dernière année, l’enjeu est de consolider les principaux résultats, à savoir l’augmentation de la productivité des activités d’élevage et la diversification des productions végétales. Les transferts de savoir-faire sur la gestion et conduite des élevages laitiers se poursuivront. Le cheptel laitier sera augmenté grâce aux effets du microcrédit en animaux.

Par ailleurs, pour viabiliser l’activité de la micro-laiterie, les éleveurs bovins seront accompagnés dans l’organisation d’associations de producteurs de lait capables d’augmenter leur production et leurs capacités d’approvisionnement.

Les produits commercialisés seront diver-sifiés en intégrant la transformation et commercialisation de fromage frais.

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NOS ACTIONS

PARTENAIRES OPÉRATIONNELS :

L’antenne ESF-Bénin CARDER Labovet CRIDEL-ONG ReNPAR-ONG CBDIBA PRODEV-Bénin

PARTENAIRES FINANCIERS :

Fondation Lord Michelham of Hellingly

Entreprise Adisséo

LOCALISATION : Bénin 4 départements du sud Bénin : le Mono, Couffo, Atlantique, et le Zou.

DURÉE DU PROJET :

48 mois : juin 2015 – juin 2019

KANLIGNIGNI GLESI

Encourager l’émergence de microentreprises d’élevage

Piloté par ESF-Bénin et en collaboration avec plusieurs organisations et institutions béninoises, le projet « KANLIGNIGNI GLESI » initié en 2015 vise à améliorer les moyens de subsistance de 900 familles paysannes au sud Bénin, par l’augmentation de la productivité de 3 spéculations animales (volailles, petits ruminants, lapin) et la valorisation des produits animaux sur les marchés locaux.

Bénin

* Élevage paysan

Contexte

Au Bénin, l’agriculture est la principale source de revenu pour 70 % de la population active. Associé aux cultures, l’élevage est une activité secondaire qui joue un rôle à la fois écono-mique, social et culturel. Peu considéré par les politiques publiques agricoles et les bailleurs internationaux, le petit élevage paysan reste le « parent pauvre » du développement agricole.

Pourtant, dans une conjoncture marquée par une forte poussée démographique des pôles urbains et une hausse de la demande en pro-duits carnés, l’appui au développement du secteur de l’élevage devrait être une priorité.

Partant de ces constats et des problèmes majeurs qui entravent le développement des productions animales (mortalité des animaux, élevage en divagation, manque d’accès aux équipements et crédits,…), ESF et son antenne ont depuis 2003 accompagné des organisa-tions d’agro-éleveurs dans la sécurisation de leurs systèmes d’élevage, pour encourager le passage du petit élevage de subsistance à un élevage plus performant davantage tourné vers les marchés.

Projet

Afin de garantir à terme des changements no-toires sur les ressources alimentaires et écono-miques des ménages bénéficiaires, la stratégie mise œuvre vise à augmenter la productivité des systèmes d’élevage, à valoriser et à mieux commercialiser les produits animaux, et à faci-

liter la création de services techniques et finan-ciers aux agro éleveurs.

Pour atteindre ces résultats, l’antenne ESFB et les organisations partenaires ont continué le transfert de connaissances et savoir-faire sur l’amélioration des systèmes d’élevage en ap-puyant 6 nouvelles organisations paysannes.

La formation de 191 agro éleveurs, la mise en place de fonds micro-crédits en animaux sur 3 espèces animales, et le renforcement des in-frastructures et équipements d’élevage sont autant d’activités menées qui ont permis cette année une amélioration de la conduite et ges-tion des élevages, ainsi qu’un gain de producti-vité pour les ménages appuyés.

Le dispositif de santé animale permettant d’of-frir des services de proximité vétérinaires aux éleveurs a été renforcé par la formation et l’ac-créditation de 41 nouveaux « Vaccinateurs Villa-geois d’animaux » afin d’étendre le maillage et l’offre de services sur le territoire.

La bonne organisation de l’accès et de la mise en marché des produits animaux est indispen-sable à l’obtention d’une meilleure rémunéra-tion pour les éleveurs, et notamment pour la commercialisation des produits cunicoles. Trois points de ventes travaillant en étroites collabo-ration avec les organisations de cuniculteurs ont été équipés pour le conditionnement et la vente directe de viande de lapin.

Dans un contexte où les produits carnés impor-tés concurrencent de plus en plus les produc-tions locales, organisations paysannes, collec-tivités, et acteurs de la société civile locale ont organisé avec ESFB une foire pour la promotion de l’élevage paysan. L’occasion de mettre en re-lation producteurs et acheteurs, et de valoriser les initiatives et bonnes pratiques d’élevage.

22

NOS ACTIONS

Réalisation 2016-2017

191 nouveaux éleveurs

accompagnés

18 leaders

paysans formés

1 Foire

sur l’élevage paysan

2 services collectifs

d’accès aux intrants autogérés

5 micro-entrepreneurs

financés

23

Des « Éleveurs Talents » au-devant de micro-entreprises d’élevage

En complément de son objectif premier d’améliorer la productivité des systèmes traditionnels d’élevage au Bénin, ESF s’engage depuis quelques années dans l’appui à l’émergence de micro-entrepreneurs ruraux pour favoriser une véritable dynamique économique dans le secteur de l’élevage.

Repérés sur les résultats technico-éco-nomiques de leurs ateliers d’élevage, les « Eleveurs Talents » sont des agro-éleveurs ayant par le passé bénéficié d’appui technique et financier d’ESF. Leurs petits élevages sont des unités de production modèles en plein essor de par la taille de leurs cheptels et les revenus qu’ils génèrent.

En tant que « graines d’entrepreneurs », ils sont accompagnés individuellement dans la consolidation de leurs activités entrepreneuriales pour améliorer leurs capacités techniques et de gestion de leurs activités économiques. Chaque année, un concours récompensant les meilleures initia-tives d’élevage octroie des prix permettant à 5 agro-éleveurs « talents » de développer de nouvelles initiatives d’amélioration de leurs élevages. Ces subventions financent des projets d’extension de leurs ateliers d’élevages (agrandissement de bâtiments d’élevage, achats de géniteurs et d’équipements).

Le projet « Kanlignigni Glesi » appuie et suit 45 agro-éleveurs-talents dans le développement de leurs microentreprises d’élevage.

Perspectives

Le projet entre dans sa troisième année et sera en partie dédié à la pérénnisation des activités engagées jusqu’ici. De plus, l’appui aux productions animales s’élargira avec l’amélioration des capacités de production de 150 ménages supplémentaires soutenus, l’augmentation du réseau de VVA avec l’identification et formation de 40 nouveaux agents en santé animale.

L’accent sera mis également sur la trans-formation et commercialisation des produits animaux, avec l’appui à la création de place de vente sur les marchés urbains. Des ateliers avec différents acteurs des filières animales seront organisés pour permettre aux éleveurs de se concerter avec les autres maillons des chaînes de valeurs.

Les organisations d’éleveurs seront accom-pagnées dans la mise en lien avec les « services financiers décentralisés » pour leur faciliter le financement de leurs activités agricoles, et notamment la création de services de productions d’aliments, ou bien la mise en fonction de groupes d’épargnes et crédits.

Enfin, pour capitaliser sur les bonnes pratiques et enseignements de l’action, un film documentaire sur l’élevage paysan sera réalisé.

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NOS ACTIONS

PARTENAIRES OPÉRATIONNELS :

L’antenne ESF-Sénégal DRDR, IRSV, ANCAR, IREF, ACRA,

Association 3A, ARD.

PARTENAIRES FINANCIERS : Région Hauts-de-France Fondation Raja Marcovici Fondation Baudoux Tourism for Development Talents et Partage Seed Foundation Association 3A Association L Recycl’solid’R Entreprise Or en Cash.

LOCALISATION : Sénégal Région de Matam 21 villages de 3 communautés rurales :

Ogo, Nabadji, Wouro Sidy

DURÉE DU PROJET :

36 mois : juin 2014 – juin 2017

REWBES AYNABES L’élevage : une activité

fédératrice pour les organi-sations féminines paysannes

Arrivé à terme cette année, le projet « Rewbés Aynabés » conduit par notre antenne sénégalaise dans 21 localités de la région Matam avait pour objectif de contribuer à l’insertion socio-économique des femmes rurales via le développement d’activités agricoles et d’élevage génératrices de revenus.

Sénégal

* Élevage féminin

Contexte

Le Sénégal, terre d’élevage par excellence où 3 millions de personnes se consacrent à cette activité, peine encore à développer son agricul-ture. Au nord-est du pays, la région de Matam, particulièrement enclavée, est l’une des régions la plus touchée par l’extrême pauvreté. Sous l’ef-fet de l’exode des hommes vers les grands pôles urbains et l’étranger, la population rurale est composée majoritairement de femmes. Ces der-nières jouent un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire des ménages ruraux. Néanmoins de fortes inégalités d’ordre culturel, social et écono-mique entravent le développement de leurs acti-vités productives et nuisent à leur émancipation.

Pour faire face à l’accès limité aux moyens de production, les femmes rurales s’organisent en groupements féminins pour mutualiser leurs res-sources et assurer la réalisation de leurs activités économiques (maraîchage, petit élevage, com-merce, d’artisanat). Cependant, leurs produc-tions agricoles et animales restent caractérisées par une faible productivité et des revenus limités.

Projet

Après 8 années de mobilisation active et d’ac-compagnement à 21 groupements féminins, soit plus de 4 000 femmes appuyées, ce projet vient clôturer un premier volet de l’action d’ESF dans la région. Centré sur l’appui aux femmes dans l’ac-quisition de moyens de production pour la mise en place de d’activités contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes et de leurs ménages, l’action a permis :

d’améliorer les conditions et les res-sources disponibles pour la production agricole en articulant l’élevage de petits ru-minants et le maraîchage : 4 020 micro-cré-dits en animaux octroyés et 21 parcelles maraîchères disposant des infrastructures et équipements garantissant un accès à l’eau permanent pour l’irrigation en saison sèche (système pompage manuel et solaire, puits, adduction d’eau sur forage).

de former les membres de 21 grou-pements féminins sur les itinéraires techniques améliorés pour la production ma-raîchère et l’élevage afin d’en optimiser la maî-trise et de maximiser la productivité.

de mettre en place d’un dispositif de proximité en santé animale constitué de 42 femmes formées en tant qu’auxiliaires d’élevage aptes à réaliser des campagnes de vaccination en collaboration avec les services d’élevage, à dispenser des soins vétérinaires et à apporter un appui-conseil dans la conduite zootechnique des élevages.

de renforcer les dynamiques organi-sationnelles des femmes ; ce processus a abouti à la création d’une fédération de 21 groupements féminins « Jokerre Endam » re-présentant les intérêts de 4 070 femmes ru-rales. La fédération a créé un système de cré-dit en argent autogéré sur le capital propre des organisations membres.

Au-delà des améliorations constatées sur l’ali-mentation et un pourvoir économique augmen-té des femmes et de leurs ménages, cette action a directement contribué à la valorisation du sta-tut social des femmes rurales, et de leurs apports considérables dans la dynamisation des écono-mies familiales et le développement économique des territoires ruraux.

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NOS ACTIONS

Réalisation 2016-2017

4000 femmes

appuyées

21 groupements féminins renforcés

1 fédération

de groupements féminins créée

42 auxiliaires d’élevage

formés

7 périmètres maraîchers

installés

570 femmes

ont bénéficié de microcrédits animaux

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« JOKERRE ENDAM », une fédération de groupements féminins

Dans les sociétés peules de la vallée du fleuve Sénégal, les femmes sont touchées par des fortes inégalités socio-économiques. Celles-ci ont des réper-cussions non seulement sur leur propre santé, mais aussi sur celle de leurs enfants et de la famille.

Dans ce contexte, l’action d’ESF en appuyant le développement de l’élevage, a cherché à diminuer leurs contraintes économiques, en maximisant les retom-bées de leurs activités génératrices de revenus. L’accès à la terre pour le maraîchage et aux animaux pour l’éle-vage sont autant des moyens propres qui leur permettent progressivement d’acquérir davantage de reconnaissance des hommes et une amélioration de leur statut social.

Par ailleurs, en s’appuyant sur les formes d’entraides et de solidarité promues par les femmes, généralement organisées en groupements féminins, les activités déployées par les équipes d’ESFS ont permis progressivement une consolidation des dynamiques orga- nisationnelles. Notamment, la création d’un service financier leur permettant de faire face aux incertitudes économiques et de manière transversale de renforcer la cohésion sociale entre les organisations féminines sur le territoire. Ainsi, peu à peu, les femmes gagnent du terrain sur la

sphère publique et politique, la création de la fédération « Jokerre Endam » en est l’exemple.

Perspectives

ESF souhaite maintenant passer à une seconde phase en construisant avec les groupements féminins un projet da-vantage tourné vers le développement économique des activités d’élevage, et en particulier la professionnalisation au métier « d’emboucheur ».

Ce nouveau projet s’est construit sur la base d’une demande formulée par les femmes elles-mêmes et sur l’objectif d’ESF de participer à l’émergence d’al-ternatives locales à une forte demande en produits carnés de qualité sur la zone.

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NOS ACTIONS

Renforcement de la collaboration entre les différents groupes ethniques grâce au projet de développement de la filière caprine dans la municipalité de Vushtrria.

Appui aux familles rurales de la région de Sushica pour le développement de fermes d’élevages spécialisées dans la production de chèvres alpines.

Pour un développement économique de l’élevage caprin autour de la filière locale lait dans la municipalité de Vushtrria.

En partenariat avec MESHQERRABénéficiaires 90 famillesDurée 3 ans – (07/2014 – 06/2017)Budget Global 66 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 13 337 €

En partenariat avec MESHQERRABénéficiaires 40 famillesDurée 3 ans – (07/2015 – 06/2018)Budget Global 89 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 15 786 €

En partenariat avec LIVESTOCK RURAL DEVELOPMENTBénéficiaires 40 famillesDurée 3 ans – (07/2014 – 06/2017)Budget Global 69 200 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 15 000 €Partenaires Financiers Lyda (Timac Agro South Eastern Europe)

LES PROJETSjuillet 2016-juin 2017

EUROPE DE L’ESTKosovo

Albanie

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Autonomisation des femmes rurales grâce au développement économique de l’élevage familial dans les douars d’Ouarzazate.

Renforcement économique de la femme rurale de la daïra de Djaafra pour un développement socio-économique équitable.

En partenariat avec ROSABénéficiaires 470 famillesDurée 4 ans – (07/2015 – 06/2019)Budget Global 128 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 29 200 €Partenaires Financiers Jefo Europe, Fonds de Dotation Bien Nourrir l’Homme

En partenariat avec EL GHAITHBénéficiaires 50 famillesDurée 3 ans – (07/2014 – 06/2017)Budget Global 80 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 3450 €Partenaires Financiers Ecodas

MAGHREBMaroc

Algérie

Amélioration de la sécurité alimentaire de 100 familles du sous bassin de l’Arti-bonite : consolidation et promotion du système d’élevage en enclos respectueux de l’environnement et développement de l’agriculture familiale

En partenariat avec CEHPAPE - VETERIMEDBénéficiaires 100 familles Durée 3 ans – (07/2015– 11/2018)Budget Global 412 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 133 986 €Partenaires Financiers CDC Développement solidaire, Abiléo

CARAÏBESHaïti

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PROJETS

Amélioration des conditions de vie des populations rurales de la région de Matam

Projet d’amélioration de la résilience par le petit élevage au Burkina Faso – PARPEL.

En partenariat avec ESF-BENIN (Antenne ESF)Bénéficiaires 983 famillesDurée 4 ans – (07/2015 – 06/2019)Budget Global 500 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 153 500 €Partenaires Financiers Fondation Lord Michelham of Hellingly, Adisséo

En partenariat avec Vétérinaires Sans Frontières – Belgique, ASUDEC, A2N Bénéficiaires 500 famillesDurée 5 ans – (02/2017 – 01/2021)Budget Global 1 378 000 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017

Cofinancements non engagésPartenaires Financiers Fondation Maïté

En partenariat avec ESF-SENEGAL (Antenne ESF)Bénéficiaires 4 000 famillesDurée 3 ans – (07/2014– 06/2017)Budget Global 352 200 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 102 000 €Partenaires Financiers Région Hauts-de-France, Fondation Raja Marcovivi, Fondation Baudoux, Tourism for Developement, Talents et Partage, Seed Foundation, Association 3A, Association L Recycl’solid’R, Or en Cash.

AFRIQUE DE L’OUESTBurkina Faso

Bénin

Sénégal

Amélioration des moyens de subsistance des 900 familles rurales des départements de l’atlantique, du Couffo, du Mono et du Zou grâce à la promotion et au développement du petit élevage paysan.

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Appui à l’autonomisation économique des ménages des agro-éleveurs des préfectures de Kloto, Agou, Kpele-akata et Haho.

Création d’un circuit court de commercialisation d’un produit de terroir de qualité, le riz «Maman Zio »

Appui à la promotion du leadership fémi-nin à travers l’élevage et le maraîchage du groupement Mawulikplimi-Zionou.

En partenariat avec ESFTBénéficiaires 830 famillesDurée 3 ans – (07/2014– 06/2017)Budget Global 292 500 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 70 740 €Partenaires Financiers Crédit Agricole Nord de France et Crédit Agricole Solidarité & Développement, Rotary Club, Api Restauration, Jar

En partenariat avec Consortium de 2 ONG (ESFT et GRAPHE)Bénéficiaires 1 125 familles Durée : 32 mois – (08/2016– 03/2019)Budget Global 84 500 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 19 284 €Partenaires Financiers : CFSI, Fondation de France, Seed Foundation, API restauration

En partenariat avec ESFTBénéficiaires 91 familles Durée 3 ans – (07/2014– 06/2017)Budget Global 68 200 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 7 860 €

Togo

Construction d’une stratégie de change-ment d’échelle pour le consommer local au Togo

En partenariat avec OADELDurée 2 ans – (09/2016– 08/2018)Budget Global 35 375 €Financement ESF Juillet 2016-Juin 2017 10 473 €Partenaires Financiers CFSI, Fondation de France

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PROJETS

NOS MISSIONSsociales en France

L’action d’Elevages sans frontières est au cœur d’enjeux majeurs : sécurité alimentaire, création d’emplois en milieu rural, changements climatiques. Nourrie par les réalisations concrètes menées auprès des familles dans les pays d’intervention, l’association mobilise pour financer ses programmes et pour informer et sensibiliser un public toujours plus large.

Faire un don pour agir

Alors que près de 80 % des ressources de l’association sont issues de la générosité des particuliers, il est primordial de

toucher de nouveaux publics et de fidé-liser les donateurs par le biais de canaux diversifiés.

La prospection a été assurée princi-palement sous forme de courriers d’appel au don envoyés en août et octobre, mais aussi grâce aux campagnes sur internet, à la diffusion de newsletters aux abonnés et à la promotion des cartes cadeaux. Ces actions ont permis de convaincre 2 600 nouveaux donateurs cette année.

Le rythme des courriers de fidélisation et de réactivation a été maintenu en alternant messages d’appel général, courriers thématiques et envois du journal trimestriel. Deux campagnes

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multi canal (courrier + internet + news-letters) ont fortement mobilisé les donateurs : « Les petits choux du Sénégal » et « Les 1 000 perles du Togo ».

L’appel d’offre lancé début 2017 pour choisir le prestataire chargé de nous accompagner dans le développement de la collecte grand public a permis une collaboration constructive entre salariés et administrateurs autour de l’identité de l’association, de ses messages et de ses relations avec ses donateurs.

Partager des enjeux essentiels

Le partenariat avec des bailleurs et les entreprises partenaires repose sur la pérennité des projets, le partage de valeurs et de préoccupations pour un développement durable, la souverai-neté alimentaire et l’autonomie des femmes.

L’expérience aux côtés de Fondations et Fonds de dotation qui ont renouvelé leur aide a favorisé de nouveaux soutiens comme celui de la Caisse des Dépôts et Consignation.

Forte de la confiance de fidèles entreprises mécènes, Elevages sans frontières s’est engagée dans une réflexion sur les opportunités de parte-

nariats offertes par la Responsabilité So-ciétale et Environnementale (RSE) des entreprises et recherche de connexions avec les réseaux des entreprises pour envisager des coopérations.

S’informer pour adhérer

La lettre trimestrielle Vies à Vies et les newsletters mensuelles ont abordé des thématiques traitées sur le terrain telles que l’enjeu du commerce entre campagnes et villes ou la gestion de l’eau, en mettant en lumière des acteurs et témoins et en rapprochant les enjeux du nord et du sud. Les campagnes «  les petits choux du Sénégal » à Noël ou «  les  1 000  perles  du  Togo  » au printemps ont inclus des éclairages concrets à travers le témoignage de coordinateurs, de familles, de soutiens ou d’experts.

34

NOS MISSIONS

Les activités scolaires, menées cette an-née dans 12 établissements et adaptées selon les niveaux, ont amené les jeunes à découvrir des quotidiens différents, les bienfaits de l’élevage et à collecter des fonds pour un projet. Cette démarche pédagogique est aussi adaptée pour les abonnés et donateurs avec l’inser-tion dans les campagnes de questions- réponses instructives sur l’élevage et le développement durable.

Soucieuse de valoriser d’autres formes de soutiens que le don ponctuel, l’association encourage et remercie les initiatives bénévoles de collecte et de promotion de son action. L’expo-vente annuelle du Tohu-Bohu à Douai, le « rêve de chèvres » d’étudiantes solidaires au Kosovo, ou les ventes de vide-greniers par l’association Elles recyclent Solidaire sont des exemples réussis.

L’association souhaite également con-tribuer à la sensibilisation du public en participant à des campagnes natio-nales : projection en novembre du docu-mentaire « Manger, c’est pas sorcier » sélectionné par le festival Alimenterre en novembre 2016, suivie d’un débat sur la promotion des produits locaux et animée par notre partenaire togolais OADEL ; démonstration de Parkour59 et diffusion de quizz aux côtés d’Ingénieurs sans frontières dans les rues de Lille pour la Semaine de la Solidarité Internationale, en novembre également.

Apprendre et créer pour aider

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Dans le cadre de la démarche de renforcement des relations avec les donateurs et soutiens, une enquête a été menée en octobre auprès des abonnés à la newsletter pour recueillir leurs aspirations, centres d’intérêt et avis afin de mieux les connaitre.

Chloé Olivereau a été recrutée en avril pour assurer cette mission et optimiser la gestion des dons. L’agrément du Don en confiance, qui atteste la rigueur de la gestion et la transparence depuis janvier 2009, reste à ce titre essentiel.

Se connaître pour se rapprocher

«Anaïs et Marine en route pour le Kosovo»

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NOS MISSIONS

GOUVERNANCEet vie associative

Le Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration est com-posé de 10 membres, et s’est réuni 5 fois cette année.

Chaque administrateur met bénévo-lement son expérience et ses compé-tences au service de l’association pour définir la stratégie, assurer contrôles et conseils sur sa gestion, valider les choix liés aux projets et aux financements.

Cette année, le conseil d’administration s’est étoffé de deux personnes, et

s’inscrit dans la volonté du CA de se renouveler et de se renforcer. Après 15 ans d’implication, certains ont aujourd’hui la volonté de passer la main, pour un renouvellement d’idées et d’énergie.

BIENVENUE AUX NOUVEAUX, ET BONNE ROUTE

À CEUX QUI PASSENT LE RELAIS !

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André Decoster

Président

Odile MasureMembre

Majdouline

SbaiMembre

Myriam Cau

Membre

Jean-Louis MorelTrésorier

Maurice Gaudot

Vice-président

Marie-Laurence

ThierryMembre

Bruno Guermonprez

Membre

Marie-Pierre

AlbouyMembre

Xavier Aux

Membre

Deux comités permettent de mobiliser certains membres du CA sur des compétences et thématiques plus spécifiques :

Comité de suivi des projets – 3 administrateurs – se réunit entre 2 à 4 fois par an. Il valide les nouveaux projets, veille à leur cohérence avec le plan stratégique.

Comité de développement des ressources – 3 adminis-trateurs – se réunit 2 fois par an. Il valide les approches et suit les campagnes d’appel au don. Ce comité s’est fortement mobilisé cette année dans le processus de choix de l’agence qui accompagne ESF dans sa collecte auprès du grand public.

Les comités consultatifs

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GOUVERNANCE

Nos bénévoles fidèles et efficaces ont continué cette année à nous donner de leur temps et à participer à l’animation de nos bureaux. Deux nouvelles bénévoles nous permettent de voir venir avec sérénité les pics d’activité pour la réception des dons et envois des reçus fiscaux.

Au total, nos bénévoles ont donné 361 heures en participant à la vie de notre association.

Danièle

Agneray

Francine

Carlier

Hervé

Droulers

Françoise

Foucault

Elisabeth

Marie

Anne

Gomez

L’activité bénévole

Au siège

Une équipe de 7 personnes est basée à Wasquehal, représentant 6.4 ETP et se mobilise pour la mise en œuvre du pro-jet associatif. L’année 2016-2017 a vu plusieurs mouvements internes, avec l’ar-

rivée d’une nouvelle directrice début dé-cembre, Pauline Casalegno, ainsi qu’une chargée des dons et relations donateurs au mois d’avril, Chloé Olivereau. Deux stagiaires ont également été accueillies : Marie sur l’appui à la production des sup-ports de capitalisation, et Gersende sur l’élaboration d’un dossier partenariat en-treprises.

Pauline CasalegnoDirectrice

Sylvain GomezCoordinateur régional

Afrique de l’Ouest

Cécile RyckebuschChargée

de communication et des activités web

Noémie VandecasteeleChargée

des financements intitutionnels et privés

Chloé OlivereauChargée

de la gestion des dons et relations donateurs

Myriam MancAssistante administratif

et financier

Thibault QueguinerResponsable des

programmes

Christine de Sainte-MarieResponsable

de la communication et de la collecte de fonds

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L’année A17 a été l’année d’installation de Sylvain Gomez en tant que Coor-dinateur Régional d’Afrique de l’Ouest. Sa présence à Ouagadougou, au Burkina Faso, nous permet plus de proximité avec nos projets et nos partenaires et antennes d’Afrique de l’Ouest. L’antenne du Bénin a également accueilli une stagiaire, Nassima, en appui aux démarches et animation de création d’une structure locale,

permettant à notre antenne de devenir autonome.

Les antennes gérées localement ainsi que les partenaires de mise en œuvre de nos projets sont suivis selon une procédure rigoureuse de suivi et d’évaluation des projets, basée sur la transmission de rapports réguliers et des missions d’échanges et de contrôle sur le terrain.

Dans la suite de la mise en place du plan stratégique, les antennes locales ont connu leur dernière année d’existence. L’antenne du Bénin deviendra une ONG locale, avec qui nous continuerons à travailler, tandis que l’antenne du Sénégal ferme et notre action continuera bien sûr, grâce à de nouveaux partena-riats, pour une action plus efficace. Ainsi, ESF poursuit son travail de constitution d’un réseau d’acteurs locaux, élément clé pour l’identification et la réalisation de projets pertinents, ancrés dans les enjeux et réalités locales et régionales.

En France également, cette année marque l’ancrage d’ESF dans les réseaux en France avec l’entrée dans 2 conseils d’administration : Lianes Co-opération,réseau régional des Hauts de

France, et le CFSI, plateforme d’acteurs agissant pour la solidarité internatio-nale. ESF participe régulièrement à des temps de rencontres organisés par ces réseaux, permettant de s’enrichir des connaissances des autres associations, et d’identifier des possibles partenaires d’actions futures.

Elevages sans frontières reste membre du Don en confiance, qui permet d’assu-rer aux donateurs un fonctionnement rigoureux et transparent. Enfin, l’asso-ciation a adhéré cette année au Réseau Alliances, permettant des rencontres avec les entreprises de la région pour développer avec elles des partenariats.

Sur le terrain

Partenariats et réseaux

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GOUVERNANCE

RAPPORT FINANCIERUn résultat positif

L’année budgétaire se clôture avec un bénéfice de 799 €. Les fonds propres de l’association s’élèvent ainsi à 419 583 € en juillet 2017. Les recettes de l’année écoulée (juillet 2016- juin 2017) sont en faible diminution de 2 % par rapport à l’année précédente, principalement dû à des financements issus des entreprises plus faibles qu’escomptés. La collecte grand public reste solide et fidèle, et les financements des bailleurs privés connaissent une belle augmentation, permettant de compenser en partie le retrait des Collectivités locales. Les ressources s’élèvent à un montant de 1 344 159 € (contre 1 378 055 € l’an passé).

La part du budget affectée aux missions sociales est de 64 %. Ce ratio est dû à l’investissement nécessaire dans la collecte de fonds, qui représente 80 % de nos ressources. Ce ratio reste un point de vigilance pour l’association, avec pour objectif de le réduire. Pour cela, une stratégie de diversification des ressources de financements est enclenchée, auprès des entreprises et des financeurs publics, et devrait porter à terme ses fruits. Les frais de siège restent peu importants, à hauteur de 6 % environ.

Les comptes sont certifiés comme l’an dernier par notre Commissaire aux comptes, Mme Mignon, du Cabinet Méthode Conseil Managment.

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Origine des financements

Répartition géographique

79

0,2

13

0,8 7

1 141 513 € : Collecte grand public

188 966 € : Fondations, Entreprises, Fonds de Dotation et autres financements privés

101 050 € : Valorisation micro-crédit animaux

2 860 € : Collectivités locales

149 155 € - Togo

Burkina Faso - 30 057 €125 001 € - Sénégal

36 623 € - Maroc

Algérie - 4 935 €21 487 € - Albanie

34 319 € - Kosovo Haïti - 164 533 €

Bénin - 185 680 €

10 820 € : Autres finance-ments (produits financiers, produits exceptionnels, etc.)

Le rapport financier présenté cette année de façon séparée présente plus en détail les comptes 2016-2017.

RAPPORT FINANCIER

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PERSPECTIVES juillet 2017-juin 2018

À mi-parcours du plan stratégique 2015-2020, la période juillet 2017-juin 2018 s’inscrit dans la continuité des chantiers ouverts depuis 2 ans. L’axe du renforcement de la valorisation économique de produits issus de l’élevage se concrétisera dans au moins 2 projets en A18, nous permettant d’expérimenter, ajuster et conforter cet axe. Pour cela, un chargé de mission développement économique viendra renforcer la Coordination Régionale d’Afrique de l’Ouest, dès la mi-année. Le recrutement d’une personne locale

permettra de poursuivre notre ancrage local et l’accompagnement de nos partenaires sur les pays d’Afrique de l’Ouest.

En parallèle, Elevages sans frontières entamera au cours de cette année une réflexion sur les possibles posi-tionnements stratégiques sur le pour-tour méditerranéen, et plus particu-lièrement sur la filière caprine.

Projets

43

Partenariats

2017-2018 est la première année d’une intervention uniquement via des structures locales ou internationales. Les principaux défis à relever pour cette année sont de conforter l’antenne du Bénin devenue ONG Béninoise, et de développer nos partenariats nouveaux avec Agronomes et Vétérinaires sans frontières et Vétérinaires Sans frontières Belgique.

Notre association fait également le choix d’investir plus fortement les partenariats avec les entreprises. Après la définition d’une stratégie partenariat-entreprises, notre volonté est de développer et diversifier nos modes de collaboration avec les entreprises, sur nos projets à l’international ou nos missions sociales en France.

Financements

Aujourd’hui, notre modèle économique repose fortement sur les dons des particuliers, puisqu’ils représentent environ 85% de notre budget global. Tout en poursuivant l’objectif de développer la collecte, ESF réaffirme la volonté de diversifier ses sources de financements, tant via des partenariats entreprises que par des subventions publiques.

Pour l’atteinte de ces objectifs, nous continuerons à nous mobiliser et à nous investir, le Conseil d’administration et l’équipe salariée, pour continuer à réfléchir à notre gouvernance et à l’animation de notre vie associative, préciser nos savoir-faire et notre mode d’intervention sur place, mieux capitaliser nos expériences, pour continuer à nous positionner sur les enjeux clé de demain.

PERSPECTIVES

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PARTENAIRESFinanciers & techniques

Organismes publics

Associations, fondations privées et fonds de dotation

Région Hauts-de-France

Association Tourism for Development

La Fondation de Lille

CDC Développement Solidaire

Fondation RAJA Danièle Marcovici

Ville de Wasquehal

Fonds de dotation SEED Foundation

Fonds de dotation Emeraude Solidaire

Association L Recycl’ solid’R

Ville de Douai

Fondation AnBer

Fondation Lord Michelham of Hellingly

Comité Français pour la Solidarité Internationale

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Entreprises

Partenaires techniques

Adyton Consulting

Adisseo

Crespon

Api Restauration

Jefo Europe

Novial

Or en Cash

MoneyBanker

Abiléo

Nodde Nooto ASUDEC

Mëshqerra

CEHPAPE

OADEL

GRAPHE

ROSA

LRD

ESFT

El Ghaith VSF Belgique

46

ELEVAGES SANS FRONTIÈRES - 41 rue Delerue, 59 290 Wasquehal +33.3.20.74.83.92 www.elevagessansfrontieres.org