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RAPPORT ANNUEL2013
L'ITC est l'unique agence de développement
entièrement dédiée au développement des PME.
Nous travaillons avec des partenaires et par
l'intermédiaire de ces derniers afin de renforcer
la compétitivité des PME exportatrices et créer des
secteurs d'exportation dynamiques et durables qui
fournissent des perspectives entrepreneuriales,
en particulier aux femmes, aux jeunes et aux
collectivités pauvres et mal desservies.
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Le commercepour le bien de tous
Mettre en relation les agriculteurs et les petits négociants du Kenya
40
Table des matières
LE ciNqUANTENAiRE dE L'iTc 4
AcRONymEs 6
PRÉFAcE 7
L'iTc EN bREF 10
LE cONTExTE mONdiAL 12
RÉsULTATs EN mATiÈRE dE dÉVELOPPEmENT 16
Renseignements relatifs au commerce et aux marchés pour la compétitivité des PME 19
Soutenir l'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud 26
Se connecter aux chaînes de valorisation : compétitivité, diversification et liens des PME vers les marchés d'exportation 33
Renforcer les institutions d'appui au commerce et aux investissements 42
Promouvoir et rationaliser le commerce vert et sans exclusive 49
Construire un environnement politique et commercial propice par le biais de partenariats public-privé 57
Fournir aux jeunes diplomates de l'Uruguay et de Sainte-Lucie des compétences en matière de renseignements relatifs au commerce et aux marchés
Améliorer la qualité du secteur des fruits et légumes au Sri Lanka
Doper la valeur des arachides en Gambie
ÉTUdEs dE cAs
Outils d'analyse de marché de l'ITC – exercer un impact en Serbie
22
36 38
24
Mettre en relation l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest
avec les pays francophones du Mékong
28
Les producteurs de coton tanzaniens
cherchent le 100 % pur
30
REnSEignEMEntS RElatifS aux CoMMERCE Et aux MaRChéS PouR la CoMPétitivité dES PME
SoutEniR l'intégRation éConoMiquE RégionalE Et lE CoMMERCE Sud-Sud
SE ConnECtER aux ChaînES dE valoRiSation : CoMPétitivité, divERSifiCation Et liEnS dES PME vERS lES MaRChéS d'ExPoRtation
RÉsULTATs iNsTiTUTiONNELs 64
gouvernance, contrôle et performance 66
Situation financière 69
gestion des ressources humaines 72
Communication et sensibilisation 74
Partenariats 76
APPENdicEs 78
aPPEndiCE i : Programmes de l'itC 80
aPPEndiCE ii : Coopération technique de l'itC par région et domaine 81
aPPEndiCE iii : Projets et programmes nationaux et régionaux par pays 87
aPPEndiCE iv : évaluation des besoins par l'itC et conception de projets par région 94
aPPEndiCE v : Profil du personnel de l'ITC 95
aPPEndiCE vi : Répartition des missions par nationalité et par sexe des experts, 2013 96
aPPEndiCE vii : Répartition des missions par région d'affectation, 2013 99
aPPEndiCE viii : Calendrier des contributions volontaires au fonds d'affectation spéciale de l'itC perçues en 2012 et 2013 pour les projets d'exploitation technique 101
Améliorer les conditions de vie en
Ouganda avec un meilleur café
L'assistance de l'ITC « indispensable » pour
l'adhésion du Tadjikistan à l'OMC
44
60
Soutenir les exploitants agricoles et les entreprises
agroalimentaires fidjiens
Relancer le secteur du cuir au Zimbabwe
46
62
REnfoRCER lES inStitutionS d'aPPui au CoMMERCE Et aux invEStiSSEMEntS
ConStRuiRE un EnviRonnEMEnt PolitiquE Et CoMMERCial PRoPiCE PaR lE biaiS dE PaRtEnaRiatS PubliC-PRivé
La mode éthique se développe en Afrique de l'Ouest
Le label « fait main à Luang Prabang » : promouvoir les produits locaux aux touristes
52 54PRoMouvoiR Et RationaliSER lE CoMMERCE vERt Et SanS ExCluSivE
4 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Le cinquantenaire de l'iTc
Le nouveau siège de l'ITC à Genève est officiellement inauguré.
L'ITC est désigné comme Point de coordination des Nations Unies pour l'assistance technique et la promotion des exportations.
L'ITC commence ses opérations à la Villa Le Bocage, à Genève, avec cinq employés.
Le programme annuel de coopération technique de l'ITC atteint les $E.-U. 10 millions pour la première fois.
Le programme annuel de coopération technique de l'ITC franchit la barre du $E.-U. 1 million pour la première fois.
Le Programme des Nations Unies pour le développement accorde à l'ITC le statut d'agence exécutive.
1981
1973
1964 1978
1970
1983
Le premier numéro de la revue du Forum du commerce international de l'ITC est paru en décembre 1964.
L'ITC examine le rôle de l'emballage et du design dans les ventes. Des conserves de soupe qui contiennent le même produit attirent des consommateurs issus de différents groupes socio-économiques, en fonction du design. Crédit photo : Nestlé
L'ITC partage ses informations sur les moyens d'exporter des biens périssables tout en maintenant les coûts du transport dans des limites raisonnables, dans la lignée de l'expérience de la Nouvelle-Zélande dans le commerce des biens alimentaires. Crédit photo : Office de commercialisation des pommes et des poires de Nouvelle-Zélande
Les fonds extra budgétaires de la part de donateurs représentent plus de 70 % des dépenses annuelles de l'ITC.
L'ITC déplace son axe de travail vers les programmes de formation et de renforcement des capacités.
Le programme annuel de coopération technique de l'ITC atteint les $E.-U. 20 millions pour la première fois.
1990
1988
1992
L'ITC publie une nouvelle étude qui révèle que les exportations de fruits et légumes frais tropicaux et hors saison des pays en développement ont connu une croissance rapide sur les 20 dernières années. L'ITC s'efforce d'aider les exportateurs à répondre à la demande des marchés européens. Crédit photo : FAO
Une étude de l'ITC datée de 1984 montre que les exportations d'ameublement vers les marchés des pays industrialisés, telles celles des tables basses fabriquées aux Philippines, ont augmenté rapidement durant les années 70 et 80.
RAPPORT ANNUEL 2013 5
Le premier Forum exécutif, renommé par la suite Forum mondial pour le développement des exportations, se déroule sur le thème « Redéfinir la promotion du commerce ».
L'ITC dresse une « nouvelle feuille de route » pour élaborer de nouvelles mesures adaptées à des échanges commerciaux en pleine évolution, comme la nouvelle Organisation mondiale du commerce.
L'ITC lance les prix de « la meilleure pratique » récompensant les organisations de promotion du commerce.
1999
1995
2004
L'ITC forme les services d'exportation des pays en développement pour leur permettre de tirer profit des possibilités qu'offre le marketing des exportations en créant des sites Internet, en apparaissant dans les répertoires appropriés et en passant des alliances avec les leaders de l'industrie. Crédit photo : Bildagentur Baumann
L'ITC et l'Assemblée mondiale des petites et moyennes entreprises signent un protocole d'accord prévoyant la livraison de projets communs.
Les dépenses annuelles atteignent $E.-U. 87 millions, un record.
Les Outils en ligne d'analyse de marché deviennent gratuits pour les utilisateurs des pays en développement.
2011
2008
L'ITC mène un programme au Viet Nam visant à connecter les producteurs aux chaînes de valorisation durables d'un point de vue environnemental.
Le programme Chaîne d'approvisionnement et logistique de la SADC aide les producteurs maraîchers dans les pays comme le Malawi à accéder aux marchés mondiaux en améliorant leur capacité de production et en encourageant la normalisation et la certification.
Dépenses annuelles planifiées pour $E.-U. 91,7 millions, avec 146 projets en cours et 281 membres du personnel.
2014
L'ITC forme les musiciens et les artisans à mieux comprendre les contrats commerciaux, et travaille avec les parties prenantes pour développer et commercialiser le tourisme.
6 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ASS Afrique subsaharienne
ATLC Assistance technique liée au commerce
BO Budget ordinaire
CEDEAO Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
CEEAC Communauté économique des États de l’Afrique centrale
CEMAC Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
CIR Cadre intégré renforcé
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
COMESA Marché commun de l'Afrique orientale et australe
CTAP Programme de conseillers commerciaux agréés
DAP Dépenses d’appui aux programmes
EB Extra-budgétaire
EnACT Programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes
FANDC Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce
FCLC Fiji Crop and Livestock Council
GCC Groupe consultatif commun
IAC Institution d’appui au commerce
IPSAS Normes comptables internationales pour le secteur public
ITC Centre du commerce international
ITF Fonds d’affectation spéciale de l’ITC
KACE Bourse kenyane des produits agricoles
LFVPPEA Association des producteurs, transformateurs et exportateurs de fruits et légumes du Lanka (Sri Lanka)
LPHA Association des artisans de Luang Prabang (République populaire démocratique lao)
MLS-SCM Système de formation modulaire pour la gestion de la chaîne d’approvisionnement
MNT Mesures non tarifaires
MPME Micro, petites et moyennes entreprises
NTF Fonds d’affectation spéciale des Pays-Bas
NUCAFE Union nationale des agroentreprises et entreprises caféicoles (Ouganda)
OIF Organisation internationale de la Francophonie
OMC Organisation mondiale du commerce
OMD Objectif du Millénaire pour le développement
OMPI Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
OPC Organisation de promotion du commerce
PACT II Programme d’appui au renforcement des capacités de commerce international au service de l’Afrique, Phase II
PalTrade Centre du commerce de la Palestine
PCTP Programme en faveur des communautés pauvres et du commerce
PDSL Pays en développement sans littoral
PEID Petit État insulaire en développement
PITAD Institut pakistanais du commerce et du développement
PMA Pays les moins avancés
PME Petites et moyennes entreprises
PNUAD Plan-cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PPP Partenariat public-privé
SADC Communauté de développement de l'Afrique australe
SIDO Organisation de développement des petites industries (République-Unie de Tanzanie)
SNE Stratégie nationale d’exportation
SPS Mesures sanitaires et phytosanitaires
T4SD Programme relatif au commerce en faveur du développement durable
TEPA Agence d'exportation et de promotion du commerce (Sainte-Lucie)
TI Technologie de l’information
UE Union européenne
UEMOA Union économique et monétaire ouest-africaine
UNOPS Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets
WTI World Trade Institute
Acronymes
RAPPORT ANNUEL 2013 7
Winston Churchill a dit un jour : « Pour s'améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent. » Cette citation implique le besoin d'être constamment ouvert au changement dans cette quête d'amélioration. C'est par hasard que cette phrase a été prononcée en référence à un débat sur le commerce (en l'occurrence, les droits d'importation sur la soie), mais elle s'applique parfaitement à ce Rapport annuel 2013 du Centre du commerce international (ITC). En 2013 en effet, la topographie du commerce a continué à changer sous l'effet des évolutions simultanées affectant les besoins et les attentes des clients et partenaires de l'ITC dans les économies en développement et développées. Et pour répondre à ces transformations, il incombe à l'ITC d'opter pour le changement.
L'année 2013 a marqué le début de ce que je vois comme une renaissance de l'ITC. En se fondant sur le travail de mon prédécesseur, l'ITC a continué à faire deux choses en parallèle : consolider l'avantage comparatif que représente le fait d'être la seule organisation aux Nations Unies ayant pour mandat à la fois d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) à devenir des institutions d'appui au commerce (IAC) et prêtes à l'exportation, en vue d'appuyer efficacement ces PME dans le monde en développement; et également d'explorer de nouveaux domaines d'activité répondant aux exigences de notre entité et à l'ordre du jour mondial, qui est en pleine évolution tout autour de nous.
Depuis mon entrée en fonction en septembre 2013, j'ai adopté un mantra simple et clair : « Nous devons faire plus et le faire mieux. » Et je crois que c'est exactement ce que fait le personnel de l'ITC, qui fait preuve de dévouement et d'une exigence de résultats. Il s'agit toutefois d'un travail d'équipe, en partenariat aussi bien avec nos clients qu'avec nos collègues chargés du développement. Notre client ultime demeure les PME. Elles sont les incubatrices du changement, de la croissance et de l'emploi. Ces entreprises sèment constamment les graines de l'innovation et, à certains égards, ces PME sont les portes que de nombreuses femmes et de nombreux jeunes peuvent utiliser pour entrer dans le monde du commerce.
Avant-propos
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8 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Notre tâche à l'ITC est de soutenir ces PME pour qu'elles s'internationalisent. Cela implique de les aider à devenir plus compétitives, plus axées sur l'exportation et de les soutenir de façon à ce qu'elles réalisent leur potentiel de véhicules de nouvelles idées et de nouveaux produits et services. Notre travail avec les IAC est, à cet égard, important. En tant qu'organisation basée à Genève, nous cherchons principalement à construire des capacités durables « au sein des PME » et « à l'intérieur des pays » de façon à ce que ces capacités restent sur le terrain. Les IAC sont nos agents multiplicateurs à travers le monde et nous permettent d'y parvenir.
Les PME, les IAC et les organisations de promotion du commerce (OPC) dans les pays en développement ne sont pas nos seuls partenaires. Nous travaillons de plus en plus avec les entreprises des pays développés et des économies émergentes pour fournir des solutions à leurs besoins ou mettre leur savoir-faire au service des PME situées dans les pays en développement. C'est un domaine où nous voyons un énorme potentiel de croissance : mettre en relation les PME, les OPC et les IAC à travers les marchés autour de centres d'intérêt partagés tels que la facilitation des échanges, les normes de qualité et l'intelligence de marché.
Les partenaires de développement de l'ITC continuent à soutenir notre travail guidé par la demande. Je dois reconnaître leur engagement dans la mission de l'ITC. Nous reconnaissons, toutefois, que nous devrons de plus en plus produire de résultats avec moins de ressources. Ceci implique d'améliorer notre efficacité, de réduire les coûts de transaction et d'augmenter les possibilités de partenariat avec les économies émergentes et le secteur privé. Je vois cela comme une évolution naturelle de l'ITC. D'ailleurs, l'élargissement de notre palette de partenaires a été l'un des domaines prioritaires pour l'année 2013.
En 2013, nous avons surtout travaillé sur le renforcement des compétences de base de l'ITC mais aussi sur le développement de nouveaux aspects, là où la demande a augmenté. En décembre, quelques jours après la Conférence ministérielle de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) à Bali, nous avons publié un guide sur l'Accord de facilitation des échanges destiné aux entreprises. Ce guide est devenu l'une des trois principales publications de l'ITC au cours de ses 50 années d'existence. Dans le domaine des services, notamment en aidant les pays les moins avancés (PMA) à bénéficier des perspectives offertes par le commerce des services, l'ITC perfectionne ses outils. Nous avons réalisé les même progrès en mettant au point des plates-formes et des solutions électroniques pour les négociants des pays en développement et nous allons poursuivre notre travail de développement à l'interne d'une palette de solutions de formation en ligne que les PME, les OPC et les décideurs politiques pourront utiliser pour mettre leurs connaissances à niveau.
L'ITC a renforcé son empreinte sur les femmes et le commerce, notamment à travers la défense de l'autonomisation économique de celles-ci et en libérant les PME dirigées par des femmes à accéder au marché. J'ai porté ce message d'accession à l'autonomie économique à New York, où se tiennent les discussions sur le cadre des Nations Unies pour l'après-2015. L'ITC s'appuie de plus en plus sur sa mission spécifique et son avantage comparatif dans la famille des Nations Unies pour veiller à ce que l'on fasse attention à mieux intégrer une composante économique, entrepreneuriale et commerciale dans le discours des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et des Objectifs de développement durable. Par conséquent, en plus de continuer à travailler au niveau micro avec les PME, l'ITC a également intensifié son engagement au niveau multilatéral.
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RAPPORT ANNUEL 2013 9
En 2013, nous avons approfondi et élargi notre travail sur la mode éthique, l'intelligence de marché, le développement des secteurs, l'image de marque, l'étiquetage, l'emballage, la gestion de la qualité et de la chaîne d'approvisionnement et le marketing avec un accent particulier sur l'intégration des PME dans les chaînes de valorisation globale, le programme Commerce pour le développement durable (T4SD) qui prévoit une plus grande transparence vis-à-vis des normes privées, notre travail sur la viabilité environnementale, y compris le changement climatique et le commerce des produits issus de la biodiversité ; le développement de stratégies nationales et sectorielles d'exportation ; les dialogues public-privé notamment sur les questions du commerce et de l'adhésion à l'OMC ; et le soutien à l'intégration régionale, en particulier pour l'Afrique au regard de la résolution de l'Union africaine « Stimuler le commerce intra-africain ». Dans tous ces domaines, nous avons enregistré des résultats clairs et de nets succès. Ils continueront, entre autres domaines, de faire partie de nos compétences essentielles pour 2014 et au-delà.
L'amélioration de notre travail passe en partie par notre capacité à faire preuve de vigilance par rapport à l'impact que ces interventions peuvent avoir sur nos clients. L'ITC développe un certain nombre d'outils de système et de programmation pour mieux mesurer l'impact de notre travail et le coût de nos activités, pour mieux évaluer les besoins des pays et identifier les endroits où nous sommes leaders du marché et là où nous pouvons faire mieux. L'année 2013 a été une période qui a consisté à conceptualiser et à piloter nombre de ces initiatives qui seront déployées au cours du prochain exercice biennal. Par souci de transparence, le Plan opérationnel 2014 a été rendu public pour la première fois au début de l'année. Il définit nos objectifs et la manière dont nous y parviendrons. Il s'agit d'une unité mesurable de notre redevabilité, un signe clair que l'ITC est déterminé à respecter ses engagements et à exercer une influence positive sur l'ensemble de nos zones de travail. Je l'entrevois comme une transformation essentielle de la manière dont nous effectuons notre travail : une redevabilité encore plus grande pour « Le commerce pour le bien de tous ».
Le changement doit être accompagné d'un objectif. Pour être durable, le changement doit faire partie d'une stratégie plus large et être intrinsèquement lié à l'avenir. Ce n'est qu'en gardant une longueur d'avance et en fournissant des solutions de pointe que l'ITC peut réellement honorer sa mission et répondre de manière innovante et avant-gardiste aux demandes fixées par un monde du commerce et du développement en constante évolution. En 2014, l'ITC célèbre son cinquantenaire. Partie d'une équipe de cinq personnes avec un seul bureau en 1964, pour arriver à une organisation composée de 300 personnes avec des agents multiplicateurs à travers le monde, l'ITC est bien placée pour lancer ce changement pour l'avenir.
Arancha González Directrice exécutive
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10 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
L'iTc en bref
LE COMMERCE
POUR LE BIEN DE TOUS
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Objectifs du Millénaire pour le développement fixés par les Nations Unies
Aide pour le commerce
PRINCIPAUX DOMAINES
DE COMPÉTENCE
- - - -
compétitivité, diversification et liens
• Développement sectoriel
Se connecter aux chaînes de valeur :
des PME vers les marchés d'exportation
• Gestion d’entreprise
• Chaînes de valeur mondiales
la compétitivité des PMEet aux marchés pour renforcer
• Publications
• Manifestations
Renseignements relatifs au commerce • Intelligence commerciale
• Mesures non tarifaires
• Marketing et mise en contact
régionale
• Chaînes de valeur régionales
• Commerce Sud-SudIntégration économique
et commerce Sud-Sud
• Stratégies régionales d’exportation
• Facilitation du commerce
d’appui au commerce
• Services fournis aux exportateurs
• Évaluation comparative des IAC
Renforcement des institutions et aux investissements
• Orientation des
• Réseau
et sans
• Pauvreté• Femmes et commerce
Commerce vertexclusive
• Environnement • Autonomisation économique
propices aux affaires
• Voix du secteur privé
• Négociations commerciales
Politique et environnement
public-privé
• Accession à l’OMC• Stratégies nationales
via les partenariats
politiques commerciales
d’exportation
RAPPORT ANNUEL 2013 11
utilisateurs enregistrés sur les Outils d'analyse de marché
341 202
stratégies de développement
des exportations adoptées par les correspondants
nationaux
18
665
IAC ont amélioré leurs services ou leurs
capacités de gestion
140
participants (32 % de femmes) aux 448 ateliers de renforcement des capacités
15 850
membres du personnel de l'ITC représentant
74 nationalités (au 31 déc. 2013)
281
entreprises ont rencontré des acheteurs potentiels et conclu des transactions grâce au soutien de l'ITC
dépenses totales (brutes) de l'ITC en 2013, en $E.-U.
83,58 millions
Public visé par l'ITC au total par mois
(estimation)
1,2 million
Depuis 1964, l'ITC aide les économies en développement et en transition à se développer durablement grâce aux exportations, en entreprenant, soutenant et réalisant des projets mettant l'accent sur la compétitivité des PME.
Pour ce faire nous fournissons des services de développement du commerce au secteur privé, aux IAC et aux décideurs politiques et nous travaillons avec des organismes nationaux, régionaux et internationaux.
Organisations de tutelle : l'oMC et la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CnuCEd)
Siège : Genève, Suisse
DIRECTION DE L'ITC (mars 2014)
�� Arancha González, Directrice exécutive
�� Ashish Shah, Directeur exécutif adjoint par intérim
�� Anders Aeroe, Directeur, Division du développement des marchés, et Directeur a.i, Division des programmes pays
�� Aïcha Pouye, Directeur, Division de l'appui aux entreprises et aux institutions
�� Eva K. Murray, Directrice, Division de l'appui aux programmes
L'ANNéE 2013 EN ChIFFRES
54 %
46 %
ANALYSE
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Le contexte mondial
14 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Le contexte mondiaL
LA CROISSANCE DU COMMERCE EN 2013 EsT REsTéE En DEçà DE sOn pOTEnTIAL, MALGRé L'ACTIVITé DES FLUx SUD-SUD
La reprise du commerce international tant attendue est restée timide en 2013. Le commerce mondial, mesuré par le volume des exportations à l'échelon mondial, a progressé à un rythme lent (un peu moins de 3 %) en 2012. Il a stagné en 2013, progressant de seulement 2,4 % à la fin du deuxième trimestre de l'année.
La croissance des exportations des pays développés et en développement a chuté pour atteindre près de zéro (voir figure ci-dessus). Les exportations des pays en développement ont régulièrement dépassé celles des pays développés même si les dernières données laissent à penser que l'écart se réduit. Dans les économies développées, le frein à la croissance du commerce est largement attribuable à la lenteur de l'activité économique globale, notamment en Europe. Dans les pays en développement, l'optimisme autour de l'essor des marchés émergents s'est estompé, en grande partie parce que les exportations chinoises sont restées inférieures aux attentes. Toutefois, les exportations chinoises continuent de dépasser celles de la moyenne mondiale bien que le taux de croissance soit sensiblement réduit comparé aux trimestres précédents.
La part du commerce Sud-Sud dans le commerce mondial a plus que doublé au cours des 20 dernières années pour atteindre environ $E.-U. 4,5 trillions en 2012. Ce dernier reste largement dominé par le commerce intrarégional dans les pays en développement d'Asie, ce qui représente près de 75 % du total. On observe quelques signaux de croissance
importants en Afrique où les exportations ont repris dans les pays touchés auparavant par les guerres civiles. Si le commerce intra-africain continue d'être faible, actuellement autour de 10–13 % du commerce total en Afrique, les représentants politiques reconnaissent de plus en plus l'importance des échanges intrarégionaux pour stimuler la demande et faciliter le développement des chaînes d'approvisionnement régionales et mondiales.
PANORAMA DE LA POLITIqUE COMMERCIALE : CAP SUR LES ObSTACLES RéGLEMENTAIRES
L'essor des chaînes d'approvisionnement internationales et l'importance croissante du commerce des services et du commerce électronique ont modifié le panorama commercial dans lequel les entreprises opèrent actuellement. La réduction des droits de douane a généré de nouvelles perspectives de marché mais également révélé l'importance des mesures non tarifaires (MNT) et des obstacles réglementaires au commerce. Les contraintes liées à l’offre continuent d'entraver l'intégration des PME situées dans les pays en développement, et en particulier dans les PMA, au sein des chaînes de valeur mondiales. Parmi ces contraintes figurent la médiocrité du cadre commercial et réglementaire, l'accès insuffisant aux financements, les coûts de transaction élevés dus à des infrastructures et à une administration douanières inadaptées. Les MNT telles que les réglementations techniques, les normes de produits et les procédures douanières sont des obstacles importants au commerce et sont désormais considérés comme une entrave au commerce plus courante que d'autres restrictions telles que les droits de douane.
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Pays développés% d'évolution Pays en développement
2008 2009 2010 2011 2012
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3Q4
2013
Q4 Q1 Q2
figuRE 1 Exportations : variation annuelle
RAPPORT ANNUEL 2013 15
Le contexte mondiaL
Le paysage commercial en 2013 a été principalement caractérisé par la progression des accords commerciaux plurilatéraux et méga-régionaux adoptés, tels que l'Accord sur le commerce des services, le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement, l'Accord de partenariat transpacifique et l'Accord de partenariat économique régional. S'ils sont conclus, ces accords permettront de réduire les obstacles au commerce pour les différents acteurs. Le principal problème sera de veiller à ce que les cadres réglementaires découlant de ces accords ne fragmentent pas le caractère équitable des règles du jeu, notamment pour les petits acteurs. Les pays en développement qui ne participent pas aux négociations doivent se voir fournir les outils et l'aide nécessaires pour leur permettre de comprendre et de répondre aux normes qui peuvent découler de ces accords plurilatéraux.
La neuvième Conférence ministérielle de l'OMC qui s'est tenue à Bali, en Indonésie, en décembre 2013, a franchi une étape importante sur le sujet des réglementations multilatérales visant à faciliter le commerce. S'il est correctement appliqué, l'Accord sur la facilitation des échanges portera ses fruits en contribuant nettement à renforcer la rationalisation et l'efficacité du commerce mondial.
Il devrait avoir un effet positif sur les exportations des pays en développement, notamment des PMA et des pays en développement sans littoral (PDSL). Cet accord devrait également présenter des avantages pour leurs PME qui doivent souvent supporter des coûts excessivement élevés pour se conformer aux procédures douanières et frontalières et autres MNT. Cela les rend non compétitifs en tant que fournisseurs et les empêche de s'intégrer dans les chaînes de valorisation régionales et mondiales.
LE RôLE DU SECTEUR PRIVé : LE COMMERCE ET L'ENTREPRENARIAT DANS L'AGENDA DE L'APRèS-2015
Tandis que les progrès vers la réalisation des OMD s'accélèrent et qu'un programme de développement pour l'après-2015 commence à se définir, l'attention se tourne vers le commerce international en tant que plateforme pour la croissance, le développement, la réduction de la pauvreté et l'emploi. Dans le monde développé et en développement, les PME restent la principale source inexploitée de croissance du commerce et sont la principale source de travail, représentant près de 80 % des emplois.
L'ITC prône l'intégration des PME dans l'agenda de développement de l'après-2015 selon une approche des « 3E » : L'entreprenariat en faveur de l'emploi et de la croissance économique. Les entrepreneurs sont à même de générer des emplois et des revenus décents capables d'éradiquer la pauvreté. Les revenus permettent à leur tour de traiter les questions de santé et d'éducation, qui figurent également parmi les principaux domaines d'action du programme de travail pour le développement. Pour dégager des solutions durables, il faut créer un environnement favorable pour l'entreprise et pour le commerce. Au niveau micro, ceux-ci passent un seuil de progression lorsqu'ils permettent aux femmes et aux jeunes d'avoir accès aux ressources et de les contrôler. Dans le même temps, la diversification des exportations, à la fois en termes de produits et de marchés, est un indicateur des transformations qui s'opèrent au niveau macro.
figuRE 2 Types d'obstacles procéduraux à l'exportation auxquels les entreprises sont confrontées
RetardsFrais et charges élevés
Charges administratives liées à la réglementation
Paiements informels et comportement arbitraire des fonctionnaires
Problèmes de reconnaissance des sites, des accréditations et des certificats
Changements réglementaires ou manque d'informations
Autres obstacles procéduraux
37%
16%14%
13%
10%
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Source : calculs réalisés par l'Itc. Données provenant d'enquêtes menées par l'Itc sur les Mnt dans 20 pays (2010-2013)
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Résultats en matière de développement
18 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
L'ITC est une agence multilatérale chargée de promouvoir le développement du secteur privé à travers le commerce international et sa mission consiste essentiellement à encourager la croissance des PME. En 2013, l'ITC a poursuivi son étroite collaboration avec les gouvernements et les partenaires des institutions et du secteur privé situés dans les pays en développement sur ses six principaux domaines de compétence :
�� Fournir les renseignements relatifs au commerce et aux marchés pour renforcer la compétitivité des PME ;
�� Soutenir l'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud ;
�� Se connecter aux chaînes de valorisation ; compétitivité, diversification et liens des PME vers les marchés d'exportation ;
�� Renforcer les institutions d'appui au commerce et aux investissements ;
�� Promouvoir et rationaliser le commerce vert et sans exclusive ;
�� Construire un environnement politique et commercial propice par le biais de partenariats public-privé (PPP).
Le Rapport annuel 2013 présente les avancées de l'ITC dans chacun de ces domaines de compétence.
Comme le montre la figure 4, près de 60 % de l'assistance technique de l'ITC avait pour objectif de :
�� Permettre aux PME d'intégrer les chaînes de valeur mondiales en construisant leur compétitivité, en contribuant à la diversification de leurs produits et de leurs marchés et en les mettant en relation avec les acheteurs situés sur les marchés étrangers.
�� Promouvoir un commerce vert et sans exclusive, c'est-à-dire s'assurer que l'assistance de l'ITC travaille sur les OMD.
Renseignements relatifs au commerce et aux marchés
Intégration économique régionale et commerce Sud-Sud
Se connecter aux chaînes de valorisation
Renforcement des IAC
Commerce vert et sans exclusive
Politique et environnement propice aux affaires via les PPP
10%
9%
34%
9%
23%
15%
figuRE 4 Dépenses extra-budgétaires 2013
64%
Dépenses sur les PMA, PMASL, PEID et ASS
Afrique subsaharienne
Pays arabes
Asie-Pacifique
Europe de l'Est et Asie centraleAmérique latine et Caraïbes
57%
8%
21%
6%
8%
par région
par rapport aux objectifs stratégiques
figuRE 3 Projets de l'ITC par pays, 2013
projets actifs en 2013162
pays dans lesquels l'ITC mène des activités107
RAPPORT ANNUEL 2013 19
Résultats en matièRe de développement
L'ITC aide les institutions, les décideurs politiques et les PME situés dans les pays en développement à prendre des décisions commerciales mieux informées en fournissant gratuitement des informations relatives au commerce et aux marchés pertinentes et fiables, adaptées à leurs besoins en se basant sur la capacité des partenaires à utiliser ces informations.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� 341 202 utilisateurs inscrits aux Outils d'analyse de marché intégrés de l'ITC alors qu'ils n'étaient que 259 000 en 2012 ;
�� 94 % des utilisateurs des IAC ont signalé un effet positif ou très positif des Outils d'analyse de marché sur les services proposés aux PME ;
�� 72 % des exportateurs ont indiqué que les outils leur avaient permis d'augmenter leurs exportations ;
�� 92 % des utilisateurs travaillant pour le gouvernement ont signalé un effet positif ou très positif des outils sur les décisions politiques ;
�� 123 normes volontaires privées définies (alors qu'elles n'étaient que 79 en 2012).
Renseignements relatifs au commerce et aux marchés pour la compétitivité des PME
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ANALYSE
20 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats en matièRe de développement
SUITE DE bIENS PUbLICS MONDIAUx DE L'ITC
Les Outils d'analyse de marché intégrés de l'ITC, notamment Trade Map, Market Access Map, Investment Map et Standards Map apportent des renseignements actualisés sur le commerce et les marchés. Ces outils sont régulièrement mis à jour avec les dernières informations disponibles sur les flux commerciaux, les droits de douane appliqués, les MNT, les flux d'investissement et les informations relatives aux normes volontaires.
�� Trente-quatre numéros de Briefings sur le secteur privé et politique commerciale de l'ITC ont été produits au cours de l'année, avec de nombreuses études de cas et publications d'analyse axées sur les entreprises.
�� Les services représentaient un thème clé dans beaucoup de tâches réalisées par l'ITC en 2013, notamment dans le domaine des renseignements relatifs au commerce et aux marchés. Une publication mettant en évidence les tendances et les réussites des exportations de services dans les PMA ainsi qu'une étude de cas reprenant les enseignements pouvant être tirés du secteur du tourisme de santé au Sri Lanka ont été réalisées dans le cadre du nouveau Programme Exportations de services en vue de soutenir les IAC et les PME dans leur promotion des exportations de services.
RENFORCEMENT DES CAPACITéS�� Afin de veiller à ce que les renseignements relatifs au
commerce et aux marchés soient utilisés de manière optimale pour guider les prises de décision, l'ITC travaille avec les partenaires locaux pour fournir des programmes de formation axés sur les clients. En 2013, les publications de l'ITC – une politique commerciale nationale pour réussir les exportations, une collaboration public-privé pour réussir les exportations et Lutter contre les pratiques anticoncurrentielles – ont été à la base d'un programme de formation modulaire sur mesure traitant de politique commerciale et spécialement destiné aux dirigeants
d'entreprise. Cette formation a été dispensée pour les dirigeants d'entreprises situées à Madagascar et aux Philippines.
�� L'ITC a également beaucoup investi pour développer l'accès au renforcement des capacités et à l'assistance technique via les technologies numériques. En 2013, l'ITC a assuré de nombreux séminaires sur Internet, des « webinaires », dont 15 portaient sur les Outils d'analyse de marché de l'ITC. L'organisme a également développé des vidéos de formation en ligne et a commencé à mettre en œuvre une stratégie d'e-learning intégrale avec huit cours en ligne.
INNOVATIONS DANS LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT RELATIFS AU COMMERCE ET AUx MARChéS�� L'ITC a modernisé sa plateforme Service de nouvelles
sur les marchés pour fournir des renseignements en temps réel spécifiques aux produits, notamment les tarifs, les actualités, les dynamiques de marché et le développement de produits sur quatre secteurs : les noix comestibles ; la floriculture ; les fruits et légumes ; le jus et les pulpes de fruits.
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RAPPORT ANNUEL 2013 21
Résultats en matièRe de développement
�� En 2013, l'ITC a lancé son programme pilote Renseignements sur la concurrence, une approche innovante visant à développer les services de renseignement relatifs au commerce et aux marchés des IAC de manière ce qu'ils soient adaptés aux besoins des clients et reflètent le dynamisme des marchés internationaux.
FACILITER L'AMéLIORATION DES POLITIqUES FONDéES SUR DES PREUVES TANGIbLES
Les MNT constituent une entrave importante au commerce pour de nombreux pays en développement. Depuis 2010, l'ITC a travaillé avec le secteur privé dans 23 pays en développement pour identifier et comprendre dans un premier temps les obstacles au commerce en vue d'améliorer l'environnement des affaires.
En 2013, les conclusions des rapports de l'Enquête sur les MNT ont été validées dans 12 pays en développement1 et 200 décideurs politiques ont pu ainsi adopter des mesures mieux informées du fait de leur implication dans le programme MNT de l'ITC.
Les autorités d'un certain nombre de pays ont utilisé les résultats des enquêtes sur les MNT pour mieux informer leur politique commerciale et industrielle, éliminer les obstacles au commerce et améliorer la compétitivité internationale de leurs PME (voir à la page 36 l'étude de cas détaillant la réponse du Sri Lanka à l'Étude sur les MNT). En 2013, à titre d'exemple :
�� Les autorités douanières mauriciennes ont fait en sorte que le Tea Board n'ait plus besoin de dédouaner le thé rouge.
�� L'agence sénégalaise de promotion des exportations envisage les résultats et les recommandations de l'enquête sur les MNT dans son plan stratégique de développement des exportations pour la période 2014–2017.
�� Les gouvernements de la Jamaïque, Madagascar et Trinité-et-Tobago ont l'intention d'intégrer les résultats et les recommandations de l'étude sur les MNT dans leurs politiques et leurs négociations commerciales.
Les enquêtes de l'ITC sur les MNT sont également largement utilisées pour informer le travail d'autres partenaires de développement dans le cadre des études diagnostiques sur l'intégration du commerce, par exemple au Malawi.
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1 Cambodge, Côte d’Ivoire, Égypte, Guinée, Jamaïque, Kazakhstan, Kenya, Maurice, Paraguay, Sénégal, Trinité-et-Tobago, Tunisie
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22 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Agent chargé du renforcement des capacités en matière d'informations commerciales à l'ITC. « Ils relèvent des informations précieuses qui ne sont pas disponibles sur Internet. Il y a une différence entre les informations qui proviennent des interviews et celles qui émanent des personnes qu'on rencontre face à face. Cela crée un avantage comparatif. »
Grâce à la formation, les diplomates ont appris à devenir les yeux et les oreilles des entreprises uruguayennes en posant les questions que les exportateurs se seraient posées en conditions réelles. Par exemple : combien pourrait-on vendre une caisse de vin ou une paire de chaussures en cuir dans ce pays ? Quels types de fromage les clients de ce marché préfèrent-ils ? Quelles sont les pratiques courantes pour ce qui est de l'exportation d'huile d'olive ?
Cesar Fleitas, Troisième secrétaire doté d'une expérience marketing, a assisté à l'atelier de formation sur l'organisation d'enquêtes sur le terrain. « Cela m'a permis de découvrir de nouvelles sources d'informations et d'élargir mes connaissances des sources sur lesquelles j'ai déjà travaillé », a-t-il indiqué. « J'ai également appris l'existence d'un cadre permettant de comprendre comment produire des renseignements commerciaux utiles pour les PME en utilisant la technologie des profils de marchés de l'ITC. »
Un après-midi de novembre, dans le centre-ville de Montevideo, de jeunes diplomates uruguayens ont fait un jeu de rôle dans le but d'améliorer leurs compétences de promotion des exportations de leur pays. En 2013, 30 agents commerciaux étrangers de l'institut diplomatique Institut Artigas du Service Extérieur (IASE) ont bénéficié d'une formation sur la collecte de renseignements commerciaux et la création de profils de marché pour les biens d'exportation tels que le vin, le fromage, l'huile d'olive et les chaussures en cuir.
Jimena Lema, Troisième secrétaire de l'Ambassade d'Uruguay à Paris, a assisté à une séance de formation portant sur la manière de mener des enquêtes sur le terrain. « Je n'avais suivi aucune formation en commerce international. Cette séance m'a donc permis de comprendre comment conseiller les sociétés pour qu'elles aient accès à des informations pertinentes », a-t-elle expliqué.
Le programme a été développé conjointement avec la Mission de l'Uruguay à l'OMC, à Genève, dans le cadre du projet Renseignements commerciaux de l'ITC pour les représentants commerciaux à l'étranger. L'ITC a assuré la formation sur trois ateliers intégrés au calendrier de l'IASE entre mars et novembre 2013.
Les jeunes diplomates ont posé des questions dans les supermarchés et les entrepôts sur les prix des produits, les pratiques par secteur et les tendances générales tout en jouant le rôle de représentants commerciaux venus de différents pays.
« Un représentant commercial en poste à l'étranger constitue un avantage évident », selon David Cordobés,
Fournir aux jeunes diplomates de l'Uruguay et de Sainte-Lucie des compétences en matière de renseignements relatifs au commerce et aux marchés
“J'ai appris l'existence d'un cadre permettant de comprendre comment produire des renseignements commerciaux utiles pour les PME en utilisant la technologie des profils de marchés de l'ITC.”
M. Cesar Fleitas, Troisième Secrétaire de l'Ambassade d'uruguay à Moscou
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Résultats en matièRe de développement
Le but final du projet est de fournir aux sociétés des informations leur permettant de prendre des décisions mieux informées pour accéder aux marchés d'exportation. Il s'agit également de renseigner les entreprises uruguayennes sur ce à quoi elles peuvent s'attendre lorsqu'elles exportent des biens.
« Ces efforts fourniront assurément un outil qui aidera les PME uruguayennes dans leur développement international », selon Francisco Pirez Gordillo, Ambassadeur de l'Uruguay à l'OMC.
L'ITC est en train de constituer un guide qui comprendra du matériel de formation en atelier, des directives sur le flux de travail, des informations sur les prix, des normes et des conclusions de rapports, indique M. Cordobés. Ce guide sera distribué aux ambassades uruguayennes dans le monde entier au début de l'année 2014.
UNE PREMIèRE DANS LES CARAïbES
Une initiative similaire est en train de voir le jour à Sainte-Lucie. Elle consiste à sensibiliser les exportateurs sur les défis et les opportunités des marchés étrangers en améliorant les services de renseignements commerciaux fournis par l'Agence d'exportation et de promotion du commerce de Sainte-Lucie (TEPA).
Cette initiative, qui est une première dans les Caraïbes, actualise le portefeuille des services de renseignement pour favoriser des prises de décision mieux informées et améliorer la manière dont Sainte-Lucie fait la promotion de ses produits d'exportation, de ses services et de ses sociétés.
« Pour nous, le fait d'avoir des informations adaptées a été un facteur gagnant », selon Jacqueline Emmanuel-Flood, Directrice exécutive de la TEPA. « Ce qui est
également bien pour nous, c'est que nous sommes probablement la première île des Caraïbes à avoir adopté ce type d'approche et j'espère que nous serons capables d'aider les autres îles voisines à faire de cette initiative une réalité. »
Grâce à l'intervention de l'ITC, la TEPA a redéfini en 2013 un ensemble de produits de renseignements commerciaux ainsi que leur segmentation. Elle a mis au point un répertoire centralisé de ressources et activé de nouveaux flux d'informations sur son portail Internet.
« Nous définissons une nouvelle approche, une approche du travail centrée sur l'information: la recherche et la disponibilité de l'information qui permet d'évaluer et de contrôler ce que nous faisons », selon Mme Emmanuel-Flood. « Je pense qu'il s'agit d'un bon exemple [et] je suis sûre que d'autres institutions à Sainte-Lucie le suivront. »
L'ITC est le seul organisme des Nations Unies à offrir un programme à destination des représentants commerciaux. La troisième édition du guide de l'ITC, publiée en 2013, aide les représentants commerciaux à l'étranger et les IAC à organiser des manifestations promotionnelles à caractère commercial, à améliorer les services de facilitation des échanges, à créer des partenariats et à promouvoir les exportations. Téléchargez un exemplaire du guide entering new Markets: a guide for trade Representatives à l'adresse suivante : www.intracen.org/Entering-New-Markets-A-Guide-for-Trade-Representatives/ (en anglais).
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“Pour nous, le fait d'avoir des informations adaptées a été un facteur gagnant.”
Jacqueline Emmanuel-flood, directrice exécutive, tEPa
24 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Les Outils d'analyse de marché de l'ITC fournissent aux utilisateurs des données accessibles qui leur permettent de comprendre les perspectives qui s'ouvrent sur les marchés. Cette suite d'outils gratuite, constituée de bases de données exhaustives et conviviales d'analyse des marchés, est utilisée par Aleksandar Jovanovic, de la Chambre de commerce régionale de Valjevo, dans l'ouest de la Serbie. Il aide les sociétés de la région à augmenter leurs ventes à l'exportation et à cibler les marchés de manière plus stratégique. Ces outils font déjà la différence.
En 2013, la Chambre a lancé quatre ateliers pour expliquer comment utiliser les outils de l'ITC. Ils ont permis à M. Jovanovic de former plus de 70 représentants de producteurs serbes spécialisés dans le bois transformé pour qu'ils utilisent les outils de l'ITC dans leur recherche de marchés d'exportation.
Sur l'ensemble, 11 représentants de sociétés ont reçu une formation approfondie et ont appliqué leurs nouvelles compétences pour préparer des rapports d'études de marché détaillés pour leurs produits sur certains marchés. Les sociétés et les associations de professionnels ont beaucoup apprécié les ateliers. « Nos membres ont besoin de plus de formations aux outils de l'ITC », a expliqué Natasha Pantovic, Administratrice de l'Association serbe des professionnels du bois.
Deux sociétés productrices de portes et fenêtres en bois ont sélectionné et étudié le marché russe. Elles ont
désormais bien avancé les négociations avec des partenaires commerciaux potentiels basés en Fédération de Russie.
« [Lors de la formation] nous avons identifié la Russie comme un marché adapté et nous discutons à présent des prix et du cahier des charges pour garantir le respect des normes du marché », a expliqué Vera Djokic, de Greda Metal.
DéMULTIPLIER LE TRAVAIL DE L'ITC SUR LE TERRAIN
La Chambre de commerce régionale propose ses services, selon les estimations, à 4 000 sociétés et 14 000 micro-entreprises. M. Jovanovic a effectué sa première formation ITC lors d'un atelier sur les Outils d'analyse de marché en 2010 et il s'apprête aujourd’hui à obtenir son certificat de formateur au sein de l'ITC dans le cadre du nouveau Programme de certification des formateurs spécialisés en analyse de marché.
Depuis qu'il a pris connaissance des outils de l'ITC pour la première fois, M. Jovanovic a mené plus de 10 ateliers et formé plusieurs sociétés serbes sur la manière d'effectuer des études de marché en utilisant les différentes bases de données de l'ITC. Grâce aux efforts de M. Jovanovic, les outils de l'ITC aident les sociétés de la région de Valjevo à mieux cibler leurs exportations. « Pour les pays en développement, les outils de l'ITC sont la meilleure source gratuite de données statistiques de marché couvrant le monde entier sur Internet », a expliqué M. Jovanovic.
Les exportateurs peuvent utiliser ces outils pour voir la rapidité avec laquelle des marchés se sont développés, quels pays concurrents les fournissent, quels sont ceux qui ont gagné ou perdu des parts de marché et quels sont les droits de douane imposés à la Serbie par rapport à ses concurrents.
Outils d'analyse de marché de l'ITC – faire la différence en Serbie
“Pour les pays en développement, les outils de l'ITC sont la meilleure source gratuite de données statistiques de marché couvrant le monde entier sur Internet.” M. aleksandar Jovanovic, Consultant en gestion de projet et étude
de marché, Chambre régionale de commerce, valjevo (Serbie)
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« Cela nous donne la possibilité de savoir si la Serbie possède un avantage comparatif en termes de préférences tarifaires et quelles sont les règles d'origine pour obtenir ses préférences », a-t-il ajouté. « Nous avons utilisé les outils de l'ITC pour conseiller les entreprises sur la manière de sélectionner les marchés. Nous leur permettons de mieux comprendre la taille des marchés, leur taux de croissance, la structure de la concurrence, les valeurs unitaires payées et les conditions d'accès aux marchés. »
M. Jovanovic souligne que pour que les ateliers de formation soient un succès, les sociétés qui y participent doivent en tirer des opportunités commerciales. À titre d'exemple, grâce aux outils et autres ressources de l'ITC, un groupe de producteurs d'aliments transformés qu'il avait formés aux outils de l'ITC fin 2011 a pu identifier la Fédération de Russie comme un marché hautement attractif. Par la suite, en 2012, la Chambre a organisé des salons commerciaux qui ont permis à neuf exportateurs de conclure de nouveaux contrats, a-t-il confié. Les données d'exportation de la Serbie jusqu'en novembre 2013 montrent que les exportations du pays vers la Fédération de Russie ont plus que doublé en passant de près de $E.-U. 2,1 millions à $E.-U. 5,4 millions, sur une période de 11 mois se terminant fin novembre 2013.
“Nous avons utilisé les outils de l'ITC pour conseiller les entreprises sur la manière de sélectionner les marchés. Nous leur permettons de mieux comprendre la taille des marchés, leur taux de croissance, la structure de la concurrence, les valeurs unitaires payées et les conditions d'accès aux marchés.”
M. aleksandar Jovanovic, Consultant en gestion de projet et étude de marché, Chambre régionale de commerce, valjevo (Serbie)
IDENTIFIER LES OPPORTUNITéS
les bases de données de l'itC sont un élément central
pour identifier les opportunités d'exportation et
d'importation. le commerce international se porte
mieux lorsque les données des différents marchés
sont librement accessibles. les utilisateurs peuvent
identifier les perspectives commerciales en utilisant les
outils d'analyse de marché de l'itC, chose qui renforce
les échanges dans les pays en développement et les
économies en transition et qui fait partie de la mission
essentielle de l'itC. Ces outils sont accessibles à
l'adresse www.intracen.org/marketanalysis
2009 2010 2011 2012 2013
Nombre d'utilisateurs inscrits aux Outils d'analyse de marché de l'ITC
77 429
130 000
188 380
259 709
341 202
Pour l'ITC, les formateurs des institutions d’appui au commerce tels que M. Jovanovic sont inestimables car ils permettent au travail de l'ITC d'être démultiplié sur le terrain. Helen Lassen, qui dirige les programmes de renforcement des capacités de l'ITC en matière d'analyse de marché, a ajouté : « Aleksandar fait partie du réseau de formateurs et d'institutions que nous développons dans le monde entier et qui permet à l'ITC d'apporter un avantage aux PME en leur donnant accès aux informations commerciales et en développant des compétences d'analyse de marché ».
26 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats en matièRe de développement
Les marchés émergents ont fait preuve d'une résistance considérable face à la récession économique mondiale et représentent une part de plus en plus importante des importations dans le monde. Pour les exportateurs des pays en développement, il est donc opportun de diversifier leurs exportations vers les marchés régionaux et les économies émergentes. L'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud sont deux stratégies importantes pour le développement des exportations durables dans la mesure où ils ouvrent des possibilités de collaboration économique entre les pays en développement.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� $E.-U. 5 millions de nouvelles commandes d'exportations générées pour les PME à travers le Programme d’appui au renforcement des capacités de commerce international au service de l’Afrique, Phase II (PACT II) en Afrique orientale et australe ;
�� $E.-U. 2,7 millions de coton africain sur le marché asiatique suite au programme de promotion et de valorisation commerciale du coton africain au cours de sa première année ;
�� $E.-U. 150 millions de contrats d'exportation facilités entre 14 nations africaines et trois pays du Mékong dans les secteurs de la noix de cajou, du riz et du coton.
Soutenir l'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud
RAPPORT ANNUEL 2013 27
Résultats en matièRe de développement
RENFORCER L'INFRASTRUCTURE INSTITUTIONNELLE EN FAVEUR DE L'INTéGRATION RéGIONALE
Depuis 2008, l'ITC travaille avec les communautés économiques régionales dans trois régions africaines pour mettre en œuvre le PACT II. L'approche du PACT II pour faciliter l'intégration régionale consiste à :
�� Renforcer les compétences des communautés économiques régionales en matière de politique commerciale ;
�� Travailler avec le secteur privé ;
�� Renforcer les institutions qui font la promotion des PPP dans les secteurs visés présentant un fort potentiel d'échanges intra-régionaux.
Le programme a été mis en œuvre conjointement par le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
En 2013, dans le cadre du PACT II, deux services de conseils ont été assurés, sept missions ont été menées, deux institutions de prise de décision ont reçu des conseils et quatre autres services de conseils ont été fournis aux réseaux d'informations commerciales.
Suite à ce programme, des réseaux régionaux d'appui au commerce ont été établis et les organismes régionaux du secteur privé ont été renforcés pour servir de plateformes au dialogue public-privé. De plus, l'équipe de conseillers africains disponibles pour les PME s'est développée et a été renforcée dans les domaines de l'information et du droit commercial, de l'analyse de marché, de la stratégie d'exportation, du volume d'affaires engendré, de la gestion de la qualité des exportations et des services spécialisés destinés aux femmes entrepreneurs. Les institutions régionales ont produit des renseignements relatifs au commerce et aux marchés axés sur les clients pour les secteurs-clés. En 2012, les membres de la CEEAC ont
créé RERINFOCOM (un réseau d'information commerciale fournissant des renseignements sur d'importants problèmes de développement du commerce).
L'élaboration des stratégies régionales d'exportation à l'usage des secteurs visés permet aux pays de tirer parti des synergies afin d'optimiser le rapport qualité-prix et les économies d'échelle. Dans la région du COMESA, le PACT II a rassemblé les principaux acteurs régionaux et nationaux pour surmonter les différences nationales et chapeauter la conception d'une stratégie régionale axée sur les marchés en vue de développer le secteur du cuir et conçue pour produire une meilleure valorisation. La mise en œuvre de cette stratégie implique de fournir les services essentiels aux PME du secteur pour améliorer leur compétitivité internationale.
Suite à la stratégie régionale portant sur le cuir, en 2013, les PME du COMESA ont généré $E.-U. 5 millions de commandes à l'exportation. $E.-U. 4,3 millions supplémentaires sont en cours de négociation (voir l'étude de cas à la page 62).
Des approches similaires ont été adoptées pour le secteur du café dans la région de la CEEAC et pour le secteur de la mangue dans la région de la CEDEAO, entraînant des résultats positifs pour les bénéficiaires, notamment les femmes.
L'ITC travaille actuellement avec ses partenaires au développement du programme qui succédera à PACT II, lequel se terminera au milieu de l'année 2014.
L'ITC a également travaillé avec l'Agence de développement des exportations dans les Caraïbes (Caribbean Export) afin de développer son système d'informations commerciales régionales. L'ITC a réalisé une évaluation institutionnelle de Caribbean Export et a renforcé la capacité de ses agents à mener des évaluations institutionnelles des organismes caribéens de promotion du commerce en faisant appel à sa méthode comparative. Suite à cette coopération, Caribbean Export est en train de développer son système d'informations commerciales et a mené trois évaluations institutionnelles à la Barbade, en République dominicaine et à Trinité-et-Tobago.
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28 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
a déclaré Le Duong Quang, Vice-ministre de l'industrie et du commerce du Viet Nam. « La coopération entre le Viet Nam et la CEMAC et l'UEMOA, ne se développe pas seulement au point de vue commercial, mais aussi en termes d'investissements. »
Parmi les avancées réalisées en 2013 figurent la conclusion d'accords de transfert de technologies dans le secteur de la noix de cajou, depuis le Viet Nam vers le Burkina Faso, et l'établissement d'une coopération directe entre les banques des deux régions, ce qui va réduire significativement les coûts et délais de transactions, a expliqué Ben Mohamed Imamo, Responsable des programmes à l'ITC.
L'OIF a pris contact avec l'ITC en 2007 pour créer un projet qui permette d'étendre le commerce intra et extra-régional entre la CEMAC, l'UEMOA et les trois pays francophones de la région du Mékong : le Viet Nam, le Cambodge et la République démocratique populaire lao. Le projet a débuté en 2008 et se terminera par un forum agroalimentaire à Hô-Chi-Minh-Ville en janvier 2014.
En se basant sur les études menées par l'ITC, les parties prenantes ont décidé de donner la priorité à l'agroalimentaire, au textile et à l'habillement ainsi qu'au bois. Le coton est un produit d'exportation pour huit des quatorze pays qui composent les deux communautés économiques régionales, tandis que le Viet Nam est l'un des principaux exportateurs de mobilier en bois de l'Asie du Sud-Est.
Un projet commun de promotion du commerce Sud-Sud, entre le Centre international du commerce (ITC) et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a permis une forte augmentation des échanges entre quatorze pays africains et trois pays du Mékong, selon des données commerciales récentes. Les données fournies par le Ministère de l'industrie et du commerce du Viet Nam indiquent que le commerce, entre les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et le Viet Nam en pleine croissance, a été multiplié par cinq, de $E.-U. 126 millions en 2006 à $E.-U. 670 millions en 2012.
Le commerce entre les six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et le Viet Nam a plus que quadruplé, passant de $E.-U. 49 millions en 2006 à $E.-U. 218 millions en 2012. Les contrats que l'ITC a facilités au cours des dernières années s'élèvent au moins à $E.-U. 150 millions dans les secteurs de la noix de cajou, du riz et du coton.
Ces chiffres pourraient n'être que le début d'un partenariat prospère Sud-Sud. L'analyse des flux commerciaux effectuée par l'ITC indique un partenariat commercial potentiel entre ces régions qui pourrait avoisiner les $E.-U. 5 milliards.
« Les entreprises du Viet Nam et des pays de la CEMAC et de l'UEMOA ont participé activement à de nombreuses activités organisées par l'ITC et l'OIF »,
“Il y a cinq ans, les Africains ne connaissaient pas le Viet Nam. Depuis 2008, l'OIF et l'ITC ont facilité les liens commerciaux... Cela va porter ses fruits et ce sera pour du long terme.” M. guillaume Razack ishola Kinninnon, directeur général, SWCM, bénin
Mettre en relation l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest avec les pays francophones du Mékong
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Résultats en matièRe de développement
Le projet a porté ses fruits presque instantanément :
�� En 2008, la mission commerciale en Guinée-Bissau des importateurs vietnamiens de noix de cajou, s'est soldée par une lettre d'intention du Viet Nam stipulant l'importation de 35 000 tonnes de noix de cajou brutes sur trois à quatre ans.
�� La même année, une réunion d'acheteurs et de vendeurs de riz, tenue à Hô-Chi-Minh-Ville, a permis à des entreprises de la CEMAC et de l'UEMOA d'importer pour $E.-U. 29 millions de riz vietnamien.
�� En 2009, des accords commerciaux et des contrats à moyen terme pour du coton entre le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo, et le Viet Nam, ont généré $E.-U. 110 millions. En 2012, le commerce de la noix de cajou entre la Guinée-Bissau et le Viet Nam a généré $E.-U 4,95 millions.
�� En 2012, des accords commerciaux à hauteur de $E.-U. 5,5 millions et des commandes d'exportation à court et moyen termes d'une valeur de $E.-U. 16,1 millions, ont été générés pour la République du Congo, le Cameroun et le Gabon. Au Bénin, 80 % des machines de traitement de la noix de cajou proviennent désormais du Viet Nam.
RELATIOns COMMERCIALEs, INVESTISSEMENTS ET SERVICES bANCAIRES
« Il y a cinq ans, les Africains ne connaissaient pas le Viet Nam. Depuis 2008, l'OIF et l'ITC ont facilité les relations commerciales entre le Viet Nam et l'Afrique. Cela va porter ses fruits et ce sera pour du long terme. » Guillaume Razack Ishola Kinninnon, Directeur Général de SWCM, entreprise de transformation et de fabrication alimentaire au Bénin, déclare.
Il ajoute qu'un des problèmes souvent rencontrés par les exportateurs des deux régions était que les lettres de crédit devaient souvent être confirmées par des banques européennes, entraînant des délais et des coûts supplémentaires. Dans sa méthode visant à promouvoir le commerce Sud-Sud, l'ITC a facilité la création des modalités d'une coopération interbancaire directe entre la Viet Nam Joint Stock Commercial Bank for Industry and Trade (VietinBank) et les banques de la République du Congo, de la Guinée-Bissau et du Togo, en 2013.
« [Nous espérons] que notre coopération entre le Viet Nam et l'ITC ne fera que se développer à l'avenir », a déclaré Tran Quang Huy, Directeur des Marchés de l'Afrique, de l'Asie de l'Ouest et de l'Asie du Sud-Est du Ministère de l'industrie et du commerce du Viet Nam.
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30 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
De nouvelles opportunités s'offrent aux producteurs de coton de la République-Unie de Tanzanie. Grâce au soutien de l'ITC, ces derniers font plus attention au contrôle de la qualité, à l'expansion de leurs marchés, à l'augmentation des ventes et à la mise en place de relations durables avec les acheteurs asiatiques. L'ITC travaille avec les producteurs de coton tanzaniens et les filatures du Bangladesh pour améliorer la qualité du coton tanzanien et favoriser sa réputation.
Le coton est une source importante de revenus dans de nombreux pays africains mais il est souvent commercialisé en dessous du prix du marché ou est rejeté par les filateurs car il n'est pas suffisamment pur. En République-Unie de Tanzanie, le coton est récolté à la main et fournit un revenu à environ 40 % de la population. Le fait de mettre l'accent sur la purification de la production de coton, de la récolte au conditionnement, a déjà produit des résultats impressionnants pour les producteurs tanzaniens qui ont réduit, pour certains, la contamination de plus de 60 %.
OPTIMISER LA VALEUR DE PRODUCTION
« Un coton présentant moins de contaminants est plus concurrentiel sur les marchés mondiaux et génère des revenus plus élevés pour les producteurs », explique Matthias Knappe, Responsable du programme Coton, textiles et habillement à l'ITC. « Le développement de méthodes et d'initiatives visant à produire du coton non contaminé protège les cultivateurs des remises sur les prix et permet aux filateurs d'optimiser la valeur de leur production. L'approche de partenariat de l'ITC garantit un coton de meilleure qualité pour les filateurs bangladais ainsi que le marché avec des prix plus élevés pour les producteurs tanzaniens ».
En 2013, l'ITC a participé à la formation de 1 100 producteurs de coton et égreneurs tanzaniens dans le but de réduire la contamination en faisant appel à des experts de Square Textiles et Viyellatex, deux filatures basées au Bangladesh. Le projet vise à stimuler la compétitivité des exportateurs de coton africains et à renforcer les relations avec les importateurs, notamment en Asie.
« Le coton contaminé entraîne des dysfonctionnements dans la ligne de production, des pertes de production et des gaspillages et réduit la productivité », explique Shohel Anwar, Assistant du directeur général pour l'assurance qualité chez Square Textiles, une société qui importe 8 % à 10 % de son coton d'Afrique.
Le coton contaminé coûte cher aux filatures, car il nécessite des opérations supplémentaires et des investissements dans des machines de nettoyage onéreuses. Il se glisse dans le coton brut au moment de la récolte, de la cueillette, de l'emballage, du stockage, du chargement et du transport. Parmi les contaminants figurent les poils humains et les poils d'animaux, les plumes d'oiseaux, les fils et cordes de jute, les fils en
En Tanzanie, les producteurs cherchent à faire du 100 % pur coton
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plastique, les câbles, les écrous, les boulons et le métal, le chocolat, les biscuits et les emballages pour bonbons, les vêtements ainsi que les fibres couleurs.
Le polypropylène est l'un des principaux contaminants. « Les exploitants agricoles et les égreneurs utilisent des quantités énormes de sacs en polypropylène, également de sachets d'engrais, dans la mesure où ces derniers sont à leur disposition », explique M. Anwar. « Mais les sacs en polypropylène et les fils se retrouvent facilement dans le coton brut. Le polypropylène blanc est difficile à trier du coton car il a la même couleur. Même les machines ne peuvent pas le détecter ».
ACCROîTRE LA qUALITé
Suite au projet de l'ITC, les égreneurs tanzaniens ont commencé à réduire le niveau de contamination et à organiser des contrôles réguliers. Dans certains cas, le polypropylène est interdit sur le site de l'usine, le nombre d'ouvriers chargés de récupérer le coton contaminé a augmenté et des contrôles réguliers des balles de coton déterminent le niveau de contamination.
Afrisian Ginning Ltd et SM Holding ont introduit des modifications qui ont réduit la quantité de contaminants jusqu'à 63 %. Parmi les modifications durables figurent l'introduction d'un système d'assurance qualité pris en charge par du personnel qualifié qui contrôle les niveaux de contamination au niveau de l'usine d'égrenage.
Depuis la formation assurée par l'ITC, 20 usines d'égrenage sur 22 ont introduit de nouvelles mesures de qualité telles que le tri des contaminants au point d'alimentation et au niveau de la plateforme des égreneuses à rouleau ; 12 sont passées à du matériel d'emballage en coton au lieu du jute ; deux usines d'égrenage ouvrent les balles pour comptabiliser les contaminants et signalent que leur nombre a chuté de 42 à quatre ; cinq sites ont également fourni des uniformes à leurs employés.
Les avantages financiers sont déjà évidents. Les égreneurs tanzaniens ont vendu jusqu’à présent 4 500 balles de fibre à des filatures bangladaises. Les égreneurs, qui opèrent aussi au Malawi, ont vendu 1 500 balles de fibre supplémen- taires de coton malawien. Les filatures bangladaises sont désormais prêtes à offrir aux égreneurs africains plus de stages de formation et à augmenter le volume de coton qu'elles leur achètent.
L'ITC étend le projet à l'Afrique orientale et australe et identifie les autres usines d'égrenage qui seraient intéressées.
“Le coton contaminé entraîne des dysfonctionnements dans la ligne de production, des pertes de production, des gaspillages et réduit la productivité.”
M. Shohel anwar, assistant du directeur général, Square textiles, bangladesh
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FAVORISER L'INTéGRATION RéGIONALE à TRAVERS LE DIALOGUE PUbLIC-PRIVé
L'ITC soutient également l'intégration régionale en travaillant avec les décideurs politiques et le secteur privé pour identifier les avantages et les défis de la collaboration et en fournissant une plateforme destinée aux entreprises afin de leur permettre de participer au processus décisionnel. En 2013, l'ITC a aidé l'East African Business Council et les décideurs politiques à mieux comprendre et surmonter les obstacles à l'intégration régionale. Suite aux dialogues public-privé facilités par l'ITC, le secteur privé de l'Afrique de l'Est a mis au point des postes et des recommandations sur la libre circulation des travailleurs et des prestataires de services professionnels tels que les comptables, les architectes et les ingénieurs, appelant ainsi à plus de libéralisation dans la région.
METTRE EN RELATION LES MARChéS PORTEURS DANS LE SUD
Avec le ralentissement économique de la plupart des pays développés, les pays en développement cherchent à diversifier leurs marchés en traitant de plus en plus directement avec d'autres pays du Sud. L'ITC soutient le commerce Sud-Sud à travers des programmes qui mettent directement en relation les acheteurs et les vendeurs des marchés porteurs ainsi que par le biais d'initiatives de développement intégré par secteur où les marchés visés sont d'autres pays en développement.
L'ITC et l'OIF ont lancé une initiative commune pour promouvoir le commerce Sud-Sud. Suite à cette initiative lancée en 2013, des PME basées au Burkina Faso et au Viet Nam ont signé des partenariats d'échanges commerciaux portant sur les noix de cajou, les graines de sésame et du matériel de transformation alimentaire d'une valeur estimée à $E.-U. 2,6 millions (voir l'étude de cas à la page 28).
Un groupe de 33 conseillers en gestion de la qualité venus du Bénin, du Sénégal et du Togo ont été formés à un programme de sécurité alimentaire optimisée, plaçant ainsi les PME de ces pays dans une meilleure position pour améliorer la compétitivité
internationale de leurs exportations alimentaires. Les PME de la République démocratique populaire lao ont été formées à élaborer des contrats de commerce international pour une meilleure compréhension et application du droit commercial.
L'ITC a également soutenu le développement de relations commerciales durables entre les pays du Sud dans le secteur du coton à travers le projet Promotion et valorisation commerciale du coton africain lancé au début de l'année 2013 (voir l'étude de cas à la page 30).
Par l'intermédiaire du Programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes (EnACT) , l'ITC travaille avec les organisations locales en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie pour renforcer la compétitivité internationale des PME et contribuer à créer des emplois en promouvant le commerce Sud-Sud dans les secteurs à valeur ajoutée. En 2013, des artistes et des artisans jordaniens ont joint leurs efforts à ceux du Musée d'art islamique du Qatar pour vendre leurs œuvres. Cette initiative est basée sur la relation qui a été mise en place en 2012 avec le musée du Louvre et génère aujourd’hui des commandes mensuelles régulières pour les artisans jordaniens. Les producteurs biologiques tunisiens ont mené des transactions avec de nouveaux clients au Koweït et aux Émirats arabes unis.
Après avoir identifié le potentiel de croissance élevée du marché halal en Asie du Sud-Est, les entreprises égyptiennes ont augmenté de manière significative leurs exportations de produits alimentaires transformés en direction de la Malaisie. Suite au Forum Halal organisé au Caire, l'Organisation égyptienne de normalisation a fondé une unité spéciale axée sur le secteur halal et le nombre de sociétés dotées d'une certification halal a plus que doublé, passant de 20 à 42 en 2013. Les exportations d'ingénierie de l'Égypte en direction du Kenya et de l'Ouganda ont sensiblement augmenté en 2013, suite aux activités de promotion du commerce.
Le programme EnACT a démarré en 2009 et s'est terminé fin 2013. L'ITC construira sur les avancées d'EnACT à travers des programmes qui lui succéderont en Égypte, en Jordanie et au Maroc.
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Résultats en matièRe de développement
Se connecter aux chaînes de valorisation : compétitivité, diversification et liens des PME vers les marchés d'exportation
L'ITC travaille à optimiser la compétitivité internationale des PME dans les pays en développement et les pays les moins avancés, ce qui favorise le développement durable. Pour y parvenir et soutenir ainsi les entreprises, l'ITC propose des solutions de développement sectoriel intégré et une assistance spécialisée. L'approche en trois étapes de l'ITC consiste à formuler des stratégies commerciales internationales, à aider les entreprises à se préparer pour le marché des exportations et à les accompagner dans les transactions.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� 244 entreprises ont bénéficié d'aide pour formuler des stratégies commerciales internationales éclairées ;
�� 2 653 entreprises sont prêtes à l'exportation, soit le double de l'objectif annuel de l'ITC ;
�� 665 entreprises ont conclu des transactions suite au soutien de l'ITC, soit le double de l'objectif annuel de l'ITC.
figuRE 5 Approche en trois étapes de l'ITC en faveur du développement des PME
Étape 1 Entreprises ayant bénéficié d'aide pour formuler des stratégies commerciales internationales éclairées
Étape 2 Entreprises prêtes à l'exportation
Étape 3 Entreprises ayant rencontré des acheteurs potentiels et, par conséquent, conclu des transactions
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UNE APPROChE INTéGRéE POUR SOUTENIR LES PME
Depuis 2012, l'ITC a travaillé avec le Cadre intégré renforcé (CIR) pour mettre en œuvre une initiative de développement sectoriel intégré visant à soutenir la croissance des PME dans le secteur agricole de la Gambie, et axée plus précisément sur la noix de cajou, les arachides et les graines de sésame (voir l'étude de cas à la page 38).
Le projet Lesotho - Productivité horticole et développement du commerce, un autre partenariat de l'ITC avec le CIR, a été lancé en 2013. Il met en relation les PME et les coopératives avec les acheteurs internationaux de champignons comestibles. Au total, 28 petites exploitations agricoles se sont vu fournir la technologie agricole et la formation aux techniques et à la gestion de production.
La deuxième phase du programme d'amélioration de la compétitivité à l'exportation des secteurs de l'habillement et du textile au Kirghizistan et au Tadjikistan a débuté en 2013. En participant au salon commercial Textillegprom à Moscou, Fédération de Russie, les entreprises tadjiks ont obtenu des accords commerciaux préliminaires d'environ $E.-U. 2 millions, tandis que les participants kirghizes du salon Collection Première, organisé également à Moscou, ont indiqué une croissance de 77 % des contrats commerciaux par rapport à 2012.
L'ITC a adopté une approche holistique pour le développement sectoriel dans un projet qui étudie les secteurs de l'agriculture et du bétail à Fidji (voir l'étude de cas à la page 44).
Le programme Compétitivité à l'exportation consiste en une approche intégrée visant à améliorer la compétitivité internationale de toute une série de secteurs à fort potentiel dans les pays partenaires. L'ITC a travaillé au renforcement des PME et des organisations partenaires dans :
�� Le secteur de la mangue au Sénégal ;
�� Les secteurs des pièces automobiles et du thé de rooibos en Afrique du Sud ;
�� Les technologies de l’information et les services informatiques au Bangladesh ;
�� Le secteur du café en Ouganda ;
�� Le secteur des arbres fruitiers au Kenya.
L'ITC a soutenu le groupe Durban Automotive Cluster en Afrique du Sud dans la mise au point d'un outil exhaustif d'analyse des lacunes et des méthodes d'encadrement pour le secteur automobile du pays. En 2013, les parties prenantes ont formellement demandé au groupe d'inclure ces services dans son offre, ce qui garantit une viabilité au-delà de la durée du programme. Vingt entreprises ont bénéficié de l'analyse des lacunes et huit ont souscrit aux services d'encadrement, permettant ainsi d'améliorer l'efficacité, la productivité et les ventes.
Le secteur sud-africain du rooibos a bénéficié de la stratégie développée en partenariat avec l'ITC en lançant de grandes campagnes marketing à Taipei chinois et aux Émirats arabes unis dans le but de pénétrer de nouveaux marchés à fort potentiel avec des produits à valeur ajoutée.
Suite au programme, le secteur des Technologies de l'information et des services informatiques du Bangladesh a renforcé son image de marque internationale, soutenu par des entreprises et des institutions fiables qui ont mis en place des relations commerciales durables avec des clients
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basés en Union européenne (UE). Le secteur est appuyé par des institutions qui ont amélioré leur portefeuille en offrant des services B2B (entreprise à entreprise) qu'elles facturent. Plus de la moitié des 40 entreprises ayant reçu cette assistance ont signalé une augmentation de leur exportation de services comprise entre 10 et 200 %, conséquence directe du programme.
En 2013, le programme s'est axé sur la consolidation des mécanismes et des institutions afin de garantir la viabilité des résultats dans l'ensemble des pays partenaires. Le travail réalisé dans le secteur de la pêche au Yémen a toutefois été abandonné dès le début du programme en raison de la situation politique dans le pays. Ce programme de quatre ans s'est terminé en 2013 et nous avons commencé à travailler à l'élaboration du programme qui lui succédera et qui sera mis en place en 2014.
ASSISTANCE SPéCIALISéE POUR LA COMPéTITIVITé DES PME
En 2013, l'ITC a mis en place une assistance spécialisée dans les domaines du marketing et de l'image de marque ainsi que pour la gestion de la qualité des exportations.
Dans le cadre d'une initiative de collaboration avec l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l'ITC a aidé Zanzibar (République-Unie de Tanzanie) à élaborer l'image de marque et le positionnement de son secteur des épices, en premier lieu les clous de girofle. Ce projet pilote a facilité le développement d'une stratégie d'image de marque autour des clous de girofle à Zanzibar alors que le plan de commercialisation était axé au départ sur le marché du tourisme.
En 2013, l'ITC a travaillé avec le Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce (STDF) en vue d'améliorer les compétences et l'infrastructure technique nécessaires au respect des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) au Nigéria et au Sri Lanka:
�� Au Nigéria, huit usines récemment implantées et spécialisées dans le beurre de karité et les graines de sésame ont pu transformer ces produits selon des normes plus strictes, ce qui constitue une étape essentielle pour stimuler ces deux secteurs.
�� L'enquête de 2012 sur les MNT réalisée par l'ITC pour le Sri Lanka a identifié le besoin de renforcer les compétences en matière de respect des SPS ainsi que l'infrastructure en vue d'améliorer la sécurité et la qualité des exportations de fruits et légumes du Sri Lanka. Le projet STDF s'est basé sur ces recommandations en investissant dans le but de stimuler la compétitivité des PME srilankaises (voir l'étude de cas à la page 36).
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ÉTUDE DE CAS
Bien que pourvu en abondance de terres agricoles fertiles, le Sri Lanka est un importateur net de produits alimentaires. L'Association des producteurs, transformateurs et exportateurs de fruits et légumes du Lanka (LFVPPEA) fait toutefois état d'une augmentation de la demande internationale pour ses produits. Avec l'explosion du tourisme, la demande locale en fruits et légumes émanant des hôtels et restaurants est également en hausse. Toutefois, le secteur reste limité par un manque de qualité et de sécurité.
Un projet de l'ITC vise à changer cela en permettant aux exploitants agricoles d'améliorer la qualité de leurs produits, d'obtenir de meilleurs prix et d'augmenter l'approvisionnement en fruits et légumes sûrs et de qualité afin de répondre à la demande locale et internationale.
Le projet se base sur les résultats de l'enquête sur les MNT de 2012 menée par l'ITC qui a établi qu'il était nécessaire de mieux sensibiliser les parties prenantes à la question de la qualité et de renforcer le protocole de contrôle national de manière à ce que les exportations du Sri Lanka puissent se conformer aux normes SPS dans les marchés visés.
La Chambre de commerce de Ceylan a demandé le soutien de l'ITC pour développer le secteur des fruits et légumes du pays en formant des agents de mise en quarantaine des plantes, des formateurs principaux et des fermiers.
Le secteur est limité par une mauvaise utilisation des pesticides et des engrais, par de mauvaises pratiques d'après récolte, par un manque de sensibilisation et de formation, par l'absence d'un système adapté d'analyse des risques liés aux
nuisibles et par une mauvaise coordination et une mauvaise communication entre les différentes parties prenantes.
FORMER LEs AGEnTs, LES FORMATEURS ET LES FERMIERS
Au début de l'année 2013, l'ITC et la Chambre de commerce de Ceylan ont lancé le projet d'amélioration de la sécurité et de la qualité des fruits et légumes srilankais en partenariat avec le LFVPPEA, le Conseil agroalimentaire national, le Ministère de l'agriculture, l'Institut de normalisation srilankais et d'autres parties prenantes publiques et privées.
On a ainsi évalué les chaînes de valorisation de plusieurs cultures de fruits et légumes qui produisent d'importants revenus et présentent un fort potentiel d'exportation. À l'automne 2013, 20 agents de mise en quarantaine des plantes ont participé à une formation intensive répartie sur 10 jours et quatre modules portant sur les normes internationales et les SPS de l'UE, le contrôle des nuisibles des plantes, les traitements phytosanitaires et l'analyse des risques liés aux nuisibles. Ces participants se sont ensuite rendus sur le terrain pour former d'autres agents de mise en quarantaine des plantes.
Ihala Gedara Tilakaratne, Directeur du Département de l'agriculture, explique qu'en raison du manque de connaissances, les fermiers avaient surdosé leurs cultures en pesticides plus souvent qu'il ne le fallait. « Ces mauvaises pratiques ont entraîné des teneurs en résidus de pesticides supérieures aux niveaux maximum autorisés dans les fruits et légumes », explique-t-il. « Les méthodes de récolte et de traitement inadaptés exacerbent les problèmes auxquels sont confrontés les exploitants agricoles avant de pouvoir exporter vers les pays développés ».
Le projet de l'ITC consiste à surmonter ce manque de formation et de connaissances des normes internationales de sécurité et de qualité. « Suite au renforcement des capacités, la qualité et la sécurité de nos produits seront
“« Suite au renforcement des capacités, la qualité et la sécurité de nos produits seront améliorées », confie-t-il.”
M. ihala gedara tilakaratne, directeur du département de l'agriculture, Sri lanka
Améliorer la qualité du secteur des fruits et légumes au Sri Lanka
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RAPPORT ANNUEL 2013 37
Résultats en matièRe de développement
améliorées », confie-t-il. « Les fruits et légumes srilankais pourront à l'avenir trouver plus de débouchés à l'échelle mondiale, régionale et nationale ».
UNE DEMANDE éNORME POUR DES PERSPECTIVES IMMENSES
« Il existe une demande énorme en produits sûrs de la part du marché européen et des marchés plus proches de chez nous », explique Sivagnanam Gnanaskandan, ancien Président de LFVPPEA. « Aujourd'hui, la plupart de nos exploitants agricoles ne se conforment pas aux normes de sécurité, mais cela va changer. Ce projet va permettre de réduire la pauvreté dans les zones rurales, d'élever le niveau de vie, d'augmenter les perspectives d'emploi et de générer des revenus d'exportations ».
M. Gnanaskandan a également signalé la nécessité d'avoir des produits alimentaires sûrs et sains pour la consommation locale. « Nous devons améliorer l'alimentation des Srilankais », a-t-il ajouté.
Dawn Austin, Directrice de Nidro Supply Ltd, l'un des plus gros exportateurs de fruits et légumes du pays, a convenu que les exportations pouvaient être « stimulées de manière exponentielle » si les petits exploitants étaient formés à des protocoles de culture adaptés répondant aux normes internationales.
Nidro travaille avec des coopératives de petits exploitants. Les employés de Nidro contrôlent régulièrement les opérations de l'entreprise pour garantir le suivi des protocoles. « Le potentiel de ce pays est impressionnant. Nous avons le climat idéal. Notre réussite dépendra de notre capacité à former les fermiers qui travaillent sur un quart ou un demi-hectare. Ils doivent bénéficier d'un programme de formation portant sur la qualité et la sécurité alimentaire », a ajouté Mme Austin.
IMPLIqUER LE SECTEUR PRIVé
Mme Austin a expliqué qu'elle accueillait à bras ouverts le projet de l'ITC dans la mesure où il implique le secteur privé. « Généralement, les projets sont confiés aux organisations gouvernementales et le secteur privé en est exclu. Cela ne fonctionne pas. Le secteur privé doit être impliqué à chaque étape du processus », a-t-elle expliqué. Il s'agit de la « clé de la réussite du projet ».
Nidro Supply exporte sur le marché de niche de l'hôtellerie, particulièrement aux Maldives et dans les Seychelles ; elle lorgne du côté de la Chine, du Japon et de la Fédération de Russie. Mme Austin a confié que Nidro avait 30 % de commandes en plus que ce qu'elle pouvait honorer. « Là où il y a une diaspora asiatique, il y a un marché pour les fruits et légumes srilankais », a-t-elle ajouté.
“Il existe une demande énorme en produits sûrs pour le marché européen et les marchés plus proches de chez nous. Aujourd'hui, la plupart de nos exploitants agricoles ne sont pas conformes aux normes de sécurité, cela va changer.” M. Sivagnanam gnanaskandan, ancien Président de l'association
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38 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Pour augmenter les revenus et le niveau de vie des populations pauvres dans les zones rurales de la Gambie, l'ITC et ses partenaires locaux travaillent avec des groupes de producteurs pour augmenter la qualité et la sécurité sanitaire des arachides. Les réunions entre acheteurs et vendeurs organisées par l'ITC ont augmenté de 87 % le prix de vente des arachides perçu par les producteurs à travers le pays en 2013.
« C'est la première fois dans l'histoire de l'industrie des arachides de la Gambie que les exploitants pouvaient négocier leurs propres tarifs », explique Bai Ibrahim Jobe, Coordinateur de projets pour le CIR au Ministère du commerce, de l'industrie, de l'intégration régionale et de l'emploi. Les fermiers ont vendu leur production à $E.-U. 560 la tonne contre $E.-U. 300 la tonne en 2012.
L'ITC a lancé la mise en place du projet Compétitivité sectorielle et diversification des exportations du CIR avec l'Association des prestataires de services et producteurs agroindustriels (ASPA) de Gambie en 2012. Dans le cadre de ce projet, l'ITC amène les acheteurs à la table des négociations et traite des problèmes de qualité et de sécurité des arachides, principale culture de rente et principal produit d'exportation du pays. L'ITC soutient également les efforts de diversification de l'économie gambienne en développant les secteurs du sésame et de la noix de cajou.
Il a mis en place une stratégie pour le secteur des arachides en Gambie, où près de 70 % de la main-d'œuvre agricole travaille dans la culture, le traitement, la transformation et le commerce de ces produits. L'ITC a également aidé à la conception d'une stratégie pour le sésame, laquelle pourrait contribuer à la sécurité alimentaire ainsi que pour la noix de cajou qui fait l'objet d'une demande croissante de la part des consommateurs dans le monde.
Fondé par le CIR, un programme à multiples donateurs qui permet aux PMA de jouer un rôle plus actif dans le système commercial mondial, l'objectif ultime de ce projet est de générer des revenus ainsi que des emplois supplémentaires. Plus de 90 % des populations pauvres de Gambie travaillent dans le secteur agricole, essentiellement les femmes.
AMéLIORER LA VALORISATION ET LA qUALITé
Selon les fonctionnaires gambiens, malgré des prix élevés records, il faut travailler davantage pour continuer à améliorer la valorisation et la qualité des produits locaux. Le manque de conformité par rapport aux normes de qualité et de certification internationales implique que les produits gambiens sont généralement vendus comme nourriture pour oiseaux, à un prix sensiblement inférieur à celui des arachides qui répondent aux normes de consommation humaine.
« Les arachides comestibles peuvent coûter jusqu'à $E.-U. 2 480 la tonne, tandis que les produits alimentaires pour les oiseaux ne peuvent être vendus au maximum qu'à un tarif représentant [la moitié de ce chiffre] », explique Aboulie S. Khan, Secrétaire exécutif de l'ASPA. « C'est pourquoi je pense que nous tirons le bénéfice minimum des ventes d'arachides ».
Doper la valeur des arachides en Gambie
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Les réunions entre acheteurs et vendeurs ont augmenté le prix de vente perçu par les producteurs
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Résultats en matièRe de développement
Les problèmes de qualité concernent principalement l'aflatoxine, un cancérogène humain produit par les champignons proliférant sur des graines conservées en atmosphère chaude et humide. On estime les pertes des économies africaines liées à l'aflatoxine à $E.-U. 450 millions. À l'échelle nationale, l'aflatoxine est un problème majeur car les produits à base d'arachides sont la source de protéines et de graisse la plus importante pour les tranches les plus pauvres de la population. Une étude indiquait que 93 % des enfants de Gambie présentaient un niveau d'exposition à l'aflatoxine. Le marché des produits alimentaires pour les oiseaux présente également des risques dans la mesure où les normes de sécurité deviennent de plus en plus strictes.
Si la valorisation des produits locaux à travers la transformation à petite et moyenne échelle est essentielle pour développer l'infrastructure industrielle nationale et augmenter la valeur des exportations, les inquiétudes concernant l'aflatoxine font obstacle aux efforts visant à augmenter la transformation de produits à l'intérieur du pays.
Pour soutenir la relance du secteur des arachides, l'ITC a organisé en juillet 2013 une série d'études destinées aux parties prenantes du secteur en Gambie. Les visites d'usines d'arachides au Malawi et en Afrique du Sud portaient sur des techniques d'agriculture et d'après récolte optimisées, sur la logistique, la transformation et l'analyse de la qualité. Le Malawi a réussi à développer un marché de niche rentable en Europe. En Afrique du Sud,
la délégation a visité un laboratoire homologué ainsi que des installations de transformation dernier cri.
Les enseignements à tirer étaient évidents dès le premier jour. « Même lorsque nous sommes arrivés dans le champ, le petit fermier nous a parlé de l'aflatoxine. Je crois qu'être sensibilisé à la qualité est vraiment une bonne chose », déclare Modou Touray, Chargé de programmes du CIR au Ministère du commerce, de l'industrie, de l'intégration régionale et de l'emploi.
SURMONTER LES ObSTACLES TEChNIqUES
Pour surmonter les obstacles techniques qui freinent les exportations gambiennes d'arachides, de noix de cajou et de sésame, il est essentiel de mettre sur pied une infrastructure efficace pour ce qui concerne la qualité et les SPS. L'ITC a accompagné le Bureau gambien des normes pour finaliser et publier 10 normes nationales, dont une pour les arachides et une autre concernant l'hygiène alimentaire. Un manuel de contrôle qualité des arachides a indiqué la formation de 44 inspecteurs de contrôle qualité en 2013.
Des humidimètres et des kits de détection de l'aflatoxine ont été distribués aux opérateurs sur les chaînes d'approvisionnement, ce qui permet de mesurer le respect des normes sur le terrain. Les tarps distribués à l'Association nationale des agricultrices permettront d'améliorer la manutention du sésame après récolte.
Le programme extensif de renforcement des capacités a entraîné la fondation de 20 Écoles pratiques d'agriculture dans les secteurs des arachides, des noix de cajou et du sésame. L'initiative des Écoles pratiques d'agriculture a commencé en juillet 2013 avec la formation de cinq formateurs principaux dans chaque secteur. Ces formateurs principaux ont ensuite transmis leurs connaissances à 40 coformateurs dans chacun des trois secteurs. Fin 2013, 60 Écoles pratiques d'agriculture avaient été fondées à travers le pays.
“C'est la première fois dans l'histoire de l'industrie des arachides de la Gambie que les exploitants pouvaient négocier leurs propres tarifs.”
M. bai ibrahim Jobe, Coordinateur de projets au Ministère du commerce,
de l'industrie, de l'intégration régionale et de l'emploi, gambie
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40 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Les exploitants et les petits négociants du Kenya ont accès à un système de mise en correspondance commerciale par l'intermédiaire des téléphones mobiles, grâce au programme Trade at Hand de l'ITC. Le marché électronique Soko Hewani, qui signifie en swahili « supermarché en direct », a été lancé fin 2013. Plus de 100 exploitants et petits négociants s'y sont déjà inscrits.
« Soko Hewani fournit aux exploitants des informations pour qu'ils trouvent le meilleur marché et négocient des prix plus intéressants avec les intermédiaires ou les négociants au moment de la vente de leurs produits », explique Adrian Wekulo Mukhebi, Président de la Bourse kenyane des produits agricoles (KACE) et responsable du service.
Le système est disponible en swahili et en anglais et intègre une boîte vocale interactive, un système de paiement mobile, un réseau de diffusion par radio et des technologies Web. Ces réseaux connectent les différentes parties prenantes du secteur agroalimentaire dans le pays. Ce marché virtuel sert également de plateforme en ligne pour mettre en relation les entreprises. L'objectif est de faciliter les échanges au Kenya et, au-delà des frontières, avec l'Ouganda et la République-Unie de Tanzanie.
L'ITC a permis à la KACE de moderniser ses systèmes d'information, de renforcer son offre de services aux
exploitants et petits négociants et de développer un modèle d'affaires durable. « Ce projet a élevé notre plateforme pour lui permettre d'établir des connexions sur les marchés », a déclaré Mukhebi.
PUbLIER DES APPELS D'OFFRES à L'AIDE DES TéLéPhONES PORTAbLES
Les exploitants peuvent publier des appels d'offres par l'intermédiaire de leurs téléphones portables et ciblent ainsi les petits et gros acheteurs qui accèdent à une plateforme en ligne pour parcourir les différents produits proposés. Les cinq centres ruraux de ressources sur les marchés (MRC) de la KACE rassemblent les offres des exploitants agricoles affichés localement sur des tableaux réels et publiés en ligne sur le site Web de Soko Hewani. Les négociants peuvent acheter en gros, via les MRC ou directement auprès des exploitants.
Pour assurer la viabilité de Soko Hewani une fois le projet de l'ITC terminé, les exploitants et les petits négociants versent à la KACE une petite somme pour ce service, généralement en utilisant le service national de paiement mobile, baptisé mPesa. Les MRC facilitent les échanges entre les acheteurs et les vendeurs mais offrent également une gamme de services tels que le transport, les contrôles qualité et la consolidation des produits.
Les offres et appels d'offres les plus recherchés sont également diffusés par la radio Kenya Broadcasting Corporation (KBC). 120 utilisateurs participent déjà et 100 utilisateurs supplémentaires se sont inscrits au cours des premières semaines de l'année 2014.
CONçU POUR LA VIAbILITé
Avec l'aide de l'ITC et d'autres partenaires, des modèles et scénarios commerciaux ont été développés de manière à facturer l'accès au service pour tous les utilisateurs. L'utilisation répandue de mPesa assure la
“Soko Hewani fournit aux exploitants agricoles des informations pour leur permettre de trouver de meilleurs marchés et de négocier de meilleurs tarifs avec les intermédiaires ou les négociants.”
M. adrian Wekulo Mukhebi, Président de la bourse kényane des produits agricoles
Mettre en relation les agriculteurs et les petits négociants du Kenya
RAPPORT ANNUEL 2013 41
Résultats en matièRe de développement
viabilité de Soko Hewani en équilibrant correctement les coûts du système, les paiements versés par les exploitants et les petits négociants et la volonté de payer pour un service de mise en correspondance commerciale innovant.
« Auparavant nous n'exercions pas de contrôle sur le modèle d'affaires », explique Mukhebi. « À présent,
les profits, lorsqu'il y en a, sont directement versés à la KACE ».
La KACE et les MRC sont à présent équipés d'un système résistant et innovant qui associe une boîte vocale intégrée à faibles ressources à une plateforme de mise en correspondance commerciale basée sur l'Internet, sans oublier le système de paiement mPesa.
DIFFUSION à LA RADIO
La promotion du projet est assurée dans le pays par une émission hebdomadaire diffusée sur une radio nationale. La KACE, en partenariat avec la KBC, diffuse également les prix sur plusieurs marchandises et ce, six jours par semaine.
Les exploitants peuvent également poser des questions et obtenir des réponses en direct dans le cadre d'une émission hebdomadaire de 15 minutes qui leur est exclusivement consacrée. Les informations sont diffusées en anglais et en swahili. Dans la mesure où la KBC couvre l'ensemble du pays, elle a de nombreux auditeurs et touche même les petits exploitants agricoles.
« Grâce à des projets comme celui-ci, l'ITC remplit sa mission qui consiste à soutenir les micro et petites entreprises en renforçant la capacité de la KACE et des MRC à fournir des services qui stimulent les échanges et contribuent au développement économique », explique Raphaël Dard, gestionnaire de projet à l'ITC.
Si Soko Hewani n'en est qu'à ses débuts, le service d'alerte SMS relatif aux marchés Trade at Hand lancé au Burkina Faso en 2008 a informé plus de 6 000 entrepreneurs par SMS. So
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Centres ruraux de ressources sur les marchés (MRC)
Tableaux des MRCSite web de Soko Hewani
Les petits agriculteurs, en particulier dans les zones reculées, n'ont pas accès au marché et doivent souvent accepter des prix bas imposés par les acheteurs.
1 Dorénavant, avec Soko Hewani (« supermarché en direct » en swahili), les agriculteurs peuvent publier leurs offres grâce à un simple appel téléphonique basé sur un serveur vocal interactif (SVI).
2 Les Centres ruraux de ressources sur les marchés (MRC) compilent les offres des agriculteurs et fournissent des services logistiques.
3 Les offres des agriculteurs sont affichées localement sur les tableaux des MRC et en ligne sur le site Soko Hewani.
4 Les acheteurs peuvent acheter les offres des agriculteurs en gros via les MRC ou directement auprès de chaque agriculteur.
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figuRE 6 Le système kényan de mise en correspondance commerciale en bref
42 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats en matièRe de développement
Afin d'enraciner un commerce œuvrant en faveur du bien public, l'ITC dépend d'un réseau d'IAC qui sont d'une part bénéficiaires du travail de l'ITC et d'autre part partenaires d'application. Ce faisant, ils viabilisent les résultats positifs des initiatives au-delà des limites inhérentes aux projets temporaires. En tant qu'organisations locales, les IAC ont une vision d'une valeur inestimable sur les problèmes réels auxquels est confronté le secteur privé et sont mieux placées pour identifier les solutions les plus efficaces.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� 140 IAC ont vu leur travail renforcé en tant qu'agents multiplicateurs des initiatives de l'ITC visant à proposer des solutions personnalisées ;
�� 81 propositions des IAC ont été présentées aux décideurs politiques dans le but d'améliorer l'environnement d'affaires des PME.
figuRE 7 Renforcer les IAC pour leur permettre de façonner un environnement commercial propice aux PME
Les IAC ont amélioré leur classement sur le dispositif d'analyse comparative des institutions d'appui au commerce de l'ITC
Propositions politiques ayant été présentées aux autorités compétentes par les IAC
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Résultats en matièRe de développement
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OUTILS DESTINéS AUx IAC
Une série de biens publics mondiaux de l'ITC a été spécialement conçue pour faciliter l'amélioration de la performance des IAC. L'outil le plus efficace de l'ITC pour les IAC est la Plateforme d'analyse comparative des IAC qui aide les organisations à identifier leurs points forts et leurs points faibles par rapport aux normes sectorielles, grâce à des autoévaluations, des forums d'échange et une bibliothèque reprenant les bonnes pratiques. En 2013, 12 évaluations accompagnées ont été réalisées avec les IAC partenaires de huit pays : Barbade, Burkina Faso, République dominicaine, Maroc, Sierra Leone, Trinité-et-Tobago, Viet Nam et Zimbabwe.
On estime que 50 % des organisations évaluées depuis le lancement de la plateforme en 2012 ont utilisé le programme d'analyse comparative afin de lancer des plans d'amélioration de la performance. Parmi elles, la moitié s'adresse aux IAC en tant que prestataire de services.
CIbLER PLUS D'ENTREPRISES GRâCE AUx IAC
Dans certains cas, les IAC gagnent en crédibilité à travers l'octroi de licences. En 2013, l'ITC a aidé les IAC à renforcer leurs services proposés aux PME dans les domaines de l'accès au financement, de la gestion de la chaîne d'approvisionnement et du droit des affaires et du commerce.
Les PME de plusieurs pays africains possèdent désormais une meilleure compréhension des modèles et pratiques de contrats internationaux ainsi que des mécanismes de paiement. En Zambie, à travers l'initiative dite Unité d'action des Nations Unies, l'ITC a travaillé avec un groupe d'IAC pour développer et mettre en œuvre des solutions de financement respectueuses de l'environnement, dites de « financement vert », à destination des micro, petites et moyennes entreprises (MPME). Suite à la crise financière mondiale et face au spectre d'un nouveau choc pétrolier, le financement vert (c'est-à-dire le financement de projets d'énergie durable) est apparu comme une manière de créer une économie mondiale plus durable. Aux premiers stades de cette initiative, les institutions financières ont amélioré leur compréhension des principes du financement vert à travers des directives et des formations.
Le système d'apprentissage modulaire de l'ITC en gestion de la chaîne d'approvisionnement (MLS-SCM) a été redéfini en 2013 de manière à correspondre aux besoins des PME basées dans les pays en développement. En 2013, en travaillant avec les IAC partenaires, le programme a permis à 913 sociétés d'être prêtes à l'exportation. En coopération avec le Conseil chinois de la promotion du commerce international, l'ITC a aidé au développement d'un réseau de conseillers d'affaires compétents chargés de guider les PME chinoises dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies commerciales internationales. Suite à l'extension du Programme de conseillers commerciaux agréés (CTAP) en Chine, les experts locaux du programme sont en train de former d'autres conseillers CTAP. Ces conseillers constituent un réseau qui forme les PME chinoises à la compétitivité internationale. La Chine a créé un Centre national de développement de la gestion des exportations afin de concevoir et de proposer des programmes de renforcement des capacités en matière de gestion des exportations en faisant appel aux méthodes de compétitivité des exportateurs proposées par l'ITC.
AMéLIORER LA PERFORMANCE DES IAC à TRAVERS DES SOLUTIONS PERSONNALISéES
Des solutions personnalisées sont souvent nécessaires pour améliorer la performance des IAC de manière à mieux appréhender l'environnement dans lequel elles opèrent. Le renforcement des IAC est une composante de l'ensemble des programmes majeurs de l'ITC, notamment ceux qui travaillent à l'intégration des PME des pays en développement dans les chaînes de valeur mondiales. Parallèlement, certaines initiatives de l'ITC se focalisent exclusivement sur le renforcement des institutions pour leur permettre de mieux servir leurs clients, c'est-à-dire les PME.
L'ITC a travaillé avec les IAC au Kenya et en République-Unie de Tanzanie pour renforcer les services qu'elles apportent aux PME exportatrices dans le domaine de l'emballage et de l'étiquetage. En 2013, l'ITC a collaboré avec
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44 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Grâce à l'aide de l'ITC, le Fiji Crop and Livestock Council (FCLC) a pu bénéficier en 2013 de différents avantages dont l'accès à du matériel agricole détaxé, des réductions sur les engrais et des tarifs douaniers temporaires sur les importations de lard. Le FCLC est une IAC qui cherche à promouvoir la diversification économique en développant les entreprises qui complètent la culture de la canne à sucre par d'autres activités et en diversifiant la production et les exportations. En 2012, l'ITC a lancé son projet stratégique de développement sectoriel pour soutenir les exploitants et les entreprises agroalimentaires dans la diversification et le développement de nouveaux marchés.
« La pression que nous avons réussi à exercer a largement dépassé nos attentes dans la mesure où les changements politiques se sont produits plus tôt que prévu », explique Lavinia Kaumaitotoya, Administrateur du FCLC. Il est possible de réaliser la sécurité alimentaire et la croissance des exportations si les exploitants agricoles plantent les bonnes variétés et augmentent le volume des cultures de bonne qualité mises sur le marché. Pour l'exploitant, une meilleure efficacité entraîne une augmentation des revenus.
L'une de ces réformes politiques (l'introduction de tarifs douaniers temporaires sur le lard importé) permettra aux entreprises fidjiennes du secteur de se restructurer et d'améliorer leur compétitivité.
Le pays possède des terres arables et un climat tropical adaptés à la culture de la canne à sucre. D'autres plantes sont également cultivées pour compléter les revenus des exploitants. Ces produits sont principalement vendus sur les marchés locaux mais pour fournir les hôtels, les restaurants et les supermarchés, et passer aux exportations, ils doivent respecter les normes de sécurité prévues par le Fiji Food Act.
Les produits locaux sont confrontés à une rude concurrence internationale en raison d'autres facteurs comme l'inefficacité des pratiques agricoles et du contrôle qualité. Si ces domaines s'améliorent, les perspectives commerciales des Fidji s'élargiront suite à la signature en 2013 de nouveaux contrats portant sur les protocoles commerciaux inter-insulaires pour les produits alimentaires du Pacifique, et une demande accrue en produits alimentaires frais et transformés provenant de l'Asie de l'Est et de la côte ouest des États-Unis d'Amérique.
SOUTENIR LES ExPLOITANTS AGRICOLES
Pour promouvoir la sensibilisation des procédures d'importation de nouvelles espèces d'intérêt agricole, le FCLC a publié en 2013 des informations sur les variétés de semences autorisées et les fournisseurs agréés. Il a également produit une brochure présentant 38 entreprises agroalimentaires fidjiennes afin de promouvoir la capacité d'exportation du pays.
L'ITC et le FCLC ont également créé un manuel de gestion agricole et forment actuellement une équipe de conseillers en gestion financière pour aider les fermiers à améliorer leur efficacité, les guider sur la planification de leur activité et rédiger des plans d'affaires dans le cadre des demandes d'allocations ou de prêts.
“Les exploitants peuvent faire la différence en matière de coûts et de revenus lorsqu'ils cultivent différents produits et investissent dans des intrants tels que les engrais et les systèmes d'irrigation.”
M. Simon Cole, Président, fiji Crop and livestock Council
Soutenir les exploitants agricoles et les entreprises agroalimentaires fidjiens
RAPPORT ANNUEL 2013 45
Résultats en matièRe de développement
DES VICTOIRES DèS LE DébUT
Dans le cas d'un projet pilote, l'ITC a fondé cinq groupes d'exploitants agricoles associés à des entreprises de marketing en vue de développer des partenariats commerciaux. Il a également mis en relation un groupe de cinq cultivateurs de gingembre dans le village de Burenitu avec une société locale de marketing, Deans Marketing, pour leur permettre d'exporter leurs produits en Nouvelle-Zélande.
L'entreprise Local Fruits and Vegies de Sima, basée dans la ville de Nadi, est également un exemple de réussite. Avec l'aide de l'ITC qui lui a permis de répondre aux exigences de sécurité alimentaire et d'obtenir des financements, la société approvisionne désormais les compagnies aériennes via les services d'aérogares de l'aéroport international de Nadi. Sima s'apprête à construire également un nouveau site de conditionnement pour améliorer la continuité ainsi que la qualité.
« Tout va très bien », confie la gérante, Sima Deo. « J'approvisionne en produits locaux les services de restauration de tous les vols au départ de Nadi ».
« Les exploitants peuvent faire la différence en matière de coûts et de revenus lorsqu'ils cultivent différents produits et investissent dans des intrants tels que les engrais et les systèmes d'irrigation. Ils sont également à même de se fixer des objectifs », explique Simon Cole, Président du FCLC.
L'ITC forme actuellement les inspecteurs du Ministère de la santé pour soutenir une série d'ateliers lancés en vue d'améliorer les conditions sanitaires sur les marchés locaux. Il aide également les entreprises à mettre en place des systèmes de sécurité alimentaire et d'analyse des risques aux points critiques.
« Notre activité agricole a évolué en bénéficiant d'une meilleure documentation. Nous disposons à présent d'une meilleure planification quotidienne et de meilleures normes en matière d'hygiène », ajoute Sashi Lata, directrice de Nadi Bay Herbs.
“Notre activité agricole a évolué en bénéficiant d'une meilleure documentation. Nous disposons à présent d'une meilleure planification quotidienne et de meilleures normes en matière d'hygiène.”
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46 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Joseph Mayanja compte sur la récolte de son exploitation de café pour couvrir les besoins de sa famille. À 71 ans, ce fermier ougandais de Masaka est le père de 13 enfants et son exploitation de café de près d'un hectare lui fournit les moyens de subsistance.
Il témoigne : « Nous avons eu de la peine à payer les frais scolaires, mais nous gardons espoir. Avant, quand nous ne produisions pas assez de café, nous n'avions même pas assez pour entretenir notre logement. Mais maintenant, c'est rentable. »
Les grains que M. Mayanja récolte aujourd'hui sont « plus gros et plus lourds » que ceux qu'il cultivait avant de bénéficier d'une formation de la part de l'Union nationale des agroentreprises et entreprises caféicoles (NUCAFE). La formation fait partie du projet de café ougandais du Fonds d'affectation spéciale des Pays-Bas (NTF) Phase II et a été conçu avec le Centre néerlandais de promotion des importations en provenance des pays en développement.
Grâce aux sessions de formation, Mayanja a appris à tailler les plants de café, à utiliser de l'engrais, à cueillir les grains d'une manière qui préserve les branches, à sécher les grains sur des bâches propres, et à les stocker de manière adaptée avant de les envoyer pour être transformés. Cela a permis d'obtenir des grains de meilleure qualité qui peuvent être vendus quatre fois plus cher qu'auparavant.
« Notre modèle de propriété foncière des exploitants nous a permis de passer la vitesse supérieure dans la chaîne de valeur du café », explique Joseph Nkandu, Directeur exécutif de NUCAFE. « Les fermiers ont évolué en passant de la vente d'un café primaire vers un café de meilleure valeur ajoutée. [Cela consiste] à renforcer les capacités des fermiers, et à ne pas vivre d'aumônes. »
Avant de coopérer avec NUCAFE, M. Mayanja vendait ses sacs de café non transformé de 60 kg à 1 000 Shillings ougandais ($E.-U. 0,40) le kilo. À présent, il vend un sac
de 40 kilos de café transformé à 4 350 Shillings ougandais, soit $E.-U. 1,73 le kilo. Il fait partie des plus de 5 000 fermiers qui ont bénéficié du projet pour le café en 2013. Ils ont reçu une formation sur la vérification du Code de conduite 4C, la norme de durabilité de référence dans le secteur du café.
M. Mayanja gagne à présent suffisamment pour payer les frais de scolarité, les soins médicaux et les besoins du foyer, y compris pour les grandes occasions (les mariages par exemple). Et pour la première fois, il possède un compte en banque. Pour rester dans les chiffres noirs, M. Mayanja a élaboré un plan sur cinq ans avec une liste d'objectifs, notamment l'achat d'un ordinateur pour enregistrer ses transactions, la construction d'un grand entrepôt de café, l'acquisition d'une pompe à eau pour l'irrigation et l'investissement dans une trousse d'analyse du sol.
L'AGRICULTURE EN TANT qU'ENTREPRISE
« Ils sont en train de transformer leur activité agricole en entreprise », explique Kakooza Hassan, Responsable commercial au Centre du café de Masaka. « Ils deviennent des fermiers qui cherchent à réaliser des profits, et qui font la différence entre dépenses et revenus, parce qu'ils savent maintenant tenir une comptabilité. »
“Les fermiers ont évolué de la vente de café primaire vers un café de meilleure valeur ajoutée. [Cela consiste] à renforcer les capacités des fermiers, et à ne pas vivre d'aumônes.”
M. Joseph nkandu, directeur exécutif de nuCafE
Améliorer les conditions de vie en Ouganda avec un meilleur café
RAPPORT ANNUEL 2013 47
Résultats en matièRe de développement
Pour David Muwonge, Directeur exécutif adjoint de NUCAFE, l'accès aux financements a été l'une des principales avancées. Les conseillers financiers indépendants formés par l'ITC ont travaillé avec 40 associations d'agriculteurs, représentant près de 8 000 exploitations agricoles, pour développer des plans d'affaires à présenter aux banques locales. Quinze associations ont pu obtenir un crédit à répartir sur les saisons de plantation du café.
Une des associations de fermiers, qui fait partie du Centre du café de Masaka, a obtenu un prêt de 22 millions de Shillings ougandais en 2011 ($E.-U. 8 878 millions), puis un prêt de 40 millions de Shillings en 2012, et 75 millions de Shillings ougandais en 2013. D'après M. Muwonge, le montant du prêt prévu pour 2014 est de 100 millions de Shillings ougandais. Il précise qu' « il ne s'agit pas seulement d'un accès au financement mais aussi d'une croissance du volume des fonds auxquels ils ont accès de la part de banques ».
L'obtention de prêts comme celui-ci permet à NUCAFE d'offrir aux fermiers des avances de paiement en liquide pour qu'ils n'aient plus à compter sur les négociants ou les intermédiaires pour acheter leurs grains de café à bas prix.
AUGMENTER LES PRIx ET LES VENTES
Dans la mesure où les associations de fermiers ont à présent accès aux financements, les fermiers ont davantage intérêt à adhérer et à travailler avec les autres fermiers pour vendre collectivement leurs grains à de meilleurs prix. Ils utilisent également l'expertise de NUCAFE en marketing et image de marque pour augmenter les ventes de café.
Le nombre d'associations de fermiers a augmenté, passant de moins de 125 avant le projet à 155 à la fin du projet (mars 2013). Depuis lors, le nombre d'associations a encore augmenté pour atteindre aujourd'hui 165.
Au début du projet, NUCAFE avait un gros acheteur de café, Caffè River en Italie. À la fin du projet, l'association vendait à six acheteurs différents. Aujourd'hui, 12 compagnies de café réparties dans le monde entier achètent leur café auprès de NUCAFE.
L'objectif du projet était de renforcer les capacités de NUCAFE à former et à soutenir les fermiers pour qu'ils deviennent des entrepreneurs et exportateurs autonomes. L'Ouganda est désormais passé devant l'Éthiopie et devient le premier exportateur de café en Afrique. Le secteur emploie directement 3,5 millions de personnes.
James Kizito-Mayanja, Responsable de l'Information auprès de l'Autorité ougandaise de développement du café explique que « le café est une culture stratégique. Une fois qu'on a donné aux exploitants les moyens d'être autonomes, on peut doter d'autonomie le pays tout entier. C'est une intervention qui va améliorer l'économie de l'Ouganda pendant longtemps, et à terme, réduire son niveau de pauvreté. »
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Augmentation du prix du café suiteau partenariat avec NUCAFE
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cadre de gestion axée sur les résultats ainsi qu'une stratégie répartie sur cinq ans. L'organisation a amélioré ses compétences en matière de développement de documents relatifs aux politiques commerciales et a mené l'élaboration de trois stratégies d'exportation pour des secteurs à fort potentiel, lesquelles ont été intégrées à la Stratégie nationale d'exportation (SNE). Les PME palestiniennes bénéficient d'un meilleur accès aux services de PalTrade grâce à un site Internet mis à niveau. Elles jouissent également de services de conseils commerciaux renforcés car l'offre de compétitivité des exportateurs de PalTrade ainsi que ses services de renseignements relatifs au commerce et aux marchés ont été améliorés.
En 2013, l'ITC a travaillé avec les IAC du couloir nord du Pérou pour bâtir un réseau de services et renforcer leur soutien aux PME locales. Sept IAC clés ont introduit les plans d'amélioration de l'offre de services développés en commun dans le cadre de cette initiative. Fondé avec succès, le réseau d'IAC du couloir nord offre désormais des services de développement commercial pour les entreprises de la région, avec 17 experts régionaux dans les domaines spécialisés de l'ATLC. Avec la réussite de ce programme, l'ITC est en train d'examiner la faisabilité d'une initiative de suivi dans d'autres régions du Pérou.
L'ITC soutient également les gouvernements des PMA et les unités nationales de mise en œuvre du CIR en vue de développer des projets d'Aide pour le commerce financés par le CIR. En 2013, l'ITC a apporté son soutien en matière de développement de projets à 13 PMA dans le cadre du CIR. Six de ces pays2 ont déjà obtenu le financement de leurs projets.
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l'Organisation de développement des petites industries tanzaniennes (SIDO) pour améliorer les compétences des agents de développement technique et commercial de la SIDO. L'ITC et la SIDO ont également coopéré avec des directeurs du secteur privé sudafricain du conditionnement et de la fabrication à flux tendus en les formant et en les exposant aux bonnes pratiques. Suite à cette initiative de renforcement des capacités, le personnel de la SIDO a formé 18 PME en vue d'améliorer la qualité de l'emballage des produits, permettant ainsi de réduire les déchets et d'augmenter leur efficacité.
En 2012 et 2013, le Programme destiné aux dirigeants commerciaux a renforcé les compétences de jeunes professionnels de l'assistance technique liée au commerce (ATLC) travaillant dans les IAC de pays en développement dans le domaine de la politique d'affaires et de commerce. Suite à cette initiative, le Gouvernement du Samoa a introduit un programme de consultation avec le secteur privé pour informer sur sa politique commerciale et ses négociations, ce qui a généré une meilleure adhésion de ce même secteur. Une stagiaire ougandaise a appliqué les compétences qu'elle avait obtenues lors du programme pour mener une grande étude sur le café de spécialité et guider les activités de promotion de l'association du secteur du café.
Le gouvernement de Namibie et le secteur privé du pays tirent profit des nouvelles compétences en matière d'analyse de marché d'un stagiaire namibien pour personnaliser leurs études sur les opportunités commerciales destinés aux entreprises namibiennes qui prospectent des marchés cibles.
En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'ITC travaille avec le Centre du commerce palestinien (PalTrade) en vue d'améliorer les services qu'il propose aux entreprises palestiniennes. En 2013, avec le soutien de l'ITC, PalTrade a développé un
2 Le Bénin, le Burkina Faso, les Comores, la Guinée, le Népal et le Tchad ont obtenu des financements ; parmi les autres PMA soutenus figurent le Burundi, la Guinée-Bissau, le Libéria, Madagascar, le Malawi, le Sénégal et l'Ouganda.
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Promouvoir et rationaliser le commerce vert et sans exclusive
La croissance du commerce ne crée pas nécessairement à elle seule les conditions du développement humain. La viabilité doit être intégrée au commerce pour optimiser les effets positifs et réduire au minimum les retombées négatives. L'ITC travaille activement avec les pays en développement et les économies en transition pour intégrer des objectifs de développement humain aux projets. En 2013, l'ITC s'est focalisé sur les femmes et le commerce, les communautés en proie à la pauvreté et l'environnement.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� 100 % d'augmentation du financement de la Phase II du Programme Femmes et commerce comparé à la Phase I ;
�� 1 200 postes créés ou maintenus dans le cadre de l'initiative Mode éthique ;
�� 16,5 % d'augmentation des revenus des entreprises artisanales participant au programme mené par l'ITC au Viet Nam.
50 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
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FEMMES ET COMMERCE
La première phase du Programme Femmes et commerce de l'ITC, axée sur l'émancipation économique des femmes à travers le commerce, a touché à sa fin au premier trimestre 2013. Le programme a permis les réalisations suivantes :
�� connecter les sociétés dirigées par des femmes aux chaînes d'approvisionnement des entreprises ;
�� fournir des programmes de développement des exportations pour les femmes entrepreneurs par l'intermédiaire des IAC ;
�� sensibiliser les décideurs politiques aux possibilités d'intégration des femmes dans les chaînes d'approvisionnement par l'intermédiaire des marchés publics.
Mettre en relation les entreprises dirigées par des femmes avec les acheteurs internationaux
Dans le cadre de la Plateforme mondiale d'action pour l'approvisionnement auprès des fournisseurs et prestataires femmes, plusieurs réunions de groupes de mentorat d'acheteurs (BMG) se sont tenues en 2013 pour mettre en relation les acheteurs et les vendeurs. De nouvelles relations commerciales ont vu le jour par l'intermédiaire des BMG dans le secteur informatique (réunion organisée à Bangalore, Inde) et dans le secteur de l'habillement et du textile (réunion organisée à Londres, Royaume-Uni).
Intégration d'une politique de lutte contre les inégalités entre les sexes à l'ITC
L'ITC s'engage à lutter contre les inégalités entre les sexes. À partir de 2014, l'ITC devra rendre des comptes des résultats obtenus par rapport aux objectifs et aux indicateurs de répartition entre les sexes au sein de son modèle de résultats institutionnels. En 2013, l'ITC a entièrement intégré ces objectifs dans ses systèmes de planification et de performance. Un audit portant sur la parité hommes-femmes des projets de l'ITC indiquait une augmentation de 17 % du nombre de projets conçus et mis en œuvre par des femmes.
LES COMMUNAUTéS PAUVRES ET LE COMMERCE
L'approche de l'ITC pour réduire la pauvreté consiste à permettre aux communautés pauvres de saisir leur chance sur les marchés internationaux. En 2013, l'ITC a poursuivi son travail avec les communautés pauvres d'Afrique et d'Asie du Sud-Est.
Pendant plusieurs années, l'ITC a travaillé avec les communautés du Cambodge pour améliorer, développer et commercialiser les produits à base de soie. Depuis 2012, l'ITC met en œuvre le projet Valorisation de la soie dans le cadre du Programme de diversification et d'expansion des exportations du Cambodge. En 2013, suite à cette initiative, les exportateurs cambodgiens de soie fabriquée main et à valeur ajoutée ont amélioré leurs gammes de produits en fonction des exigences du marché et des tendances de la mode et ont développé l'image de marque de leur entreprise. Ces entreprises ont reçu des commandes de 23 acheteurs et conclu des ventes directes de bijoux en soie, d'accessoires de mode et d'écharpes suite à leur participation à l'un des plus grands salons internationaux, l'Artisan Resource New York NOW 2013.
En République populaire démocratique lao, l'ITC travaille avec les communautés de la région de Luang Prabang pour relier les secteurs de l'agriculture et de l'artisanat aux marchés du tourisme durable (voir l'étude de cas à la page 54).
Le programme-cadre Unité d'action des Nations Unies au Viet Nam, mené et coordonné par l'ITC, met en relation les communautés pauvres avec les marchés à forte valeur de l'artisanat et du petit mobilier, ce qui produit des résultats concrets en termes d'augmentation des revenus et de réduction de la pauvreté. En 2013, les entreprises et les IAC participant à ce programme ont amélioré leurs compétences en matière de commerce électronique, de participation aux salons, d'étude de marché et de négociations commerciales. Les revenus des entreprises artisanales participant au projet ont augmenté de 16,5 % comparé aux 9,2 % du groupe témoin d'entreprises similaires n'ayant pas bénéficié de l'aide de l'ITC.
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Grâce à l'initiative Mode éthique de l'ITC, les communautés défavorisées de l'Afrique de l'Est et de l'Ouest font partie intégrante de la chaîne de valeur mondiale des grandes marques internationales de la mode. L'initiative Mode éthique de l'Afrique de l'Est est basée au Kenya. L'initiative Mode éthique de l'Afrique de l'Ouest opère depuis le Burkina Faso, le Ghana et le Mali. Une évaluation indépendante de l'initiative Mode éthique de l'ITC a approuvé son programme de travail, a recommandé son renforcement ainsi que son expansion en 2014 et au-delà (voir l'étude de cas de la page 52).
LE COMMERCE VERT
L'ITC aide les PME et les IAC situées dans les pays en développement à mieux étudier les perspectives et les défis liés à la demande accrue des marchés en faveur de la viabilité environnementale. La plus grande partie du travail de l'ITC axé sur l'économie verte se déroule dans le cadre du Programme sur le commerce et l'environnement de l'ITC. En 2013, l'ITC :
�� a continué de promouvoir le commerce vert via les biens publics mondiaux respectueux de l'environnement ;
�� a travaillé avec le secteur privé dans plusieurs pays pour développer le commerce de produits issus de l'agriculture biologique et de la biodiversité et a établi des normes carbone pour les produits agricoles ;
�� a joué un rôle important de conseiller pour s'assurer que la politique des gouvernements soit favorable au commerce vert.
Des biens publics mondiaux respectueux de l'environnement
L'ITC continue d'améliorer la transparence du commerce vert par le biais de ses biens publics mondiaux axés sur les normes de durabilité et la biodiversité. Grâce à la plateforme en ligne Standards Map de normes volontaires privées, les entrepreneurs et les IAC des pays en développement sont à même de comparer et d'établir les contrastes entre les normes de viabilité proposées par les structures de gouvernance, les systèmes et les exigences de certification.
Cet outil permet aux PME d'augmenter leurs exportations de produits durables. Le nombre de normes disponibles sur cet outil a augmenté, passant de 94 en 2012 à 123 en 2013.
En 2013, des formations ont été assurées pour les entreprises et les IAC à travers 11 programmes en Afrique et en Asie. Ainsi, les entreprises qui ont participé sont capables de prendre de meilleures décisions par rapport au respect des normes de viabilité et les IAC sont mieux préparées pour conseiller leurs clients sur ces normes et exigences.
Suite au rapport effectué par l'ITC en 2012 sur le commerce des peaux de python en Asie du Sud-Est, l'ITC a conclu un partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature et Kering, une holding internationale de produits de luxe, afin d'améliorer l'approvisionnement à long terme.
Les publications suivantes ont été réalisées au cours de l'exercice biennal 2012-2013 dans le cadre du Programme Commerce et environnement :
�� analyse de marché de trois ingrédients naturels péruviens
�� Le commerce de peaux de pythons en asie du Sud-est
�� Le changement climatique et l'industrie du café
�� Le conditionnement des produits alimentaires biologiques
�� Le marché nord-américain des produits naturels : ouvertures pour les produits andins et africains
�� normes d'empreinte carbone des produits agricoles
Faire croître le commerce vert à travers le développement sectoriel
Au Kenya, les partenaires de l'ITC ont travaillé avec les IAC locales pour aider les coopératives et les autres producteurs à répondre aux normes carbone et aux besoins en viabilité des marchés cibles. En 2013, la Chinga Tea Factory, approvisionnée par 9 000 petits exploitants, a développé une stratégie de lutte contre le changement climatique en appliquant les enseignements tirés des formations dispensées par l'ITC. Suite à ces efforts, l'Africa Fairtrade
page 56
52 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Un vendredi après-midi de décembre 2013, Josephine Nikiema et 30 de ses collègues étaient occupées à tisser à Possomtenga, dans une région rurale du Burkina Faso. Leur travail, faisant partie d'une commande de 3 500 mètres de tissu, la plus grosse qu'elles n'aient jamais eue à honorer, allait passer par un contrôle qualité avant d'être envoyée à un acheteur en Italie.
Cette commande a en réalité été passée par la créatrice Stella Jean, « l'un des noms les plus en vue de la saison et l'une des étoiles naissantes de la mode italienne », peut-on lire dans le magazine Vogue. Comme d'autres créatrices célèbres, de Vivienne Westwood à Stella McCartney, Jean travaille dans le cadre de l'initiative Mode éthique de l'ITC pour s'approvisionner en matériaux auprès des communautés défavorisées d'Afrique et intégrer dans sa ligne de production un héritage de tissage artisanal vieux de plusieurs siècles.
Suite aux opérations réussies au Kenya et en Ouganda depuis 2009 et au Ghana en 2012, l'initiative s'est étendue au Burkina Faso en 2013. Au Burkina Faso, l'ITC travaille avec 600 femmes pour établir des liens plus durables de manière à connecter le pays riche en coton et en traditions de tissage à l'industrie de la mode.
UN NOUVEL ESPOIR EST Né DANS LES COMMUNAUTéS
« Un nouvel espoir est né en moi et dans ma communauté », explique Nikiema, mère de trois enfants et principale source de revenus de la famille. Elle travaille pour l'Association des tisserandes de Possomtenga. Au même titre que les autres tisserandes de l'association, Nikiema était ravie de voir les vidéos de ses textiles utilisés pour les produits de haute couture si recherchés par les femmes en Europe.
« J'ai gagné en respect et en confiance. La formation a renforcé mes compétences professionnelles », explique Nikiema qui a appris à tisser de nouveaux modèles sur des métiers plus grands, plus adaptés aux exigences internationales de l'industrie de la mode.
Cette initiative fournit du travail pour les communautés marginalisées. Depuis son lancement, 7 000 personnes dans quatre pays (dont 90 % de femmes) ont bénéficié de formations et d'une assistance technique. Les revenus réguliers permettent aux femmes de prendre confiance, de gagner le respect et de transformer sensiblement la vie de leurs enfants, de leur famille et de leurs communautés.
En 2012, un nouveau marché pour les textiles éthiques du Burkina Faso a été lancé. Pour élargir et diversifier sa base de clients conscients des tendances, la société japonaise United Arrows a lancé un nouveau label, Tege, dédié à la mode et aux articles ménagers responsables. Avec le lancement de sa collection printemps-été 2014, Tege United Arrows collaborera avec les artisans du Burkina Faso pour les textiles et avec les communautés de l'initiative Mode éthique au Kenya pour les articles de détail.
« Cette coopération entre Mode éthique au Burkina Faso et le label Tege au Kenya reflète les objectifs de l'initiative visant à construire des chaînes de valeur régionales pour mieux mettre en relation les microproducteurs travaillant normalement dans l'économie informelle avec l'industrie de la mode à l'intérieur et au-delà des frontières de l'Afrique », explique Simone Cipriani, Conseiller technique principal de l'initiative Mode éthique de l'ITC.
“Un nouvel espoir est né en moi et dans ma communauté. J'ai gagné plus de respect et de confiance.” Mme Josephine nikiema, tisserande à Possomtenga au burkina faso
La mode éthique se développe en Afrique de l'Ouest
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LA CRéATION DE MODE AU GhANA
Au Ghana, l'initiative implique huit créateurs en plein essor en les orientant vers les demandes de l'industrie internationale de la mode et en les présentant aux marchés afin de créer des opportunités d'emploi orientées vers les exportations. Fondé en 2012, le pôle d'Accra a été élargi en 2013 pour évaluer les opportunités éventuelles dans le secteur manufacturier et construire des chaînes de valeur dans la mode éthique.
Dans le cadre du programme de formation de l'initiative, qui va de la conception à la production en passant par le marketing, des jeunes créateurs ont assisté en 2013 à des salons internationaux sur la mode et bénéficier de formations de la part d'experts renommés dans le secteur tels que Franca Sozzani, Rédactrice en chef de Vogue Italie.
« Ils nous ont permis de comprendre que l'Afrique avait sa place dans l'avenir de la mode », explique le créateur Emmanuel King Arthur. « Cela m'a fait comprendre l'impact que je pouvais avoir sur les gens en allant chercher les différents éléments de ma collection en Afrique ».
La Mode éthique travaille actuellement avec 24 partenaires de l'industrie de la mode, notamment la société australienne sass & bide, Christie Brown (un label « Fabriqué au Ghana »), les grands magasins japonais Isetan et Takashimaya, la société suisse Manor, les marques de luxe italiennes Marni et Carmina Campus ainsi que la boutique de création finlandaise Mifuko.
CRéER DES LIENS DURAbLES SUR LES MARChéS AU KENyA
Les produits kényans issus de l'initiative Mode éthique ont été multipliés par près de six en passant de 16 000 unités en 2012 pour atteindre 94 600 en 2013. Pour refléter les mesures de renforcement des capacités de l'ITC, les 1 200 personnes employées à plein temps par Ethical Fashion Africa Ltd, le pôle de Nairobi, ont été en mesure d'augmenter sensiblement leur production.
Une enquête sur 10 groupes de consultation, comprenant un groupe témoin et menée en mars 2013 dans le cadre d'une évaluation indépendante, a révélé que 75 % des bénéficiaires avaient pu mettre de l'argent de côté et augmenté leurs revenus mensuels de 23,5 %. Les résultats de l'enquête indiquent que 84 % des artisans ont confirmé que leurs familles bénéficiaient d'un meilleur régime alimentaire composé de produits alimentaires frais et 39 % étaient en mesure de dépenser plus d'argent en soins de santé.
Cette initiative favorisait également l'intégration financière : 53 % des bénéficiaires possèdent un compte en banque tandis qu'ils n'étaient que 35 % dans le groupe témoin. « C'est vital. Les analyses de la Banque mondiale confirment que l'accès aux services financiers est l'une des conditions les plus importantes pour surmonter la pauvreté », a expliqué Cipriani. « Les épargnes des communautés défavorisées peuvent être un facteur déterminant entre le simple fait de survivre et le fait de se développer ».
“[Le projet] m'a fait comprendre l'impact que je pouvais avoir sur les gens en allant chercher les différents éléments de ma collection en Afrique.”
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54 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Ce fut une année de transformation pour Singthong Keovilayphet, une tisserande de coton traditionnel qui vit dans la province de Luang Prabang en République démocratique populaire lao. Le label « Fait main à Luang Prabang », un projet initié par l'ITC avec des organismes des Nations Unies, a augmenté les revenus de Singthong de 80 % et et améliore la vie de plus d'un millier de familles de producteurs dans toute la province.
« Avant, je ne savais pas où vendre mes produits. Maintenant, je suis directement connectée aux acheteurs et ils connaissent la valeur de mes produits faits mains », explique Singthong. Je gagnais auparavant environ $E.-U. 1 000 par an. J'ai pu gagner $E.-U. 8 700 en 2013. Je suis devenue un modèle pour les autres tisserands du village. »
Site inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, la province de Luang Prabang est l'une des principales destinations touristiques du pays. Le tourisme durable est une partie de la stratégie du gouvernement pour améliorer le niveau de vie. La mise en relation du commerce avec l'industrie du tourisme florissante du pays est une des clefs pour sortir le Laos de la pauvreté.
Singthong fait partie des 3 000 tisserands qui vivent dans la province. Elle vit à Ban Na Yang, un village reculé, qui avec deux autres villages voisins abritent 300 tisserands de coton. Certains sont membres de l'Association des artisans de Luang Prabang (LPHA) et peuvent bénéficier du label introduit à la fin de l'année 2012 dans le cadre du
projet. Singthong est la responsable du groupe des tisserands du village, où perdure le tissage traditionnel du coton selon la culture des Tai Lue. Elle soutient les 53 femmes qui travaillent avec elle, répartissant le travail pour répondre aux commandes qui arrivent.
DISTINCTION DES PRODUITS LOCAUx ET FAITS MAIN
La LPHA a proposé le label « Fait main à Luang Prabang » pour encourager la vente des produits de l'artisanat local, surtout le textile, et les distinguer des importations bon marché vendues au marché de nuit de Luang Prabang au Centre commercial Ban Phanom. L'ITC a apporté son expertise technique grâce à un programme-cadre des Nations Unies.
CONNECTER LES TISSERANDS AUx PERSPECTIVES COMMERCIALES
Le projet connecte les tisserands aux opportunités de commerce et de marché. Les tisserands ont participé à la foire commerciale LifeStyle Viet Nam en avril 2013 et y ont rencontré des acheteurs potentiels. De nombreux membres de la LPHA étaient présents. Ils ont vendu 9 000 pièces et reçu des commandes pour $E.-U. 17 000.
« LifeStyle Viet Nam m'a montré de nouvelles possibilités. Je suis maintenant encore plus créative et motivée quand de nouvelles commandes arrivent. La foire et le festival de l'artisanat m'ont mise en relation avec des acheteurs potentiels à Vientiane et m'ont ouvert les portes de l'exportation. », explique Singthong.
Selon une étude d'impact menée en novembre 2013, depuis la labellisation de leurs produits, les marchands nocturnes et les 82 commerçants du Centre commercial Ban Phanom ont enregistré une augmentation de 30 % de leurs revenus. En achetant le label pour $E.-U. 0,10,
Le label « fait main à Luang prabang » : promouvoir les produits locaux aux touristes
“Avant, je ne savais pas où vendre mes produits. Maintenant, je suis directement connectée aux acheteurs et ils connaissent la valeur de mes produits faits main.”
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RAPPORT ANNUEL 2013 55
Résultats en matièRe de développement
les marchands prennent en charge les coûts administratifs de la LPHA et assurent ainsi la viabilité du projet. Plus de 109 producteurs et commerçants se sont inscrits pour utiliser le label, et 30 500 labels ont été vendus la première année.
Le matériel promotionnel en anglais permet aux commerçants de communiquer avec les touristes qui sont prêts à payer plus pour avoir des produits locaux fabriqués main. L'étude montre que plus de 62 % des touristes interrogés au hasard sur le marché de nuit se sont arrêtés aux boutiques qui affichaient le label, et 26 % ont acheté un produit labellisé.
« Avec le label, nous pouvons fixer des prix plus élevés », explique M. Bounthanhh Phonehadith, commerçant au centre commercial Ban Phanom, qui vend aussi au marché de nuit. « Les touristes reconnaissent le label et sont confiants dans le fait qu'ils achètent de la bonne qualité. »
Toutefois, la concurrence avec les importations bon marché et la production suffisante de marchandises de qualité méritant le label, restent problématiques. « L'impact de cette initiative est immense, mais il y a moyen d'améliorer les choses », explique Mme Veomanee Douangdala, Présidente de la LPHA et Codirectrice de Ock PokTok, un centre artisanal situé à Luang Prabang.
« Cela prend plus de temps que nous le pensions d'exécuter le projet de manière durable (sans nouvel apport financier), de garantir la gestion de la qualité et d'augmenter les possibilités d'exportation. Nous devons
impliquer davantage les producteurs au premier niveau d'une production de qualité et de développement de modèles, et les encourager à produire plus, et ne pas dépendre de matériaux et produits importés d'autres régions », a-t-elle ajouté.
CONNECTER LE COMMERCE ET LE TOURISME
D'ici à 2015, la République démocratique populaire lao s'attend à ce que le nombre annuel de visiteurs augmente pour passer de 3 à 5 millions. M. Somvang Ninthavong, Directeur-Général du Département de promotion du commerce et des produits du Ministère du commerce, a expliqué l'importance de connecter le commerce au secteur du tourisme.
« Nous cherchons à dépasser le statut de pays le moins avancé en 2020 ; le commerce est le moyen d'y parvenir. Le soutien que nous recevons de la part [des Nations Unies] et de l'ITC est très important. Les volets [cruciaux] du projet sont la réduction des importations, l'augmentation des capacités d'approvisionnement des producteurs locaux, et, à long terme, l'exploration de marchés pour l'exportation. »
L'ouverture des échanges commerciaux avec les touristes aux artisans locaux à Luang Prabang est un grand pas vers un développement sans exclusive, l'autonomisation économique des femmes et la viabilisation du capital culturel menacé de disparition.
« Les traditions artisanales se transmettent de génération en génération. « Si les jeunes ne prévoient pas de revenus suffisants en étant artisans, ils migreront vers les villes et les traditions disparaîtront », explique M. Govind Venuprasad, Responsable de la République démocratique populaire lao à l'ITC. « Nos donateurs souhaitent faire appliquer le modèle de Luang Prabang dans d'autres pays ».
“Avec le label, nous pouvons fixer des prix plus élevés. Les touristes reconnaissent le label et sont confiants quant au fait qu'ils achètent de la bonne qualité.” M. bounthanhh Phonehadith, commerçant au Centre commercial
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Convention a choisi la Chinga Tea Factory comme exemple de bonne pratique en matière de réduction des émissions de carbone.
En 2013, l'ITC a continué à travailler avec les IAC, les coopératives et les entreprises du Pérou pour promouvoir le commerce des produits issus de la biodiversité :
�� Treize entreprises péruviennes ont participé à la foire commerciale péruvienne Biofach et ont enregistré des ventes supplémentaires de presque $E.-U. 9 millions suite à cette visibilité devant le marché.
�� Dix entreprises ont participé au Natural Product Expo West Fair et ont signalé des ventes estimées à près de $E.-U. 6,5 millions suite à ce salon.
En Zambie, le travail de l'ITC en matière d'économie verte est axé sur le développement du secteur de l'agriculture biologique. En 2013, suite à son partenariat avec l'ITC, l'entreprise sociale Mpongwe Beekeeping a été certifiée en agriculture biologique par ECOCERT.
SENSIbILISATION POLITIqUE : FAVORISER UN ENVIRONNEMENT PROPICE AU COMMERCE VERT
Plusieurs pays en développement possèdent des produits à fort potentiel pour le commerce vert mais sont incapables de réaliser ce potentiel économique en raison de politiques et de lois qui y font obstacle. L'un des éléments essentiels du Programme commerce et environnement est d'identifier ces obstacles et de les surmonter en travaillant avec les institutions et les décideurs politiques.
En 2013, les efforts de l'ITC associés à ceux de leurs partenaires ont ouvert des perspectives commerciales pour les fruits tropicaux en UE :
�� L'éthylène, un produit chimique utilisé pour faire mûrir les fruits, est actuellement uniquement autorisé en UE pour les importations de bananes et de kiwis. Les autres fruits tropicaux sont souvent achetés trop verts, ce qui entraîne
des retards sur les lignes de production et des pertes pour les exportateurs des pays en développement. Suite aux efforts de sensibilisation de l'ITC, les organismes de réglementation ont accepté d'inclure l'utilisation de l'éthylène pour tous les fruits tropicaux dans la prochaine édition des normes de l'UE.
�� La griffe du diable, plante médicinale originaire d'Afrique du Sud, est connue pour ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires. Les marchés internationaux s'y sont particulièrement intéressés, notamment l'Europe de l'Ouest. En 2012, l'interdiction imposée par la Zambie de cultiver et d'exporter la griffe du diable était destinée à répondre à des préoccupations de viabilité environnementale. L'approche de l'ITC consistant à institutionnaliser une culture durable et à améliorer la qualité du produit, sans oublier l'important travail de sensibilisation des autorités zambiennes, a permis de lever l'interdiction commerciale en 2013. Ceci a ouvert d'autres perspectives de développement économique durable dans les zones rurales du pays.
�� Considéré comme un « produit alimentaire miracle », le sacha inchi, une plante originaire du bassin de l'Amazone au Pérou, est utilisé pour favoriser la perte de poids, lutter contre la dépression et prévenir les troubles cardiaques. Récoltée selon un procédé agricole durable, cette plante constitue une source précieuse de revenus pour les communautés rurales. Les obstacles réglementaires ont limité la pénétration du produit sur le marché des États-Unis d'Amérique, malgré une demande importante. L'ITC a, quant à elle, soutenu le secteur du sacha inchi en développant un dossier scientifique afin d'obtenir l'autorisation « Generally Recognized as Safe » (« Généralement reconnu comme étant sans risque ») de la Food and Drug Administration des États-Unis d'Amérique, ce qui a favorisé la croissance des exportations.
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Construire un environnement politique et commercial propice par le biais de partenariats public-privé
Les représentants des secteurs public et privé doivent travailler ensemble pour modifier les dynamiques commerciales d'un secteur, d'un pays ou d'une région. L'ITC soutient les pays en développement pour qu'ils créent des environnements politiques et commerciaux propices à la croissance du commerce, tout en veillant à ce que le point de vue des entreprises soit pris en compte dans le dialogue.
RéSULTATS CLéS DE L'ANNéE 2013
�� 21 positions nationales de négociation ont été renforcées avec la participation des entreprises, soit 17 % de plus que l'objectif fixé ;
�� 18 stratégies d'exportation ont été conçues et mises en œuvre.
Nombre de stratégies de développement des exportations
Nombre de réseaux nationaux ayant généré des activités sur les systèmes commerciaux multilatéraux
Nombre de cas où les positions nationales de négociation ont été renforcées grâce à l'apport d'analyses et à la participation du milieu des affaires
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éLAbORATION DE STRATéGIES D'ExPORTATION
Dans son approche globale de l'élaboration de stratégies d'exportation, l'ITC, avec ses partenaires, :
�� agit en tant que modérateur des PPP pour évaluer les besoins commerciaux ;
�� construit une vision pour le secteur, le pays ou la région ;
�� définit les conditions qui permettront de faire de cette vision une réalité ;
�� met au point un plan d'action avec un cadre de gestion de mise en œuvre pour y parvenir.
L'ITC soutient de plus en plus les pays pour qu'ils mettent en œuvre leur propres stratégies d'exportation.
Le Ghana, la Jordanie et le Libéria ont mis au point des stratégies d'exportation avec des plans d'action et des cadres de gestion de mise en œuvre qui devraient être lancés en 2014. L'ITC a également soutenu le Kazakhstan pour gérer la conception et la mise en œuvre de stratégies, tandis qu'en 2013, la Gambie a débuté la phase de gestion de mise en œuvre de sa stratégie d'exportation mise au point en 2012.
Les stratégies d'exportation du Kirghizistan et du Myanmar ont été élaborées en adoptant l'approche des PPP préconisée par l'ITC. La SNE du Kirghizistan a été adoptée par les décideurs politiques et lancée en octobre 2013. Au Myanmar, les parties prenantes ont validé les priorités de la stratégie d'exportation et les plans d'action visant à développer les exportations dans sept secteurs-clés. La stratégie doit être lancée en 2014. En se basant sur les recommandations de la stratégie, l'ITC a mis au point un programme national pour le Myanmar en consultation avec le gouvernement et le secteur privé.
Dans le cadre du Programme tous ACP relatif aux produits de base agricoles terminé en 2011, l'ITC a aidé les parties prenantes de trois régions africaines à développer des stratégies régionales pour le secteur du coton. Dans un programme de suivi lancé en 2013, l'ITC aide les commissions économiques régionales de l'UEMOA,
du COMESA et de la CEEAS à mettre en œuvre ces stratégies. En 2013, ce projet s'est focalisé sur le renforcement des capacités de gestion et de coordination des organisations partenaires en vue d'appliquer ces stratégies.
En 2013, l'ITC a soutenu l'État palestinien dans l'élaboration de la première SNE de son histoire. La stratégie est intégrée à un nouveau plan de développement national.
LA VOIx DU SECTEUR PRIVé DANS LA POLITIqUE COMMERCIALE
En 2013, le travail de l'ITC dans ce domaine consistait à faciliter le dialogue public-privé de manière à améliorer la politique commerciale et à intégrer le secteur privé dans le processus d'adhésion à l'OMC (voir l'étude de cas à la page 60).
Le rôle clé de l'ITC dans l'accompagnement des PMA qui souhaitent adhérer à l'OMC est de mieux sensibiliser le secteur privé à ce qu'implique l'adhésion et faire entendre la voix du secteur privé dans le processus de négociation. L'ITC travaille également à renforcer la capacité des institutions locales pour mieux soutenir les acteurs de leur secteur privé sur les questions de l'OMC.
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La République populaire démocratique lao a rejoint l'OMC en 2012. Depuis son adhésion, l'ITC continue d'apporter son soutien au secteur privé du pays. La Chambre nationale laotienne du commerce et de l'industrie fournit désormais à ses membres, à travers tout le pays, des services de meilleure qualité par rapport à ce qui découle de l'adhésion à l'OMC.
La Chambre éthiopienne du commerce et des associations sectorielles a élaboré une prise position nationale sur le commerce des services avec le soutien et grâce aux orientations fournies par l'ITC.
L'aide apportée par l'ITC aux PMA aux premières étapes du processus d'adhésion à l'OMC est axée sur le dialogue public-privé comme mécanisme de partenariat et de coordination. L'ITC assure également des formations sur des sujets spécifiques tels que la facilitation des échanges, les services et les recours agricoles. En 2013, cette aide a été élargie au secteur des affaires en Afghanistan, dans les Comores, au Libéria et au Soudan.
DES INSTITUTIONS DURAbLES POUR DES PARTENARIATS PUbLIC-PRIVé
Des PPP solides constituent une stratégie efficace pour créer un environnement commercial plus propice. Ces partenariats ne sont viables que s'ils ont lieu sous la houlette d'institutions locales solides. L'ITC collabore avec les organisations locales pour renforcer leur capacité à mener ces approches de partenariat.
En 2013, l'ITC a poursuivi son travail de coopération avec l'OMPI et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) au Pakistan afin de renforcer la capacité de l'Institut du commerce et du développement du Pakistan (PITAD) à diriger l'élaboration d'une politique commerciale à travers les PPP. Ce projet opérationnel met en relation depuis 2011 le PITAD et le World Trade Institute (WTI) de Berne, en Suisse.
Les 12 modules mis au point par les formateurs de formateurs pakistanais sous la tutelle de professeurs du WTI en 2012 ont reçu une accréditation internationale en 2013 et font désormais partie d'un diplôme commun WTI-PITAD en droit du commerce international et diplomatie commerciale. Les services de formation améliorés du PITAD ont fait l'objet d'une demande nationale et internationale importante.
Le PITAD a produit cinq documents de recommandations basées sur des recherches et des suggestions issues des dialogues public-privé et a soumis ses propositions au Ministère du commerce afin de guider l'élaboration de la politique en 2013. Le ministère a formellement reconnu l'effet positif de cette consultation et de cette initiative basée sur des données pour l'élaboration de la politique.
60 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Le 2 mars 2013, le Tadjikistan est devenu le 159ème membre de l'OMC, après plus de 11 années de négociations. L'adhésion à l'OMC est une étape cruciale pour accélérer la croissance économique de ce pays et améliorer la prospérité de ses 5 millions d'habitants. L'adhésion à l'OMC était l'une des principales priorités politiques et économiques du gouvernement, afin d'améliorer globalement l'économie et les conditions du commerce pour les entreprises, promouvoir l'image du pays à l'étranger, et renforcer sa compétitivité économique.
ENGAGER LE SECTEUR PRIVé
L'ITC a apporté son soutien pour favoriser l'intégration du Tadjikistan dans le système commercial multilatéral. L'ITC s'est focalisé sur l'engagement actif du secteur privé dans le processus d'adhésion à l'OMC et, après l'adhésion, sur l'accompagnement des PME afin de saisir les nouvelles opportunités de marché offertes par l'adhésion à l'OMC. Parallèlement, l'ITC a travaillé avec le gouvernement pour identifier les secteurs ayant un fort potentiel d'exportation, et pour développer des stratégies d'exportation.
« L'assistance et l'expertise technique de l'ITC ont été indispensables pendant la dernière étape de l'adhésion. Nous apprécions leur engagement sans faille et leurs efforts exceptionnels, sans lesquels nos objectifs auraient été difficiles à atteindre », a déclaré M. Saidrahmon Nazriev, Ministre adjoint du Développement économique et du commerce. L'adhésion à l'OMC confère aux pays le statut de nation la plus favorisée dans les autres pays membres, ce qui garantit que leurs exportateurs seront protégés de toute discrimination. Elle permet également de bénéficier d'une prévisibilité quant à l'accès aux marchés et signale aux investisseurs que le pays applique des règles et réglementations transparentes pour ce qui concerne l'environnement des affaires. Pour M. Nazriev, « les premiers signes de réussite sont déjà là ; nous gérons des coentreprises qui exportent des produits vers les pays européens. »
Il précise que le Tadjikistan compte sur l'assistance de l'ITC pour tirer le meilleur parti de son adhésion. « Notre but est d'augmenter notre potentiel d'exportation et de rendre notre économie plus compétitive. Nous développons un plan consécutif à l'adhésion, et souhaitons que l'ITC coopère avec nous pour adapter notre économie afin qu'elle produise des produits plus compétitifs pouvant être vendus sur les marchés extérieurs. »
L'un des volets essentiels du processus d'adhésion a consisté à aider les entreprises à surmonter leurs craintes vis-à-vis de l'adhésion à l'OMC, explique Jean-Sébastien Roure, Responsable de la Section Secteurs privés et politiques commerciales de l'ITC, qui a géré les projets de l'ITC au Tadjikistan. Leur principale inquiétude était que le secteur privé, et les PME en particulier, n'aient pas la force de faire face à une compétition accrue sur le marché local.
Pour faciliter le débat et la compréhension, une partie du rôle de l'ITC était d'expliquer en termes commerciaux concrets les problèmes politiques complexes situés au cœur des négociations.
LA FACILITATION DU DIALOGUE PUbLIC-PRIVé
En se basant sur son expérience auprès de cinq autres pays, qui ont rejoint l'OMC ces cinq dernières années, la stratégie de l'ITC reposait sur les trois piliers suivants :
�� Pilier n°1 Engager davantage le gouvernement de manière à mettre au point les lois, les réglementations et le cadre d'application nécessaires à l'adhésion à l'OMC ;
�� Pilier n°2 Renforcer le soutien du secteur privé en faveur de la stratégie nationale d'adhésion à l'OMC ;
�� Pilier n°3 S'assurer qu'à travers un dialogue public-privé efficace, les inquiétudes du secteur privé soient prises en compte dans la position du gouvernement lors du processus de négociation.
L'assistance de l'ITC « indispensable » pour l'adhésion du Tadjikistan à l'OMC
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Cependant, l'élargissement de l'accès aux marchés ne signifie pas à lui tout seul que les exportations vont augmenter. Un pays doit aussi avoir un secteur des exportations compétitif. L'ITC accompagne le Tadjikistan depuis 2002, en menant de nombreux programmes de promotion du commerce, dans les secteurs des fruits et légumes, du textile et de l'habillement. Ces programmes ont contribué à l'expansion et à la diversification durables des exportations des PME, en augmentant la compétitivité des entreprises par le biais de formations et de coachings.
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En visant les secteurs de l'agroalimentaire et du textile, le partenariat entre l'ITC et le gouvernement a permis l'augmentation des exportations. En 2012, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, le Tadjikistan a exporté plus de 120 000 tonnes de fruits secs vers la Fédération de Russie, d'autres pays de la région, et pour la première fois, vers des pays de l'UE.
« Ce sont les résultats directs des programmes de l'ITC », a déclaré M. Nazriev. L'ITC travaille aussi avec le Gouvernement pour développer le secteur du textile et de l'habillement, afin qu'il produise des vêtements de
meilleure qualité, avec du tissu en fibres naturelles, destinés à la consommation locale et à l'exportation. Grâce à l'appui de l'ITC, la seule agence active dans ce domaine, la capacité de production de ce secteur a augmenté de 28 % en 2012, et les exportations ont augmenté de 2,7 %. Selon M. Nazriev, le développement de l'industrie du textile a généré davantage de possibilités d'emploi pour les femmes, qui représentent 70 % des employés, et a constitué un facteur de réduction de la pauvreté dans le pays.
Selon une évaluation indépendante des projets de l'ITC en matière de promotion du commerce au Tadjikistan, les PME ayant participé ont augmenté leurs exportations de 367 %. Elle précise aussi que « les entreprises participantes ont obtenu une assistance pratique, et que les capacités des fournisseurs d'appui au commerce ont augmenté de manière substantielle ».
Mais il reste beaucoup à faire, en particulier dans le secteur du textile où l'objectif du pays est d'augmenter le volume de coton transformé. M. Nazriev conclut : « Il y a cinq ans, seule 2 % de la production totale de fibre de coton était transformée. Nous avons déjà atteint un niveau de 10 %. Avec l'aide de l'ITC, nous avons développé une stratégie pour développer l'industrie du textile et de l'habillement de manière à ce que le taux de coton transformé atteigne 30 à 40 %. »
“L'assistance et l'expertise technique de l'ITC ont été indispensables pendant la dernière étape de l'adhésion. Nous apprécions leur engagement sans faille et leurs efforts exceptionnels, sans lesquels nos objectifs auraient été difficiles à atteindre.”
M. Saidrahmon nazriev, vice-Premier ministre du développement économique et du commerce
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62 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉTUDE DE CAS
Jusqu'en 2000, le Zimbabwe produisait chaque année 17 millions de paires de chaussures en cuir et possédait une industrie du cuir dynamique composée de PME très compétentes, notamment d'éleveurs, de collecteurs de peaux, de tanneurs et de fabricants. En 2011, la production de chaussures a plongé pour atteindre 1 million en raison des crises et de la concurrence liée aux importations et aux exportations de peaux et de cuirs de moins bonne qualité.
Cette tendance est en train de s'inverser grâce au projet inscrit dans le cadre du PACT II de l'ITC qui a mis en place un partenariat public-privé visant à développer le secteur et susciter un changement de politique.
Les PME opérant dans le secteur du cuir dans la région du COMESA ont généré de nouvelles commandes d'exportations d'une valeur de $E.-U. 5 millions avec $E.-U. 4,3 millions en cours de négociation. De plus, les tanneurs sont parvenus à traiter directement avec les importateurs, éliminant ainsi les intermédiaires et augmentant leurs marges bénéficiaires de 3 % à près de 15 %.
RéNOVER L'INDUSTRIE
La stratégie de l'industrie du cuir au Zimbabwe est fondée sur un PPP soutenu par l'ITC, le COMESA, l'Institut du cuir et des produits du cuir ainsi que le Gouvernement du Zimbabwe.
M. Sindison Ngwenya, Secrétaire général du COMESA, déclare : « Si tous les cuirs et peaux brutes étaient transformés en produits finis, tels des chaussures, des vêtements et des objets de maroquinerie, l'industrie du cuir du COMESA passerait des $E.-U. 450 millions actuels à $E.-U. 2,5 milliards ».
Cette stratégie permettra de créer des emplois et de générer des revenus en soutenant les microentreprises et les PME. Pour M. Welshman Ncube, Ministre du commerce et de l'industrie, la stratégie correspond à la vision du gouvernement qui consiste à transformer le Zimbabwe en faisant passer le pays d'un producteur de biens primaires à un producteur de biens transformés à valeur ajoutée, destinés à la fois au marché local et aux marchés d'exportation. Il s'attend à voir ses exportations être multipliées par cinq et à augmenter le montant total des ventes du secteur pour atteindre $E.-U. 116 millions.
UNE APPROChE AxéE SUR LE MARChé
L'évaluation du secteur a impliqué plus de 130 acteurs. Les entrepreneurs ont participé à des ateliers régionaux, des foires commerciales, des visites commerciales et des réunions acheteurs-vendeurs. Ils se sont aussi accordés sur des objectifs pour renforcer une compétitivité qui réponde à la fois aux priorités de développement et aux priorités du marché.
« Le rôle de l'ITC a été de faire en sorte que le secteur privé se voit fournir les informations exactes concernant les marchés ainsi que les bonnes compétences de manière à pouvoir mieux décider quelles étaient ses priorités pour faire avancer le secteur », a expliqué
Relancer le secteur du cuir au Zimbabwe
“Si l'ensemble des peaux et cuirs sont transformés en produits finis, l'industrie du cuir du COMESA va exploser pour atteindre $E.-U. 2,5 milliards, soit bien plus que les $E.-U. 450 millions actuels.”
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M. Hernan Manson, conseiller adjoint pour le développement des chaînes de valeur à l'ITC.
Bata Shoe Company est l'un des plus gros fabricants du pays ainsi qu'un membre qui pilote le Comité de coordination des stratégies du projet, une plateforme qui rassemble le secteur privé, les IAC et le gouvernement. Bata sous-traite une partie de sa production, ce qui donne à la société plus de souplesse pendant les périodes économiques difficiles. Au cours de l'élaboration de la stratégie pour le secteur du cuir, les activités de Bata ont prouvé de quelle manière les acteurs de l'industrie pouvaient travailler ensemble.
Luis Pinto, Directeur général de Bata, a décidé de soutenir ses anciens employés en leur louant des machines pour produire des dessus en cuir pour chaussures. Plusieurs d'entre eux ont créé leur propre PME comptant, dans certains cas, jusqu'à 40 employés. Aujourd'hui, ces PME disposent d'un équipement fiable et d'un acheteur constant, a-t-il expliqué.
M. Pinto ajoute : « Aujourd'hui, ils travaillent avec nous, mais demain ils travailleront avec l'ensemble de l'industrie de ce pays ».
M. Rodrick Rutsvara, Directeur général de Rutsvara Shoe Company à Gweru, a noté qu'une évolution était en cours. « Notre relation avec Bata croît de plus en plus parce que nous avons un plan. Une partie de ces chaussures sont fournies à Bata, d'autres sont vendues aux particuliers. »
RéSOUDRE LES PRObLèMES LIéES à LA POLITIqUE
Bien que les raisons de la récession du secteur du cuir au Zimbabwe soient complexes, le manque à la fois de matières premières et d'accès au financement était particulièrement un obstacle à la compétitivité.
On estimait les exportations des collecteurs de peaux à 63 % sur 380 000 peaux, et ce sans aucune valeur ajoutée.
Ceci a conduit à une sérieuse pénurie de matières premières pour l'industrie locale et a forcé la moitié des tanneries du pays soit à fermer, soit à s'endetter en payant les peaux plus cher. Sur neuf tanneries, seules quatre étaient encore en activité en 2013.
Les éleveurs ont expliqué qu'il n'y avait aucune raison pour les inciter à traiter ou à vendre les peaux correctement car ils percevaient la modique somme de $E.-U. 0,20 ou $E.-U. 1 par unité. Les peaux utilisées pour produire les articles en cuir étaient mises au rebut.
L'exportation des peaux brutes a sérieusement miné l'industrie. M. Ncube note que « la valeur moyenne du cuir et des produits du cuir exportés globalement en 2010 était de $E.-U. 184 milliards, dont $E.-U. 27 milliards pour les peaux et le cuir. Sur ce montant, 40 % étaient des cuirs exotiques. En 2011, 2,2 millions de paires de chaussures ont été produites tandis que 4 millions de paires de chaussures synthétiques bon marché ont été importées, faisant de nous des importateurs nets de chaussures ».
Le programme de l'ITC a répondu à nos attentes – ce fut un bon exemple de la manière dont le gouvernement et le secteur privé peuvent travailler ensemble. », explique Abigail Shoniwa, Secrétaire permanente au Ministère de l'industrie et du commerce.
“Le programme de l'ITC a répondu à nos attentes en montrant parfaitement comment le gouvernement et le secteur privé pouvaient travailler ensemble.”
Mme Abigail Shoniwa, Secrétaire permanente au Ministère de l'industrie et du commerce
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Résultatsinstitutionnels
66 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
GROUPE CONSULTATIF COMMUN
La 47ème session de la réunion annuelle du Groupe consultatif commun (GCC) de l'ITC qui s'est tenue à Genève les 6 et 7 mai 2013 avait pour objectif de discuter du Rapport annuel de l'ITC pour l'exercice 2012 et des orientations stratégiques à envisager pour l'avenir. Les États Membres des Nations Unies et de l'OMC ont été invités à envoyer des représentants à la réunion.
Le GCC a rassemblé 144 délégués venus de 88 pays, deux organisations internationales, trois organisations intergouvernementales et trois organisations non gouvernementales. Au total, 45 délégués ont participé aux discussions.
Dans leur discours d'ouverture, le Directeur général de l'OMC et le Secrétaire général de la CNUCED ont souligné l'importance du travail de l'ITC axé sur le soutien du secteur privé dans les PMA. Ils ont rendu hommage à la Directrice exécutive, Mme Patricia Francis, pour sa gestion de l'ITC au cours des sept années de son mandat. Ils ont également loué l'ITC pour ses efforts d'intégration d'une gestion axée sur les résultats et encouragé l'organisation à poursuivre la rentabilisation de ses activités.
En revenant sur ses sept années de mandat, Mme Francis a mis en évidence le fait que l'ITC avait été une organisation qui effectuait la plupart de son travail à travers de petits projets ponctuels, puis était devenue une structure faisant appel à des programmes intégrés répartis sur plusieurs années dont l'objectif était d'augmenter la valeur et l'impact de l'ATLC. Elle a souligné que des programmes d'envergure avaient modifié le mode de livraison du travail de l'ITC en se concentrant sur plusieurs niveaux d'intervention afin d'en tirer le maximum de bénéfice.
Les délégués ont encouragé l'ITC à continuer de former les capacités d'exportation du secteur privé dans les pays en développement dans le but d'intégrer les PME dans les chaînes de valeur mondiales, en se concentrant notamment sur les économies les plus vulnérables. Les délégués se sont largement accordés à saluer l'ITC pour ses résultats de grande qualité et l'efficacité de ses activités.
Gouvernance, contrôle et performance
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RAPPORT ANNUEL 2013 67
Résultats institutionnels
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Ils ont exprimé leur soutien par rapport aux efforts de l'ITC pour promouvoir l'intégration du commerce régional, traiter la question des MNT et poursuivre le développement des renseignements relatifs aux marchés pour les PMA. Ils ont également souligné qu'ils soutenaient dans une large mesure l'accent mis par l'ITC sur la question des femmes et du commerce et ont approuvé les efforts que le Centre entreprenait pour continuer les activités d'intégration visant à promouvoir un modèle de développement durable et qui n'omette personne.
Les délégués ont confirmé l'importance stratégique des programmes intégrés d'envergure pour la durabilité de la stratégie de l'ITC axée sur l'impact. L'ITC a également été prié de répondre aux défis rencontrés par les pays à revenu intermédiaire qui ont le potentiel de contribuer sensiblement au commerce Sud-Sud.
AMéLIORER LA PERFORMANCE
Ces dernières années, l'ITC a entrepris des mesures importantes pour améliorer ses processus de prise de décision, promouvoir la transparence et prouver ses résultats. En 2013, le centre a amélioré sa planification et ses rapports institutionnels, optimisé la transparence, a mieux intégré sa conception solide de projet dans ses opérations et a poursuivi sa promotion d'une culture d'apprentissage, d'évaluation et de redevabilité.
Amélioration de la planification et de la production de rapports au sein de l'organisation
Dans le cas du processus de planification de l'exercice biennal 2014–2015, des plans par section et division ont été élaborés et alignés sur les objectifs de l'organisation. Pour la première fois, l'ITC a fait avancer son cycle de planification pour permettre au plan opérationnel d'être prêt avant le début de l'année 2014. Un processus d'ajustement des ressources extra-budgétaires (EB) de l'année en cours a été introduit pour mieux suivre les changements relatifs aux engagements et garantir la redevabilité.
Transparence sur les résultats
En 2013, l'ITC a lancé ses pages Web dédiées aux résultats en matière de développement (www.intracen.org/development-results/) qui reprennent les avancées réelles par rapport aux objectifs fixés en terme de résultats et de produits. Les utilisateurs peuvent parcourir les pages par pays, groupe de bénéficiaires, type d'intervention et projet de manière à accéder en ligne à des données de performance actualisées.
L'ITC s'est également engagé à mieux appréhender l'impact de son travail sur le terrain. Au cours de l'année 2013, l'ITC a posé les bases lui permettant de commencer à évaluer l'impact à moyen et long terme de ses projets et programmes sur les bénéficiaires directs et indirects. Les premiers résultats de cette initiative seront disponibles en 2014 et permettront à l'ITC d'affiner sa méthode et de développer une méthodologie plus solide pour l'avenir.
évaluation des besoins et conception de projets
Pour optimiser l'appropriation, l'efficacité et l'efficience du pays dans le domaine de l'ATLC, l'ITC a mis au point une nouvelle méthode d'Évaluation des besoins et de conception de projets (NAPD).
En 2013, l'ITC a piloté la méthodologie NAPD dans 11 pays et régions. Cet exercice a permis d'accompagner l'élaboration de projets nationaux menés par des gouvernements, par exemple dans le cadre du CIR. Il a également contribué au développement de la nouvelle génération de programmes d'envergure de l'ITC, axés notamment sur les initiatives régionales visant à soutenir l'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud. Cet investissement sur 11 initiatives a permis d'assurer l'appui de donateurs à hauteur de $E.-U. 22 à 24 millions. L'ITC cherche actuellement auprès de partenaires de développement des fonds d'un montant de $E.-U. 51 millions à injecter dans certains projets restants.
Les évaluations logiques des besoins sont au cœur de la construction des projets et programmes mesurables et axés sur les résultats. Ces 11 initiatives ont fait appel à une méthode d'évaluation des besoins basés sur la demande
68 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
Une évaluation indépendante de l'ITC a été lancée en 2013. Cette évaluation fait suite à celle menée en 2006 sur l'ensemble de l'ITC. Les objectifs de l'évaluation sont les suivants :
�� Examiner les progrès effectués et les enseignements tirés depuis 2006 ;
�� Soutenir la redevabilité envers les organisations de tutelle, les donateurs et les pays bénéficiaires en démontrant les résultats et les retombées des activités de l'ITC depuis 2006 ;
�� Recommander une direction stratégique et opérationnelle pour l'avenir.
La phase de démarrage de l'évaluation a impliqué toutes les parties prenantes de l'ITC, notamment les membres du Comité de pilotage, des représentants des pays en développe-ment, la direction de l'ITC, les membres du personnel de l'ITC et d'autres entités. Cet engagement a beaucoup crédibilisé et valorisé le processus d'évaluation. La dernière version du Rapport initial comprenait une analyse de l'évaluabilité de l'ITC et une approche méthodologique pour mener l'évaluation à terme. Le rapport d'évaluation final doit être publié fin avril 2014.
Parmi les autres évaluations qui ont été lancées en 2013 et doivent être achevées en 2014 figurent le Programme Commerce et environnement, le Programme MNT, le Programme Femmes et commerce et l'évaluation à moyen terme de la Compétitivité sectorielle et de la diversification des exportations en République de Gambie.
En 2013, l'ITC a renforcé l'attention portée aux enseignements tirés des évaluations. Pour ce faire, les conclusions, recommandations et bonnes pratiques recensées ont été analysées et diffusées pour faire en sorte que les évaluations alimentent les processus décisionnels de la direction et contribuent à la réalisation des objectifs de l'organisation.
À titre d'exemple, suite à l'évaluation à moyen terme du PCTP, les méthodes d'évaluation ont été intégrées à la gestion du programme. De plus, les méthodes d'évaluation des effets créés pendant cette évaluation à moyen terme ont été développées dans les outils de gestion quotidiens du PCTP.
dans laquelle les parties prenantes des pays jouaient un rôle important en vue d'identifier les besoins particuliers et de les traduire dans la conception des projets.
RENFORCER L'ASSURANCE qUALITé DES PROjETS
En 2013, l'ITC a continué d'investir pour améliorer les capacités de son personnel dans le but de garantir une conception de projets axée sur les résultats. Des séances de formation intensive portant sur les cadres logiques ont été dispensées aux 37 membres du personnel directement impliqués dans la gestion de projets.
Une étude menée en 2013 sur la conception de projets et le processus d'assurance qualité a permis de rationaliser les flux dans le but de réduire les coûts de transaction et de renforcer la subsidiarité et la redevabilité.
Les recommandations issues de l'étude ont été mises en œuvre au début de l'année 2014 avec de nouveaux modèles de conception de projets et un renforcement du rôle du Comité d'approbation des projets. Ce comité a rassemblé 15 chefs de section qui ont examiné toutes les propositions de projets sur la base de critères établis avant de les soumettre au Comité de direction.
éVALUATION : PROMOUVOIR UNE CULTURE DE L'APPRENTISSAGE ET DE LA REDEVAbILITé
En 2013, un certain nombre d'évaluations débutées en 2012 ont été achevées. Parmi ces évaluations figuraient le Programme communautés défavorisées et commerce (PCTP) ; la fonction Stratégie d'exportation et le programme NTF II. Pour ce qui est des constatations :
�� PCTP L'évaluation a reconnu que ce programme était parvenu à mettre en relation les microentreprises du secteur informel au Kenya avec les marchés internationaux de la mode. Il a permis de garantir la qualité de l'approvisionnement pour répondre à cette demande tout en contribuant à réduire la pauvreté. L'évaluation a révélé que, pour la prochaine étape, le programme devait passer au niveau supérieur afin de rentabiliser les gros investissements de départ apportés par l'ITC.
�� Stratégie d'exportation L'évaluation a confirmé à quel point il était pertinent de créer des stratégies d'exportation pour les pays en développement en appliquant la métho-dologie de l'ITC. Elle a mis en évidence le besoin de mettre en place ces stratégies dans les futurs projets d'ATLC.
�� NTF II L'évaluation a validé la méthodologie de renforcement des capacités des IAC visant à augmenter la compétitivité à l'exportation des PME. Elle a également permis de conclure qu'il était très efficace d'augmenter les exportations d'un secteur en soutenant les IAC pour aborder de manière coordonnée les points faibles d'une chaîne de valeur dans un secteur.
RAPPORT ANNUEL 2013 69
Résultats institutionnels
FINANCEMENT DE L'ITC
Le travail de l'ITC est financé par le budget ordinaire (BO) et les ressources extra-budgétaires (EB) qui comprennent les dépenses d'appui aux programmes (DAP). Le budget ordinaire est approuvé tous les deux ans par l'Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil général de l'OMC. Les fonds du BO sont dispensés par le Fonds d'affectation spéciale de l'ITC (ITF). Les DAP sont financées par un prélèvement sur les dépenses extrabudgétaires et le budget est approuvé chaque année.
APERçU DES RESSOURCES GLObALES
�� $E.-U. 125,77 millions mis à disposition sous forme de ressources globales pour 2013 ;
�� $E.-U. 86,57 millions de contributions nettes reçues ;
�� $E.-U. 83,58 millions de dépenses globales cumulées.
Les dépenses en 2013 pour toutes les sources de financement, y compris le BO, les ressources EB et les DAP, étaient supérieures à celles de 2012. Les dépenses du budget ordinaire ont augmenté de $E.-U. 3,7 millions mais ont été compensées par une diminution de $E.-U. 0,57 millions des dépenses EB. La diminution des dépenses EB reflète le renforcement continu ainsi que l'importance accordée à la qualité et à la planification des projets d'envergure de nouvelle génération sans oublier les effets d'adaptation liés au changement de direction de l'ITC.
Le rapport financier et les états financiers audités pour l'exercice biennal (clos le 31 décembre 2013) ainsi que le Rapport du Comité des commissaires aux comptes seront publiés au second semestre 2014.
Situation financière
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70 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
bUDGET ORDINAIRE
L'Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil général de l'OMC financent de manière équitable le BO biennal, ce qui couvre les frais d'exploitation, y compris les salaires et les dépenses communes de personnel. Il finance aussi la recherche-développement générale en matière de promotion du commerce et de développement des exportations, qui débouche notamment sur la publication d'études, des informations sur les marchés et des services statistiques.
Le budget étant approuvé en francs suisses, les montants signalés ci-dessous ont été convertis en dollars des États-Unis pour intégrer les données et donner une vue détaillée de la situation financière de l'ITC à des fins comptables et de constitution des rapports financiers.
Sur fond de croissance zéro pour l'OMC et à raison d'une réduction de 5 % du budget de l'ensemble du Secrétariat de l'ONU, l'ITC a obtenu une augmentation de 3,5 % de son budget ordinaire pour 2012–2013 comparé à 2010–2011. Par conséquent:
�� $E.-U. 44,02 millions de BO ont été alloués en 2013, ce qui inclut le montant reporté de 2012 ;
�� $E.-U. 39,98 millions de dépenses ont été enregistrées à compter du 31 décembre 2013, ce qui se traduit par un taux d'exécution des ressources disponibles de 91 %.
L'augmentation des dépenses du BO s'explique par une fluctuation à la hausse du taux de change du dollar des États-Unis vers le franc suisse, des dépenses en personnel et en acquisition de matériel plus importantes ainsi que par la tendance à faire davantage de dépenses pendant la deuxième moitié d'un exercice biennal.
FONDS ExTRA-bUDGéTAIRES
Les ressources extrabudgétaires dépendent des contributions des donateurs, certains budgets de projets s'étendant souvent sur plusieurs années. Les fonds extrabudgétaires disponibles pour 2013 comprenaient :
�� $E.-U. 30,86 millions reportés de l'année 2012 ;
�� $E.-U. 43,19 millions de contributions nettes reçues en 2013.
figuRE 9 Évolution des dépenses 2008-2013 (millions de $E.-U. nets)
Budget ordinaire Ressources extra-budgétaires (y compris DAP)
29.1 32.9 31.9
40.2 36.3
40.0
33.3 34.6 39.2
47.0
40.1 39.6
0
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30
40
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2008 2009 2010 2011 2012 2013
tablEau 2 Dépenses par principaux domaines en 2013 (millions de $E.-U bruts)
PRinCiPaux doMainES dépenses*
Renseignements relatifs au commerce et aux marchés
3,60
Soutenir l'intégration économique régionale et le commerce Sud-Sud
3,11
Se connecter aux chaînes de valorisation 11,96
Renforcement des IAC 3,13
Commerce vert et sans exclusive 7,96
Politique et environnement propice aux affaires via les PPP
5,17
Principal sous-total de l'ATLC 34,93
Efficacité institutionnelle 4,32
* Chiffres préliminaires
tablEau 1 Dépenses du BO en 2013 ($E.-U. millions)
CatégoRiES dépenses
Personnel et autres coûts liés au personnel 32,10
Voyages 0,40
Services contractuels 1,40
Dépenses opérationnelles 3,12
Acquisitions 1,43
Autres 1,53
Total 39,98
Crédit 44,02
% de livraison 91%
RAPPORT ANNUEL 2013 71
Résultats institutionnels
Au cours de l'exercice biennal 2012–2013, l'ITC s'est montré plus conservateur en mettant l'accent sur la qualité et la planification de la prochaine génération de programmes d'envergure. Les dépenses extrabudgétaires ont atteint $E.-U. 39,05 millions (bruts), sans compter les DAP. L'ITC a également beaucoup investi dans l'évaluation des besoins et la conception de projets pour développer une nouvelle génération de programmes d'envergure axés sur les effets. Pour voir la répartition des dépenses extrabudgétaires par domaine principal, voir le tableau 2.
COMPTE D'APPUI AUx PROGRAMMES
Conformément aux procédures financières des Nations Unies, l'ITC facture les DAP standard sur les dépenses extrabudgétaires dans une fourchette allant de 7 à 13 %. La facturation des DAP recouvre les frais supplémentaires encourus par les activités d'appui financées par les contributions extrabudgétaires, notamment la gestion des ressources humaines, financières, physiques et des technologies de l'information et de la communication. Chiffrés clés du compte DAP en 2013 :
�� $E.-U. 4,14 millions reçus en revenus de DAP ;
�� $E.-U. 4,55 millions en DAP ;
�� $E.-U. 3,14 millions d'excédent cumulé sur le compte DAP à la fin de l'année.
INTRODUCTION D'IPSAS ET D'UMOjA
L'ITC a continué d'appliquer les Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) ainsi qu'Umoja, le système de planification des ressources de l'entreprise sur l'ensemble des Nations Unies qui remplacera un système intégré de gestion qui date du début des années 1990. Umoja sera déployé dans les bureaux des Nations Unies à Genève, y compris à l'ITC, en juillet 2015.
En janvier 2014, l'ITC a commencé à appliquer les normes IPSAS. La première partie des états financiers conformes aux normes IPSAS sera produite fin 2014. Pour préparer
l'adoption des normes IPSAS, un ensemble complet de politiques et de procédures comptables a été mis au point conformément au calendrier de mise en œuvre des Nations Unies. L'audit de conformité des immobilisations corporelles par rapport aux normes IPSAS effectué par le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies a indiqué que l'ITC était entièrement prêt.
GARANTIR LA RENTAbILISATION
En 2013, l'ITC a continué de garantir la rentabilisation de son assistance technique aux pays bénéficiaires. Le processus de contrôle qualité du développement et de l'approbation des projets a été rationalisé. Les frais des principaux processus administratifs ont été corrigés et les résultats seront utilisés pour recenser les domaines dans lesquels des démarches plus efficaces pourraient être adoptées, en fixant des fourchettes de coûts cibles et en instaurant un système de définition des coûts et de budgétisation plus fiable et plus transparent.
Les données disponibles sont utilisées pour établir le coût des résultats et des produits. Le travail sera poursuivi en 2014 pour mieux sensibiliser le personnel et apporter plus de transparence par rapport aux coûts de l'ITC, ce qui devrait entraîner plus de redevabilité et une meilleure efficacité.
tablEau 3 État des ressources (millions de $E.-U bruts), au 31 décembre 2013
dESCRiPtion bilan d'ouverture Revenu net perçu* dépensestotal avoirs en
numéraire
Budget ordinaire 4,79 39,23 39,98 4,05
Dépenses d'appui aux programmes 3,55 4,14 4,55 3,14
Ressources extrabudgétaires, Premier compte
12,42 17,35 19,02 10,75
Ressources extrabudgétaires, Second compte
18,44 25,84 20,03 24,26
Total ressources extrabudgétaires 30,86 43,19 39,05 35,00
Total 39,20 86,57 83,56 42,19
* Contribution nette incluant les intérêts, les remboursements aux donateurs et les transferts vers la réserve opérationnelle
APPRObATION DU bUDGET 2014–2015
Le budget ordinaire 2014–2015 a été soumis aux organismes d'examen budgétaire de l'OMC et des Nations Unies pour approbation en 2013. L'ITC a respecté les limites budgétaires fixées par les États membres des Nations Unies et de l'OMC et s'est conformé aux réductions demandées. Le budget a été préparé selon la résolution 67/248 de l'Assemblée générale qui demandait une réduction des financements. Cela impliquait une réduction d'1,87 millions de francs suisses, soit 2,5 % de moins que le budget 2012–2013. Le budget proposé qui ne compromet pas la capacité de l'ITC à remplir son mandat a été approuvé en décembre 2013.
72 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
Gestion des ressources humaines
Au 31 décembre 2013, l'ITC comptait 281 fonctionnaires à temps plein ou à temps partiel, en contrat de projet ou non, ainsi que cinq experts associés, représentant en tout 74 nationalités. En outre :
�� l'ITC a fait appel en 2013 à 671 consultants et entrepreneurs (249 femmes et 422 hommes de 90 pays) pour bénéficier de leur expertise technique. (Pour de plus amples informations, voir les appendices V-VII.)
�� 76 jeunes professionnels de 36 pays sont venus en stage dans nos bureaux.
�� En 2013, 33 concours ont été organisés.
�� Cinq concours arrivaient à la fin du processus de recrutement au 31 décembre. Sur les 18 postes de cadres ou de rang supérieur pourvus, trois (14 %) ont été attribués à des femmes tandis que 43 % des concours professionnels et de rangs supérieurs ont été remportés par des candidats provenant des pays en développement et des pays les moins avancés.
�� L'ITC a assuré des séances d'apprentissage pour 140 participants par l'intermédiaire de cours sur le développement des capacités de gestion et de direction, y compris en gestion de la performance, compétences de contrôle, influence sur autrui, gestion ascendante ainsi qu'en apport et collecte de données d'expérience.
L'ITC reste engagé en faveur de la promotion de la diversité et de l'égalité hommes-femmes à tous les niveaux de ses effectifs. Au 31 décembre 2013 :
�� Le personnel de l'ITC est composé de personnes provenant de 74 pays ;
�� La répartition des postes est la suivante : 54 % de femmes et 46 % d'hommes ;
�� 28 % (19 sur 69) des postes de haut niveau de l'ITC (P4+) ont été pourvus par des femmes. L'un des premiers objectifs de l'ITC est de rétablir ce déséquilibre dans la Stratégie du personnel de l'ITC pour 2014-2016 et le centre va introduire des processus et des indicateurs pour contrôler cette progression.
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RAPPORT ANNUEL 2013 73
Résultats institutionnels
TéMOIGNAGES...
Trois membres du personnel ayant rejoint l'ITC en 2013 partagent leurs premières impressions :
Charlotta falenius (finlande), administratrice auxiliaire
“La gestion de projets, l'élaboration de documents de politique et le fait d'effectuer des présentations pour différentes parties prenantes de manière à soutenir l'adhésion à l'OMC des pays en développement me permet de travailler directement avec les représentants du secteur privé et les décideurs politiques en utilisant le commerce comme outil de développement.”
Jicheng Zhang (Chine), Responsable du suivi/évaluation
“Ce qui est unique dans le travail de l'ITC ce sont les efforts constamment réalisés pour créer et construire des liens entre le commerce et la réduction de la pauvreté. C'est pour moi un honneur de travailler au sein de l'Unité d'évaluation afin de valider les résultats de ces liens et soutenir un apprentissage basé sur des données permettant d'améliorer la performance de l'ITC.”
biruh Mekonnen (éthiopie), administrateur adjoint de 1re classe spécialiste des systèmes informatiques
“En tant qu'Africain, j'ai toujours été intéressé par le commerce international et son impact sur le développement. Au sein de l'ITC, j'ai énormément d'occasions d'appliquer et d'améliorer mes compétences dans un environnement de travail multiculturel tout en ayant la possibilité de faire évoluer les choses pour mon continent.”
Membres du personnel représentant 40 nationalités
89 49 %
51 %
Fonctionnaires représentant 9 nationalités
1471 %
29 %
Pays en développement
Pays les moins avancés
Fonctionnaires représentant 74 nationalités
281
PERSONNEL DE L'ITC EN 2013 (31 déc 2013)
Fonctionnaires représentant 25 nationalités
178 58 %
42 %
Autres pays
54 %
46 %
32%63%
5%
Pays en développement
Pays les moins avancés
Autres
74 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
Communication et sensibilisation
En 2013, l'ITC a optimisé sa politique de communication et de sensibilisation à travers des réseaux directs et indirects en continuant de souligner l'importance d'une croissance inclusive et durable axée sur les exportations en faveur du développement. Quelque 300 actualités ont été publiées sur le site de l'ITC et l'organisation a été mentionnée plus de 2 500 fois dans les médias, soit une augmentation de 212 % par rapport à 2012, un chiffre huit fois supérieur à celui de 2011. De nouveaux processus et de nouveaux flux de travail ont été mis en place, posant ainsi les fondements d'une meilleure diffusion.
L’ITC reconnaît l’importance de la communication et de la sensibilisation dans le cadre d’un projet. Pour y parvenir, des objectifs et des stratégies de communication ont été intégrés dans les modèles de développement de projets.
Au cours de l'exercice biennal 2012–2013, le public touché par les réseaux de communication de l'ITC a augmenté en passant, selon des estimations, de 138 000 personnes par mois en 2011 à 1,2 millions de personnes par mois en 2013. Le nombre de visites mensuelles sur le site de l'ITC a augmenté de 65 000 en 2011 à 130 000 en 2013 tandis que le nombre d'abonnés aux réseaux sociaux atteint plus de 38 000 personnes par mois. Le lectorat du magazine trimestriel de l'ITC Forum du commerce a augmenté de plus de 50 % en raison du nombre croissant de lecteurs de la version en ligne. Le nombre de personnes lisant chaque mois des articles concernant l'ITC dans la presse a augmenté, selon les estimations, de 58 125 par mois en 2011 à 1 031 771 en 2013.3
figuRE 10 Audience mensuelle de l'ITC (estimations)
Audience dans les médias
1 031 771
Visiteurs sur le site
130 000
Diffusion dans les médias sociaux
38 919
Lecteurs du Forum du
commerce
19 333
Lecteurs de nos publications
986Participants
aux manifestations
150
1 221 159
137 9922011
2013
Audience mensuelle par réseau de communication (2013)
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RAPPORT ANNUEL 2013 75
Résultats institutionnels
UN SITE INTERNET REMIS AU GOûT DU jOUR
En 2013, le trafic Internet a augmenté de 35 % pour atteindre 130 000 visiteurs par mois. Suite au retour des utilisateurs, l'ITC a lancé la nouvelle version de son site en novembre 2013. Le nouveau site est optimisé pour les appareils mobiles et les tablettes ainsi que pour les ordinateurs fixes traditionnels. Cinq sites auxiliaires expliquant les projets et les programmes ont également été lancés.
Le bulletin mensuel électronique lancé fin 2012 est envoyé régulièrement à plus de 30 000 lecteurs. Les comptes Twitter, Facebook et LinkedIn sont constamment utilisés pour construire des réseaux et des communautés de parties prenantes pour 10 projets de l'ITC.
PUbLICATIONS
Les publications sont un élément essentiel des biens publics mondiaux de l'ITC car elles touchent un large public et l'informent des questions liées au commerce. Pendant l'année, l'ITC a publié sept ouvrages et 21 documents techniques, tous disponibles gratuitement au téléchargement depuis le site Internet (www.intracen.org/publications). De plus en plus de publications de l'ITC ainsi que la plupart des articles de presse sur le site de l'ITC sont disponibles dans les trois langues officielles de l'ITC.
COMMUNICATIONS MULTILINGUES
L'ITC s'est engagé à optimiser la disponibilité de ces informations dans ses trois langues officielles. Pour ce faire, un système de traduction assistée par ordinateur (TAO) a été déployé, permettant ainsi d'améliorer la qualité et la cohérence des informations produites en français et en espagnol. (La TAO est un système de traduction dans lequel un traducteur humain utilise un logiciel pour accompagner et faciliter le processus de traduction.) Il apporte aussi plus d'efficacité et permet de réduire les coûts. Par conséquent, l'ITC a diminué ses frais de traduction de 20 %.
COMMUNICATIONS INTERNES
La première stratégie de communication interne de l'ITC a été lancée au début de l'année 2013. Elle cherche à rendre la communication et le partage de l'information plus efficaces, entre la direction et le personnel ainsi qu'au sein du personnel.
DIFFUSION à TRAVERS DES RéUNIONS DE hAUT NIVEAU
La Directrice exécutive de l'ITC et d'autres représentants officiels sont intervenus aux nombreuses conférences et réunions de haut niveau organisées par les partenaires, contribuant ainsi à la diffusion des informations de l'ITC et au leadership éclairé. Parmi les réunions auxquelles l'ITC a participé en 2013 figurent :
�� Forum annuel des investissements (Dubaï, Émirats arabes unis, avril) ;
�� Africa Global Business Forum (Dubaï, Émirats arabes unis, mai) ;
�� Foire internationale du commerce des services de Chine (Beijing, Chine, juin) ;
�� Lancement de la Stratégie d'aide régionale au commerce CARICOM (Secrétariat de la Communauté des Caraïbes) (Port-au-Prince, Haïti, juin) ;
�� Examen global de l'Aide pour le commerce de l'OMC (Genève, Suisse, juillet) ;
�� Forum public de l'OMC (Genève, Suisse, octobre) ;
�� Conférence des ministres du commerce de l'Union africaine (Addis-Abeba, Éthiopie, octobre) ;
�� Sommet du Forum économique mondial sur le Programme mondial (Abu Dhabi, Émirats arabes unis, novembre) ;
�� Journées européennes du développement (Bruxelles, Belgique, novembre) ;
�� Neuvième Conférence ministérielle de l'OMC (Bali, Indonésie, décembre).
COURS EN LIGNE (APPRENTISSAGE éLECTROnIqUE)
L'engagement de l'ITC pour développer l'apprentissage en ligne s'est accéléré en 2013 en passant d'une à huit le nombre de sections de l'ITC entièrement dédiées à l'élaboration de cours de formation. Une stratégie d'apprentissage en ligne a été développée pour lancer officiellement l'Académie de commerce pour les PME (nom provisoire) en 2015. Parmi les autres réalisations de l'année 2013 figurent :
�� Huit nouveaux cours d'apprentissage en ligne ont été développés et font partie d'un programme intégré.
�� Les normes d'élaboration des cours ont été améliorées et des objets multimédias ont été créés pour améliorer l'expérience d'apprentissage.
La prochaine étape consiste à créer un Programme d'apprentissage en ligne destiné aux conseillers commerciaux qui sera lancé au cours du premier trimestre de l'année 2014. Le cours sera disponible sur la plateforme d'apprentissage en ligne de l'ITC à l'adresse http://learning.intracen.org.
3 L'ITC a mis au point une nouvelle méthode de collaboration avec des experts externes en communication de manière à estimer le lectorat des articles qui concernent l'ITC. Cette méthode considère le nombre de publications où ces articles apparaissent, leur diffusion et ignore les lectures redondantes. elle estime généralement que 5 % des lecteurs d'une publication comprenant un article concernant ITC lisent des informations liées à l'ITC.
76 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Résultats institutionnels
PartenariatsORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES
Nations Unies
Au cours de l'année 2013, l'ITC a poursuivi son partenariat avec les organisations internationales suivantes :
�� L'ONUDI, dans le cadre des projets de développement sectoriel en Côte d'Ivoire portant sur la qualité et les normes ;
�� L'Organisation internationale de normalisation, sur la qualité et les normes ;
�� L'OMPI dans le cadre du concept de développement en matière d'image de marque et de propriété intellectuelle pour les clous de girofle et les épices de Zanzibar ;
�� La Commission économique des Nations Unies pour l'Europe dans le cadre de l'évaluation des besoins commerciaux du Kazakhstan ;
�� L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la protection des plantes, la sûreté et la sécurité alimentaire et la réduction des gaspillages alimentaires ;
�� La CNUCED, dans le cadre de la SNE du Myanmar et de l'élaboration de différents outils de diagnostic ;
�� Pour illustrer l'engagement de l'ITC dans l'initiative Unité d'action des Nations Unies, au Rwanda, l'ITC est entré en partenariat avec le PNUD, l'ONUDI, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et ONU-Femmes en vue de mettre au point des programmes phare.
banque mondiale
En 2013, l'ITC a travaillé avec la Banque mondiale pour mettre au point un projet innovant visant à augmenter les exportations des PME dans le monde arabe. L'ITC a apporté son assistance technique et mené des évaluations des besoins en Jordanie, au Maroc et en Tunisie. Cette proposition de projet a été soumise en décembre afin que son financement soit examiné par le Partenariat de Deauville avec les pays arabes en transition.
Cadre intégré renforcé
Au cours de l'année 2013, l'ITC a reçu un nombre croissant de demandes d'aide pour des projets de niveau 2 de la part des PMA participant au CIR. En étroite collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) ainsi que l'OMC, l'ONUDI, le PNUD et la CNUCED, cinq nouveaux projets du CIR ont été mis en œuvre au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée, au Lesotho et au Népal. De plus, des activités de développement de projets ont été lancées dans 10 PMA pour répondre aux besoins identifiés au cours des études diagnostiques sur l'intégration du commerce du CIR. Les activités de l'ITC dans les PMA ont été coordonnées dans le cadre du Programme d'action d'Istanbul sous la direction du Bureau du Haut Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement.
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RAPPORT ANNUEL 2013 77
Résultats institutionnels
Dans la mesure où le Myanmar est récemment devenu un pays membre du CIR, une collaboration étroite est née avec le Secrétariat du CIR. La SNE de l'ITC se basera sur l'Étude diagnostique sur l'intégration du commerce qui sera mené prochainement au Myanmar.
Initiative Transparence du commerce
L'ITC a coopéré avec la Banque africaine de développement, la CNUCED, la Banque mondiale et l'OMC dans le cadre de l'Initiative Transparence du commerce. Cette collaboration garantit une vision partagée de la collecte et de la diffusion des données commerciales et facilite les collectes de fonds réalisées en commun.
Groupe interinstitutions des Nations Unies sur le commerce et les capacités productives
Le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) du Groupe interinstitutions des Nations Unies sur le commerce et les capacités productives est un mécanisme interinstitutionnel qui a pour objectif de coordonner les opérations de commerce et de développement avec le système des Nations Unies aux niveaux national et régional. L'ITC prend part aux activités du CCS avec la CNUCED, l'ONUDI, le PNUD, la FAO, l'OMC, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l'Organisation internationale du travail (OIT), la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international, l'UNOPS et les cinq Commissions économiques régionales des Nations Unies. Des initiatives communes ont été lancées sur des sujets tels que l'emploi des jeunes et les chaînes de valorisation.
PARTENARIATS SUD-SUD
�� L'ITC a facilité un partenariat en 2013 entre le Burkina Faso et le Viet Nam en s'intéressant au développement du commerce et au transfert de technologies et de savoir-faire appliqués au riz et aux noix de cajou (voir l'étude de cas à la page 28).
�� L'ITC s'est rapproché de l'Exim Bank of India pour la phase de conception de la SNE du Myanmar. Exim Bank a apporté des analyses commerciales et des analyses de marché pour les secteurs du riz et du textile et dans le domaine de l'accès au financement et du renforcement des IAC.
�� En 2013, l'ITC est entré en partenariat avec le Ministère du commerce de la République populaire de Chine, le Conseil chinois de promotion du commerce international et les IAC de six PMA asiatiques (l'Afghanistan, le Bangladesh, le Cambodge, la République démocratique populaire lao, le Myanmar et le Népal) afin de stimuler les échanges interrégionaux.
�� En 2013, l'ITC s'est associé à deux institutions du secteur halal : JAKIM Malaysia et GIMDES, un organisme turc de certification halal. En coopération avec GIMDES, l'ITC a construit les capacités d'audit et de certification de l'Institut national tunisien de la normalisation et de la propriété intellectuelle, lequel a lancé son premier label halal en 2013. Le travail dans le secteur halal en partenariat avec JAKIM a également bénéficié à deux institutions et 42 entreprises en Égypte qui exportent désormais des produits halal pour la première fois.
LES AUTRES PARTENAIRES
�� Le Centre pour la promotion des importations en provenance des pays en développement (CBI) et l'ITC ont poursuivi leur partenariat efficace dans le cadre du programme NTF. En 2013, NTF II a été déployé avec succès. NTF III a été planifié et sera mis en place en 2014. En 2013, l'ITC et le CBI ont également travaillé en étroite collaboration dans le domaine des renseignements relatifs aux marchés. Il s'agissait notamment de partager des données et de renforcer les plateformes de renseignements relatifs aux marchés de l'autre partie.
�� En 2013, le Partenariat pour la préservation des pythons a été lancé. Il s'agit d'un PPP innovant entre l'ITC, Kering (une marque de luxe française) et le Groupe d'experts Boas et Pythons de la Commission de survie des espèces de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Les données contribueront au travail de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Ces organisations ont coopéré pour améliorer la viabilité des exportations de pythons en provenance d'Asie du Sud-Est.
�� L'ITC et les partenaires du secteur privé ont créé la Plateforme mondiale d'actions pour l'approvisionnement auprès des fournisseurs et prestataires femmes afin de faciliter les réunions de groupes de mentorats d'acheteurs. En 2013, des réunions se sont tenues dans le secteur informatique à Bangalore (Inde) et dans les secteurs de l'habillement et du textile à Londres (Royaume-Uni).
�� L'Initiative Mode éthique soutient les communautés défavorisées en Afrique de l'Est et de l'Ouest en intégrant les producteurs aux chaînes de valeur mondiales des grandes marques internationales de la mode. En 2013, plusieurs nouveaux créateurs ont participé à cette initiative (voir l'étude de cas à la page 52).
�� Le Secrétariat d'intégration économique centraméricaine (SIECA) et l'ITC ont défini plusieurs domaines de coopération commune afin de renforcer l'intégration économique régionale en Amérique centrale. L'ITC et SIECA travaillent à stimuler la compétitivité des PME et à autonomiser les femmes entrepreneurs.
�� L'ITC a mis au point un programme de collaboration avec la multinationale allemande de technique et d'électronique Bosch sur les chaînes d'approvisionnement et la logistique qui prévoit l'élaboration en commun de programmes de formation et de prestations sur le terrain.
�� L'Agence caribéenne de développement des exportations et l'ITC poursuivent leur coopération visant à renforcer le dialogue public-privé et les IAC nationales de façon à mettre les PME caribéennes en relation avec les marchés internationaux.
�� L'ITC et le Ministère du développement économique de la Fédération de Russie ont signé un mémorandum qui pose les fondements d'une coopération sur les programmes de formation de l'OMC portant sur la communauté d'affaires, les stratégies régionales d'exportation, le soutien par l'intermédiaire d'informations commerciales, la compétitivité à l'exportation par l'intermédiaire du développement institutionnel.
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Appendices
80 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
APPENDICE IPROgRAmmEs dE L’iTc
RENSEIGNEMENTS RELATIFSAU COMMERCE ET AUX MARCHÉS POUR RENFORCER LA COMPÉTITIVITÉ DES PME
SE CONNECTER AUX CHAÎNES DE VALEUR : COMPÉTITIVITÉ, DIVERSIFICATION ET LIENS DES PME VERS LES MARCHÉS D'EXPORTATION
DOMAINE PRIORITAIRE : THÉMATIQUES LIÉES À L’AIDE POUR LE COMMERCE
DOMAINE PRIORITAIRE : THÉMATIQUES TRANSVERSALES
RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS D’APPUI AU COMMERCE ET AUX INVESTISSEMENTS
POLITIQUE ET ENVIRONNEMENT PROPICESAUX AFFAIRES VIA LES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ
INTÉGRATION ÉCONOMIQUE RÉGIONALEET COMMERCE SUD-SUD
COMMERCE VERT ET SANS EXCLUSIVE
Programme NTM CTAP
Stratégies de marque
Évaluation, amélioration et
mesure des résultats
Stratégies d’exportation
Programme T4SD MLS-SCM
Pauvreté et commerce
Conférence et prix mondial de l’OPC Accession à l’OMC
Intelligence économique favorisant
la compétitivité
MÉTHODOLOGIES OU PRODUITS
PROGRAMMES THÉMATIQUES
PROGRAMMES RÉGIONAUX
OU NATIONAUX
Outils d’analyse de marché
Intégration régionale et accords de
partenariat économique
Programme consacré à la politique commerciale
Compétitivité à l’exportation
Accès aux financements
Appui au commerce préférentiel entre l’Inde et l’Afrique
Coton africain
Femmes et commerce
Commerce et environnement
Programme pays du Myanmar
Programme d’appui au commerce et d’intégration régionale (Côte d’Ivoire)
PACIR – Côte d’Ivoire
RAPPORT ANNUEL 2013 81
Appendices
APPENDICE IIcOOPÉRATiON TEchNiqUE dE L'iTc PAR RÉgiON ET dOmAiNE
PRinCiPaux doMainES
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Afrique subsaharienne
PACT II 906 733Canada, Premier
compte de l'itf � � � �
Commerce transfrontalier entre le Libéria et la Sierra Leone
116 93 irlande � �
Soutenir l'intégration du commerce régional de la Communauté d'Afrique de l'Est
706 692Premier compte
de l'itf
Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce, Nigéria – Renforcement des capacités SPS pour l'exportation de graines de sésame et de beurre de karité
13 6 Stdf � �
NTF II : Pour une compétitivité à l'exportation durable dans le secteur des fruits au Kenya
135 73 Pays-bas �
NTF II : Amélioration de la compétitivité à l'exportation dans les secteurs du thé rooibos et des pièces automobiles en Afrique du Sud
59 39 Pays-bas �
NTF II : Pour une compétitivité durable à l'exportation dans le secteur du café en Ouganda
161 110 Pays-bas �
NTF II : Amélioration de la compétitivité à l'exportation dans le secteur des mangues de la région de Niayes au Sénégal
188 176 Pays-bas �
Côte d'Ivoire : Renforcement institutionnel de la politique économique et facilitation de l'intégration régionale et mondiale
3 400 2 731union
européenne �
Gambie : Compétitivité sectorielle et diversification des exportations
1 000 805 CiR �
Programme sur les chaînes d'approvisionnement et la logistique dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) – Afrique du Sud
18 15gouvernement
flamand, Belgique �
Promotion et développement des PME – Nampula, Mozambique
70 43
unité d'action des nations unies
– fonds pour la reálisation des
oMd
�
OMPI/ITC : Lancement d'une stratégie de marque 105 91Premier compte
de l'itf �
République-Unie de Tanzanie Intégration des chaînes de valeur et d'approvisionnement horticoles dans le secteur du tourisme (Plan-Cadre des Nations Unies pour l'aide au développement ou PNUAD)
280 264
unité d'action des nations unies
– fonds pour la réalisation des
oMd
�
OMPI/ITC : Création de marques et instruments de création de valeur
72 69Premier compte
de l'itf �
Promotion du commerce et valorisation du coton africain 520 512union
européenne �
82 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
PRinCiPaux doMainES
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Lesotho : Productivité horticole et développement du commerce
321 504 CiR �
Programme Emplois verts en Zambie : Amélioration de l'accès aux financements pour les MPME dans le secteur du bâtiment
30 30 oit �
Femmes et commerce : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café
167 94 Royaume-uni � �
Faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers des femmes et des MPME dans la Communauté d'Afrique de l'Est – phase II
31 30 Royaume-uni � �
Initiative Mode éthique : développement du marché 80 77 Japon �
Mode éthique Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et d'une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre
1 169 1 155 Suisse �
Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
430 417union
européenne �
Conception de projets : Femmes et Commerce – Autonomiser les femmes dans le secteur du coton en Zambie
54 51Premier compte
de l'itf
Conception de projets : Développement du commerce et du secteur privé – Zimbabwe
35 33Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Renforcement des capacités de formation approfondie destinées aux PME en Afrique et portant sur les contrats internationaux
100 95Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Du coton au vêtement : Renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc
16 12Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Promouvoir le commerce intrarégional en Afrique de l'Est
140 147Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Malawi – Projet d'infrastructure et de services informatiques pour le commerce
29 25Premier compte
de l'itf �
Asie-Pacifique
Népal : Valorisation du secteur du pashmina et appui au commerce
50 6 CiR � � � � � �
Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'élevage
80 37union
européenne � � � � � �
Cambodge : Programme de diversification et d'expansion des exportations I : Soie de grande valeur
363 308 CiR � � � � � �
Améliorer la sécurité et la qualité des fruits et légumes srilankais
315 297 Stdf � � � � � �
NTF II : Bangladesh 357 342 Pays-bas � � � � � �Extension du Programme de conseillers commerciaux agréés
87 83 Chine � � � � � �
STDF : Projet pilote au Sri Lanka 28 27Premier compte
de l'itf � � � � � �
Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'agriculture
903 1 290union
européenne � � � � � �
RAPPORT ANNUEL 2013 83
Appendices
PRinCiPaux doMainES
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Viet Nam : Amélioration des revenus et des possibilités d'emploi pour les pauvres des zones rurales par la production verte
360 288
unité d'action des nations unies
– fonds pour la réalisation des
oMd
� � � � � �
République démocratique populaire lao : Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d'exportation
190 253 Suisse - CiR � � � � � �
Pakistan : Aide à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l'exportation
357 277 onudi � � � � � �
Samoa et Vanuatu : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
22 17Premier compte
de l'itf � � � � � �
Conception de projets : Femmes et Commerce II – Autonomisation économique des femmes dans la région Pacifique
30 24 australie � � � � � �
Conception de projets : Amélioration des capacités d'exportation des PMA asiatiques
35 19Premier compte
de l'itf � � � � � �
Amérique latine et Caraïbes
Programme d'intelligence du marché destiné au Ministère des affaires étrangères de l'Uruguay
131 112uruguay, Premier
compte de l'itf � � � � � �
Modernisation des services d'information commerciale pour les exportateurs de Sainte-Lucie
34 38 Sainte-lucie �
Pérou : Permettre aux IAC du couloir septentrional du Pérou de répondre aux besoins des exportateurs
550 464 Suisse �
Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l'alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis d'Amérique
4 4 Royaume-uni
Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis d'Amérique
5 6 Royaume-uni
Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
93 73Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Programme Stratégie d'exportation régionale du CARIFORUM
88 54Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Renforcement du cadre réglementaire des entreprises à Haïti
28 7Premier compte
de l'itf �
Conception de projets : Renforcement institutionnel du Ministère du commerce et de l'industrie d'Haïti
28 20Premier compte
de l'itf �
Région des pays arabes
Programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes (EnACT)
1 117 988 Canada � � � � � �
Renforcement des capacités d'exportation dans les pays arabes en faveur de l'intégration régionale
28 13 itf � � � � � �
84 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
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Programme de développement des exportations pour la création d'emplois (EDEC) : Maroc
61 24 Canada � � � � � �
Renforcement de l'approche fondée sur la chaîne de valeur textile (phase initiale)
40 32 Suisse � � � � � �
Koweït : Amélioration de la compétitivité internationale des producteurs de denrées alimentaires et de boissons
450 394 Koweït � � � � � �
État palestinien : Renforcement des capacités de promotion du commerce pour le développement des exportations
300 242 Pnud � � � � � �
État palestinien : Appui à l'élaboration d'une stratégie d'exportation
216 201 Paltrade � � � � � �
Conception de projets : Maroc – EDEC 54 50Premier compte
de l'itf � � � � � �
Conception de projets : Tunisie – Amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur des textiles et des vêtements
39 34Premier compte
de l'itf � � � � � �
Conception de projets : Diversification des marchés d'exportation à travers des places de marché virtuelles dans la région des pays arabes
71 33Premier compte
de l'itf � � � � � �
Europe de l'Est et Asie centrale
Kirghizistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce
635 597 Suisse � � � � � �
Tadjikistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce
310 253 Suisse � � � � � �
Tadjikistan : Mise en œuvre des dispositions de l'OMC et sensibilisation des milieux d'affaires à l'accession à l'OMC
682 653 Suisse � � � � � �
Régions multiples
Mesures non tarifaires : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
556 500 Royaume-uni � � � � � �
Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
235 199oif, Premier
compte de l'itf � � � � � �
Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique (APE)
429 358Premier compte
de l'itf � � � � � �
Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III) : lancement de la gestion du programme
153 96 Pays-bas � � � � � �
NTF II – Programme du Fonds d'affectation spéciale des Pays-Bas
219 216 Pays-bas � � � � � �
Fonds d'innovation : Plusieurs activités pilotes visant à promouvoir les exportations de services des pays en développement
222 225Premier compte
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Programme destiné aux dirigeants commerciaux 60 43Premier compte
de l'itf � � � � � �
Forum des banquiers 71 61Premier compte
de l'itf � � � � � �
RAPPORT ANNUEL 2013 85
Appendices
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Programme commerce et environnement 1 261 1 141Premier compte
de l'itf � � � � � �
Programme communautés défavorisées et commerce 1 875 1 783Premier compte
de l'itf � � � � � �
Direction du Programme Femmes et commerce 279 328Royaume-uni,
australie, Premier compte de l'itf
� � � � � �
Femmes et commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospécifiques
26 29 Royaume-uni � � � � � �
La Plateforme mondiale d'action pour l'approvisionnement auprès des commerçantes (Femmes et commerce Phase II)
350 344Premier compte
de l'itf � � � � � �
Programme d'élaboration et de gestion de stratégies à l'exportation
1 504 1 390Premier compte
de l'itf � � � � � �
Stratégie nationale d'exportation du Kirghizistan et du Myanmar
515 499 allemagne � � � � � �
PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
600 584Premier compte
de l'itf � � � � � �
Division de partenariat et de coordination des programmes nationaux
100 76Premier compte
de l'itf � � � � � �
Évaluation des besoins et conception de projets : Pilotage de la méthodologie et stimulation des projets en cours
414 335Premier compte
de l'itf � � � � � �
Frais extrabudgétaires principaux et supplémentaires du Premier compte
5 128 4 725Premier compte
de l'itf
Experts associés 785 716finlande, france,
allemagne � �
Projets mondiaux
Élaboration du contenu des publications 115 37Premier compte
de l'itf � � � � � �
Fonds renouvelable pour les services d'information commerciale
21 9fonds
renouvelable � � � � �
Investir dans l'innovation – Portail d’intelligence commerciale de nouvelle génération
112 88Premier compte
de l'itf � � � � � �
Fonds renouvelable pour l'analyse et l'étude de marchés
429 371fonds
renouvelable � � � � � �
Maintenance, mise à niveau et diffusion de Market Access Map
650 627union
européenne � � � � � �
Événements 625 549Premier compte
de l'itf � � � � � �
Projet pilote d'intelligence économique 116 108Premier compte
de l'itf � � � � � �
Market Insider 150 144Premier compte
de l'itf � � � � � �
Élaboration de cours d'apprentissage en ligne et partenariats
150 146Premier compte
de l'itf � � � � � �
Conseiller en chaîne de valeur à l'exportation 294 281 france � � � � � �
86 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
PRinCiPaux doMainES
PRoJEt BU
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Fonds renouvelable Section compétitivité des entreprises 50 53fonds
renouvelable � � � � � �
Réseautage de l'OPC – Partage et adoption de pratiques gagnantes
88 83Premier compte
de l'itf � � � � � �
Évaluation, analyse comparative et amélioration de la performance des IAC
435 403Premier compte
de l'itf � � � � � �
Formation et certification professionnelle en gestion de la chaîne d'approvisionnement (MLS-SCM)
792 674
Suisse, Premier compte de
l'itf, fonds renouvelable
� � � � � �
Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC 193 188itf Premier
compte � � � � � �
Programme commerce en faveur du développement durable (T4SD)
1 748 1 675
union européenne,
Suisse, hivos, Premier compte
de l'itf
� � � � � �
Programme Secteur privé et politique commerciale 360 312Premier compte
de l'itf � � � � � �
Fonds renouvelable pour l'environnement des affaires 5 5fonds
renouvelable � � � � � �
Coordination des partenariats 50 39Premier compte
de l'itf � � � � � �
Coordination de l'innovation 80 64Premier compte
de l'itf � � � � � �
Efficacité institutionnelle
Évaluation indépendante de l'ITC 200 128Premier compte
de l'itf � � � � � �
Gestion axée sur les résultats 150 104Premier compte
de l'itf � � � � � �
Évaluation 274 195Premier compte
de l'itf � � � � � �
Mise en œuvre d'un outil de traduction assistée par ordinateur
26 21Premier compte
de l'itf � � � � � �
Communications soutenant les projets et les programmes 480 401Premier compte
de l'itf � � � � � �
Renforcement institutionnel 531 455Premier
compte de l'itf, Royaume-uni
� � � � � �
Politiques et projets relatifs aux ressources humaines 330 293Premier compte
de l'itf � � � � � �
Appui juridique et aux programmes pour la mise en œuvre des projets
276 251Premier compte
de l'itf � � � � � �
Élaboration et mise en oeuvre d'une méthode d'évaluation des impacts
197 187Premier compte
de l'itf � � � � � �
Collecte de fonds 40 38Premier compte
de l'itf � � � � � �
Mise en œuvre de la stratégie TI&S 846 841Premier compte
de l'itf � � � � � �
Maintenance et développement d'un système de gestion de la relation client
142 143Premier compte
de l'itf � � � � � �
RAPPORT ANNUEL 2013 87
Appendices
APPENDICE IIIPROjETs ET PROgRAmmEs NATiONAUx ET RÉgiONAUx dE L'iTc PAR PAys
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
afghaniStan �� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
afRiquE du Sud �� Fonds d'innovation : Plusieurs activités pilotes visant à promouvoir les exportations de services des pays en développement
�� NTF II : Amélioration de la compétitivité à l'exportation dans les secteurs du thé rooibos et des pièces de rechange pour automobiles en Afrique du Sud
�� Programme axé sur la chaîne d'approvisionnement et la logistique au sein de la SADC - Afrique du Sud
algéRiE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� EnACT
angola �� Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce)
�� PACT II - CEEAC
antigua-Et-baRbuda �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
aRabiE SaouditE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
bahREïn �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
bangladESh �� Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III) : lancement de la gestion du programme
�� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� NTF II – Bangladesh
baRbadE �� Programme de l'ITC sur les mesures non tarifaires (MNT) – phase II
�� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Projet d'évaluation, d'analyse comparative et d'amélioration de la performance des IAC
bEliZE �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Programme de formation régionale aux informations commerciales – niveau avancé
bénin �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� PACT II - CEDEAO
boSniE-hERZégovinE
�� Programme Secteur privé et politique commerciale
bRéSil �� APEx Brésil – Formation au commerce extérieur
buRKina faSo �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Initiative Mode éthique – Développement du marché
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� PACT II - CEDEAO
88 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
buRundi �� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique
�� Faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers des femmes et des MPME dans la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) – phase II
�� PACT II - CEEAC
CaMbodgE �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� Cambodge : Programme de diversification et d'expansion des exportations (CEDEP) I : Soie de grande valeur
CaMERoun �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEEAC
CaP vERt �� PACT II - CEDEAO
�� Cap Vert : Amélioration des capacités productives du Cap Vert (Unité d'action des Nations Unies)
ChinE �� T4SD
�� Extension CTAP
ColoMbiE �� Programme de l'ITC sur les MNT – phase II
CoMoRES �� PACT II – COMESA
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
Congo �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEEAC
CoSta RiCa �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
CÔtE d'ivoiRE �� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� MNT: Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� PACT II - CEDEAO
�� Côte d'Ivoire : Renforcement institutionnel de la politique économique et facilitation de l'intégration régionale et mondiale
Cuba �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
dJibouti �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� PACT II – COMESA
égYPtE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� EnACT
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� PACT II – COMESA
El SalvadoR �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
éMiRatS aRabES uniS �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
éRYthRéE �� PACT II – COMESA
état PalEStiniEn �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� État palestinien : Renforcement des capacités de promotion du commerce pour le développement des exportations
�� État palestinien : Appui à l'élaboration d'une stratégie d'exportation
RAPPORT ANNUEL 2013 89
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
éthioPiE �� accÈS! Programme (PACT II)
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
�� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� Éthiopie : Encourager les entreprises à appuyer le processus d'adhésion à l'OMC
fidJi �� Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'agriculture
�� Fiji : Principaux services destinés au développement de l'élevage et à l'amélioration des aliments pour animaux
gabon �� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II – CEEAC
gaMbiE �� PACT II - CEDEAO
�� Gambie : Compétitivité sectorielle et diversification des exportations
ghana �� accÈS! Programme (PACT II)
�� PACT II - CEDEAO
�� Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre (Initiative de mode éthique)
gREnadE �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
guatEMala �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
guinéE �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� PACT II – CEDEAO
guinéE-biSSau �� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEDEAO
guinéE équatoRialE �� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEEAC
guYana �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Analyse comparative des IAC : Caribbean Export
haïti �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Programme en faveur des communautés pauvres et du commerce (PCTP)
�� PCTP : Volet Haïti
honduRaS �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
indonéSiE �� Fonds d'innovation : Plusieurs activités pilotes visant à promouvoir les exportations de services des pays en développement
�� Programme de l'ITC sur les MNT – phase II
iRaq �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
JaMaïquE �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
JoRdaniE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� EnACT
KaZaKhStan �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
90 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
KEnYa �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Initiative Mode éthique – Développement du marché
�� Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III) : lancement de la gestion du programme
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� Programme NTF II
�� PCTP
�� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique
�� Appui à l'intégration commerciale régionale dans la CAE
�� Programme commerce et environnement
�� Afrique orientale et australe : Amélioration de la compétitivité et de la viabilité du secteur du cuir dans les pays du COMESA (PACT II)
�� NTF II : Pour une compétitivité à l'exportation durable dans le secteur des fruits au Kenya
KiRghiZiStan �� Stratégie nationale d'exportation du Kirghizistan
�� Kirghizistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce
KoWEït �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� Koweit : Amélioration de la compétitivité internationale des producteurs de denrées alimentaires et de boissons
lESotho �� Lesotho : Productivité horticole et développement du commerce
liban �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
libéRia �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Commerce transfrontalier entre le Libéria et la Sierra Leone
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
�� PACT II - CEDEAO
libYE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� PACT II – COMESA
MadagaSCaR �� Programme Secteur privé et politique commerciale
�� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique
�� PACT II – COMESA
MalaWi �� Programme de l'ITC sur les MNT – phase II
�� PACT II – COMESA
Mali �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Initiative Mode éthique – Développement du marché
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� PACT II - CEDEAO
MaRoC �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� EnACT
�� EDEC Maroc
MauRiCE �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� PACT II – COMESA
MauRitaniE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
RAPPORT ANNUEL 2013 91
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
MExiquE �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis
MoZaMbiquE �� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� Promotion et développement des PME – Nampula, Mozambique
MYanMaR �� Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III) : lancement de la gestion du programme
�� Stratégie nationale d'exportation du Myanmar
naMibiE �� Programme destiné aux dirigeants commerciaux
néPal �� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� Népal : Valorisation du secteur du pashmina et appui au commerce
niCaRagua �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
nigER �� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEDEAO
nigéRia �� PACT II - CEDEAO
�� Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce, Nigéria – Renforcement des capacités SPS pour l'exportation de graines de sésame et de beurre de karité
oMan �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
ouganda �� Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III) : lancement de la gestion du programme
�� Fonds d'innovation : Plusieurs activités pilotes visant à promouvoir les exportations de services des pays en développement
�� NTF II – Programme NTF
�� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique (APE)
�� PACT II – COMESA
�� Programme destiné aux dirigeants commerciaux
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� NTF II : Pour une compétitivité durable à l'exportation dans le secteur du café en Ouganda
PaKiStan �� Pakistan : Aide à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l'exportation
PanaMa �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
PaRaguaY �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
PéRou �� Programme commerce et environnement
�� Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l'alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis
�� Pérou : Permettre aux IAC du couloir septentrional du Pérou de répondre aux besoins des exportateurs
PhiliPPinES �� Politique relative au secteur privé et au commerce – Formation à la politique commerciale destinée aux chefs d'entreprise
�� Renforcement des capacités d'analyse (via l'apprentissage en ligne) destiné aux conseillers en politique commerciale
qataR �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
RéPubliquE CEntRafRiCainE
�� PACT II - CEEAC
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
92 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
RéPubliquE déMoCRatiquE du Congo
�� accÈS! Programme (PACT II)
�� PACT II – COMESA
RéPubliquE déMoCRatiquE PoPulaiRE lao
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� République démocratique populaire lao : Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d'exportation
RéPubliquE doMiniCainE
�� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Projet d'évaluation, d'analyse comparative et d'amélioration de la performance des IAC
RéPubliquE-uniE dE tanZaniE
�� Programme de l'ITC sur les MNT – phase II
�� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique (APE)
�� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� Faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers des femmes et des MPME dans la Communauté d'Afrique de l'Est – phase II
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� République-Unie de Tanzanie : Intégration des chaînes de valeur et d'approvisionnement horticoles dans le secteur du tourisme (PNUAD)
�� Appui à l'intégration commerciale régionale de la Tanzanie dans la CAE
RWanda �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Programme de l'ITC sur les MNT – phase II
�� Programme Intégration régionale et Accords de partenariat économique
�� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� Contributions apportées à l'élaboration du nouveau PNUAD 2013-18
Saint-KittS-Et-nEviS �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
SaintE-luCiE �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� Modernisation des services d'information commerciale pour les exportateurs de Sainte-Lucie
Saint-vinCEnt-Et-lES-gREnadinES
�� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
SaMoa �� Programme destiné aux dirigeants commerciaux
�� Samoa : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
Sao toMé-Et-PRinCiPE �� PACT II - CEEAC
Sénégal �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Renforcement des capacités d'analyse (via l'apprentissage en ligne) destiné aux conseillers en politique commerciale
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� NTF II – Programme NTF
�� T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants
�� NTF II : Amélioration de la compétitivité à l'exportation dans le secteur des mangues de la région de Niayes au Sénégal
SEYChEllES �� PACT II – COMESA
SiERRa lEonE �� Commerce transfrontalier entre le Libéria et la Sierra Leone
�� PACT II - CEDEAO
SoMaliE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
RAPPORT ANNUEL 2013 93
Appendices
PaYS/Région�� PROGRAMMES MONDIAUx ET RÉGIONAUx�� PROJETS PAR PAYS
SRi lanKa �� Améliorer la sécurité et la qualité des fruits et légumes srilankais
�� STDF : Projet pilote au Sri Lanka
Soudan �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
�� PACT II – COMESA
SWaZiland �� PACT II – COMESA
tadJiKiStan �� Tadjikistan : Mise en œuvre des dispositions de l'OMC et sensibilisation des milieux d'affaires à l'accession à l'OMC (deuxième volet)
�� Tadjikistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce
tChad �� accÈS! Programme (PACT II)
�� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� PACT II - CEEAC
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
togo �� Coordination de la mise en œuvre des stratégies régionales du secteur du coton en Afrique
�� Renforcement des capacités d'analyse (via l'apprentissage en ligne) destiné aux conseillers en politique commerciale
�� PACT II - CEDEAO
tRinité-Et-tobago �� Bureau régional de l'ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexico
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� Projet d'évaluation, d'analyse comparative et d'amélioration de la performance des IAC
tuniSiE �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� EnACT
�� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
uRuguaY �� MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce
�� Programme d'intelligence du marché destiné au Ministère des affaires étrangères de l'Uruguay
vanuatu �� Vanuatu : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
viEt naM �� Politique relative au secteur privé et au commerce – Formation à la politique commerciale destinée aux chefs d'entreprise
�� Promotion du commerce intra et inter-régional dans l'UEMOA, la CEMAC et les pays francophones du Mékong
�� Viet Nam : Amélioration des revenus et des possibilités d'emploi pour les pauvres des zones rurales par la production verte (Unité d'action des Nations Unies)
YéMEn �� Initiative Aide pour le commerce pour les États arabes
�� PMA : Encourager les entreprises à soutenir le processus d'adhésion à l'OMC
ZaMbiE �� PACT II – COMESA
�� Programme commerce et environnement
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
�� Zambie – Accès au financement pour les PME de l'agroalimentaire
�� Programme Emplois verts en Zambie ayant recours à une gestion canalisée des fonds
�� Programme Emplois verts en Zambie : Amélioration de l'accès aux financements pour les MPME dans le secteur du bâtiment
ZiMbabWE �� PACT II – COMESA
�� Promotion du commerce et valorisation du coton africain
94 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
Région au nivEau Mondial Et Régional PaR PaYS
Afrique Conception de projets : Promouvoir le commerce intrarégional en Afrique de l'Est (Kenya, République-Unie de Tanzanie, Zambie)
Conception de projets : programme suivant PACT II
Conception de projets : Du coton au vêtement : Renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc (Éthiopie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Turquie)
Conception de projets : Renforcement des capacités de formation approfondie destinées aux PME en Afrique et portant sur les contrats internationaux (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Madagascar, Mali, Maroc, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie)
Conception de projets : Femmes et commerce – Autonomiser les femmes dans le secteur du coton en Zambie
Sénégal – évaluation des besoins et conception de projets
Malawi – évaluation des besoins et conception de projets
Conception de projets : Malawi – projet d'infrastructure et de services informatiques pour le commerce
Conception de projets : Zimbabwe – Développement du commerce et du secteur privé
Guinée – évaluation des besoins et conception de projets
Asie-Pacifique Conception de projets : Développement de l'élevage et des produits de l'élevage (Fidji, Vanuatu)
Conception de projets : Autonomisation économique des femmes dans la région Pacifique (Femmes et commerce II) (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Vanuatu)
Conception de projets : Amélioration des capacités d'exportation des PMA asiatiques (Afghanistan, Bangladesh, Cambodge, Chine, République populaire démocratique lao, Myanmar, Népal)
Myanmar – évaluation des besoins et conception de projets au Myanmar : Programme national de l'ITC pour le Myanmar
Développement d'un portail commercial national au Bangladesh
Amérique latine et Caraïbes
Conception de projets : Programme Stratégie d'exportation régionale du CARIFORUM (Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Dominique, République Dominicaine, Grenade, Guyana, Haïti, Jamaïque, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname, Trinité-et-Tobago)
Brésil – évaluation des besoins et conception de projets
Haïti – évaluation des besoins et conception de projets Renforcement institutionnel du Ministère du commerce et de l'industrie d'Haïti
Pays arabes Conception de projets : Diversification des marchés d'exportation à travers les places de marché virtuelles dans la région des pays arabes (Jordanie, Maroc, Tunisie)
Conception de projets et phase de lancement : Tunisie – Amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur des textiles et des vêtements
Conception de projets : Autonomisation économique des femmes entrepreneurs (État palestinien)
État palestinien – évaluation des besoins et conception de projets : Programme de développement des exportations
Europe de l'Est et Asie centrale
Géorgie – évaluation des besoins et conception de projets
Régions multiples
Conception de projets: : Programme Femmes et commerce – phase II
APPENDICE IVÉVALUATiON dEs bEsOiNs PAR L'iTc ET cONcEPTiON dE PROjETs PAR RÉgiON
Au cours de l'année 2013, l'ITC a investi de manière à mieux comprendre les besoins des clients et à concevoir des projets axés sur les besoins dans plusieurs pays bénéficiaires. Vous les trouverez récapitulés dans le tableau ci-dessous et classés par région
RAPPORT ANNUEL 2013 95
PaYS hoMMES fEMMES total % du total
éConoMiES En dévEloPPEMEnt Et En tRanSition
Afrique du Sud - 1 1
Algérie 1 - 1
Argentine 5 1 6
Arménie 1 1 2
Bolivie 1 - 1
Brésil 1 3 4
Chine 1 - 1
Colombie 1 1 2
Côte d'Ivoire 1 - 1
Croatie - 2 2
Équateur 2 - 2
État palestinien - 1 1
Fédération de Russie - 2 2
Géorgie - 1 1
Ghana 2 3 5
Guatemala - 1 1
Inde 6 2 8
Iran 1 - 1
Jamaïque - 1 1
Kenya - 2 2
Liban 1 - 1
Malaisie 1 2 3
Maroc 2 2 4
Maurice 2 3 5
Mexique 3 2 5
Mongolie - 1 1
Ouzbékistan - 1 1
Pakistan 1 - 1
Panama - 1 1
Pérou 1 - 1
Philippines - 2 2
République Dominicaine
1 - 1
Roumanie 1 3 4
Serbie 1 - 1
Sri Lanka - 1 1
Syrie 2 - 2
Thaïlande - 1 1
Tunisie 3 1 4
Turquie 1 - 1
Zimbabwe 2 2 4
Total économies en développement et en transition
45 44 89 32
PaYS hoMMES fEMMES total % du total
PaYS lES MoinS avanCéS
Afghanistan 1 - 1
Bénin 2 - 2
Comores 1 - 1
Éthiopie 1 1 2
Guinée 1 1 2
Népal 1 - 1
Ouganda 2 1 3
République démocratique du Congo
1 - 1
Sénégal - 1 1
Total pays les moins avancés
10 4 14 5
autRES PaYS
Allemagne 4 8 12
Australie 4 2 6
Autriche 1 - 1
Barbade 1 - 1
Belgique 1 - 1
Canada 4 4 8
Danemark 1 - 1
Espagne 2 4 6
États-Unis d'Amérique
5 9 14
Finlande 1 3 4
France 25 34 59
Grèce - 1 1
Hongrie 2 - 2
Irlande 1 1 2
Israël 1 - 1
Italie 7 7 14
Japon - 1 1
Malte 1 - 1
Norvège 1 - 1
Nouvelle-Zélande 2 2 4
Pologne 1 2 3
Portugal - 1 1
Royaume-Uni 7 12 19
Suède - 1 1
Suisse 2 12 14
Total autres pays 74 104 178 63
TOTAL ITC 129 152 281 100
APPENDICE VPROFiL dU PERsONNEL dE L'iTc
96 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
APPENDICE VIRÉPARTiTiON dEs missiONs PAR NATiONALiTÉ ET PAR sExE dEs ExPERTs, 2013
total fEMMES hoMMES
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
ÉCONOMIES EN DÉVELOPPEMENT ET EN TRANSITION
AFRIqUE
afrique du Sud 17 38 4 9 13 29
bénin 3 17 - - 3 17
burkina faso 4 10 1 2 3 8
burundi 1 1 - - 1 1
Cameroun 3 8 - - 3 8
Côte d'ivoire 34 63 4 4 30 59
éthiopie 4 5 - - 4 5
ghana 4 11 2 2 2 8
guinée 1 3 - - 1 3
Kenya 18 40 7 19 11 21
libéria 2 4 - - 2 4
Madagascar 1 1 1 1 -
Maurice 5 11 3 8 2 2
ouganda 11 18 2 2 9 16République démocratique du Congo 3 10 3 10 - -
République-unie de tanzanie 1 3 - - 1 3
Rwanda 4 8 - - 4 8
Sénégal 3 2 - - 3 2
togo 1 2 - - 1 2
Zambie 3 3 1 1 2 3
Zimbabwe 1 3 1 3 - -
TOTAL AFRIqUE 124 260 29 61 95 199
ASIE-PACIFIqUE
bangladesh 2 2 - - 2 2
Chine 5 9 3 8 2 1
fidji 28 29 10 11 18 18
inde 16 38 5 11 11 26
Malaisie 1 0,3 - - 1 0,3
Myanmar 1 2 - - 1 2
RAPPORT ANNUEL 2013 97
Appendices
total fEMMES hoMMES
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
népal 3 5 1 0,2 2 5
Pakistan 14 25 1 11 13 14
Philippines 4 3 2 2 2 1
République de Corée 3 13 3 13 - - République démocratique populaire lao 4 9 1 6 3 3
Singapour 3 5 2 3 1 1
Sri lanka 1 0,2 - - 1 0,2
viet nam 2 10 2 10 - -
TOTAL ASIE-PACIFIqUE 87 150 30 76 57 74
PAyS ARABES
algérie 10 16 3 5 7 11
égypte 6 4 3 3 3 1
Jordanie 29 32 12 7 17 25
Maroc 8 17 7 16 1 2
Soudan 1 2 1 2 - -
tunisie 12 31 4 16 8 15
TOTAL PAyS ARABES 66 101 30 48 36 54
EUROPE ET COMMUNAUTÉ DES ÉTATS INDÉPENDANTS
Croatie 3 4 3 4 - -
fédération de Russie 10 31 9 28 1 3
hongrie 3 3 1 1 2 3
Kazakhstan 3 2 3 2 - -
Kirgizistan 17 40 9 32 8 8
Pologne 1 3 - - 1 3
Roumanie 3 8 2 3 1 5
tadjikistan 10 25 2 2 8 23
turquie 3 6 - - 3 6
TOTAL EUROPE ET COMMUNAUTÉ DES ÉTATS INDÉPENDANTS 53 121 29 71 24 50
AMÉRIqUE LATINE ET CARAïBES
argentine 5 16 2 8 3 8
bolivie (état plurinational de) 4 9 2 5 2 4
brésil 3 11 3 11 - -
Chili 1 2 - - 1 2
Colombie 3 8 - - 3 8
guatemala 1 0,3 1 0 - -
98 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
total fEMMES hoMMES
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
noMbRE dE ContRatS
MoiS dE tRavail
guyana 1 1 1 1 - -
haïti 1 1 - - 1 1
Mexique 8 25 6 21 2 4
Pérou 36 50 12 15 24 35
trinité-et-tobago 1 12 1 12 - -
uruguay 3 5 3 5 - - venezuela (République bolivarienne du) 2 5 - - 2 6
TOTAL AMÉRIqUE LATINE ET CARAïBES 69 146 31 78 38 67
TOTAL 399 778 149 334 250 444(%) (59) (58) (37) (43) (63) (57)
PAyS DÉVELOPPÉS
allemagne 26 38 8 9 18 29
australie 16 36 4 10 12 26
autriche 1 1 - - 1 1
belgique 5 7 1 0,3 4 6
Canada 20 53 7 19 13 34
danemark 1 1 1 1 - -
Espagne 4 10 2 7 2 3
états-unis d'amérique 37 72 15 28 22 44
finlande 1 2 1 2 - -
france 42 85 18 39 24 46
israël 2 2 - - 2 2
italie 28 74 9 30 19 43
Japon 2 11 2 11 - -
nouvelle-Zélande 1 2 - - 1 2
Pays-bas 18 22 4 10 14 12Royaume-uni de grande-bretagne et d'irlande du nord 43 84 14 21 29 63
Suisse 25 71 14 38 11 33
TOTAL 272 569 100 224 172 345(%) (41) (42) (37) (39) (63) (61)
TOTAL 671 1 347 249 558 422 789
RAPPORT ANNUEL 2013 99
Appendices
APPENDICE VIIRÉPARTiTiON dEs missiONs PAR RÉgiON d'AFFEcTATiON, 2013
total
Région d'affECtation
intE
R-R
ég
ion
al
PaY
S a
Ra
bE
S
afR
iqu
E
aS
iE-P
aC
ifiq
uE
Eu
Ro
PE
dE
l'
ES
t E
t a
SiE
C
En
tRa
lE
aM
éR
iqu
E
lati
nE
Et
Ca
Ra
ïbE
S
afRiquE total nombre de contrats 124 53 - 69 1 1 -
Mois de travail 260 110 - 148 0,1 2 -
fEMMES nombre de contrats 29 16 - 13 - - -
Mois de travail 61 35 - 26 - - -
hoMMES nombre de contrats 95 37 - 56 1 1 -
Mois de travail 199 75 - 122 0,1 2 -
aSiE-PaCifiquE
total nombre de contrats 87 40 3 2 41 1 -
Mois de travail 150 80 3 2 64 2 -
fEMMES nombre de contrats 30 15 1 1 13 - -
Mois de travail 76 43 1 1 30 - -
hoMMES nombre de contrats 57 25 2 1 28 1 -
Mois de travail 74 37 2 1 34 2 -
Région dES PaYS aRabES
total nombre de contrats 66 11 53 1 1 - -
Mois de travail 101 39 60 2 2 - -
fEMMES nombre de contrats 30 7 22 - 1 - -
Mois de travail 48 24 22 - 2 - -
hoMMES nombre de contrats 36 4 31 1 - - -
Mois de travail 54 14 38 2 - - -
EuRoPE dE l'ESt Et aSiE CEntRalE
total nombre de contrats 53 32 3 - - 18 -
Mois de travail 121 58 8 - - 55 -
fEMMES nombre de contrats 29 21 1 - - 7 -
Mois de travail 71 42 2 - - 28 -
hoMMES nombre de contrats 24 11 2 - - 11 -
Mois de travail 50 17 6 - - 27 -
100 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Appendices
total
Région d'affECtation
intE
R-R
ég
ion
al
PaY
S a
Ra
bE
S
afR
iqu
E
aS
iE-P
aC
ifiq
uE
Eu
Ro
PE
dE
l'
ES
t E
t a
SiE
C
En
tRa
lE
aM
éR
iqu
E
lati
nE
Et
Ca
Ra
ïbE
S
aMéRiquE latinE Et CaRaïbES
total nombre de contrats 69 32 2 3 - - 32
Mois de travail 146 90 10 6 - - 40
fEMMES nombre de contrats 31 21 1 1 - - 8
Mois de travail 78 65 3 0 - - 10
hoMMES nombre de contrats 38 11 1 2 - - 24
Mois de travail 67 25 7 6 - - 30
PaYS dévEloPPéS
total nombre de contrats 272 163 16 51 32 8 2
Mois de travail 569 369 36 99 53 12 1
fEMMES nombre de contrats 100 67 2 23 5 2 1
Mois de travail 224 160 4 47 11 2 0,4
hoMMES nombre de contrats 172 96 14 28 27 6 1
Mois de travail 345 209 32 51 42 10 1
TOTAL Nombre de contrats 671 331 77 126 75 28 34
Mois de travail 1 347 746 117 256 118 70 41
FEMMES Nombre de contrats 249 147 27 38 19 9 9
Mois de travail 558 369 33 75 42 29 11
HOMMES Nombre de contrats 422 184 50 88 56 19 25
Mois de travail 789 377 84 181 76 41 30
RAPPORT ANNUEL 2013 101
Appendices
APPENDICE VIIIcALENdRiER dEs cONTRibUTiONs VOLONTAiREs AU FONds d'AFFEcTATiON sPÉciALE dE L'iTc PERçUEs EN 2012 ET EN 2013 POUR dEs PROjETs d'OPÉRATiONs TEchNiqUEs
donatEuRS
2012 ($E.-u.) 2013 ($E.-u.)
PREMiER CoMPtE
dEuxièME CoMPtE total
PREMiER CoMPtE
dEuxièME CoMPtE total
african Management Services Coy - 200 080 200 080 - - -
afrique du Sud - - - - 116 099 116 099
agence des Etats-unis pour le développement international - 107 925 107 925 - 230 175 230 175
allemagne 2 484 472 - 2 484 472 2 607 562 - 2 607 562
allemagne (giZ) - 492 228 492 228 - 27 174 27 174
australie - - - - 1 969 800 1 969 800
belgique - 245 098 245 098 - - -
bureau des relations avec le secteur privé/agence d'exportation et de promotion du commerce de Sainte-lucie - - - - 83 622 83 622
Canada 949 235 1 244 683 2 193 918 1 034 969 1 477 250 2 512 220
Chine - 326 600 326 600 - 150 000 150 000
danemark 2 373 851 - 2 373 851 2 335 113 - 2 335 113
Experts associés – allemagne - 321 509 321 509 - 72 296 72 296
Experts associés – finlande - 160 505 160 505 - 419 380 419 380
Experts associés – france - 89 071 89 071 - 189 337 189 337
finlande - - - 3 259 452 3 259 452
hivos - - - - 157 734 157 734
irlande 1 119 403 116 883 1 236 286 1 192 053 - 1 192 053
Japon - 80 230 80 230 - 80 230 80 230
Koweït - 199 175 199 175 - 248 975 248 975
Norvège 2 012 270 - 2 012 270 2 515 091 - 2 515 091
oif - 49 751 49 751 - 25 134 25 134
oit - 55 000 55 000 - 229 092 229 092
oMC - - - - 319 791 319 791
onudi - 373 134 373 134 - 397 878 397 878
oPC - - - - 40 025 40 025
Paltrade - 319 633 319 633 - - -
Pays-bas - 4 126 693 4 126 693 - 2 868 347 2 868 347
Royaume-uni - 1 871 409 1 871 409 - - -
Suède 4 413 000 - 4 413 000 4 497 600 - 4 497 600
Suisse - 1 278 647 1 278 647 - 6 055 303 6 055 303
Suisse/CiR - 97 076 97 076 - 140 604 140 604
union européenne - 5 026 237 5 026 237 - 6 443 624 6 443 624
unoPS - - - - 27 800 27 800
TOTAL 13 352 230 16 781 568 30 133 798 17 441 840 21 769 669 39 211 509
Note : Exclut les contributions perçues au titre des arrangements interorganisations et des fonds renouvelables
avril 2014Original : anglais
© Centre du commerce international 2014
ITC/AG(xLVIII)/254
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part du Centre du commerce international aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
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