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1 REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE PROJET D’APPUI A L’INTENSIFICATION ET A LA VALORISATION AGRICOLES DU BURUNDI «PAIVA-B» DON N° DSF-8031-BI DON N° COFIN- EC- 8031 MARS 2014 RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013

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REPUBLIQUE DU BURUNDI

MINISTERE DE L’AGRICULTURE

ET DE L’ELEVAGE

PROJET D’APPUI A L’INTENSIFICATION

ET A LA VALORISATION AGRICOLES

DU BURUNDI «PAIVA-B»

DON N° DSF-8031-BI

DON N° COFIN- EC- 8031

MARS 2014

RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B

ANNEE 2013

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TABLE DES MATIERES

ABREVIATIONS ET ACRONYMES. 3

RESUME EXECUTIF 5

CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE. 12

CHAPITRE II : ETATS DES REALISATIONS. 16

II.1. COMPOSANTE 1: RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL PRODUCTIF. 16

II.2. COMPOSANTE 2.: VALORISATION DE LA PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT DES

INFRASTRUCTURES. 57

II.3. COMPOSANTE 3: FACILITATION DE LA MISE EN ŒUVRE ET COORDINATION 63

CHAPITRE III: CONTRAINTES , APPROCHES DE SOLUTIONS ET LECONS APPRISES 90

CHAPITRE IV: INNOVATIONS, EFFETS ET IMPACTS 95

CHAPITRE V: CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES 106

LES ANNEXES 107

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ABREVIATIONS ET ACRONYMES.

ACORD : Agence pour la Coopération et la Recherche en Développement

AC Team : African Consultant Team

ACSA : Agent Communautaire en Santé Animale

AEL : Association d’élevage

AFRICEL / TEMPO : Société de mobile

AUM : Association des Usagers de Marais

AUP : Association des Usagers de Pistes

BI : Boutique d’Intrants

BIF ou FBU : Francs Burundais

BM : Banque Mondiale

BV : Bassins Versants

CAPAD : Confédération des Associations de Producteurs Agricoles pour le Développement

CAP/FIDA : Cellule d’Appui aux Projets et Programmes FIDA

CCDC : Comité Communal de Développement Communautaire

CDC : Comité de Développement Communautaires

CDF : Centre de Développement Familial

CEC :Centre d’Etudes et de Calcul

CEP : Champs Ecoles Fermiers

CMSP : Comité de Maintenance et de Surveillance des Pistes

CN : Courbe de niveau

COFOUMAT/SOCAM: Construction et Fourniture du Matériel/Société pour la Construction et

COOPEC : Coopératives d’Epargne et de Crédits

COSOP : Country Strategic Opportunity Paper

CP : Comité de Pilotage

CS : Centre semencier

CSB : Chaîne de Solidarité Communautaire Bovine

CSC : Chaîne de Solidarité Communautaire

CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté

CT : Comité Technique

CTB : Coopération Technique Belge

DAO : Dossier d’Appel d’Offres

DAP : Di ammonium Phosphate

DGR&PPF : Département du Génie Rural et de la Protection du Patrimoine Foncier

DPAE : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage

DPSP : Direction de Promotion des Semences et Plants

DRF : Demande de Remboursement de Fonds

DT : Document de Travail

DTS : Droit de Tirage Spécial

EAC : East African Community

ECAM -Burundi : Entreprise de Construction et d’Aménagement des Marais-Burundi

ETRACO : Etude et Travaux de Construction

F : Femmes

FA : Facilité Alimentaire

FAO : Food and Agriculture Organization

FBU : Franc Burundais

FENACOBU : Fédération Nationale des Coopecs du Burundi

FFS : Famers Field School

FFW : Food For Work

FIDA : Fonds International de Développement Agricole

GCP : Groupe de Coordination des Partenaires

GCS : Groupe de caution solidaire

GEOSCI : Geosciences & Civil Engineering

GIPP & PP : Gestion Intégrée de Production et de Protection

GF : Groupements féminins

GP : Groupements de producteurs

GvB : Gouvernement du Burundi

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H : Homme

ha : hectare

h/j : homme jour

IEC : Information, Eduction et Communication

IMF : Institutions de Micro Finances

ISABU : Institut des Sciences Agronomiques du Burundi

kg : kilogramme

m : mètre

MARP : Méthode Accélérée de Recherche Participative

MINAGRIE : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

MOU : Memorandum Of Understanding

N° : Numéro

NPK : Azote-Phosphore-Potassium

NQ : Non Quantifié

NA : Non Applicable

ODDIT : Organe de Développement du Diocèse de Toamaina

ONATEL : Office National de Télécommunication

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OP : Organisation Paysanne

OPF : Organisation Paysanne Faîtière

OV : Ordre de Virement

P1 : Périmètre 1

PAIVA-B : Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi

PAM : Programme Alimentaire Mondial

PARSE : Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de l’Elevage

PD : Programme de Développement

PDT : Pomme de Terre

PIA RUBUBU : Projet d’Intensification Agricole de Rumonge, Burambi, Buyengero

PNIA : Programme National d’Investissement Agricole

PNF : Programme National Foncier

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PP : Pratiques Paysannes

PPCDR : Programme Post Conflit pour le Développement Rural

PRDMR : Programme de Relance et de Développement du Monde Rural

PRODEFI : Programme de Développement des Filières

PT : Prix Total

PTBA : Programme de Travail et Budget Annuel

PTRPC : Programme Transitoire de Reconstruction Post-Conflit

PU : Prix Unitaire

RAF : Responsable Administratif et Financier

RCP : Régies Communales des pistes

ROI : Règlement d’Ordre Intérieur

ROIH : Règlement d’Ordre Intérieur Harmonisé

RPE : Rapport de Pré-Evaluation

RSE : Responsable de Suivi-Evaluation

SAN : Stratégie Agricole Nationale

SFC : Service Foncier Communal

SETI : Services et Travaux Immobilier

SOCEA : Société de Construction, d’Etude et d’Aménagement

SRA : Système de Riziculture Amélioré

SRI : Système de Riziculture Intensif

t : tonne

TDR : Termes de Référence

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

UE : Union Européenne

UFC : Unité de Facilitation et de Coordination

UNICEF : United Nations Children’s Fund

USD : United States Dollars (Dollars des Etats-Unis d’Amérique)

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RESUME EXECUTIF

Au cours de l’année 2013, le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi

(PAIVA-B) a pu réaliser plusieurs des activités qui étaient prévues dans le Plan de Travail et de Budget

Annuel (PTBA) à travers ses trois composantes qui sont:

la Composante «Renforcement et Protection du capital productif»,

la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures»,

la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet».

Au cours de cette période, le projet a réalisé ses activités dans la zone pilote constituée des communes

Bugendana et Mutaho en province Gitega ainsi que Bugenyuzi et Gitaramuka en Province Karusi. Il a

également poursuivi ses activités dans sa zone d’extension depuis 2012, en commune de Buhiga de la

province Karusi, de Muhanga et Rango de la province Kayanza, et de Mabayi et Bukinanyana de la

province de Cibitoke.

1. Réalisations physiques

Au niveau de la Composante «Aménagement du capital productif», les grandes réalisations présentées

par sous-composante sont les suivantes :

Sous composante «Aménagement du capital productif et sécurisation foncière»

Volet Réhabilitation et aménagement des marais

- Réalisation des études techniques d’aménagement hydro-agricoles dans les marais à

aménager/réhabiliter en provinces de Kayanza sur 500 ha,

- Lancement du DAO pour les travaux d’Aménagement et Réhabilitation des marais en province

de Kayanza et celui en rapport avec les études techniques d’aménagement des marais qui seront

exécutés en 2014 en province de Kayanza,

- Exécution des travaux d’aménagement et réhabilitation des marais en province de Karusi sur

374,4 ha.

Volet Aménagement des bassins versants:

- Distribution de 4 374 532 plants à 4120 ménages durant la campagne 2012-2013,

- Production de 4 303 770 plants sur les 5 604 380 prévus pour la saison sylvicole 2013-2014,

- Mise en place de 309.44 Ha de boisement communautaire dur les 500 ha prévus,

- Protection de 1499 ha par mise en place de dispositif antiérosif.

Volet sécurisation foncière :

- Réhabilitation des bureaux et équipement des services fonciers communaux de Gitaramuka et

Gihogazi,

- Tenue des séances d’information, de sensibilisation et de formation des autorités administratives et

des usagers des terres dans les communes de Gitaramuka, Gihogazi, Mutaho et Bugendana,

- Commande du matériel topographique dont 8 GPS, 8 boussoles et 48 jalons ?

- Appui aux communes par l’octroi de subvention de fonctionnement des services fonciers

communaux (une subvention de 8 830 000 FBu pour chacune des nouvelles communes et 5 428

000FBU pour les anciennes),

- Formation continue de 40 agents fonciers et des autorités communales,

- Lancement des phases fonctionnelles et opérationnalisation des services fonciers: 6 489 demandes

enregistrés, 2 004 cas de reconnaissance, 1 525 certificats signés, 901 certificats délivrés,

- Contribution au travail de l’unité de coordination du programme National foncier et des autres

travaux des intervenants sectoriel,

- Participation à l’atelier national d’échanges sur la géomatique appliquée à la gestion foncière

décentralisée,

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- Participation à un atelier régional sur «les outils, directives et approches de l’accès de la femme à

la terre.

Sous-composante «Intensification de la production agricoles»

Production des semences et plants

- Diffusion au début de la saison 2012B à un groupement exploitant le Centre semencier de Buhiga

pour multiplication d’un lot de 20 000 boutures de manioc, en provenance de la zone du PTRPC

(Projet d’Intensification agricole de Rumonge, Burambi, Buyengero: PIA RUBUBU). De ce lot,

un nombre total de 10.920 boutures ont été récoltées en début de la saison 2014A et ont été

distribuées à 88 ménages, dont 27 ménages Batwa, des communes de Gitaramuka, Bugenyuzi,

Bugendana et Mutaho, à raison de 2 240 boutures par commune.

Promotion du SRI

- Organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI pour 65 461 riziculteurs dont 18 146

femmes avec un taux de participation général de 75%,

- Production de 50.7 kg des semences de riz sur une superficie de 13 ha avec un rendement de 3.8

t/ha,

- Mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial: une production de

1096.975 tonnes a été obtenue sur une superficie emblavé de 328.4 ha soit un rendement de 3.3

t/ha,

- Organisation des visites inter sites sur le SRI pour 417 riziculteurs dont 201 femmes,

- Production d’une fiche technique sur le SRI et diffusion de 500 exemplaires,

- Evaluation du taux d’adoption du SRI dans les marais qui est estimé actuellement à 58%.

Développement des Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures vivrières

- Recrutement d’un (1) prestataire international et deux (2) prestataires nationaux pour le volet CEP,

- Formation de 56 facilitateurs internes dont 21 femmes et 26 facilitateurs externes dont 6 femmes

pour les anciens et nouveaux CEP,

- Mise en place des nouveaux CEP: un total de 85 CEP a été déjà mis en place, dont 34 CEP sur le

riz et 51 CEP sur les autres cultures de colline. Les études CEP portent sur la comparaison des

pratiques culturales, à savoir la Gestion Intégrée des Productions et des Protections (GIPP) et les

Pratiques Paysannes (PP), et sur la comparaison variétale.

Accès aux intrants par les boutiques d’intrants

- Livraison au cours de la saison 2014A, d’ une quantité de 7,8 tonnes de semences de base de

pomme de terre, équivalent à 7 000 000 FBU (900Fbu/kg), à la boutique d’intrants de Bugenyuzi.

Intensification agricole sur collines

- Sensibilisation des exploitants encadrés par le PAIVA-B pour l’amélioration des exploitations

dans le cadre de l’intégration agro-sylvo-zootechnique (IASZ),

- Poursuite de l’introduction des innovations agricoles dans les exploitations sur collines.

Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire

- Signature de contrats avec le PARSE, les DPAE (Directeur, DVP, TVC) Gitega, Karusi, Cibitoke

et Kayanza pour la mise en œuvre du volet «Renforcement de la Chaîne de Solidarité

Communautaire».

- Signature de contrats de prestation de service avec les ACSA sur les collines de diffusion des

animaux du PAIVA-B,

- Organisation d’ateliers d’échanges sur le suivi et la gestion de la CSC en vue de la consolidation

des acquis et la pérennisation des interventions déjà initiées,

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- Elaboration de plans d’action communaux de mise en œuvre des recommandations issues de ces

ateliers,

- transfert des animaux dans les anciennes provinces,

- Ciblage et pré-validation de 584 bénéficiaires,

- Diffusion des boutures de Bana-grass et semences de Mucuna

- Distribution du ciment pour la construction des étables

- poursuite des préparatifs pour l’accueil des animaux,

- Formations des éleveurs et des futurs bénéficiaires,

- distribution des génisses et des taureaux à Rango et Muhanga

- suivi des animaux déjà distribués,

- Mise à disposition de kits d’accompagnement,

Pour la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures», les

réalisations sont principalement les suivantes:

Sous composante «Valorisation de la production»

- Formation des organisations des producteurs et boutiques d’intrants: formation de 1 082 membres

des coopératives rizicoles dont 502 femmes et de 1750 membres des coopératives des autres cultures

vivrières dont 909 femmes,

- Appui à l’amélioration de la qualité des produits à travers la conservation, l’acquisition des

équipements de transformation primaire, les infrastructures et le renforcement des capacités de

gestion,

- Sensibilisation au stockage des récoltes dans les hangars: 51, 988 tonnes de riz commercial et 30

tonnes de semences de riz stockées ont été stockées en 2013 à Gitaramuka. 134532 Kg de maïs et

19690 Kg de haricot y ont été également stockés,

- Appui à la vente de 59.307 tonnes de semences de riz à 600F/Kg et 87.842 Tonnes de maïs à 450

F/Kg,

- Livraison des décortiqueuses dans les 4 communes d’intervention suivie de leur installation et la

formation des bénéficiaires,

- Octroi d’un crédit de onze million huit cent quatre-vingt six mille en avril 2013 à 17 groupes de

caution solidaires constitués de 386 bénéficiaires en commune Bugenyuzi. Ce crédit a été remboursé

en octobre 2013,

- Suivi du remboursement des crédits warrantage octroyé à 244 bénéficiaires en 2012

(remboursement à 100%) et les crédits solidaires pour 436 bénéficiaires (taux moyen de

remboursement est de 92%)

Pour la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet»

Sous composante «Facilitation de la mise en œuvre»

Activités réalisées en partenariat avec la Confédération des Associations de Producteurs

Agricoles pour le Développement (CAPAD) en accompagnement des Organisations Paysannes

(OP):

- Renforcement de capacités des coopératives et suivi de remboursement de crédits,

- Organisation des fora pour les organisations des producteurs au niveau provincial et national.

Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD (Développement communautaire,

structuration et renforcement des capacités):

- Organisation de visites de suivi des activités,

- Participation aux formations (GALS et CEP),

- Conduite des formations des structures communautaires: 231 usagers de pistes formés dont 87

femmes, 582 membres d’AUMs formés dont 230 femmes et 218 pépiniéristes et éleveurs formés

dont 51 femmes,

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- Conduite de recyclage de 38 membres de CDC sur la gestion et le suivi de la CSC,

- Tenue d’ateliers d’auto évaluation et de restitution du PTBA 2013,

- Tenue d’atelier d’échanges d’expériences et d’harmonisation des approches de structuration de

producteurs de riz et de lait pour 100 participants dont 22 femmes,

- Organisation de réunions à l’intension du personnel de terrain,

- Suivi et encadrement des activités de gestion des exploitations dans les marais et sur les collines

Activités réalisées en partenariat avec les Centres de Développement Familial (CDF)

- Alphabétisation, de 1823 personnes dont 1222 femmes en 1ère

session et 1406 personnes dont

924 femmes en 2ème

session,

- Conduite d’activités de post-alphabétisation pour un bon encadrement des néo analphabètes,

- Organisation de 153 séances d’Information, Education et Communication (IEC) pour 5437

participants dont 2958 femmes,

- Suivi des activités génératrices de revenues (AGR) réalisées à travers les groupes de caution

solidaire: sur 31 groupes de caution solidaire initiés, 10 groupes composés de 52 membres

dont 34 femmes ont pu bénéficier de financement d’un montant de 4 237 000 Fbu déjà

remboursé à 99%,

- Formation des 59 formateurs pour les activités en rapport avec la réduction de la pénibilité du

travail de la femme dont 4 formateurs pour le système de collecte des eaux de pluies et 51

formateurs pour la confection des foyers améliorés.

Sous composante «Coordination»

Activités du domaine de l’administration et des finances

Les activités suivantes ont été réalisées quotidiennement dans le domaine des Finances et de

l’Administration:

- Tenue régulière de la Comptabilité,

- Etablissement des demandes de retrait et la gestion optimale des fonds mis à la disposition du projet,

le suivi d’exécution budgétaire du projet suivant les critères généralement admis, la gestion des

ressources humaines, la gestion des activités d’intérêt général et l’appui au niveau de la passation

des marchés,

- Conduite d’un audit comptable et financier dont les conclusions ont permis à la Coordination du

projet d’avoir une certification des comptes des exercices 2012.

Au niveau de la gestion financière, on note que les activités réalisées laissent apparaître un taux

d’engagement de 95,55% et un taux de décaissement de 81,8%.

Activités du domaine du Suivi-évaluation:

- Réalisation de l’étude d’évaluation sur la fonctionnalité des structures communautaires dans la zone

pilote du PAIVA-B,

- Conduite d’une étude sur les effets et impacts du PAIVA-B dans sa zone pilote ainsi que des études

thématiques sur la chaîne de solidarité bovine, le SRI, le concours agricole et l’impact

environnemental des interventions du projet dont les résultats ont beaucoup contribué à la réalisation

de la revue mi-parcours,

- Conduite des activités de communication, visibilité et gestion du savoir: la couverture médiatique

des grands événements et visites au sein du projet, la documentation des cas de succès etc,

- Organisation des descentes de suivi-évaluation des activités sur terrain,

- Gestion de la base de données du suivi-évaluation,

- Participation aux différentes études et appui aux consultants,

- Production du rapport annuel 2012, et d’autres rapports périodiques pour l’année 2013 dont les

rapports trimestriels, le rapport semestriel, le rapport annuel et les rapports ponctuels selon la

demande du MINAGRIE et du FIDA,

- Suivi de la mise en œuvre du partenariat.

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Autres activités de l’Unité de Facilitation et de Coordination du Projet (UFC) :

- Préparation et participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations financées par

UE,

- Préparation et participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par l’ambassadeur

chinois au Burundi,

- Organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi - parcours,

- Organisation des réunions de coordination,

- Participation aux réunions et séances de travail, dans l’optique du renforcement de la synergie avec

les intervenants des mêmes domaines d’intervention,

- Participation à l’atelier sur la gestion des fonds organisé à Rome,

- Participation à la revue mi-parcours

Effets et impacts du projet

La mise en œuvre des activités du projet d'appui à l'intensification et la valorisation agricoles "PAIVA-B"

a occasionné des effets impacts positifs sur les ménages bénéficiaires. Les interventions du projet ont

permis une augmentation des revenus annuels par tête de 65%. Cette augmentation a été plus importante

chez les bénéficiaires de bovins que chez ceux des autres kits. L'accroissement des revenus d'au moins

30% a concerné 55% des bénéficiaires. Cette accroissement a occasionné la réduction de la pauvreté

monétaire de 95% à 71,2% (pour les bénéficiaires de bovins), à 80,9% (pour les bénéficiaires du SRI) et à

85,6% (pour les bénéficiaires des caprins). Les appuis du projet ont également permis aux bénéficiaires

d'augmenter l'accumulation des biens. La fréquence des ménages disposant des maisons en tôle et tuile est

passée de 17,2% à 18,4% et de 62,6% à 68,7%. Celle des ménages en possession des cuisines est passée de

35% à 39% et celle des ménages en possession de téléphones mobiles et de vélos est passée

respectivement de 15 à 24% et de37 à 41%.

Augmentation de la production agricole

Il a été possible grâce à l'amélioration de l'accès aux intrants. Le renforcement de la CSCB a permis la

production et l'utilisation du fumier, l'introduction de nouvelles technologies (SRI, Kitchen garden,

aménagement des BV). L'augmentation de la superficie occupée par les cultures par achat ou location des

parcelles est devenue possible suite à l'augmentation des revenus. Les principales cultures concernées par

l'augmentation et leur % d'augmentation de rendement sont : le riz (171%), la banane (81%), la pomme de

terre (98%), le manioc (72%), le haricot (93%), le maïs (93%), les choux (102%), la tomate (172%) et les

aubergines (162%). L'augmentation de la production agricole d'au moins 50% a concerné plus de 50% des

bénéficiaires visés par le document du COSOP. En effet 80,1%, 52,8%, 61,5%, 55,4%, 63,2% et 62,2%

des agriculteurs ont enregistré une augmentation de plus de 50% pour les cultures respectives de riz, de

banane, de pomme de terre, de manioc, de haricot et de maïs. Cette augmentation a également concerné

66,7%, 67,1% et 68,2% des agriculteurs de choux, d'aubergines et de tomates. Les performances de

reproduction et de production laitières des animaux sont également supérieures à celles des races locales.

La production laitière des bovins octroyés par le projet est de 6 l avec une durée de lactation de 197 jours

et une lactation totale de 1042 l contre 368,2 l produits par une vache de race locale. Cependant,

l'alimentation des bovins devrait être améliorée pour augmenter les performances.

Augmentation de la production agricole commercialisée

De même; le taux de commercialisation des produits concernés par l'augmentation agricole a augmenté. Il

est passé de 15,4% à 37% et de 45% à 54% pour le riz et le lait. Il a augmenté de 56% à 69% pour la

banane. En raison de l'importance de certaines cultures (manioc, maïs, haricot et pomme de terre),

l'augmentation de la production agricole n'a pas automatiquement conduit à l'augmentation du taux de

commercialisation. Néanmoins, les quantités de récolte pour ces cultures mis à marché restent supérieures

à celles de la situation initiale. La quantité de récolté mis à marché est de 143% pour toutes les cultures.

Elle est supérieure à 30% prévu dans le document du projet. Les interventions du projet ont également

permis d'augmenter le prix du riz et de lait de 36% et de 57% respectivement. Cette augmentation a été

observée grâce à l'organisation des producteurs en coopératives. L'augmentation des prix a également

concerné les cultures de banane, de pomme de terre, de haricot, de manioc, maïs, choux, tomates et

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aubergine. Cette dernière n'est cependant pas directement liée aux appuis du projet mais rentre dans le

cadre de l'augmentation des prix liées à celle des besoins en vivres de façon général. Ces augmentations

ont conduit à l'augmentation des revenus annuels générés par chaque culture qui est estimée à 310,27%

toutes les cultures confondues.

Réduction de l'insécurité alimentaire

Le taux d’insécurité alimentaire temporaire est passé de 80% à 70% (pour tous bénéficiaires), de 80% à

65%, 70,20% et 78,2% pour les bénéficiaires des bovins de SRI et des caprins. La fréquence des ménages

qui ont accès à trois repas est passée de 5% à 14%, de 5% à 14% et de 8 à 23% pendant respectivement la

saison A, saison B et la saison C. Le % des ménages ayant un score alimentaire acceptable est passé de

36,3% à 51,95% et les apports calorifiques quotidiens des ménages bénéficiaires (2483,1 Kcal) sont

supérieurs à ceux des ménages non bénéficiaires (2266,05 Kcal) et à ceux relevés dans la zone du projet en

20111 (2165,5) Kcal). Toutefois, ces apports restent légèrement inférieurs à 2500 Kcal/jour recommandés

par le PAM et la FAO. La malnutrition aigue globale (2,8%) des ménages bénéficiaires est inférieure au

seuil acceptable de 5% et montre que les ménages bénéficiaires du PAIVA-B ont une situation

nutritionnelle acceptable selon la classification de l'OMS. La prévalence de la malnutrition chronique des

ménages bénéficiaires (57,2%) est inférieure à celle des ménages non bénéficiaires (63,5%) et celle

trouvée au niveau national (57,7%) par EDS (2010).

Des effets indirects

Il s'agit notamment de l'acquisition des animaux par les bénéficiaires à travers les dons et les dots,

l'amélioration de l'accès aux mâles géniteurs pour les animaux des éleveurs de la zone du projet, la

réplication de certaines technologies telles que le système de riziculture intensif (SRI), les Kitchen garden,

l'embocagement et la mise en pratique du système d'élevage intégration agro-sylvo zootechnique "IASZ"

par les habitants de la zone du projet épris par les succès enregistrés par les bénéficiaires. L'intensification

rizicole et l'augmentation de la production laitière a amélioré l'accès des consommateurs de la zone du

projet aux riz et lait. La croissance des effectifs des animaux a permis au MINAGRIE en général et la

Direction générale de l’élevage (DGE) en particulier d'accroitre les effectifs et recapitaliser l'élevage

burundais.

L'aménagement des BV et des marais a permis aux ménages surtout de la catégorie 1 d'atténuer l'insécurité

alimentaire grâce à la nourriture octroyée par le projet dans le cadre du Food for Work (FFW). Une

injection monétaire dans le cadre de la réhabilitation des marais et des pistes a été également appréciée par

l'évaluation du moment qu'elle a directement touché les ménages les plus vulnérables en leur permettant de

répondre de façon temporaire aux besoins cruciaux. Aussi, pour certains ménages bénéficiaires, l'appui du

projet leur a permis de créer de l'emploi aux ménages voisins. C'est surtout le cas pour les ménages

bénéficiaires des bovins.

Contraintes, leçons tirées et innovations

Au cours de la mise en œuvre du projet, les parties prenantes ont rencontrés des obstacles qui ont quelques

fois retardé ou entravé la mise en œuvre de certaines activités. Des solutions ont été trouvées pour

certaines d’entre elles de manière participative par les différents intervenants. Pour d’autres, les solutions

ont pu être trouvées grâce aux contributions des missions d’appui et de supervision. Les problèmes qui

n’ont pas encore eu de solutions satisfaisantes ont été soumis à la mission de RMP pour reformulation ou

réallocation budgétaire.

La résolution des différentes contraintes a inspiré des leçons qui ont été exploitées dans la mise en œuvre

des activités du projet dans toutes les composantes.

En outre, la conception et la mise en œuvre du PAIVA-B ont introduit beaucoup de pratiques nouvelles et

innovations technologiques, institutionnelles, méthodologiques et organisationnelles. Ces innovations et

pratiques nouvelles sont notamment l’approche bassin versant, pépinière communautaire, l’embocagement,

SRI, Paysan relais, étable à pavement en béton, les champs écoles paysans, le kitchen garden, la

conservation du fourrage (fenaison, la paille), la coopérative agricole, la répartition des CDC en

commissions de travail par secteur d’activité, le warrantage. Ces innovations ont amélioré la mise en

œuvre du projet.

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Perspectives pour l’année 2014.

La mise en œuvre du projet à partir de 2014 sera basée sur de nouvelles orientations définies dans le

rapport final de la RMP et les différents documents de travail. Un nouveau cadre logique et les tableaux de

coût sont en place. Un financement additionnel a été octroyé au projet et une mission pour la définition de

l’utilisation de ce financement est prévue en mai 2014.

Les activités prioritaires pour l’année 2014 sont :

- la réalisation des travaux d’aménagement / réhabilitation de marais en provinces de Kayanza,

- la conduite de la campagne sylvicole 2014-2015,

- la réalisation des activités agricoles,

- la poursuite de la distribution des bovins en province Kayanza et Cibitoke,

- le suivi de la chaîne de solidarité communautaire,

- la poursuite des activités de valorisation agricole et financements des coopératives en partenariat

avec la FENACOBU,

- la conduite de diverses activités d’encadrement, de renforcement des capacités et de suivi-

évaluation.

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CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE.

1. INTRODUCTION

Le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi (PAIVA-B) a débuté ses

activités réelles en août 2010 (après le recrutement du personnel technique qui avait été retardé par de

longues procédures administratives, ainsi qu’après les élections politiques de 2010 qui accaparaient nos

bénéficiaires sur le terrain) mais il avait été lancé au mois de septembre 2009 avec la tenue de l’atelier de

démarrage tenu en date du 9 au 10 septembre 2011 A cette occasion, les membres de l’équipe de

facilitation et de coordination ont été présentés aux participants.

Il est à rappeler que le projet PAIVA-B est d’une durée de huit (8) ans et est mis en œuvre sous la tutelle

du Ministère de l’Agriculture et d’Elevage (MINAGRIE).

Le coût total du projet est estimé à 29,02 millions de Dollars Américains (USD) et les contributions

au financement du projet se répartissent comme suit:

Don du FIDA : 13,57 millions USD soit 46,76%,

Don L’Union Européenne : 6 millions USD soit 20,67 (fait partie du fond de réplication)

PAM : 4,65 millions soit 16,02%, à travers la contribution en

« Vivres Contre Travail» et «Cash contre travail»,

Gouvernement du Burundi : 3,4 millions d’USD soit 11,72%,

Bénéficiaires : 1,4 millions d’USD soit 4,82%,

Le coût initial était de 31,61 millions d’USD, mais les fonds de réplication antérieurement estimés n’ont

pas été obtenus dans leur totalité (manque de 2,59 millions d’USD).

2. ZONE DU PROJET

Les activités du PAIVA-B devaient s’étendre sur six des provinces du pays d’une manière progressive (par

phases) pour, entre autres, consolider les acquis du Programme de Développement du Monde Rural

(PRDMR).

Jusqu’au 31 décembre 2013, le projet opérait en communes de Bugendana et Mutaho de la province de

Gitega, Bugenyuzi, Buhiga et Gitaramuka de la province Karusi, Muhanga et Rango en province Kayanza

ainsi que Bukinanyana et Mabayi en province Cibitoke. Il est à préciser que les travaux en provinces de

Kayanza et Cibitoke ainsi qu’en commune Buhiga de la province Karusi ont démarré au cours de

l’exercice 2012. Les activités du projet s’étendront sur les provinces Bubanza et Muramvya en 2015.

3. GROUPE CIBLE

Le premier groupe prioritaire est constitué par les exploitants agricoles des collines qui possèdent moins de

1 ha, soit environ 90% des exploitants. A l’intérieur de ce groupe le projet cible les exploitants possédant

entre 0,5 et 1 ha pour des actions de repeuplement bovin, soit 22% des exploitants. Les autres catégories

sont touchées par des actions conjointes avec le Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de

l’Elevage (PARSE) pour le petit bétail et par la création d’emplois avec d’autres activités d’appui aux

initiatives économiques.

Le second groupe est constitué par les exploitants des marais à réhabiliter ou à aménager dont une forte

proportion fait partie du groupe précédent.

4. LES OBJECTIFS DU PROJET

L’objectif général du projet est le développement d’une agriculture familiale organisée, commerciale,

rentable et durable permettant un accroissement des revenus des petits exploitants des provinces touchées.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

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(i) Appuyer les institutions publiques et privées, la société civile et les organisations des ruraux

pauvres afin qu’elles deviennent parties prenantes d’un partenariat de qualité dans un processus de

développement agricole durable sur des sites pilotes, transférables au niveau national,

(ii) Renforcer les capacités des petits agriculteurs pauvres en matière de capacités humaines,

physiques et techniques qui leur permettent de protéger leur capital productif, d’accroître leur

production et d’augmenter leurs revenus d’une manière durable,

(iii) Permettre les organisations de producteurs à tirer le meilleur profit de la valeur ajoutée de leurs

productions par un accès amélioré aux marchés.

5. LES COMPOSANTES DU PROJET

Le PAIVA-B comporte trois composantes à savoir :

- Renforcement et protection du capital productif,

- Valorisation de la production et développement des infrastructures,

- Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet.

Composante 1: Renforcement et protection du capital productif

Cette composante subdivisée en (deux) 2 sous composantes s’exécute en différents volets. Les sous

composantes sont:

- Aménagement du capital productif et sécurisation foncière,

- Intensification de la production agricole.

Quant aux volets, on note les subdivisions suivantes :

L’Aménagement du capital productif et sécurisation foncière comporte trois (3) volets à

savoir:

- Aménagement et réhabilitation des marais,

- Aménagement et réhabilitation des bassins versants,

- Sécurisation foncière.

L’Intensification de la production agricole se met en œuvre sous 5 volets à savoir:

- Production de semences et de plants,

- Amélioration de l’accès aux intrants,

- Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins,

- Appui au petit élevage»,

- Vulgarisation à travers le développement des Champs écoles fermiers» (CEP / FFS)

Composante 2: Valorisation de la production et développement des infrastructures

La composante comporte deux (2) sous composantes que sont:

- Valorisation de la production agricole,

- Développement des Infrastructures rurales.

La Valorisation de la production agricole se réalise à travers 4 volets qui sont:

- Etudes des marchés des produits agricoles et de diagnostic des services financiers,

- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés»,

- Financement de la valorisation agricole»,

- Renforcement des capacités et apprentissage collectif»

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Le Développement des Infrastructures rurales comporte les volets relatifs aux magasins de

stockage, aux aires de séchage et aux pistes d’accès au marais.

Composante 3: Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet

Cette composante englobe les activités de l’unité de facilitation et de coordination du projet (UFC) qui

opère d’une manière autonome sous la tutelle du MINAGRIE. Cette unité est actuellement composée d’un

Coordonnateur du projet, un responsable administratif et financier assisté par un comptable ; un

responsable du suivi-évaluation et son assistant , un responsable de la valorisation agricole, un responsable

des productions agricoles, un responsable des aménagements agricoles, ainsi qu’un personnel d’appui.

La composante est subdivisée en deux sous composantes à savoir la facilitation et la coordination. La

facilitation a pour rôle d’assurer le renforcement des OP et des CDC à travers des activités réalisées en

partenariat avec l’ONG ACORD. Elle a également le rôle de conduire la structuration des OP en

coopératives grâce au concours de la CAPAD et de développer des activités génératrices des revenus à

l’attention des plus vulnérables à travers les CDFC.

6. STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

En vue de réaliser l’objectif global du projet, la stratégie générale retenue dans le cadre du projet est basée

sur les principes ci-après :

- la responsabilisation des CDC et des OP dans la mise en œuvre des activités en se basant sur la

planification communautaires participative,

- le ciblage prioritaire des petits exploitants pauvres et des groupes vulnérables en appliquant une

approche genre systématique,

- la prise en compte des impératifs environnementaux dans les actions à entreprendre et dans les

projets économiques développés par les groupes bénéficiaires,

- l’implication du secteur privé dans les activités,

- le renforcement des capacités des groupements de petits producteurs,

- la contractualisation pour toutes les interventions du projet et la rémunération des contractants en

fonction des résultats,

- l’établissement et la traduction des synergies avec les projets du FIDA et ceux des partenaires au

développement sous forme opérationnelle dans des conventions signées.

7. PARTENARIAT POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Concernant le dispositif de mise en œuvre, l’accord de Don signé entre le Gouvernement et le FIDA

prévoyait un partenariat d’exécution avec différentes institutions moyennant des conventions. Les

institutions qui on été impliquées pour la mise en œuvre des Plans de Travail et Budgets Annuels (PTBA)

successifs sont indiquées dans le tableau 1.

Tableau 1: Institutions publiques et privées impliquées dans l'exécution du projet

Composantes et sous-composantes Tâches principales Responsable Type contrat

Composante 1 : Renforcement et protection du capital productif

Sous composante «Aménagement du capital productif et sécurisation foncière».

Volet Aménagement et réhabilitation des

marais

Structuration communautaire et encadrement

techniques des exploitations

ACORD Convention

Volet Aménagement des bassins versants. Structuration communautaire et encadrement

techniques des exploitations

ACORD Convention

Encadrement technique, contrôle de la

qualité

DGR Convention

Volet Sécurisation foncière. Mise en œuvre du volet Prestataire Convention

Sous-composante «Intensification de la production agricole».

Volet « Production de semences et de plants » Renforcement de capacités, supervision

certification

Département

des semences

et plants

Convention

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Composantes et sous-composantes Tâches principales Responsable Type contrat

Volet «Amélioration de l’accès aux intrants Approvisionnement et encadrement DPAE,

département

fertilisation

Convention

Volet «Renforcement de la chaîne de solidarité

communautaire (CSC) de bovins»

Mise en œuvre du volet PARSE Convention

Volet «Appui au petit élevage» Mise en œuvre du volet PARSE Convention

Volet «Champs écoles fermiers» (FFS) Mise en œuvre du volet PARSE,

prestataire

Convention

Composante 2 : Valorisation de la Production et Développement des Infrastructures

Sous Composante «Valorisation de la

production agricole».

Renforcement des capacités collectif,

structuration des Coopératives

CAPAD convention

Sous composante 2.2 «Infrastructures rurales Structuration communautaire et encadrement

technique

ACORD convention

Composante 3 : Facilitation de la mise en

œuvre et coordination du projet

Développement communautaire ACORD, convention

Forum paysan CAPAD convention

Appui aux ménages vulnérables dont

l’alphabétisation des adultes

CDF convention

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CHAPITRE II : ETAT DES REALISATIONS

II.1. COMPOSANTE 1 : RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL

PRODUCTIF

II.1.1 Sous composante 1.1: Aménagement du capital productif

II.1.1.1 Volet: Réhabilitation et Aménagement des marais

A. Activités prévues

1. Les travaux de réhabilitation des anciens marais,

- La réhabilitation du marais de Nyarubanda (Kayanza: 150 ha),

- L’acquisition d’équipements et outillages pour les travaux de marais,

- La mobilisation de la contribution des bénéficiaires pour 5 000 hj en rapport avec la réhabilitation

des marais;

2. Les travaux d’aménagement des nouveaux marais,

- la conduite d’études d’aménagement hydro-agricoles pour les nouveaux marais dans Kayanza et

Karusi,

- l’aménagement du marais de Nyarubanda amont (Kayanza: 60 ha),

- l’aménagement du marais de Nzarazangwe (Kayanza: 60 ha),

- l’aménagement du marais de Kinyamaganga (Kayanza: 60 ha),

- l’aménagement du marais de Mabumba (Kayanza: 60 ha),

- l’aménagement du marais de Nyamwondo (Kayanza: 60 ha),

- la mobilisation communautaire pour 8000 h/J en rapport avec l’aménagement de marais.

B. Activités réalisées

Les activités réalisées sont relatives:

- à l’information, la mobilisation et la sensibilisation des partenaires pour les travaux

d’aménagement,

- à l’organisation des réunions de prise de contact et d’information aux entreprises attributaires,

- au recrutement de l’équipe de surveillance et de contrôle et à l’organisation de la logistique,

- au lancement des travaux et recrutement de la main d’œuvre,

- au lancement du DAO pour la réalisation des travaux d’aménagement /réhabilitation des marais,

- au suivi de collecte des redevances hydro-agricoles,

- au lancement du DAO pour les études techniques des marais à aménager en 2014.

B.1. Information; mobilisation et sensibilisation des partenaires pour les travaux d’aménagement.

Les travaux d’aménagement /réhabilitation des marais ont porté sur les marais qui étaient prévus en 2012

et dont les travaux ont démarré au mois de Janvier 2013.Le délai d’exécution était de 5 mois.

Avant le démarrage des travaux d’aménagement et de réhabilitation des marais à Karusi, des séances

d’information et de sensibilisation ont été menées dans le but d’impliquer les bénéficiaires dans le suivi

des travaux en vue de l’appropriation et pérennisation des acquis.

Des ateliers MARP (méthode accélérée de recherche et planification) ont été organisés pour 5 marais de

Karusi et ont abouti à la mise en place et / ou actualisation des comités représentant tout le marais. La

structuration du marais en sous entités organisationnelles est intervenue après les travaux

d’aménagements /réhabilitations. Le tableau n° 2 suivant donne la composition des comités des AUM par

marais

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Tableau no 2: Composition des comités des AUM pour les marais aménagés/réhabilités

Province Commune Marais Composition des comités

H F T

Karusi Buhiga Nyamugari-Rusheri 4 3 7

Masango 4 3 7

Ruhamba 4 3 7

Bugenyuzi Ntarika 4 3 7

Nyabusare 5 2 7

B.2. Réunion de prise de contact et d’Information aux entreprises attributaires

Cette réunion a regroupé les représentants des entreprises attributaires qui ont exécutés les travaux

d’aménagement /réhabilitation des marais pour le compte du Projet. Ces entreprises qui avaient été pré

qualifiées techniquement, ont été sélectionnées sur base d’un DAO restreint .C’est ainsi que deux

entreprises nationales à savoir SOCEA, ECAM BURUNDI, ont été retenues.

L’objectif de la réunion était de se convenir avec les représentants des entreprises sur l’approche à adopter

dans l’optique de l’implication, responsabilisation des bénéficiaires en vue de la pérennisation des acquis.

De plus, les échanges devaient amener les chefs de chantier à tenir en compte les critères d’équité et de

genre au cours du recrutement de la main d’œuvre afin que les gens de la catégorie 1 et 2 du ciblage

notamment les Batwa soient retenus pour la réalisation des travaux. Un autre critère à prendre en compte

dans le recrutement est le fait de disposer d’une parcelle dans le marais pour qu’en participant dans les

aménagements, les membres de l’AUM assurent le suivi mais également renforcent leur capacité pour que

les entretiens et réparations ultérieurs leur soient aisés.

B.3. Recrutement de l’équipe de surveillance et de contrôle

Afin de mieux suivre et contrôler les travaux d’aménagement /réhabilitation des marais, le projet a recruté

des équipes de surveillance constituée d’un Ingénieur et de deux (2) techniciens de Génie Rural en raison

d’un Ingénieur pour tout le marché et d’un technicien par lot. Après la signature des contrats, une réunion

technique a été organisée à l’endroit de l’équipe de surveillance pour une présentation mutuelle. Aussi il

leur a été rappelé le rôle et les responsabilités de chacun, de l’organisation logistique ainsi que les adresses

des personnes de contact pour faciliter leur installation sur terrain et la localisation des chantiers. Le

tableau n°3 suivant présente l’affectation de l’équipe de surveillance

Tableau no 3: Affectation de l’équipe de surveillance pour les travaux d’Aménagement des

marais à Karusi.

Equipe de surveillance Commune Lot Marais Superficie (ha)

1 Ingénieur 1 technicien Buhiga 1 Nyamugari-Rusheri 184

Masango

Ruhamba

1 technicien Bugenyuzi 2 Ntarika 80

Nyabusare

En plus de l’affectation de cette équipe de surveillance et de contrôle sur chantier, la DPAE à travers la

cellule de Génie rural a joué son rôle régalien de l’état pour ce qui est du contrôle de la qualité des

aménagements hydro-agricoles. Des missions de suivi étaient régulièrement organisées par le Projet pour

appuyer l’équipe de surveillance sur terrain. Les techniciens ACORD et l’administration ont appuyés dans

le recrutement de la main d’œuvre et le règlement des litiges intervenus au moment de l’implantation des

ouvrages et canaux dans les parcelles.

B.4. Organisation de la logistique

Pour mener à bien les activités de surveillance, des moyens logistiques ont été rendus disponibles par le

projet, il s’agit des documents de travail ainsi que les moyens de déplacement.

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Le déplacement sur terrain a été assuré par un véhicule en location pour l’Ingénieur et par moto pour les

techniciens. Le chef d’antenne à Gitega ainsi que le chef d’Equipe à Karusi ont assuré le suivi de ces

véhicules et leur approvisionnement en carburant.

B.5. Lancement des travaux et recrutement de la main d’œuvre

Après la signature des contrats en décembre 2012, les entreprises attributaires ont reçu les ordres de

service de débuter les travaux le 14/janvier /2013 et au démarrage des travaux, une réunion de chantier a

été organisée pour chaque marais en vue de présenter d’abord aux exploitants ainsi qu’à l’administration,

l’équipe affectée sur chantier par l’entreprise attributaire. C’est au cours de cette réunion que des

échanges ont été menés sur les travaux qui allaient être exécutés et le rôle de chacun des acteurs que sont

l’administration; l’entreprise, le projet et les représentants des communautés en tant que maître d’ouvrages

délégué.

Il a été procédé par la suite au recrutement de la main d’œuvre tous travaux suivant les critères

préalablement discutés notamment le fait d’avoir une parcelle dans le marais mais aussi d’appartenir

prioritairement dans la catégorie 1 et 2 du ciblage. Le tableau n°4 qui suit montre les entreprises

attributaires ainsi que les lots des marais à exécuter

Tableau no 4: Présentation des marais aménagés par lot et par entreprise attributaire

Lot Commune Marais Superficie (ha) Entreprise

1 Buhiga Nyamugari-Rusheri 107 ha SOCEA

Masango 17 ha SOCEA

Ruhamba 60 ha SOCEA

Total lot1 184 ha

2 B

Bugenyuzi

Nyabusare 53ha ECAM-BURUNDI

Ntarika 27 ha ECAM-BURUNDI

Total lot2 80 ha

La réception provisoire des travaux a été organisée du 8au 12/7/2013 et les travaux ont été fortement

appréciés par les bénéficiaires car en plus de disposer de l’eau d’irrigation, des mesures

d’accompagnement avaient été prévues dans les travaux notamment la réhabilitation des tronçons de

pistes qui traversent le marais, la construction des ponts et l’aménagement des sources d’eau.

Travaux en cours au marais de Ruhamba Marais de Nyamugari-Rusheri

B.6. Lancement du DAO pour la réalisation des travaux d’aménagement /réhabilitation des marais

Un dossier d’appel d’offres international pour la réalisation des travaux d’aménagement/réhabilitation des

marais aménagés prévus en 2013 en province de Kayanza a été lancé et le processus de passation de ce

marché dont l’ouverture des offres a eu lieu le 25/7/2013 a abouti à l’attribution de ce marché aux

entreprises nationales SOCEA ,ECAM-BURUNDI et au groupement COFOUMAT-SOCAM

(Construction et Fourniture du Matériel-Société pour la Construction et l’Aménagement ). Les contrats

d’exécution ont été signés le 04/02/2014. Le tableau no

5 suivant présente l’allotissement des marais à

aménager et les entreprises attributaires.

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Tableau no 5: Présentation des marais et leur allotissement

Lot Commune Marais Superficie (ha) Entreprise

1 Muhanga Nyarubanda 135 ECAM-BURUNDI

Total lot1 135

2 Rango Mabumba 33 COFOUMAT-SOCAM

Nyarubanda amont 57

Total lot2 90

3 Rango Nzarazangwe 43 SOCEA

Nyamwondo 34

Total lot3 77

Muhanga Kinyamaganga 72.4 ECAM-BURUNDI

Total lot4 72.4

Total 374.4

B.7. Suivi de collecte des redevances hydro-agricoles

Des séances de sensibilisation ont été organisées à l’endroit des AUM pour améliorer le système de

collecte des redevances hydro agricoles. Des carnets de reçu ont été achetés et tous les AUM disposent des

comptes bancaires. Le tableau n°6 suivant présente les montants déjà perçus par les AUM dans les marais

aménagés.

Tableau no 6: Situation des redevances hydro-agricoles dans les marais de Karusi et Gitega

Province Commune Marais Montant sur

compte (Fbu)

Montant en

caisse (Fbu)

Total

(Fbu)

Gitega Bugendana Nyamasarwe 877 400 877 400

Kiganga 497 333 497 333

Kagogo-Gisumo 1 115 200 1 115 200

Mutaho Kagoma 802 200 802 200

Ruguzwe 370 190 370 190

Total Gitega 2 547 123 2547 123

Karusi Gitaramuka Nyabiho 1 148 700 1 148 700

Nyabusare 26 000 26 000

Ndamuka 634 800 634 800

Bugenyuzi Gisiza 331 300 30 000 361 300

Nyankezi 319 740 319 740

Rusimbuko 1 076 562 1 076 562

Total Karusi 1 311 840 30.000 1 341 840

Total Général 3 888 963

B.8. Lancement du DAO pour les études techniques des marais à aménager en 2014

Une mission d’identification des marais à aménager en 2014 a été organisée dans les provinces de

Kayanza et Karusi et a abouti à un choix participatif des marais repris dans le tableau n0 7 suivant:

Tableau no 7: Identification des marais à aménager dans les provinces de Gitega et Karusi

Province Commune Marais Superficie (ha) Observation

Kayanza Rango Nyaminoga-Mwaro 100 ha

Gakana 60 ha

Kinyandobwe 50 ha

Muhanga Nyandirika 150 ha

Gasambi 80 ha

Nyakagezi aval 50 ha

Total Kayanza 490 ha

Karusi Buhiga Gisuma 100 ha A réhabiliter

Nyamutundwe-Gisiduka 100 ha A réhabiliter

Gashwabazi 50 ha

Bugenyuzi Cumva 70 ha

Murago 50 ha

Total Karusi 370 ha

Total Général 860 ha

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Après l’identification de ces marais, seuls ceux se trouvant dans la province de Kayanza ont été retenus et

un dossier d’appel d’offres a été lancé. Le processus d’attribution du marché dont l’ouverture des offres a

eu lieu en date du 22/juillet/2013 a abouti à l’attribution de ce marché au Bureau d’études C.E.C (Centre

d’Etudes et de Calcul). Le tableau n0 8 suivant présente l’allotissement des marais qui feront objet de

l’étude

Tableau no 8: Présentation des marais pour les études techniques d’aménagement prévue en

2014 et leur allotissement

Lot Commune Marais Superficie

(ha)

1 Rango Nyaminoga-Mwaro 100 ha

Gakana 60 ha

Kinyandobwe 50 ha

Total lot1 210 ha

2 Muhanga Nyandirika 150 ha

Gasambi 80 ha

Nyakagezi aval 50 ha

Total lot2 280 ha

II.1.1.2. Volet: Aménagement des bassins versants

A. Activités prévues

Les activités d’aménagement de bassins versants concernent:

- la réhabilitation de bassins versants (BV) de Nyarubanda (Kayanza), 1500ha et leur supervision,

- l’acquisition d’équipements et petit outillage pour les travaux de protection de bassins versants,

- l’aménagement de bassins versants de Nyarubanda (Kayanza), 600 ha; de Nzarazangwe

(Kayanza), 500 ha ; de Kinyamaganga (Kayanza), 800ha et de Nyamwondo (Kayanza), 300ha,

Mabumba (Kayanza) 350 ha et la mise en place des dispositifs antiérosifs dans Mabayi et

Bukinanyana (1500 ha),

- la mobilisation et la sensibilisation à la protection des bassins versants,

- l’élaboration des plans d’aménagement des bassins versants,

- la formation des bénéficiaires (15 sessions),

- la formation technique des agents du génie rural (20 personnes /an),

- l’assistance technique ponctuelles et la confection de modules de formation en Kirundi (65 h/j),

- la production de 5 millions de plants d'embocagement et de reforestation,

- l’achat de 3 millions d’unités d’herbes fixatrices pour l'embocagement,

- le paiement de la main d'œuvre pour la plantation des plants d’embocagement et de reforestation.

B. Activités réalisées

Les activités réalisées sont en rapport avec:

- la distribution des plants produits durant la campagne 2012-2013,

- la production des plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne 2013-

2014.

B.1. Distribution des plants produits durant la campagne 2012-2013

L’activité de distribution des plants à débuté au mois de décembre 2012 et s’est poursuivie durant les mois

de janvier jusqu’en mars 2013.Les responsables des groupements pépiniéristes ont enregistré le nombre de

plants pris par chaque membre du groupement et la colline de destination. Au total 4 137 058 plants ont

été distribués sur 4 374 532 produits soit un taux de réalisation de 95%. Il importe de mentionner que le

nombre de plants réellement plantés dépassent ceux distribués car des plants ont été enlevés des pépinières

à l’insu des pépiniéristes. Le nombre total de bénéficiaires de ces plants s’élève à 4.120 bénéficiaires pour

les provinces de Gitega, Karusi, Kayanza et Cibitoke.

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Le tableau n°9 présente le récapitulatif des plants distribués par rapport aux plants produits au cours de la

campagne 2012-2013 ainsi que le nombre de bénéficiaires dans les communes d’intervention du projet.

Tableau n° 9: Situation de la distribution des plants

Le projet a initié également l’introduction du Moringa Olifeira dans les communes de Bugendana et

Buhiga en passant par la formation des groupements pépiniéristes dans la production et la mise en place.

En commune de Buhiga, la formation a touché 48 personnes dont 14 femmes avec une production de

11640 plants de Moringa qui ont été installés dans leur exploitation alors qu’à Bugendana 60 personnes

dont 14 femmes ont été formés et ont plantés 5000 plants. En plus de cela, des boutures de Glycirdia ont

été introduites dans les exploitations en provenance du parc à bois de Karusi. Ainsi 2500 boutures ont été

distribuées dans les communes de Bugenyuzi et Gitaramuka et 2400 boutures dans les communes de

Bugendana et Mutaho.

La contrainte relevée est que l’entretien des plants n’est pas bien assuré surtout en commune de Buhiga

mais également les plants ont été installés au mois de févier et n’ont pas pu donc bénéficier d’une

pluviosité suffisante.

B.2. Production des plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne

2013-2014

Au cours de cette campagne sylvicole 2013-2014, il était prévu de produire 5 000 000 d’arbres et arbustes

forestiers et agro-forestiers pour l’embocagement et la reforestation communautaire. L’approche

poursuivie reste celle de la promotion des pépinières communautaires et familiales pour la production des

arbres et arbustes agro-forestiers et fruitiers. La première activité menée a été l’identification des

groupements de producteurs de plants dans la zone d’extension du projet et le renforcement des

groupements existant pour consolider les embocagements au niveau des exploitations. Des réunions

collinaires d’information ont été organisées pour déterminer le nombre de plants à produire, les sites

d’installation et la participation des parties concernées. Le PAIVA-B est intervenu en livrant les intrants et

en assurant un renforcement de capacités et l’encadrement technique L’administration quant à elle a

appuyé dans la sensibilisation et l’octroi des terrains d’implantation des pépinières alors que les

groupements pépiniéristes contribuaient pour la main d’œuvre de production et d’installation des plants.

Le tableau n° 10 présente le nombre de groupements pépiniéristes communautaires et l’effectif des

membres dont le nombre s’élève à 3 887 dont 1 088 femmes (20%) avec une moyenne de 21 membres par

groupement.

Commune

Nb

re d

e co

llin

es

Nb

re t

ota

l d

e

pla

nts

pro

du

its

Nombre de plants distribués

Eu

caly

ptu

s

Ca

llia

nd

ra

Gre

vil

lea

Céd

rela

Ma

raco

ud

ja

Av

oca

tier

To

tal

Nb

re d

e

bén

éfi

ciair

es

Bugendana 11 1 142 030 847 850 166 140 0 0 0 0 1 013 990 777

Mutaho 6 342 030 88 922 240180 0 0 0 0 329 102 228

Giheta 1 23 000 19 400 3000 0 0 0 0 22 400 36

Total Gitega 18 1 507 060 956 172 409 320 0 0 0 0 1 365 492 1041

Bugenyuzi 13 478 750 312 363 74 213 0 52 206 0 438 782 532

Gitaramuka 8 160 100 3 500 106 100 0 0 0 0 109 600 260

Buhiga 10 450 804 136 426 189 870 3000 134 848 0 464 144 423

Total Karusi 31 1 089 654 452 829 370 183 3000 187 054 0 0 1 012 526 1215

Muhanga+BV Nyakagezi (2

collines de Ngozi)

17 1 124 346 499 267 276 665 0 0 7253 0 783 185 792

Rango+BV Nyarubanda (Mutaho) 17 838 953 328 449 257 816 6531 4005 6564 0 603 365 723

Total Kayanza 34 1 404 518 827 716 534 481 6531 4005 13 817 0 1 386 550 1515

Bukinanyana 9 204 000 94 730 108 870 0 0 0 0 203 600 189

Mabayi 3 169 300 58 600 110 290 0 0 0 0 168 890 160

Total Cibitoke 12 373 300 153 330 219 160 0 0 0 0 372 490 349

Total général 95 4 374 532 2 390 047 1 533 144 9 531 191 059 13 817 0 4 137 058 4 120

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Tableau n°10: Situation des groupements de pépiniéristes

Commune Colline Nombre de

groupements

Effectif des membres Plants

prévus H F Total

Mutaho 10 11 192 201 393 506 000

Bugendana 10 15 229 264 493 619 200

Giheta 1 1 11 9 20 53 000

Total Gitega 21 27 432 474 906 1 178 200

Bugenyuzi 19 25 229 107 336 554 462

Buhiga 5 5 88 58 146 316 800

Gitaramuka 8 8 35 6 41 73 882

Total Karusi 32 38 352 171 523 945 144

Rango 21 44 812 192 1004 1 500 000

Muhanga 19 40 594 115 709 1 176 227

Total Kayanza 40 84 1406 307 1713 2 676 227

Bukinanyana 10 14 239 106 345 590 270

Mabayi 11 15 327 30 357 414 540

Total Cibitoke 21 29 566 136 702 1 004 810

Total Général 114 178 2756 1088 3844 5 804 381

B.3. Etat de production des plants par les groupements pépiniéristes pour la campagne 2013-2014

Les principales activités réalisées ont porté sur le remplissage des sachets, la confection des ombrières, la

préparation des pépinières, le semis direct ou en germoir. Le tableau n°11 présente l’état de production

des plants par commune.

Tableau n° 11: Situation de production des plants

Commune Nbre total

de plants

prévus par

les

pépiniéristes

Nombre de plants produits

Eu

caly

ptu

s

Ca

llia

nd

ra

Gré

vil

lea

Céd

rela

Ma

raco

ud

ja

Av

oca

tier

To

tal

Taux de

réalisation

(%)

Bugendana 619 200 419 580 31 290 21 320 25 520 0 0 497 710 80

Mutaho 506 000 117 425 25 610 21 500 4 500 0 0 169 035 33

Giheta 53 000 12 960 3 240 2 160 3 600 0 0 21 960 41

Total Gitega 1 178 200 549 965 60 140 44 980 33 620 0 0 688 705 58

Bugenyuzi 554 462 150 888 62 620 35 961 2 025 0 0 251 494 45

Buhiga 316 800 62 000 62 200 58 000 38 000 0 0 220 200 70

Gitaramuka 73 882 1 000 14 700 8 100 0 0 0 23 800 32

Total Karusi 945 144 213 888 139 520 102 061 40 025 0 0 495 494 52

Rango 1 500 000 740 715 260 524 236 500 0 0 0 1 237 739 83

Muhanga 1 176 227 539 889 140 818 182 799 0 0 0 863 506 73

Total Kayanza 2 676 227 1 280 604 401 342 419 299 0 0 0 2 101 245 79

Bukinanyana 590 270 422 296 112 166 46 364 0 0 0 580 826 98

Mabayi 414 540 52 800 219 650 165 050 0 0 0 437 500 106

Total Cibitoke 1 004 810 475 096 331 816 211 414 0 0 0 1 018 326 101

Total général 5 804 381 2 519 553 932 818 777 754 73 645 0 0 4 303 770 74

Pour cette campagne 2013-2014, 4 303 770 plants ont été produits sur 5 803 037 prévus par les

groupements pépiniéristes, soit un taux de réalisation de 74%. Ce taux varie d’une province à l’autre: 79 %

à Kayanza, 52 % à Karusi, 59 % à Gitega et 101 % à Cibitoke. Les faibles performances enregistrées sont

dues au fait que les prévisions effectuées par les groupements pépiniéristes sont surévaluées par rapport à

leur capacité de production de plants. Ainsi par rapport aux prévisions du PTBA 2013 dont l’objectif fixé

était de produire 5 000 000 de plants, le taux de réalisation devient 86 % Il se remarque un certain

relâchement des pépiniéristes pour l’activité de production des plants par les bénéficiaires ayant déjà reçu

le bétail notamment en commune de Gitaramuka .En plus de cela, le technicien de la commune de Mutaho

n’a pas bien assuré l’encadrement souhaité, raison pour laquelle son contrat n’a pas été renouvelé.

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d. Mise en place des boisements communautaires

Des activités de reboisement des crêtes dénudées ont été poursuivies au cours de la campagne 2013-2014,

par des extensions des espaces boisés au niveau du bassin versant de Kiganga. Le regarnissage sur le BV

de Kagogo-Gisumo (Bugendana) et sur de la chaîne Mukinya au niveau du bassin versant de Nyakagezi

(Muhanga) a été également réalisé. Des actions similaires ont été initiées sur les collines surplombant les

marais à aménager dans la commune Rango (Nzarazangwe, Nyarubanda, Nyamwondo et Kinyandobwe) et

des plantations ont été également effectuées au niveau des bassins versants de Muziga et Kibaya en

commune de Bukinanyana.

Pour ce qui est de la gestion des boisements installés sur des terrains communaux ou domaniaux, une

convention a été produite et a été soumise à l’administration communale concernée pour partage et

complément. Le tableau n°12 présente les réalisations de reforestation communautaire.

Tableau n°12: Etat de mise en place des boisements communautaires

Commune BV Colline/Site Nbre de plants

installés

Superficie

protégée en ha

Muhanga Nyakagezi Mborwe/Kivumu 32 000 20

Kanyundo/Gacekeri 28 800 18

Total Muhanga 60 800 38

Rango Nzarazangwe Nyabiyogi/Jimbi 70 180 43,86

Nyarubanda Rusave//Gitaramuka 7 524 4,7

Nyamwondo Musagara/Ndaro 15 627 9,77

Kiguruka/Taba 39 247 24,53

Kiguruka/Cari 30 731 19,21

Butanyerera/Kibaro 33 050 20,66

Butanyerera/Karukebo 9 760 6,1

Muzumure/Nteko 8 158 5,1

Gipfuvya/Gahahe 725 0,45

Total Rango 215 002 134,38

Bukinanya

na

Kibaya Kibaya/Kabondo 68 360 42,73

Muziga Myave/Ntorinda 8 336 5,21

Giserama/Gisegenya 4 800 3

Nyarubugu/Nyarubugu 42 064 26,29

Kabere/Mugenge 16 860 10,54

Kabere/Kibumbwe 35 668 22,29

Total Bukinanyana 176 088 110,06

Bugendana Kiganga Carire/Migina 43 200 27

Total Bugendana 43 200 27

Total Kayanza, Cibitoke et Gitega 495 090 309,44

En termes de résultats, 495.090 plants d’Eucalyptus ont été plantés sur une superficie de 309,44 ha soit un

taux de réalisation de 62% par rapport à la prévision de 500 ha de superficie à reboiser. Le faible taux de

réalisation enregistré s’expliquerait par le fait qu’on n’a pas pu trouver de terrains domaniaux ou

communaux à reboiser dans la commune Mabayi alors qu’il se remarque des crêtes dénudées qui se

trouvent dans les propriétés privées.

Dans la commune de Bugendana, des plants de regarnissage ont été installés au niveau du BV Kagogo-

Gisumo (collines de Mwurire et Cishwa) sur une superficie de 118.5 ha. En plus de ces boisements qui ont

été installés sur les terres communales, des micro-boisements ont mis en place dans les propriétés privées,

leur inventaire sera produit et leur superficie sera mentionnée dans les rapports ultérieurs

e. Mise en place des dispositifs antiérosifs

Un accord entre le PAM et le PAIVA-B a été signé pour l’octroi de 446.68 MT de vivres à utiliser pour le

paiement de la main d’œuvre utilisée dans la protection des bassins versants pour les communes de Rango

et Muhanga en province de Kayanza. Le tableau n°13 suivant présente l’état des réalisations de ces

travaux.

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Tableau n°13: Situation de la mise en place des dispositifs antiérosifs

Commune Nom du BV Nbre de

collines Prévision

(en m)

Longueur

creusée en

m

Longueur

garnie en

m

Taux de

réalisation

% de

garnissage

Superficie de

BV protégée

en ha

Muhanga Nyakagezi 11 300 000 268 453 3880 89 1,4 536,91

Nyarubanda aval 4 140 000 95 257 3148 68 3,3 190,51

Kinyamaganga 7 100 000 76 520 1402 77 1,8 153,04

Total Muhanga 540 000 440 230 8 430 82 1,9 880,46

Rango Nyamwondo 3 100 000 53 100 5200 53 9,8 106,2

Mabumba 3 120 000 60 676 52300 51 86,2 121,35

Nyarubanda amont 6 300 000 119 574 14135 40 11,8 239,15

Nzarazangwe 6 140 000 75 966 35155 54 46,3 151,93

Total Rango 660 000 256 216 101 590 39 39,7 618,63

Total 40 1 200 000 696 446 110 020 58 15,8 1 499,09

Avec l’appui des vivres PAM, durant une période d’exécution de 2,5 mois, environ 696,446 km de fossés

antiérosifs ont été creusés sur 1200 km prévus sur un délai de 4 mois, soit un taux de réalisation de 58%.

Ceci a permis de protéger une superficie de 1 499.09 ha. Ces bons résultats sont dus principalement à une

bonne communication qu’a amorcé le PAM et le projet avec les bénéficiaires à travers des séances

d’information et de sensibilisation sur les objectifs de l’activité, le choix de la main d’œuvre, les normes et

les ratios .Un autre aspect à relever qui a facilité la bonne exécution de l’activité concerne l’implication des

encadreurs agricoles de la DPAE qui ont été recruté comme capita pour le repiquage et la mise en place de

dispositifs antiérosifs; ainsi que l’encadrement et le suivi par les équipes du projet et du PAM en veillant

au respect des tâches.

Pour ce qui est de la végétalisation des fossés, le matériel végétal a été apporté par la main d’œuvre

engagée sur les chantiers .Ainsi 110,020 km de fossé ont été déjà garnies sur 696,446 km déjà creusés soit

un taux de réalisation de 15.8%.

II.1.1.3 Volet: Sécurisation foncière

A. Activités prévues

Les activités prévues au cours de l’année 2013 étaient les suivantes:

- L’organisation de la campagne de sensibilisation de la population sur l’importance de la

sécurisation foncière et information sur les étapes d’obtention des certificats fonciers,

- La mise en place des commissions de reconnaissance collinaires et leur formation,

- La réhabilitation des bureaux des services fonciers et leur équipement,

- L’appui aux communes par l’octroi des subventions de fonctionnement des services fonciers,

- L’appui au lancement de la phase fonctionnelle et opérationnalisation des services fonciers

communaux et organisation des cérémonies de remise des premiers certificats fonciers

- L’organisation des formations continue des agents fonciers communaux,

- L’organisation de l’atelier d’auto évaluation des services fonciers communaux avec les autorités

communales,

- L’organisation d’une session de formation des autorités communales sur les dispositions

pertinentes du code foncier et contribution à sa vulgarisation,

- La commande du matériel topographique et suivi du processus de son processus d’acquisition,

- La contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier et autres

intervenant sectoriels.

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B. Activités réalisées

B.1 Organisation de la campagne de sensibilisation des usagers fonciers sur l’importance de la

sécurisation foncière et information sur les étapes d’obtention des certificats fonciers

La mise en œuvre de cette activité a été faite en trois différentes étapes à savoir:

(1) l’élaboration de deux (2) mini manuel ou guide de sensibilisation; le premier mettant en

exergue l’importance de l’enregistrement des terres et les étapes de l’obtention du certificat

foncier et le second est un répertoire de questions souvent posées dans les campagnes de

sensibilisation et leurs réponses, ceci dans une perspective de faciliter la compréhension et le

pilotage de la campagne par les autorités des communes,

(2) la formation des autorités communales chargées de piloter le processus avant la réalisation de

la campagne de sensibilisation proprement dite.

Signalons que les deux mini manuels élaborés ont été traduits en Kirundi pour plus de compréhension aux

autorités communales chargées de piloter le processus de sensibilisation. Ces mini manuels ont été

distribués auxdites autorités communales après leur formation pour leur lecture aisée à domicile.

Le tableau ci après n°14 laisse constater les effectifs des autorités communales formées à cette fin et le

nombre de manuels distribués :

Tableau n°14: Effectifs des autorités communaux formées et distribution de manuels

Date Communes Autorités

invitées

Nbre de

partic.

Nbre de documents distribués

T H F T T H F Titre doc.1 Titre doc.2

12 - 13

févr.

Gihogazi 7 5 2 7 7 5 2 13 Manuels de

sensibilisation

13 manuels de questions clés de

la sensibilisation

12-13 févr Gitaramuka 6 5 1 6 6 5 1 12 Manuels de

sensibilisation

12 manuels liés aux questions

de la sensibilisation

26 mars Mutaho 7 5 2 5 5 4 1 11 Manuels de

sensibilisation

11 manuels liés aux questions

de sensibilisation

Total des participants 20 18 18 14 4 36 manuels de

sensibilisations

36 manuels des questions clés

B.2 Réalisation de la campagne proprement dite de sensibilisation de la population et information

des usagers fonciers sur les étapes de la certification foncière

De manière générale, la campagne de sensibilisation sur l’importance de la sécurisation foncière a été

menée dans trois communes d’intervention du projet à savoir Gitaramuka et Gihogazi de la province de

Karusi du moment que le montage du service foncier communal était nouveau et dans la commune Mutaho

car, comme tous les agents fonciers avaient démissionné et qu’une nouvelle équipe venait d’être mise en

place, l’intérêt de cette campagne était non seulement de permettre aux nouveaux agents d’être en face de

la population bénéficiaire de la sécurisation foncière mais également une occasion d’ informer la

population, les commissions collinaires et autres acteurs communaux sur la nouvelle équipe avec laquelle

ils vont travailler.

Rappelons que le pilotage de ladite campagne a été fait par les autorités communales dont le profil est

repris ci haut. Signalons à toutes fins utiles que les autorités communales étaient appuyées par l’Assistant

technique provincial, les animateurs-sensibilisateurs recrutés à cet effet et des agents fonciers formés pour

prester auprès desdits services. En effet, deux collines par jour étaient sensibilisées dans chaque commune

pour une couverture rapide de toutes les collines de chaque commune. Le tableau n°15 laisse constater la

forte participation de la population à la dite campagne.

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Tableau no 15: La participation des usagers fonciers à la campagne de sensibilisation et

information de la population sur l’importance de la sécurisation foncière

Communes Les résultats de la sensibilisation

T H F

Gihogazi 6 540 4 196 2 344

Gitaramuka 8 266 4 864 3 402

Mutaho 2 679 1 693 986

TOTAL 17 485 10 753 6 732

NB : L’on remarque une forte participation de la population dans les communes de Gitaramuka et

Gihogazi. Néanmoins, la faible participation de la population de la commune de Mutaho est due au fait que

la situation sécuritaire qui régnait à ce moment ne rassurait pas la population de la commune pour se

présenter dans pareilles séances.

B.3 Appui à la mise en place des commissions de reconnaissance collinaires et leur formation

B.3.1 De la mise en place des commissions collinaires de reconnaissance

La mise en place des commissions de reconnaissance a été faite concomitamment à la réalisation de la

campagne de sensibilisation de la population sur l’importance de la sécurisation foncière. Après

l’animation dans les séances de sensibilisation organisées au niveau de toutes les collines de chaque

commune d’intervention, la dernière étape était d’organiser les élections collinaires, publiques et

transparentes.

En effet, comme les catégories de provenances des commissions collinaires étaient pré définies par le code

foncier, les élections concernaient uniquement le choix des membres ressortissant de la catégorie des

personnes intègres. Parmi les trois personnes élues devrait figurer au moins une femme dans le souci de

l’intégration de la dimension genre dans la constitution desdites commissions. La commune de son côté

choisissait également une personne par colline qui représentera l’administration communale dans les

enquêtes foncières et ce dernier devient ipso facto Président de la commission collinaire.

B.3.2 Organisation de la formation des membres des commissions de reconnaissance collinaires

et organisation des séances de recyclage des commissions dans les communes de Bugenyuzi,

Mutaho et Bugendana à Gitega.

(1) Formation des membres des commissions de reconnaissance collinaires: La formation des

membres des commissions de reconnaissances collinaires a eu lieu initialement dans les communes

de Gitaramuka et Gihogazi en vue de permettre les membres des commissions nouvellement en

place d’être à même de contribuer au processus de sécurisation foncière dans leurs communes. Leur

formation a été faite sur des thématiques relatives aux notions élémentaires sur les pratiques

foncières et le rôle de chaque membre de la commission dans le processus de certification foncière

ainsi que sur les éléments clefs relatifs à leur éthique et déontologie professionnelle. La formation a

durée une trois jours à raison d’une journée pour les commissions collinaires de chaque zone de la

commune.

(2) Organisation des séances de recyclage des commissions dans les communes de Bugenyuzi,

Mutaho et Bugendana à Gitega: Des séances de recyclage ou de redynamisation des membres des

commissions de reconnaissances collinaires ont été organisées dans les communes qui étaient déjà

pourvues des services fonciers communaux mais où le PAIVA-B a choisi pour renforcer l’appui au

fonctionnement du service existant en l’occurrence dans les communes de Bugenyuzi en province

de Karusi, celles de Mutaho et Bugendana en province de Gitega. Les dites séances ont été

organisées dans une perspective d’éveiller les membres des commissions collinaires qui devenaient

de plus en plus démotivés. Les séances de recyclage ont consisté dans le rappel dans notions liées à

leur déontologie. Les tableaux no 16 et n°17 illustrent respectivement les effectifs des membres des

commissions collinaires de reconnaissance formés à Karusi dans les nouvelles communes

(Gitaramuka et Gihogazi) et les effectifs des membres des commissions de reconnaissance

collinaires de Bugenyuzi, Mutaho et Bugendana redynamisés.

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Tableau no 16: Effectifs des membres des commissions collinaires de reconnaissance formés à

Karusi dans les nouvelles communes (Gitaramuka et Gihogazi)

Communes Effectifs prévus Effectifs présents

T H F T H F

Gihogazi 147 109 38 146 109 37

Gitaramuka 182 142 40 180 140 40

Total 329 251 78 326 249 77

Tableau no 17: Effectifs des membres des commissions de reconnaissance collinaires de

Bugenyuzi, Mutaho et Bugendana redynamisés

Communes Effectif prévus Effectifs présents

T H F

Mutaho 118 118 88 30

Bugendana 165 165 119 46

Bugenyuzi 192 192 144 48

Total 475 475 351 124

B.4 Réhabilitation des bureaux des services fonciers et leur équipement

B.4.1 Réhabilitation des bureaux des services fonciers de Gihogazi et Gitaramuka

Comme les communes de Gihogazi et Gitaramuka de la province de Karusi ne disposent pas de bureaux à

affecter au fonctionnement de leurs services fonciers communaux, le PAIVA-B a prévu, dans son PTBA

2013 un appui à la réhabilitation des bureaux réservés au fonctionnement des services fonciers

communaux. Dans cette perspective, le projet a lancé une consultation restreinte des entreprises locales à

même de réaliser lesdits travaux de réhabilitation. Une évaluation des offres a été faite et le marché déjà

attribué en bonne et due forme et la réception provisoire a déjà eu lieu.

B.4.2 Equipement des services fonciers communaux de Gitaramuka et Gihogazi

Pour leur équipement, le marché du mobilier a été attribué à un atelier de la commune Bugenyuzi (atelier

de proximité) conformément aux procédures de passation de marchés. Tout l’équipement mobilier a été

mis à la disposition des services fonciers communaux. Les bureaux ont été équipés par un mobilier

suffisant (deux tables de bureau, 1 armoire, 1 étagère et 6 chaises et 2 bancs long par service foncier) et des

fournitures de bureaux divers notamment les divers registres, d’autres pré-imprimés, les autres fournitures

de bureau faites de fardes (fardes à suspendre et fardes simples), classeurs, Signalons à toutes fins utiles

qu’au titre d’appui à l’équipement, les communes de Gihogazi et Gitaramuka ont également bénéficié de la

part du PAIVA-B des motos pour faciliter le fonctionnement des services fonciers communaux à raison

d’une moto par commune et qui est affectée à l’usage exclusif des activités des services fonciers

communaux.

B.5 Appui aux communes par l’octroi des subventions de fonctionnement des services fonciers

communaux

Le fonctionnement des services fonciers communaux doit être appuyé dans le strict respect des

dispositions du code foncier et du manuel des procédures administratives et financière des communes ainsi

que du document d’orientation des services fonciers communaux (document de capitalisation des services

fonciers communaux). Ainsi, le fonctionnement des services fonciers communaux est envisagé sur base

des subventions versées aux communes en vue de permettre progressivement une appropriation financière

du service dans le souci de préparer une auto prise en charge des services fonciers par les communes. A cet

effet, le projet a versé la subvention aux communes après que les communes aient (1) ouvert un compte

spécial de la subvention concrétisé par la signature d’une fiche signalétique, (2) inscrit le montant de la

subvention au budget communal par la décision modificative du budget tel que le prévoit le manuel des

procédures administrative et financière des communes et (3) aient signé des contrats de subvention. Une

subvention d’un montant de huit millions huit cent trente mille francs Burundais (8 830 000 FBU) a été

versée pour chaque nouvelle commune (Gitaramuka et Gihogazi) et un montant de cinq millions quatre

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cent vingt huit mille francs burundais (5 428 000 FBU) pour les communes de Bugendana, Mutaho et

Bugendana. Notons que le versement a été effectué en deux tranches respectivement 70 % et 30 %. Tous

les fonds destinés à la subvention ont été pris en charge par le projet et versés dans leur totalité aux

communes.

B.6 Lancement de la phase fonctionnelle et opérationnalisation des services fonciers communaux

et organisation des cérémonies de remise des premiers certificats fonciers

Dans le cadre de la mise en œuvre du volet sécurisation foncière, il a été prévu l’activité relative au

lancement officiel de la phase opérationnelle des services fonciers communaux. Ce lancement a eu lieu en

date du 3 mai 2013 dans les communes de Gitaramuka et Gihogazi de la province de Karusi. Toutes les

conditions étaient réunies pour l’ouverture de la phase opérationnelle sauf les bureaux affectés au

fonctionnement des services fonciers communaux dont les travaux de réhabilitation n’avaient pas encore

terminés. Les services fonciers communaux appuyés par le PAIVA-B sont tous actuellement fonctionnels.

Après l’opérationnalisation de nouveaux services fonciers, des cérémonies de remise des premiers

certificats fonciers ont été organisées dans les communes de Gitaramuka et Gihogazi en vue de lancer un

appel vibrant à tous les usagers fonciers à adhérer massivement à la sécurisation foncière. Il s’agit en effet

d’une journée spéciale qui est réservée à la remise publique des certificats fonciers aux premiers

bénéficiaires pour inciter les autres à sécuriser leurs terres et partant jouir des fruits de la sécurisation

foncière. C’est dans cette perspective qu’en date du 23 août 13 septembre 2013 respectivement dans les

communes de Gihogazi et Gitaramuka, lesdites cérémonies ont été organisées et des certificats fonciers ont

été délivrés. A cette circonstance, les certificats délivrés étaient au nombre de 53 et 50 certificats fonciers.

Le tableau n° 18 montre l’évolution des indicateurs du travail des services fonciers communaux.

Tableau n°18: Le niveau d’évolution des services fonciers

Communes Récapitulatifs des indicateurs d’évolution des services fonciers

communaux

Effectifs des demandes de CF Enquêtes

de rec. Col.

C. F.

signés

C.F.

délivrés

Demandes T. H F

Gihogazi 1763 1683 80 139 97 91

Gitaramuka 1870 - - 204 137 66

Bugenyuzi 1118 - - 699 639 363

Mutaho 878 795 83 628 304 208

Bugendana 860 - - 334 348 173

Total 6 489 - - 2004 1525 901

Les données du tableau ci-dessus laissent constater une très forte demande de certificats fonciers au niveau

de toutes les communes. Néanmoins, il est clair que la vitesse d’édition des certificats fonciers n’est pas

proportionnelle à celle d’introduction des demandes. Il en est de même que pour la capacité de réalisation

des enquêtes foncières.

B.7 Organisation des formations continue des agents fonciers communaux

B.7.1 Formation des agents fonciers sur les techniques d’utilisation du matériel topographique

et techniques de mesurage

Au titre des formations continues organisées à l’endroit des agents fonciers communaux, il importe de

signaler (1) la formation et stage pratique des agents fonciers des communes de Mutaho, Bugendana et

Bugenyuzi à Bugenyuzi sur l’utilisation du matériel topographique et des techniques de mesurage d’un

côté et (2) la formation des agents fonciers des communes de Gitaramuka et Gihogazi sur (i) les techniques

de mesurage, (ii) technique d’utilisation du matériel topographique, (iii) techniques de cartographie

manuelle et (iv) l’utilisation des outils fonciers (registres et autres pré imprimés).

Au cours de cette formation, les agents fonciers ont appris la levée des coordonnées avec GPS et leur

traitement, mesure des angles avec des boussoles, la prise de mesures de longueur avec jalons, décamètres

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et le traitement de ces données dans l’élaboration d’un plan parcellaire et tout le processus d’édition des

certificats fonciers. Cette formation revêt un aspect technique incontournable car le processus de

certification foncière en dépend obligatoirement . Le tableau no 19 montre les effectifs d’agents fonciers

formés sur les techniques d’utilisation du matériel topographique

Tableau no 19: Effectifs d’agents fonciers formés sur les techniques d’utilisation du matériel

topographique

Communes Nbre d’invités Nbre de

participants

T H F T H F

Bugendana 2 2 0 2 2 0

Mutaho 4 4 0 4 4 0

Bugenyuzi 2 2 0 2 2 0

Gitaramuka 4 4 0 4 4 0

Gihogazi 4 3 1 4 3 1

TOTAL 16 15 1 16 15 1

B.7.2 Processus de sélection des agents d’appui temporaire et leur formation initiale

L’un des points forts marquant le succès de la mise en œuvre de la sécurisation foncière est la forte

adhésion de la population caractérisée par de nombreuses demandes de certificats fonciers dans les

services fonciers communaux. En témoigne les effectifs demandeurs de certificats fonciers dans le tableau

y relatif à Gitaramuka, Gihogazi.

Pour répondre à cette forte demande, l’une des stratégies envisagées a été la dotation aux communes

concernées d’une équipe supplémentaire d’agents d’appui temporaires. Ces équipes ont été choisies dans

les communes de Gitaramuka et Gihogazi suivant un processus transparent et objectif et un total de 5

personnes ont été choisies en l’occurrence 2 à Gitaramuka et 3 à Gihogazi. Ils ont bénéficié d’une

formation initiale solide sur des thématiques variées notamment le droit foncier, les pratiques foncières, le

fonctionnement du service foncier communal, les techniques de gestion des conflits, le droit des personnes

et de la famille, l’éthique et la déontologie professionnelle. Cette formation a eu lieu en dates du 09 au 20

décembre à l’occasion de l’atelier de formation des agents fonciers des communes appuyées par le

PRODEFI.

B.8 Organisation de l’atelier d’auto évaluation des services fonciers communaux avec les autorités

communales

Après une période de trois mois de fonctionnement des services fonciers communaux, il a été organisé un

atelier d’auto-évaluation participative des services fonciers communaux avec les autorités communales

afin de pouvoir épingler, de façon participative, les différentes difficultés connues dans les services

fonciers communaux et pourvoir à des pistes de solutions consensuelles. C’est à cet effet qu’en dates du 31

juillet et 1er août 2013, cet atelier a été tenu à Gitega et rassemblait 1es administrateurs communaux, les

conseillers techniques chargés de développement, les présidents des conseils communaux et les agents

fonciers de la zone d’intervention du PAIVA-B. Il s’agissait en effet de 7 participants par commune

concernée. Des recommandations ont été faites tant à l’endroit du Gouvernement que du projet et à

l’endroit des communes elles-mêmes.

B.9 Organisation d’une session de formation des autorités communales sur les dispositions

pertinentes du code foncier et contribution à sa vulgarisation

Dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du volet sécurisation foncière, il était prévu une formation des

autorités sur les dispositions des différents textes de lois en vigueur au Burundi. Au cours de cette période

sous analyse, il a été important de réaliser une formation sur les dispositions pertinentes du code foncier

révisé. L’intérêt de cette formation tenait lieu du fait que les autorités doivent les connaitre car elles ont un

très grand rôle à jouer dans leur mise en œuvre. Cette formation était organisée à l’endroit de 40 autorités

dont 8 personnes par commune d’intervention.

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A cet effet, un manuel en Kirundi a été préparé par l’OPP en collaboration avec ses Assistants techniques

Provinciaux et a été remis aux participants. De même, cette vulgarisation du code foncier a été clôturée par

la distribution à chaque autorité d’une copie du code foncier traduit. La traduction du code a été faite par

un service spécialisé de l’Etat investi de ce rôle (le Service National de Législation : SNL). Le

tableau n°20 illustre la participation des autorités communales dans la formation sur les dispositions du

code foncier

Tableau n°20: Participation des autorités communales dans la formation sur les dispositions du

code foncier

Communes

concernées

Profil Genre Effectif

total Homme Femme

Bugendana

Mutaho,

Bugenyuzi,

Gihogazi et

Gitaramuka

Administrateurs communaux 4 1 5

Présidents des conseils com. 5 0 5

Autres membres du conseil. com 11 4 15

Présidents des CCDC 5 0 5

C.T.D 4 1 5

C.T.A.S 3 0 3

Comptables communaux 1 0 1

Secrétaires communaux 1 0 1

TOTAL 34 6 40

B.10 Commande du matériel topographique et suivi du processus de son processus d’acquisition

Au cours de l’an 2013, une commande du matériel topographique a été faite suivant les procédures de

passation de marchés. Le marché de fourniture a été attribué à une maison de droit français (E-

Topographie Laser). Son paiement a été effectué sur base du crédit documentaire et le matériel composé de

8 GPS GARMIN MAP62, 8 Boussoles SUUNTO TANDEM (ZONE 4) et 48 jalons emboitable d’un mètre

faits de 4 lots. Signalons qu’une contractualisation avec une agence en douane chargée du dédouanement

dudit matériel a eu lieu dès l’arrivée du matériel à l’Aéroport International de Bujumbura. A l’issue d’une

procédure de réception dudit matériel dûment effectué au projet, il a été constaté que tout le matériel fourni

était conforme à la commande.

B.11 Contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier et autres

intervenant sectoriels

Au titre de ces interventions / contribution, il sied de signaler les diverses contributions réalisées (1) au

travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier, que ce soit dans des rencontres, dans le

cadre du Groupe Sectoriel Foncier ou dans le cadre du groupe technique «Gestion Foncière

Décentralisée » et (2) aux activités organisées par d’autres intervenants Sectoriels

B.11.1 Contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier

Dans le cadre des prestations de l’OPP figurent la contribution au travail de l’Unité de Coordination du

PNF ou au Groupe Technique « décentralisation de la gestion foncière ».

Ainsi, au cours de cette année 2013, la contribution de l’OPP a été fournie (1) à l’occasion de la séance de

travail ayant comme objectif de faire l’intégration des recommandations émises au document de

capitalisation des expériences pilotes de décentralisation de la gestion foncière lors de l’atelier de

présentation tenue en date du 27 novembre 2012, (2) en appui à l’élaboration du plan d’action de l’Unité

de Coordination du PNF sur le suivi de la mise en œuvre des dispositions du code foncier, (3) en

présentant les différentes réalisations et les perspectives du PAIVA-B et PRODEFI dans le domaine de la

sécurisation foncière, (3) lors des différentes séances d’harmonisation des approches et échanges sur les

termes de références des différentes études foncières commanditées dans le cadre de l’UC notamment

l’étude sur la Revue du Secteur Foncier au Burundi, l’analyse financière de la décentralisation de la

gestion foncière et lors de la relecture pour observations des rapports de ces études et leur validation (4)

pour la validation des textes d’application du codes foncier en l’occurrence le décret portant sur

l’organisation et fonctionnement des services fonciers communaux,

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B.11.2 Contribution au travail d’autres intervenants sectoriels

(1) Participation à l’atelier national d’échanges sur la géomantique appliquée à la gestion foncière

décentralisée.

A la suite de l’invitation lancée par la 2ème

Vice-Présidence de la République du Burundi, le Secrétariat

Général du Centre d’Information Foncière a organisée un atelier de formation sur la géomatique appliquée

à la gestion foncière décentralisée qui a été clôturé par des échanges y relatives avec des acteurs clés

œuvrant dans le domaine foncier au Burundi.

Objectifs de l’atelier : informer et sensibiliser les institutions impliquées dans le domaine foncier

sur l’utilisation de la Géomatique appliquée à la gestion foncière décentralisée

Organisateurs : le Bureau de la Centralisation de la Géomatique (Secrétariat Général) de la 2ème

Vice-Présidence de la République du Burundi en partenariat avec l’Unité de Coordination du

Programme National Foncier et le PPCDR de l’UE.

Issues de l’atelier :

- Informer et sensibiliser les institutions impliquées dans le foncier au Burundi sur l’utilisation des

outils géomatiques dans le cadre de la gestion foncière,

- échanges sur les expériences et approches techniques au niveau national,

- présentation des expériences réussies du Rwanda sur l’enregistrement systématique des terres fait

sur des orthophotos,

- information sur la mise en place des orthophotos au 50 cm au Burundi et sur leur nécessité et

techniques d’utilisation sur le foncier,

- comparaison des différentes méthodes et approches de cadastrage parcellaires,

- programmation d’une étude pilote sur l’utilisation des orthophotos comme support aux services

fonciers communaux,

- réflexion sur la nécessité d’harmonisation et adaptation des techniques et approches.

(2) Participation à un atelier régional sur « les outils, directives et approches de l’accès de la

femme à la terre »

Dates et lieu de l’atelier: du 22 au 24 mai 2013, au Nairobi-Kenya

Organisateurs : UN Habitat (GLTN) en collaboration avec ILC (International land Coalition) et FIDA;

Profil des participants: Les participants étaient des représentants des pays qui interviennent dans le

domaine foncier et qui s’intéressent aux droits fonciers des femmes et l’accès de la femme à la terre.

Comme l’atelier était organisé en anglais, tous les pays représentés étaient des pays dont l’anglais était la

deuxième langue (pays anglophones) en l’occurrence la Zambie, Ouganda, Kenya, Rwanda, Malawi et

Zimbabwe. Les pays francophones représentés étaient uniquement le Burundi et le Togo.

Objectifs de l’atelier : Echanger/partager les expériences des différents pays sur les approches et stratégies

de l’accès de la femme à la terre et aux autres ressources naturelles en discutant sur les principaux outils y

relatifs.

Les résultats de l’atelier ont été notamment:

- des discussions sur les outils liés à l’accès de la femme à la terre et aux ressources naturelles,

- une identification des outils et leurs classifications par thématique,

- un partage/échanges avec les acteurs présents sur les outils déjà utilisés, discussion sur leur

contenu sommaire et proposition des adaptations suivant les contextes des différents pays,

- une prise des engagements pour la contribution à cette initiative de soutenir les femmes par rapport

à leur accès la terre et autres ressources naturelles et établissement d’un plan d’actions.

II.1.2. Sous composante 1.2: Intensification de la production agricole

Les activités de la sous composante se réalisent en 4 volets, à savoir:

- La production de semences et de plants,

- La promotion du SRI dans les marais,

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- Le développement des Champs écoles paysans (CEP) sur les cultures vivrières,

- L’intensification agricole dans les exploitations par la vulgarisation des techniques d’intégration

agro-sylvo-zootechniques (IASZ),

- L’Amélioration de l’accès aux intrants,

- Le renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins.

II.1.2.1. Volet Production de semences et de plants

A. Activités prévues

Les activités prévues au niveau du PTBA 2013 sont les suivantes:

- L’achat et livraison des semences commerciales aux boutiques d’intrants,

- La multiplication et la distribution des boutures de manioc,

- La formation des multiplicateurs de semences.

- Les activités de promotion du SRI dans les marais:

la vulgarisation du SRI dans les marais:

l’organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI,

l’organisation des visites inter sites sur le SRI

la contribution à l’élaboration d’une fiche technique harmonisée sur le SRI au niveau du

MINAGRIE,

l’encadrement de la multiplication des semences de riz sur 13ha en saison 2014A/B,

la mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial,

l’importation et la mise en essai de 3 variétés de semences de riz (30kg) à partir de Madagascar,

la formation des représentants AUMs sur le SRI.

B. Activités réalisées

Toutes les activités ont été réalisées exclusion faite de la formation des multiplicateurs de semences qui n’a

pas eu lieu faute de budget suffisant, tel que demandé par l’Office National de Contrôle et Certification des

semences la convention (ONCCS) qui avait été ciblé pour être prestataire dans cette activité.

B.1. Achat et livraison des semences commerciales aux boutiques d’intrants

Au cours de la saison 2014A, une quantité de 7,8 tonnes de semences de base de pomme de terre,

équivalent à 7 000 000 FBU (900Fbu/kg), a été livrée à la boutique d’intrants de Bugenyuzi. Ce montant,

qui avait été avancé par le projet a été remboursé en totalité par cette boutique. Il faut noter que les autres

types de semences demandés n’ont pas été livrés faute de sources d’approvisionnement sur le marché

local. Cette activité connait une grande contrainte liée à l’organisation du marché d’écoulement de la

semence produite. En effet, dans la conception du projet, il avait été prévu que toute la production de

semences soit rachetée par les coopératives agricoles et les boutiques d’intrants pour les revendre à leurs

membres, mais elles hésitent à se lancer dans ce commerce, soit par manque de moyens financiers ou soit

par manque de garantie sur le marché d’écoulement rémunérateur. La conséquence est que les semences

continuent à faire défaut dans la zone du projet, ce qui freine le développement des filières et la

valorisation de la production agricole.

B.2. Multiplication et distribution des boutures de manioc

Au début de la saison 2012B, un lot de 20 000 boutures de manioc, en provenance de la zone du PTRPC

(PIA RUBUBU), avait été livré à un groupement exploitant le centre semencier de Buhiga pour

multiplication. Un nombre total de 10.920 boutures ont été récoltées en début de la saison 2014A et ont été

distribuées à 88 ménages, dont 27 ménages Batwa, des communes de Gitaramuka, Bugenyuzi, Bugendana

et Mutaho, à raison de 2 240 boutures par commune. Le tableau n°21 ci-après montre la répartition du

nombre de ménages bénéficiaires par commune.

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Tableau n°21: Répartition géographique des bénéficiaires de boutures de manioc

Province Commune Colline H F Total

Karusi Gitaramuka Gasasa 4 1 5

Bugenyuzi Kigufi 22 4 26

Kigarama 7 2 9

Mubaya 3 0 3

Bugenyuzi 3 1 4

Gashanga 0 1 1

Kabwira 1 0 1

Rusasa 3 1 4

Ruharo 2 0 2

Rusengo 1 0 1

Mugoboka 2 0 2

Total Karusi S/T 48 10 58

Gitega Bugendana Murayi 16 4 20

Mwurire 2 0 2

Cishwa 0 1 1

Mukoro 1 0 1

Mugitega 3 0 3

Mutaho 3 0 3

Total Gitega 25 5 30

Total Général 73 15 88

B.3 Activités de promotion du SRI dans les marais

B.3.1. Organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI

Dans le cadre de la vulgarisation du SRI, les techniciens ACORD/PAIVA-B organisent régulièrement des

séances de sensibilisation des riziculteurs en vue d’améliorer l’adoption à grande échelle de la technique et

le tableau n°22 en montre le taux de participation. Ces séances portent essentiellement sur les thèmes

suivants:

- la structuration et l’organisation socio-communautaires d’une association de producteurs agricoles:

cahier des charges et modalités de renouvellement des différents comités de marais, ROI de l’AUM,

- les principes de la bonne gestion de l’eau: le planage systématique des parcelles et la mise en place

des diguettes, l’entretien des ouvrages,

- le respect du calendrier agricole pour une bonne gestion et organisation d’une campagne rizicole:

chronogramme et planification des activités au début de chaque saison, plan d’approvisionnement ou

de production des semences,

- les effets de la fertilisation du riz (engrais, fumier de ferme) et de la lutte phytosanitaire contre les

maladies et ravageurs du riz,

- l’organisation et l’encadrement des CEP (champs écoles paysans) sur le riz,

- la collecte et l’utilisation des redevances.

Tableau n°22: Taux de participation aux séances de sensibilisation sur le SRI

Province Commune Nombre de riziculteurs Nombre de présences

H F Total H F Total % participation général % F

Gitega Bugendana 1 380 862 2 242 875 649 1 524 68% 43%

Mutaho 644 264 908 320 219 539 59% 41%

S/T Gitega 2 024 1 126 3 150 1195 868 2 063 65% 42%

Karusi Bugenyuzi 25 279 9 728 35 007 20 000 6 578 26 578 76% 25%

Gitaramuka 12 540 8 565 21 105 10000 6000 16 000 76% 38%

Buhiga 16 908 4 683 21 591 12 000 3 500 15 500 72% 23%

S/T Karusi 54 727 22 976 77 703 42 000 16 078 58 078 75% 28%

Kayanza Rango 1 257 679 1 936 850 400 1 250 65% 32%

Muhanga 4 523 1 128 5 651 3 270 800 4 070 72% 20%

S/T Kayanza 5 780 1 807 7 587 4 120 1 200 5 320 70% 23%

Total 2013 62 531 25 909 88 440 47 315 18 146 65 461 74% 28%

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Ce tableau montre un taux de participation le plus élevé dans les marais de Karusi, le plus faible se trouve

dans la province de Gitega. Cela est dû au fait que les AUMs de Gitega ont toujours affiché une résistance

à l’adoption de cette innovation suite à l’échec qu’ils ont connu en 2010C lors des premiers essais du SRI

sur la multiplication des semences. Le taux de participation à ces séances se répercute sur le taux

d’adoption du SRI.

B.3.2. Production des semences de riz

La multiplication des semences de riz s’est faite au cours de la saison 2013C et 2014A/B. Le tableau n°23

présente les productions obtenues au cours de la saison 2013C, celles de 2014A/B seront connues après la

récolte prévues vers le mois de juillet 2014.

Tableau n°23: Multiplication des semences de riz en 2013

Commune Saison 2013C 2014A/B Total 2013

Marais Superficie

(ha)

Producti

on (t)

Rdt

(t/ha)

Superficie

(ha)

Produ

ct° (t)

Rdt

(t/ha)

Superfici

e (ha)

Produ

ct° (t)

Rdt

(t/ha)

Gitaramuka Nyabiho 8 35 4,4 5 13

Ndamuka 2 8 4 0 2

Bugenyuzi Gisiza 1 3,5 3,5 0 1

Rusimbuko 1 3,2 3,2 0 1

Buhiga Masango 0 0 0 5 5

Ruhamba 0 0 0 5 5

Nyamugari 0 0 0 2 2

Bugendana Kiganga 0,5 0,5 1 0 0.5

Kagogo 0,5 0,5 1 0,5 1

Mutaho

Ruguzwe 0 0 0 0 0

Kagoma 0 0 0 0 0

Total 13 50,7 3,8 17,5 30.5

Les résultats de la saison 2013C montrent que les marais de Karusi affichent toujours de meilleurs

rendements par rapport aux autres marais. Cela est toujours justifié par la meilleure adoption du SRI. Il

faut également noter que cette activité vient de reprendre dans les autres marais de Gitega où les

riziculteurs avaient été démotivés par les faibles rendements obtenus en 2010C lors de l’introduction du

SRI.

Malgré de bons résultats enregistrés dans cette activité, surtout dans le marais de Nyabiho/Ndamuka, le

processus de certification de ces semences n’est toujours pas mis en place du fait que le budget demandé

par l’Office National de Contrôle et de Certification des Semences (ONCCS) dépasse largement les

moyens du projet.

B.3.3. Mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial

La mise en valeur des périmètres aménagés (production du riz commercial) varie en fonction des saisons et

des marais. Le tableau n°24 ci-dessous montre les superficies exploitées ainsi que les productions et les

rendements obtenus (les productions de 2014A/B seront connues à la récolte qui est prévue en juin-juillet

2014).

Tableau n°24: Quantité de riz commercial produit en 2013

Commune Marais 2013C 2014A/B

Superficie

emblavée

Production (t) Rdt

(t/ha)

Superficie

emblavée

Production

(kg)

Rdt

(t/ha)

Gitaramuka Nyabiho 82,5 330 4 66

Ndamuka 63,5 254 4 0

Bugenyuzi Gisiza 36,6 109,8 3 0

Nyankezi 32 96 3 8

Rusimbuko 60,7 182,25 3 41

Mwihorero 12,5 43,925 3,5 11

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35

Commune Marais 2013C 2014A/B

Superficie

emblavée

Production (t) Rdt

(t/ha)

Superficie

emblavée

Production

(kg)

Rdt

(t/ha)

Nyabusare 0 0 0 38

Ntarika 0 0 0 0

Buhiga Masango 0 0 0 20

Ruhamba 0 0 62,5

Nyamugari-

Rusheri

0 0 0 96

Bugendana Kiganga (P1,

2,7)

27 54,24 2 43

Kagogo 3,4 6,76 2 68,5

Nyamasarwe 0 0 0 41

Mutaho Kagoma 10 20 2 70

Ruguzwe 0 0 0 45

Total 328,4 1096,975 3,3 610

Ce tableau montre que le marais de Nyabiho/Ndamuka présente toujours le meilleur rendement à cause

d’une parfaite maitrise et adoption du SRI par rapport aux autres marais, ce qui prouve bien que le SRI

apporte une valeur ajoutée dans la production rizicole. Les fiches de collecte des données (voir rapports

annuels des chefs d’équipes) montrent qu’en général les riziculteurs n’utilisent pas d’engrais chimiques ni

de produits phytosanitaires du fait qu’ils sont à des prix inaccessibles pour les petits producteurs. Aussi,

suite au cycle végétatif très long (6-7 mois) des variétés actuellement cultivées dans ces marais, la double

riziculture par an est difficilement applicable dans presque tous les marais. Même les variétés récemment

importées de Madagascar (cycle végétatif de 4-5 mois selon la littérature) et mises en essais au cours de la

saison 2013C ne semblent pas résoudre le problème (le froid semble prolonger leur cycle végétatif).

B.3.4. Organisation des visites inter sites sur le SRI

Dans le cadre de l’échange d’expérience et de la vulgarisation du SRI, les équipes provinciales et

communales d’ACORD/PAIVA-B ont organisé régulièrement des visites inter sites entre les AUMs et le

tableau n°25 en donne le taux de participation.

Province Commune Nombre de participants

Hommes Femmes Total % Femmes

Gitega Bugendana 31 24 55 44%

Mutaho 44 56 100 56%

S/T 75 80 155 52%

Karusi Bugenyuzi 44 52 96 54%

Gitaramuka 58 42 100 42%

Buhiga 39 27 66 41%

S/T 141 121 262 46%

Kayanza Rango - - - -

Muhanga - - - -

Total 2013 216 201 417 98%

Ces visites viennent compléter toutes les formations sur le SRI déjà organisées par le projet depuis 2010

pour vulgariser cette technique en vue de son adoption à grande échelle. Le taux d’adoption est

actuellement estimé à 58% comme le montre le tableau n°26 ci-dessous.

Tableau n°26: Taux actuel d’adoption du SRI dans les marais

Commune Marais Superficie

aménagée (ha)

Nbre total

d'exploitants

Nbre total

d'adoptants

SRA/SRI

Taux

d'adoption

Mutaho Kagoma 118 2204 1256 57%

Ruguzwe 64 1564 876 56%

S/T 182 3768 2132 57%

Bugendana Kagogo-Gisumo 72,5 1815 273 15%

Kiganga-Kagoma 64 1432 30 2%

Nyamasarwe 45 820 287 35%

S/T 181,5 4067 590 15%

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Commune Marais Superficie

aménagée (ha)

Nbre total

d'exploitants

Nbre total

d'adoptants

SRA/SRI

Taux

d'adoption

Gitaramuka Ndamuka 63,5 1976 1482 75%

Nyabiho 146,5 2612 2005 77%

Nyabusare 49,5 1188 756 64%

S/T 259,5 5776 4243 73%

Bugenyuzi Gisiza 43,2 777 512 66%

Mwihorero 23,4 695 496 71%

Nyankezi 39,6 1357 920 68%

Rusimbuko 100 3620 2758 76%

S/T 206,2 6449 4686 73%

Muhanga Nyakagezi 85 2000 300 15%

Rango Nyarubanda 0 0 0

Nzarazangwe 0 0 0

S/T 85 2000 300 15%

Total Général 914,2 22 060 12 692 58%

Ce tableau montre que l’adoption du SRI est assez élevée dans les marais de Nyabiho/Ndamuka, moyenne

à Bugendana et très faible dans le marais de Nyakagezi. Il faut noter que sauf le marais de Nyakagezi, les

deux (2) autres marais de Kayanza ne sont pas encore aménagés, raison pour laquelle le SRI n’y est pas

encore vulgarisé. Aussi, ce taux d’adoption pourra s’améliorer avec l’introduction des champs écoles

paysans (CEP) sur le riz et la diffusion de la nouvelle fiche technique de consensus au niveau du

MINAGRIE sur le SRI.

B.3.5. Production d’une fiche technique sur le SRI

Dans le cadre de la vulgarisation et de la promotion du SRI dans la zone du projet, des fiches techniques

sur le SRI (en langue nationale) ont été produites et distribuées aux AUM des marais encadrés par le projet

en 2012. La fiche sur le SRI a été produite en améliorant la 1ère version produite par le PRDMR en

intégrant des éléments fournis par les formateurs de Tefy Saina et ODDIT. Une commission technique a

été par la suite mise en place par la coordination du projet (équipe des agronomes des projets et

programmes de FIDA) pour l’analyser et l’approuver. Elle a été multipliée pour diffusion en 500

exemplaires (une copie est disponible au projet).

B.3.6. Activités d’intensification agricoles sur les bassins versants

Sensibilisation aux activités d’amélioration des exploitations par l’intégration agro-sylvo-

zootechnique

Pour profiter au mieux du compost généré par la vache fournie par le projet dans l’augmentation de la

production agricole, les bénéficiaires de bovins, ainsi que leurs voisins en préparation et/ou en

compétition, sont continuellement sensibilisés à améliorer leurs exploitations par l’adoption des techniques

d’intégration agro-sylvo-zootechnique. Cela est d’autant plus motivant que le projet en a fait un des

critères principaux pour bénéficier d’une vache de la CSB. A cet effet, plusieurs séances de sensibilisation

sont régulièrement organisées par les techniciens ACORD/PAIVA-B de colline, à l’endroit des exploitants

des bassins versants de la zone du projet. A la fin du 1er semestre 2013, le taux moyen de participation à

ces séances était de 59% dans la province de Gitega, 74% dans Karusi, 26% dans Kayanza et 14% dans

Cibitoke (32% en moyenne pour les 4 provinces).

Au niveau des ménages, cette intégration agro-sylvo-zootechnique consiste à accompagner la vache par

l’amélioration de la bananeraie en remplaçant les vielles souches par des rejets plus productifs,

l’aménagement d’au moins deux (2 ) compostières bien ombragées, l’embocagement de l’exploitation et

l’aménagement des courbes de niveau garnies d’herbes/arbustes fourragers (trypsacum, calliandra, setaria,

etc) produits dans les pépinières communautaires, l’installation d’un jardin potager familial (kitchen

garden), l’amélioration de l’hygiène familiale par l’aménagement d’un robinet ou d’un réservoir de

collecte des eaux de toiture pour usage familial, ainsi que d’autres innovations visant l’augmentation de la

production agricole et l’amélioration du bien être familial en général.

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Le projet a également apporté un appui ponctuel à certains exploitants pilotes, désirant améliorer leurs

exploitations avec leurs propres moyens, en organisant, au cours de l’exercice 2013, une visite d’échange

d’expérience dans la commune de Mwakiro en province de Muyinga. A u cours de cette visite, les

participants ont pu se rendre compte qu’une bananeraie bien conduite (écartements, qualité des rejets,

éclaircie, paillage, etc), accompagnée par d’autres innovations/introductions culturales (compostières bien

aménagées, LAE par des courbes de niveau avec cultures fourragères, etc.), modifie profondément la

présentation d’une exploitation et contribue significativement à l’augmentation de la production vivrière

dans l’exploitation concernée. Après cette visite, un certain nombre d’exploitants ont effectivement

pratiqué ce qu’ils ont appris à Mwakiro et le tableau n°27 ci-dessous en montre les résultats.

Tableau n°27: Nombre de ménages ayant adopté les pratiques de l’IASZ

Commune Bananeraie

bien

aménagée

(ha)

Kitchen

Garden/cultures

en sacs

Compostières Fossés antiérosifs

(km)

CN

enherbé

es (km)

Plants fourragers (ha)

Bon

état

A

améliorer

Bon

état

A

améliorer

garnis

d’herbes

A

garnir

graminées légumineuses

Bugendana 1391 104 52 37 48 0 586 76 18 0

Mutaho 13 235 82 61 29 0 235 163 26 0

S/T 1391 339 134 98 77 0 821 239 44 0

Bugenyuzi 13 95 51 256 86 0 75 183 17 0

Gitaramuka 1391 87 47 220 57 0 66 233 20 0

Buhiga 13 - - - - 139 263 451 - -

S/T 1391 182 98 476 143 139 404 867 37 0

Rango 13 118 40 128 76 42,8 6,2 113 163,6 9,4

Muhanga 1391 0 53 0 195 52 11,5 95 84 0

S/T 1404 118 93 128 271 94,8 17,7 208 247,6 9,4

Mabayi 0 0 70 0 190 0 0 0 19 7

Bukinanyana 0 0 66 0 139 0 0 0 20,3 7,7

S/T 0 0 136 0 329 0 0 0 39,3 14,7

Total 4186 639 461 702 820 233,8 1242,7 1314 367,9 24,1

Il faut noter que ces activités d’IASZ accompagnent généralement la vache pour rentabiliser le compost,

raison pour laquelle les réalisations sont encore faibles dans les communes qui n’ont pas encore eu de

vaches (cas de la commune de Buhiga) ou qui les ont eu très récemment (cas des communes de Muhanga,

Bukinanyana et Mabayi).

B.4. Volet Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures vivrières

Dans le cadre de ce volet, le document RPE du PAIVA-B prévoit la mise en place de160 champs écoles

paysans (CEP) sur les cultures vivrières, à l’image de ce que fait le PARSE pour les FFS élevage.

En guise de rappel, un champ école paysan (CEP) est un groupe structuré composé de 25 à 30 personnes

(paysans, agriculteurs ou producteurs), qui se rencontrent régulièrement au cours d’une saison culturale

(cycle végétatif d’une culture en étude) dans leur propre champ communautaire d’apprentissage, pour

chercher à résoudre les problèmes relatifs à la gestion de leur milieu et leurs exploitations, suivant un

programme préalablement élaboré par eux mêmes, avec l’accompagnement d’un (e) facilitateur /

facilitatrice, utilisant des outils et méthodes d’éducation non formelle des adultes.

Les objectifs poursuivis par les agriculteurs dans un CEP sont de trois (3) ordres: (i) identifier, analyser et

interpréter les informations concernant les problèmes de leur champ, (ii) prendre des décisions basées sur

l’analyse de leurs propres expérimentations (parcelles d’apprentissage) et (iii) évaluer les résultats pour

pouvoir orienter les décisions futures. Les activités de ce volet ont commencé assez tardivement (Octobre

2012), avec le recrutement d’une équipe de deux (2) consultants nationaux CEP et d’un consultant

international. Pendant l’exercice 2013, les réalisations ont été les suivantes :

Mise en place et formation des facilitateurs internes CEP :

Dans le PTBA 2013, il était prévu de mettre en place 48 nouveaux CEP, dont 32 sur les cultures de colline

et 16 sur le riz. Cette activité doit commencer par l’identification des sites, la mise en place et la

structuration des groupes CEP ainsi que la formation des facilitateurs internes identifiés au sein de ces

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groupes mis en place. Le tableau n°28 .montre le nombre de facilitateurs internes et externes formés au

cours de l’exercice 2013 couvrant les saisons 2013B, 2013C et 2014A.

Tableau n°28: Nombre de facilitateurs (internes et externes) déjà formés depuis 2012

Province Commune Facilitateurs

externes

Facilitateurs

internes

H F T H F T

Gitega Bugendana 2 0 2 8 4 12

Mutaho 2 0 2 2 2 4

Karusi Bugenyuzi 2 0 2 8 8 16

Gitaramuka 2 0 2 9 3 12

Kayanza Rango 2 0 2 2 2 4

Muhanga 1 1 2 3 1 4

Cibitoke Mabayi 1 0 1 1 1 2

Bukinanyana 1 0 1 2 0 2

ISABU 3 4 7

PAIVA-B/ ACORD 4 1 5

Total 2013 20 6 26 35 21 56

Il faut rappeler que les facilitateurs externes sont des techniciens ACORD/PAIVA-B ainsi que les Chefs de

programmes de l’ISABU tandis que les facilitateurs internes sont des agriculteurs, membres des CEP, qui

sont identifiés parmi les plus dynamiques en termes d’animation et d’encadrement des groupes. Cette

équipe doit suivre un cycle de formation sur 3 thèmes: (i) la mise en place, (ii) le suivi et (iii) l’évaluation

des CEP, avec une durée d’une semaine par thème.

Mise en place des champs écoles paysans (CEP).

Chaque cycle de formation doit aboutir à la mise en place de nouveaux CEP; les cultures concernées étant

celles qui ont été identifiées dans chaque province/commune pour évoluer en filière. Le tableau n°29

montre que depuis le début des activités, un total de 85 CEP a été déjà mis en place, dont 34 CEP sur le riz

et 51 CEP sur les autres cultures de colline.

Tableau n°29: Nombre de CEP déjà mis en place depuis 2013A

Saison CEP Commune

Bu

gen

da

na

Mu

tah

o

Bu

gen

yu

zi

Git

ara

mu

k

a

Mu

han

ga

Ra

ngo

Bu

kin

an

ya

na

Ma

bay

i

To

tal

2013A CEP Riz 1 1 2 1 1 0 0 0 6

CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 2 2 2 2 0 2 0 0 10

S/T 3 3 4 3 1 2 0 0 16

2013B CEP Riz 0 0 0 0 0 0 0 0 0

CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 2 2 2 2 2 2 1 1 14

S/T 2 2 2 2 2 2 1 1 14

2013C CEP Riz 4 0 6 4 0 0 0 0 14

CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 0 0 0 0 0 0 0 0 0

S/T 4 0 6 4 0 0 0 0 14

2014A CEP Riz 2 2 5 3 2 0 0 0 14

CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 4 4 7 4 0 4 3 1 27

S/T 6 6 12 7 2 4 3 1 41

TOTAL 15 11 24 16 5 8 4 2 85

Total par province Gitega Karusi Kayanza Cibitoke

Nbre 26 40 13 6 85

Il faut noter que les études CEP portent sur la comparaison des pratiques culturales, à savoir la Gestion

Intégrée des Productions et des Protections (GIPP) et les Pratiques Paysannes (PP), et sur la comparaison

variétale. Les détails sur la conduite de ces études et les rendements obtenus sur chaque étude sont donnés

dans les rapports d’activités de l’équipe de consultants locaux CEP.

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Photo: Expérimentation sur le tuteurage du haricot par utilisation des cordes de bananiers et des perches

(pratique GIPP) à Bugenyuzi, saison 2013B

Variété ZM 605 Comparaison des pratiques culturales (GIPP/PP)

Photo: Expérimentation d’une nouvelle variété de maïs (ZM 605) en milieu rural et comparaison des

pratiques culturales (GIPP/PP) à Bugendana, saison 2013A/B.

Au cours de l’exercice 2014, le grand défi dans le suivi de cette activité est de débloquer les montants de

subvention (1 000 000 FBU/CEP) développer des AGRS qui leur permettront générer suffisamment de

revenus pour assurer leur autofinancement et la poursuite des activités CEP.

B.5 Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire (CSC)

A. Activités prévues

B. Activités réalisées

L’année 2013 a commencé avec le désengagement total des techniciens vétérinaires collinaires, tandis que

les activités du PAIVA-B se sont étendues à 4 communes des 2 nouvelles provinces, à savoir

respectivement Muhanga et Rango dans la province de Kayanza, Bukinanyana et Mabayi dans la province

de Cibitoke.

Des contrats ont été signées avec les DPAE (Directeur, DVP, TVC) Gitega, Karusi, Cibitoke et Kayanza

pour la mise en œuvre du volet «Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire». Aussi, des

contrats de prestation de service ont également été signés avec les ACSA sur les collines de diffusion des

animaux du PAIVA-B.

Des ateliers d’échanges sur le suivi et la gestion de la CSC ont été organisés dans les Provinces Gitega et

Karusi en vue de la consolidation des acquis et la pérennisation des interventions déjà initiées. Des plans

d’action communaux de mise en œuvre des recommandations issues de ces ateliers ont été élaborés et

exécutés par les CCDC des 4 communes des provinces précitées.

Les activités dans le volet de «Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire» ont également

concerné le transfert des animaux dans les anciennes provinces, tandis que pour les nouvelles provinces à

savoir Kayanza et Cibitoke, selon la province, les activités ont concerné la poursuite des préparatifs pour

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l’accueil des animaux, les formations des éleveurs et des futurs bénéficiaires, la distribution des génisses à

Rango et Muhanga et des taureaux dans les 2 communes, le suivi des animaux déjà distribués.

Le suivi de toutes ces activités se fait actuellement par les DPAE en collaboration avec les structures

administratives locales et CCDC, et surtout les techniciens vétérinaires communaux au niveau du terrain.

Ces structures sont appuyées par le Responsable Vétérinaire du PAIVA-B dans les provinces Kayanza et

Cibitoke.

Il est à noter qu’à la 4ème

année d’exécution du PAIVA-B, le Gouvernement et le FIDA ont organisé la

revue à mi-parcours du projet qui s’est déroulée du 04 au 22 novembre 2013. Cet exercice a permis

d’évaluer les effets et impacts du volet «Renforcement de la CSC Bovine et caprine» et de dégager les

orientations futures à suivre lors de la 2ème

phase d’exécution du projet.

B.1. Formation des bénéficiaires (premier groupe de bénéficiaires) de la province Kayanza et

Cibitoke

Aux mois de janvier et mars, le Responsable vétérinaire du PAIVA-B a assuré des séances de formations

préliminaires de courte durée dans les 2 communes de Rango et Muhanga en province de Kayanza, afin

d’inculquer aux bénéficiaires de Rango et aux futurs bénéficiaires de Muhanga les notions élémentaires

leur permettant d’entretenir les animaux dans un premier temps. Ainsi 207 bénéficiaires de Rango (dont 28

femmes) et 206 bénéficiaires de Muhanga (dont 22 femmes) ont pris part à ces séances de formation. Par

la suite, des formations de longue durée basées sur un module sur les techniques d’élevage bovin élaboré

par le PARSE, ont été assurées par les Techniciens vétérinaires communaux. Le tableau n° 30 ci-après

montre la participation des bénéficiaires aux formations de longue durée. Pour la commune de Rango, les

éleveurs dont les animaux étaient morts avant le début de la formation n’ont pas participé à la formation.

C’est ainsi que le nombre de participants qui devaient être de 224 (y compris ceux des taureaux) n’est que

de 211 dans ce tableau.

Tableau n° 30: Participation aux formations

Province Commune Nombre de participants

H F T

Kayanza Rango 190 21 211

Muhanga 207 9 216

Tot Kayanza 397 30 427

Cibitoke Mabayi 95 12 107

Bukinanyana 81 9 90

Tot Cibitoke 176 21 197

B.2. Mise à disposition de kits d’accompagnement

Les procédures d’acquisition des kits d’accompagnement réceptionnées au cours de cette année et

distribués dans les communes de Kayanza (Rango et Muhanga) et Cibitoke (Mabayi et Bukinanyana), ont

démarré en 2012.Ces kits repris dans le tableau n°31 ci-dessous font donc partie du PTBA 2012 et sont

constitués de médicaments, du matériel vétérinaire et des pierres à lécher pour les bovins déjà distribués.

Les médicaments sont constitués d’antithélériens, antibiotiques, antihelminthes, antipyrétiques, les

vitamines et acaricides. Le matériel vétérinaire est constitué de petit équipement de chirurgie, matériel de

castration, de contention, d’entretien des onglons, de prise de température et d’injection. Dans les

prochaines livraisons, il faudra inclure un irrigateur par commune pour traiter les nombreux cas

d’avortements ou de rétention placentaire. Les fils de suture en catgut et en soie sont également

nécessaires en cas d’intervention chirurgicale. Certains produits vétérinaires comme la pommade

ophtalmique et le bérénil sont également à inclure dans le kit. En effet, les animaux arrivent toujours avec

beaucoup de cas de conjonctivite à cause du vent ou d’autres traumatismes au cours du transport. Et il est

toujours aussi remarqué que beaucoup d’animaux arrivent infestés de maladies à tiques, entre-autre la

cowdriose.

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Tableau n° 31: Composition et quantité des kits d’accompagnement distribués

Type d’intrant Unité Quantité distribuée

Rango Muhanga Bukinanyana Mabayi

1. Matériel vétérinaire :

- Thermomètres Nbre 219 211 86 104

- Seringues Nbre 44 48 17 21

- Mètre-ruban Nbre 13 1 6 6

- Ciseau droit 14 cm Nbre 2 2 2 2

- Ciseau droit 18 cm Nbre 2 3 2 2

- Ciseau courbe 14 cm Nbre 0 2 2 2

- Ciseau courbe 16 cm Nbre 2 0 2 2

- Pince courbe 16 cm Nbre 2 0 2 2

- Pince droit 16 cm Nbre 2 0 0 0

- pince hémost droite 14 cm Nbre 0 1 2 2

- Pince anatomique 15 cm Nbre 2 3 2 2

- Pince anatomique 13 cm Nbre 0 4 2 2

- Pince de Burdizzo Nbre 1 1 1 1

- Pince-mouchette Nbre 1 2 1 1

- Manche porte-bistouri Nbre 2 3 2 2

- Lames de bistouri Nbre 100 200 50 50

- Coupe-onglons Nbre 1 1 1 1

2. Produits vétérinaires :

- Albendazole 2500 boli 436 420 170 206

- Intraz flacon 218 210 85 103

- Butalex (Buparvacone ou Butachen) flacon 55 54 21 26

- Analgin flacon 55 52 21 26

- Prednisolonne (ou Glucortin-20) flacon 40 45 24 24

- Oxytétracycline 20% flacon 218 210 84 102

- 0xytétracycline spray flacon 55 42 21 26

- Peni-strepto flacon 55 56 21 26

- Borogluconate de Cal flacon 44 40 17 21

- Intra-vit (Multivitamin) flacon 44 44 17 21

- Pommade intra-mammaire flacon 30 16 14 20

3. Blocs à lécher Pièces 218+92 210+100 85+225 103+203

4. Bottes paire 1 1 1 1

5. Pompes d’aspersion Nbre 46 46 46 46

B.3. Ciblage et pré-validation de 584 bénéficiaires (2ème

groupe de bénéficiaires) des provinces

Kayanza et Cibitoke.

Au cours du mois de juillet 2013, l’ONG ACORD et le projet ont organisé des activités de ciblage sur les

collines surplombant les nouveaux marais proposés par les Administrations dans les 4 communes des

provinces de Kayanza et Cibitoke. Cependant, deux collines de la commune Bukinanyana en l’occurrence

BITARE et BURIMBI II ont été choisies sans considération de marais à aménager. Les ciblages ont eu lieu

simultanément dans les 4 communes, du 23 au 25 juillet 2013, exceptée la colline de RUTORERO en

commune de Mabayi où le ciblage a eu lieu le 10 août 2013, la population n’ayant pas répondu

suffisamment au premier rendez-vous. Le ciblage a été immédiatement suivi d’une pré-validation des listes

de bénéficiaires (elle a eu lieu du 19 au 25 /8/2013) issues des catégories 2B et 3 sur ces collines, afin de

compléter les listes de bénéficiaires ayant déjà reçu les génisses, pour pouvoir totaliser les 300 têtes de

génisses par commune. Les résultats de la pré-validation des listes de ciblages sur les nouvelles collines se

présentent comme repris au tableau n° 32 ci après.

Tableau n° 32: Situation du ciblage

Province Commune Colline Bénéficiaires validés

Hommes F Total % F

Kayanza Muhanga Masama ii 30 1 31 3,2

Nyamitanga 17 1 18 5,6

Rubanga 40 1 41 2,4

S/Total 87 3 90 3,3

Rango Gikomero 25 2 27 7,4

Kiguruka 17 5 22 22,7

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Province Commune Colline Bénéficiaires validés

Hommes F Total % F

Rubungu 14 1 15 6,7

S/Total 56 8 64 12,5

Total Kayanza 143 11 154 7,1

Cibitoke Mabayi Gafumbegete 23 5 28 17,9

Rutorero 21 0 21 0,0

Rungogo 31 4 35 11,4

Mageyo 34 3 37 8,1

Muhungu 23 5 28 17,9

Gakerekwa 20 4 24 16,7

Nyabungere 24 0 24 0,0

S/Total 176 21 197 10,7

Bukinanyana Bitare 48 1 49 2,0

Burimbi ii 39 3 42 7,1

Kibati 51 7 58 12,1

Masango 61 5 66 7,6

S/Total 199 16 215 7,4

Total Cibitoke 375 37 412 9,0

Pour la commune de Rango, il n’a pas été possible d’avoir la totalité des 82 nécessaires sur les 3 collines

d’extension pour atteindre 300 bénéficiaires dans la commune, si bien qu’ il a fallu compléter la liste par

un ciblage et une validation de 18 bénéficiaires sur les anciennes collines bénéficiaires du PAIVA-B.

Toutefois, 1 bénéficiaire a été ajouté sur RUBUNGU.

Les résultats sur ces collines se présentent comme repris au tableau n°33 ci après:

Tableau n33: Niveau de ciblage complémentaire

Colline Bénéficiaires validés

Hommes F Total % F

Rubungu 1

Ruhinga 3

Gihororo 3

Gipfuvya 2

Nyarusange 3

Kiramahira 2

Karama 2

Nyabiyogi 2

Total 18

B 4. Distribution du ciment pour la construction des étables

B.4.1 .1ere

distribution du ciment pour 440 bénéficiaires (428 bénéficiaires de génisses et 12

bénéficiaires de taureaux géniteurs).

La distribution du ciment s’est faite en deux temps comme le montre les tableaux n°34 et 35

Tableau n° 34: Situation de la 1ière

distribution de ciment

Province Commune Nombre de

bénéficiaires

de génisses

Nombre de

bénéficiaires de

taureaux

géniteurs

Nombre de

sacs par

bénéficiaire

Quantité

totale

distribuée

Kayanza Rango 218 6 6 1344

Muhanga 210 6 6 1296

Cibitoke Mabayi 103 4 6 642

Bukinanyana 85 4 6 534

Total 616 20 3816

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Tableau n°35: Situation de la 2ième

distribution de ciment

Province Commune Colline Nbre de

Bénéficiaires

Nbre sacs

par

Bénéficiaire

Qté totale

Distribuée

Kayanza Muhanga Masama ii 31 6 186

Nyamitanga 18 6 108

Rubanga 41 6 246

S/Total 90 6 540

Rango Gikomero 27 6 174

Kiguruka 22 6 138

Rubungu 16 6 102

Gihororo 3 (dont 1

mutwa)

6

18

Ruhinga 3 6 18

Nyarusange 3 6 18

Gipfuvya 2 6 12

Kiramahira 2 6 12

Karama 2 6 12

Nyabiyogi 2 6 12

S/Total 82 6 492

Total Kayanza 172 6 1032

Cibitoke Mabayi Gafumbegete 28 6 168

Rutorero 21 6 126

Rungogo 35 6 210

Mageyo 37 6 222

Muhungu 28 6 168

Gakerekwa 24 6 144

Nyabungere 24 6 144

Total 197 6 1182

Bukinanyana Bitare 49 6 294

Burimbi ii 42 6 252

Kibati 58 6 348

Masango 66 6 396

Total 215 6 1290

Total Cibitoke 412 6 2472

Total Kayanza et Cibitoke 584 6 3504

Photos illustrant les préparatifs des bénéficiaires de Mabayi à la réception des bovins.

B.5. Diffusion des boutures de Bana-grass et semences de Mucuna sur les collines d’extension

A Kayanza, 480 100 boutures de banna grass sur 688 000 prévues ont été distribuées, en plus de 172 kg de

mucuna. Pour Cibitoke, 1688 000 boutures de banna grass et 412kg de mucuna ont été distribués soit un

total de 2168 100 boutures et 584 kg de mucuna.

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Tableau n°36: Distribution de banna grass et mucuna

Province Commune Colline Boutures de Bana-

grass

Kg de

semences

de Mucuna prévue reçue

Kayanza Muhanga Masama ii 120000 120000 30

Nyamitanga 120000 120000 30

Rubanga 120000 120000 30

S/Total 360.000 90

Rango Rubungu 64000 199.250 16

Kiguruka 88000 137.400 22

Gikomero 108000 143.450 27

Ruhinga 12000 0 3

Gihororo 12000 0 3

Gipfuvya 8000 0 2

Nyarusange 12000 0 3

Kiramahira 8000 0 2

Karama 8000 0 2

Nyabiyogi 8000 0 2

S/Total 328000 480.100 82

Total Kayanza 688.000 480.100 172

Cibitoke Mabayi Gafumbegete 112000 116.000 28

Rutorero 112.000 116.000 28

Muhungu 112000 116.000 28

Gakerekwa 112.000 112.000 28

Rungogo 112.000 116.000 28

Mageyo 112.000 116.000 28

Nyabungere 116000 120.000 29

S/Total 788000 812000 197

Bukinanyana Bitare 216000 216000 54

Burimbi ii 216000 216000 54

Kibati 216000 216000 58

Masango 212000 212000 53

S/Total 860000 860000 215

Total Cibitoke 1648000 1648000 412

Total général 2336000 2168 100 584

NB: Normalement, il était prévu 82 futurs bénéficiaires dans Rango. Les listes de 65 futurs bénéficiaires

de bovins ont été validées sur les 3 collines d’extension, et 17 autres ont été validés sur les anciennes

collines bénéficiaires du PAIVA-B. Ceux-là n’ont cependant pas encore reçu leurs boutures car il y a eu

une erreur dans la distribution des boutures parce que comme l’indique le tableau n°36 ci-dessus, la

quantité fournie de 480.100 boutures dépasse de loin la quantité prévue pour les 82 futurs bénéficiaires de

la commune Rango qui est de 328.000 boutures. Et certains bénéficiaires(17) n’ont pas pu avoir de

boutures. Il sera organisé une réunion de sensibilisation afin que les éleveurs ayant obtenu plus de boutures

puissent céder aux non bénéficiaires des boutures à planter. Il est à faire remarquer que les bénéficiaires de

taureaux géniteurs ont également obtenu des kits fourragers.

Photo illustrant l’état des boutures diffusées ont été plantées

B.6. Diffusion des génisses dans les provinces Kayanza et Cibitoke

La diffusion des génisses a été telle que reprise dans le tableau n°37 ci-dessous

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Tableau n° 37: Situation de la distribution des génisses et /ou primipares

Commune Colline Nbre

prévu

Nbre

distribué

Sexe bénéficiaire Date

distribution H F T % F

Rango Karama 9 9 8 1 9 11,1

18/01/2013

Muzumure 20 20 16 4 20 20,0

Gipfuvya 13 13 11 2 13 15,4

Gacokwe 27 27 27 0 27 0,0

Butanyerera 17 17 13 4 17 23,5

Nyabiyogi 9 9 9 0 9 0,0

Nyarusange 13 13 13 0 13 0,0

Kiramahira 12 12 11 1 12 8,3

Gihororo 7 7 6 1 7 14,3

Ruhinga 9 9 9 0 9 0,0

Gitibu 19 19 19 0 19 0,0

Nyabibuye 18 18 14 4 18 22,2

Rango 26 26 25 1 26 3,8

Rama 19 19 16 3 19 15,8

S/Total 218 218 197 21 218 9,6

Muhanga Kibimba 10 10 10 0 10 0,0

13/11/2013

Muhanga 16 16 16 0 16 0,0

Rugamba 11 11 11 0 11 0,0

Mwendo 24 24 24 0 24 0,0

Rushenza 20 20 19 1 20 5,0

Mibazi 17 17 16 1 17 5,9

Masanze 6 6 6 0 6 0,0

Mbogwe 8 8 8 0 8 0,0

Gatozo 3 3 3 0 3 0,0

Ndava 9 9 9 0 9 0,0

Kivuzo 15 15 14 1 15 6,7

Rushubi 17 17 17 0 17 0,0

Bushoka 21 21 20 1 21 4,8

12/11/2013 Nyarurambi 18 18 17 1 18 5,6

Gitamo 15 15 14 1 15 6,7

S/Total 210 210 204 6 210 2,9

428 428 401 27 428 6,31

Mabayi Buhoro 36 36 31 5 36 13,8

Les 09 et

10/8/2013

Busesa 28 28 24 4 28 14,3

Mayuki 31 31 28 3 31 10,7

Rumvya 8 8 7 1 8 12,5

S/Total 103 103 90 13 103 12,6

Bukinanyana Kibaya 16 16 14 2 16 12,5

Les 06 et

12/9/2013

Myave 13 13 11 2 13 15,4

Nyarubugu 6 6 6 0 6 0,0

Nyamyeha 16 16 15 1 16 6,3

Nyangwe 6 6 5 1 6 16,7

Rusenda 9 9 6 3 9 33,3

Shimwe 9 9 8 1 9 11,1

Kabere 10 10 9 1 10 10,0

S/Total 85 85 74 11 85 12,9

Total 188 188 164 24 188 12,8

Total Général 616 616 565 51 616 8,28

B.7. Diffusion des taureaux géniteurs à Kayanza et Cibitoke

La distribution des taureaux a été telle que 20 l’ont été sur 17 collines de Kayanza et 20 autres sur 18

collines de Cibitoke. Il est à noté qu’un taureau de Rusenda est mort à la fin de l’année et qu’un autre de

Nyamweha présente des saillies non fécondantes.

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Tableau n° 38: Situation de la distribution des taureaux

Province Commune Colline Nbre distribué Date

Kayanza Rango Rango 1

Avril 2013

Nyabibuye 1

Gihororo 1

Gitibu 1

Gipfuvya 1

Gacokwe 1

Gikomero 2

Déc. 2013 Kiguruka 1

Rubungu 1

S/Total 9 10

Muhanga Bushoka 1

Avril 2013

Kivuzo 1

Muhanga 1

Ndava 2

Rushenza 1

Masama ii 1

Déc. 2013 Nyamitanga 1

Rubanga 2

S/Total 8 10

Total 17 20

Cibitoke Bukinanyana Kabere 1 Avril 2013

Rusenda 1

Nyamyeha 1

Myave 1

Masango 2

Déc. 2013 Kibati 2

Burimbi II 1

Bitare 1

S/Total 8 10

Mabayi Buhoro 1

Avril 2013 Busesa 1

Rumvya 1

Mayuki 1

Mageyo 1

Déc. 2013

Muhungu 1

Nyabungere 1

Rungogo 1

Rutorero 1

Gafumbegete 1

S/Total 10 10

Total 18 20

Comme dit précédemment, du bétail et notamment les taureaux géniteurs, ont été distribués sur des

collines d’extension. Le tableau n°39 suivant présente les noms de ces derniers

Tableau n° 39: Situation de la distribution des géniteurs sur les collines d’extension

Province Commune Colline Nom du bénéficiaire

Kayanza Muhanga Masama ii NTIRUJINAMA Emmanuel

Nyamitanga NTACOBAMAZE Antoine

Rubanga MIBURO Philbert

MBONIMPA Charles

Rango Rubungu NIZIGIYIMANA Pierre

Kiguruka MINANI François

Gikomero NDEREYIMANA Samuel

NIYOYANDEMYE Rémégie

Cibitoke Bukinanyana Kibati MINANI Elias

MANIRAMBONA Boniface

Bitare BAVUMIRAGIYE Patrice

Masango MINANI Libère

NGENDANGENZWA Innocent

Burimbi BOYABO Dieudonné

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B.8. Suivi du mouvement du cheptel

Le tableau n°40 suivant donne la situation du cheptel bovin distribué par le PAIVA-B à la fin 2013.

Tableau n° 40: Situation du cheptel bovin distribué par le PAIVA-B à la fin 2013

Commune Effectifs fin 2012

(distribut°+ CSC)

Naissances au

cours de

l’année 2013

Mortalité

jeunes

Mortalité

adulte

Total

mortali

Vente

et vol

Effectifs

actualisés fin

2013

F M T F M T F M T F M T F M T

Bugendana 370 143 513 37 35 72 6 11 17 7 5 12 29 0 394 162 556

Mutaho 412 138 550 73 76 149 4 6 10 31 24 54 64 12 447 175 622

Total Gitega 782 281 1063 78 66 144 10 27 37 20 5 25 62 0 830 315 1145

Bugenyuzi 460 187 647 78 81 159 20 26 46 5 7 12 58 18 471 259 730

Gitaramuka 337 129 466 50 59 109 6 7 13 10 9 19 32 21 350 172 522

Total Karusi 797 316 1113 128 140 268 26 33 59 15 16 31 90 39 821 431 1252

Rango 218 10 228 41 40 81 0 1 1 20 1 21 22 0 238 48 287

Muhanga 210 10 220 15 2 17 1 1 2 5 0 5 7 0 219 11 230

Total

Kayanza

428 20 448 56 42 98 1 2 3 25 1 26 29 0 457 59 517

Bukinanyana 85 10 95 11 5 16 0 0 0 3 1 4 4 0 93 14 107

Mabayi 103 10 113 5 19 24 0 0 0 3 0 3 3 0 134 29 163

Total Cibit 188 20 208 16 24 40 0 0 0 6 1 7 7 0 227 43 270

Total général 2195 637 2832 278 272 550 37 62 99 66 23 89 188 39 2335 848 3184

Les chiffres des effectifs fin 2012 du présent rapport diffèrent de ceux du rapport annuel 2012 car au

moment de la rédaction dudit rapport le dépouillement des données de l’inventaire du bétail n’était pas

encore terminé. Les chiffres du présent rapport constituent donc la version définitive

B.9. Les transferts d’animaux réalisés

Dans les communes Mutaho et Bugendana de la province Gitega, les transferts ont été organisés du début à

la fin (ciblage des bénéficiaires, validation des listes et organisation des cérémonies de transfert) par les

CCDC. Dans la province Karusi, les CCDC n’ont pas encore atteint la phase d’autonomie et sont toujours

appuyés par la DPAE Karusi. Le tableau n° 41 ci-dessous donne la situation des différents transferts:

Tableau n° 41 : Transferts de bovins

Commune Nbre de Bovins

remboursés au cours du

premier semestre 2013

Effectif cumulé des

animaux déjà

remboursés jusqu’au

1er semestre

Mâles Femelles Total

Bugendana 35 32 67 164

Mutaho 53 56 109 239

Total Gitega 88 88 178 403

Bugenyuzi 82 86 168 250

Gitaramuka 57 55 112 244

Total Karusi 60 56 116 494

Total général 86 79 165 897

Photos illustrant le transfert des animaux à Bugendana

Au début, on a observé un retard dans le remboursement du ciment, ce qui a induit le retard dans le

remboursement des bovins à travers la CSC. Une vaste campagne de sensibilisation a été menée et

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aujourd’hui le taux de remboursement s’est beaucoup amélioré. L’effectif de 897 veaux déjà remboursés

provient des 1200 premiers bénéficiaires soit un taux de remboursement proche de 75% qui est satisfaisant.

B.10. Les principales pathologies observées au cours de l’année

Les verminoses et la théilériose sont les pathologies les plus fréquentes mais la théileriose est à l’origine de

beaucoup de cas de mortalité. Au cours de cette année (surtout le premier trimestre), il ya eu une

augmentation des cas de mortalité due essentiellement à la théilériose mais d’autres causes ont été à

l’origine de cet état de fait:

- le désengagement total des techniciens vétérinaires collinaires

- l’introduction de la litière (vecteur de tiques) dans les étables par certains éleveurs qui veulent

produire plus de fumier ;

- certains éleveurs qui ne pratiquent plus régulièrement l’aspersion ;

- le traitement en cas de maladie se fait essentiellement sur base d’oxy 20% car les antithéileriens ne

sont pas disponibles et coûtent chers.

Face à cette situation, les actions suivantes ont été menées:

- les coopératives se sont chargées de l’approvisionnement en produits vétérinaires indisponibles chez

les ACSA comme par exemple le Butalex qu’elles vendent au détail (par CC).

- des réunions de sensibilisation des éleveurs ont été organisées pour leur rappeler l’obligation

statutaire d’aspersion à l’acaricide au moins une fois la semaine, la thermométrie journalière, le

traitement avec des produits appropriés en cas de maladies et la non utilisation de la litière.

- des réunions de sensibilisation des ACSA et TVC ont été organisées afin qu’ils puissent s’acquitter

convenablement de leur mission dans leur zone d’action en rapport avec l’encadrement des éleveurs

pour prévenir les pathologies et l’administration des soins curatifs ;

Commune Maladie

diagnostiquée

Nombre

de cas

Traitement

Bugendana Verminoses 456 Albendazole

Théilériose 288 Butalex, Oxytétrac. 20 %

Dermatose nodulaire 2 Péni-strépto

Fièvre aphteuse 3 Péni-strépto + Oxy spray

Fièvre de 3 jours 9 Oxy 20 %, Novalphen

Mutaho Verminoses 209 Vermifuges

Théilériose 115 Butalex + Analgin

Bugenyuzi Theleriose 85 Butalex et antipyretique

Dermatose nodulaire 23 antibiotiques

Gitaramuka Théleriose 45 Butalex et antipyretique

B.11. Reproduction

L’état de la reproduction reprend les vêlages, les avortements, les inséminations artificielles et les saillies

naturelles. Le tableau n°43 donne la situation des vêlages connue au courant de l’année

Tableau n° 43: Situation des vêlages

Province Commune Nombre de vêlage

F M T

Gitega Bugendana

Mutaho 73 76 149

Karusi Gitaramuka 50 59 109

Bugenyuzi 78 81 159

Kayanza Rango 41 40 81

Muhanga 15 2 17

Cibitoke Bukinanyana 11 5 16

Mabayi 5 19 24

Total

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Pour les avortements, on remarque que dans la commune Rango, 19 cas d’avortements se sont manifestés

au cours du premier semestre. Il y a eu 2 séries d’avortements: la première série va du 28 janvier au 22

février, tandis que la 2ème

série va du 10 avril au 15 mai 2013.

Pour la 1ère

série, excepté 2 cas à Rango où les génisses ont avorté après traitement contre la theilériose, les

autres génisses n’avaient montré aucun signe d’anomalie, et l’avorton n’était constaté que le lendemain

matin. Pour la 2ème

série, tous les avortements ont eu lieu après ou au cours du traitement de la theilériose.

Sans pour autant écarter des cas pathologiques, on peut principalement attribuer comme cause pour la 1ère

série d’avortements, les mauvaises conditions de transport de l’Ouganda vers le Burundi, d’autant plus

qu’il est toujours constaté beaucoup de blessures des génisses à leur arrivée. Les avortements dans la 2ème

série sont attribués probablement aux interventions tardives lorsque ces génisses étaient affectées de

theilériose.

En ce qui concerne l’insémination et saillies naturelles, le tableau n°44 en donne la situation

Tableau n° 44: Situation des inséminations et des saillies

Province Commune Nombre

d’IA

réalisées

Nombre de

saillies

naturelles

effectuées

Observations

Gitega Bugendana 11 430 31 saillies ont été effectuées par des taureaux issus de la

CSC mais non agréés, tandis que 3 autres saillies ont été

effectuées par des taureaux qui ne sont ni du PAIVA-B ni

de la CSC.

Mutaho 0 168 18 saillies ont été effectuées par des taureaux appartenant

aux particuliers et non du PAIVA-B

Karusi Bugenyuzi 15 117

Gitaramuka 43 65 12 saillies effectuées par des taureaux autres que ceux

diffusés par le PAIVA-B

Kayanza Rango 164

Muhanga 74

Cibitoke Mabayi 34

Bukinanyana 27

Total

Quelques génisses de la zone du PAIVA-B ont été inséminées avec des semences sexées femelles de race

frisonne. Les données collectées auprès des ACSA des communes Bugendana et Mutaho figurent dans le

tableau ci-dessous. Dans la province Karusi, 6 vaches de la commune Gitaramuka ont été inséminées et

aucune réussite n’a été enregistrée. Par contre, dans la commune Bugenyuzi, on enregistre 17

inséminations réussies sur 24 réalisées soit un taux de réussite de 70.8%.

Tableau n°45: Situation des inséminations avec des semences sexées

Commune Colline Nombre de

vaches

inséminées

Inséminations

réussies

Mutaho Nyangugu 2 1

Bigera 2 1

Gerangabo 6 2

Gitongo 5 1

S/T 15 5

Bugendana Gitongo 5 1

Mugitega 2 0

Cishwa 3 1

Mwurire 1 0

Rwingiri 2 0

Mukoro 3 2

S/T 16 4

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B.12. Etat d’embonpoint des animaux

Les descentes organisées au cours de l’année dans les provinces Gitega et Karusi ont permis de constater

un relâchement des éleveurs dans l’entretien des animaux et la détérioration des conditions d’élevage. Des

réunions ont été organisées à l’intention des éleveurs et les recommandations émises ont permis de

redresser la situation. Le tableau n°46 en donne la situation.

Tableau n° 46: Etat d’embonpoint des animaux

Province Commune Effectif

d’animaux

concernés

par

l’évaluation

Etat d’embonpoint des animaux

TB % B % M % TM %

Gitega Bugendana 595 103 57 438 74 48 8 6 1

Mutaho 646 265 41 240 37 96 15 45 7

Karusi Bugenyuzi 657 372 57 196 30 59 9 30 5

Gitaramuka 497 344 69 125 25 10 2 18

Total 2395 1084 45 999 42 213 9 99 4

Pourcentage

B.13. Etat des étables

Les étables commençaient à se détériorer surtout dans les provinces Gitega et Karusi. Des réunions de

sensibilisation à la réfection permanente des étables ont été organisées dans le but d’améliorer les

conditions d’hygiène. Les éleveurs ont répondu favorablement à l’appel et chez la plupart de bénéficiaires

la réhabilitation est soit en cours ou achevée.

Province Commune Nombre de ménages

bénéficiaires concernés

par l’appréciation

Etat des étables

TB % B % M % TM %

Gitega Bugendana 385 63 16 224 58 84 22 14 4

Mutaho 468 172 37 191 41 60 13 45 10

Karusi Bugenyuzi 445 166 37 147 33 84 19 48 11

Gitaramuka 364 124 34 137 38 53 15 50 14

Total 1622 525 32 699 42 281 17 157 9

B.14 .Production laitière

Les données sur la production laitière ci-dessous ont été collectées par les ACSA. L’on sait bien que les

bénéficiaires ont tendance à cacher les chiffres sur la production laitière réelle et les ventes (cas de

Kayanza) pour éviter la connaissance exacte par les encadreurs de leurs revenus. Le but de cette fausse

déclaration est de prouver l’incapacité de l’éleveur à rembourser rapidement le ciment. Une collecte de

données effectuée dans le cadre du suivi-encadrement sur 70 éleveurs de la commune Mutaho et 60

bénéficiaires de Bugendana a montré que la moyenne de la production laitière journalière est

respectivement de 6.6 l et 6.9l, la consommation du veau non comprise.

Tableau n°48: Situation de la production laitière

Province Commune Nombre

de vaches

lactantes

Qté de lait

produite (l)

Qté de lait

consommée

(l)

Qté de lait

vendue (l)

Production

moyenne/jour

(l)

Production

moyenne/jour

/vache (l)

Gitega Bugendana 93 217404 67040 150364 67.1 5.7

Mutaho 78 179035 36995 142040 73.85 6.4

Karusi Gitaramuka 60 51318 21648 34710 209 5.25

Bugenyuzi 147 122945 58795 155849 865 5

Kayanza Rango 374 36449 15258- 21191- 405 3.2

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B.15. Ateliers d’échanges sur la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité Communautaire dans

les provinces Gitega et Karusi

Dès l’année 2012 les activités du PARSE dans les provinces Gitega et Karusi ont été beaucoup plus

centrées sur la pérennisation en initiant les structures communautaires (CDC, CCDC, groupements pré-

coopératifs organisés autour des centres de collecte de lait), la DPAE et l’Administration à l’appropriation

des questions en rapport avec la gestion et le suivi de la CSC. Cependant, les divers rapports établis à

l’occasion des descentes sur terrain ont révélé que des difficultés de divers ordres existent sur terrain et la

plus importante se situait au niveau de la compréhension et le partage des responsabilités entre les divers

intervenants pour la réussite de la Chaîne de Solidarité Communautaire. C’est pour cette raison que le

PARSE, en partenariat avec le PAIVA-B et ACORD, a organisé au cours du mois de février 2013 (du 07

au 08 dans la province Gitega et du 13 au 14 à Karusi) un atelier d’un jour par commune dans le but de

clarifier le rôle que doit jouer chaque intervenant pour la réussite de la CSC dans tous ses aspects.

Les objectifs de ces ateliers étaient i) l’identification de tous les problèmes en rapport avec la gestion et le

suivi de la CSC dans la zone d’action, ii) la proposition des solutions aux problèmes identifiés ; iii) la

réorientation et le renforcement des initiatives déjà menées dans le cadre de la consolidation des acquis

pour assurer la continuité et la pérennisation.

Au niveau du déroulement de l’atelier, les participants à l’atelier ont procédé à l’identification des

difficultés prévalent sur terrain au niveau de la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité

Communautaire:

Les groupements pré-coopératifs (ainsi que leurs relais collinaires) et les CDC (alliés avec les

ACSA) se disputent le leadership dans la gestion et le suivi de la CSC. Même au niveau de la

définition des responsabilités, il apparaît que les deux catégories se considèrent comme

responsables de la gestion de la CSC.

Le principe de la concentration est régulièrement violé car les animaux remboursés sont transférés

sur d’autres collines sans que les effectifs sur les collines d’origine soient suffisants. Cependant ; il

faut saluer le fait que l’approche « bassin versant » est respectée car les collines de transfert

appartiennent aux bassins versants ciblés.

L’on observe des retards dans le retrait des génisses prêtes au remboursement à la CSC. Des fois

ces génisses arrivent à maturité et ne sont pas soumises à la saillie (qui est payante) car l’éleveur

estime que l’animal ne lui appartient pas. Elles sont souvent mal entretenues et ceci se répercute

sur l’état d’embonpoint qui n’est pas satisfaisant (présentation au remboursement des génisses en

mauvais état). Ces retards sont dus au fait que le retrait de l’animal chez le bénéficiaire qui

rembourse à la CSC est conditionné par le paiement de l’entièreté du montant correspondant au

coût des 6 sacs de ciment.

Le contrat ne précise pas les délais de remboursement du ciment ;

Les responsables collinaires de la CSC qui organisent le transfert d’animaux (surtout les caprins) à

l’insu des autres intervenants aux échelons supérieurs ;

Les responsables collinaires de la CSC qui font de fausses déclarations sur la possession des

cultures fourragères lors de l’identification des futurs bénéficiaires ;

Insuffisance des cultures fourragères dans les ménages qui handicape le principe de la

concentration ;

Insuffisance du nombre de taureaux géniteurs :

Vente illicite des animaux sur pied ou des carcasses ;

Vente de chèvres adultes qui sont par la suite remplacées par de jeunes caprins achetés au marché ;

Complicité de certains responsables collinaires chargés de la gestion et suivi de la CSC lors de la

vente illégale des animaux par les bénéficiaires ;

Impunité due au non remboursement des animaux illégalement vendus ;

Le problème de recouvrement des fonds issus de la vente de carcasses qui ont été collectés par les

anciens techniciens collinaires, les TVC, les CDC, les éleveurs ;

Les fonds issus de la vente de carcasses qui ont été versés sur les comptes de la DPAE mais qui ne

reviennent pas dans la communauté. Quand il s’agit des génisses qui sont mortes avant que leurs

propriétaires aient remboursé à la CSC, l’on observe la tendance à vouloir croire que les fonds

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issus de la vente de cette carcasse (transférés à la DPAE) est une forme de remboursement et que

par conséquent il n’est plus question de rembourser à la CSC.

Mauvais ciblage des bénéficiaires à l’origine des ventes illicites ;

Détournement d’une partie du ciment destiné à la construction des étables, ce qui entraîne l’usure

précoce de ces infrastructures;

Les étables qui ne sont pas régulièrement réfectionnées et reprise de l’usage de la litière;

Retard dans la prise de décision en ce qui concerne les vaches stériles à réformer ou les mâles non

géniteurs ;

Mauvais entretien des animaux (alimentation insuffisante, logement défectueux);

Mauvais entretien des animaux après le remboursement ;

Les CDC et CCDC de certaines communes de la Province Karusi (cas de Gitaramuka) qui

viennent d’être élus et ne sont pas encore formés.

La grande recommandation émise lors de ces ateliers est la responsabilisation du CCDC dans le suivi et la

gestion de la Chaîne de Solidarité Communautaire, la DPAE devant assumer le rôle dans l’encadrement

technique et le rapportage tel que le précise la convention récemment signée entre la DPAE et le PARSE.

Ce choix corrobore avec la vision du FIDA qui place les bénéficiaires au premier plan dans la gestion des

appuis communautaires en vue de favoriser leur appropriation et la pérennisation des interventions. Un

plan d’action présenté au tableau n° 49 montre les mesures proposées pour la résolution des problèmes qui

prévalent dans le suivi et la gestion de la CSC dans les Provinces Gitega et Karusi (zone du PAIVA-B). Ce

plan a été dégagé à partir des conclusions de l’atelier

Tableau n° 49: Plan d’action de résolution des problèmes rencontrés

N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations Problème d’ordre organisationnel

1 Les groupements pré-

coopératifs et les CDC

(et quelques fois les

DPAE) qui se

disputent le leadership

dans le suivi et la

gestion de la CSC

Transmission officielle à tous

les intervenants du rapport sur

le déroulement des ateliers

d’échanges sur la CSC qui a

responsabilisé les CDC et le

CCDC pour gérer la CSC

Mai

2013

Coordonnateur

du PARSE

La

DPAE(MVP)

Problèmes au niveau du remboursement et utilisation du ciment

2 Le non

remboursement du

ciment par les

bénéficiaires ayant

remboursé les veaux à

la CSC au premier

tour.

Sensibilisation des responsables

administratifs (Administrateurs

communaux, Gouverneur de

province) sur la nécessité de

leur implication dans le

recouvrement de ce ciment

Mai

2013

Coordonnateur

du PARSE

Le Directeur

de la DPAE

Le Directeur de la

DPAE est beaucoup

plus sollicité pour

faire ce travail de

part sa proximité

par rapport aux

responsables

administratifs

Réunions organisées par

l’Administrateur Communal à

l’intention des bénéficiaires

concernés pour les sensibiliser

au remboursement

Mai

2013

Administrateur

communal

Le CCDC

Le TVC qui en

même temps

membre du CCDC

devra s’impliquer

pour que ces

réunions aient lieu

3 Retard dans le

remboursement du

ciment qui est à

l’origine du retard

dans le transfert

d’animaux

Sensibilisation des responsables

administratifs (Administrateurs

communaux, Gouverneur de

province) sur la nécessité de

leur implication dans le

recouvrement de ce ciment

Mai

2013

Coordonnateur

du PARSE

Le Directeur

de la DPAE

Le Directeur de la

DPAE est beaucoup

plus sollicité pour

faire ce travail de

part sa proximité

par rapport aux

responsables

administratifs

Réunions organisées par

l’Administrateur Communal à

l’intention des bénéficiaires

pour les sensibiliser au

Mai

2013

Administrateur

communal

Le CCDC

Le TVC qui en

même temps

membre du CCDC

devra s’impliquer

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N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations remboursement pour que ces

réunions aient lieu

Inclusion dans le contrat d’une

clause sur le délai limite de

remboursement du ciment

Mai

2013

ARSE du

PARSE

4 La non utilisation de

la totalité du ciment

destiné à la

construction des

étables, ce qui entraîne

l’usure précoce de ces

infrastructures

Exiger la présence du CDC lors

du bétonnage des étables

En

permane

nce

CCDC

Problème au niveau de la répartition des génisses remboursées entre les premières collines de diffusion et

celles du même BV mais non bénéficiaires

5 Concentration des

animaux de la CSC

sur les premières

collines bénéficiaires

au détriment des

autres collines du BV

non encore servies

alors que le ciblage y a

été organisé.

les collines bénéficiaires se

conviendront sur l’effectif

d’animaux de la CSC que

chaque colline devra céder à

chaque transfert pour les

diffuser auprès de la population

des collines du BV non encore

servies.

Chaque

fois que

le besoin

se fait

sentir

Le président

du CCDC

Le président du

CCDC collaborera

avec la DPAE

Le PAIVA-B devra

être consulté pour

donner sa non

objection

Problèmes au niveau de l’entretien des animaux

6 Mauvais entretien des

génisses à rembourser

car les éleveurs les

considèrent comme

n’étant pas leur

propriété

Mise en tandem entre le premier

et le second bénéficiaire pour

susciter l’attention des deux

partenaires vis-à-vis de

l’entretien de l’animal et parfois

même l’entraide entre les deux

En

permane

nce

CCDC et CDC

MVP

Sensibilisation du CDC et

responsables administratifs à la

base sur l’importance du suivi

des animaux pour éviter que les

animaux soient mal entretenus

Mai Administrateur

Communal

CCDC

Il est demandé au

Président du CCDC

et au TVC de

s’impliquer pour

que ces réunions

aient lieu

Envisager le retrait de la mère

pour les remboursements

d’après septembre 2013 pour

les éleveurs qui donneront des

génisses mal entretenues

Après

septembr

e 2013

CCDC

DVP

L’on suppose qu’au

mois de septembre

les éleveurs seront

assez sensibilisés

sur l’obligation de

bien élever le veau

destiné à la CSC

7 Mauvais entretien des

vaches diffusées et

particulièrement chez

les bénéficiaires ayant

remboursé à la CSC

(problème

d’alimentation, de

logement, de soins)

Inventaire de tous les

bénéficiaires (qu’ils aient

remboursé ou pas) dont les

vaches sont mal entretenues

Mai PARSE Le PARSE enverra

un consultant qui

fera ce travail

Identification des bénéficiaires

des animaux de retrait

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Retrait des animaux et transfert

vers les bénéficiaires identifiés

ci-haut

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Révision du contrat pour

spécifier que tout animal mal

entretenu est retiré au

bénéficiaire qu’il ait remboursé

ou pas

Mai

2013

ARSE du

PARSE

8 Les étables qui ne sont

pas régulièrement

réfectionnées

Sensibilisation des bénéficiaires

sur l’importance de la réfection

régulière des étables

En

permane

nce

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Problèmes de vente illégale de caprins et de gestion de fonds de la vente de carcasses (bovines et caprines)

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N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations 9 Le problème de

détournement des

fonds issus de la vente

de carcasses bovines

par certains anciens

techniciens collinaires,

les TVC, les CDC, les

éleveurs et les Chefs

de colline ;

Inventaire de toutes les vaches

mortes en précisant le montant

et la destination des fonds

issus de la vente des carcasses

Mai

2013

CCDC

DVP

Recouvrement forcé des

montants dus par le biais :

-des institutions judiciaires

(cour anti corruption) si le

responsable du détournement

est un ancien technicien

collinaire

-de la DPAE si le responsable

du détournement fait partie du

personnel de la DPAE

-de l’Administration si le

responsable du détournement

est un CDC, Chef de colline ou

le bénéficiaire

Juin

2013

CCDC et

Administrateur

Communal

DVP

La collaboration de

la DPAE est

requise.

Les montants en

espèce recouvrés

sont versés sur le

compte de la

Coopérative.

10 Les fonds issus de la

vente de carcasses qui

ont été versés sur les

comptes de la DPAE

mais qui ne reviennent

pas dans la

communauté

Inventaire des montants versés

sur les comptes de la DPAE

Mai

2013

CCDC

DVP

SAF de la

DPAE

Reversement des montants dus

par la DPAE sur le compte de la

Coopérative

Au plus

tard

Juillet

2013

CCDC et

DPAE

11 Les bénéficiaires de

caprins qui vendent

impunément les

carcasses ou les

animaux sur pied en

complicité avec

certains responsables

collinaires chargés de

la gestion et suivi de la

CSC

Recenser tous les bénéficiaires

auteurs de ventes illégales

d’animaux sur pied ou carcasses

Mai

2013

CCDC et

Administration

Forte implication de

la DPAE

Recouvrement forcé d’animaux

vendus

Juin

2013

CCDC et

Administration

Forte implication de

la DPAE

Sensibilisation des CDC et

responsables administratifs à la

base sur l’importance de la

prévention des ventes illicites

par les bénéficiaires

En

permane

nce

CCDC et

Administration

Forte implication de

la DPAE

12 Vente de chèvres

adultes qui sont par la

suite remplacées par

de jeunes caprins

achetés au marché, ce

qui retarde la

reproduction et par

conséquent

l’accroissement du

cheptel;

Recensement des auteurs de ces

actes

Juin

2013

CCDC et

Administration

Forte implication de

la DPAE

Retrait de ces animaux pour les

transférer chez d’autres

bénéficiaires préalablement

identifiés

Juillet

2013

CCDC et

Administration

Forte implication de

la DPAE

Problème de ciblage et de transfert d’animaux

13 Les responsables

collinaires de la CSC

qui organisent le

transfert d’animaux

(surtout les caprins) à

l’insu des autres

intervenants aux

échelons supérieurs ;

Spécifier que les transferts

d’animaux sont autorisés et

coordonnés par le CCDC

En cours

(depuis

la tenue

des

ateliers

sur la

CSC)

CCDC En collaboration

avec la DPAE, le

transfert de caprins

doit être

préalablement

autorisé par le

PAIVA-B

14 Les responsables

collinaires de la CSC

qui font de fausses

déclarations sur la

Sensibilisation des responsables

collinaires sur l’intérêt d’un

ciblage qui se fait

conformément aux conditions

En

permane

nce

CCDC et

Administration

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N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations superficie des cultures

fourragères lors de

l’identification des

futurs bénéficiaires

d’éligibilité

Organisation de la validation

des bénéficiaires

En

permane

nce

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Problèmes de gestion des génisses stériles et mâles non reproducteurs

15 Retard dans la prise de

décision en ce qui

concerne les vaches

stériles

Diagnostic des causes de la

stérilité (cas par cas) et

proposition d’un schéma de

traitement ou la réforme

Avril

2013

PARSE réalisé

Acquisition de multivitamines Mai

2013

PARSE(ARSE

)

Synchronisation des chaleurs et

injection de multivitamines

pour les vaches ciblées

Mai

2013

DVP

TVC

Visite de confirmation de la

cachexie à l’origine de la

stérilité

Mai

2013

PARSE Le PARSE enverra

un consultant qui

fera ce travail

Identification des bénéficiaires

des animaux de retrait

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Retrait des animaux et transfert

vers les bénéficiaires identifiés

ci-haut

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Vente aux enchères des

génisses identifiées pour être

réformées

Mai

2013

CCDC

DVP

16 Retard dans la prise de

décision en ce qui

concerne les mâles

non géniteurs à

réformer ;

Recenser les mâles non retenus

comme géniteurs ;

Mai

2013

CCDC

Castration des mâles (sans

valeur génétique) identifiés ci-

haut

Juin

2013

DVP

TVC

Identifier dans la zone du

PAIVA-B les bénéficiaires

éventuels disposant d’un

effectif d’animaux supérieur à

2(difficile à entretenir) après le

remboursement et qui sont prêts

à vendre les génisses en surplus

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

Vente aux enchères des mâles

non géniteurs qui n’ont pas été

castrés

Juin

2013

CCDC En collaboration

avec la DPAE

achat des génisses identifiées

pour remplacer les animaux de

réforme (génisses stériles et

mâles non reproducteurs)

vendus

Juin

2013

CCDC

En collaboration

avec la DPAE

Manque de formation pour les nouveaux CDC et CCDC

17 Les CDC et CCDC de

certaines communes

de la Province Karusi

(cas de Gitaramuka)

qui viennent d’être

élus ne sont pas

encore formés.

Identification des besoins en

formation, proposition du

budget de formation soumise au

PAIVA-B

Mai

2013

PARSE(ARSE

)

Formation proprement dite sur

le suivi et la gestion de la CSC

Juin

2013

PARSE C’est ACORD qui

va assurer la

formation

B.16. Les changements induits par la mise en œuvre des recommandations des plans d’action

communaux de redressement de la CSC

Chacune des quatre communes a adapté le plan d’action à sa propre réalité en précisant la période

d’exécution qui lui convient. Ce travail a été réalisé lors des ateliers communaux d’appropriation des plans

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d’action réunissant tous les intervenants (CCDC, CDC, ACSA, chef de colline, CTD, Président des

comités d’éleveurs) présidés par les CCDC, financés par e PAIVA-B et supervisés par le PARSE. Ces

ateliers ont eu lieu en dates du 9,10 et 11 avril 2013.

Dans le souci d’appuyer les CCDC dans la mise en œuvre des recommandations issues de ces ateliers, les

Coordonnateurs des projets PARSE et PAIVA-B ont effectué des descentes dans les communes (du 28 au

30 mai dans les communes Mutaho et Bugendana et du 04 au 06 juin à Bugenyuzi et Gitaramuka) pour

réunir tous les intervenants dans le but d’analyser ensemble les conditions d’élevage des bovins et de

prendre des mesures de redressement.

Il s’avère qu’aujourd’hui des améliorations sensibles s’observent sur terrain tant au niveau de la gestion de

la CSC qu’au niveau de l’entretien des animaux et de leur habitat(les étables). On peut citer les CCDC qui

sont en train de prendre en main (à des vitesses différentes suivant les provinces, la province Gitega étant

plus en avance par rapport à celle de Karusi) les questions en rapport avec le suivi et la gestion de la CSC.

Les éleveurs s’emploient à améliorer les conditions d’entretien et de logement des animaux. Des

améliorations dans le remboursement du ciment sont observées même si le chemin à parcourir reste long.

Des autorisations de réforme des vaches stériles ont été données et des multivitamines pour favoriser la

réussite de la saillie ou de l’insémination ont été mises à la disposition des éleveurs.

B.17. Les principales contraintes rencontrées au cours de l’année

Le taux de mortalité élevé dû principalement à la théilériose surtout chez les veaux suite au relâchement

dans l’aspersion des animaux et au manque d’antithéilériens(Gitaramuka), le traitement se faisant

essentiellement à l’Oxy 20%. Aussi faut-il souligner que les éleveurs sont revenus à la pratique de

« Gusasira » avec de la litière qui est vecteur de tiques. Suite à cette situation, des mesures ont été prises en

ce qui concerne la mise à disposition d’antithéleriens par les coopératives et l’abandon de l’usage de la

litière.

La suspension de l’importation des génisses à partir de l’Ouganda intervenue au début du mois d’avril

2013 (et qui a duré jusqu’au mois de juillet 2013) pour des raisons sanitaires a freiné la diffusion du bétail

prévue dans les provinces Kayanza et Cibitoke.

B.18. Conclusion

Les activités réalisées au cours de l’année ont été dominées par les préparatifs d’accueil d’animaux à

Cibitoke et Kayanza (Muhanga) suivis par la diffusion des génisses ,le suivi-encadrement des bénéficiaires

de Gitega, Karusi et Kayanza (Rango) et les formations de longue durée dispensées dans les provinces

Kayanza et Cibitoke .Les activités en rapport avec le redressement de la CSC initiées au cours de l’année

dans les provinces Gitega et Karusi commencent à porter des fruits sur les conditions d’élevage des

animaux et leur logement.

De manière globale, on peut affirmer que les réalisations de l’année 2013 sont satisfaisantes.

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II.2. COMPOSANTE 2: VALORISATION DE LA PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT

DES INFRASTRUCTURES.

Les réalisations sont présentées par sous composantes et par volets comme repris ci-dessous:

- la Valorisation de la production agricole,

- le Développement des Infrastructures rurales.

Pour les volets, ils sont tel que :

La Valorisation de la production agricole se réalise à travers 4 volets qui sont:

- Constitution des organisations de producteurs et des boutiques d’intrants,

- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés,

- Financement de la valorisation agricole,

- Renforcement des capacités et apprentissage collectif.

Quant au Développement des Infrastructures rurales, les volets sont relatifs à la construction

des magasins de stockage, des aires de séchage et à la réhabilitation des pistes d’accès au marais.

La réception des ces infrastructures a eu lieu en 2012.

II.2.1. Sous composante 2.1: Valorisation de la production agricole

Activités prévues en 2013

Les activités prévues pour la sous composante, sont présentées par volet à savoir i) la constitution des OP

et des boutiques d’intrants dans les nouvelles communes d’intervention. ii) l’appui à l’amélioration de la

qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés qui repose sur la conservation, la transformation et la

commercialisation des produits; iii) le financement de la valorisation agricole et le renforcement des

capacités et apprentissage collectif.

Activités réalisées

B.1 Valorisation de la production agricole

B.1.1 Formation des organisations des producteurs et boutiques d’intrants.

Une coopérative a vu le jour dans la commune Buhiga à Karusi avec 87 membres. La coopérative est

actuellement dotée des textes réglementaires et est enregistrée au niveau de la commune et notarial. Elle a

déjà mis sur pied ses organes de gestion et a suivi les formations pour l’aider à s’organiser.

Le nombre de groupements actuels membres des 5 coopératives rizicoles est de 545 avec un effectif de 10

membres par groupement.

Nous observons un dynamisme régressif (les retraits sont supérieurs aux entrants) des membres des

coopératives qui est lié aux coopératives ne sont pas encore dynamique (n’offrent pas encore des services

attractifs à ses membres) et aussi à une désillusion des membres qui avaient été guidé par l’esprit

d’assistanat et dont les attentes sont tombées.

Quant à la structuration des coopératives dans les 4 communes d’extension de la zone du PAIVA-B en

provinces Kayanza et Cibitoke, il n’a pas été possible de la faire comme il avait été prévue au cours de ce

semestre parce que les producteurs ne sont pas encore identifiés.

Après le choix des filières à développer dans chaque commune, une liste des producteurs volontaires des

filières a été dressée ainsi que les besoins pour servir de référence dans l’élaboration d’un plan de

développement de chaque culture au niveau communal. L’engouement à ces filières vivrières n’est pas

encore manifeste. Le tableau n°50 suivant montre l’effectif des producteurs potentiels et les superficies

réservées au développement des cultures vivrières en filières:

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Tableau n° 50: Les producteurs potentiels et superficie réservées au développement des cultures

vivrières en filières

Culture Mutaho Bugendana

Nbre de

bénéficiaires

Superficie

(ares)

Nbre de

bénéficiaires

Superficie

(ares)

Manioc 207 1815

Pomme de terre 381 3891 456 6329

Maïs 142 6795

Culture Bugenyuzi Gitaramuka

Manioc 125 11400 19 3000

Haricot 16 1500

Maïs 55 8600 18 1000

Différents acteurs des filières manioc, riz et maïs ont été identifiés dans les provinces d’intervention et une

sensibilisation de ces acteurs a été menée pour leur informer et les responsabiliser sur le rôle qu’ils sont

appelés à jouer en synergie dans la promotion de ces filières.

Signalons que ce travail est réalisé par la CAPAD en tant que partenaire pour la structuration des

producteurs dont une convention de partenariat est renouvelée chaque année depuis 2011. Le travail

accompli suit un plan d’action annuel élaboré par la CAPAD avec une planification trimestrielle et une

mise à jour en fonction des besoins.

B.1.2 Appui à la valorisation agricole

L’appui à la valorisation vise principalement l’amélioration de la qualité des produits à travers la

conservation, l’acquisition des équipements de transformation primaire, la mise à disposition

d’infrastructures et le renforcement des capacités de gestion. Cet appui est accompagné de l’amélioration

de l’accès aux marchés qui consiste en l’appui pour la recherche des marchés potentiels, la fixation des

prix et de l’établissement des contrats de commercialisation entre producteurs et opérateurs économiques.

B.1.2.1 Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles

Bien qu’il y ait eu des séances de sensibilisation au stockage des récoltes dans les hangars, la quantité de

riz en 2013 stocké a été faible (51,988 tonnes) en commune Gitaramuka comme le montre le tableau n° 51

ci-après. Cette situation est due probablement au fait que c’était une production de contre-saison mais

aussi en partie suite aux attaques de maladies. Une quantité de 15 tonnes de semences a été stockée aussi

dans le hangar de Gitaramuka.

Tableau n° 51: Quantité de riz et de maïs stocké dans les hangars (kg)

Commune Quantité de riz

commercial

stockée en kg

Semences

de riz

Bénéficiaires/riz Maïs Haricot Bénéficiaires/

haricot maïs

Bugendana 5.043 11 47.589 4.690 69

Mutaho 10.507 19 86.327 39

Bugenyuzi 11.575 23

Gitaramuka 24.863 30.000 134 616 15.000 123

Total 51.988 30.000 187 134.532 19.690 231

Par contre, le maïs a été stocké en grande quantité, la production de maïs ayant été très satisfaisante sous

l’effet du financement des projets agricoles qu’ont bénéficié les producteurs. Du haricot a été également

stocké dans les hangars pour éviter le gaspillage et les risques de vol.

Concernant le riz récolté, le stock est négligeable car les producteurs sont très réticents à amener leurs

productions au hangar malgré la tenue des séances de sensibilisations pour le warrantage et la valorisation

du riz grâce à la vente groupée et organisée au meilleur prix.

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B.1.3.2 Appui à l’amélioration de l’accès aux marchés

Après la livraison des décortiqueuses dans les 4 communes d’intervention, le fournisseur a procédé à

l’installation de l’équipement et à la formation des utilisateurs. La formation concernait juste l’aspect

mécanique et se rapportait au mode d’utilisation; à l’entretien et à la maintenance de l’équipement. Elle a

duré 5 jours pour 10 participants dans chaque commune.

La réception des décortiqueuses a été faite par le PAIVA-B en attendant de les céder aux utilisateurs dont

les coopératives. Notons cependant que ces décortiqueuses ne sont pas encore fonctionnelles parce qu’une

mission du FIDA les a qualifiées de surdimensionnées et a ordonné des études de rentabilité avant de les

mettre en fonctionnement.

Les coopératives ont fait des démarches pour le raccordement électrique afin de démarrer le décorticage.

Seules les coopératives de Bugendana et de Gitaramauka ont fini l’installation électrique.

Pour ce qui est de l’accès aux engrais, des démarches ont été menées auprès de la Direction de la

Fertilisation pour l’octroi d’engrais à utiliser dans les rizières. Suivant la nouvelle stratégie de subvention

des engrais, des listes ont été dressées en fonction des besoins des producteurs pour avoir accès à l’engrais

en septembre 2013.

Il est à noter que les différentes coopératives ont procédé à la vente d’une partie de leur production de riz

et de maïs produits en saison A/2012 avec une fixation du prix de vente qui tenait compte du coût de

production.

Suite à la 2ème

mission de supervision qui a recommandé l’incorporation des coûts des infrastructures et la

valeur de la terre dans ce calcul, le coût de revient du riz a été fixé à une moyenne de 437FBu le kg ave

une variation par marais (coût d’aménagement différent). La variation est également due au coût du

transport et de stockage qui diffèrent suivant les producteurs. Le tableau n°52 donne la base de calcul du

coût moyen de production pour un kilogramme de riz.

Tableau n° 52: Calcul du coût de production moyen d’un kg de riz

Coût moyen d'exploitation d'1'Ha de riz

des marais aménagés-FBu

Riz Maïs

Amortissement de la terre 120 000 -

Coût de Main d'Œuvre 1 197 000 250 000

Coût des Intrants 335 000 100 000

Amortissement des ouvrages 200 000 -

Frais de séchage 7 500 5 000

Coût total de production à l'Ha 1 859 500 355 000

Calcul du coût moyen de production d'1

kg de riz ŔFbu

de maïs -FBu

Rendement (kg/ha) 4 800 1 200

Coût de production d'un kg 387 296

Frais de transport 10 10

Amortissement du hangar 25 25

Frais de stockage 15 15

Coût total du Stockage d’un kg 50 50

Coût de revient d’un kg de riz 437 346

Il est à souligner que des négociations de vente du riz en stock avec les commerçants n’ont pas été

faciles faute de preneur à un prix rémunérateur. Les producteurs ne voulaient pas vendre à moins de

700FBu alors que le marché avait été inondé par un don de riz pakistanais et japonais qui a fait chuter

son prix à la production locale. Finalement, le coût de vente a été négocié à 600 FBu le kg. La quantité

totale de riz vendu dans les 2 communes de la province Karusi est de 59,307kg.

La vente du maïs n’a pas été également facile. Rappelons que la production avait été spectaculaire

grâce à la disponibilité des crédits solidaires mais qu’elle n’était pas encore organisée. En effet, en

commune Bugendana, une partie de la production a été directement acheminée à la coopératives

Mutoyi comme d’habitude mais cette dernière a vite atteint la quantité voulue. La composante a par la

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suite aidé les coopératives dans la recherche des acheteurs et au total 87,842 tonnes ont été vendue à

450 FBu/kg.

Il est à souligner que le prix au producteur n’est pas encore intéressant suite à deux (2) facteurs: (1) la

qualité: la qualité des produits n’est pas appréciée. En effet, la variété L18 pour le riz est courte et sans

beaucoup de saveur comparativement au riz de plaine et ne rencontre pas l’appréciation de la clientèle

plus concentrée dans les villes. Quant au maïs, la variété locale (de couleur jaune) est rejetée face à

celle importée de couleur blanche. (2) le point de vente: les communes sont enclavées et nos

coopératives ne sont pas très mûres pour financer le transport et rendre le produit disponible sur le

marché. Le produit est alors vendu sur place et les acheteurs ne sont pas intéressés à traverser de

longues distances. Ils préfèrent utiliser des commissionnaires pour la collecte de la marchandise.

La période d’attente a été difficile à gérer, les producteurs ne s’entendaient pas sur le prix et voulaient

retirer leur stock. 45 tonnes de maïs ont été vendue individuellement en commune Mutaho.

La leçon tirée est de contracter du crédit warrantage et d’attendre la période de pénurie du produit pour

pouvoir le vendre sinon le principe de coopérative n’est plus respecté.

B.2 Financement de la valorisation agricole

Le financement constitue un des éléments clé de développement de tout secteur. Le financement améliore

l’accès aux intrants et autres moyens de production pour les producteurs qui peuvent prétendre à une

augmentation de la production.

En avril 2012, le projet avait signé un partenariat de financement des projets de ses bénéficiaires par la

FENACOBU grâce à un fonds lui octroyé par le projet. Avec la 1ère

phase de financement des projets

agricoles, les récoltes de riz de saison B avaient été mis en warrantage et différents projets avaient été

initiés par les bénéficiaires. L’intérêt pour bénéficier des crédits solidaires avaient été manifeste et ce

financement avait permis l’augmentation de la production surtout du maïs et de la pomme de terre de façon

très remarquable. Grâce à cet appui, un montant global de 72 779 800 FBu avait été octroyé à 386

bénéficiaires (23% de femmes) dont les membres des coopératives et des CDF en 2012.

Les demandes de crédit n’ont pas été reçues pour la période sous rapport du fait que le projet revoyait son

approche de financement suivant les recommandations d’un consultant du FIDA qui préconise une entière

responsabilisation des micro finances avec un système de prêt en cas de manque de liquidités de l’IMF ou

de fonds de garantie pour une IMF ayant des liquidités suffisantes. Les négociations avec les IMF

partenaires sont en cours.

Un crédit de onze million huit cent quatre-vingt six mille a été donné en avril 2013 à 17 groupes de caution

solidaires constitués de 66 bénéficiaires en commune Bugenyuzi et a été remboursé en octobre 2013.

La demande de financement que les boutiques d’intrants avaient introduit à la FENACOBU a été

suspendue en attendant l’aboutissement de l’approche modifiée par le FIDA. Elle était constituée d’un

montant de vingt et un millions huit cent septante six mille quatre cents francs (21 876 400FBU) pour

l’approvisionnement en intrants agricoles et vétérinaires et des équipements en faveur de 5 boutiques. Le

tableau n° 53 montre la répartition par commune de cette demande de crédit

Tableau n°53: Demande de financement introduit par les boutiques d’intrants auprès de la

FENACOBU

Boutique Mugina Rugombo Giheta Kabarore Gishubi

Montant 4 789 400 2 000 000 6 087 000 3 600 000 5 400 000

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B.2.1. Remboursement des crédits

B.2.1.1. Le crédit warrantage

Les crédits ont été totalement remboursés (remboursement à 100%) avec intérêt d’autant plus que les

stocks étaient hypothéqués à 60% de leur valeur. La FENACOBU avait mis un système de vente avec

paiement sur le compte de la coopérative sous réserve de retirer les montants dus et de transférer le solde

sur les comptes individuels des bénéficiaires. Le tableau n° 54 montre l’effectif des bénéficiaires de crédit

warrantage et le montant octroyé par commune.

Tableau n°54: Situation du crédit warrantage par commune

Commune Crédit

octroyé

Crédit

remboursé

Stock

warranté

Bénéficiaires

Bugendana 2 315 412 2 593 262 5537,5 38

Mutaho 1 993 320 2 381 289 6431,7 118

Bugenyuzi 3 574 129 3 938 836 8683,5 88

Total 7 882 861 8 913 387 20652,7 244

La commune Gitaramuka n’a pas sollicité ce crédit par manque de stock car la coopérative n’avait produit

que des semences de riz qui ont été vite vendues.

B.2.1.2. Les crédits solidaires

Les crédits solidaires ont par contre suscité des inquiétudes liés au non remboursement progressif des

bénéficiaires et au manque de marchés pour leurs productions de riz et maïs surtout. C’est ainsi que des

réunions de sensibilisation sur le remboursement des crédits solidaires ont été organisées conjointement

par la CAPAD, la FENACOBU et le PAIVA-B à l’endroit des bénéficiaires. Le but de ces réunions était

de mettre les bénéficiaires en garde sur le risque de paiement des intérêts de retard et partant des initiatives

non rentables. Elles étaient renforcées par une sensibilisation permanente des agents de terrain de la

CAPAD individuellement chez les bénéficiaires dans leurs collines respectives. Le tableau n°55 suivant

montre la situation de remboursement des crédits solidaires.

Tableau n°55: Situation du remboursement au 31 décembre 2013

Coopérative Crédits + intérêts

normaux

Bénéficiaires Remboursement

au 30/09/2013

Taux de

remboursement

Montant

restant H F T

Bugendana 20 095 040 64 32 96 19551080 97,3% 543 960

Mutaho 29 824 704 122 44 166 26705353 89,5% 3 119 351

Gitaramuka 19 112 240 58 8 66 19 035 240 99,6% 77 000

Bugenyuzi 24 285 408 34 8 42 20 553 408 84,6% 3 732 000

Total crédit 93 317 392 336 100 436 85 845 081 92,0% 7 472 311

Ayant constaté un retard dans le remboursement, une campagne de recouvrement facilitée conjointement

par le PAIVA-B, la FENACOBU et la CAPAD a été organisée par les coopératives pour tous les

bénéficiaires irréguliers. Les effets ont été immédiats mais il subsiste toujours des impayés dont le montant

est assez élevé spécialement en commune Mutaho et Bugenyuzi de l’ordre de trois millions pour chaque

coopérative. Il a été constaté que parmi les bénéficiaires, il y en avait probablement qui croyaient avoir

reçu un don, d’autres n’avaient pas bien préparé leurs projets qui se seraient avérés non rentables et pour

d’autres, il n’y a pas eu de volonté manifeste de payer bien qu’ils en avaient les possibilités. Notez qu’un

recouvrement forcé est prévu pour les impayés.

B.3. Renforcement des capacités et apprentissage collectif

Dans le cadre du renforcement des capacités, il a été organisé des formations pour les gestionnaires des

coopératives de Buhiga dans Gitega et de Muhanga dans Kayanza sur la création et organisation, le

leadership et la bonne gouvernance d’une coopérative. Les gestionnaires de la coopérative de Buhiga ont

également été renforcés dans la gestion administrative et financière, les techniques de stockage et la

gestion des hangars et les techniques de warrantage.

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Dans le cadre de la structuration des producteurs en coopératives vivrières choisies( maïs, pommes de

terres, haricot, ) autres que le riz, des réunions d’information et de sensibilisation sur la valorisation

agricole, des réunions d’identification des membres des coopératives et des leaders paysans, des réunions

de facilitation pour la mise en place des organes dirigeants des coopératives, des réunions de facilitation

pour la mise en place des textes statutaires des coopératives ont été réalisées. La revue à mis parcours a

suggéré qu’une seule coopérative suffise par commune ; d’où les activités de structuration de ces

coopératives ont été arrêtées.

La CAPAD a en outre organisé des ateliers sur la constitution de la chaîne de valeur entre acteurs, sur

d’échange d’expériences entre producteurs agricoles Les détails sont présentés dans le tableau n°56

suivant.

Tableau no56: Synthèse des activités de renforcement des capacités réalisées pour les membres

des coopératives et autres bénéficiaires du PAIVA-B.

Titres Coopératives rizicoles Coopératives filières vivrières

(maïs, Pomme de terre)

Homme femme Total Homme femme Total

Réunions d’information et de sensibilisation sur la

valorisation agricole

82 56 138 418 492 910

Réunions d’identification des membres des

coopératives et des leaders paysans

38 47 85 131 117 248

Réunions de facilitation pour la mise en place des

organes dirigeants des coopératives

34 26 60 171 179 350

Réunions de facilitation pour la mise en place des

textes statutaires des coopératives

28 23 51 116 116 232

Enregistrement au niveau commune et notariat 2 51

Formations sur la création et l’organisation d’une

coopérative

29 19 48 0 0 0

Formations sur le leadership et la bonne

gouvernance dans les coopératives

29 21 50 0 0 0

Formation sur la gestion administrative et

financière

27 20 47 0 0 0

Formations sur les techniques de stockage et la

gestion des hangars des coopératives

16 9 25 0 0 0

Formations sur les techniques de constitution des

groupes à caution solidaire

14 11 25 0 0 0

Formation sur le warrantage 12 13 25 0 0 0

Atelier sur la constitution de la chaîne de valeur

entre acteurs

34 20 54 0 0 0

Atelier d’échange d’expériences entre producteurs

agricoles

25 34 59 0 0 0

Formation sur l'élaboration d'un manuel des

procédures de gestion administrative et financière

14 11 25 0 0 0

Elaboration des plans d'action 2014 60 65 125 0 0 0

Formation sur le suivi et auto évaluation 13 12 25 0 0 0

Total par filière 580 502 1082 841 909 1750

Taux de participation par filière (%) 54% 46% 100% 48% 52% 100%

Les membres des anciennes coopératives ont été appuyés dans l’élaboration de leurs plans d’action pour

l’année 2013 et cet appui des membres des coopératives a porté aussi sur l’élaboration des projets à

soumettre au financement qui malheureusement n’ont pas été traités.

1 Les coopératives vivrières ont été enregistrées au niveau de la commune seulement.

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II.3. COMPOSANTE 3: FACILITATION ET COORDINATION DE LA MISE EN ŒUVRE

DU PROJET

II.3.1 Sous composante 3.1: Facilitation

A. Activités prévues

A.1. Activités du partenariat avec l’ONG ACORD

Il s’agit des activités de développement communautaire et celles de suivi et d’encadrement des

exploitations agricoles tant en marais que sur colline. Ces activités sont:

- l’animation des CDC et OP,

- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures

communautaires,

- l’organisation des visites d’échange d’expériences,

- la facilitation de la planification,

- le suivi et encadrement des activités d’aménagement des exploitations dans les marais et sur

collines.

A.2. Activité du partenariat avec CAPAD

Il s’agit de l’organisation des fora provinciaux et national.

A.3. Activités du partenariat avec les CDF

Les activités prévues étaient les suivantes:

- l’alphabétisation avec l’ouverture de la deuxième session d’alphabétisation pour 439 personnes à

Gitega et 782 à Karusi,

- l’organisation de la post alphabétisation pour les lauréats de la première session, à Gitega et à

Karusi,

- la sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus en vue

de constituer 25 groupements à Gitega et 14 groupements à Karusi,

- l’animation des séances de sensibilisation IEC,

- l’introduction des actions de réduction de la pénibilité du travail de la femme.

B. Activités réalisées

B.1. Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD

B.1.1 Activités de développement communautaire

Ces activités sont:

- Les activités d’animation et de sensibilisation,

- Les activités de formations diverses pour le renforcement des capacités des structures

communautaires,

- Les activités de partage d’expériences,

- Les activités d’auto évaluation et de planification participative,

- Les activités de suivi et encadrement des exploitants dans la gestion de leurs exploitations agricoles

dans les marais et sur les BV

B.1.1.1. Activités d’Animation/sensibilisation et de mobilisation communautaire

Ces activités ont consisté en différentes visites de suivi des activités. En effet, des visites de suivi des

activités sur terrain ont été réalisées dans les 4 provinces d’intervention du projet. Les thèmes des visites

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effectuées concernaient essentiellement la recherche de bureau pour l’équipe provinciale, l’harmonisation

des approches entre le PAIVA-B et le PRODEFI, la campagne de sensibilisation et de formation sur la

mise en place des diguettes et le planage, la supervision des activités en compagnie du Directeur Pays de

ACORD et le suivi de la campagne rizicole 2013 B.

Au cours de ces visites diverses personnes étaient rencontrées, notamment les autorités provinciales et

communales, les partenaires techniques, les équipes ACORD de terrain, les bénéficiaires, celles des

structures communautaires, etc.

Les visites suivaient généralement la ligne méthodologique suivante: Visite des réalisations sur terrain en

essayant de toucher tous les volets d’activités, échanges avec les bénéficiaires et les équipes ACORD,

réunion de restitution des observations de la visite aux équipes de ACORD et aux partenaires, rapport de la

visite de suivi et supervision à partager avec tous les partenaires, partage des points saillants avec les

coordonnateurs des projets PAIVA-B et PRODEFI.

Les résultats de ces descentes ont été notamment: certaines collines du PRODEFI à Rango ont été laissées

au PAIVA-B et certaines collines du PAIVA-B ont été laissées à l’équipe du PRODEFI à Muramvya, les

équipes de ACORD s’entraident pour certaines activités plus urgentes, l’approche de planage et de mise en

place des diguettes a été harmonisée, les usagers ont remis les diguettes après les inondations, etc. On a

également profité de ces visites des bénéficiaires pour les sensibiliser sur les axes transversaux tels la

transformation des conflits, la gouvernance locale, le genre, la lutte contre le VIH SIDA, le droit à la santé,

etc.

B.1.1.2 Activités de renforcement des capacités

a) Participation à la formation sur le «Champs Ecole paysan » (CEP).

La formation a été organisée à Muramvya dans le cadre des projets PAIVA-B et PRODEFI en dates du 18

au 22 mars 2013. Elle regroupait les cadres et techniciens des deux projets impliqués dans le suivi des

CEP.

b) Participation à la formation sur le système d’apprentissage en faveur des femmes (GALS) en

Sierra Leone (19-30 janvier 2013)

Le responsable de la composante Développement Communautaire et celle en charge du genre ont participé

à un atelier sur le système d’apprentissage en faveur des femmes organisé en Sierra Leone par le FIDA.

L’atelier a eu lieu à Kenema District en Sierra Leone du 21 au 26 janvier 2013.

L’atelier était organisé en faveur du personnel des organismes partenaires du FIDA de l’Afrique de l’Ouest

qui ont déjà commencé la mise en application du GALS ou qui vont bientôt le démarrer.

Les pays qui étaient représentés sont le Cameroun, le Nigeria, le Libéria, la Sierra Leone, le Sénégal, le

Ghana, le Burundi et le Rwanda. Les représentants de ce dernier participaient comme des personnes

ressource car le Rwanda est suffisamment avancé dans la mise en œuvre de l’outil. Une représentante du

FIDA venue de Rome a également participé à l’atelier.

Le Burundi a été invité pour apprendre le GALS afin de le développer comme d’autres pays voisins sont

entrain de le faire tel que le Rwanda, l’Ouganda.

c) Ateliers de recyclage des CDC sur la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité

Communautaire dans les provinces Gitega et Karusi

L’atelier a été organisé par le PARSE en collaboration avec ACORD dans chacune des communes des

provinces de Gitega et Karusi dans le cadre de la préparation du désengagement du PAIVA-B dans les

provinces de Gitega et Karusi, en veillant à la consolidation des acquis pour en assurer la continuité et la

pérennisation. Il s’agissait de clarifier le rôle que doit jouer chaque intervenant pour la réussite de la CSC

dans tous ses aspects. Les invités à chaque atelier étaient: l’Administrateur communal, le Conseiller

Technique chargé du Développement, tous les membres du comité du groupement pré-coopératif (5), le

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président du CCDC, les présidents du CDC des collines bénéficiaires d’animaux, le président du comité

collinaire des éleveurs, les Chefs de colline (collines bénéficiaires), les ACSA, le Directeur de la DPAE, le

Responsable Elevage de la DPAE, le TVC, les techniciens colline de ACORD, 1 Expert du PARSE (1

point focal qui est l’Adjoint de Responsable Suivi-Evaluation), 2 Experts du PAIVA-B (le Responsable de

la Production Agricole et l’Adjoint de Responsable Suivi-Evaluation), 1 Expert de ACORD (le

Responsable du Développement Communautaire), les Agents de terrain du PARSE (qui encadrent les

groupements pré-coopératifs) et le Responsable Vétérinaire des 2 provinces. Sur les 41 participants invités,

38 ont répondu à l’invitation.

La facilitation a été assurée par le Responsable du Développement Communautaire de ACORD appuyé par

les Experts du PARSE et PAIVA-B présents.

La méthodologie utilisée dans l’animation est le brainstorming et les grandes orientations sorties de ces

ateliers résultent essentiellement du consensus obtenu à partir des idées des participants locaux.

L’atelier s’est focalisé sur les contraintes cruciales en rapport avec la gestion et le suivi de la Chaîne de

Solidarité Communautaire, le principe de concentration et la gestion des fonds issus de la vente des

carcasses ou autres animaux de réforme.

En conclusion, iI a été décidé lors de ces ateliers que la gestion de la CSC sera assurée par le CCDC. Il

revient à ce dernier de se focaliser sur les questions non abordées (qui sont nombreuses) pour trouver des

solutions durables. Des séances d’évaluation ont été organisées pour apprécier le niveau d’appropriation

des questions en rapport avec la CSC par le CCDC afin d’apporter l’appui nécessaire en cas de besoin.

d) Formation des éleveurs et pépiniéristes

Après l’identification des collines d’intervention, l’analyse de la pauvreté, le ciblage et la validation des

bénéficiaires, les bénéficiaires sont organisés en associations de pépiniéristes pour la production des plants

agro fourragers pour l’embocagement de leurs exploitations et pour la gestion de la chaîne de solidarité

communautaire (CSC).

Des formations sur la gestion de la CSC ont été organisées dans le cadre de la convention avec le PARSE.

Ce dernier assurait aussi leur formation sur d’autres thèmes techniques leur permettant d’élever la vache

dans de meilleures conditions. ACORD assure leur encadrement en matière d’intensification agricole sur

les collines (amélioration de l’exploitation et augmentation de la production à la suite de la possession de

la vache, du fumier). Au total 218 éleveurs pépiniéristes (dont 51 femmes) ont été formés sur la conduite

d’une pépinière.

e) Formation des comités de suivi des travaux d’aménagement

Les populations du bassin versant (BV) sont sensibilisées sur l’importance et les avantages de

l’aménagement des marais et BV et donnent leur accord pour l’aménagement (CDC, l’administration et les

services techniques impliqués dans ce secteur). Le projet organise alors des ateliers MARP BV pour

identifier de façon participative la situation de départ et élaborer un plan d’action et la contribution

communautaire. C’est ce plan d’action qui détermine le rôle du comité de suivi des travaux qui est mis en

place à cette occasion. C’est ce même comité qui suit et éclaire les analyses sommaires de faisabilité

effectuées par le PAM et le projet, le ciblage de la main d’œuvre et le démarrage des travaux et qui suit au

quotidien l’exécution des travaux. Ces comités de suivi des travaux d’aménagement sont formés sur leur

rôle, mis en contact avec le PAM et accompagnés par les techniciens d’ACORD dans leurs activités

d’identification de la main d’œuvre, de suivi des travaux de piquetage et de traçage des courbes de niveau

(CN), de végétalisation, de préparation de la réception provisoire et définitive des travaux. Pour cette

année, les membres des comités de suivi des travaux d’aménagement de nouveaux BV des provinces de

Kayanza ont été formés au mois de novembre et décembre 2013.

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f) Formation des AUM

En plus des sessions de formation et de démonstration sur le SRI, de l’accompagnement pour la

maintenance et l’entretien des ouvrages dans les marais, des formations des membres des AUM ont

également été organisées par le projet : Le tableau n°57 ci-dessous montre le niveau de participation à ces

séances de formation.

Tableau n°57: Participation des membres d’AUM aux formations par genre

Période Thèmes Profil des participants Répartition des

participants par

genre

H F T

2013 Système de gestion d’un marais aménagé :

restitution des études, exécution des travaux,

suivi des travaux, gestion des ouvrages,

structuration des usagers, techniques

d’amélioration de la production, etc. en province

de Kayanza

Comités des AUM de Nyarubanda

amont, Mabumba, Nyamwondo et

Nzarazangwe en commune Rango

ainsi que Nyarubanda aval, et

Kinyamaganga et Nyakagezi à

Muhanga

220 132 352

Formation des AUM en province de Karusi et

Gitega sur l’entretien des ouvrages, la gestion de

l’eau et des redevances

Les membres des comités des AUM 132 98 230

Total 352 230 582

Il est à noter que des ateliers d’auto évaluation et de planification stratégique sont organisés par chaque

AUM au début et à la fin de chaque saison rizicole.

g) Formation des usagers de pistes

Avant que les travaux de réhabilitation ne commencent, des visites et des réunions d’identification de la

piste à réhabiliter ou à aménager sont réalisées. Aussi, des réunions de sensibilisation des bénéficiaires et

de l’administration sont organisées et sont suivies de la mise en place d’un comité de suivi des travaux

composé de 3 à 5 membres de CDC par colline traversée par la piste. Souvent on choisit les membres des

CDC plus proches de la piste pour un bon suivi des travaux.

Après la réalisation des travaux et la réception définitive des travaux, un comité de surveillance et de

maintenance de la piste (CSMP) est mis en place sur chaque colline traversée par la piste. Le CSMP est

composé des membres des CDC de la commission infrastructure et des représentants de l’administration à

la base. Le cahier des charges se limite à la mobilisation des usagers pour de petits travaux d’entretien de

la piste et le rapport est donné à l’administration communale.

Les comités de gestion et de maintenance de ces pistes sont mis en place et les rôles et les relations entre

les différents acteurs sont clarifiés. Les administrations et leaders communautaires sont sensibilisés sur leur

responsabilité dans le suivi des travaux de traçage de ces pistes et dans leur maintenance et entretien en

vue de la durabilité. Les bénéficiaires sont sensibilisés aussi sur: l’importance des pistes, les causes de

dégradation des pistes, les conséquences pour une piste en mauvais état, les qualités d’une piste bien

entretenue, les activités à mener pour la maintenance d’une piste, les moyens nécessaires pour la

maintenance d’une piste, l’organisation à mettre en place pour l’entretien, etc.

Tableau n°58: Participation aux formations par genre

Période Thèmes Profil des participants Répartition des

participants par genre

H F T

2013 Formation sur l’entretien et la

maintenance des pistes rurales à

Karusi

Les usagers de pistes, les membres

de CDC, les autorités locales

144 87 231

Un atelier d’harmonisation et d’échanges d’expériences a également été organisé à Bujumbura en

collaboration avec le PTRPC, le Ministère du Développement communal et le Ministère du Plan.

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B.1.1.3. Activités d’échanges d’expériences

a. Atelier d’échanges et harmonisation des approches de structuration des producteurs (riz et lait):

16-17 mai 2013

L’atelier a été organisé à Kayanza, dans les enceintes de l’Hôtel «Le Paradis», en dates du 16 au 17 mai

2013. Il a été organisé à l’intention du personnel et partenaires des 4 projets FIDA travaillant sur la

structuration des bénéficiaires (marais ou éleveurs) et avait pour objectif principal l’échange d’expériences

en vue d’une amélioration des approches d’intervention, une capitalisation des expériences déjà acquises

(nouveaux projets) et d’harmonisation des approches et des messages de sensibilisation (résolution de

conflits). Il visait aussi la mise en place des synergies et une complémentarité entre les OP (clarification du

cahier de charges de chaque OP). Il a vu la participation de cadres des projets FIDA impliqués dans la

structuration des producteurs à tous les niveaux (central et praticiens sur terrain). Le tableau n° 59 indique

la répartition des participants par projets et par genre:

Tableau n°59: Participants à l’atelier d’harmonisation

Organisation Participants

H F T

PTRPC 1 2 3

PARSE 0 1 1

PAIVA-B 6 1 7

PRODEFI 13 1 14

Total 20 5 25

% 80 20 100

Les thèmes qui ont occupés les participants pendant les 2 journées de travail étaient les suivants:

« Processus de structuration des producteurs agricoles (en amont et en aval de la production) »,

« Processus de structuration des éleveurs »

b. Atelier de d’échange d’expériences entre les équipes ACORD/PAIVA-B/PRODEFI

L’atelier a regroupé les équipes ACORD dans le cadre du partenariat avec les projets et programmes

financés par le FIDA au Burundi. Il a été tenu par le Directeur de ACORD pays à Muramvya en date du 12

avril 2013 et le Coordonnateur du PAIVA-B et le Chef d’antenne du PRODEFI à Muramvya y ont

participé.

Deux points ont fait l’objet de l’atelier:

- Restitution et échanges sur les observations issues d’une visite effectuée par le Directeurs de

ACORD pays accompagné par le Responsable de la composante « Développement communautaire »

dans les provinces de Gitega, Karusi, Kayanza, Ngozi et Muramvya.

- Stratégies d’intervention d’ACORD dans le cadre des projets financés par le FIDA au Burundi.

A l’issue de l’atelier, les participants ont formulé une série de recommandations allant dans le sens de

l’amélioration des activités. Le tableau n° 60 suivant indique la répartition des participants par province et

par sexe:

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Tableau n° 60: Participation à l’atelier par genre

Organisation Province Participants

H F T

PAIVA-B Karusi 4 1 5

Gitega 5 0 5

Kayanza 3 1 4

Cibitoke 2 0 2

Bujumbura 2 0 2

Total PAIVA-B 16 2 18

PRODEFI Ngozi 4 0 4

Kayanza 3 0 3

Muramvya 4 1 5

Bubanza 4 0 4

Cibitoke 3 1 4

Bujumbura 1 0 1

Total PRODEFI 19 2 21

Total général 35 4 39

c. Visites d’échanges paysans-paysans

Plusieurs visites ont été organisées par les techniciens ACORD dans les provinces et communes de Karusi,

Kayanza et Gitega. L’objet de ces visites étaient d’échanger leurs expériences en vue de l’amélioration de

leurs exploitations agricoles, de chercher les variétés adaptées à leur milieu à acheter dans les coopératives,

etc. Participaient à ces visites les CDC, les éleveurs, les AUM, les AUP, les pépiniéristes, les producteurs

de semences, etc. Au total 403 personnes (dont 126 femmes) ont participé à ces visites.

d. Réunions avec le personnel de terrain

Le tableau n°61 suivant indique les réunions de suivi organisées à l’intention du personnel de terrain au

cours du semestre.

Tableau n°61: Réunions de suivi organisées à l’intension du personnel de terrain

Date Province Objet Personnes

rencontrées

Résultats

7 mars 2013 Kayanza induction du nouveau

personnel

Equipe ACORD /

PAIVA-B

Kayanza

induction du nouveau personnel et partage des

responsabilités entre les anciens et les nouveaux

8 mars 2013 Ngozi Harmonisation des

approches entre

PAIVA-B et PRODEFI

Equipes de

terrain et

bénéficiaires

-Zone d’intervention: certaines collines du

PRODEFI à Rango sont laissées au PAIVA-B et

d’autres à l’équipe du PRODEFI à Muramvya

- Approches de planages harmonisés: garde celle

du PAIVA-B

9-11 avril

2013

Gitega,

Karusi,

Kayanza,

Ngozi et

Muramvya

Supervision des

activités en compagnie

du Directeur Pays de

ACORD : réunion de

restitution après chaque

Les équipes

ACORD/PAIVA-

B sur terrain, les

partenaires, les

services publics

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Date Province Objet Personnes

rencontrées

Résultats

province

12 avril

2013

Muramvya Restitution des

observations issues de

la visite dans ces

provinces

Les équipes

ACORD/PAIVA-

B et PRODEFI

dans ces

provinces

Les approches sont partagées et harmonisées

Les axes transversaux sont intégrés dans les

projets (genre, VIH SIDA, conflits)

Les personnels sont informés sur ACORD :

vison, valeurs, plan stratégique, thématiques,

approches, historique, etc.

27 juin 2013 Karusi Suivi de la campagne

rizicole 2013 B

Les équipes

d’ACORD

Gitega et Karusi

Echanges sur l’état d’avancement des activités.

Octobre

2013

Gitega :

Mutaho

Suivi des activités dans

les pépinières, les

exploitations agricoles

Les exploitants,

les techniciens

ACORD,

l’administration

Evaluation de l’état d’avancement des activités

Evaluation des performances des techniciens de

terrain

B.1.1.4 Activités d’auto évaluation et de planification participative

a. Ateliers provinciaux de restitution du PTBA et de réflexion sur les stratégies de pérennisation

des actions du PAIVA-B

Le PAIVA-B a organisé des ateliers d’auto évaluation et de restitution du PTBA 2013 et de réflexion sur

les stratégies de pérennisation des acquis dans les 4 provinces de son intervention à savoir Gitega, Karusi,

Cibitoke et Kayanza. Ces ateliers qui faisaient suite aux ateliers de planification organisés à la fin de

l’année 2012, se sont déroulés au chef-lieu des provinces au mois de mars 2013 Le retard à été dû aux

activités intenses du début de l’année et aux congés du personnel organisés au mois de février 2013.

Participaient à ces ateliers, les représentants de l’administration provinciale, les administrateurs

communaux, les représentants des services techniques partenaires (DPAE, GR, CDF, Forestiers

provinciaux, etc.), les représentants des bénéficiaires (CCDC, AUM, AUP, éleveurs, Boutique d’intrant,

coopératives, CEP, etc.) ainsi que les représentants des prestataires de services du PAIVA-B (PARSE,

ACORD, CAPAD, consultants sur le foncier, etc. Les bénéficiaires et partenaires ont été sensibilisés sur

leur rôle dans la mise en œuvre des activités du PTBA 2013. Les communes ont reçu les PTBA 2013 à

intégrer dans leur plan d’investissement annuel car les PTBA communaux constituent, pour les communes,

un outil de suivi des activités menées en partenariat avec le PAIVA-B. Le tableau n°62 ci-dessous indique

le nombre de participants par genre et par commune et province.

Tableau n°62: Participants aux ateliers provinciaux de restitution du PTBA 2013

Province Commune Participants

H F T

Gitega Bugendana 21 7 28

Mutaho 14 6 20

Centre 9 0 9

Total 44 13 57

Karusi Bugenyuzi 18 6 24

Gitaramuka 17 3 20

Buhiga 9 6 15

Gihogazi 2 0 2

Centre 7 1 8

Total Karusi 52 16 68

Cibitoke Mabayi 19 4 23

Bukinanyana 20 4 24

Centre 2 1 3

Total Cibitoke 41 9 50

Kayanza Muhanga 19 5 24

Rango 18 7 25

Centre 3 0 3

Total Kayanza 40 12 52

Total des 4 provinces 178 50 228

% 78 22 100

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L’exercice de partage du PTBA est très intéressant aussi bien pour les bénéficiaires que pour les

communes et les prestataires de services. La province et les communes se sont rendu compte que le

PAIVA-B intervient dans la province pour un montant de plus d’un milliard de FBU. Les participants se

sont rendu compte que les marais aménagés produisent davantage et demandent l’aménagement de

nouveaux marais, mais cela demande que le projet reste dans la province et que les bénéficiaires

participent davantage aux travaux d’entretien.

b. Retraite des cadres et partenaires du projet

Le responsable de la composante Développement Communautaire a facilité une retraite organisée par le

projet à l’intention de ses cadres et partenaires en date du 23 au 25 juillet 2013 à l’Hôtel de Banga en

province de Kayanza. L’objectif de la retraite était de s’auto évaluer et d’analyser les stratégies pour

réussir les préparatifs de la Revue à mi parcours (RMP). Un effectif de 18 personnes (dont 4 femmes) a

participé à la retraite.

c. Atelier provincial sur les mécanismes de transfert des actions du PAIVA-B aux structures

pérennes

L’atelier a été organisé en date du 7 août 2013 à Karusi. Il s’agissait de faire une analyse participative des

mécanismes de transfert des actions du PAIVA-B aux bénéficiaires, aux structures communautaires et

d’encadrement. L’atelier réunissait les gouverneurs de province ou leurs représentants, les administrateurs

communaux, les cadres et techniciens de la DPAE, les forestiers provinciaux et communaux, les

coordonnateurs des CDFC, les prestataires de services du PAIVA-B (ACORD et CAPAD, techniciens

travaillant sur le foncier, etc.).

B.1.1.5 Activités de suivi et encadrement des activités d’aménagement et de gestion des

exploitations

Le suivi et l’encadrement de la gestion des exploitations sont réalisés à travers l’accompagnement des

bénéficiaires dans toutes les composantes et tous les volets d’activités.

a) Aménagement du capital productif

Réhabilitation et aménagement des marais

Pour ce volet, les activités de suivi et d’encadrement concernent:

- le choix participatif des marais à aménager ou à réhabiliter,

- la mobilisation des bénéficiaires pour la contribution aux travaux d’aménagement et de

réhabilitation,

- la structuration et le renforcement des capacités des usagers de marais,

- le Suivi des entretiens et maintenance des ouvrages et canaux,

- le suivi et encadrement de la récolte des redevances,

- le recensement des exploitants et inventaire des superficies dans les marais,

- la mise en place des fossés de ceinture pour la protection des marais aménagés.

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Aménagement des BV

Le suivi et l’encadrement des activités d’aménagement des bassins versants concernent:

- l’animation des ateliers MARP pour l’élaboration des schémas d’aménagement des bassins versants,

- l’accompagnement et le renforcement des comités de suivi des travaux d’aménagement,

- le ciblage des bénéficiaires de la main d’œuvre pour les travaux d’aménagement,

- la mobilisation et la sensibilisation à la protection des bassins versants,

- la production et la distribution des plants ainsi que le suivi de la plantation et de leur entretien

- la formation des bénéficiaires,

- l’assistance technique ponctuelle et la confection de modules de formation en Kirundi (65 h/j),

- l’acquisition d’équipements et petit outillage pour les travaux de protection de bassins versants,

- l’accompagnement des travaux d’aménagement des bassins versants,

- la mise en place d’herbes fixatrices, plants d'embocagement et de reforestation,

- le paiement de la main d'œuvre pour la plantation des plants de reforestation,

- la mise en place des boisements communautaires.

Intensification et de valorisation de la production

Le suivi et l’encadrement des activités d’intensification agricoles concernent:

- les activités dans les centres semenciers,

- les activités de promotion du SRI dans les marais,

- les activités d’intensification agricole dans les exploitations,

- les activités de sensibilisation et mise en place des CEP,

- les activités de renforcement de la chaîne de solidarité bovine,

- les activités de valorisation et développement des infrastructures,

- les activités de renforcement des capacités des structures communautaires.

Pour les activités dans les centres semenciers, Il s’agit de:

- l’encadrement et la supervision des groupements de multiplicateurs de semences dans les centres

semenciers de Rutegama en province de Gitega et Kigarika en province de Ruyigi,

- le renforcement du niveau organisationnel des groupements, surtout en ce qui concerne

l’organisation du remboursement des frais de production avancés par le projet,

- le rachat des semences commerciales (pomme de terre, haricot, maïs, soja et arachide) produites au

centre semencier de Kigarika pour approvisionner les boutiques d’intrants,

- la multiplication des boutures de manioc: livraison de 20 000 boutures de manioc pour

multiplication au centre semencier de Buhiga en province de Karusi.

En rapport avec les activités de promotion du SRI dans les marais, il s’agit de:

- l’encadrement de la multiplication des semences de riz dans le marais de Nyabiho en commune

Gitaramuka (activité commencée en saison 2012A),

- la vulgarisation du SRI dans les marais: organisation des campagnes de sensibilisation pour les

travaux de marais: planage et aménagement des diguettes, entretien des ouvrages, respect du

calendrier rizicole pour une double riziculture par an,

- la fourniture des équipements de petite mécanisation agricole dans les marais: 150 sarcleuses et 130

rayonneurs,

- l’organisation des coopératives rizicoles dans les 4 communes pilotes.

- Accompagnement des AUM dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action

Au niveau des activités d’intensification agricole dans les exploitations, elles portent essentiellement

sur les actions pilotes qui ont été menées dans les exploitations des agri-éleveurs ayant déjà bénéficié des

bovins du projet. Ces actions concernent:

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- la sensibilisation à l’amélioration des exploitations par l’adoption des techniques d’intégration agro-

sylvo-zootechnique en vue d’augmenter leurs productions agricoles,

- l’introduction et l’adoption de ces techniques.

En ce qui concerne les activités de sensibilisation et de mise en place des CEP, il s’agit de:

- la sensibilisation des populations sur les CEP ;

- la mise en place et encadrement des CEP dans les marais et sur les collines.

Pour les activités de renforcement de la chaîne de solidarité bovine, on note:

- l’analyse de la pauvreté et le ciblage des bénéficiaires,

- la sensibilisation au remboursement du ciment;

- la distribution de boutures de graminées et de semences de légumineuse aux premiers futurs

bénéficiaires,

- l’organisation des remboursements et le suivi de la chaîne de solidarité communautaire bovine.

Les activités de valorisation et développement des infrastructures sont en rapport avec:

- l’identification des sites des hangars et aires de stockage,

- l’identification des pistes d’accès aux marais à tracer mobilisation pour l’entretien des pistes,

- la structuration autour des pistes (CSMP, AUP),

- la sensibilisation/ formation des UM sur le stockage des produits.

Quant aux activités de renforcement des capacités des structures communautaires, il s’agit de:

- l’animation des CDC et OP,

- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures

communautaires,

- L’organisation des visites d’échange d’expériences,

- La facilitation de la planification.

B.2 Activités du partenariat avec CAPAD:

Il a été organisé au cours de l’exercice 3013, des fora provinciaux à Gitega et à Karusi pour 104

producteurs dont 62 femmes, et un forum national paysan à Bujumbura pour 202 producteurs dont 97

femmes. Les thèmes qui ont été développées étaient en rapport avec l’accès aux intrants de producteurs,

l’accès aux crédits agricoles et l’exploitation du réseau des coopératives comme outil de plaidoyer.

B.3 Activités du partenariat avec les CDF

Les activités réalisées sont notamment:

- l’alphabétisation, deuxième session,

- la post-alphabétisation,

- l’organisation des séances d’Information, Education et Communication (IEC),

- l’initiation des activités génératrices de revenues (AGR) à travers les groupes de caution solidaire,

- la mise en place de Fonds d'Appui aux technologies post récolte,

- la conduite de formation des formateurs pour la mise en place du système de collecte des eaux de

pluie

Toutes ces activités ont été menées durant toute l’année dans les deux (2) anciennes provinces du PAIVA-

B à savoir Gitega et Karusi.

A Cibitoke et Kayanza, les activités des CDFC ont également démarré mais avec retard. En effet, suite à la

signature tardive de la convention de partenariat par le Ministère en charge du genre, le CDFC Cibitoke a

démarré avec le second semestre, tandis que celui de Kayanza n’a démarré qu’au 4 è trimestre suite à un

concours de circonstances liées à l’indisponibilité de la Coordinatrice et son adjointe.

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B.3.1 Alphabétisation

A Cibitoke et Kayanza, la formation des alphabétiseurs a précédé l’alphabétisation proprement dite et a été

faite au profit de 34 personnes dont 16 femmes à Cibitoke et 20 personnes à Kayanza.

L’alphabétisation a été organisée à Gitega et Karusi respectivement dans 10 et 20 centres tandis qu’à

Cibitoke et Kayanza, elle a démarré dans 17 centres à Cibitoke et 10 centres à Kayanza avec les effectifs

repris au tableau n° 63 suivant:

Tableau n°63: Effectifs de personnes ayant participé à l’alphabétisation

Province Session

1ière 2ième

Total F Total F

Karusi 437 246 1012 661

Gitega 394 263 394 263

Cibitoke 510 408

Kayanza 400 244

Pour la 2ème session, il s’agit des inscrits car la session n’était pas encore clôturée:

B.3.2 La post alphabétisation

La post alphabétisation se poursuit en faveur des personnes alphabétisées pour consolider les

connaissances acquises. Elle est menée pour éviter que les néo alphabètes ne retombent dans

l’analphabétisme de retour. Pendant les séances de post-alphabétisation, les néo alphabètes sont

accompagnés dans les activités de lecture, écriture et calcul adaptées à leurs occupations quotidiennes de

l’agriculture, l’élevage, le commerce, etc. Ils sont aussi sensibilisés pour la formation des groupes de

caution solidaire pour réaliser des activités génératrices de revenus.

B.3.3 Formation des groupements pour des activités génératrices de revenus

Suite à la conduite des séances de sensibilisation des néo-alphabètes pour l’initiation des activités

génératrices de revenus, des groupes de caution solidaire (GCS) ont été constitués comme suit:

A Karusi, bien que beaucoup de groupes aient demandé des crédits, seulement

2 GCS dans la Commune Gitaramuka et

1 GCS de la Commune Bugenyuzi en ont bénéficié l’année passée.

Les projets des autres GCS ont été jugés mal définis et une demande de redéfinition a été faite. Ces

groupes sont composés de 12 personnes dont 11 hommes et 1 femme et ont reçu un montant 1 774 000 frs.

A Gitega, des groupes ont été constitués comme suit :

Commune Bugengana: 8 groupes de 87 personnes dont 63 femmes et 24 hommes avaient élaboré

des projets pour demander le financement mais aucun projet n’a été accepté. Des remarques ont

été données pour améliorer leurs dossiers.

Commune Mutaho: 18 groupes de 163 personnes dont 135 femmes et 28 hommes.

Parmi ces groupes, 10 composés de 52 personnes dont 34 femmes et18 hommes ont bénéficié des

microcrédits pour un montant de 4 237 000 frs. Parmi toutes ces personnes, seules 3 personnes qui forment

un groupe de 5 personnes n’ont pas encore achevé le remboursement soit un taux de remboursement de 99

%. Pour les groupes dont les projets n’ont pas été acceptés, des observations ont été données pour les

améliorer ou les reformuler.

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74

La réalisation de ces activités génératrices de revenus est régulièrement suivie par les assistants

psychosociaux communaux des CDF. Toutes les personnes qui ont bénéficié de ces crédits témoignent de

leur valeur ajoutée dans leurs familles.

A Bugendana, aucun groupe n’a pu être servi l’année passée mais tous attendent impatiemment le 2 è tour.

L’octroi de ces crédits a été interrompu pour une redéfinition de l’approche tel que cela a été recommandé

par le FIDA et beaucoup de demandes sont en suspend et attendent la reprise de l’activité.

Aucun GCS n’est encore constitué à Cibitoke et Kayanza car la formation à l’approche n’a pas été donnée

avant la suspension de l’activité.

B.3.4 Séances de sensibilisation IEC

A Gitega, 36 séances ont été animées en faveur de 1 612 personnes dont 1 062 femmes et 550 hommes et

es thématiques abordées ont porté sur:

la protection de l’environnement,

la promotion de la culture de l’épargne et crédit,

le planning familial,

l’alphabétisation,

les violences basées sur le genre,

la gestion organisationnelle des groupements,

le Code des Personnes et de la Famille, la santé de la reproduction,

l’élaboration de petits projets,

la réduction de la pénibilité du travail de la femme par l’adoption des systèmes de collecte des eaux

de pluie et les foyers améliorés etc.

A Karusi, 69 séances ont été tenues dans les deux communes en faveur de 3 825 personnes dont 1 896

femmes et les thématiques abordées sont entre autres:

la promotion du sens associatif, la bonne gestion de la récolte,

le Code des personnes et de la famille,

la promotion et l’autonomisation économique de la femme,

la promotion des AGR, l’épargne et crédit, le remboursement des dettes contractés auprès de

l’IMF,

l’organisation et gestion des groupements,

la pénibilité du travail de la femme,

l’initiation des technologies post récolte,

la scolarisation de la fille,

la lutte contre les violences basées sur le genre.

A Cibitoke, l’activité n’a pas pu démarrer à cause du retard invoqué ci haut et à Kayanza, 18 séances IEC

sur 16 prévues ont été données.

Une autre activité qui a été réalisée par le CDFC Gitega est l’organisation d’une réunion des femmes

leaders qui appuient la population. En tout, 17 femmes leaders de Mutaho et 22 de Bugendana ont été

réunies pour les encourager à toujours travailler au profit des nécessiteux bien qu’elles ne reçoivent pas

d’encouragement.

B.3.5 Mise en place d’un Fonds d'Appui aux technologies post récolte

La réalisation de cette activité a connu des problèmes car elle a été prévue sans budget. C’est pour cette

raison pour laquelle elle a été subordonnée à une autre activité en rapport avec la valorisation des produits

du PAIVA-B. Une formation pour la transformation des produits est prévue et sera organisée

conjointement avec la composante valorisation agricole au 4 è trimestre.

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75

B.3.6 Activités de réduction de la pénibilité du travail de la femme

Dans ce cadre, deux actions ont été identifiées à savoir la construction du système de collecte des eaux de

pluie et la construction des foyers améliorés. Ainsi, dans le cadre de sa mise en œuvre, 4 personnes ont été

formées à la construction du système de collecte des eaux de pluie à raison de 2 personnes par commune à

Karusi. Les personnes formées devaient répliquer la formation chez les personnes qui acceptent de

contribuer par l’achat des matériaux locaux de construction comme les planches

Elles ont beaucoup hésité car elles considéraient qu’elles ne peuvent pas trouver les fonds. Finalement, il y

en a qui ont accepté la participation et qui attendent la construction.

A Gitega, 4 personnes ont été également formées à la construction du système de collecte des eaux de

pluie à raison de 2 personnes par commune. Malheureusement, il n’y a pas eu de candidat prêt à payer la

participation.

A Cibitoke, 51 personnes dont 28 femmes ont été formées pour la construction des foyers améliorés à

raison de 3 personnes par colline (17 collines). Elles avaient l’obligation de construire à leur tour 4 foyers

améliorés en plus du leur. Ces personnes ont construit 408 foyers améliorés c'est-à-dire 24 foyers par

colline. L’activité est beaucoup appréciée, car en peu de temps, ces personnes ont construit plus de foyers

améliorés que la quantité qui leur était demandée.

II.3.2. Sous composante 3.2 : Coordination

A. Activités prévues

Au niveau de cette sous composante, les activités sont de divers types à savoir:

- les activités administratives et financières,

- les activités de suivi-évaluation,

- les activités de coordination et de gestion du projet.

A.1. Activités administratives et financières

Il s’agit des activités relatives aux finances, à l’administration et à la passation des marchés et concernent:

la tenue de la comptabilité, l’établissement des états financiers, la gestion des comptes bancaires, de la

caisse et des paiements des fournisseurs et autres prestataires de service ; l’établissement des demandes de

retrait de fonds, le suivi de l’exécution budgétaire du projet par composante et par catégorie de don du

FIDA et les autres bailleurs et la conduite de l’audit comptable et financier pour les finances.

Pour l’administration, il s’agit de la gestion des ressources humaines, l’administration générale et la

logistique. Quant à la passation des marchés, il s’agit de la gestion des marchés.

A.2 Activités de suivi-évaluation

Les principales activités prévues au sein de la cellule de suivi évaluation étaient notamment:

- la conduite des études thématiques et études d’impact,

- la réalisation des activités de communication, visibilité et gestion du savoir,

- le suivi-évaluation des activités et production des rapports.

A.3 Activités de facilitation, de coordination et de gestion du projet,

Il s’agit des activités quotidiennes de coordination et de gestion du projet: réunion de coordination, gestion

administrative et financière, formation du personnel et des partenaires du projet, participation à diverses

rencontres, etc. Durant cette période, en plus de ces activités ordinaires, la coordination a surtout travaillé

sur la préparation de la revue mi -parcours, la préparation et la participation aux visites des interventions

du FIDA par l’Ambassadeur de la Chine, la préparation de la visite des journalistes de l’UE pour les

réalisations du PAIVA-B financées à travers la facilité alimentaire de l’UE.

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76

B. Activités réalisées

B.1 Activités relatives aux finances et à l’administration

B.1.1 Activités financières

B1.1.1. Comptabilité

L’exercice 2013 a démarré avec les opérations de clôture de l’exercice précédent, telles que les inventaires

et les révisions des comptes préalables au suivi budgétaire et à la production du rapport annuel 2012, ainsi

qu’à l’audit comptable et financier. Parallèlement, les activités principales de la Cellule Comptable ont

consisté:

à mettre quotidiennement à jour les données comptables de l’exercice 2013,

en la mise en application continue des recommandations et directives des missions spécialisées,

spécialement celles de supervision du FIDA et de l’audit,

à suivre les différentes observations relevées par le contrôle interne au projet.

A l’échelle de tout le Service Administration et Finances, la question en rapport avec l’amélioration de la

qualité des imputations a retenu l’attention de tout le personnel du service en charge des aspects

Administration et Finances. Ainsi, un accent particulier a été mis sur l’implication des responsables des

différentes composantes en vue d’atténuer les effets liés à certaines appréciations erronées en rapport avec

l’affectation des dépenses au niveau analytique, budgétaire et géographique.

Il a été demandé et accordé, après analyses minutieuses par le siège du FIDA, un supplément de 70.000

DTS destiné à couvrir le déficit de la catégorie IXb, en attendant la proposition de réallocation devant être

formulée par la mission de la revue à mi-parcours. Bien entendu, l’activité de préparation et

d’accompagnement des travaux de la mission de revue à mi-parcours a particulièrement occupé le temps

imparti durant le deuxième semestre de l’exercice achevé.

a) Demandes de retrait de fonds

Au cours de la période 2013 écoulée, il a été veillé en permanence à ce que les activités du projet puissent

être financées sans rupture. Neuf Demandes de Remboursement de Fonds mentionnées dont trois DPD ont

été soumises au FIDA. Les deux dernières (DPD) étaient en cours de paiement au 31/12/2013.

Les tableaux n°64 et 65 montrent les Demandes de Remboursement de Fonds soumises au FIDA pour

paiement, la situation des comptes du PAIVA-B au 31 décembre 2013 et l’état de rapprochement du

compte spécial logé à la Banque de la République du Burundi (BRB).

Tableau n° 64: Situation des demandes de remboursement de fonds

N° DRF/DPD ET PERIODE

COUVERTE

BAILLEUR

DE FONDS

MONTANT

DEMANDE

MONTANT

REMBOURSE

DATE

D’ENCAISSEMENT

DRF n° 12 du 13/11/2012 au 31/12/2012 FIDA 464.294,18 USD 464.294,18 USD 07/02/2013

DRF n° 13 du 01/01/2013 au 05/03/2013 FIDA 422.683,20 USD 422.683,20 USD 16/04/2013

DRF n°14 du 06/03/2013 au 19/04/2013 FIDA 473.638,08 USD 473.638,08 USD 07/06/2013

DRF n°15 du 20/04/2013 au 31/05/2013 FIDA 394.641,56 USD 394.641,56 USD 16/07/2013

DRF n°16 (DPD) : Décompte SOCEA FIDA 215.378.502 BIF 215.378.502 BIF soit

141.284,04 USD

11/07/2013

DRF n° 17 du 01/06/2013 au 31/07/2013 FIDA 350.356,23 USD 350.356,23 USD 30/09/2013

DRF n° 18 du 01/08/2013 au 30/09/2013 FIDA 300.328,55 USD 300.328,55 USD 29/11/2013

DRF n° 19 (DPD) du

29/11/2013/Facture 002/2013 de D.

NDABARUSHIMANA du 18/11/2013

/marché de fourn 188 bovins

FIDA 211.866.592 BIF 211.866.592 BIF

équivalent à

138.736,53 USD

Non encore payé au

31/12/2013

DRF n° 20 (DPD) du

10/12/2013/Facture 003/2013 de CIZA

Louis du 18/11/2013 /marché de fourn

428 bovins

FIDA 245.066.542 BIF 245.066.542 BIF

équivalent à

160.319,59 USD

Non encore payé au

31/12/2013

Total en USD FIDA 2.846.281,96

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77

La moyenne a été de 400.990 USD par DRF et de 146.780 USD par DPD. Le minimum a en effet été fixé

par le FIDA, depuis mai 2013, à 300.000 USD par DRF et de 100.000 USD par DPD.

Tableau n° 65: Situation des comptes du paiva-b au 31/12/2013 (soldes physiques)

Banque N °de compte Objet Solde au

31/12/2012

Solde au

31/12/2013

BRB 3302/214/FIDA Compte spécial en devises (US$) pour le financement du

bailleur FIDA

249.494,18

$US

593.826,73

USD

BRB 3320/163/ Union

Européenne

Compte spécial en devises (US$) pour le financement de

la FA de l’Union Européenne

55.596,62

$US

0

BANCOBU 18289-02-

70/FIDA

Compte d’opérations (BIF) pour le financement) du

FIDA

98.494.379

BIF

83.803.441

BIF

BCB 82868-77/FIDA Compte du fonds de roulement engrais rétrocédé par le

PRDMR

157.168.111

BIF

391.211.29

0 BIF

BCB 54536-69/Union

Européenne

Compte d’opérations (BIF) pour le financement de la FA

de l’Union Européenne

3.161.643

BIF

460.526

BIF

BCB 92229-29/Don

Canadien

Compte d’opérations (BIF) pour le financement du Don

Canadien/Appui Légal rétrocédé par le PRDMR

9.599.943

BIF

9.593.943

BIF

FIN BANK 1803871103-61 /

Recettes Internes

Compte enregistrant les recettes de ventes diverses 45.182.122

BIF

2.211.621

BIF

Tableau n° 66: Etat de rapprochement du compte spécial au 31/12/2013

Rubriques Montant (USD)

Avance initiale 1.000.000

Solde du compte spécial au 31/12/2013 593.826,73

Solde du compte des opérations et solde caisse au 31/12/2013 21.215,42

Total de la trésorerie 615.042,15

DRF 22 en cours de finalisation 417.582,49

Total Trésorerie disponible+ DRF en cours 1.032.624,64

Ecart à justifier (-) 32.624,64

TVA non encore remboursée 6.519,42

Ventes de semences et remboursement d’intrants (-) 39.144,06

Le montant d’avance initiale de 1.000.000 € est en permanence justifié par la sommation des fonds

disponibles, des demandes de réapprovisionnement en cours de traitement et autres montants en attente de

recouvrement. Des efforts visibles fournis par l’OBR dans le remboursement des TVA payées ont entraîné

une réduction à la baisse des écarts constatés, par rapport au montant de l’avance initiale, au moment du

rapprochement préalable à l’envoi des DRF.

b) Etat d’exécution budgétaire de l’exercice 2013

Comme le montrent les tableaux n° 67, 68 et 69, le PTBA 2013 a été exécuté de manière très satisfaisante

puisque 95,5% des fonds prévus ont été engagés, dont 81,8% décaissé effectivement. La composante n° 1 a

dépassé les prévisions de 23% avec des moyennes d’engagements de 118% et 131% respectivement pour

la première et la deuxième sous-composante. Quelque disparités sont cependant observables puisque les

activités de la composante n°2 Ŕvalorisation agricole et de la composante n° 3 Facilitation et Coordination

ont été exécutées respectivement à hauteur de 43% et 73%. Les taux de décaissement ont évolué dans les

mêmes proportions puisqu’ils sont arrêtés à 101, 40 et 67% respectivement pour les composantes n°1, 2 et

3.

Les dépenses du projet ont été quasiment supportées en totalité par le bailleur principal (FIDA) puisqu’il a

contribué à hauteur de 97,7%, le Gouvernement ayant supporté un apport représentant 2,3% du total des

fonds engagés. Le financement effectif du Gouvernement, quoique minime, représente 50% des prévisions

annuelles. Les autres contributeurs n’enregistrent rien comme apport en 2013 en dépit des attentes

exprimées au début de l’exercice. Il avait été respectivement prévu 275.447 USD et 101 328USD comme

contributions attendues du PAM et des bénéficiaires.

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78

Tableau n° 67: Exécution du PTBA 2013 par composante au 31 décembre 2013, en USD (au taux

de 1USD= 1511,1800 BIF)

Code Composante Prévisions Dépenses Engagements Total Taux

d'exécution (%)

1 Renforcement et protection du

capital productif

1 768 899 1 800 983 367 386 2 168 370 123

1.1 Aménagement du capital

productif et sécurisation

foncière

1 146 153 1 214 590 140 723 1 355 313 118

1.2 Intensification de la

production agricole

622 746 586 394 226 663 813 057 131

2 Valorisation de la production 431 102 185 772 0 185 772 43

3 Facilitation de la mise en œuvre

et coordination du projet

1 105 998 699 362 105 262 804 624 73

4 Appui Légal 0 24 0 24

Total général 3 305 999 2 686 117 472 648 3 158 765 95,5

Tableau n°68: Exécution du PTBA 2013 par bailleur au 31/12/2013, en USD (au taux de 1 USD=

1511,1800 BIF)

Code Bailleur Prévisions Dépenses Engagements Total Taux d'exécution (%)

1 Don FIDA 2 786 219 2 615 039 472 648 3 087 688 111

2 Don Union Européenne 0 8 0 8

3 Don PAM 275 447 0 0 0 0

4 Gouvernement du Burundi 143 005 71 090 0 71 090 50

5 Contribution des bénéficiaires 101 328 0 0 0 0

6 Fonds Canadien 0 24 0 24

Total général 3 305 999 2 686 161 472 648 3 158 809 95,5

Tableau n° 69: Exécution du PTBA 2013 par rubrique du budget au 31/12/2013, en USD (au taux

de 1 USD= 1511,1800 BIF)

Code Bailleur Prévisions Dépenses Engagements Total Taux

d'exécution (%)

D1 Appui Légal 0 24 0 24

I1 Génie Civil 944 901 1 015 069 75 091 1 090 160 115

I2 Cheptel et semences 607 420 213 672 226 134 439 806 72

I3 Equipements, Materiels

et Logiciels

69 637 64 205 0 64 205 92

I4 Formation, IEC et

Voyages d'échanges

296 255 175 150 0 175 150 59

I5 Etudes, Supervisions et

Assistance Technique

785 478 475 546 170 894 646 440 82

I6 Véhicules 29 059 42 433 0 42 433 146

R1 Salaires et indemnités 290 765 438 710 0 438 710 151

R6 Fonctionnement Bureaux 282 484 261 343 529 261 873 93

Total général 3 305 999 2 686 153 472 648 3 158 801 95,55

c) Etat des décaissements au 31/12/2013

Les tableaux suivants montrent le niveau de décaissement par composante, par bailleur et par rubriques,

ainsi que les décaissements cumulés.

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Tableau n°70: Etat des décaissements par composante au 31 décembre 2013, en USD (au taux de

1 USD= 1511,1800 BIF)

Code Composante Prévisions Décaissements Engagements Total Taux

d'exécution (%)

1 Renforcement et

protection du capital

productif

1 768 899 1.787.639 0 1.787.639 101

1.1 Aménagement du

capital productif et

sécurisation foncière

1 146 153 1.172.305 0 1.172.305 102

1.2 Intensification de la

production agricole

622 746 615.334 0 615.334 99

2 Valorisation de la

production

431 102 171.029 0 171.029 40

3 Facilitation de la mise en

œuvre et coordination du

projet

1 105 998 746.081 0 746.081 67

4 Appui Légal 0 24 0 24 0

Total général 3 305 999 2.704.749 0 2.704.749 81,8

Tableau n°71: Etat des décaissements par bailleur au 31/12/2013, en USD (au taux de 1 USD=

1511,1800 bif)

Code Bailleur Prévisions Décaissements Engagements Total Taux

d'exécution (%)

1 Don FIDA 2 786 219 2.642.328 0 2.642.328 95

2 Don Union Européenne 0 8 0 8

3 Don PAM 275 447 0 0 0 0

4 Gouvernement du Burundi 143 005 62.433 0 62.433 44

5 Contribution des bénéficiaires 101 328 0 0 0 0

6 Fonds Canadien 0 24 0 24

Total général 3 305 999 2.704.793 0 2.704.793 81,8

Tableau n°72: Etat de décaissement par rubrique du budget au 31/12/2013, en USD (au taux de 1

USD= 1511,1800 bif)

CODE BAILLEUR Prévisions Dépenses Engagements Total Taux

d'exécution (%)

D1 Appui Légal 0 24 0 24

I1 Génie Civil 944 901 996.356 0 996.356 105

I2 Cheptel et semences 607 420 216.521 0 216.521 36

I3 Equipements, Materiels

et Logiciels

69 637 64.205 0 64.205 92

I4 Formation, IEC et

Voyages d'échanges

296 255 197.263 0 197.263 67

I5 Etudes, Supervisions et

Assistance Technique

785 478 497.442 0 497.442 63

I6 Véhicules 29 059 39.087 0 39.087 135

R1 Salaires et indemnités 290 765 435.544 0 435.544 150

R6 Fonctionnement Bureaux 282 484 258.344 0 258.344 91

51 Autres dépenses (UE) 0 8 0 8

Total général 3 305 999 2.686.153 0 2.686.153 81,8

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80

Tableau n°73: Décaissement sur le Don FIDA (DSF 8031-BI) au 31/12/2013

de

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3

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déc

ais

sem

ent

pa

r

caté

go

rie

en %

au

31

.12

.201

3

I. Travaux de génie Civil et

rural

1 990 000 2 904 951 21,40 1.517.666,81 52,24%

II. a) Matériel et équipements 160 000 233 564 1,72 235.921,76 101,01%

b) Cheptel 1 500 000 2 189 661 16,13 802.688,82 36,65%

III. Véhicules 270 000 394 139 2,90 336.445,17 85,36%

IV. Assistance technique et

études

520 000 759 083 5,59 403.467,5 53,15%

V. Formation et information 570 000 832 071 6,13 399.880,53 48,05%

VI. Fonds d'appui 980 000 1 430 579 10,54 306.200,97 18,67

VII. Fonds de réplication (1)

VIII. Prestation de services 1 480 000 2 160 466 15,91 876.368,16 40,56

IX

a) Salaires et indemnités 880 000 1 284 601 9,46 1.174.204,18 91,40

b) Entretien et

fonctionnement (*)

260.000 379.541 2,80 453.198,23 119,40

Non alloué (*) 690.000 1.007.244 7,42

TOTAL 9 300 000 13 575 900 100 6.506.042,13 47,92%

(1)Voir Financement de l’Union Européenne

(*) Situation après une décision prise en mai 2013, de réallouer un montant de 70.000 DTS (environ

102.200 USD) des fonds non alloués vers la catégorie « entretien et fonctionnement ». Parallèlement à

l’utilisation des fonds FIDA, la totalité du don alloué au titre de la Facilité Alimentaire de l’Union

Européenne a été totalement décaissé, à hauteur de 4.029.269,93 €, équivalent à 5.582.200 Euros.

Une fois de plus on observe que la capacité de tirage du PAIVA-B va très bientôt être saturée et que le

FIDA cesserait de rembourser les dépenses de la catégorie IX b dont la dernière réallocation avait permis de

fonctionner en attendant la nouvelle réaffectation des fonds par la Revue à mi-parcours. Le taux de

décaissement atteint déjà 119,40% au 31 décembre 2013. On remarque qu’il approche le taux limite de

130%.

Tableau n°74: Décaissement sur le Don COFIN-EC-8031-BI au 31/12/2013

N° de la

Catégorie

Désignation Catégorie Montant

décaissé en €

1 A Génie Civil : Réhabilitation des marais 1.029.510,79

1 B Nouveaux marais 939.454,57

1 C Protection des bassins versants 23.301,85

1 D Pistes et marais 496.151,25

2 Chaîne de solidarité bovine 1.191.473,40

3 Renforcement des capacités locales 301.048,61

4 Supervision technique/Assistance Technique 48.329,46

Total 4.029.269,93

Le financement total prévu, suivant les documents de conception du PAIVA-B, avait été arrêté à 4,5

millions € environ, soit environ 6.300.000 USD. Ce montant inclut les frais de gestion du FIDA de 250

000 €

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81

d) Situation des réalisations financières cumulées

Toutes sources de financement toutes confondues, les réalisations cumulées sont évaluées à 15.279.698

USD comme le montre les tableaux ci-dessous. Il est à noter qu’au 31 décembre 2013, la ventilation des

financements engagés au cours de la période sous analyse met en évidence la focalisation du projet sur ses

missions principales pendant cette première moitié de la durée du projet, en dépit de la faible évolution des

activités de la valorisation agricole. En effet, sur les réalisations s’élevant à 15,28 millions USD, soit

53,16% du total de dons consentis au PAIVA-B, la Composante n°1 «Renforcement et Protection du

Capital Productif» représente à elle seule 70,3% du total des réalisations financières du projet. Ce coût est

partagé entre ses deux Sous-Composantes «Aménagement du Capital Productif et sécurisation Foncière» et

«Intensification de la production agricole» dans les proportions 60,3% et 39,6%. Ces proportions sont plus

ou moins constantes sur toute la période 2009-2013. La Composante n°2 « Valorisation de la Production »

représente en moyenne 7,63% et la Composante n°3 «Facilitation de la mise en ouvre et la Coordination»

représente en moyenne 21,2%. L’Appui Légal a contribué à hauteur de 0,8% du coût total du projet. On

observe que la part de la Composante 1 dans le total des coûts évolue comme programmé au RPE initial,

où on retrouve qu’elle devait peser 73% du coût total. La Composante n°2 pèse 7,1% contre 14% prévu, ce

qui peut être considéré comme normal vu qu’elle a démarré ses activités tardivement en 2011. La

Composante 3, dont la part est de 21%, devait coûter 13% suivant la conception initiale. Les sous-

évaluations du coût de certaines activités, le financement de certaines activités imprévues ainsi que, dans

une moindre mesure, le surcoût lié aux salaires et aux frais d’entretien et de fonctionnement, ont entraîné

la moyenne projetée, vers la hausse O en résumé, on peut affirmer que le taux d’exécution de 53,16 % à la

fin de la 4ème

année de mise en œuvre est très satisfaisant. La Mission de la RMP est arrivée à la même

conclusion puisque ce taux atteignait 51.6% au 31 octobre 2013. Avec le temps, on observe

l’accroissement du nombre de volets financés, avec le démarrage en 2012 des activités liées à la

Sécurisation foncière (Sous-Composante 1.1) et des activités des Champs Ecoles Paysans (Sous-

Composante 1.2).

Tableau n°75: Sources actuelles de financement et coûts réalisés au 31/12/203

Bailleur de fonds Montant du

financement/don

approuvé (en $

US)

Montant

alloué

(USD)

Réalisations au

31/12/2013 (en $ US)

(Chiffres rapprochés

avec la Comptabilité)

Taux

d’exécution par

rapport au total

alloué (en %)

Don FIDA 13.575.000 13.575.000 6.448.824 %

Don Union Européenne 6.300.000 5.582.200 5.582.200 100%

Don du PAM 4.650.000 4.650.000 1.081.100 23,33

Don du Gouvernement du Burundi 3.400.000 3.400.000 559.435

Contribution des bénéficiaires 1.400.000 1.400.000 1.484.200 106,0%

Don Canadien (Appui Légal) 137.000 137.000 123.820 90,4%

Total 29.462.000 28.744.200 15.279.579 53,16 %

Tableau n°76: Réalisations cumulées au 31/12/2013 par Composante/Sous Composante

N° Composante TOTAL

REALISE

2009 2010 2011 2012 2013

Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé (y

compris les

engagts au

31/12/2013)

%

1 Renforcement et

protection du capital productif

10 742 295 7 133 0,07 2 337 977 21,76 3 803 215 35,40 2 486 827 23,15 2 107 143 19,62

1.1 Aménagements du

capital productif et sécurisation foncière

6 479 867 7 030 0,11 1 388 994 21,44 2 819 654 43,51 947 145 14,62 1 317 044 20,33

1.2 Intensification de la

production agricole

4 262 428 103 0,00 948 983 22,26 983 561 23,08 1 539 682 36,12 790 099 18,54

2 Valorisation de la

Production et Développement des

Infrastructures

1 166 360 - 0,00 72 914 6,25 718 038 61,56 148 973 12,77 226 435 19,41

2.1 Valorisation de la

production

404 408 14 266- 0,00 6 428 1,59 38 056 9,41 135 014 33,39 224 910 55,61

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82

N° Composante TOTAL

REALISE

2009 2010 2011 2012 2013

Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé

% Montant

réalisé (y

compris les

engagts au

31/12/2013)

%

2.2 Infrastructures

rurales

761 953 - 0,00 66 486 8,73 679 983 89,24 13 959 1,83 1 525 0,20

3 Facilitation de la mise en œuvre et

coordination du

projet

3 247 081 63 634 1,96 1 012 000 31,17 711 800 21,92 677 743 20,87 781 904 24,08

4 Appui Légal 123 962 - 0,00 - 0,00 85 676 69,11 38 263 30,87 23 0,02

TOTAL 15 279 698 70 767 0,46 3 422 891 22,40 5 318 729 34,81 3 351 806 21,94 3 115 505 20,39

Tableau n°77: Répartition des réalisations effectives par bailleur et par exercice (2009-2013)

Année FIDA UE PAM Gvt du

Burundi

Contribution

des

bénéficiaires

Don

Canadien

Total

2009 44 571 4 728 21 468 70 767

2010 927 614 1 386 410 784 497 176 850 147 519 3 422 890

2011 860 658 4 063 538 135 542 173 316 85 676 5 318 730

2012 1 684 596 127 607 296 636 41 467 1 163 378 38 121 3 351 805

2013 3 046 412 69 082 23 3 115 517

S/Total 6 563 850 5 582 284 1 081 132 444 409 1 484 214 123 820 15 279 709

Tsfrt FDR

engrais vers

Gvt du

Burundi -115 026 115 026 0

Total corrigé 6 448 824 5 582 284 1 081 132 559 435 1 484 214 123 820 15 279 709

Taux de conversion au taux annuel moyen publiés par la Banque de la république, en BIF/USD :

2009 : 1.230,61 ; 2010 : 1.230,8 ; 2011 :1.261,07 ; 2012 : 1.442,51 ; 2013 :1.555,09

Néanmoins, la mission de la RMP ayant constaté de commun accord avec la Coordination du projet, que le

PAIVA-B est obligé de rouler sur le seul fonds FIDA dont le reliquat au 31 octobre 2013, estimé à 5,9

millions USD, ne pouvait ni couvrir la totalité des activités prévues dès le départ, ni couvrir toute la

période initiale du projet, a décidé de raccourcir la période et de limiter fortement les activités à réaliser

ainsi que les zones d’intervention initialement programmées. La nouvelle date de fin de période

d’achèvement a en effet été arrêtée au 31 décembre 2015 alors qu’elle avait été initialement fixée au 30

septembre 2017. Un budget pluri annuel limité aux seules possibilités du moment a été élaboré et devra

être respecté autant que faire se peut. Il est ventilé comme suit:

Composante n°1 : 3.936.942 USD (61%)

Composante n°2 : 600.603 USD (9%)

Composante n°3 : 1.950.893 USD (30%)

Le Gouvernement du Burundi et le PAIVA-B en particulier ont fortement apprécié la promesse du FIDA,

qui s’est vite saisie du cas, d’apporter un financement additionnel d’environ vingt (20) millions USD qui

devrait être largement suffisant pour faire aboutir les objectifs initiaux et même d’entreprendre beaucoup

d’autres actions allant toujours dans le sens de la réduction de la pauvreté. Des précisions en rapport avec

les nouvelles orientations devraient nous être données et ne ménageront aucun effort pour les mettre en

application, dans le strict respect des normes en vigueur et d’autres directives y afférentes.

e) Des Contrôles et autres missions d’appui

i. L’audit interne

Il n’y a pas une structure spécifique en charge de l’audit interne au PAIVA-B. Néanmoins, des dispositions

sont prises de manière permanente, en vue de nous assurer un contrôle, à chaque poste de responsabilité,

particulièrement au niveau de la Coordination, de l’Administration, des Finances et du Suivi-Evaluation.

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Nous avons une assurance raisonnable, au niveau: de l’efficacité et l’efficience des opérations du projet; de

l’application des orientations et instruction des organes dirigeants du projet et du FIDA; de la fiabilité des

informations financières; de la conformité avec la législation et les règles applicables; de la sauvegarde des

actifs du projet contre les pertes, les vols, les fraudes et autres erreurs évitables.

La séparation des fonctions incompatibles est une réalité en ce moment: Fonctions de décision, Fonctions

de contrôle, Fonctions de détention des valeurs et des biens, et la fonction d’enregistrement des opérations.

En effet, un manuel de procédures administratives, comptables et financières a été mis au point dès 2010 et

vient d’être mis à jour par un Consultant International. Il est opérationnel et, associé aux autres directives

du FIDA, il constitue un bon guide pour s’assurer que les obligations minimales sont bien remplies en ce

qui concerne le contrôle interne. Signalons que la mission d’appui de septembre 2013 considère que

l’absence de service à part en charge de l’Audit Interne constitue une faiblesse de par le risque qualifié

d’élevé que le projet serait entrain de courir. L’observation étant valable pour tous les projets et

programmes du FIDA au Burundi, il a été retenu que le FIDA va appuyer dans la mise en place du

dispositif souhaité.

ii. De l’audit externe

Quatre exercices ont déjà été soumis à l’appréciation de deux missions d’auditeurs externes, en 2012 (pour

l’audit des exercices 2009, 2010 et 2011), et en 2013 (pour l’audit de l’exercice 2012). Les deux missions

ont toutes certifié avoir trouvé les comptes du PAIVA-B reflétant l’image fidèle de la situation en rapport

avec le patrimoine du projet et de sa gestion, moyennant quelques recommandations progressivement

mises en application.

iii. De la supervision

Trois supervisions du FIDA ont été effectuées au PAIVA-B dont les recommandations et autres

observations, que le projet a suivies dans une très large mesure, ont aidé le projet à avancer dans la bonne

direction. Le degré de mise en application des directives de la dernière mission d’avril 2013 est présenté à

travers la matrice ci-après :

iv. Des autres missions d’appui

Au début du mois de septembre 2013, une mission d’appui financier du FIDA a séjourné à Bujumbura

pour évaluer le risque fiduciaire des différents projets et programmes du FIDA au Burundi et échanger sur

des orientations de nature à aider à minimiser ce risque autant que faire se peut.

Une série de 65 critères d’évaluation avait été soumis préalablement aux projets pour donner l’état des

lieux et la mission a réservé une séance de travail approfondie avec les services du domaine administratif

et financier (les RAF, Comptables et leurs Assistants) de chaque projet/programme.

Ces critères/questions étaient regroupés dans huit grandes catégories pour lesquelles une note finale a été

accordée après évaluation. Trois possibilités de notation étaient prévues: On associait la note F (Risque

Faible) aux points forts, la note M (Risque Moyen) aux points pour lesquels une performance moyenne

était observée, et la note E (Risque Elevé) aux aspects pour lesquels le projet est manifestement très faible.

Le récapitulatif de la notation finale du PAIVA-B est donné sous forme de tableau de synthèse ci après, tel

que publié par la délégation à la fin de la mission. Leurs commentaires, ainsi que les mesures d’atténuation

proposées sont donnés également et in extenso. Les rôles à jouer par les uns et les autres dans cette

correction ont été précisées, y compris l’intervention de la Mission à mi-parcours.

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Evaluation du risque

E/M/F

Risque inhérent

Risques de contrôle

1. Organisation et personnel F

2. Budget F

3. Flux de fonds et modalités de décaissement F

4. Contrôles internes M

5. Systèmes, stratégies, procédures comptables F

6. Rapports de suivi F

7. Audit interne E

8. Audit externe M

Risque fiduciaire global du projet M

E=Elevé, M=Moyen, F=Faible

B.1.2. Activités administratives

B.1.2.1. Gestion des ressources humaines

Depuis le démarrage du PAIVA-B, le personnel prévu a été recruté et a augmenté progressivement, sur

demande approuvée. Le projet utilise également du personnel des prestataires de service.

i. Personnel propre du PAIVA-B

Les effectifs permanents, au nombre de vingt trois (23) travaillent dans la structure hiérarchisée dans

l’organigramme ci-après:

NB : Le Chef d’Antennes Provinciales a quitté le projet en décembre 2013 après avoir été recruté, sur

concours, par le PRODEFI.

Vingt deux (22) Cadres et agents sont positionnés sur l’Organigramme et le 23ème

qui est l’Expert

Vétérinaire, vient d’être transféré au PARSE où il effectuera des tâches de gestion de la Chaîne de

Solidarité Bovine, aux frais du PAIVA-B mais via la Convention nous liant. Un avenant à ladite

convention est en cours de finalisation.

Dans le cadre de l’exécution du financement de la Facilité Alimentaire (UE), et pour faire face à l’intensité

du travail d’alors, le PAIVA-B avait recruté deux médecins Vétérinaires et plusieurs Techniciens

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Vétérinaires œuvrant au sein des deux Directions Provinciales de l’Agriculture et de l’Elevage (DPAE) des

deux provinces d’intervention. A la fin des opérations, la Supervision du FIDA avait recommandé de

garder un (1) des Médecins Vétérinaires et dix (10) Techniciens, dont 5 de la DPAE Gitega et 5 de la

DPAE Karusi. Ces derniers ont travaillé jusqu’au 31 décembre 2012, date à laquelle les conventions furent

clôturées. La revue à mi-parcours vient de confirmer le transfert du docteur Vétérinaire à partir du 1er

janvier 2014 vers le PARSE qui travaillera comme prestataire de service et dont la rémunération passera

par le déblocage des fonds de la convention de collaboration. Le départ du responsable de l’antenne

provincial a été acté et il a été retenu qu’aucun remplacement ne soit effectué mais plutôt que le poste est à

supprimer.

Les documents du Projet n’ayant pas prévu de Responsable de la Passation de Marchés (RPM), le PAIVA-

B a demandé, et obtenu depuis avril 2013, une Non Objection du FIDA d’utiliser le responsable de

passation des marchés (RPM) du PARSE comme Cadre transversal. La mission de revue à mi-parcours

prévoit que le PAIVA-B soit doté d’un cadre de passation de marché au PAIVA-B.

ii. Personnel prestant sous convention de prestation

Du personnel dépendant des prestataires de service au PAIVA-B (ACORD, CAPAD, les Consultants en

Champs Ecole Paysans et en Sécurisation foncière) travaille à temps plein.

a) ACORD-BURUNDI

Le personnel sous contrat de l’ONG ACORD est composé d’un Point Focal et deux chefs d’équipe, un

basé à Karusi et un autre basé à Kayanza. Ils encadrent quatorze (14) techniciens dont 4 à Gitega, 4 à

Karusi et 2 à Cibitoke. Ils s’occupent des activités de conservation des eaux et des sols et d’intensification

agricole dans les marais et sur les collines. Deux nouveaux techniciens ont été recrutés au cours de

l’exercice 2013 consécutivement à l’extension de la zone bénéficiant de l’appui du PAIVA-B.

b) CAPAD

Pour le personnel relevant de la CAPAD, il s’agit de huit (8) agents, dont un Point Focal-Coordonnateur et

sept animateurs spécialisés dans l’organisation et le financement des coopératives.

c) Cadres Consultants Transversaux

Trois Consultants en aménagement hydro-agricoles, deux Consultants en Champs Ecole Paysans (CEP) et

un Opérateur de Proximité Spécialiste en Sécurisation foncière, travaillent encore à temps plein

alternativement au PAIVA-B et au PRODEFI, chaque projet supportant le coût de six mois de prestation.

Pour des raisons de contrainte budgétaire, le PAIVA-B ne pourra pas confirmer l’utilisation des trois

consultants en aménagement hydro-agricoles avant que l’apport de nouveaux fonds ne soit confirmé.

Le PAIVA-B paie également deux Cadres d’appui provinciaux en sécurisation foncière travaillant

exclusivement sur sa zone d’action. En 2014, celui qui était basé à Gitega sera muté sur Kayanza où le

projet initiera des activités de sécurisation foncière. De même, des agents communaux initiés récemment à

la technique de sécurisation foncière, sont à l’œuvre dans les communes encadrées par le PAIVA-B et sont

rémunérés via les fonds des conventions signées avec ces mêmes communes.

En plus de ce personnel permanent, le projet emploie une main d’œuvre journalière et saisonnière payée au

jour presté, particulièrement au niveau de la composante «Protection du Capital Productif». Le nombre

d’H/J utilisée est identifiable dans les différents rapports de ladite composante.

Au niveau de la gestion du personnel, les dossiers du personnel de l’UCP ont été régulièrement complétés

des nouveaux éléments les concernant et leurs cotisations sociales et fiscales effectuées dans les délais.

Le début de l’année ayant coïncidé avec la révision de la loi relative à l’Impôt sur les rémunérations,

l’Administration et la Coordination du PAIVA-B se sont jointes aux autres projets/programmes pour la

recherche d’un compromis acceptable par le FIDA et le Gouvernement du Burundi, de manière à permettre

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au personnel de s’acquitter de l’impôt Professionnel sur les Rémunérations, revu sensiblement à la hausse,

sans courir le risque de le démotiver. Le travail a été accompli avec succès et la révision du Règlement

d’ordre intérieur harmonisé (ROIH) intégrant tous les changements intervenus a été signée.

Profitant des facilités offertes par la nouvelle loi, le PAIVA-B a pu sensibiliser son personnel à l’adhésion

au Fonds de Pension Complémentaire pour se prémunir contre les risques et autres incertitudes associés à

la fin du contrat de travail. Vingt (20) sur vingt quatre (24) agents ont adhéré à la proposition et le fonds

logé à la SOCABU est opérationnel dès la fin du mois de mai 2013. Au 31/12/2013, on enregistre 19

affiliés après le départ du Chef d’Antennes Provinciales de Gitega et Karusi.

Le Manuel des procédures administratives, financières et comptables vient d’être également revu, en mai

2013, conformément aux recommandations de la supervision. Sa mise à jour est à initier au début de

l’année 2014, notamment pour tenir compte des changements et autres orientations données par la Mission

de la Revue à Mi-parcours.

B.1.3 Passation des marchés

Le PAIVA-B a géré, conformément à la législation en vigueur et aux autres directives du FIDA, des

marchés faisant partie des différents Plans de Passation des Marchés des exercices sous revus.

Le registre des contrats combinés arrêté 31 décembre 2013 est donné en annexe n°2

B.2 Activités de Suivi-Evaluation

Les activités de suivi-évaluation ont concerné:

- une étude d’évaluation des effets et impacts de la structuration communautaire dans la zone pilote

du PAIVA-B ;

- la conduite de l’étude sur les effets et impacts du projet et les études thématiques,

- la mise en œuvre des actions de communication, visibilité et gestion du savoir,

- le suivi-évaluation des activités sur terrain,

- la gestion de la base de données,

- la participation aux différentes études et appui aux consultants,

- la production des rapports périodiques,

- le suivi de la mise en œuvre du partenariat.

B.2.1 L’évaluation des structures communautaire dans la zone pilote du PAIVA-B

Une étude d’évaluation des structures communautaires (CDC, AUM, Association des Usagers de Pistes:

AUP, groupements pépiniéristes) a été conduite par un consultant indépendant recruté en octobre 2012. Le

rapport final a été validé au cours du premier semestre 2013. Les grandes conclusions sont que les

différentes structures mises en place fonctionnent normalement. Cependant un renforcement de capacités

et leur accompagnement sont toujours nécessaires afin de les amener à un grand niveau de

responsabilisation et partant garantir la pérennisation des acquis

B.2.2 Etudes thématiques et études d’impact

Dans le cadre de la préparation de la revue à mi parcours, des études thématiques et études d’impact ont

été conduites par une équipe de consultants. Les rapports des études thématiques sur la chaîne de solidarité

communautaire, le SRI, l’impact environnemental et le concours agricole sont disponibles. Un rapport sur

les effets et impacts du projet a été également produit. Le chapitre sur les effets et impact relate les

résultats essentiels des ces études Ces études d’effets et impacts et études thématiques ont été réalisé afin

d’évaluer le niveau d’évolution des indicateurs par rapport à la situation de référence. Ainsi les effets et

les impacts directs et indirects du projet ont été appréciés. Un résumé des résultats de ces études est

développé au point des effets et impacts du projet

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B.2.3 Communication, visibilité et gestion du savoir

En matière de communication, visibilité et gestion du savoir, les grandes réalisations sont:

- la production d’un communiqué de presse et la couverture médiatique / la production d’un film

documentaire sur les réalisations financées par la Facilité Alimentaire (FA) de l’Union Européenne

(UE) lors de la visite des journalistes de l’UE,

- la participation à la production du bulletin périodique pour les projets et programmes FIDA au

Burundi,

- la présentation des réalisations du PAIVA-B en matière d’élevage lors du colloque national sur

l’élevage,

- la production du bulletin semestriel sur les réalisations du PAIVA-B,

- la couverture médiatique des différents grands événements du projet notamment la revue à mi

parcours,

- la documentation des cas de succès pour les ménages dont les impacts sont déjà visibles.

B.2.4 Suivi-évaluation des activités sur terrain.

Des descentes ont été régulièrement organisées dans les quatre (4) communes pilotes et dans la nouvelle

zone constituée de 4 communes de Cibitoke et Kayanza. Les visites ont permis à la cellule de suivi-

évaluation de rencontrer les partenaires de terrain et l’administration pour échanger sur la manière de

renforcer la synergie afin d’améliorer les prestations des uns et des autres. Au cours de ces descentes sur

terrain, des ménages dont les impacts sont déjà visibles et ayant constitué de cas de succès ont été visités

en vue de les encourager et leur prodiguer des conseils pour amélioration, des réalisations dans les

différentes composantes ont été aussi visitées et des recommandations ont été formulées aux bénéficiaires

pour favoriser la pérennisation et la durabilité des acquis.

B.2.5 Gestion de la base de données

Au cours de l’exercice 2013, la correction des différentes erreurs de la base de données a été poursuivie

afin de la rendre plus opérationnelle. Une descente sur terrain a été effectuée en vue d’appuyer les

techniciens de terrain sur la collecte de données et le remplissage des fiches. Les agents de saisie, les chefs

d’équipes et chefs d’antenne ont été également orientés sur l’épuration des données. La cellule de suivi-

évaluation a approché le consultant qui a aidé à la mise en place de la base de données pour intégrer les

observations issues du terrain afin de rendre la génération des tableaux des indicateurs plus aisée. Enfin, on

notera que dans le cadre du partenariat PAIVA-B / PARSE, toutes les données en rapport avec le volet

chaîne de solidarité bétail sont acheminées au PARSE à travers les agents de saisie opérant au niveau des

DPAE et pris en charge par le PARSE Ces données devront être rapatriées à la clôture du PARSE

B.2.6 Participation aux différentes études et appui aux consultants

Le personnel de la cellule de suivi-évaluation a participé aux travaux d’analyse et de validation des

rapports d’études telles que l’évaluation des structures communautaires, la préparation des études

thématiques et d’impact etc. Les résultats de ces études transparaissent dans le chapitre en rapport avec les

innovations, effet et impacts du projet.

B.2.7 Production des rapports périodiques

Le rapport annuel 2012 a été produit et présenté au Comité Technique en mars 2013 pour approbation. Des

rapports trimestriels, semestriel et rapport global pour la revue mi-parcours ont été produits. En outre, la

cellule de suivi-évaluation a régulièrement produit des comptes rendus des réunions de l’UCP et a fourni

régulièrement l’information demandée par les bailleurs, le ministère de tutelle et ses partenaires ainsi que

d’autres intervenants collaborant avec le PAIVA-B. Une synthèse des grands événements de la semaine est

préparée par la cellule et envoyée hebdomadairement à la CAP/FIDA qui à son tour la transmet au FIDA et

au Gouvernement.

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B.2.8 Suivi de la mise en œuvre du partenariat

La cellule de suivi évaluation participe activement à l’orientation de la mise en œuvre des activités par les

partenaires. Elle a été impliquée dans la révision des différentes conventions dont la convention avec

CAPAD, CDF, ACORD, PARSE.

En vue de faciliter le suivi des activités sur terrain et assurer la pérennité des interventions, des réunions

avec les DPAE de la zone d’action du projet , l’administration provinciale et communale, les CDFC, ainsi

que les CDC, ont été tenues en vue de clarifier les responsabilités de chaque partie prenante. De plus, ces

structures ont été chaque fois invitées pour participer aux différents ateliers organisés par le projet ainsi

qu’aux visites de terrain.

En collaboration avec ACORD, la cellule de suivi-évaluation a organisé des ateliers planification

participative et de restitution du PTBA 2013, les ateliers d’auto évaluation, d’échange d’expériences et les

séances de retraite.

B.3 Activités de coordination et de gestion du projet

En plus de la supervision des activités des composantes, de la cellule de suivi-évaluation et de la cellule

administration et finance et de l’organisation des réunions de coordination (UFC et partenaires), la

Coordination a organisé les activités suivantes:

- la préparation et la participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations financées

par UE,

- la préparation et la participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par l’ambassadeur

chinois au Burundi,

- l’organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi -parcours réunion,

- la préparation et la participation à la mission de revue mi-parcours du projet.

B.3.1 Préparation et la participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations

financées par UE

Dans le cadre de la visite du Haut Commissaire Européen chargé du développement, une mission des

journalistes qui l’accompagnaient a visité les réalisations du projet financé dans le cadre de la facilité

alimentaire de l’UE. Plusieurs témoignages relatant les succès de la FA ont été donnés. Le porte parole de

la mission a exprimé sa satisfaction et a encouragé les bénéficiaires. Cette activité pourra permettre au

FIDA de mobiliser d’autres fonds de l’UE en vue d’intervenir au près des populations pauvres

B.3.2 Préparation et participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par

l’Ambassadeur chinois au Burundi,

Accompagné par Madame la Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et par Monsieur le Représentant et

Directeur Pays du FIDA au Burundi, l’Ambassadeur chinois au Burundi avec différents experts du

domaine agricole ressortissant de son pays, a visité les interventions des projets et programmes FIDA au

Burundi. Une visite de terrain a été organisée en vue de rencontrer les bénéficiaires et recueillir leurs

appréciations. La mission chinoise a été très impressionnée des réalisations et a proposé qu’il y ait une

collaboration entre le FIDA et le Gouvernement chinois en vue de transformer l’agriculture pratiqué

aujourd’hui en celle de marché. Le domaine qui a beaucoup plus intéressé les experts chinois est celui

d’aménagement de marais en vue d’augmenter les surfaces cultivables

B.3.3 Organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi -parcours

Dans le souci de bien préparer les documents à présenter à la mission de la revue à mi parcours, une

retraite de 3 jours a été organisée à Banga. Participaient à cette retraite, tous les cadres du projet et les

cadres et agents des prestataires. Les résultats de cette retraite ont été: l’identification des actions

prioritaires pour la préparation de la mission de la revue à mi- parcours, le suivi de la mise en œuvre des

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recommandations des différents missions de supervision, l’élaboration d’une note sur différentes stratégies

à présenter à la mission en vue d’améliorer la mise en œuvre de la prochaine phase du projet.

B.3.4 Participation à la revue mi Ŕparcours

La Revue à Mi-parcours du PAIVA-B a été réalisée comme programmé. Elle a eu lieu au mois de

Novembre 2013 et s’est poursuivie sous forme d’échange électronique en décembre 2013. La coordination

s’est investie à la mise à disposition des documents et informations nécessaires pour le bon déroulement de

la mission Les résultats issus consiste en un rapport final déjà disponible au projet, le nouveau cadre

logique, le tableau des coûts et des documents de travail retraçant la mise en œuvre du projet durant sa

deuxième phase.

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CHAPITRE III CONTRAINTES RENCONTREES, SOLUTIONS PROPOSEES ET LECONS

APPRISES

III.1. Les principales contraintes de mise en œuvre

Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées

Composante 1 : Renforcement et protection du capital productif

1.1. Aménagement du capital productif et sécurisation foncière

Volet aménagement et réhabilitation de marais

1. Drainage difficile pour certaines parties des marais tourbeux à

faible pente qui devraient être réservée aux zones tampons

mais déjà mise en valeur par les exploitants

Améliorer le drainage par le curage de l’émissaire et

faire la riziculture de contre saison.

2. Extraction de l’argile pour des usages variés dans les marais

en détériorant les ouvrages

Impliquer l’administration pour chercher les autres sites

d’extraction de l’argile en dehors des parties

aménagées.

3. Manque de marais aménageables dans la province de Cibitoke

d’où la difficulté d’atteindre les objectifs physiques fixés par

le projet

Identifier les nouveaux marais aménageables dans la

zone de retrait du projet où des marais existent encore

notamment en province de Karusi.

4. Instabilité des berges pour les marais tourbeux ayant

occasionnés de dégâts sur les ouvrages et canaux

Procéder à la stabilisation de ces berges et remise en

état des ouvrages affectés

Volet Protection des Bassins Versants

5. Faible participation des habitants de certaines collines de la

zone d’action à l’entretien des fossés antiérosifs

Sensibilisation continue de la population avec le

concours de l’administration

6. Le bétail en divagation détruit les jeunes plantules

d’Eucalyptus installés sur les crêtes dénudées à Bugenyuzi

(Karusi)

Intensification des séances de sensibilisation pour la

stabulation du bétail.

Prise de sanctions de découragement de la divagation

par l’administration

7. Perturbations climatiques qui ont entravé la reprise des plants

sur certaines collines

Regarnissage et démarrage précoce de la campagne

8. L’administration de Kayanza a pris la décision de refuser les

appuis du PAM sans consulter les populations et cela perturbe

les travaux d’aménagement des dispositifs antiérosifs dans les

communes

Discuter de la question avec l’administration

provinciale et la DPAE pour leur demander d’honorer

leurs engagements

9. Les eaux provenant du bassin versant de la chaîne Mukinya

menacent de détériorer le réseau d’irrigation de la rive droite

de Nyakagezi

Prévoir des moyens de protection du bassin versant par

la poursuite du reboisement du Mukinya (Partie BV

Nyakagezi)

10. L’approche de pépinière communautaire à Cibitoke rencontre

des difficultés d’adoption parce que d’autres intervenants en

matière de production des plants propose des prix élevés pour

les plants d’Eucalyptus (47 FBU alors que le Projet propose

20 FBU). Cela handicape l’activité de reboisement des crêtes

dénudées alors que la région nécessite un reboisement de

grande envergure compte tenu du relief et des effets du

déboisement.

Mener une concertation avec les autres intervenants

pour harmoniser les approches

a. Sous composante intensification agricole

11. L’attaque des jeunes plants par les courtilières dans beaucoup

de marais détruit les champs de riz.

Utilisation de la lutte mécanique (ramassage de ces

ravageurs) en attendant que les institutions de recherche

trouvent une méthode plus efficace de contrôler ces

ennemis du riz

Volet Production de semences et plants

12. Le coût élevé des intrants (engrais, semences et produits

phytosanitaires), couplé aux faibles rendements pour toutes

les cultures (sols dégradés) n’a pas permis aux groupements

multiplicateurs de rembourser la totalité des fonds de

roulement octroyés par le projet

Le FIDA devrait étudier les modalités d’octroi des

subventions aux multiplicateurs (comme le font les

autres intervenants), au moins sur une période de 2 à 3

ans, pour leur permettre de réaliser des profits

nécessaires à la poursuite de l’activité.

13. Les centres semenciers indiqués dans le RPE pour la

multiplication des semences, sont exploités par des

groupements de vulnérables incapables de se

professionnaliser dans cette activité. Par ailleurs, il a été très

difficile de réattribuer les parcelles à de nouveaux

groupements réduits du fait que les DPAEs privilégient

l’aspect plutôt social (attribuer des parcelles aux vulnérables

et aux déplacés de guerre).

Quelques individus ont été identifiés pendant la saison

2013B et 2014A pour se professionnaliser dans la

multiplication des semences. Faute d’appui du projet

(subvention), ces individus doivent être capables de

s’autofinancer à 100%, mais on se heurte toujours à une

question d’insuffisance de capital

Volet intensification agricole sur colline/BV

14. A part les visites d’échanges d’expérience pour les éleveurs et

l’encadrement, aucun autre appui n’a été prévu pour

développer ce volet

Prévoir des appuis, certes, limités, comme des rejets de

bananiers plus productifs, des boutures de manioc

résistantes à la mosaïque.

Volet Boutiques d’intrants

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Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées

15. L’approvisionnement des BI en semences acquises

directement chez les privés multiplicateurs (recommandation

de la 3ème MS) s’est heurté au différentiel de prix entre le prix

(très élevé) d’acquisition de la semence (auprès de ces privés,

des centres semenciers ou à l’ISABU) et le prix (très bas) de

vente aux petits agriculteurs suite à leur faible pouvoir d’achat

et une mauvaise compréhension du rapport qualité/coût de la

semence

L’appui/subvention aux privés multiplicateurs pourrait

probablement changer la situation comme cela se fait

pour les autres intervenants (bailleurs) dans ce

domaine.

Volet Champs écoles paysans sur les cultures vivrières

16. Les CEP déjà mis en place ont besoin d’un fonds de

subvention pour poursuivre et se maintenir dans leurs

activités, mais le budget CEP prévu dans le RPE n’est pas

ventilé pour dégager cette rubrique.

Une note de proposition y relave a été déjà soumise aux

instances habilitées pour autoriser l’octroi de cette

subvention

17. Le partenariat entre le projet et l’ISABU préconisé pour le

suivi (note méthodologique CEP) s’est avéré trop coûteux

Renforcer l’approche basée sur les facilitateurs internes

et prévoir leur motivation (qui est normalement incluse

dans la subvention CEP)

Chaîne de solidarité communautaire

18. La lenteur observée dans le remboursement du ciment freine

la progression de la CSB

La responsabilisation des CCDC dans la gestion de la

CS au niveau de la commune devrait améliorer le suivi

de cette activité. Faire impliquer les GCS dans les

coopératives laitières

19. Difficulté de suivi de la chaîne de solidarité caprine qui ne

permet pas de maîtriser les tricheries de certains bénéficiaires

(vente illicite de chèvres adultes qui sont par la suite

remplacées par de jeunes caprins achetés au marché en

complicité avec certains membres des CDC)

Responsabiliser d’avantages les CDC et les structures

d’encadrement de base pour le suivi de ces animaux

20. L’apparition de la dermatose nodulaire et de la fièvre aphteuse

en Ouganda au début du mois d’avril 2013 qui a freiné la

diffusion du bétail dans les provinces Kayanza et Cibitoke

Les importations ont repris juste après l’éradication de

ces maladies dans le pays d’origine des animaux

2. Composante Valorisation agricole et développement des infrastructures

2.1. Valorisation agricole

Etudes des marchés des produits agricoles et diagnostic des services financiers

Appui à l’amélioration de la qualité des produits et accès aux marchés

21. Budget pour la valorisation du lait non prévu au PAIVA-B: la

mise en place par le PARSE et le fonctionnement des centres

de collecte ont été tardifs et cela a entrainé la mévente du lait

La troisième mission de supervision du PAIVA-B a

recommandé la prise en charge de la valorisation du lait

par le PARSE et le PRODEFI

22. Le surplus de production dégagé pour certaines cultures reste

faible pour promouvoir leur valorisation. Cette faible

production est tributaire du faible accès des bénéficiaires aux

intrants (semences et engrais)

Le gouvernement (avec l’appui de ses bailleurs) est

entrain de trouver des solutions aux problèmes d’accès

aux semences et engrais

23. Réticence des producteurs à adhérer aux coopératives suite

aux antécédents des années 1980: le processus de

structuration s’est heurté à une réticence des producteurs qui

ne faisaient pas confiance aux gestionnaires de par

l’expérience passée et qui étaient lents à adopter toute

initiative nouvelle comme le stockage dans les hangars, la

vente groupée, la mobilisation des ressources pour une

acquisition quelconque.

Renforcer les sensibilisations par la CAPAD et les

membres des comités des coopératives eux-mêmes.

Financement de la valorisation agricole

24. Suspension des opérations d’octroi des crédits solidaires et

financement des boutiques d’intrants depuis janvier 2013 en

vue de changer l’approche de financement.

Accélérer le processus de négociation avec les

institutions de micro-finance pour relancer les activités

d’octroi des crédits

a. Infrastructures rurales

25. Manque d’infrastructure de stockage pour les autres filières:

Pour ces filières, les infrastructures de stockage ne peuvent

pas être partagées alors que les ressources disponibles ne sont

pas assez larges pour en construire en suffisance : cas de la

pomme de terre.

Le dossier sera traité lors de la formulation de

l’utilisation des fonds additionnels promis

Coordination et Facilitation du projet

Développement communautaire

26. Instabilité des CDC : actualisation avec les PCDC Mise à niveau permanent des nouveaux membres

27. La résistance aux changements et la faible implication des

administratifs et des services techniques dans les activités de

sensibilisation notamment sur la divagation des bêtes, les

feux de brousses, la lutte contre l’érosion, l’entretien des

pistes, etc.

Organisation de beaucoup de séances de sensibilisation

et de responsabilisation des services publics.

28. Avec le creusage des fossés antiérosif avec l’appui du PAM,

la sensibilisation sur la poursuite des curages n’est pas facile.

Implication de l’administration et des comités BV dans

la sensibilisation pour l’entretien de ces ouvrages

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Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées

Il y a des réticences, car les gens sont habitués à l’approche

food for work qui est peu responsabilisant même si cette

approche est très utile dans le contexte actuel du Burundi :

insécurité alimentaire élevée milieu rural.

29. Le remembrement des parcelles après aménagement des

marais a été refusé par les anciens occupants et les groupes

sans terres, les femmes et les Batwa n’ont pas pu accéder aux

terres de marais aménagés comme prévu dans le RPE.

Le projet a organisé des consultations participatives

pour analyser les mesures spécifiques pour rendre les

Batwa éligibles à la CSC et les rendre capables d’élever

une vache dans de bonnes conditions.

30. Ménages déplacés ou habitant les villages loin de leurs

exploitations localisées dans les BV de la zone d’action du

projet : cette situation est difficile à gérer lorsqu’il faut

donner un bovin à un tel ménage

La question reste encore sur la table de débats mais

entretemps, il revient à l’équipe de validation

d’analyser profondément la situation de ces ménages

avant la prise de décision

Activités réalisées avec les CDF

31. Interruption de l’octroi des crédits aux groupes de caution

solidaire (recommandation du FIDA en vue de revoir

l’approche de financement) au moment où l’activité

commençait à intéresser les bénéficiaires.

Accélérer le processus de négociation avec les

institutions de micro-finance pour relancer les activités

d’octroi des crédits

32. Manque de personnel suffisant + instabilité du personnel

desCDF + remplacement tardif du personnel

Remplacement à temps du personnel par le ministère de

tutelle

Administration et finance

33. Les Catégories IXb, IXa et IIa approchent dangereusement

les plafonds infranchissables à la veille de la revue à Mi-

parcours. Elles atteignent respectivement 111,16%; 81,70%

et 91,11% au 31 août 2013.

Un nouveau tableau du financement sera élaboré pour

tenir compte du tableau des coûts proposé par la RMP.

Aussi, lors de la formulation de l’utilisation des fonds

additionnels promis, une attention particulière devra

être faite pour une bonne réallocation

34. le PAM ne débloque pas le financement comme attendu.

L’accord de don PAM avait tablé sur un montant à débloquer

sous la forme « produits alimentaires contre travail » ou

« Food for Work » mais le rythme de réalisation n’est pas

satisfaisant. A titre d’exemple, aucune intervention n’a pu

être effectuée depuis le début d’année 2013. Sur 4.650.000

USD prévus, le PAIVA-B a déjà mobilisé 1,085 millions

USD ce qui représente un taux (faible à la RMP) de 23,33%.

Ce taux tire à la baisse le niveau général d’exécution atteint

par le projet.

Le PAM devrait fournir plus d’efforts

Suivi-évaluation

35. Manque de logiciel de suivi-évaluation spécialisé pouvant

coupler les réalisations physiques et financières du projet en

vue de comparer les réalisations financières et aux

réalisations physiques

Le projet a mis en place une base de données à base du

logiciel EPI Info pour suivre les réalisations physiques.

Les réalisations financières sont traitées par les services

financiers avec TOMPRO.

III.2. Leçons apprises

III.2.1. En rapport avec aménagement / réhabilitation de marais, protection de bassins versants

et sécurisation foncière

- la collaboration entre les entreprises qui exécutent les travaux de construction des infrastructures et

les représentants des communautés dans le recrutement de la main d’œuvre (engagements prioritaire

des ménages des catégories 1 et 2 surtout pour la main-d’œuvre tout travaux) permet d’éviter les

tricheries dans cette activité. Par ailleurs, elle permet de réussir l’un des principes du projet, de

couvrir le plus grand nombre possible de ménages pauvre dont la plupart ne sont pas éligibles pour

les autres appuis tels que les bovins.

- la validation communautaire des études techno-économiques et le suivi participatif des travaux par

les représentants des communautés (marais et pistes) est indispensable pour la bonne exécution des

travaux et la durabilité des ouvrages. C’est l’une des premières étapes du processus d’appropriation.

- l’approche pépinière communautaire permet de produire et d’installer plusieurs plants à moindre

coût. Elle permet aussi de couper court aux mauvaises habitudes de produire des plants qui restent

dans les pépinières et ne sont jamais plantés.

- malgré les difficultés financières rencontrées, l’administration communale est très consciente qu’elle

doit s’approprier du processus de sécurisation foncière. De l’autre côté, la population manifeste un

fort engouement et répond massivement à l’appel leur lancé pour la sécurisation de leurs

exploitations.

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III.2.2 En rapport avec l’intensification agricole et la chaîne de solidarité communautaire

- l’obtention de bons résultats à la première saison de multiplication des semences est à la base de la

réussite de l’activité de multiplication des semences de riz dans le marais de Nyabiho/Ndamuka en

commune de Gitaramuka. En effet, la bonne production obtenue par les riziculteurs leur a permis de

rembourser les intrants leur avancés par le projet et d’avoir un surplus qui a été vendu, ce qui leur a

permis de poursuivre l’activité sans l’appui du projet.

- la vulgarisation du SRI a très bien réussi grâce aux formations formelles conduites par les experts

malgaches, les formations sur le tas (organisées par les techniciens marais) et les visites inter sites.

L’encadrement efficace de proximité et l’implication active de l’administration locale ont permis

d’arriver à des résultats beaucoup plus intéressants à Karusi qu’à Gitega.

- le manque d’engagement des multiplicateurs des semences est un grand handicap pour le

développement des filières agricoles. Pour faire face à ce problème, il faut un encadrement de

proximité très renforcé en vue d’arriver à la professionnalisation des acteurs qui sont, dans le cadre

du projet, des paysans ou groupements de producteurs sans beaucoup de moyens de production.

- les inondations fréquentes dans les parcelles en multiplication de semences pendant la saison B

prouvent à suffisance qu’il faut faire un choix judicieux des parcelles ou des sites de multiplication

des semences.

- les Champs écoles paysans (CEP) constituent un moyen efficace pour la vulgarisation de nouvelles

techniques agricoles. Bien que cette approche ait été introduite tardivement par le projet dans le

domaine des cultures vivrières, les résultats enregistrés dans presque tous les sites sont très

encourageants et présagent une nette amélioration des productions agricoles.

- les ateliers communaux d’élaboration de nouvelles stratégies de conduite, de gestion et le suivi de la

CSB ont eu un apport considérable dans le processus d’appropriation de la gestion de la CSB par les

structures communautaires locales telles que les CCDC, CDC, organisations d’éleveurs et

administration locale. Des améliorations sont à faire durant la seconde phase du projet en vue de

normaliser les écarts qui subsistent.

- le fait d’exclure des bénéficiaires des animaux, les ménages qui ont déjà bénéficié des animaux des

intervenants antérieurs (même lorsqu’ils remplissent les autres critères) et qui les ont vendus ou qui

ont mal conduit leur élevage (après le remboursement) constitue une bonne leçon pour les

bénéficiaires. Cela est favorable pour le développement et la durabilité de la chaîne de solidarité

communautaire.

- la condition d’avoir une exploitation bien protégée (obligation d’être membre d’un groupement de

pépiniéristes) pour bénéficier d’un bovin favorise l’adoption de l’embocagement et le

développement de la chaîne de solidarité communautaire.

- le début du fonctionnement des CCL (cas de Bugendana) augmente sensiblement les revenus des

bénéficiaires, avec d’avantage des effets induits sur la vie des ménages des éleveurs et leurs voisins.

- un bon suivi de la chaîne de solidarité communautaire permet d’éviter que les même individus

bénéficient des appuis de plusieurs intervenants œuvrant dans une même zone dans le temps.et

favorise l’équité sociale.

III.2.3 En rapport avec la valorisation agricole

- Dans le processus de mise en place des coopératives agricoles, la conduite des campagnes de

sensibilisation participative (avec l’implication de l’administration et représentants des

communautés) permet d’avancer sans blocage des autres acteurs ni réticence des bénéficiaires.

L’administration mobilise les bénéficiaires, augmente la confiance et réduit la réticence de la

population à adhérer aux activités.

- Il n’est pas toujours aisé de promouvoir les coopératives filières dans une zone post conflit où la

population est habituée à des aides d’urgence où à des appuis sous forme de fonds perdus. Dans de

telles circonstances, il faut un dur label de l’organisation d’appui pour développer chez les

bénéficiaires le sens de responsabilité et un esprit de travail en groupe pour l’intérêt commun.

- Un partenariat basé sur les expertises/compétences est toujours requise pour une bonne réalisation

d’une activité. Dans ce cadre, la CAPAD, prestataire de service du PAIVA-B, joue un grand rôle de

plaidoyer et de défense des intérêts des producteurs dans le processus de développement des filières

agricoles.

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III.2.4 En rapport avec la facilitation et la coordination du projet

- Le fait de ne pas se convenir dès le départ des termes de partenariat entre le projet et les

bénéficiaires (avec contrats cosignés) entraine des spéculations de la part des bénéficiaires surtout

au moment du remboursement des appuis leur octroyés sous forme de crédit pour la production.

Ainsi, les termes de partenariat (type d’appuis, quantité, prix, modalités de remboursement,

modalités de transport, etc.) doivent être négociés et convenus à l’avance.

- La formation des bénéficiaires avant la réception des appuis est indispensable pour la bonne gestion

des appuis reçus. Elle doit précéder la négociation et la signature des contrats de partenariat avec les

bénéficiaires ou leurs organisations.

- Les déplacés de 1993 ne bénéficient pas d’animaux du fait qu’ils ne vivent pas près de leurs

exploitations et par conséquent ne sont pas recensés lors des ateliers de ciblage. Le fait de ne pas

bénéficier des appuis comme les autres constitue une forme de victimisation qui aggrave leur

marginalisation. Ils proposent de recevoir des animaux comme les autres quitte à les élever en

groupe sur les collines d’origine (sorte de fermettes individuelles mais groupées) pour faciliter

certaines activités qui seraient menées en commun comme le gardiennage.

- Certaines personnes relais accumulent plusieurs fonctions à la fois (président CDC, président AUM,

vice président de la coopérative, etc.). Cela peut handicaper le fonctionnement des activités quand

les différentes fonctions exigent leur présence en même temps. Le projet essaie de les sensibiliser à

ne pas cumuler plusieurs fonctions à la fois pour question d’équité et d’efficacité.

- Les visites et les ateliers d’échange d’expérience favorisent un apprentissage rapide et une

appropriation des techniques. Les visites d’échange d’expérience ont été plus profitables aux

participants que les formations théoriques reçues. Au cours de ces descentes, les aspects pratiques

sont toujours bien assimilés et suscitent un intérêt pour l’application de ce qu’on a appris.

- Les séances de sensibilisation générale qui associent les administratifs et les CDC restent

incontournables dans la réussite d’un programme avant son exécution. Une bonne sensibilisation

menée de façon participative permet d’avancer sans blocage des autres acteurs ni réticence des

bénéficiaires. L’administration facilite la mise en œuvre des interventions et surtout l’acceptabilité

des programmes par les bénéficiaires.

- Les populations et surtout les femmes ont un engouement d’apprendre à lire et à écrire vu leur taux

de participation et de réussite. Le taux de participation et de réussite des femmes est supérieur à

celui des hommes.

- Dans le cadre de l’activité de l’appui légal, il y a un besoin sérieux d’appui juridique aux femmes

pour les accompagner dans la résolution des problèmes auxquels elles font face. La raison est

qu’elles n’osent pas porter plainte directement dans les juridictions soit par ignorance, soit par peur,

soit par manque de moyens financiers pour les déplacements ou les logements. Il a donc fallu aller

les trouver dans leurs communes pour leur expliquer l’approche afin qu’elles décident de se confier

aux juristes chargés du volet. C’est la raison pour laquelle les réalisations ont de loin dépassé les

prévisions. Actuellement, elles se demandent comment elles vont poursuivre les dossiers qui

n’étaient pas encore clôturés.

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CHAPITRE IV INNOVATIONS, EFFETS ET IMPACTS

IV.1 Les principales innovations et pratiques nouvelles introduites par le projet

La conception et la mise en œuvre du PAIVA-B ont introduit beaucoup de pratiques nouvelles et

innovations technologiques, institutionnelles, méthodologiques et organisationnelles. Ces innovations et

pratiques nouvelles sont notamment l’approche bassin versant, pépinière communautaire, l’embocagement,

SRI, Paysan relais, étable à pavement en béton, les champs écoles paysans, le kitchen garden, la

conservation du fourrage (fenaison, la paille), la coopérative agricole, la répartition des CDC en

commissions de travail par secteur d’activité, le warrantage. Parmi ces pratiques nouvelles, certains ont

dépassé la période de test. Elles sont en cours de diffusion à grande échelle et leur durabilité est garantie.

Cependant, d’autres sont dans la période de test et leur dissémination à grande échelle pourra se réaliser

dans la deuxième phase du projet.

a) Approche bassin versants: avant la mise en œuvre du PAIVA-B, les programmes et projets du

FIDA au Burundi faisaient des interventions qui couvraient toutes les communes des provinces

d’interventions. C’est avec le PAIVA-B qu’a commencé l’approche bassin versant qui consiste à

concentrer les interventions dans un marais aménagé/réhabilité et sur les collines de son bassin

versant. Elle favorise l’encadrement et le suivi-évaluation des activités. Elle renforce également la

visibilité des activités du projet et l’effet «boule de neige».

Le seul problème avec cette approche est que pendant le ciblage participatif des communes et BV

d’interventions, certains représentants des bénéficiaires tiennent à ce que leur zone d’origine soit ciblée et

il n’est pas toujours facile de les départager. L’autre problème est l’absence de marais à aménager dans

certaines communes ciblées et cela rend difficile la mise en œuvre de l’approche. Cependant, suite aux

bons résultats qu’elle permet de générer, l’approche se généralise de plus en plus dans la zone

d’intervention du FIDA mais aussi pour les autres intervenants du domaine agricole.

b) Pépinières communautaires: Suite à la visite d’échange d’expérience effectuée au Rwanda par 40

bénéficiaires du PAIVA-B en mai 2010, des pépinières communautaires ont été initiées dans la zone

d’action du PAIVA-B. Au départ, il y a eu des réunions de sensibilisation des bénéficiaires des

bovins qui avaient l’intérêt de planter beaucoup de plants agro-forestiers et fourragers pour protéger

leurs exploitations et améliorer l’alimentation des animaux au départ constituées presque

exclusivement des graminées. Aujourd’hui, c’est la quatrième campagne sylvicole qui est en cours

avec cette approche.

Pour les trois (3) campagnes passées, 11 092 561de plants ont été produits dans les pépinières

communautaires. Le nombre de ménages impliqués dans la production des plants et le nombre de

groupements ont été sans cesse croissants comme le montre le graphique ci-dessous.

Figure n°1: Evolution du nombre de groupements pépiniéristes et pépiniéristes dans les pépinières

communautaires

Le projet appuie les groupements en leur donnant des intrants et du matériel et chaque pépiniériste produit

des plants qu’il installe dans son exploitation ou qu’il va vendre.

La réussite de cette innovation a été favorisée par le fait que le projet a au départ sensibilisé et travaillé

avec les bénéficiaires d’animaux qui sentent le plus le besoin d’améliorer l’alimentation des animaux et

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protéger leur exploitations. Le projet a ainsi partagé cette expérience avec les autres intervenants qui ont

aussi commencé à l’adopter. Par ailleurs, l’approche est dupliquée dans les nouvelles zones d’intervention

où elle connaît des succès.

c) Embocagement des exploitations: Cette approche a été aussi adoptée à la suite de la visite au

Rwanda. Elle devait apporter des solutions aux problèmes d’alimentation du bétail et de

conservation des eaux et des sols. En effet, suite à l’exigüité des terres, plusieurs exploitants n’ont

pas assez d’espace pour planter des plants agrofouragers. Par ailleurs, beaucoup d’exploitations sont

menacées par les eaux de ruissellement qui coulent sur les sentiers et aux limites des exploitations.

L’embocagement consiste donc à installer des plants de graminées fourragers et plants

agroforestiers partout où c’est nécessaire (autour de la maison, sur les sentiers, sur les fossés de lutte

contre l’érosion et sur les limites des exploitations) pour faire face aux eaux de ruissellement et

avoir suffisamment du fourrage pour nourrir le bétail.

Actuellement, le taux d’adoption de l’embocagement est de 34,4% à Gitega et 36,8% à Karusi. Ces taux

sont encore faibles et le projet poursuit la sensibilisation pour que tous les ménages de la zone d’action du

projet puissent adopter cette approche. En effet, la pratique a été adoptée par les bénéficiaires de bovins

qui y voyaient un intérêt immédiat d’avoir assez du fourrage diversifié. Actuellement, les futurs

bénéficiaires de la chaîne et les éleveurs non bénéficiaires du PAIVA-B ont aussi commencé à l’adopter.

d) Système de riziculture intensive (SRI): Cette pratique a aussi commencé dans la zone d’action du

projet suite à des visites organisées au Rwanda à l’intention des bénéficiaires du PRDMR et du

PAIVA-B. Après avoir reçu les témoignages de leurs collègues rwandais et vu comment le SRI était

conduit dans ce pays voisin aux conditions climatiques presque similaires à ceux du Burundi, les

participants à la visite de retour au Burundi ont commencé à pratiquer le SRI.

Le SRI permet de diminuer les intrants agricoles à utiliser (surtout les semences) et d’augmenter les

rendements pour ainsi valoriser les investissements faits lors des aménagements. Actuellement, le SRI est

pratiqué dans tous les marais aménagés/réhabilités par le PAIVA-B. Le taux moyen d’adoption du

SRI/SRA est de 58% avec les taux élevés à Nyabiho (77%), Rusimbuko (76% et Ndamuka (75%). Les

rendements moyens ont passé de 1,5 tonnes/ha à 3,7 tonnes à l’ha et ils dépassent 4,5 tonnes à l’ha dans

plusieurs marais comme Rusimbuko, Gisiza, Nyabiho, Ndamuka, Mwihorero, etc. La quantité de semences

utilisées à l’ha est passée de plus de 60 kg/ha à plus ou moins 10 Kg par ha.

Dns le cadre de l’amélioration de cette pratique, des séances de formation par les experts malgaches ont été

organisées et les personnes formées ont à leur tour formé d’autres sur le tas. Aussi, des visites intersites

sont régulièrement organisées.

Plusieurs visites d’échange ont été organisées dans les marais de Nyabiho, Ndamuka, Rusimbuko, Kagome

et autres par plusieurs projets et ONG qui financent l’agriculture au Burundi en vue de l’introduction du

SRI dans les autres marais du pays. Actuellement, la pratique tend à se généraliser dans tout le pays. Des

documentaires et des fiches techniques ont été produits et diffusés dans le pays pour favoriser l’effet

«boule de neige».

e) Paysan relais: cette approche d’encadrement consiste à cibler sur chaque colline d’intervention, 5

(ou plus) exploitants dits relais. Ces derniers doivent être des paysans qui intègrent facilement les

conseils reçus et qui les mettent en pratique. Ils doivent être aussi des paysans capables de former et

d’influencer leurs voisins pour qu’ils servent de modèles. Cette approche apporte une contribution à

la résolution du problème d’encadrement rencontré dans notre pays (les techniciens ne peuvent pas

atteindre tous les ménages et plusieurs moniteurs agricoles sont incompétents). Elle favorise l’effet

«boule de neige, la visibilité des interventions sur colline et la pérennisation des acquis.

L’approche a été adoptée au mois de janvier 2013 à la suite d’une visite de partage d’expérience organisée

à Mwakiro dans une zone couverte par les interventions d’un projet de développement rural financé par

CARITAS Belgique. Après la visite, chaque technicien colline devait cibler sur chaque colline de sa zone

d’intervention tout au moins 5 paysans. Il devait fournir un encadrement spécial pour ces exploitants

(visite régulière, appui conseil, remplissage du cahier des visiteurs: cahier tenu par chaque paysan relais et

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dans lequel les encadreurs et visiteurs mentionnent les remarques et appréciations et signent) pour les

préparer à être des paysans modèles. Une fiche qui montrent les éléments qui caractérisent une exploitation

modèle a été confectionnée et donnée aux techniciens pour leur servir de référence.

Actuellement, tous les techniciens collines ont déjà ciblé au moins 5 paysans relais sur chaque colline. Les

paysans relais ont commencé à se démarquer de leurs voisins dans les pratiques culturales améliorées, la

lutte contre l’érosion, l’embocagement, la gestion des compostières et du fumier, l’entretien de l’étable,

etc. Certains d’entre eux ont un certain nombre d’autres paysans qu’ils encadrent à leur tour. L’approche

qui a commencé dans les provinces de Gitega et Karusi, vient d’être introduite en provinces Kayanza et

Cibitoke.

f) Etable à pavement en béton: en vue d’améliorer l’habitat des bovins, le projet a vulgarisé un

nouveau type d’étable qui n’était pas connu en milieu rural Burundais: une étable dont le pavement

est en béton.

Le Projet donne à chaque bénéficiaire de bovins 6 sacs de ciment et engage des techniciens pour montrer

aux ouvriers (maçons) locaux comment construire les étables. Il est convenu avec l’éleveur qui reçoit du

ciment de rembourser les 6 sacs au moment du remboursement du premier né. Ce modèle d’étable a été

introduit pour améliorer la propreté des étables et faire face aux maladies dues aux tiques, aux mouches et

hygiène précaire. L’étable permet aussi de diminuer les pertes d’excréments pour augmenter la qualité du

fumier.

Actuellement, tous les bénéficiaires directs du projet et quelques bénéficiaires de la chaîne ont adopté ce

modèle d’étable. Cependant, ce modèle d’étable est considéré comme cher par certains bénéficiaires (dont

la majorité habite eux-mêmes des maisons non cimentées). Ainsi, le remboursement du ciment, la

réhabilitation et l’extension des étables posent des difficultés dans beaucoup de ménages. Cependant, avec

les séances de sensibilisation et l’augmentation des revenus provenant du lait (surtout là où les centres de

collecte sont fonctionnels), la situation s’améliorent progressivement. Beaucoup de maçons locaux savent

construire ces étables et ils sont quelques fois sollicités à appuyer dans les nouvelles zones d’extension des

activités des projets et programmes du FIDA au Burundi.

g) Les champs écoles paysans (CEP ou FFS en Anglais): l’approche a commencé avec le PARSE en

partenariat qui l’utilisait dans le domaine de l’élevage. Pour adapter cette innovation dans le

domaine des cultures vivrières, le PAIVA-B a recruté un expert international en la matière. Cet

expert a formé des consultants nationaux, des techniciens travaillant pour le compte des projets et de

l’ISABU. A leur tour, ces derniers ont assuré la formation des facilitateurs tant internes qu’externes.

A l’issue de ces formations, des champs écoles paysans ont été mis en place dans toute la zone d’action du

projet pour les cultures telles que le riz, le haricot, la pomme de terre et le maïs. C’est ainsi

qu’actuellement, 44 CEP au total comprenant 1 097 membres (dont 59% sont des femmes) ont été déjà mis

en place.

Pour les prochaines saisons agricoles, d’autres CEP seront mis en place et des subventions sont prévues

pour aider ces organisations à acquérir une autonomie financière. Ces CEP mis en place contribuent aussi

dans la mise en place de nouveaux CEP. La réplication de cette innovation est élevée dans la mesure où

plusieurs intervenants utilisent actuellement cette approche et ces organisations contribuent fortement à la

vulgarisation de plusieurs nouvelles technologies.

h) Kitchen garden et culture en sac: ces pratiques ont été aussi tirées du Rwanda suite à la visite

d’échange d’expérience. Au retour de la visite, les participants ont installé des kitchen garden près

de leurs maisons qui leur permettent de produire des légumes sur de petites superficies, même

pendant la saison sèche.

Actuellement, plusieurs ménages de la zone d’action du projet ont adopté ces techniques de production des

légumes, ce qui permet l’augmentation de la production des légumes et la réduction de la malnutrition. Ces

techniques sont actuellement maitrisées par les agriculteurs et tendent à se généraliser dans tout le pays.

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Kitchen garden et culture en sac en commune Bugenyuzi

i) Conservation du fourrage: en vue de palier à la pénurie de fourrage qui s’observe surtout en saison

sèche, des techniques de conservations du fourrage ont été initiées au sein de la communauté. Il

s’agit de: (i) la fenaison (production du foin):Le foin est un fourrage constitué d'herbe séchée et

destinée à l'alimentation des animaux domestiques herbivores durant la mauvaise saison. Dans notre

pays, ce fourrage est consommé pendant la saison sèche, l’herbe utilisée étant constituée de

végétaux qui poussent dans les jachères ou des légumineuses cultivées tel que la luzerne.

La technique de conservation s’exécute en trois étapes, à savoir(a) le fauchage, moment où l'on coupe

l'herbe, (b) le fanage qui consiste à retourner l'herbe pour accélérer son séchage, (c) le pressage qui

compacte le foin en bottes afin d'être facilement transporté et stocké (voir photo ci-dessous).

Préparation du foin en commune Bugenyuzi

La paille: la paille est la partie de la tige de certaines graminées, dites céréales à paille (blé, riz), coupée

lors de la moisson. On utilise aussi des résidus de récolte de haricot comme aliment du bétail, de qualité

médiocre cependant, pour les ruminants Pour la rendre plus appétente et en améliorer la valeur nutritive,

on peut y ajouter divers produits (urée, mélasse...). C'est un produit utile en cas de pénurie, notamment

pendant la saison sèche.

Tous les FFS de la zone du projet ont appris ces techniques et les ont mis en pratique. Ainsi les éleveurs

trouvent du fourrage durant les périodes difficiles et valorisent les restes des cultures vivrières (haricot,

riz). Ces innovations ont commencé avec un petit nombre d’éleveurs et leur extension a commencé et va se

poursuivre.

j) La coopérative rizicole: les coopératives rizicoles ont été introduites dans la zone du projet en 2011

par le PAIVA-B en partenariat avec la CAPAD qui avait déjà initiée des coopératives dans les

autres régions du pays et pour les filières diverses. La coopérative permet de résoudre les problèmes

d’accès aux intrants (commandes groupées, crédits agricoles) et de commercialisation des produits

agricoles.

Actuellement, cinq coopératives rizicoles sont fonctionnelles dans les 5 communes des provinces pilotes.

Le nombre de membres est de 4 118 riziculteurs groupés en 414 groupements. Le mouvement coopératif

est très apprécié par la population et est encouragé par le gouvernement et les bailleurs. Des coopératives

pour les autres filières sont en cours d’initiation dans la zone du projet.

k) Répartition des CDC en commissions de travail par secteur d’activité: la répartition des CDC en

commissions de travail a été encouragée sur toutes les collines. Avec cette répartition, les présidents

des CDC ne travaillent / participent plus seuls aux réunions et formations organisées par les projets.

Il a été proposé une spécialisation des membres des CDC qui réclameront moins la motivation et

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celle-ci serait donnée à quelques membres concernés par le secteur d’activités spécifiques. Cette

approche a été adoptée sur toutes les collines de la zone d’action du projet et a permis l’amélioration

du fonctionnement des CDC.

l) Le warrantage: pour contribuer à la résolution de l’épineux problème de financement des activités

agricoles, le PAIVA-B en partenariat avec la CAPAD a introduit le warrantage dans la zone pilote

du projet. Avec les stocks de riz constitués par les coopératives, le PAIVA-B les a mis en relation

avec la FENACOBU qui a octroyé des crédits aux membres des coopératives. Les stocks de riz ont

constitué les garanties pour cette opération. Cette expérience, bien qu’au début, paraît prometteuse à

voir l’engouement des bénéficiaires.

VI.2. Effets et impacts du projet

a) Situation générale

Après trois années de mise en œuvre quatre ans du démarrage officiel, le PAIVA-B a sur son compte

plusieurs résultats et ses activités ont généré des effets et impacts dans les différents domaines

d’intervention. L’étude d’évaluation des effets et impacts commanditée par le projet et réalisée à mi-

parcours par une équipe de consultants dresse un bilan y relatif dont les grandes lignes sont reprises dans

les paragraphes qui suivent en guise d’illustration.

Les différentes activités du PAIVA-B ont occasionné chez les ménages bénéficiaires: (i) une augmentation

des revenus annuels par tête de79 823 FBU à 131 330 FBU (65%) ; (ii) une réduction du taux de pauvreté

de 95% à 71,2% (pour les bénéficiaires des bovins), à 80,9%( pour les bénéficiaires du SRI) et à 85,6%

(pour les bénéficiaires des caprins); (iii) une augmentation de l’accumulation des biens; (iv) une

augmentation de la production agricole pour les principales cultures vivrières obtenue grâce à

l’augmentation de la superficie et des rendements ainsi que (v)) une diminution de la fréquence des

ménages vivant dans l’insécurité alimentaire temporaire de 84,3% à 67,7% et une amélioration du Score

de Consommation Alimentaire «SCA» passant de 36,3 à 41,95 .

Les effets et impacts du projet sont différents en fonction de la date d'acquisition des kits (CSCB et CSC

caprine) et en fonction du kit reçu. Les bénéficiaires de premières générations pour la CSCB ont

enregistrés une nette amélioration des conditions de vie que les bénéficiaires de deuxième et troisième

génération qui viennent de recevoir les animaux récemment. De même, les riziculteurs qui ont rapidement

adopté le SRI grâce à leur dynamisme ont vu leur productivité augmenter pour leur permettre de recouvrer

rapidement la sécurité alimentaire et diversifier les revenus familiaux. En ce qui concerne les kits, des

impacts tangibles ont été relevés plus sur les bénéficiaires des bovins que ceux du SRI et des caprins et

cela par ordre d'importance.

Outre les avantages monétaire, alimentaire et nutritionnelle, les formations reçues par les bénéficiaires leur

ont permis d'acquérir de nouvelles technologies tout en les préparant à l'auto-appropriation des activités du

projet.

Le projet n'a pas uniquement profité aux bénéficiaires directs: des effets induits ont été également

observés. Il s'agit notamment de (i) l'acquisition des animaux par les parents et les amis des bénéficiaires à

travers les dons et les dots, (ii) le changement des techniques d'élevage extensif en intensification agro-

sylvo-zootechnique (IASZ), (iii) la saillie des animaux de race locale par des taureaux géniteurs octroyés

par le projet pour l'amélioration génétique des animaux de la zone du projet, (iv) l'amélioration de l'accès

au riz et au lait produit dans la zone du projet ainsi que la réplication (effet boule de neige) des nouvelles

technologies (SRI, embocagement, kitchen garden, etc.) par les non bénéficiaires dynamiques et épris par

les avantages des activités du projet.

De façon directe, l'aménagement des bassins versants, des marais et des pistes a occasionné (v) une

injection monétaire avantageant les commerçants et (vi) une rémunération des ménages surtout de la

catégorie une par le FFW ou le CFW. Ces travaux organisés sous forme de HIMO ont permis aux ménages

bénéficiaires de la main d'œuvre de réduire leur insécurité alimentaire surtout ressentie aux mois de

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septembre à décembre. L'appui aux boutiques d'intrants et coopératives a généré de (vii) l'emploi pour les

gestionnaires, les manutentionnaires (le lait) et les sentinelles.

De plus, l'injection des animaux a permis aux ACSA, aux pharmacies vétérinaires, aux vendeurs des

médicaments et des aliments pour bétail à (viii) redynamiser la commercialisation de leurs produits et

services.

b) Effets et impacts du projet sur l’augmentation des revenus et la lutte contre la pauvreté

b.1 Augmentation des revenus

Dans le document du COSOP, il est prévu que 200.000 ménages bénéficiaires auront augmenté d’au

moins 30% leurs revenus annuels. Les résultats de l’enquête montrent que 55% des ménages bénéficiaires

du projet affirment avoir augmenté leur revenu de plus de 30% car seulement 45% ont enregistré une

augmentation des revenus inférieure à 30%

L'étude a montré qu'un ménage moyen de la zone du projet enregistre un revenu annuel de 79 823 FBU

nettement inférieur à celui d'il y a deux ans (137 545 FBU). Cette diminution de 72% montrerait que les

ménages ruraux continuent à connaître un appauvrissement monétaire. Pour quantifier les effets et

impacts, l'évaluation a donc comparé les revenus des bénéficiaires à ceux des non bénéficiaires.

L'augmentation des revenus est plus élevée chez les bénéficiaires des bovins (112%) que ceux du SRI

(66%) et des caprins (15%).

L'augmentation des revenus chez les ménages bénéficiaires des projets leur a permis d'améliorer (i) la

sécurité alimentaire par achat de la nourriture (28%), leur conditions de vie par achat des habits (20%),

payement des frais scolaires (16%) et des soins de santé (13%). L'augmentation des revenus a également

permis aux bénéficiaires surtout ceux des bovins à faire des investissements agricoles: achat de parcelles et

des animaux (12,55%), payement de la main d'œuvre (4%) et location des parcelles (2,73%)

b.2 Réduction de la pauvreté monétaire

L’évaluation sur les revenus des ménages bénéficiaires s’est référée sur le seuil de pauvreté monétaire de

299 300 FBU et de 191 625 FBU par an et par habitant du milieu urbain et rural. Les résultats ont montré

que le taux de pauvreté monétaire des ménages non bénéficiaires (95%) habitant la zone du projet est de

loin supérieur à celui relevé par le QUIBB en milieu rural (67%) au niveau national. Cependant, les

interventions du PAIVA-B ont permis de réduire cette pauvreté monétaire de 95% à 85,6% ; 80,9%;

71,2% chez respectivement les bénéficiaires des caprins, du SRI et des bovins (figure 5).

A mi-parcours, la diminution du taux de pauvreté monétaire oscille entre 9,4% et 14,8% selon la nature

des kits reçus par les bénéficiaires. L’étude d’évaluation des effets et impacts a estimé qu'à la fin du projet,

la réduction du taux de pauvreté de 15% prévue par le projet sera atteinte.

b.3 Accumulation des biens

Avec l’appui du projet, la fréquence des ménages possédant les maisons en tôles et tuiles est passée de

17,2% à 18,4% et de 62,6% à 68,7% Celle des ménages possédant les maisons dont les murs sont en

briques adobe est passée de 94,5% à 96,5% (tableau n°78).

Tableau n°78: Répartition des ménages en fonction de l'état des murs de leur maison

Période Bloc

ciment

Briques

cuites

Brique

adobe/pise

Pailles /

perches

Autres

Avant 2009 (%) 0,6 1,3 94,6 2,9 0,6

Actuellement (%) 0,6 1,5 96,5 1,5

Les interventions du projet ont occasionné une légère augmentation de 0,4 à 0,7%, de 2,4 à 3,1% des

ménages dont le parterre de leur maison est respectivement carrelé et cimenté.

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Tableau 79: Répartition des ménages en fonction de l'état des murs de leur maison.

Période Carreaux Ciment Briques terres Autres

Avant 2009 0,4 2,4 3,5 92,3 1,5

Actuellement 0,7 3,1 3,4 91,5 1,3

La désagrégation des ménages en fonction de l'amélioration de leur habitat a varié en fonction des

communes et provinces de la zone du projet. La fréquence des ménages bénéficiaires possédant les

maisons secondaires servant de cuisine est passée de 35% à 39%.

Cette fréquence a augmenté de 20 à 27%, de 33 à 38% et de 46 à 54% chez les ménages bénéficiaires des

caprins, du SRI et des bovins. L'augmentation de la fréquence des ménages possédant des maisons

secondaires servant de cuisine varie également en fonction des communes, provinces de la ZP (tableaux

60, 61, 62,63 et 64 du rapport d’étude).

L'intervention du projet a aussi occasionné l'augmentation des ménages bénéficiaires en possession des

téléphones mobiles de 15% à 24% et des vélos de 37% à 41%.

La désagrégation par kit reçu ayant montré une nette augmentation d'accumulation des biens chez les

bénéficiaires des bovins que chez ceux des autres kits.

c) Effets et impact du projet sur l’augmentation de la production agricole

L’augmentation de la production agricole chez les ménages bénéficiaires a été obtenue grâce à : (i) une

légère augmentation de la superficie cultivée par achat et/ou location des parcelles, et (ii) l’utilisation de

nouvelles technologies (SRI et lutte antiérosive), des semences améliorées, l’application de la fumure

organique et des intrants (engrais et produits phytosanitaire) aboutissant à l’accroissement des rendements.

Les principales cultures qui ont été concernées par l’augmentation de la production agricole sont le riz, la

pomme de terre, le maïs, le haricot, les aubergines, le manioc, les choux et la banane.

L'acquisition des animaux a permis aux bénéficiaires de produire et d'utiliser la fumure organique. Selon

ces mêmes bénéficiaires, l'accès au fumier a permis la réintroduction des cultures comme le maïs, les

cultures maraichères (choux et tomates) et la pomme de terre pour lesquelles leur installation ne peut être

possible sans assolement des champs à l'aide du fumier. Par ailleurs, l'application du fumier concerne

principalement les cultures de banane et de haricot et rarement celles du manioc et de la patate douce.

L'augmentation des revenus a été censurée par l'achat et la location des parcelles pour 12,55% et 2,73% des

bénéficiaires. De plus, l'assolement à l'aide de la fumure a permis l'extension des cultures répondant à cette

application. Les principales cultures concernées par l'extension étant les aubergines (60%), les tomates

(35%), le riz (27%), la pomme de terre (17%), le maïs (12%), le haricot (10%), le manioc et la banane

(6%).

Figure 2 : Augmentation de la superficie allouée aux principales cultures dans la zone du projet

L'augmentation de la production agricole du riz a été rendue possible grâce à l'aménagement des marais,

l'amélioration de l'accès aux semences améliorées et engrais chimiques. L'évaluation montre également

que cette culture a été concernée par une augmentation de la superficie chez les ménages bénéficiaires de

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la ZP de 4,6 à 5,9 ares (27%). Aussi, le rendement de la culture du riz a augmenté de 1,43 t/ ha à 3,9 t/ha,

soit une augmentation de 171%

Pour cette culture, 80,1% des usagers des marais affirment avoir augmenté la production de plus de 50%.

Les rendements agricoles sont passés de 6,1 t à 11,04 t/ha (81%), de 2,4 t à 3,72 t/ha (98%) et de 3,17 à

3,72 /ha pour les cultures respectives de bananes, pomme de terre et de manioc.

L'augmentation des rendements a été de également observée pour les cultures d'aubergine de (162%), de

choux (102%) et de tomates (172%) La fréquence des agriculteurs ayant enregistrés une augmentation de

la production agricole de plus de 50% étant de 66,7%; de 67,1% et de 68,20% pour les choux, les

aubergines et les tomates.

d) Effets et impacts du projet sur la sécurité alimentaire

d.1 Sécurité alimentaire temporaire

Par l'augmentation de la production agricole, le projet a contribué à la réduction de l’insécurité alimentaire

temporaire de 80% à 70%. La réduction de l'insécurité alimentaire est plus élevée chez les bénéficiaires

des bovins (65%) que chez les bénéficiaires de SRI (70,20%) et des caprins (78,20%).

Les interventions du projet ont permis une réduction de la période de disette d'en moyenne 2,37 mois. La

période concernée étant principalement celle du mois d'avril à mai. En raison des besoins cruciaux

(semences et intrants, frais scolaires et vivres) et des effets de la prolongation de la saison sèche observée,

la saison A reste une période critique au niveau alimentaire et pour beaucoup de bénéficiaires.

L’analyse du nombre de repas pris en 2013 montre que la situation alimentaire s’est améliorée pour les

ménages appuyés et ménages non appuyés par rapport à l’année 2009. Toutefois, la sécurité alimentaire

s’est nettement améliorée chez les ménages appuyés que les non appuyés. La fréquence des ménages

bénéficiaires prenant trois repas par jour est passée de 5 % à 14 % (saison A), de 5 % à 18% (saison B) et

de 8% à 23% (saison C) alors que chez les ménages non appuyés, la fréquence est passée de 1% à 3%

(saison A), de 1% à 5% (saison B) et de 2% à 10% (saison C).

Selon les informations collectées lors de l’enquête, la nature des appuis octroyés, les formations techniques

reçues ainsi l’encadrement rapproché des bénéficiaires ont joué un rôle important dans l’amélioration de la

sécurité alimentaire des bénéficiaires.

La désagrégation des données selon le kit reçu indique que la sécurité alimentaire telle que jugée par le

nombre de repas pris s’est nettement améliorée pour les bénéficiaires de bovins que pour les bénéficiaires

de caprins et les ménages pratiquant le SRI. La fréquence des bénéficiaires de bovins prenant trois repas

par jour a varié de 7% à 23% (saison A), de 8 à 29% (saison B) et de 11% à 34% (saison C). Pour les

bénéficiaires de caprins, elle est passée de 2% à 6% (saison A), de 2% à 11%( saison B) et de 2% à 14%

(saison C) tandis que pour les ménages pratiquant le SRI, la fréquence a varié de 4% à 13% (saison A), de

4% à 17% (saison B) et de 7% à 20% (saison C).

Les données de l’enquête montrent que la sécurité alimentaire des ménages diffère selon la nature du kit.

Elle est meilleure pour les bénéficiaires de bovins que pour les autres bénéficiaires. En effet, le rôle des

animaux domestiques en particulier les bovins dans la sécurité alimentaire des ménages est double. En plus

de la production laitière, les bovins permettent d’augmenter la production agricole via le fumier produit.

d.2 Appréciation de la composition des repas

Le nombre de repas ne suffit pas pour exprimer la situation alimentaire d’un ménage. Il faut tenir compte

de la qualité des repas. Ainsi l’Analyse Globale de la Sécurité Alimentaire et de la Vulnérabilité (AGSAV)

du PAM en 2008 a défini la qualité des aliments en tenant compte des Score de Consommation

Alimentaires (SCA) qui sont calculés pour refléter la diversité alimentaire, la fréquence de consommation

ainsi que l’importance nutritionnelle des différents groupes d’aliments consommés par un ménage.

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103

Le SCA est calculé en regroupant les types de vivres pour lesquels la consommation a été rapportée sur

une période de sept jours. Pour chaque groupe alimentaire, la fréquence représente le nombre de jours

pendant lequel un type d’aliment dudit groupe a été consommé avec une fréquence allant de 0 (jamais) à 7

(tous les jours). Le poids est attribué à chaque groupe alimentaire représentant l’importance nutritionnelle

de chaque groupe alimentaire. Le groupe alimentaire et le poids sont représentés au tableau n° 80

Tableau n°80: Groupes d’aliments et leur poids

No Types d’aliments Groupes Poids

1 Mais, mil, Sorgho, Riz, éleusine, pain, beignets, pâtes

alimentaires

Céréales et tubercules

(aliments de base)

2

2 Manioc, Patate douce, pomme de terre, autres tubercules

3 Arachides, légumineuses (haricot, niébé, petit pois,

lentilles,…),

Légumineuse 3

4 Fruits (mangues, oranges, bananes,…) Fruits 1

5 Légumes (+ feuilles) Légumes 1

6 Viandes, œufs, poissons, escargots,… Protéines animales 4

7 Lait et produits laitiers Produits laitiers 4

8 Sucres, miels et autres sucreries Sucres 0.5

9 Huiles et graisses Huiles 0.5

10 Condiments, épices Condiments 0

Source: African Statistical Journal, Vol 6, may, 2008.

Le Score de Consommation alimentaire (SCA) des ménages est calculé en utilisant la formule suivante :

SCA= a céréale xcéréale+alegse xlegse+aleg xleg+afruit xfruit+aanimal xanimal+asucre xsucre+alait

xlait+ahuile xhuile Avec ai= poids attribué au groupe d’aliments; Xi= Nombre de jours de consommation

relatifs à chaque groupe d’aliments (≤7).

Tableau n°81: Seuils de score de Consommation Alimentaire

Seuils de Score Alimentaire Interprétation

SCA ≤21 Consommation pauvre

21<SCA≤ 35 Consommation alimentaire limite

35< SCA Consommation alimentaire acceptable

Source : AGSAV, 2008

Les interventions du projet ont permis l'augmentation des ménages dont le repas a un score alimentaire

acceptable de 36,3% à 41,95%.

La comparaison des SCA par BV pour les ménages appuyés révèle que les ménages des BV de Kagogo-

Gisumo et de Nyabiho ont des SCA les plus élevés par rapport aux ménages BV de Rusimbuko et de

Ruguzwe. Concernant les ménages non appuyés, l’étude indique que les SCA des ménages des BV de

Kagogo-Gisumo et de Nyabiho sont élevés par rapport aux SCA des ménages des BV de Ruguzwe et de

Rusimbuko. Cette étude ayant été réalisée pendant la période des récoltes, les possibilités de régression de

SCA ne sont pas à exclure à l’épuisement des récoltes.

L’analyse de la composition et de la qualité des repas montre que le régime alimentaire dans la zone du

projet est composé essentiellement de tubercules, de patate douce et des dérivés du manioc. Cette

alimentation est souvent renforcée par les légumes (amarante et feuille de manioc) et les légumineuses

dont le haricot est la principale composante. L’apport du lait dans les menu de certains ménages appuyés

par le projet ont permis d’améliorer l’alimentation et d’augmenter le SCA .

d.3 Situation des consommations calorifiques dans la zone du projet

Les résultats montrent que les apports calorifiques sont plus élevés chez les ménages appuyés (2483.1

kcal/jour) que chez les non appuyés (2266.05 kcal). Pour les bénéficiaires, les ménages des BV de

Kagogo-Gisumo (2687.6 kcal/j) et de Nyabiho (2534.8 kcal/j) ont des apports calorifiques plus élevés par

rapport aux ménages des BV de Ruguzwe (2284.7 kcal/j) et de Rusimbuko (2421.9 kcal/j). De même, les

apports calorifiques des ménages non bénéficiaires de Kagogo-Gisumo et de Nyabiho sont élevés en

comparaison à ceux des non bénéficiaires de Ruguzwe et de Rusimbuko.

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104

En comparant les résultats de la présente étude aux normes recommandées par l’OMS, la FAO et le PAM

qui sont de 2500 Kcal/ j et par équivalent adulte, seuls les ménages appuyés des BV de Kagogo-Gisumo et

de Nyabiho ont des consommations calorifiques supérieures à 2500 kcal/j par équivalent adulte. Même si

la plupart des consommations calorifiques sont inférieures aux normes recommandées, elles se révèlent

supérieures aux résultats de l’enquête QUIBB de 2006 (2089 kcal/jour) et ceux de l’étude du PAIVA ŔB

effectuée en 2011 (2165.5kcal), ce qui montre que le projet a eu un impact positif sur la sécurité

alimentaire des ménages.

e) Effets et Impact du projet sur la situation nutritionnelle

L’impact du projet sur la situation nutritionnelle dans la zone du projet a été étudié sous trois aspects à

savoir la malnutrition aiguë, la malnutrition chronique et l’insuffisance pondérale.

La prévalence de la malnutrition aiguë globale se situe à 2.8% dans la zone du PAIVA-B. Cette

prévalence est inférieure au seuil acceptable de 5% ce qui montre que les ménages appuyés par le PAIVA-

B ont une situation nutritionnelle acceptable selon la classification de l’OMS. Ce taux est inférieur à celui

observé chez les enfants des ménages non appuyés (4.5%) et il est également inferieur au taux obtenu par

le PAM en 2008 (8.4%), à celui de l’EDS en 2010 (6%) et à celui du PAIVA-B en 2011(3.8%). Ces

résultats dénotent une bonne situation nutritionnelle qui s’est nettement améliorée avec l’intervention du

projet surtout grâce au repeuplement du cheptel et à l’introduction des kitchen garden dans les ménages.

Selon les enquêtés, le fumier a permis d’augmenter la production agricole, tandis que le lait et les légumes

ont permis de prévenir l’apparition de maladies carencielles.

La prévalence de la malnutrition chronique des ménages appuyés est de 57.2 %. Ce taux est à la fois

inférieur à celui des enfants des ménages non appuyés (63.5%) et à celui de l’EDS en 2010 (57.7%). La

désagrégation par province révèle que les deux provinces ont des taux de prévalence presque égaux, 57.6%

pour la province de Gitega et 57.5% pour la province de Karusi. Ces taux de prévalence de la malnutrition

chronique étant supérieurs à 40%, les résultats de l’enquête montrent que la malnutrition chronique est

considérée comme critique dans la zone d’intervention du projet selon la classification de l’OMS.

Au niveau de l’insuffisance pondérale, les taux de perte de poids pour les enfants des ménages appuyés

(24.7%) est inférieur à celui des enfants des ménages non appuyés (31.1%). Selon la classification de

l’OMS, le taux de perte de poids pour les enfants des bénéficiaires est considéré de sérieux tandis que pour

celui des enfants provenant des ménages non bénéficiaires, le taux est considéré de critique.

f) Effets et Impacts du projet sur la commercialisation des produits agricoles

D'une manière générale, l'augmentation de la production agricole a été suivie par l'augmentation du taux de

commercialisation de 40,19% à 47,80%. En effet, l'accroissement de la production et la productivité

agricole a permis aux ménages bénéficiaires d'atténuer l'insécurité alimentaire et de réduire la malnutrition.

Elle a également permis à certains ménages d'avoir la possibilité de vendre le surplus agricole. Dans la ZP,

l'organisation des producteurs en coopératives concerne surtout la commercialisation du lait, du maïs et du

riz. Pour d'autres cultures, la production actuelle ne permet pas encore la recherche des marchés.

Figure 3: Comparaison du taux de commercialisation des produits agricoles avant et avec l'intervention du projet

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105

L'organisation des producteurs en coopératives a permis d'augmenter le taux de commercialisation du lait

et du riz de 45% à 54% et de 15,4% à 37,0%. L'augmentation de la production a permis d'augmenter la

quantité de produits agricoles mis à marché de 143% contre 30% prévu par la RPE.

L'étude observe une augmentation des prix de 42,12% contre 20% prévu dans la RPE. L'augmentation des

prix des produits agricoles n'est pas entièrement liée aux interventions du projet. Elle entre en partie dans

le contexte mondial d'augmentation des prix de principales denrées alimentaires. Cependant, l'organisation

des éleveurs en coopératives de collecte de leur a permis d'augmenter le taux de commercialisation et le

prix du lait dans l'ensemble et dans la commune Bugendana en particulier.

L'augmentation du taux de commercialisation, de la quantité des produits agricoles mis à marché et des

prix a ainsi permis un accroissement des revenus générés par les principales cultures commercialisées de

310,27% (tableau 87).

Bien que les coopératives de collecte du lait ne soient pas encore bien organisées, l'étude constate que la

mise à fonction du centre de collecte du lait de Bugendana a permis d'accroitre considérablement le taux de

commercialisation de 40% à (62%) et le prix du lait de 309 FBU à 543 FBU (75,7%).

Les indicateurs sur le taux de commercialisation démontrent que les cultures maraichères (tomate: 82%,

choux : 70%, aubergines : 64%) et la banane sont les cultures à forte potentialité commerciale sur

lesquelles le projet devraient agir pour accroitre les revenus des agriculteurs de sa zone.

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106

CHAPITRE V. CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES

V.1 Conclusion et recommandations

L’année 2013 a été surtout marquée par le lancement des travaux d’aménagement et réhabilitation de

marais en commune Buhiga et Bugenyuzi en province de Karusi et des études pour les marais qui seront

aménagés en province de Kayanza. Une emphase a été également mise sur la poursuite et la consolidation

des activités de production et valorisation agricoles.

Le projet a connu une revue mi parcours qui a tracé les orientations de la mise en œuvre du projet pour sa

deuxième phase. Étant donné que le PAIVA-B était en insuffisance de fonds, un financement additionnel a

été annoncé par le Directeur de la division Afrique Oriental et Austral au FIDA pour la poursuite des

activités du projet, ainsi que pour la mise en œuvre d’une composante transversale relative à l’Adaptation

aux changements climatiques. Une mission d’appui est prévue en mai 2014 pour affiner l’utilisation de ce

financement

IV.2. Perspectives

La mise en œuvre du projet durant l’année 2014 sera basée sur les recommandations de la mission de la

revue mi-parcours qui a été réalisée du 4 au 22 novembre et a reconnu les performances tant techniques

que financières du projet, tout en déplorant l’insuffisance des financements pour que le projet puisse être

conduit jusqu’à sa date initiale de clôture. Les grandes conclusions de la mission ont été les suivantes:

- Arrêter l’extension sur les deux dernières provinces (Bubanza et Muramvya) de manière à

consolider les activités du projet relatives aux composantes 1 et 2 à Gitega et Karusi durant deux ans

soit en 2014 et 2015;

- Réaliser les activités lancées ou à réaliser dans un futur proche en 2014 et 2015 à Kayanza et

Cibitoke,

- Préparer la clôture du projet fin 2016 tout en consolidant les activités réalisées en 2014 et 2015 dans

les provinces de Cibitoke et Kayanza dans l’objectif de pérenniser les effets du projet,

- Maintenir pendant une année la présence de ACORD pour la consolidation des acquis, dans les 2

provinces de Gitega et de Karusi,

- le PRODEFI prendra en charge les investissements qui ne peuvent être financés par les ressources

disponibles du PAIVA-B (magasins de stockage, aires de séchage, pistes d’accès aux marais, centres

de collecte de lait) dans les communes des deux provinces de Cibitoke et de Kayanza où les deux

projets interviennent en même temps depuis 2013,

- le PRODEFI financera la consolidation en 2016 des activités réalisées par le PAIVA-B en 2014 et

2015 dans les provinces de Cibitoke et Kayanza.

Le nouveau cadre logique et le tableau détaillé des coûts sont les documents de base pour la mise en œuvre

de la deuxième phase du projet. Ces document sont en annexe 8 et 9 et indiquent en détail les activités

relatives à chaque composante

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LES ANNEXES

ANNEXE 1: Liste du personnel au 31Août 2013 (Contractuels et prestataires)

CATEGORIES TITRE TEMPS

ALLOUE

AU

PROJET

LIEU

D’AFFEC

TATION

NOM ET PRENOM ROLE Date

d’entrée en

service

Date de fin de

service

Rémunérat°

mensuelle

brute en

USD

Rémunérat°

annuelle

brute en

USD

ER

SO

NN

EL

DE

L’U

CP

Coordonnateur 100% Bujumbura Herménégillde RUFYIKIRI Coordination des activités du Projet 28/09/2009

IND

ET

ER

MIN

EE

D

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D’A

CH

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EM

EN

T E

ST

FIX

EE

AU

30

/09

/201

7(*

)

2.747,8 32.974

Resp Adm-Financier 100% Bujumbura Félix HICINTUKA Assurer la gestion administrative et financière 23/03/2012 2.247,2 26.966

Responsable du Suivi-

Evaluation

100% Bujumbura Rashid REHEMA Assurer le suivi évaluation des activités, des

effets et impacts des actions

29/09/2009 2.098,8 25.186

Responsable des

Aménagements

Agricoles

100% Bujumbura Daniel BURINKIKO Assurer la conduite des activités de la sous

composante aménagt / Réhab des marais et

bassins versants agricole

16/03/2010 2.098,8 25.186

Responsable de la

Valorisation agricole

100% Bujumbura Jeanne F NDAYISENGA Assurer la conduite des activités de la

composante valorisation de la production et

dvpt des infrastructures

01/02/2011 2.065.5 24.798

Responsable des

productions agricoles

100% Bujumbura Gilbert BIZIMUNGU Assurer la conduite des activités de la sous-

composante intensification de la production

agricole

05/04/2010 2.098,8 25.186

Adjoint au

Responsable du S-E

100% Bujumbura Mélance NTIRAMPEBA Appuyer la Responsable du Suivi-Evaluation

dans ses activités quotidiennes

15/03/2010

/

1.591,5 19.098

Comptable 100% Bujumbura Evariste KANANI Assurer la comptabilisation des fonds du

projet

16/03/2010 1.591,5 19.098

Assistant Comptable 100% Bujumbura Dorothée NDUWAYO Assister le Comptable/la Comptabilisation 30/06/2011 1.019,4 12.232

Assistante à la Coord. 100% Bujumbura Jocelyne NTIRAMPEBA Assurer le Secrétariat de Direction 15/10/2010 1.361,3 16.336

Adjoint à l’Assistante

à la Coord

100% Bujumbura Evariste NGEZE Appuyer au niveau des tâches administratives

quotidiennes

30/06/2011 1.019,4 12.232

Chauffeur 100% Bujumbura Ildephonse MANIRAKIZA Chauffeur 06/10/2010 395,4 4.745

Chauffeur 100% Bujumbura Polycarpe BIRAHINDUKA Chauffeur 19/02/2011 395,4 4.745

Chauffeur 100% Bujumbura Aloys MANIRARIHA Chauffeur 06/10/2010 395,4 4.745

Chauffeur 100% Bujumbura Evode NDIKUMANA Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565

Chauffeur 100% Bujumbura Haruna

NDABARUSHIMANA

Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565

Chauffeur 100% Bujumbura Said NKUNDABAGENZI Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565

Chauffeur 100% Bujumbura Thomas

RUVUZANDEKWE

Chauffeur 16/09/2010 380,4 4.565

Chauffeur 100% Gitega Gaspard NDAYEGAMIYE Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565

Planton 100% Bujumbura Jean Claude NDAYIZEYE Nettoyage de bureau, photocopies etc. 01/11/2010 345,3 4.143

Agent de saisie 100% Karusi Fidèle NGENDAKUMANA Saisie des données de terrain 05/09/2011 520,5 6.246

Agent de saisie 100% Gitega Willy IRAMBONA Saisie des données de terrain 19/03/2012 520,5 6.246

Expert Vétérinaire 100% Kayanza Hilaire KANDIKANDI Expert Vétérinaire 15/02/2010 31/12/2013 (*) 1.531,5 18.378

(*) Les contrats en cours limiteront les dates limites au 31/12/2015., et (**) Le Docteur Vétérinaire fera partie du personnel du PARSE à rémunérer dans le cadre de la convention de prestation

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108

ANNEXE 1.1: Situation des congés du personnel au 31/12/2013

N° NOM ET PRENOM FONCTION Report 2012 Solde 2013 Total dû au

31/12/2013

1 RUFYIKIRI Herménégilde Coordonnateur 12 25,0 37,0

2 RASHID Rehema Responsable du Suivi-Evaluation 0 - -

3 MANIRAKIZA Ildephonse Chauffeur 0 18,0 18,0

4 NDAYIZEYE J. Claude Planton 0 - -

5 MANIRARIHA Aloys Chauffeur 0 - -

6 BIRAHINDUKA Polycarpe Chauffeur 0 - -

7 NTIRAMPEBA Mélance Resp Adj S-E - -

8 NTIRAMPEBA Jocelyne Assistante 0 - -

9 KANANI Evariste Comptable 4 25,0 29,0

10 BURINKIKO Daniel Resp Aménagements Agricoles 10 25,0 35,0

11 BIZIMUNGU Gilbert Resp Productions Agricoles 4 25,0 29,0

12 KANDIKANDI Hilaire Responsable vétérinaire 0 - -

13 RUVUZANDEKWE Thomas Chauffeur 0 - -

14 NKUNDABAGENZI Saïdi Chauffeur 0 - -

15 NDABARUSHIMANA Haruna Chauffeur 0 - -

16 NDAYEGAMIYE Gaspard Chauffeur 0 - -

17 NDAYISENGA J. Françoise Resp Valorisations Agricoles 0 - -

18 NGEZE Evariste Agent de Bureau 0 24,0 24,0

19 NDUWAYO Dorothée Ass. Cptble 0 25,0 25,0

20 NGENDAKUMANA Fidèle Agent de saisie/Ksi 0 - -

21 HICINTUKA Félix RAF 0 20,0 20,0

22 IRAMBONA Willy Agent de saisie/Gitega 0 - -

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ANNEXE.1.2: Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services ACORD

CATEGORIES TITRE TEMPS

ALLOUE AU

PROJET

LIEU

D’AFFECTATION

NOM et PRENOM ROLE P

ER

SO

NN

EL

ŔO

PE

RA

TE

UR

S M

AR

AIS

ET

CO

LL

INE

(p

ayés

par

le

pre

stat

aire

AC

OR

D)

Point Focal et Coordonnateur

activités ACORD

100% 100% François HARAGIRIMANA Coordination des équipes ACORD et Responsable de la

Composante Développement Communautaire

Chauffeur 100% 100% Guillaume NTABIRIHO Chauffeur du véhicule mis à la disposition de la coordination

ACORD par le projet

Chef d’équipe 100% Province Karusi Perpétue BAMPOYE Coordonner les activités des techniciens de l’opérateur marais et

colline Chef d’équipe 100% Province Gitega Donatien BIZIMANA

Technicien agronome/BV 100% Bugenyuzi Adrien NKURIKIYE

Encadrer les activités agricoles, de conservation des eaux et des

sols et d’intensification agricole dans les marais et sur les collines

Technicien Agronome/BV 100% Mabayi Fidèle KANYARUSHATSI

Technicien Agronome/Marais 100% Bugenyuzi Sylvain NGENDAKUMANA

Technicien Agronome

Forestier/BV

100% Gitaramuka+Buhiga Jean Paul NZOZEJO

Technicien Agronome/Marais 100% Gitaramuka+Buhiga Juvénal NGENDANZI

Technicien Agronome/Marais 100% Bugendana Déo MANIRAKIZA

Technicien Agronome/BV 100% Muhanga Espérance KWIZERA

Technicien Vétérinaire/BV 100% Bugendana NKIRAMAGI Jean Pierre

Technicien Agronome/BV 100% Rango Christophe NININAHAZWE

Technicien Agronome/BV 100% Mutaho Déo NGANYIRIMANA

Technicien Agronome/Marais 100% Mutaho Christophe NKURUNZIZA

Technicien Agronome /Marais 100% Rango Bernard NDUWARUGIRA

Technicien Agronome/BV 100% Bukinanyana Jean Claude HARAMAJAMBERE

Technicien Agronome/Marais 100% Muhanga Désiré BARUTWANAYO

BV : Bassins Versants

ANNEXE 1.3: Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services CAPAD

CATEGORIES TITRE TEMPS

ALLOUE AU

PROJET

LIEU

D’AFFECTATION

NOM ET PRENOM ROLE

PE

RS

ON

NE

L

CA

PA

D

Point Focal et Coordonnateur des

activités CAPAD au PAIVA-B

100% Bujumbura Joseph Ndayishimiye Coordination des activités CAPAD au PAIVA-B

Animateur 100% Karusi Noël NIYONZIMA

Animateur chargé de l’organisation des coopératives Animateur 100% Karusi Dieudonné MUHETO

Animateur 100% Gitega Bonaventure SINDAYIKENGERA

Animateur 100% Gitega Nathanael NTIRAMPEBA

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ANNEXE.1.4: Prestataire à la disposition du PAIVA-B intervenant dans le cadre de la sécurisation foncière

CATEGORIES TITRE TEMPS

ALLOUE AU

PROJET

LIEU

D’AFFECTATION

NOM ET PRENOM ROLE

Opérateur

Principal

Opérateur de Proximité Principal

chargé de la mise en œuvre du

volet sécurisation foncière

50% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Alexis NKURUNZIZA Coordination des activités dans les zones du PAIVA-B et du

PRODEFI

Ass

ista

nts

Tec

hn

iqu

es

Pro

vin

ciau

x

Assistant Technique Provincial

de Gitega

100% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Audace HAVYARIMANA Mise en place des services fonciers communaux dans la province

de Gitega

Assistant Technique Provincial

de Karusi

100% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Séverin NIBITANGA Mise en place des services fonciers communaux dans la province

de Karusi

ANNEXE.1.5: Prestataires à la disposition du PAIVA-B et du PRODEFI intervenant dans le cadre de la mise en œuvre des activités prévues dans le volet

champs-écoles paysans

Catégories Titre Temps alloué

au projet

Lieu d’affectation Nom et prénom Rôle

Consultant local CEP (*) 50% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Dominique NDUWIMANA Mise en place des champs-écoles paysans dans les zones

d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI

Consultant local CEP (*) 50% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Jean Baptiste NDAYIZEYE Mise en place des champs-écoles paysans dans les zones

d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI

Un projet de séparation des deux Agronomes en charge des Champs Ecoles Paysans est en cours. Un travaillera à temps plein pour le PAIVA-B et un autre pour le PRODEFI.

ANNEXE1.6: Prestataires à la disposition du PAIVA-B et du PRODEFI intervenant dans le cadre de la mise en œuvre des activités en rapport avec les

aménagements des marais et bassins versants

Catégories Titre Temps alloué

au projet

Lieu d’affectation Nom et prénom Rôle

Ingénieur Industriel 50% Bujumbura, avec

descentes fréquentes

sur terrains

Mamert KAMENGE Suivi des aménagements et réalisation d’autres

infrastructures

Technicien-topographe 50% Pascal BAZIKWANKANA Suivi des aménagements et réalisation d’autres

infrastructures

Technicien-dessinateur 50% JEAN MERTHUS Suivi des aménagements et réalisation d’autres

infrastructures

La RMP n’ayant prévu aucun budget pour eux, le PRODEFI les emploiera à temps plein en attendant que le PAIVA-B puisse être fixé sur le déblocage des fonds supplémentaires promis

Page 111: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

111

ANNEXE 2: Registre des contrats 2013 au 31 décembre 2013

N°s N°contrat % du

financt

Type de

marché

Date du

contrat

Nom et adresse de

l'Entreprise /

Fournisseur/

Prestataire de service

Description des travaux,

biens et services

Mode de

passat°de

marchés

Durée

d'exécut°

Montant et

monnaie du

contrat

Part du

PAIVA-B

dans le coût

du contrat

N° de la

catég

Financièr

e

Observ Date

d'Agrément

FIDA

1 029/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 04/02/2013 Déo

NDABARUSHIMANA, Tél 79 723 740

Fournitures de 188 bovins

destinés en communes de Bukinanyana (69) et Mabayi

(119)

AON 60 jrs 212.345.500

BIF HTVA

212.345.500

BIF HTVA

II b terminé 02 janv 013

2 040/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 11/02/2013 Burundi Auto Parts

(BAP); tél 22 22 38 08;

22 22 21 90

Fourniture de deux (2)

motos YAMAHA 125 DT

AON 10 jrs 14.450.000

BIF HTVA

14.450.000

BIF HTVA

III terminé N/A

3 058/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Services 25/02/2013 M. Emmanuel

MANIRAKIZA

Consultant-Surveillant des

travaux d'aménagement et réhabilitation des marais en

Province de Karusi

AON 04 mois 8.980.000 BIF 8.980.000

BIF

I terminé N/A

4 036/ucp/paiva-b/H.R/2013

100% Services 25/02/2013 M. Dominique MAJIJI, Tél 71 744 489/77 173

188

Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et

réhabilitation des marais en

Province de Karusi

AON 04 mois 3.720.000 BIF 3.720.000 BIF

I terminé N/A

5 036/ucp/paiva-b/H.R/2013

100% Services 25/02/2013 M. JUMAPILI Jean De Dieu, Tél 76 939 235;

77 748 857

Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et

réhabilitation des marais en

Province de Karusi

AON 04 mois 3.720.000 BIF 3.720.000 BIF

I Contrat résilié

après un

(1) mois de

prestation

N/A

6 036/ucp/paiva-b/H.R/2013

100% Services 25/03/2013 M. Révérien NIYONGABO; Tél 71

744 489/77 173 188

Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et

réhabilitation des marais en

Province de Karusi

AON 04 mois 2.790.000 BIF 2.790.000 BIF

I terminé N/A

N°s N°contrat % du financement

Type de marché

Date du contrat

Nom et adresse de l'Entreprise /

Fournisseur/ Prestataire

de service

Description des travaux, biens et services

Mode de passation

de

marchés

Durée d'exécutio

n

Montant et monnaie du

contrat

Part du PAIVA-B

dans le coût

du contrat

N° de la catég

Financière

Observ Date d'Agrément

FIDA

7 110/ucp/paiva-

b/e.ng/H.R/2013

100% Fournitures 26/03/2013 Pharmacie Interlacustre,

BP 6139 Bujumbura;

Tél: 22 21 4843

Divers produits et matériel

vétérinaires

AON 15 jrs 5.728.800 BIF

Hors TVA

5.728.800

BIF

II b terminé N/A

8 115/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 02/04/2013 Pharma Bolena, BP

2578 Bujumbura; Tél

22 22 1321

Divers produits et matériel

vétérinaires

AON 15 jrs 14.447.600

BIF Hors TVA

14.447.600

BIF

II b terminé N/A

9 12/ucp/paiva-b/e.ng/H.R/2013

100% Fournitures 03/04/2013 Alchem Industries SPRL, BP 2491

Bujumbura; Tél 22 22

2632

Divers produits et matériel vétérinaires

AON 15 jrs 9.787.600 BIF Hors TVA

9.787.600 BIF Hors

TVA

II b terminé N/A

10 162/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 29/04/2013 HIMPEX; Tél 79 935

999

Fourniture de 4.500.000

sachets en polyéthylène

pour pépinières de plants forestiers et agro-forestiers

AON 10 jrs 21.617.500

BIF

21.617.500

BIF

I terminé N/A

11 193/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 14/05/2013 AKSHAR KRUPA; BP

5880

Kinindo/Bujumbura;

Fourniture de 500.000

sachets en polyéthylène

pour pépinières de plants

AON 18 jrs 2.500.000 BIF

HTVA

2.500.000

BIF HTVA

I terminé N/A

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112

N°s N°contrat % du

financt

Type de

marché

Date du

contrat

Nom et adresse de

l'Entreprise /

Fournisseur/

Prestataire de service

Description des travaux,

biens et services

Mode de

passat°de

marchés

Durée

d'exécut°

Montant et

monnaie du

contrat

Part du

PAIVA-B

dans le coût

du contrat

N° de la

catég

Financièr

e

Observ Date

d'Agrément

FIDA

Tél 75 786 108 forestiers et agro-forestiers

12 200/ucp/paiva-b/H.R/2013

100% Travaux 23/05/2013 Entreprise ERBH, 76 260 002

Travaux de réhabilitation des bureaux pour les

Services Fonciers

Communaux à Gitaramuka et Gihogazi

CR 01 mois 15.515.165 BIF Hors TVA

15.515.165 BIF Hors

TVA

I Réception provisoire

prononcée

N/A

13 210/paiva-b/2013 100% Services 28/05/2013 SOGES, Tél 22 22

6643, 22 22 78 85

Audit Comptable et

Financier de l'exercice 2012

AON 25 jrs 12.800.000

BIF Hors TVA

12.800.000

BIF Hors

TVA

IV Rapport

définitif

transmis au FIDA

le

28/06/13.

21 mai 013

N°s N°contrat % du

financement

Type de

marché

Date du

contrat

Nom et adresse de

l'Entreprise /

Fournisseur/ Prestataire de service

Description des travaux,

biens et services

Mode de

passation

de marchés

Durée

d'exécutio

n

Montant et

monnaie du

contrat

Part du

PAIVA-B

dans le coût du contrat

N° de la

catég

Financ

Observ Date d'Agrémt

FIDA

14 312/paiva-b/2013 100% Services 23/7/013 M. Gilbert

HATUNGUMUKAMA

Evaluation des effets et

impacts du PAIVA

AON 50 jrs 91.728.000

BIF HTVA

91.728.000

BIF HTVA

IV terminé 29 mai 013

15 332/paiva-b/2013 100% Fournitures 05/8/013 E-EL Topographie Laser

Fourniture matériel topographique

CR 15 jrs 3902 euros HTVA

3902 euros HTVA

II a terminé N/A

16 344/ucp/paiva-

b/H.R/2013

100% Fournitures 09/8/013 Burundi Auto Parts

(BAP); tél 22 22 38 08; 22 22 21 90

Fourniture de quatre (04)

motos YAMAHA 125 DT

AON 15 jrs 25.896.000

BIF Hors TVA

25.896.000

BIF Hors TVA

III terminé N/A

17 B/C n° 297/2013 100% Fournitures 10/10/013 Interlacustres Fourniture pompes

d'aspersion

CR de stock 1.550.000 BIF

HTVA

1.550.000

BIF HTVA

II b terminé N/A

18 B/C n° 298/2013 100% Fournitures 10/10/013 Pharma Bolena, BP 2578 Bujumbura; Tél

22 22 1321

Fourniture pompes d'aspersion

CR de stock 1.550.000 BIF HTVA

1.550.000 BIF HTVA

II b terminé N/A

19 441/ucp/paiva-

b/F,R/2013

100% Fournitures 14/10/013 Ets Ndimurukundo

Hilaire

Fourniture de 3,504 sacs

ciment

AON 15 jrs 93.624.221

BIF TVAC

93.624.221

BIF TVAC

II b terminé 10oct 013

20 452/ucp/paiva-

b/F,R/2013

100% Fournitures 30/9/013 Nyandwi Pascal Fourniture de 20 taureaux CR 15 jrs 21.599.980

BIF HTVA

21.599.980

BIF HTVA

II b terminé N/A

21 458/ucp/paiva-

b/F,R/2013

100% Fournitures 25/10/013 Interlacustres Fourniture blocs à lécher CR de stock 2.745,600 BIF

HTVA

2.745,600

BIF HTVA

II b terminé N/A

22 466/ucp/paiva-

b/F,R/2013

100% Fournitures 27/10/013 Pharma Bolena, BP

2578 Bujumbura; Tél

22 22 1321

Fourniture blocs à lécher CR 30 jrs 2.745,600 BIF

HTVA

2.745,600

BIF HTVA

II b terminé N/A

23 467/ucp/paiva-

b/F,R/2013

100% Fournitures 27/10/013 Pharma Bolena, BP

2578 Bujumbura; Tél

22 22 1321

Fourniture produits et

matériel vétérinaire

CR 30 jrs 23.288.000

BIF HTVA

23.288.000

BIF HTVA

II b terminé N/A

Abréviations:

C.R: Consultation restreinte

AON: Appel d'offres National

Page 113: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

113

ANNEXE 3. Plan de passation des marches PAIVA-B 2013 (en milliers de francs burundais) au 31 décembre 2013 Nature

Mo

de d

e

pa

ssa

tio

n

Prév

isio

ns/

Réa

lisa

tio

n

Bu

dg

et

en

10

3

BIF

DA

O

dis

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NO

DN

CM

P /

DA

O

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FID

A /

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cati

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on

Sig

na

ture

du

co

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at

Fin

pré

para

tio

n

Liv

rais

on

A. INVESTISSEMENT

1. Réhabilitation marais

Réhabilitation du marais de Nyarubanda

(Kayanza)

AON DP 525000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21

nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Equipement et outillage pour les travaux

de marais

CR DP 22 668 1 mars 13 N/A N/A 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 N/A N/A 21 juin 13 NA 21

nov.13

DR Oct 13 N/A N/A 30 oct 29 nov 10 déc 31 déc N/A N/A 03 févr Févr

2014

2. Aménagement nouveaux marais

Etude pour les nouveaux marais dans Kayanza et Karusi

AON DP 126 810 1 avril 13 9 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 31 mai 13 10 juin 13 14 juin 13 25 juin 13 NA 25 octobre

13

DR Juin 13 7 juin 31 mai 12 juin 13 25 juil 03 sept 04 sept

Aménagement du marais de Nyarubanda amont (Kay)

AON DP 210 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21 nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Aménagement du marais de

Nzarazangwe (Kay)

AON DP 175 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21

nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Aménagement du marais de

Kinyamaganga (Kay)

AON

DP 280 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21

nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Aménagement du marais de Mabumba (Kay)

AON

DP 122 500 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21 nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Aménagement du marais de Nyamwondo

(Kay) AON

DP 105 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21

nov.13

DR Juin 13

Relancé

sept

7 juin

13 sept

31 mai

23 sept

12 juin 13

10 oct

25 juil

8 nov

03 sept

3 déc

04 sept

17 déc

27 déc Janv.14

Autres activités sur les B.V

Formation bénéficiaires AON DP 118 552 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.- 13

Page 114: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

114

Nature

Mo

de d

e

pa

ssa

tio

n

Prév

isio

ns/

Réa

lisa

tio

n

Bu

dg

et

en

10

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BIF

DA

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co

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Fin

pré

para

tio

n

Liv

rais

on

DR

3. Embocagement et reforestation

Production des plants d'embocagement et

de reforestation

AON DP 60 447 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-

13

DR Mars 13 N/A N/A 05 avril 15 avril 23 avril N/A N/A 29 avril 28 mai

Achat des arbustes pour la reforestation

communautaire

AON DP 20 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-

13

DR

Achat herbes fixatrices pour embocagement

AON DP 30 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.- 13

DR

4. Volet Sécurisation foncière

Appui à la réalisation de l'inventaire des

terres domaniales AON

DP 40 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-

13

DR

Equipement topographique et matériel de dessin

CR

DP 12550 1 février 13 NA NA 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 NA NA 13 mars NA 15 avril

13

DR juin NA NA 26 juin 2 juil 5 juil 9 juil NA NA 31 juil

Matériel de bureau pour les SFC CR

DP 11000 1 février 13 NA NA 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 NA NA 13 mars NA 29 mars 13

DR

Acquisition système informatisé

évaluation et contrôle qualité activités des SFC

CR

DP 3.000

5. Production de semences et plants

Achat et livraison de semences

commerciales de PDT aux BI (10t / B I / saison)

AON DP 240 000 15 janv 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avri 13 NA 4 mai13

DR

Achat et livraison de semences

commerciales de maïs aux BI (0,5t /BI / saison))

AON DP 9 600 15 janv 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avri 13 NA 4 mai13

DR

Achat et livraison de semences

commerciales de haricot aux BI (0,5t / BI / saison)

AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13

DR

Achat et livraison de semences

commerciales d'arachide aux BI (0,5t / BI

/ saison)

AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13

DR

Achat et livraison de semences

commerciales de soja aux BI (0,5t / BI /

saison)

AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13

DR

6. Volet Chaîne de solidarité bovine

Achat de ciment (étables) AON DP 108 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 13

mai13

DR Juil 13 N/A 22 juil 29 juil 28 août 12 sept 17 sept N/A 10 oct 14 oct 8 nov

Achat de génisses AON DP 780 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 juin13

DR Juil 13 24 juil 26 juil 30 juil 13 sept 23 sept 22 oct 30 oct 14 nov 15 nov

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115

Nature

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on

Achat de taureaux AON DP 20 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 juin13

DR Août 13 N/A N/A sept 10 sept 13 sept 24 sept N/A N/A 30 sept

Equipements de terrain dont trousses AON DP 23 339 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 13

mai13

DR

7. Equipements et logiciels

Equipement bureau AON DP 2 433 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 N/A N/A 13 mars N/A 29 mars 13

DR

Ordinateurs et accessoires pour agent de

nouvelles provinces

AON DP 3 672 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 N/A N/A 13 mars N/A 29 mars

13

DR

8. Enquêtes

Enquêtes / études thématiques (les

différentes innovations)

AON DP 45 335 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars 13 N/A NA 18 mars 13 N/A 18

avr.13

DR

Enquête évaluation effets et impacts AON DP 45 335 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars13 N/A NA 18 mars 13 N/A 18

avr.13

DR Mars 13 N/A N/A 23 avril 13 03 mai 13 N/A NA 23 juill

9. Autres investissements

Audit AOI DP 17 790 1 déc.2012 N/A 7 janv. 13 9 janv.13 25 févr.13 4 mars13 7 mars13 N/A 11 mars 13 13 mars N/A 30 avril 13

DR Février 13 N/A 27 Fév 13 22 avril 16 mai 13 17 mai N/A 21 mai 13 28 mai

10. Convention CAPAD

Production d'un bulletin d'info et dépliant AON DP 42 800 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars N/A N/A 18 mars 13 N/A 18 avr.13

DR

11Appui aux CDF

Achat de 4 motos pour nouvelles

provinces AON

DP 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 08 mars 13 N/A N/A 13 mars 13 N/A 29 mars

13

DR Juin 13 N/A N/A 17 juin 13 12 juill 13 26 juill13 05 août 13 N/A N/A 09 août 13

Abréviations : 1. N/A: Non applicable;

2. DP : Date prévisionnelle

3. NO: Non objection

4. DR: Date réelle

5. DAO: Dossier d’appel d’offres;

6. AOI: Appel d’offres international

7. DNCMP : Direction Nationale de la Commission des Marchés Publics;

8. AON: Appel d’offres national

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116

ANNEXE 4: Cadre logique du projet (avant RMP)

Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses

Objectifs de développement

Réduction de la pauvreté et amélioration des

revenus et des conditions de vie dans les zones

d’intervention pour 90 000 ménages des 6

provinces retenues

▪ Accroissement de 30 % des ménages cibles bénéficiant d’une

sécurité alimentaire

▪ Réduction de 10 % de la prévalence de la malnutrition

infantile (garçons/ filles)

▪ Accroissement de 20 % du nombre de ménages dont l’indice

d’accumulation des biens a augmenté

▪ Diminution de 15 % des ménages en extrême pauvreté

▪ 60 000 ménages impliqués dans les aménagements et la

protection des bassins versants

▪ 20 000 ménages ont une sécurité foncière dans les deux

premières provinces

▪ Rapports du CSLP

▪ Statistiques nationales et

provinciales

▪ Enquêtes socio économiques (de

base, à mi parcours et finales)

▪ Enquêtes du PAM sur la sécurité

alimentaire

▪ Enquêtes de l’UNICEF sur la

santé et la nutrition

▪ Etudes d’impact du programme.

▪ Stabilité politique et économique

▪ Mise en œuvre de la stratégie genre

▪ Décentralisation effective

▪ Désengagement du Gd des activités de

production

Objectif spécifiques

1. Accroître le capital productif et la

productivité agricole des petits agriculteurs

dans les zones retenues et accroître les

revenus des petits exploitants

2. Améliorer l’accès aux marchés et

développer les capacités commerciales des

OP

3. Renforcer les capacités des Institutions

communales et des Organisations

paysannes.

▪ 30% d’accroissement des revenus par tête dans les ménages

touchés

▪ 30 000 ha du capital productif des collines sont traités (LAE),

protégés et gérés d’une manière durable,

▪ 32 000 ha de marais sont réhabilités et aménagés

▪ La valeur ajoutée des principaux produits agricoles est

augmentée de 20% en faveur des petits producteurs

▪ 1M de J/T créées sur les chantiers d’aménagement

▪ Rapports du MINAGRIE et des

provinces

▪ Enquêtes et statistiques nationales

▪ Rapports des projets.

▪ Rapports des évaluations

participatives des CDC concernés.

▪ Rapports activités du projet

▪ Rapports de supervision

▪ Rôle accru du secteur privé, notamment pour

la réalisation des travaux d’infrastructure

▪ Décentralisation effective et rôle accru des

OP dans la gestion des ressources physiques

et infrastructures

▪ Adoption d’une législation favorable à la

sécurisation foncière et au développement des

coopératives

Composante I « Renforcement du capital productif »

Résultats de la composante

Des CDC et des AUM capables de planifier et

gérer durablement les ressources en eau et des

terres

▪ 30 CDC assurant la maîtrise d’ouvrage des projets

d’infrastructure

▪ 30 Associations des usagers de marais (AUM) sont

opérationnelles par province.

▪ 30 Plans d’aménagement et de gestion de terroirs et ou de BV

sont mis en œuvre par province.

▪ 620 000 USD de Fonds de roulement engrais géré par les

CDCs

▪ 35 associations de multiplicateurs de semences et de

pépiniéristes contractés (par genre et par type de semences)

▪ 30 boutiques d’intrants constituées

▪ 120 000 USD gérés par les CDF et les groupes vulnérables

▪ Nombre de textes législatifs qui renforcent les actions de

développement local et en particulier pour la sécurisation

foncière et les coopératives (un objectif de 2 à 4 textes)

▪ Rapports activités du projet

▪ Rapports de supervision

▪ Etudes d’impact

▪ Statistiques nationales et

provinciales

▪ Rapports techniques des

consultants

▪ Coordination effective avec les projets des

autres partenaires (CTB, FAO et BM)

▪ Coordination effective des PD dans les appuis

aux CDC et à la décentralisation en général

▪ La décentralisation est effective et les

ressources humaines et financement du

dialogue politique sur le foncier et le

développement des coopératives par le FIDA

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117

Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses

Le capital productif des collines est restauré et

l’utilisation de l’espace est rationalisée ▪ 30 associations d’élevage constituées et fonctionnelles

▪ 30 000 ha de BV traités contre l’érosion

▪ 60 000 ménages formés sur les techniques de LAE

▪ 160 champs écoles paysans (FFS) organisés

▪ 400 tonnes de semences commerciales produites et

commercialisées

▪ Au moins 5000 l de lait additionnel par province

▪ 40% de la production de lait est commercialisée

▪ Rapports activités du projet

▪ Rapports de supervision

▪ Etudes d’impact

▪ Statistiques nationales et

provinciales

▪ Rapports techniques des

consultants

▪ Mobilisation des ressources du PAM

▪ Degré de mobilisation des populations pour la

protection des ressources naturelles.

▪ Transfert des responsabilités de la maîtrise

d’ouvrage aux CDC et aux OP

▪ Signature d’une convention avec le PARSE

▪ Niveau d’implication des autres intervenants.

▪ Faible nombre d'organisations paysannes

Le capital productif des marais est accru et

l’efficience de l’utilisation des ressources en

eau est assurée

▪ 1 650 ha d’anciens marais amenés à un niveau de maîtrise

totale de l’eau

▪ 1 620 ha de nouveaux marais aménagés

▪ Les rendements de riz sont augmentés de 3T à 4T/ha

▪ Au moins 10 000 T de production supplémentaire de riz par

rapport à la production de référence

▪ 20 000 riziculteurs formés au SRI

▪ Rapports activités du projet

▪ Rapports de supervision

▪ Etudes d’impact

▪ Statistiques nationales et

provinciales

Rapports techniques des

consultants

▪ Implication de la société civile et du secteur

privé

▪ Adhésion des exploitants des marais au

remembrement des terres bonifiées par les

investissements de l’Etat.

La sécurisation foncière est assurée pour les

petits exploitants et l’accès au foncier est

amélioré pour les groupes défavorisés (femmes,

Batwa, sans terre, jeunes)

▪ 10 000 exploitants des collines et des marais sont en

possession de titres de propriété, par province

▪ Environ 5 000 ménages de sans terre et des femmes chefs de

ménages accèdent à la propriété foncière, sur les nouveaux

marais

▪ Rapports activités du projet

▪ Rapports de supervision

▪ Etudes d’impact

▪ Statistiques nationales et

provinciales

▪ Rapports techniques des

consultants

▪ Mobilisation des fonds de réplication. La

réplication est effectuée en année 4 et en

année 5. Stratégie genre appuyée

politiquement et mise en œuvre effectivement

Composante II: « Valorisation agricole et accès aux marchés »

Résultats de la composante

Les filières agricoles sont analysées et les

services financiers ruraux sont diagnostiqués ▪ 4 à 6 filières sélectionnées pour la valorisation

▪ Au moins 20 plans de développement des filières

Les conditions pour améliorer la qualité des

produits agricoles et l’accès aux marchés

nationaux sont créées

▪ 3 à 4 contrats de commercialisation signés et honorés par

province

▪ 3 à 4 unités de transformation/traitement post-récolte

opérationnelles et viables par province

▪ 30 boutiques d’intrants mises en place et fonctionnelles

▪ 50 kilomètres de pistes rurales rétablies

▪ 5 magasins de stockage mis en place et fonctionnels

▪ Etudes de marché (demande)

▪ Accords de partenariats signés

avec le PARSE, le PAM, la FAO

et autres.

▪ Statistiques et rapports des

communes et provinces

▪ Rapports de supervision

▪ Etudes d’impact

▪ Rapports du projet (annuels, MTR

et finaux)

▪ Statistiques et rapports des

communes et provinces

▪ Rapports des IMF partenaires

▪ Existence d’une stratégie nationale d’offres

de services et d’intrants

▪ Identification préalable des marchés pour les

produits prioritaires

▪ Communes et provinces disposent de budgets

d’entretien des pistes refaites

▪ Compétence des IMF partenaires

Les activités de valorisation sont financées ▪ 60 projets viables au moins pendant 3 ans pour les groupes

vulnérables (femmes, jeunes, minorité ethnique: Batwa, sans

terres)

▪ 40% d’accroissement du volume des produits agricoles

▪ Gestion du fonds de roulement des engrais du

PRDMR par les communautés.

Page 118: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

118

Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses

commercialisés

▪ 30% d’accroissement du volume des produits agricoles

transformés

▪ 1,2 millions USD de financement des investissements et de

commercialisation utilisé par les 240 groupements désagrégés

par genre

Les capacités pour valoriser la production

agricole sont renforcées ▪ Nombre de personnes formées par genre

▪ 240 groupements fonctionnels et opérants comme entreprise

économique

▪ 120 groupes de femmes participant à la valorisation des

produits agricoles

▪ 60 coopératives agricoles opérant avec profit et fonctionnels

▪ Nombre d’entreprises créées par genre (objectif de 120)

▪ 3 à 6 plateformes des filières créées et fonctionnelles

Composante III: « Facilitation et de coordination

Résultats de la composante

1. Des institutions nationales (CDC,

administrations déconcentrées et réseau

d’intervenants) capables de planifier et de

réaliser les objectifs du projet

2. Les groupes vulnérables sont partie

intégrante des actions de développement.

▪ 30 CDC capables de produire et de gérer des programmes de

développement rural

▪ 50% de membres féminins au sein des CDC

▪ 6 000 personnes formées sur la gestion du développement

local (par genre)

▪ 90% des petits exploitants de la zone, dont 50% de femmes,

sont organisés et leurs connaissances améliorées par

l’adoption de nouvelles techniques.

▪ % de membres de CDC et d’OP alphabétisés

▪ Au moins 50% de femmes dans les organes de direction des

associations, coopératives bénéficiaires du projet

▪ Rapports d’avancement

▪ Rapports d’audit

▪ Rapports d’études et d’impact

▪ Rapports de supervision

▪ RMP

▪ Rapports d’évaluation

participative

▪ Clarification du rôle des CDC depuis

l‘ordonnance Ministérielle de décembre 2007

▪ Transfert des responsabilités et des moyens

aux CDC et aux OP.

▪ Changements des modalités d’exécution des

travaux d’investissement.

▪ Changement des mentalités au sein des

services déconcentrés

▪ Niveau de motivation et de compétence des

CDF

▪ Décentralisation effective et rôle accru des

OP dans la gestion des ressources physiques

et infrastructures

▪ Adoption d’une législation favorable à la

sécurisation foncière et au développement des

coopératives

3. Gestion des ressources humaines,

financières et matérielles PTBA et

rapports

▪ UFCME en place

▪ Passation des marchés et gestion des contrats des prestataires

de service

▪ Nombre de DRF et d’audits

▪ Production des rapports d’avancement à temps

▪ Au moins 90% de décaissements

Rapports d’avancement

Rapports d’audit

Rapports d’études et d’impact

Rapports de supervision

RMP

Rapports d’évaluation participative

▪ Prestataires de services compétents

▪ Capacité de l’équipe du projet

▪ Autonomie de l’UFC

▪ Niveau d’implication des autres intervenants.

4. Coordination et liaison

5. Suivi Ŕ évaluation

▪ CT et le CP établis avant démarrage et 2 réunions organisées

par an

▪ Coordination avec les autres projets

Idem Prestataires de services compétents

Capacité de l’équipe du projet

Autonomie de l’UFC

Evaluation et passation progressive de la

gestion au MINAGRIE vers 2013

Page 119: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

119

ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS

Composante 1

1. Réhabiliter les marais

1.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,

1.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)

1.3. Former les membres des AUM

Contrats de services

Main d’œuvre

Equipement et petit outillage

Budget, matériaux

Vivres PAM

2. Aménager de nouveaux marais

2.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,

2.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)

2.3. Former les membres des AUM

3. Protéger les bassins versants

3.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation par site pilote choisi sur les formes, les causes et les conséquences de

la dégradation des sols

3.2. Elaborer et adopter d’une manière participative un plan d’aménagement des BV

3.3. Aménager les ouvrages anti érosifs (confection des fossés, talus en courbes de niveau etc.) sur les BV non protégés

3.4. Réhabiliter les dispositifs anti érosifs existants

3.5. Mobiliser les communautés (bénéficiaires) pour les chantiers de réhabilitation et de protection de ces ouvrages (curages des

courbes de niveau, plantations des herbes fixatrices et plants agro forestiers)

3.6. Identifier les zones à reboiser

3.7. Constituer les associations de pépiniéristes

3.8. Production de plants forestiers dans les pépinières

3.9. Planter les arbres forestiers dans ces zones

Contrats de services

Main d’œuvre

Matériel et outillage Vivres PAM,

semences agro forestières et

fourragères,

Budget de fonctionnement

4. Installer le système d’embocagement sur les exploitations individuelles des bénéficiaires

4.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation sur la technique d’embocagement

4.2. Organiser des visites d’échanges

4.3. Multiplier les arbres et plantes fourragères (pennissetum, légumineuses, Calliandra, Glyricidia, etc.)

4.4. Production de plants agro forestiers

4.5. Importer des semences et des boutures de Glyricidia

4.6. Installer des parcs à bois destinés à la production des plants de Glyricidia

Contrat de services Semences et

boutures de ces espèces, outillage

de plantation et d’aménagement des

dispositifs anti érosifs

Frais de mission

Budget

5. Sécuriser l’exploitation directe des bénéficiaires sur leurs terres

5.1. Conduire des études socio foncières

5.2. Appuyer le processus de finalisation de la législation foncière en cours de révision

5.3. Etablir les statuts juridiques et droits fonciers au niveau de chaque parcelle (collines et marais)

5.4. Appuyer l’enregistrement des terres au niveau de la commune

5.5. Renforcer les capacités des CDC, des autorités administratives, des agents des services fonciers communaux, des élus locaux

et des Bashingantahe en matière de législation foncière,

5.6. Sensibiliser les bénéficiaires pour l’adhésion à la politique de sécurisation foncière

5.7. Identifier les groupes les plus défavorisés en matière d’accès à la terre (Batwa)

5.8. Identifier au cours des aménagements des marais les terres qui peuvent être distribuées à ces groupes particuliers

Contrats de services

Budget,

Modules de formation en Kiribati

et matériel didactique,

photos satellite,

équipements divers et moyens de

transport

6. Renforcer le système de multiplication des semences de riz et des cultures prioritaires

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120

ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS

6.1. Identification des associations de multiplicateurs de semences

6.2. Organiser ces associations de producteurs en réseau

6.3. Former les membres des associations au niveau technique, gestion et en techniques culturales améliorées

6.4. Rendre disponible les semences de base et autres intrants aux associations et groupements identifiés

6.5. Organiser des visites d’échanges et des concours agricoles

6.6. Réaliser une étude technique et organisationnelle pour la réhabilitation des deux centres retenus et leur mode de gestion

Contrats de services

Appuis du projet CTB

Frais de mission

7. Renforcer le réseau de boutiques d’intrants mis en place par le PRDMR

7.1. Faire un état des lieux sur les boutiques d’intrants existant dans la zone et élaborer un plan d’action pour le développement de

ce réseau

7.2. Faire un audit sur la gestion de 500.000 US dollars de FR PRDMR

7.3. Former les membres des boutiques d’intrants en matière de gestion et d’information sur les sources d’approvisionnement

7.4. Organiser l’approvisionnement en engrais et en intrants sur la base du plan de développement

Contrats de service

Budget et frais de mission

Fonds intrants

8. Renforcer la Chaîne de solidarité bovine

8.1. L’élaboration d’une convention entre PAIVA-B et PARSE

8.2. Informer et sensibiliser les futurs bénéficiaires

8.3. Sélectionner les bénéficiaires selon les critères établis

8.4. Former les bénéficiaires potentiels

8.5. Mettre en place les infrastructures d’accueil pour les animaux

8.6. Mettre en place l’encadrement des éleveurs et le suivi du bétail (santé animale et alimentation)

8.7. Organiser des visites d’échanges au Rwanda

8.8. Importer et distribuer aux bénéficiaires sélectionnés les génisses de race améliorée

8.9. Fournir un kit de soins de base

Indemnités ACSA

Contrats de prestataires de service

Budget achat bétail

Budget visites et formations

9. Appui aux groupements de petit élevage

9.1. Sensibiliser les groupes vulnérables

9.2. Effectuer une étude de faisabilité

9.3. Assurer la formation des groupes identifiés

9.4. Appuyer l’élaboration de dossiers de financement

9.5. Appuyer l’accès au fonds d’appui

Contrat étude

Appuis PARSE

10. Multiplication et distribution de semences fourragères

10.1. Acquisition des semences, boutures fourragères améliorées

10.2. Constitution de 2 à 3 groupements de multiplicateurs de semences fourragères par site

10.3. Formations techniques et en gestion des membres

Contrats avec les GP

Semences et intrants

Frais de mission et d’encadrement

Appui du projet CTB

11. Recherche et développement sur la CSB et l’alimentation bovine

11.1. Effectuer les enquêtes de base sur les bénéficiaires et assurer le suivi et l’analyse de l’évolution de la CSB

11.2. Effectuer des introductions de semences et autres plantes fourragères (Glyricidia et Sandragon)

11.3. Effectuer des essais de comportement des plantes introduites

11.4. Effectuer des tests sur l’alimentation des bovins

Contrats

12. Mettre en place des CEF dans les zones d’intervention

12.1. Organiser et appuyer techniquement ces « CEF »

12.2. Fournir les intrants et l’outillage agricole

Contrat avec la FAO

Semences, engrais et outillages

Perdiems, Frais de mission

13. Intensifier la production du riz dans les marais du projet

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121

ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS

13.1. Organiser une formation des riziculteurs en SRI

13.2. Mettre en œuvre les appuis en organisation et en gestion des AUM et des groupements de riziculteurs

13.3. Mise en place des Champs Ecoles Fermiers par la FAO

13.4. Organiser des visites d’échanges d’expérience intérieures et/ou extérieures au pays

Budget de formation

Semences améliorées de riz,

engrais, produits phytosanitaires.

Contrat de services

Composante 2

14. Dresser un état des lieux des marchés des produits agricoles et services financiers et définir les filières à appuyer

14.1. Conduire une étude diagnostique sur la situation des marchés des produits agricoles dans les 2 provinces et Bujumbura

14.2. Conduire une étude diagnostique sur les services financiers disponibles ou à développer

14.3. Organiser des ateliers d’analyse et validation des résultats des études

Contrats

Budget des ateliers

15. Mise en place de plateformes de filières pour l’amélioration de la qualité et de l’accès aux marchés

15.1. Constituer les plateformes,

15.2. Organiser l’intermédiation technique et financière,

15.3. Analyse approfondie des filières retenues

15.4. Identifier les projets bancables notamment dans la transformation, le stockage et la commercialisation des produits agricoles

Contrats de services

Frais d’ateliers et de réunions

Frais de mission

16. Mise en place d’un dispositif de financement de la valorisation agricole

16.1. Recrutement d’une IMF compétente

16.2. Organiser une campagne d’information en direction des producteurs et productrices agricoles

16.3. Mettre en place les fonds d’appui ainsi que les modalités et les règles d’utilisation

16.4. Développer et tester de nouveaux produits financiers

Contrats PS

Frais de mission

Fonds d’appui

17. Renforcement des capacités et apprentissage collectif

17.1. Définir d’une manière participative les besoins en formation des acteurs impliqués

17.2. Mettre en place le plan de formation et d’appui-conseil

17.3. Organiser les ateliers de travail des clusters

17.4. Organiser les visites d’échanges

17.5. Mettre en place un fonds d’appui au renforcement des capacités

Contrats PS

Frais des visites

Fonds d’appui

18. Aménager les pistes d’accès des marais enclavés

18.1. Effectuer les études techniques, économiques et environnementales

18.2. Organiser les chantiers HIMO

18.3. Entreprendre les travaux

Contrats

Vivres PAM

Frais de mission

19. Construire des magasins de stockage

19.1. Déterminer les besoins des communes

19.2. Organiser les chantiers HIMO

19.3. Entreprendre les travaux

Contrats

Vivres PAM

Frais de mission

Composante 3

20. Renforcer les capacités des CDC en matière de maîtrise d’ouvrage déléguée et gestion participative des plans de

développement communaux

20.1. Mettre en place un opérateur pour appuyer les CDC

20.2. Elaborer un programme de formation adapté, y compris alphabétisation

20.3. Traduire les modules en Kirundi

20.4. Mettre à jour les PPDC

20.5. Mise en place des coopératives de production sur les marais encadrés

20.6. Constitution des groupements de producteurs sur les collines

20.7. Renforcement des capacités des OP

Budget,

Matériel, équipement et fournitures

de bureau

Contrats de services

Consultants

21. Gérer les ressources du projet

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122

ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS

21.1. Recruter le personnel du projet

21.2. Evaluer les performances du personnel et organiser des formations du personnel

21.3. Acquérir et entretenir des équipements du projet

21.4. Elaborer les états financiers et inventaires physiques du projet

21.5. Préparer et superviser les activités d’audit des comptes et opérations des partenaires dans les délais

21.6. Mobiliser des fonds de contre partie

21.7. Préparer et transmettre les DRF au FIDA

21.8. Représenter le projet dans ses relations avec les institutions publiques et privées

Budget, de l’UFC

22. Instaurer un cadre de concertation du PAIVA-B

22.1. Organiser des réunions hebdomadaires de coordination

22.2. Organiser une réunion mensuelle avec les prestataires de service et le personnel du Projet

22.3. Organiser des réunions trimestrielles de suivi et d’évaluation des activités avec les partenaires

22.4. Organiser des réunions périodiques des Comités de pilotage du projet

23. Planifier, suivre et évaluer les activités du Projet

23.1. Organiser des ateliers participatifs de planification des activités du projet avec les partenaires

23.2. Mettre en place un système de suivi évaluation participatif

23.3. Etablir une situation de référence sur les sites pilotes du projet

23.4. Suivre l’exécution des activités des composantes

23.5. Organiser des ateliers périodiques d’évaluation des activités

23.6. Elaborer des rapports mensuels, trimestriels, semestriels et annuels

23.7. Communiquer et diffuser les résultats du Projet

23.8. Négocier et signer les contrats avec les principaux opérateurs partenaires du projet

23.9. Suivre la mise en exécution des contrats de ces opérateurs partenaires du projet

23.10 Evaluer les performances des prestataires des services du projet

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123

ANNEXE.5. Tableau synthétique des indicateurs des réalisations physiques

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

Composante 1 : Renforcement et Protection du capital productif

Sous composante 1.1 : « Aménagement du capital productif et sécurisation foncière »

Volet réhabilitation et aménagement des marais

Etude sur la réhabilitation des marais dans Kayanza et Karusi

ha 0 0 0 1217,1 1652 73,7

Total Réhabilitation de marais: 150 167 996 1 652 60,3 Travaux prévus en 2012 mais dont la réalisation s’est étendue en 2013

Equipement et outillage pour les travaux de

marais

FF/an 1 0 1 7 14,3 Le processus d’attribution du marché en cours d’aboutissement

Contribution des bénéficiaires h/j 5000 0 0 39 180 192 200 20,4 Les contributions seront évaluées au cours de la mise en valeur (planage +diguettes)

Etude pour les nouveaux marais dans

Kayanza

ha 500 0 0 725,6 1 620 44,8 Le processus d’attribution du marché en cours d’aboutissement

Total Aménagement de nouveaux marais ha 255 97 354 1 640 21,6 Travaux prévus en 2012 mais dont la réalisation s’est étendue en 2013

Contribution des bénéficiaires h/j 8000 0 0 23 130 245 000 9,4 Les contributions seront évaluées au cours de la mise en valeur (planage +diguettes)

Contrôle et surveillance des travaux fft 1 1 100 1 086 3 292 33,0

Formation des bénéficiaires h/j 400 - Exécuté par ACORD

Volet Aménagement des Bassins Versants

Total réhabilitation BV ha 1500 132 8.8 10 369 16 520 63

Supervision des travaux de protection des

bassins versants

HJ 0 5 5 50 260 19.2

Contribution des vivres PAM ha 1500 132 8.8 Travaux en cours car ils ont démarré en Novembre 2013

Contribution des bénéficiaires ha 1500 0 0 Les contributions seront évaluées après les travaux

Equipement et petit outillage pour les travaux

protection BV

FF 1 0 0 1 12 8,3

Total aménagement BV ha 4050 1046 26 7667 16 400 46.75

Contribution des vivres PAM ha 4050 1046 26

Mobilisation, sensibilisation à la protection

des bassins versants sessions 2 1 50

Elaboration des schémas d'aménagement des

bassins versants

ff 1 0 0 -

Formation des bénéficiaires sessions 15 Exécuté par ACORD

Formation technique des agents du génie rural pers 20 0

Assistance technique (missions ponctuelles) h/j 30 0

Achat herbes fixatrices pour embocagement nbre 3000 000 0 Activité prévue pour le 4è trimestre avec la saison des pluies

Main d’œuvre pour plantation des plants le

long des fossés

h/j 20 000 37 512 548 663 6,8 La main d’œuvre sera évaluée après la campagne de plantation en cours

Contribution des bénéficiaires pour les travaux d’embocagement

h/j 106 667 0 0 361 499 345 660 104,6 La contribution des bénéficiaires sera évaluée après la campagne de plantation en cours

Embocagement Unité 2 409 303 0 0 7 579 798 10 369 800 73,1 La campagne sylvicole est en cours, le nombre de plants produits seront déterminés à

la fin de la campagne.

Production de plants d'embocagement et de reforestation

nbre 5 000 000 0 0 11092561 16 364 800 67,8 La campagne sylvicole est en cours, le nombre de plants produits seront déterminés à la fin de la campagne.

Main d'œuvre pour des forêts villageoises h/j 20 000 0 0 32 162 87 783 36,6 La main d’œuvre sera évaluée après la campagne de plantation en cours

Installer les boisements communautaires ha 500 0 0 748 1 646 45,4 Le reboisement en cours et la superficie boisée sera déterminée après la clôture des

chantiers

Volet Sécurisation foncière

Convention de prestataire de service FF 1 1 100 nd - 3 cadres (1 Opérateur de proximité et 2 Assistants provinciaux) sont opérationnels

Réhabiliter 2 bureaux pour les SFC nbre 2 2 100 nd -

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124

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

Formation session 2 2 100 nd - Formation continue

Sous composante 1.2 : Intensification de la production agricole

1. Production des semences et plants

Achat et livraison des semences de base aux

groupements multiplicateurs (semences de

PDT, haricot, maïs, arachide et soja)

t 11 1.2 11 7 nd - Le taux de réalisation reste encore très faible (5,8t en 2012 et 1,2t en 2013) du fait

que les BI ne sont toujours pas fonctionnelles faute d’accès aux crédits auprès des

IMF. Seules les semences produites dans les centres semenciers de Kigarika et Kinyinya (groupements encadrés par le projet) ont pu être rachetées par le projet

pour les donner, à crédit, aux BI. Les autres semences disponibles sur le marché

(chez les privés multiplicateurs) sont très chères de manière qu’elles seraient inaccessibles aux simples producteurs vulnérables.

Achat des boutures de manioc boutures 20000 0 20000 nd - 2 ha ont été emblavés dans le centre semencier de Buhiga en province de Karusi.

Nombre de boutures récoltées : 10 920 boutures (en octobre 2013) qui ont été distribuées à 88 ménages bénéficiaires, dont 20 ménages Batwa (16H+4F) de la zone

du projet.

Formation des multiplicateurs de semences session 2 0 0 1 nd - 1 seule formation a été organisée en janvier 2012 pour 34 personnes pendant 5 jours (170hj), avec la DPSP. Par la suite, l’activité n’a pas pu continuer suite à la

suspension de l’activité de la multiplication des semences par le FIDA (3ème mission

de supervision).

Convention ONCCS/DPSP pour la certification des semences

convention 1 0 0 1 nd - La convention n’a pas été établie parce que la proposition de l’ONCCS s’est révélée trop coûteuse pour le projet.

2. Développement des champs écoles paysans pour les cultures vivrières

Recrutement d’un consultant national/local

CEP

h/mois 12 10 12 nd - Le consultant national CEP vient de prester 12 mois depuis Octobre 2012

Recrutement d’un consultant international

CEP

contrat 1 1 100 2 nd - Le consultant a été recruté en janvier 2013 conjointement avec le PRODEFI pour

une durée de 45 jours, en plus du 1er contrat de 2012 pour une durée de 2 mois.

Mise en place des CEP pour le riz (26 CEP)

et les cultures de filière (32 CEP)

nbre 56 53 94.6 83 nd - Le taux de réalisation a été positivement influencé par le début de l’expansion des

anciens CEP de 2013A (16CEP). Il sera encore plus élevé en 2014 suite à

l’expansion de ceux de 2013B (14CEP)

Formation des facilitateurs (externes et

internes) CEP

session 3 3 100 4 nd - Une session doit être organisée à chaque saison culturale (2013A, 2013B, 2013C et

2014A).

Organisation des visites d’échanges sur les

CEP (1 visite par CEP pour les 48 CEP

prévus en 2013)

hj 1440 575 40 575 nd - Les visites ont été organisées dans toutes les communes et devront se poursuivre en

2014.

Achat kit ordinateur pour le Consultant national CEP

kit 1 1 100 1 nd - Le kit n’a pas été acheté suite à la restriction budgétaire

Visibilité des CEP (journée porte-ouverte,

panneaux de visibilité, etc.)

FF 1 1 100 1 nd - 1 journée porte-ouverte a été organisée dans la commune de Bugenyuzi pour tous

les CEP. Cette activité devra être étendue aux autres communes en 2014.

Convention ISABU pour le suivi des CEP convention 1 0 0 0 nd - L’activité a été suspendue suite à de fortes exigences financières de la part de

l’ISABU

3. Développement du SRI dans les marais

Formation des riziculteurs session 1 0 0 3 nd - La session de 2013 a été annulée parce que le projet a plutôt investi dans les

sensibilisations et les visites inter sites. Les 3 sessions ont été organisées en 2011 (2 sessions) et 2012 (1 session) avec TEFY SAINA et ODDIT, avec une participation

de 115 personnes pendant une durée de 12 jours chacune.

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125

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

Organisation des visites inter sites sur le SRI (18 personnes/ marais x 18 marais)

hj 324 324 100 1311 nd - Récapitulatif de participation: 88 participants en 2010, 365 en 2011, 441 en 2012 et 417 en 2013.

Multiplication des semences de riz (10ha

prévus en 2013)

t 50 47.4 95 127 nd - Qté cumulée déjà produite : 127 tonnes, dont 62t sur 21ha en 2010, 6t sur 5ha en

2011, 54t sur 13ha en 2012 et 47t sur 11ha en 2013 (non incluse la production de 2013C sur 13.5ha dont la récolte est prévue en Décembre/janvier 2014)

Contrat ISABU pour les essais d’adaptation

des semences importées de Madagascar

contrat 1 0 0 0 nd - La convention n’a pas été conclue du fait que la proposition ISABU s’est avérée très

coûteuse. Les 3 variétés (SEBOTA 410 (10kg), M1 (10kg) et M2 (10kg) ont été finalement mises en essais dans le cadre des CEP-riz de 2013C.

4. Concours agricole

Participation à l’organisation d’1 concours

agricole par le MINAGRIE

concours 1 0 0 1 nd - Comme en 2012, le MINAGRIE n’a pas encore organisé le concours agricole prévu

en 2013. Par contre, il a organisé une foire agricole en 2012 (exposition, publicité et

vente des produits agricoles) à laquelle le projet a participé avec les AUMs et les

coopératives agricoles de sa zone d’action. La seule réalisation concerne donc le concours agricole organisé en 2011.

5. Amélioration de l’accès aux intrants

Recrutement d’un consultant national pour le suivi, le contrôle et la supervision des

boutiques d’intrants

contrat 1 0 0 0 nd - Le démarrage des BI connait toujours des problèmes liés au système de financement et de sécurisation des fonds devant associer les IMF (nouvelle approche du FIDA).

Le blocage se trouve au niveau des garanties communautaires qui sont normalement

exigées par les IMF aux BI pour bénéficier d’un crédit communautaire (car les gestionnaires des BI sont des associations d’individus). De plus, 2BI sur les 8 se

trouvent dans la ZP et 6 sont en dehors de cette zone, ce qui cause des problèmes

d’encadrement et d’engagement des fonds en dehors de la ZP

6. Chaîne de solidarité communautaire (Bovin)

Visites pour la sélection des génisses en

Ouganda

h/j 36 36 100 72 nd - Les réalisations concernent les 2 nouvelles provinces d’extension du projet, à savoir

Kayanza (600 génisses + 10 taureaux) et Cibitoke (600 génisses+10 taureaux)

Achat de ciment (étables) pour 600 génisses

et 20 taureaux

sacs 3 600 3 816 106 10 800 nd -

Achat ciment pour les étables sacs 3 600 3 600 100 - - -

Achat de génisses nbre 600 616 100 1 800 nd 50

Achat de taureaux nbre 20 20 100 40 nd -

Kits d'accompagnement bovins, y compris

pompe d’aspersion

lot 2 2 100 4 nd -

Convention avec PARSE pour le suivi de la

CSC

nbre 1 1 100 2 nd - La convention couvre les 4 provinces (2 anciennes et 2 nouvelles) de la zone du

projet

Formation des bénéficiaires h/j 600 207 34.5 1820 nd - Seuls les bénéficiaires de bovins de la commune Rango (179H+28F) ont été déjà

formés.

Equipements de terrain dont trousses lot 1 0 0 1 nd - -

Production des conventions avec les bénéficiaires

unités 3 600 0 0 3600 nd - Les réalisations concernent les anciennes provinces (Gitega et Karusi)

Formation des techniciens session 1 1 100 2 nd - -

7 Multiplication des cultures fourragères nd

Convention de fourniture de boutures, semences fourragères, multiplication et

fonctionnement sur 25 ha (convention

ISABU)

nbre 1 0 0 1 nd - La fourniture des boutures se fait par achat direct à l’ISABU

8.. Convention ACORD (encadrement colline-marais)

Contrat de prestation (ACORD) mois 12 12 100 24

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126

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

Chef d'équipe prestataire colline / marais h/mois 24 24 100 48

Techniciens CES h/mois 48 48 100 96

Techniciens agricoles BV h/mois 48 48 100 96

Techniciens agricoles marais h/mois 48 48 100 96

Fonctionnement véhicules prestataire colline / marais

nbre 2 1 50 2

Fonctionnement motos pour prestataire

colline / marais et CSC

nbre 16 16 100 32

Equipements et autres matériels nbre 1 1 100 2

Composante 2 : Valorisation de la production et Développement des infrastructures

Etude de marché des produits agricoles et diagnostic des services financiers

h/mois 0 0 7 8 87,5 Les deux études ont été combinées. Le travail a pris 70 jours pour 3 personnes et a été fait sur toutes les provinces d’intervention du projet. Il reste à faire une mise à

jour dans les provinces à couvrir en dernier lieu.

Contrat prestataire de service contrat 1 1 100 3 5 60,0 Convention annuelle avec CAPAD depuis 2011 (3 ans)

Constitution des coopératives Nombre 1 1 100 6 60 10 Cinq coopératives constituées sont enregistrées chez le notaire et sont fonctionnelles. On aurait pu avoir plus mais les aménagements des marais ont conditionné la

structuration des coopératives rizicoles et les études des marchés, celles des coopératives des autres cultures.

Atelier de formation (coopératives et

boutiques d’intrants)

h/j 150 150 0 275 400 68,75 Formation des comités de gestion des hangars des 5 coopératives et 8 BI

Formation sur les techniques de stockage, gestion et commercialisation dans les

boutiques d'intrants

h/j 75 75 100 265 nd Formation des gestionnaires de 8 boutiques d’intrants

Appui à l'élaboration des plans d'actions h/j 5 5 100 59 200 29,5 Les acteurs de la filière riz se sont mis ensemble pour élaborer un plan d’action

commun

Pistes rurales km - - - 51 50 102,0 Sous estimation de la longueur des pistes

Equipements collectfis FF/an - - - 492500000 108900000 452,2 Construction de 6 hangars et aires de séchage et réception de 10 autres hangars du

PRDRM

Fonds de roulement PRDMR FBu - - - 0 1 0,0 Les 2 fonds sont utilisés en ligne de crédit. Le fonds a été utilisé pour le warrantage et les crédits solidaires. Nouveau Fonds FBu - - - 82000000 142000000 57,7

Financement de la valorisation agricole

Contrat de prestation de service FF/an 1 1 100 1 14 7,1 Une IMF a été recruté pour le financement des projets des producteurs pour l’année

2012 mais en 2013, le système a changé et on a arrêté pendant 6 mois d’étude et de

négociation de nouveaux contrats suivant le nouveau système.

Campagne d'information sur le crédit, IMF

etc.,

nbre 1 1 100 4 18 22,2 La FENACOBU a diffusé 3 émissions au cours de l’année 2012 sur l’accès au crédit

en général, l’octroi du crédit warrantage et les crédits solidaires

Fonds d'appui à la valorisation des produits FF/an - - - 40 000 000 1 695 300 000 2,4 Prévu pour la subvention des équipements de transformation : achat des

décortiqueuses

Enregistrement des coopératives Dossier 7 7 100 11 80 13,75 11 coopératives sont déjà enregistrées au niveau de la commune et notariat. Il y a

surestimation des objectifs parce qu’on suppose 3 coopératives par commune dont

une rizicole, une laitière et une d’autres filières sur les dix communes d’intervention. Avec cet ajustement, on serait à 23% mais en sachant que les coopératives laitières

ne sont pas de notre ressort ; donc on est à 35% des réalisations.

Consultant international h/j 0 0 - 0 60 0,0 La demande a été faite pour le recrutement d’un consultant pour la mise en place du partenariat avec l’IMF et les procédures de gestion du fonds d’appui pour le

financement des producteurs mais n’a pas été honorée.

Formation des cellules de gestion des

coopératives

h/j 125 180 69,4 Un effectif de 25 personnes a été formé sur les aspects d’approvisionnement, gestion

administrative et financière, gestion des stocks, planification des activités, élaboration des projets bancables et commercialisation dans les 5 communes

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127

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

d’intervention

Visites d'échanges d'expériences interprovinciales

h/j 0 0 - 144 720 20,0 Visite d'échange d'expérience effectuée dans des coopératives plus avancées à Mpanda, Mutimbuzi, Kirundo et Ngozi : 2 jours pour 29 personnes et 3jours pour 30

personnes

Visites d'échanges d’expériences régionales h/j 0 0 - 156 252 61,9 Visite d'échange d'expérience effectuée au Rwanda à 2 reprises sur 4 et 3 jours en 2011 et 2012

Ateliers d'échanges h/j 120 120 100 285 210 135,7 Un atelier a été réalisé chaque année regroupant les membres de coopératives de la

zone et celles des autres provinces plus en avance sur les notres

Fora provinciaux h/j 140 140 100 894 1600 55,87 Participation dans des fora provinciaux organisés par province chaque année pour deux jours à Gitega et Karusi uniquement.

Forum national h/j 140 140 100 890 960 92,7 Un forum national fut organisé chaque année pour 3 jours et regroupait les

participants de toutes les provinces du pays

Prestataire de service (formation) contrat 1 3 8 37,5 Contrat avec CAPAD sur les 3 ans

Prestataire de service (finances rurales) contrat 1 8 12,5 Contrat avec la FENACOBU en 2012 seulement

Composante 3 : Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet

Enquêtes

Enquête situation avant projet Enquête 0 0 - 2 1 200,0 Il y aura 3 enquêtes en fonction de l’avancée dans les provinces, 2 rapports sont

disponibles (l'un pour l a zone pilote et l'autre pour la zone d'extension en province de Kayanza et Cibitoke)

Enquêtes et études thématiques Enquête 1 4 400 6 5 120 le rapport d'évaluation des effets et impacts du projet est disponible. 4 rapports

d'études thématiques sont disponibles

Véhicules et Equipements

Véhicule 4x4 unité - 10 14 71,4

Equipement de bureau Lot 2 2 100,0

Ordinateur et accessoires unité 17 26 65,4

Photocopieuse unité 2 2 100,0

Téléphone unité 8 30 26,7

Logiciel de comptabilité et suivi-évaluation unité 2 2 100,0

Appui CDF et OP

Vélos pour CDC et OP nbre 210 240 87,5 le matériel mis à la disposition des CDF en 2011

Motos pour CDF nbre 4 24 16,7

Ordinateur pour CDF nbre 2 12 16,7

Equipement audio- visuel pour CDF Lot 2 12 16,7

Appui CDF (pour les groupes vulnérables)

Appui aux groupes de femmes CDF Convention 1 2 50,0

Etude dans le cadre appui CDF pour groupes

vulnérables

nbre - 2 - Etude sur la pénibilité de la femme et techniques post récoltes.

Appui au fonctionnement CDF Convention 1 1 100,0 Appui pour l’entretien de véhicules et équipements

Appui aux CDC

Formation des CDC en maîtrise d’ouvrage

Contrat prestataire de service FF 3 4 75,0

Animation locale des CDC

Facilitation forum par colline h/j 26 553 10 400 255,3

Diagnostic participatif de la vulnérabilité h/j 102 60 170,0 Le diagnostic a été fait en provinces de Gitega et Karusi pour la &7re phase et en de Kayanza et Cibitoke pour la deuxième phase

Visite d’échange intercommunal h/j 1 320 3 000 44,0

Fonctionnement CDC réunion 1 560 3640 42,9

Appui aux OP

Animation et formation des OP h/j 5 249 25 200 20,8

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128

Activité Unité Prévision

2013

Réalisation 2013 Réalisation

cumulée

Objectif RPE % Commentaires

Physique Taux

Appui au CAPAD (Forum Paysan National)

Publication d’un bulletin d’information forum paysan

Bulletin 3 8 37,5 Trois bulletins ont été produits mais seuls deux ont été distribués aux bénéficiaires et partenaires

Contribution dans les programmes de la radio

nationale

Emission 3 nd Trois émissions ont été produites et diffusées sur la RTNB moyennant paiement

Organisation des fora provinciaux h/j 263 1 600 16,4

Organisation du forum National h/j 240 960 25,0

Visite d’échanges interprovinciaux h/j 180 720 25,0

Visite d’échange dans la sous région h/j 117 252 46,4

Appui technique /consultant international Hj 60 0 Une demande a été faite au FIDA Rome mais n’a pas été honorée.

Formation des membres des coopératives rizicoles

Hj 25200 5442 463,1 Diverses formations ont été conduites à l’endroit des membres des coopératives : gestion, stockage, commercialisation, élaboration des projets, …

Audit externe nbre 2 8 25,0

Session annuelle de suivi-évaluation nbre 3 8 37,5

Assistance technique internationale pers-mois nd 4 4 consultants internationaux dont Daniel Lallemand, Boularès, Aissatou, Damien Ngendahayo

Assistance technique nationale pers-mois nd 14 Contribution au MINAGRIE pour le PNIA

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129

ANNEXE 6 : Tableau synthétique des indicateurs d’effets et impacts

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

Réduction de la

pauvreté et

amélioration des revenus et des

conditions de vie dans

les zones d'intervention pour 2000 ménages de

deux provinces

retenues

Accroissement de 30%

des ménages cible

bénéficiant d'une sécurité alimentaire

Incidence et Profondeur de l’insécurité alimentaire

National: 60,9 %, milieu rural: 32,5 Gitega:

90,8%Karusi: 77,9% Moyenne de la zone cible: 84,3%

Gitega: 71,5%; Karusi: 63,5% Moyenne de

la zone cible: 67,7%

Gitega: 19,5%;

Karusi:14,4%

Réduction de 10% de la

prévalence de la mal nutrition infantile

(garçon/fille)

Insuffisance pondérale: national: 29 %; Karusi:

30.7%; Gitega: 29.6% Mal nutrition chronique : national: 58%; Karusi: 68.1%; Gitega: 59,7%

Malnutrition aigue : national: 6 %; Karusi: 3.8%;

Gitega: 3,9% ( EDS, 2010)

Insuffisance pondérale : Gitega : 19.7%,

Karusi : 29.6%, Zone du projet : 24.7%

Gitega: 9,9%;

karusi:10,6%;

Malnutrition chronique : Gitega : 57.6%, karusi : 57.5%, Zone du projet : 57.2%

Gitega:2,1%; Karusi:10,6%

Malnutrition aiguë : Gitega : 2.6%, Karusi :

3%, Zone du projet : 2.8%

Gitega:1,3%;

Karusi:0,8%

Accroissement de 20% du nombre de ménages dont

l'indice d'accumulation de

biens a augmenté.

Augmentation des ménages dont les toitures de maisons son en tôles et tuiles:Tôles: 17,2%, Tuiles:

62,6

Toiture en tôles: 18,4%, tuiles:68,7%, Toiture en tôle:1,2%; toiture en tuiles:6%

Diminution des ménages dont les toitures sont en pailles: 19,8%

Toiture en pailles: 12,6% Toiture en paille:7,2%

Augmentation des ménages possédants les maisons

secondaires servant de cuisine (bénéficiaires de SRI:

33%, Bovins: 46%, caprins: 20%)

Bénéficiaires en possession des cuisines:

bénéficiaires de SRI: 38%, bovins: 54%,

caprins: 27%

Benef SRI: 5%;Bénéf

bovin:8%, benef

Diminution de 15% des

ménages en extrême

pauvreté

Taux de pauvreté de 95% chez les non bénéficiaires Taux de pauvreté de 85,6% chez les

bénéficiaires des caprins, 80,9% chez les

bénéficiaires du SRI, 71,2% chez les bénéficiaires des bovins.

La diminution du taux

de pauvreté varie donc

entre 9,4% et 14,8%.

60.000 ménages impliqués

dans les aménagements et

la protection des bassins Versants

% des ménages impliqués dans la lutte antiérosive

collective sur BV: Karusi: 36%, Gitega: 21,1%,

tableaux: de 4.1 à 4.12

Gitega : 38,8%, Karusi : 26,9[1] [1] les indicateurs d'évaluation à Karusi sont inférieurs

à ceux de la situation de référence suite à la façon de

poser les questions des enquêteurs: le souci d'installation et d'entretien des infrastructures de lutte

antiérosive de façon collective a été ténu en considération dans le questionnaire. Sinon, l'installation

de ces dispositifs a été collective

20 000 ménages ont une

sécurité foncière dans les

deux premières provinces

% des ménages ayant déjà connus des conflits

fonciers: Karusi: 31,1%, Gitega: 22,0%; % des

ménages possédant des titres/attestations

d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,

Gitega: 15,1%; % des conflits fonciers par rapport aux conflits enregistrés dans les tribunaux de

résidence: Gitega: 85%, Karusi: 76%

Gitega : 23,1% ont déjà connu des conflits

fonciers et contre Karusi : 17,9% [2] ; % des

ménages possédant des titres/attestations

d'appartenance d'une propriété: Karusi:

19,7%, Gitega: 18,1%

[2] les indicateurs mi-parcours sont inférieurs à ceux de

base en raison de l'extension de l'échantillonnage 4

commune SR vs 6 communes Evaluation mi-parcours.

Toutefois cette activité n'a pas encore produits des

améliorations tangibles en termes de titre d'appartenance. En effet, l'appui effectif n'est que

récente (3 mois).

1. Accroître le capital productif et la

productivité agricole

des petits agriculteurs dans les zones retenus

et accroître les

revenues des petits

exploitants

30% d'accroissement des revenus par tête /

bénéficiaires dans les

ménages touchés

Revenu moyen par ménage : Karusi: 148970 Fbu, Gitega: 126120 Fbu, moyenne zone cible : 137545

Fbu

137 545 FBU par ménage De façon général, les revenus par ménages

ont diminué au cours

des deux derniers années, par contre, la

comparaison des

revenus par tête de

bénéficiaires vs non

bénéficiaires montre

un accroissement de 65% des revenus des

bénéficiaires dans

l'ensemble, de 84% et

L'étude a montré qu'un ménage moyen de la zone du projet enregistre un revenu annuel de 79 823 FBU

nettement inférieur à celui d'il y a deux ans (137 545

FBU). Cette diminution de 72% montrerait que les ménages ruraux continuent à connaître un

appauvrissement monétaire. Pour quantifier les effets et

impacts, l'évaluation a donc comparé les revenus des

bénéficiaires à ceux des non bénéficiaires.

L'augmentation des revenus est plus élevée chez les

bénéficiaires des bovins (112%) que ceux du SRI (66%) et des caprins (15%).

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130

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

15% pour les

bénéficiaires bovins et du SRI. En raison de

leur extrême pauvreté,

l'appui aux vulnérables à l'aide du kit caprins

ne leur a pas permis

d'atteindre le niveau de revenu des non

bénéficiaires.

32 920 ha du capital

productif des collines sont

traités (LAE), protégés et

gérés d’une manière durable

Estimation du % de superficie protégée par

exploitation: Karusi: 38%, Gitega:10%, moyenne de

la zone cible: 24%; moyenne des LAE occupée par

les cultures fourragères: Karusi: 57 m, Gitega: 75,6 m; Estimation de la superficie reboisée: Karusi:

5262,3 ha, Gitega: 9414,9 ha

16858 ha (61%) de BV ont été aménagés et

réhabilités;% superficie protégée par

exploitation : Karusi : 38,5%, Gitega :

49,4% ; moyenne des LAE occupée par les cultures fourragères: Karusi: 141,02m,

Gitega : 272,27 m.

61%

32 92 ha de marais sont réhabilités et aménagés

Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha, Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non

aménagés: Gitega: 7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;%

des ménages dons les parcelles sont dans des zones bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6%

1350 ha de marais ont été aménagés et réhabilités (41%);% des ménages dons les

parcelles sont dans des zones bien

aménagées: Karusi: 75,7%, Gitega: 39,4%

41%

La valeur ajoutée des

principaux produits

agricoles est augmentés de 20% en faveur des petits

producteurs

Prix du lait: Karusi: 313 Fbu, Gitega: 290 Fbu; Prix

du riz paddy: Karusi: 400 Fbu ; Gitega: 400 Fbu

Prix du lait: Karusi: 523Fbu, Gitega: 445,

ZP: 474 Fbu; Prix du riz paddy: Karusi:

631 Fbu, augmentation de 57,8% ; Gitega: 620 Fbu, augmentation de 55%; ZP: 630,

augmentation de 57,5%. Pour les cultures de

riz, de mais, de banane, de haricot, de pomme de terre, de choux, de tomate,

d'aubergine et de manioc, l'augmentation de

prix est d'en moyenne de 42,12%

Lait : augmentation de

48%.; riz :

augmentation de 57,5%, les cultures

maraîchère

augmentation moyenne de 42,1%

2. Améliorer l'accès

aux marchés et

développer les capacités commerciales

des OP

le taux de

commercialisation des

produits agricoles (lait, le riz, les cultures

maraichères) sera

augmenté en faveur des petits producteurs

% de quantité de lait vendue par rapport au lait

produit: Karusi: 49% Gitega: 41%; % de la quantité

de riz vendue par rapport à celle produite: Karusi: 30,75%; Gitega: 0% (15,4% dans la zone cible du

projet)

% de commercialisation lait: 53% à Gitega,

54% à Karusi et 54% dans la ZP

Riz : % de commercialisation : 32% Gitega ; 36% Karusi et 35% pour la ZP

Lait: augmentation de

45% à 54%,

riz augmentation de

15,4% à 37,0%

L'augmentation de la

production a permis

d'augmenter la quantité de produits agricoles

mis à marché de 143%

contre 30% prévu par la RP

1M de J/T créées dans les

chantiers d’aménagement

Accroissement et renforcement des

capacités des associations

et des petits producteurs des OP œuvrant dans le

domaine d'agrobusiness

% des ménages organisés dans des associations d'agrobusness: Karusi: 24%, Gitega:24% et la plupart

dans la vente du vins de banane; présence uniquement

des moulins pour le maïs: Gitega, pas de décortiqueuse dans la zone d'action du projet

3. Renforcer les

capacités des

institutions

communales et des OP

Niveau de capacité des

institutions communales

appuyées (sur base d'une

évaluation des résultats de la formation)

Les institutions communales auront besoins des

formations techniques en matière de reboisement et

du code foncier, de gestion des conflits fonciers,

d’aménagement des marais et des BV, de contrôle de la qualité des intrants agricoles et vétérinaires, etc.

Page 131: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

131

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

R1.1: Des CDC et des

AUM capables de planifier et gérer

durablement les

ressources en eau et des terres

30 CDC assurant la

maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructure

% des usagers des marais disposant des comités de

gestion et d’entretien des infrastructures d’irrigation : 41,2% à Karusi et 33,2% à Gitega.

% des usagers des marais disposant des

comités de gestion et d’entretien des infrastructures d’irrigation : 38,1% à Karusi

et 35,6% à Gitega. 102 CDC (340%) formés

sur la maitrise d'ouvrage

CDC: 340% avant l’appui du projet, il n’existait pas des Comité de

gestion et d’entretien des infrastructures hydrauliques dans les BV autour des marais à aménager.

30 Associations des

usagers de marais (AUM)

sont opérationnelles par province.

Pas d’AUM dans les marais à aménager (Ruguzwe et

Nyabusare), dans les marais à réhabiliter, le PRDMR

a mise en place une AUM par marais. Actuellement, ces AUM ne sont pas opérationnels d’une manière

efficace.

17 AUM (57%) formés sur la maitrise

d'ouvrage

57% A Karusi, le nombre de comités a diminué par rapport

à la situation de base, probablement des AUM qui ne

sont plus opérationnelles. Nyabusare est doté d’AUM.

30 Plans d’aménagement

et de gestion de terroirs et ou de BV sont mis en

œuvre par province.

Aucun plan d’aménagement ou de gestion des

territoires n’est encore mise en œuvre dans la zone cible du PAIVA-B

Pas de plan d’aménagement du territoire

mise en œuvre dans la zone cible

0%

620 000 USD de Fonds de roulement engrais géré par

les CDC

Aucun fonds de roulement voir 0%

35 associations de multiplicateurs de

semences et de

pépiniéristes contractés (par genre et par type de

semences)

Les résultats de l’évaluation finale du PRDMR ont montré que le programme avait appuyé quelques

associations des pépiniéristes touchant 6.41% des

bénéficiaires. Actuellement ces associations ne sont plus fonctionnelles.

34 multiplicateurs ont été formés en 2012 (97%) et 166 associations de pépiniéristes

formés (474%)

Multiplicateur de semences: 97%,

association de

pépiniéristes: 474%

30 boutiques d’intrants

constituées

Ménages affirmant qu’il n’existe pas de magasins

d’engrais chimique dans leur localité : 58,2% à Gitega et 16,8% à Karusi ; il n’existe pas de magasin

spécialisé en vente d’intrants agricole dans la zone

cible du PAIVA-B

8 boutiques d’intrants constituées mais 1

seule est bien fonctionnelle (27%)

3%

120 000 USD gérés par

les CDF et les groupes

vulnérables

5930000 FBU (3883,4USD) ont été

débloqués pour 12 groupes de caution

solidaires (2 à Gitega et 10 à Karusi)

3% Le montant a été déposé dans les IMF pour être affecté

au financement des groupes de caution solidaire

(100%). Actuellement 5930000 FBU (3883,4USD, soit 3%) ont été débloqués pour 12 groupes de caution

solidaires (2 à Gitega et 10 à Karusi) formés de 47

membres dont 36 femmes (77%)

Nombre de textes législatifs qui renforcent

les actions de

développement local et en particulier pour la

sécurisation foncière et les coopératives (un objectif

de 2 à 4 textes)

Méconnaissance de la population, des CDC et de l’administration locale du code foncier, faible taux

des ménages disposant des titres fonciers : % des

ménages possédant des titres/attestations d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,

Gitega: 15,1%

Textes législatifs qui renforcent les actions de développement tout en assurant la sécurisation foncière

sont disponibles mais pas encore mis en application

R1.2. Le capital

productif des collines est restauré et

l’utilisation de l’espace

est rationalisée

30 associations d’élevage

constituées et fonctionnelles

Pas d’associations fonctionnelles des éleveurs à

l’exception de l’association des éleveurs qui est gestionnaire de la pharmacie villageoise de

Bugenyuzi

4 coopératives avec 46 associations

collinaires des éleveurs (153%)

153% Les associations et coopératives sont en cours de

structuration

30 000 ha de BV traités contre l’érosion

Estimation du % de superficie protégée par exploitation: Karusi: 38%, Gitega:10%, moyenne de

la zone cible: 24%; moyenne des LAE occupée par

les cultures fourragères par exploitation: Karusi: 57 m, Gitega: 75,6 m; Estimation de la superficie

reboisée: Karusi: 5262,3 ha, Gitega: 9414,9 ha

Estimation du % de superficie protégée par exploitation: Karusi: 38,5%, Gitega:49,4%,

moyenne de la zone cible: 43,14%

; moyenne des LAE occupée par les cultures

fourragères: Karusi: 141,02m, Gitega : 272,27 m.

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132

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

60 000 ménages formés

dans les techniques de LAE

% de ménages formés sur les techniques de LAE :

59% à Gitega et 47% à Karusi (53% dans la zone cible du projet), autour des marais non aménagés :

44% à Nyabusare et 53% autour de Ruguzwe

Karusi : 23679 ménages 61%

Gitega : 12730 ménages

Z.P: 36409 ménages (61%)

160 FFS organisés Un seul FFS sur l’aviculture a été initié par le PARSE dans la commune de Bugenyuzi (province Karusi),

pas de FFS dans la zone d’action du PAIVA dans les

trois autres communes (Gitaramuka, Bugendana et Mutaho).

44 FFS ont été organisés (28%) 28%

400 tonnes de semences commerciales produites et

commercialisées

5 tonnes de semences 1%

Au moins 5000 l de lait

additionnel par province

En tenant compte d'une production

moyenne par an de 1042 l/ vache et en sachant que 59,6% des bénéficiaires ont des

animaux en lactation, des 1800 bovins déjà

distribués, 64 seraient mortes et 1035 seraient en lactation, soit une production

additionnelle 1.078.112 litres par an, pour la première année

215,60%

40% de la production de

lait est commercialisée

49% et 41% de la production totale de lait est

commercialisée dans les provinces respectives de

Gitega et Karusi (avec une moyenne de 45% dans la zone cible du PAIVA-B).

53% et 54% de la production totale du lait

est commercialisée dans les provinces

respectives de Gitega et Karusi (avec une moyenne de 54% dans la zone cible du

PAIVA-B).

Gitega: 53%,

Karusi:54% moyenne

de la zone du projet 54%

R1.3.Le capital productif des marais est

accru et l’efficience de

l’utilisation des ressources en eau est

assurée

1 650 ha d’anciens marais amenés à un niveau de

maîtrise totale de l’eau

Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha, Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non

aménagés: Gitega: 7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;%

des ménages dont les parcelles sont dans des zones bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6% ;

Karusi : 537 ha;Gitega : 283 ha;Kayanza : 176 ha soit 996 ha dans la ZP, soit 60,4% de

réalisation

60,40%

1 620 ha de nouveaux

marais aménagés

Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha,

Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non

aménagés: Gitega:7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;% des ménages dont les parcelles sont dans des zones

bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6%

Karusi : 216 ha ; Gitega : 138 ha soit 354

ha, 21,9% de marais aménagés

21,90%

Les rendements de riz

sont augmentés de 3T à

4T/ha

Rendement du riz : 1,7 T/ha dans la zone d’action du

PAIVA ; 1,5 T/ha et 1,8T/ha dans les marais des

provinces respectives d Gitega et Karusi

3,8 tonnes par ha dans la zone du projet 80%

Au moins 10 000 T de

production supplémentaire de riz par rapport à la

production de référence

Par rapport à la situation de référence

(2009), la production de riz est passée de 78.432 T à 93.000.T en 2012, soit une

augmentation de 14.500 T

145%

20 000 riziculteurs formés au SRI

Pas de riziculteurs formés au SRI avant les interventions du PAIVA-B

167 formateurs SRI ont été formés, 1311 riziculteurs ont effectué des visites

d’échange inter sites, 12 692 (63%)

riziculteurs formés et adoptant le SRI

63%

R1.4 La sécurisation

foncière est assurée

pour les petits exploitants et l’accès

au foncier est amélioré

pour les groupes défavorisés (femmes,

Batwas, sans terre,

10 000 exploitants des

collines et des marais sont

en possession de titres de propriété, par province

% des ménages possédant des titres/attestations

d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,

Gitega: 15,1%;

% des ménages possédant des

titres/attestations d'appartenance d'une

propriété: Karusi: 19,7%, Gitega: 18,1%;

L'activité est encore au début (3mois que

l'enregistrement des propriétés ait déjà commencé)

Environ 5 000 ménages de

sans terre et des femmes

chefs de ménages accèdent à la propriété

% des ménages usagers des marais dans la zone du

PAIVA-B : 79,7% dans les deux BV de Gitega et

78,9% dans les 2 BV de Karusi et dans la zone cible du PAIVA-B, en moyenne 79,3% des ménages

% usagers des marais : Gitega : 63,8%,

Karusi : 50,7% et 56,1% en moyenne dans

les 6 B.V enquêtés.

Il n’y a pas eu de dégagement de terre à distribuer

Page 133: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

133

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

jeunes) foncière, sur les nouveaux

marais

enquêtés sont usagers des marais

R2.1.Les filières

agricoles sont

analysées et les services financiers

ruraux sont

diagnostiqués

4 à 6 filières

sélectionnées pour la

valorisation

Pas de filière encore sélectionnée pour la valorisation

des produits agricoles

L’étude des marchés des produits agricoles

a identifié, 10 filières retenues pour la

valorisation

166%

Au moins 20 plans de développement des filières

Pas de plans de développement des filières encore mise en place dans la zone d’action du PAIVA-B

10 plans d’action mis en place 50%

R2.2. Les conditions pour améliorer la

qualité des produits

agricoles et l’accès aux marchés nationaux sont

créées

3 à 4 contrats de commercialisation signés

et honorés par province

0 contrats de commercialisation par province 1 contrat avec la FENACOBU pour appui aux fiances rurales

25%

3 à 4 unités de transformation/traitement

post-récolte

opérationnelles et viables par province

Une unité de transformation du lait : fromagerie et de fabrication d’aliment pour bétail ainsi que de

production des poules pondeuses existe à Mutoyi

(Bugendana, Gitega) et une unité de fabrique de fromagerie et de collecte du miel appartenant aux

prêtres de la paroisse existe dans la commune de

Bugenyuzi, présence de quelques moulins pour le maïs.

Une unité de commercialisation du lait est fonctionnelle à Bugendana, pas d'unité de

transformation du lait ;

50%

2 décortiqueuses de riz installées à Karusi et 2 à Gitega (4 dans la ZP) dont 2 non encore

fonctionnelles

30 boutiques d’intrants

mises en place et fonctionnelles

Dans la province de Gitega : 0 boutiques spécialisées

en intrants agricole, dans la province de Karusi : 2 boutiques spécialisées vendeurs d’intrants agricoles et

vétérinaires sont localisées au chef lieu de la

commune Bugenyuzi.

8 boutiques d’intrants cédées au projet, mais

1 seule (BI Bugenyuzi) est opérationnelle avec ses propres moyens financiers. Sauf la

BI Muhanga, les autres sont situées en

dehors de la zone du projet

3%

50 kilomètres de pistes rurales rétablies

Les pistes identifiées par le PAIVA-B sont en trais mauvais état et sont caractérisé par l’absence de buse

et de caniveaux pour les protéger contre l’érosion

pluvial. Pour les indicateurs : 15,6% des ménages de la zone cible trouvent que les principales pistes les

conduisant vers les marchés d’écoulement sont

impraticable toute l’année (tableau 5.26)

50 km de pistes d’accès aux marais aménagés ont été réhabilitées et sont pour le

moment en bon état (100%). Mais les buses

sont très espacées et parfois inappropriées pour intercepter les eaux de ruissellement en

cas de fortes pluies.

100%

5 magasins de stockage

mis en place et

fonctionnels

4 magasins de stockage à raison d’un magasin par

commune ont été construits par le PRDMR, mais ne

sont pas opérationnels 100%

6 hangars de stockage construits et leurs

gestionnaires formés

120%

R. 3.1 Des institutions nationales

(CDC, administrations

déconcentrées et réseau d’intervenants)

capables de planifier et de réaliser les objectifs

du projet

30 CDC capables de produire et de gérer des

programmes de

développement rural

53 CDC actuellement capables de produire et de gérer des programmes de développement rural

127 CDC ont été formés sur la gestion du programme de développement.

423%

50% de membres de

femmes dans les CDC

25 à 30% des membres des CDC sont des femmes

membre simples, rarement secrétaire, parfois

gestionnaire des CDC et jamais président des CDC et/ou vice président.

Parmi les membres des 127 CDC, 676

(44%) sont des femmes et 848 (56%) sont

des hommes.

44%

6 000 personnes formées

dans la gestion du développement local (par

genre)

834 dont 288 femmes formées dans la gestion du

développement

R.3.2. Les groupes

vulnérables sont partie intégrante des actions

de développement

90% des petits

exploitants, de la zone, dont 50% de femmes, sont

organisés et leurs

connaissances améliorées par l’adoption de

27,2% des ménages sont formés sur le semi en

lignes, 10,6% sont formées sur les technique de production et d’utilisation des semences améliorés

(tableau 6.2 du texte).

167 formateurs SRI ont été formés, 1311

riziculteurs ont effectué des visites d’échange inter sites, 12 692 riziculteurs

formés et adoptant le SRI, 29

multiplicateurs de 3 centres semenciers (Rutegama, Rusi et Kigarika) ont été formés

Plusieurs formations ont été données à différents

groupe cible pour l'appropriation et la pérennité de l'intervention

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134

Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation

nouvelles techniques. %

de membres de CDC et d’OP alphabétisés

en 2012 (dont 69% de femmes), sur les

techniques de production de semences

Alphabétisation :

Gitega : 789 dont 487 femmes (62%)

Karusi : 1486 dont 868 femmes (58%), ZP:

2275 dont 1355 femmes (60%)

Au moins 50% de femmes dans les organes de

direction des associations,

coopératives bénéficiaires du projet

% des femmes membres : 12 à 30% suivant les localités et ces femmes sont généralement membres

simples, rarement secrétaire ou gestionnaire des

CDC, jamais présidentes des CDC

4 présidentes des comités sur 5 comités des coopératives (80% femmes leaders)

80%

R.3.3 Gestion des

ressources humaines, financières et

matérielles PTBA et

rapports

UFCME en place Equipe déjà mis en place Equipe est en place et est opérationnelle 100%

Passation des marchés et

gestion des contrats des prestataires de service

Plan de Passation de marché disponible Plan de passation de marché disponible et

bien exécuté

100%

Nombre de DRF et

d’audits

Production des rapports

d’avancement à temps

Au moins 90% de

décaissements

Au 30 Juin: Le taux de décaissement sur le

montant global du projet est estimé à 40% et celui des fonds FIDA est de 35,37%

40%

R.3.4 Coordination et

liaison

CT et le CP établis avant

démarrage et 2 réunions organisées par an

14 réunion au total jusqu’a la fin du projet

8 réunions déjà organisée 57%

R.3.5 Suivi -

évaluation

Coordination avec les

autres projets

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135

ANNEXE 7 : Tableau de mise en œuvre des recommandations : 3ème mission de supervision avril 2012

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

Composante 1: Renforcement et Protection du Capital Productif

S/C1.1 Aménagement du capital productif et sécurisation foncière

Aménagement des Marais

319. Notifier les Entreprises, à titre de rappel, sur les reprises normales à effectuer ainsi que

sur la levée des réserves, six (6) mois avant la fin de la période de garantie

Coordonateur et RAA 30-juin-12 La notification aux entreprises a été faite dans les délais

320. Mettre à jour régulièrement le plan d’actions sur les Infrastructures de manière à

démarrer les travaux à temps

RAA Continue Recommandation respectée, cependant les travaux

d'aménagement /réhabilitation des marais ont pris un peu de

retard suite aux longues procédures de passation de marchés

321. Identifier dès maintenant un marais supplémentaire par Province, de manière à prévoir

des cas de non faisabilité technico-économique

RAA 30-avr-12 Les marais ont été identifiés respectivement en province Karusi

et Kayanza

Appuyer l’élaboration d’un Plan de Gestion du Marais de Ruguzwe et d’un autre Périmètre

à choisir à Karusi

RAA et ACORD 31-juil-12 Les plans de gestion des marais de Ruguzwe(Gitega) et

Ndamuka(Karusi) ont été élaborés et mis en œuvre

322. Etablir les Manuels de Gestion et d’Entretien propre à chaque marais Coordonateur, RAA et

ACORD

31/10/2012 Les manuels de gestion et d'entretien sont disponibles. Ils servent

de guide pour les AUM

323. Poursuivre les efforts de structuration constatés sur le terrain RAA, ACORD Continue la structuration communautaire a été renforcée et harmonisée au

sein de tous les projets et programmes FIDA au Burundi

324. Prévoir des recyclages et formation plus fréquents des membres des bureaux exécutifs,

des garde-vannes, des chefs de secteurs et chefs de quartier

ACORD, RAA Continue Les formations ont été dispensées régulièrement à travers

l'encadrement de proximité assuré par ACORD

325. Finaliser les ROI qui sont encore provisoires pour certains marais ACORD et AUM 31/10/2012 Les ROI ont été finalisés pour tous les marais aménagés/

réhabilités. Tous les AUM sont reconnus au niveau communal.

326. Appuyer les AUM dans la diffusion des textes sur les ROI au niveau de chaque

secteur/quartier

ACORD Continue Des réunions de partage des ROI ont été organisées au niveau de

chaque marais (secteur/quartier)

Protection des BV

327. Intensifier la protection des crêtes dénudées par l’installation de micro-boisements RAA Continue Les crêtes dénudées ont été identifiées et reboisées (748 Ha) dans

les différentes communes de la zone d’intervention. Des plants

d'eucalyptus ont été produits (campagne 2012-2013) pour

l'installation de micro boisement

328. Sensibiliser tous les ménages pour qu’ils protègent leurs propres exploitations par le

creusement de fossés antiérosifs et leur renforcement par des plants agro-fourragers et agro

forestiers

ACORD Continue la sensibilisation est faite de manière continue

329. Prendre des mesures afin de planifier les travaux proportionnellement aux vivres

disponibles.

Coordinateur, RAA 30/06/2012 Un MOU a été signé entre le PAM et le PAIVA-B sur base des

vivres disponibles. Ainsi 733,147 tonnes de vivres ont affecté

aux travaux de protection de 3000 Ha de Bassins Versants de

Nyamasarwe, Kagogo en commune de Bugendana province de

Gitega et des bassins versants de Nyamugari -Rusheri et

Ruhamba en commune Buhiha ainsi que les BV de Ntarika et

Nybusare en communes de Gitaramuka et Bugennyuzi en

province de Karusi. Suite à l’opposition de l’administration

locale à l’utilisation du FFW pour La protection des BV de

Nyarubanda, Kinyamagangaet Nzarazangwe en commune de

Muhanga et Rango en province de Kayanza, les vivres qui

étaient destinés à ces travaux ont été affectés aux travaux de

protection des BV mentionnés pour la province de Karusi. On

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136

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

notera que l’approche communautaire prôné par l’administration

locale de Kayanza n’a pas porté ces fruits, le projet est en cours

de négociation avec le PAM pour la mise à disposition des vivres

330. Augmenter le nombre de groupement de pépinières communautaires et la

multiplication du Glyricidia pour plantation sur les fossés de LAE

ACORD et RAA 30/06/2012 Le nombre de groupement pépiniériste est passé de 13 en 2011 à

165 pour la campagne 2012-2013. Le Glyricidia en

multiplication à la station ISABU Karusi a été distribués pour

implantation dans les ménages pilote. Toutefois les plants n’ont

pas bénéficié une bonne pluviométrie d’où son état végétatif

n'est pas très appréciable

Sécurisation foncière

331. Harmoniser et accorder les approches avec le Projet PRODEFI en matière de

sécurisation foncière

Coordinateur et RAA 30/05/2012 Un seul prestataire a été recruté pour le volet sécurisation

foncière au PRODEFI et au PAIVA-B

332. Identifier les complémentarités avec les autres intervenants dans les zones d’actions

des deux Projets et développer des synergies

Resp. Volet Foncier 30/06/2012 Des synergies ont été développées entre les projets FIDA et avec

les autres intervenants (Coopération Suisse, GUTWARANEZA

etc.). En plus le PAIVA-B participe activement à différentes

activités du Groupe sectoriel Foncier dont la coordination est

assurée par le programme Nationale Foncier (PNF)

333. S’aligner sur le processus en cours au niveau national, relatif à la sécurisation foncière Coordonateur et Resp.

Volet Foncier

Continue Le PAIVA-B s’aligne à la politique de sécurisation foncière et

collabore étroitement avec le PNF

334. Elaborer, avec les partenaires locaux, un cadre logique assorti des étapes et procédures

de mise en place d’un système de sécurisation foncière décentralisé au niveau Communal

Coordonateur et Resp.

Volet Foncier

31/07/2012 Un document de capitalisation des expériences pilotes pour la

mise en place des services fonciers communaux a été produit par

le groupe thématique sur la gestion foncière décentralisée pour

servir de plan d’action pour tous les intervenants

335. Recruter un spécialiste des questions foncières pour appuyer les projets PAIVA-B et

PRODEFI et placer au niveau provincial un assistant technique par province

Coordonateurs PAIVA-B

et PRODEFI et RAA

30/05/2012 Un expert foncier a été recruté pour les deux projets au niveau

du siège et des assistants techniques provinciaux ont été déployés

dans la zone d'intervention du PRODEFI et PAIVA-B

Sous-composante 1.2. Intensification de la production agricole

1.2 1. Volet production des semences et plants

336. Arrêter tout appui aux groupements semenciers, exception faite du groupement de

multiplication des semences de riz de Nyabiho dont les résultats témoignent d’un réel

dynamisme. L’appui à ce groupement sera déterminé en fonction des besoins réels en

semences de riz exprimés par les riziculteurs encadrés par le Projet

Chef composante RIA 30/04/2012 Recommandation respectée: Seul le groupement de

multiplicateurs de semences de riz de Nyabiho bénéficie de

l'encadrement du Projet. Ce groupement est déjà autonome et

dispose de son propre capital

337. S’approvisionner directement en semences auprès de l’Institut des Sciences

Agronomiques du Burundi (ISABU) et d’autres projets comme le PASS Kajondi ou des

privés et les confier pour vente aux boutiques d’intrants sur base d’un contrat

Chef composante RIA 30/09/2012 Des semences de pommes de terre, de haricot et de maïs issus du

centre semencier de Ruyigi ont été mises à la disposition des BI

sur base de contrat de remboursement. Les semences de l’ISABU

et du PASS Kajondi connaissent un problème de différentiel de

prix (entre le prix d’achat/acquisition au niveau de ces centres et

le prix de vente aux petits agriculteurs) au niveau des BI. Par

exemple, pendant la saison 2013B, le prix de la PDT à

l’ISABU était de 1500FBU/kg alors que le prix de vente à

l’agriculteur était de 1000FBU/kg, différentiel de 500 FB/kg à

couvrir. Au niveau du projet, nous pensons qu’une autre

approche de mise en œuvre de cette activité est nécessaire pour

débloque la situation

338. Négocier avec les groupements n’ayant pas pu rembourser l’intégralité des intrants UFCP PAIVA-B 31/05/2012 Tous les groupements se sont disloqués en 2012 après la vente du

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137

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

reçus un nouveau calendrier de remboursement. 1er lot de semences produites dans les 3 centres semenciers

(Rutegama, Rusi et Kigarika)

339. Sensibiliser les riziculteurs afin qu’ils procèdent au planage systématique de leurs

parcelles avant la prochaine campagne rizicole

Chef composante

RIA/ACORD

30/06/2012 Depuis la saison 2012B, le projet est entrain d’expérimenter une

nouvelle approche : une équipe de 20 riziculteurs a été mise en

place dans chaque marais pour encadrer la mise en place de

nouvelles diguettes pour faciliter le planage. Cette approche a

très bien réussi dans tous les marais de Karusi. Des efforts

particuliers doivent être déployés dans les marais de Gitega pour

rattraper le retard

340. Sensibiliser les riziculteurs et l’administration locale sur leurs responsabilités

respectives dans l’entretien régulier, la valorisation et la protection des investissements

hydro-agricoles mis en place notamment contre la divagation du bétail en vue d’assurer leur

pérennité

Chef composante

RIA/ACORD

Continue La sensibilisation se fait régulièrement.

341. Sensibiliser les riziculteurs afin qu’ils effectuent toutes les opérations culturales et tous

les travaux d’entretien et prévoir dans le Règlement d’Ordre Intérieur des AUM les

sanctions à appliquer aux récalcitrants

Chef composante

RIA/ACORD

Continue La sensibilisation se fait régulièrement dans tous les marais. Un

spot radiophonique a été également diffusé sur plusieurs radios

en 2012 afin de rappeler tout le protocole à suivre pour réussir le

SRI

342. Importer des variétés de riz à cycle court (105-120 j). UFCP 31/08/2012 Trois (3) variétés de cycle court (4 mois selon l’origine de la

semence) ont été achetées au Madagascar en 2012 et leur mise en

essais s’est faite en 2013C dans le cadre des CEP-Riz.

343. Suivre de près et évaluer les effets et impacts sur la production agricole des

innovations et des concours agricoles.

Chef de Composante RIA/

ACORD/SE

- Voir plus haut. Une étude des effets et impacts des actions du

projet, dont les innovations agricoles et du concours agricole, est

entrain d’être menée par un consultant national

(HATUNGUMUKAMA Gilbert, Août 2013).

1.2.2. Volet Amélioration de l’accès aux intrants

344. Contacter les services compétents du MINAGRIE afin qu’ils trouvent des réponses

appropriées à la question d’approvisionnement et de vente des engrais subventionnés par les

BI

UFCP PAIVA-B 31/07/2012 Le plaidoyer auprès du MINAGRIE n’a pas réussi. Les BI et les

coopératives agricoles n’ont pas été retenus comme points de

vente des engrais subventionnés, ce qui fait que la mise en

fonction des BI reste problématique

345. Organiser l’audit annuel des BI. UFCP PAIVA-B 31/12/2012 Suite au changement d'approche par le FIDA, les BI ne sont pas

encore fonctionnelles

1.2.3. Volet chaîne de solidarité communautaire cheptel bovin

346. Vulgariser à grande échelle les légumineuses UFCP PAIVA-B /UFCP

PARSE

30/11/2012 Recommandation respectée. Tous les bénéficiaires de bovins sont

sensibilisés à l'installation d'un champ de légumineuses

347. Vulgariser à travers les BI les concentrés et les blocs à lécher importés, les blocs à

lécher fabriqués localement ne sont pas appréciés

UFCP PAIVA-B /UFCP

PARSE

Continue Recommandation respectée. La BI de Bugenyuzi a été

approvisionnée en concentrés et bloc à lécher et les revend aux

éleveurs

348. Confier au PRODEFI les aspects de valorisation de la filière lait et notamment les

centres de collecte de lait afin que ces derniers constituent des débouchés permanents et sûrs

du lait

UFCP PAIVA-B/UFCP

PARSE

avr-12 Le PARSE s'occupe encore de l'organisation de la filière lait (les

centres de collecte). Un responsable valorisation de la filière lait

vient d’être recruté au PARSE).

349. Tenir, au niveau de chaque ménage bénéficiaire de bovin, un cahier d’enregistrement

des productions de lait et de leur destination (vente ou consommation par le ménage)

UFCP PAIVA-B/ACORD Continue Recommandation respectée: Un cahier d'enregistrement des

productions laitières est disponible dans chaque ménage

bénéficiaire de bovin

350. Exiger des médecins et techniciens vétérinaires de toujours marquer dans un cahier

leurs observations et conseils lors de leurs visites aux bénéficiaires du bétail

UFCP PAIVA-B/ACORD Continue Recommandation respectée: Le cahier des visiteurs est complété

chaque fois par les techniciens et tout autre visiteur

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138

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

1.2.4. Volet Appui au petit élevage

350. Poursuivre et renforcer l’appui aux membres de l’ethnie Batwa en leur octroyant non

seulement des chèvres issues de la CSC caprine mais également en les intégrant dans des

activités génératrices de revenus et en les faisant bénéficier des innovations agricoles

comme les kitchen garden, les cultures en sacs et les boutures résistantes à la mosaïque du

manioc.

UFCP PAIVA-B /UCP

PARSE

Continue Les kitchen garden ont été installés (site Batwa Murayi-Carire).

Les boutures de manioc sont en multiplication au centre

semencier de Buhiga en province de Karusi et seront distribués

aux ménages Batwa à partir de 2014A

1.2.4. Volet champs écoles fermiers (FFS)

351. Finaliser au plus tôt le processus de recrutement d’un expert national en FFS prévu

dans le PTBA 2012 pour une durée de 12 mois.

UFCP PAIVA-B 15/05/2012 Recommandation respectée: Le PAIVA-B et le PRODEFI ont

bénéficié d'une expertise internationale (en septembre 2012) qui

a renforcé les capacités d’une équipe de 2 consultants nationaux

recrutés conjointement par les 2 projets au mois d’Octobre 2012.

A la fin Aout 2013, cette équipe a déjà mis en place 44 CEP sur

les cultures vivrières (haricot, maïs, PDT et riz) sur les 160

prévus dans le RPE, soit un taux de réalisation de 28%.

1 .2.5. Sous-Volet petite mécanisation agricole

352. Faire fabriquer localement un grand nombre de sarcleuses, rayonneurs et planeurs en

vue d’alléger la pénibilité de certains travaux comme la préparation du sol, le repiquage en

ligne et les sarclages.

UFCP PAIVA-B 31/08/2012 Un lot de 170 sarcleuses, 130 rayonneurs et 150 planeurs a été

distribué dans 13 marais de la zone du projet (1er lot de marais

aménagés/réhabilités par le projet). Toutefois, il est regrettable de

constater que cet outillage n’a pas rencontré le succès auprès des

bénéficiaires qui estiment que son utilisation est relativement

difficile par rapport à l’outillage traditionnel. En effet, la petite

houe est toujours préférée pour le sarclage à la pace de la

sarcleuse qui est freinée par la boue lors de son utilisation, les

troncs de bananier sont préférés pour le planage (technique

introduite par ODDIT lors de la dernière formation sur le SRI en

juillet-août 12) à la place du planeur, les cordes avec des nœuds

espacés de 20 à 25 cm sont préférés pour le repiquage à la place

du rayonneur

Sous-Composante 2.2 : Infrastructures rurales.

Réhabilitation des Pistes Rurales

353. Organiser des travaux communautaires sur les fossés comprenant des remblais, mise en

place de fascines et création de saignées

RAA et ACORD 30/07/2012 Les AUP ont été autorisés par l'administration d'assurer

l'entretien des pistes lors des travaux communautaires

354. Extraire le manuel d’entretien des pistes du document de base pour tous les

infrastructures et le compléter avec des précisions sur les actions de maintenance, curatives

ou de prévention

RAA, ACORD 31/07/2012 Les manuels d'entretien pour différents types d'infrastructures

sont disponibles

355. A l’instar de la Commune de Gitaramuka, inciter les Communes bénéficiaires de pistes

aménagées à prévoir une ligne budgétaire pour l’entretien des pistes

Coordinateur, RAA et

ACORD

Continue Des réunions ont été tenues avec les administratifs des

communes de la zone d'intervention

356. Passer une convention de collaboration entre les 3 Projets et l’ODR 3 CP des 3 Projets 30/04/2012 Une visite sur terrain a été effectuée par l'ODR mais ce dernier a

conclu que le type de pistes réhabilitées par le PAIVA-B ne

rentre pas sous sa responsabilité

357. Sensibiliser sur la nécessité des barrières de pluie ACORD Continue La sensibilisation sur la nécessité de barrière de pluie a été faite

mais l'administration communale pense qu'il faut un texte / loi

réglementant cette mesure

358. Appuyer le processus de mise en place des RCP, avec l’ODR et la DGD CP des 3 Projets continue Des contacts ont été effectués pour

Magasins de Stockage

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139

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

359. Faire reprendre la chape de certaines aires de séchage par les Entreprises concernées

dans les meilleurs délais

RAA 30/07/2012 Activité faite par les entreprises attributaires

360 Interdire strictement l’accès de véhicules aux aires de séchage Bureau des Coopératives Continue Prévoir la clôture de l’aire de séchage de Gitaramuka avec des

perches et fil barbelés

361. Prévoir des recyclages et complément de formations régulières pour les membres des

comités de gestion des magasins

ACORD Continue Les formations ont été dispensées régulièrement à travers

l'encadrement de proximité assuré par CAPAD

Sous composante Valorisation des produits agricoles

Sur les boutiques d’intrants

362. Revoir le schéma de gestion des boutiques d’intrants et mener une réflexion autour de

trois hypothèses de gestion : (i) par un individu (entrepreneur rural potentiel), (ii) par un

groupe d’affinité ne dépassant pas 5 membres, (iii) par la coopérative.

Composante 1 avec la

participation de CAPAD

et ACORD

Avant août 2012 Des réunions de réflexion ont été tenue avec les concernés (les

représentants de tous les BI, CAPAD, PAIVA-B et

FENACOBU) le schéma retenu est celui de gestion par la

coopérative

363. Appliquer le schéma retenu aux sept boutiques restantes. Composante 1 avec la

participation de CAPAD

et ACORD

Avant août 2012 Le schéma retenu sera appliqué à tous les BI mais on attend le

démarrage effectif des activités BI

364. Mener la discussion avec les membres de la boutique actuelle pour qu’elle s’engage

dans une logique de rentabilité. (Une option permettant de mieux remplir les conditions de

durabilité serait de devenir membre de la coopérative de Bugenyuzi).

Composante 1 avec la

participation de CAPAD

et ACORD

Avant août 2012 Recommandation respectée: la BI est actuellement membre de la

Coopérative de Bugenyuzi

Sur la valorisation des produits laitiers :

365. Transférer la sous composante valorisation de la production laitière au PRODEFI

spécialisé dans le développement des filières y compris les appuis attendus de Heifer

International.

PAIVA et PARSE Avant juin 2012 Le PARSE est encore responsable de l’organisation de la filière

lait

Contractualiser avec CAPAD la structuration des coopératives laitières. PRODEFI Avant juin 2012

Sur la mise en marché groupés des excédents de production par les coopératives :

366. Insérer les coûts estimés de location des bâtiments, de l’amortissement des

aménagements, de l’eau et de l’encadrement dans le calcul des coûts de revient du kilo de

riz paddy, afin de mettre les producteurs dans la situation la plus réelle possible et de

calculer les marges à partir de ce coût.

CAPAD avec l’appui du

PAIVA pour les

estimations de coûts

Pour les

prochaines

opérations

Le calcul de coût est fait de manière participative et toutes les

dépenses sont prises en compte.

FACILITATION ET COORDINATION DU PROJET

Sous composante développement communautaire

Sur l’intégration des Batwa

367. Harmoniser les données recueillies par la monographie des sous collines Batwa réalisée

par ACORD sur les deux provinces de Gitega et Karusi

ACORD Avant juin 2012 Le rapport est disponible

368. Généraliser l’exercice auprès des autres projets du FIDA sur la base d’une grille de

collecte unique.

ACORD Avant sept. 2012 Activité faite au PRODEFI, au PARSE et au PTRPC par l'ONG

ACORD, le rapport est disponible

369. Centraliser et consolider les bases de données provinciales de référence et assurer un

suivi de l’évolution de l’enrichissement des ménages Batwa sur toutes les zones

d’intervention des projets FIDA.

ACORD Avant sept. 2012 Le rapport est disponible

370. Promouvoir sur toutes des sous-collines Batwa les kitchen garden, les cultures en sacs

et les boutures résistantes à la mosaïque du manioc.

Composante 1 et ACORD Continu les kitchens garden sont mis en place (carire), les boutures de

manioc sont en multiplication.

371. Mettre en place des mécanismes volontaristes permettant aux Batwa de progresser

d’une catégorie de bénéficiaires vers une autre.

ACORD Continu Des appuis ciblés sont fournis aux Batwa

372Pour la progression de la catégorie 1 à la catégorie 2, inscrire les activités prévues pour

la catégorie 1 (aviculture) dans une logique de marché avec un appui rapproché et efficace.

PAIVA-B/PARSE et

CAPAD

Continu Cfr rapport consolidé

373. Promouvoir en plus de l’aviculture destinée aux ménages, des AGR ouvertes à de petits PAIVA-B/PARSE et Continu Cfr rapport consolidé

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140

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

groupes d’affinité ne dépassant pas cinq membres et ciblant l’élevage de lapins. CAPAD

374. Pour la progression de la catégorie 2 à la catégorie 3, intégrer les producteurs Batwa

dans la dynamique d’organisation coopérative et les prendre en compte dans les filières en

construction

CAPAD Continu Cfr rapport consolidé

375. Promouvoir des groupes AGR ciblant l’élevage de porcs. PAIVA-B/PARSE et

CAPAD

Continu Cfr rapport consolidé

376. Pour les bénéficiaires du groupe 3, éligibles à la CSB, mettre en place des mécanismes

de soutien validés par les AG collinaires.

ACORD Continu Cfr rapport consolidé

377. Promouvoir des subventions coup de pouce pour l’acquisition d’investissements

nécessaires pour élever une vache laitière dans les conditions optimales.

ACORD Continu Cfr rapport consolidé

Sur les AUM

378. Evaluer le niveau d’autonomie réelle des AUM avant le désengagement de. ACORD ACORD Continu Une étude sur l'évaluation des structures communautaire mise en

place a été faite et a dégagé des conclusions sur la fonctionnalité

et l'autonomie des AUM

379. Proposer des modalités d’appui et de supervision de ces structures stratégiques pour la

durabilité des marais.

PAIVA-B sur

propositions d’ACORD

Continu L'étude sur l'évaluation des structures communautaires a proposé

des recommandations

ASPECTS FIDUCIAIRES

380. Maintenir le rythme d'établissement des DRFs soit sur une base mensuelle et/ou dès

que le plafond minimum de 200.000 USD est atteint.

RAF/Comptable Continue Recommandation globalement respectée. Cependant, ce

minimum a été revu à la hausse jusqu’à 300.000 USD (30% de

l’avance initiale) ou 90 jours de dépenses éligibles, selon le cas

de figure se présentant en premier lieu, tandis que le minimum

pour les DPD a été revu de 20.000 à 100.000 USD. Source :

directives du FIDA du 18 mars 2013.

381. Dès que les dernières DRFs de l'EU pour la FA sont payées, procéder aussitôt au

remboursement des préfinancements du don FIDA au Don EU (idem avec Fonds des

Engrais)

RAF juin-12 Tous les préfinancements effectués ont été remboursés au 31 août

2013 partout où la trésorerie le permettait. Un montant de

d’environ 67.000 euros reste dû au fonds de roulement engrais

(financé par FIDA) par l’Union Européenne. En effet, d’une part

quelques omissions ont entraîné un manquant d’environ 42.000

euros, non remboursé en raison de la non-présentation de la DRF

en temps utile, pendant l’exercice 2010. Il a été porté, sur

décision du FIDA, à la diminution du fonds engrais. D’autre part,

la trésorerie du financement de la FA s’est épuisée sans avoir

remboursé intégralement la DRF n° 15/UE. Un montant

d’environ 51 millions de BIF (environ 25.000 €) n’a pas pu être

remboursé. La réclamation de cette somme auprès du FIDA doit

absolument être finalisée.

382. Procéder à la réallocation de fonds entre les catégories du Don FIDA pour augmenter la

catégorie "Entretient et Fonctionnement" sur base des propositions du Consultant JJ

Bazabana

FIDA/CPM Tout de suite Le PAIVA-B s’est activement impliqué dans le processus de

négociation d’un supplément de frais de fonctionnement et

d’entretien (Catég IX b) ont abouti le 13 mars 2013. Une rallonge

de 70.000 DTS a été accordée en vue de couvrir les dépenses de

cette catégorie jusqu’à la fin du mois de mars 2014 ; date à

laquelle il a été estimé que le rapport de la RMP aura été

approuvé et la réallocation globale réalisée.

Le PAIVA-B ne s’est pas basé sur les propositions du Consultant

JJ Bazabana dont on n’a pas eu la suite y réservée par le FIDA.

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141

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

383. Poursuivre d'une manière régulière et assidue les remboursements de la TVA par le

Gouvernement afin d'augmenter le pourcentage de récupération de 70 à au moins 80%

(problème de cash-flow)

RAF/Comptable/aide

Comptable

Continue ASPECTS FIDUCIAIRES

384. Introduire le PTBA 2012 dans la comptabilité Tompro afin de pouvoir mesurer le taux

d'exécution budgétaire 2012 sur une base mensuelle

Comptable Tout de suite Lors de la supervision d’avril 2012, le taux de récupération était

influencé à la baisse par un montant d’environ 14 millions BIF

détenu par l’OBR au-delà des délais raisonnables. Il s’agissait de

la TVA sur la facture de fourniture de ciment par le fournisseur

CIZA Louis. Après recouvrement de ce montant en janvier 2013,

la situation s’est sensiblement améliorée au-delà des prévisions.

Signalons que le PAIVA-B est le projet courant le moins de

risques du genre.

385. Analyser d'une manière systématique le contenu du rapport provisoire de l'audit fait par

Sogès en comparaison avec les TDRs contractuels de l'auditeur. Lui faire part des

manquements, faiblesses, erreurs et compléments du rapport provisoire en vue de

l'élaboration de son rapport définitif

RAF/Comptable Fin avril 2012 Le PAIVA-B s’est conformé à la présente directive. Des efforts

sont fournis pour mesurer le taux d’exécution budgétaire sur une

base mensuelle.

386. Envoyer le rapport définitif de l'audit des exercices 2009 à 2011 au FIDA UFCP 30-juin-12 Recommandation respectée, et le PAIVA-B est conscient qu’elle

est valable pour tous les exercices.

387. Suite au recrutement d'un nouveau RAF, appliquer à nouveau les termes de référence à

chaque agent de la cellule administrative, financière et comptable. Etablissement des

livrables et tableaux de bord.

RAF/Comptable/Aide

Comptable

Tout de suite Le rapport définitif a été envoyé au FIDA. Le PAIVA-B est

constamment alerte sur le fait que toutes les opinions sur la

gestion comptable et financière d’un exercice donné doivent

parvenir au FIDA avant le 30 juin de l’exercice suivant.

388. Mettre en application le plan de formation du personnel dûment avalisé par le CT et le

FIDA et présenté en annexe du PTBA (plan 2011 à poursuivre)

UFCP Tout de suite Recommandation respectée

389. Le statut du comptable faisant également office de personne chargée des marchés n'est

pas prévu au ROI et doit être adapté sur base de ce qui a été fait dans les autres projets FIDA

(PRODEFI et PARSE)

CP/CPM Dès que possible Le Comité Technique a traité la question autrement et proposé au

FIDA, qui a ensuite accepté, l’utilisation du Responsable de la

Passation des Marchés (RPM) du PARSE comme cadre

transversal en remplacement du comptable cumulant la

également la fonction de RPM. Le FIDA a accepté et la décision

est opérationnelle à partir du début du mois d’avril 2013

390. Renouveler et mettre à jour la cellule de gestion des marchés publics dont l'ordonnance

ministérielle N° 110/2140 (chiffres pue lisibles) du 21/09/2011 vient à expiration le

20/09/2012

CP/RAF Début Septembre

2012

Recommandation respectée. La nouvelle Ordonnance

Ministérielle n° 710/388/2013 a été signée en date du 12 mars

2013.

391. Mise à jour du manuel des procédures d'exécution avant la revue à mi-parcours et si

possible dans le courant du second semestre 2012 (adapter le PTBA fin juin en recrutant un

consultant spécialisé)

CP/RAF Juin-Décembre

2011

Le MEP mis à jour est disponible. Le rapport définitif attend la

finalisation du ROIH révisé car ce dernier doit en faire partie.

SSE

392. Rendre effective la maîtrise de la base de données au niveau des composante et antenne

et générer automatiquement les indicateurs à partir de la BD

La BD est maitrisé et la génération des indicateurs est

automatique à partir de la BD

393. Former le nouveau chef de service SE de la DPAE Karusi sur le logiciel Epiinfo pour

favoriser l'appropriation de la Bd par les DPAE

le chef de service SE de la DPAE Karusi a été formé par l'agent

de saisie de Karusi, il a également participé à la session de

formation sur l'épuration et la cartographie organisé au niveau du

siège

Etude de référence et enquête thématique

394. Pour l'établissement de la situation de référence en province Kayanza et Cibitoke,

recruter le même consultant qui a fait l'étude de situation de référence pour les provinces

Le même consultant a été recruté et le rapport est disponible

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142

Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation

Karusi et Gitega pour harmoniser les deux études

Communication et gestion du savoir

395. Maintenir le même mémentum mise en place dans le cadre de la FA et pérenniser les

actions dans un plan de communication

Une stratégie commune pour les projets et programmes FIDA a

été élaboré. Un plan d'action a été développées et mise en œuvre.

Des émissions radio, couverture médiatique, des spots radio,

visite d'échange et articles promotionnels ont été produits

396. Développer les outils de gestion de savoir (site web, bulletin et ca s de succès) Un bulletin le «paysan" est produit au niveau du PAIVA-B avec

l'appui de la CAPAD et un bulletin pour tous les projets et

programmes FIDA est en production. Des cas de succès ont été

documentés au sein du PAIVA-B

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143

ANNEXE 8. Cadre logique du projet pour la seconde phase

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus et

des conditions de vie dans les zones d’intervention

Composante 1 « Renforcement du capital productif »

Résultat R1 de la

Composante I de

Niveau 2 (Outcomes)

R1: Accroître le capital productif et la productivité

agricole des petits agriculteurs dans les zones retenues

Résultat R1.1

(Produit/Output)

R1.1: Des AUM sont crées et capables de prendre en

charge l'entretien et la maintenance durablement les

ressources en eau et des terres (associations de type

territorial)

Les AUM des anciens et nouveaux marais sont en

place et opérationnelles

Rapport du projet,

rapport d'évaluation participative

Faiblesse des capacités des

AUM, manque de moyens financiers pour l'entretien et la

maintenance

Renforcement des capacités, collecte de

redevance et leur bonne gestion

Activité 1.1.1: A1.1.1. Création des Comites de quartiers, de

Périmètres et des Associations d'Utilisateurs de Marais

6 AUM mis en place

1.1.1.1 MARP de mise en place des comités de suivi (pour

35 bénéficiaires par marais en moyenne pour 2 jours)

1.1.1.2 Formation sur l'approche du projet

1.1.1.3 Formation des comités de suivi (pour 35

bénéficiaires par marais pendant 3 jours)

1.1.1.4 Visites d'échange interne sur le SRI (pour 20 personnes en tout)

Activité1.1.2.: A1.1.2.Renforcement des capacités des membres des

Comité de Gestion et d’entretien des marais

X membres des comités de gestion et d'entretien

formés,

1.1.2.1 Formation des relais sur le planage (pour 4 relais par périmètre pendant 3 jours)

1.1.2.2 Encadrement du planage et de la mise en place des

diguettes (pour 5 jours par relais)

1.1.2.3 Formation des encadreurs sur le SRI (pour 50 personnes pour 3 jours)

1.1.2.4:Recyclage des anciens marais sur le SRI (pour 50

personnes pour 2 jours)

Résultat R1.2

(Produit/Output)

R1.2. Le capital productif des marais est accru et

l’efficience de l’utilisation des ressources en eau est

assurée durablement par les AUMs

90% des parcelles des marais aménagés/réhabilités alimentée en eau, le réseau d'irrigation

fonctionnel, 100% d’ouvrage en bon état

Rapport technique et rapport d'évaluation du

projet

Non implication des exploitants, insuffisance de

l'encadrement par les services

techniques

Collaboration avec les services technique, l'administration et les exploitants

Activité 1.2.1: A1.2.1. Aménager de nouveaux marais 239,4 Ha aménagés Rapport projet Non respect des normes et

standards techniques

Mise à disposition des documents

techniques et les faire respecter dans la

mise en œuvre du marché

1.2.1 .1: Etudes, élaboration du DAO, pour 239,4 ha de marais

1.2.1.2 : Contrôle et supervision des travaux pour 239,4 ha

de marais

1.2.1.3 : Exécution des travaux d'aménagement de 239,4 ha de marais

1.2.1.4 : Suivi et supervision des réalisations techniques

par le projet

Page 144: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

144

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

1.2.1.5: Planification stratégique et annuelle des marais (35

par marais pour 5 jours)

Activité 1.2.2: A1.2.2. Réhabiliter des anciens marais 135 Ha réhabilités Rapport projet Non respect des normes et standards techniques

Mise à disposition des documents techniques et les faire respecter dans la

mise en œuvre du marché

1.2.2.1 : Contrôle et supervision des travaux pour 135 ha de marais

1.2.2.2 : Exécution des travaux de réhabilitation de 135 ha

de marais

1.2.2.3 : Suivi et supervision des réalisations techniques par le projet

Activité 1.2.3: A1.2.3. Entretenir les anciens et nouveaux marais Le réseau d'irrigation et les ouvrages remis en état

dans les anciens et nouveaux marais

Rapport projet Non respect des normes et

standards techniques

Mise à disposition des documents

techniques et les faire respecter dans la mise en œuvre du marché

1231 : Travaux de Consolidation des canaux principaux

(12,5%) dans les marais

1232: Travaux de Consolidation de la chaussée des pistes d'accès au marais

1233: Contrôle et supervision des travaux de consolidation

des pistes d'accès au marais

1234: Contrôle et supervision des travaux de consolidation des canaux principaux dans les marais

1235 : Suivi et supervision des réalisations techniques par

le projet- Essai Géotechnique

1.2.3.5: Formation des comités d'AUM sur la gestion de l'eau, l'entretient et la maintenance (35 personnes par

marais pour 2 jours)

Résultat R1.3

(Produit/Output)

R.1.3. La production sur les BV et dans les Marais est

durablement améliorée par des systèmes de production

Agro-Sylvo-Pastoraux adaptés

La production agricole sur les BV et dans les

marais est augmentée d'au moins 30% chez les bénéficiaires du projet

Rapport d'évaluation

finale du projet

L'inaccessibilité et la non

disponibilité des intrants (semences et engrais

chimiques)

L'acceptation par le MINAGRIE des

coopératives comme points de distribution des engrais subventionnés

Activité 1.3.1: A.1.3.1. Cibler et préparer les bénéficiaires

(embocagement, installation des cultures fourragères,

construction des étables cimentés)

836 futurs bénéficiaires sont ciblés et préparés à la

réception des bovins

Rapport de ciblage par

ACORD et Rapport de

validation par PARSE

Le non respect des critères des

critères de ciblage par les

bénéficiaires, les CDC et

l'administration

Implication effective de tous les acteurs

dans le processus de ciblage des

bénéficiaires

1.431.1 Ciblage(ACORD) et validation des bénéficiaires

(PARSE)

1.3.1.2 Formation de pré-réception (incluant 11 livrets par

package de 10 génisses et 1 taureau)

1.3.1.3 Acquisition de matériel (semences Mucuna 1kg,

boutures 4000, plants Calliandra1500, ciments 6 sacs)

1.3.1.4 Missions de Sélection et réception des Bovins

Activité1.3.2.: A.1.3.2. Instauration et renforcement de la chaine de

solidarité

836 bovins sont importés et distribués dans la ZP

et 685 conventions avec les bénéficiaires sont

élaborés et signées

Rapport d'activité du

PARSE

La non disponibilité des

animaux de génotype

recommandé et en bonne santé

Prospection des autres marchés potentiels

dans les autres pays voisins

1.3.2.1 Achat de cheptel Bovin (1 taureau par 10 génisses)

avec Kit

1.3.2.2 Elaboration de conventions avec les bénéficiaires

1.3.2.3 Frais de gestion du prestataire de service (PARSE

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145

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

5%)

Activité 1.3.3: A.1.3.3. Suivi de la chaine de solidarité et Renforcement

des capacités Techniques des membres des groupes

d’élevage (Formation CEF, Visites d'échange)

Les membres des groupes d'élevage sont

formés sur les techniques de gestion de la

chaine

Rapport d'activité du

PARSE

La rupture de la chaine par

corruption et manque

d'engagement des CDC et

des bénéficiaires

Mise en place d'un plan de remboursement

des animaux et responsabilisation des bénéficiaires pour le respect et la mise en

œuvre de ce plan

1.3.3.1 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires)

1.3.3.2 Visites d'échanges (3 bénéficiaires par CEP pour 3

jours)

1.3.3.3 Suivi de la chaine de solidarité bovine et caprine

(incl. Transport) par colline

Activité 1.3.4: A.1.3.4. Appui au développement des cultures vivrières

(CEP, multiplication, distribution de rejets améliorés,

visites de suivi)

Les cultures vivrières ciblées sont développées Rapport d'activité du

projet

Le manque d'intrants de

qualité

Collaboration avec les structures de

recherche du MINAGRIE

1.3.4.1 Formation des producteurs au compostage à l'air libre et aux techniques d'intégration agro-syslvo-Pastorales

(25 personnes par BV pour 30 BV pour 2 jours) +1 contrat

de prestation ISABU

1.3.4.2 Achat et distribution des rejets de bananier (cuire et

fruit) (15 rejets par personne par année pour 25

bénéficiaire par BV pour 30 BV sur 9 communes)

1.3.4.3Encadrement technique des BV Prestation de services (4 techniciens ACORD sur les 8 du BV+50% chef

d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par 2

semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef Equipe+400% Tech) +imprévu 100$

1.3.4.4 Coordination et suivi des activités de la sous

composante intensification (50% du temps du responsable+50% chauffeur+505%carburant et perdiem)

1.3.4.5. Équipement matériel complémentaire ACORD

50% (bottines et imperméables pour les 14 techniciens)

Résultat R1.4

(Produit/Output)

R.1.4 La Production de Riz (SRI) dans les marais est

augmentée de façon constante et durable

Le rendement du riz est augmenté de 2 à 3 fois grâce au SRI par rapport à la situation de référence

Rapport d'évaluation finale du projet

La faible adoption du SRI par les bénéficiaires

Organisation des campagnes de sensibilisation

Activité 1.4.1: A.1.4.1. Renforcement des Capacités Techniques des

producteurs de riz (CEP; encadrement et formation)

Au moins 80% des membres des AUM sont

formés sur le SRI

Rapport d'activité du

projet

1.4.1.1 Formation des producteurs au système SRI (pour 20 personnes par marais par saison il y aura 25 marais)

1.4.1.2 Appui technique volet CEP par un Consultant

1.4.1.3 Appui technique volet riz par Prestataire de service

(ACORD) (6 techniciens ACORD sur les Marais+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par

2 semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef

Equipe+600% Tech) +imprévu 100$

Activité 1.4.2: A.1.5.2.Appui à la production de semences (contrat

ISABU, multiplication et suivi)

16 tonnes de semences de base et 24 tonnes de

semences commerciales de riz sont produites

Rapport technique de

l'ISABU

La non disponibilité et

l'inexpérience des

groupements multiplicateurs

Organisation des campagnes de

sensibilisation à la professionnalisation sur

la multiplication des semences

1.4.2.1 Formation des groupements de multiplicateurs de semences (1 groupements par commune pour 6 communes)

1.4.2.2 Multiplication des semences de riz (base et

commerciale) par l'ISABU sur 2 saisons par année (140

Page 146: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

146

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

tonnes semence de base)

Composante 2 « Valorisation agricole et accès aux marchés »

Résultat R2 de la Composante II de

Niveau 2

(Outcomes)

R.2:L’accès des OP aux marchés est amélioré avec des

produits à plus grande valeur ajoutée

Résultat R2.1

(Produit/Output)

R.2.1. Des Coopératives mises en place sont gérées de

façon démocratique et transparente facilitant l'accès

des agriculteurs au marché et améliorant la

compétitivité des produits

100% des coopératives gérées par les membres

élus et utilisant correctement les outils de gestion,

le niveau de commercialisation des produits de

qualité est accru de 30%

Rapport dévaluation du

projet,

Faibles capacités de

coopératives

Renforcement des capacités

Activité 2.1.1: A.2.1.1. Les coopératives coordonnent le

développement des filières ciblées pour en améliorer la

rentabilité et les retombées pour les membres

9 coopératives fonctionnent comme des

entreprises économiques et sont rentables

Rapport étude de

rentabilité

Absence d'esprit

d'entreprenariat

Collaboration avec les autres structures de

production, mise en place des plateformes

2.1.1.1 Etude - Analyse des comptes d'exploitation des

maillons production, commercialisation et transformation

et identification de pistes pour améliorer la compétitivité des productions locales

2.1.1.2 Intégrer dans les Forum provinciaux et National un

thème sur l'intégration de la concertation dans la

valorisation

2.1.1.3 Assistance technique d'ensemble pour le

développement coopératif (CAPAD) (incluant animateurs+

transport perdiem)

2.1.1.5 Frais administratifs CAPAD 5%

Activité 2.1.2.: A.2.1.2. Développer les Capacités des organes de

gouvernance des coopératives (animation, gestion

administrative et financière, renouvellement des

organes) :

Les organes des 9 coopératives ont des capacités

requises pour la bonne gouvernance

Rapports de projet, PV

et outils de gestion

2.1.2.1 Encadrer la mise en place des organes de gestion

des coop et des textes statutaires (80 personnes par communes pour 3 communes+ 50 personnes x2j x3com)

2.1.2.2 Former et accompagner la création et

l'enregistrement des coop

2.1.2.3 Former les coop à la gestion admi, financière et gouvernance

Activité 2.1.3: A.2.1.3. Développer les capacités des coopératives à

rendre des services de qualité aux membres (vente

groupées, accès aux intrants, formations des membres,

montage de dossiers)

Au moins 80% des membres des 9 coopératives

ont accès aux services de qualité

Plan d'action, rapport

services rendus

Accès difficile aux services Plaidoyer auprès des services habilités

2.1.3.1 Formation / recyclage en planification, élaboration

de plan d'actions, gestion de stock, rentabilité, suivi et évaluation

2.1.3.4 Etude d'Inventaire des services existants et

potentiels offerts aux membres par les coop et propositions

pour le développement et l'amélioration des services

Activité 2.1.4: A.2.1.4. Développer les capacités de représentation et

de négociation des agriculteurs membres des

coopératives

Un espace d'échange entre les coopératives et les

autres OP est opérationnel et les recommandations

sont prises en compte dans l'élaboration des politiques et programmes agricoles

Rapport et PV du cadre

de concertation

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147

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

2.1.4.1 Organisation forum provincial sur les coopératives

2.1.4.2 Voyage d'échange interprovinciaux (Cibitoke,

Kayanza et Buhiga)

2.1.4.3 Voyage d'échange sous-régionaux

2.1.4.4 Ateliers d'échange d'expérience sur la production

et la commercialisation du riz

Activité 2.1.5: A.2.1.5. Augmenter la capacité de stockage et de

transformation des coopératives et en assurer la gestion

durable (et rentable)

Les infrastructures de stockage (magasin et aire de séchage) et de transformation des produits (3

décortiqueuses et 2 moulins) sont en place et bien

gérées

Rapport, observation Faible production, Intensification de la production grâce à l’application de techniques culturales

améliorées

2.1.5.1: Construire des Magasins et aire de séchage Coop

(Buhiga, Rango, Muhanga)

2.1.5.2 Équipement décorticage Coop Kayanza (Rango et

Muhanga) avec groupe

2.1.5.3: Formation en gestion des magasins et des unités de

transformation

2.1.5.4: Préparation du contrat de gestion des unités de

transformation et suivi de la gestion

2.1.5.5 Formation / recyclage en gestion magasins et

warrantage

Résultat R2.2

(Produit/Output)

R.2.2. les besoins de financement des coopératives et de

groupes de caution solidaires sont assurés à travers des

mécanismes de garanties auprès des IMF

Au moins 80% des membres de coopératives et

des groupes de caution solidaire ont bénéficié d'au moins deux séries de crédit suivant leurs besoins

spécifiques

Rapport d'évaluation,

rapport de suivi des crédits

Accès difficile au crédit Partenariat avec les IMF

Activité2.2.1.: A.2.2.1. Développement de nouveaux produits

financiers répondants aux besoins des producteurs

pour financer le paiement complémentaire des

commandes groupées d'intrants

De nouveaux produits financiers sont développés et adoptés par les membres des coopératives

Rapport de projet La non flexibilité des IMF Sensibilisation des IMF pour l'ouverture à l'innovation

2.2.2.1 Étude: élaboration des modalités de gestion du crédit complémentaire pour l'achat des engrais par les

membres des coop

2.2.1.2 Suivi de la gestion du fonds de garantie avec la

FENACOBU et préparation des rapports annuels

Composante 3 « Unité de facilitation et de coordination»

Résultat R3 de la

Composante III de Niveau 2

(Outcomes)

R3: Les capacités des Structures Locales sont

renforcées et la Coordination du projet est performante

Résultat R3.1

(Produit/Output)

R.3.1. Des institutions locales sont capables de

planifier, coordonner et suivre les objectifs du projet et

de participer au développement (administrations

communales, CDC, CCDC et autres associations

collinaires)

Des institutions locales (administration provinciales, communales et collinaires, CDC,

CCDC et autres associations collinaires) sont

opérationnelles

Rapport d'évaluation

Activité 3.1.1: A.3.1.1. Renforcer les capacités des CDC et des CCDC

à planifier, suivre et à superviser la gestion des

infrastructures communautaires (formation dans

l'audit, la supervision, IEC)- ACORD

CDC et CCDC renforcés et capables de planifier,

coordonner et suivre les objectifs du projet

Rapport de projet Instabilité politique

3.1.1.1 Formation des encadreurs sur tous les thèmes (pour

4 provinces pendant 5 jours)

Page 148: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

148

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

3.1.1.2 Indemnisation des formateurs (2 formateurs sur 9

comm)

3.1.1.3 Formation des CDC en (package=1planification et IEC +1 suivi/supervision+1 audit et rapportage) pour (7

CDC+1 chef de colline pendant 3 jours)

Activité 3.1.2.: A.3.1.2. Former les CDC dans la conduite des AG des

ciblages participatifs l'organisation et le suivi-

évaluation de la chaine de solidarité-ACORD

CDC et CCDC renforcés et capables de conduire le ciblage, d'organiser, suivre et évaluer la chaîne

de solidarité communautaire

Rapport de ciblages, listes des bénéficiaires,

plan de remboursement

du cheptel

La rupture de la chaîne par corruption et manque

d'engagement des CDC et des

bénéficiaires

Mise en place d'un plan de remboursement des animaux et responsabilisation des

bénéficiaires pour le respect et la mise en

œuvre de ce plan

3.1.2.1 Formation et recyclage des CDC dans la conduite

du ciblage, le suivi, la supervision et le conseil (5

personnes pendant 4 jours)

3.1.2.2 Visites d'échange au Burundi (pour 20 personnes+ 2 encadreurs)

3.1.2.3 Visite d'échange au Rwanda (20 personnes et 5

encadreurs)

3.1.2.4 Formation des CDC sur l'inclusion sociale et appui aux plus faibles (pour 7 CDC+chef de colline pendant 2

jours)

Activité 3.1.3: A.3.1.3. Renforcer les capacités des relais techniques et

des autorités locales impliqués dans la supervision, le

suivi et la pérennisation des actions de développement

communautaires

Les capacités des relais techniques, autorités

locales et CDC sont renforcées sur le ciblage des

bénéficiaires et le suivi conseil

Rapport de projet Faible engagement pour les

actions de développement

Sensibilisation, redynamisation des acteurs

3.1.3.1 Formation des services techniques et de l'adm. communale dans la conduite du ciblage, la supervision et

l'évaluation de la CSC (pour 9 communes pendant 2 jours)

3.1.3.2 Formation des ACSA et des moniteurs collinaire sur le suivi et le conseil (pour 2 moniteurs pendant 2 jours

61 collines)

Activité 3.1.4: A.3.1.4. Animation et mise en cohérence des

interventions (Animation ACORD)

Une synergie est créée entre les différents acteurs du projet et avec les autres projets FIDA, les

innovations et les meilleures pratiques sont

documentées et capitalisées

Rapport de projet Faible duplication des innovations et meilleurs

pratiques

Mise en place du plan d'intégration des innovations et meilleurs pratiques

3.1.4.1 Ateliers d'échanges d'expérience PAIVA-B, ACORD, CAPAD, Administration et services techniques

partenaires

3.1.4.2 Planification annuelle et évaluation

3.1.4.3 Capitalisation et mise en synergie (PAIVA-B, PRODEFI, PARSE

3.1.4.4 Visite de suivi des activités (ACORD)

3.1.4.5 Documentation des innovations et meilleures

pratiques (Projets FIDA)

Activité 3.1.5: A.3.1.5. Alphabétisation des populations collinaires

par les CDFC

3.1.5.1: Alphabétisation des populations collinaires (100

alphabétiseurs)

3.1.5.1: Animation des Groupes de caution solidaire

Résultat R3.2

(Produit/Output)

R.3.2. Sécurisation foncière des exploitations est

renforcée pour réduire les conflits fonciers et améliorer

Réduction d'au moins 30% des conflits liés à la

terre, au moins 50% des ménages en possession

Rapport d'évaluation Accès difficile au crédit Partenariat avec les IMF

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149

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

l'accès aux services financiers des certificats foncier accèdent au crédit

Activité 3.2.1: A.3.2.1. Renforcer des capacités du personnel des

services fonciers communaux par des équipements

adaptés et moyens de transport (bureaux fonciers et

commissions de reconnaissance collinaires)

L'équipement adéquat et les moyens de transport

sont disponibles

Rapport projet Mauvaise qualité des

équipements

Rigueur dans le processus de sélection des

fournisseurs

3.2.1.1 Équipement bureaux foncier des 4 Communes d'extension

3.2.1.1 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers

des 3 C

3.2.1.2 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers des 2 C

3.2.1.3 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers

des 4 Communes d'extension

Activité 3.2.2 A.3.2.3. Apporter un service conseil aux personnels du

bureau foncier pour améliorer la performance

(informatique, administratif, participation, juridique,

technique, technologique)

Les services des guichets fonciers sont de qualité Rapport, appréciation des bénéficiaires

3.2.3.1 Appui technique prestataire de services

3.2.3.2 Formation initiale des agents fonciers recrutés par

les communes

3.2.3.3 Formation à l'utilisation du matériel topographique

3.2.3.4 Formation / actualisation des agents fonciers

3.2.3.5 Formation Commission de reconnaissance foncière

3.2.3.4 Formation autorités communales sur la gestion

foncière décentralisée

Résultat R3.3

(Produit/Output)

R.3.3. La gestion et la Coordination du projet est

assurée de manière performante au niveau technique

administratif et financier

La gestion de projet est bien menée Rapport d'avancement / évaluation

La non disponibilité de fonds Mobilisation de fonds par le FIDA et le Gouvernement

Activité 3.3.1: A.3.3.1. Payer les Salaires et les indemnités dans les

délais imparties et conformément aux règlements

nationaux et internationaux

Les salaires et indemnités sont payés dans le respect des délais et règlement

Bulletin de paye

3.3.1.1 Salaires et charges sociales de l'UCP

Activité 3.3.2: A.3.3.2. Former le personnel du projet (Comptable,

Technique, S et E, Administration, Archives)

Le personnel est formé Rapport de projet

3.3.2.1 Formation le Comptable et l'ide comptable à la

nouvelle version TOMPRO

3.3.2.2 Formation en cycle de projet

3.3.2.3 Formation en valorisation des filières agricoles

3.3.2.4 Formation en SIG pour l'Unité de Suivi et

Evaluation

Activité 3.3.3 A.3.3.3. Organiser et participer à des ateliers d'échange

d'expériences

Des ateliers d'échange sont organisés Rapport d'ateliers

3.3.3.1 Participation à l'atelier régional du FIDA

3.3.3.2 Sessions annuelles en suivi-évaluation participatif

3.3.3.3 Mission d'échange d'expériences au Burundi et/ou à

l'international

Activité 3.3.4: A.3.3.4. Gérer efficacement l'approvisionnement du

projet (AO, PPM, Registre des contrats, fiches de suivi

des contrats, Acheter, inventorier et maintenir des

Le plan d'approvisionnement est en place et respecté

Rapport de projet

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150

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

équipements) pour l'UCP et autres

3.3.4.1 Approvisionnement de Consommables de bureau

3.3.4.2 Entretien véhicules 4 * 4

3.3.4.3 Eau & Electricité Bureau FIDA

3.3.4.4 Téléphone & Internet

3.3.5.5 Location bureau province

Activité 3.3.5: A.3.3.5. Elaborer des Rapports Administratifs et

Financiers (incl. Audits)

Les rapports sont produits à temps Rapport de projet

3.3.5.1 Elaborer un audit du projet dans les 6 premiers

mois (externe)

Activité 3.3.6: A.3.3.6. Recruter des services spécialisés nationaux et

internationaux (consultants, bureaux de conseils,

prestataires de services)

Des services spécialisés sont recrutés dans les

délais

Contrats

3.3.6.1 Assistance Technique Internationale

3.3.6.2 Assistance Technique nationale

3.3.6.3 Revue à mi-parcours

Activité 3.3.7: A.3.3.7. Collecter les données et transmettre les

informations de manière pertinente, performant et

dans les délais

Les données de qualité sont disponibles dans les délais

Rapport de projet

3.3.7.1 Agents de Saisie SE en province (consultations)

Activité 3.3.8: A.3.3.8. Le Suivi et Evaluation du projet est assuré de

manière pertinente et dans les délais (Elaborer des

Rapports Techniques et budgétaire, états

d'avancement)

Les rapports techniques et budgétaires, l'état d'avancement sont disponible dans les délais

Rapport de projet

3.3.8.1 Suivi des états financiers et des budgets

3.3.8.2 Suivi et évaluation des réalisations du projet et de

l'allocation des ressources disponibles

3.3.8.3 Rapports périodiques ordinaires (semestriels et annuels)

3.3.8.4 Réunions de concertation sur l'état d'Avancement

3.3.8.5 Elaborer des rapports S & E pour le MINAGRI

(trimestriel)

Activité 3.3.9: A.3.3.9. Elaborer un plan d'exécution des activités du

projet pour la période restante et assurer son suivi par

l'USE (diagramme de Gantt)

Plan d'exécution est disponible et mise en œuvre Le plan d'action

3.3.9.1 Elaboration des PTBA

3.3.9.2 Elaborer des posters et chartes de Gantt comme

outil de gestion et de visualisation à exposer dans les

bureaux (incluant cartes d'interventions)

Activité 3.3.10: A.3.3.10. Le coordonateur assure la liaison interne

(UCP) et externe, ainsi qu'une bonne coordination

avec les autorités nationales concernés (CP), les IFI et

autres partenaires

Bonne collaboration avec les différents intervenants

Rapport de projet

3.3.10.1 Indemnités du Comité de pilotage technique

Résultat R3.4

(Produit/Output)

R.3.4 La Clôture du projet est assurée en conformité

avec les dispositions de l'accord de don

L'accord de don est respecté Rapport d'évaluation/

d'avancement

La non disponibilité de fonds

Activité 3.4.1: A.3.4.1. Etablir un plan de clôture pour la coordination

et les services administratif et financiers

3.4.1.1 Préparation d'un plan de clôture

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151

Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,

Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),

délimités dans le Temps)

Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques

proposées

3.4.1.2 Elaborer et mettre à jour un échéancier des

engagements du projet (contrats, factures, préavis etc.)

Activité 3.4.2.: A.3.4.2. Préparer et organiser le Transfert des activités

de terrain aux bénéficiaires, Coopératives,

Associations, IMF, services publics et administrations

locales (implication immédiate de ces structures et

renforcer leurs - assurer la durabilité des réalisations

du projet

Un plan de transfert est en place et est mise en œuvre

Rapport de projet

3.4.2.1 Organiser des cérémonies de transfert d'activités

3.4.2.2 Organiser des ateliers préparatifs pour la passation

et les transferts

Activité 3.4.3: A.3.4.3. Elaborer le rapport final d'achèvement du

projet

Un rapport d'achèvement est produit Rapport d'achèvement

3.4.3.1 Rapport final d'achèvement du projet

3.4.3.2 Imprimer un document sur les acquis du projet

Activité 3.4.4: A.3.4.4. Etude d'évaluation finale et d'impact du projet Un rapport d'étude est disponible Rapport d'étude

3.4.4.1 Enquête d'Impact et évaluation finale

Activité 3.4.5: A.3.4.5. Mettre en œuvre le plan de démobilisation du

personnel

Un plan de démobilisation du personnel est en place et bien exécuté

Rapport de projet

3.4.5.1 Préparer un plan de démobilisation (global et

annuels)

3.4.5.2 Mettre à jour le plan de démobilisation

Activité 3.4.6: A.3.4.6. Assurer l'audit des 6 derniers mois Rapport d'audit disponible Rapport d'audit

3.4.6.1 Audit final sur 6 mois

Activité 3.4.7: A.3.4.7. Transférer des actifs du projet aux institutions

et/ou projets concerné(e)s

Le rapport de transfert est produit Rapport de projet/

inventaire des biens

3.4.7.1 préparer les ententes et ordres de transferts

Activité 3.4.8: A.3.4.8. Capitaliser de l'expérience acquise par le

projet et élaborer des supports de communication

Le support de communication est produit Le support de communication

3.4.9.1 Elaborer un support de communication multimédia

sur les réalisations du projet

3.4.9.2 Réaliser des brochures sur les acquis du projet

3.4.9.3 Préparer et imprimer des fiches techniques pour

producteurs

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152

ANNEXE 9: Tableau des coûts pour la deuxième phase du projet

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

Composante 1 « Renforcement du capital productif »

Résultat R1 de la

Composante I de Niveau 2 (Outcomes)

R1: Accroître le capital productif et la productivité

agricole des petits agriculteurs dans les zones

retenues

Résultat R1.1

(Produit/Output)

R1.1: Des AUM sont crées et capables de prendre en

charge l'entretien et la maintenance durablement les

ressources en eau et des terres (associations de type

territorial)

Activity / Sub-activity/ Item

Activité 1.1.1: A1.1.1. Création des Comites de quartiers, de

Perimetres et des Associations d'Utilisateurs de

Marais

forfait 0

1.1.1.1 Marp de mise en place des comités de suivi (pour 35 bénéficiaires par marais en moyenne pour 2 jours)

forfait par

marais

0 6 0 0 6 350 000 210 0 1 257 0 0 1 257

1.1.1.2 Formation sur l'approche du projet forfait

par

marais

0 6 0 0 6 350 000 210 0 1 257 0 0 1 257

1.1.1.3 Formation des comités de suivi (pour 35

bénéficiaires par marais pendant 3 jours)

pers/j 0 6 6 525 000 314 0 1 886 0 0 1 886

Sub-total 1.1.1 0 4 401 0 0 4 401

Activité1.1.2.: A1.1.2.Renforcement des capacités des membres des

Comité de Gestion et d’entretien des marais

0 0

1.1.2.1 Formation des relais sur le planage (pour 4 relais

par périmètre pendant 3 jours)

pers/j 0 14 0 0 14 60 000 36 0 503 0 0 503

1.1.2.2 Encadrement du planage et de la mise en place

des diguettes (pour 5 jours par relais)

fois

par

année

0 2 2 2 6 700 000 419 0 838 838 838 2 515

1.1.2.3 Formation des encadreurs sur le SRI (pour 50 personnes pour 3 jours)

forfait 0 35 0 0 35 56 000 34 0 1 174 0 0 1 174

1.1.2.4:Recyclage des anciens marais sur le SRI (pour 50

personnes pour 2 jours)

forfait 0 35 0 0 35 42 000 25 0 880 0 0 880

Sub-total 1.1.2 0 3 395 838 838 5 072

Sous-TOTAL Résultat

1.1

0 7 796 838 838 9 473

Résultat R1.2

(Produit/Output)

R1.2. Le capital productif des marais est accru et

l’efficience de l’utilisation des ressources en eau est

assurée durablement par les AUMs

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 1.2.1: A1.2.1. Aménager de nouveaux marais 0 0

1.2.1 .1: Etudes, élaboration du DAO, pour 500 ha de marais

U 1 1 178 550 000 106916

0 106 916 0 0 106 916

1.2.1.2 : Contrôle et supervision des travaux pour 239,4

ha de marais

U 1 1 12 750 000 7635 0 7 635 0 0 7 635

1.2.1.3 : Exécution des travaux d'aménagement de 239,4 U 1 1 780 900 000 46760 0 467 605 0 0 467 605

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153

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

ha de marais 5

1.2.1.4 : Suivi et supervision des réalisations techniques

par le projet, incluant le salaire et indemnité du chef de

sous-composante Amenagement

U 2 12 12 3 29 4 841 000 2899 5 798 34 786 34 786 8 696 84 065

1.2.1.5: Planification stratégique et annuelle des marais

(35 par marais pour 5 jours)

forfait

par

marais

0 6 0 0 6 875 000 524 0 3 144 0 0 3 144

Sub-total 1.2.1 5 798 620 085 34 786 8 696 669 365

Activité 1.2.2: A1.2.2. Réhabiliter des anciens marais 0 0

1.2.2.1 : Contrôle et supervision des travaux pour 135 ha

de marais

U 1 1 5 250 000 3144 0 3 144 0 0 3 144

1.2.2.2 : Exécution des travaux de réhabilitation de 135 ha de marais

U 1 1 232 200 000 139042

0 139 042 0 0 139 042

1.2.2.3 : Suivi et supervision des réalisations techniques par le

projet 50% salaire S&Eet son assistant +perdiem 1 dep par mois

U 1,0 6,0 6,0 3,0 16 6 930 000 4150 4 150 24 898 24 898 12 449 66 395

Sub-total 1.2.2 4 150 167 084 24 898 12 449 208 581

Activité 1.2.3: A1.2.3. Entretenir les anciens et nouveaux marais 0 0

1.2.3.1 : Travaux de Consolidation des canaux

principaux (12%) dans les marais et ouvrage 3,9%

mètre 14

580

14 580 19 015 11 0 0 166 011 0 166 011

1.2.3.2 Etude pour la mise en palce d'un système de

Redevance efficace et durable

forfait 1 75 000 000 44910 0 44 910 0 0 44 910

1.2.3.3: Formation des comités d'AUM sur la gestion de

l'eau, l'entretient et la maintenance (35 personnes par marais pour 2 jours)

6 6 12 350 000 210 0 1 257 1 257 0 2 515

Sub-total 1.2.3 - 46 168 167 269 - 213 436

Sous-TOTAL Résultat

1.2

9 947 833 337 226 953 21 146 1 091 382

Résultat R1.3

(Produit/Output)

R.1.3. La production sur les BV et dans les Marais est

durablement améliorée par des systèmes de

production Agro-Sylvo-Pastoraux adaptés

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 1.3.1: A.1.3.1. Cibler et préparer les bénéficiaires

(embocagement, installation des cultures fourragères,

construction des étables cimentés)

0 0

1.3.1.1 Ciblage(ACORD) et validation des bénéficiaires (PARSE)

forfait 0 1 1 10 000 000 5988 0 0 5 988 0 5 988

1.3.1.2 Formation de pré-reception (incluant 11 livrets par

package de 10 genisses et 1 taureau)

meeti

ng

55 0 55 297 000 178 0 9 781 0 0 9 781

1.3.1.3 Acquisition de matériel (semences Mucuna 1kg,

boutures 4000, plants Calliandra1500, ciments 6 sacs)

format

ion

605 0 605 246 000 147 0 89 120 0 0 89 120

1.3.1.4 Missions de Sélection et réception des Bovins p/jour 5 2 7 8 897 400 5328 0 26 639 10 656 0 37 294

Sub-total 1.3.1 0 125 540 16 644 0 142 184

Activité1.3.2.: A.1.3.2. Instauration et renforcement de la chaine de

solidarité

0 0

1.3.2.1 Achat de cheptel Bovin (1 taureau par 10

génisses) avec Kit

pack

(1+10)

55 55 13 830 000 8281 0 455 479 0 0 455 479

1.3.2.2 Elaboration de conventions avec les bénéficiaires 1 210 0 1 210 4 000 2 0 2 898 0 0 2 898

Page 154: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

154

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

Sub-total 1.3.2 0 458 377 0 0 458 377

Activité 1.3.3: A.1.3.3. Suivi de la chaine de solidarité et

Renforcement des capacités Techniques des membres

des groupes d’élevage (Formation CEF, Visites

d'échange)

0 0

1.3.3.1 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires) 83 27 110 1 760 000 1054 0 87 473 28 455 0 115 928

1.3.3.2 Visites d'échanges (3 bénéficiaires par CEP pour

3 jours)

forfait 83 27 110 111 000 66 0 5 517 1 795 0 7 311

1.3.3.3. Etude dy système d'alimentation de l'élevage

bovin et des performances techniques

1 19 811 000 11863 0 11 863 0 0 11 863

1.3.3.4 Suivi de la chaine de solidarité bovine et caprine

(incl. Transport) par colline PARSE +Axa+DPA respnsable elevage provinciaux+ entretien vehicule

PARSE, prime et carburant DPAE+ Technicien veterinaires+ expert PARSE+2 experts de zones de

concentration

forfait 110 66 176 2 387 250 1429 0 157 244 94 346 0 251 590

Sub-total 1.3.3 0 0 262 097 124 596 0 386 693

Activité 1.3.4: A.1.3.4. Appui au développement des cultures

vivrières (CEP, multiplication, distribution de rejets

améliorés, visites de suivi)

0 0

1.3.4.1 Formation des producteurs au compostage à l'air

libre et aux techniques d'intégration agro-syslvo-Patorales (25 personnes par BV pour 30 BV pour 2

jours) +1 contrat de prestation ISABU

saison

s

2 2 4 27 500 000 16

467

0 32 934 32 934 0 65 868

1.3.4.2 Achat et distribution des rejets de bananier (cuire et fruit) (15 rejets par personne par année pour 25 bénéficiaire par

BV pour 30 BV sur 9 communes)

formation HJ

11 250

11 250

22 500 2 750 2 0 18 525 18 525 0 37 051

1.3.4.3Encadrement technique des BV Prestation de

services (4 techniciens ACORD sur les 8 du BV+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente

par 2 semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef

Equipe+400% Tech) +imprévu 100$

mois-

pers

2 12 12 3 29 11 318 000 6 777 13 554 81 327 81 327 20 332 196 540

1.3.4.4 Coordination et suivi des activités de la sous

composante intensification (50% du temps du

responsable Prod+50% perdiems)-salaires et indeminté du Responsable de la Sous-composante Production

2 12 12 3 29 4 341 000 2599 5 199 31 193 31 193 7 798 75 383

1.3.4.5 Aménagement des BV (antierosif) par le

Gouvernement

forfait 0 1 1 0 2 421 008 400 25210

1

0 252 101 252 101 0 504 202

1.3.4.6 Salaires et indemintés du Point focal ACORD 100%

forfait 2 12 12 0 26 4 000 000 2395 4 790 28 743 28 743 0 62 275

1.3.4.7. Équipement matériel complémentaire ACORD 50%

(bottines et imperméables pour les 14 techniciens)

forfait 14 14 107 500 64 0 901 0 0 901

Sub-total 1.3.4 0 23 544 445 724 444 823 28 130 942 220

Sous-TOTAL Résultat

1.3

23 544 1 291 738 586 062 28 130 1 929 474

Résultat R1.4

(Produit/Output)

R.1.4 La Production de Riz (SRI) dans les marais est

augmentée de façon constante et durable

0 -

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 1.4.1: A.1.4.1. Renforcement des Capacités Techniques des 0 0

Page 155: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

155

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

producteurs de riz (CEP; encadrement et formation)

1.4.1.1 Formation des producteurs au système SRI (pour 20

personnes par maraispar saison il yaura 25 marais)

format

ion

18 22 25 65 250 000 150 2 695 3 293 3 743 0 9 731

1.4.1.2 Appui technique volet CEP par un Consultant Contrat

12 12 24 3 000 000 1 796 0 21 557 21 557 0 43 114

1.4.1.3 Appui technique volet riz par Prestataire de

service (ACORD) (6 techniciens ACORD sur les

Marais+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par 2 semaines (25% Chef

Prestataire+50% Chef Equipe+600% Tech) +imprévu

100$

Contr

at

2 12 12 3 29 9 426 000 5 644 11 289 67 732 67 732 16 933 163 685

1.4.1.4 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires) 0 83 27 110 1 760 000 1054 0 87 473 28 455 0 115 928

Sub-total 1.4.1 0 13 983 180 055 121 486 16 933 332 457

Activité 1.4.2: A.1.5.2.Appui à la production de semences (contrat

ISABU, multiplication et suivi)

0 0

1.4.2.1 Formation des groupements de multiplicateurs de

semences (1 groupements par commune pour 6

communes)

person

nes

par comm

unes

35 35 60 000 36 0 1 257 0 0 1 257

1.4.2.2 Multiplication des semences de riz (base et

commerciale) par l'ISABU sur 2 saisons par année (140 tonnes semence de base)

conve

ntion

12 12 24 4 375 000 2 620 0 31 437 31 437 0 62 874

Sub-total 1.4.2 0 0 32 695 31 437 0 64 132

Sous-TOTAL Résultat

1.4

13 983 212 750 152 923 16 933 396 589

TOTAL Composante 1 47 474 2 345 621 966 777 67 047 3 426 918

0 0

Composante 2 « Valorisation agricole et accès aux marchés » 0 0

Résultat R2 de la

Composante II de Niveau 2 (Outcomes)

R.2:L’accès des OP aux marchés est amélioré avec

des produits à plus grande valeur ajoutée

0 0

Résultat R2.1

(Produit/Output)

R.2.1. Des Coopératives mises en place sont gérées de

façon démocratique et transparente facilitant l'accès

des agriculteurs au marché et améliorant de la

compétitivité des produits

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 2.1.1: A.2.1.1. Renforcer les capacités des coopératives à

coordonner le

développement des filières ciblées pour en améliorer

la rentabilité et

les retombées pour les membres.

0 0

2.1.1.1 Salaires du responsable Suivi Evaluation et son

assistant (20%)

forfait 0,4 2,4 2,4 1,2 6 7 200 000 4 311 1 725 10 347 10 347 5 174 27 593

2.1.1.2 Suivi technique des opérations (UCP) de la composante 2 Salaires responsable valoriation incl

perdiem

forfait 1,0 12,0 12,0 3,0 4 350 000 2 605 2 605 31 257 31 257 7 814 72 934

2.1.1.3 Etude-Analyse des comptes d'exploitation des maillons production, commercialisation et transformation

forfait 1,0 26 000 000 15 569

0 15 569 0 0 15 569

Page 156: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

156

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

et identification de pistes pour améliorer la compétitivité

des productions locales

2.1.1.4 Mise en application des résultats de l'étude forfait 1,0 2 500 000 1 497 0 0 1 497 0 1 497

2.1.1.5 Identification des prestataires de services des différents maillions des filières riz et/ou maïs, PT

(producteurs, commerçants, transformateurs, institution

de recherche, de commercialisation, encadrements,…)

forfait 6,0 3,0 150 000 90 0 539 269 0 808

2.1.1.6 Organisation de réunions d'information et de sensibilisation sur la chaine de valeur riz, et/maïs, PT,)

forfait 6,0 3,0 300 000 180 0 1 078 539 0 1 617

2.1.1.7. Animation de cadres de concertation entre

acteurs au niveau national pour le développement des filières (Riz, Mais, Pdt)

forfait 1,0 1,0 3 300 000 1 976 0 1 976 1 976 0 3 952

2.1.1.8 Ateliers de renforcement des capacités sur la

définition des objectifs et la détermination des besoins aux différents maillons

forfait 6,0 3,0 600 000 359 0 2 156 1 078 0 3 234

2.1.1.9 Ateliers de formation sur l'élaboration des

business plan

forfait 6,0 3,0 600 000 359 0 2 156 1 078 0 3 234

2.1.1.10 Assistance Technique pour le Développement

Coopératif (CAPAD)

12,0 12,0 9 200 000 5 509 0 66 108 66 108 0 132 216

2.1.1.11. Elaboration d'un plan opérationnel négocié

entre les différents partenaires (maillons de la filière)

forfait 6,0 3,0 550 000 329 0 1 976 988 0 2 964

2.1.1.12 Evaluation des coopératives forfait 1,5 0,5 1,0 3 300 000 1 976 0 2 964 988 1 976 5 928

Sub-total 2.1.1 4 329 136 126 116 126 14 964 271 545

Activité 2.1.2.: A.2.1.2. Développer les Capacités des organes de

gouvernance des coopératives (animation, gestion

administrative et financière, renouvellement des

organes) :

0 0

2.1.2.1 Structuration des groupements collinaies : mise

en place des organes de gestion: 1 réunion d’une journée

par commune et pour les 3 communes avec une participation de 80 personnes par commune; mise en

place des textes statutaires des coopératives: une réunion

de 2 jours par commune et pour les 3 communes est tenue avec une participation de 50 personnes par

commune.

forfait 4 4 450 000 269 0 0 1 078 0 1 078

2.1.2.2 Création et enregistrement des coopératives forfait 4 4 100 000 60 0 0 240 0 240

2.1.2.3 Organisation et structuration des coopératives: 1 réunion de 2jours par coopérative pour les 4 nouvelles

coopératives avec une participation de 25 personnes par commune.

forfait 4 4 450 000 269 0 0 1 078 0 1 078

2.1.2.4. Formation sur le leader ship et bonne

gouvernance: 1 réunion de 2 jours par commune et pour

les 3 nouvelles coopératives est tenue avec une

participation de 25 personnes par commune.

forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958

2.1.2.5 Formation sur la gestion administrative et

financière: 1 réunion de 2 jours par commune et pour 4 nouvelles coopératives (Muhanga, Rango, Bukinanyana

et Mabayi) est tenue avec une participation de 25

personnes par communes.

forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958

Page 157: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

157

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

2.1.2.6. Formations sur les techniques de stockage, de

gestion des hangars et de warrantage : 1 réunion 2 jours

pour 25 personnes coopératives issue de chacune des 4 coopératives rizicoles (Muhanga, Rango, Bukinanyana

et Mabayi).

forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958

Sub-total 2.1.2 0 0 5 269 0 5 269

Activité 2.1.3: A.2.1.3. Développer les capacités des coopératives à

rendre des services de qualité aux membres (vente

groupées, accès aux intrants, formations des

membres, montage de dossiers)

0 0

2.1.3.1 Formation / recyclage en planification, élaboration de plan d'actions, (5 personnes par

coopérative,) inclus perdiem, outils, salle, nourriture 3 jours, 9 plans d'action pour les 9 coopératives sont

élaborés et 45 personnes formées,

forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617

2.1.3.2 Formation / recyclage en gestion de stock, (5

coopératives, 5 personnes par coopérative,) inclus perdiem, outils, salle, nourriture 3 jours

forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617

2.1.3.3. Formation / recyclage rentabilité, suivi et

évaluation (9 coopératives, 5 personnes par coopérative,) 3 jours

forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617

2.1.3.4 Une étude d'analyse des conditions d'adhésion

des producteurs aux coopératives

forfait 1 36 000 000 21

557

0 21 557 0 0 21 557

2.1.3.5. Sensibilisation à la collecte des productions dans les hangars de stockages, transformation des productions

(riz et maïs), à la vente groupée et au warrantage : 1

réunion d'1 jour par coopératives et pour 9 coopératives rizicoles

forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617

Sub-total 2.1.3 0 0 25 150 2 874 0 28 024

Activité 2.1.4: A.2.1.4. Développer les capacités de représentation et

de négociation des agriculteurs membres des

coopératives

0 0

2.1.4.1 Organisation des fora provinciaux sur les

coopératives

forfait 2 2 4 2 000 000 1 198 0 2 395 2 395 0 4 790

2.1.4.2 Organisation du Forum national de 2 jour chaque année : 70 personnes (7*10) plus un thème sur

l'intégration de la concertation dans la valorisation

forfait 1 1 2 10 000 000 5 988 0 5 988 5 988 0 11 976

2.1.4.3 Voyage d'échange interprovinciaux (Cibitoke, Kayanza et Buhiga)

forfait 1 1 2 2 000 000 1 198 0 1 198 1 198 0 2 395

2.1.4.4 Voyage d'échange sous-régionaux forfait 1 1 2 000 000 1 198 0 0 1 198 0 1 198

2.1.4.5 Ateliers d'échange d'expérience sur la production

et la commercialisation du riz entre les coopératives

forfait 1 1 2 1 300 000 778 0 778 778 0 1 557

2.1.4.6 Participation à la foire Agricole forfait 1 1 2 2 600 000 1 557 0 1 557 1 557 0 3 114

Sub-total 2.1.4 0 0 11 916 13 114 0 25 030

Activité 2.1.5: A.2.1.5. Augmenter la capacité de stockage et de

transformation des coopératives et en assurer la

gestion durable (et rentable)

0 0

2.1.5.1 Équipement décorticage Coop Kayanza (Rango

et Muhanga) avec groupe

Équip

ement

2 2 25 000 000 14

970

0 0 29 940 0 29 940

Page 158: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

158

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

s

2.1.5.2 Formation en gestion des magasins, des unités de

transformation et la maintenance. 9 coopératives

utilisant correctement les outils gestion des magasins et unités de transformation

forfait 5 4 9 150 000 90 0 449 359 0 808

2.1.5.3 Formation / recyclage en gestion magasins et

commercialisation (ventes groupées et warrantage)

contra

t

5 4 9 150 000 90 0 449 359 0 808

2.1.5.4: Construire des Magasins et aire de séchage Coop (Buhiga, Rango, Muhanga)

construction

0 0 0 35 000 000 20 958

0 0 0 0 0

Sub-total 2.1.5 0 0 898 30 659 0 31 557

Sous-TOTAL Résultat

2.1

4 329 174 090 168 042 14 964 361 425

Résultat R2.2

(Produit/Output)

R.2.2. les besoins de financement des coopératives et

de groupes de caution solidaires sont assurés à

travers des mécanismes de garanties auprès des IMF

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité2.2.1.: A.2.2.1. Faciliter l'accès des producteurs aux

financements

0 0

Please describe the activity here

2.2.2.1 Étude: élaboration des modalités de gestion du crédit complémentaire pour l'achat des engrais par les

membres des coop

consultant

15 15 350 000 210 0 3 144 0 0 3 144

2.2.2.2 Appui du chef de la sous-composante

Valorisation incluant les salaires et indemnités

2 12 12 3 29 4 225 100 2 530 5 060 30 360 30 360 7 590 73 370

2.2.1.3 Convention FENACOBU (Formation,

Financement, Suivi du fonds de garanties)

pm 8 10 3 0 15 7 500 000 4 491 35 928 44 910 13 473 0 94 311

Sub-total 2.2.1 40 988 78 414 43 833 7 590 170 825

Sous-TOTAL Résultat

2.2

40 988 78 414 43 833 7 590 170 825

TOTAL Composante 2 45 317 252 504 211 875 22 554 532 250

0 0

Composante 3 « Unité de facilitation et de coordination» 0 0

Résultat R3 de la

Composante III de

Niveau 2 (Outcomes)

R3: Les capacités des Structures Locales sont

renforcées et la Coordination du projet est

performante

0 0

Résultat R3.1

(Produit/Output)

R.3.1. Des institutions locales sont capables de

planifier, coordonner et suivre les objectifs du projet

et de participer au développement (administrations

communales, CDC, CCDC et autres associations

collinaires)

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 3.1.1: A.3.1.1. Renforcer les capacités des CDC et des

CCDC à planifier, suivre et à superviser la gestion

des infrastructures communautaires (formation dans

l'audit, la supervision, IEC)- ACORD

0 0

Please describe the

activity here

3.1.1.1 Formation des encadreurs sur tous les thèmes

(pour 4 provinces pendant 5 jours)

format

eurs

0 4 4 1 400 000 838 0 3 353 0 0 3 353

3.1.1.2 Indemnisation des formateurs (2 formateurs sur 9

comm) prestataires de service

jours 0 18 18 1 150 000 689 0 12 395 0 0 12 395

3.1.1.3 Formation des CDC en (package=1planification collin 0 61 61 350 000 210 0 12 784 0 0 12 784

Page 159: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

159

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

et IEC +1 suivi/supervision+1 audit et rapportage) pour

(7 CDC+1 chef de colline pendant 3 jours)

es

Sub-total 3.1.1 0 28 533 0 0 28 533

Activité 3.1.2.: A.3.1.2. Former les CDC dans la conduite des AG des

ciblages participatifs l'organisation et le suivi-

évaluation de la chaine de solidarité-ACORD

0 0

Please describe the

activity here

3.1.2.1 Formation et recyclage des CDC dans la conduite

du ciblage, le suivi, la supervision et le conseil (5 personnes pendant 4 jours)

collin

es

0 61 61 122 90 000 54 0 3 287 3 287 0 6 575

3.1.2.2 Visites d'échange au Burundi (pour 20

personnes+ 2 encadreurs)

forfait 1 1 1 600 000 958 0 958 0 0 958

3.1.2.3 Visite d'échange au Rwanda (15 personnes et 5 encadreurs)

forfait 1 1 14 000 000 8 383 0 8 383 0 0 8 383

Sub-total 3.1.2 0 12 629 3 287 0 15 916

Activité 3.1.3: A.3.1.3. Renforcer les capacités des relais techniques

et des autorités locales impliqués dans la supervision,

le suivi et la pérennisation des actions de

développement communautaires

0 0

Please describe the activity here

3.1.3.1 Formation des services techniques et de l'adm.communale dans la conduite du ciblage, la

supervision et l'évaluation de la CSC (pour 9 communes

pendant 2 jours)

personnes

0 5 5 775 000 464 0 2 320 0 0 2 320

3.1.3.2 Formation des ACSA et des moniteurs collinaires sur le

suivi et le conseil (pour 2 moniteurs pendant 2 jours 61

collines)

collin

es

61 61 30 000 18 0 1 096 0 0 1 096

Sub-total 3.1.2 0 3 416 0 0 3 416

Activité 3.1.4: A.3.1.4. Animation et mise en cohérence des

interventions (Animation ACORD)

0 0

Please describe the

activity here

3.1.4.1 Ateliers d'échanges d'expérience PAIVA-B,

ACORD, CAPAD, Administration et services techniques partenaires

forfait 1 1 1 3 3 300 000 1 976 0 1 976 1 976 1 976 5 928

3.1.4.2 Planification annuelle et évaluation Atelie

rs

3 3 3 9 2 500 000 1 497 0 4 491 4 491 4 491 13 473

3.1.4.3 Capitalisation et mise en synergie (PAIVA-B, PRODEFI, PARSE

Ateliers

1 1 1 3 1 800 000 1 078 0 1 078 1 078 1 078 3 234

3.1.4.4 Documentation des innovations et meilleures

pratiques (Projets FIDA)

forfait 1 1 1 3 7 800 000 4 671 0 4 671 4 671 4 671 14 012

Sub-total 1.1.5 0 0 12 216 12 216 12 216 36 647

Activité 3.1.5: A.3.1.5. Alphabétisation des populations collinaires

par les CDFC

0 0

Please describe the activity here

3.1.5.1: Alphabétisation des populations collinaires (100 alphabétiseurs)

pers/mois

200 1 200 1 200 840 3 440 23 000 14 2 754 16 527 16 527 11 569 47 377

3.1.5.1: Animation des Groupes de caution solidaire pers/

mois

100 600 600 360 1 660 23 000 14 1 377 8 263 8 263 4 958 22 862

Sub-total 3.1.5 0 4 132 24 790 24 790 16 527 70 240

Sous-TOTAL Résultat

3.1

4 132 81 584 40 293 28 743 154 751

Résultat R3.2

(Produit/Output)

R.3.2. Sécurisation foncière des exploitations est

renforcée pour réduire les conflits fonciers et

0 0

Page 160: RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B ANNEE 2013 · Accès aux intrants par les boutiques d’intrants - Livraison au cours de la saison 2014A, d une quantité de 7,8 tonnes

160

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

améliorer l'accès aux services financiers

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 3.2.1: A.3.2.1. Renforcer des capacités du personnel des

services fonciers communaux par des équipements

adaptés et moyens de transport (bureaux fonciers et

commissions de reconnaissance collinaires)

0 0

3.2.1.1 Équipement bureaux foncier des 4 Communes

d'extension avec campagne de sensibilisation inclus frais de déplacement

Équip

ement

4 4 25 700 000 15

389

0 61 557 0 0 61 557

3.2.1.2 Subvention au fonctionnement des bureaux

fonciers des 3 C

forfait 3 3 5 000 000 2 994 0 8 982 0 0 8 982

3.2.1.3 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers des 2 C

forfait 2 1 3 13 000 000 7 784 0 15 569 6 228 0 21 796

3.2.1.4 Subvention au fonctionnement des bureaux

fonciers des 4 Communes d'extension

forfait 4 4 8 13 000 000 7 784 0 31 138 31 138 0 62 275

Sub-total 3.2.1 0 0 117 246 37 365 0 154 611

Activité 3.2.2 A.3.2.2. Apporter un service conseil aux personnels

du bureau foncier pour améliorer la performance

(informatique, administratif, participation, juridique,

technique, technologique)

0 0

3.2.2.1 Appui technique prestataire de services forfait 1 1 2 100 000 000 59

880

0 59 880 59 880 0 119 760

3.2.2.2 Formation initiale des agents fonciers recrutés par les communes

forfait 1 1 18 000 000 10 778

0 10 778 0 0 10 778

3.2.2.3 Formation à l'utilisation du matériel

topographique

forfait 1 1 6 000 000 3 593 0 3 593 0 0 3 593

3.2.2.4 Formation / actualisation des agents fonciers forfait 1 1 10 000 000 5 988 0 0 5 988 0 5 988

3.2.2.5 Formation Commission de reconnaissance

Collinaires 6 communes

forfait 1 1 26 000 000 15

569

0 0 15 569 0 15 569

3.2.2.4 Formation autorités communales sur la gestion foncière

décentralisée incluant autoévaluation

forfait 1 1 14 000 000 8 383 0 0 8 383 0 8 383

Sub-total 3.2.3 0 0 74 251 89 820 0 164 072

Sous-TOTAL Résultat

3.2

0 191 497 127 186 0 318 683

Résultat R3.3

(Produit/Output)

R.3.3. La gestion et la Coordination du projet est

assurée de manière performante au niveau technique

administratif et financier

0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 3.3.1: A.3.3.1. Payer les Salaires et les indemnités de l'UFC

dans les délais imparties et conformément aux

règlements nationaux et internationaux

0 0

3.3.1.1 Salaires et charges sociales de l'UFC (coordinateur, RAF, Asst Coor, Assit compt, Comptable,

5 chauffeurs, Agent, Planton)

pers.mois

2 12 12 6 32 32 599 200 19 520

39 041 234 246 234 246 117 123 624 655

3.3.1.2 Recrutement d'un Spécialiste de Passation de

Marché

forfait 10 12 2 24 5 000 000 2994 0 29 940 35 928 5 988 71 856

Sub-total 3.3.1 39 041 264 186 270 174 123 111 696 512

Activité 3.3.2: A.3.3.2. Former le personnel du projet (Comptable,

Technique, S et E, Administration, Archives)

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161

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

3.3.2.1 Former le Comptable et l'ide comptable à la

nouvelle version TOMPRO

forfait 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389

3.3.2.2 Formation en cycle de projet 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389

3.3.2.3 Formation en valorisation des filières agricoles 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389

3.3.2.4 Formation en SIG pour l'Unité de Suivi et Evaluation

1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389

0 0 0 0 0 0 0

Sub-total 3.3.2. 0 21 557 0 0 21 557

Activité 3.3.3 A.3.3.3. Organiser et participer à des ateliers

d'échange d'expériences

0 0

3.3.3.1 Participation à l'atelier régional du FIDA FF/an 1,0 1,0 2,0 13 000 000 7784 0 7 784 7 784 0 15 569

3.3.3.2 Sessions annuelles en suivi-évaluation participatif

60 personnes

sessio

n

1,0 1,0 2,0 4 500 000 2695 0 2 695 2 695 0 5 389

3.3.3.3 missions d'échange d'expériences au Burundi

et/ou à l'international

FF/an 1,0 1,0 8 000 000 4790 0,0 0 0 4 790 4 790

Sub-total 3.3.3 0 0 10 479 10 479 4 790 25 749

Activité 3.3.4: A.3.3.4. Gérer efficacement l'approvisionnement du

projet (AO, PPM, Registre des contrats, fiches de

suivi des contrats, Acheter, inventorier et maintenir

des équipements) pour l'UCP et autres

0 0

3.3.4.1 Approvisionnement de Consommables de bureau FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 33 000 000 19760 1976 19760 19 760 9 880 51 377

3.3.4.2 Entretien véhicules 4 * 4 et fuel nombr

e

0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 35 000 000 20958 2096 20958 20 958 10 479 54 491

3.3.4.3 Eau & Electricité Bureau FIDA FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 1 500 000 898 90 898 898 449 2 335

3.3.4.4 Téléphone & Internet FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 11 000 000 6587 659 6587 6 587 3 293 17 126

3.3.5.5 Location bureau province 0,1 1,0 1,0 0,3 2,4 16 500 000 9880 988 9880 9 880 2 470 23 219

Sub-total 3.3.4 0 5 808 58 084 58 084 26 572 148 548

Activité 3.3.5: A.3.3.5. Elaborer des Rapports Administratifs et

Financiers (incl. Audits)

0 0

3.3.5.1 Elaborer un audit du projet dans les 6 premiers mois (externe)

forfait 1 1 1 3 12 000 000 7186 0 7 186 7 186 7 186 21 557

Sub-total 3.3.5 0 0 7 186 7 186 7 186 21 557

Activité 3.3.6: A.3.3.6. Recruter des services spécialisés nationaux et

internationaux (consultants, bureaux de conseils,

prestataires de services)

0 0

3.3.6.1 Assistance Technique Internationale incluant

l'appui à la Valorisation

Pers/

mois

0,0 1,0 1,0 36 000 000 21557 0,0 21 556,9 0,0 0,0 21 556,9

3.3.6.2 Assistance Technique nationale incluant l'appui à la valorisation

Pers/mois

0,0 1,0 1,0 2,0 9 000 000 5389 0,0 5 389,2 5 389,2 0,0 10 778,4

3.3.6.3 Revue à mi-parcours Nomb

re

1 1 350 000 000 209

581

209

580,8

0 0 0 209 581

Sub-total 3.3.6 0 209 581 26 946 5 389 0 241 916

Activité 3.3.7: A.3.3.7. Collecter les données et transmettre les

informations de manière pertinente, performant et

dans les délais

0 0

3.3.7.1 Agents de Saisie SE en province (consultations) incl. Indemnité départ

pers/mois

4,0 30,0 24,0 12,0 70 750 000 449 1 796,4 13 473,1 10 778,4 5 389,2 31 437,1

Sub-total 3.3.7 0 1 796 13 473 10 778 5 389 31 437

Activité 3.3.8: A.3.3.8. Le Suivi et Evaluation du projet est assuré de 0 0

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162

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

manière pertinente et dans les délais (Elaborer des

Rapports Techniques et budgétaire, états

d'avancement)

3.3.8.1 Salaires du responsable Suivi Evaluation et son assistant (30%)

forfait 0,6 3,6 3,6 1,8 10 7 000 000 4192 2 515 15 090 15 090 7 545 40 240

3.3.8.3 Rapports périodiques ordinaires (semestriels et

annuels)

forfait 2,0 2,0 2,0 2,0 8 99 000 59 119 119 119 119 474

Sub-total 3.3.8 0 2 634 15 208 15 208 7 663 40 714

Activité 3.3.9: A.3.3.9. Elaborer un plan d'exécution des activités du

projet pour la période restante et assurer son suivi

par l'USE (diagramme de Gantt)

0 0

3.3.9.1 Elaboration des PTBA forfait 1 1 1 3 100 000 60 0 60 60 60 180

3.3.9.2 Elaborer des posters et chartes de gantt comme

outil de gestion et de visualisation à exposer dans les

bureaux (incluant cartes d'interventions)

forfait 1 1 1 3 500 000 299 0 299 299 299 898

Sub-total 3.3.9 0 0 359 359 359 1 078

Activité 3.3.10: A.3.3.10. Le coordonateur assure la liaison interne

(UCP) et externe, ainsi qu'une bonne coordination

avec les autorités nationales concernés (CP), les IFI et

autres partenaires

0 0

Please describe the

activity here

3.3.10.1 Indemnités du Comité de pilotage/ technique Nomb

re

1,0 4,0 4,0 2,0 11,0 2 000 000 1198 1 197,6 4 790,4 4 790,4 2 395,2 13 173,7

3.3.10.2 fonds non alloue pour le projet forfait 0,0 1,0 1,0 0,5 51 885 000 31

069

0,0 31 068,9 31 068,9 15 534,4 77 672,2

Sub-total 3.3.10 0 1 198 35 859 35 859 17 930 90 846

Sous-TOTAL Résultat

3.3

260 058 453 337 413 517 193 000 1 319 913

Résultat R3.4

(Produit/Output)

R.3.4 La Clôture du projet est assurée en conformité

avec les dispositions de l'accord de don 0 0

Activity / Sub-activity/ Item 0 0

Activité 3.4.1: A.3.4.1. Etablir un plan de clôture pour la

coordination et les services administratif et financiers

0 0

3.4.1.1 Préparation d'un plan de clôture forfait 1 1 2 50 000 30 0 30 30 0 60

3.4.1.2 élaborer et mettre à jour un échéancier des engagements

du projet (contrats, factures, préavis etc.)

meeti

ng

1 1 1 3 50 000 30 30 30 30 0 90

Sub-total 3.4.1 30 60 60 0 150

Activité 3.4.2.: A.3.4.2. Préparer et organiser le Transfert des

activités de terrain aux bénéficiaires, Coopératives,

Associations, IMF, services publics et administrations

locales (implication immédiate de ces structures et

renforcer leurs - assurer la durabilité des réalisations

du projet

0 0

3.4.2.1 Organiser des cérémonies de transfert d'activités forfait 11 2 13 189 900 114 0 0 1 251 227 1 478

3.4.2.2 Organiser des ateliers préparatifs pour la

passation et les transferts

forfait 11 1 12 160 000 96 0 0 1 054 96 1 150

Sub-total 3.4.2 0 0 2 305 323 2 628

Activité 3.4.3: A.3.4.3. Elaborer le rapportfinal d'achèvement du

projet

0 0

3.4.3.1 Rapport final d'achèvement du projet nombr 1 1 50 000 000 29940 0 0 0 29 940 29 940

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163

Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus

et des conditions de vie dans les zones d’intervention

Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)

Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total

e

3.4.3.2 imprimer un document sur les acquis du projet 1 1 7 500 000 4 491 0 0 0 4 491 4 491

Sub-total 3.4.3 0 0 0 0 34 431 34 431

Activité 3.4.4: A.3.4.4. Etude d'évaluation finale et d'impact du

projet

0 0

3.4.4.1 Enquête d'Impact et évaluation finale Nomb

re

1 1 1 70 000 000 41916 0,0 0,0 20 958,1 20 958,1 41 916,2

Sub-total 3.4.4 0 0 0 20 958 20 958 41 916

Activité 3.4.5: A.3.4.5. Mettre en œuvre le plan de démobilisation du

personnel

0 0

3.4.5.1 Préparer un plan de démobilisation (global et

annuels)

1 1 2 210 000 126 0 126 126 0 251

3.4.5.2 Mettre à jour le plan de démobilisation 0 0 0 0 0 0 0

Sub-total 3.4.5 0 0 126 126 0 251

Activité 3.4.6: A.3.4.6. Assurer l'audit des 6 derniers mois 0

Please describe the

activity here

3.4.6.1 Audit final sur 6 mois nombr

e

0,5 0,5 15 500 000 9281 0,0 0,0 0,0 4 640,7 4 640,7

Sub-total 3.4.6 0 0 0 0 4 641 4 641

Activité 3.4.7: A.3.4.7. transférer des actifs du projet aux institutions

et/ou projets concerné(e)s

0

Please describe the

activity here

3.4.7.1 préparer les ententes et ordres de transferts 1 1 194 000 116 0 0 116 0 116

Sub-total 3.4.7 0 0 0 116 0 116

Activité 3.4.8: A.3.4.8. capitaliser de l'expérience acquise par le

projet et élaborer des supports de communication

Please describe the activity here

3.4.9.1 élaborer un support de communication multimédia sur les réalisations du projet

forfait 1 1 2 7 500 000 4491 0 0 4 491 4 491 8 982

3.4.9.2 Réaliser des brochures sur les acquis du projet forfait 1 1 2 5 000 000 2994 0 0 2 994 2 994 5 988

3.4.9.3 préparer et imprimer des fiches techniques pour

producteurs

forfait 1 1 2 5 000 000 2994 0 2 994 2 994 0 5 988

Sub-total 3.4.9 forfait 0 0 2 994 10 479 7 485 20 958

Sous-TOTAL Résultat

3.4

30 3 180 34 044 67 838 105 091

TOTAL Sous-

Composante 3

264 219 729 598 615 040 289 581 1 898 438

TOTAL PROJET 357 011 3 327 722 1 793 691 379 182 5 857 606