rapport annuel des realisations du paiva-b annee 2013 · accès aux intrants par les boutiques...
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REPUBLIQUE DU BURUNDI
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
ET DE L’ELEVAGE
PROJET D’APPUI A L’INTENSIFICATION
ET A LA VALORISATION AGRICOLES
DU BURUNDI «PAIVA-B»
DON N° DSF-8031-BI
DON N° COFIN- EC- 8031
MARS 2014
RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B
ANNEE 2013
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TABLE DES MATIERES
ABREVIATIONS ET ACRONYMES. 3
RESUME EXECUTIF 5
CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE. 12
CHAPITRE II : ETATS DES REALISATIONS. 16
II.1. COMPOSANTE 1: RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL PRODUCTIF. 16
II.2. COMPOSANTE 2.: VALORISATION DE LA PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT DES
INFRASTRUCTURES. 57
II.3. COMPOSANTE 3: FACILITATION DE LA MISE EN ŒUVRE ET COORDINATION 63
CHAPITRE III: CONTRAINTES , APPROCHES DE SOLUTIONS ET LECONS APPRISES 90
CHAPITRE IV: INNOVATIONS, EFFETS ET IMPACTS 95
CHAPITRE V: CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES 106
LES ANNEXES 107
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ABREVIATIONS ET ACRONYMES.
ACORD : Agence pour la Coopération et la Recherche en Développement
AC Team : African Consultant Team
ACSA : Agent Communautaire en Santé Animale
AEL : Association d’élevage
AFRICEL / TEMPO : Société de mobile
AUM : Association des Usagers de Marais
AUP : Association des Usagers de Pistes
BI : Boutique d’Intrants
BIF ou FBU : Francs Burundais
BM : Banque Mondiale
BV : Bassins Versants
CAPAD : Confédération des Associations de Producteurs Agricoles pour le Développement
CAP/FIDA : Cellule d’Appui aux Projets et Programmes FIDA
CCDC : Comité Communal de Développement Communautaire
CDC : Comité de Développement Communautaires
CDF : Centre de Développement Familial
CEC :Centre d’Etudes et de Calcul
CEP : Champs Ecoles Fermiers
CMSP : Comité de Maintenance et de Surveillance des Pistes
CN : Courbe de niveau
COFOUMAT/SOCAM: Construction et Fourniture du Matériel/Société pour la Construction et
COOPEC : Coopératives d’Epargne et de Crédits
COSOP : Country Strategic Opportunity Paper
CP : Comité de Pilotage
CS : Centre semencier
CSB : Chaîne de Solidarité Communautaire Bovine
CSC : Chaîne de Solidarité Communautaire
CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté
CT : Comité Technique
CTB : Coopération Technique Belge
DAO : Dossier d’Appel d’Offres
DAP : Di ammonium Phosphate
DGR&PPF : Département du Génie Rural et de la Protection du Patrimoine Foncier
DPAE : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage
DPSP : Direction de Promotion des Semences et Plants
DRF : Demande de Remboursement de Fonds
DT : Document de Travail
DTS : Droit de Tirage Spécial
EAC : East African Community
ECAM -Burundi : Entreprise de Construction et d’Aménagement des Marais-Burundi
ETRACO : Etude et Travaux de Construction
F : Femmes
FA : Facilité Alimentaire
FAO : Food and Agriculture Organization
FBU : Franc Burundais
FENACOBU : Fédération Nationale des Coopecs du Burundi
FFS : Famers Field School
FFW : Food For Work
FIDA : Fonds International de Développement Agricole
GCP : Groupe de Coordination des Partenaires
GCS : Groupe de caution solidaire
GEOSCI : Geosciences & Civil Engineering
GIPP & PP : Gestion Intégrée de Production et de Protection
GF : Groupements féminins
GP : Groupements de producteurs
GvB : Gouvernement du Burundi
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H : Homme
ha : hectare
h/j : homme jour
IEC : Information, Eduction et Communication
IMF : Institutions de Micro Finances
ISABU : Institut des Sciences Agronomiques du Burundi
kg : kilogramme
m : mètre
MARP : Méthode Accélérée de Recherche Participative
MINAGRIE : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
MOU : Memorandum Of Understanding
N° : Numéro
NPK : Azote-Phosphore-Potassium
NQ : Non Quantifié
NA : Non Applicable
ODDIT : Organe de Développement du Diocèse de Toamaina
ONATEL : Office National de Télécommunication
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OP : Organisation Paysanne
OPF : Organisation Paysanne Faîtière
OV : Ordre de Virement
P1 : Périmètre 1
PAIVA-B : Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PARSE : Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de l’Elevage
PD : Programme de Développement
PDT : Pomme de Terre
PIA RUBUBU : Projet d’Intensification Agricole de Rumonge, Burambi, Buyengero
PNIA : Programme National d’Investissement Agricole
PNF : Programme National Foncier
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PP : Pratiques Paysannes
PPCDR : Programme Post Conflit pour le Développement Rural
PRDMR : Programme de Relance et de Développement du Monde Rural
PRODEFI : Programme de Développement des Filières
PT : Prix Total
PTBA : Programme de Travail et Budget Annuel
PTRPC : Programme Transitoire de Reconstruction Post-Conflit
PU : Prix Unitaire
RAF : Responsable Administratif et Financier
RCP : Régies Communales des pistes
ROI : Règlement d’Ordre Intérieur
ROIH : Règlement d’Ordre Intérieur Harmonisé
RPE : Rapport de Pré-Evaluation
RSE : Responsable de Suivi-Evaluation
SAN : Stratégie Agricole Nationale
SFC : Service Foncier Communal
SETI : Services et Travaux Immobilier
SOCEA : Société de Construction, d’Etude et d’Aménagement
SRA : Système de Riziculture Amélioré
SRI : Système de Riziculture Intensif
t : tonne
TDR : Termes de Référence
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
UE : Union Européenne
UFC : Unité de Facilitation et de Coordination
UNICEF : United Nations Children’s Fund
USD : United States Dollars (Dollars des Etats-Unis d’Amérique)
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RESUME EXECUTIF
Au cours de l’année 2013, le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi
(PAIVA-B) a pu réaliser plusieurs des activités qui étaient prévues dans le Plan de Travail et de Budget
Annuel (PTBA) à travers ses trois composantes qui sont:
la Composante «Renforcement et Protection du capital productif»,
la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures»,
la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet».
Au cours de cette période, le projet a réalisé ses activités dans la zone pilote constituée des communes
Bugendana et Mutaho en province Gitega ainsi que Bugenyuzi et Gitaramuka en Province Karusi. Il a
également poursuivi ses activités dans sa zone d’extension depuis 2012, en commune de Buhiga de la
province Karusi, de Muhanga et Rango de la province Kayanza, et de Mabayi et Bukinanyana de la
province de Cibitoke.
1. Réalisations physiques
Au niveau de la Composante «Aménagement du capital productif», les grandes réalisations présentées
par sous-composante sont les suivantes :
Sous composante «Aménagement du capital productif et sécurisation foncière»
Volet Réhabilitation et aménagement des marais
- Réalisation des études techniques d’aménagement hydro-agricoles dans les marais à
aménager/réhabiliter en provinces de Kayanza sur 500 ha,
- Lancement du DAO pour les travaux d’Aménagement et Réhabilitation des marais en province
de Kayanza et celui en rapport avec les études techniques d’aménagement des marais qui seront
exécutés en 2014 en province de Kayanza,
- Exécution des travaux d’aménagement et réhabilitation des marais en province de Karusi sur
374,4 ha.
Volet Aménagement des bassins versants:
- Distribution de 4 374 532 plants à 4120 ménages durant la campagne 2012-2013,
- Production de 4 303 770 plants sur les 5 604 380 prévus pour la saison sylvicole 2013-2014,
- Mise en place de 309.44 Ha de boisement communautaire dur les 500 ha prévus,
- Protection de 1499 ha par mise en place de dispositif antiérosif.
Volet sécurisation foncière :
- Réhabilitation des bureaux et équipement des services fonciers communaux de Gitaramuka et
Gihogazi,
- Tenue des séances d’information, de sensibilisation et de formation des autorités administratives et
des usagers des terres dans les communes de Gitaramuka, Gihogazi, Mutaho et Bugendana,
- Commande du matériel topographique dont 8 GPS, 8 boussoles et 48 jalons ?
- Appui aux communes par l’octroi de subvention de fonctionnement des services fonciers
communaux (une subvention de 8 830 000 FBu pour chacune des nouvelles communes et 5 428
000FBU pour les anciennes),
- Formation continue de 40 agents fonciers et des autorités communales,
- Lancement des phases fonctionnelles et opérationnalisation des services fonciers: 6 489 demandes
enregistrés, 2 004 cas de reconnaissance, 1 525 certificats signés, 901 certificats délivrés,
- Contribution au travail de l’unité de coordination du programme National foncier et des autres
travaux des intervenants sectoriel,
- Participation à l’atelier national d’échanges sur la géomatique appliquée à la gestion foncière
décentralisée,
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- Participation à un atelier régional sur «les outils, directives et approches de l’accès de la femme à
la terre.
Sous-composante «Intensification de la production agricoles»
Production des semences et plants
- Diffusion au début de la saison 2012B à un groupement exploitant le Centre semencier de Buhiga
pour multiplication d’un lot de 20 000 boutures de manioc, en provenance de la zone du PTRPC
(Projet d’Intensification agricole de Rumonge, Burambi, Buyengero: PIA RUBUBU). De ce lot,
un nombre total de 10.920 boutures ont été récoltées en début de la saison 2014A et ont été
distribuées à 88 ménages, dont 27 ménages Batwa, des communes de Gitaramuka, Bugenyuzi,
Bugendana et Mutaho, à raison de 2 240 boutures par commune.
Promotion du SRI
- Organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI pour 65 461 riziculteurs dont 18 146
femmes avec un taux de participation général de 75%,
- Production de 50.7 kg des semences de riz sur une superficie de 13 ha avec un rendement de 3.8
t/ha,
- Mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial: une production de
1096.975 tonnes a été obtenue sur une superficie emblavé de 328.4 ha soit un rendement de 3.3
t/ha,
- Organisation des visites inter sites sur le SRI pour 417 riziculteurs dont 201 femmes,
- Production d’une fiche technique sur le SRI et diffusion de 500 exemplaires,
- Evaluation du taux d’adoption du SRI dans les marais qui est estimé actuellement à 58%.
Développement des Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures vivrières
- Recrutement d’un (1) prestataire international et deux (2) prestataires nationaux pour le volet CEP,
- Formation de 56 facilitateurs internes dont 21 femmes et 26 facilitateurs externes dont 6 femmes
pour les anciens et nouveaux CEP,
- Mise en place des nouveaux CEP: un total de 85 CEP a été déjà mis en place, dont 34 CEP sur le
riz et 51 CEP sur les autres cultures de colline. Les études CEP portent sur la comparaison des
pratiques culturales, à savoir la Gestion Intégrée des Productions et des Protections (GIPP) et les
Pratiques Paysannes (PP), et sur la comparaison variétale.
Accès aux intrants par les boutiques d’intrants
- Livraison au cours de la saison 2014A, d’ une quantité de 7,8 tonnes de semences de base de
pomme de terre, équivalent à 7 000 000 FBU (900Fbu/kg), à la boutique d’intrants de Bugenyuzi.
Intensification agricole sur collines
- Sensibilisation des exploitants encadrés par le PAIVA-B pour l’amélioration des exploitations
dans le cadre de l’intégration agro-sylvo-zootechnique (IASZ),
- Poursuite de l’introduction des innovations agricoles dans les exploitations sur collines.
Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire
- Signature de contrats avec le PARSE, les DPAE (Directeur, DVP, TVC) Gitega, Karusi, Cibitoke
et Kayanza pour la mise en œuvre du volet «Renforcement de la Chaîne de Solidarité
Communautaire».
- Signature de contrats de prestation de service avec les ACSA sur les collines de diffusion des
animaux du PAIVA-B,
- Organisation d’ateliers d’échanges sur le suivi et la gestion de la CSC en vue de la consolidation
des acquis et la pérennisation des interventions déjà initiées,
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- Elaboration de plans d’action communaux de mise en œuvre des recommandations issues de ces
ateliers,
- transfert des animaux dans les anciennes provinces,
- Ciblage et pré-validation de 584 bénéficiaires,
- Diffusion des boutures de Bana-grass et semences de Mucuna
- Distribution du ciment pour la construction des étables
- poursuite des préparatifs pour l’accueil des animaux,
- Formations des éleveurs et des futurs bénéficiaires,
- distribution des génisses et des taureaux à Rango et Muhanga
- suivi des animaux déjà distribués,
- Mise à disposition de kits d’accompagnement,
Pour la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures», les
réalisations sont principalement les suivantes:
Sous composante «Valorisation de la production»
- Formation des organisations des producteurs et boutiques d’intrants: formation de 1 082 membres
des coopératives rizicoles dont 502 femmes et de 1750 membres des coopératives des autres cultures
vivrières dont 909 femmes,
- Appui à l’amélioration de la qualité des produits à travers la conservation, l’acquisition des
équipements de transformation primaire, les infrastructures et le renforcement des capacités de
gestion,
- Sensibilisation au stockage des récoltes dans les hangars: 51, 988 tonnes de riz commercial et 30
tonnes de semences de riz stockées ont été stockées en 2013 à Gitaramuka. 134532 Kg de maïs et
19690 Kg de haricot y ont été également stockés,
- Appui à la vente de 59.307 tonnes de semences de riz à 600F/Kg et 87.842 Tonnes de maïs à 450
F/Kg,
- Livraison des décortiqueuses dans les 4 communes d’intervention suivie de leur installation et la
formation des bénéficiaires,
- Octroi d’un crédit de onze million huit cent quatre-vingt six mille en avril 2013 à 17 groupes de
caution solidaires constitués de 386 bénéficiaires en commune Bugenyuzi. Ce crédit a été remboursé
en octobre 2013,
- Suivi du remboursement des crédits warrantage octroyé à 244 bénéficiaires en 2012
(remboursement à 100%) et les crédits solidaires pour 436 bénéficiaires (taux moyen de
remboursement est de 92%)
Pour la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet»
Sous composante «Facilitation de la mise en œuvre»
Activités réalisées en partenariat avec la Confédération des Associations de Producteurs
Agricoles pour le Développement (CAPAD) en accompagnement des Organisations Paysannes
(OP):
- Renforcement de capacités des coopératives et suivi de remboursement de crédits,
- Organisation des fora pour les organisations des producteurs au niveau provincial et national.
Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD (Développement communautaire,
structuration et renforcement des capacités):
- Organisation de visites de suivi des activités,
- Participation aux formations (GALS et CEP),
- Conduite des formations des structures communautaires: 231 usagers de pistes formés dont 87
femmes, 582 membres d’AUMs formés dont 230 femmes et 218 pépiniéristes et éleveurs formés
dont 51 femmes,
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- Conduite de recyclage de 38 membres de CDC sur la gestion et le suivi de la CSC,
- Tenue d’ateliers d’auto évaluation et de restitution du PTBA 2013,
- Tenue d’atelier d’échanges d’expériences et d’harmonisation des approches de structuration de
producteurs de riz et de lait pour 100 participants dont 22 femmes,
- Organisation de réunions à l’intension du personnel de terrain,
- Suivi et encadrement des activités de gestion des exploitations dans les marais et sur les collines
Activités réalisées en partenariat avec les Centres de Développement Familial (CDF)
- Alphabétisation, de 1823 personnes dont 1222 femmes en 1ère
session et 1406 personnes dont
924 femmes en 2ème
session,
- Conduite d’activités de post-alphabétisation pour un bon encadrement des néo analphabètes,
- Organisation de 153 séances d’Information, Education et Communication (IEC) pour 5437
participants dont 2958 femmes,
- Suivi des activités génératrices de revenues (AGR) réalisées à travers les groupes de caution
solidaire: sur 31 groupes de caution solidaire initiés, 10 groupes composés de 52 membres
dont 34 femmes ont pu bénéficier de financement d’un montant de 4 237 000 Fbu déjà
remboursé à 99%,
- Formation des 59 formateurs pour les activités en rapport avec la réduction de la pénibilité du
travail de la femme dont 4 formateurs pour le système de collecte des eaux de pluies et 51
formateurs pour la confection des foyers améliorés.
Sous composante «Coordination»
Activités du domaine de l’administration et des finances
Les activités suivantes ont été réalisées quotidiennement dans le domaine des Finances et de
l’Administration:
- Tenue régulière de la Comptabilité,
- Etablissement des demandes de retrait et la gestion optimale des fonds mis à la disposition du projet,
le suivi d’exécution budgétaire du projet suivant les critères généralement admis, la gestion des
ressources humaines, la gestion des activités d’intérêt général et l’appui au niveau de la passation
des marchés,
- Conduite d’un audit comptable et financier dont les conclusions ont permis à la Coordination du
projet d’avoir une certification des comptes des exercices 2012.
Au niveau de la gestion financière, on note que les activités réalisées laissent apparaître un taux
d’engagement de 95,55% et un taux de décaissement de 81,8%.
Activités du domaine du Suivi-évaluation:
- Réalisation de l’étude d’évaluation sur la fonctionnalité des structures communautaires dans la zone
pilote du PAIVA-B,
- Conduite d’une étude sur les effets et impacts du PAIVA-B dans sa zone pilote ainsi que des études
thématiques sur la chaîne de solidarité bovine, le SRI, le concours agricole et l’impact
environnemental des interventions du projet dont les résultats ont beaucoup contribué à la réalisation
de la revue mi-parcours,
- Conduite des activités de communication, visibilité et gestion du savoir: la couverture médiatique
des grands événements et visites au sein du projet, la documentation des cas de succès etc,
- Organisation des descentes de suivi-évaluation des activités sur terrain,
- Gestion de la base de données du suivi-évaluation,
- Participation aux différentes études et appui aux consultants,
- Production du rapport annuel 2012, et d’autres rapports périodiques pour l’année 2013 dont les
rapports trimestriels, le rapport semestriel, le rapport annuel et les rapports ponctuels selon la
demande du MINAGRIE et du FIDA,
- Suivi de la mise en œuvre du partenariat.
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Autres activités de l’Unité de Facilitation et de Coordination du Projet (UFC) :
- Préparation et participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations financées par
UE,
- Préparation et participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par l’ambassadeur
chinois au Burundi,
- Organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi - parcours,
- Organisation des réunions de coordination,
- Participation aux réunions et séances de travail, dans l’optique du renforcement de la synergie avec
les intervenants des mêmes domaines d’intervention,
- Participation à l’atelier sur la gestion des fonds organisé à Rome,
- Participation à la revue mi-parcours
Effets et impacts du projet
La mise en œuvre des activités du projet d'appui à l'intensification et la valorisation agricoles "PAIVA-B"
a occasionné des effets impacts positifs sur les ménages bénéficiaires. Les interventions du projet ont
permis une augmentation des revenus annuels par tête de 65%. Cette augmentation a été plus importante
chez les bénéficiaires de bovins que chez ceux des autres kits. L'accroissement des revenus d'au moins
30% a concerné 55% des bénéficiaires. Cette accroissement a occasionné la réduction de la pauvreté
monétaire de 95% à 71,2% (pour les bénéficiaires de bovins), à 80,9% (pour les bénéficiaires du SRI) et à
85,6% (pour les bénéficiaires des caprins). Les appuis du projet ont également permis aux bénéficiaires
d'augmenter l'accumulation des biens. La fréquence des ménages disposant des maisons en tôle et tuile est
passée de 17,2% à 18,4% et de 62,6% à 68,7%. Celle des ménages en possession des cuisines est passée de
35% à 39% et celle des ménages en possession de téléphones mobiles et de vélos est passée
respectivement de 15 à 24% et de37 à 41%.
Augmentation de la production agricole
Il a été possible grâce à l'amélioration de l'accès aux intrants. Le renforcement de la CSCB a permis la
production et l'utilisation du fumier, l'introduction de nouvelles technologies (SRI, Kitchen garden,
aménagement des BV). L'augmentation de la superficie occupée par les cultures par achat ou location des
parcelles est devenue possible suite à l'augmentation des revenus. Les principales cultures concernées par
l'augmentation et leur % d'augmentation de rendement sont : le riz (171%), la banane (81%), la pomme de
terre (98%), le manioc (72%), le haricot (93%), le maïs (93%), les choux (102%), la tomate (172%) et les
aubergines (162%). L'augmentation de la production agricole d'au moins 50% a concerné plus de 50% des
bénéficiaires visés par le document du COSOP. En effet 80,1%, 52,8%, 61,5%, 55,4%, 63,2% et 62,2%
des agriculteurs ont enregistré une augmentation de plus de 50% pour les cultures respectives de riz, de
banane, de pomme de terre, de manioc, de haricot et de maïs. Cette augmentation a également concerné
66,7%, 67,1% et 68,2% des agriculteurs de choux, d'aubergines et de tomates. Les performances de
reproduction et de production laitières des animaux sont également supérieures à celles des races locales.
La production laitière des bovins octroyés par le projet est de 6 l avec une durée de lactation de 197 jours
et une lactation totale de 1042 l contre 368,2 l produits par une vache de race locale. Cependant,
l'alimentation des bovins devrait être améliorée pour augmenter les performances.
Augmentation de la production agricole commercialisée
De même; le taux de commercialisation des produits concernés par l'augmentation agricole a augmenté. Il
est passé de 15,4% à 37% et de 45% à 54% pour le riz et le lait. Il a augmenté de 56% à 69% pour la
banane. En raison de l'importance de certaines cultures (manioc, maïs, haricot et pomme de terre),
l'augmentation de la production agricole n'a pas automatiquement conduit à l'augmentation du taux de
commercialisation. Néanmoins, les quantités de récolte pour ces cultures mis à marché restent supérieures
à celles de la situation initiale. La quantité de récolté mis à marché est de 143% pour toutes les cultures.
Elle est supérieure à 30% prévu dans le document du projet. Les interventions du projet ont également
permis d'augmenter le prix du riz et de lait de 36% et de 57% respectivement. Cette augmentation a été
observée grâce à l'organisation des producteurs en coopératives. L'augmentation des prix a également
concerné les cultures de banane, de pomme de terre, de haricot, de manioc, maïs, choux, tomates et
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aubergine. Cette dernière n'est cependant pas directement liée aux appuis du projet mais rentre dans le
cadre de l'augmentation des prix liées à celle des besoins en vivres de façon général. Ces augmentations
ont conduit à l'augmentation des revenus annuels générés par chaque culture qui est estimée à 310,27%
toutes les cultures confondues.
Réduction de l'insécurité alimentaire
Le taux d’insécurité alimentaire temporaire est passé de 80% à 70% (pour tous bénéficiaires), de 80% à
65%, 70,20% et 78,2% pour les bénéficiaires des bovins de SRI et des caprins. La fréquence des ménages
qui ont accès à trois repas est passée de 5% à 14%, de 5% à 14% et de 8 à 23% pendant respectivement la
saison A, saison B et la saison C. Le % des ménages ayant un score alimentaire acceptable est passé de
36,3% à 51,95% et les apports calorifiques quotidiens des ménages bénéficiaires (2483,1 Kcal) sont
supérieurs à ceux des ménages non bénéficiaires (2266,05 Kcal) et à ceux relevés dans la zone du projet en
20111 (2165,5) Kcal). Toutefois, ces apports restent légèrement inférieurs à 2500 Kcal/jour recommandés
par le PAM et la FAO. La malnutrition aigue globale (2,8%) des ménages bénéficiaires est inférieure au
seuil acceptable de 5% et montre que les ménages bénéficiaires du PAIVA-B ont une situation
nutritionnelle acceptable selon la classification de l'OMS. La prévalence de la malnutrition chronique des
ménages bénéficiaires (57,2%) est inférieure à celle des ménages non bénéficiaires (63,5%) et celle
trouvée au niveau national (57,7%) par EDS (2010).
Des effets indirects
Il s'agit notamment de l'acquisition des animaux par les bénéficiaires à travers les dons et les dots,
l'amélioration de l'accès aux mâles géniteurs pour les animaux des éleveurs de la zone du projet, la
réplication de certaines technologies telles que le système de riziculture intensif (SRI), les Kitchen garden,
l'embocagement et la mise en pratique du système d'élevage intégration agro-sylvo zootechnique "IASZ"
par les habitants de la zone du projet épris par les succès enregistrés par les bénéficiaires. L'intensification
rizicole et l'augmentation de la production laitière a amélioré l'accès des consommateurs de la zone du
projet aux riz et lait. La croissance des effectifs des animaux a permis au MINAGRIE en général et la
Direction générale de l’élevage (DGE) en particulier d'accroitre les effectifs et recapitaliser l'élevage
burundais.
L'aménagement des BV et des marais a permis aux ménages surtout de la catégorie 1 d'atténuer l'insécurité
alimentaire grâce à la nourriture octroyée par le projet dans le cadre du Food for Work (FFW). Une
injection monétaire dans le cadre de la réhabilitation des marais et des pistes a été également appréciée par
l'évaluation du moment qu'elle a directement touché les ménages les plus vulnérables en leur permettant de
répondre de façon temporaire aux besoins cruciaux. Aussi, pour certains ménages bénéficiaires, l'appui du
projet leur a permis de créer de l'emploi aux ménages voisins. C'est surtout le cas pour les ménages
bénéficiaires des bovins.
Contraintes, leçons tirées et innovations
Au cours de la mise en œuvre du projet, les parties prenantes ont rencontrés des obstacles qui ont quelques
fois retardé ou entravé la mise en œuvre de certaines activités. Des solutions ont été trouvées pour
certaines d’entre elles de manière participative par les différents intervenants. Pour d’autres, les solutions
ont pu être trouvées grâce aux contributions des missions d’appui et de supervision. Les problèmes qui
n’ont pas encore eu de solutions satisfaisantes ont été soumis à la mission de RMP pour reformulation ou
réallocation budgétaire.
La résolution des différentes contraintes a inspiré des leçons qui ont été exploitées dans la mise en œuvre
des activités du projet dans toutes les composantes.
En outre, la conception et la mise en œuvre du PAIVA-B ont introduit beaucoup de pratiques nouvelles et
innovations technologiques, institutionnelles, méthodologiques et organisationnelles. Ces innovations et
pratiques nouvelles sont notamment l’approche bassin versant, pépinière communautaire, l’embocagement,
SRI, Paysan relais, étable à pavement en béton, les champs écoles paysans, le kitchen garden, la
conservation du fourrage (fenaison, la paille), la coopérative agricole, la répartition des CDC en
commissions de travail par secteur d’activité, le warrantage. Ces innovations ont amélioré la mise en
œuvre du projet.
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Perspectives pour l’année 2014.
La mise en œuvre du projet à partir de 2014 sera basée sur de nouvelles orientations définies dans le
rapport final de la RMP et les différents documents de travail. Un nouveau cadre logique et les tableaux de
coût sont en place. Un financement additionnel a été octroyé au projet et une mission pour la définition de
l’utilisation de ce financement est prévue en mai 2014.
Les activités prioritaires pour l’année 2014 sont :
- la réalisation des travaux d’aménagement / réhabilitation de marais en provinces de Kayanza,
- la conduite de la campagne sylvicole 2014-2015,
- la réalisation des activités agricoles,
- la poursuite de la distribution des bovins en province Kayanza et Cibitoke,
- le suivi de la chaîne de solidarité communautaire,
- la poursuite des activités de valorisation agricole et financements des coopératives en partenariat
avec la FENACOBU,
- la conduite de diverses activités d’encadrement, de renforcement des capacités et de suivi-
évaluation.
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CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE.
1. INTRODUCTION
Le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi (PAIVA-B) a débuté ses
activités réelles en août 2010 (après le recrutement du personnel technique qui avait été retardé par de
longues procédures administratives, ainsi qu’après les élections politiques de 2010 qui accaparaient nos
bénéficiaires sur le terrain) mais il avait été lancé au mois de septembre 2009 avec la tenue de l’atelier de
démarrage tenu en date du 9 au 10 septembre 2011 A cette occasion, les membres de l’équipe de
facilitation et de coordination ont été présentés aux participants.
Il est à rappeler que le projet PAIVA-B est d’une durée de huit (8) ans et est mis en œuvre sous la tutelle
du Ministère de l’Agriculture et d’Elevage (MINAGRIE).
Le coût total du projet est estimé à 29,02 millions de Dollars Américains (USD) et les contributions
au financement du projet se répartissent comme suit:
Don du FIDA : 13,57 millions USD soit 46,76%,
Don L’Union Européenne : 6 millions USD soit 20,67 (fait partie du fond de réplication)
PAM : 4,65 millions soit 16,02%, à travers la contribution en
« Vivres Contre Travail» et «Cash contre travail»,
Gouvernement du Burundi : 3,4 millions d’USD soit 11,72%,
Bénéficiaires : 1,4 millions d’USD soit 4,82%,
Le coût initial était de 31,61 millions d’USD, mais les fonds de réplication antérieurement estimés n’ont
pas été obtenus dans leur totalité (manque de 2,59 millions d’USD).
2. ZONE DU PROJET
Les activités du PAIVA-B devaient s’étendre sur six des provinces du pays d’une manière progressive (par
phases) pour, entre autres, consolider les acquis du Programme de Développement du Monde Rural
(PRDMR).
Jusqu’au 31 décembre 2013, le projet opérait en communes de Bugendana et Mutaho de la province de
Gitega, Bugenyuzi, Buhiga et Gitaramuka de la province Karusi, Muhanga et Rango en province Kayanza
ainsi que Bukinanyana et Mabayi en province Cibitoke. Il est à préciser que les travaux en provinces de
Kayanza et Cibitoke ainsi qu’en commune Buhiga de la province Karusi ont démarré au cours de
l’exercice 2012. Les activités du projet s’étendront sur les provinces Bubanza et Muramvya en 2015.
3. GROUPE CIBLE
Le premier groupe prioritaire est constitué par les exploitants agricoles des collines qui possèdent moins de
1 ha, soit environ 90% des exploitants. A l’intérieur de ce groupe le projet cible les exploitants possédant
entre 0,5 et 1 ha pour des actions de repeuplement bovin, soit 22% des exploitants. Les autres catégories
sont touchées par des actions conjointes avec le Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de
l’Elevage (PARSE) pour le petit bétail et par la création d’emplois avec d’autres activités d’appui aux
initiatives économiques.
Le second groupe est constitué par les exploitants des marais à réhabiliter ou à aménager dont une forte
proportion fait partie du groupe précédent.
4. LES OBJECTIFS DU PROJET
L’objectif général du projet est le développement d’une agriculture familiale organisée, commerciale,
rentable et durable permettant un accroissement des revenus des petits exploitants des provinces touchées.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
13
(i) Appuyer les institutions publiques et privées, la société civile et les organisations des ruraux
pauvres afin qu’elles deviennent parties prenantes d’un partenariat de qualité dans un processus de
développement agricole durable sur des sites pilotes, transférables au niveau national,
(ii) Renforcer les capacités des petits agriculteurs pauvres en matière de capacités humaines,
physiques et techniques qui leur permettent de protéger leur capital productif, d’accroître leur
production et d’augmenter leurs revenus d’une manière durable,
(iii) Permettre les organisations de producteurs à tirer le meilleur profit de la valeur ajoutée de leurs
productions par un accès amélioré aux marchés.
5. LES COMPOSANTES DU PROJET
Le PAIVA-B comporte trois composantes à savoir :
- Renforcement et protection du capital productif,
- Valorisation de la production et développement des infrastructures,
- Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet.
Composante 1: Renforcement et protection du capital productif
Cette composante subdivisée en (deux) 2 sous composantes s’exécute en différents volets. Les sous
composantes sont:
- Aménagement du capital productif et sécurisation foncière,
- Intensification de la production agricole.
Quant aux volets, on note les subdivisions suivantes :
L’Aménagement du capital productif et sécurisation foncière comporte trois (3) volets à
savoir:
- Aménagement et réhabilitation des marais,
- Aménagement et réhabilitation des bassins versants,
- Sécurisation foncière.
L’Intensification de la production agricole se met en œuvre sous 5 volets à savoir:
- Production de semences et de plants,
- Amélioration de l’accès aux intrants,
- Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins,
- Appui au petit élevage»,
- Vulgarisation à travers le développement des Champs écoles fermiers» (CEP / FFS)
Composante 2: Valorisation de la production et développement des infrastructures
La composante comporte deux (2) sous composantes que sont:
- Valorisation de la production agricole,
- Développement des Infrastructures rurales.
La Valorisation de la production agricole se réalise à travers 4 volets qui sont:
- Etudes des marchés des produits agricoles et de diagnostic des services financiers,
- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés»,
- Financement de la valorisation agricole»,
- Renforcement des capacités et apprentissage collectif»
14
Le Développement des Infrastructures rurales comporte les volets relatifs aux magasins de
stockage, aux aires de séchage et aux pistes d’accès au marais.
Composante 3: Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet
Cette composante englobe les activités de l’unité de facilitation et de coordination du projet (UFC) qui
opère d’une manière autonome sous la tutelle du MINAGRIE. Cette unité est actuellement composée d’un
Coordonnateur du projet, un responsable administratif et financier assisté par un comptable ; un
responsable du suivi-évaluation et son assistant , un responsable de la valorisation agricole, un responsable
des productions agricoles, un responsable des aménagements agricoles, ainsi qu’un personnel d’appui.
La composante est subdivisée en deux sous composantes à savoir la facilitation et la coordination. La
facilitation a pour rôle d’assurer le renforcement des OP et des CDC à travers des activités réalisées en
partenariat avec l’ONG ACORD. Elle a également le rôle de conduire la structuration des OP en
coopératives grâce au concours de la CAPAD et de développer des activités génératrices des revenus à
l’attention des plus vulnérables à travers les CDFC.
6. STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET
En vue de réaliser l’objectif global du projet, la stratégie générale retenue dans le cadre du projet est basée
sur les principes ci-après :
- la responsabilisation des CDC et des OP dans la mise en œuvre des activités en se basant sur la
planification communautaires participative,
- le ciblage prioritaire des petits exploitants pauvres et des groupes vulnérables en appliquant une
approche genre systématique,
- la prise en compte des impératifs environnementaux dans les actions à entreprendre et dans les
projets économiques développés par les groupes bénéficiaires,
- l’implication du secteur privé dans les activités,
- le renforcement des capacités des groupements de petits producteurs,
- la contractualisation pour toutes les interventions du projet et la rémunération des contractants en
fonction des résultats,
- l’établissement et la traduction des synergies avec les projets du FIDA et ceux des partenaires au
développement sous forme opérationnelle dans des conventions signées.
7. PARTENARIAT POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET
Concernant le dispositif de mise en œuvre, l’accord de Don signé entre le Gouvernement et le FIDA
prévoyait un partenariat d’exécution avec différentes institutions moyennant des conventions. Les
institutions qui on été impliquées pour la mise en œuvre des Plans de Travail et Budgets Annuels (PTBA)
successifs sont indiquées dans le tableau 1.
Tableau 1: Institutions publiques et privées impliquées dans l'exécution du projet
Composantes et sous-composantes Tâches principales Responsable Type contrat
Composante 1 : Renforcement et protection du capital productif
Sous composante «Aménagement du capital productif et sécurisation foncière».
Volet Aménagement et réhabilitation des
marais
Structuration communautaire et encadrement
techniques des exploitations
ACORD Convention
Volet Aménagement des bassins versants. Structuration communautaire et encadrement
techniques des exploitations
ACORD Convention
Encadrement technique, contrôle de la
qualité
DGR Convention
Volet Sécurisation foncière. Mise en œuvre du volet Prestataire Convention
Sous-composante «Intensification de la production agricole».
Volet « Production de semences et de plants » Renforcement de capacités, supervision
certification
Département
des semences
et plants
Convention
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Composantes et sous-composantes Tâches principales Responsable Type contrat
Volet «Amélioration de l’accès aux intrants Approvisionnement et encadrement DPAE,
département
fertilisation
Convention
Volet «Renforcement de la chaîne de solidarité
communautaire (CSC) de bovins»
Mise en œuvre du volet PARSE Convention
Volet «Appui au petit élevage» Mise en œuvre du volet PARSE Convention
Volet «Champs écoles fermiers» (FFS) Mise en œuvre du volet PARSE,
prestataire
Convention
Composante 2 : Valorisation de la Production et Développement des Infrastructures
Sous Composante «Valorisation de la
production agricole».
Renforcement des capacités collectif,
structuration des Coopératives
CAPAD convention
Sous composante 2.2 «Infrastructures rurales Structuration communautaire et encadrement
technique
ACORD convention
Composante 3 : Facilitation de la mise en
œuvre et coordination du projet
Développement communautaire ACORD, convention
Forum paysan CAPAD convention
Appui aux ménages vulnérables dont
l’alphabétisation des adultes
CDF convention
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CHAPITRE II : ETAT DES REALISATIONS
II.1. COMPOSANTE 1 : RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL
PRODUCTIF
II.1.1 Sous composante 1.1: Aménagement du capital productif
II.1.1.1 Volet: Réhabilitation et Aménagement des marais
A. Activités prévues
1. Les travaux de réhabilitation des anciens marais,
- La réhabilitation du marais de Nyarubanda (Kayanza: 150 ha),
- L’acquisition d’équipements et outillages pour les travaux de marais,
- La mobilisation de la contribution des bénéficiaires pour 5 000 hj en rapport avec la réhabilitation
des marais;
2. Les travaux d’aménagement des nouveaux marais,
- la conduite d’études d’aménagement hydro-agricoles pour les nouveaux marais dans Kayanza et
Karusi,
- l’aménagement du marais de Nyarubanda amont (Kayanza: 60 ha),
- l’aménagement du marais de Nzarazangwe (Kayanza: 60 ha),
- l’aménagement du marais de Kinyamaganga (Kayanza: 60 ha),
- l’aménagement du marais de Mabumba (Kayanza: 60 ha),
- l’aménagement du marais de Nyamwondo (Kayanza: 60 ha),
- la mobilisation communautaire pour 8000 h/J en rapport avec l’aménagement de marais.
B. Activités réalisées
Les activités réalisées sont relatives:
- à l’information, la mobilisation et la sensibilisation des partenaires pour les travaux
d’aménagement,
- à l’organisation des réunions de prise de contact et d’information aux entreprises attributaires,
- au recrutement de l’équipe de surveillance et de contrôle et à l’organisation de la logistique,
- au lancement des travaux et recrutement de la main d’œuvre,
- au lancement du DAO pour la réalisation des travaux d’aménagement /réhabilitation des marais,
- au suivi de collecte des redevances hydro-agricoles,
- au lancement du DAO pour les études techniques des marais à aménager en 2014.
B.1. Information; mobilisation et sensibilisation des partenaires pour les travaux d’aménagement.
Les travaux d’aménagement /réhabilitation des marais ont porté sur les marais qui étaient prévus en 2012
et dont les travaux ont démarré au mois de Janvier 2013.Le délai d’exécution était de 5 mois.
Avant le démarrage des travaux d’aménagement et de réhabilitation des marais à Karusi, des séances
d’information et de sensibilisation ont été menées dans le but d’impliquer les bénéficiaires dans le suivi
des travaux en vue de l’appropriation et pérennisation des acquis.
Des ateliers MARP (méthode accélérée de recherche et planification) ont été organisés pour 5 marais de
Karusi et ont abouti à la mise en place et / ou actualisation des comités représentant tout le marais. La
structuration du marais en sous entités organisationnelles est intervenue après les travaux
d’aménagements /réhabilitations. Le tableau n° 2 suivant donne la composition des comités des AUM par
marais
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Tableau no 2: Composition des comités des AUM pour les marais aménagés/réhabilités
Province Commune Marais Composition des comités
H F T
Karusi Buhiga Nyamugari-Rusheri 4 3 7
Masango 4 3 7
Ruhamba 4 3 7
Bugenyuzi Ntarika 4 3 7
Nyabusare 5 2 7
B.2. Réunion de prise de contact et d’Information aux entreprises attributaires
Cette réunion a regroupé les représentants des entreprises attributaires qui ont exécutés les travaux
d’aménagement /réhabilitation des marais pour le compte du Projet. Ces entreprises qui avaient été pré
qualifiées techniquement, ont été sélectionnées sur base d’un DAO restreint .C’est ainsi que deux
entreprises nationales à savoir SOCEA, ECAM BURUNDI, ont été retenues.
L’objectif de la réunion était de se convenir avec les représentants des entreprises sur l’approche à adopter
dans l’optique de l’implication, responsabilisation des bénéficiaires en vue de la pérennisation des acquis.
De plus, les échanges devaient amener les chefs de chantier à tenir en compte les critères d’équité et de
genre au cours du recrutement de la main d’œuvre afin que les gens de la catégorie 1 et 2 du ciblage
notamment les Batwa soient retenus pour la réalisation des travaux. Un autre critère à prendre en compte
dans le recrutement est le fait de disposer d’une parcelle dans le marais pour qu’en participant dans les
aménagements, les membres de l’AUM assurent le suivi mais également renforcent leur capacité pour que
les entretiens et réparations ultérieurs leur soient aisés.
B.3. Recrutement de l’équipe de surveillance et de contrôle
Afin de mieux suivre et contrôler les travaux d’aménagement /réhabilitation des marais, le projet a recruté
des équipes de surveillance constituée d’un Ingénieur et de deux (2) techniciens de Génie Rural en raison
d’un Ingénieur pour tout le marché et d’un technicien par lot. Après la signature des contrats, une réunion
technique a été organisée à l’endroit de l’équipe de surveillance pour une présentation mutuelle. Aussi il
leur a été rappelé le rôle et les responsabilités de chacun, de l’organisation logistique ainsi que les adresses
des personnes de contact pour faciliter leur installation sur terrain et la localisation des chantiers. Le
tableau n°3 suivant présente l’affectation de l’équipe de surveillance
Tableau no 3: Affectation de l’équipe de surveillance pour les travaux d’Aménagement des
marais à Karusi.
Equipe de surveillance Commune Lot Marais Superficie (ha)
1 Ingénieur 1 technicien Buhiga 1 Nyamugari-Rusheri 184
Masango
Ruhamba
1 technicien Bugenyuzi 2 Ntarika 80
Nyabusare
En plus de l’affectation de cette équipe de surveillance et de contrôle sur chantier, la DPAE à travers la
cellule de Génie rural a joué son rôle régalien de l’état pour ce qui est du contrôle de la qualité des
aménagements hydro-agricoles. Des missions de suivi étaient régulièrement organisées par le Projet pour
appuyer l’équipe de surveillance sur terrain. Les techniciens ACORD et l’administration ont appuyés dans
le recrutement de la main d’œuvre et le règlement des litiges intervenus au moment de l’implantation des
ouvrages et canaux dans les parcelles.
B.4. Organisation de la logistique
Pour mener à bien les activités de surveillance, des moyens logistiques ont été rendus disponibles par le
projet, il s’agit des documents de travail ainsi que les moyens de déplacement.
18
Le déplacement sur terrain a été assuré par un véhicule en location pour l’Ingénieur et par moto pour les
techniciens. Le chef d’antenne à Gitega ainsi que le chef d’Equipe à Karusi ont assuré le suivi de ces
véhicules et leur approvisionnement en carburant.
B.5. Lancement des travaux et recrutement de la main d’œuvre
Après la signature des contrats en décembre 2012, les entreprises attributaires ont reçu les ordres de
service de débuter les travaux le 14/janvier /2013 et au démarrage des travaux, une réunion de chantier a
été organisée pour chaque marais en vue de présenter d’abord aux exploitants ainsi qu’à l’administration,
l’équipe affectée sur chantier par l’entreprise attributaire. C’est au cours de cette réunion que des
échanges ont été menés sur les travaux qui allaient être exécutés et le rôle de chacun des acteurs que sont
l’administration; l’entreprise, le projet et les représentants des communautés en tant que maître d’ouvrages
délégué.
Il a été procédé par la suite au recrutement de la main d’œuvre tous travaux suivant les critères
préalablement discutés notamment le fait d’avoir une parcelle dans le marais mais aussi d’appartenir
prioritairement dans la catégorie 1 et 2 du ciblage. Le tableau n°4 qui suit montre les entreprises
attributaires ainsi que les lots des marais à exécuter
Tableau no 4: Présentation des marais aménagés par lot et par entreprise attributaire
Lot Commune Marais Superficie (ha) Entreprise
1 Buhiga Nyamugari-Rusheri 107 ha SOCEA
Masango 17 ha SOCEA
Ruhamba 60 ha SOCEA
Total lot1 184 ha
2 B
Bugenyuzi
Nyabusare 53ha ECAM-BURUNDI
Ntarika 27 ha ECAM-BURUNDI
Total lot2 80 ha
La réception provisoire des travaux a été organisée du 8au 12/7/2013 et les travaux ont été fortement
appréciés par les bénéficiaires car en plus de disposer de l’eau d’irrigation, des mesures
d’accompagnement avaient été prévues dans les travaux notamment la réhabilitation des tronçons de
pistes qui traversent le marais, la construction des ponts et l’aménagement des sources d’eau.
Travaux en cours au marais de Ruhamba Marais de Nyamugari-Rusheri
B.6. Lancement du DAO pour la réalisation des travaux d’aménagement /réhabilitation des marais
Un dossier d’appel d’offres international pour la réalisation des travaux d’aménagement/réhabilitation des
marais aménagés prévus en 2013 en province de Kayanza a été lancé et le processus de passation de ce
marché dont l’ouverture des offres a eu lieu le 25/7/2013 a abouti à l’attribution de ce marché aux
entreprises nationales SOCEA ,ECAM-BURUNDI et au groupement COFOUMAT-SOCAM
(Construction et Fourniture du Matériel-Société pour la Construction et l’Aménagement ). Les contrats
d’exécution ont été signés le 04/02/2014. Le tableau no
5 suivant présente l’allotissement des marais à
aménager et les entreprises attributaires.
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Tableau no 5: Présentation des marais et leur allotissement
Lot Commune Marais Superficie (ha) Entreprise
1 Muhanga Nyarubanda 135 ECAM-BURUNDI
Total lot1 135
2 Rango Mabumba 33 COFOUMAT-SOCAM
Nyarubanda amont 57
Total lot2 90
3 Rango Nzarazangwe 43 SOCEA
Nyamwondo 34
Total lot3 77
Muhanga Kinyamaganga 72.4 ECAM-BURUNDI
Total lot4 72.4
Total 374.4
B.7. Suivi de collecte des redevances hydro-agricoles
Des séances de sensibilisation ont été organisées à l’endroit des AUM pour améliorer le système de
collecte des redevances hydro agricoles. Des carnets de reçu ont été achetés et tous les AUM disposent des
comptes bancaires. Le tableau n°6 suivant présente les montants déjà perçus par les AUM dans les marais
aménagés.
Tableau no 6: Situation des redevances hydro-agricoles dans les marais de Karusi et Gitega
Province Commune Marais Montant sur
compte (Fbu)
Montant en
caisse (Fbu)
Total
(Fbu)
Gitega Bugendana Nyamasarwe 877 400 877 400
Kiganga 497 333 497 333
Kagogo-Gisumo 1 115 200 1 115 200
Mutaho Kagoma 802 200 802 200
Ruguzwe 370 190 370 190
Total Gitega 2 547 123 2547 123
Karusi Gitaramuka Nyabiho 1 148 700 1 148 700
Nyabusare 26 000 26 000
Ndamuka 634 800 634 800
Bugenyuzi Gisiza 331 300 30 000 361 300
Nyankezi 319 740 319 740
Rusimbuko 1 076 562 1 076 562
Total Karusi 1 311 840 30.000 1 341 840
Total Général 3 888 963
B.8. Lancement du DAO pour les études techniques des marais à aménager en 2014
Une mission d’identification des marais à aménager en 2014 a été organisée dans les provinces de
Kayanza et Karusi et a abouti à un choix participatif des marais repris dans le tableau n0 7 suivant:
Tableau no 7: Identification des marais à aménager dans les provinces de Gitega et Karusi
Province Commune Marais Superficie (ha) Observation
Kayanza Rango Nyaminoga-Mwaro 100 ha
Gakana 60 ha
Kinyandobwe 50 ha
Muhanga Nyandirika 150 ha
Gasambi 80 ha
Nyakagezi aval 50 ha
Total Kayanza 490 ha
Karusi Buhiga Gisuma 100 ha A réhabiliter
Nyamutundwe-Gisiduka 100 ha A réhabiliter
Gashwabazi 50 ha
Bugenyuzi Cumva 70 ha
Murago 50 ha
Total Karusi 370 ha
Total Général 860 ha
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Après l’identification de ces marais, seuls ceux se trouvant dans la province de Kayanza ont été retenus et
un dossier d’appel d’offres a été lancé. Le processus d’attribution du marché dont l’ouverture des offres a
eu lieu en date du 22/juillet/2013 a abouti à l’attribution de ce marché au Bureau d’études C.E.C (Centre
d’Etudes et de Calcul). Le tableau n0 8 suivant présente l’allotissement des marais qui feront objet de
l’étude
Tableau no 8: Présentation des marais pour les études techniques d’aménagement prévue en
2014 et leur allotissement
Lot Commune Marais Superficie
(ha)
1 Rango Nyaminoga-Mwaro 100 ha
Gakana 60 ha
Kinyandobwe 50 ha
Total lot1 210 ha
2 Muhanga Nyandirika 150 ha
Gasambi 80 ha
Nyakagezi aval 50 ha
Total lot2 280 ha
II.1.1.2. Volet: Aménagement des bassins versants
A. Activités prévues
Les activités d’aménagement de bassins versants concernent:
- la réhabilitation de bassins versants (BV) de Nyarubanda (Kayanza), 1500ha et leur supervision,
- l’acquisition d’équipements et petit outillage pour les travaux de protection de bassins versants,
- l’aménagement de bassins versants de Nyarubanda (Kayanza), 600 ha; de Nzarazangwe
(Kayanza), 500 ha ; de Kinyamaganga (Kayanza), 800ha et de Nyamwondo (Kayanza), 300ha,
Mabumba (Kayanza) 350 ha et la mise en place des dispositifs antiérosifs dans Mabayi et
Bukinanyana (1500 ha),
- la mobilisation et la sensibilisation à la protection des bassins versants,
- l’élaboration des plans d’aménagement des bassins versants,
- la formation des bénéficiaires (15 sessions),
- la formation technique des agents du génie rural (20 personnes /an),
- l’assistance technique ponctuelles et la confection de modules de formation en Kirundi (65 h/j),
- la production de 5 millions de plants d'embocagement et de reforestation,
- l’achat de 3 millions d’unités d’herbes fixatrices pour l'embocagement,
- le paiement de la main d'œuvre pour la plantation des plants d’embocagement et de reforestation.
B. Activités réalisées
Les activités réalisées sont en rapport avec:
- la distribution des plants produits durant la campagne 2012-2013,
- la production des plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne 2013-
2014.
B.1. Distribution des plants produits durant la campagne 2012-2013
L’activité de distribution des plants à débuté au mois de décembre 2012 et s’est poursuivie durant les mois
de janvier jusqu’en mars 2013.Les responsables des groupements pépiniéristes ont enregistré le nombre de
plants pris par chaque membre du groupement et la colline de destination. Au total 4 137 058 plants ont
été distribués sur 4 374 532 produits soit un taux de réalisation de 95%. Il importe de mentionner que le
nombre de plants réellement plantés dépassent ceux distribués car des plants ont été enlevés des pépinières
à l’insu des pépiniéristes. Le nombre total de bénéficiaires de ces plants s’élève à 4.120 bénéficiaires pour
les provinces de Gitega, Karusi, Kayanza et Cibitoke.
21
Le tableau n°9 présente le récapitulatif des plants distribués par rapport aux plants produits au cours de la
campagne 2012-2013 ainsi que le nombre de bénéficiaires dans les communes d’intervention du projet.
Tableau n° 9: Situation de la distribution des plants
Le projet a initié également l’introduction du Moringa Olifeira dans les communes de Bugendana et
Buhiga en passant par la formation des groupements pépiniéristes dans la production et la mise en place.
En commune de Buhiga, la formation a touché 48 personnes dont 14 femmes avec une production de
11640 plants de Moringa qui ont été installés dans leur exploitation alors qu’à Bugendana 60 personnes
dont 14 femmes ont été formés et ont plantés 5000 plants. En plus de cela, des boutures de Glycirdia ont
été introduites dans les exploitations en provenance du parc à bois de Karusi. Ainsi 2500 boutures ont été
distribuées dans les communes de Bugenyuzi et Gitaramuka et 2400 boutures dans les communes de
Bugendana et Mutaho.
La contrainte relevée est que l’entretien des plants n’est pas bien assuré surtout en commune de Buhiga
mais également les plants ont été installés au mois de févier et n’ont pas pu donc bénéficier d’une
pluviosité suffisante.
B.2. Production des plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne
2013-2014
Au cours de cette campagne sylvicole 2013-2014, il était prévu de produire 5 000 000 d’arbres et arbustes
forestiers et agro-forestiers pour l’embocagement et la reforestation communautaire. L’approche
poursuivie reste celle de la promotion des pépinières communautaires et familiales pour la production des
arbres et arbustes agro-forestiers et fruitiers. La première activité menée a été l’identification des
groupements de producteurs de plants dans la zone d’extension du projet et le renforcement des
groupements existant pour consolider les embocagements au niveau des exploitations. Des réunions
collinaires d’information ont été organisées pour déterminer le nombre de plants à produire, les sites
d’installation et la participation des parties concernées. Le PAIVA-B est intervenu en livrant les intrants et
en assurant un renforcement de capacités et l’encadrement technique L’administration quant à elle a
appuyé dans la sensibilisation et l’octroi des terrains d’implantation des pépinières alors que les
groupements pépiniéristes contribuaient pour la main d’œuvre de production et d’installation des plants.
Le tableau n° 10 présente le nombre de groupements pépiniéristes communautaires et l’effectif des
membres dont le nombre s’élève à 3 887 dont 1 088 femmes (20%) avec une moyenne de 21 membres par
groupement.
Commune
Nb
re d
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llin
es
Nb
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pla
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pro
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Nombre de plants distribués
Eu
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vil
lea
Céd
rela
Ma
raco
ud
ja
Av
oca
tier
To
tal
Nb
re d
e
bén
éfi
ciair
es
Bugendana 11 1 142 030 847 850 166 140 0 0 0 0 1 013 990 777
Mutaho 6 342 030 88 922 240180 0 0 0 0 329 102 228
Giheta 1 23 000 19 400 3000 0 0 0 0 22 400 36
Total Gitega 18 1 507 060 956 172 409 320 0 0 0 0 1 365 492 1041
Bugenyuzi 13 478 750 312 363 74 213 0 52 206 0 438 782 532
Gitaramuka 8 160 100 3 500 106 100 0 0 0 0 109 600 260
Buhiga 10 450 804 136 426 189 870 3000 134 848 0 464 144 423
Total Karusi 31 1 089 654 452 829 370 183 3000 187 054 0 0 1 012 526 1215
Muhanga+BV Nyakagezi (2
collines de Ngozi)
17 1 124 346 499 267 276 665 0 0 7253 0 783 185 792
Rango+BV Nyarubanda (Mutaho) 17 838 953 328 449 257 816 6531 4005 6564 0 603 365 723
Total Kayanza 34 1 404 518 827 716 534 481 6531 4005 13 817 0 1 386 550 1515
Bukinanyana 9 204 000 94 730 108 870 0 0 0 0 203 600 189
Mabayi 3 169 300 58 600 110 290 0 0 0 0 168 890 160
Total Cibitoke 12 373 300 153 330 219 160 0 0 0 0 372 490 349
Total général 95 4 374 532 2 390 047 1 533 144 9 531 191 059 13 817 0 4 137 058 4 120
22
Tableau n°10: Situation des groupements de pépiniéristes
Commune Colline Nombre de
groupements
Effectif des membres Plants
prévus H F Total
Mutaho 10 11 192 201 393 506 000
Bugendana 10 15 229 264 493 619 200
Giheta 1 1 11 9 20 53 000
Total Gitega 21 27 432 474 906 1 178 200
Bugenyuzi 19 25 229 107 336 554 462
Buhiga 5 5 88 58 146 316 800
Gitaramuka 8 8 35 6 41 73 882
Total Karusi 32 38 352 171 523 945 144
Rango 21 44 812 192 1004 1 500 000
Muhanga 19 40 594 115 709 1 176 227
Total Kayanza 40 84 1406 307 1713 2 676 227
Bukinanyana 10 14 239 106 345 590 270
Mabayi 11 15 327 30 357 414 540
Total Cibitoke 21 29 566 136 702 1 004 810
Total Général 114 178 2756 1088 3844 5 804 381
B.3. Etat de production des plants par les groupements pépiniéristes pour la campagne 2013-2014
Les principales activités réalisées ont porté sur le remplissage des sachets, la confection des ombrières, la
préparation des pépinières, le semis direct ou en germoir. Le tableau n°11 présente l’état de production
des plants par commune.
Tableau n° 11: Situation de production des plants
Commune Nbre total
de plants
prévus par
les
pépiniéristes
Nombre de plants produits
Eu
caly
ptu
s
Ca
llia
nd
ra
Gré
vil
lea
Céd
rela
Ma
raco
ud
ja
Av
oca
tier
To
tal
Taux de
réalisation
(%)
Bugendana 619 200 419 580 31 290 21 320 25 520 0 0 497 710 80
Mutaho 506 000 117 425 25 610 21 500 4 500 0 0 169 035 33
Giheta 53 000 12 960 3 240 2 160 3 600 0 0 21 960 41
Total Gitega 1 178 200 549 965 60 140 44 980 33 620 0 0 688 705 58
Bugenyuzi 554 462 150 888 62 620 35 961 2 025 0 0 251 494 45
Buhiga 316 800 62 000 62 200 58 000 38 000 0 0 220 200 70
Gitaramuka 73 882 1 000 14 700 8 100 0 0 0 23 800 32
Total Karusi 945 144 213 888 139 520 102 061 40 025 0 0 495 494 52
Rango 1 500 000 740 715 260 524 236 500 0 0 0 1 237 739 83
Muhanga 1 176 227 539 889 140 818 182 799 0 0 0 863 506 73
Total Kayanza 2 676 227 1 280 604 401 342 419 299 0 0 0 2 101 245 79
Bukinanyana 590 270 422 296 112 166 46 364 0 0 0 580 826 98
Mabayi 414 540 52 800 219 650 165 050 0 0 0 437 500 106
Total Cibitoke 1 004 810 475 096 331 816 211 414 0 0 0 1 018 326 101
Total général 5 804 381 2 519 553 932 818 777 754 73 645 0 0 4 303 770 74
Pour cette campagne 2013-2014, 4 303 770 plants ont été produits sur 5 803 037 prévus par les
groupements pépiniéristes, soit un taux de réalisation de 74%. Ce taux varie d’une province à l’autre: 79 %
à Kayanza, 52 % à Karusi, 59 % à Gitega et 101 % à Cibitoke. Les faibles performances enregistrées sont
dues au fait que les prévisions effectuées par les groupements pépiniéristes sont surévaluées par rapport à
leur capacité de production de plants. Ainsi par rapport aux prévisions du PTBA 2013 dont l’objectif fixé
était de produire 5 000 000 de plants, le taux de réalisation devient 86 % Il se remarque un certain
relâchement des pépiniéristes pour l’activité de production des plants par les bénéficiaires ayant déjà reçu
le bétail notamment en commune de Gitaramuka .En plus de cela, le technicien de la commune de Mutaho
n’a pas bien assuré l’encadrement souhaité, raison pour laquelle son contrat n’a pas été renouvelé.
23
d. Mise en place des boisements communautaires
Des activités de reboisement des crêtes dénudées ont été poursuivies au cours de la campagne 2013-2014,
par des extensions des espaces boisés au niveau du bassin versant de Kiganga. Le regarnissage sur le BV
de Kagogo-Gisumo (Bugendana) et sur de la chaîne Mukinya au niveau du bassin versant de Nyakagezi
(Muhanga) a été également réalisé. Des actions similaires ont été initiées sur les collines surplombant les
marais à aménager dans la commune Rango (Nzarazangwe, Nyarubanda, Nyamwondo et Kinyandobwe) et
des plantations ont été également effectuées au niveau des bassins versants de Muziga et Kibaya en
commune de Bukinanyana.
Pour ce qui est de la gestion des boisements installés sur des terrains communaux ou domaniaux, une
convention a été produite et a été soumise à l’administration communale concernée pour partage et
complément. Le tableau n°12 présente les réalisations de reforestation communautaire.
Tableau n°12: Etat de mise en place des boisements communautaires
Commune BV Colline/Site Nbre de plants
installés
Superficie
protégée en ha
Muhanga Nyakagezi Mborwe/Kivumu 32 000 20
Kanyundo/Gacekeri 28 800 18
Total Muhanga 60 800 38
Rango Nzarazangwe Nyabiyogi/Jimbi 70 180 43,86
Nyarubanda Rusave//Gitaramuka 7 524 4,7
Nyamwondo Musagara/Ndaro 15 627 9,77
Kiguruka/Taba 39 247 24,53
Kiguruka/Cari 30 731 19,21
Butanyerera/Kibaro 33 050 20,66
Butanyerera/Karukebo 9 760 6,1
Muzumure/Nteko 8 158 5,1
Gipfuvya/Gahahe 725 0,45
Total Rango 215 002 134,38
Bukinanya
na
Kibaya Kibaya/Kabondo 68 360 42,73
Muziga Myave/Ntorinda 8 336 5,21
Giserama/Gisegenya 4 800 3
Nyarubugu/Nyarubugu 42 064 26,29
Kabere/Mugenge 16 860 10,54
Kabere/Kibumbwe 35 668 22,29
Total Bukinanyana 176 088 110,06
Bugendana Kiganga Carire/Migina 43 200 27
Total Bugendana 43 200 27
Total Kayanza, Cibitoke et Gitega 495 090 309,44
En termes de résultats, 495.090 plants d’Eucalyptus ont été plantés sur une superficie de 309,44 ha soit un
taux de réalisation de 62% par rapport à la prévision de 500 ha de superficie à reboiser. Le faible taux de
réalisation enregistré s’expliquerait par le fait qu’on n’a pas pu trouver de terrains domaniaux ou
communaux à reboiser dans la commune Mabayi alors qu’il se remarque des crêtes dénudées qui se
trouvent dans les propriétés privées.
Dans la commune de Bugendana, des plants de regarnissage ont été installés au niveau du BV Kagogo-
Gisumo (collines de Mwurire et Cishwa) sur une superficie de 118.5 ha. En plus de ces boisements qui ont
été installés sur les terres communales, des micro-boisements ont mis en place dans les propriétés privées,
leur inventaire sera produit et leur superficie sera mentionnée dans les rapports ultérieurs
e. Mise en place des dispositifs antiérosifs
Un accord entre le PAM et le PAIVA-B a été signé pour l’octroi de 446.68 MT de vivres à utiliser pour le
paiement de la main d’œuvre utilisée dans la protection des bassins versants pour les communes de Rango
et Muhanga en province de Kayanza. Le tableau n°13 suivant présente l’état des réalisations de ces
travaux.
24
Tableau n°13: Situation de la mise en place des dispositifs antiérosifs
Commune Nom du BV Nbre de
collines Prévision
(en m)
Longueur
creusée en
m
Longueur
garnie en
m
Taux de
réalisation
% de
garnissage
Superficie de
BV protégée
en ha
Muhanga Nyakagezi 11 300 000 268 453 3880 89 1,4 536,91
Nyarubanda aval 4 140 000 95 257 3148 68 3,3 190,51
Kinyamaganga 7 100 000 76 520 1402 77 1,8 153,04
Total Muhanga 540 000 440 230 8 430 82 1,9 880,46
Rango Nyamwondo 3 100 000 53 100 5200 53 9,8 106,2
Mabumba 3 120 000 60 676 52300 51 86,2 121,35
Nyarubanda amont 6 300 000 119 574 14135 40 11,8 239,15
Nzarazangwe 6 140 000 75 966 35155 54 46,3 151,93
Total Rango 660 000 256 216 101 590 39 39,7 618,63
Total 40 1 200 000 696 446 110 020 58 15,8 1 499,09
Avec l’appui des vivres PAM, durant une période d’exécution de 2,5 mois, environ 696,446 km de fossés
antiérosifs ont été creusés sur 1200 km prévus sur un délai de 4 mois, soit un taux de réalisation de 58%.
Ceci a permis de protéger une superficie de 1 499.09 ha. Ces bons résultats sont dus principalement à une
bonne communication qu’a amorcé le PAM et le projet avec les bénéficiaires à travers des séances
d’information et de sensibilisation sur les objectifs de l’activité, le choix de la main d’œuvre, les normes et
les ratios .Un autre aspect à relever qui a facilité la bonne exécution de l’activité concerne l’implication des
encadreurs agricoles de la DPAE qui ont été recruté comme capita pour le repiquage et la mise en place de
dispositifs antiérosifs; ainsi que l’encadrement et le suivi par les équipes du projet et du PAM en veillant
au respect des tâches.
Pour ce qui est de la végétalisation des fossés, le matériel végétal a été apporté par la main d’œuvre
engagée sur les chantiers .Ainsi 110,020 km de fossé ont été déjà garnies sur 696,446 km déjà creusés soit
un taux de réalisation de 15.8%.
II.1.1.3 Volet: Sécurisation foncière
A. Activités prévues
Les activités prévues au cours de l’année 2013 étaient les suivantes:
- L’organisation de la campagne de sensibilisation de la population sur l’importance de la
sécurisation foncière et information sur les étapes d’obtention des certificats fonciers,
- La mise en place des commissions de reconnaissance collinaires et leur formation,
- La réhabilitation des bureaux des services fonciers et leur équipement,
- L’appui aux communes par l’octroi des subventions de fonctionnement des services fonciers,
- L’appui au lancement de la phase fonctionnelle et opérationnalisation des services fonciers
communaux et organisation des cérémonies de remise des premiers certificats fonciers
- L’organisation des formations continue des agents fonciers communaux,
- L’organisation de l’atelier d’auto évaluation des services fonciers communaux avec les autorités
communales,
- L’organisation d’une session de formation des autorités communales sur les dispositions
pertinentes du code foncier et contribution à sa vulgarisation,
- La commande du matériel topographique et suivi du processus de son processus d’acquisition,
- La contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier et autres
intervenant sectoriels.
25
B. Activités réalisées
B.1 Organisation de la campagne de sensibilisation des usagers fonciers sur l’importance de la
sécurisation foncière et information sur les étapes d’obtention des certificats fonciers
La mise en œuvre de cette activité a été faite en trois différentes étapes à savoir:
(1) l’élaboration de deux (2) mini manuel ou guide de sensibilisation; le premier mettant en
exergue l’importance de l’enregistrement des terres et les étapes de l’obtention du certificat
foncier et le second est un répertoire de questions souvent posées dans les campagnes de
sensibilisation et leurs réponses, ceci dans une perspective de faciliter la compréhension et le
pilotage de la campagne par les autorités des communes,
(2) la formation des autorités communales chargées de piloter le processus avant la réalisation de
la campagne de sensibilisation proprement dite.
Signalons que les deux mini manuels élaborés ont été traduits en Kirundi pour plus de compréhension aux
autorités communales chargées de piloter le processus de sensibilisation. Ces mini manuels ont été
distribués auxdites autorités communales après leur formation pour leur lecture aisée à domicile.
Le tableau ci après n°14 laisse constater les effectifs des autorités communales formées à cette fin et le
nombre de manuels distribués :
Tableau n°14: Effectifs des autorités communaux formées et distribution de manuels
Date Communes Autorités
invitées
Nbre de
partic.
Nbre de documents distribués
T H F T T H F Titre doc.1 Titre doc.2
12 - 13
févr.
Gihogazi 7 5 2 7 7 5 2 13 Manuels de
sensibilisation
13 manuels de questions clés de
la sensibilisation
12-13 févr Gitaramuka 6 5 1 6 6 5 1 12 Manuels de
sensibilisation
12 manuels liés aux questions
de la sensibilisation
26 mars Mutaho 7 5 2 5 5 4 1 11 Manuels de
sensibilisation
11 manuels liés aux questions
de sensibilisation
Total des participants 20 18 18 14 4 36 manuels de
sensibilisations
36 manuels des questions clés
B.2 Réalisation de la campagne proprement dite de sensibilisation de la population et information
des usagers fonciers sur les étapes de la certification foncière
De manière générale, la campagne de sensibilisation sur l’importance de la sécurisation foncière a été
menée dans trois communes d’intervention du projet à savoir Gitaramuka et Gihogazi de la province de
Karusi du moment que le montage du service foncier communal était nouveau et dans la commune Mutaho
car, comme tous les agents fonciers avaient démissionné et qu’une nouvelle équipe venait d’être mise en
place, l’intérêt de cette campagne était non seulement de permettre aux nouveaux agents d’être en face de
la population bénéficiaire de la sécurisation foncière mais également une occasion d’ informer la
population, les commissions collinaires et autres acteurs communaux sur la nouvelle équipe avec laquelle
ils vont travailler.
Rappelons que le pilotage de ladite campagne a été fait par les autorités communales dont le profil est
repris ci haut. Signalons à toutes fins utiles que les autorités communales étaient appuyées par l’Assistant
technique provincial, les animateurs-sensibilisateurs recrutés à cet effet et des agents fonciers formés pour
prester auprès desdits services. En effet, deux collines par jour étaient sensibilisées dans chaque commune
pour une couverture rapide de toutes les collines de chaque commune. Le tableau n°15 laisse constater la
forte participation de la population à la dite campagne.
26
Tableau no 15: La participation des usagers fonciers à la campagne de sensibilisation et
information de la population sur l’importance de la sécurisation foncière
Communes Les résultats de la sensibilisation
T H F
Gihogazi 6 540 4 196 2 344
Gitaramuka 8 266 4 864 3 402
Mutaho 2 679 1 693 986
TOTAL 17 485 10 753 6 732
NB : L’on remarque une forte participation de la population dans les communes de Gitaramuka et
Gihogazi. Néanmoins, la faible participation de la population de la commune de Mutaho est due au fait que
la situation sécuritaire qui régnait à ce moment ne rassurait pas la population de la commune pour se
présenter dans pareilles séances.
B.3 Appui à la mise en place des commissions de reconnaissance collinaires et leur formation
B.3.1 De la mise en place des commissions collinaires de reconnaissance
La mise en place des commissions de reconnaissance a été faite concomitamment à la réalisation de la
campagne de sensibilisation de la population sur l’importance de la sécurisation foncière. Après
l’animation dans les séances de sensibilisation organisées au niveau de toutes les collines de chaque
commune d’intervention, la dernière étape était d’organiser les élections collinaires, publiques et
transparentes.
En effet, comme les catégories de provenances des commissions collinaires étaient pré définies par le code
foncier, les élections concernaient uniquement le choix des membres ressortissant de la catégorie des
personnes intègres. Parmi les trois personnes élues devrait figurer au moins une femme dans le souci de
l’intégration de la dimension genre dans la constitution desdites commissions. La commune de son côté
choisissait également une personne par colline qui représentera l’administration communale dans les
enquêtes foncières et ce dernier devient ipso facto Président de la commission collinaire.
B.3.2 Organisation de la formation des membres des commissions de reconnaissance collinaires
et organisation des séances de recyclage des commissions dans les communes de Bugenyuzi,
Mutaho et Bugendana à Gitega.
(1) Formation des membres des commissions de reconnaissance collinaires: La formation des
membres des commissions de reconnaissances collinaires a eu lieu initialement dans les communes
de Gitaramuka et Gihogazi en vue de permettre les membres des commissions nouvellement en
place d’être à même de contribuer au processus de sécurisation foncière dans leurs communes. Leur
formation a été faite sur des thématiques relatives aux notions élémentaires sur les pratiques
foncières et le rôle de chaque membre de la commission dans le processus de certification foncière
ainsi que sur les éléments clefs relatifs à leur éthique et déontologie professionnelle. La formation a
durée une trois jours à raison d’une journée pour les commissions collinaires de chaque zone de la
commune.
(2) Organisation des séances de recyclage des commissions dans les communes de Bugenyuzi,
Mutaho et Bugendana à Gitega: Des séances de recyclage ou de redynamisation des membres des
commissions de reconnaissances collinaires ont été organisées dans les communes qui étaient déjà
pourvues des services fonciers communaux mais où le PAIVA-B a choisi pour renforcer l’appui au
fonctionnement du service existant en l’occurrence dans les communes de Bugenyuzi en province
de Karusi, celles de Mutaho et Bugendana en province de Gitega. Les dites séances ont été
organisées dans une perspective d’éveiller les membres des commissions collinaires qui devenaient
de plus en plus démotivés. Les séances de recyclage ont consisté dans le rappel dans notions liées à
leur déontologie. Les tableaux no 16 et n°17 illustrent respectivement les effectifs des membres des
commissions collinaires de reconnaissance formés à Karusi dans les nouvelles communes
(Gitaramuka et Gihogazi) et les effectifs des membres des commissions de reconnaissance
collinaires de Bugenyuzi, Mutaho et Bugendana redynamisés.
27
Tableau no 16: Effectifs des membres des commissions collinaires de reconnaissance formés à
Karusi dans les nouvelles communes (Gitaramuka et Gihogazi)
Communes Effectifs prévus Effectifs présents
T H F T H F
Gihogazi 147 109 38 146 109 37
Gitaramuka 182 142 40 180 140 40
Total 329 251 78 326 249 77
Tableau no 17: Effectifs des membres des commissions de reconnaissance collinaires de
Bugenyuzi, Mutaho et Bugendana redynamisés
Communes Effectif prévus Effectifs présents
T H F
Mutaho 118 118 88 30
Bugendana 165 165 119 46
Bugenyuzi 192 192 144 48
Total 475 475 351 124
B.4 Réhabilitation des bureaux des services fonciers et leur équipement
B.4.1 Réhabilitation des bureaux des services fonciers de Gihogazi et Gitaramuka
Comme les communes de Gihogazi et Gitaramuka de la province de Karusi ne disposent pas de bureaux à
affecter au fonctionnement de leurs services fonciers communaux, le PAIVA-B a prévu, dans son PTBA
2013 un appui à la réhabilitation des bureaux réservés au fonctionnement des services fonciers
communaux. Dans cette perspective, le projet a lancé une consultation restreinte des entreprises locales à
même de réaliser lesdits travaux de réhabilitation. Une évaluation des offres a été faite et le marché déjà
attribué en bonne et due forme et la réception provisoire a déjà eu lieu.
B.4.2 Equipement des services fonciers communaux de Gitaramuka et Gihogazi
Pour leur équipement, le marché du mobilier a été attribué à un atelier de la commune Bugenyuzi (atelier
de proximité) conformément aux procédures de passation de marchés. Tout l’équipement mobilier a été
mis à la disposition des services fonciers communaux. Les bureaux ont été équipés par un mobilier
suffisant (deux tables de bureau, 1 armoire, 1 étagère et 6 chaises et 2 bancs long par service foncier) et des
fournitures de bureaux divers notamment les divers registres, d’autres pré-imprimés, les autres fournitures
de bureau faites de fardes (fardes à suspendre et fardes simples), classeurs, Signalons à toutes fins utiles
qu’au titre d’appui à l’équipement, les communes de Gihogazi et Gitaramuka ont également bénéficié de la
part du PAIVA-B des motos pour faciliter le fonctionnement des services fonciers communaux à raison
d’une moto par commune et qui est affectée à l’usage exclusif des activités des services fonciers
communaux.
B.5 Appui aux communes par l’octroi des subventions de fonctionnement des services fonciers
communaux
Le fonctionnement des services fonciers communaux doit être appuyé dans le strict respect des
dispositions du code foncier et du manuel des procédures administratives et financière des communes ainsi
que du document d’orientation des services fonciers communaux (document de capitalisation des services
fonciers communaux). Ainsi, le fonctionnement des services fonciers communaux est envisagé sur base
des subventions versées aux communes en vue de permettre progressivement une appropriation financière
du service dans le souci de préparer une auto prise en charge des services fonciers par les communes. A cet
effet, le projet a versé la subvention aux communes après que les communes aient (1) ouvert un compte
spécial de la subvention concrétisé par la signature d’une fiche signalétique, (2) inscrit le montant de la
subvention au budget communal par la décision modificative du budget tel que le prévoit le manuel des
procédures administrative et financière des communes et (3) aient signé des contrats de subvention. Une
subvention d’un montant de huit millions huit cent trente mille francs Burundais (8 830 000 FBU) a été
versée pour chaque nouvelle commune (Gitaramuka et Gihogazi) et un montant de cinq millions quatre
28
cent vingt huit mille francs burundais (5 428 000 FBU) pour les communes de Bugendana, Mutaho et
Bugendana. Notons que le versement a été effectué en deux tranches respectivement 70 % et 30 %. Tous
les fonds destinés à la subvention ont été pris en charge par le projet et versés dans leur totalité aux
communes.
B.6 Lancement de la phase fonctionnelle et opérationnalisation des services fonciers communaux
et organisation des cérémonies de remise des premiers certificats fonciers
Dans le cadre de la mise en œuvre du volet sécurisation foncière, il a été prévu l’activité relative au
lancement officiel de la phase opérationnelle des services fonciers communaux. Ce lancement a eu lieu en
date du 3 mai 2013 dans les communes de Gitaramuka et Gihogazi de la province de Karusi. Toutes les
conditions étaient réunies pour l’ouverture de la phase opérationnelle sauf les bureaux affectés au
fonctionnement des services fonciers communaux dont les travaux de réhabilitation n’avaient pas encore
terminés. Les services fonciers communaux appuyés par le PAIVA-B sont tous actuellement fonctionnels.
Après l’opérationnalisation de nouveaux services fonciers, des cérémonies de remise des premiers
certificats fonciers ont été organisées dans les communes de Gitaramuka et Gihogazi en vue de lancer un
appel vibrant à tous les usagers fonciers à adhérer massivement à la sécurisation foncière. Il s’agit en effet
d’une journée spéciale qui est réservée à la remise publique des certificats fonciers aux premiers
bénéficiaires pour inciter les autres à sécuriser leurs terres et partant jouir des fruits de la sécurisation
foncière. C’est dans cette perspective qu’en date du 23 août 13 septembre 2013 respectivement dans les
communes de Gihogazi et Gitaramuka, lesdites cérémonies ont été organisées et des certificats fonciers ont
été délivrés. A cette circonstance, les certificats délivrés étaient au nombre de 53 et 50 certificats fonciers.
Le tableau n° 18 montre l’évolution des indicateurs du travail des services fonciers communaux.
Tableau n°18: Le niveau d’évolution des services fonciers
Communes Récapitulatifs des indicateurs d’évolution des services fonciers
communaux
Effectifs des demandes de CF Enquêtes
de rec. Col.
C. F.
signés
C.F.
délivrés
Demandes T. H F
Gihogazi 1763 1683 80 139 97 91
Gitaramuka 1870 - - 204 137 66
Bugenyuzi 1118 - - 699 639 363
Mutaho 878 795 83 628 304 208
Bugendana 860 - - 334 348 173
Total 6 489 - - 2004 1525 901
Les données du tableau ci-dessus laissent constater une très forte demande de certificats fonciers au niveau
de toutes les communes. Néanmoins, il est clair que la vitesse d’édition des certificats fonciers n’est pas
proportionnelle à celle d’introduction des demandes. Il en est de même que pour la capacité de réalisation
des enquêtes foncières.
B.7 Organisation des formations continue des agents fonciers communaux
B.7.1 Formation des agents fonciers sur les techniques d’utilisation du matériel topographique
et techniques de mesurage
Au titre des formations continues organisées à l’endroit des agents fonciers communaux, il importe de
signaler (1) la formation et stage pratique des agents fonciers des communes de Mutaho, Bugendana et
Bugenyuzi à Bugenyuzi sur l’utilisation du matériel topographique et des techniques de mesurage d’un
côté et (2) la formation des agents fonciers des communes de Gitaramuka et Gihogazi sur (i) les techniques
de mesurage, (ii) technique d’utilisation du matériel topographique, (iii) techniques de cartographie
manuelle et (iv) l’utilisation des outils fonciers (registres et autres pré imprimés).
Au cours de cette formation, les agents fonciers ont appris la levée des coordonnées avec GPS et leur
traitement, mesure des angles avec des boussoles, la prise de mesures de longueur avec jalons, décamètres
29
et le traitement de ces données dans l’élaboration d’un plan parcellaire et tout le processus d’édition des
certificats fonciers. Cette formation revêt un aspect technique incontournable car le processus de
certification foncière en dépend obligatoirement . Le tableau no 19 montre les effectifs d’agents fonciers
formés sur les techniques d’utilisation du matériel topographique
Tableau no 19: Effectifs d’agents fonciers formés sur les techniques d’utilisation du matériel
topographique
Communes Nbre d’invités Nbre de
participants
T H F T H F
Bugendana 2 2 0 2 2 0
Mutaho 4 4 0 4 4 0
Bugenyuzi 2 2 0 2 2 0
Gitaramuka 4 4 0 4 4 0
Gihogazi 4 3 1 4 3 1
TOTAL 16 15 1 16 15 1
B.7.2 Processus de sélection des agents d’appui temporaire et leur formation initiale
L’un des points forts marquant le succès de la mise en œuvre de la sécurisation foncière est la forte
adhésion de la population caractérisée par de nombreuses demandes de certificats fonciers dans les
services fonciers communaux. En témoigne les effectifs demandeurs de certificats fonciers dans le tableau
y relatif à Gitaramuka, Gihogazi.
Pour répondre à cette forte demande, l’une des stratégies envisagées a été la dotation aux communes
concernées d’une équipe supplémentaire d’agents d’appui temporaires. Ces équipes ont été choisies dans
les communes de Gitaramuka et Gihogazi suivant un processus transparent et objectif et un total de 5
personnes ont été choisies en l’occurrence 2 à Gitaramuka et 3 à Gihogazi. Ils ont bénéficié d’une
formation initiale solide sur des thématiques variées notamment le droit foncier, les pratiques foncières, le
fonctionnement du service foncier communal, les techniques de gestion des conflits, le droit des personnes
et de la famille, l’éthique et la déontologie professionnelle. Cette formation a eu lieu en dates du 09 au 20
décembre à l’occasion de l’atelier de formation des agents fonciers des communes appuyées par le
PRODEFI.
B.8 Organisation de l’atelier d’auto évaluation des services fonciers communaux avec les autorités
communales
Après une période de trois mois de fonctionnement des services fonciers communaux, il a été organisé un
atelier d’auto-évaluation participative des services fonciers communaux avec les autorités communales
afin de pouvoir épingler, de façon participative, les différentes difficultés connues dans les services
fonciers communaux et pourvoir à des pistes de solutions consensuelles. C’est à cet effet qu’en dates du 31
juillet et 1er août 2013, cet atelier a été tenu à Gitega et rassemblait 1es administrateurs communaux, les
conseillers techniques chargés de développement, les présidents des conseils communaux et les agents
fonciers de la zone d’intervention du PAIVA-B. Il s’agissait en effet de 7 participants par commune
concernée. Des recommandations ont été faites tant à l’endroit du Gouvernement que du projet et à
l’endroit des communes elles-mêmes.
B.9 Organisation d’une session de formation des autorités communales sur les dispositions
pertinentes du code foncier et contribution à sa vulgarisation
Dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du volet sécurisation foncière, il était prévu une formation des
autorités sur les dispositions des différents textes de lois en vigueur au Burundi. Au cours de cette période
sous analyse, il a été important de réaliser une formation sur les dispositions pertinentes du code foncier
révisé. L’intérêt de cette formation tenait lieu du fait que les autorités doivent les connaitre car elles ont un
très grand rôle à jouer dans leur mise en œuvre. Cette formation était organisée à l’endroit de 40 autorités
dont 8 personnes par commune d’intervention.
30
A cet effet, un manuel en Kirundi a été préparé par l’OPP en collaboration avec ses Assistants techniques
Provinciaux et a été remis aux participants. De même, cette vulgarisation du code foncier a été clôturée par
la distribution à chaque autorité d’une copie du code foncier traduit. La traduction du code a été faite par
un service spécialisé de l’Etat investi de ce rôle (le Service National de Législation : SNL). Le
tableau n°20 illustre la participation des autorités communales dans la formation sur les dispositions du
code foncier
Tableau n°20: Participation des autorités communales dans la formation sur les dispositions du
code foncier
Communes
concernées
Profil Genre Effectif
total Homme Femme
Bugendana
Mutaho,
Bugenyuzi,
Gihogazi et
Gitaramuka
Administrateurs communaux 4 1 5
Présidents des conseils com. 5 0 5
Autres membres du conseil. com 11 4 15
Présidents des CCDC 5 0 5
C.T.D 4 1 5
C.T.A.S 3 0 3
Comptables communaux 1 0 1
Secrétaires communaux 1 0 1
TOTAL 34 6 40
B.10 Commande du matériel topographique et suivi du processus de son processus d’acquisition
Au cours de l’an 2013, une commande du matériel topographique a été faite suivant les procédures de
passation de marchés. Le marché de fourniture a été attribué à une maison de droit français (E-
Topographie Laser). Son paiement a été effectué sur base du crédit documentaire et le matériel composé de
8 GPS GARMIN MAP62, 8 Boussoles SUUNTO TANDEM (ZONE 4) et 48 jalons emboitable d’un mètre
faits de 4 lots. Signalons qu’une contractualisation avec une agence en douane chargée du dédouanement
dudit matériel a eu lieu dès l’arrivée du matériel à l’Aéroport International de Bujumbura. A l’issue d’une
procédure de réception dudit matériel dûment effectué au projet, il a été constaté que tout le matériel fourni
était conforme à la commande.
B.11 Contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier et autres
intervenant sectoriels
Au titre de ces interventions / contribution, il sied de signaler les diverses contributions réalisées (1) au
travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier, que ce soit dans des rencontres, dans le
cadre du Groupe Sectoriel Foncier ou dans le cadre du groupe technique «Gestion Foncière
Décentralisée » et (2) aux activités organisées par d’autres intervenants Sectoriels
B.11.1 Contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier
Dans le cadre des prestations de l’OPP figurent la contribution au travail de l’Unité de Coordination du
PNF ou au Groupe Technique « décentralisation de la gestion foncière ».
Ainsi, au cours de cette année 2013, la contribution de l’OPP a été fournie (1) à l’occasion de la séance de
travail ayant comme objectif de faire l’intégration des recommandations émises au document de
capitalisation des expériences pilotes de décentralisation de la gestion foncière lors de l’atelier de
présentation tenue en date du 27 novembre 2012, (2) en appui à l’élaboration du plan d’action de l’Unité
de Coordination du PNF sur le suivi de la mise en œuvre des dispositions du code foncier, (3) en
présentant les différentes réalisations et les perspectives du PAIVA-B et PRODEFI dans le domaine de la
sécurisation foncière, (3) lors des différentes séances d’harmonisation des approches et échanges sur les
termes de références des différentes études foncières commanditées dans le cadre de l’UC notamment
l’étude sur la Revue du Secteur Foncier au Burundi, l’analyse financière de la décentralisation de la
gestion foncière et lors de la relecture pour observations des rapports de ces études et leur validation (4)
pour la validation des textes d’application du codes foncier en l’occurrence le décret portant sur
l’organisation et fonctionnement des services fonciers communaux,
31
B.11.2 Contribution au travail d’autres intervenants sectoriels
(1) Participation à l’atelier national d’échanges sur la géomantique appliquée à la gestion foncière
décentralisée.
A la suite de l’invitation lancée par la 2ème
Vice-Présidence de la République du Burundi, le Secrétariat
Général du Centre d’Information Foncière a organisée un atelier de formation sur la géomatique appliquée
à la gestion foncière décentralisée qui a été clôturé par des échanges y relatives avec des acteurs clés
œuvrant dans le domaine foncier au Burundi.
Objectifs de l’atelier : informer et sensibiliser les institutions impliquées dans le domaine foncier
sur l’utilisation de la Géomatique appliquée à la gestion foncière décentralisée
Organisateurs : le Bureau de la Centralisation de la Géomatique (Secrétariat Général) de la 2ème
Vice-Présidence de la République du Burundi en partenariat avec l’Unité de Coordination du
Programme National Foncier et le PPCDR de l’UE.
Issues de l’atelier :
- Informer et sensibiliser les institutions impliquées dans le foncier au Burundi sur l’utilisation des
outils géomatiques dans le cadre de la gestion foncière,
- échanges sur les expériences et approches techniques au niveau national,
- présentation des expériences réussies du Rwanda sur l’enregistrement systématique des terres fait
sur des orthophotos,
- information sur la mise en place des orthophotos au 50 cm au Burundi et sur leur nécessité et
techniques d’utilisation sur le foncier,
- comparaison des différentes méthodes et approches de cadastrage parcellaires,
- programmation d’une étude pilote sur l’utilisation des orthophotos comme support aux services
fonciers communaux,
- réflexion sur la nécessité d’harmonisation et adaptation des techniques et approches.
(2) Participation à un atelier régional sur « les outils, directives et approches de l’accès de la
femme à la terre »
Dates et lieu de l’atelier: du 22 au 24 mai 2013, au Nairobi-Kenya
Organisateurs : UN Habitat (GLTN) en collaboration avec ILC (International land Coalition) et FIDA;
Profil des participants: Les participants étaient des représentants des pays qui interviennent dans le
domaine foncier et qui s’intéressent aux droits fonciers des femmes et l’accès de la femme à la terre.
Comme l’atelier était organisé en anglais, tous les pays représentés étaient des pays dont l’anglais était la
deuxième langue (pays anglophones) en l’occurrence la Zambie, Ouganda, Kenya, Rwanda, Malawi et
Zimbabwe. Les pays francophones représentés étaient uniquement le Burundi et le Togo.
Objectifs de l’atelier : Echanger/partager les expériences des différents pays sur les approches et stratégies
de l’accès de la femme à la terre et aux autres ressources naturelles en discutant sur les principaux outils y
relatifs.
Les résultats de l’atelier ont été notamment:
- des discussions sur les outils liés à l’accès de la femme à la terre et aux ressources naturelles,
- une identification des outils et leurs classifications par thématique,
- un partage/échanges avec les acteurs présents sur les outils déjà utilisés, discussion sur leur
contenu sommaire et proposition des adaptations suivant les contextes des différents pays,
- une prise des engagements pour la contribution à cette initiative de soutenir les femmes par rapport
à leur accès la terre et autres ressources naturelles et établissement d’un plan d’actions.
II.1.2. Sous composante 1.2: Intensification de la production agricole
Les activités de la sous composante se réalisent en 4 volets, à savoir:
- La production de semences et de plants,
- La promotion du SRI dans les marais,
32
- Le développement des Champs écoles paysans (CEP) sur les cultures vivrières,
- L’intensification agricole dans les exploitations par la vulgarisation des techniques d’intégration
agro-sylvo-zootechniques (IASZ),
- L’Amélioration de l’accès aux intrants,
- Le renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins.
II.1.2.1. Volet Production de semences et de plants
A. Activités prévues
Les activités prévues au niveau du PTBA 2013 sont les suivantes:
- L’achat et livraison des semences commerciales aux boutiques d’intrants,
- La multiplication et la distribution des boutures de manioc,
- La formation des multiplicateurs de semences.
- Les activités de promotion du SRI dans les marais:
la vulgarisation du SRI dans les marais:
l’organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI,
l’organisation des visites inter sites sur le SRI
la contribution à l’élaboration d’une fiche technique harmonisée sur le SRI au niveau du
MINAGRIE,
l’encadrement de la multiplication des semences de riz sur 13ha en saison 2014A/B,
la mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial,
l’importation et la mise en essai de 3 variétés de semences de riz (30kg) à partir de Madagascar,
la formation des représentants AUMs sur le SRI.
B. Activités réalisées
Toutes les activités ont été réalisées exclusion faite de la formation des multiplicateurs de semences qui n’a
pas eu lieu faute de budget suffisant, tel que demandé par l’Office National de Contrôle et Certification des
semences la convention (ONCCS) qui avait été ciblé pour être prestataire dans cette activité.
B.1. Achat et livraison des semences commerciales aux boutiques d’intrants
Au cours de la saison 2014A, une quantité de 7,8 tonnes de semences de base de pomme de terre,
équivalent à 7 000 000 FBU (900Fbu/kg), a été livrée à la boutique d’intrants de Bugenyuzi. Ce montant,
qui avait été avancé par le projet a été remboursé en totalité par cette boutique. Il faut noter que les autres
types de semences demandés n’ont pas été livrés faute de sources d’approvisionnement sur le marché
local. Cette activité connait une grande contrainte liée à l’organisation du marché d’écoulement de la
semence produite. En effet, dans la conception du projet, il avait été prévu que toute la production de
semences soit rachetée par les coopératives agricoles et les boutiques d’intrants pour les revendre à leurs
membres, mais elles hésitent à se lancer dans ce commerce, soit par manque de moyens financiers ou soit
par manque de garantie sur le marché d’écoulement rémunérateur. La conséquence est que les semences
continuent à faire défaut dans la zone du projet, ce qui freine le développement des filières et la
valorisation de la production agricole.
B.2. Multiplication et distribution des boutures de manioc
Au début de la saison 2012B, un lot de 20 000 boutures de manioc, en provenance de la zone du PTRPC
(PIA RUBUBU), avait été livré à un groupement exploitant le centre semencier de Buhiga pour
multiplication. Un nombre total de 10.920 boutures ont été récoltées en début de la saison 2014A et ont été
distribuées à 88 ménages, dont 27 ménages Batwa, des communes de Gitaramuka, Bugenyuzi, Bugendana
et Mutaho, à raison de 2 240 boutures par commune. Le tableau n°21 ci-après montre la répartition du
nombre de ménages bénéficiaires par commune.
33
Tableau n°21: Répartition géographique des bénéficiaires de boutures de manioc
Province Commune Colline H F Total
Karusi Gitaramuka Gasasa 4 1 5
Bugenyuzi Kigufi 22 4 26
Kigarama 7 2 9
Mubaya 3 0 3
Bugenyuzi 3 1 4
Gashanga 0 1 1
Kabwira 1 0 1
Rusasa 3 1 4
Ruharo 2 0 2
Rusengo 1 0 1
Mugoboka 2 0 2
Total Karusi S/T 48 10 58
Gitega Bugendana Murayi 16 4 20
Mwurire 2 0 2
Cishwa 0 1 1
Mukoro 1 0 1
Mugitega 3 0 3
Mutaho 3 0 3
Total Gitega 25 5 30
Total Général 73 15 88
B.3 Activités de promotion du SRI dans les marais
B.3.1. Organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI
Dans le cadre de la vulgarisation du SRI, les techniciens ACORD/PAIVA-B organisent régulièrement des
séances de sensibilisation des riziculteurs en vue d’améliorer l’adoption à grande échelle de la technique et
le tableau n°22 en montre le taux de participation. Ces séances portent essentiellement sur les thèmes
suivants:
- la structuration et l’organisation socio-communautaires d’une association de producteurs agricoles:
cahier des charges et modalités de renouvellement des différents comités de marais, ROI de l’AUM,
- les principes de la bonne gestion de l’eau: le planage systématique des parcelles et la mise en place
des diguettes, l’entretien des ouvrages,
- le respect du calendrier agricole pour une bonne gestion et organisation d’une campagne rizicole:
chronogramme et planification des activités au début de chaque saison, plan d’approvisionnement ou
de production des semences,
- les effets de la fertilisation du riz (engrais, fumier de ferme) et de la lutte phytosanitaire contre les
maladies et ravageurs du riz,
- l’organisation et l’encadrement des CEP (champs écoles paysans) sur le riz,
- la collecte et l’utilisation des redevances.
Tableau n°22: Taux de participation aux séances de sensibilisation sur le SRI
Province Commune Nombre de riziculteurs Nombre de présences
H F Total H F Total % participation général % F
Gitega Bugendana 1 380 862 2 242 875 649 1 524 68% 43%
Mutaho 644 264 908 320 219 539 59% 41%
S/T Gitega 2 024 1 126 3 150 1195 868 2 063 65% 42%
Karusi Bugenyuzi 25 279 9 728 35 007 20 000 6 578 26 578 76% 25%
Gitaramuka 12 540 8 565 21 105 10000 6000 16 000 76% 38%
Buhiga 16 908 4 683 21 591 12 000 3 500 15 500 72% 23%
S/T Karusi 54 727 22 976 77 703 42 000 16 078 58 078 75% 28%
Kayanza Rango 1 257 679 1 936 850 400 1 250 65% 32%
Muhanga 4 523 1 128 5 651 3 270 800 4 070 72% 20%
S/T Kayanza 5 780 1 807 7 587 4 120 1 200 5 320 70% 23%
Total 2013 62 531 25 909 88 440 47 315 18 146 65 461 74% 28%
34
Ce tableau montre un taux de participation le plus élevé dans les marais de Karusi, le plus faible se trouve
dans la province de Gitega. Cela est dû au fait que les AUMs de Gitega ont toujours affiché une résistance
à l’adoption de cette innovation suite à l’échec qu’ils ont connu en 2010C lors des premiers essais du SRI
sur la multiplication des semences. Le taux de participation à ces séances se répercute sur le taux
d’adoption du SRI.
B.3.2. Production des semences de riz
La multiplication des semences de riz s’est faite au cours de la saison 2013C et 2014A/B. Le tableau n°23
présente les productions obtenues au cours de la saison 2013C, celles de 2014A/B seront connues après la
récolte prévues vers le mois de juillet 2014.
Tableau n°23: Multiplication des semences de riz en 2013
Commune Saison 2013C 2014A/B Total 2013
Marais Superficie
(ha)
Producti
on (t)
Rdt
(t/ha)
Superficie
(ha)
Produ
ct° (t)
Rdt
(t/ha)
Superfici
e (ha)
Produ
ct° (t)
Rdt
(t/ha)
Gitaramuka Nyabiho 8 35 4,4 5 13
Ndamuka 2 8 4 0 2
Bugenyuzi Gisiza 1 3,5 3,5 0 1
Rusimbuko 1 3,2 3,2 0 1
Buhiga Masango 0 0 0 5 5
Ruhamba 0 0 0 5 5
Nyamugari 0 0 0 2 2
Bugendana Kiganga 0,5 0,5 1 0 0.5
Kagogo 0,5 0,5 1 0,5 1
Mutaho
Ruguzwe 0 0 0 0 0
Kagoma 0 0 0 0 0
Total 13 50,7 3,8 17,5 30.5
Les résultats de la saison 2013C montrent que les marais de Karusi affichent toujours de meilleurs
rendements par rapport aux autres marais. Cela est toujours justifié par la meilleure adoption du SRI. Il
faut également noter que cette activité vient de reprendre dans les autres marais de Gitega où les
riziculteurs avaient été démotivés par les faibles rendements obtenus en 2010C lors de l’introduction du
SRI.
Malgré de bons résultats enregistrés dans cette activité, surtout dans le marais de Nyabiho/Ndamuka, le
processus de certification de ces semences n’est toujours pas mis en place du fait que le budget demandé
par l’Office National de Contrôle et de Certification des Semences (ONCCS) dépasse largement les
moyens du projet.
B.3.3. Mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial
La mise en valeur des périmètres aménagés (production du riz commercial) varie en fonction des saisons et
des marais. Le tableau n°24 ci-dessous montre les superficies exploitées ainsi que les productions et les
rendements obtenus (les productions de 2014A/B seront connues à la récolte qui est prévue en juin-juillet
2014).
Tableau n°24: Quantité de riz commercial produit en 2013
Commune Marais 2013C 2014A/B
Superficie
emblavée
Production (t) Rdt
(t/ha)
Superficie
emblavée
Production
(kg)
Rdt
(t/ha)
Gitaramuka Nyabiho 82,5 330 4 66
Ndamuka 63,5 254 4 0
Bugenyuzi Gisiza 36,6 109,8 3 0
Nyankezi 32 96 3 8
Rusimbuko 60,7 182,25 3 41
Mwihorero 12,5 43,925 3,5 11
35
Commune Marais 2013C 2014A/B
Superficie
emblavée
Production (t) Rdt
(t/ha)
Superficie
emblavée
Production
(kg)
Rdt
(t/ha)
Nyabusare 0 0 0 38
Ntarika 0 0 0 0
Buhiga Masango 0 0 0 20
Ruhamba 0 0 62,5
Nyamugari-
Rusheri
0 0 0 96
Bugendana Kiganga (P1,
2,7)
27 54,24 2 43
Kagogo 3,4 6,76 2 68,5
Nyamasarwe 0 0 0 41
Mutaho Kagoma 10 20 2 70
Ruguzwe 0 0 0 45
Total 328,4 1096,975 3,3 610
Ce tableau montre que le marais de Nyabiho/Ndamuka présente toujours le meilleur rendement à cause
d’une parfaite maitrise et adoption du SRI par rapport aux autres marais, ce qui prouve bien que le SRI
apporte une valeur ajoutée dans la production rizicole. Les fiches de collecte des données (voir rapports
annuels des chefs d’équipes) montrent qu’en général les riziculteurs n’utilisent pas d’engrais chimiques ni
de produits phytosanitaires du fait qu’ils sont à des prix inaccessibles pour les petits producteurs. Aussi,
suite au cycle végétatif très long (6-7 mois) des variétés actuellement cultivées dans ces marais, la double
riziculture par an est difficilement applicable dans presque tous les marais. Même les variétés récemment
importées de Madagascar (cycle végétatif de 4-5 mois selon la littérature) et mises en essais au cours de la
saison 2013C ne semblent pas résoudre le problème (le froid semble prolonger leur cycle végétatif).
B.3.4. Organisation des visites inter sites sur le SRI
Dans le cadre de l’échange d’expérience et de la vulgarisation du SRI, les équipes provinciales et
communales d’ACORD/PAIVA-B ont organisé régulièrement des visites inter sites entre les AUMs et le
tableau n°25 en donne le taux de participation.
Province Commune Nombre de participants
Hommes Femmes Total % Femmes
Gitega Bugendana 31 24 55 44%
Mutaho 44 56 100 56%
S/T 75 80 155 52%
Karusi Bugenyuzi 44 52 96 54%
Gitaramuka 58 42 100 42%
Buhiga 39 27 66 41%
S/T 141 121 262 46%
Kayanza Rango - - - -
Muhanga - - - -
Total 2013 216 201 417 98%
Ces visites viennent compléter toutes les formations sur le SRI déjà organisées par le projet depuis 2010
pour vulgariser cette technique en vue de son adoption à grande échelle. Le taux d’adoption est
actuellement estimé à 58% comme le montre le tableau n°26 ci-dessous.
Tableau n°26: Taux actuel d’adoption du SRI dans les marais
Commune Marais Superficie
aménagée (ha)
Nbre total
d'exploitants
Nbre total
d'adoptants
SRA/SRI
Taux
d'adoption
Mutaho Kagoma 118 2204 1256 57%
Ruguzwe 64 1564 876 56%
S/T 182 3768 2132 57%
Bugendana Kagogo-Gisumo 72,5 1815 273 15%
Kiganga-Kagoma 64 1432 30 2%
Nyamasarwe 45 820 287 35%
S/T 181,5 4067 590 15%
36
Commune Marais Superficie
aménagée (ha)
Nbre total
d'exploitants
Nbre total
d'adoptants
SRA/SRI
Taux
d'adoption
Gitaramuka Ndamuka 63,5 1976 1482 75%
Nyabiho 146,5 2612 2005 77%
Nyabusare 49,5 1188 756 64%
S/T 259,5 5776 4243 73%
Bugenyuzi Gisiza 43,2 777 512 66%
Mwihorero 23,4 695 496 71%
Nyankezi 39,6 1357 920 68%
Rusimbuko 100 3620 2758 76%
S/T 206,2 6449 4686 73%
Muhanga Nyakagezi 85 2000 300 15%
Rango Nyarubanda 0 0 0
Nzarazangwe 0 0 0
S/T 85 2000 300 15%
Total Général 914,2 22 060 12 692 58%
Ce tableau montre que l’adoption du SRI est assez élevée dans les marais de Nyabiho/Ndamuka, moyenne
à Bugendana et très faible dans le marais de Nyakagezi. Il faut noter que sauf le marais de Nyakagezi, les
deux (2) autres marais de Kayanza ne sont pas encore aménagés, raison pour laquelle le SRI n’y est pas
encore vulgarisé. Aussi, ce taux d’adoption pourra s’améliorer avec l’introduction des champs écoles
paysans (CEP) sur le riz et la diffusion de la nouvelle fiche technique de consensus au niveau du
MINAGRIE sur le SRI.
B.3.5. Production d’une fiche technique sur le SRI
Dans le cadre de la vulgarisation et de la promotion du SRI dans la zone du projet, des fiches techniques
sur le SRI (en langue nationale) ont été produites et distribuées aux AUM des marais encadrés par le projet
en 2012. La fiche sur le SRI a été produite en améliorant la 1ère version produite par le PRDMR en
intégrant des éléments fournis par les formateurs de Tefy Saina et ODDIT. Une commission technique a
été par la suite mise en place par la coordination du projet (équipe des agronomes des projets et
programmes de FIDA) pour l’analyser et l’approuver. Elle a été multipliée pour diffusion en 500
exemplaires (une copie est disponible au projet).
B.3.6. Activités d’intensification agricoles sur les bassins versants
Sensibilisation aux activités d’amélioration des exploitations par l’intégration agro-sylvo-
zootechnique
Pour profiter au mieux du compost généré par la vache fournie par le projet dans l’augmentation de la
production agricole, les bénéficiaires de bovins, ainsi que leurs voisins en préparation et/ou en
compétition, sont continuellement sensibilisés à améliorer leurs exploitations par l’adoption des techniques
d’intégration agro-sylvo-zootechnique. Cela est d’autant plus motivant que le projet en a fait un des
critères principaux pour bénéficier d’une vache de la CSB. A cet effet, plusieurs séances de sensibilisation
sont régulièrement organisées par les techniciens ACORD/PAIVA-B de colline, à l’endroit des exploitants
des bassins versants de la zone du projet. A la fin du 1er semestre 2013, le taux moyen de participation à
ces séances était de 59% dans la province de Gitega, 74% dans Karusi, 26% dans Kayanza et 14% dans
Cibitoke (32% en moyenne pour les 4 provinces).
Au niveau des ménages, cette intégration agro-sylvo-zootechnique consiste à accompagner la vache par
l’amélioration de la bananeraie en remplaçant les vielles souches par des rejets plus productifs,
l’aménagement d’au moins deux (2 ) compostières bien ombragées, l’embocagement de l’exploitation et
l’aménagement des courbes de niveau garnies d’herbes/arbustes fourragers (trypsacum, calliandra, setaria,
etc) produits dans les pépinières communautaires, l’installation d’un jardin potager familial (kitchen
garden), l’amélioration de l’hygiène familiale par l’aménagement d’un robinet ou d’un réservoir de
collecte des eaux de toiture pour usage familial, ainsi que d’autres innovations visant l’augmentation de la
production agricole et l’amélioration du bien être familial en général.
37
Le projet a également apporté un appui ponctuel à certains exploitants pilotes, désirant améliorer leurs
exploitations avec leurs propres moyens, en organisant, au cours de l’exercice 2013, une visite d’échange
d’expérience dans la commune de Mwakiro en province de Muyinga. A u cours de cette visite, les
participants ont pu se rendre compte qu’une bananeraie bien conduite (écartements, qualité des rejets,
éclaircie, paillage, etc), accompagnée par d’autres innovations/introductions culturales (compostières bien
aménagées, LAE par des courbes de niveau avec cultures fourragères, etc.), modifie profondément la
présentation d’une exploitation et contribue significativement à l’augmentation de la production vivrière
dans l’exploitation concernée. Après cette visite, un certain nombre d’exploitants ont effectivement
pratiqué ce qu’ils ont appris à Mwakiro et le tableau n°27 ci-dessous en montre les résultats.
Tableau n°27: Nombre de ménages ayant adopté les pratiques de l’IASZ
Commune Bananeraie
bien
aménagée
(ha)
Kitchen
Garden/cultures
en sacs
Compostières Fossés antiérosifs
(km)
CN
enherbé
es (km)
Plants fourragers (ha)
Bon
état
A
améliorer
Bon
état
A
améliorer
garnis
d’herbes
A
garnir
graminées légumineuses
Bugendana 1391 104 52 37 48 0 586 76 18 0
Mutaho 13 235 82 61 29 0 235 163 26 0
S/T 1391 339 134 98 77 0 821 239 44 0
Bugenyuzi 13 95 51 256 86 0 75 183 17 0
Gitaramuka 1391 87 47 220 57 0 66 233 20 0
Buhiga 13 - - - - 139 263 451 - -
S/T 1391 182 98 476 143 139 404 867 37 0
Rango 13 118 40 128 76 42,8 6,2 113 163,6 9,4
Muhanga 1391 0 53 0 195 52 11,5 95 84 0
S/T 1404 118 93 128 271 94,8 17,7 208 247,6 9,4
Mabayi 0 0 70 0 190 0 0 0 19 7
Bukinanyana 0 0 66 0 139 0 0 0 20,3 7,7
S/T 0 0 136 0 329 0 0 0 39,3 14,7
Total 4186 639 461 702 820 233,8 1242,7 1314 367,9 24,1
Il faut noter que ces activités d’IASZ accompagnent généralement la vache pour rentabiliser le compost,
raison pour laquelle les réalisations sont encore faibles dans les communes qui n’ont pas encore eu de
vaches (cas de la commune de Buhiga) ou qui les ont eu très récemment (cas des communes de Muhanga,
Bukinanyana et Mabayi).
B.4. Volet Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures vivrières
Dans le cadre de ce volet, le document RPE du PAIVA-B prévoit la mise en place de160 champs écoles
paysans (CEP) sur les cultures vivrières, à l’image de ce que fait le PARSE pour les FFS élevage.
En guise de rappel, un champ école paysan (CEP) est un groupe structuré composé de 25 à 30 personnes
(paysans, agriculteurs ou producteurs), qui se rencontrent régulièrement au cours d’une saison culturale
(cycle végétatif d’une culture en étude) dans leur propre champ communautaire d’apprentissage, pour
chercher à résoudre les problèmes relatifs à la gestion de leur milieu et leurs exploitations, suivant un
programme préalablement élaboré par eux mêmes, avec l’accompagnement d’un (e) facilitateur /
facilitatrice, utilisant des outils et méthodes d’éducation non formelle des adultes.
Les objectifs poursuivis par les agriculteurs dans un CEP sont de trois (3) ordres: (i) identifier, analyser et
interpréter les informations concernant les problèmes de leur champ, (ii) prendre des décisions basées sur
l’analyse de leurs propres expérimentations (parcelles d’apprentissage) et (iii) évaluer les résultats pour
pouvoir orienter les décisions futures. Les activités de ce volet ont commencé assez tardivement (Octobre
2012), avec le recrutement d’une équipe de deux (2) consultants nationaux CEP et d’un consultant
international. Pendant l’exercice 2013, les réalisations ont été les suivantes :
Mise en place et formation des facilitateurs internes CEP :
Dans le PTBA 2013, il était prévu de mettre en place 48 nouveaux CEP, dont 32 sur les cultures de colline
et 16 sur le riz. Cette activité doit commencer par l’identification des sites, la mise en place et la
structuration des groupes CEP ainsi que la formation des facilitateurs internes identifiés au sein de ces
38
groupes mis en place. Le tableau n°28 .montre le nombre de facilitateurs internes et externes formés au
cours de l’exercice 2013 couvrant les saisons 2013B, 2013C et 2014A.
Tableau n°28: Nombre de facilitateurs (internes et externes) déjà formés depuis 2012
Province Commune Facilitateurs
externes
Facilitateurs
internes
H F T H F T
Gitega Bugendana 2 0 2 8 4 12
Mutaho 2 0 2 2 2 4
Karusi Bugenyuzi 2 0 2 8 8 16
Gitaramuka 2 0 2 9 3 12
Kayanza Rango 2 0 2 2 2 4
Muhanga 1 1 2 3 1 4
Cibitoke Mabayi 1 0 1 1 1 2
Bukinanyana 1 0 1 2 0 2
ISABU 3 4 7
PAIVA-B/ ACORD 4 1 5
Total 2013 20 6 26 35 21 56
Il faut rappeler que les facilitateurs externes sont des techniciens ACORD/PAIVA-B ainsi que les Chefs de
programmes de l’ISABU tandis que les facilitateurs internes sont des agriculteurs, membres des CEP, qui
sont identifiés parmi les plus dynamiques en termes d’animation et d’encadrement des groupes. Cette
équipe doit suivre un cycle de formation sur 3 thèmes: (i) la mise en place, (ii) le suivi et (iii) l’évaluation
des CEP, avec une durée d’une semaine par thème.
Mise en place des champs écoles paysans (CEP).
Chaque cycle de formation doit aboutir à la mise en place de nouveaux CEP; les cultures concernées étant
celles qui ont été identifiées dans chaque province/commune pour évoluer en filière. Le tableau n°29
montre que depuis le début des activités, un total de 85 CEP a été déjà mis en place, dont 34 CEP sur le riz
et 51 CEP sur les autres cultures de colline.
Tableau n°29: Nombre de CEP déjà mis en place depuis 2013A
Saison CEP Commune
Bu
gen
da
na
Mu
tah
o
Bu
gen
yu
zi
Git
ara
mu
k
a
Mu
han
ga
Ra
ngo
Bu
kin
an
ya
na
Ma
bay
i
To
tal
2013A CEP Riz 1 1 2 1 1 0 0 0 6
CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 2 2 2 2 0 2 0 0 10
S/T 3 3 4 3 1 2 0 0 16
2013B CEP Riz 0 0 0 0 0 0 0 0 0
CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 2 2 2 2 2 2 1 1 14
S/T 2 2 2 2 2 2 1 1 14
2013C CEP Riz 4 0 6 4 0 0 0 0 14
CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S/T 4 0 6 4 0 0 0 0 14
2014A CEP Riz 2 2 5 3 2 0 0 0 14
CEP Autres cultures vivrières (PDT, haricot et maïs) 4 4 7 4 0 4 3 1 27
S/T 6 6 12 7 2 4 3 1 41
TOTAL 15 11 24 16 5 8 4 2 85
Total par province Gitega Karusi Kayanza Cibitoke
Nbre 26 40 13 6 85
Il faut noter que les études CEP portent sur la comparaison des pratiques culturales, à savoir la Gestion
Intégrée des Productions et des Protections (GIPP) et les Pratiques Paysannes (PP), et sur la comparaison
variétale. Les détails sur la conduite de ces études et les rendements obtenus sur chaque étude sont donnés
dans les rapports d’activités de l’équipe de consultants locaux CEP.
39
Photo: Expérimentation sur le tuteurage du haricot par utilisation des cordes de bananiers et des perches
(pratique GIPP) à Bugenyuzi, saison 2013B
Variété ZM 605 Comparaison des pratiques culturales (GIPP/PP)
Photo: Expérimentation d’une nouvelle variété de maïs (ZM 605) en milieu rural et comparaison des
pratiques culturales (GIPP/PP) à Bugendana, saison 2013A/B.
Au cours de l’exercice 2014, le grand défi dans le suivi de cette activité est de débloquer les montants de
subvention (1 000 000 FBU/CEP) développer des AGRS qui leur permettront générer suffisamment de
revenus pour assurer leur autofinancement et la poursuite des activités CEP.
B.5 Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire (CSC)
A. Activités prévues
B. Activités réalisées
L’année 2013 a commencé avec le désengagement total des techniciens vétérinaires collinaires, tandis que
les activités du PAIVA-B se sont étendues à 4 communes des 2 nouvelles provinces, à savoir
respectivement Muhanga et Rango dans la province de Kayanza, Bukinanyana et Mabayi dans la province
de Cibitoke.
Des contrats ont été signées avec les DPAE (Directeur, DVP, TVC) Gitega, Karusi, Cibitoke et Kayanza
pour la mise en œuvre du volet «Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire». Aussi, des
contrats de prestation de service ont également été signés avec les ACSA sur les collines de diffusion des
animaux du PAIVA-B.
Des ateliers d’échanges sur le suivi et la gestion de la CSC ont été organisés dans les Provinces Gitega et
Karusi en vue de la consolidation des acquis et la pérennisation des interventions déjà initiées. Des plans
d’action communaux de mise en œuvre des recommandations issues de ces ateliers ont été élaborés et
exécutés par les CCDC des 4 communes des provinces précitées.
Les activités dans le volet de «Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire» ont également
concerné le transfert des animaux dans les anciennes provinces, tandis que pour les nouvelles provinces à
savoir Kayanza et Cibitoke, selon la province, les activités ont concerné la poursuite des préparatifs pour
40
l’accueil des animaux, les formations des éleveurs et des futurs bénéficiaires, la distribution des génisses à
Rango et Muhanga et des taureaux dans les 2 communes, le suivi des animaux déjà distribués.
Le suivi de toutes ces activités se fait actuellement par les DPAE en collaboration avec les structures
administratives locales et CCDC, et surtout les techniciens vétérinaires communaux au niveau du terrain.
Ces structures sont appuyées par le Responsable Vétérinaire du PAIVA-B dans les provinces Kayanza et
Cibitoke.
Il est à noter qu’à la 4ème
année d’exécution du PAIVA-B, le Gouvernement et le FIDA ont organisé la
revue à mi-parcours du projet qui s’est déroulée du 04 au 22 novembre 2013. Cet exercice a permis
d’évaluer les effets et impacts du volet «Renforcement de la CSC Bovine et caprine» et de dégager les
orientations futures à suivre lors de la 2ème
phase d’exécution du projet.
B.1. Formation des bénéficiaires (premier groupe de bénéficiaires) de la province Kayanza et
Cibitoke
Aux mois de janvier et mars, le Responsable vétérinaire du PAIVA-B a assuré des séances de formations
préliminaires de courte durée dans les 2 communes de Rango et Muhanga en province de Kayanza, afin
d’inculquer aux bénéficiaires de Rango et aux futurs bénéficiaires de Muhanga les notions élémentaires
leur permettant d’entretenir les animaux dans un premier temps. Ainsi 207 bénéficiaires de Rango (dont 28
femmes) et 206 bénéficiaires de Muhanga (dont 22 femmes) ont pris part à ces séances de formation. Par
la suite, des formations de longue durée basées sur un module sur les techniques d’élevage bovin élaboré
par le PARSE, ont été assurées par les Techniciens vétérinaires communaux. Le tableau n° 30 ci-après
montre la participation des bénéficiaires aux formations de longue durée. Pour la commune de Rango, les
éleveurs dont les animaux étaient morts avant le début de la formation n’ont pas participé à la formation.
C’est ainsi que le nombre de participants qui devaient être de 224 (y compris ceux des taureaux) n’est que
de 211 dans ce tableau.
Tableau n° 30: Participation aux formations
Province Commune Nombre de participants
H F T
Kayanza Rango 190 21 211
Muhanga 207 9 216
Tot Kayanza 397 30 427
Cibitoke Mabayi 95 12 107
Bukinanyana 81 9 90
Tot Cibitoke 176 21 197
B.2. Mise à disposition de kits d’accompagnement
Les procédures d’acquisition des kits d’accompagnement réceptionnées au cours de cette année et
distribués dans les communes de Kayanza (Rango et Muhanga) et Cibitoke (Mabayi et Bukinanyana), ont
démarré en 2012.Ces kits repris dans le tableau n°31 ci-dessous font donc partie du PTBA 2012 et sont
constitués de médicaments, du matériel vétérinaire et des pierres à lécher pour les bovins déjà distribués.
Les médicaments sont constitués d’antithélériens, antibiotiques, antihelminthes, antipyrétiques, les
vitamines et acaricides. Le matériel vétérinaire est constitué de petit équipement de chirurgie, matériel de
castration, de contention, d’entretien des onglons, de prise de température et d’injection. Dans les
prochaines livraisons, il faudra inclure un irrigateur par commune pour traiter les nombreux cas
d’avortements ou de rétention placentaire. Les fils de suture en catgut et en soie sont également
nécessaires en cas d’intervention chirurgicale. Certains produits vétérinaires comme la pommade
ophtalmique et le bérénil sont également à inclure dans le kit. En effet, les animaux arrivent toujours avec
beaucoup de cas de conjonctivite à cause du vent ou d’autres traumatismes au cours du transport. Et il est
toujours aussi remarqué que beaucoup d’animaux arrivent infestés de maladies à tiques, entre-autre la
cowdriose.
41
Tableau n° 31: Composition et quantité des kits d’accompagnement distribués
Type d’intrant Unité Quantité distribuée
Rango Muhanga Bukinanyana Mabayi
1. Matériel vétérinaire :
- Thermomètres Nbre 219 211 86 104
- Seringues Nbre 44 48 17 21
- Mètre-ruban Nbre 13 1 6 6
- Ciseau droit 14 cm Nbre 2 2 2 2
- Ciseau droit 18 cm Nbre 2 3 2 2
- Ciseau courbe 14 cm Nbre 0 2 2 2
- Ciseau courbe 16 cm Nbre 2 0 2 2
- Pince courbe 16 cm Nbre 2 0 2 2
- Pince droit 16 cm Nbre 2 0 0 0
- pince hémost droite 14 cm Nbre 0 1 2 2
- Pince anatomique 15 cm Nbre 2 3 2 2
- Pince anatomique 13 cm Nbre 0 4 2 2
- Pince de Burdizzo Nbre 1 1 1 1
- Pince-mouchette Nbre 1 2 1 1
- Manche porte-bistouri Nbre 2 3 2 2
- Lames de bistouri Nbre 100 200 50 50
- Coupe-onglons Nbre 1 1 1 1
2. Produits vétérinaires :
- Albendazole 2500 boli 436 420 170 206
- Intraz flacon 218 210 85 103
- Butalex (Buparvacone ou Butachen) flacon 55 54 21 26
- Analgin flacon 55 52 21 26
- Prednisolonne (ou Glucortin-20) flacon 40 45 24 24
- Oxytétracycline 20% flacon 218 210 84 102
- 0xytétracycline spray flacon 55 42 21 26
- Peni-strepto flacon 55 56 21 26
- Borogluconate de Cal flacon 44 40 17 21
- Intra-vit (Multivitamin) flacon 44 44 17 21
- Pommade intra-mammaire flacon 30 16 14 20
3. Blocs à lécher Pièces 218+92 210+100 85+225 103+203
4. Bottes paire 1 1 1 1
5. Pompes d’aspersion Nbre 46 46 46 46
B.3. Ciblage et pré-validation de 584 bénéficiaires (2ème
groupe de bénéficiaires) des provinces
Kayanza et Cibitoke.
Au cours du mois de juillet 2013, l’ONG ACORD et le projet ont organisé des activités de ciblage sur les
collines surplombant les nouveaux marais proposés par les Administrations dans les 4 communes des
provinces de Kayanza et Cibitoke. Cependant, deux collines de la commune Bukinanyana en l’occurrence
BITARE et BURIMBI II ont été choisies sans considération de marais à aménager. Les ciblages ont eu lieu
simultanément dans les 4 communes, du 23 au 25 juillet 2013, exceptée la colline de RUTORERO en
commune de Mabayi où le ciblage a eu lieu le 10 août 2013, la population n’ayant pas répondu
suffisamment au premier rendez-vous. Le ciblage a été immédiatement suivi d’une pré-validation des listes
de bénéficiaires (elle a eu lieu du 19 au 25 /8/2013) issues des catégories 2B et 3 sur ces collines, afin de
compléter les listes de bénéficiaires ayant déjà reçu les génisses, pour pouvoir totaliser les 300 têtes de
génisses par commune. Les résultats de la pré-validation des listes de ciblages sur les nouvelles collines se
présentent comme repris au tableau n° 32 ci après.
Tableau n° 32: Situation du ciblage
Province Commune Colline Bénéficiaires validés
Hommes F Total % F
Kayanza Muhanga Masama ii 30 1 31 3,2
Nyamitanga 17 1 18 5,6
Rubanga 40 1 41 2,4
S/Total 87 3 90 3,3
Rango Gikomero 25 2 27 7,4
Kiguruka 17 5 22 22,7
42
Province Commune Colline Bénéficiaires validés
Hommes F Total % F
Rubungu 14 1 15 6,7
S/Total 56 8 64 12,5
Total Kayanza 143 11 154 7,1
Cibitoke Mabayi Gafumbegete 23 5 28 17,9
Rutorero 21 0 21 0,0
Rungogo 31 4 35 11,4
Mageyo 34 3 37 8,1
Muhungu 23 5 28 17,9
Gakerekwa 20 4 24 16,7
Nyabungere 24 0 24 0,0
S/Total 176 21 197 10,7
Bukinanyana Bitare 48 1 49 2,0
Burimbi ii 39 3 42 7,1
Kibati 51 7 58 12,1
Masango 61 5 66 7,6
S/Total 199 16 215 7,4
Total Cibitoke 375 37 412 9,0
Pour la commune de Rango, il n’a pas été possible d’avoir la totalité des 82 nécessaires sur les 3 collines
d’extension pour atteindre 300 bénéficiaires dans la commune, si bien qu’ il a fallu compléter la liste par
un ciblage et une validation de 18 bénéficiaires sur les anciennes collines bénéficiaires du PAIVA-B.
Toutefois, 1 bénéficiaire a été ajouté sur RUBUNGU.
Les résultats sur ces collines se présentent comme repris au tableau n°33 ci après:
Tableau n33: Niveau de ciblage complémentaire
Colline Bénéficiaires validés
Hommes F Total % F
Rubungu 1
Ruhinga 3
Gihororo 3
Gipfuvya 2
Nyarusange 3
Kiramahira 2
Karama 2
Nyabiyogi 2
Total 18
B 4. Distribution du ciment pour la construction des étables
B.4.1 .1ere
distribution du ciment pour 440 bénéficiaires (428 bénéficiaires de génisses et 12
bénéficiaires de taureaux géniteurs).
La distribution du ciment s’est faite en deux temps comme le montre les tableaux n°34 et 35
Tableau n° 34: Situation de la 1ière
distribution de ciment
Province Commune Nombre de
bénéficiaires
de génisses
Nombre de
bénéficiaires de
taureaux
géniteurs
Nombre de
sacs par
bénéficiaire
Quantité
totale
distribuée
Kayanza Rango 218 6 6 1344
Muhanga 210 6 6 1296
Cibitoke Mabayi 103 4 6 642
Bukinanyana 85 4 6 534
Total 616 20 3816
43
Tableau n°35: Situation de la 2ième
distribution de ciment
Province Commune Colline Nbre de
Bénéficiaires
Nbre sacs
par
Bénéficiaire
Qté totale
Distribuée
Kayanza Muhanga Masama ii 31 6 186
Nyamitanga 18 6 108
Rubanga 41 6 246
S/Total 90 6 540
Rango Gikomero 27 6 174
Kiguruka 22 6 138
Rubungu 16 6 102
Gihororo 3 (dont 1
mutwa)
6
18
Ruhinga 3 6 18
Nyarusange 3 6 18
Gipfuvya 2 6 12
Kiramahira 2 6 12
Karama 2 6 12
Nyabiyogi 2 6 12
S/Total 82 6 492
Total Kayanza 172 6 1032
Cibitoke Mabayi Gafumbegete 28 6 168
Rutorero 21 6 126
Rungogo 35 6 210
Mageyo 37 6 222
Muhungu 28 6 168
Gakerekwa 24 6 144
Nyabungere 24 6 144
Total 197 6 1182
Bukinanyana Bitare 49 6 294
Burimbi ii 42 6 252
Kibati 58 6 348
Masango 66 6 396
Total 215 6 1290
Total Cibitoke 412 6 2472
Total Kayanza et Cibitoke 584 6 3504
Photos illustrant les préparatifs des bénéficiaires de Mabayi à la réception des bovins.
B.5. Diffusion des boutures de Bana-grass et semences de Mucuna sur les collines d’extension
A Kayanza, 480 100 boutures de banna grass sur 688 000 prévues ont été distribuées, en plus de 172 kg de
mucuna. Pour Cibitoke, 1688 000 boutures de banna grass et 412kg de mucuna ont été distribués soit un
total de 2168 100 boutures et 584 kg de mucuna.
44
Tableau n°36: Distribution de banna grass et mucuna
Province Commune Colline Boutures de Bana-
grass
Kg de
semences
de Mucuna prévue reçue
Kayanza Muhanga Masama ii 120000 120000 30
Nyamitanga 120000 120000 30
Rubanga 120000 120000 30
S/Total 360.000 90
Rango Rubungu 64000 199.250 16
Kiguruka 88000 137.400 22
Gikomero 108000 143.450 27
Ruhinga 12000 0 3
Gihororo 12000 0 3
Gipfuvya 8000 0 2
Nyarusange 12000 0 3
Kiramahira 8000 0 2
Karama 8000 0 2
Nyabiyogi 8000 0 2
S/Total 328000 480.100 82
Total Kayanza 688.000 480.100 172
Cibitoke Mabayi Gafumbegete 112000 116.000 28
Rutorero 112.000 116.000 28
Muhungu 112000 116.000 28
Gakerekwa 112.000 112.000 28
Rungogo 112.000 116.000 28
Mageyo 112.000 116.000 28
Nyabungere 116000 120.000 29
S/Total 788000 812000 197
Bukinanyana Bitare 216000 216000 54
Burimbi ii 216000 216000 54
Kibati 216000 216000 58
Masango 212000 212000 53
S/Total 860000 860000 215
Total Cibitoke 1648000 1648000 412
Total général 2336000 2168 100 584
NB: Normalement, il était prévu 82 futurs bénéficiaires dans Rango. Les listes de 65 futurs bénéficiaires
de bovins ont été validées sur les 3 collines d’extension, et 17 autres ont été validés sur les anciennes
collines bénéficiaires du PAIVA-B. Ceux-là n’ont cependant pas encore reçu leurs boutures car il y a eu
une erreur dans la distribution des boutures parce que comme l’indique le tableau n°36 ci-dessus, la
quantité fournie de 480.100 boutures dépasse de loin la quantité prévue pour les 82 futurs bénéficiaires de
la commune Rango qui est de 328.000 boutures. Et certains bénéficiaires(17) n’ont pas pu avoir de
boutures. Il sera organisé une réunion de sensibilisation afin que les éleveurs ayant obtenu plus de boutures
puissent céder aux non bénéficiaires des boutures à planter. Il est à faire remarquer que les bénéficiaires de
taureaux géniteurs ont également obtenu des kits fourragers.
Photo illustrant l’état des boutures diffusées ont été plantées
B.6. Diffusion des génisses dans les provinces Kayanza et Cibitoke
La diffusion des génisses a été telle que reprise dans le tableau n°37 ci-dessous
45
Tableau n° 37: Situation de la distribution des génisses et /ou primipares
Commune Colline Nbre
prévu
Nbre
distribué
Sexe bénéficiaire Date
distribution H F T % F
Rango Karama 9 9 8 1 9 11,1
18/01/2013
Muzumure 20 20 16 4 20 20,0
Gipfuvya 13 13 11 2 13 15,4
Gacokwe 27 27 27 0 27 0,0
Butanyerera 17 17 13 4 17 23,5
Nyabiyogi 9 9 9 0 9 0,0
Nyarusange 13 13 13 0 13 0,0
Kiramahira 12 12 11 1 12 8,3
Gihororo 7 7 6 1 7 14,3
Ruhinga 9 9 9 0 9 0,0
Gitibu 19 19 19 0 19 0,0
Nyabibuye 18 18 14 4 18 22,2
Rango 26 26 25 1 26 3,8
Rama 19 19 16 3 19 15,8
S/Total 218 218 197 21 218 9,6
Muhanga Kibimba 10 10 10 0 10 0,0
13/11/2013
Muhanga 16 16 16 0 16 0,0
Rugamba 11 11 11 0 11 0,0
Mwendo 24 24 24 0 24 0,0
Rushenza 20 20 19 1 20 5,0
Mibazi 17 17 16 1 17 5,9
Masanze 6 6 6 0 6 0,0
Mbogwe 8 8 8 0 8 0,0
Gatozo 3 3 3 0 3 0,0
Ndava 9 9 9 0 9 0,0
Kivuzo 15 15 14 1 15 6,7
Rushubi 17 17 17 0 17 0,0
Bushoka 21 21 20 1 21 4,8
12/11/2013 Nyarurambi 18 18 17 1 18 5,6
Gitamo 15 15 14 1 15 6,7
S/Total 210 210 204 6 210 2,9
428 428 401 27 428 6,31
Mabayi Buhoro 36 36 31 5 36 13,8
Les 09 et
10/8/2013
Busesa 28 28 24 4 28 14,3
Mayuki 31 31 28 3 31 10,7
Rumvya 8 8 7 1 8 12,5
S/Total 103 103 90 13 103 12,6
Bukinanyana Kibaya 16 16 14 2 16 12,5
Les 06 et
12/9/2013
Myave 13 13 11 2 13 15,4
Nyarubugu 6 6 6 0 6 0,0
Nyamyeha 16 16 15 1 16 6,3
Nyangwe 6 6 5 1 6 16,7
Rusenda 9 9 6 3 9 33,3
Shimwe 9 9 8 1 9 11,1
Kabere 10 10 9 1 10 10,0
S/Total 85 85 74 11 85 12,9
Total 188 188 164 24 188 12,8
Total Général 616 616 565 51 616 8,28
B.7. Diffusion des taureaux géniteurs à Kayanza et Cibitoke
La distribution des taureaux a été telle que 20 l’ont été sur 17 collines de Kayanza et 20 autres sur 18
collines de Cibitoke. Il est à noté qu’un taureau de Rusenda est mort à la fin de l’année et qu’un autre de
Nyamweha présente des saillies non fécondantes.
46
Tableau n° 38: Situation de la distribution des taureaux
Province Commune Colline Nbre distribué Date
Kayanza Rango Rango 1
Avril 2013
Nyabibuye 1
Gihororo 1
Gitibu 1
Gipfuvya 1
Gacokwe 1
Gikomero 2
Déc. 2013 Kiguruka 1
Rubungu 1
S/Total 9 10
Muhanga Bushoka 1
Avril 2013
Kivuzo 1
Muhanga 1
Ndava 2
Rushenza 1
Masama ii 1
Déc. 2013 Nyamitanga 1
Rubanga 2
S/Total 8 10
Total 17 20
Cibitoke Bukinanyana Kabere 1 Avril 2013
Rusenda 1
Nyamyeha 1
Myave 1
Masango 2
Déc. 2013 Kibati 2
Burimbi II 1
Bitare 1
S/Total 8 10
Mabayi Buhoro 1
Avril 2013 Busesa 1
Rumvya 1
Mayuki 1
Mageyo 1
Déc. 2013
Muhungu 1
Nyabungere 1
Rungogo 1
Rutorero 1
Gafumbegete 1
S/Total 10 10
Total 18 20
Comme dit précédemment, du bétail et notamment les taureaux géniteurs, ont été distribués sur des
collines d’extension. Le tableau n°39 suivant présente les noms de ces derniers
Tableau n° 39: Situation de la distribution des géniteurs sur les collines d’extension
Province Commune Colline Nom du bénéficiaire
Kayanza Muhanga Masama ii NTIRUJINAMA Emmanuel
Nyamitanga NTACOBAMAZE Antoine
Rubanga MIBURO Philbert
MBONIMPA Charles
Rango Rubungu NIZIGIYIMANA Pierre
Kiguruka MINANI François
Gikomero NDEREYIMANA Samuel
NIYOYANDEMYE Rémégie
Cibitoke Bukinanyana Kibati MINANI Elias
MANIRAMBONA Boniface
Bitare BAVUMIRAGIYE Patrice
Masango MINANI Libère
NGENDANGENZWA Innocent
Burimbi BOYABO Dieudonné
47
B.8. Suivi du mouvement du cheptel
Le tableau n°40 suivant donne la situation du cheptel bovin distribué par le PAIVA-B à la fin 2013.
Tableau n° 40: Situation du cheptel bovin distribué par le PAIVA-B à la fin 2013
Commune Effectifs fin 2012
(distribut°+ CSC)
Naissances au
cours de
l’année 2013
Mortalité
jeunes
Mortalité
adulte
Total
mortali
té
Vente
et vol
Effectifs
actualisés fin
2013
F M T F M T F M T F M T F M T
Bugendana 370 143 513 37 35 72 6 11 17 7 5 12 29 0 394 162 556
Mutaho 412 138 550 73 76 149 4 6 10 31 24 54 64 12 447 175 622
Total Gitega 782 281 1063 78 66 144 10 27 37 20 5 25 62 0 830 315 1145
Bugenyuzi 460 187 647 78 81 159 20 26 46 5 7 12 58 18 471 259 730
Gitaramuka 337 129 466 50 59 109 6 7 13 10 9 19 32 21 350 172 522
Total Karusi 797 316 1113 128 140 268 26 33 59 15 16 31 90 39 821 431 1252
Rango 218 10 228 41 40 81 0 1 1 20 1 21 22 0 238 48 287
Muhanga 210 10 220 15 2 17 1 1 2 5 0 5 7 0 219 11 230
Total
Kayanza
428 20 448 56 42 98 1 2 3 25 1 26 29 0 457 59 517
Bukinanyana 85 10 95 11 5 16 0 0 0 3 1 4 4 0 93 14 107
Mabayi 103 10 113 5 19 24 0 0 0 3 0 3 3 0 134 29 163
Total Cibit 188 20 208 16 24 40 0 0 0 6 1 7 7 0 227 43 270
Total général 2195 637 2832 278 272 550 37 62 99 66 23 89 188 39 2335 848 3184
Les chiffres des effectifs fin 2012 du présent rapport diffèrent de ceux du rapport annuel 2012 car au
moment de la rédaction dudit rapport le dépouillement des données de l’inventaire du bétail n’était pas
encore terminé. Les chiffres du présent rapport constituent donc la version définitive
B.9. Les transferts d’animaux réalisés
Dans les communes Mutaho et Bugendana de la province Gitega, les transferts ont été organisés du début à
la fin (ciblage des bénéficiaires, validation des listes et organisation des cérémonies de transfert) par les
CCDC. Dans la province Karusi, les CCDC n’ont pas encore atteint la phase d’autonomie et sont toujours
appuyés par la DPAE Karusi. Le tableau n° 41 ci-dessous donne la situation des différents transferts:
Tableau n° 41 : Transferts de bovins
Commune Nbre de Bovins
remboursés au cours du
premier semestre 2013
Effectif cumulé des
animaux déjà
remboursés jusqu’au
1er semestre
Mâles Femelles Total
Bugendana 35 32 67 164
Mutaho 53 56 109 239
Total Gitega 88 88 178 403
Bugenyuzi 82 86 168 250
Gitaramuka 57 55 112 244
Total Karusi 60 56 116 494
Total général 86 79 165 897
Photos illustrant le transfert des animaux à Bugendana
Au début, on a observé un retard dans le remboursement du ciment, ce qui a induit le retard dans le
remboursement des bovins à travers la CSC. Une vaste campagne de sensibilisation a été menée et
48
aujourd’hui le taux de remboursement s’est beaucoup amélioré. L’effectif de 897 veaux déjà remboursés
provient des 1200 premiers bénéficiaires soit un taux de remboursement proche de 75% qui est satisfaisant.
B.10. Les principales pathologies observées au cours de l’année
Les verminoses et la théilériose sont les pathologies les plus fréquentes mais la théileriose est à l’origine de
beaucoup de cas de mortalité. Au cours de cette année (surtout le premier trimestre), il ya eu une
augmentation des cas de mortalité due essentiellement à la théilériose mais d’autres causes ont été à
l’origine de cet état de fait:
- le désengagement total des techniciens vétérinaires collinaires
- l’introduction de la litière (vecteur de tiques) dans les étables par certains éleveurs qui veulent
produire plus de fumier ;
- certains éleveurs qui ne pratiquent plus régulièrement l’aspersion ;
- le traitement en cas de maladie se fait essentiellement sur base d’oxy 20% car les antithéileriens ne
sont pas disponibles et coûtent chers.
Face à cette situation, les actions suivantes ont été menées:
- les coopératives se sont chargées de l’approvisionnement en produits vétérinaires indisponibles chez
les ACSA comme par exemple le Butalex qu’elles vendent au détail (par CC).
- des réunions de sensibilisation des éleveurs ont été organisées pour leur rappeler l’obligation
statutaire d’aspersion à l’acaricide au moins une fois la semaine, la thermométrie journalière, le
traitement avec des produits appropriés en cas de maladies et la non utilisation de la litière.
- des réunions de sensibilisation des ACSA et TVC ont été organisées afin qu’ils puissent s’acquitter
convenablement de leur mission dans leur zone d’action en rapport avec l’encadrement des éleveurs
pour prévenir les pathologies et l’administration des soins curatifs ;
Commune Maladie
diagnostiquée
Nombre
de cas
Traitement
Bugendana Verminoses 456 Albendazole
Théilériose 288 Butalex, Oxytétrac. 20 %
Dermatose nodulaire 2 Péni-strépto
Fièvre aphteuse 3 Péni-strépto + Oxy spray
Fièvre de 3 jours 9 Oxy 20 %, Novalphen
Mutaho Verminoses 209 Vermifuges
Théilériose 115 Butalex + Analgin
Bugenyuzi Theleriose 85 Butalex et antipyretique
Dermatose nodulaire 23 antibiotiques
Gitaramuka Théleriose 45 Butalex et antipyretique
B.11. Reproduction
L’état de la reproduction reprend les vêlages, les avortements, les inséminations artificielles et les saillies
naturelles. Le tableau n°43 donne la situation des vêlages connue au courant de l’année
Tableau n° 43: Situation des vêlages
Province Commune Nombre de vêlage
F M T
Gitega Bugendana
Mutaho 73 76 149
Karusi Gitaramuka 50 59 109
Bugenyuzi 78 81 159
Kayanza Rango 41 40 81
Muhanga 15 2 17
Cibitoke Bukinanyana 11 5 16
Mabayi 5 19 24
Total
49
Pour les avortements, on remarque que dans la commune Rango, 19 cas d’avortements se sont manifestés
au cours du premier semestre. Il y a eu 2 séries d’avortements: la première série va du 28 janvier au 22
février, tandis que la 2ème
série va du 10 avril au 15 mai 2013.
Pour la 1ère
série, excepté 2 cas à Rango où les génisses ont avorté après traitement contre la theilériose, les
autres génisses n’avaient montré aucun signe d’anomalie, et l’avorton n’était constaté que le lendemain
matin. Pour la 2ème
série, tous les avortements ont eu lieu après ou au cours du traitement de la theilériose.
Sans pour autant écarter des cas pathologiques, on peut principalement attribuer comme cause pour la 1ère
série d’avortements, les mauvaises conditions de transport de l’Ouganda vers le Burundi, d’autant plus
qu’il est toujours constaté beaucoup de blessures des génisses à leur arrivée. Les avortements dans la 2ème
série sont attribués probablement aux interventions tardives lorsque ces génisses étaient affectées de
theilériose.
En ce qui concerne l’insémination et saillies naturelles, le tableau n°44 en donne la situation
Tableau n° 44: Situation des inséminations et des saillies
Province Commune Nombre
d’IA
réalisées
Nombre de
saillies
naturelles
effectuées
Observations
Gitega Bugendana 11 430 31 saillies ont été effectuées par des taureaux issus de la
CSC mais non agréés, tandis que 3 autres saillies ont été
effectuées par des taureaux qui ne sont ni du PAIVA-B ni
de la CSC.
Mutaho 0 168 18 saillies ont été effectuées par des taureaux appartenant
aux particuliers et non du PAIVA-B
Karusi Bugenyuzi 15 117
Gitaramuka 43 65 12 saillies effectuées par des taureaux autres que ceux
diffusés par le PAIVA-B
Kayanza Rango 164
Muhanga 74
Cibitoke Mabayi 34
Bukinanyana 27
Total
Quelques génisses de la zone du PAIVA-B ont été inséminées avec des semences sexées femelles de race
frisonne. Les données collectées auprès des ACSA des communes Bugendana et Mutaho figurent dans le
tableau ci-dessous. Dans la province Karusi, 6 vaches de la commune Gitaramuka ont été inséminées et
aucune réussite n’a été enregistrée. Par contre, dans la commune Bugenyuzi, on enregistre 17
inséminations réussies sur 24 réalisées soit un taux de réussite de 70.8%.
Tableau n°45: Situation des inséminations avec des semences sexées
Commune Colline Nombre de
vaches
inséminées
Inséminations
réussies
Mutaho Nyangugu 2 1
Bigera 2 1
Gerangabo 6 2
Gitongo 5 1
S/T 15 5
Bugendana Gitongo 5 1
Mugitega 2 0
Cishwa 3 1
Mwurire 1 0
Rwingiri 2 0
Mukoro 3 2
S/T 16 4
50
B.12. Etat d’embonpoint des animaux
Les descentes organisées au cours de l’année dans les provinces Gitega et Karusi ont permis de constater
un relâchement des éleveurs dans l’entretien des animaux et la détérioration des conditions d’élevage. Des
réunions ont été organisées à l’intention des éleveurs et les recommandations émises ont permis de
redresser la situation. Le tableau n°46 en donne la situation.
Tableau n° 46: Etat d’embonpoint des animaux
Province Commune Effectif
d’animaux
concernés
par
l’évaluation
Etat d’embonpoint des animaux
TB % B % M % TM %
Gitega Bugendana 595 103 57 438 74 48 8 6 1
Mutaho 646 265 41 240 37 96 15 45 7
Karusi Bugenyuzi 657 372 57 196 30 59 9 30 5
Gitaramuka 497 344 69 125 25 10 2 18
Total 2395 1084 45 999 42 213 9 99 4
Pourcentage
B.13. Etat des étables
Les étables commençaient à se détériorer surtout dans les provinces Gitega et Karusi. Des réunions de
sensibilisation à la réfection permanente des étables ont été organisées dans le but d’améliorer les
conditions d’hygiène. Les éleveurs ont répondu favorablement à l’appel et chez la plupart de bénéficiaires
la réhabilitation est soit en cours ou achevée.
Province Commune Nombre de ménages
bénéficiaires concernés
par l’appréciation
Etat des étables
TB % B % M % TM %
Gitega Bugendana 385 63 16 224 58 84 22 14 4
Mutaho 468 172 37 191 41 60 13 45 10
Karusi Bugenyuzi 445 166 37 147 33 84 19 48 11
Gitaramuka 364 124 34 137 38 53 15 50 14
Total 1622 525 32 699 42 281 17 157 9
B.14 .Production laitière
Les données sur la production laitière ci-dessous ont été collectées par les ACSA. L’on sait bien que les
bénéficiaires ont tendance à cacher les chiffres sur la production laitière réelle et les ventes (cas de
Kayanza) pour éviter la connaissance exacte par les encadreurs de leurs revenus. Le but de cette fausse
déclaration est de prouver l’incapacité de l’éleveur à rembourser rapidement le ciment. Une collecte de
données effectuée dans le cadre du suivi-encadrement sur 70 éleveurs de la commune Mutaho et 60
bénéficiaires de Bugendana a montré que la moyenne de la production laitière journalière est
respectivement de 6.6 l et 6.9l, la consommation du veau non comprise.
Tableau n°48: Situation de la production laitière
Province Commune Nombre
de vaches
lactantes
Qté de lait
produite (l)
Qté de lait
consommée
(l)
Qté de lait
vendue (l)
Production
moyenne/jour
(l)
Production
moyenne/jour
/vache (l)
Gitega Bugendana 93 217404 67040 150364 67.1 5.7
Mutaho 78 179035 36995 142040 73.85 6.4
Karusi Gitaramuka 60 51318 21648 34710 209 5.25
Bugenyuzi 147 122945 58795 155849 865 5
Kayanza Rango 374 36449 15258- 21191- 405 3.2
51
B.15. Ateliers d’échanges sur la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité Communautaire dans
les provinces Gitega et Karusi
Dès l’année 2012 les activités du PARSE dans les provinces Gitega et Karusi ont été beaucoup plus
centrées sur la pérennisation en initiant les structures communautaires (CDC, CCDC, groupements pré-
coopératifs organisés autour des centres de collecte de lait), la DPAE et l’Administration à l’appropriation
des questions en rapport avec la gestion et le suivi de la CSC. Cependant, les divers rapports établis à
l’occasion des descentes sur terrain ont révélé que des difficultés de divers ordres existent sur terrain et la
plus importante se situait au niveau de la compréhension et le partage des responsabilités entre les divers
intervenants pour la réussite de la Chaîne de Solidarité Communautaire. C’est pour cette raison que le
PARSE, en partenariat avec le PAIVA-B et ACORD, a organisé au cours du mois de février 2013 (du 07
au 08 dans la province Gitega et du 13 au 14 à Karusi) un atelier d’un jour par commune dans le but de
clarifier le rôle que doit jouer chaque intervenant pour la réussite de la CSC dans tous ses aspects.
Les objectifs de ces ateliers étaient i) l’identification de tous les problèmes en rapport avec la gestion et le
suivi de la CSC dans la zone d’action, ii) la proposition des solutions aux problèmes identifiés ; iii) la
réorientation et le renforcement des initiatives déjà menées dans le cadre de la consolidation des acquis
pour assurer la continuité et la pérennisation.
Au niveau du déroulement de l’atelier, les participants à l’atelier ont procédé à l’identification des
difficultés prévalent sur terrain au niveau de la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité
Communautaire:
Les groupements pré-coopératifs (ainsi que leurs relais collinaires) et les CDC (alliés avec les
ACSA) se disputent le leadership dans la gestion et le suivi de la CSC. Même au niveau de la
définition des responsabilités, il apparaît que les deux catégories se considèrent comme
responsables de la gestion de la CSC.
Le principe de la concentration est régulièrement violé car les animaux remboursés sont transférés
sur d’autres collines sans que les effectifs sur les collines d’origine soient suffisants. Cependant ; il
faut saluer le fait que l’approche « bassin versant » est respectée car les collines de transfert
appartiennent aux bassins versants ciblés.
L’on observe des retards dans le retrait des génisses prêtes au remboursement à la CSC. Des fois
ces génisses arrivent à maturité et ne sont pas soumises à la saillie (qui est payante) car l’éleveur
estime que l’animal ne lui appartient pas. Elles sont souvent mal entretenues et ceci se répercute
sur l’état d’embonpoint qui n’est pas satisfaisant (présentation au remboursement des génisses en
mauvais état). Ces retards sont dus au fait que le retrait de l’animal chez le bénéficiaire qui
rembourse à la CSC est conditionné par le paiement de l’entièreté du montant correspondant au
coût des 6 sacs de ciment.
Le contrat ne précise pas les délais de remboursement du ciment ;
Les responsables collinaires de la CSC qui organisent le transfert d’animaux (surtout les caprins) à
l’insu des autres intervenants aux échelons supérieurs ;
Les responsables collinaires de la CSC qui font de fausses déclarations sur la possession des
cultures fourragères lors de l’identification des futurs bénéficiaires ;
Insuffisance des cultures fourragères dans les ménages qui handicape le principe de la
concentration ;
Insuffisance du nombre de taureaux géniteurs :
Vente illicite des animaux sur pied ou des carcasses ;
Vente de chèvres adultes qui sont par la suite remplacées par de jeunes caprins achetés au marché ;
Complicité de certains responsables collinaires chargés de la gestion et suivi de la CSC lors de la
vente illégale des animaux par les bénéficiaires ;
Impunité due au non remboursement des animaux illégalement vendus ;
Le problème de recouvrement des fonds issus de la vente de carcasses qui ont été collectés par les
anciens techniciens collinaires, les TVC, les CDC, les éleveurs ;
Les fonds issus de la vente de carcasses qui ont été versés sur les comptes de la DPAE mais qui ne
reviennent pas dans la communauté. Quand il s’agit des génisses qui sont mortes avant que leurs
propriétaires aient remboursé à la CSC, l’on observe la tendance à vouloir croire que les fonds
52
issus de la vente de cette carcasse (transférés à la DPAE) est une forme de remboursement et que
par conséquent il n’est plus question de rembourser à la CSC.
Mauvais ciblage des bénéficiaires à l’origine des ventes illicites ;
Détournement d’une partie du ciment destiné à la construction des étables, ce qui entraîne l’usure
précoce de ces infrastructures;
Les étables qui ne sont pas régulièrement réfectionnées et reprise de l’usage de la litière;
Retard dans la prise de décision en ce qui concerne les vaches stériles à réformer ou les mâles non
géniteurs ;
Mauvais entretien des animaux (alimentation insuffisante, logement défectueux);
Mauvais entretien des animaux après le remboursement ;
Les CDC et CCDC de certaines communes de la Province Karusi (cas de Gitaramuka) qui
viennent d’être élus et ne sont pas encore formés.
La grande recommandation émise lors de ces ateliers est la responsabilisation du CCDC dans le suivi et la
gestion de la Chaîne de Solidarité Communautaire, la DPAE devant assumer le rôle dans l’encadrement
technique et le rapportage tel que le précise la convention récemment signée entre la DPAE et le PARSE.
Ce choix corrobore avec la vision du FIDA qui place les bénéficiaires au premier plan dans la gestion des
appuis communautaires en vue de favoriser leur appropriation et la pérennisation des interventions. Un
plan d’action présenté au tableau n° 49 montre les mesures proposées pour la résolution des problèmes qui
prévalent dans le suivi et la gestion de la CSC dans les Provinces Gitega et Karusi (zone du PAIVA-B). Ce
plan a été dégagé à partir des conclusions de l’atelier
Tableau n° 49: Plan d’action de résolution des problèmes rencontrés
N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations Problème d’ordre organisationnel
1 Les groupements pré-
coopératifs et les CDC
(et quelques fois les
DPAE) qui se
disputent le leadership
dans le suivi et la
gestion de la CSC
Transmission officielle à tous
les intervenants du rapport sur
le déroulement des ateliers
d’échanges sur la CSC qui a
responsabilisé les CDC et le
CCDC pour gérer la CSC
Mai
2013
Coordonnateur
du PARSE
La
DPAE(MVP)
Problèmes au niveau du remboursement et utilisation du ciment
2 Le non
remboursement du
ciment par les
bénéficiaires ayant
remboursé les veaux à
la CSC au premier
tour.
Sensibilisation des responsables
administratifs (Administrateurs
communaux, Gouverneur de
province) sur la nécessité de
leur implication dans le
recouvrement de ce ciment
Mai
2013
Coordonnateur
du PARSE
Le Directeur
de la DPAE
Le Directeur de la
DPAE est beaucoup
plus sollicité pour
faire ce travail de
part sa proximité
par rapport aux
responsables
administratifs
Réunions organisées par
l’Administrateur Communal à
l’intention des bénéficiaires
concernés pour les sensibiliser
au remboursement
Mai
2013
Administrateur
communal
Le CCDC
Le TVC qui en
même temps
membre du CCDC
devra s’impliquer
pour que ces
réunions aient lieu
3 Retard dans le
remboursement du
ciment qui est à
l’origine du retard
dans le transfert
d’animaux
Sensibilisation des responsables
administratifs (Administrateurs
communaux, Gouverneur de
province) sur la nécessité de
leur implication dans le
recouvrement de ce ciment
Mai
2013
Coordonnateur
du PARSE
Le Directeur
de la DPAE
Le Directeur de la
DPAE est beaucoup
plus sollicité pour
faire ce travail de
part sa proximité
par rapport aux
responsables
administratifs
Réunions organisées par
l’Administrateur Communal à
l’intention des bénéficiaires
pour les sensibiliser au
Mai
2013
Administrateur
communal
Le CCDC
Le TVC qui en
même temps
membre du CCDC
devra s’impliquer
53
N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations remboursement pour que ces
réunions aient lieu
Inclusion dans le contrat d’une
clause sur le délai limite de
remboursement du ciment
Mai
2013
ARSE du
PARSE
4 La non utilisation de
la totalité du ciment
destiné à la
construction des
étables, ce qui entraîne
l’usure précoce de ces
infrastructures
Exiger la présence du CDC lors
du bétonnage des étables
En
permane
nce
CCDC
Problème au niveau de la répartition des génisses remboursées entre les premières collines de diffusion et
celles du même BV mais non bénéficiaires
5 Concentration des
animaux de la CSC
sur les premières
collines bénéficiaires
au détriment des
autres collines du BV
non encore servies
alors que le ciblage y a
été organisé.
les collines bénéficiaires se
conviendront sur l’effectif
d’animaux de la CSC que
chaque colline devra céder à
chaque transfert pour les
diffuser auprès de la population
des collines du BV non encore
servies.
Chaque
fois que
le besoin
se fait
sentir
Le président
du CCDC
Le président du
CCDC collaborera
avec la DPAE
Le PAIVA-B devra
être consulté pour
donner sa non
objection
Problèmes au niveau de l’entretien des animaux
6 Mauvais entretien des
génisses à rembourser
car les éleveurs les
considèrent comme
n’étant pas leur
propriété
Mise en tandem entre le premier
et le second bénéficiaire pour
susciter l’attention des deux
partenaires vis-à-vis de
l’entretien de l’animal et parfois
même l’entraide entre les deux
En
permane
nce
CCDC et CDC
MVP
Sensibilisation du CDC et
responsables administratifs à la
base sur l’importance du suivi
des animaux pour éviter que les
animaux soient mal entretenus
Mai Administrateur
Communal
CCDC
Il est demandé au
Président du CCDC
et au TVC de
s’impliquer pour
que ces réunions
aient lieu
Envisager le retrait de la mère
pour les remboursements
d’après septembre 2013 pour
les éleveurs qui donneront des
génisses mal entretenues
Après
septembr
e 2013
CCDC
DVP
L’on suppose qu’au
mois de septembre
les éleveurs seront
assez sensibilisés
sur l’obligation de
bien élever le veau
destiné à la CSC
7 Mauvais entretien des
vaches diffusées et
particulièrement chez
les bénéficiaires ayant
remboursé à la CSC
(problème
d’alimentation, de
logement, de soins)
Inventaire de tous les
bénéficiaires (qu’ils aient
remboursé ou pas) dont les
vaches sont mal entretenues
Mai PARSE Le PARSE enverra
un consultant qui
fera ce travail
Identification des bénéficiaires
des animaux de retrait
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Retrait des animaux et transfert
vers les bénéficiaires identifiés
ci-haut
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Révision du contrat pour
spécifier que tout animal mal
entretenu est retiré au
bénéficiaire qu’il ait remboursé
ou pas
Mai
2013
ARSE du
PARSE
8 Les étables qui ne sont
pas régulièrement
réfectionnées
Sensibilisation des bénéficiaires
sur l’importance de la réfection
régulière des étables
En
permane
nce
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Problèmes de vente illégale de caprins et de gestion de fonds de la vente de carcasses (bovines et caprines)
54
N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations 9 Le problème de
détournement des
fonds issus de la vente
de carcasses bovines
par certains anciens
techniciens collinaires,
les TVC, les CDC, les
éleveurs et les Chefs
de colline ;
Inventaire de toutes les vaches
mortes en précisant le montant
et la destination des fonds
issus de la vente des carcasses
Mai
2013
CCDC
DVP
Recouvrement forcé des
montants dus par le biais :
-des institutions judiciaires
(cour anti corruption) si le
responsable du détournement
est un ancien technicien
collinaire
-de la DPAE si le responsable
du détournement fait partie du
personnel de la DPAE
-de l’Administration si le
responsable du détournement
est un CDC, Chef de colline ou
le bénéficiaire
Juin
2013
CCDC et
Administrateur
Communal
DVP
La collaboration de
la DPAE est
requise.
Les montants en
espèce recouvrés
sont versés sur le
compte de la
Coopérative.
10 Les fonds issus de la
vente de carcasses qui
ont été versés sur les
comptes de la DPAE
mais qui ne reviennent
pas dans la
communauté
Inventaire des montants versés
sur les comptes de la DPAE
Mai
2013
CCDC
DVP
SAF de la
DPAE
Reversement des montants dus
par la DPAE sur le compte de la
Coopérative
Au plus
tard
Juillet
2013
CCDC et
DPAE
11 Les bénéficiaires de
caprins qui vendent
impunément les
carcasses ou les
animaux sur pied en
complicité avec
certains responsables
collinaires chargés de
la gestion et suivi de la
CSC
Recenser tous les bénéficiaires
auteurs de ventes illégales
d’animaux sur pied ou carcasses
Mai
2013
CCDC et
Administration
Forte implication de
la DPAE
Recouvrement forcé d’animaux
vendus
Juin
2013
CCDC et
Administration
Forte implication de
la DPAE
Sensibilisation des CDC et
responsables administratifs à la
base sur l’importance de la
prévention des ventes illicites
par les bénéficiaires
En
permane
nce
CCDC et
Administration
Forte implication de
la DPAE
12 Vente de chèvres
adultes qui sont par la
suite remplacées par
de jeunes caprins
achetés au marché, ce
qui retarde la
reproduction et par
conséquent
l’accroissement du
cheptel;
Recensement des auteurs de ces
actes
Juin
2013
CCDC et
Administration
Forte implication de
la DPAE
Retrait de ces animaux pour les
transférer chez d’autres
bénéficiaires préalablement
identifiés
Juillet
2013
CCDC et
Administration
Forte implication de
la DPAE
Problème de ciblage et de transfert d’animaux
13 Les responsables
collinaires de la CSC
qui organisent le
transfert d’animaux
(surtout les caprins) à
l’insu des autres
intervenants aux
échelons supérieurs ;
Spécifier que les transferts
d’animaux sont autorisés et
coordonnés par le CCDC
En cours
(depuis
la tenue
des
ateliers
sur la
CSC)
CCDC En collaboration
avec la DPAE, le
transfert de caprins
doit être
préalablement
autorisé par le
PAIVA-B
14 Les responsables
collinaires de la CSC
qui font de fausses
déclarations sur la
Sensibilisation des responsables
collinaires sur l’intérêt d’un
ciblage qui se fait
conformément aux conditions
En
permane
nce
CCDC et
Administration
55
N° Problème soulevé Actions à mener Période Responsable Observations superficie des cultures
fourragères lors de
l’identification des
futurs bénéficiaires
d’éligibilité
Organisation de la validation
des bénéficiaires
En
permane
nce
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Problèmes de gestion des génisses stériles et mâles non reproducteurs
15 Retard dans la prise de
décision en ce qui
concerne les vaches
stériles
Diagnostic des causes de la
stérilité (cas par cas) et
proposition d’un schéma de
traitement ou la réforme
Avril
2013
PARSE réalisé
Acquisition de multivitamines Mai
2013
PARSE(ARSE
)
Synchronisation des chaleurs et
injection de multivitamines
pour les vaches ciblées
Mai
2013
DVP
TVC
Visite de confirmation de la
cachexie à l’origine de la
stérilité
Mai
2013
PARSE Le PARSE enverra
un consultant qui
fera ce travail
Identification des bénéficiaires
des animaux de retrait
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Retrait des animaux et transfert
vers les bénéficiaires identifiés
ci-haut
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Vente aux enchères des
génisses identifiées pour être
réformées
Mai
2013
CCDC
DVP
16 Retard dans la prise de
décision en ce qui
concerne les mâles
non géniteurs à
réformer ;
Recenser les mâles non retenus
comme géniteurs ;
Mai
2013
CCDC
Castration des mâles (sans
valeur génétique) identifiés ci-
haut
Juin
2013
DVP
TVC
Identifier dans la zone du
PAIVA-B les bénéficiaires
éventuels disposant d’un
effectif d’animaux supérieur à
2(difficile à entretenir) après le
remboursement et qui sont prêts
à vendre les génisses en surplus
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
Vente aux enchères des mâles
non géniteurs qui n’ont pas été
castrés
Juin
2013
CCDC En collaboration
avec la DPAE
achat des génisses identifiées
pour remplacer les animaux de
réforme (génisses stériles et
mâles non reproducteurs)
vendus
Juin
2013
CCDC
En collaboration
avec la DPAE
Manque de formation pour les nouveaux CDC et CCDC
17 Les CDC et CCDC de
certaines communes
de la Province Karusi
(cas de Gitaramuka)
qui viennent d’être
élus ne sont pas
encore formés.
Identification des besoins en
formation, proposition du
budget de formation soumise au
PAIVA-B
Mai
2013
PARSE(ARSE
)
Formation proprement dite sur
le suivi et la gestion de la CSC
Juin
2013
PARSE C’est ACORD qui
va assurer la
formation
B.16. Les changements induits par la mise en œuvre des recommandations des plans d’action
communaux de redressement de la CSC
Chacune des quatre communes a adapté le plan d’action à sa propre réalité en précisant la période
d’exécution qui lui convient. Ce travail a été réalisé lors des ateliers communaux d’appropriation des plans
56
d’action réunissant tous les intervenants (CCDC, CDC, ACSA, chef de colline, CTD, Président des
comités d’éleveurs) présidés par les CCDC, financés par e PAIVA-B et supervisés par le PARSE. Ces
ateliers ont eu lieu en dates du 9,10 et 11 avril 2013.
Dans le souci d’appuyer les CCDC dans la mise en œuvre des recommandations issues de ces ateliers, les
Coordonnateurs des projets PARSE et PAIVA-B ont effectué des descentes dans les communes (du 28 au
30 mai dans les communes Mutaho et Bugendana et du 04 au 06 juin à Bugenyuzi et Gitaramuka) pour
réunir tous les intervenants dans le but d’analyser ensemble les conditions d’élevage des bovins et de
prendre des mesures de redressement.
Il s’avère qu’aujourd’hui des améliorations sensibles s’observent sur terrain tant au niveau de la gestion de
la CSC qu’au niveau de l’entretien des animaux et de leur habitat(les étables). On peut citer les CCDC qui
sont en train de prendre en main (à des vitesses différentes suivant les provinces, la province Gitega étant
plus en avance par rapport à celle de Karusi) les questions en rapport avec le suivi et la gestion de la CSC.
Les éleveurs s’emploient à améliorer les conditions d’entretien et de logement des animaux. Des
améliorations dans le remboursement du ciment sont observées même si le chemin à parcourir reste long.
Des autorisations de réforme des vaches stériles ont été données et des multivitamines pour favoriser la
réussite de la saillie ou de l’insémination ont été mises à la disposition des éleveurs.
B.17. Les principales contraintes rencontrées au cours de l’année
Le taux de mortalité élevé dû principalement à la théilériose surtout chez les veaux suite au relâchement
dans l’aspersion des animaux et au manque d’antithéilériens(Gitaramuka), le traitement se faisant
essentiellement à l’Oxy 20%. Aussi faut-il souligner que les éleveurs sont revenus à la pratique de
« Gusasira » avec de la litière qui est vecteur de tiques. Suite à cette situation, des mesures ont été prises en
ce qui concerne la mise à disposition d’antithéleriens par les coopératives et l’abandon de l’usage de la
litière.
La suspension de l’importation des génisses à partir de l’Ouganda intervenue au début du mois d’avril
2013 (et qui a duré jusqu’au mois de juillet 2013) pour des raisons sanitaires a freiné la diffusion du bétail
prévue dans les provinces Kayanza et Cibitoke.
B.18. Conclusion
Les activités réalisées au cours de l’année ont été dominées par les préparatifs d’accueil d’animaux à
Cibitoke et Kayanza (Muhanga) suivis par la diffusion des génisses ,le suivi-encadrement des bénéficiaires
de Gitega, Karusi et Kayanza (Rango) et les formations de longue durée dispensées dans les provinces
Kayanza et Cibitoke .Les activités en rapport avec le redressement de la CSC initiées au cours de l’année
dans les provinces Gitega et Karusi commencent à porter des fruits sur les conditions d’élevage des
animaux et leur logement.
De manière globale, on peut affirmer que les réalisations de l’année 2013 sont satisfaisantes.
57
II.2. COMPOSANTE 2: VALORISATION DE LA PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT
DES INFRASTRUCTURES.
Les réalisations sont présentées par sous composantes et par volets comme repris ci-dessous:
- la Valorisation de la production agricole,
- le Développement des Infrastructures rurales.
Pour les volets, ils sont tel que :
La Valorisation de la production agricole se réalise à travers 4 volets qui sont:
- Constitution des organisations de producteurs et des boutiques d’intrants,
- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés,
- Financement de la valorisation agricole,
- Renforcement des capacités et apprentissage collectif.
Quant au Développement des Infrastructures rurales, les volets sont relatifs à la construction
des magasins de stockage, des aires de séchage et à la réhabilitation des pistes d’accès au marais.
La réception des ces infrastructures a eu lieu en 2012.
II.2.1. Sous composante 2.1: Valorisation de la production agricole
Activités prévues en 2013
Les activités prévues pour la sous composante, sont présentées par volet à savoir i) la constitution des OP
et des boutiques d’intrants dans les nouvelles communes d’intervention. ii) l’appui à l’amélioration de la
qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés qui repose sur la conservation, la transformation et la
commercialisation des produits; iii) le financement de la valorisation agricole et le renforcement des
capacités et apprentissage collectif.
Activités réalisées
B.1 Valorisation de la production agricole
B.1.1 Formation des organisations des producteurs et boutiques d’intrants.
Une coopérative a vu le jour dans la commune Buhiga à Karusi avec 87 membres. La coopérative est
actuellement dotée des textes réglementaires et est enregistrée au niveau de la commune et notarial. Elle a
déjà mis sur pied ses organes de gestion et a suivi les formations pour l’aider à s’organiser.
Le nombre de groupements actuels membres des 5 coopératives rizicoles est de 545 avec un effectif de 10
membres par groupement.
Nous observons un dynamisme régressif (les retraits sont supérieurs aux entrants) des membres des
coopératives qui est lié aux coopératives ne sont pas encore dynamique (n’offrent pas encore des services
attractifs à ses membres) et aussi à une désillusion des membres qui avaient été guidé par l’esprit
d’assistanat et dont les attentes sont tombées.
Quant à la structuration des coopératives dans les 4 communes d’extension de la zone du PAIVA-B en
provinces Kayanza et Cibitoke, il n’a pas été possible de la faire comme il avait été prévue au cours de ce
semestre parce que les producteurs ne sont pas encore identifiés.
Après le choix des filières à développer dans chaque commune, une liste des producteurs volontaires des
filières a été dressée ainsi que les besoins pour servir de référence dans l’élaboration d’un plan de
développement de chaque culture au niveau communal. L’engouement à ces filières vivrières n’est pas
encore manifeste. Le tableau n°50 suivant montre l’effectif des producteurs potentiels et les superficies
réservées au développement des cultures vivrières en filières:
58
Tableau n° 50: Les producteurs potentiels et superficie réservées au développement des cultures
vivrières en filières
Culture Mutaho Bugendana
Nbre de
bénéficiaires
Superficie
(ares)
Nbre de
bénéficiaires
Superficie
(ares)
Manioc 207 1815
Pomme de terre 381 3891 456 6329
Maïs 142 6795
Culture Bugenyuzi Gitaramuka
Manioc 125 11400 19 3000
Haricot 16 1500
Maïs 55 8600 18 1000
Différents acteurs des filières manioc, riz et maïs ont été identifiés dans les provinces d’intervention et une
sensibilisation de ces acteurs a été menée pour leur informer et les responsabiliser sur le rôle qu’ils sont
appelés à jouer en synergie dans la promotion de ces filières.
Signalons que ce travail est réalisé par la CAPAD en tant que partenaire pour la structuration des
producteurs dont une convention de partenariat est renouvelée chaque année depuis 2011. Le travail
accompli suit un plan d’action annuel élaboré par la CAPAD avec une planification trimestrielle et une
mise à jour en fonction des besoins.
B.1.2 Appui à la valorisation agricole
L’appui à la valorisation vise principalement l’amélioration de la qualité des produits à travers la
conservation, l’acquisition des équipements de transformation primaire, la mise à disposition
d’infrastructures et le renforcement des capacités de gestion. Cet appui est accompagné de l’amélioration
de l’accès aux marchés qui consiste en l’appui pour la recherche des marchés potentiels, la fixation des
prix et de l’établissement des contrats de commercialisation entre producteurs et opérateurs économiques.
B.1.2.1 Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles
Bien qu’il y ait eu des séances de sensibilisation au stockage des récoltes dans les hangars, la quantité de
riz en 2013 stocké a été faible (51,988 tonnes) en commune Gitaramuka comme le montre le tableau n° 51
ci-après. Cette situation est due probablement au fait que c’était une production de contre-saison mais
aussi en partie suite aux attaques de maladies. Une quantité de 15 tonnes de semences a été stockée aussi
dans le hangar de Gitaramuka.
Tableau n° 51: Quantité de riz et de maïs stocké dans les hangars (kg)
Commune Quantité de riz
commercial
stockée en kg
Semences
de riz
Bénéficiaires/riz Maïs Haricot Bénéficiaires/
haricot maïs
Bugendana 5.043 11 47.589 4.690 69
Mutaho 10.507 19 86.327 39
Bugenyuzi 11.575 23
Gitaramuka 24.863 30.000 134 616 15.000 123
Total 51.988 30.000 187 134.532 19.690 231
Par contre, le maïs a été stocké en grande quantité, la production de maïs ayant été très satisfaisante sous
l’effet du financement des projets agricoles qu’ont bénéficié les producteurs. Du haricot a été également
stocké dans les hangars pour éviter le gaspillage et les risques de vol.
Concernant le riz récolté, le stock est négligeable car les producteurs sont très réticents à amener leurs
productions au hangar malgré la tenue des séances de sensibilisations pour le warrantage et la valorisation
du riz grâce à la vente groupée et organisée au meilleur prix.
59
B.1.3.2 Appui à l’amélioration de l’accès aux marchés
Après la livraison des décortiqueuses dans les 4 communes d’intervention, le fournisseur a procédé à
l’installation de l’équipement et à la formation des utilisateurs. La formation concernait juste l’aspect
mécanique et se rapportait au mode d’utilisation; à l’entretien et à la maintenance de l’équipement. Elle a
duré 5 jours pour 10 participants dans chaque commune.
La réception des décortiqueuses a été faite par le PAIVA-B en attendant de les céder aux utilisateurs dont
les coopératives. Notons cependant que ces décortiqueuses ne sont pas encore fonctionnelles parce qu’une
mission du FIDA les a qualifiées de surdimensionnées et a ordonné des études de rentabilité avant de les
mettre en fonctionnement.
Les coopératives ont fait des démarches pour le raccordement électrique afin de démarrer le décorticage.
Seules les coopératives de Bugendana et de Gitaramauka ont fini l’installation électrique.
Pour ce qui est de l’accès aux engrais, des démarches ont été menées auprès de la Direction de la
Fertilisation pour l’octroi d’engrais à utiliser dans les rizières. Suivant la nouvelle stratégie de subvention
des engrais, des listes ont été dressées en fonction des besoins des producteurs pour avoir accès à l’engrais
en septembre 2013.
Il est à noter que les différentes coopératives ont procédé à la vente d’une partie de leur production de riz
et de maïs produits en saison A/2012 avec une fixation du prix de vente qui tenait compte du coût de
production.
Suite à la 2ème
mission de supervision qui a recommandé l’incorporation des coûts des infrastructures et la
valeur de la terre dans ce calcul, le coût de revient du riz a été fixé à une moyenne de 437FBu le kg ave
une variation par marais (coût d’aménagement différent). La variation est également due au coût du
transport et de stockage qui diffèrent suivant les producteurs. Le tableau n°52 donne la base de calcul du
coût moyen de production pour un kilogramme de riz.
Tableau n° 52: Calcul du coût de production moyen d’un kg de riz
Coût moyen d'exploitation d'1'Ha de riz
des marais aménagés-FBu
Riz Maïs
Amortissement de la terre 120 000 -
Coût de Main d'Œuvre 1 197 000 250 000
Coût des Intrants 335 000 100 000
Amortissement des ouvrages 200 000 -
Frais de séchage 7 500 5 000
Coût total de production à l'Ha 1 859 500 355 000
Calcul du coût moyen de production d'1
kg de riz ŔFbu
de maïs -FBu
Rendement (kg/ha) 4 800 1 200
Coût de production d'un kg 387 296
Frais de transport 10 10
Amortissement du hangar 25 25
Frais de stockage 15 15
Coût total du Stockage d’un kg 50 50
Coût de revient d’un kg de riz 437 346
Il est à souligner que des négociations de vente du riz en stock avec les commerçants n’ont pas été
faciles faute de preneur à un prix rémunérateur. Les producteurs ne voulaient pas vendre à moins de
700FBu alors que le marché avait été inondé par un don de riz pakistanais et japonais qui a fait chuter
son prix à la production locale. Finalement, le coût de vente a été négocié à 600 FBu le kg. La quantité
totale de riz vendu dans les 2 communes de la province Karusi est de 59,307kg.
La vente du maïs n’a pas été également facile. Rappelons que la production avait été spectaculaire
grâce à la disponibilité des crédits solidaires mais qu’elle n’était pas encore organisée. En effet, en
commune Bugendana, une partie de la production a été directement acheminée à la coopératives
Mutoyi comme d’habitude mais cette dernière a vite atteint la quantité voulue. La composante a par la
60
suite aidé les coopératives dans la recherche des acheteurs et au total 87,842 tonnes ont été vendue à
450 FBu/kg.
Il est à souligner que le prix au producteur n’est pas encore intéressant suite à deux (2) facteurs: (1) la
qualité: la qualité des produits n’est pas appréciée. En effet, la variété L18 pour le riz est courte et sans
beaucoup de saveur comparativement au riz de plaine et ne rencontre pas l’appréciation de la clientèle
plus concentrée dans les villes. Quant au maïs, la variété locale (de couleur jaune) est rejetée face à
celle importée de couleur blanche. (2) le point de vente: les communes sont enclavées et nos
coopératives ne sont pas très mûres pour financer le transport et rendre le produit disponible sur le
marché. Le produit est alors vendu sur place et les acheteurs ne sont pas intéressés à traverser de
longues distances. Ils préfèrent utiliser des commissionnaires pour la collecte de la marchandise.
La période d’attente a été difficile à gérer, les producteurs ne s’entendaient pas sur le prix et voulaient
retirer leur stock. 45 tonnes de maïs ont été vendue individuellement en commune Mutaho.
La leçon tirée est de contracter du crédit warrantage et d’attendre la période de pénurie du produit pour
pouvoir le vendre sinon le principe de coopérative n’est plus respecté.
B.2 Financement de la valorisation agricole
Le financement constitue un des éléments clé de développement de tout secteur. Le financement améliore
l’accès aux intrants et autres moyens de production pour les producteurs qui peuvent prétendre à une
augmentation de la production.
En avril 2012, le projet avait signé un partenariat de financement des projets de ses bénéficiaires par la
FENACOBU grâce à un fonds lui octroyé par le projet. Avec la 1ère
phase de financement des projets
agricoles, les récoltes de riz de saison B avaient été mis en warrantage et différents projets avaient été
initiés par les bénéficiaires. L’intérêt pour bénéficier des crédits solidaires avaient été manifeste et ce
financement avait permis l’augmentation de la production surtout du maïs et de la pomme de terre de façon
très remarquable. Grâce à cet appui, un montant global de 72 779 800 FBu avait été octroyé à 386
bénéficiaires (23% de femmes) dont les membres des coopératives et des CDF en 2012.
Les demandes de crédit n’ont pas été reçues pour la période sous rapport du fait que le projet revoyait son
approche de financement suivant les recommandations d’un consultant du FIDA qui préconise une entière
responsabilisation des micro finances avec un système de prêt en cas de manque de liquidités de l’IMF ou
de fonds de garantie pour une IMF ayant des liquidités suffisantes. Les négociations avec les IMF
partenaires sont en cours.
Un crédit de onze million huit cent quatre-vingt six mille a été donné en avril 2013 à 17 groupes de caution
solidaires constitués de 66 bénéficiaires en commune Bugenyuzi et a été remboursé en octobre 2013.
La demande de financement que les boutiques d’intrants avaient introduit à la FENACOBU a été
suspendue en attendant l’aboutissement de l’approche modifiée par le FIDA. Elle était constituée d’un
montant de vingt et un millions huit cent septante six mille quatre cents francs (21 876 400FBU) pour
l’approvisionnement en intrants agricoles et vétérinaires et des équipements en faveur de 5 boutiques. Le
tableau n° 53 montre la répartition par commune de cette demande de crédit
Tableau n°53: Demande de financement introduit par les boutiques d’intrants auprès de la
FENACOBU
Boutique Mugina Rugombo Giheta Kabarore Gishubi
Montant 4 789 400 2 000 000 6 087 000 3 600 000 5 400 000
61
B.2.1. Remboursement des crédits
B.2.1.1. Le crédit warrantage
Les crédits ont été totalement remboursés (remboursement à 100%) avec intérêt d’autant plus que les
stocks étaient hypothéqués à 60% de leur valeur. La FENACOBU avait mis un système de vente avec
paiement sur le compte de la coopérative sous réserve de retirer les montants dus et de transférer le solde
sur les comptes individuels des bénéficiaires. Le tableau n° 54 montre l’effectif des bénéficiaires de crédit
warrantage et le montant octroyé par commune.
Tableau n°54: Situation du crédit warrantage par commune
Commune Crédit
octroyé
Crédit
remboursé
Stock
warranté
Bénéficiaires
Bugendana 2 315 412 2 593 262 5537,5 38
Mutaho 1 993 320 2 381 289 6431,7 118
Bugenyuzi 3 574 129 3 938 836 8683,5 88
Total 7 882 861 8 913 387 20652,7 244
La commune Gitaramuka n’a pas sollicité ce crédit par manque de stock car la coopérative n’avait produit
que des semences de riz qui ont été vite vendues.
B.2.1.2. Les crédits solidaires
Les crédits solidaires ont par contre suscité des inquiétudes liés au non remboursement progressif des
bénéficiaires et au manque de marchés pour leurs productions de riz et maïs surtout. C’est ainsi que des
réunions de sensibilisation sur le remboursement des crédits solidaires ont été organisées conjointement
par la CAPAD, la FENACOBU et le PAIVA-B à l’endroit des bénéficiaires. Le but de ces réunions était
de mettre les bénéficiaires en garde sur le risque de paiement des intérêts de retard et partant des initiatives
non rentables. Elles étaient renforcées par une sensibilisation permanente des agents de terrain de la
CAPAD individuellement chez les bénéficiaires dans leurs collines respectives. Le tableau n°55 suivant
montre la situation de remboursement des crédits solidaires.
Tableau n°55: Situation du remboursement au 31 décembre 2013
Coopérative Crédits + intérêts
normaux
Bénéficiaires Remboursement
au 30/09/2013
Taux de
remboursement
Montant
restant H F T
Bugendana 20 095 040 64 32 96 19551080 97,3% 543 960
Mutaho 29 824 704 122 44 166 26705353 89,5% 3 119 351
Gitaramuka 19 112 240 58 8 66 19 035 240 99,6% 77 000
Bugenyuzi 24 285 408 34 8 42 20 553 408 84,6% 3 732 000
Total crédit 93 317 392 336 100 436 85 845 081 92,0% 7 472 311
Ayant constaté un retard dans le remboursement, une campagne de recouvrement facilitée conjointement
par le PAIVA-B, la FENACOBU et la CAPAD a été organisée par les coopératives pour tous les
bénéficiaires irréguliers. Les effets ont été immédiats mais il subsiste toujours des impayés dont le montant
est assez élevé spécialement en commune Mutaho et Bugenyuzi de l’ordre de trois millions pour chaque
coopérative. Il a été constaté que parmi les bénéficiaires, il y en avait probablement qui croyaient avoir
reçu un don, d’autres n’avaient pas bien préparé leurs projets qui se seraient avérés non rentables et pour
d’autres, il n’y a pas eu de volonté manifeste de payer bien qu’ils en avaient les possibilités. Notez qu’un
recouvrement forcé est prévu pour les impayés.
B.3. Renforcement des capacités et apprentissage collectif
Dans le cadre du renforcement des capacités, il a été organisé des formations pour les gestionnaires des
coopératives de Buhiga dans Gitega et de Muhanga dans Kayanza sur la création et organisation, le
leadership et la bonne gouvernance d’une coopérative. Les gestionnaires de la coopérative de Buhiga ont
également été renforcés dans la gestion administrative et financière, les techniques de stockage et la
gestion des hangars et les techniques de warrantage.
62
Dans le cadre de la structuration des producteurs en coopératives vivrières choisies( maïs, pommes de
terres, haricot, ) autres que le riz, des réunions d’information et de sensibilisation sur la valorisation
agricole, des réunions d’identification des membres des coopératives et des leaders paysans, des réunions
de facilitation pour la mise en place des organes dirigeants des coopératives, des réunions de facilitation
pour la mise en place des textes statutaires des coopératives ont été réalisées. La revue à mis parcours a
suggéré qu’une seule coopérative suffise par commune ; d’où les activités de structuration de ces
coopératives ont été arrêtées.
La CAPAD a en outre organisé des ateliers sur la constitution de la chaîne de valeur entre acteurs, sur
d’échange d’expériences entre producteurs agricoles Les détails sont présentés dans le tableau n°56
suivant.
Tableau no56: Synthèse des activités de renforcement des capacités réalisées pour les membres
des coopératives et autres bénéficiaires du PAIVA-B.
Titres Coopératives rizicoles Coopératives filières vivrières
(maïs, Pomme de terre)
Homme femme Total Homme femme Total
Réunions d’information et de sensibilisation sur la
valorisation agricole
82 56 138 418 492 910
Réunions d’identification des membres des
coopératives et des leaders paysans
38 47 85 131 117 248
Réunions de facilitation pour la mise en place des
organes dirigeants des coopératives
34 26 60 171 179 350
Réunions de facilitation pour la mise en place des
textes statutaires des coopératives
28 23 51 116 116 232
Enregistrement au niveau commune et notariat 2 51
Formations sur la création et l’organisation d’une
coopérative
29 19 48 0 0 0
Formations sur le leadership et la bonne
gouvernance dans les coopératives
29 21 50 0 0 0
Formation sur la gestion administrative et
financière
27 20 47 0 0 0
Formations sur les techniques de stockage et la
gestion des hangars des coopératives
16 9 25 0 0 0
Formations sur les techniques de constitution des
groupes à caution solidaire
14 11 25 0 0 0
Formation sur le warrantage 12 13 25 0 0 0
Atelier sur la constitution de la chaîne de valeur
entre acteurs
34 20 54 0 0 0
Atelier d’échange d’expériences entre producteurs
agricoles
25 34 59 0 0 0
Formation sur l'élaboration d'un manuel des
procédures de gestion administrative et financière
14 11 25 0 0 0
Elaboration des plans d'action 2014 60 65 125 0 0 0
Formation sur le suivi et auto évaluation 13 12 25 0 0 0
Total par filière 580 502 1082 841 909 1750
Taux de participation par filière (%) 54% 46% 100% 48% 52% 100%
Les membres des anciennes coopératives ont été appuyés dans l’élaboration de leurs plans d’action pour
l’année 2013 et cet appui des membres des coopératives a porté aussi sur l’élaboration des projets à
soumettre au financement qui malheureusement n’ont pas été traités.
1 Les coopératives vivrières ont été enregistrées au niveau de la commune seulement.
63
II.3. COMPOSANTE 3: FACILITATION ET COORDINATION DE LA MISE EN ŒUVRE
DU PROJET
II.3.1 Sous composante 3.1: Facilitation
A. Activités prévues
A.1. Activités du partenariat avec l’ONG ACORD
Il s’agit des activités de développement communautaire et celles de suivi et d’encadrement des
exploitations agricoles tant en marais que sur colline. Ces activités sont:
- l’animation des CDC et OP,
- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures
communautaires,
- l’organisation des visites d’échange d’expériences,
- la facilitation de la planification,
- le suivi et encadrement des activités d’aménagement des exploitations dans les marais et sur
collines.
A.2. Activité du partenariat avec CAPAD
Il s’agit de l’organisation des fora provinciaux et national.
A.3. Activités du partenariat avec les CDF
Les activités prévues étaient les suivantes:
- l’alphabétisation avec l’ouverture de la deuxième session d’alphabétisation pour 439 personnes à
Gitega et 782 à Karusi,
- l’organisation de la post alphabétisation pour les lauréats de la première session, à Gitega et à
Karusi,
- la sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus en vue
de constituer 25 groupements à Gitega et 14 groupements à Karusi,
- l’animation des séances de sensibilisation IEC,
- l’introduction des actions de réduction de la pénibilité du travail de la femme.
B. Activités réalisées
B.1. Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD
B.1.1 Activités de développement communautaire
Ces activités sont:
- Les activités d’animation et de sensibilisation,
- Les activités de formations diverses pour le renforcement des capacités des structures
communautaires,
- Les activités de partage d’expériences,
- Les activités d’auto évaluation et de planification participative,
- Les activités de suivi et encadrement des exploitants dans la gestion de leurs exploitations agricoles
dans les marais et sur les BV
B.1.1.1. Activités d’Animation/sensibilisation et de mobilisation communautaire
Ces activités ont consisté en différentes visites de suivi des activités. En effet, des visites de suivi des
activités sur terrain ont été réalisées dans les 4 provinces d’intervention du projet. Les thèmes des visites
64
effectuées concernaient essentiellement la recherche de bureau pour l’équipe provinciale, l’harmonisation
des approches entre le PAIVA-B et le PRODEFI, la campagne de sensibilisation et de formation sur la
mise en place des diguettes et le planage, la supervision des activités en compagnie du Directeur Pays de
ACORD et le suivi de la campagne rizicole 2013 B.
Au cours de ces visites diverses personnes étaient rencontrées, notamment les autorités provinciales et
communales, les partenaires techniques, les équipes ACORD de terrain, les bénéficiaires, celles des
structures communautaires, etc.
Les visites suivaient généralement la ligne méthodologique suivante: Visite des réalisations sur terrain en
essayant de toucher tous les volets d’activités, échanges avec les bénéficiaires et les équipes ACORD,
réunion de restitution des observations de la visite aux équipes de ACORD et aux partenaires, rapport de la
visite de suivi et supervision à partager avec tous les partenaires, partage des points saillants avec les
coordonnateurs des projets PAIVA-B et PRODEFI.
Les résultats de ces descentes ont été notamment: certaines collines du PRODEFI à Rango ont été laissées
au PAIVA-B et certaines collines du PAIVA-B ont été laissées à l’équipe du PRODEFI à Muramvya, les
équipes de ACORD s’entraident pour certaines activités plus urgentes, l’approche de planage et de mise en
place des diguettes a été harmonisée, les usagers ont remis les diguettes après les inondations, etc. On a
également profité de ces visites des bénéficiaires pour les sensibiliser sur les axes transversaux tels la
transformation des conflits, la gouvernance locale, le genre, la lutte contre le VIH SIDA, le droit à la santé,
etc.
B.1.1.2 Activités de renforcement des capacités
a) Participation à la formation sur le «Champs Ecole paysan » (CEP).
La formation a été organisée à Muramvya dans le cadre des projets PAIVA-B et PRODEFI en dates du 18
au 22 mars 2013. Elle regroupait les cadres et techniciens des deux projets impliqués dans le suivi des
CEP.
b) Participation à la formation sur le système d’apprentissage en faveur des femmes (GALS) en
Sierra Leone (19-30 janvier 2013)
Le responsable de la composante Développement Communautaire et celle en charge du genre ont participé
à un atelier sur le système d’apprentissage en faveur des femmes organisé en Sierra Leone par le FIDA.
L’atelier a eu lieu à Kenema District en Sierra Leone du 21 au 26 janvier 2013.
L’atelier était organisé en faveur du personnel des organismes partenaires du FIDA de l’Afrique de l’Ouest
qui ont déjà commencé la mise en application du GALS ou qui vont bientôt le démarrer.
Les pays qui étaient représentés sont le Cameroun, le Nigeria, le Libéria, la Sierra Leone, le Sénégal, le
Ghana, le Burundi et le Rwanda. Les représentants de ce dernier participaient comme des personnes
ressource car le Rwanda est suffisamment avancé dans la mise en œuvre de l’outil. Une représentante du
FIDA venue de Rome a également participé à l’atelier.
Le Burundi a été invité pour apprendre le GALS afin de le développer comme d’autres pays voisins sont
entrain de le faire tel que le Rwanda, l’Ouganda.
c) Ateliers de recyclage des CDC sur la gestion et le suivi de la Chaîne de Solidarité
Communautaire dans les provinces Gitega et Karusi
L’atelier a été organisé par le PARSE en collaboration avec ACORD dans chacune des communes des
provinces de Gitega et Karusi dans le cadre de la préparation du désengagement du PAIVA-B dans les
provinces de Gitega et Karusi, en veillant à la consolidation des acquis pour en assurer la continuité et la
pérennisation. Il s’agissait de clarifier le rôle que doit jouer chaque intervenant pour la réussite de la CSC
dans tous ses aspects. Les invités à chaque atelier étaient: l’Administrateur communal, le Conseiller
Technique chargé du Développement, tous les membres du comité du groupement pré-coopératif (5), le
65
président du CCDC, les présidents du CDC des collines bénéficiaires d’animaux, le président du comité
collinaire des éleveurs, les Chefs de colline (collines bénéficiaires), les ACSA, le Directeur de la DPAE, le
Responsable Elevage de la DPAE, le TVC, les techniciens colline de ACORD, 1 Expert du PARSE (1
point focal qui est l’Adjoint de Responsable Suivi-Evaluation), 2 Experts du PAIVA-B (le Responsable de
la Production Agricole et l’Adjoint de Responsable Suivi-Evaluation), 1 Expert de ACORD (le
Responsable du Développement Communautaire), les Agents de terrain du PARSE (qui encadrent les
groupements pré-coopératifs) et le Responsable Vétérinaire des 2 provinces. Sur les 41 participants invités,
38 ont répondu à l’invitation.
La facilitation a été assurée par le Responsable du Développement Communautaire de ACORD appuyé par
les Experts du PARSE et PAIVA-B présents.
La méthodologie utilisée dans l’animation est le brainstorming et les grandes orientations sorties de ces
ateliers résultent essentiellement du consensus obtenu à partir des idées des participants locaux.
L’atelier s’est focalisé sur les contraintes cruciales en rapport avec la gestion et le suivi de la Chaîne de
Solidarité Communautaire, le principe de concentration et la gestion des fonds issus de la vente des
carcasses ou autres animaux de réforme.
En conclusion, iI a été décidé lors de ces ateliers que la gestion de la CSC sera assurée par le CCDC. Il
revient à ce dernier de se focaliser sur les questions non abordées (qui sont nombreuses) pour trouver des
solutions durables. Des séances d’évaluation ont été organisées pour apprécier le niveau d’appropriation
des questions en rapport avec la CSC par le CCDC afin d’apporter l’appui nécessaire en cas de besoin.
d) Formation des éleveurs et pépiniéristes
Après l’identification des collines d’intervention, l’analyse de la pauvreté, le ciblage et la validation des
bénéficiaires, les bénéficiaires sont organisés en associations de pépiniéristes pour la production des plants
agro fourragers pour l’embocagement de leurs exploitations et pour la gestion de la chaîne de solidarité
communautaire (CSC).
Des formations sur la gestion de la CSC ont été organisées dans le cadre de la convention avec le PARSE.
Ce dernier assurait aussi leur formation sur d’autres thèmes techniques leur permettant d’élever la vache
dans de meilleures conditions. ACORD assure leur encadrement en matière d’intensification agricole sur
les collines (amélioration de l’exploitation et augmentation de la production à la suite de la possession de
la vache, du fumier). Au total 218 éleveurs pépiniéristes (dont 51 femmes) ont été formés sur la conduite
d’une pépinière.
e) Formation des comités de suivi des travaux d’aménagement
Les populations du bassin versant (BV) sont sensibilisées sur l’importance et les avantages de
l’aménagement des marais et BV et donnent leur accord pour l’aménagement (CDC, l’administration et les
services techniques impliqués dans ce secteur). Le projet organise alors des ateliers MARP BV pour
identifier de façon participative la situation de départ et élaborer un plan d’action et la contribution
communautaire. C’est ce plan d’action qui détermine le rôle du comité de suivi des travaux qui est mis en
place à cette occasion. C’est ce même comité qui suit et éclaire les analyses sommaires de faisabilité
effectuées par le PAM et le projet, le ciblage de la main d’œuvre et le démarrage des travaux et qui suit au
quotidien l’exécution des travaux. Ces comités de suivi des travaux d’aménagement sont formés sur leur
rôle, mis en contact avec le PAM et accompagnés par les techniciens d’ACORD dans leurs activités
d’identification de la main d’œuvre, de suivi des travaux de piquetage et de traçage des courbes de niveau
(CN), de végétalisation, de préparation de la réception provisoire et définitive des travaux. Pour cette
année, les membres des comités de suivi des travaux d’aménagement de nouveaux BV des provinces de
Kayanza ont été formés au mois de novembre et décembre 2013.
66
f) Formation des AUM
En plus des sessions de formation et de démonstration sur le SRI, de l’accompagnement pour la
maintenance et l’entretien des ouvrages dans les marais, des formations des membres des AUM ont
également été organisées par le projet : Le tableau n°57 ci-dessous montre le niveau de participation à ces
séances de formation.
Tableau n°57: Participation des membres d’AUM aux formations par genre
Période Thèmes Profil des participants Répartition des
participants par
genre
H F T
2013 Système de gestion d’un marais aménagé :
restitution des études, exécution des travaux,
suivi des travaux, gestion des ouvrages,
structuration des usagers, techniques
d’amélioration de la production, etc. en province
de Kayanza
Comités des AUM de Nyarubanda
amont, Mabumba, Nyamwondo et
Nzarazangwe en commune Rango
ainsi que Nyarubanda aval, et
Kinyamaganga et Nyakagezi à
Muhanga
220 132 352
Formation des AUM en province de Karusi et
Gitega sur l’entretien des ouvrages, la gestion de
l’eau et des redevances
Les membres des comités des AUM 132 98 230
Total 352 230 582
Il est à noter que des ateliers d’auto évaluation et de planification stratégique sont organisés par chaque
AUM au début et à la fin de chaque saison rizicole.
g) Formation des usagers de pistes
Avant que les travaux de réhabilitation ne commencent, des visites et des réunions d’identification de la
piste à réhabiliter ou à aménager sont réalisées. Aussi, des réunions de sensibilisation des bénéficiaires et
de l’administration sont organisées et sont suivies de la mise en place d’un comité de suivi des travaux
composé de 3 à 5 membres de CDC par colline traversée par la piste. Souvent on choisit les membres des
CDC plus proches de la piste pour un bon suivi des travaux.
Après la réalisation des travaux et la réception définitive des travaux, un comité de surveillance et de
maintenance de la piste (CSMP) est mis en place sur chaque colline traversée par la piste. Le CSMP est
composé des membres des CDC de la commission infrastructure et des représentants de l’administration à
la base. Le cahier des charges se limite à la mobilisation des usagers pour de petits travaux d’entretien de
la piste et le rapport est donné à l’administration communale.
Les comités de gestion et de maintenance de ces pistes sont mis en place et les rôles et les relations entre
les différents acteurs sont clarifiés. Les administrations et leaders communautaires sont sensibilisés sur leur
responsabilité dans le suivi des travaux de traçage de ces pistes et dans leur maintenance et entretien en
vue de la durabilité. Les bénéficiaires sont sensibilisés aussi sur: l’importance des pistes, les causes de
dégradation des pistes, les conséquences pour une piste en mauvais état, les qualités d’une piste bien
entretenue, les activités à mener pour la maintenance d’une piste, les moyens nécessaires pour la
maintenance d’une piste, l’organisation à mettre en place pour l’entretien, etc.
Tableau n°58: Participation aux formations par genre
Période Thèmes Profil des participants Répartition des
participants par genre
H F T
2013 Formation sur l’entretien et la
maintenance des pistes rurales à
Karusi
Les usagers de pistes, les membres
de CDC, les autorités locales
144 87 231
Un atelier d’harmonisation et d’échanges d’expériences a également été organisé à Bujumbura en
collaboration avec le PTRPC, le Ministère du Développement communal et le Ministère du Plan.
67
B.1.1.3. Activités d’échanges d’expériences
a. Atelier d’échanges et harmonisation des approches de structuration des producteurs (riz et lait):
16-17 mai 2013
L’atelier a été organisé à Kayanza, dans les enceintes de l’Hôtel «Le Paradis», en dates du 16 au 17 mai
2013. Il a été organisé à l’intention du personnel et partenaires des 4 projets FIDA travaillant sur la
structuration des bénéficiaires (marais ou éleveurs) et avait pour objectif principal l’échange d’expériences
en vue d’une amélioration des approches d’intervention, une capitalisation des expériences déjà acquises
(nouveaux projets) et d’harmonisation des approches et des messages de sensibilisation (résolution de
conflits). Il visait aussi la mise en place des synergies et une complémentarité entre les OP (clarification du
cahier de charges de chaque OP). Il a vu la participation de cadres des projets FIDA impliqués dans la
structuration des producteurs à tous les niveaux (central et praticiens sur terrain). Le tableau n° 59 indique
la répartition des participants par projets et par genre:
Tableau n°59: Participants à l’atelier d’harmonisation
Organisation Participants
H F T
PTRPC 1 2 3
PARSE 0 1 1
PAIVA-B 6 1 7
PRODEFI 13 1 14
Total 20 5 25
% 80 20 100
Les thèmes qui ont occupés les participants pendant les 2 journées de travail étaient les suivants:
« Processus de structuration des producteurs agricoles (en amont et en aval de la production) »,
« Processus de structuration des éleveurs »
b. Atelier de d’échange d’expériences entre les équipes ACORD/PAIVA-B/PRODEFI
L’atelier a regroupé les équipes ACORD dans le cadre du partenariat avec les projets et programmes
financés par le FIDA au Burundi. Il a été tenu par le Directeur de ACORD pays à Muramvya en date du 12
avril 2013 et le Coordonnateur du PAIVA-B et le Chef d’antenne du PRODEFI à Muramvya y ont
participé.
Deux points ont fait l’objet de l’atelier:
- Restitution et échanges sur les observations issues d’une visite effectuée par le Directeurs de
ACORD pays accompagné par le Responsable de la composante « Développement communautaire »
dans les provinces de Gitega, Karusi, Kayanza, Ngozi et Muramvya.
- Stratégies d’intervention d’ACORD dans le cadre des projets financés par le FIDA au Burundi.
A l’issue de l’atelier, les participants ont formulé une série de recommandations allant dans le sens de
l’amélioration des activités. Le tableau n° 60 suivant indique la répartition des participants par province et
par sexe:
68
Tableau n° 60: Participation à l’atelier par genre
Organisation Province Participants
H F T
PAIVA-B Karusi 4 1 5
Gitega 5 0 5
Kayanza 3 1 4
Cibitoke 2 0 2
Bujumbura 2 0 2
Total PAIVA-B 16 2 18
PRODEFI Ngozi 4 0 4
Kayanza 3 0 3
Muramvya 4 1 5
Bubanza 4 0 4
Cibitoke 3 1 4
Bujumbura 1 0 1
Total PRODEFI 19 2 21
Total général 35 4 39
c. Visites d’échanges paysans-paysans
Plusieurs visites ont été organisées par les techniciens ACORD dans les provinces et communes de Karusi,
Kayanza et Gitega. L’objet de ces visites étaient d’échanger leurs expériences en vue de l’amélioration de
leurs exploitations agricoles, de chercher les variétés adaptées à leur milieu à acheter dans les coopératives,
etc. Participaient à ces visites les CDC, les éleveurs, les AUM, les AUP, les pépiniéristes, les producteurs
de semences, etc. Au total 403 personnes (dont 126 femmes) ont participé à ces visites.
d. Réunions avec le personnel de terrain
Le tableau n°61 suivant indique les réunions de suivi organisées à l’intention du personnel de terrain au
cours du semestre.
Tableau n°61: Réunions de suivi organisées à l’intension du personnel de terrain
Date Province Objet Personnes
rencontrées
Résultats
7 mars 2013 Kayanza induction du nouveau
personnel
Equipe ACORD /
PAIVA-B
Kayanza
induction du nouveau personnel et partage des
responsabilités entre les anciens et les nouveaux
8 mars 2013 Ngozi Harmonisation des
approches entre
PAIVA-B et PRODEFI
Equipes de
terrain et
bénéficiaires
-Zone d’intervention: certaines collines du
PRODEFI à Rango sont laissées au PAIVA-B et
d’autres à l’équipe du PRODEFI à Muramvya
- Approches de planages harmonisés: garde celle
du PAIVA-B
9-11 avril
2013
Gitega,
Karusi,
Kayanza,
Ngozi et
Muramvya
Supervision des
activités en compagnie
du Directeur Pays de
ACORD : réunion de
restitution après chaque
Les équipes
ACORD/PAIVA-
B sur terrain, les
partenaires, les
services publics
69
Date Province Objet Personnes
rencontrées
Résultats
province
12 avril
2013
Muramvya Restitution des
observations issues de
la visite dans ces
provinces
Les équipes
ACORD/PAIVA-
B et PRODEFI
dans ces
provinces
Les approches sont partagées et harmonisées
Les axes transversaux sont intégrés dans les
projets (genre, VIH SIDA, conflits)
Les personnels sont informés sur ACORD :
vison, valeurs, plan stratégique, thématiques,
approches, historique, etc.
27 juin 2013 Karusi Suivi de la campagne
rizicole 2013 B
Les équipes
d’ACORD
Gitega et Karusi
Echanges sur l’état d’avancement des activités.
Octobre
2013
Gitega :
Mutaho
Suivi des activités dans
les pépinières, les
exploitations agricoles
Les exploitants,
les techniciens
ACORD,
l’administration
Evaluation de l’état d’avancement des activités
Evaluation des performances des techniciens de
terrain
B.1.1.4 Activités d’auto évaluation et de planification participative
a. Ateliers provinciaux de restitution du PTBA et de réflexion sur les stratégies de pérennisation
des actions du PAIVA-B
Le PAIVA-B a organisé des ateliers d’auto évaluation et de restitution du PTBA 2013 et de réflexion sur
les stratégies de pérennisation des acquis dans les 4 provinces de son intervention à savoir Gitega, Karusi,
Cibitoke et Kayanza. Ces ateliers qui faisaient suite aux ateliers de planification organisés à la fin de
l’année 2012, se sont déroulés au chef-lieu des provinces au mois de mars 2013 Le retard à été dû aux
activités intenses du début de l’année et aux congés du personnel organisés au mois de février 2013.
Participaient à ces ateliers, les représentants de l’administration provinciale, les administrateurs
communaux, les représentants des services techniques partenaires (DPAE, GR, CDF, Forestiers
provinciaux, etc.), les représentants des bénéficiaires (CCDC, AUM, AUP, éleveurs, Boutique d’intrant,
coopératives, CEP, etc.) ainsi que les représentants des prestataires de services du PAIVA-B (PARSE,
ACORD, CAPAD, consultants sur le foncier, etc. Les bénéficiaires et partenaires ont été sensibilisés sur
leur rôle dans la mise en œuvre des activités du PTBA 2013. Les communes ont reçu les PTBA 2013 à
intégrer dans leur plan d’investissement annuel car les PTBA communaux constituent, pour les communes,
un outil de suivi des activités menées en partenariat avec le PAIVA-B. Le tableau n°62 ci-dessous indique
le nombre de participants par genre et par commune et province.
Tableau n°62: Participants aux ateliers provinciaux de restitution du PTBA 2013
Province Commune Participants
H F T
Gitega Bugendana 21 7 28
Mutaho 14 6 20
Centre 9 0 9
Total 44 13 57
Karusi Bugenyuzi 18 6 24
Gitaramuka 17 3 20
Buhiga 9 6 15
Gihogazi 2 0 2
Centre 7 1 8
Total Karusi 52 16 68
Cibitoke Mabayi 19 4 23
Bukinanyana 20 4 24
Centre 2 1 3
Total Cibitoke 41 9 50
Kayanza Muhanga 19 5 24
Rango 18 7 25
Centre 3 0 3
Total Kayanza 40 12 52
Total des 4 provinces 178 50 228
% 78 22 100
70
L’exercice de partage du PTBA est très intéressant aussi bien pour les bénéficiaires que pour les
communes et les prestataires de services. La province et les communes se sont rendu compte que le
PAIVA-B intervient dans la province pour un montant de plus d’un milliard de FBU. Les participants se
sont rendu compte que les marais aménagés produisent davantage et demandent l’aménagement de
nouveaux marais, mais cela demande que le projet reste dans la province et que les bénéficiaires
participent davantage aux travaux d’entretien.
b. Retraite des cadres et partenaires du projet
Le responsable de la composante Développement Communautaire a facilité une retraite organisée par le
projet à l’intention de ses cadres et partenaires en date du 23 au 25 juillet 2013 à l’Hôtel de Banga en
province de Kayanza. L’objectif de la retraite était de s’auto évaluer et d’analyser les stratégies pour
réussir les préparatifs de la Revue à mi parcours (RMP). Un effectif de 18 personnes (dont 4 femmes) a
participé à la retraite.
c. Atelier provincial sur les mécanismes de transfert des actions du PAIVA-B aux structures
pérennes
L’atelier a été organisé en date du 7 août 2013 à Karusi. Il s’agissait de faire une analyse participative des
mécanismes de transfert des actions du PAIVA-B aux bénéficiaires, aux structures communautaires et
d’encadrement. L’atelier réunissait les gouverneurs de province ou leurs représentants, les administrateurs
communaux, les cadres et techniciens de la DPAE, les forestiers provinciaux et communaux, les
coordonnateurs des CDFC, les prestataires de services du PAIVA-B (ACORD et CAPAD, techniciens
travaillant sur le foncier, etc.).
B.1.1.5 Activités de suivi et encadrement des activités d’aménagement et de gestion des
exploitations
Le suivi et l’encadrement de la gestion des exploitations sont réalisés à travers l’accompagnement des
bénéficiaires dans toutes les composantes et tous les volets d’activités.
a) Aménagement du capital productif
Réhabilitation et aménagement des marais
Pour ce volet, les activités de suivi et d’encadrement concernent:
- le choix participatif des marais à aménager ou à réhabiliter,
- la mobilisation des bénéficiaires pour la contribution aux travaux d’aménagement et de
réhabilitation,
- la structuration et le renforcement des capacités des usagers de marais,
- le Suivi des entretiens et maintenance des ouvrages et canaux,
- le suivi et encadrement de la récolte des redevances,
- le recensement des exploitants et inventaire des superficies dans les marais,
- la mise en place des fossés de ceinture pour la protection des marais aménagés.
71
Aménagement des BV
Le suivi et l’encadrement des activités d’aménagement des bassins versants concernent:
- l’animation des ateliers MARP pour l’élaboration des schémas d’aménagement des bassins versants,
- l’accompagnement et le renforcement des comités de suivi des travaux d’aménagement,
- le ciblage des bénéficiaires de la main d’œuvre pour les travaux d’aménagement,
- la mobilisation et la sensibilisation à la protection des bassins versants,
- la production et la distribution des plants ainsi que le suivi de la plantation et de leur entretien
- la formation des bénéficiaires,
- l’assistance technique ponctuelle et la confection de modules de formation en Kirundi (65 h/j),
- l’acquisition d’équipements et petit outillage pour les travaux de protection de bassins versants,
- l’accompagnement des travaux d’aménagement des bassins versants,
- la mise en place d’herbes fixatrices, plants d'embocagement et de reforestation,
- le paiement de la main d'œuvre pour la plantation des plants de reforestation,
- la mise en place des boisements communautaires.
Intensification et de valorisation de la production
Le suivi et l’encadrement des activités d’intensification agricoles concernent:
- les activités dans les centres semenciers,
- les activités de promotion du SRI dans les marais,
- les activités d’intensification agricole dans les exploitations,
- les activités de sensibilisation et mise en place des CEP,
- les activités de renforcement de la chaîne de solidarité bovine,
- les activités de valorisation et développement des infrastructures,
- les activités de renforcement des capacités des structures communautaires.
Pour les activités dans les centres semenciers, Il s’agit de:
- l’encadrement et la supervision des groupements de multiplicateurs de semences dans les centres
semenciers de Rutegama en province de Gitega et Kigarika en province de Ruyigi,
- le renforcement du niveau organisationnel des groupements, surtout en ce qui concerne
l’organisation du remboursement des frais de production avancés par le projet,
- le rachat des semences commerciales (pomme de terre, haricot, maïs, soja et arachide) produites au
centre semencier de Kigarika pour approvisionner les boutiques d’intrants,
- la multiplication des boutures de manioc: livraison de 20 000 boutures de manioc pour
multiplication au centre semencier de Buhiga en province de Karusi.
En rapport avec les activités de promotion du SRI dans les marais, il s’agit de:
- l’encadrement de la multiplication des semences de riz dans le marais de Nyabiho en commune
Gitaramuka (activité commencée en saison 2012A),
- la vulgarisation du SRI dans les marais: organisation des campagnes de sensibilisation pour les
travaux de marais: planage et aménagement des diguettes, entretien des ouvrages, respect du
calendrier rizicole pour une double riziculture par an,
- la fourniture des équipements de petite mécanisation agricole dans les marais: 150 sarcleuses et 130
rayonneurs,
- l’organisation des coopératives rizicoles dans les 4 communes pilotes.
- Accompagnement des AUM dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action
Au niveau des activités d’intensification agricole dans les exploitations, elles portent essentiellement
sur les actions pilotes qui ont été menées dans les exploitations des agri-éleveurs ayant déjà bénéficié des
bovins du projet. Ces actions concernent:
72
- la sensibilisation à l’amélioration des exploitations par l’adoption des techniques d’intégration agro-
sylvo-zootechnique en vue d’augmenter leurs productions agricoles,
- l’introduction et l’adoption de ces techniques.
En ce qui concerne les activités de sensibilisation et de mise en place des CEP, il s’agit de:
- la sensibilisation des populations sur les CEP ;
- la mise en place et encadrement des CEP dans les marais et sur les collines.
Pour les activités de renforcement de la chaîne de solidarité bovine, on note:
- l’analyse de la pauvreté et le ciblage des bénéficiaires,
- la sensibilisation au remboursement du ciment;
- la distribution de boutures de graminées et de semences de légumineuse aux premiers futurs
bénéficiaires,
- l’organisation des remboursements et le suivi de la chaîne de solidarité communautaire bovine.
Les activités de valorisation et développement des infrastructures sont en rapport avec:
- l’identification des sites des hangars et aires de stockage,
- l’identification des pistes d’accès aux marais à tracer mobilisation pour l’entretien des pistes,
- la structuration autour des pistes (CSMP, AUP),
- la sensibilisation/ formation des UM sur le stockage des produits.
Quant aux activités de renforcement des capacités des structures communautaires, il s’agit de:
- l’animation des CDC et OP,
- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures
communautaires,
- L’organisation des visites d’échange d’expériences,
- La facilitation de la planification.
B.2 Activités du partenariat avec CAPAD:
Il a été organisé au cours de l’exercice 3013, des fora provinciaux à Gitega et à Karusi pour 104
producteurs dont 62 femmes, et un forum national paysan à Bujumbura pour 202 producteurs dont 97
femmes. Les thèmes qui ont été développées étaient en rapport avec l’accès aux intrants de producteurs,
l’accès aux crédits agricoles et l’exploitation du réseau des coopératives comme outil de plaidoyer.
B.3 Activités du partenariat avec les CDF
Les activités réalisées sont notamment:
- l’alphabétisation, deuxième session,
- la post-alphabétisation,
- l’organisation des séances d’Information, Education et Communication (IEC),
- l’initiation des activités génératrices de revenues (AGR) à travers les groupes de caution solidaire,
- la mise en place de Fonds d'Appui aux technologies post récolte,
- la conduite de formation des formateurs pour la mise en place du système de collecte des eaux de
pluie
Toutes ces activités ont été menées durant toute l’année dans les deux (2) anciennes provinces du PAIVA-
B à savoir Gitega et Karusi.
A Cibitoke et Kayanza, les activités des CDFC ont également démarré mais avec retard. En effet, suite à la
signature tardive de la convention de partenariat par le Ministère en charge du genre, le CDFC Cibitoke a
démarré avec le second semestre, tandis que celui de Kayanza n’a démarré qu’au 4 è trimestre suite à un
concours de circonstances liées à l’indisponibilité de la Coordinatrice et son adjointe.
73
B.3.1 Alphabétisation
A Cibitoke et Kayanza, la formation des alphabétiseurs a précédé l’alphabétisation proprement dite et a été
faite au profit de 34 personnes dont 16 femmes à Cibitoke et 20 personnes à Kayanza.
L’alphabétisation a été organisée à Gitega et Karusi respectivement dans 10 et 20 centres tandis qu’à
Cibitoke et Kayanza, elle a démarré dans 17 centres à Cibitoke et 10 centres à Kayanza avec les effectifs
repris au tableau n° 63 suivant:
Tableau n°63: Effectifs de personnes ayant participé à l’alphabétisation
Province Session
1ière 2ième
Total F Total F
Karusi 437 246 1012 661
Gitega 394 263 394 263
Cibitoke 510 408
Kayanza 400 244
Pour la 2ème session, il s’agit des inscrits car la session n’était pas encore clôturée:
B.3.2 La post alphabétisation
La post alphabétisation se poursuit en faveur des personnes alphabétisées pour consolider les
connaissances acquises. Elle est menée pour éviter que les néo alphabètes ne retombent dans
l’analphabétisme de retour. Pendant les séances de post-alphabétisation, les néo alphabètes sont
accompagnés dans les activités de lecture, écriture et calcul adaptées à leurs occupations quotidiennes de
l’agriculture, l’élevage, le commerce, etc. Ils sont aussi sensibilisés pour la formation des groupes de
caution solidaire pour réaliser des activités génératrices de revenus.
B.3.3 Formation des groupements pour des activités génératrices de revenus
Suite à la conduite des séances de sensibilisation des néo-alphabètes pour l’initiation des activités
génératrices de revenus, des groupes de caution solidaire (GCS) ont été constitués comme suit:
A Karusi, bien que beaucoup de groupes aient demandé des crédits, seulement
2 GCS dans la Commune Gitaramuka et
1 GCS de la Commune Bugenyuzi en ont bénéficié l’année passée.
Les projets des autres GCS ont été jugés mal définis et une demande de redéfinition a été faite. Ces
groupes sont composés de 12 personnes dont 11 hommes et 1 femme et ont reçu un montant 1 774 000 frs.
A Gitega, des groupes ont été constitués comme suit :
Commune Bugengana: 8 groupes de 87 personnes dont 63 femmes et 24 hommes avaient élaboré
des projets pour demander le financement mais aucun projet n’a été accepté. Des remarques ont
été données pour améliorer leurs dossiers.
Commune Mutaho: 18 groupes de 163 personnes dont 135 femmes et 28 hommes.
Parmi ces groupes, 10 composés de 52 personnes dont 34 femmes et18 hommes ont bénéficié des
microcrédits pour un montant de 4 237 000 frs. Parmi toutes ces personnes, seules 3 personnes qui forment
un groupe de 5 personnes n’ont pas encore achevé le remboursement soit un taux de remboursement de 99
%. Pour les groupes dont les projets n’ont pas été acceptés, des observations ont été données pour les
améliorer ou les reformuler.
74
La réalisation de ces activités génératrices de revenus est régulièrement suivie par les assistants
psychosociaux communaux des CDF. Toutes les personnes qui ont bénéficié de ces crédits témoignent de
leur valeur ajoutée dans leurs familles.
A Bugendana, aucun groupe n’a pu être servi l’année passée mais tous attendent impatiemment le 2 è tour.
L’octroi de ces crédits a été interrompu pour une redéfinition de l’approche tel que cela a été recommandé
par le FIDA et beaucoup de demandes sont en suspend et attendent la reprise de l’activité.
Aucun GCS n’est encore constitué à Cibitoke et Kayanza car la formation à l’approche n’a pas été donnée
avant la suspension de l’activité.
B.3.4 Séances de sensibilisation IEC
A Gitega, 36 séances ont été animées en faveur de 1 612 personnes dont 1 062 femmes et 550 hommes et
es thématiques abordées ont porté sur:
la protection de l’environnement,
la promotion de la culture de l’épargne et crédit,
le planning familial,
l’alphabétisation,
les violences basées sur le genre,
la gestion organisationnelle des groupements,
le Code des Personnes et de la Famille, la santé de la reproduction,
l’élaboration de petits projets,
la réduction de la pénibilité du travail de la femme par l’adoption des systèmes de collecte des eaux
de pluie et les foyers améliorés etc.
A Karusi, 69 séances ont été tenues dans les deux communes en faveur de 3 825 personnes dont 1 896
femmes et les thématiques abordées sont entre autres:
la promotion du sens associatif, la bonne gestion de la récolte,
le Code des personnes et de la famille,
la promotion et l’autonomisation économique de la femme,
la promotion des AGR, l’épargne et crédit, le remboursement des dettes contractés auprès de
l’IMF,
l’organisation et gestion des groupements,
la pénibilité du travail de la femme,
l’initiation des technologies post récolte,
la scolarisation de la fille,
la lutte contre les violences basées sur le genre.
A Cibitoke, l’activité n’a pas pu démarrer à cause du retard invoqué ci haut et à Kayanza, 18 séances IEC
sur 16 prévues ont été données.
Une autre activité qui a été réalisée par le CDFC Gitega est l’organisation d’une réunion des femmes
leaders qui appuient la population. En tout, 17 femmes leaders de Mutaho et 22 de Bugendana ont été
réunies pour les encourager à toujours travailler au profit des nécessiteux bien qu’elles ne reçoivent pas
d’encouragement.
B.3.5 Mise en place d’un Fonds d'Appui aux technologies post récolte
La réalisation de cette activité a connu des problèmes car elle a été prévue sans budget. C’est pour cette
raison pour laquelle elle a été subordonnée à une autre activité en rapport avec la valorisation des produits
du PAIVA-B. Une formation pour la transformation des produits est prévue et sera organisée
conjointement avec la composante valorisation agricole au 4 è trimestre.
75
B.3.6 Activités de réduction de la pénibilité du travail de la femme
Dans ce cadre, deux actions ont été identifiées à savoir la construction du système de collecte des eaux de
pluie et la construction des foyers améliorés. Ainsi, dans le cadre de sa mise en œuvre, 4 personnes ont été
formées à la construction du système de collecte des eaux de pluie à raison de 2 personnes par commune à
Karusi. Les personnes formées devaient répliquer la formation chez les personnes qui acceptent de
contribuer par l’achat des matériaux locaux de construction comme les planches
Elles ont beaucoup hésité car elles considéraient qu’elles ne peuvent pas trouver les fonds. Finalement, il y
en a qui ont accepté la participation et qui attendent la construction.
A Gitega, 4 personnes ont été également formées à la construction du système de collecte des eaux de
pluie à raison de 2 personnes par commune. Malheureusement, il n’y a pas eu de candidat prêt à payer la
participation.
A Cibitoke, 51 personnes dont 28 femmes ont été formées pour la construction des foyers améliorés à
raison de 3 personnes par colline (17 collines). Elles avaient l’obligation de construire à leur tour 4 foyers
améliorés en plus du leur. Ces personnes ont construit 408 foyers améliorés c'est-à-dire 24 foyers par
colline. L’activité est beaucoup appréciée, car en peu de temps, ces personnes ont construit plus de foyers
améliorés que la quantité qui leur était demandée.
II.3.2. Sous composante 3.2 : Coordination
A. Activités prévues
Au niveau de cette sous composante, les activités sont de divers types à savoir:
- les activités administratives et financières,
- les activités de suivi-évaluation,
- les activités de coordination et de gestion du projet.
A.1. Activités administratives et financières
Il s’agit des activités relatives aux finances, à l’administration et à la passation des marchés et concernent:
la tenue de la comptabilité, l’établissement des états financiers, la gestion des comptes bancaires, de la
caisse et des paiements des fournisseurs et autres prestataires de service ; l’établissement des demandes de
retrait de fonds, le suivi de l’exécution budgétaire du projet par composante et par catégorie de don du
FIDA et les autres bailleurs et la conduite de l’audit comptable et financier pour les finances.
Pour l’administration, il s’agit de la gestion des ressources humaines, l’administration générale et la
logistique. Quant à la passation des marchés, il s’agit de la gestion des marchés.
A.2 Activités de suivi-évaluation
Les principales activités prévues au sein de la cellule de suivi évaluation étaient notamment:
- la conduite des études thématiques et études d’impact,
- la réalisation des activités de communication, visibilité et gestion du savoir,
- le suivi-évaluation des activités et production des rapports.
A.3 Activités de facilitation, de coordination et de gestion du projet,
Il s’agit des activités quotidiennes de coordination et de gestion du projet: réunion de coordination, gestion
administrative et financière, formation du personnel et des partenaires du projet, participation à diverses
rencontres, etc. Durant cette période, en plus de ces activités ordinaires, la coordination a surtout travaillé
sur la préparation de la revue mi -parcours, la préparation et la participation aux visites des interventions
du FIDA par l’Ambassadeur de la Chine, la préparation de la visite des journalistes de l’UE pour les
réalisations du PAIVA-B financées à travers la facilité alimentaire de l’UE.
76
B. Activités réalisées
B.1 Activités relatives aux finances et à l’administration
B.1.1 Activités financières
B1.1.1. Comptabilité
L’exercice 2013 a démarré avec les opérations de clôture de l’exercice précédent, telles que les inventaires
et les révisions des comptes préalables au suivi budgétaire et à la production du rapport annuel 2012, ainsi
qu’à l’audit comptable et financier. Parallèlement, les activités principales de la Cellule Comptable ont
consisté:
à mettre quotidiennement à jour les données comptables de l’exercice 2013,
en la mise en application continue des recommandations et directives des missions spécialisées,
spécialement celles de supervision du FIDA et de l’audit,
à suivre les différentes observations relevées par le contrôle interne au projet.
A l’échelle de tout le Service Administration et Finances, la question en rapport avec l’amélioration de la
qualité des imputations a retenu l’attention de tout le personnel du service en charge des aspects
Administration et Finances. Ainsi, un accent particulier a été mis sur l’implication des responsables des
différentes composantes en vue d’atténuer les effets liés à certaines appréciations erronées en rapport avec
l’affectation des dépenses au niveau analytique, budgétaire et géographique.
Il a été demandé et accordé, après analyses minutieuses par le siège du FIDA, un supplément de 70.000
DTS destiné à couvrir le déficit de la catégorie IXb, en attendant la proposition de réallocation devant être
formulée par la mission de la revue à mi-parcours. Bien entendu, l’activité de préparation et
d’accompagnement des travaux de la mission de revue à mi-parcours a particulièrement occupé le temps
imparti durant le deuxième semestre de l’exercice achevé.
a) Demandes de retrait de fonds
Au cours de la période 2013 écoulée, il a été veillé en permanence à ce que les activités du projet puissent
être financées sans rupture. Neuf Demandes de Remboursement de Fonds mentionnées dont trois DPD ont
été soumises au FIDA. Les deux dernières (DPD) étaient en cours de paiement au 31/12/2013.
Les tableaux n°64 et 65 montrent les Demandes de Remboursement de Fonds soumises au FIDA pour
paiement, la situation des comptes du PAIVA-B au 31 décembre 2013 et l’état de rapprochement du
compte spécial logé à la Banque de la République du Burundi (BRB).
Tableau n° 64: Situation des demandes de remboursement de fonds
N° DRF/DPD ET PERIODE
COUVERTE
BAILLEUR
DE FONDS
MONTANT
DEMANDE
MONTANT
REMBOURSE
DATE
D’ENCAISSEMENT
DRF n° 12 du 13/11/2012 au 31/12/2012 FIDA 464.294,18 USD 464.294,18 USD 07/02/2013
DRF n° 13 du 01/01/2013 au 05/03/2013 FIDA 422.683,20 USD 422.683,20 USD 16/04/2013
DRF n°14 du 06/03/2013 au 19/04/2013 FIDA 473.638,08 USD 473.638,08 USD 07/06/2013
DRF n°15 du 20/04/2013 au 31/05/2013 FIDA 394.641,56 USD 394.641,56 USD 16/07/2013
DRF n°16 (DPD) : Décompte SOCEA FIDA 215.378.502 BIF 215.378.502 BIF soit
141.284,04 USD
11/07/2013
DRF n° 17 du 01/06/2013 au 31/07/2013 FIDA 350.356,23 USD 350.356,23 USD 30/09/2013
DRF n° 18 du 01/08/2013 au 30/09/2013 FIDA 300.328,55 USD 300.328,55 USD 29/11/2013
DRF n° 19 (DPD) du
29/11/2013/Facture 002/2013 de D.
NDABARUSHIMANA du 18/11/2013
/marché de fourn 188 bovins
FIDA 211.866.592 BIF 211.866.592 BIF
équivalent à
138.736,53 USD
Non encore payé au
31/12/2013
DRF n° 20 (DPD) du
10/12/2013/Facture 003/2013 de CIZA
Louis du 18/11/2013 /marché de fourn
428 bovins
FIDA 245.066.542 BIF 245.066.542 BIF
équivalent à
160.319,59 USD
Non encore payé au
31/12/2013
Total en USD FIDA 2.846.281,96
77
La moyenne a été de 400.990 USD par DRF et de 146.780 USD par DPD. Le minimum a en effet été fixé
par le FIDA, depuis mai 2013, à 300.000 USD par DRF et de 100.000 USD par DPD.
Tableau n° 65: Situation des comptes du paiva-b au 31/12/2013 (soldes physiques)
Banque N °de compte Objet Solde au
31/12/2012
Solde au
31/12/2013
BRB 3302/214/FIDA Compte spécial en devises (US$) pour le financement du
bailleur FIDA
249.494,18
$US
593.826,73
USD
BRB 3320/163/ Union
Européenne
Compte spécial en devises (US$) pour le financement de
la FA de l’Union Européenne
55.596,62
$US
0
BANCOBU 18289-02-
70/FIDA
Compte d’opérations (BIF) pour le financement) du
FIDA
98.494.379
BIF
83.803.441
BIF
BCB 82868-77/FIDA Compte du fonds de roulement engrais rétrocédé par le
PRDMR
157.168.111
BIF
391.211.29
0 BIF
BCB 54536-69/Union
Européenne
Compte d’opérations (BIF) pour le financement de la FA
de l’Union Européenne
3.161.643
BIF
460.526
BIF
BCB 92229-29/Don
Canadien
Compte d’opérations (BIF) pour le financement du Don
Canadien/Appui Légal rétrocédé par le PRDMR
9.599.943
BIF
9.593.943
BIF
FIN BANK 1803871103-61 /
Recettes Internes
Compte enregistrant les recettes de ventes diverses 45.182.122
BIF
2.211.621
BIF
Tableau n° 66: Etat de rapprochement du compte spécial au 31/12/2013
Rubriques Montant (USD)
Avance initiale 1.000.000
Solde du compte spécial au 31/12/2013 593.826,73
Solde du compte des opérations et solde caisse au 31/12/2013 21.215,42
Total de la trésorerie 615.042,15
DRF 22 en cours de finalisation 417.582,49
Total Trésorerie disponible+ DRF en cours 1.032.624,64
Ecart à justifier (-) 32.624,64
TVA non encore remboursée 6.519,42
Ventes de semences et remboursement d’intrants (-) 39.144,06
Le montant d’avance initiale de 1.000.000 € est en permanence justifié par la sommation des fonds
disponibles, des demandes de réapprovisionnement en cours de traitement et autres montants en attente de
recouvrement. Des efforts visibles fournis par l’OBR dans le remboursement des TVA payées ont entraîné
une réduction à la baisse des écarts constatés, par rapport au montant de l’avance initiale, au moment du
rapprochement préalable à l’envoi des DRF.
b) Etat d’exécution budgétaire de l’exercice 2013
Comme le montrent les tableaux n° 67, 68 et 69, le PTBA 2013 a été exécuté de manière très satisfaisante
puisque 95,5% des fonds prévus ont été engagés, dont 81,8% décaissé effectivement. La composante n° 1 a
dépassé les prévisions de 23% avec des moyennes d’engagements de 118% et 131% respectivement pour
la première et la deuxième sous-composante. Quelque disparités sont cependant observables puisque les
activités de la composante n°2 Ŕvalorisation agricole et de la composante n° 3 Facilitation et Coordination
ont été exécutées respectivement à hauteur de 43% et 73%. Les taux de décaissement ont évolué dans les
mêmes proportions puisqu’ils sont arrêtés à 101, 40 et 67% respectivement pour les composantes n°1, 2 et
3.
Les dépenses du projet ont été quasiment supportées en totalité par le bailleur principal (FIDA) puisqu’il a
contribué à hauteur de 97,7%, le Gouvernement ayant supporté un apport représentant 2,3% du total des
fonds engagés. Le financement effectif du Gouvernement, quoique minime, représente 50% des prévisions
annuelles. Les autres contributeurs n’enregistrent rien comme apport en 2013 en dépit des attentes
exprimées au début de l’exercice. Il avait été respectivement prévu 275.447 USD et 101 328USD comme
contributions attendues du PAM et des bénéficiaires.
78
Tableau n° 67: Exécution du PTBA 2013 par composante au 31 décembre 2013, en USD (au taux
de 1USD= 1511,1800 BIF)
Code Composante Prévisions Dépenses Engagements Total Taux
d'exécution (%)
1 Renforcement et protection du
capital productif
1 768 899 1 800 983 367 386 2 168 370 123
1.1 Aménagement du capital
productif et sécurisation
foncière
1 146 153 1 214 590 140 723 1 355 313 118
1.2 Intensification de la
production agricole
622 746 586 394 226 663 813 057 131
2 Valorisation de la production 431 102 185 772 0 185 772 43
3 Facilitation de la mise en œuvre
et coordination du projet
1 105 998 699 362 105 262 804 624 73
4 Appui Légal 0 24 0 24
Total général 3 305 999 2 686 117 472 648 3 158 765 95,5
Tableau n°68: Exécution du PTBA 2013 par bailleur au 31/12/2013, en USD (au taux de 1 USD=
1511,1800 BIF)
Code Bailleur Prévisions Dépenses Engagements Total Taux d'exécution (%)
1 Don FIDA 2 786 219 2 615 039 472 648 3 087 688 111
2 Don Union Européenne 0 8 0 8
3 Don PAM 275 447 0 0 0 0
4 Gouvernement du Burundi 143 005 71 090 0 71 090 50
5 Contribution des bénéficiaires 101 328 0 0 0 0
6 Fonds Canadien 0 24 0 24
Total général 3 305 999 2 686 161 472 648 3 158 809 95,5
Tableau n° 69: Exécution du PTBA 2013 par rubrique du budget au 31/12/2013, en USD (au taux
de 1 USD= 1511,1800 BIF)
Code Bailleur Prévisions Dépenses Engagements Total Taux
d'exécution (%)
D1 Appui Légal 0 24 0 24
I1 Génie Civil 944 901 1 015 069 75 091 1 090 160 115
I2 Cheptel et semences 607 420 213 672 226 134 439 806 72
I3 Equipements, Materiels
et Logiciels
69 637 64 205 0 64 205 92
I4 Formation, IEC et
Voyages d'échanges
296 255 175 150 0 175 150 59
I5 Etudes, Supervisions et
Assistance Technique
785 478 475 546 170 894 646 440 82
I6 Véhicules 29 059 42 433 0 42 433 146
R1 Salaires et indemnités 290 765 438 710 0 438 710 151
R6 Fonctionnement Bureaux 282 484 261 343 529 261 873 93
Total général 3 305 999 2 686 153 472 648 3 158 801 95,55
c) Etat des décaissements au 31/12/2013
Les tableaux suivants montrent le niveau de décaissement par composante, par bailleur et par rubriques,
ainsi que les décaissements cumulés.
79
Tableau n°70: Etat des décaissements par composante au 31 décembre 2013, en USD (au taux de
1 USD= 1511,1800 BIF)
Code Composante Prévisions Décaissements Engagements Total Taux
d'exécution (%)
1 Renforcement et
protection du capital
productif
1 768 899 1.787.639 0 1.787.639 101
1.1 Aménagement du
capital productif et
sécurisation foncière
1 146 153 1.172.305 0 1.172.305 102
1.2 Intensification de la
production agricole
622 746 615.334 0 615.334 99
2 Valorisation de la
production
431 102 171.029 0 171.029 40
3 Facilitation de la mise en
œuvre et coordination du
projet
1 105 998 746.081 0 746.081 67
4 Appui Légal 0 24 0 24 0
Total général 3 305 999 2.704.749 0 2.704.749 81,8
Tableau n°71: Etat des décaissements par bailleur au 31/12/2013, en USD (au taux de 1 USD=
1511,1800 bif)
Code Bailleur Prévisions Décaissements Engagements Total Taux
d'exécution (%)
1 Don FIDA 2 786 219 2.642.328 0 2.642.328 95
2 Don Union Européenne 0 8 0 8
3 Don PAM 275 447 0 0 0 0
4 Gouvernement du Burundi 143 005 62.433 0 62.433 44
5 Contribution des bénéficiaires 101 328 0 0 0 0
6 Fonds Canadien 0 24 0 24
Total général 3 305 999 2.704.793 0 2.704.793 81,8
Tableau n°72: Etat de décaissement par rubrique du budget au 31/12/2013, en USD (au taux de 1
USD= 1511,1800 bif)
CODE BAILLEUR Prévisions Dépenses Engagements Total Taux
d'exécution (%)
D1 Appui Légal 0 24 0 24
I1 Génie Civil 944 901 996.356 0 996.356 105
I2 Cheptel et semences 607 420 216.521 0 216.521 36
I3 Equipements, Materiels
et Logiciels
69 637 64.205 0 64.205 92
I4 Formation, IEC et
Voyages d'échanges
296 255 197.263 0 197.263 67
I5 Etudes, Supervisions et
Assistance Technique
785 478 497.442 0 497.442 63
I6 Véhicules 29 059 39.087 0 39.087 135
R1 Salaires et indemnités 290 765 435.544 0 435.544 150
R6 Fonctionnement Bureaux 282 484 258.344 0 258.344 91
51 Autres dépenses (UE) 0 8 0 8
Total général 3 305 999 2.686.153 0 2.686.153 81,8
80
Tableau n°73: Décaissement sur le Don FIDA (DSF 8031-BI) au 31/12/2013
N°
de
la C
até
go
rie
Dés
ign
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Ca
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31
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2/2
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en %
au
31
.12
.201
3
I. Travaux de génie Civil et
rural
1 990 000 2 904 951 21,40 1.517.666,81 52,24%
II. a) Matériel et équipements 160 000 233 564 1,72 235.921,76 101,01%
b) Cheptel 1 500 000 2 189 661 16,13 802.688,82 36,65%
III. Véhicules 270 000 394 139 2,90 336.445,17 85,36%
IV. Assistance technique et
études
520 000 759 083 5,59 403.467,5 53,15%
V. Formation et information 570 000 832 071 6,13 399.880,53 48,05%
VI. Fonds d'appui 980 000 1 430 579 10,54 306.200,97 18,67
VII. Fonds de réplication (1)
VIII. Prestation de services 1 480 000 2 160 466 15,91 876.368,16 40,56
IX
a) Salaires et indemnités 880 000 1 284 601 9,46 1.174.204,18 91,40
b) Entretien et
fonctionnement (*)
260.000 379.541 2,80 453.198,23 119,40
Non alloué (*) 690.000 1.007.244 7,42
TOTAL 9 300 000 13 575 900 100 6.506.042,13 47,92%
(1)Voir Financement de l’Union Européenne
(*) Situation après une décision prise en mai 2013, de réallouer un montant de 70.000 DTS (environ
102.200 USD) des fonds non alloués vers la catégorie « entretien et fonctionnement ». Parallèlement à
l’utilisation des fonds FIDA, la totalité du don alloué au titre de la Facilité Alimentaire de l’Union
Européenne a été totalement décaissé, à hauteur de 4.029.269,93 €, équivalent à 5.582.200 Euros.
Une fois de plus on observe que la capacité de tirage du PAIVA-B va très bientôt être saturée et que le
FIDA cesserait de rembourser les dépenses de la catégorie IX b dont la dernière réallocation avait permis de
fonctionner en attendant la nouvelle réaffectation des fonds par la Revue à mi-parcours. Le taux de
décaissement atteint déjà 119,40% au 31 décembre 2013. On remarque qu’il approche le taux limite de
130%.
Tableau n°74: Décaissement sur le Don COFIN-EC-8031-BI au 31/12/2013
N° de la
Catégorie
Désignation Catégorie Montant
décaissé en €
1 A Génie Civil : Réhabilitation des marais 1.029.510,79
1 B Nouveaux marais 939.454,57
1 C Protection des bassins versants 23.301,85
1 D Pistes et marais 496.151,25
2 Chaîne de solidarité bovine 1.191.473,40
3 Renforcement des capacités locales 301.048,61
4 Supervision technique/Assistance Technique 48.329,46
Total 4.029.269,93
Le financement total prévu, suivant les documents de conception du PAIVA-B, avait été arrêté à 4,5
millions € environ, soit environ 6.300.000 USD. Ce montant inclut les frais de gestion du FIDA de 250
000 €
81
d) Situation des réalisations financières cumulées
Toutes sources de financement toutes confondues, les réalisations cumulées sont évaluées à 15.279.698
USD comme le montre les tableaux ci-dessous. Il est à noter qu’au 31 décembre 2013, la ventilation des
financements engagés au cours de la période sous analyse met en évidence la focalisation du projet sur ses
missions principales pendant cette première moitié de la durée du projet, en dépit de la faible évolution des
activités de la valorisation agricole. En effet, sur les réalisations s’élevant à 15,28 millions USD, soit
53,16% du total de dons consentis au PAIVA-B, la Composante n°1 «Renforcement et Protection du
Capital Productif» représente à elle seule 70,3% du total des réalisations financières du projet. Ce coût est
partagé entre ses deux Sous-Composantes «Aménagement du Capital Productif et sécurisation Foncière» et
«Intensification de la production agricole» dans les proportions 60,3% et 39,6%. Ces proportions sont plus
ou moins constantes sur toute la période 2009-2013. La Composante n°2 « Valorisation de la Production »
représente en moyenne 7,63% et la Composante n°3 «Facilitation de la mise en ouvre et la Coordination»
représente en moyenne 21,2%. L’Appui Légal a contribué à hauteur de 0,8% du coût total du projet. On
observe que la part de la Composante 1 dans le total des coûts évolue comme programmé au RPE initial,
où on retrouve qu’elle devait peser 73% du coût total. La Composante n°2 pèse 7,1% contre 14% prévu, ce
qui peut être considéré comme normal vu qu’elle a démarré ses activités tardivement en 2011. La
Composante 3, dont la part est de 21%, devait coûter 13% suivant la conception initiale. Les sous-
évaluations du coût de certaines activités, le financement de certaines activités imprévues ainsi que, dans
une moindre mesure, le surcoût lié aux salaires et aux frais d’entretien et de fonctionnement, ont entraîné
la moyenne projetée, vers la hausse O en résumé, on peut affirmer que le taux d’exécution de 53,16 % à la
fin de la 4ème
année de mise en œuvre est très satisfaisant. La Mission de la RMP est arrivée à la même
conclusion puisque ce taux atteignait 51.6% au 31 octobre 2013. Avec le temps, on observe
l’accroissement du nombre de volets financés, avec le démarrage en 2012 des activités liées à la
Sécurisation foncière (Sous-Composante 1.1) et des activités des Champs Ecoles Paysans (Sous-
Composante 1.2).
Tableau n°75: Sources actuelles de financement et coûts réalisés au 31/12/203
Bailleur de fonds Montant du
financement/don
approuvé (en $
US)
Montant
alloué
(USD)
Réalisations au
31/12/2013 (en $ US)
(Chiffres rapprochés
avec la Comptabilité)
Taux
d’exécution par
rapport au total
alloué (en %)
Don FIDA 13.575.000 13.575.000 6.448.824 %
Don Union Européenne 6.300.000 5.582.200 5.582.200 100%
Don du PAM 4.650.000 4.650.000 1.081.100 23,33
Don du Gouvernement du Burundi 3.400.000 3.400.000 559.435
Contribution des bénéficiaires 1.400.000 1.400.000 1.484.200 106,0%
Don Canadien (Appui Légal) 137.000 137.000 123.820 90,4%
Total 29.462.000 28.744.200 15.279.579 53,16 %
Tableau n°76: Réalisations cumulées au 31/12/2013 par Composante/Sous Composante
N° Composante TOTAL
REALISE
2009 2010 2011 2012 2013
Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé (y
compris les
engagts au
31/12/2013)
%
1 Renforcement et
protection du capital productif
10 742 295 7 133 0,07 2 337 977 21,76 3 803 215 35,40 2 486 827 23,15 2 107 143 19,62
1.1 Aménagements du
capital productif et sécurisation foncière
6 479 867 7 030 0,11 1 388 994 21,44 2 819 654 43,51 947 145 14,62 1 317 044 20,33
1.2 Intensification de la
production agricole
4 262 428 103 0,00 948 983 22,26 983 561 23,08 1 539 682 36,12 790 099 18,54
2 Valorisation de la
Production et Développement des
Infrastructures
1 166 360 - 0,00 72 914 6,25 718 038 61,56 148 973 12,77 226 435 19,41
2.1 Valorisation de la
production
404 408 14 266- 0,00 6 428 1,59 38 056 9,41 135 014 33,39 224 910 55,61
82
N° Composante TOTAL
REALISE
2009 2010 2011 2012 2013
Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé
% Montant
réalisé (y
compris les
engagts au
31/12/2013)
%
2.2 Infrastructures
rurales
761 953 - 0,00 66 486 8,73 679 983 89,24 13 959 1,83 1 525 0,20
3 Facilitation de la mise en œuvre et
coordination du
projet
3 247 081 63 634 1,96 1 012 000 31,17 711 800 21,92 677 743 20,87 781 904 24,08
4 Appui Légal 123 962 - 0,00 - 0,00 85 676 69,11 38 263 30,87 23 0,02
TOTAL 15 279 698 70 767 0,46 3 422 891 22,40 5 318 729 34,81 3 351 806 21,94 3 115 505 20,39
Tableau n°77: Répartition des réalisations effectives par bailleur et par exercice (2009-2013)
Année FIDA UE PAM Gvt du
Burundi
Contribution
des
bénéficiaires
Don
Canadien
Total
2009 44 571 4 728 21 468 70 767
2010 927 614 1 386 410 784 497 176 850 147 519 3 422 890
2011 860 658 4 063 538 135 542 173 316 85 676 5 318 730
2012 1 684 596 127 607 296 636 41 467 1 163 378 38 121 3 351 805
2013 3 046 412 69 082 23 3 115 517
S/Total 6 563 850 5 582 284 1 081 132 444 409 1 484 214 123 820 15 279 709
Tsfrt FDR
engrais vers
Gvt du
Burundi -115 026 115 026 0
Total corrigé 6 448 824 5 582 284 1 081 132 559 435 1 484 214 123 820 15 279 709
Taux de conversion au taux annuel moyen publiés par la Banque de la république, en BIF/USD :
2009 : 1.230,61 ; 2010 : 1.230,8 ; 2011 :1.261,07 ; 2012 : 1.442,51 ; 2013 :1.555,09
Néanmoins, la mission de la RMP ayant constaté de commun accord avec la Coordination du projet, que le
PAIVA-B est obligé de rouler sur le seul fonds FIDA dont le reliquat au 31 octobre 2013, estimé à 5,9
millions USD, ne pouvait ni couvrir la totalité des activités prévues dès le départ, ni couvrir toute la
période initiale du projet, a décidé de raccourcir la période et de limiter fortement les activités à réaliser
ainsi que les zones d’intervention initialement programmées. La nouvelle date de fin de période
d’achèvement a en effet été arrêtée au 31 décembre 2015 alors qu’elle avait été initialement fixée au 30
septembre 2017. Un budget pluri annuel limité aux seules possibilités du moment a été élaboré et devra
être respecté autant que faire se peut. Il est ventilé comme suit:
Composante n°1 : 3.936.942 USD (61%)
Composante n°2 : 600.603 USD (9%)
Composante n°3 : 1.950.893 USD (30%)
Le Gouvernement du Burundi et le PAIVA-B en particulier ont fortement apprécié la promesse du FIDA,
qui s’est vite saisie du cas, d’apporter un financement additionnel d’environ vingt (20) millions USD qui
devrait être largement suffisant pour faire aboutir les objectifs initiaux et même d’entreprendre beaucoup
d’autres actions allant toujours dans le sens de la réduction de la pauvreté. Des précisions en rapport avec
les nouvelles orientations devraient nous être données et ne ménageront aucun effort pour les mettre en
application, dans le strict respect des normes en vigueur et d’autres directives y afférentes.
e) Des Contrôles et autres missions d’appui
i. L’audit interne
Il n’y a pas une structure spécifique en charge de l’audit interne au PAIVA-B. Néanmoins, des dispositions
sont prises de manière permanente, en vue de nous assurer un contrôle, à chaque poste de responsabilité,
particulièrement au niveau de la Coordination, de l’Administration, des Finances et du Suivi-Evaluation.
83
Nous avons une assurance raisonnable, au niveau: de l’efficacité et l’efficience des opérations du projet; de
l’application des orientations et instruction des organes dirigeants du projet et du FIDA; de la fiabilité des
informations financières; de la conformité avec la législation et les règles applicables; de la sauvegarde des
actifs du projet contre les pertes, les vols, les fraudes et autres erreurs évitables.
La séparation des fonctions incompatibles est une réalité en ce moment: Fonctions de décision, Fonctions
de contrôle, Fonctions de détention des valeurs et des biens, et la fonction d’enregistrement des opérations.
En effet, un manuel de procédures administratives, comptables et financières a été mis au point dès 2010 et
vient d’être mis à jour par un Consultant International. Il est opérationnel et, associé aux autres directives
du FIDA, il constitue un bon guide pour s’assurer que les obligations minimales sont bien remplies en ce
qui concerne le contrôle interne. Signalons que la mission d’appui de septembre 2013 considère que
l’absence de service à part en charge de l’Audit Interne constitue une faiblesse de par le risque qualifié
d’élevé que le projet serait entrain de courir. L’observation étant valable pour tous les projets et
programmes du FIDA au Burundi, il a été retenu que le FIDA va appuyer dans la mise en place du
dispositif souhaité.
ii. De l’audit externe
Quatre exercices ont déjà été soumis à l’appréciation de deux missions d’auditeurs externes, en 2012 (pour
l’audit des exercices 2009, 2010 et 2011), et en 2013 (pour l’audit de l’exercice 2012). Les deux missions
ont toutes certifié avoir trouvé les comptes du PAIVA-B reflétant l’image fidèle de la situation en rapport
avec le patrimoine du projet et de sa gestion, moyennant quelques recommandations progressivement
mises en application.
iii. De la supervision
Trois supervisions du FIDA ont été effectuées au PAIVA-B dont les recommandations et autres
observations, que le projet a suivies dans une très large mesure, ont aidé le projet à avancer dans la bonne
direction. Le degré de mise en application des directives de la dernière mission d’avril 2013 est présenté à
travers la matrice ci-après :
iv. Des autres missions d’appui
Au début du mois de septembre 2013, une mission d’appui financier du FIDA a séjourné à Bujumbura
pour évaluer le risque fiduciaire des différents projets et programmes du FIDA au Burundi et échanger sur
des orientations de nature à aider à minimiser ce risque autant que faire se peut.
Une série de 65 critères d’évaluation avait été soumis préalablement aux projets pour donner l’état des
lieux et la mission a réservé une séance de travail approfondie avec les services du domaine administratif
et financier (les RAF, Comptables et leurs Assistants) de chaque projet/programme.
Ces critères/questions étaient regroupés dans huit grandes catégories pour lesquelles une note finale a été
accordée après évaluation. Trois possibilités de notation étaient prévues: On associait la note F (Risque
Faible) aux points forts, la note M (Risque Moyen) aux points pour lesquels une performance moyenne
était observée, et la note E (Risque Elevé) aux aspects pour lesquels le projet est manifestement très faible.
Le récapitulatif de la notation finale du PAIVA-B est donné sous forme de tableau de synthèse ci après, tel
que publié par la délégation à la fin de la mission. Leurs commentaires, ainsi que les mesures d’atténuation
proposées sont donnés également et in extenso. Les rôles à jouer par les uns et les autres dans cette
correction ont été précisées, y compris l’intervention de la Mission à mi-parcours.
84
Evaluation du risque
E/M/F
Risque inhérent
Risques de contrôle
1. Organisation et personnel F
2. Budget F
3. Flux de fonds et modalités de décaissement F
4. Contrôles internes M
5. Systèmes, stratégies, procédures comptables F
6. Rapports de suivi F
7. Audit interne E
8. Audit externe M
Risque fiduciaire global du projet M
E=Elevé, M=Moyen, F=Faible
B.1.2. Activités administratives
B.1.2.1. Gestion des ressources humaines
Depuis le démarrage du PAIVA-B, le personnel prévu a été recruté et a augmenté progressivement, sur
demande approuvée. Le projet utilise également du personnel des prestataires de service.
i. Personnel propre du PAIVA-B
Les effectifs permanents, au nombre de vingt trois (23) travaillent dans la structure hiérarchisée dans
l’organigramme ci-après:
NB : Le Chef d’Antennes Provinciales a quitté le projet en décembre 2013 après avoir été recruté, sur
concours, par le PRODEFI.
Vingt deux (22) Cadres et agents sont positionnés sur l’Organigramme et le 23ème
qui est l’Expert
Vétérinaire, vient d’être transféré au PARSE où il effectuera des tâches de gestion de la Chaîne de
Solidarité Bovine, aux frais du PAIVA-B mais via la Convention nous liant. Un avenant à ladite
convention est en cours de finalisation.
Dans le cadre de l’exécution du financement de la Facilité Alimentaire (UE), et pour faire face à l’intensité
du travail d’alors, le PAIVA-B avait recruté deux médecins Vétérinaires et plusieurs Techniciens
85
Vétérinaires œuvrant au sein des deux Directions Provinciales de l’Agriculture et de l’Elevage (DPAE) des
deux provinces d’intervention. A la fin des opérations, la Supervision du FIDA avait recommandé de
garder un (1) des Médecins Vétérinaires et dix (10) Techniciens, dont 5 de la DPAE Gitega et 5 de la
DPAE Karusi. Ces derniers ont travaillé jusqu’au 31 décembre 2012, date à laquelle les conventions furent
clôturées. La revue à mi-parcours vient de confirmer le transfert du docteur Vétérinaire à partir du 1er
janvier 2014 vers le PARSE qui travaillera comme prestataire de service et dont la rémunération passera
par le déblocage des fonds de la convention de collaboration. Le départ du responsable de l’antenne
provincial a été acté et il a été retenu qu’aucun remplacement ne soit effectué mais plutôt que le poste est à
supprimer.
Les documents du Projet n’ayant pas prévu de Responsable de la Passation de Marchés (RPM), le PAIVA-
B a demandé, et obtenu depuis avril 2013, une Non Objection du FIDA d’utiliser le responsable de
passation des marchés (RPM) du PARSE comme Cadre transversal. La mission de revue à mi-parcours
prévoit que le PAIVA-B soit doté d’un cadre de passation de marché au PAIVA-B.
ii. Personnel prestant sous convention de prestation
Du personnel dépendant des prestataires de service au PAIVA-B (ACORD, CAPAD, les Consultants en
Champs Ecole Paysans et en Sécurisation foncière) travaille à temps plein.
a) ACORD-BURUNDI
Le personnel sous contrat de l’ONG ACORD est composé d’un Point Focal et deux chefs d’équipe, un
basé à Karusi et un autre basé à Kayanza. Ils encadrent quatorze (14) techniciens dont 4 à Gitega, 4 à
Karusi et 2 à Cibitoke. Ils s’occupent des activités de conservation des eaux et des sols et d’intensification
agricole dans les marais et sur les collines. Deux nouveaux techniciens ont été recrutés au cours de
l’exercice 2013 consécutivement à l’extension de la zone bénéficiant de l’appui du PAIVA-B.
b) CAPAD
Pour le personnel relevant de la CAPAD, il s’agit de huit (8) agents, dont un Point Focal-Coordonnateur et
sept animateurs spécialisés dans l’organisation et le financement des coopératives.
c) Cadres Consultants Transversaux
Trois Consultants en aménagement hydro-agricoles, deux Consultants en Champs Ecole Paysans (CEP) et
un Opérateur de Proximité Spécialiste en Sécurisation foncière, travaillent encore à temps plein
alternativement au PAIVA-B et au PRODEFI, chaque projet supportant le coût de six mois de prestation.
Pour des raisons de contrainte budgétaire, le PAIVA-B ne pourra pas confirmer l’utilisation des trois
consultants en aménagement hydro-agricoles avant que l’apport de nouveaux fonds ne soit confirmé.
Le PAIVA-B paie également deux Cadres d’appui provinciaux en sécurisation foncière travaillant
exclusivement sur sa zone d’action. En 2014, celui qui était basé à Gitega sera muté sur Kayanza où le
projet initiera des activités de sécurisation foncière. De même, des agents communaux initiés récemment à
la technique de sécurisation foncière, sont à l’œuvre dans les communes encadrées par le PAIVA-B et sont
rémunérés via les fonds des conventions signées avec ces mêmes communes.
En plus de ce personnel permanent, le projet emploie une main d’œuvre journalière et saisonnière payée au
jour presté, particulièrement au niveau de la composante «Protection du Capital Productif». Le nombre
d’H/J utilisée est identifiable dans les différents rapports de ladite composante.
Au niveau de la gestion du personnel, les dossiers du personnel de l’UCP ont été régulièrement complétés
des nouveaux éléments les concernant et leurs cotisations sociales et fiscales effectuées dans les délais.
Le début de l’année ayant coïncidé avec la révision de la loi relative à l’Impôt sur les rémunérations,
l’Administration et la Coordination du PAIVA-B se sont jointes aux autres projets/programmes pour la
recherche d’un compromis acceptable par le FIDA et le Gouvernement du Burundi, de manière à permettre
86
au personnel de s’acquitter de l’impôt Professionnel sur les Rémunérations, revu sensiblement à la hausse,
sans courir le risque de le démotiver. Le travail a été accompli avec succès et la révision du Règlement
d’ordre intérieur harmonisé (ROIH) intégrant tous les changements intervenus a été signée.
Profitant des facilités offertes par la nouvelle loi, le PAIVA-B a pu sensibiliser son personnel à l’adhésion
au Fonds de Pension Complémentaire pour se prémunir contre les risques et autres incertitudes associés à
la fin du contrat de travail. Vingt (20) sur vingt quatre (24) agents ont adhéré à la proposition et le fonds
logé à la SOCABU est opérationnel dès la fin du mois de mai 2013. Au 31/12/2013, on enregistre 19
affiliés après le départ du Chef d’Antennes Provinciales de Gitega et Karusi.
Le Manuel des procédures administratives, financières et comptables vient d’être également revu, en mai
2013, conformément aux recommandations de la supervision. Sa mise à jour est à initier au début de
l’année 2014, notamment pour tenir compte des changements et autres orientations données par la Mission
de la Revue à Mi-parcours.
B.1.3 Passation des marchés
Le PAIVA-B a géré, conformément à la législation en vigueur et aux autres directives du FIDA, des
marchés faisant partie des différents Plans de Passation des Marchés des exercices sous revus.
Le registre des contrats combinés arrêté 31 décembre 2013 est donné en annexe n°2
B.2 Activités de Suivi-Evaluation
Les activités de suivi-évaluation ont concerné:
- une étude d’évaluation des effets et impacts de la structuration communautaire dans la zone pilote
du PAIVA-B ;
- la conduite de l’étude sur les effets et impacts du projet et les études thématiques,
- la mise en œuvre des actions de communication, visibilité et gestion du savoir,
- le suivi-évaluation des activités sur terrain,
- la gestion de la base de données,
- la participation aux différentes études et appui aux consultants,
- la production des rapports périodiques,
- le suivi de la mise en œuvre du partenariat.
B.2.1 L’évaluation des structures communautaire dans la zone pilote du PAIVA-B
Une étude d’évaluation des structures communautaires (CDC, AUM, Association des Usagers de Pistes:
AUP, groupements pépiniéristes) a été conduite par un consultant indépendant recruté en octobre 2012. Le
rapport final a été validé au cours du premier semestre 2013. Les grandes conclusions sont que les
différentes structures mises en place fonctionnent normalement. Cependant un renforcement de capacités
et leur accompagnement sont toujours nécessaires afin de les amener à un grand niveau de
responsabilisation et partant garantir la pérennisation des acquis
B.2.2 Etudes thématiques et études d’impact
Dans le cadre de la préparation de la revue à mi parcours, des études thématiques et études d’impact ont
été conduites par une équipe de consultants. Les rapports des études thématiques sur la chaîne de solidarité
communautaire, le SRI, l’impact environnemental et le concours agricole sont disponibles. Un rapport sur
les effets et impacts du projet a été également produit. Le chapitre sur les effets et impact relate les
résultats essentiels des ces études Ces études d’effets et impacts et études thématiques ont été réalisé afin
d’évaluer le niveau d’évolution des indicateurs par rapport à la situation de référence. Ainsi les effets et
les impacts directs et indirects du projet ont été appréciés. Un résumé des résultats de ces études est
développé au point des effets et impacts du projet
87
B.2.3 Communication, visibilité et gestion du savoir
En matière de communication, visibilité et gestion du savoir, les grandes réalisations sont:
- la production d’un communiqué de presse et la couverture médiatique / la production d’un film
documentaire sur les réalisations financées par la Facilité Alimentaire (FA) de l’Union Européenne
(UE) lors de la visite des journalistes de l’UE,
- la participation à la production du bulletin périodique pour les projets et programmes FIDA au
Burundi,
- la présentation des réalisations du PAIVA-B en matière d’élevage lors du colloque national sur
l’élevage,
- la production du bulletin semestriel sur les réalisations du PAIVA-B,
- la couverture médiatique des différents grands événements du projet notamment la revue à mi
parcours,
- la documentation des cas de succès pour les ménages dont les impacts sont déjà visibles.
B.2.4 Suivi-évaluation des activités sur terrain.
Des descentes ont été régulièrement organisées dans les quatre (4) communes pilotes et dans la nouvelle
zone constituée de 4 communes de Cibitoke et Kayanza. Les visites ont permis à la cellule de suivi-
évaluation de rencontrer les partenaires de terrain et l’administration pour échanger sur la manière de
renforcer la synergie afin d’améliorer les prestations des uns et des autres. Au cours de ces descentes sur
terrain, des ménages dont les impacts sont déjà visibles et ayant constitué de cas de succès ont été visités
en vue de les encourager et leur prodiguer des conseils pour amélioration, des réalisations dans les
différentes composantes ont été aussi visitées et des recommandations ont été formulées aux bénéficiaires
pour favoriser la pérennisation et la durabilité des acquis.
B.2.5 Gestion de la base de données
Au cours de l’exercice 2013, la correction des différentes erreurs de la base de données a été poursuivie
afin de la rendre plus opérationnelle. Une descente sur terrain a été effectuée en vue d’appuyer les
techniciens de terrain sur la collecte de données et le remplissage des fiches. Les agents de saisie, les chefs
d’équipes et chefs d’antenne ont été également orientés sur l’épuration des données. La cellule de suivi-
évaluation a approché le consultant qui a aidé à la mise en place de la base de données pour intégrer les
observations issues du terrain afin de rendre la génération des tableaux des indicateurs plus aisée. Enfin, on
notera que dans le cadre du partenariat PAIVA-B / PARSE, toutes les données en rapport avec le volet
chaîne de solidarité bétail sont acheminées au PARSE à travers les agents de saisie opérant au niveau des
DPAE et pris en charge par le PARSE Ces données devront être rapatriées à la clôture du PARSE
B.2.6 Participation aux différentes études et appui aux consultants
Le personnel de la cellule de suivi-évaluation a participé aux travaux d’analyse et de validation des
rapports d’études telles que l’évaluation des structures communautaires, la préparation des études
thématiques et d’impact etc. Les résultats de ces études transparaissent dans le chapitre en rapport avec les
innovations, effet et impacts du projet.
B.2.7 Production des rapports périodiques
Le rapport annuel 2012 a été produit et présenté au Comité Technique en mars 2013 pour approbation. Des
rapports trimestriels, semestriel et rapport global pour la revue mi-parcours ont été produits. En outre, la
cellule de suivi-évaluation a régulièrement produit des comptes rendus des réunions de l’UCP et a fourni
régulièrement l’information demandée par les bailleurs, le ministère de tutelle et ses partenaires ainsi que
d’autres intervenants collaborant avec le PAIVA-B. Une synthèse des grands événements de la semaine est
préparée par la cellule et envoyée hebdomadairement à la CAP/FIDA qui à son tour la transmet au FIDA et
au Gouvernement.
88
B.2.8 Suivi de la mise en œuvre du partenariat
La cellule de suivi évaluation participe activement à l’orientation de la mise en œuvre des activités par les
partenaires. Elle a été impliquée dans la révision des différentes conventions dont la convention avec
CAPAD, CDF, ACORD, PARSE.
En vue de faciliter le suivi des activités sur terrain et assurer la pérennité des interventions, des réunions
avec les DPAE de la zone d’action du projet , l’administration provinciale et communale, les CDFC, ainsi
que les CDC, ont été tenues en vue de clarifier les responsabilités de chaque partie prenante. De plus, ces
structures ont été chaque fois invitées pour participer aux différents ateliers organisés par le projet ainsi
qu’aux visites de terrain.
En collaboration avec ACORD, la cellule de suivi-évaluation a organisé des ateliers planification
participative et de restitution du PTBA 2013, les ateliers d’auto évaluation, d’échange d’expériences et les
séances de retraite.
B.3 Activités de coordination et de gestion du projet
En plus de la supervision des activités des composantes, de la cellule de suivi-évaluation et de la cellule
administration et finance et de l’organisation des réunions de coordination (UFC et partenaires), la
Coordination a organisé les activités suivantes:
- la préparation et la participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations financées
par UE,
- la préparation et la participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par l’ambassadeur
chinois au Burundi,
- l’organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi -parcours réunion,
- la préparation et la participation à la mission de revue mi-parcours du projet.
B.3.1 Préparation et la participation à la visite des journalistes de l’UE pour les réalisations
financées par UE
Dans le cadre de la visite du Haut Commissaire Européen chargé du développement, une mission des
journalistes qui l’accompagnaient a visité les réalisations du projet financé dans le cadre de la facilité
alimentaire de l’UE. Plusieurs témoignages relatant les succès de la FA ont été donnés. Le porte parole de
la mission a exprimé sa satisfaction et a encouragé les bénéficiaires. Cette activité pourra permettre au
FIDA de mobiliser d’autres fonds de l’UE en vue d’intervenir au près des populations pauvres
B.3.2 Préparation et participation à la visite des réalisations du FIDA au Burundi par
l’Ambassadeur chinois au Burundi,
Accompagné par Madame la Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et par Monsieur le Représentant et
Directeur Pays du FIDA au Burundi, l’Ambassadeur chinois au Burundi avec différents experts du
domaine agricole ressortissant de son pays, a visité les interventions des projets et programmes FIDA au
Burundi. Une visite de terrain a été organisée en vue de rencontrer les bénéficiaires et recueillir leurs
appréciations. La mission chinoise a été très impressionnée des réalisations et a proposé qu’il y ait une
collaboration entre le FIDA et le Gouvernement chinois en vue de transformer l’agriculture pratiqué
aujourd’hui en celle de marché. Le domaine qui a beaucoup plus intéressé les experts chinois est celui
d’aménagement de marais en vue d’augmenter les surfaces cultivables
B.3.3 Organisation d’une retraite pour la préparation de la revue mi -parcours
Dans le souci de bien préparer les documents à présenter à la mission de la revue à mi parcours, une
retraite de 3 jours a été organisée à Banga. Participaient à cette retraite, tous les cadres du projet et les
cadres et agents des prestataires. Les résultats de cette retraite ont été: l’identification des actions
prioritaires pour la préparation de la mission de la revue à mi- parcours, le suivi de la mise en œuvre des
89
recommandations des différents missions de supervision, l’élaboration d’une note sur différentes stratégies
à présenter à la mission en vue d’améliorer la mise en œuvre de la prochaine phase du projet.
B.3.4 Participation à la revue mi Ŕparcours
La Revue à Mi-parcours du PAIVA-B a été réalisée comme programmé. Elle a eu lieu au mois de
Novembre 2013 et s’est poursuivie sous forme d’échange électronique en décembre 2013. La coordination
s’est investie à la mise à disposition des documents et informations nécessaires pour le bon déroulement de
la mission Les résultats issus consiste en un rapport final déjà disponible au projet, le nouveau cadre
logique, le tableau des coûts et des documents de travail retraçant la mise en œuvre du projet durant sa
deuxième phase.
90
CHAPITRE III CONTRAINTES RENCONTREES, SOLUTIONS PROPOSEES ET LECONS
APPRISES
III.1. Les principales contraintes de mise en œuvre
Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées
Composante 1 : Renforcement et protection du capital productif
1.1. Aménagement du capital productif et sécurisation foncière
Volet aménagement et réhabilitation de marais
1. Drainage difficile pour certaines parties des marais tourbeux à
faible pente qui devraient être réservée aux zones tampons
mais déjà mise en valeur par les exploitants
Améliorer le drainage par le curage de l’émissaire et
faire la riziculture de contre saison.
2. Extraction de l’argile pour des usages variés dans les marais
en détériorant les ouvrages
Impliquer l’administration pour chercher les autres sites
d’extraction de l’argile en dehors des parties
aménagées.
3. Manque de marais aménageables dans la province de Cibitoke
d’où la difficulté d’atteindre les objectifs physiques fixés par
le projet
Identifier les nouveaux marais aménageables dans la
zone de retrait du projet où des marais existent encore
notamment en province de Karusi.
4. Instabilité des berges pour les marais tourbeux ayant
occasionnés de dégâts sur les ouvrages et canaux
Procéder à la stabilisation de ces berges et remise en
état des ouvrages affectés
Volet Protection des Bassins Versants
5. Faible participation des habitants de certaines collines de la
zone d’action à l’entretien des fossés antiérosifs
Sensibilisation continue de la population avec le
concours de l’administration
6. Le bétail en divagation détruit les jeunes plantules
d’Eucalyptus installés sur les crêtes dénudées à Bugenyuzi
(Karusi)
Intensification des séances de sensibilisation pour la
stabulation du bétail.
Prise de sanctions de découragement de la divagation
par l’administration
7. Perturbations climatiques qui ont entravé la reprise des plants
sur certaines collines
Regarnissage et démarrage précoce de la campagne
8. L’administration de Kayanza a pris la décision de refuser les
appuis du PAM sans consulter les populations et cela perturbe
les travaux d’aménagement des dispositifs antiérosifs dans les
communes
Discuter de la question avec l’administration
provinciale et la DPAE pour leur demander d’honorer
leurs engagements
9. Les eaux provenant du bassin versant de la chaîne Mukinya
menacent de détériorer le réseau d’irrigation de la rive droite
de Nyakagezi
Prévoir des moyens de protection du bassin versant par
la poursuite du reboisement du Mukinya (Partie BV
Nyakagezi)
10. L’approche de pépinière communautaire à Cibitoke rencontre
des difficultés d’adoption parce que d’autres intervenants en
matière de production des plants propose des prix élevés pour
les plants d’Eucalyptus (47 FBU alors que le Projet propose
20 FBU). Cela handicape l’activité de reboisement des crêtes
dénudées alors que la région nécessite un reboisement de
grande envergure compte tenu du relief et des effets du
déboisement.
Mener une concertation avec les autres intervenants
pour harmoniser les approches
a. Sous composante intensification agricole
11. L’attaque des jeunes plants par les courtilières dans beaucoup
de marais détruit les champs de riz.
Utilisation de la lutte mécanique (ramassage de ces
ravageurs) en attendant que les institutions de recherche
trouvent une méthode plus efficace de contrôler ces
ennemis du riz
Volet Production de semences et plants
12. Le coût élevé des intrants (engrais, semences et produits
phytosanitaires), couplé aux faibles rendements pour toutes
les cultures (sols dégradés) n’a pas permis aux groupements
multiplicateurs de rembourser la totalité des fonds de
roulement octroyés par le projet
Le FIDA devrait étudier les modalités d’octroi des
subventions aux multiplicateurs (comme le font les
autres intervenants), au moins sur une période de 2 à 3
ans, pour leur permettre de réaliser des profits
nécessaires à la poursuite de l’activité.
13. Les centres semenciers indiqués dans le RPE pour la
multiplication des semences, sont exploités par des
groupements de vulnérables incapables de se
professionnaliser dans cette activité. Par ailleurs, il a été très
difficile de réattribuer les parcelles à de nouveaux
groupements réduits du fait que les DPAEs privilégient
l’aspect plutôt social (attribuer des parcelles aux vulnérables
et aux déplacés de guerre).
Quelques individus ont été identifiés pendant la saison
2013B et 2014A pour se professionnaliser dans la
multiplication des semences. Faute d’appui du projet
(subvention), ces individus doivent être capables de
s’autofinancer à 100%, mais on se heurte toujours à une
question d’insuffisance de capital
Volet intensification agricole sur colline/BV
14. A part les visites d’échanges d’expérience pour les éleveurs et
l’encadrement, aucun autre appui n’a été prévu pour
développer ce volet
Prévoir des appuis, certes, limités, comme des rejets de
bananiers plus productifs, des boutures de manioc
résistantes à la mosaïque.
Volet Boutiques d’intrants
91
Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées
15. L’approvisionnement des BI en semences acquises
directement chez les privés multiplicateurs (recommandation
de la 3ème MS) s’est heurté au différentiel de prix entre le prix
(très élevé) d’acquisition de la semence (auprès de ces privés,
des centres semenciers ou à l’ISABU) et le prix (très bas) de
vente aux petits agriculteurs suite à leur faible pouvoir d’achat
et une mauvaise compréhension du rapport qualité/coût de la
semence
L’appui/subvention aux privés multiplicateurs pourrait
probablement changer la situation comme cela se fait
pour les autres intervenants (bailleurs) dans ce
domaine.
Volet Champs écoles paysans sur les cultures vivrières
16. Les CEP déjà mis en place ont besoin d’un fonds de
subvention pour poursuivre et se maintenir dans leurs
activités, mais le budget CEP prévu dans le RPE n’est pas
ventilé pour dégager cette rubrique.
Une note de proposition y relave a été déjà soumise aux
instances habilitées pour autoriser l’octroi de cette
subvention
17. Le partenariat entre le projet et l’ISABU préconisé pour le
suivi (note méthodologique CEP) s’est avéré trop coûteux
Renforcer l’approche basée sur les facilitateurs internes
et prévoir leur motivation (qui est normalement incluse
dans la subvention CEP)
Chaîne de solidarité communautaire
18. La lenteur observée dans le remboursement du ciment freine
la progression de la CSB
La responsabilisation des CCDC dans la gestion de la
CS au niveau de la commune devrait améliorer le suivi
de cette activité. Faire impliquer les GCS dans les
coopératives laitières
19. Difficulté de suivi de la chaîne de solidarité caprine qui ne
permet pas de maîtriser les tricheries de certains bénéficiaires
(vente illicite de chèvres adultes qui sont par la suite
remplacées par de jeunes caprins achetés au marché en
complicité avec certains membres des CDC)
Responsabiliser d’avantages les CDC et les structures
d’encadrement de base pour le suivi de ces animaux
20. L’apparition de la dermatose nodulaire et de la fièvre aphteuse
en Ouganda au début du mois d’avril 2013 qui a freiné la
diffusion du bétail dans les provinces Kayanza et Cibitoke
Les importations ont repris juste après l’éradication de
ces maladies dans le pays d’origine des animaux
2. Composante Valorisation agricole et développement des infrastructures
2.1. Valorisation agricole
Etudes des marchés des produits agricoles et diagnostic des services financiers
Appui à l’amélioration de la qualité des produits et accès aux marchés
21. Budget pour la valorisation du lait non prévu au PAIVA-B: la
mise en place par le PARSE et le fonctionnement des centres
de collecte ont été tardifs et cela a entrainé la mévente du lait
La troisième mission de supervision du PAIVA-B a
recommandé la prise en charge de la valorisation du lait
par le PARSE et le PRODEFI
22. Le surplus de production dégagé pour certaines cultures reste
faible pour promouvoir leur valorisation. Cette faible
production est tributaire du faible accès des bénéficiaires aux
intrants (semences et engrais)
Le gouvernement (avec l’appui de ses bailleurs) est
entrain de trouver des solutions aux problèmes d’accès
aux semences et engrais
23. Réticence des producteurs à adhérer aux coopératives suite
aux antécédents des années 1980: le processus de
structuration s’est heurté à une réticence des producteurs qui
ne faisaient pas confiance aux gestionnaires de par
l’expérience passée et qui étaient lents à adopter toute
initiative nouvelle comme le stockage dans les hangars, la
vente groupée, la mobilisation des ressources pour une
acquisition quelconque.
Renforcer les sensibilisations par la CAPAD et les
membres des comités des coopératives eux-mêmes.
Financement de la valorisation agricole
24. Suspension des opérations d’octroi des crédits solidaires et
financement des boutiques d’intrants depuis janvier 2013 en
vue de changer l’approche de financement.
Accélérer le processus de négociation avec les
institutions de micro-finance pour relancer les activités
d’octroi des crédits
a. Infrastructures rurales
25. Manque d’infrastructure de stockage pour les autres filières:
Pour ces filières, les infrastructures de stockage ne peuvent
pas être partagées alors que les ressources disponibles ne sont
pas assez larges pour en construire en suffisance : cas de la
pomme de terre.
Le dossier sera traité lors de la formulation de
l’utilisation des fonds additionnels promis
Coordination et Facilitation du projet
Développement communautaire
26. Instabilité des CDC : actualisation avec les PCDC Mise à niveau permanent des nouveaux membres
27. La résistance aux changements et la faible implication des
administratifs et des services techniques dans les activités de
sensibilisation notamment sur la divagation des bêtes, les
feux de brousses, la lutte contre l’érosion, l’entretien des
pistes, etc.
Organisation de beaucoup de séances de sensibilisation
et de responsabilisation des services publics.
28. Avec le creusage des fossés antiérosif avec l’appui du PAM,
la sensibilisation sur la poursuite des curages n’est pas facile.
Implication de l’administration et des comités BV dans
la sensibilisation pour l’entretien de ces ouvrages
92
Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées
Il y a des réticences, car les gens sont habitués à l’approche
food for work qui est peu responsabilisant même si cette
approche est très utile dans le contexte actuel du Burundi :
insécurité alimentaire élevée milieu rural.
29. Le remembrement des parcelles après aménagement des
marais a été refusé par les anciens occupants et les groupes
sans terres, les femmes et les Batwa n’ont pas pu accéder aux
terres de marais aménagés comme prévu dans le RPE.
Le projet a organisé des consultations participatives
pour analyser les mesures spécifiques pour rendre les
Batwa éligibles à la CSC et les rendre capables d’élever
une vache dans de bonnes conditions.
30. Ménages déplacés ou habitant les villages loin de leurs
exploitations localisées dans les BV de la zone d’action du
projet : cette situation est difficile à gérer lorsqu’il faut
donner un bovin à un tel ménage
La question reste encore sur la table de débats mais
entretemps, il revient à l’équipe de validation
d’analyser profondément la situation de ces ménages
avant la prise de décision
Activités réalisées avec les CDF
31. Interruption de l’octroi des crédits aux groupes de caution
solidaire (recommandation du FIDA en vue de revoir
l’approche de financement) au moment où l’activité
commençait à intéresser les bénéficiaires.
Accélérer le processus de négociation avec les
institutions de micro-finance pour relancer les activités
d’octroi des crédits
32. Manque de personnel suffisant + instabilité du personnel
desCDF + remplacement tardif du personnel
Remplacement à temps du personnel par le ministère de
tutelle
Administration et finance
33. Les Catégories IXb, IXa et IIa approchent dangereusement
les plafonds infranchissables à la veille de la revue à Mi-
parcours. Elles atteignent respectivement 111,16%; 81,70%
et 91,11% au 31 août 2013.
Un nouveau tableau du financement sera élaboré pour
tenir compte du tableau des coûts proposé par la RMP.
Aussi, lors de la formulation de l’utilisation des fonds
additionnels promis, une attention particulière devra
être faite pour une bonne réallocation
34. le PAM ne débloque pas le financement comme attendu.
L’accord de don PAM avait tablé sur un montant à débloquer
sous la forme « produits alimentaires contre travail » ou
« Food for Work » mais le rythme de réalisation n’est pas
satisfaisant. A titre d’exemple, aucune intervention n’a pu
être effectuée depuis le début d’année 2013. Sur 4.650.000
USD prévus, le PAIVA-B a déjà mobilisé 1,085 millions
USD ce qui représente un taux (faible à la RMP) de 23,33%.
Ce taux tire à la baisse le niveau général d’exécution atteint
par le projet.
Le PAM devrait fournir plus d’efforts
Suivi-évaluation
35. Manque de logiciel de suivi-évaluation spécialisé pouvant
coupler les réalisations physiques et financières du projet en
vue de comparer les réalisations financières et aux
réalisations physiques
Le projet a mis en place une base de données à base du
logiciel EPI Info pour suivre les réalisations physiques.
Les réalisations financières sont traitées par les services
financiers avec TOMPRO.
III.2. Leçons apprises
III.2.1. En rapport avec aménagement / réhabilitation de marais, protection de bassins versants
et sécurisation foncière
- la collaboration entre les entreprises qui exécutent les travaux de construction des infrastructures et
les représentants des communautés dans le recrutement de la main d’œuvre (engagements prioritaire
des ménages des catégories 1 et 2 surtout pour la main-d’œuvre tout travaux) permet d’éviter les
tricheries dans cette activité. Par ailleurs, elle permet de réussir l’un des principes du projet, de
couvrir le plus grand nombre possible de ménages pauvre dont la plupart ne sont pas éligibles pour
les autres appuis tels que les bovins.
- la validation communautaire des études techno-économiques et le suivi participatif des travaux par
les représentants des communautés (marais et pistes) est indispensable pour la bonne exécution des
travaux et la durabilité des ouvrages. C’est l’une des premières étapes du processus d’appropriation.
- l’approche pépinière communautaire permet de produire et d’installer plusieurs plants à moindre
coût. Elle permet aussi de couper court aux mauvaises habitudes de produire des plants qui restent
dans les pépinières et ne sont jamais plantés.
- malgré les difficultés financières rencontrées, l’administration communale est très consciente qu’elle
doit s’approprier du processus de sécurisation foncière. De l’autre côté, la population manifeste un
fort engouement et répond massivement à l’appel leur lancé pour la sécurisation de leurs
exploitations.
93
III.2.2 En rapport avec l’intensification agricole et la chaîne de solidarité communautaire
- l’obtention de bons résultats à la première saison de multiplication des semences est à la base de la
réussite de l’activité de multiplication des semences de riz dans le marais de Nyabiho/Ndamuka en
commune de Gitaramuka. En effet, la bonne production obtenue par les riziculteurs leur a permis de
rembourser les intrants leur avancés par le projet et d’avoir un surplus qui a été vendu, ce qui leur a
permis de poursuivre l’activité sans l’appui du projet.
- la vulgarisation du SRI a très bien réussi grâce aux formations formelles conduites par les experts
malgaches, les formations sur le tas (organisées par les techniciens marais) et les visites inter sites.
L’encadrement efficace de proximité et l’implication active de l’administration locale ont permis
d’arriver à des résultats beaucoup plus intéressants à Karusi qu’à Gitega.
- le manque d’engagement des multiplicateurs des semences est un grand handicap pour le
développement des filières agricoles. Pour faire face à ce problème, il faut un encadrement de
proximité très renforcé en vue d’arriver à la professionnalisation des acteurs qui sont, dans le cadre
du projet, des paysans ou groupements de producteurs sans beaucoup de moyens de production.
- les inondations fréquentes dans les parcelles en multiplication de semences pendant la saison B
prouvent à suffisance qu’il faut faire un choix judicieux des parcelles ou des sites de multiplication
des semences.
- les Champs écoles paysans (CEP) constituent un moyen efficace pour la vulgarisation de nouvelles
techniques agricoles. Bien que cette approche ait été introduite tardivement par le projet dans le
domaine des cultures vivrières, les résultats enregistrés dans presque tous les sites sont très
encourageants et présagent une nette amélioration des productions agricoles.
- les ateliers communaux d’élaboration de nouvelles stratégies de conduite, de gestion et le suivi de la
CSB ont eu un apport considérable dans le processus d’appropriation de la gestion de la CSB par les
structures communautaires locales telles que les CCDC, CDC, organisations d’éleveurs et
administration locale. Des améliorations sont à faire durant la seconde phase du projet en vue de
normaliser les écarts qui subsistent.
- le fait d’exclure des bénéficiaires des animaux, les ménages qui ont déjà bénéficié des animaux des
intervenants antérieurs (même lorsqu’ils remplissent les autres critères) et qui les ont vendus ou qui
ont mal conduit leur élevage (après le remboursement) constitue une bonne leçon pour les
bénéficiaires. Cela est favorable pour le développement et la durabilité de la chaîne de solidarité
communautaire.
- la condition d’avoir une exploitation bien protégée (obligation d’être membre d’un groupement de
pépiniéristes) pour bénéficier d’un bovin favorise l’adoption de l’embocagement et le
développement de la chaîne de solidarité communautaire.
- le début du fonctionnement des CCL (cas de Bugendana) augmente sensiblement les revenus des
bénéficiaires, avec d’avantage des effets induits sur la vie des ménages des éleveurs et leurs voisins.
- un bon suivi de la chaîne de solidarité communautaire permet d’éviter que les même individus
bénéficient des appuis de plusieurs intervenants œuvrant dans une même zone dans le temps.et
favorise l’équité sociale.
III.2.3 En rapport avec la valorisation agricole
- Dans le processus de mise en place des coopératives agricoles, la conduite des campagnes de
sensibilisation participative (avec l’implication de l’administration et représentants des
communautés) permet d’avancer sans blocage des autres acteurs ni réticence des bénéficiaires.
L’administration mobilise les bénéficiaires, augmente la confiance et réduit la réticence de la
population à adhérer aux activités.
- Il n’est pas toujours aisé de promouvoir les coopératives filières dans une zone post conflit où la
population est habituée à des aides d’urgence où à des appuis sous forme de fonds perdus. Dans de
telles circonstances, il faut un dur label de l’organisation d’appui pour développer chez les
bénéficiaires le sens de responsabilité et un esprit de travail en groupe pour l’intérêt commun.
- Un partenariat basé sur les expertises/compétences est toujours requise pour une bonne réalisation
d’une activité. Dans ce cadre, la CAPAD, prestataire de service du PAIVA-B, joue un grand rôle de
plaidoyer et de défense des intérêts des producteurs dans le processus de développement des filières
agricoles.
94
III.2.4 En rapport avec la facilitation et la coordination du projet
- Le fait de ne pas se convenir dès le départ des termes de partenariat entre le projet et les
bénéficiaires (avec contrats cosignés) entraine des spéculations de la part des bénéficiaires surtout
au moment du remboursement des appuis leur octroyés sous forme de crédit pour la production.
Ainsi, les termes de partenariat (type d’appuis, quantité, prix, modalités de remboursement,
modalités de transport, etc.) doivent être négociés et convenus à l’avance.
- La formation des bénéficiaires avant la réception des appuis est indispensable pour la bonne gestion
des appuis reçus. Elle doit précéder la négociation et la signature des contrats de partenariat avec les
bénéficiaires ou leurs organisations.
- Les déplacés de 1993 ne bénéficient pas d’animaux du fait qu’ils ne vivent pas près de leurs
exploitations et par conséquent ne sont pas recensés lors des ateliers de ciblage. Le fait de ne pas
bénéficier des appuis comme les autres constitue une forme de victimisation qui aggrave leur
marginalisation. Ils proposent de recevoir des animaux comme les autres quitte à les élever en
groupe sur les collines d’origine (sorte de fermettes individuelles mais groupées) pour faciliter
certaines activités qui seraient menées en commun comme le gardiennage.
- Certaines personnes relais accumulent plusieurs fonctions à la fois (président CDC, président AUM,
vice président de la coopérative, etc.). Cela peut handicaper le fonctionnement des activités quand
les différentes fonctions exigent leur présence en même temps. Le projet essaie de les sensibiliser à
ne pas cumuler plusieurs fonctions à la fois pour question d’équité et d’efficacité.
- Les visites et les ateliers d’échange d’expérience favorisent un apprentissage rapide et une
appropriation des techniques. Les visites d’échange d’expérience ont été plus profitables aux
participants que les formations théoriques reçues. Au cours de ces descentes, les aspects pratiques
sont toujours bien assimilés et suscitent un intérêt pour l’application de ce qu’on a appris.
- Les séances de sensibilisation générale qui associent les administratifs et les CDC restent
incontournables dans la réussite d’un programme avant son exécution. Une bonne sensibilisation
menée de façon participative permet d’avancer sans blocage des autres acteurs ni réticence des
bénéficiaires. L’administration facilite la mise en œuvre des interventions et surtout l’acceptabilité
des programmes par les bénéficiaires.
- Les populations et surtout les femmes ont un engouement d’apprendre à lire et à écrire vu leur taux
de participation et de réussite. Le taux de participation et de réussite des femmes est supérieur à
celui des hommes.
- Dans le cadre de l’activité de l’appui légal, il y a un besoin sérieux d’appui juridique aux femmes
pour les accompagner dans la résolution des problèmes auxquels elles font face. La raison est
qu’elles n’osent pas porter plainte directement dans les juridictions soit par ignorance, soit par peur,
soit par manque de moyens financiers pour les déplacements ou les logements. Il a donc fallu aller
les trouver dans leurs communes pour leur expliquer l’approche afin qu’elles décident de se confier
aux juristes chargés du volet. C’est la raison pour laquelle les réalisations ont de loin dépassé les
prévisions. Actuellement, elles se demandent comment elles vont poursuivre les dossiers qui
n’étaient pas encore clôturés.
95
CHAPITRE IV INNOVATIONS, EFFETS ET IMPACTS
IV.1 Les principales innovations et pratiques nouvelles introduites par le projet
La conception et la mise en œuvre du PAIVA-B ont introduit beaucoup de pratiques nouvelles et
innovations technologiques, institutionnelles, méthodologiques et organisationnelles. Ces innovations et
pratiques nouvelles sont notamment l’approche bassin versant, pépinière communautaire, l’embocagement,
SRI, Paysan relais, étable à pavement en béton, les champs écoles paysans, le kitchen garden, la
conservation du fourrage (fenaison, la paille), la coopérative agricole, la répartition des CDC en
commissions de travail par secteur d’activité, le warrantage. Parmi ces pratiques nouvelles, certains ont
dépassé la période de test. Elles sont en cours de diffusion à grande échelle et leur durabilité est garantie.
Cependant, d’autres sont dans la période de test et leur dissémination à grande échelle pourra se réaliser
dans la deuxième phase du projet.
a) Approche bassin versants: avant la mise en œuvre du PAIVA-B, les programmes et projets du
FIDA au Burundi faisaient des interventions qui couvraient toutes les communes des provinces
d’interventions. C’est avec le PAIVA-B qu’a commencé l’approche bassin versant qui consiste à
concentrer les interventions dans un marais aménagé/réhabilité et sur les collines de son bassin
versant. Elle favorise l’encadrement et le suivi-évaluation des activités. Elle renforce également la
visibilité des activités du projet et l’effet «boule de neige».
Le seul problème avec cette approche est que pendant le ciblage participatif des communes et BV
d’interventions, certains représentants des bénéficiaires tiennent à ce que leur zone d’origine soit ciblée et
il n’est pas toujours facile de les départager. L’autre problème est l’absence de marais à aménager dans
certaines communes ciblées et cela rend difficile la mise en œuvre de l’approche. Cependant, suite aux
bons résultats qu’elle permet de générer, l’approche se généralise de plus en plus dans la zone
d’intervention du FIDA mais aussi pour les autres intervenants du domaine agricole.
b) Pépinières communautaires: Suite à la visite d’échange d’expérience effectuée au Rwanda par 40
bénéficiaires du PAIVA-B en mai 2010, des pépinières communautaires ont été initiées dans la zone
d’action du PAIVA-B. Au départ, il y a eu des réunions de sensibilisation des bénéficiaires des
bovins qui avaient l’intérêt de planter beaucoup de plants agro-forestiers et fourragers pour protéger
leurs exploitations et améliorer l’alimentation des animaux au départ constituées presque
exclusivement des graminées. Aujourd’hui, c’est la quatrième campagne sylvicole qui est en cours
avec cette approche.
Pour les trois (3) campagnes passées, 11 092 561de plants ont été produits dans les pépinières
communautaires. Le nombre de ménages impliqués dans la production des plants et le nombre de
groupements ont été sans cesse croissants comme le montre le graphique ci-dessous.
Figure n°1: Evolution du nombre de groupements pépiniéristes et pépiniéristes dans les pépinières
communautaires
Le projet appuie les groupements en leur donnant des intrants et du matériel et chaque pépiniériste produit
des plants qu’il installe dans son exploitation ou qu’il va vendre.
La réussite de cette innovation a été favorisée par le fait que le projet a au départ sensibilisé et travaillé
avec les bénéficiaires d’animaux qui sentent le plus le besoin d’améliorer l’alimentation des animaux et
96
protéger leur exploitations. Le projet a ainsi partagé cette expérience avec les autres intervenants qui ont
aussi commencé à l’adopter. Par ailleurs, l’approche est dupliquée dans les nouvelles zones d’intervention
où elle connaît des succès.
c) Embocagement des exploitations: Cette approche a été aussi adoptée à la suite de la visite au
Rwanda. Elle devait apporter des solutions aux problèmes d’alimentation du bétail et de
conservation des eaux et des sols. En effet, suite à l’exigüité des terres, plusieurs exploitants n’ont
pas assez d’espace pour planter des plants agrofouragers. Par ailleurs, beaucoup d’exploitations sont
menacées par les eaux de ruissellement qui coulent sur les sentiers et aux limites des exploitations.
L’embocagement consiste donc à installer des plants de graminées fourragers et plants
agroforestiers partout où c’est nécessaire (autour de la maison, sur les sentiers, sur les fossés de lutte
contre l’érosion et sur les limites des exploitations) pour faire face aux eaux de ruissellement et
avoir suffisamment du fourrage pour nourrir le bétail.
Actuellement, le taux d’adoption de l’embocagement est de 34,4% à Gitega et 36,8% à Karusi. Ces taux
sont encore faibles et le projet poursuit la sensibilisation pour que tous les ménages de la zone d’action du
projet puissent adopter cette approche. En effet, la pratique a été adoptée par les bénéficiaires de bovins
qui y voyaient un intérêt immédiat d’avoir assez du fourrage diversifié. Actuellement, les futurs
bénéficiaires de la chaîne et les éleveurs non bénéficiaires du PAIVA-B ont aussi commencé à l’adopter.
d) Système de riziculture intensive (SRI): Cette pratique a aussi commencé dans la zone d’action du
projet suite à des visites organisées au Rwanda à l’intention des bénéficiaires du PRDMR et du
PAIVA-B. Après avoir reçu les témoignages de leurs collègues rwandais et vu comment le SRI était
conduit dans ce pays voisin aux conditions climatiques presque similaires à ceux du Burundi, les
participants à la visite de retour au Burundi ont commencé à pratiquer le SRI.
Le SRI permet de diminuer les intrants agricoles à utiliser (surtout les semences) et d’augmenter les
rendements pour ainsi valoriser les investissements faits lors des aménagements. Actuellement, le SRI est
pratiqué dans tous les marais aménagés/réhabilités par le PAIVA-B. Le taux moyen d’adoption du
SRI/SRA est de 58% avec les taux élevés à Nyabiho (77%), Rusimbuko (76% et Ndamuka (75%). Les
rendements moyens ont passé de 1,5 tonnes/ha à 3,7 tonnes à l’ha et ils dépassent 4,5 tonnes à l’ha dans
plusieurs marais comme Rusimbuko, Gisiza, Nyabiho, Ndamuka, Mwihorero, etc. La quantité de semences
utilisées à l’ha est passée de plus de 60 kg/ha à plus ou moins 10 Kg par ha.
Dns le cadre de l’amélioration de cette pratique, des séances de formation par les experts malgaches ont été
organisées et les personnes formées ont à leur tour formé d’autres sur le tas. Aussi, des visites intersites
sont régulièrement organisées.
Plusieurs visites d’échange ont été organisées dans les marais de Nyabiho, Ndamuka, Rusimbuko, Kagome
et autres par plusieurs projets et ONG qui financent l’agriculture au Burundi en vue de l’introduction du
SRI dans les autres marais du pays. Actuellement, la pratique tend à se généraliser dans tout le pays. Des
documentaires et des fiches techniques ont été produits et diffusés dans le pays pour favoriser l’effet
«boule de neige».
e) Paysan relais: cette approche d’encadrement consiste à cibler sur chaque colline d’intervention, 5
(ou plus) exploitants dits relais. Ces derniers doivent être des paysans qui intègrent facilement les
conseils reçus et qui les mettent en pratique. Ils doivent être aussi des paysans capables de former et
d’influencer leurs voisins pour qu’ils servent de modèles. Cette approche apporte une contribution à
la résolution du problème d’encadrement rencontré dans notre pays (les techniciens ne peuvent pas
atteindre tous les ménages et plusieurs moniteurs agricoles sont incompétents). Elle favorise l’effet
«boule de neige, la visibilité des interventions sur colline et la pérennisation des acquis.
L’approche a été adoptée au mois de janvier 2013 à la suite d’une visite de partage d’expérience organisée
à Mwakiro dans une zone couverte par les interventions d’un projet de développement rural financé par
CARITAS Belgique. Après la visite, chaque technicien colline devait cibler sur chaque colline de sa zone
d’intervention tout au moins 5 paysans. Il devait fournir un encadrement spécial pour ces exploitants
(visite régulière, appui conseil, remplissage du cahier des visiteurs: cahier tenu par chaque paysan relais et
97
dans lequel les encadreurs et visiteurs mentionnent les remarques et appréciations et signent) pour les
préparer à être des paysans modèles. Une fiche qui montrent les éléments qui caractérisent une exploitation
modèle a été confectionnée et donnée aux techniciens pour leur servir de référence.
Actuellement, tous les techniciens collines ont déjà ciblé au moins 5 paysans relais sur chaque colline. Les
paysans relais ont commencé à se démarquer de leurs voisins dans les pratiques culturales améliorées, la
lutte contre l’érosion, l’embocagement, la gestion des compostières et du fumier, l’entretien de l’étable,
etc. Certains d’entre eux ont un certain nombre d’autres paysans qu’ils encadrent à leur tour. L’approche
qui a commencé dans les provinces de Gitega et Karusi, vient d’être introduite en provinces Kayanza et
Cibitoke.
f) Etable à pavement en béton: en vue d’améliorer l’habitat des bovins, le projet a vulgarisé un
nouveau type d’étable qui n’était pas connu en milieu rural Burundais: une étable dont le pavement
est en béton.
Le Projet donne à chaque bénéficiaire de bovins 6 sacs de ciment et engage des techniciens pour montrer
aux ouvriers (maçons) locaux comment construire les étables. Il est convenu avec l’éleveur qui reçoit du
ciment de rembourser les 6 sacs au moment du remboursement du premier né. Ce modèle d’étable a été
introduit pour améliorer la propreté des étables et faire face aux maladies dues aux tiques, aux mouches et
hygiène précaire. L’étable permet aussi de diminuer les pertes d’excréments pour augmenter la qualité du
fumier.
Actuellement, tous les bénéficiaires directs du projet et quelques bénéficiaires de la chaîne ont adopté ce
modèle d’étable. Cependant, ce modèle d’étable est considéré comme cher par certains bénéficiaires (dont
la majorité habite eux-mêmes des maisons non cimentées). Ainsi, le remboursement du ciment, la
réhabilitation et l’extension des étables posent des difficultés dans beaucoup de ménages. Cependant, avec
les séances de sensibilisation et l’augmentation des revenus provenant du lait (surtout là où les centres de
collecte sont fonctionnels), la situation s’améliorent progressivement. Beaucoup de maçons locaux savent
construire ces étables et ils sont quelques fois sollicités à appuyer dans les nouvelles zones d’extension des
activités des projets et programmes du FIDA au Burundi.
g) Les champs écoles paysans (CEP ou FFS en Anglais): l’approche a commencé avec le PARSE en
partenariat qui l’utilisait dans le domaine de l’élevage. Pour adapter cette innovation dans le
domaine des cultures vivrières, le PAIVA-B a recruté un expert international en la matière. Cet
expert a formé des consultants nationaux, des techniciens travaillant pour le compte des projets et de
l’ISABU. A leur tour, ces derniers ont assuré la formation des facilitateurs tant internes qu’externes.
A l’issue de ces formations, des champs écoles paysans ont été mis en place dans toute la zone d’action du
projet pour les cultures telles que le riz, le haricot, la pomme de terre et le maïs. C’est ainsi
qu’actuellement, 44 CEP au total comprenant 1 097 membres (dont 59% sont des femmes) ont été déjà mis
en place.
Pour les prochaines saisons agricoles, d’autres CEP seront mis en place et des subventions sont prévues
pour aider ces organisations à acquérir une autonomie financière. Ces CEP mis en place contribuent aussi
dans la mise en place de nouveaux CEP. La réplication de cette innovation est élevée dans la mesure où
plusieurs intervenants utilisent actuellement cette approche et ces organisations contribuent fortement à la
vulgarisation de plusieurs nouvelles technologies.
h) Kitchen garden et culture en sac: ces pratiques ont été aussi tirées du Rwanda suite à la visite
d’échange d’expérience. Au retour de la visite, les participants ont installé des kitchen garden près
de leurs maisons qui leur permettent de produire des légumes sur de petites superficies, même
pendant la saison sèche.
Actuellement, plusieurs ménages de la zone d’action du projet ont adopté ces techniques de production des
légumes, ce qui permet l’augmentation de la production des légumes et la réduction de la malnutrition. Ces
techniques sont actuellement maitrisées par les agriculteurs et tendent à se généraliser dans tout le pays.
98
Kitchen garden et culture en sac en commune Bugenyuzi
i) Conservation du fourrage: en vue de palier à la pénurie de fourrage qui s’observe surtout en saison
sèche, des techniques de conservations du fourrage ont été initiées au sein de la communauté. Il
s’agit de: (i) la fenaison (production du foin):Le foin est un fourrage constitué d'herbe séchée et
destinée à l'alimentation des animaux domestiques herbivores durant la mauvaise saison. Dans notre
pays, ce fourrage est consommé pendant la saison sèche, l’herbe utilisée étant constituée de
végétaux qui poussent dans les jachères ou des légumineuses cultivées tel que la luzerne.
La technique de conservation s’exécute en trois étapes, à savoir(a) le fauchage, moment où l'on coupe
l'herbe, (b) le fanage qui consiste à retourner l'herbe pour accélérer son séchage, (c) le pressage qui
compacte le foin en bottes afin d'être facilement transporté et stocké (voir photo ci-dessous).
Préparation du foin en commune Bugenyuzi
La paille: la paille est la partie de la tige de certaines graminées, dites céréales à paille (blé, riz), coupée
lors de la moisson. On utilise aussi des résidus de récolte de haricot comme aliment du bétail, de qualité
médiocre cependant, pour les ruminants Pour la rendre plus appétente et en améliorer la valeur nutritive,
on peut y ajouter divers produits (urée, mélasse...). C'est un produit utile en cas de pénurie, notamment
pendant la saison sèche.
Tous les FFS de la zone du projet ont appris ces techniques et les ont mis en pratique. Ainsi les éleveurs
trouvent du fourrage durant les périodes difficiles et valorisent les restes des cultures vivrières (haricot,
riz). Ces innovations ont commencé avec un petit nombre d’éleveurs et leur extension a commencé et va se
poursuivre.
j) La coopérative rizicole: les coopératives rizicoles ont été introduites dans la zone du projet en 2011
par le PAIVA-B en partenariat avec la CAPAD qui avait déjà initiée des coopératives dans les
autres régions du pays et pour les filières diverses. La coopérative permet de résoudre les problèmes
d’accès aux intrants (commandes groupées, crédits agricoles) et de commercialisation des produits
agricoles.
Actuellement, cinq coopératives rizicoles sont fonctionnelles dans les 5 communes des provinces pilotes.
Le nombre de membres est de 4 118 riziculteurs groupés en 414 groupements. Le mouvement coopératif
est très apprécié par la population et est encouragé par le gouvernement et les bailleurs. Des coopératives
pour les autres filières sont en cours d’initiation dans la zone du projet.
k) Répartition des CDC en commissions de travail par secteur d’activité: la répartition des CDC en
commissions de travail a été encouragée sur toutes les collines. Avec cette répartition, les présidents
des CDC ne travaillent / participent plus seuls aux réunions et formations organisées par les projets.
Il a été proposé une spécialisation des membres des CDC qui réclameront moins la motivation et
99
celle-ci serait donnée à quelques membres concernés par le secteur d’activités spécifiques. Cette
approche a été adoptée sur toutes les collines de la zone d’action du projet et a permis l’amélioration
du fonctionnement des CDC.
l) Le warrantage: pour contribuer à la résolution de l’épineux problème de financement des activités
agricoles, le PAIVA-B en partenariat avec la CAPAD a introduit le warrantage dans la zone pilote
du projet. Avec les stocks de riz constitués par les coopératives, le PAIVA-B les a mis en relation
avec la FENACOBU qui a octroyé des crédits aux membres des coopératives. Les stocks de riz ont
constitué les garanties pour cette opération. Cette expérience, bien qu’au début, paraît prometteuse à
voir l’engouement des bénéficiaires.
VI.2. Effets et impacts du projet
a) Situation générale
Après trois années de mise en œuvre quatre ans du démarrage officiel, le PAIVA-B a sur son compte
plusieurs résultats et ses activités ont généré des effets et impacts dans les différents domaines
d’intervention. L’étude d’évaluation des effets et impacts commanditée par le projet et réalisée à mi-
parcours par une équipe de consultants dresse un bilan y relatif dont les grandes lignes sont reprises dans
les paragraphes qui suivent en guise d’illustration.
Les différentes activités du PAIVA-B ont occasionné chez les ménages bénéficiaires: (i) une augmentation
des revenus annuels par tête de79 823 FBU à 131 330 FBU (65%) ; (ii) une réduction du taux de pauvreté
de 95% à 71,2% (pour les bénéficiaires des bovins), à 80,9%( pour les bénéficiaires du SRI) et à 85,6%
(pour les bénéficiaires des caprins); (iii) une augmentation de l’accumulation des biens; (iv) une
augmentation de la production agricole pour les principales cultures vivrières obtenue grâce à
l’augmentation de la superficie et des rendements ainsi que (v)) une diminution de la fréquence des
ménages vivant dans l’insécurité alimentaire temporaire de 84,3% à 67,7% et une amélioration du Score
de Consommation Alimentaire «SCA» passant de 36,3 à 41,95 .
Les effets et impacts du projet sont différents en fonction de la date d'acquisition des kits (CSCB et CSC
caprine) et en fonction du kit reçu. Les bénéficiaires de premières générations pour la CSCB ont
enregistrés une nette amélioration des conditions de vie que les bénéficiaires de deuxième et troisième
génération qui viennent de recevoir les animaux récemment. De même, les riziculteurs qui ont rapidement
adopté le SRI grâce à leur dynamisme ont vu leur productivité augmenter pour leur permettre de recouvrer
rapidement la sécurité alimentaire et diversifier les revenus familiaux. En ce qui concerne les kits, des
impacts tangibles ont été relevés plus sur les bénéficiaires des bovins que ceux du SRI et des caprins et
cela par ordre d'importance.
Outre les avantages monétaire, alimentaire et nutritionnelle, les formations reçues par les bénéficiaires leur
ont permis d'acquérir de nouvelles technologies tout en les préparant à l'auto-appropriation des activités du
projet.
Le projet n'a pas uniquement profité aux bénéficiaires directs: des effets induits ont été également
observés. Il s'agit notamment de (i) l'acquisition des animaux par les parents et les amis des bénéficiaires à
travers les dons et les dots, (ii) le changement des techniques d'élevage extensif en intensification agro-
sylvo-zootechnique (IASZ), (iii) la saillie des animaux de race locale par des taureaux géniteurs octroyés
par le projet pour l'amélioration génétique des animaux de la zone du projet, (iv) l'amélioration de l'accès
au riz et au lait produit dans la zone du projet ainsi que la réplication (effet boule de neige) des nouvelles
technologies (SRI, embocagement, kitchen garden, etc.) par les non bénéficiaires dynamiques et épris par
les avantages des activités du projet.
De façon directe, l'aménagement des bassins versants, des marais et des pistes a occasionné (v) une
injection monétaire avantageant les commerçants et (vi) une rémunération des ménages surtout de la
catégorie une par le FFW ou le CFW. Ces travaux organisés sous forme de HIMO ont permis aux ménages
bénéficiaires de la main d'œuvre de réduire leur insécurité alimentaire surtout ressentie aux mois de
100
septembre à décembre. L'appui aux boutiques d'intrants et coopératives a généré de (vii) l'emploi pour les
gestionnaires, les manutentionnaires (le lait) et les sentinelles.
De plus, l'injection des animaux a permis aux ACSA, aux pharmacies vétérinaires, aux vendeurs des
médicaments et des aliments pour bétail à (viii) redynamiser la commercialisation de leurs produits et
services.
b) Effets et impacts du projet sur l’augmentation des revenus et la lutte contre la pauvreté
b.1 Augmentation des revenus
Dans le document du COSOP, il est prévu que 200.000 ménages bénéficiaires auront augmenté d’au
moins 30% leurs revenus annuels. Les résultats de l’enquête montrent que 55% des ménages bénéficiaires
du projet affirment avoir augmenté leur revenu de plus de 30% car seulement 45% ont enregistré une
augmentation des revenus inférieure à 30%
L'étude a montré qu'un ménage moyen de la zone du projet enregistre un revenu annuel de 79 823 FBU
nettement inférieur à celui d'il y a deux ans (137 545 FBU). Cette diminution de 72% montrerait que les
ménages ruraux continuent à connaître un appauvrissement monétaire. Pour quantifier les effets et
impacts, l'évaluation a donc comparé les revenus des bénéficiaires à ceux des non bénéficiaires.
L'augmentation des revenus est plus élevée chez les bénéficiaires des bovins (112%) que ceux du SRI
(66%) et des caprins (15%).
L'augmentation des revenus chez les ménages bénéficiaires des projets leur a permis d'améliorer (i) la
sécurité alimentaire par achat de la nourriture (28%), leur conditions de vie par achat des habits (20%),
payement des frais scolaires (16%) et des soins de santé (13%). L'augmentation des revenus a également
permis aux bénéficiaires surtout ceux des bovins à faire des investissements agricoles: achat de parcelles et
des animaux (12,55%), payement de la main d'œuvre (4%) et location des parcelles (2,73%)
b.2 Réduction de la pauvreté monétaire
L’évaluation sur les revenus des ménages bénéficiaires s’est référée sur le seuil de pauvreté monétaire de
299 300 FBU et de 191 625 FBU par an et par habitant du milieu urbain et rural. Les résultats ont montré
que le taux de pauvreté monétaire des ménages non bénéficiaires (95%) habitant la zone du projet est de
loin supérieur à celui relevé par le QUIBB en milieu rural (67%) au niveau national. Cependant, les
interventions du PAIVA-B ont permis de réduire cette pauvreté monétaire de 95% à 85,6% ; 80,9%;
71,2% chez respectivement les bénéficiaires des caprins, du SRI et des bovins (figure 5).
A mi-parcours, la diminution du taux de pauvreté monétaire oscille entre 9,4% et 14,8% selon la nature
des kits reçus par les bénéficiaires. L’étude d’évaluation des effets et impacts a estimé qu'à la fin du projet,
la réduction du taux de pauvreté de 15% prévue par le projet sera atteinte.
b.3 Accumulation des biens
Avec l’appui du projet, la fréquence des ménages possédant les maisons en tôles et tuiles est passée de
17,2% à 18,4% et de 62,6% à 68,7% Celle des ménages possédant les maisons dont les murs sont en
briques adobe est passée de 94,5% à 96,5% (tableau n°78).
Tableau n°78: Répartition des ménages en fonction de l'état des murs de leur maison
Période Bloc
ciment
Briques
cuites
Brique
adobe/pise
Pailles /
perches
Autres
Avant 2009 (%) 0,6 1,3 94,6 2,9 0,6
Actuellement (%) 0,6 1,5 96,5 1,5
Les interventions du projet ont occasionné une légère augmentation de 0,4 à 0,7%, de 2,4 à 3,1% des
ménages dont le parterre de leur maison est respectivement carrelé et cimenté.
101
Tableau 79: Répartition des ménages en fonction de l'état des murs de leur maison.
Période Carreaux Ciment Briques terres Autres
Avant 2009 0,4 2,4 3,5 92,3 1,5
Actuellement 0,7 3,1 3,4 91,5 1,3
La désagrégation des ménages en fonction de l'amélioration de leur habitat a varié en fonction des
communes et provinces de la zone du projet. La fréquence des ménages bénéficiaires possédant les
maisons secondaires servant de cuisine est passée de 35% à 39%.
Cette fréquence a augmenté de 20 à 27%, de 33 à 38% et de 46 à 54% chez les ménages bénéficiaires des
caprins, du SRI et des bovins. L'augmentation de la fréquence des ménages possédant des maisons
secondaires servant de cuisine varie également en fonction des communes, provinces de la ZP (tableaux
60, 61, 62,63 et 64 du rapport d’étude).
L'intervention du projet a aussi occasionné l'augmentation des ménages bénéficiaires en possession des
téléphones mobiles de 15% à 24% et des vélos de 37% à 41%.
La désagrégation par kit reçu ayant montré une nette augmentation d'accumulation des biens chez les
bénéficiaires des bovins que chez ceux des autres kits.
c) Effets et impact du projet sur l’augmentation de la production agricole
L’augmentation de la production agricole chez les ménages bénéficiaires a été obtenue grâce à : (i) une
légère augmentation de la superficie cultivée par achat et/ou location des parcelles, et (ii) l’utilisation de
nouvelles technologies (SRI et lutte antiérosive), des semences améliorées, l’application de la fumure
organique et des intrants (engrais et produits phytosanitaire) aboutissant à l’accroissement des rendements.
Les principales cultures qui ont été concernées par l’augmentation de la production agricole sont le riz, la
pomme de terre, le maïs, le haricot, les aubergines, le manioc, les choux et la banane.
L'acquisition des animaux a permis aux bénéficiaires de produire et d'utiliser la fumure organique. Selon
ces mêmes bénéficiaires, l'accès au fumier a permis la réintroduction des cultures comme le maïs, les
cultures maraichères (choux et tomates) et la pomme de terre pour lesquelles leur installation ne peut être
possible sans assolement des champs à l'aide du fumier. Par ailleurs, l'application du fumier concerne
principalement les cultures de banane et de haricot et rarement celles du manioc et de la patate douce.
L'augmentation des revenus a été censurée par l'achat et la location des parcelles pour 12,55% et 2,73% des
bénéficiaires. De plus, l'assolement à l'aide de la fumure a permis l'extension des cultures répondant à cette
application. Les principales cultures concernées par l'extension étant les aubergines (60%), les tomates
(35%), le riz (27%), la pomme de terre (17%), le maïs (12%), le haricot (10%), le manioc et la banane
(6%).
Figure 2 : Augmentation de la superficie allouée aux principales cultures dans la zone du projet
L'augmentation de la production agricole du riz a été rendue possible grâce à l'aménagement des marais,
l'amélioration de l'accès aux semences améliorées et engrais chimiques. L'évaluation montre également
que cette culture a été concernée par une augmentation de la superficie chez les ménages bénéficiaires de
102
la ZP de 4,6 à 5,9 ares (27%). Aussi, le rendement de la culture du riz a augmenté de 1,43 t/ ha à 3,9 t/ha,
soit une augmentation de 171%
Pour cette culture, 80,1% des usagers des marais affirment avoir augmenté la production de plus de 50%.
Les rendements agricoles sont passés de 6,1 t à 11,04 t/ha (81%), de 2,4 t à 3,72 t/ha (98%) et de 3,17 à
3,72 /ha pour les cultures respectives de bananes, pomme de terre et de manioc.
L'augmentation des rendements a été de également observée pour les cultures d'aubergine de (162%), de
choux (102%) et de tomates (172%) La fréquence des agriculteurs ayant enregistrés une augmentation de
la production agricole de plus de 50% étant de 66,7%; de 67,1% et de 68,20% pour les choux, les
aubergines et les tomates.
d) Effets et impacts du projet sur la sécurité alimentaire
d.1 Sécurité alimentaire temporaire
Par l'augmentation de la production agricole, le projet a contribué à la réduction de l’insécurité alimentaire
temporaire de 80% à 70%. La réduction de l'insécurité alimentaire est plus élevée chez les bénéficiaires
des bovins (65%) que chez les bénéficiaires de SRI (70,20%) et des caprins (78,20%).
Les interventions du projet ont permis une réduction de la période de disette d'en moyenne 2,37 mois. La
période concernée étant principalement celle du mois d'avril à mai. En raison des besoins cruciaux
(semences et intrants, frais scolaires et vivres) et des effets de la prolongation de la saison sèche observée,
la saison A reste une période critique au niveau alimentaire et pour beaucoup de bénéficiaires.
L’analyse du nombre de repas pris en 2013 montre que la situation alimentaire s’est améliorée pour les
ménages appuyés et ménages non appuyés par rapport à l’année 2009. Toutefois, la sécurité alimentaire
s’est nettement améliorée chez les ménages appuyés que les non appuyés. La fréquence des ménages
bénéficiaires prenant trois repas par jour est passée de 5 % à 14 % (saison A), de 5 % à 18% (saison B) et
de 8% à 23% (saison C) alors que chez les ménages non appuyés, la fréquence est passée de 1% à 3%
(saison A), de 1% à 5% (saison B) et de 2% à 10% (saison C).
Selon les informations collectées lors de l’enquête, la nature des appuis octroyés, les formations techniques
reçues ainsi l’encadrement rapproché des bénéficiaires ont joué un rôle important dans l’amélioration de la
sécurité alimentaire des bénéficiaires.
La désagrégation des données selon le kit reçu indique que la sécurité alimentaire telle que jugée par le
nombre de repas pris s’est nettement améliorée pour les bénéficiaires de bovins que pour les bénéficiaires
de caprins et les ménages pratiquant le SRI. La fréquence des bénéficiaires de bovins prenant trois repas
par jour a varié de 7% à 23% (saison A), de 8 à 29% (saison B) et de 11% à 34% (saison C). Pour les
bénéficiaires de caprins, elle est passée de 2% à 6% (saison A), de 2% à 11%( saison B) et de 2% à 14%
(saison C) tandis que pour les ménages pratiquant le SRI, la fréquence a varié de 4% à 13% (saison A), de
4% à 17% (saison B) et de 7% à 20% (saison C).
Les données de l’enquête montrent que la sécurité alimentaire des ménages diffère selon la nature du kit.
Elle est meilleure pour les bénéficiaires de bovins que pour les autres bénéficiaires. En effet, le rôle des
animaux domestiques en particulier les bovins dans la sécurité alimentaire des ménages est double. En plus
de la production laitière, les bovins permettent d’augmenter la production agricole via le fumier produit.
d.2 Appréciation de la composition des repas
Le nombre de repas ne suffit pas pour exprimer la situation alimentaire d’un ménage. Il faut tenir compte
de la qualité des repas. Ainsi l’Analyse Globale de la Sécurité Alimentaire et de la Vulnérabilité (AGSAV)
du PAM en 2008 a défini la qualité des aliments en tenant compte des Score de Consommation
Alimentaires (SCA) qui sont calculés pour refléter la diversité alimentaire, la fréquence de consommation
ainsi que l’importance nutritionnelle des différents groupes d’aliments consommés par un ménage.
103
Le SCA est calculé en regroupant les types de vivres pour lesquels la consommation a été rapportée sur
une période de sept jours. Pour chaque groupe alimentaire, la fréquence représente le nombre de jours
pendant lequel un type d’aliment dudit groupe a été consommé avec une fréquence allant de 0 (jamais) à 7
(tous les jours). Le poids est attribué à chaque groupe alimentaire représentant l’importance nutritionnelle
de chaque groupe alimentaire. Le groupe alimentaire et le poids sont représentés au tableau n° 80
Tableau n°80: Groupes d’aliments et leur poids
No Types d’aliments Groupes Poids
1 Mais, mil, Sorgho, Riz, éleusine, pain, beignets, pâtes
alimentaires
Céréales et tubercules
(aliments de base)
2
2 Manioc, Patate douce, pomme de terre, autres tubercules
3 Arachides, légumineuses (haricot, niébé, petit pois,
lentilles,…),
Légumineuse 3
4 Fruits (mangues, oranges, bananes,…) Fruits 1
5 Légumes (+ feuilles) Légumes 1
6 Viandes, œufs, poissons, escargots,… Protéines animales 4
7 Lait et produits laitiers Produits laitiers 4
8 Sucres, miels et autres sucreries Sucres 0.5
9 Huiles et graisses Huiles 0.5
10 Condiments, épices Condiments 0
Source: African Statistical Journal, Vol 6, may, 2008.
Le Score de Consommation alimentaire (SCA) des ménages est calculé en utilisant la formule suivante :
SCA= a céréale xcéréale+alegse xlegse+aleg xleg+afruit xfruit+aanimal xanimal+asucre xsucre+alait
xlait+ahuile xhuile Avec ai= poids attribué au groupe d’aliments; Xi= Nombre de jours de consommation
relatifs à chaque groupe d’aliments (≤7).
Tableau n°81: Seuils de score de Consommation Alimentaire
Seuils de Score Alimentaire Interprétation
SCA ≤21 Consommation pauvre
21<SCA≤ 35 Consommation alimentaire limite
35< SCA Consommation alimentaire acceptable
Source : AGSAV, 2008
Les interventions du projet ont permis l'augmentation des ménages dont le repas a un score alimentaire
acceptable de 36,3% à 41,95%.
La comparaison des SCA par BV pour les ménages appuyés révèle que les ménages des BV de Kagogo-
Gisumo et de Nyabiho ont des SCA les plus élevés par rapport aux ménages BV de Rusimbuko et de
Ruguzwe. Concernant les ménages non appuyés, l’étude indique que les SCA des ménages des BV de
Kagogo-Gisumo et de Nyabiho sont élevés par rapport aux SCA des ménages des BV de Ruguzwe et de
Rusimbuko. Cette étude ayant été réalisée pendant la période des récoltes, les possibilités de régression de
SCA ne sont pas à exclure à l’épuisement des récoltes.
L’analyse de la composition et de la qualité des repas montre que le régime alimentaire dans la zone du
projet est composé essentiellement de tubercules, de patate douce et des dérivés du manioc. Cette
alimentation est souvent renforcée par les légumes (amarante et feuille de manioc) et les légumineuses
dont le haricot est la principale composante. L’apport du lait dans les menu de certains ménages appuyés
par le projet ont permis d’améliorer l’alimentation et d’augmenter le SCA .
d.3 Situation des consommations calorifiques dans la zone du projet
Les résultats montrent que les apports calorifiques sont plus élevés chez les ménages appuyés (2483.1
kcal/jour) que chez les non appuyés (2266.05 kcal). Pour les bénéficiaires, les ménages des BV de
Kagogo-Gisumo (2687.6 kcal/j) et de Nyabiho (2534.8 kcal/j) ont des apports calorifiques plus élevés par
rapport aux ménages des BV de Ruguzwe (2284.7 kcal/j) et de Rusimbuko (2421.9 kcal/j). De même, les
apports calorifiques des ménages non bénéficiaires de Kagogo-Gisumo et de Nyabiho sont élevés en
comparaison à ceux des non bénéficiaires de Ruguzwe et de Rusimbuko.
104
En comparant les résultats de la présente étude aux normes recommandées par l’OMS, la FAO et le PAM
qui sont de 2500 Kcal/ j et par équivalent adulte, seuls les ménages appuyés des BV de Kagogo-Gisumo et
de Nyabiho ont des consommations calorifiques supérieures à 2500 kcal/j par équivalent adulte. Même si
la plupart des consommations calorifiques sont inférieures aux normes recommandées, elles se révèlent
supérieures aux résultats de l’enquête QUIBB de 2006 (2089 kcal/jour) et ceux de l’étude du PAIVA ŔB
effectuée en 2011 (2165.5kcal), ce qui montre que le projet a eu un impact positif sur la sécurité
alimentaire des ménages.
e) Effets et Impact du projet sur la situation nutritionnelle
L’impact du projet sur la situation nutritionnelle dans la zone du projet a été étudié sous trois aspects à
savoir la malnutrition aiguë, la malnutrition chronique et l’insuffisance pondérale.
La prévalence de la malnutrition aiguë globale se situe à 2.8% dans la zone du PAIVA-B. Cette
prévalence est inférieure au seuil acceptable de 5% ce qui montre que les ménages appuyés par le PAIVA-
B ont une situation nutritionnelle acceptable selon la classification de l’OMS. Ce taux est inférieur à celui
observé chez les enfants des ménages non appuyés (4.5%) et il est également inferieur au taux obtenu par
le PAM en 2008 (8.4%), à celui de l’EDS en 2010 (6%) et à celui du PAIVA-B en 2011(3.8%). Ces
résultats dénotent une bonne situation nutritionnelle qui s’est nettement améliorée avec l’intervention du
projet surtout grâce au repeuplement du cheptel et à l’introduction des kitchen garden dans les ménages.
Selon les enquêtés, le fumier a permis d’augmenter la production agricole, tandis que le lait et les légumes
ont permis de prévenir l’apparition de maladies carencielles.
La prévalence de la malnutrition chronique des ménages appuyés est de 57.2 %. Ce taux est à la fois
inférieur à celui des enfants des ménages non appuyés (63.5%) et à celui de l’EDS en 2010 (57.7%). La
désagrégation par province révèle que les deux provinces ont des taux de prévalence presque égaux, 57.6%
pour la province de Gitega et 57.5% pour la province de Karusi. Ces taux de prévalence de la malnutrition
chronique étant supérieurs à 40%, les résultats de l’enquête montrent que la malnutrition chronique est
considérée comme critique dans la zone d’intervention du projet selon la classification de l’OMS.
Au niveau de l’insuffisance pondérale, les taux de perte de poids pour les enfants des ménages appuyés
(24.7%) est inférieur à celui des enfants des ménages non appuyés (31.1%). Selon la classification de
l’OMS, le taux de perte de poids pour les enfants des bénéficiaires est considéré de sérieux tandis que pour
celui des enfants provenant des ménages non bénéficiaires, le taux est considéré de critique.
f) Effets et Impacts du projet sur la commercialisation des produits agricoles
D'une manière générale, l'augmentation de la production agricole a été suivie par l'augmentation du taux de
commercialisation de 40,19% à 47,80%. En effet, l'accroissement de la production et la productivité
agricole a permis aux ménages bénéficiaires d'atténuer l'insécurité alimentaire et de réduire la malnutrition.
Elle a également permis à certains ménages d'avoir la possibilité de vendre le surplus agricole. Dans la ZP,
l'organisation des producteurs en coopératives concerne surtout la commercialisation du lait, du maïs et du
riz. Pour d'autres cultures, la production actuelle ne permet pas encore la recherche des marchés.
Figure 3: Comparaison du taux de commercialisation des produits agricoles avant et avec l'intervention du projet
105
L'organisation des producteurs en coopératives a permis d'augmenter le taux de commercialisation du lait
et du riz de 45% à 54% et de 15,4% à 37,0%. L'augmentation de la production a permis d'augmenter la
quantité de produits agricoles mis à marché de 143% contre 30% prévu par la RPE.
L'étude observe une augmentation des prix de 42,12% contre 20% prévu dans la RPE. L'augmentation des
prix des produits agricoles n'est pas entièrement liée aux interventions du projet. Elle entre en partie dans
le contexte mondial d'augmentation des prix de principales denrées alimentaires. Cependant, l'organisation
des éleveurs en coopératives de collecte de leur a permis d'augmenter le taux de commercialisation et le
prix du lait dans l'ensemble et dans la commune Bugendana en particulier.
L'augmentation du taux de commercialisation, de la quantité des produits agricoles mis à marché et des
prix a ainsi permis un accroissement des revenus générés par les principales cultures commercialisées de
310,27% (tableau 87).
Bien que les coopératives de collecte du lait ne soient pas encore bien organisées, l'étude constate que la
mise à fonction du centre de collecte du lait de Bugendana a permis d'accroitre considérablement le taux de
commercialisation de 40% à (62%) et le prix du lait de 309 FBU à 543 FBU (75,7%).
Les indicateurs sur le taux de commercialisation démontrent que les cultures maraichères (tomate: 82%,
choux : 70%, aubergines : 64%) et la banane sont les cultures à forte potentialité commerciale sur
lesquelles le projet devraient agir pour accroitre les revenus des agriculteurs de sa zone.
106
CHAPITRE V. CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
V.1 Conclusion et recommandations
L’année 2013 a été surtout marquée par le lancement des travaux d’aménagement et réhabilitation de
marais en commune Buhiga et Bugenyuzi en province de Karusi et des études pour les marais qui seront
aménagés en province de Kayanza. Une emphase a été également mise sur la poursuite et la consolidation
des activités de production et valorisation agricoles.
Le projet a connu une revue mi parcours qui a tracé les orientations de la mise en œuvre du projet pour sa
deuxième phase. Étant donné que le PAIVA-B était en insuffisance de fonds, un financement additionnel a
été annoncé par le Directeur de la division Afrique Oriental et Austral au FIDA pour la poursuite des
activités du projet, ainsi que pour la mise en œuvre d’une composante transversale relative à l’Adaptation
aux changements climatiques. Une mission d’appui est prévue en mai 2014 pour affiner l’utilisation de ce
financement
IV.2. Perspectives
La mise en œuvre du projet durant l’année 2014 sera basée sur les recommandations de la mission de la
revue mi-parcours qui a été réalisée du 4 au 22 novembre et a reconnu les performances tant techniques
que financières du projet, tout en déplorant l’insuffisance des financements pour que le projet puisse être
conduit jusqu’à sa date initiale de clôture. Les grandes conclusions de la mission ont été les suivantes:
- Arrêter l’extension sur les deux dernières provinces (Bubanza et Muramvya) de manière à
consolider les activités du projet relatives aux composantes 1 et 2 à Gitega et Karusi durant deux ans
soit en 2014 et 2015;
- Réaliser les activités lancées ou à réaliser dans un futur proche en 2014 et 2015 à Kayanza et
Cibitoke,
- Préparer la clôture du projet fin 2016 tout en consolidant les activités réalisées en 2014 et 2015 dans
les provinces de Cibitoke et Kayanza dans l’objectif de pérenniser les effets du projet,
- Maintenir pendant une année la présence de ACORD pour la consolidation des acquis, dans les 2
provinces de Gitega et de Karusi,
- le PRODEFI prendra en charge les investissements qui ne peuvent être financés par les ressources
disponibles du PAIVA-B (magasins de stockage, aires de séchage, pistes d’accès aux marais, centres
de collecte de lait) dans les communes des deux provinces de Cibitoke et de Kayanza où les deux
projets interviennent en même temps depuis 2013,
- le PRODEFI financera la consolidation en 2016 des activités réalisées par le PAIVA-B en 2014 et
2015 dans les provinces de Cibitoke et Kayanza.
Le nouveau cadre logique et le tableau détaillé des coûts sont les documents de base pour la mise en œuvre
de la deuxième phase du projet. Ces document sont en annexe 8 et 9 et indiquent en détail les activités
relatives à chaque composante
LES ANNEXES
ANNEXE 1: Liste du personnel au 31Août 2013 (Contractuels et prestataires)
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE
AU
PROJET
LIEU
D’AFFEC
TATION
NOM ET PRENOM ROLE Date
d’entrée en
service
Date de fin de
service
Rémunérat°
mensuelle
brute en
USD
Rémunérat°
annuelle
brute en
USD
ER
SO
NN
EL
DE
L’U
CP
Coordonnateur 100% Bujumbura Herménégillde RUFYIKIRI Coordination des activités du Projet 28/09/2009
IND
ET
ER
MIN
EE
D
AN
S
LA
L
IMIT
E
DE
L
A
DU
RE
E
DU
P
RO
JET
D
ON
T
LA
D
AT
E
D’A
CH
EV
EM
EN
T E
ST
FIX
EE
AU
30
/09
/201
7(*
)
2.747,8 32.974
Resp Adm-Financier 100% Bujumbura Félix HICINTUKA Assurer la gestion administrative et financière 23/03/2012 2.247,2 26.966
Responsable du Suivi-
Evaluation
100% Bujumbura Rashid REHEMA Assurer le suivi évaluation des activités, des
effets et impacts des actions
29/09/2009 2.098,8 25.186
Responsable des
Aménagements
Agricoles
100% Bujumbura Daniel BURINKIKO Assurer la conduite des activités de la sous
composante aménagt / Réhab des marais et
bassins versants agricole
16/03/2010 2.098,8 25.186
Responsable de la
Valorisation agricole
100% Bujumbura Jeanne F NDAYISENGA Assurer la conduite des activités de la
composante valorisation de la production et
dvpt des infrastructures
01/02/2011 2.065.5 24.798
Responsable des
productions agricoles
100% Bujumbura Gilbert BIZIMUNGU Assurer la conduite des activités de la sous-
composante intensification de la production
agricole
05/04/2010 2.098,8 25.186
Adjoint au
Responsable du S-E
100% Bujumbura Mélance NTIRAMPEBA Appuyer la Responsable du Suivi-Evaluation
dans ses activités quotidiennes
15/03/2010
/
1.591,5 19.098
Comptable 100% Bujumbura Evariste KANANI Assurer la comptabilisation des fonds du
projet
16/03/2010 1.591,5 19.098
Assistant Comptable 100% Bujumbura Dorothée NDUWAYO Assister le Comptable/la Comptabilisation 30/06/2011 1.019,4 12.232
Assistante à la Coord. 100% Bujumbura Jocelyne NTIRAMPEBA Assurer le Secrétariat de Direction 15/10/2010 1.361,3 16.336
Adjoint à l’Assistante
à la Coord
100% Bujumbura Evariste NGEZE Appuyer au niveau des tâches administratives
quotidiennes
30/06/2011 1.019,4 12.232
Chauffeur 100% Bujumbura Ildephonse MANIRAKIZA Chauffeur 06/10/2010 395,4 4.745
Chauffeur 100% Bujumbura Polycarpe BIRAHINDUKA Chauffeur 19/02/2011 395,4 4.745
Chauffeur 100% Bujumbura Aloys MANIRARIHA Chauffeur 06/10/2010 395,4 4.745
Chauffeur 100% Bujumbura Evode NDIKUMANA Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565
Chauffeur 100% Bujumbura Haruna
NDABARUSHIMANA
Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565
Chauffeur 100% Bujumbura Said NKUNDABAGENZI Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565
Chauffeur 100% Bujumbura Thomas
RUVUZANDEKWE
Chauffeur 16/09/2010 380,4 4.565
Chauffeur 100% Gitega Gaspard NDAYEGAMIYE Chauffeur 19/10/2010 380,4 4.565
Planton 100% Bujumbura Jean Claude NDAYIZEYE Nettoyage de bureau, photocopies etc. 01/11/2010 345,3 4.143
Agent de saisie 100% Karusi Fidèle NGENDAKUMANA Saisie des données de terrain 05/09/2011 520,5 6.246
Agent de saisie 100% Gitega Willy IRAMBONA Saisie des données de terrain 19/03/2012 520,5 6.246
Expert Vétérinaire 100% Kayanza Hilaire KANDIKANDI Expert Vétérinaire 15/02/2010 31/12/2013 (*) 1.531,5 18.378
(*) Les contrats en cours limiteront les dates limites au 31/12/2015., et (**) Le Docteur Vétérinaire fera partie du personnel du PARSE à rémunérer dans le cadre de la convention de prestation
108
ANNEXE 1.1: Situation des congés du personnel au 31/12/2013
N° NOM ET PRENOM FONCTION Report 2012 Solde 2013 Total dû au
31/12/2013
1 RUFYIKIRI Herménégilde Coordonnateur 12 25,0 37,0
2 RASHID Rehema Responsable du Suivi-Evaluation 0 - -
3 MANIRAKIZA Ildephonse Chauffeur 0 18,0 18,0
4 NDAYIZEYE J. Claude Planton 0 - -
5 MANIRARIHA Aloys Chauffeur 0 - -
6 BIRAHINDUKA Polycarpe Chauffeur 0 - -
7 NTIRAMPEBA Mélance Resp Adj S-E - -
8 NTIRAMPEBA Jocelyne Assistante 0 - -
9 KANANI Evariste Comptable 4 25,0 29,0
10 BURINKIKO Daniel Resp Aménagements Agricoles 10 25,0 35,0
11 BIZIMUNGU Gilbert Resp Productions Agricoles 4 25,0 29,0
12 KANDIKANDI Hilaire Responsable vétérinaire 0 - -
13 RUVUZANDEKWE Thomas Chauffeur 0 - -
14 NKUNDABAGENZI Saïdi Chauffeur 0 - -
15 NDABARUSHIMANA Haruna Chauffeur 0 - -
16 NDAYEGAMIYE Gaspard Chauffeur 0 - -
17 NDAYISENGA J. Françoise Resp Valorisations Agricoles 0 - -
18 NGEZE Evariste Agent de Bureau 0 24,0 24,0
19 NDUWAYO Dorothée Ass. Cptble 0 25,0 25,0
20 NGENDAKUMANA Fidèle Agent de saisie/Ksi 0 - -
21 HICINTUKA Félix RAF 0 20,0 20,0
22 IRAMBONA Willy Agent de saisie/Gitega 0 - -
ANNEXE.1.2: Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services ACORD
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM et PRENOM ROLE P
ER
SO
NN
EL
ŔO
PE
RA
TE
UR
S M
AR
AIS
ET
CO
LL
INE
(p
ayés
par
le
pre
stat
aire
AC
OR
D)
Point Focal et Coordonnateur
activités ACORD
100% 100% François HARAGIRIMANA Coordination des équipes ACORD et Responsable de la
Composante Développement Communautaire
Chauffeur 100% 100% Guillaume NTABIRIHO Chauffeur du véhicule mis à la disposition de la coordination
ACORD par le projet
Chef d’équipe 100% Province Karusi Perpétue BAMPOYE Coordonner les activités des techniciens de l’opérateur marais et
colline Chef d’équipe 100% Province Gitega Donatien BIZIMANA
Technicien agronome/BV 100% Bugenyuzi Adrien NKURIKIYE
Encadrer les activités agricoles, de conservation des eaux et des
sols et d’intensification agricole dans les marais et sur les collines
Technicien Agronome/BV 100% Mabayi Fidèle KANYARUSHATSI
Technicien Agronome/Marais 100% Bugenyuzi Sylvain NGENDAKUMANA
Technicien Agronome
Forestier/BV
100% Gitaramuka+Buhiga Jean Paul NZOZEJO
Technicien Agronome/Marais 100% Gitaramuka+Buhiga Juvénal NGENDANZI
Technicien Agronome/Marais 100% Bugendana Déo MANIRAKIZA
Technicien Agronome/BV 100% Muhanga Espérance KWIZERA
Technicien Vétérinaire/BV 100% Bugendana NKIRAMAGI Jean Pierre
Technicien Agronome/BV 100% Rango Christophe NININAHAZWE
Technicien Agronome/BV 100% Mutaho Déo NGANYIRIMANA
Technicien Agronome/Marais 100% Mutaho Christophe NKURUNZIZA
Technicien Agronome /Marais 100% Rango Bernard NDUWARUGIRA
Technicien Agronome/BV 100% Bukinanyana Jean Claude HARAMAJAMBERE
Technicien Agronome/Marais 100% Muhanga Désiré BARUTWANAYO
BV : Bassins Versants
ANNEXE 1.3: Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services CAPAD
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE
PE
RS
ON
NE
L
CA
PA
D
Point Focal et Coordonnateur des
activités CAPAD au PAIVA-B
100% Bujumbura Joseph Ndayishimiye Coordination des activités CAPAD au PAIVA-B
Animateur 100% Karusi Noël NIYONZIMA
Animateur chargé de l’organisation des coopératives Animateur 100% Karusi Dieudonné MUHETO
Animateur 100% Gitega Bonaventure SINDAYIKENGERA
Animateur 100% Gitega Nathanael NTIRAMPEBA
ANNEXE.1.4: Prestataire à la disposition du PAIVA-B intervenant dans le cadre de la sécurisation foncière
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE
Opérateur
Principal
Opérateur de Proximité Principal
chargé de la mise en œuvre du
volet sécurisation foncière
50% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Alexis NKURUNZIZA Coordination des activités dans les zones du PAIVA-B et du
PRODEFI
Ass
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Tec
hn
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Pro
vin
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x
Assistant Technique Provincial
de Gitega
100% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Audace HAVYARIMANA Mise en place des services fonciers communaux dans la province
de Gitega
Assistant Technique Provincial
de Karusi
100% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Séverin NIBITANGA Mise en place des services fonciers communaux dans la province
de Karusi
ANNEXE.1.5: Prestataires à la disposition du PAIVA-B et du PRODEFI intervenant dans le cadre de la mise en œuvre des activités prévues dans le volet
champs-écoles paysans
Catégories Titre Temps alloué
au projet
Lieu d’affectation Nom et prénom Rôle
Consultant local CEP (*) 50% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Dominique NDUWIMANA Mise en place des champs-écoles paysans dans les zones
d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI
Consultant local CEP (*) 50% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Jean Baptiste NDAYIZEYE Mise en place des champs-écoles paysans dans les zones
d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI
Un projet de séparation des deux Agronomes en charge des Champs Ecoles Paysans est en cours. Un travaillera à temps plein pour le PAIVA-B et un autre pour le PRODEFI.
ANNEXE1.6: Prestataires à la disposition du PAIVA-B et du PRODEFI intervenant dans le cadre de la mise en œuvre des activités en rapport avec les
aménagements des marais et bassins versants
Catégories Titre Temps alloué
au projet
Lieu d’affectation Nom et prénom Rôle
Ingénieur Industriel 50% Bujumbura, avec
descentes fréquentes
sur terrains
Mamert KAMENGE Suivi des aménagements et réalisation d’autres
infrastructures
Technicien-topographe 50% Pascal BAZIKWANKANA Suivi des aménagements et réalisation d’autres
infrastructures
Technicien-dessinateur 50% JEAN MERTHUS Suivi des aménagements et réalisation d’autres
infrastructures
La RMP n’ayant prévu aucun budget pour eux, le PRODEFI les emploiera à temps plein en attendant que le PAIVA-B puisse être fixé sur le déblocage des fonds supplémentaires promis
111
ANNEXE 2: Registre des contrats 2013 au 31 décembre 2013
N°s N°contrat % du
financt
Type de
marché
Date du
contrat
Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur/
Prestataire de service
Description des travaux,
biens et services
Mode de
passat°de
marchés
Durée
d'exécut°
Montant et
monnaie du
contrat
Part du
PAIVA-B
dans le coût
du contrat
N° de la
catég
Financièr
e
Observ Date
d'Agrément
FIDA
1 029/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 04/02/2013 Déo
NDABARUSHIMANA, Tél 79 723 740
Fournitures de 188 bovins
destinés en communes de Bukinanyana (69) et Mabayi
(119)
AON 60 jrs 212.345.500
BIF HTVA
212.345.500
BIF HTVA
II b terminé 02 janv 013
2 040/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 11/02/2013 Burundi Auto Parts
(BAP); tél 22 22 38 08;
22 22 21 90
Fourniture de deux (2)
motos YAMAHA 125 DT
AON 10 jrs 14.450.000
BIF HTVA
14.450.000
BIF HTVA
III terminé N/A
3 058/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Services 25/02/2013 M. Emmanuel
MANIRAKIZA
Consultant-Surveillant des
travaux d'aménagement et réhabilitation des marais en
Province de Karusi
AON 04 mois 8.980.000 BIF 8.980.000
BIF
I terminé N/A
4 036/ucp/paiva-b/H.R/2013
100% Services 25/02/2013 M. Dominique MAJIJI, Tél 71 744 489/77 173
188
Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et
réhabilitation des marais en
Province de Karusi
AON 04 mois 3.720.000 BIF 3.720.000 BIF
I terminé N/A
5 036/ucp/paiva-b/H.R/2013
100% Services 25/02/2013 M. JUMAPILI Jean De Dieu, Tél 76 939 235;
77 748 857
Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et
réhabilitation des marais en
Province de Karusi
AON 04 mois 3.720.000 BIF 3.720.000 BIF
I Contrat résilié
après un
(1) mois de
prestation
N/A
6 036/ucp/paiva-b/H.R/2013
100% Services 25/03/2013 M. Révérien NIYONGABO; Tél 71
744 489/77 173 188
Technicien-Surveillant des travaux d'aménagement et
réhabilitation des marais en
Province de Karusi
AON 04 mois 2.790.000 BIF 2.790.000 BIF
I terminé N/A
N°s N°contrat % du financement
Type de marché
Date du contrat
Nom et adresse de l'Entreprise /
Fournisseur/ Prestataire
de service
Description des travaux, biens et services
Mode de passation
de
marchés
Durée d'exécutio
n
Montant et monnaie du
contrat
Part du PAIVA-B
dans le coût
du contrat
N° de la catég
Financière
Observ Date d'Agrément
FIDA
7 110/ucp/paiva-
b/e.ng/H.R/2013
100% Fournitures 26/03/2013 Pharmacie Interlacustre,
BP 6139 Bujumbura;
Tél: 22 21 4843
Divers produits et matériel
vétérinaires
AON 15 jrs 5.728.800 BIF
Hors TVA
5.728.800
BIF
II b terminé N/A
8 115/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 02/04/2013 Pharma Bolena, BP
2578 Bujumbura; Tél
22 22 1321
Divers produits et matériel
vétérinaires
AON 15 jrs 14.447.600
BIF Hors TVA
14.447.600
BIF
II b terminé N/A
9 12/ucp/paiva-b/e.ng/H.R/2013
100% Fournitures 03/04/2013 Alchem Industries SPRL, BP 2491
Bujumbura; Tél 22 22
2632
Divers produits et matériel vétérinaires
AON 15 jrs 9.787.600 BIF Hors TVA
9.787.600 BIF Hors
TVA
II b terminé N/A
10 162/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 29/04/2013 HIMPEX; Tél 79 935
999
Fourniture de 4.500.000
sachets en polyéthylène
pour pépinières de plants forestiers et agro-forestiers
AON 10 jrs 21.617.500
BIF
21.617.500
BIF
I terminé N/A
11 193/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 14/05/2013 AKSHAR KRUPA; BP
5880
Kinindo/Bujumbura;
Fourniture de 500.000
sachets en polyéthylène
pour pépinières de plants
AON 18 jrs 2.500.000 BIF
HTVA
2.500.000
BIF HTVA
I terminé N/A
112
N°s N°contrat % du
financt
Type de
marché
Date du
contrat
Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur/
Prestataire de service
Description des travaux,
biens et services
Mode de
passat°de
marchés
Durée
d'exécut°
Montant et
monnaie du
contrat
Part du
PAIVA-B
dans le coût
du contrat
N° de la
catég
Financièr
e
Observ Date
d'Agrément
FIDA
Tél 75 786 108 forestiers et agro-forestiers
12 200/ucp/paiva-b/H.R/2013
100% Travaux 23/05/2013 Entreprise ERBH, 76 260 002
Travaux de réhabilitation des bureaux pour les
Services Fonciers
Communaux à Gitaramuka et Gihogazi
CR 01 mois 15.515.165 BIF Hors TVA
15.515.165 BIF Hors
TVA
I Réception provisoire
prononcée
N/A
13 210/paiva-b/2013 100% Services 28/05/2013 SOGES, Tél 22 22
6643, 22 22 78 85
Audit Comptable et
Financier de l'exercice 2012
AON 25 jrs 12.800.000
BIF Hors TVA
12.800.000
BIF Hors
TVA
IV Rapport
définitif
transmis au FIDA
le
28/06/13.
21 mai 013
N°s N°contrat % du
financement
Type de
marché
Date du
contrat
Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur/ Prestataire de service
Description des travaux,
biens et services
Mode de
passation
de marchés
Durée
d'exécutio
n
Montant et
monnaie du
contrat
Part du
PAIVA-B
dans le coût du contrat
N° de la
catég
Financ
Observ Date d'Agrémt
FIDA
14 312/paiva-b/2013 100% Services 23/7/013 M. Gilbert
HATUNGUMUKAMA
Evaluation des effets et
impacts du PAIVA
AON 50 jrs 91.728.000
BIF HTVA
91.728.000
BIF HTVA
IV terminé 29 mai 013
15 332/paiva-b/2013 100% Fournitures 05/8/013 E-EL Topographie Laser
Fourniture matériel topographique
CR 15 jrs 3902 euros HTVA
3902 euros HTVA
II a terminé N/A
16 344/ucp/paiva-
b/H.R/2013
100% Fournitures 09/8/013 Burundi Auto Parts
(BAP); tél 22 22 38 08; 22 22 21 90
Fourniture de quatre (04)
motos YAMAHA 125 DT
AON 15 jrs 25.896.000
BIF Hors TVA
25.896.000
BIF Hors TVA
III terminé N/A
17 B/C n° 297/2013 100% Fournitures 10/10/013 Interlacustres Fourniture pompes
d'aspersion
CR de stock 1.550.000 BIF
HTVA
1.550.000
BIF HTVA
II b terminé N/A
18 B/C n° 298/2013 100% Fournitures 10/10/013 Pharma Bolena, BP 2578 Bujumbura; Tél
22 22 1321
Fourniture pompes d'aspersion
CR de stock 1.550.000 BIF HTVA
1.550.000 BIF HTVA
II b terminé N/A
19 441/ucp/paiva-
b/F,R/2013
100% Fournitures 14/10/013 Ets Ndimurukundo
Hilaire
Fourniture de 3,504 sacs
ciment
AON 15 jrs 93.624.221
BIF TVAC
93.624.221
BIF TVAC
II b terminé 10oct 013
20 452/ucp/paiva-
b/F,R/2013
100% Fournitures 30/9/013 Nyandwi Pascal Fourniture de 20 taureaux CR 15 jrs 21.599.980
BIF HTVA
21.599.980
BIF HTVA
II b terminé N/A
21 458/ucp/paiva-
b/F,R/2013
100% Fournitures 25/10/013 Interlacustres Fourniture blocs à lécher CR de stock 2.745,600 BIF
HTVA
2.745,600
BIF HTVA
II b terminé N/A
22 466/ucp/paiva-
b/F,R/2013
100% Fournitures 27/10/013 Pharma Bolena, BP
2578 Bujumbura; Tél
22 22 1321
Fourniture blocs à lécher CR 30 jrs 2.745,600 BIF
HTVA
2.745,600
BIF HTVA
II b terminé N/A
23 467/ucp/paiva-
b/F,R/2013
100% Fournitures 27/10/013 Pharma Bolena, BP
2578 Bujumbura; Tél
22 22 1321
Fourniture produits et
matériel vétérinaire
CR 30 jrs 23.288.000
BIF HTVA
23.288.000
BIF HTVA
II b terminé N/A
Abréviations:
C.R: Consultation restreinte
AON: Appel d'offres National
113
ANNEXE 3. Plan de passation des marches PAIVA-B 2013 (en milliers de francs burundais) au 31 décembre 2013 Nature
Mo
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Fin
pré
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tio
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Liv
rais
on
A. INVESTISSEMENT
1. Réhabilitation marais
Réhabilitation du marais de Nyarubanda
(Kayanza)
AON DP 525000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21
nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Equipement et outillage pour les travaux
de marais
CR DP 22 668 1 mars 13 N/A N/A 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 N/A N/A 21 juin 13 NA 21
nov.13
DR Oct 13 N/A N/A 30 oct 29 nov 10 déc 31 déc N/A N/A 03 févr Févr
2014
2. Aménagement nouveaux marais
Etude pour les nouveaux marais dans Kayanza et Karusi
AON DP 126 810 1 avril 13 9 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 31 mai 13 10 juin 13 14 juin 13 25 juin 13 NA 25 octobre
13
DR Juin 13 7 juin 31 mai 12 juin 13 25 juil 03 sept 04 sept
Aménagement du marais de Nyarubanda amont (Kay)
AON DP 210 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21 nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Aménagement du marais de
Nzarazangwe (Kay)
AON DP 175 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21
nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Aménagement du marais de
Kinyamaganga (Kay)
AON
DP 280 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21
nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Aménagement du marais de Mabumba (Kay)
AON
DP 122 500 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21 nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Aménagement du marais de Nyamwondo
(Kay) AON
DP 105 000 1 mars 13 8 avril 13 15 avril 13 17 avril 13 17 mai 13 24 mai 13 28 mai 13 7 juin 13 11 juin 13 21 juin 13 NA 21
nov.13
DR Juin 13
Relancé
sept
7 juin
13 sept
31 mai
23 sept
12 juin 13
10 oct
25 juil
8 nov
03 sept
3 déc
04 sept
17 déc
27 déc Janv.14
Autres activités sur les B.V
Formation bénéficiaires AON DP 118 552 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.- 13
114
Nature
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DR
3. Embocagement et reforestation
Production des plants d'embocagement et
de reforestation
AON DP 60 447 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-
13
DR Mars 13 N/A N/A 05 avril 15 avril 23 avril N/A N/A 29 avril 28 mai
Achat des arbustes pour la reforestation
communautaire
AON DP 20 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-
13
DR
Achat herbes fixatrices pour embocagement
AON DP 30 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.- 13
DR
4. Volet Sécurisation foncière
Appui à la réalisation de l'inventaire des
terres domaniales AON
DP 40 000 15-févr.- 13 22-févr.- 13 7-mars- 13 9-mars- 13 10-avr.- 13 17-avr.- 13 24-avr.- 13 2-mai- 13 9-mai- 13 21-mai- 13 N/A 25-juil.-
13
DR
Equipement topographique et matériel de dessin
CR
DP 12550 1 février 13 NA NA 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 NA NA 13 mars NA 15 avril
13
DR juin NA NA 26 juin 2 juil 5 juil 9 juil NA NA 31 juil
Matériel de bureau pour les SFC CR
DP 11000 1 février 13 NA NA 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 NA NA 13 mars NA 29 mars 13
DR
Acquisition système informatisé
évaluation et contrôle qualité activités des SFC
CR
DP 3.000
5. Production de semences et plants
Achat et livraison de semences
commerciales de PDT aux BI (10t / B I / saison)
AON DP 240 000 15 janv 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avri 13 NA 4 mai13
DR
Achat et livraison de semences
commerciales de maïs aux BI (0,5t /BI / saison))
AON DP 9 600 15 janv 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avri 13 NA 4 mai13
DR
Achat et livraison de semences
commerciales de haricot aux BI (0,5t / BI / saison)
AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13
DR
Achat et livraison de semences
commerciales d'arachide aux BI (0,5t / BI
/ saison)
AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13
DR
Achat et livraison de semences
commerciales de soja aux BI (0,5t / BI /
saison)
AON DP 12 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 mai13
DR
6. Volet Chaîne de solidarité bovine
Achat de ciment (étables) AON DP 108 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 13
mai13
DR Juil 13 N/A 22 juil 29 juil 28 août 12 sept 17 sept N/A 10 oct 14 oct 8 nov
Achat de génisses AON DP 780 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 juin13
DR Juil 13 24 juil 26 juil 30 juil 13 sept 23 sept 22 oct 30 oct 14 nov 15 nov
115
Nature
Mo
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rib
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Sig
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ture
du
co
ntr
at
Fin
pré
para
tio
n
Liv
rais
on
Achat de taureaux AON DP 20 000 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 4 juin13
DR Août 13 N/A N/A sept 10 sept 13 sept 24 sept N/A N/A 30 sept
Equipements de terrain dont trousses AON DP 23 339 15 janv. 13 22 janv.13 29 janv.13 31 janv.13 4 mars 13 12 mars 13 15 mars 13 22 mars 13 29 mars 13 13 avril 13 N/A 13
mai13
DR
7. Equipements et logiciels
Equipement bureau AON DP 2 433 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 N/A N/A 13 mars N/A 29 mars 13
DR
Ordinateurs et accessoires pour agent de
nouvelles provinces
AON DP 3 672 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 8 mars 13 N/A N/A 13 mars N/A 29 mars
13
DR
8. Enquêtes
Enquêtes / études thématiques (les
différentes innovations)
AON DP 45 335 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars 13 N/A NA 18 mars 13 N/A 18
avr.13
DR
Enquête évaluation effets et impacts AON DP 45 335 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars13 N/A NA 18 mars 13 N/A 18
avr.13
DR Mars 13 N/A N/A 23 avril 13 03 mai 13 N/A NA 23 juill
9. Autres investissements
Audit AOI DP 17 790 1 déc.2012 N/A 7 janv. 13 9 janv.13 25 févr.13 4 mars13 7 mars13 N/A 11 mars 13 13 mars N/A 30 avril 13
DR Février 13 N/A 27 Fév 13 22 avril 16 mai 13 17 mai N/A 21 mai 13 28 mai
10. Convention CAPAD
Production d'un bulletin d'info et dépliant AON DP 42 800 1 févr.13 N/A N/A 5févr.13 5 mars 13 8 mars 13 13 mars N/A N/A 18 mars 13 N/A 18 avr.13
DR
11Appui aux CDF
Achat de 4 motos pour nouvelles
provinces AON
DP 1 février 13 N/A N/A 8 février 13 22 févr.13 5 mars 13 08 mars 13 N/A N/A 13 mars 13 N/A 29 mars
13
DR Juin 13 N/A N/A 17 juin 13 12 juill 13 26 juill13 05 août 13 N/A N/A 09 août 13
Abréviations : 1. N/A: Non applicable;
2. DP : Date prévisionnelle
3. NO: Non objection
4. DR: Date réelle
5. DAO: Dossier d’appel d’offres;
6. AOI: Appel d’offres international
7. DNCMP : Direction Nationale de la Commission des Marchés Publics;
8. AON: Appel d’offres national
116
ANNEXE 4: Cadre logique du projet (avant RMP)
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
Objectifs de développement
Réduction de la pauvreté et amélioration des
revenus et des conditions de vie dans les zones
d’intervention pour 90 000 ménages des 6
provinces retenues
▪ Accroissement de 30 % des ménages cibles bénéficiant d’une
sécurité alimentaire
▪ Réduction de 10 % de la prévalence de la malnutrition
infantile (garçons/ filles)
▪ Accroissement de 20 % du nombre de ménages dont l’indice
d’accumulation des biens a augmenté
▪ Diminution de 15 % des ménages en extrême pauvreté
▪ 60 000 ménages impliqués dans les aménagements et la
protection des bassins versants
▪ 20 000 ménages ont une sécurité foncière dans les deux
premières provinces
▪ Rapports du CSLP
▪ Statistiques nationales et
provinciales
▪ Enquêtes socio économiques (de
base, à mi parcours et finales)
▪ Enquêtes du PAM sur la sécurité
alimentaire
▪ Enquêtes de l’UNICEF sur la
santé et la nutrition
▪ Etudes d’impact du programme.
▪ Stabilité politique et économique
▪ Mise en œuvre de la stratégie genre
▪ Décentralisation effective
▪ Désengagement du Gd des activités de
production
Objectif spécifiques
1. Accroître le capital productif et la
productivité agricole des petits agriculteurs
dans les zones retenues et accroître les
revenus des petits exploitants
2. Améliorer l’accès aux marchés et
développer les capacités commerciales des
OP
3. Renforcer les capacités des Institutions
communales et des Organisations
paysannes.
▪ 30% d’accroissement des revenus par tête dans les ménages
touchés
▪ 30 000 ha du capital productif des collines sont traités (LAE),
protégés et gérés d’une manière durable,
▪ 32 000 ha de marais sont réhabilités et aménagés
▪ La valeur ajoutée des principaux produits agricoles est
augmentée de 20% en faveur des petits producteurs
▪ 1M de J/T créées sur les chantiers d’aménagement
▪ Rapports du MINAGRIE et des
provinces
▪ Enquêtes et statistiques nationales
▪ Rapports des projets.
▪ Rapports des évaluations
participatives des CDC concernés.
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Rôle accru du secteur privé, notamment pour
la réalisation des travaux d’infrastructure
▪ Décentralisation effective et rôle accru des
OP dans la gestion des ressources physiques
et infrastructures
▪ Adoption d’une législation favorable à la
sécurisation foncière et au développement des
coopératives
Composante I « Renforcement du capital productif »
Résultats de la composante
Des CDC et des AUM capables de planifier et
gérer durablement les ressources en eau et des
terres
▪ 30 CDC assurant la maîtrise d’ouvrage des projets
d’infrastructure
▪ 30 Associations des usagers de marais (AUM) sont
opérationnelles par province.
▪ 30 Plans d’aménagement et de gestion de terroirs et ou de BV
sont mis en œuvre par province.
▪ 620 000 USD de Fonds de roulement engrais géré par les
CDCs
▪ 35 associations de multiplicateurs de semences et de
pépiniéristes contractés (par genre et par type de semences)
▪ 30 boutiques d’intrants constituées
▪ 120 000 USD gérés par les CDF et les groupes vulnérables
▪ Nombre de textes législatifs qui renforcent les actions de
développement local et en particulier pour la sécurisation
foncière et les coopératives (un objectif de 2 à 4 textes)
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et
provinciales
▪ Rapports techniques des
consultants
▪ Coordination effective avec les projets des
autres partenaires (CTB, FAO et BM)
▪ Coordination effective des PD dans les appuis
aux CDC et à la décentralisation en général
▪ La décentralisation est effective et les
ressources humaines et financement du
dialogue politique sur le foncier et le
développement des coopératives par le FIDA
117
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
Le capital productif des collines est restauré et
l’utilisation de l’espace est rationalisée ▪ 30 associations d’élevage constituées et fonctionnelles
▪ 30 000 ha de BV traités contre l’érosion
▪ 60 000 ménages formés sur les techniques de LAE
▪ 160 champs écoles paysans (FFS) organisés
▪ 400 tonnes de semences commerciales produites et
commercialisées
▪ Au moins 5000 l de lait additionnel par province
▪ 40% de la production de lait est commercialisée
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et
provinciales
▪ Rapports techniques des
consultants
▪ Mobilisation des ressources du PAM
▪ Degré de mobilisation des populations pour la
protection des ressources naturelles.
▪ Transfert des responsabilités de la maîtrise
d’ouvrage aux CDC et aux OP
▪ Signature d’une convention avec le PARSE
▪ Niveau d’implication des autres intervenants.
▪ Faible nombre d'organisations paysannes
Le capital productif des marais est accru et
l’efficience de l’utilisation des ressources en
eau est assurée
▪ 1 650 ha d’anciens marais amenés à un niveau de maîtrise
totale de l’eau
▪ 1 620 ha de nouveaux marais aménagés
▪ Les rendements de riz sont augmentés de 3T à 4T/ha
▪ Au moins 10 000 T de production supplémentaire de riz par
rapport à la production de référence
▪ 20 000 riziculteurs formés au SRI
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et
provinciales
Rapports techniques des
consultants
▪ Implication de la société civile et du secteur
privé
▪ Adhésion des exploitants des marais au
remembrement des terres bonifiées par les
investissements de l’Etat.
La sécurisation foncière est assurée pour les
petits exploitants et l’accès au foncier est
amélioré pour les groupes défavorisés (femmes,
Batwa, sans terre, jeunes)
▪ 10 000 exploitants des collines et des marais sont en
possession de titres de propriété, par province
▪ Environ 5 000 ménages de sans terre et des femmes chefs de
ménages accèdent à la propriété foncière, sur les nouveaux
marais
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et
provinciales
▪ Rapports techniques des
consultants
▪ Mobilisation des fonds de réplication. La
réplication est effectuée en année 4 et en
année 5. Stratégie genre appuyée
politiquement et mise en œuvre effectivement
Composante II: « Valorisation agricole et accès aux marchés »
Résultats de la composante
Les filières agricoles sont analysées et les
services financiers ruraux sont diagnostiqués ▪ 4 à 6 filières sélectionnées pour la valorisation
▪ Au moins 20 plans de développement des filières
Les conditions pour améliorer la qualité des
produits agricoles et l’accès aux marchés
nationaux sont créées
▪ 3 à 4 contrats de commercialisation signés et honorés par
province
▪ 3 à 4 unités de transformation/traitement post-récolte
opérationnelles et viables par province
▪ 30 boutiques d’intrants mises en place et fonctionnelles
▪ 50 kilomètres de pistes rurales rétablies
▪ 5 magasins de stockage mis en place et fonctionnels
▪ Etudes de marché (demande)
▪ Accords de partenariats signés
avec le PARSE, le PAM, la FAO
et autres.
▪ Statistiques et rapports des
communes et provinces
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Rapports du projet (annuels, MTR
et finaux)
▪ Statistiques et rapports des
communes et provinces
▪ Rapports des IMF partenaires
▪ Existence d’une stratégie nationale d’offres
de services et d’intrants
▪ Identification préalable des marchés pour les
produits prioritaires
▪ Communes et provinces disposent de budgets
d’entretien des pistes refaites
▪ Compétence des IMF partenaires
Les activités de valorisation sont financées ▪ 60 projets viables au moins pendant 3 ans pour les groupes
vulnérables (femmes, jeunes, minorité ethnique: Batwa, sans
terres)
▪ 40% d’accroissement du volume des produits agricoles
▪ Gestion du fonds de roulement des engrais du
PRDMR par les communautés.
118
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
commercialisés
▪ 30% d’accroissement du volume des produits agricoles
transformés
▪ 1,2 millions USD de financement des investissements et de
commercialisation utilisé par les 240 groupements désagrégés
par genre
Les capacités pour valoriser la production
agricole sont renforcées ▪ Nombre de personnes formées par genre
▪ 240 groupements fonctionnels et opérants comme entreprise
économique
▪ 120 groupes de femmes participant à la valorisation des
produits agricoles
▪ 60 coopératives agricoles opérant avec profit et fonctionnels
▪ Nombre d’entreprises créées par genre (objectif de 120)
▪ 3 à 6 plateformes des filières créées et fonctionnelles
Composante III: « Facilitation et de coordination
Résultats de la composante
1. Des institutions nationales (CDC,
administrations déconcentrées et réseau
d’intervenants) capables de planifier et de
réaliser les objectifs du projet
2. Les groupes vulnérables sont partie
intégrante des actions de développement.
▪ 30 CDC capables de produire et de gérer des programmes de
développement rural
▪ 50% de membres féminins au sein des CDC
▪ 6 000 personnes formées sur la gestion du développement
local (par genre)
▪ 90% des petits exploitants de la zone, dont 50% de femmes,
sont organisés et leurs connaissances améliorées par
l’adoption de nouvelles techniques.
▪ % de membres de CDC et d’OP alphabétisés
▪ Au moins 50% de femmes dans les organes de direction des
associations, coopératives bénéficiaires du projet
▪ Rapports d’avancement
▪ Rapports d’audit
▪ Rapports d’études et d’impact
▪ Rapports de supervision
▪ RMP
▪ Rapports d’évaluation
participative
▪ Clarification du rôle des CDC depuis
l‘ordonnance Ministérielle de décembre 2007
▪ Transfert des responsabilités et des moyens
aux CDC et aux OP.
▪ Changements des modalités d’exécution des
travaux d’investissement.
▪ Changement des mentalités au sein des
services déconcentrés
▪ Niveau de motivation et de compétence des
CDF
▪ Décentralisation effective et rôle accru des
OP dans la gestion des ressources physiques
et infrastructures
▪ Adoption d’une législation favorable à la
sécurisation foncière et au développement des
coopératives
3. Gestion des ressources humaines,
financières et matérielles PTBA et
rapports
▪ UFCME en place
▪ Passation des marchés et gestion des contrats des prestataires
de service
▪ Nombre de DRF et d’audits
▪ Production des rapports d’avancement à temps
▪ Au moins 90% de décaissements
Rapports d’avancement
Rapports d’audit
Rapports d’études et d’impact
Rapports de supervision
RMP
Rapports d’évaluation participative
▪ Prestataires de services compétents
▪ Capacité de l’équipe du projet
▪ Autonomie de l’UFC
▪ Niveau d’implication des autres intervenants.
4. Coordination et liaison
5. Suivi Ŕ évaluation
▪ CT et le CP établis avant démarrage et 2 réunions organisées
par an
▪ Coordination avec les autres projets
Idem Prestataires de services compétents
Capacité de l’équipe du projet
Autonomie de l’UFC
Evaluation et passation progressive de la
gestion au MINAGRIE vers 2013
119
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
Composante 1
1. Réhabiliter les marais
1.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,
1.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)
1.3. Former les membres des AUM
Contrats de services
Main d’œuvre
Equipement et petit outillage
Budget, matériaux
Vivres PAM
2. Aménager de nouveaux marais
2.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,
2.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)
2.3. Former les membres des AUM
3. Protéger les bassins versants
3.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation par site pilote choisi sur les formes, les causes et les conséquences de
la dégradation des sols
3.2. Elaborer et adopter d’une manière participative un plan d’aménagement des BV
3.3. Aménager les ouvrages anti érosifs (confection des fossés, talus en courbes de niveau etc.) sur les BV non protégés
3.4. Réhabiliter les dispositifs anti érosifs existants
3.5. Mobiliser les communautés (bénéficiaires) pour les chantiers de réhabilitation et de protection de ces ouvrages (curages des
courbes de niveau, plantations des herbes fixatrices et plants agro forestiers)
3.6. Identifier les zones à reboiser
3.7. Constituer les associations de pépiniéristes
3.8. Production de plants forestiers dans les pépinières
3.9. Planter les arbres forestiers dans ces zones
Contrats de services
Main d’œuvre
Matériel et outillage Vivres PAM,
semences agro forestières et
fourragères,
Budget de fonctionnement
4. Installer le système d’embocagement sur les exploitations individuelles des bénéficiaires
4.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation sur la technique d’embocagement
4.2. Organiser des visites d’échanges
4.3. Multiplier les arbres et plantes fourragères (pennissetum, légumineuses, Calliandra, Glyricidia, etc.)
4.4. Production de plants agro forestiers
4.5. Importer des semences et des boutures de Glyricidia
4.6. Installer des parcs à bois destinés à la production des plants de Glyricidia
Contrat de services Semences et
boutures de ces espèces, outillage
de plantation et d’aménagement des
dispositifs anti érosifs
Frais de mission
Budget
5. Sécuriser l’exploitation directe des bénéficiaires sur leurs terres
5.1. Conduire des études socio foncières
5.2. Appuyer le processus de finalisation de la législation foncière en cours de révision
5.3. Etablir les statuts juridiques et droits fonciers au niveau de chaque parcelle (collines et marais)
5.4. Appuyer l’enregistrement des terres au niveau de la commune
5.5. Renforcer les capacités des CDC, des autorités administratives, des agents des services fonciers communaux, des élus locaux
et des Bashingantahe en matière de législation foncière,
5.6. Sensibiliser les bénéficiaires pour l’adhésion à la politique de sécurisation foncière
5.7. Identifier les groupes les plus défavorisés en matière d’accès à la terre (Batwa)
5.8. Identifier au cours des aménagements des marais les terres qui peuvent être distribuées à ces groupes particuliers
Contrats de services
Budget,
Modules de formation en Kiribati
et matériel didactique,
photos satellite,
équipements divers et moyens de
transport
6. Renforcer le système de multiplication des semences de riz et des cultures prioritaires
120
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
6.1. Identification des associations de multiplicateurs de semences
6.2. Organiser ces associations de producteurs en réseau
6.3. Former les membres des associations au niveau technique, gestion et en techniques culturales améliorées
6.4. Rendre disponible les semences de base et autres intrants aux associations et groupements identifiés
6.5. Organiser des visites d’échanges et des concours agricoles
6.6. Réaliser une étude technique et organisationnelle pour la réhabilitation des deux centres retenus et leur mode de gestion
Contrats de services
Appuis du projet CTB
Frais de mission
7. Renforcer le réseau de boutiques d’intrants mis en place par le PRDMR
7.1. Faire un état des lieux sur les boutiques d’intrants existant dans la zone et élaborer un plan d’action pour le développement de
ce réseau
7.2. Faire un audit sur la gestion de 500.000 US dollars de FR PRDMR
7.3. Former les membres des boutiques d’intrants en matière de gestion et d’information sur les sources d’approvisionnement
7.4. Organiser l’approvisionnement en engrais et en intrants sur la base du plan de développement
Contrats de service
Budget et frais de mission
Fonds intrants
8. Renforcer la Chaîne de solidarité bovine
8.1. L’élaboration d’une convention entre PAIVA-B et PARSE
8.2. Informer et sensibiliser les futurs bénéficiaires
8.3. Sélectionner les bénéficiaires selon les critères établis
8.4. Former les bénéficiaires potentiels
8.5. Mettre en place les infrastructures d’accueil pour les animaux
8.6. Mettre en place l’encadrement des éleveurs et le suivi du bétail (santé animale et alimentation)
8.7. Organiser des visites d’échanges au Rwanda
8.8. Importer et distribuer aux bénéficiaires sélectionnés les génisses de race améliorée
8.9. Fournir un kit de soins de base
Indemnités ACSA
Contrats de prestataires de service
Budget achat bétail
Budget visites et formations
9. Appui aux groupements de petit élevage
9.1. Sensibiliser les groupes vulnérables
9.2. Effectuer une étude de faisabilité
9.3. Assurer la formation des groupes identifiés
9.4. Appuyer l’élaboration de dossiers de financement
9.5. Appuyer l’accès au fonds d’appui
Contrat étude
Appuis PARSE
10. Multiplication et distribution de semences fourragères
10.1. Acquisition des semences, boutures fourragères améliorées
10.2. Constitution de 2 à 3 groupements de multiplicateurs de semences fourragères par site
10.3. Formations techniques et en gestion des membres
Contrats avec les GP
Semences et intrants
Frais de mission et d’encadrement
Appui du projet CTB
11. Recherche et développement sur la CSB et l’alimentation bovine
11.1. Effectuer les enquêtes de base sur les bénéficiaires et assurer le suivi et l’analyse de l’évolution de la CSB
11.2. Effectuer des introductions de semences et autres plantes fourragères (Glyricidia et Sandragon)
11.3. Effectuer des essais de comportement des plantes introduites
11.4. Effectuer des tests sur l’alimentation des bovins
Contrats
12. Mettre en place des CEF dans les zones d’intervention
12.1. Organiser et appuyer techniquement ces « CEF »
12.2. Fournir les intrants et l’outillage agricole
Contrat avec la FAO
Semences, engrais et outillages
Perdiems, Frais de mission
13. Intensifier la production du riz dans les marais du projet
121
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
13.1. Organiser une formation des riziculteurs en SRI
13.2. Mettre en œuvre les appuis en organisation et en gestion des AUM et des groupements de riziculteurs
13.3. Mise en place des Champs Ecoles Fermiers par la FAO
13.4. Organiser des visites d’échanges d’expérience intérieures et/ou extérieures au pays
Budget de formation
Semences améliorées de riz,
engrais, produits phytosanitaires.
Contrat de services
Composante 2
14. Dresser un état des lieux des marchés des produits agricoles et services financiers et définir les filières à appuyer
14.1. Conduire une étude diagnostique sur la situation des marchés des produits agricoles dans les 2 provinces et Bujumbura
14.2. Conduire une étude diagnostique sur les services financiers disponibles ou à développer
14.3. Organiser des ateliers d’analyse et validation des résultats des études
Contrats
Budget des ateliers
15. Mise en place de plateformes de filières pour l’amélioration de la qualité et de l’accès aux marchés
15.1. Constituer les plateformes,
15.2. Organiser l’intermédiation technique et financière,
15.3. Analyse approfondie des filières retenues
15.4. Identifier les projets bancables notamment dans la transformation, le stockage et la commercialisation des produits agricoles
Contrats de services
Frais d’ateliers et de réunions
Frais de mission
16. Mise en place d’un dispositif de financement de la valorisation agricole
16.1. Recrutement d’une IMF compétente
16.2. Organiser une campagne d’information en direction des producteurs et productrices agricoles
16.3. Mettre en place les fonds d’appui ainsi que les modalités et les règles d’utilisation
16.4. Développer et tester de nouveaux produits financiers
Contrats PS
Frais de mission
Fonds d’appui
17. Renforcement des capacités et apprentissage collectif
17.1. Définir d’une manière participative les besoins en formation des acteurs impliqués
17.2. Mettre en place le plan de formation et d’appui-conseil
17.3. Organiser les ateliers de travail des clusters
17.4. Organiser les visites d’échanges
17.5. Mettre en place un fonds d’appui au renforcement des capacités
Contrats PS
Frais des visites
Fonds d’appui
18. Aménager les pistes d’accès des marais enclavés
18.1. Effectuer les études techniques, économiques et environnementales
18.2. Organiser les chantiers HIMO
18.3. Entreprendre les travaux
Contrats
Vivres PAM
Frais de mission
19. Construire des magasins de stockage
19.1. Déterminer les besoins des communes
19.2. Organiser les chantiers HIMO
19.3. Entreprendre les travaux
Contrats
Vivres PAM
Frais de mission
Composante 3
20. Renforcer les capacités des CDC en matière de maîtrise d’ouvrage déléguée et gestion participative des plans de
développement communaux
20.1. Mettre en place un opérateur pour appuyer les CDC
20.2. Elaborer un programme de formation adapté, y compris alphabétisation
20.3. Traduire les modules en Kirundi
20.4. Mettre à jour les PPDC
20.5. Mise en place des coopératives de production sur les marais encadrés
20.6. Constitution des groupements de producteurs sur les collines
20.7. Renforcement des capacités des OP
Budget,
Matériel, équipement et fournitures
de bureau
Contrats de services
Consultants
21. Gérer les ressources du projet
122
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
21.1. Recruter le personnel du projet
21.2. Evaluer les performances du personnel et organiser des formations du personnel
21.3. Acquérir et entretenir des équipements du projet
21.4. Elaborer les états financiers et inventaires physiques du projet
21.5. Préparer et superviser les activités d’audit des comptes et opérations des partenaires dans les délais
21.6. Mobiliser des fonds de contre partie
21.7. Préparer et transmettre les DRF au FIDA
21.8. Représenter le projet dans ses relations avec les institutions publiques et privées
Budget, de l’UFC
22. Instaurer un cadre de concertation du PAIVA-B
22.1. Organiser des réunions hebdomadaires de coordination
22.2. Organiser une réunion mensuelle avec les prestataires de service et le personnel du Projet
22.3. Organiser des réunions trimestrielles de suivi et d’évaluation des activités avec les partenaires
22.4. Organiser des réunions périodiques des Comités de pilotage du projet
23. Planifier, suivre et évaluer les activités du Projet
23.1. Organiser des ateliers participatifs de planification des activités du projet avec les partenaires
23.2. Mettre en place un système de suivi évaluation participatif
23.3. Etablir une situation de référence sur les sites pilotes du projet
23.4. Suivre l’exécution des activités des composantes
23.5. Organiser des ateliers périodiques d’évaluation des activités
23.6. Elaborer des rapports mensuels, trimestriels, semestriels et annuels
23.7. Communiquer et diffuser les résultats du Projet
23.8. Négocier et signer les contrats avec les principaux opérateurs partenaires du projet
23.9. Suivre la mise en exécution des contrats de ces opérateurs partenaires du projet
23.10 Evaluer les performances des prestataires des services du projet
123
ANNEXE.5. Tableau synthétique des indicateurs des réalisations physiques
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
Composante 1 : Renforcement et Protection du capital productif
Sous composante 1.1 : « Aménagement du capital productif et sécurisation foncière »
Volet réhabilitation et aménagement des marais
Etude sur la réhabilitation des marais dans Kayanza et Karusi
ha 0 0 0 1217,1 1652 73,7
Total Réhabilitation de marais: 150 167 996 1 652 60,3 Travaux prévus en 2012 mais dont la réalisation s’est étendue en 2013
Equipement et outillage pour les travaux de
marais
FF/an 1 0 1 7 14,3 Le processus d’attribution du marché en cours d’aboutissement
Contribution des bénéficiaires h/j 5000 0 0 39 180 192 200 20,4 Les contributions seront évaluées au cours de la mise en valeur (planage +diguettes)
Etude pour les nouveaux marais dans
Kayanza
ha 500 0 0 725,6 1 620 44,8 Le processus d’attribution du marché en cours d’aboutissement
Total Aménagement de nouveaux marais ha 255 97 354 1 640 21,6 Travaux prévus en 2012 mais dont la réalisation s’est étendue en 2013
Contribution des bénéficiaires h/j 8000 0 0 23 130 245 000 9,4 Les contributions seront évaluées au cours de la mise en valeur (planage +diguettes)
Contrôle et surveillance des travaux fft 1 1 100 1 086 3 292 33,0
Formation des bénéficiaires h/j 400 - Exécuté par ACORD
Volet Aménagement des Bassins Versants
Total réhabilitation BV ha 1500 132 8.8 10 369 16 520 63
Supervision des travaux de protection des
bassins versants
HJ 0 5 5 50 260 19.2
Contribution des vivres PAM ha 1500 132 8.8 Travaux en cours car ils ont démarré en Novembre 2013
Contribution des bénéficiaires ha 1500 0 0 Les contributions seront évaluées après les travaux
Equipement et petit outillage pour les travaux
protection BV
FF 1 0 0 1 12 8,3
Total aménagement BV ha 4050 1046 26 7667 16 400 46.75
Contribution des vivres PAM ha 4050 1046 26
Mobilisation, sensibilisation à la protection
des bassins versants sessions 2 1 50
Elaboration des schémas d'aménagement des
bassins versants
ff 1 0 0 -
Formation des bénéficiaires sessions 15 Exécuté par ACORD
Formation technique des agents du génie rural pers 20 0
Assistance technique (missions ponctuelles) h/j 30 0
Achat herbes fixatrices pour embocagement nbre 3000 000 0 Activité prévue pour le 4è trimestre avec la saison des pluies
Main d’œuvre pour plantation des plants le
long des fossés
h/j 20 000 37 512 548 663 6,8 La main d’œuvre sera évaluée après la campagne de plantation en cours
Contribution des bénéficiaires pour les travaux d’embocagement
h/j 106 667 0 0 361 499 345 660 104,6 La contribution des bénéficiaires sera évaluée après la campagne de plantation en cours
Embocagement Unité 2 409 303 0 0 7 579 798 10 369 800 73,1 La campagne sylvicole est en cours, le nombre de plants produits seront déterminés à
la fin de la campagne.
Production de plants d'embocagement et de reforestation
nbre 5 000 000 0 0 11092561 16 364 800 67,8 La campagne sylvicole est en cours, le nombre de plants produits seront déterminés à la fin de la campagne.
Main d'œuvre pour des forêts villageoises h/j 20 000 0 0 32 162 87 783 36,6 La main d’œuvre sera évaluée après la campagne de plantation en cours
Installer les boisements communautaires ha 500 0 0 748 1 646 45,4 Le reboisement en cours et la superficie boisée sera déterminée après la clôture des
chantiers
Volet Sécurisation foncière
Convention de prestataire de service FF 1 1 100 nd - 3 cadres (1 Opérateur de proximité et 2 Assistants provinciaux) sont opérationnels
Réhabiliter 2 bureaux pour les SFC nbre 2 2 100 nd -
124
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
Formation session 2 2 100 nd - Formation continue
Sous composante 1.2 : Intensification de la production agricole
1. Production des semences et plants
Achat et livraison des semences de base aux
groupements multiplicateurs (semences de
PDT, haricot, maïs, arachide et soja)
t 11 1.2 11 7 nd - Le taux de réalisation reste encore très faible (5,8t en 2012 et 1,2t en 2013) du fait
que les BI ne sont toujours pas fonctionnelles faute d’accès aux crédits auprès des
IMF. Seules les semences produites dans les centres semenciers de Kigarika et Kinyinya (groupements encadrés par le projet) ont pu être rachetées par le projet
pour les donner, à crédit, aux BI. Les autres semences disponibles sur le marché
(chez les privés multiplicateurs) sont très chères de manière qu’elles seraient inaccessibles aux simples producteurs vulnérables.
Achat des boutures de manioc boutures 20000 0 20000 nd - 2 ha ont été emblavés dans le centre semencier de Buhiga en province de Karusi.
Nombre de boutures récoltées : 10 920 boutures (en octobre 2013) qui ont été distribuées à 88 ménages bénéficiaires, dont 20 ménages Batwa (16H+4F) de la zone
du projet.
Formation des multiplicateurs de semences session 2 0 0 1 nd - 1 seule formation a été organisée en janvier 2012 pour 34 personnes pendant 5 jours (170hj), avec la DPSP. Par la suite, l’activité n’a pas pu continuer suite à la
suspension de l’activité de la multiplication des semences par le FIDA (3ème mission
de supervision).
Convention ONCCS/DPSP pour la certification des semences
convention 1 0 0 1 nd - La convention n’a pas été établie parce que la proposition de l’ONCCS s’est révélée trop coûteuse pour le projet.
2. Développement des champs écoles paysans pour les cultures vivrières
Recrutement d’un consultant national/local
CEP
h/mois 12 10 12 nd - Le consultant national CEP vient de prester 12 mois depuis Octobre 2012
Recrutement d’un consultant international
CEP
contrat 1 1 100 2 nd - Le consultant a été recruté en janvier 2013 conjointement avec le PRODEFI pour
une durée de 45 jours, en plus du 1er contrat de 2012 pour une durée de 2 mois.
Mise en place des CEP pour le riz (26 CEP)
et les cultures de filière (32 CEP)
nbre 56 53 94.6 83 nd - Le taux de réalisation a été positivement influencé par le début de l’expansion des
anciens CEP de 2013A (16CEP). Il sera encore plus élevé en 2014 suite à
l’expansion de ceux de 2013B (14CEP)
Formation des facilitateurs (externes et
internes) CEP
session 3 3 100 4 nd - Une session doit être organisée à chaque saison culturale (2013A, 2013B, 2013C et
2014A).
Organisation des visites d’échanges sur les
CEP (1 visite par CEP pour les 48 CEP
prévus en 2013)
hj 1440 575 40 575 nd - Les visites ont été organisées dans toutes les communes et devront se poursuivre en
2014.
Achat kit ordinateur pour le Consultant national CEP
kit 1 1 100 1 nd - Le kit n’a pas été acheté suite à la restriction budgétaire
Visibilité des CEP (journée porte-ouverte,
panneaux de visibilité, etc.)
FF 1 1 100 1 nd - 1 journée porte-ouverte a été organisée dans la commune de Bugenyuzi pour tous
les CEP. Cette activité devra être étendue aux autres communes en 2014.
Convention ISABU pour le suivi des CEP convention 1 0 0 0 nd - L’activité a été suspendue suite à de fortes exigences financières de la part de
l’ISABU
3. Développement du SRI dans les marais
Formation des riziculteurs session 1 0 0 3 nd - La session de 2013 a été annulée parce que le projet a plutôt investi dans les
sensibilisations et les visites inter sites. Les 3 sessions ont été organisées en 2011 (2 sessions) et 2012 (1 session) avec TEFY SAINA et ODDIT, avec une participation
de 115 personnes pendant une durée de 12 jours chacune.
125
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
Organisation des visites inter sites sur le SRI (18 personnes/ marais x 18 marais)
hj 324 324 100 1311 nd - Récapitulatif de participation: 88 participants en 2010, 365 en 2011, 441 en 2012 et 417 en 2013.
Multiplication des semences de riz (10ha
prévus en 2013)
t 50 47.4 95 127 nd - Qté cumulée déjà produite : 127 tonnes, dont 62t sur 21ha en 2010, 6t sur 5ha en
2011, 54t sur 13ha en 2012 et 47t sur 11ha en 2013 (non incluse la production de 2013C sur 13.5ha dont la récolte est prévue en Décembre/janvier 2014)
Contrat ISABU pour les essais d’adaptation
des semences importées de Madagascar
contrat 1 0 0 0 nd - La convention n’a pas été conclue du fait que la proposition ISABU s’est avérée très
coûteuse. Les 3 variétés (SEBOTA 410 (10kg), M1 (10kg) et M2 (10kg) ont été finalement mises en essais dans le cadre des CEP-riz de 2013C.
4. Concours agricole
Participation à l’organisation d’1 concours
agricole par le MINAGRIE
concours 1 0 0 1 nd - Comme en 2012, le MINAGRIE n’a pas encore organisé le concours agricole prévu
en 2013. Par contre, il a organisé une foire agricole en 2012 (exposition, publicité et
vente des produits agricoles) à laquelle le projet a participé avec les AUMs et les
coopératives agricoles de sa zone d’action. La seule réalisation concerne donc le concours agricole organisé en 2011.
5. Amélioration de l’accès aux intrants
Recrutement d’un consultant national pour le suivi, le contrôle et la supervision des
boutiques d’intrants
contrat 1 0 0 0 nd - Le démarrage des BI connait toujours des problèmes liés au système de financement et de sécurisation des fonds devant associer les IMF (nouvelle approche du FIDA).
Le blocage se trouve au niveau des garanties communautaires qui sont normalement
exigées par les IMF aux BI pour bénéficier d’un crédit communautaire (car les gestionnaires des BI sont des associations d’individus). De plus, 2BI sur les 8 se
trouvent dans la ZP et 6 sont en dehors de cette zone, ce qui cause des problèmes
d’encadrement et d’engagement des fonds en dehors de la ZP
6. Chaîne de solidarité communautaire (Bovin)
Visites pour la sélection des génisses en
Ouganda
h/j 36 36 100 72 nd - Les réalisations concernent les 2 nouvelles provinces d’extension du projet, à savoir
Kayanza (600 génisses + 10 taureaux) et Cibitoke (600 génisses+10 taureaux)
Achat de ciment (étables) pour 600 génisses
et 20 taureaux
sacs 3 600 3 816 106 10 800 nd -
Achat ciment pour les étables sacs 3 600 3 600 100 - - -
Achat de génisses nbre 600 616 100 1 800 nd 50
Achat de taureaux nbre 20 20 100 40 nd -
Kits d'accompagnement bovins, y compris
pompe d’aspersion
lot 2 2 100 4 nd -
Convention avec PARSE pour le suivi de la
CSC
nbre 1 1 100 2 nd - La convention couvre les 4 provinces (2 anciennes et 2 nouvelles) de la zone du
projet
Formation des bénéficiaires h/j 600 207 34.5 1820 nd - Seuls les bénéficiaires de bovins de la commune Rango (179H+28F) ont été déjà
formés.
Equipements de terrain dont trousses lot 1 0 0 1 nd - -
Production des conventions avec les bénéficiaires
unités 3 600 0 0 3600 nd - Les réalisations concernent les anciennes provinces (Gitega et Karusi)
Formation des techniciens session 1 1 100 2 nd - -
7 Multiplication des cultures fourragères nd
Convention de fourniture de boutures, semences fourragères, multiplication et
fonctionnement sur 25 ha (convention
ISABU)
nbre 1 0 0 1 nd - La fourniture des boutures se fait par achat direct à l’ISABU
8.. Convention ACORD (encadrement colline-marais)
Contrat de prestation (ACORD) mois 12 12 100 24
126
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
Chef d'équipe prestataire colline / marais h/mois 24 24 100 48
Techniciens CES h/mois 48 48 100 96
Techniciens agricoles BV h/mois 48 48 100 96
Techniciens agricoles marais h/mois 48 48 100 96
Fonctionnement véhicules prestataire colline / marais
nbre 2 1 50 2
Fonctionnement motos pour prestataire
colline / marais et CSC
nbre 16 16 100 32
Equipements et autres matériels nbre 1 1 100 2
Composante 2 : Valorisation de la production et Développement des infrastructures
Etude de marché des produits agricoles et diagnostic des services financiers
h/mois 0 0 7 8 87,5 Les deux études ont été combinées. Le travail a pris 70 jours pour 3 personnes et a été fait sur toutes les provinces d’intervention du projet. Il reste à faire une mise à
jour dans les provinces à couvrir en dernier lieu.
Contrat prestataire de service contrat 1 1 100 3 5 60,0 Convention annuelle avec CAPAD depuis 2011 (3 ans)
Constitution des coopératives Nombre 1 1 100 6 60 10 Cinq coopératives constituées sont enregistrées chez le notaire et sont fonctionnelles. On aurait pu avoir plus mais les aménagements des marais ont conditionné la
structuration des coopératives rizicoles et les études des marchés, celles des coopératives des autres cultures.
Atelier de formation (coopératives et
boutiques d’intrants)
h/j 150 150 0 275 400 68,75 Formation des comités de gestion des hangars des 5 coopératives et 8 BI
Formation sur les techniques de stockage, gestion et commercialisation dans les
boutiques d'intrants
h/j 75 75 100 265 nd Formation des gestionnaires de 8 boutiques d’intrants
Appui à l'élaboration des plans d'actions h/j 5 5 100 59 200 29,5 Les acteurs de la filière riz se sont mis ensemble pour élaborer un plan d’action
commun
Pistes rurales km - - - 51 50 102,0 Sous estimation de la longueur des pistes
Equipements collectfis FF/an - - - 492500000 108900000 452,2 Construction de 6 hangars et aires de séchage et réception de 10 autres hangars du
PRDRM
Fonds de roulement PRDMR FBu - - - 0 1 0,0 Les 2 fonds sont utilisés en ligne de crédit. Le fonds a été utilisé pour le warrantage et les crédits solidaires. Nouveau Fonds FBu - - - 82000000 142000000 57,7
Financement de la valorisation agricole
Contrat de prestation de service FF/an 1 1 100 1 14 7,1 Une IMF a été recruté pour le financement des projets des producteurs pour l’année
2012 mais en 2013, le système a changé et on a arrêté pendant 6 mois d’étude et de
négociation de nouveaux contrats suivant le nouveau système.
Campagne d'information sur le crédit, IMF
etc.,
nbre 1 1 100 4 18 22,2 La FENACOBU a diffusé 3 émissions au cours de l’année 2012 sur l’accès au crédit
en général, l’octroi du crédit warrantage et les crédits solidaires
Fonds d'appui à la valorisation des produits FF/an - - - 40 000 000 1 695 300 000 2,4 Prévu pour la subvention des équipements de transformation : achat des
décortiqueuses
Enregistrement des coopératives Dossier 7 7 100 11 80 13,75 11 coopératives sont déjà enregistrées au niveau de la commune et notariat. Il y a
surestimation des objectifs parce qu’on suppose 3 coopératives par commune dont
une rizicole, une laitière et une d’autres filières sur les dix communes d’intervention. Avec cet ajustement, on serait à 23% mais en sachant que les coopératives laitières
ne sont pas de notre ressort ; donc on est à 35% des réalisations.
Consultant international h/j 0 0 - 0 60 0,0 La demande a été faite pour le recrutement d’un consultant pour la mise en place du partenariat avec l’IMF et les procédures de gestion du fonds d’appui pour le
financement des producteurs mais n’a pas été honorée.
Formation des cellules de gestion des
coopératives
h/j 125 180 69,4 Un effectif de 25 personnes a été formé sur les aspects d’approvisionnement, gestion
administrative et financière, gestion des stocks, planification des activités, élaboration des projets bancables et commercialisation dans les 5 communes
127
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
d’intervention
Visites d'échanges d'expériences interprovinciales
h/j 0 0 - 144 720 20,0 Visite d'échange d'expérience effectuée dans des coopératives plus avancées à Mpanda, Mutimbuzi, Kirundo et Ngozi : 2 jours pour 29 personnes et 3jours pour 30
personnes
Visites d'échanges d’expériences régionales h/j 0 0 - 156 252 61,9 Visite d'échange d'expérience effectuée au Rwanda à 2 reprises sur 4 et 3 jours en 2011 et 2012
Ateliers d'échanges h/j 120 120 100 285 210 135,7 Un atelier a été réalisé chaque année regroupant les membres de coopératives de la
zone et celles des autres provinces plus en avance sur les notres
Fora provinciaux h/j 140 140 100 894 1600 55,87 Participation dans des fora provinciaux organisés par province chaque année pour deux jours à Gitega et Karusi uniquement.
Forum national h/j 140 140 100 890 960 92,7 Un forum national fut organisé chaque année pour 3 jours et regroupait les
participants de toutes les provinces du pays
Prestataire de service (formation) contrat 1 3 8 37,5 Contrat avec CAPAD sur les 3 ans
Prestataire de service (finances rurales) contrat 1 8 12,5 Contrat avec la FENACOBU en 2012 seulement
Composante 3 : Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet
Enquêtes
Enquête situation avant projet Enquête 0 0 - 2 1 200,0 Il y aura 3 enquêtes en fonction de l’avancée dans les provinces, 2 rapports sont
disponibles (l'un pour l a zone pilote et l'autre pour la zone d'extension en province de Kayanza et Cibitoke)
Enquêtes et études thématiques Enquête 1 4 400 6 5 120 le rapport d'évaluation des effets et impacts du projet est disponible. 4 rapports
d'études thématiques sont disponibles
Véhicules et Equipements
Véhicule 4x4 unité - 10 14 71,4
Equipement de bureau Lot 2 2 100,0
Ordinateur et accessoires unité 17 26 65,4
Photocopieuse unité 2 2 100,0
Téléphone unité 8 30 26,7
Logiciel de comptabilité et suivi-évaluation unité 2 2 100,0
Appui CDF et OP
Vélos pour CDC et OP nbre 210 240 87,5 le matériel mis à la disposition des CDF en 2011
Motos pour CDF nbre 4 24 16,7
Ordinateur pour CDF nbre 2 12 16,7
Equipement audio- visuel pour CDF Lot 2 12 16,7
Appui CDF (pour les groupes vulnérables)
Appui aux groupes de femmes CDF Convention 1 2 50,0
Etude dans le cadre appui CDF pour groupes
vulnérables
nbre - 2 - Etude sur la pénibilité de la femme et techniques post récoltes.
Appui au fonctionnement CDF Convention 1 1 100,0 Appui pour l’entretien de véhicules et équipements
Appui aux CDC
Formation des CDC en maîtrise d’ouvrage
Contrat prestataire de service FF 3 4 75,0
Animation locale des CDC
Facilitation forum par colline h/j 26 553 10 400 255,3
Diagnostic participatif de la vulnérabilité h/j 102 60 170,0 Le diagnostic a été fait en provinces de Gitega et Karusi pour la &7re phase et en de Kayanza et Cibitoke pour la deuxième phase
Visite d’échange intercommunal h/j 1 320 3 000 44,0
Fonctionnement CDC réunion 1 560 3640 42,9
Appui aux OP
Animation et formation des OP h/j 5 249 25 200 20,8
128
Activité Unité Prévision
2013
Réalisation 2013 Réalisation
cumulée
Objectif RPE % Commentaires
Physique Taux
Appui au CAPAD (Forum Paysan National)
Publication d’un bulletin d’information forum paysan
Bulletin 3 8 37,5 Trois bulletins ont été produits mais seuls deux ont été distribués aux bénéficiaires et partenaires
Contribution dans les programmes de la radio
nationale
Emission 3 nd Trois émissions ont été produites et diffusées sur la RTNB moyennant paiement
Organisation des fora provinciaux h/j 263 1 600 16,4
Organisation du forum National h/j 240 960 25,0
Visite d’échanges interprovinciaux h/j 180 720 25,0
Visite d’échange dans la sous région h/j 117 252 46,4
Appui technique /consultant international Hj 60 0 Une demande a été faite au FIDA Rome mais n’a pas été honorée.
Formation des membres des coopératives rizicoles
Hj 25200 5442 463,1 Diverses formations ont été conduites à l’endroit des membres des coopératives : gestion, stockage, commercialisation, élaboration des projets, …
Audit externe nbre 2 8 25,0
Session annuelle de suivi-évaluation nbre 3 8 37,5
Assistance technique internationale pers-mois nd 4 4 consultants internationaux dont Daniel Lallemand, Boularès, Aissatou, Damien Ngendahayo
Assistance technique nationale pers-mois nd 14 Contribution au MINAGRIE pour le PNIA
129
ANNEXE 6 : Tableau synthétique des indicateurs d’effets et impacts
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
Réduction de la
pauvreté et
amélioration des revenus et des
conditions de vie dans
les zones d'intervention pour 2000 ménages de
deux provinces
retenues
Accroissement de 30%
des ménages cible
bénéficiant d'une sécurité alimentaire
Incidence et Profondeur de l’insécurité alimentaire
National: 60,9 %, milieu rural: 32,5 Gitega:
90,8%Karusi: 77,9% Moyenne de la zone cible: 84,3%
Gitega: 71,5%; Karusi: 63,5% Moyenne de
la zone cible: 67,7%
Gitega: 19,5%;
Karusi:14,4%
Réduction de 10% de la
prévalence de la mal nutrition infantile
(garçon/fille)
Insuffisance pondérale: national: 29 %; Karusi:
30.7%; Gitega: 29.6% Mal nutrition chronique : national: 58%; Karusi: 68.1%; Gitega: 59,7%
Malnutrition aigue : national: 6 %; Karusi: 3.8%;
Gitega: 3,9% ( EDS, 2010)
Insuffisance pondérale : Gitega : 19.7%,
Karusi : 29.6%, Zone du projet : 24.7%
Gitega: 9,9%;
karusi:10,6%;
Malnutrition chronique : Gitega : 57.6%, karusi : 57.5%, Zone du projet : 57.2%
Gitega:2,1%; Karusi:10,6%
Malnutrition aiguë : Gitega : 2.6%, Karusi :
3%, Zone du projet : 2.8%
Gitega:1,3%;
Karusi:0,8%
Accroissement de 20% du nombre de ménages dont
l'indice d'accumulation de
biens a augmenté.
Augmentation des ménages dont les toitures de maisons son en tôles et tuiles:Tôles: 17,2%, Tuiles:
62,6
Toiture en tôles: 18,4%, tuiles:68,7%, Toiture en tôle:1,2%; toiture en tuiles:6%
Diminution des ménages dont les toitures sont en pailles: 19,8%
Toiture en pailles: 12,6% Toiture en paille:7,2%
Augmentation des ménages possédants les maisons
secondaires servant de cuisine (bénéficiaires de SRI:
33%, Bovins: 46%, caprins: 20%)
Bénéficiaires en possession des cuisines:
bénéficiaires de SRI: 38%, bovins: 54%,
caprins: 27%
Benef SRI: 5%;Bénéf
bovin:8%, benef
Diminution de 15% des
ménages en extrême
pauvreté
Taux de pauvreté de 95% chez les non bénéficiaires Taux de pauvreté de 85,6% chez les
bénéficiaires des caprins, 80,9% chez les
bénéficiaires du SRI, 71,2% chez les bénéficiaires des bovins.
La diminution du taux
de pauvreté varie donc
entre 9,4% et 14,8%.
60.000 ménages impliqués
dans les aménagements et
la protection des bassins Versants
% des ménages impliqués dans la lutte antiérosive
collective sur BV: Karusi: 36%, Gitega: 21,1%,
tableaux: de 4.1 à 4.12
Gitega : 38,8%, Karusi : 26,9[1] [1] les indicateurs d'évaluation à Karusi sont inférieurs
à ceux de la situation de référence suite à la façon de
poser les questions des enquêteurs: le souci d'installation et d'entretien des infrastructures de lutte
antiérosive de façon collective a été ténu en considération dans le questionnaire. Sinon, l'installation
de ces dispositifs a été collective
20 000 ménages ont une
sécurité foncière dans les
deux premières provinces
% des ménages ayant déjà connus des conflits
fonciers: Karusi: 31,1%, Gitega: 22,0%; % des
ménages possédant des titres/attestations
d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,
Gitega: 15,1%; % des conflits fonciers par rapport aux conflits enregistrés dans les tribunaux de
résidence: Gitega: 85%, Karusi: 76%
Gitega : 23,1% ont déjà connu des conflits
fonciers et contre Karusi : 17,9% [2] ; % des
ménages possédant des titres/attestations
d'appartenance d'une propriété: Karusi:
19,7%, Gitega: 18,1%
[2] les indicateurs mi-parcours sont inférieurs à ceux de
base en raison de l'extension de l'échantillonnage 4
commune SR vs 6 communes Evaluation mi-parcours.
Toutefois cette activité n'a pas encore produits des
améliorations tangibles en termes de titre d'appartenance. En effet, l'appui effectif n'est que
récente (3 mois).
1. Accroître le capital productif et la
productivité agricole
des petits agriculteurs dans les zones retenus
et accroître les
revenues des petits
exploitants
30% d'accroissement des revenus par tête /
bénéficiaires dans les
ménages touchés
Revenu moyen par ménage : Karusi: 148970 Fbu, Gitega: 126120 Fbu, moyenne zone cible : 137545
Fbu
137 545 FBU par ménage De façon général, les revenus par ménages
ont diminué au cours
des deux derniers années, par contre, la
comparaison des
revenus par tête de
bénéficiaires vs non
bénéficiaires montre
un accroissement de 65% des revenus des
bénéficiaires dans
l'ensemble, de 84% et
L'étude a montré qu'un ménage moyen de la zone du projet enregistre un revenu annuel de 79 823 FBU
nettement inférieur à celui d'il y a deux ans (137 545
FBU). Cette diminution de 72% montrerait que les ménages ruraux continuent à connaître un
appauvrissement monétaire. Pour quantifier les effets et
impacts, l'évaluation a donc comparé les revenus des
bénéficiaires à ceux des non bénéficiaires.
L'augmentation des revenus est plus élevée chez les
bénéficiaires des bovins (112%) que ceux du SRI (66%) et des caprins (15%).
130
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
15% pour les
bénéficiaires bovins et du SRI. En raison de
leur extrême pauvreté,
l'appui aux vulnérables à l'aide du kit caprins
ne leur a pas permis
d'atteindre le niveau de revenu des non
bénéficiaires.
32 920 ha du capital
productif des collines sont
traités (LAE), protégés et
gérés d’une manière durable
Estimation du % de superficie protégée par
exploitation: Karusi: 38%, Gitega:10%, moyenne de
la zone cible: 24%; moyenne des LAE occupée par
les cultures fourragères: Karusi: 57 m, Gitega: 75,6 m; Estimation de la superficie reboisée: Karusi:
5262,3 ha, Gitega: 9414,9 ha
16858 ha (61%) de BV ont été aménagés et
réhabilités;% superficie protégée par
exploitation : Karusi : 38,5%, Gitega :
49,4% ; moyenne des LAE occupée par les cultures fourragères: Karusi: 141,02m,
Gitega : 272,27 m.
61%
32 92 ha de marais sont réhabilités et aménagés
Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha, Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non
aménagés: Gitega: 7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;%
des ménages dons les parcelles sont dans des zones bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6%
1350 ha de marais ont été aménagés et réhabilités (41%);% des ménages dons les
parcelles sont dans des zones bien
aménagées: Karusi: 75,7%, Gitega: 39,4%
41%
La valeur ajoutée des
principaux produits
agricoles est augmentés de 20% en faveur des petits
producteurs
Prix du lait: Karusi: 313 Fbu, Gitega: 290 Fbu; Prix
du riz paddy: Karusi: 400 Fbu ; Gitega: 400 Fbu
Prix du lait: Karusi: 523Fbu, Gitega: 445,
ZP: 474 Fbu; Prix du riz paddy: Karusi:
631 Fbu, augmentation de 57,8% ; Gitega: 620 Fbu, augmentation de 55%; ZP: 630,
augmentation de 57,5%. Pour les cultures de
riz, de mais, de banane, de haricot, de pomme de terre, de choux, de tomate,
d'aubergine et de manioc, l'augmentation de
prix est d'en moyenne de 42,12%
Lait : augmentation de
48%.; riz :
augmentation de 57,5%, les cultures
maraîchère
augmentation moyenne de 42,1%
2. Améliorer l'accès
aux marchés et
développer les capacités commerciales
des OP
le taux de
commercialisation des
produits agricoles (lait, le riz, les cultures
maraichères) sera
augmenté en faveur des petits producteurs
% de quantité de lait vendue par rapport au lait
produit: Karusi: 49% Gitega: 41%; % de la quantité
de riz vendue par rapport à celle produite: Karusi: 30,75%; Gitega: 0% (15,4% dans la zone cible du
projet)
% de commercialisation lait: 53% à Gitega,
54% à Karusi et 54% dans la ZP
Riz : % de commercialisation : 32% Gitega ; 36% Karusi et 35% pour la ZP
Lait: augmentation de
45% à 54%,
riz augmentation de
15,4% à 37,0%
L'augmentation de la
production a permis
d'augmenter la quantité de produits agricoles
mis à marché de 143%
contre 30% prévu par la RP
1M de J/T créées dans les
chantiers d’aménagement
Accroissement et renforcement des
capacités des associations
et des petits producteurs des OP œuvrant dans le
domaine d'agrobusiness
% des ménages organisés dans des associations d'agrobusness: Karusi: 24%, Gitega:24% et la plupart
dans la vente du vins de banane; présence uniquement
des moulins pour le maïs: Gitega, pas de décortiqueuse dans la zone d'action du projet
3. Renforcer les
capacités des
institutions
communales et des OP
Niveau de capacité des
institutions communales
appuyées (sur base d'une
évaluation des résultats de la formation)
Les institutions communales auront besoins des
formations techniques en matière de reboisement et
du code foncier, de gestion des conflits fonciers,
d’aménagement des marais et des BV, de contrôle de la qualité des intrants agricoles et vétérinaires, etc.
131
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
R1.1: Des CDC et des
AUM capables de planifier et gérer
durablement les
ressources en eau et des terres
30 CDC assurant la
maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructure
% des usagers des marais disposant des comités de
gestion et d’entretien des infrastructures d’irrigation : 41,2% à Karusi et 33,2% à Gitega.
% des usagers des marais disposant des
comités de gestion et d’entretien des infrastructures d’irrigation : 38,1% à Karusi
et 35,6% à Gitega. 102 CDC (340%) formés
sur la maitrise d'ouvrage
CDC: 340% avant l’appui du projet, il n’existait pas des Comité de
gestion et d’entretien des infrastructures hydrauliques dans les BV autour des marais à aménager.
30 Associations des
usagers de marais (AUM)
sont opérationnelles par province.
Pas d’AUM dans les marais à aménager (Ruguzwe et
Nyabusare), dans les marais à réhabiliter, le PRDMR
a mise en place une AUM par marais. Actuellement, ces AUM ne sont pas opérationnels d’une manière
efficace.
17 AUM (57%) formés sur la maitrise
d'ouvrage
57% A Karusi, le nombre de comités a diminué par rapport
à la situation de base, probablement des AUM qui ne
sont plus opérationnelles. Nyabusare est doté d’AUM.
30 Plans d’aménagement
et de gestion de terroirs et ou de BV sont mis en
œuvre par province.
Aucun plan d’aménagement ou de gestion des
territoires n’est encore mise en œuvre dans la zone cible du PAIVA-B
Pas de plan d’aménagement du territoire
mise en œuvre dans la zone cible
0%
620 000 USD de Fonds de roulement engrais géré par
les CDC
Aucun fonds de roulement voir 0%
35 associations de multiplicateurs de
semences et de
pépiniéristes contractés (par genre et par type de
semences)
Les résultats de l’évaluation finale du PRDMR ont montré que le programme avait appuyé quelques
associations des pépiniéristes touchant 6.41% des
bénéficiaires. Actuellement ces associations ne sont plus fonctionnelles.
34 multiplicateurs ont été formés en 2012 (97%) et 166 associations de pépiniéristes
formés (474%)
Multiplicateur de semences: 97%,
association de
pépiniéristes: 474%
30 boutiques d’intrants
constituées
Ménages affirmant qu’il n’existe pas de magasins
d’engrais chimique dans leur localité : 58,2% à Gitega et 16,8% à Karusi ; il n’existe pas de magasin
spécialisé en vente d’intrants agricole dans la zone
cible du PAIVA-B
8 boutiques d’intrants constituées mais 1
seule est bien fonctionnelle (27%)
3%
120 000 USD gérés par
les CDF et les groupes
vulnérables
5930000 FBU (3883,4USD) ont été
débloqués pour 12 groupes de caution
solidaires (2 à Gitega et 10 à Karusi)
3% Le montant a été déposé dans les IMF pour être affecté
au financement des groupes de caution solidaire
(100%). Actuellement 5930000 FBU (3883,4USD, soit 3%) ont été débloqués pour 12 groupes de caution
solidaires (2 à Gitega et 10 à Karusi) formés de 47
membres dont 36 femmes (77%)
Nombre de textes législatifs qui renforcent
les actions de
développement local et en particulier pour la
sécurisation foncière et les coopératives (un objectif
de 2 à 4 textes)
Méconnaissance de la population, des CDC et de l’administration locale du code foncier, faible taux
des ménages disposant des titres fonciers : % des
ménages possédant des titres/attestations d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,
Gitega: 15,1%
Textes législatifs qui renforcent les actions de développement tout en assurant la sécurisation foncière
sont disponibles mais pas encore mis en application
R1.2. Le capital
productif des collines est restauré et
l’utilisation de l’espace
est rationalisée
30 associations d’élevage
constituées et fonctionnelles
Pas d’associations fonctionnelles des éleveurs à
l’exception de l’association des éleveurs qui est gestionnaire de la pharmacie villageoise de
Bugenyuzi
4 coopératives avec 46 associations
collinaires des éleveurs (153%)
153% Les associations et coopératives sont en cours de
structuration
30 000 ha de BV traités contre l’érosion
Estimation du % de superficie protégée par exploitation: Karusi: 38%, Gitega:10%, moyenne de
la zone cible: 24%; moyenne des LAE occupée par
les cultures fourragères par exploitation: Karusi: 57 m, Gitega: 75,6 m; Estimation de la superficie
reboisée: Karusi: 5262,3 ha, Gitega: 9414,9 ha
Estimation du % de superficie protégée par exploitation: Karusi: 38,5%, Gitega:49,4%,
moyenne de la zone cible: 43,14%
; moyenne des LAE occupée par les cultures
fourragères: Karusi: 141,02m, Gitega : 272,27 m.
132
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
60 000 ménages formés
dans les techniques de LAE
% de ménages formés sur les techniques de LAE :
59% à Gitega et 47% à Karusi (53% dans la zone cible du projet), autour des marais non aménagés :
44% à Nyabusare et 53% autour de Ruguzwe
Karusi : 23679 ménages 61%
Gitega : 12730 ménages
Z.P: 36409 ménages (61%)
160 FFS organisés Un seul FFS sur l’aviculture a été initié par le PARSE dans la commune de Bugenyuzi (province Karusi),
pas de FFS dans la zone d’action du PAIVA dans les
trois autres communes (Gitaramuka, Bugendana et Mutaho).
44 FFS ont été organisés (28%) 28%
400 tonnes de semences commerciales produites et
commercialisées
5 tonnes de semences 1%
Au moins 5000 l de lait
additionnel par province
En tenant compte d'une production
moyenne par an de 1042 l/ vache et en sachant que 59,6% des bénéficiaires ont des
animaux en lactation, des 1800 bovins déjà
distribués, 64 seraient mortes et 1035 seraient en lactation, soit une production
additionnelle 1.078.112 litres par an, pour la première année
215,60%
40% de la production de
lait est commercialisée
49% et 41% de la production totale de lait est
commercialisée dans les provinces respectives de
Gitega et Karusi (avec une moyenne de 45% dans la zone cible du PAIVA-B).
53% et 54% de la production totale du lait
est commercialisée dans les provinces
respectives de Gitega et Karusi (avec une moyenne de 54% dans la zone cible du
PAIVA-B).
Gitega: 53%,
Karusi:54% moyenne
de la zone du projet 54%
R1.3.Le capital productif des marais est
accru et l’efficience de
l’utilisation des ressources en eau est
assurée
1 650 ha d’anciens marais amenés à un niveau de
maîtrise totale de l’eau
Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha, Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non
aménagés: Gitega: 7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;%
des ménages dont les parcelles sont dans des zones bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6% ;
Karusi : 537 ha;Gitega : 283 ha;Kayanza : 176 ha soit 996 ha dans la ZP, soit 60,4% de
réalisation
60,40%
1 620 ha de nouveaux
marais aménagés
Totale superficie marais aménagés: Gitega: 550 ha,
Karusi: 827,55 ha; Superficies des marais non
aménagés: Gitega:7684 ha, Karusi: 7348,35 ha ;% des ménages dont les parcelles sont dans des zones
bien aménagées: Karusi: 14,3%, Gitega: 20,6%
Karusi : 216 ha ; Gitega : 138 ha soit 354
ha, 21,9% de marais aménagés
21,90%
Les rendements de riz
sont augmentés de 3T à
4T/ha
Rendement du riz : 1,7 T/ha dans la zone d’action du
PAIVA ; 1,5 T/ha et 1,8T/ha dans les marais des
provinces respectives d Gitega et Karusi
3,8 tonnes par ha dans la zone du projet 80%
Au moins 10 000 T de
production supplémentaire de riz par rapport à la
production de référence
Par rapport à la situation de référence
(2009), la production de riz est passée de 78.432 T à 93.000.T en 2012, soit une
augmentation de 14.500 T
145%
20 000 riziculteurs formés au SRI
Pas de riziculteurs formés au SRI avant les interventions du PAIVA-B
167 formateurs SRI ont été formés, 1311 riziculteurs ont effectué des visites
d’échange inter sites, 12 692 (63%)
riziculteurs formés et adoptant le SRI
63%
R1.4 La sécurisation
foncière est assurée
pour les petits exploitants et l’accès
au foncier est amélioré
pour les groupes défavorisés (femmes,
Batwas, sans terre,
10 000 exploitants des
collines et des marais sont
en possession de titres de propriété, par province
% des ménages possédant des titres/attestations
d'appartenance d'une propriété: Karusi: 25,8%,
Gitega: 15,1%;
% des ménages possédant des
titres/attestations d'appartenance d'une
propriété: Karusi: 19,7%, Gitega: 18,1%;
L'activité est encore au début (3mois que
l'enregistrement des propriétés ait déjà commencé)
Environ 5 000 ménages de
sans terre et des femmes
chefs de ménages accèdent à la propriété
% des ménages usagers des marais dans la zone du
PAIVA-B : 79,7% dans les deux BV de Gitega et
78,9% dans les 2 BV de Karusi et dans la zone cible du PAIVA-B, en moyenne 79,3% des ménages
% usagers des marais : Gitega : 63,8%,
Karusi : 50,7% et 56,1% en moyenne dans
les 6 B.V enquêtés.
Il n’y a pas eu de dégagement de terre à distribuer
133
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
jeunes) foncière, sur les nouveaux
marais
enquêtés sont usagers des marais
R2.1.Les filières
agricoles sont
analysées et les services financiers
ruraux sont
diagnostiqués
4 à 6 filières
sélectionnées pour la
valorisation
Pas de filière encore sélectionnée pour la valorisation
des produits agricoles
L’étude des marchés des produits agricoles
a identifié, 10 filières retenues pour la
valorisation
166%
Au moins 20 plans de développement des filières
Pas de plans de développement des filières encore mise en place dans la zone d’action du PAIVA-B
10 plans d’action mis en place 50%
R2.2. Les conditions pour améliorer la
qualité des produits
agricoles et l’accès aux marchés nationaux sont
créées
3 à 4 contrats de commercialisation signés
et honorés par province
0 contrats de commercialisation par province 1 contrat avec la FENACOBU pour appui aux fiances rurales
25%
3 à 4 unités de transformation/traitement
post-récolte
opérationnelles et viables par province
Une unité de transformation du lait : fromagerie et de fabrication d’aliment pour bétail ainsi que de
production des poules pondeuses existe à Mutoyi
(Bugendana, Gitega) et une unité de fabrique de fromagerie et de collecte du miel appartenant aux
prêtres de la paroisse existe dans la commune de
Bugenyuzi, présence de quelques moulins pour le maïs.
Une unité de commercialisation du lait est fonctionnelle à Bugendana, pas d'unité de
transformation du lait ;
50%
2 décortiqueuses de riz installées à Karusi et 2 à Gitega (4 dans la ZP) dont 2 non encore
fonctionnelles
30 boutiques d’intrants
mises en place et fonctionnelles
Dans la province de Gitega : 0 boutiques spécialisées
en intrants agricole, dans la province de Karusi : 2 boutiques spécialisées vendeurs d’intrants agricoles et
vétérinaires sont localisées au chef lieu de la
commune Bugenyuzi.
8 boutiques d’intrants cédées au projet, mais
1 seule (BI Bugenyuzi) est opérationnelle avec ses propres moyens financiers. Sauf la
BI Muhanga, les autres sont situées en
dehors de la zone du projet
3%
50 kilomètres de pistes rurales rétablies
Les pistes identifiées par le PAIVA-B sont en trais mauvais état et sont caractérisé par l’absence de buse
et de caniveaux pour les protéger contre l’érosion
pluvial. Pour les indicateurs : 15,6% des ménages de la zone cible trouvent que les principales pistes les
conduisant vers les marchés d’écoulement sont
impraticable toute l’année (tableau 5.26)
50 km de pistes d’accès aux marais aménagés ont été réhabilitées et sont pour le
moment en bon état (100%). Mais les buses
sont très espacées et parfois inappropriées pour intercepter les eaux de ruissellement en
cas de fortes pluies.
100%
5 magasins de stockage
mis en place et
fonctionnels
4 magasins de stockage à raison d’un magasin par
commune ont été construits par le PRDMR, mais ne
sont pas opérationnels 100%
6 hangars de stockage construits et leurs
gestionnaires formés
120%
R. 3.1 Des institutions nationales
(CDC, administrations
déconcentrées et réseau d’intervenants)
capables de planifier et de réaliser les objectifs
du projet
30 CDC capables de produire et de gérer des
programmes de
développement rural
53 CDC actuellement capables de produire et de gérer des programmes de développement rural
127 CDC ont été formés sur la gestion du programme de développement.
423%
50% de membres de
femmes dans les CDC
25 à 30% des membres des CDC sont des femmes
membre simples, rarement secrétaire, parfois
gestionnaire des CDC et jamais président des CDC et/ou vice président.
Parmi les membres des 127 CDC, 676
(44%) sont des femmes et 848 (56%) sont
des hommes.
44%
6 000 personnes formées
dans la gestion du développement local (par
genre)
834 dont 288 femmes formées dans la gestion du
développement
R.3.2. Les groupes
vulnérables sont partie intégrante des actions
de développement
90% des petits
exploitants, de la zone, dont 50% de femmes, sont
organisés et leurs
connaissances améliorées par l’adoption de
27,2% des ménages sont formés sur le semi en
lignes, 10,6% sont formées sur les technique de production et d’utilisation des semences améliorés
(tableau 6.2 du texte).
167 formateurs SRI ont été formés, 1311
riziculteurs ont effectué des visites d’échange inter sites, 12 692 riziculteurs
formés et adoptant le SRI, 29
multiplicateurs de 3 centres semenciers (Rutegama, Rusi et Kigarika) ont été formés
Plusieurs formations ont été données à différents
groupe cible pour l'appropriation et la pérennité de l'intervention
134
Objectif Global Indicateurs Indicateurs de base (étude de base) Indicateurs (mi-parcours) % de réalisation Observation
nouvelles techniques. %
de membres de CDC et d’OP alphabétisés
en 2012 (dont 69% de femmes), sur les
techniques de production de semences
Alphabétisation :
Gitega : 789 dont 487 femmes (62%)
Karusi : 1486 dont 868 femmes (58%), ZP:
2275 dont 1355 femmes (60%)
Au moins 50% de femmes dans les organes de
direction des associations,
coopératives bénéficiaires du projet
% des femmes membres : 12 à 30% suivant les localités et ces femmes sont généralement membres
simples, rarement secrétaire ou gestionnaire des
CDC, jamais présidentes des CDC
4 présidentes des comités sur 5 comités des coopératives (80% femmes leaders)
80%
R.3.3 Gestion des
ressources humaines, financières et
matérielles PTBA et
rapports
UFCME en place Equipe déjà mis en place Equipe est en place et est opérationnelle 100%
Passation des marchés et
gestion des contrats des prestataires de service
Plan de Passation de marché disponible Plan de passation de marché disponible et
bien exécuté
100%
Nombre de DRF et
d’audits
Production des rapports
d’avancement à temps
Au moins 90% de
décaissements
Au 30 Juin: Le taux de décaissement sur le
montant global du projet est estimé à 40% et celui des fonds FIDA est de 35,37%
40%
R.3.4 Coordination et
liaison
CT et le CP établis avant
démarrage et 2 réunions organisées par an
14 réunion au total jusqu’a la fin du projet
8 réunions déjà organisée 57%
R.3.5 Suivi -
évaluation
Coordination avec les
autres projets
135
ANNEXE 7 : Tableau de mise en œuvre des recommandations : 3ème mission de supervision avril 2012
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
Composante 1: Renforcement et Protection du Capital Productif
S/C1.1 Aménagement du capital productif et sécurisation foncière
Aménagement des Marais
319. Notifier les Entreprises, à titre de rappel, sur les reprises normales à effectuer ainsi que
sur la levée des réserves, six (6) mois avant la fin de la période de garantie
Coordonateur et RAA 30-juin-12 La notification aux entreprises a été faite dans les délais
320. Mettre à jour régulièrement le plan d’actions sur les Infrastructures de manière à
démarrer les travaux à temps
RAA Continue Recommandation respectée, cependant les travaux
d'aménagement /réhabilitation des marais ont pris un peu de
retard suite aux longues procédures de passation de marchés
321. Identifier dès maintenant un marais supplémentaire par Province, de manière à prévoir
des cas de non faisabilité technico-économique
RAA 30-avr-12 Les marais ont été identifiés respectivement en province Karusi
et Kayanza
Appuyer l’élaboration d’un Plan de Gestion du Marais de Ruguzwe et d’un autre Périmètre
à choisir à Karusi
RAA et ACORD 31-juil-12 Les plans de gestion des marais de Ruguzwe(Gitega) et
Ndamuka(Karusi) ont été élaborés et mis en œuvre
322. Etablir les Manuels de Gestion et d’Entretien propre à chaque marais Coordonateur, RAA et
ACORD
31/10/2012 Les manuels de gestion et d'entretien sont disponibles. Ils servent
de guide pour les AUM
323. Poursuivre les efforts de structuration constatés sur le terrain RAA, ACORD Continue la structuration communautaire a été renforcée et harmonisée au
sein de tous les projets et programmes FIDA au Burundi
324. Prévoir des recyclages et formation plus fréquents des membres des bureaux exécutifs,
des garde-vannes, des chefs de secteurs et chefs de quartier
ACORD, RAA Continue Les formations ont été dispensées régulièrement à travers
l'encadrement de proximité assuré par ACORD
325. Finaliser les ROI qui sont encore provisoires pour certains marais ACORD et AUM 31/10/2012 Les ROI ont été finalisés pour tous les marais aménagés/
réhabilités. Tous les AUM sont reconnus au niveau communal.
326. Appuyer les AUM dans la diffusion des textes sur les ROI au niveau de chaque
secteur/quartier
ACORD Continue Des réunions de partage des ROI ont été organisées au niveau de
chaque marais (secteur/quartier)
Protection des BV
327. Intensifier la protection des crêtes dénudées par l’installation de micro-boisements RAA Continue Les crêtes dénudées ont été identifiées et reboisées (748 Ha) dans
les différentes communes de la zone d’intervention. Des plants
d'eucalyptus ont été produits (campagne 2012-2013) pour
l'installation de micro boisement
328. Sensibiliser tous les ménages pour qu’ils protègent leurs propres exploitations par le
creusement de fossés antiérosifs et leur renforcement par des plants agro-fourragers et agro
forestiers
ACORD Continue la sensibilisation est faite de manière continue
329. Prendre des mesures afin de planifier les travaux proportionnellement aux vivres
disponibles.
Coordinateur, RAA 30/06/2012 Un MOU a été signé entre le PAM et le PAIVA-B sur base des
vivres disponibles. Ainsi 733,147 tonnes de vivres ont affecté
aux travaux de protection de 3000 Ha de Bassins Versants de
Nyamasarwe, Kagogo en commune de Bugendana province de
Gitega et des bassins versants de Nyamugari -Rusheri et
Ruhamba en commune Buhiha ainsi que les BV de Ntarika et
Nybusare en communes de Gitaramuka et Bugennyuzi en
province de Karusi. Suite à l’opposition de l’administration
locale à l’utilisation du FFW pour La protection des BV de
Nyarubanda, Kinyamagangaet Nzarazangwe en commune de
Muhanga et Rango en province de Kayanza, les vivres qui
étaient destinés à ces travaux ont été affectés aux travaux de
protection des BV mentionnés pour la province de Karusi. On
136
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
notera que l’approche communautaire prôné par l’administration
locale de Kayanza n’a pas porté ces fruits, le projet est en cours
de négociation avec le PAM pour la mise à disposition des vivres
330. Augmenter le nombre de groupement de pépinières communautaires et la
multiplication du Glyricidia pour plantation sur les fossés de LAE
ACORD et RAA 30/06/2012 Le nombre de groupement pépiniériste est passé de 13 en 2011 à
165 pour la campagne 2012-2013. Le Glyricidia en
multiplication à la station ISABU Karusi a été distribués pour
implantation dans les ménages pilote. Toutefois les plants n’ont
pas bénéficié une bonne pluviométrie d’où son état végétatif
n'est pas très appréciable
Sécurisation foncière
331. Harmoniser et accorder les approches avec le Projet PRODEFI en matière de
sécurisation foncière
Coordinateur et RAA 30/05/2012 Un seul prestataire a été recruté pour le volet sécurisation
foncière au PRODEFI et au PAIVA-B
332. Identifier les complémentarités avec les autres intervenants dans les zones d’actions
des deux Projets et développer des synergies
Resp. Volet Foncier 30/06/2012 Des synergies ont été développées entre les projets FIDA et avec
les autres intervenants (Coopération Suisse, GUTWARANEZA
etc.). En plus le PAIVA-B participe activement à différentes
activités du Groupe sectoriel Foncier dont la coordination est
assurée par le programme Nationale Foncier (PNF)
333. S’aligner sur le processus en cours au niveau national, relatif à la sécurisation foncière Coordonateur et Resp.
Volet Foncier
Continue Le PAIVA-B s’aligne à la politique de sécurisation foncière et
collabore étroitement avec le PNF
334. Elaborer, avec les partenaires locaux, un cadre logique assorti des étapes et procédures
de mise en place d’un système de sécurisation foncière décentralisé au niveau Communal
Coordonateur et Resp.
Volet Foncier
31/07/2012 Un document de capitalisation des expériences pilotes pour la
mise en place des services fonciers communaux a été produit par
le groupe thématique sur la gestion foncière décentralisée pour
servir de plan d’action pour tous les intervenants
335. Recruter un spécialiste des questions foncières pour appuyer les projets PAIVA-B et
PRODEFI et placer au niveau provincial un assistant technique par province
Coordonateurs PAIVA-B
et PRODEFI et RAA
30/05/2012 Un expert foncier a été recruté pour les deux projets au niveau
du siège et des assistants techniques provinciaux ont été déployés
dans la zone d'intervention du PRODEFI et PAIVA-B
Sous-composante 1.2. Intensification de la production agricole
1.2 1. Volet production des semences et plants
336. Arrêter tout appui aux groupements semenciers, exception faite du groupement de
multiplication des semences de riz de Nyabiho dont les résultats témoignent d’un réel
dynamisme. L’appui à ce groupement sera déterminé en fonction des besoins réels en
semences de riz exprimés par les riziculteurs encadrés par le Projet
Chef composante RIA 30/04/2012 Recommandation respectée: Seul le groupement de
multiplicateurs de semences de riz de Nyabiho bénéficie de
l'encadrement du Projet. Ce groupement est déjà autonome et
dispose de son propre capital
337. S’approvisionner directement en semences auprès de l’Institut des Sciences
Agronomiques du Burundi (ISABU) et d’autres projets comme le PASS Kajondi ou des
privés et les confier pour vente aux boutiques d’intrants sur base d’un contrat
Chef composante RIA 30/09/2012 Des semences de pommes de terre, de haricot et de maïs issus du
centre semencier de Ruyigi ont été mises à la disposition des BI
sur base de contrat de remboursement. Les semences de l’ISABU
et du PASS Kajondi connaissent un problème de différentiel de
prix (entre le prix d’achat/acquisition au niveau de ces centres et
le prix de vente aux petits agriculteurs) au niveau des BI. Par
exemple, pendant la saison 2013B, le prix de la PDT à
l’ISABU était de 1500FBU/kg alors que le prix de vente à
l’agriculteur était de 1000FBU/kg, différentiel de 500 FB/kg à
couvrir. Au niveau du projet, nous pensons qu’une autre
approche de mise en œuvre de cette activité est nécessaire pour
débloque la situation
338. Négocier avec les groupements n’ayant pas pu rembourser l’intégralité des intrants UFCP PAIVA-B 31/05/2012 Tous les groupements se sont disloqués en 2012 après la vente du
137
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
reçus un nouveau calendrier de remboursement. 1er lot de semences produites dans les 3 centres semenciers
(Rutegama, Rusi et Kigarika)
339. Sensibiliser les riziculteurs afin qu’ils procèdent au planage systématique de leurs
parcelles avant la prochaine campagne rizicole
Chef composante
RIA/ACORD
30/06/2012 Depuis la saison 2012B, le projet est entrain d’expérimenter une
nouvelle approche : une équipe de 20 riziculteurs a été mise en
place dans chaque marais pour encadrer la mise en place de
nouvelles diguettes pour faciliter le planage. Cette approche a
très bien réussi dans tous les marais de Karusi. Des efforts
particuliers doivent être déployés dans les marais de Gitega pour
rattraper le retard
340. Sensibiliser les riziculteurs et l’administration locale sur leurs responsabilités
respectives dans l’entretien régulier, la valorisation et la protection des investissements
hydro-agricoles mis en place notamment contre la divagation du bétail en vue d’assurer leur
pérennité
Chef composante
RIA/ACORD
Continue La sensibilisation se fait régulièrement.
341. Sensibiliser les riziculteurs afin qu’ils effectuent toutes les opérations culturales et tous
les travaux d’entretien et prévoir dans le Règlement d’Ordre Intérieur des AUM les
sanctions à appliquer aux récalcitrants
Chef composante
RIA/ACORD
Continue La sensibilisation se fait régulièrement dans tous les marais. Un
spot radiophonique a été également diffusé sur plusieurs radios
en 2012 afin de rappeler tout le protocole à suivre pour réussir le
SRI
342. Importer des variétés de riz à cycle court (105-120 j). UFCP 31/08/2012 Trois (3) variétés de cycle court (4 mois selon l’origine de la
semence) ont été achetées au Madagascar en 2012 et leur mise en
essais s’est faite en 2013C dans le cadre des CEP-Riz.
343. Suivre de près et évaluer les effets et impacts sur la production agricole des
innovations et des concours agricoles.
Chef de Composante RIA/
ACORD/SE
- Voir plus haut. Une étude des effets et impacts des actions du
projet, dont les innovations agricoles et du concours agricole, est
entrain d’être menée par un consultant national
(HATUNGUMUKAMA Gilbert, Août 2013).
1.2.2. Volet Amélioration de l’accès aux intrants
344. Contacter les services compétents du MINAGRIE afin qu’ils trouvent des réponses
appropriées à la question d’approvisionnement et de vente des engrais subventionnés par les
BI
UFCP PAIVA-B 31/07/2012 Le plaidoyer auprès du MINAGRIE n’a pas réussi. Les BI et les
coopératives agricoles n’ont pas été retenus comme points de
vente des engrais subventionnés, ce qui fait que la mise en
fonction des BI reste problématique
345. Organiser l’audit annuel des BI. UFCP PAIVA-B 31/12/2012 Suite au changement d'approche par le FIDA, les BI ne sont pas
encore fonctionnelles
1.2.3. Volet chaîne de solidarité communautaire cheptel bovin
346. Vulgariser à grande échelle les légumineuses UFCP PAIVA-B /UFCP
PARSE
30/11/2012 Recommandation respectée. Tous les bénéficiaires de bovins sont
sensibilisés à l'installation d'un champ de légumineuses
347. Vulgariser à travers les BI les concentrés et les blocs à lécher importés, les blocs à
lécher fabriqués localement ne sont pas appréciés
UFCP PAIVA-B /UFCP
PARSE
Continue Recommandation respectée. La BI de Bugenyuzi a été
approvisionnée en concentrés et bloc à lécher et les revend aux
éleveurs
348. Confier au PRODEFI les aspects de valorisation de la filière lait et notamment les
centres de collecte de lait afin que ces derniers constituent des débouchés permanents et sûrs
du lait
UFCP PAIVA-B/UFCP
PARSE
avr-12 Le PARSE s'occupe encore de l'organisation de la filière lait (les
centres de collecte). Un responsable valorisation de la filière lait
vient d’être recruté au PARSE).
349. Tenir, au niveau de chaque ménage bénéficiaire de bovin, un cahier d’enregistrement
des productions de lait et de leur destination (vente ou consommation par le ménage)
UFCP PAIVA-B/ACORD Continue Recommandation respectée: Un cahier d'enregistrement des
productions laitières est disponible dans chaque ménage
bénéficiaire de bovin
350. Exiger des médecins et techniciens vétérinaires de toujours marquer dans un cahier
leurs observations et conseils lors de leurs visites aux bénéficiaires du bétail
UFCP PAIVA-B/ACORD Continue Recommandation respectée: Le cahier des visiteurs est complété
chaque fois par les techniciens et tout autre visiteur
138
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
1.2.4. Volet Appui au petit élevage
350. Poursuivre et renforcer l’appui aux membres de l’ethnie Batwa en leur octroyant non
seulement des chèvres issues de la CSC caprine mais également en les intégrant dans des
activités génératrices de revenus et en les faisant bénéficier des innovations agricoles
comme les kitchen garden, les cultures en sacs et les boutures résistantes à la mosaïque du
manioc.
UFCP PAIVA-B /UCP
PARSE
Continue Les kitchen garden ont été installés (site Batwa Murayi-Carire).
Les boutures de manioc sont en multiplication au centre
semencier de Buhiga en province de Karusi et seront distribués
aux ménages Batwa à partir de 2014A
1.2.4. Volet champs écoles fermiers (FFS)
351. Finaliser au plus tôt le processus de recrutement d’un expert national en FFS prévu
dans le PTBA 2012 pour une durée de 12 mois.
UFCP PAIVA-B 15/05/2012 Recommandation respectée: Le PAIVA-B et le PRODEFI ont
bénéficié d'une expertise internationale (en septembre 2012) qui
a renforcé les capacités d’une équipe de 2 consultants nationaux
recrutés conjointement par les 2 projets au mois d’Octobre 2012.
A la fin Aout 2013, cette équipe a déjà mis en place 44 CEP sur
les cultures vivrières (haricot, maïs, PDT et riz) sur les 160
prévus dans le RPE, soit un taux de réalisation de 28%.
1 .2.5. Sous-Volet petite mécanisation agricole
352. Faire fabriquer localement un grand nombre de sarcleuses, rayonneurs et planeurs en
vue d’alléger la pénibilité de certains travaux comme la préparation du sol, le repiquage en
ligne et les sarclages.
UFCP PAIVA-B 31/08/2012 Un lot de 170 sarcleuses, 130 rayonneurs et 150 planeurs a été
distribué dans 13 marais de la zone du projet (1er lot de marais
aménagés/réhabilités par le projet). Toutefois, il est regrettable de
constater que cet outillage n’a pas rencontré le succès auprès des
bénéficiaires qui estiment que son utilisation est relativement
difficile par rapport à l’outillage traditionnel. En effet, la petite
houe est toujours préférée pour le sarclage à la pace de la
sarcleuse qui est freinée par la boue lors de son utilisation, les
troncs de bananier sont préférés pour le planage (technique
introduite par ODDIT lors de la dernière formation sur le SRI en
juillet-août 12) à la place du planeur, les cordes avec des nœuds
espacés de 20 à 25 cm sont préférés pour le repiquage à la place
du rayonneur
Sous-Composante 2.2 : Infrastructures rurales.
Réhabilitation des Pistes Rurales
353. Organiser des travaux communautaires sur les fossés comprenant des remblais, mise en
place de fascines et création de saignées
RAA et ACORD 30/07/2012 Les AUP ont été autorisés par l'administration d'assurer
l'entretien des pistes lors des travaux communautaires
354. Extraire le manuel d’entretien des pistes du document de base pour tous les
infrastructures et le compléter avec des précisions sur les actions de maintenance, curatives
ou de prévention
RAA, ACORD 31/07/2012 Les manuels d'entretien pour différents types d'infrastructures
sont disponibles
355. A l’instar de la Commune de Gitaramuka, inciter les Communes bénéficiaires de pistes
aménagées à prévoir une ligne budgétaire pour l’entretien des pistes
Coordinateur, RAA et
ACORD
Continue Des réunions ont été tenues avec les administratifs des
communes de la zone d'intervention
356. Passer une convention de collaboration entre les 3 Projets et l’ODR 3 CP des 3 Projets 30/04/2012 Une visite sur terrain a été effectuée par l'ODR mais ce dernier a
conclu que le type de pistes réhabilitées par le PAIVA-B ne
rentre pas sous sa responsabilité
357. Sensibiliser sur la nécessité des barrières de pluie ACORD Continue La sensibilisation sur la nécessité de barrière de pluie a été faite
mais l'administration communale pense qu'il faut un texte / loi
réglementant cette mesure
358. Appuyer le processus de mise en place des RCP, avec l’ODR et la DGD CP des 3 Projets continue Des contacts ont été effectués pour
Magasins de Stockage
139
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
359. Faire reprendre la chape de certaines aires de séchage par les Entreprises concernées
dans les meilleurs délais
RAA 30/07/2012 Activité faite par les entreprises attributaires
360 Interdire strictement l’accès de véhicules aux aires de séchage Bureau des Coopératives Continue Prévoir la clôture de l’aire de séchage de Gitaramuka avec des
perches et fil barbelés
361. Prévoir des recyclages et complément de formations régulières pour les membres des
comités de gestion des magasins
ACORD Continue Les formations ont été dispensées régulièrement à travers
l'encadrement de proximité assuré par CAPAD
Sous composante Valorisation des produits agricoles
Sur les boutiques d’intrants
362. Revoir le schéma de gestion des boutiques d’intrants et mener une réflexion autour de
trois hypothèses de gestion : (i) par un individu (entrepreneur rural potentiel), (ii) par un
groupe d’affinité ne dépassant pas 5 membres, (iii) par la coopérative.
Composante 1 avec la
participation de CAPAD
et ACORD
Avant août 2012 Des réunions de réflexion ont été tenue avec les concernés (les
représentants de tous les BI, CAPAD, PAIVA-B et
FENACOBU) le schéma retenu est celui de gestion par la
coopérative
363. Appliquer le schéma retenu aux sept boutiques restantes. Composante 1 avec la
participation de CAPAD
et ACORD
Avant août 2012 Le schéma retenu sera appliqué à tous les BI mais on attend le
démarrage effectif des activités BI
364. Mener la discussion avec les membres de la boutique actuelle pour qu’elle s’engage
dans une logique de rentabilité. (Une option permettant de mieux remplir les conditions de
durabilité serait de devenir membre de la coopérative de Bugenyuzi).
Composante 1 avec la
participation de CAPAD
et ACORD
Avant août 2012 Recommandation respectée: la BI est actuellement membre de la
Coopérative de Bugenyuzi
Sur la valorisation des produits laitiers :
365. Transférer la sous composante valorisation de la production laitière au PRODEFI
spécialisé dans le développement des filières y compris les appuis attendus de Heifer
International.
PAIVA et PARSE Avant juin 2012 Le PARSE est encore responsable de l’organisation de la filière
lait
Contractualiser avec CAPAD la structuration des coopératives laitières. PRODEFI Avant juin 2012
Sur la mise en marché groupés des excédents de production par les coopératives :
366. Insérer les coûts estimés de location des bâtiments, de l’amortissement des
aménagements, de l’eau et de l’encadrement dans le calcul des coûts de revient du kilo de
riz paddy, afin de mettre les producteurs dans la situation la plus réelle possible et de
calculer les marges à partir de ce coût.
CAPAD avec l’appui du
PAIVA pour les
estimations de coûts
Pour les
prochaines
opérations
Le calcul de coût est fait de manière participative et toutes les
dépenses sont prises en compte.
FACILITATION ET COORDINATION DU PROJET
Sous composante développement communautaire
Sur l’intégration des Batwa
367. Harmoniser les données recueillies par la monographie des sous collines Batwa réalisée
par ACORD sur les deux provinces de Gitega et Karusi
ACORD Avant juin 2012 Le rapport est disponible
368. Généraliser l’exercice auprès des autres projets du FIDA sur la base d’une grille de
collecte unique.
ACORD Avant sept. 2012 Activité faite au PRODEFI, au PARSE et au PTRPC par l'ONG
ACORD, le rapport est disponible
369. Centraliser et consolider les bases de données provinciales de référence et assurer un
suivi de l’évolution de l’enrichissement des ménages Batwa sur toutes les zones
d’intervention des projets FIDA.
ACORD Avant sept. 2012 Le rapport est disponible
370. Promouvoir sur toutes des sous-collines Batwa les kitchen garden, les cultures en sacs
et les boutures résistantes à la mosaïque du manioc.
Composante 1 et ACORD Continu les kitchens garden sont mis en place (carire), les boutures de
manioc sont en multiplication.
371. Mettre en place des mécanismes volontaristes permettant aux Batwa de progresser
d’une catégorie de bénéficiaires vers une autre.
ACORD Continu Des appuis ciblés sont fournis aux Batwa
372Pour la progression de la catégorie 1 à la catégorie 2, inscrire les activités prévues pour
la catégorie 1 (aviculture) dans une logique de marché avec un appui rapproché et efficace.
PAIVA-B/PARSE et
CAPAD
Continu Cfr rapport consolidé
373. Promouvoir en plus de l’aviculture destinée aux ménages, des AGR ouvertes à de petits PAIVA-B/PARSE et Continu Cfr rapport consolidé
140
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
groupes d’affinité ne dépassant pas cinq membres et ciblant l’élevage de lapins. CAPAD
374. Pour la progression de la catégorie 2 à la catégorie 3, intégrer les producteurs Batwa
dans la dynamique d’organisation coopérative et les prendre en compte dans les filières en
construction
CAPAD Continu Cfr rapport consolidé
375. Promouvoir des groupes AGR ciblant l’élevage de porcs. PAIVA-B/PARSE et
CAPAD
Continu Cfr rapport consolidé
376. Pour les bénéficiaires du groupe 3, éligibles à la CSB, mettre en place des mécanismes
de soutien validés par les AG collinaires.
ACORD Continu Cfr rapport consolidé
377. Promouvoir des subventions coup de pouce pour l’acquisition d’investissements
nécessaires pour élever une vache laitière dans les conditions optimales.
ACORD Continu Cfr rapport consolidé
Sur les AUM
378. Evaluer le niveau d’autonomie réelle des AUM avant le désengagement de. ACORD ACORD Continu Une étude sur l'évaluation des structures communautaire mise en
place a été faite et a dégagé des conclusions sur la fonctionnalité
et l'autonomie des AUM
379. Proposer des modalités d’appui et de supervision de ces structures stratégiques pour la
durabilité des marais.
PAIVA-B sur
propositions d’ACORD
Continu L'étude sur l'évaluation des structures communautaires a proposé
des recommandations
ASPECTS FIDUCIAIRES
380. Maintenir le rythme d'établissement des DRFs soit sur une base mensuelle et/ou dès
que le plafond minimum de 200.000 USD est atteint.
RAF/Comptable Continue Recommandation globalement respectée. Cependant, ce
minimum a été revu à la hausse jusqu’à 300.000 USD (30% de
l’avance initiale) ou 90 jours de dépenses éligibles, selon le cas
de figure se présentant en premier lieu, tandis que le minimum
pour les DPD a été revu de 20.000 à 100.000 USD. Source :
directives du FIDA du 18 mars 2013.
381. Dès que les dernières DRFs de l'EU pour la FA sont payées, procéder aussitôt au
remboursement des préfinancements du don FIDA au Don EU (idem avec Fonds des
Engrais)
RAF juin-12 Tous les préfinancements effectués ont été remboursés au 31 août
2013 partout où la trésorerie le permettait. Un montant de
d’environ 67.000 euros reste dû au fonds de roulement engrais
(financé par FIDA) par l’Union Européenne. En effet, d’une part
quelques omissions ont entraîné un manquant d’environ 42.000
euros, non remboursé en raison de la non-présentation de la DRF
en temps utile, pendant l’exercice 2010. Il a été porté, sur
décision du FIDA, à la diminution du fonds engrais. D’autre part,
la trésorerie du financement de la FA s’est épuisée sans avoir
remboursé intégralement la DRF n° 15/UE. Un montant
d’environ 51 millions de BIF (environ 25.000 €) n’a pas pu être
remboursé. La réclamation de cette somme auprès du FIDA doit
absolument être finalisée.
382. Procéder à la réallocation de fonds entre les catégories du Don FIDA pour augmenter la
catégorie "Entretient et Fonctionnement" sur base des propositions du Consultant JJ
Bazabana
FIDA/CPM Tout de suite Le PAIVA-B s’est activement impliqué dans le processus de
négociation d’un supplément de frais de fonctionnement et
d’entretien (Catég IX b) ont abouti le 13 mars 2013. Une rallonge
de 70.000 DTS a été accordée en vue de couvrir les dépenses de
cette catégorie jusqu’à la fin du mois de mars 2014 ; date à
laquelle il a été estimé que le rapport de la RMP aura été
approuvé et la réallocation globale réalisée.
Le PAIVA-B ne s’est pas basé sur les propositions du Consultant
JJ Bazabana dont on n’a pas eu la suite y réservée par le FIDA.
141
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
383. Poursuivre d'une manière régulière et assidue les remboursements de la TVA par le
Gouvernement afin d'augmenter le pourcentage de récupération de 70 à au moins 80%
(problème de cash-flow)
RAF/Comptable/aide
Comptable
Continue ASPECTS FIDUCIAIRES
384. Introduire le PTBA 2012 dans la comptabilité Tompro afin de pouvoir mesurer le taux
d'exécution budgétaire 2012 sur une base mensuelle
Comptable Tout de suite Lors de la supervision d’avril 2012, le taux de récupération était
influencé à la baisse par un montant d’environ 14 millions BIF
détenu par l’OBR au-delà des délais raisonnables. Il s’agissait de
la TVA sur la facture de fourniture de ciment par le fournisseur
CIZA Louis. Après recouvrement de ce montant en janvier 2013,
la situation s’est sensiblement améliorée au-delà des prévisions.
Signalons que le PAIVA-B est le projet courant le moins de
risques du genre.
385. Analyser d'une manière systématique le contenu du rapport provisoire de l'audit fait par
Sogès en comparaison avec les TDRs contractuels de l'auditeur. Lui faire part des
manquements, faiblesses, erreurs et compléments du rapport provisoire en vue de
l'élaboration de son rapport définitif
RAF/Comptable Fin avril 2012 Le PAIVA-B s’est conformé à la présente directive. Des efforts
sont fournis pour mesurer le taux d’exécution budgétaire sur une
base mensuelle.
386. Envoyer le rapport définitif de l'audit des exercices 2009 à 2011 au FIDA UFCP 30-juin-12 Recommandation respectée, et le PAIVA-B est conscient qu’elle
est valable pour tous les exercices.
387. Suite au recrutement d'un nouveau RAF, appliquer à nouveau les termes de référence à
chaque agent de la cellule administrative, financière et comptable. Etablissement des
livrables et tableaux de bord.
RAF/Comptable/Aide
Comptable
Tout de suite Le rapport définitif a été envoyé au FIDA. Le PAIVA-B est
constamment alerte sur le fait que toutes les opinions sur la
gestion comptable et financière d’un exercice donné doivent
parvenir au FIDA avant le 30 juin de l’exercice suivant.
388. Mettre en application le plan de formation du personnel dûment avalisé par le CT et le
FIDA et présenté en annexe du PTBA (plan 2011 à poursuivre)
UFCP Tout de suite Recommandation respectée
389. Le statut du comptable faisant également office de personne chargée des marchés n'est
pas prévu au ROI et doit être adapté sur base de ce qui a été fait dans les autres projets FIDA
(PRODEFI et PARSE)
CP/CPM Dès que possible Le Comité Technique a traité la question autrement et proposé au
FIDA, qui a ensuite accepté, l’utilisation du Responsable de la
Passation des Marchés (RPM) du PARSE comme cadre
transversal en remplacement du comptable cumulant la
également la fonction de RPM. Le FIDA a accepté et la décision
est opérationnelle à partir du début du mois d’avril 2013
390. Renouveler et mettre à jour la cellule de gestion des marchés publics dont l'ordonnance
ministérielle N° 110/2140 (chiffres pue lisibles) du 21/09/2011 vient à expiration le
20/09/2012
CP/RAF Début Septembre
2012
Recommandation respectée. La nouvelle Ordonnance
Ministérielle n° 710/388/2013 a été signée en date du 12 mars
2013.
391. Mise à jour du manuel des procédures d'exécution avant la revue à mi-parcours et si
possible dans le courant du second semestre 2012 (adapter le PTBA fin juin en recrutant un
consultant spécialisé)
CP/RAF Juin-Décembre
2011
Le MEP mis à jour est disponible. Le rapport définitif attend la
finalisation du ROIH révisé car ce dernier doit en faire partie.
SSE
392. Rendre effective la maîtrise de la base de données au niveau des composante et antenne
et générer automatiquement les indicateurs à partir de la BD
La BD est maitrisé et la génération des indicateurs est
automatique à partir de la BD
393. Former le nouveau chef de service SE de la DPAE Karusi sur le logiciel Epiinfo pour
favoriser l'appropriation de la Bd par les DPAE
le chef de service SE de la DPAE Karusi a été formé par l'agent
de saisie de Karusi, il a également participé à la session de
formation sur l'épuration et la cartographie organisé au niveau du
siège
Etude de référence et enquête thématique
394. Pour l'établissement de la situation de référence en province Kayanza et Cibitoke,
recruter le même consultant qui a fait l'étude de situation de référence pour les provinces
Le même consultant a été recruté et le rapport est disponible
142
Mesures convenues Responsabilités Date convenue Observation
Karusi et Gitega pour harmoniser les deux études
Communication et gestion du savoir
395. Maintenir le même mémentum mise en place dans le cadre de la FA et pérenniser les
actions dans un plan de communication
Une stratégie commune pour les projets et programmes FIDA a
été élaboré. Un plan d'action a été développées et mise en œuvre.
Des émissions radio, couverture médiatique, des spots radio,
visite d'échange et articles promotionnels ont été produits
396. Développer les outils de gestion de savoir (site web, bulletin et ca s de succès) Un bulletin le «paysan" est produit au niveau du PAIVA-B avec
l'appui de la CAPAD et un bulletin pour tous les projets et
programmes FIDA est en production. Des cas de succès ont été
documentés au sein du PAIVA-B
143
ANNEXE 8. Cadre logique du projet pour la seconde phase
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus et
des conditions de vie dans les zones d’intervention
Composante 1 « Renforcement du capital productif »
Résultat R1 de la
Composante I de
Niveau 2 (Outcomes)
R1: Accroître le capital productif et la productivité
agricole des petits agriculteurs dans les zones retenues
Résultat R1.1
(Produit/Output)
R1.1: Des AUM sont crées et capables de prendre en
charge l'entretien et la maintenance durablement les
ressources en eau et des terres (associations de type
territorial)
Les AUM des anciens et nouveaux marais sont en
place et opérationnelles
Rapport du projet,
rapport d'évaluation participative
Faiblesse des capacités des
AUM, manque de moyens financiers pour l'entretien et la
maintenance
Renforcement des capacités, collecte de
redevance et leur bonne gestion
Activité 1.1.1: A1.1.1. Création des Comites de quartiers, de
Périmètres et des Associations d'Utilisateurs de Marais
6 AUM mis en place
1.1.1.1 MARP de mise en place des comités de suivi (pour
35 bénéficiaires par marais en moyenne pour 2 jours)
1.1.1.2 Formation sur l'approche du projet
1.1.1.3 Formation des comités de suivi (pour 35
bénéficiaires par marais pendant 3 jours)
1.1.1.4 Visites d'échange interne sur le SRI (pour 20 personnes en tout)
Activité1.1.2.: A1.1.2.Renforcement des capacités des membres des
Comité de Gestion et d’entretien des marais
X membres des comités de gestion et d'entretien
formés,
1.1.2.1 Formation des relais sur le planage (pour 4 relais par périmètre pendant 3 jours)
1.1.2.2 Encadrement du planage et de la mise en place des
diguettes (pour 5 jours par relais)
1.1.2.3 Formation des encadreurs sur le SRI (pour 50 personnes pour 3 jours)
1.1.2.4:Recyclage des anciens marais sur le SRI (pour 50
personnes pour 2 jours)
Résultat R1.2
(Produit/Output)
R1.2. Le capital productif des marais est accru et
l’efficience de l’utilisation des ressources en eau est
assurée durablement par les AUMs
90% des parcelles des marais aménagés/réhabilités alimentée en eau, le réseau d'irrigation
fonctionnel, 100% d’ouvrage en bon état
Rapport technique et rapport d'évaluation du
projet
Non implication des exploitants, insuffisance de
l'encadrement par les services
techniques
Collaboration avec les services technique, l'administration et les exploitants
Activité 1.2.1: A1.2.1. Aménager de nouveaux marais 239,4 Ha aménagés Rapport projet Non respect des normes et
standards techniques
Mise à disposition des documents
techniques et les faire respecter dans la
mise en œuvre du marché
1.2.1 .1: Etudes, élaboration du DAO, pour 239,4 ha de marais
1.2.1.2 : Contrôle et supervision des travaux pour 239,4 ha
de marais
1.2.1.3 : Exécution des travaux d'aménagement de 239,4 ha de marais
1.2.1.4 : Suivi et supervision des réalisations techniques
par le projet
144
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
1.2.1.5: Planification stratégique et annuelle des marais (35
par marais pour 5 jours)
Activité 1.2.2: A1.2.2. Réhabiliter des anciens marais 135 Ha réhabilités Rapport projet Non respect des normes et standards techniques
Mise à disposition des documents techniques et les faire respecter dans la
mise en œuvre du marché
1.2.2.1 : Contrôle et supervision des travaux pour 135 ha de marais
1.2.2.2 : Exécution des travaux de réhabilitation de 135 ha
de marais
1.2.2.3 : Suivi et supervision des réalisations techniques par le projet
Activité 1.2.3: A1.2.3. Entretenir les anciens et nouveaux marais Le réseau d'irrigation et les ouvrages remis en état
dans les anciens et nouveaux marais
Rapport projet Non respect des normes et
standards techniques
Mise à disposition des documents
techniques et les faire respecter dans la mise en œuvre du marché
1231 : Travaux de Consolidation des canaux principaux
(12,5%) dans les marais
1232: Travaux de Consolidation de la chaussée des pistes d'accès au marais
1233: Contrôle et supervision des travaux de consolidation
des pistes d'accès au marais
1234: Contrôle et supervision des travaux de consolidation des canaux principaux dans les marais
1235 : Suivi et supervision des réalisations techniques par
le projet- Essai Géotechnique
1.2.3.5: Formation des comités d'AUM sur la gestion de l'eau, l'entretient et la maintenance (35 personnes par
marais pour 2 jours)
Résultat R1.3
(Produit/Output)
R.1.3. La production sur les BV et dans les Marais est
durablement améliorée par des systèmes de production
Agro-Sylvo-Pastoraux adaptés
La production agricole sur les BV et dans les
marais est augmentée d'au moins 30% chez les bénéficiaires du projet
Rapport d'évaluation
finale du projet
L'inaccessibilité et la non
disponibilité des intrants (semences et engrais
chimiques)
L'acceptation par le MINAGRIE des
coopératives comme points de distribution des engrais subventionnés
Activité 1.3.1: A.1.3.1. Cibler et préparer les bénéficiaires
(embocagement, installation des cultures fourragères,
construction des étables cimentés)
836 futurs bénéficiaires sont ciblés et préparés à la
réception des bovins
Rapport de ciblage par
ACORD et Rapport de
validation par PARSE
Le non respect des critères des
critères de ciblage par les
bénéficiaires, les CDC et
l'administration
Implication effective de tous les acteurs
dans le processus de ciblage des
bénéficiaires
1.431.1 Ciblage(ACORD) et validation des bénéficiaires
(PARSE)
1.3.1.2 Formation de pré-réception (incluant 11 livrets par
package de 10 génisses et 1 taureau)
1.3.1.3 Acquisition de matériel (semences Mucuna 1kg,
boutures 4000, plants Calliandra1500, ciments 6 sacs)
1.3.1.4 Missions de Sélection et réception des Bovins
Activité1.3.2.: A.1.3.2. Instauration et renforcement de la chaine de
solidarité
836 bovins sont importés et distribués dans la ZP
et 685 conventions avec les bénéficiaires sont
élaborés et signées
Rapport d'activité du
PARSE
La non disponibilité des
animaux de génotype
recommandé et en bonne santé
Prospection des autres marchés potentiels
dans les autres pays voisins
1.3.2.1 Achat de cheptel Bovin (1 taureau par 10 génisses)
avec Kit
1.3.2.2 Elaboration de conventions avec les bénéficiaires
1.3.2.3 Frais de gestion du prestataire de service (PARSE
145
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
5%)
Activité 1.3.3: A.1.3.3. Suivi de la chaine de solidarité et Renforcement
des capacités Techniques des membres des groupes
d’élevage (Formation CEF, Visites d'échange)
Les membres des groupes d'élevage sont
formés sur les techniques de gestion de la
chaine
Rapport d'activité du
PARSE
La rupture de la chaine par
corruption et manque
d'engagement des CDC et
des bénéficiaires
Mise en place d'un plan de remboursement
des animaux et responsabilisation des bénéficiaires pour le respect et la mise en
œuvre de ce plan
1.3.3.1 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires)
1.3.3.2 Visites d'échanges (3 bénéficiaires par CEP pour 3
jours)
1.3.3.3 Suivi de la chaine de solidarité bovine et caprine
(incl. Transport) par colline
Activité 1.3.4: A.1.3.4. Appui au développement des cultures vivrières
(CEP, multiplication, distribution de rejets améliorés,
visites de suivi)
Les cultures vivrières ciblées sont développées Rapport d'activité du
projet
Le manque d'intrants de
qualité
Collaboration avec les structures de
recherche du MINAGRIE
1.3.4.1 Formation des producteurs au compostage à l'air libre et aux techniques d'intégration agro-syslvo-Pastorales
(25 personnes par BV pour 30 BV pour 2 jours) +1 contrat
de prestation ISABU
1.3.4.2 Achat et distribution des rejets de bananier (cuire et
fruit) (15 rejets par personne par année pour 25
bénéficiaire par BV pour 30 BV sur 9 communes)
1.3.4.3Encadrement technique des BV Prestation de services (4 techniciens ACORD sur les 8 du BV+50% chef
d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par 2
semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef Equipe+400% Tech) +imprévu 100$
1.3.4.4 Coordination et suivi des activités de la sous
composante intensification (50% du temps du responsable+50% chauffeur+505%carburant et perdiem)
1.3.4.5. Équipement matériel complémentaire ACORD
50% (bottines et imperméables pour les 14 techniciens)
Résultat R1.4
(Produit/Output)
R.1.4 La Production de Riz (SRI) dans les marais est
augmentée de façon constante et durable
Le rendement du riz est augmenté de 2 à 3 fois grâce au SRI par rapport à la situation de référence
Rapport d'évaluation finale du projet
La faible adoption du SRI par les bénéficiaires
Organisation des campagnes de sensibilisation
Activité 1.4.1: A.1.4.1. Renforcement des Capacités Techniques des
producteurs de riz (CEP; encadrement et formation)
Au moins 80% des membres des AUM sont
formés sur le SRI
Rapport d'activité du
projet
1.4.1.1 Formation des producteurs au système SRI (pour 20 personnes par marais par saison il y aura 25 marais)
1.4.1.2 Appui technique volet CEP par un Consultant
1.4.1.3 Appui technique volet riz par Prestataire de service
(ACORD) (6 techniciens ACORD sur les Marais+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par
2 semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef
Equipe+600% Tech) +imprévu 100$
Activité 1.4.2: A.1.5.2.Appui à la production de semences (contrat
ISABU, multiplication et suivi)
16 tonnes de semences de base et 24 tonnes de
semences commerciales de riz sont produites
Rapport technique de
l'ISABU
La non disponibilité et
l'inexpérience des
groupements multiplicateurs
Organisation des campagnes de
sensibilisation à la professionnalisation sur
la multiplication des semences
1.4.2.1 Formation des groupements de multiplicateurs de semences (1 groupements par commune pour 6 communes)
1.4.2.2 Multiplication des semences de riz (base et
commerciale) par l'ISABU sur 2 saisons par année (140
146
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
tonnes semence de base)
Composante 2 « Valorisation agricole et accès aux marchés »
Résultat R2 de la Composante II de
Niveau 2
(Outcomes)
R.2:L’accès des OP aux marchés est amélioré avec des
produits à plus grande valeur ajoutée
Résultat R2.1
(Produit/Output)
R.2.1. Des Coopératives mises en place sont gérées de
façon démocratique et transparente facilitant l'accès
des agriculteurs au marché et améliorant la
compétitivité des produits
100% des coopératives gérées par les membres
élus et utilisant correctement les outils de gestion,
le niveau de commercialisation des produits de
qualité est accru de 30%
Rapport dévaluation du
projet,
Faibles capacités de
coopératives
Renforcement des capacités
Activité 2.1.1: A.2.1.1. Les coopératives coordonnent le
développement des filières ciblées pour en améliorer la
rentabilité et les retombées pour les membres
9 coopératives fonctionnent comme des
entreprises économiques et sont rentables
Rapport étude de
rentabilité
Absence d'esprit
d'entreprenariat
Collaboration avec les autres structures de
production, mise en place des plateformes
2.1.1.1 Etude - Analyse des comptes d'exploitation des
maillons production, commercialisation et transformation
et identification de pistes pour améliorer la compétitivité des productions locales
2.1.1.2 Intégrer dans les Forum provinciaux et National un
thème sur l'intégration de la concertation dans la
valorisation
2.1.1.3 Assistance technique d'ensemble pour le
développement coopératif (CAPAD) (incluant animateurs+
transport perdiem)
2.1.1.5 Frais administratifs CAPAD 5%
Activité 2.1.2.: A.2.1.2. Développer les Capacités des organes de
gouvernance des coopératives (animation, gestion
administrative et financière, renouvellement des
organes) :
Les organes des 9 coopératives ont des capacités
requises pour la bonne gouvernance
Rapports de projet, PV
et outils de gestion
2.1.2.1 Encadrer la mise en place des organes de gestion
des coop et des textes statutaires (80 personnes par communes pour 3 communes+ 50 personnes x2j x3com)
2.1.2.2 Former et accompagner la création et
l'enregistrement des coop
2.1.2.3 Former les coop à la gestion admi, financière et gouvernance
Activité 2.1.3: A.2.1.3. Développer les capacités des coopératives à
rendre des services de qualité aux membres (vente
groupées, accès aux intrants, formations des membres,
montage de dossiers)
Au moins 80% des membres des 9 coopératives
ont accès aux services de qualité
Plan d'action, rapport
services rendus
Accès difficile aux services Plaidoyer auprès des services habilités
2.1.3.1 Formation / recyclage en planification, élaboration
de plan d'actions, gestion de stock, rentabilité, suivi et évaluation
2.1.3.4 Etude d'Inventaire des services existants et
potentiels offerts aux membres par les coop et propositions
pour le développement et l'amélioration des services
Activité 2.1.4: A.2.1.4. Développer les capacités de représentation et
de négociation des agriculteurs membres des
coopératives
Un espace d'échange entre les coopératives et les
autres OP est opérationnel et les recommandations
sont prises en compte dans l'élaboration des politiques et programmes agricoles
Rapport et PV du cadre
de concertation
147
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
2.1.4.1 Organisation forum provincial sur les coopératives
2.1.4.2 Voyage d'échange interprovinciaux (Cibitoke,
Kayanza et Buhiga)
2.1.4.3 Voyage d'échange sous-régionaux
2.1.4.4 Ateliers d'échange d'expérience sur la production
et la commercialisation du riz
Activité 2.1.5: A.2.1.5. Augmenter la capacité de stockage et de
transformation des coopératives et en assurer la gestion
durable (et rentable)
Les infrastructures de stockage (magasin et aire de séchage) et de transformation des produits (3
décortiqueuses et 2 moulins) sont en place et bien
gérées
Rapport, observation Faible production, Intensification de la production grâce à l’application de techniques culturales
améliorées
2.1.5.1: Construire des Magasins et aire de séchage Coop
(Buhiga, Rango, Muhanga)
2.1.5.2 Équipement décorticage Coop Kayanza (Rango et
Muhanga) avec groupe
2.1.5.3: Formation en gestion des magasins et des unités de
transformation
2.1.5.4: Préparation du contrat de gestion des unités de
transformation et suivi de la gestion
2.1.5.5 Formation / recyclage en gestion magasins et
warrantage
Résultat R2.2
(Produit/Output)
R.2.2. les besoins de financement des coopératives et de
groupes de caution solidaires sont assurés à travers des
mécanismes de garanties auprès des IMF
Au moins 80% des membres de coopératives et
des groupes de caution solidaire ont bénéficié d'au moins deux séries de crédit suivant leurs besoins
spécifiques
Rapport d'évaluation,
rapport de suivi des crédits
Accès difficile au crédit Partenariat avec les IMF
Activité2.2.1.: A.2.2.1. Développement de nouveaux produits
financiers répondants aux besoins des producteurs
pour financer le paiement complémentaire des
commandes groupées d'intrants
De nouveaux produits financiers sont développés et adoptés par les membres des coopératives
Rapport de projet La non flexibilité des IMF Sensibilisation des IMF pour l'ouverture à l'innovation
2.2.2.1 Étude: élaboration des modalités de gestion du crédit complémentaire pour l'achat des engrais par les
membres des coop
2.2.1.2 Suivi de la gestion du fonds de garantie avec la
FENACOBU et préparation des rapports annuels
Composante 3 « Unité de facilitation et de coordination»
Résultat R3 de la
Composante III de Niveau 2
(Outcomes)
R3: Les capacités des Structures Locales sont
renforcées et la Coordination du projet est performante
Résultat R3.1
(Produit/Output)
R.3.1. Des institutions locales sont capables de
planifier, coordonner et suivre les objectifs du projet et
de participer au développement (administrations
communales, CDC, CCDC et autres associations
collinaires)
Des institutions locales (administration provinciales, communales et collinaires, CDC,
CCDC et autres associations collinaires) sont
opérationnelles
Rapport d'évaluation
Activité 3.1.1: A.3.1.1. Renforcer les capacités des CDC et des CCDC
à planifier, suivre et à superviser la gestion des
infrastructures communautaires (formation dans
l'audit, la supervision, IEC)- ACORD
CDC et CCDC renforcés et capables de planifier,
coordonner et suivre les objectifs du projet
Rapport de projet Instabilité politique
3.1.1.1 Formation des encadreurs sur tous les thèmes (pour
4 provinces pendant 5 jours)
148
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
3.1.1.2 Indemnisation des formateurs (2 formateurs sur 9
comm)
3.1.1.3 Formation des CDC en (package=1planification et IEC +1 suivi/supervision+1 audit et rapportage) pour (7
CDC+1 chef de colline pendant 3 jours)
Activité 3.1.2.: A.3.1.2. Former les CDC dans la conduite des AG des
ciblages participatifs l'organisation et le suivi-
évaluation de la chaine de solidarité-ACORD
CDC et CCDC renforcés et capables de conduire le ciblage, d'organiser, suivre et évaluer la chaîne
de solidarité communautaire
Rapport de ciblages, listes des bénéficiaires,
plan de remboursement
du cheptel
La rupture de la chaîne par corruption et manque
d'engagement des CDC et des
bénéficiaires
Mise en place d'un plan de remboursement des animaux et responsabilisation des
bénéficiaires pour le respect et la mise en
œuvre de ce plan
3.1.2.1 Formation et recyclage des CDC dans la conduite
du ciblage, le suivi, la supervision et le conseil (5
personnes pendant 4 jours)
3.1.2.2 Visites d'échange au Burundi (pour 20 personnes+ 2 encadreurs)
3.1.2.3 Visite d'échange au Rwanda (20 personnes et 5
encadreurs)
3.1.2.4 Formation des CDC sur l'inclusion sociale et appui aux plus faibles (pour 7 CDC+chef de colline pendant 2
jours)
Activité 3.1.3: A.3.1.3. Renforcer les capacités des relais techniques et
des autorités locales impliqués dans la supervision, le
suivi et la pérennisation des actions de développement
communautaires
Les capacités des relais techniques, autorités
locales et CDC sont renforcées sur le ciblage des
bénéficiaires et le suivi conseil
Rapport de projet Faible engagement pour les
actions de développement
Sensibilisation, redynamisation des acteurs
3.1.3.1 Formation des services techniques et de l'adm. communale dans la conduite du ciblage, la supervision et
l'évaluation de la CSC (pour 9 communes pendant 2 jours)
3.1.3.2 Formation des ACSA et des moniteurs collinaire sur le suivi et le conseil (pour 2 moniteurs pendant 2 jours
61 collines)
Activité 3.1.4: A.3.1.4. Animation et mise en cohérence des
interventions (Animation ACORD)
Une synergie est créée entre les différents acteurs du projet et avec les autres projets FIDA, les
innovations et les meilleures pratiques sont
documentées et capitalisées
Rapport de projet Faible duplication des innovations et meilleurs
pratiques
Mise en place du plan d'intégration des innovations et meilleurs pratiques
3.1.4.1 Ateliers d'échanges d'expérience PAIVA-B, ACORD, CAPAD, Administration et services techniques
partenaires
3.1.4.2 Planification annuelle et évaluation
3.1.4.3 Capitalisation et mise en synergie (PAIVA-B, PRODEFI, PARSE
3.1.4.4 Visite de suivi des activités (ACORD)
3.1.4.5 Documentation des innovations et meilleures
pratiques (Projets FIDA)
Activité 3.1.5: A.3.1.5. Alphabétisation des populations collinaires
par les CDFC
3.1.5.1: Alphabétisation des populations collinaires (100
alphabétiseurs)
3.1.5.1: Animation des Groupes de caution solidaire
Résultat R3.2
(Produit/Output)
R.3.2. Sécurisation foncière des exploitations est
renforcée pour réduire les conflits fonciers et améliorer
Réduction d'au moins 30% des conflits liés à la
terre, au moins 50% des ménages en possession
Rapport d'évaluation Accès difficile au crédit Partenariat avec les IMF
149
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
l'accès aux services financiers des certificats foncier accèdent au crédit
Activité 3.2.1: A.3.2.1. Renforcer des capacités du personnel des
services fonciers communaux par des équipements
adaptés et moyens de transport (bureaux fonciers et
commissions de reconnaissance collinaires)
L'équipement adéquat et les moyens de transport
sont disponibles
Rapport projet Mauvaise qualité des
équipements
Rigueur dans le processus de sélection des
fournisseurs
3.2.1.1 Équipement bureaux foncier des 4 Communes d'extension
3.2.1.1 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers
des 3 C
3.2.1.2 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers des 2 C
3.2.1.3 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers
des 4 Communes d'extension
Activité 3.2.2 A.3.2.3. Apporter un service conseil aux personnels du
bureau foncier pour améliorer la performance
(informatique, administratif, participation, juridique,
technique, technologique)
Les services des guichets fonciers sont de qualité Rapport, appréciation des bénéficiaires
3.2.3.1 Appui technique prestataire de services
3.2.3.2 Formation initiale des agents fonciers recrutés par
les communes
3.2.3.3 Formation à l'utilisation du matériel topographique
3.2.3.4 Formation / actualisation des agents fonciers
3.2.3.5 Formation Commission de reconnaissance foncière
3.2.3.4 Formation autorités communales sur la gestion
foncière décentralisée
Résultat R3.3
(Produit/Output)
R.3.3. La gestion et la Coordination du projet est
assurée de manière performante au niveau technique
administratif et financier
La gestion de projet est bien menée Rapport d'avancement / évaluation
La non disponibilité de fonds Mobilisation de fonds par le FIDA et le Gouvernement
Activité 3.3.1: A.3.3.1. Payer les Salaires et les indemnités dans les
délais imparties et conformément aux règlements
nationaux et internationaux
Les salaires et indemnités sont payés dans le respect des délais et règlement
Bulletin de paye
3.3.1.1 Salaires et charges sociales de l'UCP
Activité 3.3.2: A.3.3.2. Former le personnel du projet (Comptable,
Technique, S et E, Administration, Archives)
Le personnel est formé Rapport de projet
3.3.2.1 Formation le Comptable et l'ide comptable à la
nouvelle version TOMPRO
3.3.2.2 Formation en cycle de projet
3.3.2.3 Formation en valorisation des filières agricoles
3.3.2.4 Formation en SIG pour l'Unité de Suivi et
Evaluation
Activité 3.3.3 A.3.3.3. Organiser et participer à des ateliers d'échange
d'expériences
Des ateliers d'échange sont organisés Rapport d'ateliers
3.3.3.1 Participation à l'atelier régional du FIDA
3.3.3.2 Sessions annuelles en suivi-évaluation participatif
3.3.3.3 Mission d'échange d'expériences au Burundi et/ou à
l'international
Activité 3.3.4: A.3.3.4. Gérer efficacement l'approvisionnement du
projet (AO, PPM, Registre des contrats, fiches de suivi
des contrats, Acheter, inventorier et maintenir des
Le plan d'approvisionnement est en place et respecté
Rapport de projet
150
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
équipements) pour l'UCP et autres
3.3.4.1 Approvisionnement de Consommables de bureau
3.3.4.2 Entretien véhicules 4 * 4
3.3.4.3 Eau & Electricité Bureau FIDA
3.3.4.4 Téléphone & Internet
3.3.5.5 Location bureau province
Activité 3.3.5: A.3.3.5. Elaborer des Rapports Administratifs et
Financiers (incl. Audits)
Les rapports sont produits à temps Rapport de projet
3.3.5.1 Elaborer un audit du projet dans les 6 premiers
mois (externe)
Activité 3.3.6: A.3.3.6. Recruter des services spécialisés nationaux et
internationaux (consultants, bureaux de conseils,
prestataires de services)
Des services spécialisés sont recrutés dans les
délais
Contrats
3.3.6.1 Assistance Technique Internationale
3.3.6.2 Assistance Technique nationale
3.3.6.3 Revue à mi-parcours
Activité 3.3.7: A.3.3.7. Collecter les données et transmettre les
informations de manière pertinente, performant et
dans les délais
Les données de qualité sont disponibles dans les délais
Rapport de projet
3.3.7.1 Agents de Saisie SE en province (consultations)
Activité 3.3.8: A.3.3.8. Le Suivi et Evaluation du projet est assuré de
manière pertinente et dans les délais (Elaborer des
Rapports Techniques et budgétaire, états
d'avancement)
Les rapports techniques et budgétaires, l'état d'avancement sont disponible dans les délais
Rapport de projet
3.3.8.1 Suivi des états financiers et des budgets
3.3.8.2 Suivi et évaluation des réalisations du projet et de
l'allocation des ressources disponibles
3.3.8.3 Rapports périodiques ordinaires (semestriels et annuels)
3.3.8.4 Réunions de concertation sur l'état d'Avancement
3.3.8.5 Elaborer des rapports S & E pour le MINAGRI
(trimestriel)
Activité 3.3.9: A.3.3.9. Elaborer un plan d'exécution des activités du
projet pour la période restante et assurer son suivi par
l'USE (diagramme de Gantt)
Plan d'exécution est disponible et mise en œuvre Le plan d'action
3.3.9.1 Elaboration des PTBA
3.3.9.2 Elaborer des posters et chartes de Gantt comme
outil de gestion et de visualisation à exposer dans les
bureaux (incluant cartes d'interventions)
Activité 3.3.10: A.3.3.10. Le coordonateur assure la liaison interne
(UCP) et externe, ainsi qu'une bonne coordination
avec les autorités nationales concernés (CP), les IFI et
autres partenaires
Bonne collaboration avec les différents intervenants
Rapport de projet
3.3.10.1 Indemnités du Comité de pilotage technique
Résultat R3.4
(Produit/Output)
R.3.4 La Clôture du projet est assurée en conformité
avec les dispositions de l'accord de don
L'accord de don est respecté Rapport d'évaluation/
d'avancement
La non disponibilité de fonds
Activité 3.4.1: A.3.4.1. Etablir un plan de clôture pour la coordination
et les services administratif et financiers
3.4.1.1 Préparation d'un plan de clôture
151
Impact/Résultats/Produits/Activités/Sous-activités Indicateurs S.M.A.R.T (Spécifiques,
Mesurables, Atteignable, Pertinents (Relevant),
délimités dans le Temps)
Source de vérification Risques identifiés Mesures d'atténuation des risques
proposées
3.4.1.2 Elaborer et mettre à jour un échéancier des
engagements du projet (contrats, factures, préavis etc.)
Activité 3.4.2.: A.3.4.2. Préparer et organiser le Transfert des activités
de terrain aux bénéficiaires, Coopératives,
Associations, IMF, services publics et administrations
locales (implication immédiate de ces structures et
renforcer leurs - assurer la durabilité des réalisations
du projet
Un plan de transfert est en place et est mise en œuvre
Rapport de projet
3.4.2.1 Organiser des cérémonies de transfert d'activités
3.4.2.2 Organiser des ateliers préparatifs pour la passation
et les transferts
Activité 3.4.3: A.3.4.3. Elaborer le rapport final d'achèvement du
projet
Un rapport d'achèvement est produit Rapport d'achèvement
3.4.3.1 Rapport final d'achèvement du projet
3.4.3.2 Imprimer un document sur les acquis du projet
Activité 3.4.4: A.3.4.4. Etude d'évaluation finale et d'impact du projet Un rapport d'étude est disponible Rapport d'étude
3.4.4.1 Enquête d'Impact et évaluation finale
Activité 3.4.5: A.3.4.5. Mettre en œuvre le plan de démobilisation du
personnel
Un plan de démobilisation du personnel est en place et bien exécuté
Rapport de projet
3.4.5.1 Préparer un plan de démobilisation (global et
annuels)
3.4.5.2 Mettre à jour le plan de démobilisation
Activité 3.4.6: A.3.4.6. Assurer l'audit des 6 derniers mois Rapport d'audit disponible Rapport d'audit
3.4.6.1 Audit final sur 6 mois
Activité 3.4.7: A.3.4.7. Transférer des actifs du projet aux institutions
et/ou projets concerné(e)s
Le rapport de transfert est produit Rapport de projet/
inventaire des biens
3.4.7.1 préparer les ententes et ordres de transferts
Activité 3.4.8: A.3.4.8. Capitaliser de l'expérience acquise par le
projet et élaborer des supports de communication
Le support de communication est produit Le support de communication
3.4.9.1 Elaborer un support de communication multimédia
sur les réalisations du projet
3.4.9.2 Réaliser des brochures sur les acquis du projet
3.4.9.3 Préparer et imprimer des fiches techniques pour
producteurs
152
ANNEXE 9: Tableau des coûts pour la deuxième phase du projet
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
Composante 1 « Renforcement du capital productif »
Résultat R1 de la
Composante I de Niveau 2 (Outcomes)
R1: Accroître le capital productif et la productivité
agricole des petits agriculteurs dans les zones
retenues
Résultat R1.1
(Produit/Output)
R1.1: Des AUM sont crées et capables de prendre en
charge l'entretien et la maintenance durablement les
ressources en eau et des terres (associations de type
territorial)
Activity / Sub-activity/ Item
Activité 1.1.1: A1.1.1. Création des Comites de quartiers, de
Perimetres et des Associations d'Utilisateurs de
Marais
forfait 0
1.1.1.1 Marp de mise en place des comités de suivi (pour 35 bénéficiaires par marais en moyenne pour 2 jours)
forfait par
marais
0 6 0 0 6 350 000 210 0 1 257 0 0 1 257
1.1.1.2 Formation sur l'approche du projet forfait
par
marais
0 6 0 0 6 350 000 210 0 1 257 0 0 1 257
1.1.1.3 Formation des comités de suivi (pour 35
bénéficiaires par marais pendant 3 jours)
pers/j 0 6 6 525 000 314 0 1 886 0 0 1 886
Sub-total 1.1.1 0 4 401 0 0 4 401
Activité1.1.2.: A1.1.2.Renforcement des capacités des membres des
Comité de Gestion et d’entretien des marais
0 0
1.1.2.1 Formation des relais sur le planage (pour 4 relais
par périmètre pendant 3 jours)
pers/j 0 14 0 0 14 60 000 36 0 503 0 0 503
1.1.2.2 Encadrement du planage et de la mise en place
des diguettes (pour 5 jours par relais)
fois
par
année
0 2 2 2 6 700 000 419 0 838 838 838 2 515
1.1.2.3 Formation des encadreurs sur le SRI (pour 50 personnes pour 3 jours)
forfait 0 35 0 0 35 56 000 34 0 1 174 0 0 1 174
1.1.2.4:Recyclage des anciens marais sur le SRI (pour 50
personnes pour 2 jours)
forfait 0 35 0 0 35 42 000 25 0 880 0 0 880
Sub-total 1.1.2 0 3 395 838 838 5 072
Sous-TOTAL Résultat
1.1
0 7 796 838 838 9 473
Résultat R1.2
(Produit/Output)
R1.2. Le capital productif des marais est accru et
l’efficience de l’utilisation des ressources en eau est
assurée durablement par les AUMs
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 1.2.1: A1.2.1. Aménager de nouveaux marais 0 0
1.2.1 .1: Etudes, élaboration du DAO, pour 500 ha de marais
U 1 1 178 550 000 106916
0 106 916 0 0 106 916
1.2.1.2 : Contrôle et supervision des travaux pour 239,4
ha de marais
U 1 1 12 750 000 7635 0 7 635 0 0 7 635
1.2.1.3 : Exécution des travaux d'aménagement de 239,4 U 1 1 780 900 000 46760 0 467 605 0 0 467 605
153
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
ha de marais 5
1.2.1.4 : Suivi et supervision des réalisations techniques
par le projet, incluant le salaire et indemnité du chef de
sous-composante Amenagement
U 2 12 12 3 29 4 841 000 2899 5 798 34 786 34 786 8 696 84 065
1.2.1.5: Planification stratégique et annuelle des marais
(35 par marais pour 5 jours)
forfait
par
marais
0 6 0 0 6 875 000 524 0 3 144 0 0 3 144
Sub-total 1.2.1 5 798 620 085 34 786 8 696 669 365
Activité 1.2.2: A1.2.2. Réhabiliter des anciens marais 0 0
1.2.2.1 : Contrôle et supervision des travaux pour 135 ha
de marais
U 1 1 5 250 000 3144 0 3 144 0 0 3 144
1.2.2.2 : Exécution des travaux de réhabilitation de 135 ha de marais
U 1 1 232 200 000 139042
0 139 042 0 0 139 042
1.2.2.3 : Suivi et supervision des réalisations techniques par le
projet 50% salaire S&Eet son assistant +perdiem 1 dep par mois
U 1,0 6,0 6,0 3,0 16 6 930 000 4150 4 150 24 898 24 898 12 449 66 395
Sub-total 1.2.2 4 150 167 084 24 898 12 449 208 581
Activité 1.2.3: A1.2.3. Entretenir les anciens et nouveaux marais 0 0
1.2.3.1 : Travaux de Consolidation des canaux
principaux (12%) dans les marais et ouvrage 3,9%
mètre 14
580
14 580 19 015 11 0 0 166 011 0 166 011
1.2.3.2 Etude pour la mise en palce d'un système de
Redevance efficace et durable
forfait 1 75 000 000 44910 0 44 910 0 0 44 910
1.2.3.3: Formation des comités d'AUM sur la gestion de
l'eau, l'entretient et la maintenance (35 personnes par marais pour 2 jours)
6 6 12 350 000 210 0 1 257 1 257 0 2 515
Sub-total 1.2.3 - 46 168 167 269 - 213 436
Sous-TOTAL Résultat
1.2
9 947 833 337 226 953 21 146 1 091 382
Résultat R1.3
(Produit/Output)
R.1.3. La production sur les BV et dans les Marais est
durablement améliorée par des systèmes de
production Agro-Sylvo-Pastoraux adaptés
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 1.3.1: A.1.3.1. Cibler et préparer les bénéficiaires
(embocagement, installation des cultures fourragères,
construction des étables cimentés)
0 0
1.3.1.1 Ciblage(ACORD) et validation des bénéficiaires (PARSE)
forfait 0 1 1 10 000 000 5988 0 0 5 988 0 5 988
1.3.1.2 Formation de pré-reception (incluant 11 livrets par
package de 10 genisses et 1 taureau)
meeti
ng
55 0 55 297 000 178 0 9 781 0 0 9 781
1.3.1.3 Acquisition de matériel (semences Mucuna 1kg,
boutures 4000, plants Calliandra1500, ciments 6 sacs)
format
ion
605 0 605 246 000 147 0 89 120 0 0 89 120
1.3.1.4 Missions de Sélection et réception des Bovins p/jour 5 2 7 8 897 400 5328 0 26 639 10 656 0 37 294
Sub-total 1.3.1 0 125 540 16 644 0 142 184
Activité1.3.2.: A.1.3.2. Instauration et renforcement de la chaine de
solidarité
0 0
1.3.2.1 Achat de cheptel Bovin (1 taureau par 10
génisses) avec Kit
pack
(1+10)
55 55 13 830 000 8281 0 455 479 0 0 455 479
1.3.2.2 Elaboration de conventions avec les bénéficiaires 1 210 0 1 210 4 000 2 0 2 898 0 0 2 898
154
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
Sub-total 1.3.2 0 458 377 0 0 458 377
Activité 1.3.3: A.1.3.3. Suivi de la chaine de solidarité et
Renforcement des capacités Techniques des membres
des groupes d’élevage (Formation CEF, Visites
d'échange)
0 0
1.3.3.1 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires) 83 27 110 1 760 000 1054 0 87 473 28 455 0 115 928
1.3.3.2 Visites d'échanges (3 bénéficiaires par CEP pour
3 jours)
forfait 83 27 110 111 000 66 0 5 517 1 795 0 7 311
1.3.3.3. Etude dy système d'alimentation de l'élevage
bovin et des performances techniques
1 19 811 000 11863 0 11 863 0 0 11 863
1.3.3.4 Suivi de la chaine de solidarité bovine et caprine
(incl. Transport) par colline PARSE +Axa+DPA respnsable elevage provinciaux+ entretien vehicule
PARSE, prime et carburant DPAE+ Technicien veterinaires+ expert PARSE+2 experts de zones de
concentration
forfait 110 66 176 2 387 250 1429 0 157 244 94 346 0 251 590
Sub-total 1.3.3 0 0 262 097 124 596 0 386 693
Activité 1.3.4: A.1.3.4. Appui au développement des cultures
vivrières (CEP, multiplication, distribution de rejets
améliorés, visites de suivi)
0 0
1.3.4.1 Formation des producteurs au compostage à l'air
libre et aux techniques d'intégration agro-syslvo-Patorales (25 personnes par BV pour 30 BV pour 2
jours) +1 contrat de prestation ISABU
saison
s
2 2 4 27 500 000 16
467
0 32 934 32 934 0 65 868
1.3.4.2 Achat et distribution des rejets de bananier (cuire et fruit) (15 rejets par personne par année pour 25 bénéficiaire par
BV pour 30 BV sur 9 communes)
formation HJ
11 250
11 250
22 500 2 750 2 0 18 525 18 525 0 37 051
1.3.4.3Encadrement technique des BV Prestation de
services (4 techniciens ACORD sur les 8 du BV+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente
par 2 semaines (25% Chef Prestataire+50% Chef
Equipe+400% Tech) +imprévu 100$
mois-
pers
2 12 12 3 29 11 318 000 6 777 13 554 81 327 81 327 20 332 196 540
1.3.4.4 Coordination et suivi des activités de la sous
composante intensification (50% du temps du
responsable Prod+50% perdiems)-salaires et indeminté du Responsable de la Sous-composante Production
2 12 12 3 29 4 341 000 2599 5 199 31 193 31 193 7 798 75 383
1.3.4.5 Aménagement des BV (antierosif) par le
Gouvernement
forfait 0 1 1 0 2 421 008 400 25210
1
0 252 101 252 101 0 504 202
1.3.4.6 Salaires et indemintés du Point focal ACORD 100%
forfait 2 12 12 0 26 4 000 000 2395 4 790 28 743 28 743 0 62 275
1.3.4.7. Équipement matériel complémentaire ACORD 50%
(bottines et imperméables pour les 14 techniciens)
forfait 14 14 107 500 64 0 901 0 0 901
Sub-total 1.3.4 0 23 544 445 724 444 823 28 130 942 220
Sous-TOTAL Résultat
1.3
23 544 1 291 738 586 062 28 130 1 929 474
Résultat R1.4
(Produit/Output)
R.1.4 La Production de Riz (SRI) dans les marais est
augmentée de façon constante et durable
0 -
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 1.4.1: A.1.4.1. Renforcement des Capacités Techniques des 0 0
155
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
producteurs de riz (CEP; encadrement et formation)
1.4.1.1 Formation des producteurs au système SRI (pour 20
personnes par maraispar saison il yaura 25 marais)
format
ion
18 22 25 65 250 000 150 2 695 3 293 3 743 0 9 731
1.4.1.2 Appui technique volet CEP par un Consultant Contrat
12 12 24 3 000 000 1 796 0 21 557 21 557 0 43 114
1.4.1.3 Appui technique volet riz par Prestataire de
service (ACORD) (6 techniciens ACORD sur les
Marais+50% chef d'Equipe+ 25% Chef de prestation DC) 1 descente par 2 semaines (25% Chef
Prestataire+50% Chef Equipe+600% Tech) +imprévu
100$
Contr
at
2 12 12 3 29 9 426 000 5 644 11 289 67 732 67 732 16 933 163 685
1.4.1.4 Champs Ecole Paysans (1CEP= 30 bénéficiaires) 0 83 27 110 1 760 000 1054 0 87 473 28 455 0 115 928
Sub-total 1.4.1 0 13 983 180 055 121 486 16 933 332 457
Activité 1.4.2: A.1.5.2.Appui à la production de semences (contrat
ISABU, multiplication et suivi)
0 0
1.4.2.1 Formation des groupements de multiplicateurs de
semences (1 groupements par commune pour 6
communes)
person
nes
par comm
unes
35 35 60 000 36 0 1 257 0 0 1 257
1.4.2.2 Multiplication des semences de riz (base et
commerciale) par l'ISABU sur 2 saisons par année (140 tonnes semence de base)
conve
ntion
12 12 24 4 375 000 2 620 0 31 437 31 437 0 62 874
Sub-total 1.4.2 0 0 32 695 31 437 0 64 132
Sous-TOTAL Résultat
1.4
13 983 212 750 152 923 16 933 396 589
TOTAL Composante 1 47 474 2 345 621 966 777 67 047 3 426 918
0 0
Composante 2 « Valorisation agricole et accès aux marchés » 0 0
Résultat R2 de la
Composante II de Niveau 2 (Outcomes)
R.2:L’accès des OP aux marchés est amélioré avec
des produits à plus grande valeur ajoutée
0 0
Résultat R2.1
(Produit/Output)
R.2.1. Des Coopératives mises en place sont gérées de
façon démocratique et transparente facilitant l'accès
des agriculteurs au marché et améliorant de la
compétitivité des produits
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 2.1.1: A.2.1.1. Renforcer les capacités des coopératives à
coordonner le
développement des filières ciblées pour en améliorer
la rentabilité et
les retombées pour les membres.
0 0
2.1.1.1 Salaires du responsable Suivi Evaluation et son
assistant (20%)
forfait 0,4 2,4 2,4 1,2 6 7 200 000 4 311 1 725 10 347 10 347 5 174 27 593
2.1.1.2 Suivi technique des opérations (UCP) de la composante 2 Salaires responsable valoriation incl
perdiem
forfait 1,0 12,0 12,0 3,0 4 350 000 2 605 2 605 31 257 31 257 7 814 72 934
2.1.1.3 Etude-Analyse des comptes d'exploitation des maillons production, commercialisation et transformation
forfait 1,0 26 000 000 15 569
0 15 569 0 0 15 569
156
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
et identification de pistes pour améliorer la compétitivité
des productions locales
2.1.1.4 Mise en application des résultats de l'étude forfait 1,0 2 500 000 1 497 0 0 1 497 0 1 497
2.1.1.5 Identification des prestataires de services des différents maillions des filières riz et/ou maïs, PT
(producteurs, commerçants, transformateurs, institution
de recherche, de commercialisation, encadrements,…)
forfait 6,0 3,0 150 000 90 0 539 269 0 808
2.1.1.6 Organisation de réunions d'information et de sensibilisation sur la chaine de valeur riz, et/maïs, PT,)
forfait 6,0 3,0 300 000 180 0 1 078 539 0 1 617
2.1.1.7. Animation de cadres de concertation entre
acteurs au niveau national pour le développement des filières (Riz, Mais, Pdt)
forfait 1,0 1,0 3 300 000 1 976 0 1 976 1 976 0 3 952
2.1.1.8 Ateliers de renforcement des capacités sur la
définition des objectifs et la détermination des besoins aux différents maillons
forfait 6,0 3,0 600 000 359 0 2 156 1 078 0 3 234
2.1.1.9 Ateliers de formation sur l'élaboration des
business plan
forfait 6,0 3,0 600 000 359 0 2 156 1 078 0 3 234
2.1.1.10 Assistance Technique pour le Développement
Coopératif (CAPAD)
12,0 12,0 9 200 000 5 509 0 66 108 66 108 0 132 216
2.1.1.11. Elaboration d'un plan opérationnel négocié
entre les différents partenaires (maillons de la filière)
forfait 6,0 3,0 550 000 329 0 1 976 988 0 2 964
2.1.1.12 Evaluation des coopératives forfait 1,5 0,5 1,0 3 300 000 1 976 0 2 964 988 1 976 5 928
Sub-total 2.1.1 4 329 136 126 116 126 14 964 271 545
Activité 2.1.2.: A.2.1.2. Développer les Capacités des organes de
gouvernance des coopératives (animation, gestion
administrative et financière, renouvellement des
organes) :
0 0
2.1.2.1 Structuration des groupements collinaies : mise
en place des organes de gestion: 1 réunion d’une journée
par commune et pour les 3 communes avec une participation de 80 personnes par commune; mise en
place des textes statutaires des coopératives: une réunion
de 2 jours par commune et pour les 3 communes est tenue avec une participation de 50 personnes par
commune.
forfait 4 4 450 000 269 0 0 1 078 0 1 078
2.1.2.2 Création et enregistrement des coopératives forfait 4 4 100 000 60 0 0 240 0 240
2.1.2.3 Organisation et structuration des coopératives: 1 réunion de 2jours par coopérative pour les 4 nouvelles
coopératives avec une participation de 25 personnes par commune.
forfait 4 4 450 000 269 0 0 1 078 0 1 078
2.1.2.4. Formation sur le leader ship et bonne
gouvernance: 1 réunion de 2 jours par commune et pour
les 3 nouvelles coopératives est tenue avec une
participation de 25 personnes par commune.
forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958
2.1.2.5 Formation sur la gestion administrative et
financière: 1 réunion de 2 jours par commune et pour 4 nouvelles coopératives (Muhanga, Rango, Bukinanyana
et Mabayi) est tenue avec une participation de 25
personnes par communes.
forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958
157
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
2.1.2.6. Formations sur les techniques de stockage, de
gestion des hangars et de warrantage : 1 réunion 2 jours
pour 25 personnes coopératives issue de chacune des 4 coopératives rizicoles (Muhanga, Rango, Bukinanyana
et Mabayi).
forfait 4 4 400 000 240 0 0 958 0 958
Sub-total 2.1.2 0 0 5 269 0 5 269
Activité 2.1.3: A.2.1.3. Développer les capacités des coopératives à
rendre des services de qualité aux membres (vente
groupées, accès aux intrants, formations des
membres, montage de dossiers)
0 0
2.1.3.1 Formation / recyclage en planification, élaboration de plan d'actions, (5 personnes par
coopérative,) inclus perdiem, outils, salle, nourriture 3 jours, 9 plans d'action pour les 9 coopératives sont
élaborés et 45 personnes formées,
forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617
2.1.3.2 Formation / recyclage en gestion de stock, (5
coopératives, 5 personnes par coopérative,) inclus perdiem, outils, salle, nourriture 3 jours
forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617
2.1.3.3. Formation / recyclage rentabilité, suivi et
évaluation (9 coopératives, 5 personnes par coopérative,) 3 jours
forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617
2.1.3.4 Une étude d'analyse des conditions d'adhésion
des producteurs aux coopératives
forfait 1 36 000 000 21
557
0 21 557 0 0 21 557
2.1.3.5. Sensibilisation à la collecte des productions dans les hangars de stockages, transformation des productions
(riz et maïs), à la vente groupée et au warrantage : 1
réunion d'1 jour par coopératives et pour 9 coopératives rizicoles
forfait 5 4 9 300 000 180 0 898 719 0 1 617
Sub-total 2.1.3 0 0 25 150 2 874 0 28 024
Activité 2.1.4: A.2.1.4. Développer les capacités de représentation et
de négociation des agriculteurs membres des
coopératives
0 0
2.1.4.1 Organisation des fora provinciaux sur les
coopératives
forfait 2 2 4 2 000 000 1 198 0 2 395 2 395 0 4 790
2.1.4.2 Organisation du Forum national de 2 jour chaque année : 70 personnes (7*10) plus un thème sur
l'intégration de la concertation dans la valorisation
forfait 1 1 2 10 000 000 5 988 0 5 988 5 988 0 11 976
2.1.4.3 Voyage d'échange interprovinciaux (Cibitoke, Kayanza et Buhiga)
forfait 1 1 2 2 000 000 1 198 0 1 198 1 198 0 2 395
2.1.4.4 Voyage d'échange sous-régionaux forfait 1 1 2 000 000 1 198 0 0 1 198 0 1 198
2.1.4.5 Ateliers d'échange d'expérience sur la production
et la commercialisation du riz entre les coopératives
forfait 1 1 2 1 300 000 778 0 778 778 0 1 557
2.1.4.6 Participation à la foire Agricole forfait 1 1 2 2 600 000 1 557 0 1 557 1 557 0 3 114
Sub-total 2.1.4 0 0 11 916 13 114 0 25 030
Activité 2.1.5: A.2.1.5. Augmenter la capacité de stockage et de
transformation des coopératives et en assurer la
gestion durable (et rentable)
0 0
2.1.5.1 Équipement décorticage Coop Kayanza (Rango
et Muhanga) avec groupe
Équip
ement
2 2 25 000 000 14
970
0 0 29 940 0 29 940
158
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
s
2.1.5.2 Formation en gestion des magasins, des unités de
transformation et la maintenance. 9 coopératives
utilisant correctement les outils gestion des magasins et unités de transformation
forfait 5 4 9 150 000 90 0 449 359 0 808
2.1.5.3 Formation / recyclage en gestion magasins et
commercialisation (ventes groupées et warrantage)
contra
t
5 4 9 150 000 90 0 449 359 0 808
2.1.5.4: Construire des Magasins et aire de séchage Coop (Buhiga, Rango, Muhanga)
construction
0 0 0 35 000 000 20 958
0 0 0 0 0
Sub-total 2.1.5 0 0 898 30 659 0 31 557
Sous-TOTAL Résultat
2.1
4 329 174 090 168 042 14 964 361 425
Résultat R2.2
(Produit/Output)
R.2.2. les besoins de financement des coopératives et
de groupes de caution solidaires sont assurés à
travers des mécanismes de garanties auprès des IMF
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité2.2.1.: A.2.2.1. Faciliter l'accès des producteurs aux
financements
0 0
Please describe the activity here
2.2.2.1 Étude: élaboration des modalités de gestion du crédit complémentaire pour l'achat des engrais par les
membres des coop
consultant
15 15 350 000 210 0 3 144 0 0 3 144
2.2.2.2 Appui du chef de la sous-composante
Valorisation incluant les salaires et indemnités
2 12 12 3 29 4 225 100 2 530 5 060 30 360 30 360 7 590 73 370
2.2.1.3 Convention FENACOBU (Formation,
Financement, Suivi du fonds de garanties)
pm 8 10 3 0 15 7 500 000 4 491 35 928 44 910 13 473 0 94 311
Sub-total 2.2.1 40 988 78 414 43 833 7 590 170 825
Sous-TOTAL Résultat
2.2
40 988 78 414 43 833 7 590 170 825
TOTAL Composante 2 45 317 252 504 211 875 22 554 532 250
0 0
Composante 3 « Unité de facilitation et de coordination» 0 0
Résultat R3 de la
Composante III de
Niveau 2 (Outcomes)
R3: Les capacités des Structures Locales sont
renforcées et la Coordination du projet est
performante
0 0
Résultat R3.1
(Produit/Output)
R.3.1. Des institutions locales sont capables de
planifier, coordonner et suivre les objectifs du projet
et de participer au développement (administrations
communales, CDC, CCDC et autres associations
collinaires)
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 3.1.1: A.3.1.1. Renforcer les capacités des CDC et des
CCDC à planifier, suivre et à superviser la gestion
des infrastructures communautaires (formation dans
l'audit, la supervision, IEC)- ACORD
0 0
Please describe the
activity here
3.1.1.1 Formation des encadreurs sur tous les thèmes
(pour 4 provinces pendant 5 jours)
format
eurs
0 4 4 1 400 000 838 0 3 353 0 0 3 353
3.1.1.2 Indemnisation des formateurs (2 formateurs sur 9
comm) prestataires de service
jours 0 18 18 1 150 000 689 0 12 395 0 0 12 395
3.1.1.3 Formation des CDC en (package=1planification collin 0 61 61 350 000 210 0 12 784 0 0 12 784
159
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
et IEC +1 suivi/supervision+1 audit et rapportage) pour
(7 CDC+1 chef de colline pendant 3 jours)
es
Sub-total 3.1.1 0 28 533 0 0 28 533
Activité 3.1.2.: A.3.1.2. Former les CDC dans la conduite des AG des
ciblages participatifs l'organisation et le suivi-
évaluation de la chaine de solidarité-ACORD
0 0
Please describe the
activity here
3.1.2.1 Formation et recyclage des CDC dans la conduite
du ciblage, le suivi, la supervision et le conseil (5 personnes pendant 4 jours)
collin
es
0 61 61 122 90 000 54 0 3 287 3 287 0 6 575
3.1.2.2 Visites d'échange au Burundi (pour 20
personnes+ 2 encadreurs)
forfait 1 1 1 600 000 958 0 958 0 0 958
3.1.2.3 Visite d'échange au Rwanda (15 personnes et 5 encadreurs)
forfait 1 1 14 000 000 8 383 0 8 383 0 0 8 383
Sub-total 3.1.2 0 12 629 3 287 0 15 916
Activité 3.1.3: A.3.1.3. Renforcer les capacités des relais techniques
et des autorités locales impliqués dans la supervision,
le suivi et la pérennisation des actions de
développement communautaires
0 0
Please describe the activity here
3.1.3.1 Formation des services techniques et de l'adm.communale dans la conduite du ciblage, la
supervision et l'évaluation de la CSC (pour 9 communes
pendant 2 jours)
personnes
0 5 5 775 000 464 0 2 320 0 0 2 320
3.1.3.2 Formation des ACSA et des moniteurs collinaires sur le
suivi et le conseil (pour 2 moniteurs pendant 2 jours 61
collines)
collin
es
61 61 30 000 18 0 1 096 0 0 1 096
Sub-total 3.1.2 0 3 416 0 0 3 416
Activité 3.1.4: A.3.1.4. Animation et mise en cohérence des
interventions (Animation ACORD)
0 0
Please describe the
activity here
3.1.4.1 Ateliers d'échanges d'expérience PAIVA-B,
ACORD, CAPAD, Administration et services techniques partenaires
forfait 1 1 1 3 3 300 000 1 976 0 1 976 1 976 1 976 5 928
3.1.4.2 Planification annuelle et évaluation Atelie
rs
3 3 3 9 2 500 000 1 497 0 4 491 4 491 4 491 13 473
3.1.4.3 Capitalisation et mise en synergie (PAIVA-B, PRODEFI, PARSE
Ateliers
1 1 1 3 1 800 000 1 078 0 1 078 1 078 1 078 3 234
3.1.4.4 Documentation des innovations et meilleures
pratiques (Projets FIDA)
forfait 1 1 1 3 7 800 000 4 671 0 4 671 4 671 4 671 14 012
Sub-total 1.1.5 0 0 12 216 12 216 12 216 36 647
Activité 3.1.5: A.3.1.5. Alphabétisation des populations collinaires
par les CDFC
0 0
Please describe the activity here
3.1.5.1: Alphabétisation des populations collinaires (100 alphabétiseurs)
pers/mois
200 1 200 1 200 840 3 440 23 000 14 2 754 16 527 16 527 11 569 47 377
3.1.5.1: Animation des Groupes de caution solidaire pers/
mois
100 600 600 360 1 660 23 000 14 1 377 8 263 8 263 4 958 22 862
Sub-total 3.1.5 0 4 132 24 790 24 790 16 527 70 240
Sous-TOTAL Résultat
3.1
4 132 81 584 40 293 28 743 154 751
Résultat R3.2
(Produit/Output)
R.3.2. Sécurisation foncière des exploitations est
renforcée pour réduire les conflits fonciers et
0 0
160
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
améliorer l'accès aux services financiers
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 3.2.1: A.3.2.1. Renforcer des capacités du personnel des
services fonciers communaux par des équipements
adaptés et moyens de transport (bureaux fonciers et
commissions de reconnaissance collinaires)
0 0
3.2.1.1 Équipement bureaux foncier des 4 Communes
d'extension avec campagne de sensibilisation inclus frais de déplacement
Équip
ement
4 4 25 700 000 15
389
0 61 557 0 0 61 557
3.2.1.2 Subvention au fonctionnement des bureaux
fonciers des 3 C
forfait 3 3 5 000 000 2 994 0 8 982 0 0 8 982
3.2.1.3 Subvention au fonctionnement des bureaux fonciers des 2 C
forfait 2 1 3 13 000 000 7 784 0 15 569 6 228 0 21 796
3.2.1.4 Subvention au fonctionnement des bureaux
fonciers des 4 Communes d'extension
forfait 4 4 8 13 000 000 7 784 0 31 138 31 138 0 62 275
Sub-total 3.2.1 0 0 117 246 37 365 0 154 611
Activité 3.2.2 A.3.2.2. Apporter un service conseil aux personnels
du bureau foncier pour améliorer la performance
(informatique, administratif, participation, juridique,
technique, technologique)
0 0
3.2.2.1 Appui technique prestataire de services forfait 1 1 2 100 000 000 59
880
0 59 880 59 880 0 119 760
3.2.2.2 Formation initiale des agents fonciers recrutés par les communes
forfait 1 1 18 000 000 10 778
0 10 778 0 0 10 778
3.2.2.3 Formation à l'utilisation du matériel
topographique
forfait 1 1 6 000 000 3 593 0 3 593 0 0 3 593
3.2.2.4 Formation / actualisation des agents fonciers forfait 1 1 10 000 000 5 988 0 0 5 988 0 5 988
3.2.2.5 Formation Commission de reconnaissance
Collinaires 6 communes
forfait 1 1 26 000 000 15
569
0 0 15 569 0 15 569
3.2.2.4 Formation autorités communales sur la gestion foncière
décentralisée incluant autoévaluation
forfait 1 1 14 000 000 8 383 0 0 8 383 0 8 383
Sub-total 3.2.3 0 0 74 251 89 820 0 164 072
Sous-TOTAL Résultat
3.2
0 191 497 127 186 0 318 683
Résultat R3.3
(Produit/Output)
R.3.3. La gestion et la Coordination du projet est
assurée de manière performante au niveau technique
administratif et financier
0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 3.3.1: A.3.3.1. Payer les Salaires et les indemnités de l'UFC
dans les délais imparties et conformément aux
règlements nationaux et internationaux
0 0
3.3.1.1 Salaires et charges sociales de l'UFC (coordinateur, RAF, Asst Coor, Assit compt, Comptable,
5 chauffeurs, Agent, Planton)
pers.mois
2 12 12 6 32 32 599 200 19 520
39 041 234 246 234 246 117 123 624 655
3.3.1.2 Recrutement d'un Spécialiste de Passation de
Marché
forfait 10 12 2 24 5 000 000 2994 0 29 940 35 928 5 988 71 856
Sub-total 3.3.1 39 041 264 186 270 174 123 111 696 512
Activité 3.3.2: A.3.3.2. Former le personnel du projet (Comptable,
Technique, S et E, Administration, Archives)
161
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
3.3.2.1 Former le Comptable et l'ide comptable à la
nouvelle version TOMPRO
forfait 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389
3.3.2.2 Formation en cycle de projet 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389
3.3.2.3 Formation en valorisation des filières agricoles 1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389
3.3.2.4 Formation en SIG pour l'Unité de Suivi et Evaluation
1 1 9 000 000 5389 0 5 389 0 0 5 389
0 0 0 0 0 0 0
Sub-total 3.3.2. 0 21 557 0 0 21 557
Activité 3.3.3 A.3.3.3. Organiser et participer à des ateliers
d'échange d'expériences
0 0
3.3.3.1 Participation à l'atelier régional du FIDA FF/an 1,0 1,0 2,0 13 000 000 7784 0 7 784 7 784 0 15 569
3.3.3.2 Sessions annuelles en suivi-évaluation participatif
60 personnes
sessio
n
1,0 1,0 2,0 4 500 000 2695 0 2 695 2 695 0 5 389
3.3.3.3 missions d'échange d'expériences au Burundi
et/ou à l'international
FF/an 1,0 1,0 8 000 000 4790 0,0 0 0 4 790 4 790
Sub-total 3.3.3 0 0 10 479 10 479 4 790 25 749
Activité 3.3.4: A.3.3.4. Gérer efficacement l'approvisionnement du
projet (AO, PPM, Registre des contrats, fiches de
suivi des contrats, Acheter, inventorier et maintenir
des équipements) pour l'UCP et autres
0 0
3.3.4.1 Approvisionnement de Consommables de bureau FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 33 000 000 19760 1976 19760 19 760 9 880 51 377
3.3.4.2 Entretien véhicules 4 * 4 et fuel nombr
e
0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 35 000 000 20958 2096 20958 20 958 10 479 54 491
3.3.4.3 Eau & Electricité Bureau FIDA FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 1 500 000 898 90 898 898 449 2 335
3.3.4.4 Téléphone & Internet FF/an 0,1 1,0 1,0 0,5 2,6 11 000 000 6587 659 6587 6 587 3 293 17 126
3.3.5.5 Location bureau province 0,1 1,0 1,0 0,3 2,4 16 500 000 9880 988 9880 9 880 2 470 23 219
Sub-total 3.3.4 0 5 808 58 084 58 084 26 572 148 548
Activité 3.3.5: A.3.3.5. Elaborer des Rapports Administratifs et
Financiers (incl. Audits)
0 0
3.3.5.1 Elaborer un audit du projet dans les 6 premiers mois (externe)
forfait 1 1 1 3 12 000 000 7186 0 7 186 7 186 7 186 21 557
Sub-total 3.3.5 0 0 7 186 7 186 7 186 21 557
Activité 3.3.6: A.3.3.6. Recruter des services spécialisés nationaux et
internationaux (consultants, bureaux de conseils,
prestataires de services)
0 0
3.3.6.1 Assistance Technique Internationale incluant
l'appui à la Valorisation
Pers/
mois
0,0 1,0 1,0 36 000 000 21557 0,0 21 556,9 0,0 0,0 21 556,9
3.3.6.2 Assistance Technique nationale incluant l'appui à la valorisation
Pers/mois
0,0 1,0 1,0 2,0 9 000 000 5389 0,0 5 389,2 5 389,2 0,0 10 778,4
3.3.6.3 Revue à mi-parcours Nomb
re
1 1 350 000 000 209
581
209
580,8
0 0 0 209 581
Sub-total 3.3.6 0 209 581 26 946 5 389 0 241 916
Activité 3.3.7: A.3.3.7. Collecter les données et transmettre les
informations de manière pertinente, performant et
dans les délais
0 0
3.3.7.1 Agents de Saisie SE en province (consultations) incl. Indemnité départ
pers/mois
4,0 30,0 24,0 12,0 70 750 000 449 1 796,4 13 473,1 10 778,4 5 389,2 31 437,1
Sub-total 3.3.7 0 1 796 13 473 10 778 5 389 31 437
Activité 3.3.8: A.3.3.8. Le Suivi et Evaluation du projet est assuré de 0 0
162
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
manière pertinente et dans les délais (Elaborer des
Rapports Techniques et budgétaire, états
d'avancement)
3.3.8.1 Salaires du responsable Suivi Evaluation et son assistant (30%)
forfait 0,6 3,6 3,6 1,8 10 7 000 000 4192 2 515 15 090 15 090 7 545 40 240
3.3.8.3 Rapports périodiques ordinaires (semestriels et
annuels)
forfait 2,0 2,0 2,0 2,0 8 99 000 59 119 119 119 119 474
Sub-total 3.3.8 0 2 634 15 208 15 208 7 663 40 714
Activité 3.3.9: A.3.3.9. Elaborer un plan d'exécution des activités du
projet pour la période restante et assurer son suivi
par l'USE (diagramme de Gantt)
0 0
3.3.9.1 Elaboration des PTBA forfait 1 1 1 3 100 000 60 0 60 60 60 180
3.3.9.2 Elaborer des posters et chartes de gantt comme
outil de gestion et de visualisation à exposer dans les
bureaux (incluant cartes d'interventions)
forfait 1 1 1 3 500 000 299 0 299 299 299 898
Sub-total 3.3.9 0 0 359 359 359 1 078
Activité 3.3.10: A.3.3.10. Le coordonateur assure la liaison interne
(UCP) et externe, ainsi qu'une bonne coordination
avec les autorités nationales concernés (CP), les IFI et
autres partenaires
0 0
Please describe the
activity here
3.3.10.1 Indemnités du Comité de pilotage/ technique Nomb
re
1,0 4,0 4,0 2,0 11,0 2 000 000 1198 1 197,6 4 790,4 4 790,4 2 395,2 13 173,7
3.3.10.2 fonds non alloue pour le projet forfait 0,0 1,0 1,0 0,5 51 885 000 31
069
0,0 31 068,9 31 068,9 15 534,4 77 672,2
Sub-total 3.3.10 0 1 198 35 859 35 859 17 930 90 846
Sous-TOTAL Résultat
3.3
260 058 453 337 413 517 193 000 1 319 913
Résultat R3.4
(Produit/Output)
R.3.4 La Clôture du projet est assurée en conformité
avec les dispositions de l'accord de don 0 0
Activity / Sub-activity/ Item 0 0
Activité 3.4.1: A.3.4.1. Etablir un plan de clôture pour la
coordination et les services administratif et financiers
0 0
3.4.1.1 Préparation d'un plan de clôture forfait 1 1 2 50 000 30 0 30 30 0 60
3.4.1.2 élaborer et mettre à jour un échéancier des engagements
du projet (contrats, factures, préavis etc.)
meeti
ng
1 1 1 3 50 000 30 30 30 30 0 90
Sub-total 3.4.1 30 60 60 0 150
Activité 3.4.2.: A.3.4.2. Préparer et organiser le Transfert des
activités de terrain aux bénéficiaires, Coopératives,
Associations, IMF, services publics et administrations
locales (implication immédiate de ces structures et
renforcer leurs - assurer la durabilité des réalisations
du projet
0 0
3.4.2.1 Organiser des cérémonies de transfert d'activités forfait 11 2 13 189 900 114 0 0 1 251 227 1 478
3.4.2.2 Organiser des ateliers préparatifs pour la
passation et les transferts
forfait 11 1 12 160 000 96 0 0 1 054 96 1 150
Sub-total 3.4.2 0 0 2 305 323 2 628
Activité 3.4.3: A.3.4.3. Elaborer le rapportfinal d'achèvement du
projet
0 0
3.4.3.1 Rapport final d'achèvement du projet nombr 1 1 50 000 000 29940 0 0 0 29 940 29 940
163
Impact Réduction de la pauvreté et amélioration des revenus
et des conditions de vie dans les zones d’intervention
Quantities Unit Costs Total Coûts de base (USD)
Activity / Sub-activity/ Item Unit 2013 2014 2015 2016 Total (FBU) (USD) 2013 2014 2015 2016 Total
e
3.4.3.2 imprimer un document sur les acquis du projet 1 1 7 500 000 4 491 0 0 0 4 491 4 491
Sub-total 3.4.3 0 0 0 0 34 431 34 431
Activité 3.4.4: A.3.4.4. Etude d'évaluation finale et d'impact du
projet
0 0
3.4.4.1 Enquête d'Impact et évaluation finale Nomb
re
1 1 1 70 000 000 41916 0,0 0,0 20 958,1 20 958,1 41 916,2
Sub-total 3.4.4 0 0 0 20 958 20 958 41 916
Activité 3.4.5: A.3.4.5. Mettre en œuvre le plan de démobilisation du
personnel
0 0
3.4.5.1 Préparer un plan de démobilisation (global et
annuels)
1 1 2 210 000 126 0 126 126 0 251
3.4.5.2 Mettre à jour le plan de démobilisation 0 0 0 0 0 0 0
Sub-total 3.4.5 0 0 126 126 0 251
Activité 3.4.6: A.3.4.6. Assurer l'audit des 6 derniers mois 0
Please describe the
activity here
3.4.6.1 Audit final sur 6 mois nombr
e
0,5 0,5 15 500 000 9281 0,0 0,0 0,0 4 640,7 4 640,7
Sub-total 3.4.6 0 0 0 0 4 641 4 641
Activité 3.4.7: A.3.4.7. transférer des actifs du projet aux institutions
et/ou projets concerné(e)s
0
Please describe the
activity here
3.4.7.1 préparer les ententes et ordres de transferts 1 1 194 000 116 0 0 116 0 116
Sub-total 3.4.7 0 0 0 116 0 116
Activité 3.4.8: A.3.4.8. capitaliser de l'expérience acquise par le
projet et élaborer des supports de communication
Please describe the activity here
3.4.9.1 élaborer un support de communication multimédia sur les réalisations du projet
forfait 1 1 2 7 500 000 4491 0 0 4 491 4 491 8 982
3.4.9.2 Réaliser des brochures sur les acquis du projet forfait 1 1 2 5 000 000 2994 0 0 2 994 2 994 5 988
3.4.9.3 préparer et imprimer des fiches techniques pour
producteurs
forfait 1 1 2 5 000 000 2994 0 2 994 2 994 0 5 988
Sub-total 3.4.9 forfait 0 0 2 994 10 479 7 485 20 958
Sous-TOTAL Résultat
3.4
30 3 180 34 044 67 838 105 091
TOTAL Sous-
Composante 3
264 219 729 598 615 040 289 581 1 898 438
TOTAL PROJET 357 011 3 327 722 1 793 691 379 182 5 857 606