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ICM – Institut régional du Cancer de Montpellier RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 Soins | Prévention | Recherche | Formation

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Page 1: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

ICM – Institut régional du Cancer de MontpellierRAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Soins | Prévention | Recherche | Formation

Page 2: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Sommaire

Partie 1. L’établissement Le fonctionnement ........................................................................2-3 Le Conseil d’Administration ............................................................ 4 L’organigramme ............................................................................... 5 Les faits marquants ......................................................................6-9 La qualité ........................................................................................ 10 Les instances et comités ..........................................................11-17 Le Pôle Gestion .........................................................................18-19

Partie 2. Les chiffres clés Les patients et pathologies ......................................................20-21 Le bilan financier ......................................................................22-23 Le bilan social ...........................................................................24-25 Les dons, donations et legs ....................................................26-27

Partie 3. Les missions Les Soins ...................................................................................29-45 La Recherche ............................................................................46-49 La Prévention ............................................................................50-53 L’Enseignement et la Formation ..............................................54-57

Page 3: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

EditoL’ICM renforce son positionnement d’acteur majeur de la cancérologie française Des évènements forts ont jalonné cette année la vie de l’établissement. Le 22 janvier, Val d’Aurelle devenait l’Institut régional du Cancer de Montpellier - ICM, ce changement de nom constituant la première étape de notre nouveau projet stratégique d'établissement (2012-2017). Plus qu’un changement de nom, il s’agit de l’affirmation de notre positionnement en tant qu’établissement de référence en cancérologie pour le Languedoc-Roussillon, et de notre engagement quotidien auprès des des patients au travers de nos 4 missions : soins, recherche, prévention et formation en cancérologie. Le 28 septembre, nous avons également célébré les 90 ans de l’Institut. 90 ans d’une histoire faite d’avancées significatives en matière médicale et scientifique : une aventure humaine incomparable grâce à l’implication et au dévouement de l’ensemble du personnel de l’ICM. Comme les années précédentes, l’activité a été soutenue, dans tous les domaines. Nous avons poursuivi nos projets en optimisant la prise en charge ambulatoire et en développant des techniques de pointe, en nous modernisant pour garantir à chaque patient une prise en charge de qualité et répondre aux évolutions des parcours thérapeutiques. Nous avons également développé les soins de support  : nutrition, kinésithérapie, psycho-oncologie, éducation thérapeutique, prise en charge de la douleur, socio-esthétique …

L’année a également été significative pour le secteur de la recherche fondamentale, translationnelle et clinique dont l’objectif majeur est de développer la médecine personnalisée, une médecine offrant à chaque patient des traitements spécifiques, et de trouver de nouvelles voies diagnostiques. Nous avons constitué, d’une part, une Unité de Recherche Translationelle (URT) pour identifier de nouveaux marqueurs et, d’autre part, créé une Unité de Biopathologie commune au service d’anatomopathologie, de biologie spécialisée et de pharmacie afin de prodiguer, en routine, à chaque patient un traitement individualisé. La construction du 3ème bâtiment destiné à la recherche s’est achevée ; il accueillera 5 nouvelles équipes de recherche.

L’année 2013 nous a permis aussi d’engager le projet de réhabilitation des services d’hospitalisation du bâtiment B, qui fut la 1ère construction du site de l’ICM, et qui devrait s’achever au printemps 2015. Des installations mieux adaptées à l’évolution des soins, aux attentes des patients, de ceux qui les accompagnent et des soignants… Nous avons également ouvert une Maison d’Accueil des patients, à proximité de l’ICM, afin de les recevoir lors de leur prise en charge en ambulatoire, ainsi que leurs proches.

Enfin, nous sommes heureux d’obtenir, et ce malgré un contexte économique difficile, des résultats financiers positifs et d’afficher un excédent de 501 031 euros. Ce résultat est le fruit d’un développement de l’activité, du professionnalisme et de l’engagement de toutes les équipes de l’Institut.

L’ICM dispose d’atouts considérables pour relever les défis de la cancérologie de demain et pour assurer une prise en charge globale de qualité des patients, s’inscrivant dans un continuum soins-recherche-enseignement-prévention qui en fait sa force et définit son identité.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 1

Jacques DomergueDirecteur Général

Jean-Marie Brugeron Directeur Général Adjoint

Page 4: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’établissement

Le fonctionnement de l’ICMStatut et missionsL’Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM), créé en 1923, fait partie des 20 Centres de Lutte Contre le Cancer français (CLCC), structures hospitalo-universitaires exclusivement dédiées à la prise en charge des cancers et régies par l’ordonnance du 1er octobre 1945.

Les CLCC sont des Etablissements Privés d’Intérêt Collectif (ESPIC). Il s’agit d’établissements à but non lucratif, qui assurent une quadruple mission de service public : soins, recherche, prévention et enseignement. Ce statut leur permet de garantir un égal accès aux soins à l’ensemble des patients, une approche médicale et soignante pluridisciplinaire, ainsi qu’une prise en charge globale du patient.

Contexte régionalSitué au cœur du Languedoc-Roussillon, l’ICM est un établissement à vocation régionale. Sa mission, outre la prise en charge des patients de proximité, est de répondre également aux besoins des départements plus éloignés, dans un souci d’accessibilité aux soins. Il offre aussi à l’ensemble des patients de la région des prises en charge innovantes sur les plans scientifique, technologique et organisationnel.

L’ICM est membre d’UNICANCERUNICANCER réunit les 20 Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) : des établissements de santé privés à but non lucratif, qui comme l’ICM sont exclusivement dédiés aux soins, à la recherche, à la prévention et à l'enseignement en cancérologie. Fers de lance de la cancérologie en France, les CLCC participent au service public hospitalier et assurent une prise en charge du patient en conformité avec les tarifs conventionnels, sans aucun dépassement d’honoraires. UNICANCER est à la fois une fédération hospitalière et un groupe d’établissements de santé. Ses principales missions  sont de :

Promouvoir  et défendre  les valeurs et le modèle d’organisation des CLCC, Mutualiser les ressources et les compétences des CLCC, Permettre aux CLCC de garder une longueur d’avance et d’innover ensemble et toujours pour leurs patients. UNICANCER en chiffres : 20 établissements de santé dans toute la France, 16 000 salariés, 1,9 milliard d’euros de recettes, plus de 250 essais cliniques en cours, 15% des patients inclus dans un essai clinique (vs moyenne nationale estimée à 8%), plus de 100 000 patients hospitalisés par an.

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2 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Carte de France des CLCC

Page 5: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Le CampusLe site de l’ICM est organisé autour de 4 entités  dédiées à la cancérologie : un établissement sanitaire, un institut de recherche fondamentale (Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier - IRCM), un centre de prévention et d’éducation thérapeutique (Pôle Prévention Epidaure) et prochainement une Ecole du Cancer, qui regroupera toutes les activités d’enseignement et formation du campus. Il présente donc toutes les composantes d’un campus américain « Comprehensive Cancer Center » et constitue, de ce fait, un exemple de leur déclinaison en France.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 3

Rue de la croix verte

Rue des apothicaires

RADIOTHERAPIE ONCOLOGIQUE

SOINS DE SUPPORTS

PREVENTIONEDUCATION

RECHERCHE CLINIQUE

RECHERCHEFONDAMENTALE

ENSEIGNEMENTFORMATION

ONCOLOGIE MEDICALE

CHIRURGIE

PHARMACIE

BIOLOGIE

MEDECINE NUCLEAIREIMAGERIE MEDICALE

ANATOMO -PATHOLOGIE

RECHERCHE TRANSLATIONELLE

A

D

C

G

B

I

E

F

H

Page 6: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

La Gouvernance de l’ICM Les CLCC ont une gouvernance qui leur est propre. Ils sont administrés par un Conseil d’Administration, et dirigés par un binôme Directeur Général (médecin) et Directeur Général Adjoint.

Le Conseil d’Administration arrête la politique générale ainsi que la politique d’évaluation et de contrôle de l’ICM.

Cette instance était présidée en 2013 par Monsieur Hugues Bousiges, Préfet du Gard.

Les administrateurs sont :

Monsieur le Doyen Jacques Bringeren qualité de Directeur de l’UFR de Médecine de Montpellier

Monsieur Philippe Domyen qualité de Directeur Général du CHRU de Montpellier

Monsieur le Professeur Bernard Guerrieren qualité de personnalité qualifiée

Monsieur le Professeur Jean-Louis Lamarqueen qualité de personnalité qualifiée

Monsieur le Professeur Guy Delandeen qualité de personnalité qualifiée

Monsieur Gérard Lannelongueen qualité de personnalité qualifiée

Monsieur le Professeur Claude Solassolen qualité de représentant de l’Institut National du Cancer

Monsieur le Professeur Charles Aussillouxen qualité de représentant du Conseil Economique et Social

Monsieur le Professeur Philippe Rouaneten qualité de représentant de la Conférence Médicale d’Etablissement (CME)

Monsieur le Docteur Gilles Romieuen qualité de représentant de la Conférence Médicale d’Etablissment (CME)

Madame Nathalie Couxen qualité de représentante du Comité d’Entreprise

Madame Hélène Turionen qualité de représentante du Comité d’Entreprise

Monsieur Jean-Pierre Cartauten qualité de représentant du collectif Inter-associatif sur la Santé en Languedoc-Roussillon

Madame Edith Spolidoroen qualité de représentante du Comité de l’Hérault de la Ligue Contre le Cancer

Sont invités permanents au Conseil d’Administration : Madame le Docteur Martine Aoustin, en qualité de Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, Monsieur le Professeur Jacques Domergue, Directeur Général de l’ICM et Monsieur Jean-Marie Brugeron, Directeur Général Adjoint de l’ICM.

4 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 7: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’organigrammeL’organigramme

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 5

Direction de l’organisation des soins infirmiers

et des services médicotechniques

Délégation à l’enseignementet la formation

Direction du système

d’informationE. Willm

Direction des Ressources humaines

A. Jules-Clément

Délégation à la rechercheJ.P. Bleuse

Direction de l'investissement

et de l'équipement

P. Sapey

Délégation à la communication

F. Courtès

CLUD

CRU

CLIN / EOH

CLAN

Hémovigilance

Matériovigilance

Pharmacovigilance

COMEDIMS

Identitovigilance

Radioprotection

Commission Ethique

Comité de biologie

GRIM

Cellule Communication

Cellule ETP

Contrôle de gestionS. Colasse

Direction des affaires financières

Gestion administrative du

patientH. Turion

Département d’information

médicaleGestion Dossier

PatientH. Mathieu-Daudé

Délégation à la qualité et à la gestion

des risquesM. Gutowski

Pôle gestion - P. Sapey

Pôle soins - E. Planchenault

Comité d’entreprise

Conseil d’administration

CHSCT

Conseil de Direction et de Coordination des Pôles

Cellule performance - J.M. Brugeron

Pôle RechercheJ.P.Bleuse

PôleChirurgieP.Rouanet

• Unités d’hospitalisation

• Bloc

• Unité ambulatoire

• Anesthésie

• Soins continus

Pôle Médecine

M.Ychou

• A2

• B2

• B3

• Hôpital de jour

PôleConsultations

G.Romieu

• Consultations

Médicales et Chirurgicales

PôleRadiothérapie

D.Azria

• A1

• Radiothérapie externe

• Curiethérapie

• Physique médicale

• Consultations

PôleImagerieP-O. Kotzki

• Imagerie médicale

• Médecine nucléaire

PôlePharmacologie Biopathologie

F.Pinguet

• Anapath

• Biologie

• Pharmacie

• Plateforme de biopathologie

PôleSHS «Epidaure»

A.Stoebner

• Prévention

• Enseignement

• Formation

• Education Thérapeutique

• ERI

PôleTransversalité et Soins

de Support

P.Senesse

• Addiction• Algologie• Ethique• Kinésithérapie,

réadaptation fonctionnelle• Nutrition,

gastroentérologie• Psycho-oncologie• Service social• Services aux patients• Sexologie• Soins d’accompagnement

et soins palliatifs• Thérapeutiques

alternatives• Oncogénétique• Oncogériatrie

Managem

entA

ctivités

Conseil Scientifique

Directeur Scientifique

M. Ychou

CMEPrésident : D. Azria

IRCM*A.Pelegrin

URCTT*J.P.Bleuse

• URC*

• Valorisation - Promotion

• UEPP*

• Biostatistiques

• URT*

• CRB*

COMERE CORT

* IRCM : Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier * URCTT : Unité de Recherche Clinique Translationnelle et Technologique

* URC : Unité de Recherche Clinique* UEPP : Unité d’Essais de Phase Précoce* URT : Unité de Recherche Translationnelle* CRB : Centre de Ressources Biologiques

Direction GénéraleDirecteur Général J. Domergue

Directeur Général Adjoint J.M. Brugeron

Comité de coordinationde la recherche

Page 8: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Février Mars Avril

Janvier Mai Juin Juillet

Les faits marquants 2013

Mise en œuvre d’ un nouveau logiciel de paye « People Net » de Méta 4

Accueil de 14 équipes chirurgicales universitaires pour convenir d’une

standardisation de la technique de chirurgie robotique pour les

cancers du rectum

Nouvel échographe en Médecine Nucléaire

Le Centre Val d’Aurelle devient l’ICM :Institut régional du Cancer de Montpellier

Début des travaux de réhabilitation des services d’hospitalisation du bâtiment B

La course La Montpellier Reine a permis de collecter plus de

10 000€ au profit de l’ICM

L’ Appel à Projet « P2P  agir par les pairs sur la consommation de tabac chez les jeunes » a été subventionné par l’INCa à hauteur de 311 K€

6 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 9: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Novembre DécembreSeptembre Octobre

Mai Juin Juillet

Epidauries du Soleil

Acquisition d’un nouveau scanner pour l’imagerie

Ouverture de la Maison d’Accueil des patients et des accompagnants, en partenariat avec

l’Association Saint-Jean et l’hôtel Villa Bellagio

Mise en ligne dunouveau site internet

Signature d’un accord avec les partenaires sociaux concernant le versement d’une prime d’intéressement aux salariés

Signature d’un partenariat avec la Fédération Française de Handball

concernant la Prévention via la promotion du sport

« La Caravane du Hand »

Hommage au Professeur Paul Lamarque : inauguration d'une plaque à son nom devant le bâtiment de Radiothérapie

1ère journée nationale de l’alimentation à l’Hôpital

90 ans de l’ICMPortes Ouvertes à l’ICM

Création de l’Unité de Recherche Translationnelle

Journées de sensibilisation à l’Hygiène, la bonne utilisation des médicaments, le fonctionnement du retour d’expérience et les bonnes pratiques pour garantir une identification fiable des patients

Création de l’Unité de Biopathologie

Dépôt d’un brevet concernant les protéines de radiosensibilité

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 7

Page 10: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Focus sur quelques faits marquants 2013

90 bougies et un nouveau nom pour le CRLC Val d’Aurelle – Paul LamarqueD’une petite unité dédiée au cancer du sein à Saint Eloi, en 1923, jusqu’à la configuration actuelle, l’établissement a grandi et gagné en notoriété. 90 ans de mobilisation contre le cancer, d’avancées thérapeutiques, d’investissement de tous les professionnels au quotidien. Il s’impose aujourd’hui comme un centre d’excellence au niveau national dans la prise en charge des patients atteints de cancers, comme un centre de référence pour les patients du grand Montpellier et plus largement du Languedoc-Roussillon.

90 ans après sa création, le Centre Régional de Lutte contre le Cancer Val d’Aurelle Paul Lamarque devient l’ICM, Institut régional du Cancer de Montpellier, et poursuit sa mutation pour répondre aux enjeux de demain.La décision de donner un nouveau nom au CRLC Val d’Aurelle a été la première phase du nouveau plan stratégique quinquennal de l’établissement. Plus qu’un changement de nom, il s’agit de l’affirmation d’un positionnement. Une évolution qui répond à la nécessité d’intégrer les mutations récentes et futures du centre, d’exprimer clairement sa vocation, de véhiculer une image de modernité, de qualité et d’expertise. Un changement rendu d’autant plus nécessaire par la dimension internationale que peut aujourd’hui légitimement revendiquer le CRLC.

Le choix du nom ICM, Institut régional du Cancer de Montpellier, répond à plusieurs critères. Tout d’abord, la notion de centre, trop restrictive, ne traduit pas la diversité des missions de l’ICM. L’Institut est un concept plus ouvert, mieux adapté à la réalité de l’organisation de l’établissement, proche du modèle des Compréhensive Cancer Center nord-américains. Il reflète son rôle de référent auprès de ses nombreux partenaires (ARS, CHU, CNRS, Education Nationale, Inserm, INCa, Ministère de la Santé,…).Ensuite, l’importance d’exprimer la dimension et la vocation régionale de l’ICM tout en capitalisant sur la ville de Montpellier dont la renommée internationale dans le domaine de la santé n’est plus à démontrer.

Un changement de nomqui s’accompagne d’unnouveau logoL’objectif du nouveau logo est de lui donner plus de lisibilité et d’impact, apporter de la modernité et surtout lui donner du sens pour qu’il exprime les valeurs, les spécificités et la philosophie de l’ICM. Le nouveau logo, à travers les 2 personnages stylisés que dessine la lettre « M », symbolise l’interaction, la synergie, l’échange. L’échange entre le médecin et le patient, l’échange entre les chercheurs et les médecins, plus largement l’échange entre l’institut et son environnement extérieur. La rencontre des 2 visages symbolise aussi la maîtrise de la multiplication des cellules.

8 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 11: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Une coopération renforcée entre le CHRU de Montpellier et l’ICMDans le cadre du Plan Cancer 2, l’Institut National du Cancer a désigné, en juillet 2012, le site de Montpellier comme l’un des 8 Sites de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC). Cette labellisation, qui vise à soutenir la recherche contre le cancer et à permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier des traitements innovants, a été attribuée conjointement au CHRU de Montpellier, à l’Institut du Cancer de Montpellier, au CNRS et à l’INSERM.

Suite à cette désignation, le CHRU et l’ICM ont développé un projet de coopération en cancérologie. Il consiste à mettre en commun leurs compétences pour apporter aux patients une prise en charge complémentaire et optimisée. Un comité de pilotage a été constitué ; il associe des représentants de la direction et des équipes médicales des 2 établissements. Plusieurs réunions se sont déjà tenues en 2013, avec un consultant et un juriste. Une convention devrait permettre de formaliser ce projet au cours de l’année 2014.

Cette coopération vient consolider et renforcer le travail partenarial déjà mené par plusieurs équipes du CHRU et de l’ICM. Il fait partie des orientations stratégiques des deux établissements, contenues dans leurs projets d’établissements et médico-scientifiques.

L’ICM, 1er Centre français de robotique dans les cancers colorectauxL’activité en chirurgie robotique rectale a fait de l’ICM le 1er centre français en nombre de patients opérés par cette technique et lui a permis de devenir un centre de référence et de formation au niveau national et européen pour la chirurgie robotique des cancers du rectum.

La mise en place d’un pilotagemédico-économiqueDans un contexte de réorganisation managériale, l’ICM s’est doté d’une solution décisionnelle de pilotage médico-économique, Axège Santé, sensibilisant les médecins à la gestion et à la production d’indicateurs.

L’année 2013 s’est traduite par l’étude des procédures de recueil de données des différents domaines (finances, activité, ressources humaines, consommations médico-techniques…), le paramétrage des logiciels correspondants, le contrôle qualité et la production des premiers résultats de comptabilité analytique par pôle.

L’objectif est de produire des tableaux de bord complémentaires, adaptés aux enjeux de chaque pôle, afin d’éclairer les décisions stratégiques, dans le cadre d’un dialogue partagé avec la Direction Générale.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 9

Page 12: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Indicateurs qualitéL’ICM a participé au recueil national des indicateurs relatifs aux infections nosocomiales et des indicateurs relatifs à la réalisation des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP).

Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)Plusieurs évaluations et enquêtes ont été réalisées auprès des patients et des professionnels :

« Observatoire des attentes des patients » enquête initiée par UNICANCER,

«  SAPHORA-MCO  », enquête nationale de satisfaction des patients pris en charge en médecine, chirurgie et obstétrique,

«  Satisfaction des patients en chirurgie ambulatoire  », enquête interne pour l’amélioration du parcours patient en chirurgie ambulatoire,

« Questionnaire de sortie », enquête interne de satisfaction des patients hospitalisés.

La démarche qualité et sécurité des soinsEngagement qualitéL’ICM s’inscrit dans une démarche qualité permanente pour apporter au patient une prise en charge assurant qualité, sécurité et pratiques éthiques. La politique qualité et sécurité des soins est définie par la Direction Générale, en étroite collaboration avec la Délégation à la qualité et gestion des risques, après avis de la Conférence Médicale d’Etablissement.

Certification de la Haute Autorité de Santé (HAS) V2010 :levée des recommandationsAprès la transmission d’un rapport faisant état des améliorations mises en œuvre par les équipes soignantes et la direction de l’ICM, suite à la visite de certification, la HAS a levé les recommandations portant sur la gestion des plaintes et réclamations, la gestion du dossier patient et l’organisation du bloc opératoire. L’ICM continue à mettre en œuvre son plan d’actions pour la levée de la recommandation concernant la prise en charge médicamenteuse du patient. Ce point spécifique fera l’objet d’une investigation approfondie lors de la prochaine visite de la HAS, en 2016.

Autorisations et visites de conformité En 2013, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a renouvelé l’autorisation de traitement du cancer de l’ICM, valable 5 ans, et a réalisé des visites de conformité de certains appareils. En 2013, l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), en charge du contrôle de la radioprotection en France, a également procédé à une inspection annuelle concernant la radioprotection des travailleurs et des patients en curiethérapie à l’ICM.

Gestion des risques associés aux soinsLa Direction Générale, les coordonnateurs et les référents qualité de pôles, les cadres de santé et les professionnels médicaux ont été formés à la gestion globale des risques associés aux soins. Au cours de cette formation, l’accent a été mis sur la sécurité et la qualité de la prise en charge médicamenteuse. Un Comité de Retour d’Expérience (CREX) spécifique à cette thématique a été mis en place pour le traitement des événements indésirables.

10 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 13: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Les instances et comités

Conseil scientifiqueMissions : Composition : Périodicité :Auditer et valider la stratégie médico-scientifique de l’établissement.

Le Directeur Scientifique,Le Directeur Général,Les médecins de l’établissement et des scientifiques extérieurs.

Annuelle.

Comité d’Entreprise (CE)Missions : Composition : Périodicité :Assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’établissement, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de travail.

Le Directeur Général (Président), des membres élus par le personnel lors d’élections professionnelles tous les 3 ans, une secrétaire élue, une secrétaire employée par le CE.

Mensuelle.

Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) Missions : Composition : Périodicité :Contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail.

Le Directeur Général (Président), une délégation du personnel désignée par les membres élus du Comité d’Entreprise et des délégués du personnel tous les 2 ans, une secrétaire élue par les membres du CHSCT, les membres de la cellule hygiène, un représentant des services généraux, l’inspecteur du travail et le médecin du travail.

Trimestrielle.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 11

Page 14: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Comité qualitéMissions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> La constitution du comité de pilotage de la Certification HAS V2014.

> La validation de la méthodologie de travail pour préparer la prochaine visite de certification : Autodiagnostic et Patient traceur.

Il valide le programme pluriannuel qualité, gestion des risques et évaluation des pratiques professionnelles. Il réalise le suivi et l’évaluation des projets entrepris au sein des pôles d’activité.

Des représentants de la Direction Générale, de la Direction des Soins Infirmiers et Médico-Techniques (DSI), de la CME, de la Délégation Qualité, des différents comités impliqués dans les démarches qualité et des référents qualité de pôles.

Missions :Trimestrielle.

Cellule d’Evénements Indésirables (CEI)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> 450 déclarations ont été examinées en CEI.

> Elle est également informée du traitement de 355 événements issus des CREX.

Elle est dédiée au traitement des événements indésirables déclarés par le personnel de l’établissement. Elle informe périodiquement le CHSCT du traitement des déclarations concernant le personnel, et la CRUQPC des événements liés à une plainte ou réclamation des usagers.

Le Directeur Général Adjoint, la Direction des Soins Infirmiers, la Direction des Achats & Délégation aux opérations générales, le cadre des services techniques, le gestionnaire des risques, les référents qualité et les coordonnateurs paramédicaux de pôles.

Périodicité :Mensuelle.

Conférence Médicale d’Etablissement (CME) Missions : Composition : Périodicité :Elle est notamment consultée sur le projet médical de l’établissement, elle contribue à l’élaboration de la politique qualité – gestion des risques ainsi que l'évaluation des pratiques professionnelles.

L’ensemble des praticiens de l’établissement.

Trimestrielle.

12 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 15: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Commission de Relations avec des Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> La CRUQPC a examiné en 2013 : 38 plaintes, 12 réclamations et 20 remerciements réceptionnés par le Directeur Général.

Veiller au respect des droits des usagers et faciliter leurs démarches afin qu’ils puissent exprimer leurs griefs. Elle examine les réclamations adressées à l'Institut par les usagers et les informe sur les voies de conciliation et de recours. Elle est consultée et formule des avis et propositions sur la politique d’accueil et de prise en charge des patients et de leurs proches.

Le Directeur Général (Président), le Directeur Général Adjoint, deux représentants des usagers, un médiateur médecin, un médiateur non médecin, un représentant de la Conférence Médicale d’Etablissement, un représentant du personnel infirmier, un représentant du Conseil d’Administration, le délégué qualité et le gestionnaire des risques et le responsable des relations avec les usagers.

Périodicité :Trimestrielle.

Revues de Mortalité – Morbidité (RMM) Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> 3 cas cliniques ont été étudiés et ont donné lieu à des actions d’amélioration.

Analyser a posteriori des évènements susceptibles d’avoir des conséquences potentielles sur la morbidité et/ou la mortalité des patients.

Les référents RMM désignés par le président de la CME. Tous les praticiens hospitaliers doivent être impliqués dans cette démarche.

Comités de Retour d’Expérience (CREX) Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> La mise en place de CREX pour la  prise en charge médicamenteuse du patient et en Oncologie Médicale.

> L’examen de 355 événementsindésirables, au sein de ces comités.

Traiter les événements indésirables en interne aux secteurs d’activité dits à risque, analyser et décider en concertation des actions à mettre en place.

Les membres représentatifs des métiers impliqués dans la prise en charge des patients.

Périodicité :Mensuelle.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 13

Page 16: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Comité de Matériovigilance Missions : Composition : Périodicité :Surveiller les incidents ou risques d’incidents résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux, signaler, enregistrer des incidents ou des risques d’incidents, et exploiter ces informations dans un but de prévention.

Le technicien biomédical (matériovigilant), la Direction Générale, le radiopharmacien, les soignants, les préparateurs en pharmacie, la délégation qualité, les médecins, les cadres de santé et la Direction des Achats & Délégation aux opérations générales.

Annuelle.

Comité de Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance (CSTH)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> L’amélioration du système de contrôle de la banque de sang.

> La formation des médecins, infirmiers et internes.

Améliorer la sécurité des patients transfusés dans l’établissement.

Les médecins, les représentants de l’ARS et de l’EFS, les cadres de santé et la Direction des Achats & Délégation aux opérations générales.

Périodicité :Semestrielle.

Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> L’actualisation du guide de bon usage des anti-infectieux. > L’évaluation de la consommation de l’imipenème et des anti-infectieux en doses définies journalières.

> L’organisation de la journée« Hygiène des mains », avec la participation de 320 personnes.

Organiser la surveillance et la prévention des infections nosocomiales, promouvoir les actions de formation des personnels, proposer un programme d’actions de prévention, fournir les données de la surveillance.

Les 25 membres permanents représentants les différents corps de métier et instances.

Le programme d’actions est mis en œuvre par l'Equipe Opérationnelle en Hygiène Hospitalière (EOHH) ainsi constituée d’un pharmacien hygiéniste, d’un cadre de santé et d’une secrétaire.

Périodicité :Trimestrielle.

Cellule de criseMissions : Composition :Gérer des différentes crises auxquelles l’établissement peut être confronté.

Adaptée à la crise appréhendée. Son organisation en cas d’alerte sanitaire est décrite dans le plan blanc.

14 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 17: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Comité des Médicaments et des Dispositifs Médicaux (COMEDIMS)et Comité de pharmacovigilanceMissions : Composition : Faits marquants 2013 :

> Sur l’ensemble des CLCC, l’ICM est classé 4ème en terme de nombre de préparations, et en 1er en terme d’efficacité - Etude Benchmark Unicancer « Hôpitaux de Jour et Unité de préparation des chimiothérapies ».

> Pharmacogénétique : plus d’une centaine d’examens ont été réalisés à la demande des cliniciens, permettant d’éviter et de comprendre des toxicités importantes et/ou de garantir une bonne efficacité du traitement.

> Pharmacovigilance : la gestion de 55 alertes descendantes, dont 6 ont nécessité une diffusion dans l’établissement, et 8 déclarations de pharmacovigilance ont été transmises au CRPV (Centre Régional de Pharmacovigilance).

Participer à la définition de la politique du médicament et des dispositifs médicaux de l’établissement, élaborer la liste des médicaments et des dispositifs médicaux recommandés dans l’établissement. Emettre des recommandations en matière de prescription et de bon usage du médicament et des dispositifs médicaux. Lutter contre la iatrogénie médicamenteuse.

Le pharmacien responsable (Président), la Direction Générale et les praticiens.

Périodicité :Trimestrielle.

Cellule d’Identitovigilance Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> La réalisation d’un audit sur le port du bracelet d’identification et d’une enquête sur les pratiques d’identitovigilance à l’ICM.

> Les animations et ateliers autour du thème « Sécurité de l’identification du patient » lors de la semaine de Sécurité des Patients : plus de 120 participants.

Analyser et prévenir les erreurs et les risques liés à l’identification du patient, tout au long de sa prise en charge.

Le médecin du Département d’Information Médicale (Identitovigilant), la Direction des Soins Infirmiers (DSI), la Direction des Systèmes d’Information, un représentant des admissions, la délégation qualité et les cadres des plateaux techniques.

Périodicité :Trimestrielle.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 15

Page 18: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Commission éthique Missions : Composition :

Thématiques exposées et débattues en 2013 :

> La sécurité des traitements, traçabilité des parcours du patient.

> Les informations données aux patients quant aux résultats des recherchescliniques auxquelles ils participent à l’ICM, le point de vue des chercheurs de l’IRCM.

Améliorer l’information interactive auprès des patients dans le respect de la personne, sensibiliser et former le personnel à la réflexion éthique, organiser des réunions sur des thèmes éthiques spécifiques à la cancérologie.

Un médecin (responsable), l’ensemble des professionnels de l’ICM. La commission est également ouverte aux membres de la CRU.

Périodicité :Trimestrielle.

Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> L’identification de 2 équipesdiététiques : Unité Diététique de Restauration et Unité Transversale de Nutrition.

> La présentation d’un Programme Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP) : création d’un observatoire des complications chez l'adulte atteint de cancer bénéficiant d'une nutrition parentérale sur dispositif veineux implantable (DVI) initiée en hospitalisation.

> La présentation du Programme de Recherche en Education Thérapeutique et Nutrition, dans le cadre du SIRIC Montpellier Cancer.

Conseiller et former les praticiens et les soignants en matière de prise en charge nutritionnelle.

Un médecin gastro-entérologue nutritionniste (responsable), les praticiens, les infirmières, les aides-soignantes, le responsable de la restauration, les diététiciens, un représentant des usagers et les membres du CLIN.

Périodicité :Semestrielle.

Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> L’actualisation des membres du Comité.

> La mise en place d’une nouvelle organisation de l’algologie en interne et externe.

> La création d’une RCP spécifique à la prise en charge de la douleur.

> La mise en place de l'analgésie intrathécale.

Veiller à la mise en place des moyens de prévention et de traitement de la douleur aiguë, améliorer la prise en charge de la douleur chronique. Assurer une stratégie cohérente et concertée de lutte contre la douleur.

Un médecin algologue (responsable), les représentants du corps médical et des correspondants soignants de chaque secteur d’activité.

16 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 19: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Le Groupe de Réflexion sur l’Informatique Médicale (GRIM) Missions : Composition : Périodicité :Traiter les problématiques du système d’information liées à l’activité médicale.

Un médecin (responsable), le Département de l’Information Médicale, la Direction des Soins Infirmiers, la Direction des Systèmes d’Information, les représentants des plateaux techniques, la Responsable des secrétariats médicaux, la Délégation à la Recherche Clinique, les praticiens.

Mensuelle.

Cellule Stratégique en Education Thérapeutique du Patient (Csetp)Missions : Composition :

Faits marquants 2013 :

> L’ouverture de la Csetp à de nouveaux membres : usagers et professionnels d’autres disciplines (psychologue, pharmacien, médecin libéral…).

> Le développement des travauxrenforçant le lien Ville-Hôpital.

> La définition de la stratégied’évaluation quadriennale desprogrammes autorisés par l’ARS.

Définir la politique de développement et les principaux axes de travail  stratégiques en éducation thérapeutique du patient (ETP). Veiller au respect des droits des patients en ETP. Faciliter la réalisation et le suivi des programmes d’ETP pour les patients atteints de cancer.

3 représentants d’associations de patients (ILCO1, CISS LR, Ligue contre le Cancer de l’Hérault) et 14 personnels de l’ICM (la direction générale, les médecins, les cadres infirmiers, les infirmiers, les assistantes sociales, la chargée de communication, la chargée de projets en ETP).

Périodicité :Semestrielle.

Cellule communicationMissions : Composition : Faits marquants 2013 :

> Le lancement du nouveau nom de l’établissement, du nouveau logo et de la nouvelle charte graphique.

> La célébration des 90 ans du centre de lutte contre le cancer avec notamment l’organisation d’une matinée Portes Ouvertes.

> La mise en ligne du nouveau site internet.

> La création et la diffusion d’un magazine d’information externe « ICM News ».

> La refonte du journal interne « ICMag ».

Conseiller la Direction sur la stratégie de communication de l’établissement et lors de la rédaction des différents supports de communication.

La délégation communication et les référents communication des pôles.

Périodicité :Semestrielle.

1. Association des stomisés de l’Hérault2. Collectif Interassociatif sur la santé du Languedoc-Roussillon RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 17

Page 20: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle GestionLe pôle de gestion est un pôle qui vient en support au développement des activités de production médicales. Il est constitué de trois grandes entités que sont la Direction des Ressources Humaines, la Direction du Système d’Information et la Direction de l’Investissement et de la Logistique1.

Le facteur clé du succès pour un pôle comme celui-ci est de savoir coordonner les moyens et les efforts pour mettre en œuvre les projets médicaux dans les meilleurs conditions qualitatives d’exploitation et d’efficience économique.

Patrice Sapey, coordonnateur du pôle.

LE PÔLE EN 2013

L'activité

Les faits marquantsDirection de l’Investissement et de la Logistique

La restructuration et la professionnalisation de la fonction achat à l’ICM, dans le cadre du programme ministériel PHARE (Performance Hospitalière pour des Achats Responsables) et en lien avec UNICANCER Achats.

La mise en place et l’accompagnement biomédical des nouvelles technologies.

L’installation de la nouvelle signalétique interne et externe de l’ICM.

L’ouverture d’une Maison d’Accueil des patients et des accompagnants, en partenariat avec l’association Saint-Jean et la résidence hôtelière Villa Bellagio.

Le lancement du chantier de rénovation des services d’oncologie (bâtiment B).

1. DIL : Service achats, Service technique, Service hôtelier, Service sécurité des biens et des personnes, Service Biomédical.

Contrats

93 contrats biomédicaux et laboratoires

32 contrats techniques et sécurité

72 contrats informatiques

53 contrats hôteliers et divers

Système d’Information

45 logiciels métiers maintenus

160 serveurs de production (70% virtualisés)

1 000 postes de travail

2 800 matériels connectés au réseau

210 bornes WIFI

5 250 appels sur la ligne téléphonique d’assistance

99.9% de disponibilité du dossier patient (arrêt inférieur à 8 heures)

Prestations hôtelières

174 969 repas et goûters servis aux patients

88 448 repas servis au personnel

Maintenancesbiomédicales

909 maintenances du service biomédical réparties en 483préventives et 426 curatives dont 86% réalisées en interne

Répartition de l’activité de la Direction des Systèmes d’Information

1 Projets / études

2 Support utilisateurs

3 Maintien en Conditions Opérationnelles1

2

3

18 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 21: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

LES PERSPECTIVES 2014

Direction des Ressources Humaines

L’utilisation d’un nouveau logiciel de paye « People Net » de Méta 4.

Le lancement d’une démarche d’évaluation des risques psychosociaux en partenariat avec le Comité d’Hygiène et de Sécurité des Conditions de Travail (CHSCT).

La signature d’un accord sur la pénibilité au travail.

Direction du Système d’Information

La réalisation d’un schéma directeur des Systèmes d’information (50 projets techniques).

Le lancement d’un logiciel de Pilotage Médico-Economique « Axège  Santé ».

La généralisation du déploiement de la prescription et du dossier de soin informatisé.

La mise en place d’un stockage virtualisé entre les deux salles serveurs.

L’extension du réseau WIFI pour les patients et les accompagnants.

Le développement d’une Gestion Electronique Documentaire (GED) destinée à gérer les documents extérieur du patient (phase prototype).

Direction de l’Investissement et de la Logistique

La création d’un PC Sécurité, afin de répondre aux nouvelles obligations de sécurité incendie qui s’imposent à l’ICM.

Le lancement des études techniques et du programme de travaux pour la refonte architecturale du service des consultations et pour la réhabilitation du bloc opératoire central, comprenant la création d’une salle de chirurgie radio-interventionnelle.

La poursuite des travaux de réhabilitation des services d’hospitalisation en oncologie.

Direction des Ressources Humaines

La déclinaison du projet social de l’ICM avec la finalisation de la démarche des risques psycho-sociaux et la mise en place d’une démarche d’entretiens annuels d’appréciation pour les médecins.

Direction du Système d’Information

Le lancement du projet de changement du système d'archivage et de transmission d'images médicales (PACS).

La création d’une 3ème salle de serveurs, pour assurer la sécurité des données informatiques.

La mise en place d’un système de recherche de données dans le cadre du projet CONSORE (Continuum Soin Recherche) porté par UNICANCER, pour lequel l’ICM est site pilote.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 19

Page 22: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Les chiffres clés2

Les patients et pathologies traitésLA FILE ACTIVE DE PATIENTS

PYRAMIDE DES ÂGES

2011 2012 2013

Actif immobilisé

Nouveaux patients 8 588 9 062 9 633

Anciens patients 15 686 16 617 18 841

File Active 24 274 26 212 28 474

Nombre de consultants 18 257 19 657 21 560

Nombre de patients traités 6 017 6 555 6 914

dont nouveaux 2 749 2 875 3 055

0 500 1000 1500 2000 2500

(-) 20 ans

20-30

30-39

40-49

50-59

60-69

70-79

(+)80

Ages Nombre de patients

4043

106103

284274

900847

15321567

20362106

12161379

441595

5000

10000

15000

20000

25000

30000

Nouveaux Anciens

2012

File active

2013

2011 2012 2013

L’âge moyen des patients traités est de 61 ans

20 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 23: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

RÉPARTITION HOMMES-FEMMES

PATHOLOGIES TRAITÉES - 2013

RÉUNIONS DE CONCERTATION PLURIDISCIPLINAIRES (RCP)

TRAITEMENTS

ORIGINE GÉOGRAPHIQUE  DES PATIENTS

2012 2013

Nombre de patients traités par chimiothérapie et radiothérapie

Nombre de séjours pour chirurgie des cancersdes 3 principales localisations

30

40

50

60

70

80 Hommes Femmes

Hérault 50 %

en %

Languedoc-Roussillon 30%

Hors région 20%

Pathologies traitéesNb de patients par

appareils

Sein 2 029

Appareil digestif 1 383

Organes génitaux féminins 541

ORL 315

Organes génitaux masculins 355

Appareil respiratoire, thorax 321

Thyroïde, glandes endocrines 264

Voies urinaires 150

Système nerveux central et œil 161

Hématologie 132

Peau 75

Tissus mous 96

Os 29

  2011 2012 2013

Digestif 1 441 1 389 1 578

Gynécologie 412 454 573

Neuro-Oncologie 308 305 409

Sarcome 370 404 532

Sein 2 146 2 325 2 605

ORL 260 349 312

Onco-dermatologie 99 110 92

Thorax 286 410 362

Thyroïde 362 398 421

Hématologie 47 43 30

Urologie 435 308 330

Chirurgie vasculaire 15 0 0

Métastase osseuse 144 120 136

Gériatrie* - - 315

Pathologies traitées 2011 2012 2013

Chimiothérapie (total) 2 128 2 240 2 328

Chimiothérapie (ambu) 1 798 1 952 2 060

Radiothérapie (total) 2 099 2 315 2 424

Radiothérapie (ambu) 1 802 2 017 2 136

Pathologies traitées 2011 2012 2013

Sein 1 257 1 234 1 233

Digestif 489 500 549

Gynécologie 146 171 163

* Les RCP d’Oncogériatrie ont débuté en 2013

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 21

Page 24: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Le bilan financierLes comptes 2013 et la situation patrimonialeBILAN DU 01/01/2013 AU 31/12/2013 – EN K€

COMPTE DE RÉSULTAT DU 01/01/2013 AU 31/12/2013 – EN K€

Actif Exercice N Exercice N-1 Passif Exercice N Exercice N-1

Actif immobilisé 44 454 46 418 Capitaux propres 38 857 35 919

Total I 44 454 46 418 Total I 38 857 35 919

Provisions pour risques et charges

1 343 2 386

Actif circulant 38 657 33 676 Total II 1 343 2 386

Total II 38 657 33 676 Dettes 42 900 41 736

Total III 42 900 41 736

Charges constatées d’avance (III)

71 70Produits constatés

d’avance (IV)82 123

Total général (I+II+III)

83 182 80 164Total général

(I+II+III+IV)83 182 80 164

Charges Exercice N Exercice N-1 Produits Exercice N Exercice N-1

Charges d’exploitation

91 304 86 108Produits

d’exploitation93 650 87 730

Charges financières

740 788 Produits financiers 408 431

Total I 92 044 86 896 Total I 94 058 88 161

Chargesexceptionnelles (II)

4 382 3 743Produits

exceptionnels (II)2 869 4 433

Impôts sur les sociétés (III)

0 0

Total II 96 427 90 639 Total produits (I+II) 96 928 92 594

Solde créditeur : benéfice

501 1 954Solde débiteur :

perte

L’exercice 2013 démarre une nouvelle période correspondant à un nouveau projet d’établissement établi pour 5 ans où l’accent a été mis sur les réorganisations nécessaires en termes de structure et sur la rénovation nécessaire de l’existant en vue de maintenir l’outil de travail afin de conserver le rôle de référence régionale. Malgré un contexte national de tensions budgétaires, l’ICM a dégagé un résultat positif en 2013 de 501 K€ grâce à une file active des patients en progression, une productivité du personnel soutenue, une maitrise des charges, des choix d’investissements pertinents et des orientations porteuses en matière de recherche.Ainsi l’activité a permis de dégager une capacité d’autofinancement de 8 506 K€, en hausse de près de +7%.

22 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 25: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

TRADUCTION GRAPHIQUE DE L’ÉVOLUTION DU RÉSULTAT NET COMPTABLE ET DE LA CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT SUR 4 ANS :

EVOLUTION DU RÉSULTATCOMPTABLE – EN K€

EVOLUTION DE LA CAPACITÉD’AUTOFINANCEMENT – EN K€

2010 2011 2012 2013

632 418 1 954 501

2010 2011 2012 2013

3 868 6 171 7 957 8 506

Les ratios financiers 2013L’ICM A CONSERVÉ EN 2013 DES INDICATEURS D’AUTONOMIE FINANCIÈRE POSITIFS.

Ratios 2013 Commentaires

Part des fonds propres surle total du bilan

47%Ce taux permet à l’ICM de trouver sans difficulté des réponses à ses

appels d’offres en matière de recours à l’emprunt.

Taux de vétusté des équipements 59%Cet indicateur place l’ICM dans la moyenne des établissements en

termes de vétusté de ses immobilisations

Capacité d’autofinancement / recettes de Titres 1 et 2

11%Cet indicateur signifie que l’ICM dispose de ressources pour financer son

développement futur.

Charge de l’endettement 21%Le poids de l’endettement diminue et permet d’accéder à des

financements futurs selon les besoins.

Rentabilité financière 0,5% Traduction du résultat positif de l’exercice.

Le niveau d’investissements s’est élevé en 2013 à 4 749 K€, soit 955 K€ de moins que prévu dans le PGFP établi compte tenu des décalages de dates pour les acquisitions et les chantiers.

Comme prévu, la variation du fonds de roulement n’a pas nécessité le recours au financement extérieur. Le capital restant dû des emprunts déjà souscrits s’élève à 20 758 K€. L’ensemble de la dette est classé en risque 1A selon la matrice des risques de la Charte de bonne conduite1. L’année se solde par un accroissement des ressources stables diminuées des emplois stables de 1 241 K€.La variation du besoin en fonds de roulement présente une diminution de 1 408 K€ grâce à la diminution des postes de dettes fournisseurs notamment d’immobilisations et des dettes sociales et de la diminution du poste clients des activités subsidiaires.

Ainsi les produits d’exploitation générés par la production médicale associés aux décalages dans le temps, évoqués plus haut dans les investissements, ont permis de porter la trésorerie de 17 445 K€ à 20 099 K€ ; ce qui contribuera à conforter la réalisation des projets définis dans le projet d’établissement 2013/2017 en minorant le besoin de financement extérieur.

0

2000

4000

6000

8000

10000

1. Charte de bonne conduite signée en 12/2009 visant à régir les rapports mutuels entre collectivités territoriales et établissements bancaires. Le niveau 1A représente le risque minimum. RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 23

Page 26: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

0 50 100 150 200 250 300 350 400

Le bilan socialEffectifsEVOLUTION DES EFFECTIFS

RÉPARTITION DES ÂGES

2011 2012 2013

Actif immobilisé

Evolution des effectifs 875 901 932

Médecins 105 102 111

Cadres 77 87 86

Agents de Maîtrise 20 24 22

Employés 673 688 713

Embauches 182 175 200

Départs 131 152 172

Répartition par sexe

Hommes 191 195 193

Femmes 684 706 739

(-) 25 ans

25-39

40-49

50-55

56-60

(+)60

Ages Nombre de salariés

2011 2012 2013

51 (6%)

331 (38%)

210 (24%)

133 (15%)

114 (13%)

36 (4%)

51 (6%)

339 (38%)

221 (25%)

134 (15%)

115 (13%)

41 (5%)

35 (4%)

387 (41%)

220 (24%)

136 (15%)

108 (11%)

46 (5%)

24 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 27: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

NOMBRE DE STAGIAIRES

FORMATIONS

2011 2012 2013

682 672 629

2011 2012 2013

Masse salariale 3,00% 2.53% 2.37%

Budget 792 522,33 725 672,19 714 000

Principaux axes de formation 2013

Dialogue social 2013

La politique de formation de l’établissement a eu comme principale thématique les processus de qualité et de gestion des risques associés aux soins. Les autres axes concernent les impératifs de maintien et de développement de la qualité des soins (formations techniques), l’amélioration de la prise en charge du patient tant sur le plan physique que psychologique (formation soins de support) et les formations de fidélisation et de qualité de vie au travail.

Accord relatif à la mise en place d’un Plan d’Epargne d’Entreprise, signé le19 juin 2013 par les syndicats CFDT et CFE-CGC.  Avenant à la Décision Unilatérale de l’Employeur améliorant la garantie complémentaire des remboursements médicaux (mutuelle), signé le 21 juin 2013 par le Directeur Général.  Accord relatif à la prévention de la pénibilité, signé le13 décembre 2013 par les syndicats CFDT et CFTC.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 25

Page 28: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Les dons, donations, legset la Fondation d’entreprises

Legs94 794 euros

La « Montpellier Reine » a du cœur… Un chèque de 10  000 euros a été remis à l’ICM par Barbara Pastre, organisatrice de la Montpellier Reine, une course destinée à recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer du sein. Cette année, aux côtés du personnel de l’ICM, étaient présents des salariés de la Centrale Système U, membre de la Fondation d’entreprises. Grâce aux T-Shirts financés par la Centrale Système U, près de 100 personnes ont pris le départ aux couleurs de l’ICM.

Le comité du Canton de Ginestas, une mobilisation de longue date Depuis 1987, le « Comité du Canton de Ginestas et de ses environs pour la Lutte et la Recherche contre le Cancer » soutient les chercheurs de l’ICM. Une centaine de bénévoles quadrille le terrain, chaque année, pour collecter des dons. Un chèque de 50  000 euros a été remis à l’ICM en 2013.

MONTANT ET PROVENANCEDES DONS EN 2013

PHOTO

Dons, donations et legs1

La recherche est une des raisons d’être de l’ICM. Elle est indispensable pour améliorer les connaissances en cancérologie, les traitements et ainsi proposer aux patients une prise en charge plus efficace.Les dons, donations et legs constituent un levier essentiel du financement de projets de recherche fondamentale et l’acquisition de matériels scientifiques.

Dons divers (associations, …)

279 349 euros

Dons de particuliers95 881 euros

DELL partenaire de l’ICMDans le cadre d’un partenariat avec l’ICM, les salariés de DELL ont organisé un concert, le 28 septembre 2013, à l’occasion des Portes Ouvertes de l’ICM. Cet évènement est la 1ère étape d’un partenariat que les directeurs des deux établissements montpelliérains souhaitent développer et pérenniser.

26 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 29: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Une soirée pour les enfants soignés en radiothérapieEn collaboration avec le club Kiwani de Perpignan, Anne-Marie Sessa, esthéticienne, a organisé une soirée «  Art et Beauté  » pour collecter des fonds destinés aux enfants soignés en pédiatrie au Centre Hospitalier de Perpignan et aux enfants traités en radiothérapie à l’ICM. 3 tablettes tactiles et de l’argent pour financer des abonnements à des revues ont été remis au Pôle de Radiothérapie. En 2010, 7 500 euros ont été versés à l’ICM pour équiper une salle d’attente de radiothérapie de jeux et mobilier pour les enfants.

Fondation d’Entreprises Val d’AurelleLa Fondation d’entreprises, créée en 2008, est constituée de 31 fondateurs engagés pourune période de cinq ans. Elle a pour objectif le soutien tant matériel que financier à la recherche sur le cancer, la promotion des activités de recherche en cancérologie et l’information sur les moyens de prévention des risques de cancer.

1 658 200 euros ont été collectés sur 5 ans.

2009 2010 2011 2012 2013

240 000 295 100 385 700 381 482 365 218

MONTANTS PERÇUS (€)

Les sommes perçues depuis sa création ont permis de soutenir deux programmes conduits par des chercheurs de l’IRCM (Institut Régional de Cancérologie de Montpellier)  : «  les modèles tumoraux animaux  », équipe de Charles Theillet, et les « bases moléculaires de la résistance aux traitements anti-tumoraux », équipe de Pierre Martineau ainsi qu’à l’innovation technologique en chirurgie (2011) et à la recherche translationnelle (2012). La Fondation a aussi apporté une aide au financement des équipements de recherche : un spectromètre, un analyseur génétique, une cryothèque, un pyroséquenceur.

LES FONDATEURS

UNION MATÉRIAUX, HEXIS, ORCHESTRA, PRAGMA, GROUPE GUIRAUDON-GUIPPONI-LEYGUES, BEC FRÈRES, CIRMAD GRAND SUD, BRL, PFIZER, ROCHE ONCOLOGIE, MERCK SANTÉ, ASSURANCE MUTUELLE DES MOTARDS, COMADAL, ELICO, FRANÇOIS FONDEVILLE, LABOVER, FAL INVEST, ROGER RENARD ENTREPRISE, FASONUT, HOLDING LORMAND SA, SA GRAND HÔTEL LES FLAMANDS ROSES, SA CASA PAIRAL, CABINET AUBY & ASSOCIÉS, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, BANQUE POPULAIRE DU SUD, FDI, CIC, SOCIÉTÉ TOURRE, GAZECHIM, SYSTÈME U, CABINET A+.

AG2R LA MONDIALE soutient la prévention sur le tabacAG2R LA MONDIALE, acteur de la protection sociale engagé dans les grandes évolutions de la société, a financé à hauteur de plus de 16  000€ le nouvel outil pédagogique du Pôle Prévention, «  TOXIC CLOPE  ». Il s’agit d’une exposition permanente, interactive, scientifique et originale sur les méfaits du tabac réalisée par le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis avec l’aide des professionnels du pôle prévention de l’ICM. L’objectif est avant tout d’apporter et

d’approfondir les connaissances sur le tabac et ses conséquences.

1. Les Centres de Lutte contre le Cancer sont des personnes morales de droit privé.Ils peuvent recevoir des dons et legs selon leurs statuts définis par l’article L6162-2 du Code de la Santé Publique. RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 27

Page 30: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’ICM, de par son statut de Centre de Lutte Contre le Cancer, doit assurer une quadruple mission de service public :

Offrir aux patients des soins innovants, performants et de qualité, dans le respect de la règlementation et de la sécurité sanitaire, ainsi que des recommandations de bonnes pratiques médicales. Cette mission de soins se décline dans 7 pôles de l’ICM : le pôle Médecine, le pôle Chirurgie, le pôle Radiothérapie, le pôle Imagerie, le pôle Pharmaco-Biopathologie, le pôle Transversalité et Soins de Supports, le pôle Consultations et le pôle Soins Infirmiers et Médico-Techniques. (page 29)

Réaliser une activité de recherche, afin d’améliorer les prises en charge actuelles, de proposer de nouveaux traitements et techniques tendant vers une médecine personnalisée. Cette mission de recherche est structurée dans le cadre du pôle Recherche (page 46) et de manière transversale dans l’ensemble des pôles de l’ICM.

Assurer la prévention des cancers et l’éducation pour la santé, en région Languedoc-Roussillon. Cette mission est réalisée par le pôle Prévention-Epidaure, structure unique en France. (page 50)

Développer l’enseignement et la formation en cancérologie. (page 54)

Les missions3

28 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 31: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Les Soins :

Pôle ConsultationsLe Pôle Consultations regroupe toutes les activités de consultations de l’ICM (médecine oncologique, chirurgie oncologique, anesthésie oncologique, radiothérapie oncologique, imagerie médicale, médecine nucléaire, soins de supports, soins externes… )L’année 2013 a été marquée par un travail important concernant le projet de réaménagement des consultations, afin de proposer un meilleur accueil et une prise en charge de qualité aux patients.

Par ailleurs, les praticiens réalisent des consultations dites « avancées » auprès de patients résidant dans d’autres villes (Millau, Mende et Bagnols-sur-Cèze). Ces consultations permettent aux patients éloignés de l’ICM de bénéficier de consultations à proximité de leur lieu de vie.

Docteur Gilles Romieu, coordonnateur du pôle.

LE PÔLE EN 2013

LES PERSPECTIVES

L'activité

Les faits marquants

2012 2013

Millau 379 396

Mende 431 391Bagnols-sur-Cèze 220 159

Total 1 030 946

CONSULTATIONS MÉDICALES CONSULTATIONS DÉPARTEMENTALES

La mise en place d’un secrétariat unique de rendez-vous et la réorganisation des activités des infirmiers.

L’ouverture d’une onzième salle de consultations, permettant d’accueillir de nouveaux médecins.

La rénovation, le réaménagement et la réorganisation du secteur des consultations.

La mise en place d’un plateau technique et d’une salle de prélèvements.

1

2012 2013

Nombre total de Consultations médicales 52 230 55 258

Dont Chirurgie 12 473 13 276

Anesthésie 3 309 3 491

Médecine 19 275 20 566

Radiothérapie 15 591 16 200

Médecine nucléaire 1 582 1 725

Nombre total de Consultations infirmières 9 081 9 822

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 29

Page 32: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle MédecineEn hospitalisation classique, le nombre de journées a augmenté de façon significative, avec l’accueil de patients porteurs de pathologies lourdes, nécessitant des soins plus complexes. Ceci explique la légère baisse du nombre total de séjours.

La nouvelle structure d’hospitalisation de jour, créée en 2012, répond à l’augmentation de la prise en charge ambulatoire pour les traitements de chimiothérapie, ainsi qu’aux demandes de soins pluridisciplinaires organisés sur une journée (oncogériatrie, soins palliatifs, algologie et nutrition).

Le projet de rénovation des 3 étages d’hospitalisation dans le bâtiment B a démarré cette année et s’achèvera au printemps 2015. La mise en service du 3ème étage est prévue au printemps 2014. Il accueillera l’Unité d’Essais de Phases Précoces (UEPP) ainsi qu’un service d’hospitalisation classique. Cette réhabilitation, qui intègre des surfaces supplémentaires, permettra de donner davantage de confort aux patients et de répondre à une meilleure fonctionnalité pour les équipes.

Le projet de coopération en cancérologie entre le CHRU Montpellier et l’ICM est en cours, sous la coordination d’un consultant recruté par les deux établissements. La concrétisation majeure de ce partenariat devrait être le regroupement des activités d’oncologie médicale (tumeurs solides) sur le site de l’ICM au sein d’un institut universitaire commun.

Professeur Marc Ychou, coordonnateur du pôle.

ORGANISATION

LE PÔLE EN 2013

Le Pôle est dédié à la prise en charge des patients en oncologie médicale. Il regroupe 3 services d’hospitalisation complète (Médecine A2, Médecine B2, Médecine B3) et un service d’hospitalisation de jour.

Les patients sont hospitalisés pour chimiothérapie, en cas de complications ou en soins palliatifs. Un certain nombre de patients sont aussi hospitalisés pour des bilans et des prises en charge nutritionnelles ainsi que des examens d’endoscopie.

Ces services prennent en charge principalement les pathologies suivantes : cancers digestifs, cancers urologiques, cancers thoraciques, cancers du sein, tumeurs cérébrales, cancers gynécologiques et sarcomes. Le service de médecine B2 abrite également l’Unité d’Essais de Phase Précoce (UEPP).

L’Hôpital de Jour est dédié à la chimiothérapie ambulatoire. Il accueille les patients pour lesquels les soins peuvent être réalisés dans la journée. Une équipe de soins de support multidisciplinaire y intervient également pour des prises en charge spécifiques: algologie, psychologie, service social, kinésithérapie, oncogériatrie, diététique et soins palliatifs.

L'activité

2012 2013

Nombre de séjours (RSS) 5 627 4 917

Nombre de RUM 5 771 5 066

DMS brute des RSS 4,16 4,62

Nb de journées brutes 23 429 22 752

Nombre de séjours 2012 2013

avec Chimiothérapie 3 683 3 102

avec Radiothérapie 257 257

avec Soins palliatifs 327 438

avec Dénutrition 1 017 907

NOMBRE DE SÉJOURS TYPE DE PRISE EN CHARGE

RUM : Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé

30 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 33: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

0

500

1000

1500

2000

2500

Dont patients avec métastasesTotal patients0

200

400

600

800

1000

Autres localisationsPeauVoies urinairesTissus mous et osORLSystème nerveux centralSeinOrganes génitaux masculinsOrganes génitaux fémininsHématologie�Appareil respiratoireAppareil digestif

542 57

5

161

124

48 48

124

223

62

337

70

815

46 49

149

111

48 23

77

17 21 30 16

48

909

LOCALISATION PAR APPAREIL (EN NOMBRE DE PATIENTS)

Hospitalisation complète

Hospitalisation de jour

1 Appareil Digestif 2 Appareil Respiratoire 3 Hématologie 4 Organes Génitaux féminins 5 Organes Génitaux masculins

6 Sein 7 Système Nerveux central 8 ORL 9 Tissus mous et os 10 Voies urinaires

11 Peau 12 Autres localisations 13 Total patients 14 Dont patients avec métastases

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

1 64

2

2 24

6

1 0

48

819

LES PERSPECTIVES

Les faits marquants

2011 2012 2013

Nombre de séances 15 469 16 275 16 731

Nombre de patients pris en charge 2 001 2 074 2 252

EVOLUTION DU NOMBRE DE SÉANCES ET DE PATIENTS EN HOSPITALISATION DE JOUR

La réflexion sur les modalités d’hospitalisation en médecine.

La poursuite de l’optimisation organisationnelle de l’hôpital de jour.

L’organisation des hospitalisations non programmées et le recrutement d’un médecin chargé de ce projet.

La formation des soignants à la gestion d’essais cliniques dans le cadre de l’UEPP.

La poursuite des travaux de rénovation des services d’hospitalisation.

La mise en place de partenariats renforcés avec le CHRU de Montpellier en oncologie médicale.

Le lancement des travaux de rénovation des services d’hospitalisation du bâtiment B.

La poursuite de l’augmentation de l’activité de l’Unité d’Essais de Phase Précoce (UEPP).

Le projet de réorganisation de la gestion des lits.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 31

Page 34: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle Chirurgie AnesthésieLes chiffres 2013 confirment une forte activité du Pôle Chirurgie Anesthésie. L’augmentation de la prise en charge en ambulatoire n’a pas modifié le taux d’occupation des services d’hospitalisation classique, qui reste élevé. De plus, la typologie des patients hospitalisés a incontestablement changé vers des polypathologies. L’ensemble de ces éléments doit amener à repenser l’organisation des secteurs d’hospitalisations, l’occupation du bloc opératoire et à adapter les besoins humains à ces nouvelles contraintes. L’évaluation médico-économique de l’activité chirurgicale a été l’objet de 3 axes d’étude : la chimiothérapie intra-péritonéale (CHIP), la chirurgie robotique rectale et la chirurgie ambulatoire. La prise en considération de ces données par les acteurs du pôle impliquera des modifications des prises en charge et une constante attention à l’évaluation des co-morbidités. L’ouverture, au dernier trimestre 2013, de la Maison d’Accueil des patients a permis de proposer la chirurgie ambulatoire à des patients éloignés géographiquement de l’ICM ainsi qu’un mode de logement aux familles d’hospitalisés.

Pr. Philippe Rouanet, coordonnateur du pôle.

LE PÔLE EN 2013

Le pôle regroupe toutes les activités de chirurgie (bloc et hospitalisation), d’anesthésie, de soins continus et de chirurgie ambulatoire. L’activité de chirurgie concerne la plupart des cancers de l’adulte. Elle regroupe des techniques diagnostiques, préventives, curatives, palliatives et reconstructives. L’activité d’anesthésie comprend l’anesthésie générale, l’analgésie, les prescriptions médicales et le suivi médical dans le cadre de l’unité des soins continus. L’unité des soins continus est dédiée à la prise en charge de patients nécessitant une surveillance particulière. Le service de chirurgie ambulatoire et d’endoscopie accueille et traite les patients dans la journée (acte exploratoire ou acte chirurgical).

L'activité

2012 2013

Nombre de patients hospitalisation classique

(CA1/CA2)2 237 2 304

Dont nouveaux patients 1 131 1 122

Dont séjours en soins continus ou soins intensifs

619 675

2012 2013

Nombre de RUM 6 013 6 502

Nombre de RSS 4 493 4 863

Nombre de journées 20 779 21 154

Durée Moyenne de séjour 4,52 4,35

2012 2013

Nb d’interventions totales 5 509 5 972

Interventions sousanesthésie générale

(hors endoscopie)3 088 3 236

2012 2013

Séjours Patients Séjours Patients

Sein 1 558 1 253 1 730 1 346

Digestif 1 100 740 1 313 850

Gynécologie 321 241 374 274

FILE ACTIVE

NOMBRE DE SÉJOURS

NOMBRE D’INTERVENTIONS AU BLOC OPÉRATOIRE(TOUTES SALLES)

PRINCIPAUX ORGANES (CHIRURGIE AVEC AMBULATOIRE)

RUM : Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé

L’ICM en tête des palmarèsdans le cancer du sein  : 1er dans le classement par région du Palmarès du Figaro Magazine  ; 4ème dans le classement national du Palmarès du Point dans le cancer colorectal  : 4ème dans le classement par région du Palmarès du Figaro Magazine ; 3ème dans le classement national du Palmarès du Point (chirurgie du rectum).

L'ORGANISATION

L’organisation à Montpellier des «  35èmes Journées de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire  », sur la thématique «  Cancer du sein  : une femme, un traitement  » a permis à l’équipe chirurgicale de montrer ses spécificités en tant que centre de référence notamment en chirurgie ambulatoire sénologique, en onco-plastie, en reconstruction mammaire, et en radiothérapie per-opératoire.

32 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 35: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

LES PERSPECTIVES

Les faits marquants

Le développement d’études médico-économiques sur les chirurgies réalisées à l’ICM.

La mise en place de plages opératoires plus importantes pour répondre à l’accroissement de l’activité chirurgicale.

La rénovation du bloc opératoire incluant la construction d’une salle dédiée radio-chirurgicale.

L’optimisation des temps d’hospitalisation dans les services de chirurgie, avec à moyen terme une réflexion sur le redéploiement des secteurs d’hospitalisation de la chirurgie en fonction du temps d’hospitalisation.

La mise en place du programme de réhabilitation précoce des patients opérés de chirurgie digestive « Fast-Track ».

ENQUÊTE SATISFACTION EN CHIRURGIE AMBULATOIRE, 20131.

1. 189 personnes ont été interrogées dans le cadre de cette enquête menée par la Délégation à la Qualité et à la Gestion des Risques.

99%des personnes interrogées recommanderaient le service à une autre personne.

La réalisation d’une étude prospective médico-économique ciblée, pour la chirurgie robotique rectale et les CHIP.

L’optimisation de l’installation des patients au bloc opératoire, en standardisant les procédures et les heures d’installation.

La réalisation d’une étude de faisabilité quant au transfert  à pied des patients au bloc opératoire.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 33

0

20

40

60

80

100

1 Informations délivrées lors des consultations2 Qualité du livret patient3 Qualité du séjour

4 Appel téléphonique du lendemain5 Traitement post opératoire6 Satisfaction globale

1 3 4 5 62

Taux de satisfaction

99% 98.5% 97.5% 98.5% 96.5% 98%

Page 36: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle RadiothérapieOncologiqueComme les années précédentes, l’augmentation d’activité du Pôle a permis de traiter plus de patients, sur l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon. Cette augmentation est particulièrement significative pour la curiethérapie à haut débit de dose dans le cancer du col de l’utérus pour laquelle le pôle est référent régional. Il faut également souligner le développement de la radiothérapie per-opératoire dans le cancer du sein qui confère à notre établissement une notoriété internationale. Le Pôle a également progressé de manière significative dans le domaine de l’innovation, de la validation des nouvelles techniques et de la recherche clinique et translationnelle.

Pr. David Azria, coordonnateur du pôle.

L'ORGANISATION

Le Pôle a une activité de radiothérapie (accélérateurs linéaires, stéréotaxie ainsi que curiethérapie bas et haut débit de doses) et de radiophysique médicale (assurance qualité des appareils, dosimétrie, préparation des traitements, recherche dans l’innovation technologique). Un service d’hospitalisation (Médecine A1) lui est rattaché. Il est dédié à la prise en charge des patients ayant une association de traitement systémique et de radiothérapie, une curiethérapie ou une irathérapie.Le pôle est également rattaché à l’équipe INSERM U896 avec 2 thématiques fortes : l’association thérapies ciblées en radiothérapie et la prédiction des effets tardifs des tissus sains après radiothérapie.

LE PÔLE EN 2013

L'activité

2012 2013

Nouveaux Patients 1 043 1 148

Anciens Patients 1 035 1 038

Total Patients 2 078 2 186

2011 2012 2013

Total 40 080 42 974 44 127

2012 2013

Patients hospitalisés 706 750

Dont nouveaux 404 435

Nombre de séjours (RSS) 1 065 1 158

Nombre de séjours

Gynécologie HDR(haut débit de dose) 180

Gynécologie PDR(débit pulsé) 76

Prostate 8

Total 264

FILE ACTIVE

NOMBRE DE SÉANCESD’IRRADIATION EN AMBULATOIRE ACTIVITÉ DE CURIETHÉRAPIE 2013

PATIENTS HOSPITALISÉS(SERVICE DE MÉDECINE A1)

Les principales activités de recherche et d’innovation

La stéréotaxie intra et extracranienne.

La radiothérapie guidée par l’image.

L’innovation dans l’IMRT par la technique RapidArc (TrueBeam).

La radiothérapie per-opératoire (IntraBeam) dans le cancer du sein, avec traitement en un jour.

34 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 37: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

2012 2013

Nombre deconsultations

9 731 10 150

Nombre de patients consultants 6 395 7 221

Dont nouveaux 1 737 1 887

2011 2012 2013

A 3 4 3

B 8 11 11

C 6 2 6

D 9 9 10

E 4 2 9

NC 0 2 3

Total 30 30 42

Score 292 270 362Département 2011 2012 2013

11 3% 3% 4%

12 5% 4% 5%

30 14% 14% 14%

34 63% 65% 62%

48 3% 3% 3%

66 5% 4% 4%

Autre 8% 7% 8%

CONSULTATIONS NOMBRE DE PUBLICATIONS DU PÔLE PAR ANNÉE ET PAR CATÉGORIE (SIGAPS)

ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES PATIENTS

Les faits marquants

LES PERSPECTIVES

Le renforcement de la coopération avec le CHRU de Montpellier en radiothérapie oncologique, notamment par la création d’une fédération universitaire.

La mise en place d’une unité fonctionnelle de curiethérapie.

La coordination française du programme européen de radiotoxicité tardive.

Le renforcement de la radiothérapie per-opératoire dans le cancer du sein.

Le développement de la curiethérapie à haut débit de dose.

La poursuite de la radiothérapie en IMRT guidée par l’image durant la séance.

Le renforcement de la stéréotaxie extra-crânienne.

La découverte de protéines de radiosensibilité des tissus sains (dépôt d’un brevet).

Qualité & sécurité

La haute technicité des équipements s’accompagne d’une démarche qualité et sécurité au service des patients. Cette dynamique continue a permis la mise en œuvre de 23 actions correctives liées aux décisions prises lors des 11 comités de retours d’expériences tenus (286 événements précurseurs signalés), de 17 autres actions dans le domaine organisationnel et de gestion documentaire au regard des sollicitations de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et d’un plan d’actions propre à l’activité de curiethérapie. En partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), le pôle a déployé 4 programmes d’éducation thérapeutique (ETP) en collaboration avec l’équipe d’Epidaure et s’inscrit comme pilote national dans un projet de transports partagés des patients. Un chemin clinique pour les patients atteints de cancers ORL a également été rédigé grâce à un travail pluridisciplinaire, notamment avec le Pôle Transversalité et Soins de Supports. Des consultations techniques, effectuées par les manipulateurs, ont été créées afin de renforcer l’accompagnement des patients avant le début de leur traitement. L’actualisation des cartographies des risques et des documents qualité ainsi que la création de check-lists pré-traitement, parallèlement aux contrôles quotidiens des appareils, consolident la démarche qualité et sécurité du pôle.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 35

Page 38: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle ImagerieL’année 2013 a été marquée par un renouvellement important des équipements du Pôle Imagerie (échographe, gamma-caméra, scanner). Les deux entités du pôle (médecine nucléaire et imagerie médicale) ont renforcé leur collaboration ainsi que leurs relations avec les autres pôles.

Pr. Pierre-Olivier Kotzki, coordonnateur du pôle.

L'ORGANISATION

LE PÔLE EN 2013

Le pôle réunit les activités du service d’imagerie médicale (diagnostiques, évaluations des traitements et activités thérapeutiques) et du service de médecine nucléaire (diagnostiques et thérapeutiques par radiothérapie métabolique).

L’imagerie médicale est réalisée dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique (GIE Imagerie) avec un groupe de radiologues libéraux (CRP). Le GIE Imagerie dispose d’un plateau technique complet et performant : une table de radiographie numérique, un mammographe 3D, un mammographe numérique, un orthopantomographe, une table digitalisée dédiée aux prélèvements mammaires, trois échographes, un scanner, une IRM de dernière génération et un ostéodensitomètre.

La médecine nucléaire réalise des examens diagnostiques (scintigraphie, échographie, tomographie par émission de positons…), des actes thérapeutiques (irathérapie) et de détection per-opératoire (lympho-scintigraphie). Le service est équipé de deux gamma-caméras de type TEMP-TDM (SPECT-CT), d’un échographe et d’un Tepscan TEP-TDM (exploité avec SCINTIDOC dans le cadre du GCS UNITEP).

L'activité

Imagerie médicale

Médecine nucléaire

2012 2013

Nombre de venues (RDV) 39 485 42 656

Total patients 15 711 17 907

Nouveaux patients 6 293 6 624

2012 2013

File active patients 4 454 5 076

Dont nouveaux 1 841 2 057

Total examens horsTEP SCAN

4 891 5 213

2012 2013

Scanner 16 180 13 007

Sénologie* 17 463 19 450

Radiologie Conventionnelle 8 507 8 170

Echographie 3 353 3 744

IRM 5 356 5 890

Radiologie interventionnelle 513 570

TEP SCAN 2012 2013

Rendez-vous 993 1 562

Patients 944 1 369

FILE ACTIVE

FILE ACTIVE

NOMBRE D’ACTES RÉALISÉS

ACTIVITÉ DE TEP SCAN

*L’appareil de TEP SCAN installé à l’ICM a débuté son activité au mois d’avril 2012.

* La sénologie comprend tous les actes ayant le sein pour localisation (IRM, échographiemammographie, repérage, biopsie et ponction).

36 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 39: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Imagerie médicale

Médecine nucléaire

2012 2013

Nombre de consultations 1 581 1 724

Patients consultants 1 099 1 192

CONSULTATIONS

Les faits marquants

LES PERSPECTIVES

Le renouvellement du système de stockage des images (PACS) s’inscrit dans des objectifs communs. En outre, les deux services ont des perspectives propres :

Médecine NucléaireLa mise en route de la nouvelle gamma-caméra de type TEP TDM à capteur plan.

Le développement de nouveaux protocoles de recherche :

• Evaluation de la radiothérapie hypoxide des cancers broncho-pulmonaires par TEP TDM par le traceur F-MISO,

• Evaluation des métastases osseuses des cancers du sein hormono-dépendants par TEP TDM par le traceur F-ES.

Le renforcement de la collaboration avec le Pôle Radiothérapie pour accroître la précision des traitements grâce à la fusion d’image entre le TEP TDM et le scanner de simulation.

Imagerie MédicaleLa labellisation du service par l’APAVE (société d’accompagnement à la maîtrise des risques techniques et environnementaux).

Le réaménagement du service destiné à améliorer le circuit patient.

Le renouvellement du panoramique dentaire et du 3ème échographe.

La mise en œuvre d’un projet de recherche commun avec la médecine nucléaire en imagerie hépatique pré-opératoire.

La mise en œuvre d’un projet de recherche commun en sénologie avec le CHRU de Montpellier.

Médecine NucléaireLe renouvellement de l’échographe avec un module d’élasto-graphie.

La forte implication dans la recherche clinique.

L’augmentation d’activité du TEP SCAN.

La mise en œuvre d’un examen dédié aux cancers de la prostate par imagerie avec le traceur 18F F-CHOLINE.

La poursuite d’une démarche qualité en matière de gestion des risques et d’information des patients.

Imagerie MédicaleLe renouvellement du scanner.

L’amélioration de l’offre de dispositifs veineux implantables (DVI) au bloc opératoire, notamment grâce à la mise en place du Picc-Line.

L’augmentation de l’amplitude horaire d’ouverture du service (samedi matin).

La mise en place d’une gravure robotisée des CDrom destinés à la recherche.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 37

Page 40: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle Pharmaco-BiopathologieL’année 2013 a été marquée par la poursuite de la mutualisation des moyens des différents services du pôle pour plus de performance, de qualité de service et d’avancée dans la recherche. Une réorganisation des différentes activités de biologie moléculaire a permis la création d’une Unité de Biopathologie.

Dans les années à venir, la biologie et l’anatomopathologie vont avoir un rôle stratégique dans le cadre du développement de la médecine personnalisée, tant au niveau de l’oncologie médicale que de la chirurgie.

Dr. Frédéric Pinguet, coordonnateur du pôle.

L'ORGANISATION

LE PÔLE EN 2013

Le pôle pharmaco-biopathologie regroupe trois services (pharmacie, biologie spécialisée et anatomie pathologique) et une Unité de Biopathologie. Par ailleurs, le pôle participe activement au fonctionnement du Centre de Ressources Biologiques (CRB).

L'activité

L’activité de la Pharmacie

L’activité de Biologie spécialisée

2012 2013

Pharmacotechnie

Préparations des chimiothérapies 43 155 43 387

Préparation des cassettes antalgiques 212 518

Activité de délivrance de médicaments

Délivrance de produits morphiniques 3 408 4 095

Délivrance d’ATB 18 635 18 791

Délivrance produits sanguins 577 541

Délivrances totales médicaments 163 706 165 740

Rétrocessions 1 196 1 708

Dispositifs médicaux

Traçabilité des DMI 1 634 1 836

Sorties totales DM 43 701 46 314

Délivrances totales (médicament + DM) 207 576 212 054

2012 2013

En nombre de B

Biochimie 2 158 736 2 588 269

Biologie Moléculaire (patients internes) 1 207 503 1 260 448

Immuno-analyse et techniques biophysiques activité interne ICM (marqueurs tumoraux, endocrinologie, vitamines, médicaments)

1 587 749 1 553 393

En nombre de BHN

Marqueurs sanguins émergents etBiologie Moléculaire 1 026 501 1 348 709

38 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 41: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’activité d’Anatomo-Pathologie

Les faits marquantsLa création de l’Unité de Biopathologie, qui allie des spécificités et compétences liées à l’Anatomie Pathologique, à la Biologie et à la Pharmacie.

PharmacieLa mise en place en routine du contrôle qualité analytique des préparations de chimiothérapie.

La montée en charge et la reconnaissance de l’activité de préparation des médicaments morphiniques par voie injectable et intra-rachidienne.

L’informatisation de la prescription, de la délivrance et de l’administration des médicaments dans le service de chirurgie.

Anatomie Pathologique L’intégration du Programme National de contrôle qualité HER2 dans le cancer du sein.

Le renforcement du rôle de référent régional en pathologie en matière de sarcomes.

Le développement de la cytologie diagnostique.

Biologie spécialiséeL'engagement dans la procédure d’accréditation norme ISO 15189.

La formalisation norme ISO 96-900 de la phase pré-analytique des échantillons sanguins destinés au Centre de Ressources Biologiques.

La participation à l’élaboration des recommandations sur les biomarqueurs dans le cancer du sein (INCa) et la création du groupe de travail Biologie du cancer du sein à la Société Française de Sénologie et Pathologie Mammaire (SFSPM).

LES PERSPECTIVES

L’optimisation des conditions de manipulation des produits toxiques.

Le développement de nouveaux biomarqueurs et de l’hybridation in situ fluorescente au sein de l’Unité de Biopathologie.

L’accréditation du CRB, en lien avec le pôle recherche, par le COFRAC.

L’automatisation de la phase d’extraction de l’ADN.

Le développement d'examens moléculaires impliqués dans la sélection de patients éligibles à un essai clinique.

Le développement de nouvelles technologies.

La poursuite du programme d’assurance qualité déjà engagé sur la détermination des biomarqueurs.

La création de réunions de biopathologie moléculaire destinées à discuter les cas complexes, à faire le bilan des activités et à déterminer les axes de progression.

2012 2013

Nombre d’examens

Biopsies 1 838 1 953

Pièces opératoires 3 714 3 609

Examens cytologiques 635 716

Demandes d’Avis 143 178

Pathologie moléculaire 531 514

Protocoles cliniques en cours 36 35

Dont nombre de patients pris en charge 360 248

Nombres de techniques

Blocs 48 118 50 646

Colorations spéciales 846 1 042

Congélation 4 097 4 022

Immuno 11 496 12 745

Hybridation in situ 269 309

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 39

Page 42: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle Transversalité et Soins de SupportsLe Pôle Transversalité et Soins de Supports regroupe l’ensemble des soins et soutiens dispensés pendant et/ou après les traitements cancérologiques. L’objectif est de proposer au patient une prise en charge globale intégrant ses projets familiaux, personnels et professionnels, en tenant compte de son bien-être et de son réseau de proximité.

L’activité du Pôle s’inscrit dans l’un des 6 axes prioritaires du projet d’établissement 2012-2017 : « Développer les soins oncologiques de support dans une logique d’organisation du parcours patient et de continuité de sa prise en charge » (Axe 4).

Le pôle se veut porteur de nouvelles approches alternatives de soins (ex. Hypnose médicale, art-thérapie, yoga, musico-thérapie).

Docteur Pierre Senesse, coordonnateur du Pôle.Docteur Caroline Gallay, coordonnateur du Pôle adjoint.

L'ORGANISATION

LE PÔLE EN 2013

L'activité

2012 2013

Nombre de patients 3 298 3 111

Nombre d’actes 8 862 8 231

2012 2013

Nombre de consultations 2 400 3 016

Nombre de patients 678 879

Séjours avec douleur chronique rebelle

Effectifs

2012 2013

Nombre de RSS* 327 427

Nombre de RUM* 382 521

Consultations externes 53 362

Consultations enhospitalisation 44 115

2012 2013

Nombre de venues en Consultation 146 78

Nombre de venues en Hôpital de jour 181 347

Nombre de patients suivis 294 371

KINÉSITHÉRAPIE

PSYCHOLOGIE

ALGOLOGIE

ONCOGÉRIATRIE

SERVICE SOCIAL

SÉNOLOGIE-SEXOLOGIE

2012 2013

Nombre d’interventions 2 320 2 476

Nombre de patients 1 167 1 527

2012 2013

Nombre de rendez-vous 765 863

Endoscopie

Sexologie

Esthétique médicale

Algologie

Stomathérapie

Thérapeutiques alternatives

Réseau éthique

Unitétransversalede nutrition

clinique

Servicesocial

Kinésithérapie

Psychologie

CentreExpert de Nutrition

Addictions Tabacologie

Oncogénétique

Service aux patients

Patient

EMASP

Oncogériatrie

*RUM : Résumé d'Unité Médicale | RSS : Résumé de Séjours Standardisé 40 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 43: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

2012 2013

Nombre de rendez-vous 491 563

ONCOGÉNÉTIQUE TABACOLOGIE2012 2013

Nombre de rendez-vous 130 146

2012 2013

Nombre de rendez-vous gastronutrition et diététique

4154 3 680

2012 2013

Nombre totald’endoscopies

965 1 066

Dont Nombred’endoscopies sousanesthésie générale

482 562

Nombre de patients 750 796

NUTRITION ENDOSCOPIE

SOINS PALLIATIFS2012 2013

Nombre d’interventions de l’EMASP 6 757 8 212

LES PERSPECTIVES

Le renforcement de la coopération avec le pôle médecine pour la prise en charge des soins de support en cours d’hospitalisation.

La poursuite et le développement de la démarche de formation initiée avec le CHU de Montpellier auprès des EHPAD.

La reconnaissance par l’ARS d’une Unité de Traitement de la Douleur.

L’arrivée d’un psychiatre pour l’Unité de Psycho-Oncologie.

L’inclusion des patients dans l’étude observationnelle «  Les complications chez l’adulte atteint de cancer bénéficiant d’une nutrition artificielle parentérale sur voie veineuse initiée en hospitalisation » (Protocole Hospitalier de Recherche Infirmier et Paramédical - PHRIP).

2012 2013

Nombre de rendez-vous 1 957 2 223

STOMATHÉRAPIE DERMO-PIGMENTATION2012 2013

Nombre de rendez-vous 169 158

Nombre de patients suivis par l’EMASP

411 488

Les faits marquants

Le développement des techniques interventionnelles d’algologie (analgésie intra-thécale…).

Le développement des soins de support au sein de l’Hôpital de Jour.

Le financement de l’ARS pour renforcer les effectifs de l’EMASP en raison de l’augmentation de leur activité et pour intervenir dans lesEtablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).

La formation de l'EMASP sur le thème "Organisation et démarche Qualité".

La création d’un groupe de parole mensuel, animé par un binôme Psychologue-Assistante Sociale, destiné à aider les patients après l’annonce d’un cancer.

La création de l’Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie (Elsa).

La mise en place d’une commission chargée d’étudier les demandes concernant les Approches Alternatives  (ex. réflexologie, art-thérapie, musicothérapie,…).

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 41

Page 44: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

FOCUS

L’OncogériatrieL'activité d'oncogériatrie au sein de l'ICM a été marquée cette année par la création  d'une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) hebdomadaire spécifique oncogériatrique commune au CHRU de Montpellier et à l'ICM. Elle réunit les oncologues médicaux, les oncologues radiothérapeutes, les gériatres, mais également les acteurs de l'évaluation multidisciplinaire : les diététiciennes et les assistantes sociales. Le parcours de soins du patient âgé s'est structuré grâce à  : la diffusion du score "G8" (dépistage gériatrique en consultation), l’organisation effective des évaluations  gériatriques approfondies (EGA) multidisciplinaires en Hôpital de Jour et l’informatisation du Dossier Commun Régional de Consultation en Oncogériatrie (DCCOG).

Dans le cadre de l'Unité de Coordination Régionale en Onco-Gériatrie en Languedoc-Roussillon (UCOG-LR) et grâce au travail commun des équipes du CHRU de Montpellier, Nîmes et du réseau Onco-LR, ont eu lieu en septembre 2013 les "Premières méridionales en Oncogériatrie".

L’Unité Transversale de Nutrition (UTN)L’Unité Transversale de Nutrition (UTN), créée en 2008, est unique en France. Elle est partie intégrante des soins de support de l'établissement et comprend des diététiciens, des infirmières et des médecins. Elle est dédiée au dépistage et à la prise en charge clinique de l’état nutritionnel des patients. Ils bénéficient ainsi d’un suivi nutritionnel  personnalisé, au cas par cas et adapté aux traitements du cancer. Elle a également pour mission : de favoriser la recherche clinique en nutrition, d’aider à la coordination des soins des patients sous nutrition artificielle à domicile (Centre Expert de Nutrition Parentérale Adulte du Languedoc Roussillon ou prestataires), de faciliter le retour à domicile en mettant en lien les professionnels de santé spécialisés en nutrition au sein du Languedoc-Roussillon et de développer des programmes de formation internes à l'établissement, régionaux et nationaux.

Le Service SocialLe service social est garant de l’articulation entre le secteur sanitaire et social, ainsi que de la prise en charge des besoins médico-sociaux des personnes accueillies dans l’établissement. Les assistantes du service social agissent dans le respect du choix du patient, du projet thérapeutique et de leur déontologie, pour l’élaboration d’un projet de vie. L’équipe organise le retour du patient à son domicile ou son orientation vers un établissement de Soins de Suite et Réadaptation (SSR).

L’activité du service est en augmentation constante. Elle est liée à l’activité de l’établissement et à l’évolution des besoins des patients et des politiques sociales.

L’Equipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (EMASP)L’Equipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (EMASP) est une équipe multidisciplinaire et pluri-professionnelle qui se déplace au lit du patient et auprès des soignants, à la demande des professionnels de santé. Elle a pour objectif principal le développement des soins palliatifs et de sa culture. Ses missions sont multiples : soins, formations, recherche et développement en soins palliatifs, démarche qualité, liens avec les autres activités du pôle transversal et travail en réseau avec les autres structures régionales de soins palliatifs.

En 2013, à la demande de l’ARS, un travail de coopération a été initié avec le CHRU de Montpellier pour intervenir au sein des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de la région, au travers d’actions de formation du personnel, pour la prise en charge des patients atteints de cancer.

L’AlgologieL’activité d’algologie s’est développée en 2013, notamment avec l’arrivée d’un anesthésiste spécialisé en douleur interventionnelle. L’augmentation du nombre de consultations spécialisées, la réalisation de gestes techniques (cathéter intrathécal, cathéter périnerveux, cimentoplastie et radiofréquence) et le suivi des patients hospitalisés permettent une prise en charge globale de la douleur.

42 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 45: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’EthiqueDeux points essentiels ont dominé l’actualité de la Commission de Réflexion Ethique de l’ICM en 2013 :

• La participation au Réseau des Structures de Réflexion Ethique en Languedoc-Roussillon (mis en place par  les Centres Hospitaliers de la région et l’ICM),

• La création d’un Espace Régional de Réflexion Ethique (créé dans le cadre de l’arrêté du 2 janvier 2012) en partenariat avec les Universités Montpellier 1 et 3 (département des Sciences Humaines). Ce lieu, dédié à l’éthique en santé, a ouvert en décembre 2013. Il est implanté sur le site du CHRU de Montpellier.

La prise en charge des patients peut soulever un questionnement éthique et nécessiter  « l’éclairage » de la Commission de Réflexion Ethique de l’établissement. Afin de permettre à chacun de demander à la Commission de se positionner sur une question éthique, cette dernière a mis en place, en juillet 2013, une fiche de demande de réflexion éthique dans les services de soins.

Cette année, la réflexion de la Commission de Réflexion Ethique de l’ICM s’est portée sur les questionnements éthiques concernant « La sécurité des traitements, traçabilité des parcours du patient » et « Les informations données aux patients quant aux résultats des recherches cliniques auxquelles ils participent à l’ICM. Les points de vue des chercheurs de l’IRCM ».

L’Unité de Psycho-Oncologie (UPO)L’Unité de Psycho-Oncologie a pour mission de proposer de nouveaux dispositifs d’aide et de réflexion autour du bien-être des patients et de leurs proches, mais aussi une meilleure articulation avec les autres acteurs de la prise en charge globale.

L’équipe a poursuivi cette année sa structuration et son intégration ; elle a partagé son activité entre les services de soins (2 339 consultations) et l’EMASP (594 consultations).

Parmi les nouveautés mises en place et actions menées, sont notamment à noter : les consultations parents/enfants, le groupe d’information et de soutien psycho-social post-annonce (assistante sociale et psychologue), l’intégration des stagiaires à l’activité clinique, la poursuite du travail du Groupe de réflexion pluridisciplinaire en psycho-oncologie (GrUPO), et le travail préparatoire à la mise en place d’une 1ère recherche en Sciences Humaines et Sociales en collaboration avec le Pôle Prévention.

L’addictologie-tabacologieEn 2013, l’activité d’addictologie de l’ICM s’est développée avec la création de l’Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie (Elsa) afin de mieux répondre aux demandes des patients et de leurs proches, mais aussi des professionnels. Des consultations au lit des patients sont organisées tous les jours et des consultations externes sont proposées le vendredi après-midi. L’unité poursuit également ses activités de formation et de recherche. Ses travaux ont fait l’objet de 5 articles scientifiques, 3 mémoires universitaires et 4 communications lors de congrès nationaux et internationaux. 

Pour 2014, de nouveaux outils et de nouvelles modalités de prises en charge seront proposés pour les patients et leur entourage. L’aide à la diminution ou à l’arrêt des consommations de produits sera intégrée dans les chemins cliniques de l’ICM.

Une RCP « Métastase osseuse et douleurs complexes » mensuelle réunit tous les intervenants autour de la prise en charge de la douleur et permet de discuter des dossiers en pluridisciplinarité.

L’ouverture à d’autres disciplines est indispensable pour améliorer encore le traitement de la douleur chronique (hypnose médicale, intervention de psychologues…).

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 43

Page 46: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Pôle Soins Infirmiers et Médico-TechniqueL’année 2013 a été marquée par la mise en œuvre du projet de soins 2012-2017 et sa déclinaison dans les pôles.La forte implication du personnel et de l’encadrement a permis des avancées significatives dans la mise en œuvre du projet de soins dans chacun des 4 axes de travail, qui sont :

Axe 1 : « Organisation des soins et des secteurs médico-techniques / Organisation du management » Axe 2 : « Démarche qualité - gestion des risques » Axe 3 : « Formation, parcours professionnels et compétences » Axe 4 : « Recherche »

L’évolution des pratiques et stratégies médicales, de la typologie des patients et la forte augmentation d’activité ont nécessité une adaptation constante des organisations, une flexibilité de l’encadrement et une motivation majeure de tout le personnel.

Elisabeth Planchenault, coordonnateur du pôle.

L'ORGANISATION

Le pôle est à la croisée de l’ensemble des spécialités médicales réalisées à l’ICM. De par son rôle transversal au sein de l’établissement, il est présent dans tous les pôles médicaux  : consultations, chirurgie, médecine, radiothérapie, imagerie, pharmaco-biopathologie et transversalité et soins de support. Outre les services d’hospitalisation classique et de jour (médecine et chirurgie) et les plateaux techniques (imagerie médicale, médecine nucléaire, radiothérapie, laboratoires, anatomo-pathologie et pharmacie), le Pôle est présent auprès des patients par le biais de l’équipe mobile de soins palliatifs, du service de kinésithérapie, du service social, du bloc opératoire, de la nutrition, du service de soins continus et de l’équipe de brancardiers.

LE PÔLE EN 2013

Les faits marquants

L’amélioration de l’accueil et de l’intégration des nouveaux infirmiers recrutés avec la mise en place d’un livret personnalisé par service, d’un tutorat et d’un questionnaire d’évaluation des compétences, à l’arrivée et au cours des bilans successifs en oncologie et chirurgie.

La réorganisation du temps de travail des manipulateurs de radiothérapie.

La finalisation de 5 chemins cliniques1 et l’élaboration des guides de séjour correspondants.

Le suivi de l’implantation de l’informatisation du dossier de soins en chirurgie.

Le développement d’outils informatisés pour le soin : fiche éthique et informatisation des programmes éducatifs.

La mise en place d’un guide d’information sur la prise en charge de la douleur, en lien avec la Cellule d’Education Thérapeutique.

L’évaluation de la dépendance des patients et la mesure de la variation de la charge de travail (Pendiscan).

La rédaction d’une cartographie des risques pour la curiethérapie.

La mise en place de consultations, en Radiothérapie, pour les patients atteints d’un cancer du sein ou de la prostate, par les manipulateurs, pour leur expliquer les aspects techniques d’une séance.

1. « Prise en charge d’un patient âgé de 45 à 69 ans, devant bénéficier d’un traitement exclusif de radio-chimiothérapie concomitant dans le cadre d’un cancer de l’oro pharynx de la consultation d’annonce à J-2 de son traitement », « Prise en charge, de son entrée au jour de sa sortie, d’un patient adulte de moins de 75 ans, suivi dans le cadre d’un adénocarcinome du pancréas, en phase palliative, présentant un ictère pouvant bénéficier d’un drainage biliaire », « Prise en charge d’un patient adulte de moins de 60 ans devant bénéficier d’une CHI à l’oxaliplatine avec iléostomie de protection dans le cadre d’une carcinose péritonéale d’origine colique, de la consultation chirurgicale à la sortie », « Prise en charge d’une patiente entre 20 et 60 ans devant bénéficier d’une première cure de chimiothérapie par Taxol-Carboplatine dans le cadre d’un cancer de l’ovaire avec métastases régionales, de son entrée à sa sortie » et «  Prise en charge d’un patient adulte devant bénéficier de deux à trois cures de chimiothérapie en hospitalisation conventionnelle dans le cadre d’un cancer bronchique métastatique ou localement évolué, de la consultation d’annonce au terme de la troisième cure ».

44 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 47: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

LES PERSPECTIVES

Le Pôle Soins va poursuivre les objectifs opérationnels du Projet de Soins avec :

L’inclusion des patients dans le Protocole Hospitalier de Recherche Infirmier et Paramédical (PHRIP) « Les complications chez l’adulte atteint de cancer bénéficiant d’une nutrition artificielle parentérale sur voie veineuse initiée en hospitalisation ».

Le dépôt d’un nouveau programme de recherche par les kinésithérapeutes2.

La réorganisation de l’encadrement sur les pôles chirurgie et oncologie médicale.

L’organisation d’un secteur dédié aux hospitalisations non-programmées.

La poursuite de l’implantation du raisonnement clinique et des chemins cliniques.

La réflexion sur l’organisation du travail des Aides-Soignants (AS) et des Agents de Service Hospitalier (ASH).

La poursuite du travail sur l’accueil et l’intégration du nouveau personnel pour les Aides-Soignants.

2. « Evaluation de la thrombose lymphatique superficielle (TLS) comme facteur prédictif de risque de lymphoedème secondaire dans la chirurgie du cancer du sein avec exérèse du ganglion sentinelle »

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 45

Page 48: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

La Recherche

Pôle RechercheL’ICM s’est hissé au fil des ans parmi les CLCC les plus performants en matière de recherche. Les facteurs de réussite sont les suivants : la proximité et les liens étroits entre les cliniciens et les chercheurs travaillant sur un même site, et la synergie entre l’Unité de Recherche Clinique, Technique et Translationnelle (URCTT) et l'Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM) marquée cette année par l’ouverture de l’Unité de Recherche Translationnelle. 2013 est une année majeure pour l’IRCM avec l’ouverture d’un troisième bâtiment de recherche qui lui permettra d’accueillir 5 nouvelles équipes d’ici 2015.

Dr. Jean-Pierre Bleuse, coordonnateur du pôleDr. André Pèlegrin, directeur de l’IRCMPr. Marc Ychou, directeur scientifique.

2

L'ORGANISATION

En accord avec le Plan Cancer, l’ICM développe une recherche centrée sur le patient, depuis la biologie fondamentale jusqu’aux applications cliniques. Cette recherche s’articule autour de 6 axes : la prévention, la recherche fondamentale, translationnelle, clinique et méthodologique et les sciences humaines et sociales.

Les recherches en prévention et en sciences humaines et sociales sont développées au Pôle Prévention Epidaure, structure dédiée à la mise en place d’actions de santé publique et d’éducation pour la santé.

La recherche fondamentale (« laboratoire ») est menée par l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM). Dans une logique de présence sur le campus de l’ICM, cet Institut, qui associe l’Inserm, l’Université Montpellier 1 et l’ICM, a choisi pour thème général « Cibles moléculaires et thérapies des cancers » démontrant sa volonté de contribuer à l’amélioration des traitements sur la base de nouvelles connaissances en biologie.

La recherche clinique (« auprès des patients ») est mise en œuvre dans tous les pôles de l’ICM (évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques, diagnostiques…).

Située à l’interface entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, l’Unité de Recherche Translationnelle (URT) vise à assurer un transfert bidirectionnel des connaissances et des découvertes du laboratoire vers l’application au patient, et des observations faites chez les patients vers la recherche fondamentale. Maintenant incontournable pour la recherche, un Centre de Ressources Biologiques en oncologie a été structuré à l’ICM, permettant de recueillir et mettre à la disposition de la communauté scientifique des échantillons biologiques (tissus tumoraux, sang, sérum,…) anonymisés et dans le respect de l’éthique.

Enfin, une méthodologie statistique de conception et d’analyses des projets est nécessaire pour réaliser une recherche efficace et reconnue. C’est pourquoi l’ICM mène également de nombreux travaux de recherche dans ce domaine visant à améliorer la qualité du recueil des données et les méthodologies d’analyses.

La recherche à l’ICM fait l’objet de nombreuses collaborations régionales, nationales, notamment avec l’ensemble des Centres de Lutte Contre le Cancer (UNICANCER), les établissements de santé, les Universités, des entreprises privées et des organismes de recherche comme l’INSERM et le CNRS. L’ICM développe également de nombreuses collaborations internationales avec des équipes scientifiques étrangères (Etats-Unis, Canada, Angleterre, Australie, Algérie…).

Enfin, l’ICM est l’établissement de rattachement du SIte de Recherche Intégrée sur le Cancer « SIRIC Montpellier Cancer » labellisé en octobre 2012 par l’Institut National du Cancer.

46 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 49: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

829 patients inclus : 131 essais :

1 200 patients en cours de suivi.

La recherche clinique, translationnelle et technologiqueLes activités sont multiples, diverses et toujours plus complexes. L’objectif est de consolider l’efficience d’une organisation permettant une cohérence entre toutes les structures faisant de la recherche clinique et translationnelle, de l’investigation et de la promotion-valorisation avec un souci de qualité et de respect permanent du patient.

Dr. Jean-Pierre Bleuse, coordonnateur du pôle.

EN 2013

L'activité

Essais académiques (hors ICM) 457

Essais promus par l’ICM 297

Essais industriels 75

Essais industriels 25

Essais promus par l’ICM 21

Essais académiques 85

Les faits marquants

La mise en place de la cellule de pharmacovigilance.

La création de l’Unité de Recherche Translationnelle (avec du personnel, des locaux et du matériel dédiés).

Le renforcement du Data Center pour UNICANCER et la finalisation méthodologique permettant la gestion de 34 essais cliniques en cours.

L’acquisition d’un nouveau système de randomisation électronique, permettant aussi la création et la gestion de formulaires électroniques de recueil des données (e-CRF).

La création du Centre de Ressources Biologiques (CRB) mutualisant la tumorothèque et la biothèque, avec du personnel dédié.

La participation au projet européen FP7 : REQUITE en radiothérapie.

Le renforcement de la recherche clinique en médecine nucléaire.

LES PERSPECTIVES

La préparation de la certification selon les normes françaises (NF) de l’URCTT.

La poursuite de la restructuration de l’URCTT, avec la création d’une unité dédiée aux bases de données cliniques et clinico-biologiques ainsi qu’une cellule facilitant la participation aux projets européens.

Le renforcement de l’unité de biométrie et du Data Center.

La certification du CRB par le COFRAC.

L’implication de l’URT dans la conception des projets ancillaires des essais cliniques.

Le renforcement du partenariat entre l’URT et les équipes de recherche de l’IRCM.

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 47

Page 50: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’Institut de Rechercheen Cancérologie de Montpellier (IRCM)L'Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM - U896) est une structure réunissant des équipes dont les thèmes de recherche sont centrés sur le cancer. Notre thème fédérateur est « Cibles moléculaires et thérapie des cancers, Découverte, Biologie et Applications Cliniques ».

Si nous avons pour objectif de mieux comprendre comment une cellule devient cancéreuse, nos travaux visent également à l’amélioration de la prise en charge et des soins des patients atteints de cancer.

Nous sommes donc attentifs à favoriser les ponts entre les travaux de recherche fondamentale et de recherche appliquée afin de faciliter le transfert de savoir-faire et de technologies vers la pratique clinique.

Dr André Pelegrin, directeur de l’IRCM.

EN 2013

L'activité

12 équipes de recherche mixtes ICM/Inserm/UM1.

5 plateformes technologiques.

22 publications en position de leader et 35 publications en collaborations dont 4 avec IF>10.

6 nouveaux contrats industriels : Sanofi (2 contrats), L’Oréal, Danone, L’Occitane, Nanovector et 1 avenant sur contrat existant (AREVA).

5 brevets déposés.

1 nouvelle licence d’exploitation pour un anticorps thérapeutique.

9 doctorats soutenus.

Des financements institutionnels : ANR Orega Biotech, CIG Marie Curie, FRM, INCa.

Les faits marquantsL’arrivée d’une nouvelle équipe, dont les travaux visent à découvrir les acteurs de la réponse cellulaire au stress génotoxique  (facteurs environnementaux et intrinsèques) et de nouvelles voies assurant la stabilité du génome. Ces mécanismes étant impliqués dans la majorité des cancers, ces recherches contribueront à une meilleure compréhension du processus de cancérogenèse. 

L’emménagement des équipes dans le 3ème bâtiment de recherche.

LA PARTICIPATION FINANCIÈRE À LA CONSTRUCTION ET L’AMÉNAGEMENT DU 3ÈME BÂTIMENT DE RECHERCHE

Total bâtiment avec L3 : 4 400 k€Total équipement à l’ouverture : 676 k€ HT / 808 k€ TTCCoût total du projet : 5 208 k€

48 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

ICM : 50 k€ TDC (raccordement pôle énergie) + 342 k€ HT (Equipement 2013) + terrain

Région Languedoc-Roussillon : 2 millions d’€

INSERM : 1 million € TDC (bâtiment), 200 k€ TDC (Laboratoire L3) + 334 k€ HT (Equipement 2013)

UM1 : 1 million € TDC (bâtiment) + 100 k€ TDC (Labo L3) + 100 k€ TTC (Equipement 2010)

Page 51: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

LES PERSPECTIVES

L’ouverture de 2 appels d’offre :

En partenariat avec le Labex Mabimprove sur les anticorps thérapeutiques (accueil d’une équipe de recherche pendant 3 ans).

Entre l’INSERM et l’UM1 sur la biologie des systèmes (accueil d’une équipe de recherche).

La labellisation SIte de RechercheIntégrée sur le Cancer (SIRIC)L’année 2013 a été marquée par le démarrage des activités du Site de Recherche Intégrée sur le Cancer « SIRIC Montpellier Cancer ». Véritable vivier de compétences, le SIRIC Montpellier Cancer fédère plus d’un millier de professionnels appartenant à l’ICM, au CHRU de Montpellier et aux organismes de recherche et d’enseignement supérieur de Montpellier.

En 2013, le SIRIC a tout d’abord mis l’accent sur l’organisation du cadre managérial et opérationnel, favorisant la mobilisation des équipes de recherche sur la stratégie de développement des 4 programmes de recherche intégrée labellisés par l’INCa : « Cancer Colorectal », « Radiobiologie appliquée à l’Oncologie », « Résistance aux traitements anti-tumoraux » et « Sciences Humaines et Sociales en Oncologie ».

L’année 2013 a vu le lancement d’actions structurantes visant à accroître les capacités de la recherche translationnelle et de la médecine personnalisée en oncologie : création et organisation de réseaux régionaux de collecte de ressources biologiques, soutien au développement de plateformes technologiques mutualisées (biomarqueurs circulants, pathologie expérimentale, xénogreffes de tumeurs humaines, spectrométrie de masse et protéomique), allocation de temps de recherche protégés pour des cliniciens chercheurs. Le SIRIC s’est aussi engagé en faveur de l’intégration des Sciences Humaines et Sociales en oncologie à travers plusieurs travaux de recherche évaluant l’approche globale de la prévention et de la prise en charge du cancer.

Parallèlement, le SIRIC a joué un rôle clé pour l’émergence à Montpellier d’un parcours de formation internationale à la recherche en cancérologie (dispositif de bourse de master pour les étudiants internationaux).

Ce premier plan d’action permet aujourd’hui au SIRIC de jouer pleinement son rôle de fédérateur des forces scientifiques de la cancérologie à Montpellier. La prochaine étape clé sera la formalisation du cadre collaboratif du SIRIC par la signature de l’accord de consortium entre les 7 partenaires fondateurs (ICM, CHRU de Montpellier, Inserm, CNRS, Université Montpellier I, Université Montpellier II, Université Montpellier III).

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 49

Page 52: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

La PréventionPôle Prévention EpidaureEpidaure, le Pôle Prévention de l’ICM est un espace unique en France, dédié à la prévention des cancers et à l’éducation pour la santé. C’est un centre référent pour l’Agence Régionale de Santé en Languedoc-Roussillon dans le cadre du Pôle régional de compétences en éducation et promotion de la santé. C’est aussi le Centre Ressource Santé de l’Académie de Montpellier.Les missions du pôle ont été structurées autour de 3 axes :

La prévention primaire a pour objectifs la réduction des expositions à risque et la réduction du nombre de cancers,

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) accompagne et aide les patients pour améliorer leur qualité de vie au cours et après le traitement d’un cancer,

L’étude des déterminants psycho-sociaux a pour but d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille ainsi qu’une meilleure prise en compte de leurs besoins par les soignants.

Ces 3 axes se déclinent en fonction de 3 orientations : action, recherche et formation.Dr. Anne Stoebner, coordonnateur du pôle.

3

L'ORGANISATION

Le Pôle Prévention Epidaure est composé d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des éducateurs, des animateurs en éducation pour la santé, des médecins en santé publique, des infirmières, des chercheurs en psychologie, éducation physique et sportive, communication et des enseignants du primaire et du secondaire. Epidaure est un véritable laboratoire d’idées et d’échanges permettant de concevoir des programmes, de tester et de mettre au point des outils d’éducation pour la santé innovants. Le pôle développe des collaborations nationales et internationales avec des universités et des organisations non gouvernementales.

Le Pôle organise au sein de son espace ludo-éducatif et sur le territoire régional, des actions de prévention sur les différents déterminants comportementaux associés au cancer que sont les conduites addictives (tabac, alcool, cannabis), la nutrition (alimentation et activité physique) et l’exposition au soleil.

LE PÔLE EN 2013

L'activité12 909 personnes bénéficiaires d’actions de prévention primaire (+ 20,6% par rapport à 2012).

13 événements organisés par le Pôle.

22 articles scientifiques.

4 livres ou référentiels et 2 chapitres de livre.

25 communications à des congrès nationaux et internationaux.

18 expertises pour le Ministère de la Santé, la Direction Générale de la Santé, l’INCa, les cancéropôles, l’Institut de Recherche en Santé Publique, l’ARS, la Ligue Nationale contre le Cancer et des revues scientifiques.

Enfants

Adolescents - Jeunes

Adultes

LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU PÔLE PRÉVENTION

1 626

7 080

5 881

50 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 53: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

Education pour la santéAddictionsSoleilNutrition - Activités physiques

LES PERSPECTIVES

Les faits marquants

L’augmentation des actions de prévention auprès de publics vulnérables (handicap, précarité).

La nouvelle orientation des thèmes prioritaires, à la demande de l’ARS, et l’augmentation des activités de prévention des addictions.

Le démarrage d’un programme de prévention du tabagisme innovant par les pairs « P2P » dans 15 lycées professionnels (financé par l’INCa et réalisé en partenariat avec l’ARS, l’Education Nationale et le Rectorat de Montpellier, le Conseil Régional et les associations Souffle LR et Holisme).

Le soutien du SIRIC pour 2 projets de recherche conduits par le Pôle : « Les conséquences des processus de prise de décision des personnes à risque de développement ou d’aggravation d’un cancer » et « La promotion de l’activité physique chez les enfants de 7 à 11 ans ».

La mise en œuvre, en concertation avec l’ARS, d’une politique de prévention des cancers, structurée, efficace et accessible à tous ainsi que la définition d’un nouvel axe d’orientation par rapport à l’Education Nationale.

L’accueil d’un dispositif d’information destiné à lutter contre le tabagisme dans le cadre du projet « Toxic Clope » (grâce au soutien financier d’AG2R LA MONDIALE), réalisé par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, et élaboré en partie grâce au soutien et aux compétences du Pôle.

Le développement de la recherche en psycho-oncologie, en lien avec l’Unité de Psycho-Oncologie et le soutien du SIRIC.

LES DIFFÉRENTS THÈMES ABORDÉS À EPIDAURE

LES ACTIVITÉS DU PÔLE SE DÉPLOIENT SUR L’ENSEMBLEDE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON

Les publications du Pôle

Les revues sont classées en catégories « A », « B », « C », « D » qui correspondent aux quartiles des revues établies par ISI Web of Science. Les chapitres d’ouvrage aux revues non classées ont été intégrées sous la catégorie « NC ».

3735

Nutrition - Activité physiques Soleil Addictions Éducation pour la santé

378

1404 1271

80471

68

823416

2006

3590

345

Enfants

Adolescents - Jeunes

Adultes

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 51

2010 2011 2012 2013

A 0 0 3 5

B 1 0 3 0

C 1 0 0 5

D 1 1 2 1

NC 7 5 8 24

Total 10 6 16 35

Page 54: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’Education Thérapeutique du Patient (ETP)En 2013, la Cellule Stratégique en Education Thérapeutique du Patient a validé les rapports et bilans soumis à l’ARS et initié un travail pour améliorer les liens ville-hôpital.

L’ARS a autorisé 4 programmes d’ETP : « Curiethérapie gynécologique », « Curiethérapie prostate », « Radiothérapie et cancer ORL » et « Evaluation d’une méthode d’ETP d’aide à la prise en charge diététique des patients porteurs de tumeurs des voies aérodigestives supérieures uniquement traités par radiothérapie ».

L’Unité transversale en éducation thérapeutique du patient (Utep) a développé de nouveaux programmes et outils avec les patients, dans le cadre du déploiement des chemins cliniques, en collaboration avec les équipes de chirurgie, de radiothérapie, de pharmacie, des soins de supports et de l’Unité d’Essais de Phase Précoce (UEPP).

Les faits marquants526 patients participant à un programme d’ETP autorisé par l’ARS.

3 nouveaux guides info-éducatifs créés avec la participation de 80 patients.

1 211 heures de temps éducatifs réalisées et intégrées aux soins.

52 soignants impliqués dans l’ETP en routine.

55 professionnels de l’ICM formés en ETP.

5 stagiaires accueillis dans le cadre de Master ou de Diplôme Universitaire en ETP.

37 outils éducatifs de santé sexuelle répertoriés pour les patientes traitées par curiethérapie gynécologique.

3 articles scientifiques,

5 communications à des congrès nationaux et internationaux.

52 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 55: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’Espace Rencontres et Information (ERI)L’Espace de Rencontres et d’Information (ERI) propose aux personnes hospitalisées ou suivies en ambulatoire, ainsi qu’à leurs proches, un espace hors soins, rassurant et convivial. Cet espace est avant tout un lieu d’écoute, d’expression des patients et des accompagnants. En plus d’une écoute, les familles ont accès à une information grand public, gratuite, médicale ou non, sous forme de brochures validées par les médecins de l’ICM, sites internet et conférences.

La fréquentation de l’ERI est en constante augmentation depuis sa création en 2007.

1 505 visiteurs ont été accueillis à l’ERI en 2013,

173 personnes dont 124 patients et leurs proches ont participé à 3 rencontres-débats sur les thèmes « Cancer et sexualité, une question taboue ? », « La radiothérapie : Comment limiter ses effets secondaires ? » , « Cancer du sein : Quand et comment bouger ? ».

Ces activités ont fait l’objet de 14 reportages dans les médias.

Le réaménagement du local de l’ERI pour offrir aux patients et à leurs proches un lieu d’écoute plus confortable.

L’animation de conférences-débats en collaboration avec l’ERI du CHRU de Montpellier.

Le travail en commun avec l’Unité de Psycho-Oncologie de l’ICM.

LES PERSPECTIVES

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 53

Page 56: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

L’EnseignementLe partage des connaissances et la formation aux métiers de la cancérologie sont fortement ancrés dans la culture de l’ICM.

Les médecins hospitalo-universitaires et certains médecins spécialistes de l’établissement assurent  : des cours, des conférences, des séminaires, des journées de formation continue à destination des médecins spécialistes ou généralistes, ainsi que la formation des internes.

Les personnels soignants et médico-techniques assurent une mission d’enseignement et formation des futurs professionnels et participent à de nombreux congrès et séminaires.

Les services administratifs accueillent chaque année de nombreux stagiaires (Délégation à la Qualité, Direction Générale, Communication, etc.), et assurent également une mission d’enseignement.

4

L’Ecole du Cancerde MontpellierL’un des six axes prioritaires du Projet d’Etablissement 2012-2017 de l’ICM est consacré à la création de l’Ecole du Cancer de Montpellier. Cette école, incorporée dans l’axe cancer du pôle bio-santé Rabelais de l’Université de Montpellier 1, regroupera l’ensemble des formations médicales et para-médicales en cancérologie. Son objectif est de dynamiser la formation professionnelle des différents métiers. Elle sera la 2nde de ce type en France.

L’Ecole du Cancer a été reconnue Organisme Gestionnaire du Développement Professionnel Continu début 2014.

54 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 57: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Nombre d’étudiants reçus en stageEn 2013 :

• 629 stages.• 18 708 jours de stages.• 121 stagiaires, en moyenne, pris en charge chaque mois.

Formation / service 2011 2012 2013

Internes et médecins étrangers 50 46 83

Etudiants en DCEM 104 100 98

Physiciens 4 5 2

Manipulateurs Electro-Radiologie 90 117 99

Cadres soignants 6 5 2

Infirmiers Anesthésistes / IBODE 14 16 15

Infirmiers 148 90 118

Aides-Soignants / Agents de Service / Observation 92 98 58

Assistantes Sociales 1 1 4

Diététiciens 2 1 1

Psychologues 2 3 4

Sages-femmes / Kinésithérapeutes 34 38 36

Secrétaires médicales 20 16 14

Pôle Prévention Epidaure 45 42 48

Unité de Recherche Clinique 17 26 14

Administration (communication, contrôle de gestion, direction, service financier,

service informatique, service des ressources humaines…)

11 10 16

Stages d’observation collèges/lycées 6 12 13

Autres (biologie, biomédical, oncogériatrie) - - 4

TOTAL 646 626 629

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 55

Page 58: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Enseignements universitaires organisés par les personnels de l’ICM, en lien avec l’Université Montpellier 1Diplôme d’Etude Supérieur (DESC) en Cancérologie

Diplôme Inter-Universitaire (DIU) d’Oncologie Digestive

Diplôme Universitaire (DU) de Pharmaco-Oncologie

Première année commune des études de santé (PACES), Université Montpellier I

Deuxième Cycle des Etudes de Médecine (DCEM), Université Montpellier I

Troisième Cycle des Etudes de Médecine (TCEM), Université Montpellier I

Capacité d’addictologie, Université Montpellier I

Cours de chimiothérapie antitumorale et traitement médical du cancer, Institut Gustave Roussy (IGR)

DIU de Chirurgie cancérologique digestive, Université Montpellier I

DIU de sénologie, Université Montpellier, Université Montpellier I

DIU de Tabacologie, Université Montpellier I

DIU de Tabacologie, Université de Saint-Etienne

DIU d’Oncologie Pulmonaire, Université Montpellier I

DIU Oncogériatrie, Université Montpellier I 

DIU Perfectionnement en anesthésie et analgésie locorégionale, Universités Marseille, Montpellier, Nîmes et Nice

DIU Prise en charge de la douleur aigue, Université Montpellier et Nîmes

DIU Soins palliatifs, Université Montpellier I

DU Cancers cutanés, Université Montpellier I

DU d'Hygiène hospitalière, Université Montpellier I

DU d’Hypnose médicale

DU de Lymphologie, Université Montpellier I

DU Epidémiologie des cancers – Université de Bordeaux

DU Oncologie thoracique, Université Montpellier I

DUT Génie Biologique, Option Diététique, Université Montpellier II

Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, Rennes  : Contrôle de gestion, Information médicale et Aide à la décision : théorie et pratique

Faculté d’odontologie  : deuxième cycle des études d’odontologie, nutrition en odontologie, bases moléculaires et cellulaires des cancers en odontologie, Radiothérapie et soins dentaires / cancer des voies aérodigestives supérieures, Cancer des voies aérodigestives supérieures après radiothérapie en cabinet de dentisterie

Diplôme d’Etat de Manipulateurs en électroradiologie, Université Montpellier I

Diplôme d’Etat d’Infirmiers, Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), Béziers

Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Castelnau le Lez

Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Mende

Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Montpellier, Université Montpellier I

Diplôme d’Etat d’Infirmiers, IFSI Sète

Licence de Psychologie, Université Montpellier III

Licence Nutrition et Alimentation Humaine, Université Montpellier II

Master 1 Gestion des établissements de santé, ISEM, Université Montpellier I

Master 1 Psychologie du développement, Université Montpellier III

Master 1 Psychologie théorie de la mesure, Université Montpellier III

Master 2 Droit de la santé, Université Montpellier I

Master 2 Epidémiologie, Université Montpellier I

Master 2 Psychologie du développement, éducation, handicap, Université Montpellier III

Master 2 Psychologie qualité de vie et cancer, Université Montpellier III

Master 2 Psychologie Flexibilité Adaptation, Université Montpellier III

Participation des praticiens de l’ICM à l’enseignement universitaire

56 ICM - RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013

Page 59: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

Participation des praticiens de l’ICM à l’enseignement universitaire

Cours aux médecins étrangers

Cours et bibliographie aux internes

Formation « Approche psychologique du patient atteint d'un cancer »

Formation « Complications hématologiques de la chimiothérapie »

Formation « La prise en charge du cancer du sein en 2013 »

Formation «  Radiothérapie  : Surveillance des effets secondaires, curiethérapie, gynécologie, prostate, anal ».

Formation « Soins palliatifs et accompagnement »

Formation à la Radioprotection

Formation aux techniques et indications de l’IMRT (Intensity Modulated Radiation Therapy)

Ateliers nationaux de Radiothérapie Pédiatrique, Société Française des Cancers de l'Enfant (SFCE)

Universités d’Eté des Thérapies Ciblées et de la Recherche Translationnelle en Cancérologie, ICM, Montpellier, Juillet 2013

Congrès annuel de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO)

Congrès annuel de l’American Society for Radiation Oncology (ASTRO)

Congrès annuel de l’European Society for Medical Oncology (ESMO)

Congrès annuel de l’European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO)

Congrès annuel de l’European Society for Surgical Oncology (ESSO)

Congrès annuel de la Société Française de Chirurgie Oncologique (SFCO)

Congrès annuel de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO)

Congrès National de la Société Française d'Anesthésie et de Réanimation (SFAR)

Cycle de supervision en hypnose médicale et thérapie brève, Institut Montpelliérain d’Hypnose Ericksonienne  Médicale (IMHE)

Cycle de formation praxis « Contrôle de Gestion », Centre National de l'Expertise Hospitaliere (CNEH)

Formation «  Anesthésie Loco-Régionale et Péridurale Thoracique  », Polyclinique du Grand Sud à Nîmes

Formation « Apport des outils de contrôle de gestion hospitalier pour l'aide à la décision », CNEH

Formation « Cancérologie : Stratégies thérapeutiques et nouveautés », FMC Mende, Lozère

Formation « Chimiothérapie douleur », Santé Formation

Formation «  Contrôle de gestion, Information médicale et Aide à la décision  : théorie et pratique  », Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) des Pays de Loire, Nantes

Formation « Facteur de risque des cancers », Association ORION

Formation « Initiation hypnose médicale en technique de soins », IMHE

Formation « Hypnose et dépression », IMHE

Formation « La radiothérapie des cancers », FMC Mende, Lozère

Formation «  Nutrition et Cancer chez l’adulte  », Ecole de Formation Européenne en Cancerologie (EFEC)

Formation « Nutrition et Santé au travail », ICM, Montpellier

Formation «  Prise en charge du cancer colorectal métastatique », EFEC

Formation  «  Techniques de surveillance épidémiologique d'enregistrement et de codage des cancers », EFFEC

Formation « Thérapies ciblées en cancérologie », Assurance Maladie

Formation à la Méthodologie de Projet en Addiction et en Education pour la Santé, ICM, Montpellier

Formation «  Prévention du tabagisme en milieu scolaire  », ICM Montpellier, Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU)

Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, AgroParisTech : Le contrôle de gestion à l’hôpital : enjeux et pratiques.

Formation sur l'annonce de la fin des traitements curatifs, Réseau ONCO-LR

Symposium Bioclinique : Biologie et Cancer du Sein, Société Française de Médecine Nucléaire et Imagerie Moléculaire (SFMN)

XXIème Réunion du Grup Oncològic Català Occità (GOCO)

Formations et enseignements réalisés en interne

Autres enseignements, formations et communications extérieures

RAPPORT D'ACTIVITÉ 2013 - ICM 57

Page 60: Rapport activite 2013 - ICM Val D'Aurelle

ICM – Institut régional du Cancer de Montpellier208, rue des ApothicairesParc Euromédecine34298 Montpellier Cedex 5 Tél : 04 67 61 31 00www.icm.unicancer.fr

Remerciements Mélanie Accardo, Evelyne Alidor, Claudie Andréo, Michelle Annerose, Francine Auric, David Azria, Frédéric Bibeau, Jean-Pierre Bleuse, Laurence Bonnabel, Patrice Champoiral, Florence Cousson-Gelie, Sophie Colasse, Julie Courraud, Nathalie Coux, Evelyne Crapez, Laurence Cristol, Martine Doyen, Soline Emerit, Nathalie Flary, Caroline Gallay, Christine Garénaux, Christine Gestin-Boyer, Jacques Goineau, Sophie Gourgou, Cédric Guillaumon, Vanessa Guillaumon, William Jacot, Alexandre Jules-Clément, Christine Kerr, Pierre-Olivier Kotzki, Anne Lainé, Pierre-Jean Lamy, Hien Luong-Pontic, Farida Moussaoui, André Pelegrin, Delphine Pelloux, Caroline Perrier, Frédéric Pinguet, Elisabeth Planchenault, Carmen Rodriguez, Philippe Rouanet, Patrice Sapey, Chakib Sari, Pierre Senesse, Anne Stoebner, Raphael Tetreau, Hélène Turion, Eddy Willm, Marc Ychou, Rodolphe Zarié

Responsable de la publicationProfesseur Jacques Domergue, Directeur Général de l’ICM

Comité de projet et rédaction Florence Courtès, Hélène Mathieu-Daudé, Frédérique Planet, Anne-Laure Pourquier

Conception graphique et réalisation Coxyweb

PhotosLaurent Vilarem et Délégation communication ICM