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Bureau OMS de Lyon pour la préparation et la réponse des pays aux épidémies Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie 2005 Rapport d'activité WHO/CDS/EPR/LYO/2005.27

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Bureau OMS de Lyon pour la préparation

et la réponse des paysaux épidémies

DépartementAlerte et action

en cas d’épidémie et depandémie

2005

Rapportd'activité

WHO/CDS/EPR/LYO/2005.27

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BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

© Organisation mondiale de la Santé, 2005Bureau OMS de Lyon pour la préparation et la réponse des pays aux épidémies58, avenue Debourg, 69007 Lyon, FranceTél : +33 (0)4 72 71 64 70 - Fax : +33 (0)4 72 71 64 71 - Courriel : [email protected]

Tous droits réservés.

Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des donnéesqui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucuneprise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou deleurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé surles cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir faitl'objet d'un accord définitif.

La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et cesproduits commerciaux sont agréés ou recommandés par l’Organisation mondiale de laSanté, de préférence à d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majus-cule initiale indique qu’il s’agit d’un nom déposé.

L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les dispositions voulues pour vérifierles informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié estdiffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l'interprétationet de l'utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l'Organisation mon-diale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de sonutilisation.

Sauf indication contraire, toutes les cartes, figures et photographies ont été produitespar des membres du personnel de l’OMS.

Agence Crayon Bleu : +33 (0)4 78 63 60 77

Crédit photos

Création-réalisation

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

Table des matièresRésumé 5Introduction 6Mission 6Historique du Bureau OMS de Lyon 6Renouvellement de la Convention 6

Organisation 7Organigramme 7

Domaines de travail 8Matrice d’activités 8

Revue des activités entreprises en 2005 9Support aux pays 9Réseaux de compétences 14Formation 17Outils de référence mondiaux 20Répondre aux épidémies et aux crises humanitaires 23Activités transversales 24

Perspectives d’avenir 26Règlement sanitaire international 2005 26

Résumé financier 27

Annexes 28Donateurs 28Carte des partenaires du Bureau OMS de Lyon 29Institutions collaboratrices 30Documents publiés 34

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Au Bureau OMS de Lyon pour la pré-paration et la réponse des pays aux

épidémies, l’événement marquant en2005 a été la négociation et la signatured’accords préconisant la poursuite desactivités pour une nouvelle période decinq ans. Les signataires sont notammentl’OMS et le ministère français de la Santéet des Solidarités, le ministère françaisdes Affaires étrangères, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône, leGrand Lyon et l’Institut Pasteur. Cesaccords confirment que toutes les partiess’engagent à soutenir le travail crucial duBureau OMS de Lyon.

Un autre jalon qui aura des répercussionssignificatives sur les activités futures a étél’adoption par l’Assemblée mondiale dela Santé, en mai 2005, du Règlement sani-taire international révisé (RSI 2005). LesEtats Membres de l’OMS se sont engagésà développer des capacités de base pourla détection et l’investigation précocesdes flambées pouvant potentiellement sepropager sur le plan international, et pour

y apporter une réponse rapide. Le travailde renforcement des capacités nationalesdéjà entrepris par le Bureau OMS de Lyonbénéficiera ainsi d’une nouvelle impulsionau cours des années à venir.Entre-temps, les responsabilités du BureauOMS de Lyon se sont déjà élargies par rap-port au plan d’origine et comprennentdésormais quatre domaines de travail : la surveillance, la préparation et la riposteépidémiologiques ; le renforcement descapacités des laboratoires ; la biosécuritéet la lutte contre les infections ; et la prépa-ration aux infections provoquées inten-tionnellement. Outre l’animation de forma-tion et d’apprentissage à distance et lesoutien apporté aux activités de renforce-ment des capacités au niveau des pays, leBureau de Lyon a œuvré à la création deréseaux avec d’autres groupes d’expertset à l’élaboration et l’application de nou-veaux outils. L’ensemble de ces activitéstechniques est axé sur le renforcement dela préparation et de la réponse aux épidé-mies dans les Etats Membres.

Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

RÉSUMÉ

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Bureau OMS de Lyon

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Al’échelle mondiale, les épidémies etles infections émergentes constituent

une menace constante pour la santé del’humanité. Les récentes épidémies deSRAS et de fièvres hémorragiques à virusEbola et Marburg, ainsi que la crainteactuelle que la grippe aviaire ne se trans-forme en une pandémie humaine, renfor-cent encore la réalité de cette menace.Décès, souffrances, fermeture des frontiè-res, sanctions commerciales – au cours

d’une épidémie le bilan en termes de vieshumaines et de moyens d’existence esténorme. Dans le cadre du Règlement sani-taire international, l’Organisation mon-diale de la Santé collabore avec ses EtatsMembres pour renforcer la sécurité sani-taire mondiale par le biais de la recon-naissance rapide des épidémies et desmaladies émergentes, et d’une riposte entemps utile.

INTRODUCTION

Mission

Historique du BureauOMS de Lyon

Renouvellement de laConvention

La mission du Bureau OMS de Lyon pourla préparation et la réponse des pays auxépidémies est de contribuer à la sécuritésanitaire mondiale en renforçant les capa-cités nationales de détection précoce, de

La Convention établissant un Bureau OMSà Lyon comme partie intégrante du Dépar-tement du siège de l’OMS des Maladiestransmissibles : surveillance et action (au-jourd’hui Département Alerte et action encas d’épidémie et de pandémie) a étésignée le 16 mai 2000 par le Secrétaired’État à la Santé et aux Personnes handica-pées, le Président du Grand Lyon, la Direc-trice générale de l’OMS et le Président dela Fondation Mérieux pour une durée ini-tiale de cinq ans.Le Bureau a été inauguré le 8 février 2001et en avril de la même année il accueillaitdes participants de sept pays africains fran-cophones pour le premier cours de

vérification rapide des épidémies et deréponse appropriée, que ces épidémiessoient naturelles, accidentelles ou provo-quées délibérément.

formation destiné aux spécialistes de labo-ratoire.Lors de la création du Bureau OMS deLyon, son rôle portait sur l’amélioration duniveau des compétences en matière dediagnostic des laboratoires de santé publi-que dans les pays en développement,mais, au cours du dernier quinquennat, lesactivités se sont élargies pour répondreaux besoins de renforcement des capacitésnationales des systèmes de surveillance,de biosécurité des laboratoires, de prépa-ration aux infections provoquées intention-nellement, et de prévention et de maîtrisedes infections associées aux soins desanté.

En 2004, à l’issue de la première Conven-tion, une évaluation du Bureau OMS deLyon a été menée par l’Institut deRecherche pour le Développement (Paris,France) qui a reconnu l’expansion des acti-vités en réponse aux besoins croissantsliés à la sécurité sanitaire mondiale et misen lumière l’impact positif considérablede ces activités. Ainsi, le 13 avril 2005,une Déclaration de partenariat a étésignée par le ministère français de laSanté et des Solidarités, le ministère fran-çais des Affaires étrangères, la RégionRhône-Alpes, le Département du Rhône,le Grand Lyon, l’Institut Pasteur et l’OMS.Ce document décrit les engagementspolitiques et financiers de tous les parte-naires à l’appui des activités du BureauOMS de Lyon de 2005 à 2010. Un accordétablissant des relations plus spécifique-ment entre la France et l’OMS à propos

du Bureau OMS de Lyon a été approuvéle 27 juillet 2005. En outre, un accordquadripartite entre l’OMS et les trois par-tenaires locaux (la Région Rhône-Alpes, leDépartement du Rhône, et le Grand Lyon)ainsi que des accords individuels entrel’OMS et chacun de ces partenaires sonten cours d’achèvement et seront ratifiéssous peu.

En plus de l’appui significatif du Gouver-nement français, le soutien internationald’un éventail d’importants bailleurs defonds, notamment des gouvernements,des fondations privées et d’autres institu-tions (voir Annexe 1), s’est révélé et resteprécieux pour la mise en œuvre par leBureau OMS de Lyon d’activités essentiel-les de renforcement des capacitésnationales.

Signature de la Convention, 13 avril 2005,Charbonnière-Les-Bains

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Bien que situé en France, le BureauOMS de Lyon fait partie intégrante du

Département Alerte et action en cas d’épi-démie et de pandémie (EPR), ancienne-ment surveillance et action (CSR), au sein

du Groupe des Maladies transmissibles(CDS), au Siège de l’OMS.Le Bureau OMS de Lyon est divisé en troiséquipes, appuyées par une unité de ges-tion, d’administration et de communication.

ESS apporte son soutien aux EtatsMembres pour le renforcement de leurssystèmes de surveillance des maladiesinfectieuses, notamment les fonctionsd’alerte rapide pour les maladies à poten-tiel épidémique. L’équipe soutient égale-ment le développement des capacitésnationales d’investigation des flambées etoffre une assistance aux pays à la fois pen-

dant et après les événements épidémi-ques. L’équipe appuie la création desystèmes d’alerte précoce et de riposterapide dans les situations d’urgencescomplexes. ESS collabore aussi à l’expan-sion de programmes de formation enépidémiologie de terrain avec des parte-naires aux niveaux mondial et régional.

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ORGANISATION

Renforcement de la surveillance

épidémiologique (ESS)

LAB apporte son soutien aux EtatsMembres pour le renforcement de leurssystèmes nationaux de laboratoires desanté publique par le biais du développe-ment des capacités humaines et de l’amé-lioration des infrastructures et des réseauxde laboratoires nationaux. LAB constituedes réseaux de laboratoires aux niveaux

mondial et régional pour la formation, l’as-surance qualité, et la réponse rapide auxévénements épidémiques ; favorise les par-tenariats internationaux entre laboratoireset réseaux de laboratoires ; et encouragel’intégration des laboratoires cliniques et desanté publique dans les réseaux de surveil-lance des maladies.

Renforcement des laboratoires (LAB)

ADE contribue au développement descapacités nationales de préparation à ladissémination accidentelle et intention-nelle d’agents biologiques à potentielépidémique. L’équipe se concentre sur leséléments essentiels de la biosécurité etde la sûreté biologique en laboratoire ; laprévention et la lutte contre les infectionsassociées aux soins de santé ; et la prépa-

ration nationale et internationale aux épi-démies délibérées, notamment l’élabo-ration d’outils, de normes et de standards,le soutien aux programmes de formationnationaux et internationaux, les évalua-tions nationales, et l’appui au dévelop-pement de partenariats techniques mon-diaux.

Préparation aux épidémies accidentelles et intentionnelles (ADE)

7

> Organigramme

Directeur

Communicationet formation à

distance (COM)

Biosécurité

Partenariat/Coordination

Renforcement dela surveillance

épidémiologique(ESS)

Renforcementdes laboratoires

(LAB)

Préparation aux épidémies

accidentelles et intentionnelles (ADE)

Support auxpays

Assurance dequalité/Contrôle

de qualité

Préparation auxépidémies

intentionnelles(PDE)

Infections liéesaux soins desanté (HAI)

Administration

Systèmes de surveillance

multi-maladies(MSS)

Systèmes d’alerteprécoce (EWS)

Surveillance dansles pays en

situation de crise(SCS)

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■ de l’élaboration et de la diffusion d’ou-tils de référence sur le plan mondial.

Le plan d’activité préparé en 2005 pour la période 2005-2009 comprend cinqdomaines de travail :1. Renforcement des fonctions spécifiquesde préparation et de réponse aux épidé-mies à l’échelon national à l’appui de lamise en œuvre du RSI 2005 (les activitésseront lancées fin 2005/début 2006 ; voir«Perspectives d’avenir»).2. Renforcement des capacités nationalespour la surveillance, la préparation et laréponse épidémiologiques.3. Renforcement des capacités nationalesdes laboratoires de santé publique.4. Renforcement de la biosécurité dans leslaboratoires, et de la prévention et de lalutte contre les infections associées auxsoins de santé.5. Amélioration de la préparation auxinfections provoquées intentionnellement.Les activités transversales, qui sont com-munes à tous les domaines de travail deLYO et les sous-tendent, sont notamment :■ la communication, les relations avec lesmédias et le plaidoyer ;■ la gestion et l’administration.

Lobjectif à long terme du Bureau OMSde Lyon (LYO) est d’appuyer les efforts

de tous les pays destinés à renforcer leursystèmes nationaux de surveillance et delaboratoires de santé publique et dedévelopper les capacités de base pour ladétection, l’investigation et la réponserapides aux menaces épidémiques, confor-mément aux exigences du Règlementsanitaire international adopté lors del’Assemblée mondiale de la Santé en mai2005.

Les activités de LYO sont orientées versl’élaboration et la mise en œuvre d’appro-ches novatrices et durables en matière dedéveloppement des capacités nationalespar le biais :■ d’un soutien apporté aux efforts despays pour le renforcement des capacitésnationales dans les domaines de la sur-veillance épidémiologique et de labo-ratoire, la biosécurité et la lutte contre lesinfections, la sûreté biologique et la pré-paration aux infections provoquées inten-tionnellement ;■ du développement de réseaux de com-pétences ;■ de la formation et de l’apprentissage àdistance ;

> Objectif 2012Chaque pays devrait avoir acquis les capacités de base pour assurer la détection, l’investigation et laréponse rapides aux menaces épidémiques d’ici l’année 2012

ACTIVITES TECHNIQUES FONCTIONS TRANSVERSALESDOMAINE DE TRAVAIL Support Réseaux de Formation & Outils de réference Communication Gestion &

aux pays compétences apprentissage à distance mondiaux & relations avec les médias administration

Surveillance épidémiologique, préparation & réponseRenforcement des capacités de laboratoiresBiosécurité & lutte contre les infectionsPréparation aux épidémies intentionnelles

Matrice d’activités

DOMAINES DE TRAVAIL

En outre, en tant que partie intégrante du Département OMS Alerte et action en casd’épidémie et de pandémie, et en collaboration avec le Département Interventions sani-taires en cas de crise, LYO offre une expertise technique spécifique au cours desflambées ou autres situations d’urgence provenant soit de ses ressources internes, soitde son réseau d’experts techniques et de centres collaborateurs.

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Des capacités des laboratoires de santépublique :- en Mongolie ;- en Oman (accent sur le laboratoirenational) ;- en République populaire démocratiquede Corée (avec l’accent sur les laboratoi-res hospitaliers à l’aide du nouvel outilpour l’évaluation des hôpitaux (voir«Outils de référence mondiaux»).

En 2005, LYO a été invité par les auto-rités sanitaires nationales à effectuerune évaluation : Des systèmes de surveillance épidémio-logique :- au Kazakhstan ;- en Mongolie ;- en République démocratique populairelao (avec l’accent sur les aspects d’alerteprécoce) ;- en Tunisie.

Evaluation des capacités actuelles

Le renforcement des capacités nationales pour la surveillance et la réponse aux maladies à potentiel épidémi-que implique des collaborations entre les autorités nationales, l’OMS, et les autres partenaires techniques. Lesupport aux pays apporté par LYO peut se résumer à plusieurs étapes clés :

■ évaluation des capacités actuelles ; analyse des points forts et des faiblesses ; définition des besoins ;■ élaboration de plans d’action ;■ mise en œuvre de plans d’action ;■ surveillance continue et évaluation des progrès ;■ suivi.

Au sein de ces catégories, les activités entreprises en 2005 sont résumées ci-dessous.

Support aux pays

REVUE DES ACTIVITÉS ENTREPRISES EN2005

Hôpital de l’Université, République populaire démocratique de Corée, mai 2005

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En outre, après le tsunami de décembre2004, des évaluations ont porté sur le système de surveillance et le réseau delaboratoires à Sri Lanka, ainsi que sur les

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laboratoires de santé publique et deshôpitaux de Banda Aceh, en Indonésie(voir «Répondre aux épidémies et aux cri-ses humanitaires»).

Elaboration de plansd’action

Carte du Sri Lanka : régions affectées par le tsunami

LYO aide les autorités nationales à élabo-rer des plans d’action. Ces dernierspeuvent être larges et avoir commeobjectifs le renforcement de la surveil-lance et de la réponse aux maladiestransmissibles, l’amélioration du réseaude laboratoires, ou être plus spécifique-ment orientés, par exemple, vers labiosécurité ou la préparation aux infec-tions provoquées intentionnellement.

Pour aider à la préparation de plans d’ac-tion, un guide pour l’évaluation desrisques de maladies transmissibles dans

les pays et la définition des priorités sur labase de critères bien établis, a été éla-boré et testé sur le terrain dans diverspays des Régions OMS de l’Europe et duPacifique occidental. En 2005, LYO a aidéà élaborer des plans d’action :

En Chine – une visite en avril 2005 adébouché sur l’élaboration communed’un plan d’action pour renforcer les acti-vités de biosécurité.Au Pakistan – à la suite d’une évaluationmenée en 2004, LYO a organisé, en colla-boration avec le ministère de la Santé et

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d’autres partenaires internationaux, unatelier sur la définition des priorités pourle renforcement du système de surveil-lance, et un plan d’action a été élaboré. A Singapour et dans les Régions OMSde l’Asie du sud-est et du Pacifique occidental – une réunion avec les repré-

sentants régionaux, organisée au Centred’intervention régional pour les maladiesémergentes des Etats-Unis à Singapour, aeu pour conséquence le lancement d’unplan de renforcement des capacités natio-nales et régionales en biosécurité et sûretébiologique en laboratoire.

Mise en œuvre deplans d’action

Post-tsunamiTous les pays touchés ont commencé àmettre en œuvre ou à adapter leurs systè-mes de surveillance afin de repérerrapidement et de surveiller le fardeau desmaladies transmissibles. La tâche de LYOa consisté à apporter un soutien auxBureaux régionaux de l’OMS pour l’Asie

du sud-est et le Pacifique occidental envue de l’élaboration et de la mise enœuvre d’un système hebdomadaire desurveillance et d’alerte pour les maladiestransmissibles dans les situations d’ur-gence (voir «Répondre aux épidémies etaux crises humanitaires»).

Sri Lanka, janvier 2005

Ex-République yougoslave deMacédoineUne évaluation du système de surveil-lance des maladies transmissibleseffectuée en 2003 a montré la nécessitéd’améliorer l’opportunité, le degré deréussite, l’analyse et la rétro-informationen temps utile des données de surveil-lance. Pour améliorer le système denotification, le ministère de la Santé, avecle Bureau régional de l’OMS pourl’Europe, ont décidé que la mise enœuvre de capacités renforcées d’alerte

précoce pour les maladies transmissiblesétait une priorité. L’outil électroniqued’alerte précoce et de déclaration éla-boré à LYO a été adapté aux besoinsspécifiques, et installé en vue d’être testésur le terrain dans tous les sites prévuspour l’entrée et l’analyse des données.Une formation sera organisée pour veillerà l’utilisation optimale de l’application. Lemême outil peut être utilisé pour mettreen place le système d’alerte précoce dansles situations d’épidémies naturelles ouprovoquées intentionnellement.

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Suivi et évaluation Guide de suivi et d’évaluation (S&E)Pour faire en sorte que le protocole et lesindicateurs de S&E soient conviviaux etpuissent être adaptés aux besoins des EtatsMembres individuels et autres parties pre-nantes participant au renforcement dessystèmes de surveillance et de riposte, ilsont été évalués en Estonie, en Ethiopie eten Mongolie. Les trois évaluations ont mon-tré que les indicateurs proposés étaientprécis et utiles. Toutefois, chaque paysdevra adapter le protocole et les indica-teurs à ses propres structures desurveillance, ses pratiques, et sa langue. UnGuide d’utilisation des indicateurs a été mis

au point pour aider les responsables de lasurveillance et les agents de santé à diffé-rents niveaux du système de santé àinterpréter les indicateurs de S&E et à lesutiliser comme base pour une prise dedécision rationnelle. Des outils complé-mentaires pour l’évaluation des labora-toires et des réseaux de laboratoires ontégalement été élaborés (voir «Outils deréférence mondiaux»).

Evaluation du fonctionnement dessystèmes de surveillance dans cinqpays africainsL’OMS, les Centers for Disease Control and Prevention, Etats-Unis, et Soutien pourl’Analyse et la Recherche en Afrique (SARA)ont collaboré avec le Burkina Faso, leGhana, la Guinée, le Mali et le Soudan(principalement dans le sud du pays) à la mise au point d’une approche deSurveillance intégrée de la Maladie et de laRiposte (SIMR). Une évaluation effectuéeaprès quatre ans a montré qu’un faibleinvestissement pouvait réussir à améliorerla surveillance et la riposte nationales. Desaméliorations significatives de l’opportunitéet du degré de réussite des rapports ontété notées à tous les niveaux, ainsi quedans la réponse aux flambées et la rétro-information en matière de surveillance. Desdéfinitions de cas normalisées, des formatspour l’établissement de rapports et desdirectives techniques étaient disponibles àdifférents niveaux du système de santé. Lacommunication entre les épidémiologisteset les unités de laboratoire s’était nette-ment améliorée, contribuant ainsi à unemeilleure surveillance. Toutefois, certainspays n’ont toujours pas de mécanisme pourla surveillance des événements inattendusou pour le déclenchement d’une alerte etle lancement de la riposte qui convient.

Evaluation de laboratoires au SénégalDans le cadre de la cohorte 4 du Pro-gramme de formation pour les spécialistesde laboratoire dans les pays africains franco-phones, deux des participants du Sénégalont évalué l’évolution de leurs laboratoiresentre le lancement du programme (mars2004) et juin 2005. Les résultats, qui figurentci-dessous, sont très encourageants.

Evaluation des systèmesde surveillance enMongolie, juin 2005

EVALUATION DES LABORATOIRES AU SENEGAL Amélioration des notes d’indicateurs* Hôpital Le Dantec Hôpital de Fann

Mars 2004 Juin 2005 Mars 2004 Juin 2005Indicateur général 59 69 60 70Bâtiments et services 79 79 74 80Sûreté biologique et hygiène 36 46 35 58Echantillonnage et saisie des données 72 78 58 68Equipement 54 60 50 52Réactifs et fournitures 76 85 73 85Tests pratiqués 86 88 96 96Personnel et horaires de travail 80 80 85 91Qualité totale 19 58 33 49Analyse des résultats, rapports et communications 68 81 42 63Participation aux investigations épidémiologiques 22 39 57 61

*indicateurs notés en pourcentages

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Evaluation externe de la qualité(EEQ)L’EEQ est un outil précieux pour le suivi etl’évaluation du fonctionnement des prati-

ques de laboratoire et l’identification desaméliorations à apporter. Les activitésEEQ sont décrites dans la section «Ré-seaux de compétences».

Les activités de suivi au niveau des payslancées précédemment (et décrites dansle Rapport d’activité 2001-2004 duBureau de l’OMS à Lyon) comprenaient :

Renforcement des systèmes de surveillance- En Ethiopie – à l’appui de la mise en placed’une surveillance à assise communautaire,35 agents de santé communautaires et 40 autres agents d’équipes de santé ontété formés en 2005.- En Inde – où le soutien de l’USAID a étédécisif pour permettre d’entreprendredes activités de surveillance et de prépa-ration et de riposte aux épidémies.- Dans le bassin du Mékong – par le biaisde la présentation annuelle des résultatset des réalisations à la suite de la mise enœuvre de plans d’action dans les paysparticipant au projet de surveillance desmaladies dans le bassin du Mékong.

Programme de formation pour lesspécialistes de laboratoire- Cohorte 3 en Georgie et en Turquie ;- Cohorte 4 au Bénin, au Burkina Faso, àDjibouti, au Mali, en Mauritanie, au Niger,au Sénégal.

L’évaluation des progrès des participantsau programme a été menée par le biaisde l’évaluation de leurs laboratoires (voirles résultats du Sénégal ci-dessus).L’importance des systèmes et réseauxnationaux de laboratoires a été soulignéeau cours de réunions avec les ministèresde la santé et les donateurs bilatéraux. Unsoutien a également été apporté auRéseau de laboratoires du Niger pourl’achat de réactifs et de fournitures pourles maladies à potentiel épidémique.

Biosécurité de la varioleConformément à la demande évoquéedans la résolution WHA55.15 de l’Assem-blée mondiale de la Santé, des inspec-tions périodiques de la sécurité biologi-que des deux Centres collaborateurs del’OMS détenant des stocks de virus vario-lique ont été effectuées. A la suite de

l’élaboration d’un nouveau protocolepour les inspections liées à la sécurité biologique, les dépositaires du virusvariolique aux Centers for Disease Controland Prevention (Etats-Unis d’Amérique) etau Centre de Recherche de l’Etat sur laVirologie et la Biotechnologie VECTOR(Fédération de Russie) ont été inspectésen octobre et en novembre, respective-ment.

Préparation aux épidémies provoquées intentionnellementUne demande d’assistance techniqueémanant du ministère de la Santé publi-que en Thaïlande a permis d’évaluer les

progrès réalisés dans le cadre du plannational d’action pour la préparation sani-taire aux agents biologiques et chimiqueset au matériel radionucléaire. Ce plan a été élaboré à la suite du test surle terrain, en 2003, d’un projet de directi-ves (préparé par LYO) pour l’évaluationdes capacités nationales à gérer les ris-ques sanitaires liés à l’usage délibéréd’agents biologiques et chimiques ou de matériel radionucléaire. Le projet dedirectives a également été évalué aucours d’un exercice national de troissemaines organisé par LYO en collabora-tion avec le Gouvernement philippin, leBureau régional de l’OMS pour le Paci-fique occidental, et des partenairesinternationaux.

Suivi

Test sur le terrain aux Philippines, février 2005

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Réseau du Programme de formationà l’épidémiologie de terrain (FETP)En août 2005, LYO a offert son soutien àla création de l’AFENET, le réseau africaindu FETP, au Ghana. Ce réseau vise à pro-mouvoir le développement de la for-mation à l’épidémiologie de terrain enAfrique. LYO a également participé à uneréunion pour la création de réseaux FETPà Chennai (Inde). Plus de 50 participantsont discuté de l’appui à la formation àl’épidémiologie de terrain et identifié desmoyens pratiques pour permettre aux ins-titutions de contribuer à la mise en œuvredu Règlement sanitaire internationalrévisé.

Réseaux de laboratoires de soutienau Programme de Surveillance inté-grée de la Maladie et de la Riposte(SIMR) en AfriqueLYO a participé à une réunion de parte-naires techniques pour discuter desétapes requises pour former des réseauxde laboratoires nationaux et rédiger desindicateurs de laboratoire SIMR afin demesurer les progrès accomplis en direc-tion d’un réseau fonctionnel. Il est prévude tester les indicateurs sur le terrain auRwanda et en Zambie.

Programme d’évaluation externe dela qualité (EEQ) en AfriqueLa réunion consultative annuelle a eu lieuen 2005, soit la quatrième année de fonc-tionnement de ce réseau, pour examinerses réalisations. Le nombre de laboratoi-res participants s’est accru à 68 et cinqimportantes maladies à potentiel épidé-mique sont désormais couvertes – laméningite, la peste, la diarrhée, le palu-disme et la tuberculose, ces deuxdernières maladies ayant été ajoutées en2005.

A la demande des pays de la Région OMSde la Méditerranée orientale concernantun programme régional similaire, LYO acoordonné l’élaboration d’un plan demise en œuvre en 2004 et le programmea été lancé en 2005. Trois laboratoiresd’Iran, du Maroc et d’Oman ont été choi-sis comme partenaires techniques et troisspécialistes ont été formés à la gestion deprogrammes d’EEQ et à la préparation desimulations de spécimens. Le premierenvoi de spécimens a été effectué aucours de la formation et le laboratoire del’Oman a reçu et évalué les résultats avecsuccès. Une visite de suivi a été effectuéeen Oman en septembre 2005 pour discu-ter des progrès et des étapes futures.

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Réseaux de compétences

L’enjeu consistant à renforcer les capacités de détection et de riposte aux maladies transmissibles à potentielépidémique est bien trop vaste pour être entrepris par des groupes isolés ou des organisations travaillant seu-les. Le maillage est un moyen efficace de rassembler l’expertise au profit de la santé aux niveaux national etmondial. L’OMS joue un rôle précieux et décisif en rassemblant des experts venus d’horizons différents pourleur permettre de partager leurs connaissances et leurs aptitudes par le biais de réseaux de compétences.Ainsi de nombreuses activités menées par LYO dans ce domaine en 2005 impliquent l’organisation de réunionsde nouveaux réseaux ou de réseaux déjà bien établis, et/ou la participation à ces réunions. La technologie del’Internet permet à certaines de ces activités d’être effectuées en réseaux «virtuels».

Légende

Contrôle sur germes entériqueset de méningites

Contrôle sur germes entériques,de méningites et de la peste

Soutien technique aux programmes EEQ en Afrique

Carte d’Afrique : laboratoires participant au programme EEQ

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Un réseau virtuel – le centre de ressources pour les laboratoires desanté publiqueDepuis 2004, l’outil basé sur l’Internet(www.who.int/labressources) met à la dis-position des participants aux programmesde LYO un choix de ressources (par ex.,directives, présentations, liens Internetutiles dans le domaine des laboratoires)ainsi qu’un espace de travail avec desoutils de communication pour animer desforums de discussion entre les utilisateurs.En 2005, l’outil a été amélioré tant en ter-mes de caractéristiques techniques quepour amener en ligne de nouveaux grou-pes d’utilisateurs. Le centre de ressourcesa été agrandi pour atteindre tous les labo-ratoires participant au réseau EEQ dansles Régions OMS de l’Afrique et de laMéditerranée orientale, soit 80 labora-toires. La City University de Londres,Royaume-Uni, a été recrutée pour évaluercette première phase pilote et proposerdes améliorations de l’interface et ducontenu.

Partenariats et jumelage entrelaboratoires

Le but du programme est d’établir desprojets de jumelage entre des laboratoi-res développés et moins développés et àcréer un réseau de partenariat. Le réseausera ouvert à tous les laboratoires et insti-tutions impliqués dans des projets dejumelage visant à renforcer les capacitéset l’expertise des laboratoires de santépublique dans les pays en développe-ment. Le programme est lancé avec leslaboratoires qui participent déjà au pro-gramme de formation pour les spécia-listes de laboratoire et sera étendu pro-gressivement pour englober d’autrespays. Un projet pilote de jumelage a étélancé en République centrafricaine entrele Laboratoire national de Santé publiqueet l’Institut Pasteur de Bangui. La pre-mière réunion du comité d’orientation duréseau de partenariat s’est tenue ennovembre 2005.Le document «Protéger la santé par lecontrôle mondial des épidémies. Dévelop-pement des partenariats de laboratoirepour détecter les infections et prévenir lesépidémie» publié par LYO en 2005, offreun outil de plaidoyer aux gouvernements,aux agences donatrices et autres partiesprenantes pour souligner l’importancedes partenariats dans la détection et lalutte contre les épidémies et encouragerla participation au programme.

Regrouper l’expertise en sécurité biologique et lutte contre les infections■ En 2005, LYO a rassemblé des partenai-res clés (notamment des représentants desbureaux régionaux de l’OMS, des Centrescollaborateurs de l’OMS pour la sécuritébiologique ainsi que de diverses organisa-tions internationales) lors d’une réunion sur«La gestion des risques biologiques au seindes laboratoires». Les participants ont iden-tifié diverses priorités et divers enjeux, ainsiqu’un certain nombre d’outils et de méca-nismes à l’appui de la mise en œuvre d’unestratégie mondiale de biosécurité en labo-ratoire.

Document sur le projet de partenariats entre laboratoires

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biologique et de la lutte contre les mala-dies acquises en milieu hospitalier. Desparties prenantes en provenance de tousles pays de la Région OMS des Amériquesont assisté à la réunion et fourni un modèlepour l’élaboration des politiques futures.

Maillage au sein de l’OMS pour amé-liorer la préparation aux épidémiesprovoquées intentionnellementUne réunion comprenant toutes les régionsOMS, le Siège de l’OMS et plus de 20experts a été organisée pour déterminer lesbesoins stratégiques des Etats Membres enmatière de renforcement de la préparationet de la riposte sanitaires à l’utilisation déli-bérée de matériel biologique, chimique ouradionucléaire, et pour donner des avis auDirecteur général au sujet de la mise enœuvre de la résolution WHA55.16 (Pré-sence naturelle, dissémination accidentelleou usage délibéré de matériel chimi-que, biologique ou radionucléaire affectantla santé : l’action de santé publique interna-tionale). Une série de recommandationsdétaillées ont été publiées pour distributioninterne.

■ La «Conférence internationale sur lasécurité et les risques biologiques» a égale-ment eu lieu à Lyon en 2005, organisée parle Center for Biosecurity, University ofPittsburgh Medical Center (Etats-Unis), enétroite collaboration avec LYO. Des scienti-fiques, des leaders dans le domaine de lasanté et des médecins provenant de 20 pays ont partagé leurs connaissances etleurs expériences sur les enjeux en matièrede sécurité et de sûreté biologiques queprésentent le SRAS, la grippe et autresimportantes menaces épidémiques, et dis-cuté des efforts requis pour améliorer lacoopération internationale avant et pen-dant les épidémies. Les participants ont misen avant des arguments forts en faveur del’harmonisation de la biosécurité, de lasûreté biologique, des normes de recher-che et de communication à travers lesnations et à travers les disciplines profes-sionnelles à l’appui d’une riposte mondialeaux défis à venir. ■ LYO a participé au premier forum régio-nal organisé par le Gouvernement du Brésilet le Bureau régional de l’OMS pour lesAmériques pour rassembler les profession-nels dans les domaines de la sécurité

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«Conférence internationale sur la sécurité et les risques biologiques», 2-3 mars 2005, Lyon

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Animation et soutien à la formationen épidémiologie de terrain ■ Soutien technique à la formation FETP : - au Brésil, pour évaluer l’utilisation del’outil pour l’amélioration continue de laqualité ;- au Canada sur le module de LYO « L’Analyse des données de surveillance –Analyse de séries chronologiques» ;- au Japon sur un module préparé par LYOen collaboration avec le Bureau régional del’OMS pour le Pacifique occidental sur lasurveillance et l’évaluation des systèmesnationaux de surveillance (pour former labase d’un module générique de formationsur CD-Rom) ;- en Thaïlande, pour élaborer le programmed’un cours de brève durée à l’intention desépidémiologistes sur «L’Analyse spatialedans la surveillance des maladies humaineset la riposte aux épidémies ».

■ Dans le cadre de la formation, menéepar le Département Interventions sanitai-res en cas de crise (HAC), de personnesfocales dans le domaine de la surveillancedes maladies transmissibles, de l’investi-gation et de la réponse aux flambées,LYO a animé des séances sur l’utilisationdu Système de gestion des informationssanitaires en cas de crise. LYO a égale-ment participé au cours de formation surle Réseau d’intervention en cas d’urgencesanitaire organisé par HAC et autres par-tenaires externes.

■ LYO a animé une formation sur la sur-veillance des maladies transmissibles àl’Institut tropical suisse de Bâle et surl’évaluation, la surveillance et la réponserapides aux maladies infectieuses en casd’urgences complexes en Albanie et enOuzbékistan.■ Le Bureau OMS de Lyon héberge unstagiaire du Programme européen pourl’épidémiologie d’intervention pendantune durée de deux ans.

Formation de spécialistes de laboratoireLYO a fourni :■ Une assistance pour l’organisation d’un atelier de deux semaines sur les « Méthodes de laboratoire pour la surveil-lance de la résistance antimicrobienne» àl’Institut Cantacuzène de Bucarest, Rouma-nie. L’atelier a été animé par des expertsnationaux et français en microbiologie eten résistance antimicrobienne. 24 spécia-listes de laboratoire des institutions rou-maines y ont assisté.■ L’animation d’un cours sur l’assurancequalité à l’Université de Bordeaux, France,dans le cadre du programme ErasmusMundus.■ L’animation d’un cours de formation surla Surveillance mondiale des salmonelles,organisé par l’Institut Pasteur à Saint-Pétersbourg, Fédération de Russie.

Formation

Un important objectif du programme du Bureau OMS de Lyon est de contribuer au renforcement des capaci-tés au niveau pays par le biais de l’amélioration des compétences des épidémiologistes de terrain, desspécialistes de laboratoire et autres professionnels de la santé publique. Les activités de formation entreprisespar LYO englobent de nombreux partenaires, interagissent avec de nombreux programmes, et répondent à denombreux besoins. Elles comprennent :■ l’organisation et l’animation de séances de formation ;■ l’élaboration de nouveaux modules de formation ;■ le développement de partenariats pour la formation.Au sein de ces catégories, les activités menées en 2005 sont résumées ci-dessous.

Retombées de la formation de laboratoire au Burkina FasoTrois séances de formation en «Surveillance de la méningite et diagnostic en laboratoire» destinées aux épidé-miologistes et techniciens de laboratoire ont eu lieu à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo au coursdu premier trimestre de 2005. Ces séances de formation ont été organisées par l’unité de surveillance du minis-tère de la Santé en collaboration avec la direction des laboratoires et les laboratoires nationaux de référence. Denombreux documents et matériels de formation fournis par les stagiaires de LYO dans le cadre du Programmede formation pour les spécialistes de laboratoire (décembre 2004, cohorte 4) ont été réutilisés.

Organisation et animation de séances

de formation

> Retombées de la formation de laboratoire au Burkina Faso

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Création d’une base de données decours et de matériels de formationLe travail sur cette base de données adébuté en 2005. Le but est de cesser de«réinventer la roue» en rassemblant desinformations sur la formation (apprentis-sage en face à face ou à distance ; tutoratou auto-apprentissage; synchrone ouasynchrone) et des matériels d’apprentis-sage (par ex., livres, articles, CD-Roms,présentations) dans les domaines de la surveillance et du renforcement des laboratoires, de la biosécurité et des infec-tions liées aux soins de santé, et de lapréparation aux infections provoquéesintentionnellement. LYO collabore avecdes institutions et des organisations de for-mation pour faire en sorte que leursmatériels puissent être réutilisés et mis à ladisposition des pays en développement enparticulier.

Renforcement des interactions entreles épidémiologistes et les spécialistesde laboratoire■ «Lab for epi» : L’élaboration de cemodule a été motivée par la constatationque les personnels de laboratoire igno-rent ce que les épidémiologistes atten-dent d’eux et que les équipes d’épidémio-logistes et de surveillance ne saisissent pasles nuances des résultats des tests de labo-ratoire. Ainsi, les principaux objectifs dumodule de formation sont les suivants :- comprendre ce que les épidémiologis-tes attendent des laboratoires ;- aider les techniciens de laboratoire àfournir des résultats plus explicites ;- donner une image plus simple des tech-niques de microbiologie de base et del’analyse des résultats ;- améliorer le partenariat entre épidémio-logistes et techniciens de laboratoire.Une étude pilote du module face à face aété effectuée en Inde en octobre 2005.

■ Méningite : Ce module a été inspiré parune étude de cas mise au point en 2001par l’Institut national de Veille Sanitaire(InVS), France, pour l’OMS, sur la based’une épidémie de méningite survenueau Togo en 1997. Le module actuel pourla méningite est fondé sur une flambéede méningite bactérienne qui a eu lieu auBurkina Faso en 2003. Il cible les épidé-miologistes et spécialistes de laboratoireparticipant à la même séance de forma-

tion et comprend des travaux théoriqueset pratiques de laboratoire. Des versionsanglaise et française sont en coursd’achèvement.

Amélioration de la qualité des résultatsde laboratoireComme l’assurance qualité fait souventdéfaut et que les laboratoires nationaux deréférence ne peuvent pas se permettre departiciper à des programmes internatio-naux d’assurance qualité, le concept d’unCD-Rom offrant des matériels et l’organisa-tion pour un cours de formation de cinqjours a été mis au point en 2004 et testélors d’un cours de formation à l’Universitéde Bordeaux, France. Les versions anglaiseet française sont sur le point de faire l’objetd’un examen par des experts avant d’êtrefinalisées.

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Elaboration de nou-veaux modules de

formation

Page d’accueil du CD-Rom sur le contrôle de qualité

Manipulation d’agents pathogèneshautement dangereux dans le laboratoire de diagnosticElaboré en collaboration avec le Réseauinternational des Instituts Pasteur et insti-tuts associés, ce module a été testé sur leterrain à Bucarest, Roumanie, en décem-bre 2005. Il est axé sur les principes debiosécurité durant la préparation, le trans-port et la manipulation des spécimensbiologiques. L’accent a été mis sur la bio-sécurité et la sûreté biologique durant lamanipulation de spécimens dangereuxdans les laboratoires de diagnostic,notamment les sites BSL-3. Des travauxpratiques tels que le diagnostic sérologi-que du SRAS et la réaction de polymé-risation en chaîne (PCR) pour l'anthrax ontété menés.

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EPIET et TEPHINETLYO collabore en permanence avec EPIET(Programme européen de formation enépidémiologie d’intervention) et TEPHINET(Réseau des programmes de formation enépidémiologie et aux interventions ensanté publique) et a participé en 2005 aux activités de formation d’EPIET enAllemagne, en Espagne et en Républiquetchèque, et à des réunions de TEPHINETaux Etats-Unis d’Amérique et au Ghana. Enoutre, LYO joue un rôle actif au sein du comité TEPHINET sur l’améliorationcontinue de la qualité (ACQ) pour les pro-grammes de formation en épidémiologiede terrain et a aidé en 2005 à tester sur le terrain l’outil ACQ au Brésil (voir«Organisation et animation de séances deformation»).

Partenariats avec les organisateursde cours pour une utilisation élargiedes matériels de formationEn 2005, des partenariats ont été établisavec :

■ le Réseau de formation des laboratoiresnationaux, Etats-Unis : partage de prati-ques et de modules de formation ;■ l’Association pour l’Aide à la Médecinepréventive, Paris, France, et Cotonou,Bénin : mémorandum d’accord en vued’un partenariat pour l’élaboration deprogrammes/cours, de matériels d’apren-tissage à distance ;■ Université technologique de Compiè-gne, France : collaboration pour l’élabora-tion et le partage de matériels d’appren-tissage à distance et de modules de for-mation (essentiellement en provenancedu projet de Système d’information euro-méditerranéen de Santé publique (EMPHIS)pour mettre au point des systèmes d’in-formation dans le cadre de la pratique, dela prise en charge et de l’éducation ensanté publique dans la région de laMéditerranée.

Construire en s’appuyant sur les fondations du Programme de formation pour les spécialistes de laboratoire ■ Coordonnée par LYO, une collabora-tion a été mise sur pied entre l’Universitéde Sassari, Italie, et le Laboratoire centraldu ministère de la Santé, Jordanie, sur lasurveillance des salmonelles en labora-toire. Un participant au Programme deformation pour les spécialistes de labora-toire a passé un mois au Département desSciences biomédicales de l’Université deSassari pour apprendre les nouvellestechniques de diagnostic et de typage etcaractériser des isolements de Salmonellarecueillis lors des flambées de fièvretyphoïde qui sont survenues en Jordanieau début 2005. L’Université de Sassari al’intention d’étendre cette collaborationen 2006 pour y inclure des laboratoires desanté publique au Liban et en Républiquearabe syrienne participant au ProgrammeLYO.■ La collaboration étroite dans le do-maine de la résistance antimicrobiennechez Staphylococcus aureus, établie en2004 entre le Centre national pour laMédecine préventive, Chisinau, Répu-blique de Moldova, et le Laboratoire debactériologie de l’Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France, s’est poursuivie en 2005. Trois spécialistes de laboratoiremoldaves ont passé un mois de formationen France, à l’Hôpital Bichat et à l’Hôpitalde la Croix-Rousse (Lyon) et un spécialisteen microbiologie de l’Hôpital Bichat aentrepris une mission d’une semaine enRépublique de Moldova pour aider à met-tre sur pied un projet de collaborationscientifique et créer un comité nationalpour la surveillance de la résistance anti-microbienne. En 2005, un microbiologistemoldave a passé trois mois à l’HôpitalBichat pour poursuivre la caractérisationd’isolements de Staphylococcus aureus-provenant de patients moldaves. Ceprojet renforcera les connaissances sur larésistance antimicrobienne en Républiquede Moldova, ainsi que les capacités dulaboratoire du Centre national moldavepour la Médecine préventive.

Développement departenariats pour la

formation

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Outil électronique pour l’alerte et ladéclaration précocesLa fonction alerte précoce de la surveil-lance des maladies transmissibles exigeque les données soient recueillies et ana-lysées d’une manière opportune pourassurer la détection rapide des caractéris-tiques de la maladie qui peuvent de-mander à être vérifiées, étudiées et aux-quelles il faut apporter une réponse. Laplupart des pays ont mis en œuvre desfonctions d’alerte précoce, mais les éva-luations ont montré des points faibles, enparticulier dans les domaines de :- la collecte, la présentation et l’échangede données ;- l’étude des données pour repérer leschangements des caractéristiques de lamaladie ;- l’utilisation d’indicateurs et de seuils sta-tistiques appropriés pour aider lesépidémiologistes à évaluer les écarts parrapport aux valeurs anticipées.Etant donné qu’aucun logiciel ne permetl’établissement de rapports et d’alertespour une prise de décision qui soit adap-tée aux besoins, LYO élabore les outils etla méthodologie pour le domaine publicqui conviennent afin de permettre aux

Etats Membres d’améliorer leurs fonc-tions d’alerte précoce. Le logiciel estactuellement testé sur le terrain auCambodge et en Ex-République yougo-slave de Macédoine (voir «Mise en œuvrede plans d’action») et s’appliquera tantdans les situations de crises que dans lessituations stables, lors du recueil de don-nées consolidées sur différentes maladieset différents syndromes.

Amélioration du système de surveillance pour la méningite Des flambées de méningite surviennentrégulièrement dans les pays de la ceintureafricaine de la méningite. En 2002, la pre-mière épidémie causée par Neisseriameningitidis W135 a été identifiée dansla région, provoquant des craintes au sujetde sa propagation et exigeant l’adaptationdes stratégies de surveillance, de préven-tion et de lutte dans un environnement oùles ressources sont rares. Pour améliorerles mécanismes de collecte et d’analysedes données et de rétro-information, LYOa élaboré, en étroite collaboration avec leCentre de Surveillance multi-maladies auBurkina Faso, un système électroniqued’alerte précoce et de déclaration pour laméningite. Cette application a été miseen œuvre dans la région subsaharienne etdes données sont en train d’être recueil-lies au Bénin, au Burkina Faso, en Côted’Ivoire, en Ethiopie, au Ghana, au Mali,au Niger, en République démocratiquedu Congo, au Tchad et au Togo, et serontprochainement collectées également auCameroun, au Nigéria et en Républiquecentrafricaine.L’utilisation de l’application pour l’échangede données a clairement démontré à tousles partenaires qu’un format commun dedonnées s’imposait. Une importante révi-sion de l’application du système d’alerteprécoce et de déclaration a été lancée auBurkina Faso; la diffusion aux pays partici-pants suivra, ce qui permettra une analysefacile et en temps opportun au niveau pays.

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Outils de référence mondiaux

Le Bureau OMS de Lyon tente de combler les lacunes en élaborant des outils novateurs pour le renforcementdes capacités nationales là où ils font défaut et à modifier et mettre en œuvre les outils existants, souvent enpartenariat avec d’autres organisations. Un résumé des activités entreprises en 2005 figure ci-dessous.

Outils pour l’amélioration

de la surveillance épidémiologique

Une page de l’outil électronique pour l’alerte précoce, testé enMacédoine

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Elaboration de protocoles■ L’Equipe de LYO de renforcement dela surveillance épidémiologique a colla-boré avec l’équipe OMS d’Interventionssanitaires en cas de crise (HAC) et legroupe de travail sur les Urgences com-plexes (CDS) à la conception d’un proto-cole et à la planification des enquêtesde mortalité rétrospectives au Soudan(Darfour) et en Ouganda (district de Gulu).■ Dans des situations d’urgence, l’esti-mation de la taille des populations estl’une des principales priorités au coursdes premières 24-72 heures. L’évalua-

tion de la taille des populations aiderales agences humanitaires à quantifier,planifier et cibler plus précisément lesopérations de secours particulièrementen termes de quantité d’aides néces-saires. En collaboration avec plusieurspartenaires, LYO travaille actuellementsur le protocole de recherche «Estima-tion de la taille des populations dans lessituations d’urgence. Utilisation desméthodes d’analyse spatiale». Cetteméthode a été testée en Thaïlande ennovembre 2005.

Outil pour l’évaluation des laboratoires En 2005, une adaptation de l’outil pourl’évaluation des laboratoires, simplifiéemais couvrant tous les types d’analyses de laboratoire, notamment bactériologie,hématologie et chimie clinique, a été éla-borée (outil pour l’évaluation des hôpitaux).L’outil pour l’évaluation des laboratoires etl’outil pour l’évaluation des hôpitaux onttous deux été utilisés dans 13 pays et leBureau régional de l’OMS pour l’Asie dusud-est propose également d’utiliser l’outilpour l’évaluation des laboratoires pourorienter les consultants préalablement àleurs visites dans les pays.

Outil pour l’estimation des coûts Un outil pour l’estimation des coûts delaboratoire a été mis au point pour fourniraux pays les moyens d’estimer rapide-

ment ce qu’il en coûterait d’amener leslaboratoires au niveau d’opération voulu.En collaboration avec le groupe «Fairereculer le paludisme» au Siège de l’OMSet le Bureau régional de l’OMS pour lePacifique occidental, cet outil a été adaptéau paludisme (CTM) afin d’aider à prépa-rer un budget mondial pour soutenir les systèmes nationaux de laboratoires desanté publique dans leurs activités d’assu-rance qualité spécifiques au paludisme. LeCTM est destiné à divers professionnels,notamment décideurs, économistes de lasanté, administrateurs, représentants desministères de la santé, coordonnateurs delaboratoires et de sites de référence, etpeut être utilisé pour calculer :■ les coûts globaux de l’organisation d’unréseau d’assurance qualité pour le palu-disme dans leur pays ;■ les coûts pour une activité spécifique àl’assurance qualité ;■ les coûts initiaux et récurrents ; ■ certains indicateurs liés au programmed’assurance qualité.

Outil pour l’évaluation des réseauxde laboratoires nationaux Ce tableur de questions quantitatives etqualitatives mis au point par LYO permetd’évaluer les laboratoires au sein du sys-tème national de surveillance et offre desrecommandations et des orientationsliées à l’application du Règlement sani-taire international. Il y a quatre catégoriesprincipales d’indicateurs :■ informations statistiques générales ;■ structure de surveillance basée au labo-ratoire ;■ fonctions de base des laboratoires ;■ fonctions de soutien des laboratoires.

Améliorationdes capacités de

laboratoire

Outil pour l’évaluation des laboratoires

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Comparé à l’outil pour l’évaluation deslaboratoires, qui est utilisé pour évaluerles laboratoires individuels, l’outil pourl’évaluation des réseaux de laboratoireest un outil d’évaluation du réseau natio-nal de laboratoires et il a été testé sur leterrain au Bénin, au Burkina Faso, enEstonie, au Mali, en Mongolie et au Niger.

Orientations pour la prise en chargede la tularémieUne réunion a eu lieu en août 2005 pourfinaliser les directives de l’OMS sur la tula-rémie. Le manuel est conçu pour être unesource d’informations essentielles surcette maladie rare mais importante. Legroupe international d’experts a examinéson contenu et identifié les thèmes quidoivent encore être abordés. Sa publica-tion est prévue pour 2006.

Le programme de LYO sur les infectionsassociées aux soins de santé, en étroitecollaboration avec l’Université deGenève, a coordonné la rédaction d’undocument intitulé « WHO Guidelines forHand Hygiene in Health Care ». A la suite

de consultations internationales et d’unexamen externe par des pairs, le projetde document a été présenté lors du lan-cement du Défi mondial pour la sécuritédes patients «A bonne hygiène, bonssoins» en octobre 2005. Il comprend unerevue exhaustive de la littérature scientifi-que et de la raison d’être des pratiquesd’hygiène manuelle, et fournit des infor-mations techniques à l’appui des stra-tégies de mise en œuvre. Il contient desrecommandations spécifiques à l’amélio-ration des pratiques destinées à prévenirles infections associées aux soins desanté. Le projet de document est en coursd’achèvement.

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Réduire les risquesd’infection dans les

établissements desoins de santé

Affiche sur l’hygiène des mains, Hôpital Sum Sharga,Mongolie, juin 2005

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Sri Lanka, post-tsunami■ Un soutien au renforcement du systèmed’alerte précoce mis sur pied par le minis-tère de la Santé de Sri Lanka a été fournidans le district d’Ampara. Une évaluationrapide du système en place et une surveil-lance active pour vérifier toutes les rumeurset tous les cas suspects repérés ont étéentreprises.■ Une évaluation de sept laboratoires dansles districts du sud et du nord de Sri Lankaaffectés par le tsunami a été effectuée, etun projet d’urgence de six mois a été pré-paré pour renforcer l’élément laboratoirede la surveillance des maladies.

Banda Aceh, Indonésie, post-tsunami■ L’appui apporté à l’équipe épidémiolo-gique de Banda Aceh a consisté en :- gestion des données et mise en œuvrede systèmes d’information géographique ;- production et diffusion de rétro-informa-tion ;- investigation des flambées.

■ LYO a organisé une formation destinéeaux techniciens de laboratoire dans les cen-tres de santé de Banda Aceh sur l’utilisationde laboratoires mobiles («dans une valise»)offerts par une ONG et collaboré avec plusieurs bailleurs de fonds et ONG partici-pant au développement des capacités delaboratoire pour coordonner les activités etle soutien direct là où il était le plus néces-saire. Une proposition d’appui à la forma-tion de personnel de laboratoire a étéfinancée par la Société américaine deMicrobiologie. Le travail se poursuit pouraméliorer les capacités de laboratoire àplus long terme.

Province d’Uige, AngolaPendant la flambée de fièvre hémorragiquede Marburg LYO a mené une évaluationdes pratiques de lutte contre les infectionsdans l’hôpital de la province d’Uige, qui adébouché sur un rapport détaillé contenantdes recommandations sur les mesures etles politiques de lutte contre les infectionsadaptées à ce contexte particulier.

Niamey, NigerDurant la crise alimentaire de juillet 2005,LYO a effectué une évaluation du systèmede surveillance et recommandé desmesures pour l’améliorer, en particulier enincluant la surveillance nutritionnelle ausein du système. La proposition a été sou-mise à des donateurs potentiels pourfinancement.

Répondre aux épidémies et aux crises humanitaires

A l’appel du Bureau pour l’alerte et l’action du Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pan-démie ou du Département Interventions en cas de crise (HAC), le personnel de LYO est déployé dans lespays qui ont un besoin urgent d’assistance technique. Les flambées et les crises majeures sensibilisent lesautorités politiques à la nécessité de disposer de systèmes nationaux de surveillance efficaces, ce qui rendles pays plus ouverts à la collaboration et au lancement d’activités à plus long terme.Un résumé de certaines de ces activités figure ci-dessous.

Niger, juillet 2005

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L’un des défis majeurs auxquels estconfronté le Bureau OMS de Lyon depuissa création est l’établissement d’un système efficace de communication, etd’assurer et de maintenir le niveau le plusélevé possible de coordination entre leséquipes de Lyon et celles du Départe-ment Alerte et action en cas d’épidémieet de pandémie et autres départementsau Siège de l’OMS. Ce point est critiquetant pour ce qui est du travail techniqueque des questions administratives.

En 2005, plusieurs mesures ont été instarées pour améliorer la communication, tel-les que l’amélioration de la mise en œuvredu projet «Thin Synergy», et l’utilisationintensive des vidéoconférences (avecGenève et les bureaux régionaux de l’OMS)pour diminuer les frais de déplacements. Ledéveloppement accru en particulier descommunications avec le Centre stratégiqued’opérations sanitaires au Siège de l’OMSest jugé essentiel.

Le Bureau OMS de Lyon est un portailvers l’OMS pour la communauté lyon-naise et régionale et il joue un rôleimportant dans l’accroissement de la visi-bilité et de l’accessibilité de l’OMS.L’équipe chargée de la Communications’est employée à entrer en contact avecdes partenaires et les médias locaux et àrépondre à leurs demandes de docu-

ments techniques et d’accès aux départe-ments de l’OMS. Des matériels deplaidoyer (tels que dossiers de presse)sont préparés et mis à disposition. Deplus, le groupe offre une assistance aupersonnel de LYO pour la production dedocuments techniques et maintient à jourle site web (http://www.who.int/csr/labe-pidemiology/en/).

En 2005, les thèmes suivants en matièrede gestion et d’administration ont étéabordés :

Examen de la gestionAu cours du deuxième semestre de 2005,le Directeur du Bureau OMS de Lyon ademandé aux Services de contrôle internedu Bureau du Directeur général un exa-men en profondeur des procédures degestion et d’administration du bureau deLyon. Le but de l’audit était de revoir l’ef-ficience et l’efficacité du Bureau vers laréalisation de ses «Résultats spécifiquesattendus», en tenant compte des exigen-ces liées à la délocalisation d’un bureaude l’OMS. L’audit a évalué les compéten-ces et la structure organisationnelle duBureau et les pratiques de gestion actuel-les dans le contexte de leur contribution àla réalisation des résultats attendus. Unrapport est en cours d’achèvement et serabientôt disponible.

Développement du personnelDes mesures importantes ont été prisespour veiller à ce que le personnel duBureau OMS de Lyon ait accès aux oppor-tunités de services et de formation, et desmécanismes de promotion et de soutiendes activités de développement du person-nel à Lyon ont été identifiés. Des fonds ontété accordés pour la participation à deuxséances de formation «Elaborer des pré-sentations visuelles efficaces» tenue à Lyonles 12-13 octobre 2005 et «Introduction à lamodélisation des maladies infectieuses etson application» qui a eu lieu à à Genèveen décembre 2005.

Locaux à usage de bureaux et équipementDepuis ses débuts, le Bureau OMS deLyon opère dans des locaux à usage debureaux entièrement meublés et équipésmis à disposition par le Grand Lyon. Etantdonné l’expansion prévue en termes d’ac-

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Activités transversalesCommunication

Relations avec lesmédias et plaidoyer

Gestion et administration

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tivités et de personnel, le Grand Lyon aaccepté de soutenir un doublement deslocaux et de participer, avec la RégionRhône-Alpes et le Département du Rhône,au financement de l’achat de l’équipementet du mobilier nécessaires.

Dépenses pour l’appui au programme Durant les négociations qui ont conduit àla nouvelle Convention et aux nouveauxAccords de partenariat, les partenaireslocaux (la Région Rhône-Alpes, le Départe-

ment du Rhône et le Grand Lyon) ontexprimé leur préoccupation à propos du niveau des dépenses (13%) déduitesdes contributions volontaires au Siège del’OMS pour couvrir les coûts administra-tifs. L’OMS a donc accepté de réduire cesdépenses à 6% des contributions de ces partenaires pendant la durée de laConvention. Une étude est actuellementen cours pour évaluer le niveau appropriéde dépenses applicable aux autres contri-butions au Bureau OMS de Lyon.

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L’examen entrepris par le Gouver-nement français a démontré l’impact

significatif qu’ont eu les activités duBureau OMS de Lyon pendant la durée dela première Convention, et c’est avec unsentiment d’enthousiasme et d’engage-ment que la nouvelle Convention a étérédigée et approuvée en 2005. Cette der-nière définit les futures activités program-

matiques du Bureau OMS de Lyon, quis’appuieront sur les solides fondations enmatière de renforcement des capacitésnationales établies au cours des cinq pre-mières années, et les élargiront. Uneimpulsion nouvelle majeure pour le travailde LYO sera donnée par le Règlementsanitaire international qui vient d’êtreadopté.

Le Règlement sanitaire international (RSI),adopté par l’Assemblée mondiale de laSanté en mai 2005, offrira un cadre juridi-que sur le plan international pour lariposte mondiale à toute urgence desanté publique de portée internationale.Outre l’identification d’un point focal natio-nal pour le RSI, tous les Etats Membres,conformément au RSI 2005, se sont enga-gés à développer des capacités de baseessentielles pour la détection, l’investiga-tion et la réponse rapides aux flambéesqui peuvent potentiellement se propagersur le plan international.

Au niveau national, la mise en place d’unsystème parallèle traitant seulement desflambées et autres urgences de santépublique de portée internationale seraitonéreuse et ne pourrait être maintenue.L’établissement ou le renforcement desfonctions d’alerte, d’investigation et deréponse rapides aux épidémies intégréesau sein des structures nationales existan-tes du système de santé représente uneapproche plus rentable.

L’OMS pourra être priée de jouer un rôledirecteur dans l’alerte et la réponse mon-diales aux urgences de santé publique deportée internationale, mais la responsabi-

lité de la riposte nationale incombe auxgouvernements et, en particulier, à leursministères de la santé. Toutefois, l’OMS,en collaboration avec les partenaires inter-nationaux, est censée fournir des orien-tations, fixer des normes, élaborer desoutils et des directives, et apporter un sou-tien aux Etats Membres individuels pour lerenforcement des systèmes nationauxd’alerte et de réponse dans les domainesde l’évaluation, de la planification, de lamise en œuvre et du suivi.

Etant donné son mandat, l’expérienceacquise au cours des cinq dernières années,l’accès aisé à l’expertise et aux ressourcestechniques spécialisées tant à Lyon qu’auSiège de l’OMS, et les liens de collabora-tion établis avec les bureaux régionauxOMS et les partenaires internationaux, ilest clair que le Bureau OMS de Lyon estbien placé pour coordonner et faciliterl’élaboration d’un programme mondialvisant à aider les pays à définir et à mettreen œuvre des capacités de base pourl’alerte et la réponse nationales aux épi-démies. On s’attend à ce que le défi quereprésente le RSI 2005 pour le BureauOMS de Lyon demande une expansiondes ressources humaines et financières.

BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

PERSPECTIVES D’AVENIR

Le Règlement sanitaireinternational

L’une des priorités du Bureau OMS de Lyon au cours des cinq prochaines années sera de contribuer, enétroite collaboration avec les bureaux OMS régionaux et nationaux, au développement des fonctions liéesà la préparation et la réponse aux épidémies au niveau des pays, à l’appui de la mise en œuvre du RSI 2005.

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

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RÉSUMÉ FINANCIER

Le graphique I résumetoutes les contributionsreçues de janvier 2004 ànovembre 2005, totali-sant US$ 18 244 325.Les donateurs inclus dans«Autres» sont notam-ment les gouvernementssuivants : Allemagne,Canada, Chine, Suisse,et autres partenaires :EPIET.

Le graphique II montreles dépenses par do-maine de travail pour leprogramme du BureauOMS de Lyon au coursde la période biennale janvier 2004 - octobre 2005.

Autres 4%

FondationSLOAN*

2%

OMS*7%

NTI*2%

Australie1%

Italie7%

Pays-Bas5%

UK - DFID*1%

UNFIP*3%

CDC*5%

USAID*35%

Grand Lyon2%

Fondation Merieux12%

France - MAE & MS* 14%

Source de financement2004-2005Contributions reçuesUS$ 18,244,325

Partenariat et jumelage entre laboratoires

4%Apprentissage à distance et

mise en commun de l'information4%

Planification, gestion et coordination

15%

Préparation aux épidémies délibérées

12%

Biosécurité et infections nosocomiales

8%

Soutien à l'action contre les épidémies et alertes précoces et formation

en épidemiologie de terrain 21%

Renforcement des systèmes de surveillance

18%

Assurance qualité4%

Laboratoire : formation, outils et infrstructure de renforcement

14%

Dépensespar domaine de travail Période biennale 2004-2005

*Voir annexe 1 pour les noms completsdes organismes

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BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

ANNEXESAnnexe 1Donateurs

GouvernementsAllemagneAustralieCanadaChineDanemarkEtats-Unis d’AmériqueFrance (Ministère des Affaires étrangères et Ministère de la Santé et des Solidarités)ItalieIrlandeJaponLuxembourgNorvègePays-BasSuisse

Autres institutionsCenters for Disease Control and Prevention (CDC), Atlanta, Etats-Unis d’AmériqueDepartment for International Development (DFID), Londres, Royaume-Uni Département du Rhône, FranceEuropean Programme for Intervention Epidemiology Training (EPIET), Solna, SuèdeFondation Alfred P. Sloan, New York, Etats-Unis d’AmériqueFondation Bill & Melinda Gates, Seattle, Etats-Unis d'AmériqueFondation Mérieux, Lyon, FranceFondation des Nations Unies, Washington, Etats-Unis d'AmériqueFondation Rockefeller, New York, Etats-Unis d’AmériqueFonds des Nations Unies pour les Partenariats internationaux (FNUPI), New York, Etats-Unis d’AmériqueGrand Lyon, FranceInstitut national de Veille sanitaire (InVS), Saint-Maurice, FranceInstitut Pasteur, Paris, FranceNuclear Threat Initiative (NTI), Washington, Etats-Unis d’AmériqueRégion Rhône-Alpes, FranceUnited States Agency for International Development (USAID), Washington, Etats-Unis d’Amérique

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

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Annexe 2Réseau des partenaires de l’OMS Lyon dans le monde

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BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

Annexe 3Institutions collaboratrices

Institution Ville Pays Type d’institutionService national de laboratoires de santé Johannesburg Afrique du Sud Institut nationalForce de défense nationale d’Afrique Pretoria Afrique du Sud Institut nationaldu Sud (SANDF)Institut Robert Koch Berlin Allemagne Institut nationalUniversité de Technologie de Darmstadt Darmstadt Allemagne Institut nationalInstitut Bernhard Nocht de Médecine tropicale Hambourg Allemagne Institut nationalInstitut de Virologie Marburg Allemagne Institut nationalCentre de recherche coopérative sur la biosécurité Perth Australie Institut nationalCentre collaborateur de l’OMS pour la biosécurité Victoria Australie Centre collaborateur de en microbiologie l'OMSCentres collaborateurs OMS de référence et de Victoria Australie Centre collaborateur de recherche sur les virus et la biosécurité l'OMSAgence internationale de l’Energie atomique (AIEA) Vienne Autriche Organisation internationaleAssociation européenne de Biosécurité (EBSA) Vienne Autriche Association/Organisation

non gouvernementaleOrganisation pour la sécurité et la coopération Vienne Autriche Organisation internationaleen Europe Institut de Médecine tropicale Prince Léopold Anvers Belgique Institut nationalCentre Muraz Bobo-Dioulasso Burkina Faso Organisation internationaleCentre de surveillance multi-maladies Ouagadougou Burkina Faso Organisation internationaleInstitut Pasteur du Cambodge Phnom Penh Cambodge Secteur privéCentre Pasteur du Cameroun Yaoundé Cameroun Secteur privéInternational Federation of Biomedical Laboratory Hamilton/Ontario Canada Association/OrganisationScience non gouvernementaleCentre collaborateur de l’OMS pour la biosécurité Ottawa Canada Centre collaborateur deet les services de consultation en matière l'OMSde biosécuritéAssociation américaine de biosécurité (ABSA) Winnipeg Canada Association/Organisation

non gouvernementaleSanté Canada Winnipeg Canada Institut nationalUnité 3 de recherche de l’Armée navale des Le Caire Egypte Centre collaborateur deEtats-Unis (NAMRU-3) – Centre collaborateur de l'OMSl’OMS pour la surveillance des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes Laboratoires nationaux Sandia Albuquerque Etats-Unis d’Amérique Institut nationalCentre collaborateur de l’OMS pour la variole Atlanta Etats-Unis d’Amérique Centre collaborateur deet autres orthopoxviroses, Centers for Disease l'OMSControl and PreventionCentre collaborateur de l’OMS pour les shigelles, Atlanta Etats-Unis d’Amérique Centre collaborateur deCenters for Disease Control and Prevention l'OMSRéseau de formation des laboratoires nationaux Atlanta Etats-Unis d’Amérique Institut nationalWHO Collaborating Centre for Applied Biosafety Atlanta Etats-Unis d’Amérique Centre collaborateur deProgrammes and Training, Centers for Disease l'OMSControl and PreventionCentre de Biosécurité, Université de Pittsburgh Baltimore Etats-Unis d’Amérique Institut nationalWHO Collaborating Centre for Applied Biosafety Bethesda Etats-Unis d’Amérique Centre collaborateur deProgrammes and Research l'OMSDépartement de la santé publique du Massachusetts, Boston Etats-Unis d’Amérique Institut nationalInstitut de laboratoires d’EtatRéseau de formation des laboratoires nationaux, Boston Etats-Unis d’Amérique Institut nationalBureau du nord-estUniversité Harvard Boston Etats-Unis d’Amérique Institut nationalInstitut de Technologie du Massachusetts (MIT) Cambridge Etats-Unis d’Amérique Institut nationalUniversité de Maryland College park Etats-Unis d’Amérique Institut nationalCommission de contrôle, de vérification et New York Etats-Unis d’Amérique Organisation internationale d’inspection des Nations Unies (COCOVINU)

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

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Département des affaires de désarmement New York Etats-Unis d’Amérique Organisation internationaledes Nations UniesUniversité d’Etat de New York New York Etats-Unis d’Amérique Institut nationalAssociation américaine de biosécurité (ABSA) Washington Etats-Unis d’Amérique Association/Organisation

non gouvernementaleAssociation des laboratoires de santé publique (APHL) Washington Etats-Unis d’Amérique Association/Organisation

non gouvernementaleCenter for Arms Control and Nonproliferation Washington Etats-Unis d’Amérique Institut nationalChemical and Biological Arms Control Institute (CBACI) Washington Etats-Unis d’Amérique Secteur privéDépartement de la Défense, Pentagone Washington Etats-Unis d’Amérique Institut nationalInstitut Monterey d’études internationales Washington Etats-Unis d’Amérique Secteur privéProjet Soutien pour l’Analyse et la Recherche en Washington Etats-Unis d’Amérique Programme nationalAfrique (SARA)Institut central de recherche en épidémiologie, Moscou Fédération de Russie Institut nationalCentre fédéral de lutte contre le SIDACentre de recherche de l'Etat russe sur la virologie Novosibirsk Fédération de Russie Institut nationalet la biotechnologieUniversité Bordeaux 2 Victor Segalen Bordeaux France Institut nationalUniversité de Technologie de Compiègne (UTC) Compiègne France Institut nationalAgence Rhône-Alpes pour le développement des Lyon France Institut nationalTechnologies médicales et de Biotechnologies (ARTEB)Biologie Sans Frontières Lyon France Association/Organisation

non gouvernementaleBioMérieux Lyon France Secteur privéBIOPORT Lyon France Association/Organisation

non gouvernementaleBioVision, Forum mondial des Sciences de la Vie Lyon France Secteur privéCentre de recherche Mérieux Pasteur Lyon France Secteur privéCentre européen de Santé humanitaire (CESH) Lyon France Organisation internationaleCentre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) Lyon France Organisation internationaleDirection du Service de Santé en Région Terre sud-est, Lyon France Institut nationalArmée Santé LyonEcole nationale supérieure des sciences de Lyon France Institut nationall’information et des bibliothèques (ENSSIB)Ecole nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) Lyon France Institut nationalEcole normale supérieure de Lyon Lyon France Institut nationalFondation Mérieux Lyon France Secteur privéFondation scientifique de Lyon Lyon France Association/Organisation

non gouvernementaleHôpital de la Croix-Rousse Lyon France Institut nationalHôpital Edouard Herriot Lyon France Institut nationalHospices civils de Lyon Lyon France Institut nationalINTERPOL Lyon France Organisation internationaleLaboratoire P4 Jean Mérieux Lyon France Institut nationalMédecins Sans Frontières Lyon France Association/Organisation

non gouvernementaleMerial Lyon France Secteur privéRéseau d’Epidémiologie clinique international Lyon France Organisation internationalefrancophone (RECIF)The Vaccine Fund Lyon France Association/Organisation

non gouvernementaleTrace Element, Institut pour l’UNESCO Lyon France Organisation internationaleUniversité Claude Bernard Lyon 1 Lyon France Institut nationalInstitut de Médecine tropicale du Service de Santé Marseille France Centre collaborateur dedes Armées (IMTSSA) - Centre collaborateur de l’OMS l'OMSde référence et de recherche pour les méningocoques

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BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

Destination santé Nantes France Secteur privéAssociation pour l’Aide à la Médecine préventive (AMP) Paris France Secteur privéEPICENTRE - Centre collaborateur de l’OMS Paris France Centre collaborateur depour la recherche en épidémiologie et l'OMSla réponse aux maladies émergentesFaculté de pharmacie, Laboratoire de parasitologie, Paris France Institut nationalUniversité Paris 5Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Paris France Institut nationalInstitut Pasteur Paris France Secteur privéLaboratoire de bactériologie, Groupe hospitalier Paris France Institut nationalBichat-Claude BernardOrganisation de Coopération et de Développement Paris France Organisation internationaleéconomiques (OCDE)Organisation mondiale de la Santé animale Paris France Organisation internationaleInstitut de Veille Sanitaire (InVs) Saint-Maurice France Institut nationalMedical Research Council Laboratories Banjul Gambie Organisation internationaleInstitut Noguchi pour la recherche médicale Accra Ghana Institut nationalInstitut Pasteur hellénique Athènes Grèce Secteur privéLaboratoire de bactériologie clinique, Université Héraklion Grèce Institut nationalde CrèteUniversité de Hong Kong, Département de géographie Hong Kong Chine Institut nationalInstitut national d’épidémiologie New Delhi Inde Institut nationalInstitut national des maladies transmissibles New Delhi Inde Institut nationalConférences PUGWASH Milan Italie Organisation internationaleAgence nationale pour la protection de l’environnement Rome Italie Institut nationalConférence internationale Amaldi sur les problèmes de Rome Italie Organisation internationale sécurité mondialeOrganisation des Nations Unies pour l’Alimentation Rome Italie Organisation internationaleet l’Agriculture (FAO)Département des sciences biomédicales, Sassari Italie Institut nationalUniversité de SassariCentre international pour le génie génétique et Trieste Italie Organisation internationalela biotechnologieComité olympique de Turin Turin Italie Institut nationalInstitut interrégional de recherche des Nations Unies Turin Italie Organisation internationalesur la criminalité et la justice (UNICRI)Centre de recherches en biotechnologie Tripoli Jamahiriya arabe Institut national

libyenneInstitut national des maladies infectieuses Tokyo Japon Institut nationalAfrican Medical and Research Foundation Nairobi Kenya Organisation internationaleInstitut de recherche médicale du Kenya Nairobi Kenya Institut nationalInstitut Pasteur de Madagascar Antananarivo Madagascar Secteur privéInstitut National d’Hygiène, Ministère de la Santé Rabat Maroc Institut nationalCentre de recherches médicales et sanitaires (CERMES) Niamey Niger Institut nationalEcole de santé publique sans murs Kampala Ouganda Institut nationalRoyal Tropical Institute (KIT), Recherche biomédicale Amsterdam Pays-Bas Institut nationalInstitut national de la santé publique Bilthoven Pays-Bas Institut nationalet de l’environnementEUROPOL La Haye Pays-Bas Organisation internationaleOrganisation pour l’interdiction des armes chimiques La Haye Pays-Bas Organisation internationaleUniversité Erasmus de Rotterdam Rotterdam Pays-Bas Institut nationalInstitut Pasteur de Bangui Bangui République Secteur privé

centrafricaineInstitut Cantacuzène Bucarest Roumanie Institut nationalProgramme communautaire européen PHARE Bucarest Roumanie Institut nationalDNV Consulting Aberdeen Royaume-Uni Secteur privéUniversité de Bradford Bradford Royaume-Uni Institut national

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

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Science and Technology Policy Research Brighton Royaume-Uni Institut nationalUniversité du Sussex Brighton Royaume-Uni Institut nationalLiverpool School of Tropical Medicine Liverpool Royaume-Uni Institut nationalCity University Londres Royaume-Uni Institut nationalConférences PUGWASH Londres Royaume-Uni Organisation internationaleDépartement pour le Développement international Londres Royaume-Uni Institut national(DFID)Health Protection Agency Londres Royaume-Uni Institut nationalInstitut international d’études stratégiques (IISS) Londres Royaume-Uni Secteur privéLondon School of Hygiene and Tropical Medicine Londres Royaume-Uni Institut nationalMedical Research Council Londres Royaume-Uni Institut nationalPublic Health Laboratory Service Londres Royaume-Uni Institut nationalThe Royal Society Londres Royaume-Uni Institut nationalVERTIC Londres Royaume-Uni Association/Organisation

non gouvernementaleWellcome Trust Londres Royaume-Uni Association/Organisation

non gouvernementaleUniversité de Sheffield, Département de géographie Sheffield Royaume-Uni Institut nationalCentre de Conférences de Wilton Park Steyning Royaume-Uni Institut nationalCentre européen pour la médecine de catastrophe – Saint-Marin Saint-Marin Centre collaborateur deCentre collaborateur de l’OMS pour la médecine l'OMSde catastropheInstitut de Recherche pour le Développement Dakar Sénégal Institut nationalInstitut Pasteur de Dakar Dakar Sénégal Secteur privéBureau de Programme EPIET, Institut suédois de lutte Solna Suède Organisation internationalecontre les maladies infectieusesInstitut suédois de lutte contre les maladies Solna Suède Centre collaborateur deinfectieuses – Centre collaborateur de l’OMS l'OMSpour les arbovirus, la biosécurité, les fièvres hémorragiques et les infections sexuellement transmissiblesInstitut international de recherche sur la paix de Stockholm Suède Institut nationalStockholmInstitut tropical suisse Bâle Suisse Institut nationalCentre suisse de Contrôle de Qualité – Centre Genève Suisse Centre collaborateur decollaborateur de l’OMS pour l’assurance de la l'OMSqualité au laboratoireComité international de la Croix-Rouge (CICR) Genève Suisse Organisation internationaleDépartement des affaires de désarmement Genève Suisse Organisation internationaledes Nations UniesFédération internationale des Sociétés de la Genève Suisse Organisation internationaleCroix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR)Institut des Nations Unies pour la recherche sur le Genève Suisse Organisation internationaledésarmement (UNIDIR)Programme Coopération décentralisée/Réseau CIFAL, Genève Suisse Organisation internationaleInstitut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR)Programme des Nations Unies pour le Genève Suisse Organisation internationaleDéveloppement internationale (PNUD)Projet de Prévention des Armes biologiques (BWPP) Genève Suisse Organisation internationaleStratégie internationale des Nations Unies pour la Prévention des Catastrophes (SIPC) Genève Suisse Organisation internationaleUniversité de Genève Genève Suisse Institut nationalUniversité de Mahidol, Faculté de Médecine tropicale Bangkok Thaïlande Institut nationalCentre asiatique de préparation aux catastrophes Pathumthani Thaïlande Organisation internationaleInstitut Pasteur de Tunis Tunis Tunisie Institut national

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Documents techniques 1 :

■ Brucellosis in Humans and Animals: WHO Guidance. Genève, Organisation mon-diale de la Santé, 2005

■ Evaluating the cost and the benefits of national surveillance and response sys-tems. Methodological review and options. Genève, Organisation mondiale de laSanté, 2005 (WHO/CDS/EPR/LYO/2005.25).

■ Global consultation on strengthening national capacities for surveillance andcontrol of communicable diseases. Geneva, Switzerland, 22-24 November 2003.Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2005 (WHO/CDS/CSR/LYO/2005.18).

■ Guidance on regulations for the Transport of Infectious Substances. Genève,Organisation mondiale de la Santé, 2005 (WHO/CDS/CSR/LYO/2005.22).

■ Maladies transmissibles: améliorer la surveillance et l’action. Genève,Organisation mondiale de la Santé, 2005 (WHO/CDS/CSR/LYO/2005.24).

■ Manuel de sécurité biologique en laboratoire, 3e édition. Genève, Organisationmondiale de la Santé, 2005. En 2005, disponible en anglais, chinois, espagnol, por-tugais et russe.

■ Life science research: opportunities and risks for public health. Mapping theissues. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2005(WHO/CDS/CSR/LYO/2005.20).

■ Protéger la santé par le contrôle mondial des épidémies. Développer des parte-nariats de laboratoire pour détecter les infections et prévenir les épidémies.Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2005 (WHO/CDS/CSR/LYO/2005.19).

■ Renforcement de la surveillance et de la riposte aux maladies à potentiel épidé-mique évitables par la vaccination dans quelques pays d’Afrique et deMéditerranée orientale. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2005(WHO/CDS/CSR/LYO/2005.23).

■ Workshop on development of a strategy for strengthening national health prepa-redness for and response to deliberate use of biological and chemical agents orradionuclear materials that affect health. Genève, Organisation mondiale de laSanté, 2005 (WHO/CDS/EPR/LYO/2005.26).

BUREAU OMS DE LYON Rapport d'activité 2005

Annexe 4Documents publiés

1- Tous les documents sont disponibles sur le site web d’EPR/LYOhttp://www.who.int/csr/labepidemiology/inforesources/en/index.html

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Département Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie

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Sous presse :

■ Guide to National Plan of Action. Genève, Organisation mondiale de la Santé.

■ Monitoring and Evaluation Guidelines. Genève, Organisation mondiale de laSanté.

■ Setting priorities in communicable disease surveillance. Genève, Organisationmondiale de la Santé.

■ WHO recommended standards and strategies for surveillance, prevention andcontrol of communicable diseases. Genève, Organisation mondiale de la Santé.

Affiches scientifiques :

■ Bergeri I, Croisier A, Cognat S, Djingarey M, Ouedraogo R, Perea W, Dubois P.Renforcer la collaboration épidémiologiste-microbiologiste pour la préparation etla réponse aux épidémies : une étude de cas méningite, Burkina Faso, 2003, pré-sentée lors des XXIè Journées scientifiques d’EPITER : Microbiologie etépidémiologie, 25-26 novembre 2005, Bellerive-sur-Allier, France

■ Bergeri I, Croisier A, Cognat S, Djingarey M, Ouedraogo R, Perea W, Dubois P.Strengthening country epidemic-prone preparedness capacities: a meningitis case-study in Burkina Faso, présentée lors du XVIè Congrès international de médecinetropicale et du paludisme, 12-15 septembre 2005, Marseille, France.

■ Pierson A, Youssef M, Cognat S, Bergeri I, Berger A, Dubois P. WHO strategy andtools for Continuous Improvement of Laboratory Quality, présentée lors del’Institute for Quality in Laboratory Medicine conference on Recognizing Excellencein Practice, 28-30 avril 2005, Atlanta, Etats-Unis d’Amérique.

■ Youssef M, Reischl U, Strockbine N. Development and Evaluation of a LightCyclerPCR Assay for the Detection of Enteropathogenic Escherichia coli, présentée lorsde la 105e Assemblée générale de la Société américaine de Microbiologie, 5-9 juin2005, Atlanta, Etats-Unis d’Amérique.

Articles scientifiques

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