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CHAD Rapport de situation Dernière mise à jour: 26 août 2020 Page 1 de 5 https://reports.unocha.org/fr/country/chad/ Téléchargé le: 28 août 2020 FAITS SAILLANTS Situation épidémiologique de la COVID-19 Impacts sociaux de la COVID-19 Impacts économiques des mesures anti-COVID-19 Réponses aux impacts socio-économiques de la COVID-19 Mai 2020, N’Djamena. Séance de sensibilisation sur le respect des mesures barrières dans le 9eme arrondissement de la ville de N’Djamena. Crédit photo: Oxfam au Tchad/Mahamat Ibrahim (26 août 2020) CHIFFRES CLÉS People in need People targeted Refugees IDPs Returnees Host population in need 6,4M 3,8M 473K 236K 103K 690K FINANCEMENT Requis Reçu FTS: https://fts.unocha.org/appeals/9 07/summary (2020) $664.6M $196M Progrès Sorry Andre 29% CONTACTS Federica GABELLINI Chargée de l'Information Publique [email protected] Augustin ZUSANNE Analyste à l'Information Publique [email protected] Sarah SAKATNI Chargée du Reporting et du Plaidoyer [email protected] ANALYSE COVID-19 : un important impact sur la vie sociale et l’économie nationale Situation épidémiologique La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a atteint le Tchad le 19 mars 2020. La situation a vite évolué, avec, dans un premier temps, des cas importés suivis d’une contamination communautaire dans 15 des 23 provinces que compte le pays. Au 24 août, selon le rapport de la situation épidémiologique COVID-19 au Tchad, un cumul de 995 cas a été enregistré dans les 15 provinces affectées dont 871 guéris et 77 décès. Le personnel de santé à lui seul représente 15,4% du total des cas confirmés, avec 147 personnes testées positifs. (26 août 2020)

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  • CHADRapport de situationDernière mise à jour: 26 août 2020

    Page 1 de 5https://reports.unocha.org/fr/country/chad/

    Téléchargé le: 28 août 2020

    FAITS SAILLANTS

    Situation épidémiologique de la COVID-19

    Impacts sociaux de la COVID-19

    Impacts économiques des mesures anti-COVID-19

    Réponses aux impacts socio-économiques de laCOVID-19

    Mai 2020, N’Djamena. Séance de sensibilisation sur lerespect des mesures barrières dans le 9eme arrondissementde la ville de N’Djamena. Crédit photo: Oxfam auTchad/Mahamat Ibrahim

    (26 août 2020)

    CHIFFRES CLÉS

    People in need People targeted

    Refugees IDPs

    Returnees Host population inneed

    6,4M 3,8M

    473K 236K

    103K 690K

    FINANCEMENT

    Requis Reçu

    FTS: https://fts.unocha.org/appeals/907/summary

    (2020)

    $664.6M $196M

    Progrès

    SorryAndre 29%

    CONTACTS

    Federica GABELLINIChargée de l'Information [email protected]

    August in ZUSANNEAnalyste à l'Information [email protected]

    Sarah SAKAT NIChargée du Reporting et du [email protected]

    ANALYSE

    COVID-19 : un important impact sur la vie sociale et l’économie nationale

    Situat ion épidémiologique

    La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a atteint le Tchad le 19 mars 2020. La situation a vite évolué, avec,dans un premier temps, des cas importés suivis d’une contamination communautaire dans 15 des 23 provinces que comptele pays. Au 24 août, selon le rapport de la situation épidémiologique COVID-19 au Tchad, un cumul de 995 cas a étéenregistré dans les 15 provinces affectées dont 871 guéris et 77 décès. Le personnel de santé à lui seul représente 15,4%du total des cas confirmés, avec 147 personnes testées positifs.

    (26 août 2020)

    https://fts.unocha.org/appeals/907/summarymailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]

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    Evaluation du manque à gagner dans le secteurde l’hôtellerie, restauration et bars, basée sur lesdonnées de la Chambre de Commerce, Industrie,Agriculture, Mine et Artisanat. Graphique OCHA.

    Le gouvernement du Tchad a réalisé, en collaboration avec sespartenaires techniques, une étude d’impact de la COVID-19 sur la viesociale et l’économie du pays. D’après les résultats de cette étude, lapandémie a eu des impacts importants dans les deux aspects de lavie.

    Ces impacts s’expliquent par les mesures de prévention et de riposteimportantes que le gouvernement du Tchad a prises pour contrer lapandémie, à l’instar d’autres pays de la planète. Ces mesures(fermeture des frontières aériennes et terrestres, limitation dedéplacements interurbains, fermeture des commerces,établissements scolaires, instauration de couvre-feu, interdictiond’attroupement, etc.) ont eu beaucoup d’impacts, dans plusieurssecteurs dont les secteurs sociaux de base (santé, alimentation,éducation, eau, hygiène et assainissement, etc.) et l’économie.

    La dimension économique couvre l’agriculture, le commerce, le tourisme, le transport et le secteur privé (petites etmoyennes entreprise, PME, et petites et moyennes industries, PMI), avec une perte importante de revenus et d’emplois.L’aspect économique touche également l’augmentation des prix de produits vivriers consécutive à la rupture de la chained’approvisionnement ainsi que les effets indirects liés à une faible position fiscale du gouvernement causée par lesdépenses élevées pour contrecarrer la crise et une faible mobilisation des ressources fiscales.

    Impacts sociaux de la COVID-19

    Les conséquences sociales de la COVID-19 touchent la santé, la nutrition, l’éducation entre autres. Pour ce qui est del’alimentation, sur le plan national, l’analyse consensuelle utilisant l’outil Cadre Harmonisé de mars 2020 a fait ressortir 15départements en crise et 38 départements en phase sous pression. Pour la période de juin à août, plus de 1 million depersonnes seraient dans les phases crise et plus. Cela représente une augmentation de 59% par rapport à 2019. En outre,environ 82 000 travailleurs journaliers à N’Djaména verront leurs revenus affectés par la crise et la sévérité de l’insécuritéalimentaire sera accrue pour environ 320 000 personnes.

    De plus, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont conduit uneévaluation sur l’impact direct et indirect de la pandémie sur les enfants et la situation alimentaire en 2020. D’après le rapportde cette évaluation, plus de 15 500 enfants de moins de 5 ans additionnels seront affectés par la malnutrition aigüe sévèreparmi les enfants devenus pauvres en 2020. Plus de 3 millions d’enfants âgés de 3 à 17 ans auront besoin de l’éducation etprès de 140 000 élèves n’auront plus accès aux cantines scolaires.

    Dans le domaine de la santé, près de 72 000 enfants de 0 à 11 mois à N’Djamena pourraient ne pas bénéficier de leurvaccination de routine. Dans les rues, 7 000 enfants mendiants seront impactés.

    Les femmes enceintes et allaitantes ont des besoins accrus en nutriments qui ne sont pas satisfaits, et cela a desconséquences à la fois sur leur santé, leur nutrition et sur le développement de l'enfant. Cela affecte également la réponseimmunitaire de la mère et de l'enfant. Les consultations prénatales ont connu une baisse dans les établissements sanitairesdu fait que les femmes veulent éviter d’être contaminées. Les taux d'allaitement exclusif, déjà extrêmement faibles, vontencore se détériorer par crainte de la transmission de la mère à l'enfant. L'alimentation inadéquate du nourrisson et du jeuneenfant demeure une préoccupation.

    Toujours selon l’évaluation, la détérioration de la production agricole, couplée à l’impact de la COVID-19 va faire augmenterle nombre des personnes touchées par la malnutrition aigüe globale (MAG), avec près de 2 millions d’enfants de 6 à 59mois additionnels, soit 58,6% du nombre total de ces personnes. Des 2 millions d’enfants, plus de 561 000 âgés de 6 à 59

    https://bit.ly/3h258ju

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    mois seront affectés par la malnutrition aigüe sévère (MAS), soit 16,4 % du total. Les révisions incluent les enfants despopulations en déplacement et retournées et les réfugiés (représentant plus de 61 000 enfants de 6 à 59 mois affectés parla MAG et plus de 22 600 enfants parmi eux souffrant de la MAS).

    Concernant l’éducation, les mesures barrières ont entrainé la fermeture de 16 896 structures d’enseignement fondamental,technique et universitaire. Le rapport d’impacts indique que cette fermeture a immobilisé plus de 3,4 millions d’apprenantsdont 40 749 étudiants et mis au chômage plus de 55 000 enseignants dont 20 000 vacataires et près de 19 000communautaires, respectivement à la charge des institutions et des associations des parents d’élèves (APE). L’évaluationfaite sur la base du nombre des vacataires et communautaires issu des annuaires statistiques de l’enseignementfondamental et de l’enseignement supérieur, donne un manque à gagner en termes de vacations estimée à 3,3 milliards deFCFA au profit de 39 000 enseignants vacataires et communautaires. De plus, l’arrêt des activités éducatives sur toutel’étendue du territoire augmenterait davantage les taux d’abandon qui sont déjà élevés et estimés à 17,9% pour le cycleprimaire et 65,6% pour le premier cycle secondaire. Cet arrêt des classes aura donc plus de conséquences sur le capitalhumain futur, avec pour effet l’incompétence, et amputera sur la productivité.

    Au sujet des mouvements de population, suite à des attaques terroristes régulières ayant lieu depuis plus de cinq ans dansle bassin du Lac Tchad, la province du Lac accueille près de 299 000 personnes déplacées, dont plus de 236 000Personnes déplacées internes (PDI). Les restrictions de mobilité, faisant partie des mesures de riposte, affectent lacapacité des partenaires humanitaires et de développement à avoir accès aux personnes vulnérables pour mettre en œuvreleurs projets et programmes, malgré leurs efforts pour assurer la continuité de l’assistance vitale. Le Tchad reste un paysqui dépend fortement de l’aide internationale, notamment pour répondre aux besoins urgents des populations mobiles lesplus vulnérables dans le pays. Or, il semble actuellement qu’au-delà de la réponse immédiate à la crise sanitaire, les fondspour répondre à ses impacts humanitaires et socio-économiques sur le plus long-terme sont fortement limités.

    Concernant les migrations, le Tchad est un pays de départ, de transit et de destination pour les travailleurs migrants del’Afrique du Centre, de l’Ouest et de l’Est motivés par des raisons économiques. Les mesures restrictives prises par lesautorités tchadiennes ont eu pour effet direct une réduction significative des flux de migration au nord du Tchad. Selonl’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre moyen de voyageurs observés quotidiennement à Faya età Zouarké, était en augmentation depuis décembre 2019. Mais entre février et mai 2020, cette tendance a baissé de 58%,passant de 813 à 337. Cependant, l’assouplissement de certaines mesures restrictives, notamment la fin de l’interdictiondes mouvements interurbains, a conduit à une reprise des flux observés (+94% d’avril-mai à juin 2020). En outre, ladiminution des transferts de fonds est une autre conséquence économique importante de la pandémie de la COVID-19. Cestransferts de fonds, qui jouent un rôle de soutien financier important pour de nombreux ménages au Tchad, notamment enzones rurales, ont souffert de la crise sanitaire.

    Par ailleurs, le nombre de personnes estimé dans le besoin est de 5,9 millions (après la révision du plan de réponsehumanitaire due à la COVID-19) comparés aux 4,6 millions identifiées dans l’analyse des besoins humanitaire de fin 2019,soit une augmentation de 28%.

    Impacts économiques des mesures barrières

    Les mesures prises par le gouvernement du Tchad ont conduit à la fermeture des marchés et à l’arrêt de la plupart desactivités commerciales. Les activités commerciales non touchées par ces mesures sont celles liées à la vente des produitsalimentaires et des produits pharmaceutiques. Le chiffre d’affaire considéré comme le manque à gagner pendant le moisd’avril 2020 est estimé à 74,6 milliards de FCFA. Les revenus qui devraient être tirés de ce chiffre d’affaires, sous forme debénéfice sont évalués à 22,4 milliards de FCFA, soit 30% du chiffre d’affaire. Les pertes mensuelles liées à la fermeture desunités économiques dans le secteur de l’hôtellerie-restauration et bars dans la ville de N’Djaména sont estimées à 6,2milliards de FCFA. Cette perte est repartie entre les différentes branches (restaurants, hôtels, grillades, bars-alimentations-cafés et cabarets), avec des pertes totales (?) évaluées à 42,6 milliards FCFA.

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    Pour ce qui est du secteur de tourisme et des transports, la suspension des vols a entrainé un manque à gagnerconsidérable en termes de mobilisation de taxe touristique (10 000 FCFA par billet et 2 500 FCFA par nuitée dans un hôtel).Dès l’enregistrement du premier cas de COVID-19, le 19 mars, le niveau de mobilisation a baissé drastiquement passant de60 millions en mars à moins de 5 millions en avril. Le transport aérien en a souffert, avec 108 vols mensuels des sixcompagnies qui desservent le Tchad simplement annulés. A ce secteur, il faut ajouter l’arrêt des activités de la compagnienationale Tchadia. Les pertes mensuelles liées au transport urbain sont estimées à 760,5 millions de FCFA. Pour ce qui estdes transports interurbains, les pertes mensuelles sont évaluées à 633 millions de FCFA. Un autre facteur qui aggravel’intensité de la crise et qui peut exacerber l’impact de la pandémie est une efficacité opérationnelle de réponse fragile, unmanque de solidité du secteur de santé et un faible système de protection sociale. Tout ceci dans une certaine mesure estle reflet de la structure de gouvernance globale et des cadres de régulations du pays.

    Il est clair que les mesures anti-COVID-19 ont eu un impact négatif sur la plupart des activités. Cependant, certainssecteurs ont plutôt bénéficié de ces mesures. On peut citer en exemple la Société de Raffinage de N’Djamena (Raffinerie deDjermaya), qui, confrontée à une surproduction, a pour la première fois, exporté des produits pétroliers raffinés vers leCameroun. La Compagnie sucrière du Tchad (CST) a augmenté ses ventes intérieures, qui étaient entravées par lesimportations frauduleuses de sucre. La société cotonnière du Tchad (Cotontchad) vend son huile végétale sur le marchélocal, tandis que les entreprises de télécommunications ont augmenté leurs chiffres d’affaire pendant le confinement et letélétravail.

    Réponses aux impacts socio-économiques de la COVID-19

    Les autorités tchadiennes ont décidé de prendre des mesures pour atténuer les impacts de la crise provoquée par la COVID-19, comme le fait savoir le président de la république lors de sa deuxième adresse à la nation, au sujet de la pandémie, le14 avril. « C’est dans cette perspective que j’ai décidé de prendre une série des mesures concrètes et réalistes à titred’assistance aux populations et de soutien aux acteurs économiques, afin de soulager un tant soit peu le fardeau decette crise qui ne fait que commencer », avait déclaré le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno.

    Sur le plan social, ces mesures du gouvernement comprennent, entre autres, l’assistance alimentaire aux ménagesvulnérables, avec le renforcement des stocks de l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA) et l’implication desorganisations humanitaires dans cette assistance. L’Etat voudrait aussi garantir la disponibilité des denrées de premièrenécessité à des prix abordables, en mettant à contribution les opérateurs économiques et les banques dansl’expérimentation de solutions nouvelles. Il est aussi question de mettre en place un Fonds National de Solidarité et deSoutien aux populations vulnérables qui devrait permettre d’élargir et de renforcer les filets sociaux sur l’ensemble duterritoire. L’Etat a également décidé de prendre en charge, pendant six mois, les factures d’eau et pendant trois mois cellesd’électricité domestique en faveur des ménages, dans tout le pays.

    Les partenaires du Tchad ne se sont pas croisé les bras devant ces difficultés. C’est ainsi que le Système des NationsUnies au Tchad a donné un appui d’environ 5 milliards de FCFA au Plan national de contingence anti-COVID-19. Les NationsUnies ont également le Gouvernement, à travers le Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale, en renforçantles capacités des relais communautaires de la ville de N’Djamena sur la connaissance de la pandémie et la sensibilisationdes populations. Des membres du corps soignant ont aussi été formés sur la prise en charge de la COVID-19. Deséquipements de protection individuelle, des dispositifs de lavage de main ainsi que des supports de communication ont étéproduits et mis à la disposition du Ministère de la santé publique. D’autres organisations humanitaires ont également aidé leGouvernement dans ce sens, le plan de réponse humanitaire étant adapté, réorienté et révisé si nécessaire pour inclure à lafois des activités de réponse immédiate pour les personnes touchées par la crise et pour soutenir leur résilience face à cesnouveaux chocs.

    Sur le plan économique, l’Etat a décidé de réduire de 50% la contribution à la patente en faveur de tous les opérateurs, etdes contributions à l’Impôt général libératoire sur tout le territoire national jusqu’à la fin l’année 2020. De plus, tous lescontrôles ponctuels en matière de fisc et toutes les vérifications générales de comptabilité ont été suspendus pour trois

    https://www.presidence.td/fr-news-4202.htmlhttps://chad.un.org/fr/41899-le-systeme-des-nations-unies-au-tchad-apporte-son-appui-financier-de-pres-de-5-milliards-de

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    OCHA coordonne la réponse humanitaire sur le plan mondial afin de sauver des vies et protéger les personnes dans dessituations de crise humanitaire.

    https://www.unocha.org/chadhttps://reliefweb.int/country/tcdhttps://www.humanitarianresponse.info/en/operations/chad

    À propos Conditions d'utilisation Règle de confidentialité Droits d'auteur

    mois, pour compter d’avril 2020. En plus de ces décisions visant à amortir les impacts liés à la pandémie, il faut noterl’assouplissement des mesures anti-COVID-19, telles que l’ouverture des commerces, le 20 mai, des trafics inter-urbains le21 juin, des établissements scolaires et universitaires, et des lieux de cultes le 25 juin. La reprises des vols était autorisée àpartir du 1er août. Cet assouplissement a permis à la vie sociale et à l’économie de reprendre.

    https://twitter.com/ochachadhttps://www.unocha.org/chadhttps://reliefweb.int/country/tcdhttps://www.humanitarianresponse.info/en/operations/chadhttps://reports.unocha.org/fr/about/https://www.un.org/fr/sections/about-website/terms-use/https://www.un.org/fr/sections/about-website/privacy-notice/https://www.un.org/fr/sections/about-website/copyright/index.html