q 388 chimiotherapie

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Page 1: Q 388 Chimiotherapie

v. 45 (16/04/2002 16:12)

Chimiothérapies anticancéreusesChimiothérapies anticancéreusesChimiothérapies anticancéreusesChimiothérapies anticancéreuses Q388

Classification cinétique • 3 groupes selon effets différentiels sur moelle hématopoïétique et sur lymphome de souris

• Médicaments cycles-indépendants � toxiques, que la ç soit ou non en cours de prolifération (nitrosourées, méchlorétamine)

• Médicaments cycles-dépendants � actifs que sur les ç en division, indépendamt phase du cycle cellulaire ds laquelle cellules se trouvent

Les médicaments de chimio des 2 classes précédentes ont une courbe effet-dose linéaire : proportion de ç tuées s'accroît de façon linéaire avec la dose délivrée

• Médicaments phases-dépendants � Antimétabolites et poisons du fuseau : Action s/ enz ou s/ système enzymatique précis -> actifs qu'à certaines phases

du cycle cellulaire � Courbe effet-dose particulière : lors d'une administration en flash, effet augmente de façon linéaire avec la dose au

début puis au-delà d'une certaine concentration un plateau est atteint. Tous les sites enzymatiques sont alors occupés, et un effet supplémentaire ne peut pas être obtenu par un accroissement de la dose administrée.

� Pr augmenter effet : prolonger administrat° ds le tps : autres ç entrent alors ds phase du cycle sensible � Prolongat° durée d'administration du médict entraîne augmentat° de leur efficacité et de leur toxicité

Points d’impacts des agents anticancéreux sur l’appareil génétique

Synthèses

Antimétabolites 6MP, 6TG, ARAC ? Hydréa, MTX 5FU, ARAC ?

Bases puriques Bases pyrimidiques

A D N

Antimétabolites

Duplication ADN Transcription ARN

Inhibiteurs de la mitose : L-asparaginase Poisons du fuseau, Taxanes Epipodophyllotoxines (inh TI II)

Mitose Synthèse protéique

Alkylants : Moutardes, Nitroso-urées, Platine, Mitomycine C

Intervention directe sur ADN : Intercalants, Bléo, Procarbazine, inh Topoiso I

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Principaux effets secondaires tox chronique = corresp à phénomène cumulatif, ne survient pas lors de la 1ère cure de chimio, ms après plusieurs mois de ttt

• Toxicité hématologique � Aiguë � par manque de sélectivité et gde sensibilité des ç médullaires (tissu à renouvellement rapide) � risque de tox hémato aiguë pas tjrs évaluable car multifactoriel : médict administré, assoc de médict, variabilités

individ. des métabol de transformat° et d'éliminat°, ATCD chimio ou radioT intéressant de gds territ médullaires… � risque de tox hémato lié à une perfusion continue d'un agent phase-dépendant : ç st détruites au fur et à mesure de leur

arrivée dans la phase critique du cycle cellulaire : cytarabine � Ds +/ des cas, tox hémato est max (nadir) entre 10e et 14e j après administrat°, retour à NFS normale en 1~2 sem � procarbazine, busulfan, L-phénylalanine, méchlorétamine, dacarbazine, lomustine, mitomycine C : tox hémato

retardée (21e jour, voire plus tardive) � très faible toxicité hémato : bléomycineQ, vincristine, cisplatine, L-asparaginase

� Toxicité hématologique chronique, leucémies 2ndaires � Répétition des chimio -> altère peu à peu quantitativement et qualitativement les réserves médullaires � Risque de 2nd K : s/tt pr tumeurs les + accessibles à la chimio, avec médic mutagènes : Hodgkin, K enfant, K sein � Pcipaux 2nd K après chimio : leucémies myéloïdes, s/tt après chimio comportant alkylants ou nitrosourée. Risque

augmente avec dose cumulée d'agents alkylants. Ces leucémies ont un pronostic particulièrement mauvais.

• Nausées et vomissements :3 pb différents � Vomissets immédiats survenant pdt administrat° de la chimio et cessant après qq h : liés au médicat utilisé et à sa dose � Parmi les agents les plus émétisants : cisplatine, déticène (DTIC), cyclophosphamide � Cz certains malades, symptômes débutent 24 h ou + après la chimio (cisplatine à forte dose notamment), intensité des

symptômes généralet - gde que pour les vomissements immédiats � Vomissets par anticipat° : s/tt cz patients qui ont souffert précédet de vomissets immédiats mal calmés par antiémétiques

• Toxicité cardiovasculaireQ++++ � TVP rares, mais peuvent se voir après administration de vindésine ou de cisplatine

� Toxicité aigue � 5FU : spasmes coronaires, pouvant aller jusqu'à l'infarctus myocardique � Ins cardiaque et péricardites : cyclophosphamide à forte dose, ou anthracyclines

� Toxicité chronique � Cardiomyopathies : anthracyclinesQ (adriamycineQ, doxorubicineQ) : dose cumuléeQ max recommandée < 550Q mg/m2 � Variations individuelles -> écho coeur répétées pr dépister signes précoces de tox � En cas d'irradiat° médiastinale, ou d'assoc à un autre anticancéreux cardiotox, recommandat° = < 300 mg/m2

• Toxicité pulmonaireQ++++ � méthotrexate, méchlorétamine, bléomycine : pneumopathie aiguë � toxicité chronique � BléomycineQ dose cumuléeQ > 200 (ou 300 ??) mg/m2 ne doit jamais être dépassée, fibrose pulmonaireQ+++ � Facteurs favorisant : âge > 60 ans, radiothérapie thoracique, oxygénothérapie, altération f° rénale pdt administrat° de la

bléomycine -> éviter oxygénothérapie (en particulier pdt AG), administration concomitante ou préalable de cisplatine � Autres produits en cause : Vinblastine, mitomicine C, MTX, cyclophosphamide, misulbanQ…

• Toxicité neurologique � toxicité neurologique immédiate � méthotrexate par voie intrathécale, ou par voie IV à très forte dose (encéphalopathie) � ifosfamide : encéphalopathies : hallucinat°, confus°, sd cérébelleux, trbles de la cscience… débutant 2 à 5 j après le ttt

et habituellement résolutifs en qques j � asparaginase ou cytarabine : encéphalites aiguës � 5FU : sd cérébelleux, confusion mentale, de début soudain non lié à un ttt au lg cours. Parfois lié à un déficit enzym.

ds la voie du catabolisme du 5FU (dihydropyrimidine déhydrogéase). Elle est généralement réversible à l'arrêt du 5FU � bien + svt chronique qu'immédiate � alcaloïdes de la pervenche et le cisplatine

� Tox neuro de la vincristineQ est dose-limitante : neuropathie périphériqueQ (la + fréq) ou touchant le système nerveux central, voire le système nerveux autonome. À l'arrêt du traitement, la récupération peut demander des mois.

� Neurotox du cisplatine est dose-limitante (dose par injection et dose cumulée), risque important si > 300 à 500 mg/m2 : neuropathie périph (les + fréq), signe de Lhermitte, atteinte du système nerveux autonome, crises d'épilepsie, encéphalopathies, cécités transitoires, NORB, atteinte rétinienne

Page 3: Q 388 Chimiotherapie

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• Toxicité rénale � Aigue � cisplatine : hyperhydrat préalable + diurèse forcée pour éviter IRA par tubulopathie, toxicité liée à la dose délivrée par

toxicité directe sur l'ADN des cellules tubulaires � mitomycine C : IRA par microangiopathie � méthotrexate à fortes doses : IRA (élimination rénale + à pH acide, peut précipiter ds tubules rénaux) � streptozotocine : le + néphrotoxique des nitroso-urées, atteinte tubulaire et glomérulaire � cyclophosphamideQ ou ifosfamide à fortes doses : cystites hémorragiquesQ, répétition de ces cystites peut être resp de

la survenue de K de la vessie, prévention : diurèse abondanteQ + MESNA (Uromitexan) IV � Ifosfamide : ins rénale par NTA, risque diminué par le fractionnement de la dose sur plusieurs jours

� Chronique � Répétition de ttts potentiellet néphrotoxiques (cisplatine, ellipticine…) -> risque de tox rénale chronique, même si

chaque cure s'est déroulée selon des règles strictes d'administration

• Toxicité hépatique � Aiguë : 2 aspects � Toxicité hépatique directe de la chimio (L-asparaginase, cytarabine, DTIC, VP 16, 6-MP, MTX à fortes doses, la

streptozotocine, et la vincristine) : cytolyse biologique, puis si atteinte persiste, cholestase, habituellet résolutif en qques sem à qques mois

� Maladie veino-occlusive du foie (Sd de Budd Chiari) : 6-MP, cytarabine, DTIC, 6 TG, busulfan à fortes doses,

cyclophosphamide à fortes doses, mitomycine C à fortes doses ; début très brutal, Pc vital svt mis en jeu � Cholangite sclérosante après administration de chimiothérapie par l'artère hépatique

� Chronique � Fibrose hépatique chronique rare chez les patients recevant une chimiothérapie anticancéreuse � Peut se voir après ttt au long cours par MTX pour des affections non tumorales (psoriasis, PR)

• Toxicité cutanée et muqueuse � Aiguë � éruptions cutanées (cytarabine, bléomycine) � syndrome de Lyell (méthotrexate). � mucites fréquentes, parfois graves (5FU...) : gênent l'alimentation, diarrhées, nettet aggravées par irradiat° ccomitante � Voie IV stricte pr nbeux médicaments (graves lésions cutanées en cas d'extravasation) � Alopécie : pb important du fait de son retentissement psychologique

� Chronique : 5 FU � hyperpigmentation, atrophie cutanée, syndrome mains-pieds (dysesthésie, des sueurs et un érythème localisé aux pieds

et aux mains, est + fréquemment observé en cas de perfusion continue)

• Réactions allergiques � signes cutanés, une fièvre, voire des signes respiratoire et hémodynamiques : fréquentes avec la

bléomycine et le paclitaxel (Taxol)

• Fonction reproductrice � Bcp de médicaments utilisés en chimio ont effets délétères sur les gonades (fct° endocrine et fct°

reproductrice), toxicité varie selon la nature du produit utilisé, sa dose, l'âge du patient et son sexe � Homme adulte : oligospermie ou azoospermie, stérilité. S/tt avec chlorambucil, cyclophosphamide, méchlorétamine,

busulfan, procarbazine, nitrosourées -> prélèvements de sperme avant chimiothérapie � Femme adulte : cyclophosphamide, L-phénylalanine, busulfan, méchlorétamine � La toxicité de la chimiothérapie sur la fonction reproductrice semble moins importante avant la puberté

� Tératogénicité � Le risque de tératogenèse doit être expliqué au patient en âge de procréer. � majeur pour certains produits : méthotrexate, la 6-MP, les agents alkylants, les poisons du fuseau et la procarbazine. � Le risque persite très longtemps après l'arrêt de la chimiothérapie

Page 4: Q 388 Chimiotherapie

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Hormonothérapie K dits " hormonodépendants " = une hormone ou un groupe d'hormones stimule la prolifération tumoraleQ. En pratique 2 cancers (seinQ et prostateQ) peuvent bénéficier de ce type de ttt. (k endomètre est aussi hormono-sensibleQ)

• Cancer du sein T stimulée par œstroQ / présence ds une certaine proport° de ç d'un ®Q à l'œstradiol (+ le + svt ® à la

progestérone) détectables en routine par analyse bioch ou étude immunohistochimique -> 30 % de Rc + hormonothérapie = privation œstrogénique (ou masquer la présence d'œstrogène au tissu tumoral) Récemment on a insisté sur l'existence d'une synthèse de dérivés œstrogéniques par la cellule tumorale elle-

même, grâce à la présence d'une aromatase intratumorale L'hormonothérapie peut être prescrite en situation adjuvante pour prévenir la survenue d'une récidive après le

traitement de la tumeur primitive ou en situation métastatique

� Modalités thérapeutiques � 4 types : ovariectomie chir, radiothérapie ovarienne, ovariectomie chimique, progestatif à fortes doses

o Ovariectomie chimique : agoniste de la LH-RH Q -> sécrétion brusque et très importante de LH et de FSH suivie d'un épuiset complet des cellules de l'antéhypophyse -> effondret LH et FSH -> arrêt product° des hormones sexuelles sous leur dépendance

o Progestérone à fortes doses met au repos l'hypophyse -> baisse concentration sérique en œstrogènes. (favorise thrombosesQ) -> Ménopauses artificielles définitives (ovariolyse chirurgicale ou radiothérapie ovarienne) ou provisoire (agonistes de la LH-RH, progestérone) : suppriment + ou - complètet la p° ovarienne d'œstrogènes, mais laissent persister une product° surrénale qui peut être importante. Elles n'évitent pas non plus la production directe des œstrogènes par la cellule tumorale.

� 2 autres types de procédures st très svt utilisés : inhibiteur compétitif des œstrogènes / inhibiteur de l'aromatase o TamoxifèneQ (Nolvadex) : inhibiteur compétitif des œstro au niveau du Rc à l'œstradiol -> s'oppose à l'action des œstro d'origine ovarienne et

surrénalienne.Très bien toléré (cplications peu fréq : hyperplasie endométriale, thromboses) et semble favoriser l'apparition de k endométriaux (rare++ : pas obstacle à sa prescription). En revanche, tamoxifène semble protéger contre une tumeur du sein controlatéral, et exerce une protection contre l'ostéoporose de la ménopause.

o Aromatase : enzyme resp de la synthèse de ttes les hormones stéroïdiennes. Un dérivé, l'aminogluthétimide (Orimetène) provoque inhibit° aromatase ds ts ses sites tissulaires -> " surrénalectomie médicale " -> corticothérapie de substitution, toxicités fonctionnelles. 3 médicaments + spécifiques ont été récemment introduits en clinique : le formestane (Lantaron), le létrozole (Femara), et l'anatrozole (Arimedex).

o 1° intention : tamoxifène seul cz patientes ménopausées, assoc à ménopause artificielle ds cas contraire (car cz patiente non ménopausée peut favoriser des intolérances gynécologiques liées à une élévation des œstrogènes sériques)

� Réponses observées en situations métastatiques : 2 propriétés singulières � Durée moyenne de la réponse est modeste (environ 8 mois), parfois réponses de longue durée (plusieurs années) � Lorsque effet de l'hormonothérapie s'épuise, ne correspond pas obligatoirement à une perte de l'hormonodépendance

ms parfois à une accoutumance au ttt => nouvelle réponse significative en changeant de classe de médicaments. � Après une réponse à la nvelle classe de médicaments : échappement => reprise de médicaments antérieurement actifs :

séquence tamoxifène, aminogluthétimide, progestatifs, tamoxifène par ex.

• Cancer de la prostate Certaines ç prostatiques normales et tumorales voient leur survie ou leur croissance stimulées par la 5-

dihydrotestostérone. Ce dérivé hormonal peut être produit par de nombreux tissus, dont la prostate elle-même à partir de la testostérone plasmatique ou à partir de dérivés androgéniques d'origine surrénale.

� Modalités thérapeutiques � Le principe de l'hormonothérapie du cancer de la prostate est la privation en 5-dihydrotestostérone. � Modalités :

o castration (pulpectomie) o ostrogènes : abandonnée sf urgence (obstruction urinaire) car complications vasculaires importantes o agonistes de la LH-RHQ = blocage hypophysaire

� 3 procédures, équivalentes sur le plan des effets, n'inhibent que la production testiculaire de testostérone, et ne suppriment pas les androgènes surrénaux à partir desquels peut s'effectuer une production de 5-dihydrotestérone

� Anti-androgènes ont pour objectif d'annuler l'interaction de la 5-dihydrotestostérone et des ® prostatiques. o Ce sont les anti-androgènes stéroïdiens (cyprotérone), et les anti-androgènes non stéroïdiens (flutamide). o ! Administrés seuls, ils peuvent provoquer un accroissement de la LH et une augmentation des androgènes qui diminue le

blocage compétitif par les anti-androgènes => castration + anti-androgène.

� Réponses observées en situations métastatiques � Réponse tumorale d'un k prostatique localisé ou métastatique à l'hormonothérapie est fréquente, svt impressionnante. � Sa durée moyenne est cependant modeste, souvent inférieure à 1 an. Les réponses de longue durée sont rares. � Après échappement à l'hormonothérapie, le relais par une autre hormonothérapie est peu souvent efficace et si une

seconde réponse est observée, elle est habituellement de très courte durée. Ces deuxièmes tentatives sont effectuées par le choix d'un agent non encore utilisé.

Source : Fiches Rev Prat, RDP, QCM intest, Vidal 2001 et Elodie pr le tableau

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Classe Sous-classe et mécanisme d’action Noms de molécules Indications

ANTI-

METABOLITESQ

Interfèrent avec la synthèse des bases nucléiques ou avec la synthèse protéique

Q

ANTAGONISTE DES FOLATES : Méthotrexate (MTX)Q

inhibe dihydrofolate réductase dc la synthèse de novo des bases puriques et pyrimidiques, cytotoxicité dose dépendante Administré par voie IV, IM, IT (LA), Intra rachidien, PO

Méthotrexate

Ledertrexate

- LAL (prévent° rechute), LMNH, Ostéosarcome - Choriocarcinome - K ovaires, sein - K bronchique PC, VADS - PR, Pso

ANALOGUES DES PYRIMIDINESQ

• Analogues strict de l'uracile : Fluoropyrimidines act° sur ADN et ARN en bloquant incorporat° de thymine

Q

Voie IV ou rarement par en Intra artériel hépatique lent

5 fluorouracile 5FUQ

- ADK digestif - K sein - K ovaire - Carcinomes épidermoïdes VADS / oeso

• Analogue de la déoxycytidine : Cytarabine qui inhibe la DNA-polymérase-a, et donc la réplication de l'ADN Voie IV, SC, intrathécale

Aracytine

- LAM - LAL dt localisat° méningée - Acutis. LMC myélodysplas

ANALOGUES DES BASES PURIQUES : 6-mercaptopurine et 6-thioguanine respect de l'hypoxanthine et de la guanine, inhibent la synthèse de la novo des bases puriques.

6-MP 6-TG

Purinetol

- LAL - LAM - LMC

HYDROXYUREE (ou hydroxycarbamine) Inhibe la synthèse de l'ADN sans altérer la synthèse de l'ARN Enzyme cible = ribonucléotide => stt active sur les cellules en phase S R au ttt / surexpression de la ribonucléotide réductase Action radiosensibilisante Voie PO 10 à 30 mg/kg/j, éliminée par voie rénale.

Hydréa

Sd myéloprolif : - LMC - Vaquez - Thrombocytémie essentiel. - SMG myéloïde - Myélofibroses Radiosensibilisant (T solide)

ANALOGUE DE LA DEOXYCYTIDINE : gemcitabine (2', 2'-difluorodéoxycytidine) inhibe la synthèse de l'ADN. spectre d'activité + large que cytarabine Voie IV Gemzar

- K bronchiques Non à PC - ADK pancréas - K vessie

ANTIFOLATE INHIBITEUR SPECIFIQUE DE LA TYMIDYLATE SYNTHASE (ralltitrexed) => déplétion en dTTP, nécessaire à réparation et synthèse ADN IV. élimination rénale.

Tomudex

- K colorectaux métastatiques

INHIBITEURS DE LA

SYNTHESE PROTIDIQUE

L. ASPARAGINASE Carence en asparagine empêche l’assemblage des protéines sur le ribosome Voie IV ou intrarachidienne Kidrolase

- LAL - Méningites leucémiques - LMNH

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Bio CI

Traitements associés

Toxicité - Effets secondaires FREQUENTS

Hémato Tube Dig Foie Cutanéo-muq Rein Pulm Card Neuro Autres

NFS Plq Bilan hép (BH) Créat

Ins rénale ou hépatique sévère Ins respi chronique Grossesse Allaitement

- Hyperhydrat alcaline - Ac folinique (qd forte dose de MTX) - PAS d'assoc avec : AINS, sulfamides, aspirine

+++ (dt anémie

macroçQ

par Anti-folates)

NV, dl abdo, anorexie, stomatite, diarrhée

Q

Elevation transa,

+/- fibrose, cirrhose si au lg cours

Erythème, Alopécie Photosensibilité

Ulcérations cut muq IR

Q

PneumoP interstic.,

infect, Immuno-allergique

(Alvéolite)Q

+ Q

TératoG

NFS Plq ECG

Allergie Grossesse Allaitement Interactions avec INF alpha Imidazolés, phénytoïne

- Anti émétisants - Ac folinique pr potentialiser

++ Leucopénie

Thrombopén. Rare

t anémie

++ NV

Diarrhée Mucite

Alopécie, Stomatite, Mucite

Sd Main-Pied Rash, Urticaire

Photosensibilisation

Spasme

coro-naire

Ataxie cérébel-

leuse

NFS Plq BH, Créat, uricémie

Allergie Grossesse Allaitement

++ Hypo/Aplasie

médullaire

NV, Mucite diarrhées

Mucite, rash,

ulcérat°s muqueuses

cérebel-leuse pr doses ++

Immunall (fièvre, dl myalgie)

NFS Plq BH, Créat Uricémie Natrémie

Allergie Phénytoïne Grossesse Allaitement

++

Hypoplasie médullaire

NV Cholestase

Nécrose hépatocyt

R

Ulcérations buccales TératoG

NFS Plq BH, Créat Uricémie Natrémie

Grossesse Allaitement

- Boissons / Diurèse abondantes - Hypouricémiants 2 j avt le ttt

+++ Granulopén.

Anémie Macrocytose

NV Anorexie

Trbl transit

Stomatite, Aphtes Ulcérations cut,

Rashs, Hyperpigmentation

Altérat° fct°s

tubulaire transi-toire

TératoG

NFS Plq BH, Créat

Allergie Radiothérapie

Assoc au cisplatine cz l’ins. rénal

+++ dose limitante

NV diarrhée,

constipation, mucites

Elevation transa faible

et transitoire

Mucite, éruptions cutanées, œdème

périphérique, Alopécie minime

Protéin-urie

modérée Hémat-

urie

En Aigu : Dyspnée

Broncho-spasme rare

IDM Ins card Arythmie

Somno-lence

Sd pseudo-grippal

NFS Plq Tox dig/hémato sévère, Ins rénale sévère, Gross / Allait

t

++ Pancytopénie

NV, anorexie, diarrhée

élévation transitoire des transa

Mucite, ulcération buccale, éruption cut

Asthénie

Hémostase Glyc, BH, amylasémie

Allergie, Ins hép,pancréatite Gross / Allait

t

Trbles hémostase

NV Pancréatite A

Diminution insuline et hyperglyc

Trble fct° hép

Trble de csience Confus° Stupeur Coma

Hypersensibilité ++ urticaire,

bronchospasme, choc

Page 7: Q 388 Chimiotherapie

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AGENTS

ALKYLANTS

Interagissent directement avec l’ADN en formant des ponts

MOUTARDES

Mechlorétamine (Caryolysine) IV (Voie cutanée pour mycosis fongoïdes et pso) HodgkinQ

(M du MOPP) Busulfan

Q (Myléran, Misulban) PO LMC

Q

Chlorambucil (ChloraminophèneQ) PO LLC, LMNH/LMH, Glomérulonéphrit.

Melphalan (Alkéran) PO MMO, ADK ovarien, K sein cyclophosphamide

Q (Endoxan) PO, IV, nécessite transfo. hépatique

Q Sein, ovaires, CBPC, hémato…

Ifosfamide (Holoxan) IV, nécessite transfo. hépatique LMNH, poumon, sein, col, ORL.. Dacarbezine (Déticène, DTIC) IV, nécessite transfo. hépatique Mélanome, LMNH, Hodkin Altrétamine (Hexastat), PO, pas trouvé dans le Vidal… ovaire Thiotépa (Thiotépa) pas trouvé lui non plus

NITROSO-UREES inhibent réparation de l'ADN et altèrent la maturation de l'ADN, passent BHE

CCNU (Bellustine) : chef de file chlorozotocine,

streptozotocine. BCNU (carmustine, BICNU) IV

T. cérébrale, MMO, LMNH, Hodgkin, mélanomes

SELS DE PLATINE

Cisplatine (CisplatylQ) : chef de file, IV

K testiculeQ, ovaire, cutané,

ORL, oeso, bronchique, vessie, anus, endomètre

Carboplatine (Carboplastine), IV

Oxaliplatine (DACH)

MITOMYCINE C Amétycine IV, Intra Artérielle hépatique, endovésical, intraséreux ADK estomac, pancréas, colon, rectum, sein, vessie

INTERVENTION

DIRECTE SUR

L'ADN

Interagissent directet

avec l’ADN

INTERCALANTS induisent liaisons multiples avec dble hélice d’ADN => modif struct (coudure) définitives => risque de mutat° bcp + gd

Anthracyclines : rubidomycine, adriamycineQ (adriblastine

Q,

doxorubicineQ) zorubicine, epiadriamycine, THP-adriamycine

INHIBITEURS DE LA TOPO-ISOMERASE II (effet antimitotique associé) voie IV

Q

K sein poumon, vessie, ovaires, estomac, Sarcomes osseux Hodgkin (ABVD) T. solide, LA, LC Myélome

Mitoxantrone (Novantrone) IV Actinomycine D (Lyovac)

Sein, LAM, LMNH

BLEOMYCINE Cassure sumple du double brin d’ADN

BléomycineQ

Voie IV

Carcinomes épidermoïdes LMNH, Hodgkin (ABVD) K testicule

PROCARBAZINE Natulan ? pas trouvé ds Vidal

INHIBITEURS TOPO-ISOMERASE I Irinotécan (Campto) IV K colo-rectaux Topotécan (Hycamtin) IV K de l'ovaire métastatique

INHIBITEURS

DE LA

MITOSE

Effet anti-mitotique par empoisennement de l’appareil µ-tubulaire de la mitose

POISONS DU FUSEAUQ

Vincristine (OncovinQ), alcaloïde de pervenche, IV, jamais IM

Q LAL, PTI, Hodgkin (MOPP),

LMNH, Poumon, sein, col Sarcomes, Myélomes, Tumeurs enfant…

Vinblastine (Velbé) IV (Pas intrathécale car léthal…) Vindésine (Eldisine) IV Vinorelbine (Navelbine)

EPIPODOPHYLLOTOXINES : INHIBITEURS TOPO-ISOMERASE II

Etoposide (Vépéside, VP16, étoposide) PO, IV Téniposide (Véhem –Saridozi).[IV]

K testicule, bronchique PC, sein, choriocarcinome pancréas LA LMNH

TAXANES Paclitaxel (Taxol) Docétaxel (Taxotère)

Ovaire ++ Sein, CBNPC

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NFS plaq Créat Uricémie

Grossesse Allaitement

Neutropénie NVQ, diarrhée Alopécie, éruption cutanée Encéphalite

BDZ (prévent° cvuls°) +++, ins médull Hyperpigmentat° Fibrose (rare) Cvuls°

Lymphocytopen. Fibrose si ttt C

Hypoplasie, LA NV

Uromitexan, diurèse ++ +/- neutropénie Nausées Alopécie incstante Cyst hgiqQ Tox Aigue

Uromitexan, diurèse ++ +/- neutropénie Cyst hgiq Arythmies A forte dose

Leuco/ThromboP NV Budd Chiari Alopécie modérée A forte dose Sd gripp TVP

? ? ? ? ? ? ? ? ?

? ? ? ? ? ? ? ? ?

NFS Plaq Créat BH

ThromboP, leucoP

retardées LA, dysplasie

NV Ins

rénale fibrose pulmo

Cvuls°, œdème cérébral (carmustine)

stérilité hypergly-

cémie

NFS plaq Iono (Ca K Na), Créat BH AudioG Ex neuro

Allergie Grossesse Allaitement +/- ins rénale, atteinte auditive

- diurèse 3l/j 3 j avt et 3 j après (perf riche en Cl) pr le Cisplatine - antiémétiques - pas de drogues ototox (aminosides, sels d'alum)

Leucopénie

Thrombopén.

Anémie

NV +++,

anorexie

NTA, IRCQ NeuroP

Q

sensitive (oxalipla-tine ++)

Ototox

Réact° allergique

- toxic

Elevat° enz - toxic

NFS Plaq Créat

Phénytoïne, Gross/Allait

t

Thrombopen Ins médull

NV +, diarrhée, anorexie

Elevat° enz Budd chiari

Alopécie, stomatite Prurit, rash

IR SHU

pneumoP interst diffu.

NFS plaq Bilan hép ECG FEVG

Grossesse Allaitement Altération FE / ins cardiaque

- Antiémétiques Ne pas dépasser dose cumulative de 550 mg/m2

Hypoplasie médullaire Dysplasie, LAM (en

assoc avec autres

produits)

NV +

alopécieQ, stomatite

Modif ECG

Ins card si > 550 mg / m2

Ne pas dépasser dose cumulative 160 mg/m2 (120 si cardiopathie, Rxthérapie médiast…)

- toxic

NFS plaq GDS, EFR, DLCO dès 200 mg

Ins respi sévère Grossesse Allaitement Phénytoïne

- Anti histaminiques - Ne pas dépasser dose totale de 300 mg Eviter O2 simultané

PAS de tox hémato

Q

Alopécie, lésions

cutanéo-muqueuses réversibles

++ fibrose pulm

Q

tox cumulative, fdr : âge, patho pulm, rxthérapie

fièvre,

allergie, sd Raynaud

++ + Stérilité

NFS Plq BH MICI, ictère Antiémétiques Neutropénie Diarrhée+++, NV Alopécie Sd choliner A

+++, limitante NV trbl transit Alopécie, mucite

- NFS, plaq - dose unit

R

max = 2 mg

NeuroP périph Allaitement Phénytoïne

- Diurèse alcaline - Laxatifs

Peu tox Iléus paralytique

Q

par tox SNV

Alopécie modérée

réversible

Dyspnée Broncho-spasme

IDM rare

++++

SiADH Leucopen ++

limitante +++

++

Granulopénie Parésie intest +

- NFS, plaq - créat

Allergie Grossesse Allaitement

- anti émétique - perf lente, - surv rigoureuse (réaction anaphylactique)

Leucopénie Thrombopén.

NV+ Stomatite,

Alopécie incstante réversible

Neuro-pathie

Allergie

Myélodépres° NV +

Alopécie oedèmes

Neuro-pathie

Allergie