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2 Pyramides Magazine Autumn 2011

Kikas Business LtdSIMPLICITE = RAPIDITE = FIABILITE = SURETE = ECONOMIE

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 3

Editorial

Dur, dur d’être journaliste

Les jours passent mais nese ressemblent pas, dit-on.La fabrication de la bonne

information pose de sérieux pro-blèmes au niveau de la PresseEcrite. Avec la montée en puissanced’internet, la migration des budgetspublicitaires sans oublier des petitesannonces vers les médias électro-niques, la désaffectation du jeunepublic pour l’écrit, et surtout la cul-ture du tout gratuit font de la filleainée de la presse, la figure d’unparent pauvre.

D’une part, nous avons l’informationpauvre destinée pour les gagne-pe-tits gratuite, rapide, répétitive voirerobotisée fournie par des inter-nautes, etc. D’autre part, nousavons l’information riche pour lesriches, sélectionnée (pour économi-ser du temps) et hiérarchisée.

Or, pour qu’une info soit comprise,il faut d’abord qu’elle soit lue.Et pour qu’elle soit lue, il faut quesa présentation et son style “ accro-chent ” en évitant toute fioritureet en allant tout droit au but. Cepen-dant, le monde de l’information n’estappelé à disparaître. Il est plutôt ap-pelé à se réinventer. Ce que noussommes en train d’endurer commediificultés n’a pas de pareil. A l’instarde la Presse télévisuelle qui cher-che à accroître son audience, laPresse Ecrite tient aussi à assurerun lectorat maximun.

Indépendance du métier

Comment dès lors demeurer indé-pendant tout en refusant tout lienavec des intérêts politiques ou fi-nanciers et ne pas sélectionner l’in-formation en fonction de sonaudience auprès du sacré public ?

Face à la concurrence agressive surle marché publicitaire, au surcoûtd’impression, de distribution et en-core de “fifty-fifty” pratiqué enAfrique Centrale pour arracher uncontrat publicitaire auprès d’une en-treprise,etc. la direction de votre

journal a décidé de vendre la copieà £2 au Royaume- Uni et 3Eurosdans le reste du monde.Autre mesure urgente, désormaisnous allons accorder plus de placeaux informations à caractère écono-mique, culturel et social dans noscolonnes. Ce n’est qu’à ce prix quenous allons affronter l’avenir .

Rôle d’un journaliste patriote ?

Etre patriote, c’est donner à voscompatriotes les moyens intellec-tuels (informations et arguments so-lides) pour qu’ils puissent critiquerleur gouvernement de façon justeet honnête, avec un esprit ouvert,et pour qu’ils comprennent pourquoiil a pris des mesures impopulaires,si c’est le cas.

En démocratie, c’est son devoir,en tant que journaliste patriote,de faire en sorte que les électeursde son pays disposent de tout cedont ils ont besoin pour choisir lemeilleur gouvernement.

Un journaliste patriote a un devoirenvers ses compatriotes, celui defaire son possible pour leur direcomment leur pouvoir est employéen leur nom. Mission presqu’impos-sible à remplir par le journaliste quitient à respecter la déontologie pro-fessionnelle face aux dirigeants...Cependant, l’opinion semble ignorerqu’à part la première fonction de lapresse qui est l’information, il existeégalement d’autres fonctions àremplir par les médias. Notamment,les fonctions politiques, écono-miques, sociales , etc.

Spéciale édition

Dans le présent numéro, vous aurezdroit à une exclusivité d’une grandeinterview de Dr Yves Mwambacontenant une prophétie précisesur Congo Kinshasa. Une autre in-terview est celle de Pasteur Nkosi,PDG de la chaîne de télévisionOlive. Dans la rubrique portrait,vous allez découvrir Bedel Mande

pour le business et Rachael pourles ONGs. Une enquête journa-listque a été menée sur les avan-tages d’acheter des produitscongélés chez Bantuway. Desjeunes entrepreneurs ont égale-ment retenu notre attention commeTechno Engineering and SecurityGroup et West Accounts. Il y a aussiles anniversaires de l’aumônier NoëlMpati et ’ d’African Stone Founda-tion, une ONG internationale baséeà Londres qui ne vont pas vous lais-ser indifférents. Une analyse sur laguerre du pétrole en Lybie ainsi queles élections en RD Congo consti-tuent notre chronique politique.Tandisque la rubrique Courrier desLecteurs contient le feedback denuméro 11 de Pyramides Magazine.Enfin, l’élection Miss Cameroun2011est venue boucler la boucle.La liste n’est pas exhaustive.

Notre souhait ardent

Tout en comptant sur l’aide de Dieu,Pyramides Magazine est vraimentdécidé à continuer de lutter contrel’obscurantisme, la désinformationet l’arrogance des culs-bénis quifont de milliers de victimes parminos communautés.

Bonne lecture

John-Paul MajepaEditor-in-Chief

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4 Pyramides Magazine Autumn 2011

PublisherLORD JC

Editor-in-ChiefJohn-Paul Maje pa

Deputy EditorDr Claude Sumata

ContributorsJean Marc Cephas, Pathy Junior, Molya Graziella, Dr Claude Sumata, Dr Elise Sumata, Calob I. Roberts, Maguy Kititwa, Abbé Freddy Masika , John-Paul Maje pa, Prof Noel Mbala

ReporterPapy Mubama

Administration - MarketingMarie-Claire Maje pa MilamboConseiller Spécial Papa Pascal Mutamba (Liège)

DesignGamaliel Press Group Ltd

Publicity [email protected]:www.pyramidesnews.comFace:[email protected] Twitter : @pyramidesmagazTel: +447507278324

Special Thanks to :Jehovah Jired, TVCC Ministries, Calvary Church, Olive TV, CFC, AFS, Bantuway Food Ltd and many otherssponsors

Credits photosGamaliel Press Group

Copyright Pyramides Magazine 2011All rights reserved, reproduction in wholepart is strictly prohibed without written permission. Publisher cannot accept responsability for errors in adverts or articles.

Printed in the UK-Magprint.co.uk

ISSN: 1742-9471AUTUMN ISSUE 2011

Sommaire

03 Editorial Dur d’être journaliste

09 Business Enquête journalistique

12 Business Portrait Bedel Mande

13 Business PDG Olive TV

18 Interview Dr Yves Mwamba

22 Chronique African Sclerosis : Elections RDC 2011

24 Community AFS : 10 th Anniversary

29 Community Aumônerie Catholique Congolaise de Londres

31 Community Congolese Family Centre , CFC

35 Culture Miss Cameroon 2011

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 7

Business-Médias

On ne le dira jamais assez.La crise de la presse estbien antérieure, on le sait,

à la crise financière globale de2008. Traditionnellement financéepar sa diffusion, mais aussi et ma-joritairement par la publicité et parl’État, pour les confrères qui oeu-vrent dans le secteur public (desdépendants), bénéficiant de sonstatut de gardien de la démocratie,tout lui paraît permis, et en toute im-punité par rapport aux contrainteséconomiques.

Assez tôt, une partie de la profes-sion a cru bon de tirer avantage àdiffuser ou à publier “ gratuitement ”c’est-à-dire avec des coûts maissans recette de diffusion ou dessuppléments de fin du mois ou en-core des petites annonces. Tel aété le cas flagrant de PyramidesMagazine, votre bimensuel qui a en-duré cette épreuve durant plus de 3ans. C’était le premier aveu du peude considération que l’éditeur se faitde ses propres contenus. Ce mod-èle longtemps marginal a fait unepercée fulgurante à l’aube du XXIesiècle avec les quotidiens gratuits.

Ce modèle a été considérablementrenforcé par l’émergence de l’Inter-net, qui a donné naissance aumythe, cette fois-ci du “ gratuit ”. Etsous la pression des régies publici-taires est née l’idée d’une “économie Internet ” différente de l’é-conomie “classique” et croyant pou-voir s’affranchir des règles de cettedernière, puisque fondée surl’échange et le gratuit. Ce qui eneffet est antinomique avec les mod-èles dits classiques.

Dans l’entre temps, la presse selance alors dans une course à l’au-dience, toujours jugée décevantepar les annonceurs et les régiespublicitaires et dans cette fameusecourse, les éditeurs des journaux s’es-soufflent et tombent à genoux devant

Google pour que leurs contenus appa-

raissent, contre rémunération, dans lemoteur de recherche : c’est ce qu’onappelle pudiquement le “référence-ment ”, système par lequel le mo-

teur va mettre en avant tel contenusur tel sujet, et d’autant plus visible-ment qu’il est plus consulté par lesinternautes.

Aujourd’hui, un éditeur nonréférencé par Google est un éditeurréputé invisible sur la Toile.Par contre, un éditeur de pressebien référencé peut rêver d’une au-dience en croissance asymptotique.Dans ce marathon très épuisant, c’est

en premier Google qui augmente son

audience, et ce faisant, met la main sur

la moitié du marché publicitaire

numérique mondial. Les diffusions

payantes plongent ?

La solution envisagée est ensuite lavente à l’acte des articles parGoogle ! En résumé, les éditeurs depresse donnent leurs contenus à unorganisme qu’ils paient pour les dif-fuser gratuitement et à qui ils s’ap-prêtent à confier leur diffusionpayante.Quel paradoxe !

Au-delà des aspects financiers,le référencement fonctionne parmot-clé à faire apparaître dans lestitres et sous-titres. Dès lors, les ar-ticles des différents organes depresse sont rédigés avec lesmêmes mots, destinés à satisfairel’objectif de remontée optimale dansles moteurs de recherche. “ Adieules idées, les opinions, les analyses co-

hérentes et les titres bien sentis : toussont sacrifiés sur l’autel du con-

formisme au nom du référencement et

d’audiences aux limites toujours

fuyantes ”.Et vive le plagiat avec sonmodus operandi “Copier-Coller”(Copy-Paste).

Google : source de manque d’in-spiration ?

Alors que dans un passé très re-cent, les jeunes journalistes pas-saient des nuits entières dans dessalles de rédaction pour réussir àfaire passer leur papier, aujourd’huila presse est à la portée de mon-sieur tout le monde grâce àGoogle...Autrement dit, Google nefabrique pas de professionnels del’information mais des “Journaleux”

(sic). D’ailleurs , quelqu’un avaitdéjà prédit sa chute immente ences termes clairs : “...Ce tyran seul,il n’est pas besoin de le combattre, ni

de l’abattre. Il est défait de lui-même,

pourvu que le pays ne consente point à

sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter

quelque chose, mais de ne rien lui don-

ner. ”

Pour rappel, Google en soi, n’aaucun journaliste et aucun savoir-faire dans le traitement de l’informa-tion. Il ne gère que ce que leséditeurs, sermonnés par les régiespublicitaires, lui donnent voire lui“ achètent ” ici entendu comme :donner ses biens (comme effetservitude volontaire) .

Mais maintenant qu’il lui a été beau-coup donné, que nous reste-t-il àfaire ? Ah…Il ne reste donc qu’àsavoir qui sera le tyran naissant descendres de nos phénix :

“ Il serait logique que le gagnant soit

celui qui détienne le savoir-faire.

Le marché de l’information a besoin

d’acteurs puissants, prêts à cesser de

donner pour survivre et à même de

faire respecter les règles de concur-

rence saine et loyale sur ce marché ”.

C’est ici que la problématique de l’u-nion professionnelle revient enquestion, et c’est ici aussi que sepose la question de l’influence del’État sur le marché de la pressevia les aides.

Dieu merci, au moment nous cou-chons ces lignes, nous venons derecevoir un Communiqué de Pressede la charité Corecog qui tombe àpoint au sujet de la survie de lapresse congolaise au sein du Roy-aume-Uni. Une grande premièredans la diaspora congolaise.

John-Paul Majepa

L’Internet face à la Presse Ecrite

Publicité in PyramidesMagazine ?

[email protected]

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Editorial

Autumn 2011 Pyramides Magazine 9

Why shop at Bantuway?

With the global economybecoming weaker andweaker every day, cou-

pled with hug governmental cuts,one wonders what the future holdsfor the black community across theglobe especially Europe and Africa.In Africa, the situation is worse assalaries of workers are slashed andliving conditions of many are poor.Most families barely have twosquare meals a day. People aredying of starvation and poor medicalattention. On the hand, families inAfrica who have sons, daughters,uncles, aunties and nephews in Eu-rope and America, feel blessed, be-cause they live on the incomes oftheir relations abroad. But things aregetting worse for those abroad be-cause majority of the Black Commu-nity survive on social funds. There isan influx of refugees into the UKwhich the British government is fin-ding it hard to cope with.

Life has become increasingly dif-ficult for the Africans in Londonsince Britain joined the EuropeanUnion (EU), and opened its boar-ders to the European community.All the odd jobs (cleaning, packingand swee-ping) that were allocatedto the black community are nowtransferred to people of the EU whoincreasingly stream into the boar-ders of the UK searching for greenpastures. This leaves the Africancommunity in the UK striving hard tosurvive in the difficult tide. Universitygraduates are left with little or nojobs at all.

Black people work so hard for theirmoney, so consideration has to betaken into account when pricingproducts that are consumed by theblack community. Of course, wehave to search the market for goodproducts and bargains so that thiscould be passed down to the con-sumers. In today’s world, with thestandard of living increasingly rising,coupled with high economic instabi-lity across the globe, businesses,

especially African businesses in Eu-rope and Africa would have to com-promise with the way they sourcetheir products and pricing. Goodproducts carrying low prices will cer-tainly attract a swam of consumers.This is the case with a humanita-rian shop situated on 42- 46 HermitRoad, Canning Town, in East ofLondon called Bantuway Express.

Bantuway Foods prides itself in pro-viding high quality but affordablefoods to its customers. Consumersare always assured excellent valuefor money. Bantuway marketingmanagers search the world for thebest quality meat, fish and poultryproducts that will satisfy the Bantupeople across London and its envi-rons. Fish sold in Bantuway Storesis cleansed ready to cook. The beefis lean (fat free). The stores areclean and air-conditioned with stan-dards comparable to the high streetsupermarket. With its approved li-cense EEC meat cutting plant inEast London.

Bantuway products are produced ina strict hygiene controlled environ-ment and supervised by BritishFoods Standards Agency, (BFSA).The products are temperature con-trolled hence they are fresh.

Being an investigative journalist,I went out with my crew to searchfor the best shops that attract goodprices in view of helping to savemoney for my people - I mean theFrench speaking group of Pyra-mides Magazine readers in the UK.Our investigation shows that Ban-tuway takes pain to import ninetyper cent of its products, cutting awaythe middle man and buying directlyfrom the manufacture and so, pricesare bound to be low.

I compared Bantuway to Si Foodsin Tottenham

Our investigation shows that Si-Foods is “ hygienically unclean ”coupled with very high prices.

Cartons of food items are sold fromthe floor.

Si Foods sold 10kg of salted fish(makayabo) at £47.5 while thesame fish of 10kg is sold at Ban-tuway for £34. Another example isa box of thompson (mpiodi); SiFoods sells 20kg of Norwegianthompson for £36 . Same thomp-son, Bantuway sells for £28 .Just to name a few.

At Bantuway, the goods are alreadycut, packed and displayed on theshelves. Consumers only have topick, pay and go.

Payments could be done by creditcards.

I strongly recommend my readers

to look around and make compar-

isons before spending their money.

It is certain that Bantuway offers

low prices without compromising

on quality.

That is why, it is said :

“Bantuway Cook the Best ”

By John-Paul Majepa

Business- Enquête

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Grands avantages d’achetervos produits chez Bantuway

La crise est bel et bien là avecsa litanie de conséquencesgraves qui n’épargne per-

sonne. Car riches et pauvres com-mencent à se poser mille et unequestions sur leur avenir de sorteque le fossé qui sépare ces deuxcatégories de gens commence às’élargir ! Autrement dit, des richesdeviennent de plus riches tandisque des gagne-petit commencent às’appauvrir davantage. Que l’on soiten Afrique tout comme en Europe,la queue de wagon qui sépare lesnantis des pauvres a déjà démarré.

Si au niveau de l’Afrique, nos com-patriotes se plaignent de la modicitédes salaires et partant, des trèsmauvaises conditions de vie, en Eu-rope par contre, des émigrés quenous sommes, se trouvent butés àdes difficultés de tout bord. Notam-ment le manque criant d’emploiforçant presque la majorité d’entrenous à vivre sous le système hon-teux des Allocations Sociales poursurvivre. Avec une pension alimen-taire moyenne de cinq livres sterlingpar jour que le gouvernement remetaux sans-emploi par exemple(juste l’essentiel pour se procurerde quoi à mettre sous les dents),personne ne saura se prétendrebien manger et s’habiller décem-ment avec l’ « income support ».

Cependant, la compagnie BantuwayFood spécialisée en vivres frais etsur-gelés basée à Cannington, dansla municipalité de New- Ham détientle secret des produits très moinscher par rapport à ses concurrentsqui finissent toujours par se ravi-tailler chez lui pour ensuite, venirles revendre cher auprès de laclientèle.

Dernièrement, votre rédaction estdescendu sur le terrain, et précisé-ment au niveau de Tottenham chezSi Food (Cfr Seven Sisters) pourprélever les prix de ses produits etles comparer à ceux de BantuwayFood.

Et il ressort de notre enquête jour-nalistique que la plupart de gensachètent très mal auprès deSi Foods par ignorance ou parmanque d’informatio fiable.

Ce qui différencie Bantuway Fooddes autres chambres froides de laplace, c’est surtout le fait que Ban-tuway vend directement à sesclients des produits de 1ère qualitéà un prix attrayant en gros et en dé-tails.

Sachez également que chez Ban-tuway, chaque produit est rigou-reusement choisi et contrôlé avecsoin par le service public de l’Etatbritannique EC Cutting Plant reg-istré sous le numéro 6336.Inutile de vous rappeler que toutson staff accorde une attentionparti-culière aux conditions de fabri-cations ainsi qu'à l'aspect hygié-nique de tout produit. Tandis quechez Si Foods, les gens achètentmême des produits qui jonchent ausol. Le dernier avantage d’acheter chezBantuway Food, est lié à sa grilledes tarifs qui n’a rien à envier auxautres.

Tenez ! Si Foods vend un cartondu poisson salé de marque Nor-vège de 10 kg à £47,5 tandis quechez Bantuway, le même cartond’origine norvégienne mais biensec £34. Il en est ainsi d’un cartonde Thomson Mpiodi (chinchards)de 20 kg de Norvège : Si Foods levend à £36 tandis que Bantuwayle vend à £28 en détail.

Finalement, et ceci par souci derendre service à la grande familleAfricaine Francophone friande dePyramides Magazine, que nousavons jugé utile de mettre à votredisposition, le tableau suivant pourvous permettre d’ouvrir l’œil etsurtout le bon lorsque vous voulezvous ravitailler en nourriture saineici à Londres et à Manchester. Es-sayez dès lecture de la présenteenquête, et vous nous en direz plus.En clair, nous avons retenu pour

vous, aimables lecteurs de Pyra-mides Magazine, cinq grandesraisons qui vont vous pousser àconsommer les produits de Ban-tuway : 1.Meilleur prix des produits 2.Meilleur service à rendre à la

clientèle 3.Meilleure qualité des produits 4.Expérience de plus de dix ans 5.Acceptation tous payements parcarte de crédit, ainsi que par trans-fert bancaire en toute monnaie reconnue.

Au regard de ce qui précède, nousvous convions à acheter pour laqualité et non pour la quanitite carvotre santé qui n’a pas de prix endépend. Or Bantuway est la seulemaison qui remplie toutes condi-tions hygiéniques requises pour l’in-stant. Donc, désormais nous allonsenvahir les comptoirs de Bantuwaysitué à Cannington.

Un homme avertit en vaut deux !.

Reportage deJean Marc Cephas et

John-Paul Majepa

Business-Enquête

Pyramides Magazine: portail de business des-tiné aux Entrepreneurs.

Tel:+44(0)7507278324Email + Facebook :

[email protected] :

johnpaulmajepaTwitter :

@pyramidesmagaz

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 11

Business-Enquête

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Business-Portrait

Je suis Bedel Mande, un Congo-lais de naissance et de national-ité, né le 16 Juin 1970, dans la

province du Kasaï Occidental. Jesuis détenteur de Master en Busi-ness et un autre Master Art enGlobal Conflits. A mon actif j’ai plusde 12 ans d’expérience dans lemonde des affaires pour avoir tra-vaillé successivement dans desgrandes sociétés internationalescomme United Airlines, HartehanksMarket Intelligence, HP-Compaq,Microsoft, Sage, Dell, Oracle, Serv-ice Source et enfin Salesforce.com

Mais, j’aime mon pays la RD Congoet je milite en tant quel, dans la Ma-jorité Présidentielle.

Qu’- est- ce qui vous a poussé àdevenir Account Executive chez Salesforce?

BM: Le goût et le désir d'apprendreles Nouvelles Technologies, le faitd’atteindre et de me projeter dansl'avenir de façon qu’un bon jour, jepuisse offrir mon expérience en lamatière à ma patrie, la RD Congo

Mais votre pays, Congo n’est-ilpas en grand retard sur le plan

Computer and Technologie parrapport aux autres pays ?

BM: Non pas du tout, car main-tenant il y a d’énormes progrès quise font sentir. Il nous appartient ànous autres de la diaspora de révo-lutionner les choses en y amenantnotre savoir-faire et expertise acquisici en Europe de façon à donnerune nouvelle impulsion dans ce do-maine des nouvelles technologies .

Qu’est-ce que vos compatriotespeuvent attendre de concret devous en tant qu’expert ?

BM: Chaque congolais doit apportersa petite contribution et je refused’être appelé expert. Car c’est undevoir qui incombe à nous tous, àsavoir, la reconstruction de notrepays.

Vous avez travaillé chez SystemsApplications and Products (dataprocessing), SAP. En quoi con-siste exactement votre travail ?

BM: Il s’agit de la gestion et du man-agement des gros contrats avec desgrandes sociétés utilisant les technologies SAP.

Comment faites-vous pour éviterdes conflits entre votre travail etla famille ? Vous qui passezpresque le clair de votre temps àbord des avions ?

BM: Détrompez-vous, chez moi , lafamille n’a pas de prix. Elle occupela première place. Et puis vient montravail auquel je veille à ce que çapuisse affecter ma modeste famille.C’est clair.

Comment faites-vous pour tenirla tête face aux grands concur-rents de compagniesSalesforce.com, Oracle et SAP ?

Successful in carr

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 13

Business-Portrait

BM: Le seul secret c’est le travailbien fait. Mais surtout le souci desatisfaire les attentes des clients mepousse à traiter directement avecdes différents CEOs ou Chief of Ex-ecutive Offcicer, CFO : Chief of Fi-nancial Officer et autres: ChiefInformation Officer or IT Vice Presi-dent ) , etc. partout où je vais.

C’est un grand défi que les clientsqui sont nos rois demandent en ter-mes des résultats et des attentesque vous devez justifier parce qu’onappelle « la raison de business val-able », VBR (Valid Business Rea-son). Vous devez leur prouver pourquoi ils doivent passer leur temps àvous écouter. Et tout ceci fait partieintégrante des grands défis quotidi-ens que nous affrontons. Mais j’aitoujours vécu tous ces faits commecela c’est-à-dire en passant montemps à chercher des voies etmoyens capables d’aider la clientèleet ses exigences.

Ce qui nécessite non pas seulementde l’intelligence mais aussi etsurtout de la performance et de lacompétence. Et finalement, j’aihérité d’un poste de direction ou decommandement parmi une meutedes cadres étrangers en tant queCongolais et j’en suis fier.

Comment voyez-vous l’exercicede la démocratie au Congo au-jourd’hui avec Président Kabila ?

BM: Un exercice dur au départ carpersonne ne pouvait y croire. Maisaujourd’hui, les choses commencentà bouger : le Congo commence àrelever : la reconstruction du paysn’est plus un mythe mais une réal-ité. Et très bientôt, nous allonschoisir librement le nouveau prési-dent de la République issue desélections libres. Ce qui était impos-sible sous la 2eme République.

A mon avis, l’actuel Président setrouve sur une bonne ligne et

ce faisant, je ne peux que l’encour-ager et pourquoi ne pas rallier à sacause pour aider le Congo à sortirde ce bourbier qui date de plus 50ans.

Avez-vous quelques personnesqui ont influencé votre carrière ?Autrement dit, avez-vous de rolemodels en politique et dans lemonde des affaires ?

BM: Oui, ils très nombreux maissouffrez avec moi car je préfère taireleurs noms

Quels sont vos projets d’avenirsur l’Afrique en général et CongoKinshasa en particulier à courtet à moyen terme ?

BM: J’ai entendu l’appel de monpays pour aller l’arroser de monpetit savoir-faire et j’ai le devoir etl’obligation d’y répondre positive-ment. D’ailleurs ça sera pour bien-tôt, juste le temps que je m’yprépare sérieusement pour apporterune brique dans la construction dugrand édifice à nous tous, la RDCongo.

Un conseil aux générations fu-tures de leaders, businessmen etlecteurs de ce grand magazine ?

BM: Remercier le journal PyramidesMagazine pour cette opportunitéqu’il vient de m’offrir en m’accordantcette entrevue. Car personnel-lement, j’aime vivre caché.Quant aux autres compatriotes,je leur demande d’arrêter de se per-dre en violence lorsqu’il y a un dif-férend mais de chercher àapprendre quelque chose pour êtreutile à la société demain. Allusionfaite surtout aux amis de la diasporade par le monde. Qu’est-ce quenous allons apporter à la nation,une fois rentrés au pays ?

Par Jean Marc Cephas

reer from Dublin

COMMUNIQUE

DE PRESSE

- Aux Hommes de Médias et de

Communication ;

- Aux Journalistes ;

- Aux Hommes de Lettre

CORECOG vous invite à uneréunion de consultation et d’or-ganisation en vue de vousconsti- tituer en une structureofficielle. Prière de vous inscrire en vue derecevoir une invitation pour as-sister à ladite réunion dite deconcertation.

Prière contacter Pyramides Ma-gazine ou CORECOG par emailou téléphone :Dr W G Pambu: 0203 490 3549 ;07939121845; [email protected] Jean-Paul Majepa:07507278324 ;[email protected]

L’organisation constitue la forcedu pouvoir !Date Limite : 30 .09.2011

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Business - Interview

Past. Nkosi Paul :“ Olive TV est un d

14 Pyramides Magazine Autumn 2011

Pyramides Magazine vient de dénicher unhomme effacé, puissant, amusant mais trèsdiscret qui a les deux pieds au sol au niveau dela Grande-Bretagne. Plongé dans le mondedes affaires depuis une dizaine d’années, cethomme de Dieu qui marche surtout dans sacrainte, est un homme béni à l’instar de Jacobde la Bible. Et comme l’actualité oblige, etfidèle à notre tradition, Pasteur Nkosi Paul aaccepté de nous accorder une grande inter-view en exclusivité où presque tous les sujetsrelatifs à son ministère et son business ont étéabordés sans tabou. Ci-dessous, l’intégralitéde cet entretien.

Pyramides Magazine : Un petit mot survotre biographie ?Pasteur Nkosi : Je suis né Nkosi Paul enRépublique Démocratique du Congo desparents angolais et congolais. Je suismarié à Kiese Nkosi (Mama Kiese) et pèred’une grande famille. Je suis égalementun infirmier de formation qui s’est mué enune autre formation en Théologie au seindu Ministère des Assemblées de Kin-shasa où j’ai fini par devenir par la grâcedu Seigneur Jésus, pasteur. A propos dunom mon père spirituel, sachez que “ Jene suis pas un enfant de rue ”. LemaWene Ndombasi, le papa aux cheveuxblancs, et professeur à l’Institut Bibliquedes Assemblées de Dieu à Kinshasa estmon père spirituel. Donc, c’est lui qui m’aformé, m’a baptisé et a fait de moi ce queje suis aujourd’hui.PM: Comment êtes-vous venu dans leSeigneur ? PN: J’étais vraiment tout petit lorsqu’àl’âge de sept ans, j’allais régulièrement àl’église accompagné de ma mère. C’étaitau moment où pasteur Jacques Vermontpriait dans les Assemblées de Dieu deCADZ avant de monter l’église la Borne.Et à cette époque, il y avait seulement lepasteur Thomas Kanza. Mais dans toutcela, je n’avais pas la connaissance, jeme rendais à l’église par simple routinecomme ma mère était diaconesse. Etlorsque vint le temps de visitation divine,je me suis converti et né de nouveau. PM: Parlons maintenant de l’existence dela nouvelle chaîne de télévision, Olive.Comment est-elle née ? PN: La chaîne Olive TV est née de lavolonté de Dieu. Autrement dit, c’est unegrâce particulière que Dieu nous a ac-cordée, quelque chose qui nous esttombé du ciel et qui est très difficile à ex-pliquer aux gens. PM : Allons-y doucement car qui dit grâce,dit quelque chose d’immérité. N’est-ce pas?PN: C’est ça ! Mais ceci revient à dire quela chaîne Olive TV n’existe pas parce qu’on trouve d’autres chaînes de télévisionsur le marché. Olive TV n’est pas là nonplus plus par la vision ou la volonté d’unhomme. Mais c’est Dieu lui-même quim’avait envoyé pour commencer à

prêcher à la télé, et il y a de cela sept anspassés. Il avait insisté en ces termes durspour que je sois le tout premier pasteurafricain à véhiculer sa parole sur la télévi-sion en “ Lingala ” et puis suivra la prédi-cation en Français au niveau duRoyaume-Uni. PM: Prêcher en lingala ici en Europe ?PN: Oui. Mais mon seul souci était plutôtcelui de savoir où allais-je trouver de l’ar-gent pour commencer cette œuvre sur leplateau de la télévision ? Car le passage àla télé surtout ici en Angleterre n’est paschose facile. Il y a presque douze anspassés, l’évangéliste international BennyHill avait déclaré qu’il payait $30.000 parmois pour passer à la télé de TBN chaquesemaine. Et trois ans et demi par après,ce rêve était devenu une réalité : j’ai com-mencé à passer régulièrement sur lachaîne de télévision Wonderful. Et c’estpendant cette époque précise que Dieume mettra à cœur de monter cette chaînede télévision appelée aujourd’hui Olive TV.Mais sachez lorsque j’étais sur WonderfulTV, Dieu me payait les frais une annéeentière en avance.PM: Qu’est-ce que cela signifie ? PN: Ça signifie tout simplement que cepaiement venait de Dieu en personne. D’ailleurs nous étions nombreux à prêcher sur cette chaîne. Mais par rapportà mes collègues, et c’est vérifiable, moi jen’avais pas de soucis en ce qui regardaitle paiement des frais. Ceci ne veut pasdire que j’étais le plus grand par rapport à eux. Bien au contraire, j’étais comme

un simple avorton de pasteur en accep tant de prêcher en lingala lorsque lesautres prêchaient en français et enanglais. Avec mes 3 heures par semaine,j’étais devenu l’un des clients le pluscrédibles sur cette chaîne par la grâce deDieu. PM: Mais concrètement, d’où venait toutcet argent ? PN: Après avoir passé 7 mois à la télé,j’avais fait le “ Fundraising ” ou la collectedes fonds. Et les gens m’envoyaient desous de partout. Je recevais £1000, £700,£500, etc. Les £200 et les £100 n’enparlons même pas. Bref, c’est Dieu lui-même qui pourvoit à mes besoins jusqu’aujour d’aujourd’hui. Raison pour laquelle, jerefuse de m’approprier sa gloire de Dieu.Ma prière est que toute la gloire revienne àlui et à lui seul. Car même moi, je ne suisqu’un simple instrument aux yeux de cegrand Dieu. D’ailleurs, la façon dont Dieuagit à travers mon ministère nous dépasse,mon épouse et moi.

PM: Voulez-vous nous confirmer ou in-firmer que c’est vous le propriétaire decette chaîne chrétienne Olive TV ?PN: Toujours par la grâce de Dieu, OliveTV reste ma propriété privée où j’assumeles fonctions de Président-Délégué-Général ou Chief of Executive, CEO.

PM: Donc c’est votre propre compagnie ? PN: Je suis surpris par votre insistance.C’est comme si vous n’étiez pas d’accordavec moi ?

Pasteur Paul Nkosi : PDG Olive TV dans son bureau à Londres

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Business - Interview

don de Dieu à ma modeste personne ”PM: Loin de là. Nous cherchons la vérité.Et alors , quels sont les objectifs assignésà Olive TV par rapport aux autres chaînesde la diaspora africaine ? PN: Prêcher l’évangile à tout le mondereste le principal objectif. D’ailleurs jepeux résumer cela en ces mots : Olive TVdans le monde entier avec l’évangile et dupain. En termes simples, nous tenons àprêcher la Bonne Nouvelle de Jésuspartout dans le monde. Là où je vousparle, nous sommes dans toute l’Europe,l’Afrique, une partie du Canada, desEtats-Unis, de l’Asie, de l’Océanie. Noussommes également accessibles en Ja-maïque, Trinidad, etc. On nous trouveégalement sur IPhone, sur IPod et surtoutsur l’internet en live. En un mot, la pre-mière mission de Olive TV est celle d’im-pacter le monde par la parole de Dieu.Ensuite, nous voulons prêcher maintenantun évangile social. C’est-à-dire en plus dela parole de Dieu, pensez aussi aux plusdémunis qui n’ont pas de quoi à mettresous les dents, de quoi à se vêtir, etsurtout de quoi à se faire soigner enAfrique par exemple. PM: C’est ce qui justifie la récente grandecampagne de demande de fonds qui esten train de passer sur votre chaîne ? PN: Je voudrais que les gens sachent unechose ; pourquoi nous avons lancé cettecampagne de collecte d’argent ? Ce n’estpas parce que nous sommes à court d’ar-gent mais tout simplement parce quenous avons une grande vision qui néces-site le concours de tout chrétien pour quece projet aboutisse. Et croyez-moi, en re-tour, Dieu va bénir quiconque mettrait samain dans ce panier. PM: Quel est le montant que vouscomptez avoir durant cette premièrecampagne ? PN: Par la foi agissante, nous sommes entrain de chercher à atteindre £1.500.000.Et mine de rien, cette opération a com-mencé déjà à porter de grands fruits ànotre satisfaction. Car récolter £ 6.100pendant 35 minutes d’exhortation sur leplateau n’est pas du hasard. “ C’est queDieu est toujours au contrôle de tout ceque nous faisons ”. Et à cette allure, iln’est pas impossible de réunir le montantde £1.500.000. N’oubliez pas qu’il y a deschaînes de TV chrétiennes des eu-ropéens qui récoltent un million de livressterling par jour ! Et ce qui est encoregrave, il y a une autre que je tais ex-pressément le nom qui a battu le recordavec un montant 5 millions de pounds parjour.PM: Comment gérez-vous Olive TV et la grande église, Zion Church avec ses plusde 500 membres actifs ?

PN: Je dois vous avouer que la tâchen’est pas facile. Mais avec l’aide de Dieu,nous battons pour faire la part deschoses. Lorsque je débarque sur le bu-reau d’Olive TV, j’assume des respons-abilités d’un manager ou celui d’un PDG.Par contre, au niveau de l’église, j’assumeles fonctions liées au berger qu’est le pas-teur. Franchement, je suis dans mon assi-ette lorsque les gens m’appellent pasteurNkosi. Un point.PM: Lorsque vous dites “ un point ” avez-vous peur de la titrologie (sic) tant con-voitée par certains de vos collègues ? PN: Non, je n’ai pas peur de titres. Moi jesuis pasteur par la grâce de Dieu. Jepourrais même vous dire que je suis leplus petit par rapport aux autres col-lègues. Ce qui veut dire que dans la vie, ilne faut négliger personne. Car moi j’aivécu une vie un peu ratée. Maintenantque Dieu m’a récupéré, et m’a misquelque part pour le servir, je me sensbien dans ma peau de simple pasteur.Car si le rôle de pasteur me pose déjàdes problèmes, qu’adviendra-t-il desautres titres de bishop, archbishop,apôtre, prophète, docteur, etc. ? Et pourclore ce dossier, je vous informe que jen’aime pas qu’on puisse m’appeler révérend pasteur mais simplement pas-teur Nkosi. PM: Et vos relations personnelles avec vos collègues pasteurs du Royaume-Uni.Comment sont-elles au stade actuel ?

: Elles sont au beau fixe .

Car à ma connaissance, je n’ai pas deproblèmes avec mes collègues. Bien aucontraire, je les aime tous sans distinc-tion. La preuve en est que presque tousles pasteurs qui passent sur Olive TVbénéficient d’un tarif spécial qui n’a pasde concurrent. Et surtout les amis fran-cophones en savent quelque chose parrapport aux autres serviteurs de Dieu an-glophones. Pour être encore explicit, jevous signale qu’un tarif spécial pour lapub est aussi accordé aux hommes deDieu francophones. Voilà pourquoi, je lesinvites tous à rejoindre cette chaîne chré-tienne aux tarifs promotionnels.

PM: Pourquoi les mots Olive TV ?PN: Olive TV tire son origine du mot oliveou l’huile que produisait l’arbre olivier etqui servait à l’époque à oindre les rois etles prophètes. Aujourd’hui l’olivereprésente l’onction, la bénédiction, l’élé-vation, la guérison, etc. Avec cette huile,on pouvait soigner des maladies de peauet de maladies internes. Bref, Olive TVveut tout simplement dire Onction TV. Cequi est représenté par notre logo pour sig-nifier une onction qui amène la guérison,la délivrance, la bénédiction, etc.

La suite à la page 16

Autumn 2011 Pyramides Magazine 15

Past Nkosi pense déjà à l’avenir de son business

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16 Pyramides Magazine Autumn 2011

PM : Il y a à peine 8 mois que cettechaîne de Olive TV a été inaugurée offi-ciellement. Et mine de rien, cette pre-mière chaîne entièrement chrétienne dela diaspora africaine est presque suivieen direct aux 4 coins de la planète. Aquoi attribuez-vous cette percée spec-taculaire ?PN: Il s’agit d’une grâce particulière quivient de notre Seigneur Jésus Christ.C’est très difficile à expliquer PM : Soit. Revenons sur le finance-ment de cette chaîne. Que pensez-vous de cette rumeur folle etpersistante qui circulerait au sein dela diaspora congolaise selon laque-lle, vous aviez reçu une sommed’argent importante de Mr Kabila,Président de la RDC pour monter OliveTV. PN: (Grands rires). Est-ce que vousblaguez ou vous êtes sérieux dans vospropos ? En tout cas, si je savais que vous alliez me poser ce genre de ques-tions, j’allais décliner cette offre car je

n’aime pas me mêler aux choses poli-tiques, c’est-à-dire la politique n’est pasmon côté fort. Revenant à votre ques-tion, je pourrais commencer paravancer cette hypothèse. Il n’y a paslongtemps, j’avais reçu un SMS pourme signaler que Mr Bony Tongomo deShot One TV venait lui aussi de recevoir

de l’argent de Kabila pour sa chaîne. Aujourd’hui, ladite chaîne connait desérieux problèmes de fonctionnement.La suite, vous de la presse, la connais-sez mieux que moi. PM: Nous sommes de la presse. Toutce que nous faisons, c’est de jouer lerôle de courroie de transmission entre lacommunauté et vous autres. PN: Vous êtes en train de m’élever à unniveau qui me dépasse. Me taxer dequelqu’un qui a des relations pri-vilégiées avec le Président de laRépublique me surprend. Car à ma con-naissance, je n’ai jamais eu un quel-conque contact avec un bourgmestre

ou encore moins un gouverneur ou unministre. Depuis que Nkosi est pasteurNkosi, je n’ai jamais eu un quelconquecontact avec les Officiels du Congo Kin-shasa. PM: Mais puisque vous rejetez tout cequi s’est dit autour de Kabila, une autreversion de la même rumeur persistepour dire que vous auriez envoyé pas-teur Mabx Nkumu à Kinshasa pour fi-naliser ce deal. N’est-ce pas ?PN: Moi, envoyer pasteur Mabx à Kin-shasa ? Pour faire quoi ? Nkumu est unami personnel, et quelqu’un que je re-specte beaucoup et que je ne voudraispas salir son nom dans la presse. Pourmémoire, je n’ai jamais envoyé cethomme de Dieu à Kinshasa pour fairequoi que ça soit. D’ailleurs, c’est depuisplus de cinq ans que le révérend Mabxn’a plus foulé ses pieds à Kinshasa. PM: Mais on peut aussi négocier en de-hors de la RDC. Et pourquoi pas?PN: Si pasteur Mabx avait négocié cedossier en dehors de la RD Congo

Business - Interview

Past. Nkosi :“ Olive TV est

Faisons très attention aux rumeurs , semble dire Pasteur Nkosi

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 17

Business - Interview

t un don de Dieu ...” suite et fin comme en France ou en Belgique parexemple, ça pourrait être pour autrechose mais pas pour la chaîne detélévision Olive. Je profite de votremicro pour vous informer que moi, j’é-tais plutôt au courant d’une autre ver-sion qui soutiendrait que c’est MrSantos Eduardo, le Président de laRépublique d’Angola qui serait le pro-priétaire de Olive TV. Et la dernière ver-sion de ces fameuses rumeurs avanceque c’est Telecoms Angola qui est lapropriétaire de cette chaîne. Main-tenant, selon vous, Mr le journaliste,parmi ces soi-disant trois propriétairescités, qui est le vrai propriétaire de lachaîne de télévision Olive ? PM: Nous vous renvoyons la mêmequestion car nous sommes ici en quêtede la vérité pour le compte de nostéléspectateurs et autres lecteurs dePyramides Magazine.

PN: Le propriétaire de Olive TV c’estl’homme qui est au-devant de vous etqui répond aisément à vos questions ;c’est le Pasteur Nkosi Paul. Full stop.

PM: Pasteur, puisque vous niez tout, lapresse détiendrait encore une autre ver-sion selon laquelle, vous vous n’êtesqu’un simple gérant et que les vrais dé-cideurs de cette affaire se trouveraientplutôt ailleurs ? PN: (Encore des gros sourires !).Frère Jean-Paul Majepa, Olive TV n’estpas une association. Mais c’est unecompagnie privée qui appartient au pas-teur Paul Nkosi. Si d’aventure, il y avaitpar exemple quelqu’un d’autre qui seraitpropriétaire d’Olive TV en Angola ou auCongo Kinshasa, et que par erreur ououbli, je ne puisse pas citer le nom decette personne lors d’une grande inter-view comme celle-ci, vous ne trouvezque ça serait méchant et ingrat de notrepart ? Sinon, attendons la sortie decette interview pour voir parmi les réac-tions enregistrées, si’ il y auraitquelqu’un pour me contredire. Je peuxmême au besoin vous montrer tous lespapiers officiels et légaux de cette com-pagnie, nulle part vous ne verrez le nomd’une autre personne si ce n’est que celui de pasteur Nkosi Paul.Bref,tous les contrats portent mon nom.

PM: Et vos fameuses relations avecTélécoms Angola ?PN : Au départ, lorsque nous avions in-

auguré cette chaîne de télévision,Télécoms Angola n’était pas là. Cettegrande société est venue nous voir bienaprès et avant l’inauguration. Pour votreinformation, j’avais profité de l’occasionpour envoyer des lettres de demandede sponsorship à de nombreuses so-ciétés du Congo et d’Angola commeje suis lusophone et francophone.Car je suis né d’un père angolais etd’une mère congolaise. Et aujourd’hui,vous ne voyez plus leur pub sur la télécar nous respectons les clauses ducontrat.

PM: Homme de Dieu, vous venez en-core d’ouvrir une autre brèche à traversvotre récente déclaration sur votre na-tionalité douteuse. Beaucoup de sou-tiennent que vous n’êtes pas congolaismais “ un zombo” (angolais). Une petiteréaction à chaud ? PN : Tant pis pour ceux qui disent queje ne suis pas congolais. Mais l’opiniondoit retenir une chose : mon père fut ef-fectivement un angolais et ma mère,une congolaise du Bas- Congo, dans leterritoire de Madimba, village de Kin-shala. Mon père est arrivé au Congo en1930 et moi suis né à l’Hôpital Généralde Kinshasa (Ex-Maman Yemo) et gran-dis à la Commune de Ngiri-Ngiri. Donc,il n’est pas facile de me déconnecter dugrand Congo car je connais mieux leCongo que l’Angola. La preuve en estque j’ai difficile à m’exprimer en langueportugaise plutôt qu’en Français, Lin-gala et Kikongo. Loin de moi aussil’idée de renier ma nationalité ango-laise. Maintenant, il appartient à ceuxqui ne me suppotent pas de m’indiqueroù je dois aller après (80) quatre-vingtans d’installation au Congo. Franche-ment, je me sens bien dans ma peauquand je suis avec les Congolais.

Avant de boucler notre interview, y-a-t-il unequestion que nous avons oublié de vousposer par mégarde ? Si oui, laquelle par ex-emple ?Pas du tout. Mais seulement, je suissidéré d’entendre mes compatriotescongolais s’en prendre à moi. Et pour-tant, je suis le tout premier pasteur àavoir prêché l’évangile en langue Lin-gala sur la télévision britannique. Et ilfaut avoir des nerfs très solides pour lefaire en Europe. Quelle honte ? Et quel

Lingala ? Je me suis toujours expriméen Lingala de Makanza (Lingala difficileparlé dans la Province de l’Equateur).De toute façon, ce n’est pas grave carles gens métis ont toujours été victimesde segrégation de leur peau et/ou ori-gine. Surtout en Angola, n’en parlonspas. Les métis de peau de papa portu-gais qui sont nés en Angola depuis desgénérations entières souffrent desmêmes maux de discrimination. Finale-ment, vous allez traiter ces gens desétrangers. Et où est- ce qu’ils vont partir? C’est dommage. C’est pourquoiquelque part, je dirai que feu le prési-dent Mobutu était un rassembleurmême si je ne suis pas un politicien auvrai sens du mot . Savez-vous qu’à partla fameuse tribu Zombo qu’on trouveentre les deux frontières du Congo etd'Angola, il existe aussi d’autres tribusde Baluba, de Tsokwe, de Bayaka, etc ?Et entre les deux Congo, on trouve deBanyanga qui sont établis sur les deuxrives ? Ainsi, le fait d’être d’origine an-golaise n’enlève en rien le fait parexemple d’être au service de Dieu.

Vous vous plaignez d’avoir ete le pre-mier pasteur congolais à prêcher la pa-role de Dieu en Lingala ici en Europe ?Loin de là car lorsque je passais lemessage à la télé, je ne me rendaismême pas compte que j’étais en trainde prêcher en Lingala. Tellement quej’étais là comme un simple instrumentobéissant à la recommandation deDieu. Je peux vous dévoiler un secretici : ce fut grâce à cette méthode quej’avais eu des partenaires un peupresque partout au monde.

Et pour terminer, avez-vous un mes-sage précis à adresser à la grandefamille chrétienne aux quatre coins decette planète vieillissante ?Je suis d’abord très fier d’être un Con-golais d’origine angolaise pour ceux quine me supportent pas. En aucun cas, jene renierai ma double nationalité. Quantau reste, préparons-nous car leSeigneur Jésus Christ revient très bien-tôt.

Propos reccueillis par John-Paul Majepa

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18 Pyramides Magazine Autumn 2011

Dr Yves Mwamba : “ Le C les plus beaux au m

Qui est Yves Mwamba?Je suis médecin de carrière qui afait ses études en RD Congo et

précisément à l’Université de Kinshasa.J’ai eu à travailler aussi durant quelquesannées au pays jusqu’en 1999 avant d’ar-river en France où je suis resté encorependant quelques temps pour me spé-cialiser en Médecine des Urgences. Et en2001, je suis arrivé en Grande-Bretagne.Et ne sachant par où commencer en tantque francophone, j’ai dû travailler très durpour arriver à m’intégrer dans cette so-ciété britannique. Aujourd’hui, je suis dé-tenteur de deux maîtrises en Médecine duTravail et Médecine des Urgences du sys-tème anglais. Ce qui m’a permis d’être re-connu officiellement en tant que premiermédecin congolais enregistré dans“ National Health Service (NHS) ”à travers tout le Royaume-Uni.Et depuis lors, je continue de travaillerdans les Urgences et autres centres hos-pitaliers privés de la Grande-Bretagne.Et comme vous le savez également, jesuis propriétaire d’une Clinique basée àLondres où je consulte des gens en privé.

Enfin, je suis un homme de Dieu prati-quant où par la grâce de Dieu, j’excelle

dans le Ministère TVCC au poste d’E-vangéliste et Prophète de Dieu.Car il faut savoir que le spirituel et lephysique doivent aller de pair. Mais c’estsurtout le spirituel qui doit primer surl’autre. Et je prends à titre d’exemple, cequi nous arrive souvent en médecine. Par-fois, nous nous trouvons dans l’impossibil-ité de trouver un médicament qui convientpour guérir une quelconque maladie. Maislorsqu’un confrère médecin se trouve dansle Seigneur, c’est-à-dire quelqu’un qui sertDieu, le Saint-Esprit peut lui venir en aideen lui suggérant le nom du médicamentqui convient pour apporter la vraie guéri-son. D’où la nécessité qui incomberait auxcollègues médecins de savoir lier l’utile àl’agréable en servant d’abord Dieu, qui estle vrai auteur de toute guérison en saqualité de Jéhovah Rapha car le médecinne fait que soigner. Ainsi : “ un bon

médecin par ces temps qui courent, est celui

qui connaît Dieu.”

Vous êtes pionnier des Médecins Con-

golais au Royaume-Uni. Est- ce- que la

tâche a-t-elle été facile?

Pas du tout avec la fameuse barrière dela langue anglaise. Mais j’ai dû com-

mencer comme novice, et partant, appren-dre à bosser très durement pour gravirtous les échelons avant d’être reconnu of-ficiellement comme premier médecin con-golais au sein de NHS. Autre difficulté, etpas de moindre, c’est celle qui était liée aumanque criant de quelqu’un capable devous aider à faire les premiers pas. Maispar rapport aux autres collègues qui vien-nent d’arriver, je tiens à vous signaler qu’àl’heure actuelle notre communauté com-prend une vingtaine de médecins qui sesont spécialisés dans les différents do-maines de la médecine britannique.C’est ça la bonne nouvelle !

Pourquoi ne montiez-vous pas une or-

ganisation regroupant seulement de

médecins congolais et capable d’aider

vos compatriotes ?

C’est une idée géniale. Mais sachez quenous avons déjà une association demédecins congolais qui s’appelle AFMEDqui englobe tous les médecins qui ont ter-miné à l’Université de Kinshasa. Cepen-dant, je suis plus préoccupé par le fait devoir les médecins congolais s’enregistreravec le système anglais d’une manière of-ficielle. En d’autres termes, arriver à les re-grouper de sorte qu’on puisse un jour,commencer à travailler ensemble en vued’aider la communauté comme vous ledites. “Mais aujourd’hui, ma plus grande

préoccupation est celle de partager avec les

congolais de tout horizon, la prophétie que

nous venions de recevoir de la part de l’Eter-

nel, notre Dieu et qui confirme que le Congo,

notre patrie sera très bientôt prosper et puis-

sant au niveau du continent Afrique. ”

Ces derniers temps, vous vous in-

téressé plus aux choses

sprituelles plutôt qu’à la médecine

physique ? S’agit-il d’un certain revire-

ment spectaculaire ?

C’est simple à deviner, c’est une prédesti-nation. Lorsque vous connaissez Dieu, etsurtout de la façon dont je l’ai connu, leschoses paraissent faciles à faire. L’unedes choses que Dieu m’a dit à travers uneprophétie est la suivante : “ Les congolais

vont le servir 24 heures sur 24. Après l’Israël,

Dieu a choisi le Congo Démocratique pour

être son peuple ”. Mais dans l’entretemps,beaucoup de gens me posent ce genre de

Interview Exclusive

Dr Yves Mwamba en train de prophétiser sur la prospérite du futur Congo au micro de Pyramides Magazine à Londres

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 19

Congo sera l ’un des pays monde d’ici 5 ans ... ”

question : Au Congo, nous souffrons d’unefaçon sauvage … Et ma réponse a tou-jours été la même : “ Le Congo sera l’un

des pays le plus beau au monde ”.

Doucement ! Car les donnes commen-

cent à changer. Puisque pour les con-

golais, rien ne marche au pays. Et

voilà qu’au moment où on s’y attendait

le moins, vous amenez un autre son de

cloche pour dire que le Congo sera l’un

des pays le plus beau au monde ?

Je confirme mes propos en mettant engarde tous ceux qui pensent que le Congoest fini, le Congo est parti. C’est unegrosse erreur de leur part. Certes, au dé-part, nous tous, avions presque la mêmeappréhension des choses. Ce qui nous apoussés à émigrer en Europe. Mais aprèstoutes ces années passées ici en Europe,je me réveille un matin et je reçois unmessage prophétique clair et précis de lapart de Dieu le Créateur pour me direceci : “ Dis à mon peuple congolais que

je vais revenir au Congo en force et je vais

changer les choses dans leur pays…”.C’est un message qui est en moi-même.Si beaucoup de gens regardent le Congoavec un œil physique, moi par contre, jeregarde le Congo Démocratique avec unœil spirituel. Tout simplement parce queDieu m’a déjà montré là où nous allons.Aujourd’hui, cette interview est enreg-istrée. “ Et dans moins de cinq ans, Dieu

voulant, nous allons commencer à vivre l’ac-

complissement de cette prophétie. Et ce que

j’ai dit c’est quoi ? Le Congo sera envié de

tous les étrangers de sorte que certains d’en-

tre eux vont réclamer la nationalité congo-

laise pour y séjourner...”.

Sommes-nous en train de blaguer ou

vous êtes sérieux dans vos propos ?

Je suis très sérieux dans tout ce que jevous dis ici, Frère Jean Paul. Je ne tienspas ces propos pour que les gens vien-nent me donner des offrandes ou des ac-tions de grâces. En tant que Médecin, etavec toute la connaissance que j’aie,je suis un homme de Sciences. Ce que j’aidit va s’accomplir et les gens qui necroient pas en ce Jésus, vont se repentiret revenir vers Lui. Bref, le Congo vachanger, le Congo sera un des plus beauxpays du monde. Certainement que per-

sonne ne va y croire. Et j’insiste encoreune fois de plus, le Congo va changer !Mais bien sûr qu’il y aura des étapes àsurmonter car ça sera comme un proces-sus.“ Et l’une des premières étapes sera le

fait que Dieu lui-même va ramener quel-

qu’un qu’il a déjà choisi et mis a part pour

présider aux destinées du grand Congo ”.

Et dès que cette étape sera franchie, pen-dant les élections ou d’ici 2 à 3 ans, cettepersonne prendra les pouvoirs au Congo.Et vous serez surpris de l’ampleur de tousles grands changements qui vont s’opérerau Congo, dit le message.

Car Dieu sera avec cette personne et toutce qu’elle entreprendra réussira. Et la sec-onde prophétie que je vous livre ici est lasuivante : “ Vous savez qu’on parle souvent

de la décentralisation du Congo en 26

provinces. Mais selon le message reçu de

l’Eternel, il n’en sera pas le cas. Le Congo

sera seulement réparti en 12 provinces. Le

grand Kivu ne sera jamais indexé au Rwanda

car c’est Dieu lui-même qui a donné ce sol à

nous, à nos enfants et à nos grands-parents, à

nos petits-fils et à nos arrière-petits-fils. Les

politiciens vont faire des pieds et des mains,

mais ce projet de la balkanisation du Congo

n’aboutira jamais. Car personne ne prendra

une partie du Congo. Et ceux qui vont s’en-

têter, échoueront parce que Dieu est Es-

prit…”

C’est trop dur le contenu de ce messagebasé sur la prospérité qui sera la con-séquence logique de notre obéissance etrepentance à Dieu pour que le mondenous respecte. En un mot, à dater d’au-jourd’hui, nous devons compter dansmoins de 6 ans pour que cette prophétiearrive à son terme et pas dans cinquanteans puisqu’on a déjà assez soufferts.

Dr Yves, nnous croyons en la puis-

sance de la parole de Dieu, aux mira-

cles et aux prophéties. Mais ce

message paraît assez dur au regard du

tableau assez sombre dépeint dudit

Congo. Soit. Mais d’une manière con-

crète, comment vont se passer les

choses ?

Je répète pour une meilleure compréhen-sion. Vous savez que Dieu a dit : “ l’or etl’argent lui appartiennent ”. (Aggée 2:8).

Et quand vous regardez le Congo, cepays regorge tous les minerais que vouspouvez imaginer. Savez-vous pourquoi ?Ça a été voulu par Dieu. “Dès que la per-

sonne que Dieu a mise à part pour diriger

le Congo de demain va arriver au pouvoir,

les choses vont complètement changer ”.

Et tout le monde saura que cet élu deDieu aura pour mission de préparer le roy-aume de Dieu. A ce titre, il aura tous lesatouts pour pouvoir changer la destinéedu Congo. Les mamans vont commencerà recevoir des allocations familiales, lesadolescents recevront la gratuité du trans-port public, etc. Et savez-vous que mêmenous autres, de la diaspora, nous allonsfinir par rentrer au pays ?

Voici un autre exemple: souvent, les gensqui sont au pouvoir en Afrique utilisent desconsultants étrangers. Aujourd’hui, nousavons des consultants congolais ayantvécu plusieurs années en Europe. Dansle cas qui nous concerne, le pays seraobligé de nous payer le même salaire quecelui qu’il allouerait aux experts étrangers.Voilà ce qui va se passer. Et je n’arrêtepas de le dire, je redis encore aujourd’hui,et n’en déplaise à ceux qui vont me traiterde quelqu’un qui a perdu la tête, que “ leCongo sera l’un des pays le plus beau au

monde, ça sera une grande puissance avec

une monnaie également forte au monde ”.

Lire la suite à la page 20

Interview Exclusive

Attitude sereine de Dr Yves pendant l’interviewface à Mr John-Paul Majepa

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20 Pyramides Magazine Autumn 2011

Dr Mwamba :“ Le Congo sera l’un

Et croyez-moi, nous les congolais, nousserons désormais très respectés à traversle monde à l’instar des américains aujour-d’hui. Et les gens sauront que noussommes les enfants de Dieu car on nepeut pas servir Dieu et ne pas avoir l’espritélevé au-dessus de tout le monde. Endéfinitive, nous allons servir Dieu 24heures sur 24 sous forme d’une chaîne deprières. En d’autres termes, “ le futurhomme fort du Congo que Dieu a choisi va in-

staller des groupes de prières partout pour as-

surer la permanence ”. Parce que lapuissance de Dieu, Mr Jean Paul, va s’in-staller au Congo d’une manière mirac-uleuse qui dépasserait tout entendementhumain. “ Et pourquoi les gens doivent

revenir au Congo ? L’eau, les fruits, le sable

du Congo, etc. serviront à la guérison de

toutes maladies. Et les étrangers voyant tous

ces miracles s’opérer, vont finir par se bous-

culer au portillon du Congo ”.

Blague à la poubelle !

Laissez-moi vous signaler encore que :“ tout ces gens qui volent ou pillent les riches-ses du Congo n’iront nulle part avec tout cet

argent car cette richesse a été voulue par

Dieu. Ce qui revient à dire le futur président

qui a été choisi par Dieu ne va pas voler même

un dollar. Car Dieu lui a déjà parlé de ne pas

voler ! Il ne sera pas non plus un tribaliste

mais plutôt un rassembleur avec comme

bonus, le fait de connaître Dieu. Certes,

il sera un inte-llectuel mais surtout un intel-

lectuel qui connaît le nom de ”. L’une desconditions sine qua non pour accéder àune quelconque responsabilité.Et pourquoi ? Puisque les gens qui ont laconnaissance mais ne connaissent pasDieu ont des limites. Bref, pour le cas desmédecins, je confirme qu’un bon médecinest un médecin qui a la crainte de Dieu.Très important !

Et à part les signes prophétiques quevous venez de décrire, y a-t-il d’autressignes prophétiques se rapportant au

portrait-robot de la personne qui estappelée à diriger le Congo de demain ?Dieu m’a déjà donné le portrait-robot decette personne. Et certains grandshommes de Dieu du Gabon, de l’Afriquedu Sud, de la Côte d’Ivoire, de l’Europe,etc. avaient déjà vu cet homme-là en visionbien qu’ils ne soient pas congolais.

Et dernièrement, une femme ivoirienneavait reçu une vision pour dire que la per-sonne qui prendra le pouvoir au Congoavait une Bible dans la main. Il en est demême du message reçu par une adoles-cente de vingt ans sur le Congo qui seradevenu une grande puissance comme desEtats-Unis d’Amérique. Pour un autre rap-pel, notre ministère, TVCC a été justementcréé pour récolter toutes les prophétiesque Dieu a données sur le Congo. Ce quirevient à dire que toute personne qui dé-tiendrait un quelconque message, une vi-sion ou une prophétie reçu de la part del’Eternel des Armées sur le Congo et lesCongolais n’a qu’à nous contacter au bu-reau pour enregistrer tous ces messagescar nous sommes en train d’écrire un groslivre à la manière de la Bible pour servir deréférences et preuves à des générationsfutures dans cent ans par exemple. Decette façon, nos enfants auront la craintede Dieu. Encore une fois, cet oiseau rare qui vadiriger le Congo de demain sera un chré-tien né de nouveau qui va commencer àcombattre tous les occultistes et autresmarabouts à travers les lois qui serontmises en place.

Un petit mot sur le TVCC Ministriespour nos lecteurs et téléspectateurs ?

TVCC Ministries désigne The VirtualChurch of Christ ou l’Eglise Virtuelle deJésus-Christ (EVJC). Le mot virtualité estlà pour signifier que cette Eglise de Jésus-Christ n’est pas physique ou visible. Quantaux objectifs poursuivis par notre min-istère, le tout premier est de propager laparole de Dieu à travers les médias.Pour y parvenir, nous avons la missiond’inviter des hommes et des femmes deDieu de venir à la télévision pour donnerun message au peuple de Dieu de par lemonde à nos frais, donc gratuitement !Les cas sont légions car la plupart deshommes de Dieu qui passent sur Channel597 d’Olive TV de 20 heures à 22 heuresne paient rien. Avec l’aide de Dieu, TVCCMinistries s’acharne pour se doter de sapropre chaîne de radio et télévision dansles tout prochains jours.

Tout ceci pour nous permettre d’atteindrenotre grande mission : celle d’aider les

gens que Dieu a choisis et qui ont desmessages très puissants. Ce n’est passeulement le fait de délivrer les gens quiprouve qu’on est puissant. Je prends l’ex-emple d’un pasteur qui est à la communede Ngaba, dans la ville de Kinshasa avec10 membres effectifs dans son église. Maisil a un message très fort et original et parfaute des moyens, son message resteboqué. Cet homme serait le bienvenu chezTVCC Ministries. Ici en Angleterre, ontrouve également des serviteurs de Dieuqui ont des églises à Bristol, Newcastle,Glasgow, Swansea, Manchester, Birming-ham, etc. et qui véhiculent des messagesde Dieu assez puissants. Mais leur mes-sage reste dans leur église locale au lieude le faire bénéficier à une multitude degens. Toutes ces catégories de personnessont les bienvenues chez nous. Pour ensavoir plus, les serviteurs de Dieu dont lachose intéresse n’ont qu’à contacter notrebureau sis à Croydon, Londres. Pour rap-pel, nous sommes actuellement sur OliveTV qui est suivie en direct partout aumonde.Et le message qu’apporteront ceshommes de Dieu aura plus d’effets es-comptés. Ainsi, nous lançons une invitationsolennelle à tous les bishops, archbishop,docteurs, prophètes, pasteurs etévangélistes qui ont un message précis surle Congo et son peuple à venir nous trou-ver dès lecture de la présente interview etdiffusion sur la télé de cette même inter-view.

Est-ce facile à gérer la double casquettede docteur en médecine et docteur en laparole de Dieu ?

Pas du tout. Mais avec l’aide de Dieu, j’es-saye de faire la part des choses .

Vous confirmez que vous êtesévangéliste et pourquoi pas apôtre ?

Je ne cours pas derrière tous ces titresparce que je détiens par devers moi l’undes titres les plus élevés dans la hiérarchiede Dieu : celui de prophète. Car leprophète c’est la bouche autorisée deDieu. Ici, une fois de plus, je reviens sur lecas du Congo où Dieu m’a parlé sur ce quiva se passer très prochainement :“ Le Congo sera prosper et personne ne

parviendra à le balkaniser ”. Dans la foulée,nous avons le prophète Simon Kimbangu.“ Bref, mon titre dans le royaume de Dieuc’est prophète et évange-liste. Et puis je suis

docteur en Médecine aussi. Et cela me suffit ”.

C’est trop beau d’y croire de voir un vrai“luba” décliner tous les honneurs.A quoi attribuez-vous ce geste ?

Interview Exclusive

Prophète Yves Mwamba

Page 21: Pyramides Magazine 12

Autumn 2011 Pyramides Magazine 21

  des pays les plus beaux...” ( Suite de la page 19 )

Je confirme que le titre que j’ai reçu deDieu c’est celui de prophète de Dieu etévangéliste. Je ne voudrais pas aller àl’encontre de sa volonté car Il me parlebeaucoup. Laissez-moi vous dire quelquechose, Jean-Paul : là où je suis et devenirle tout premier médecin congolais, spon-soriser les autres, encadrer les collègues,tout cela nécessite beaucoup de temps etbeaucoup d’énergies. Prenons mon cas :je ne me réveille pas le matin pour com-mencer à prier et à faire beaucoup debruits pendant des heures, non. Loin de là! Je mène une vie normale car notre Dieuest un Dieu d’ordre. “ Dieu, c’est le fait derespecter les autres, les aimer, leur faire du

bien, etc ”. Or que constatons-nous ?Les gens vont s’enfermer pour jeûner pen-dant 40 jours tout en menant une vierigoureuse. Voyons juste à côté de cheznous, nos amis européens. Combien d’en-tre eux jeûnent par semaine ?

Mais curieusement, ils sont mieux bénisque nous autres. Il est question de com-prendre d’abord comment Dieu fonctionne.Ne confondons pas les choses car il y ades gens qui ont été appelés pour faire telou tel autre travail. En clair, à mon humbleavis, “ le plus important c’est de nous aimerles uns et les autres et non pas l’acte de

décréter un jeûne de cinquante jours pour ar-

racher une quelconque bénédiction ”.Les gens qui pensent à tort que le faitd’aller régulièrement à l’église tout enhaïssant leurs prochains leur suffit, n’irontnulle part. Pour être précis, chaque matinlorsque je me réveille, je commence à re-mercier Dieu, je lui confie le reste de majournée et mon travail au bout de cinq àdix minutes. Et pendant la journée, je m’ef-force à faire du bien aux gens. Même s’il ya des gens qui essaient de dire du malcontre ma personne, je les ignore com-plètement. Et le soir, lorsque je rentrechez moi, j’affiche le même comportement.Et chaque mercredi de la semaine, je suisen jeûne et prières intenses.

Et mon jeûne consiste tout simplement àme priver de ce que j’aime le plus pourcette journée-là ou de l’abstinence. Et monsecond vœu fait à Dieu c’est être à l’églisetous les dimanches. Voilà à peu près com-ment je mène ma vie devant Dieu durantdes années. Je ne refuse pas aux gensde prier. Mais ce que je récuse c’est lecomportement des hommes de Dieu quiimposent par exemple un jeûne forcé etprolongé à leurs membres de l’église sanstenir compte de leur condition physique.Dans ma vie de tous le jours , je vois desgens en train de souffrir des gastrites dûesau simple fait d’avoir jeûné pendant desjours sans rien manger ni boire de l’eau .

Vous venez encore d’ouvrir une autrebrèche en votre qualité de médecin endenonçant le jeûne biblique...Pour votre information, lorsque je soigneles gens et que par la grâce de Dieu, lepatient soit déclaré complètement guéri, jene peux pas lui demander d’abandonner laprise de ses médicaments !“ Malheureusement, beaucoup d’hommes deDieu se donnent le luxe de demander à leurs

fidèles d’arrêter de prendre des médicaments

aux motifs que Dieu les a déjà guéris par la

foi ! Ce qui est grave car c’est le mêmeDieu qui a créé des médicaments. Notezque le temps que Dieu va vous guérirreste un mystère pour les hommes. Il nefaut pas confiner Dieu pour dire aux gensqui souffrent de diabète par exemple quepar la foi, vous êtes guéris de votre mal-adie et arrêtez de prendre les médica-ments. C’est vraiment insensé ! Les gens

doivent avoir des signes !Que personne ne vous trompe, frère Jean-

Paul. “ Les fameux médicaments en-soi sont

une guérison de Dieu ”. Prenons le cas desgens qui souffrent de l’hypertension.Lorsqu’ils prennent des antidépresseurs,ceci aura pour effet direct de stabiliser latension. Donc, il y a la combinaison dans la guéri-son : ou le mélange du spirituel et duphysique. Avant d’arrêter la prise d’unmédicament suite à une guérison, le mieuxserait plutôt d’aller faire les tests à l’hôpitalet attendre les résultats au lieu de faire surbase d’une quelconque parole de connais-sance donnée par un serviteur de Dieu. Etne commettez surtout pas l’imprudenced’arrêter les médicaments et de dire quema foi chrétienne m’a guérie. Commentmesure-t-on la foi chrétienne ? Dieu estcelui qui donne la vraie guérison à traversdes bons médecins, ceux qui sont con-

duits par le Saint Esprit. Dans le cas con-traire, vous allez trouver la mort au prèsdes médecins occultes et satanistes.

Que pensez d’un pasteur qui demandeà un malade de jeter par exemple sesbéquilles parce que Dieu l’a guéried’une façon miraculeuse. Et quelquestemps par après, la même personne vaencore se servir des béquilles pourmarcher ?

Si un homme de Dieu a guéri quelqu’unde cette trempe, ce que Dieu lui-mêmeva également donner la force à cette per-sonne malade pour que ses jambes parexemple soient fortes. Mais cet hommede Dieu ne doit oublier que ce patient aurapeut-être besoin des services de la physio-thérapie et de la kinésithérapie pour re-laxer ses muscles de la partie atrophiée. Et pour revenir à la Bible, Jésus guérit

une fillette qui souffrait de l’hypocondrie.Et quelques temps par après,il finit par demander à ses disciples de luidonner à manger. Ceci pour corroborermes propos de tout à l’heure. D’ailleursdans quelques années, nous allons avoirdans les églises, des psychologues, desmédecins, des sociologues par ce quequand on guérit l’enfant, il doit bénéficieraussi d’un bon cadre formé des gens quicomprennent des choses spirituelles. “Le cas le plus frappant est celui de la

délivrance d’un enfant sorcier, devenue mon-

naie courante dans nos églises de réveil. L’en-

fant soi-disant sorcier va se retrouver entre

les mains d’une vingtaine d’adultes qu’il ne

connait pas. Ici on va effrayer cet enfant ” .

Mais s’il y avait des psychologues, cesderniers allèrent finir par s’opposer à cespratiques qui créént plus de traumatismeque de guérison.

La conclusion à la page 22

Interview Exclusive

De gauche à droite: Papy Mubama, Dr Yves et John-Paul Maje pa

Page 22: Pyramides Magazine 12

Un autre cas courant est celui d’un pasteur qui donneun message direct à une adolescente au sujet de sesmenstruations douloureuses devant la foule, c’est trau-matisant ! Cet homme de Dieu ne tient même pascompte de l’environnement. Il manque ce qu’on dit enanglais “ wisdom and understanding ”, la sagesse et lacompréhension (manque de tact) avant de faire passerleur message. De même qu’on ne peut pas délivrer unenfant de deux ans de la même manière qu’on délivreun adulte. Chez moi au niveau de la Clinique, je reçoissouvent de jeunes filles de moins de vingt-cinq ans quiont été traumatisées par des messages reçus dansl’église.

Pour revenir au vif de notre entretien, au Congo, c’estDieu qui va prendre la destinée de notre pays. Et leséglises n’auront pas d’autres choix que de s’alignerderrière cet homme que Dieu a choisi pour présider leCongo de demain. Celles qui vont s’y opposer serontcarrément fermées. Et croyez-moi, cet homme queDieu m’a montré va créer un méga Ministère de Spiri-tualité. Car présentement, tous les présidents que leCongo a connus ont terriblement peur des hommes deDieu. Or si cet homme de Dieu aguerri qui est aux af-faires, l’ordre va régner de la tête jusqu’aux pieds. Etpourquoi j’insiste sur les églises ? Puisque les églisesvont constituer une force pour permettre au futurprésident d’aider les congolais à tourner désormaisleur regard vers Dieu.

Et pour terminer ?

Je tiens à vous rappeler trois choses : de l’une, TVCCMinistries est là pour aider les hommes et femmes deDieu à amener la parole vivante de Dieu à travers lemonde gratuitement, c’est-à-dire aux frais du Ministère.Il suffit seulement d’appeler le secrétariat pour de plusamples informations. De deux, TVCC Ministries est entrain de récolter tous les témoignages possibles qui ontété donnés pour le Congo. Car nous allons finir par im-primer un livre qui sera distribué dans le monde entieravec l’aide de Dieu. De trois, je tiens à confirmer qu’ily a encore beaucoup d’espoir pour le Congo. Il estd’ailleurs déjà l’un des pays les plus beaux du monde.Sans doute, il est en même temps le pays le plus en-vieux du monde. D’ici sous peu de temps, les chosesvont changer au Congo et il n’y aura plus aucune rai-son pour nous autres de rester en Europe. Je voudraispour ainsi dire, redonner l’espoir au vaillant peuplecongolais et leur rassurer que le Congo sera l’un despays où il fera beau vivre dans les prochaines années.

Propos recueillis par John-Paul Majepa

22 Pyramides Magazine Autumn 2011

Interview Exclusive

L’alterna et l’ingéren

Une vieille règle africaine veut “ qu’on n’accepte les élec-tions que si l’on est sûr de les ga gner ”. C’est dans lesfaits, vrai dans la plupart des élections à l’africaine ex-

ception faite de l’Afrique Australe. Est-ce-à-dire que l’Afriquen’est pas mûre pour la démocratie et l’alternance? Ou est-celes intrigues et les soutiens occultes et les promesses aux par-rains, notamment occidentaux, qui font que celui qui bafoue lesélections a, d’une façon ou d’une autre protégé ses arrières ?

Pourquoi cet acharnent étrange à vouloir la démocratie àtout prix en Côte d’Ivoire et en Lybie et pas en Somalie, auMadagascar et au Soudan ?

Une petite explication nous est donnée par les richesses et leschasses gardées des grands de ce monde vieillissant. Tenez !Dans un passé récent, on pouvait facilement trouver plus de1000 sociétés appartenant à la France en Côte d’Ivoire. Et lerôle de la France dans la guerre de Septembre 2002

peut être identifié comme celui du traditionnel maître qui neveut pas que l’esclave s’émancipe. Troisième puissanceéconomique de l’Afrique sub-saharienne, derrière l’Afrique duSud et le Nigeria, la Côte d’Ivoire est un pôle économique d’im-portance au sein de l’Afrique de l’Ouest.

Pays assez riche en ressources naturelles, la Côte d’Ivoire pos-sède également une industrie de transformation relativementréduite mais sans équivalent en Afrique centrale et occidentaledans les secteurs du cacao, du pétrole et de la conserverie dethon. Et c’est la France qui est le premier pays fournisseur de laCôte d’Ivoire, avec près du quart des importations totalesreprésentées, notamment par des produits alimentaires et desbiens d’équipement.

Sarkozy et Kadhafi,le roi des rois africains :Vive l’amitié Franco-Lybienne ! Et après ?

Dr Yves Mwamba :

“ Le Congo sera ...”(suite de la page 21 et fin)

Page 23: Pyramides Magazine 12

Autumn 2011 Pyramides Magazine 23

African Sclerosis

ance au pouvoir en Afrique nce continuelle de l’Occident

Démocratie made in France en Côte d’Ivoire !

Elections 2011 en RD C

L’Opposition peut- elle

battreKABILA ?

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johnpaul.maje pa

KamerhereBemba

Tshitshi

Kabila

Ainsi, comme bon nombre de pays capitalistes périphé-riques, la Côte d’Ivoire est riche en forces productives maispauvre en industrie développée et de caoutchouc. Les gise-ments de pétrole sont rapidement montés en puissanceparmi les marchandises d’exportation. Comme dans lecacao, la concurrence des géants étrangers du secteur y esttrès vive. Les intérêts français et américains s’entre-choquent. En tout, ce sont 147 filiales d’entreprisesfrançaises qui employeraient plus de 36.000 salariésivoiriens. Voilà la vraie cause de la guerre que Sarkozy a ex-portée en Côte d’Ivoire avec toutes les conséquences quenous savons.

Pour une alternance endogène

Quant à la guerre en Lybie, que personne ne vous trompe :ne s’agit pas d’une guerre pour la démocratie mais d’uneguerre économique pour le contrôle du pétrole. En d’autrestermes, il s’agit d’une guerre voulue et soutenue par les Oc-cidentaux ( charo- gnards) pour se partager du gâteau aubeurre. La preuve nous a été donnée le 1 Septembrecourant à Paris pour les Saint Thomas. C’est cela la visiondémocratique de l’ultra- libéralisme.“ Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres quimeurent ”, disait mon homo, Jean Paul Sartre, ce grandphilosophe. Bref, des milliers de morts qu’a connus la Côted’Ivoire et que la Lybie continue à compter jusqu’à ce jourconstituent le vrai cadeau que les Occidentaux viennentd’offrir à l’Afrique. En d’autres mots, ce sont des victimes del’ingérence continuelle des Occidentaux en Afrique.

C’est là tout le drame de l’Afrique. Du fait des ingérencescontinuelles, les potentats au pouvoir se prennent pour desmessies et à ce titre, ils sont irremplaçables ! Et les succes-sions deviennent généralement sanglantes et se règlent soitpar l’émeute soit par le Darwi-nisme. Mais à quand uneAfrique où l’alternance sera inscrite dans le marbre ?

Par Jean - Marc Céphas

Page 24: Pyramides Magazine 12

24 Pyramides Magazine Autumn 2011

Community News

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 25

Community News

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Community News

Pictures of Africa Foundation Ston

Ms Audrey Linton, Evening Host in concert with Jeremie Alamazani ,Chairman of Board of Trustees and Valentin Yombo, CEO at AFS Martin Machado ‘ s family members

AFS Staff during the party

Why not ? Enjoy for your self

Valentin Yombo and some colleagues volunteers in AFS

Mr Valentin Yombo , CEO , introduced the AFS.

Everything is under control, dixit Rose Mauwa, Overseas ProgrammeManager

Couple Deola, MC/ Comedian.

Page 27: Pyramides Magazine 12

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ne ’ s 10th Anniversary in London

Staff AFS

This was an amazing time when the couple Valentin Yombo showedthe first football kit received from Bantuway Food Ltd in 2000.

Ms Marie Luoise NUBISI , AFS volunteer from Cameroon helped byAudrey Okasa, Programme Manager in AFS London. Very delicious food offered to the host

Pamela like to dance ! Come on ! Mr Patrick , Owner Bantuway Food and Mr Khasa, Second Coun-

seillor in DR Congo Embassy in the UK

Couple Patrick and Stellamaris Ideh spent a good time . Couple Martin Machado, Director of Winston Churchill

College in AFS

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28 Pyramides Magazine Autumn 2011

Adv

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 29

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Le jubilé d’or d’âge de l’Abbé Noël Mpati" Il est bon pour des frères et sœurs

de vivre ensemble" Ps. 133 :1.

Ce verset biblique a été vécu par la

Communauté Catholique Congolaise

de Londres. Et ce, à l'occasion des 50

ans de leur aumônier, l’abbé Noël

Mpati.

Cet événement a eu lieu en décembre

dernier dans la Paroisse Saint Mary

and Saint Michael. La circonstance

valait bien la peine pour qu'elle soit

commencée par une action de grâces,

dire merci à Dieu pour le don de la vie.

Cette belle messe était présidée par

l’abbé Robert Abelava, venu de la

France pour exprimer sa fraternité

et son amitié. Le message tiré de l'é-

vangile de Saint Jean a été choisi pour

souligner l'Amour de Dieu envers nous

mais aussi l'Amour entre nous.

Après ce culte, les invités, venus de

partout, c’est à dire de la Belgique,

de la France, de l'Italie et aussi de UK

ont rejoint la salle.

Un mot de circonstance dit par le Prof

Noël Mbala a ouvert la séance.

A retenir, le beau témoignage de

l'aumônier et sa manière de conduire le

peuple de Dieu. Papa Jean-Léon Ng-

wamah, viendra, au nom de tous ceux

qui ont dépassé la cinquantaine, ac-

cueillir l'homme du jour en lui remet-

tant l'effigie portant le chiffre 50. Les

mamans et les jeunes ne sont pas restés

à l'écart. Par leurs représentants, eux

aussi ont adressé les remerciements

et les félicitations.

Il est un secret pour personne que ce

genre de manifestation continue sou-

vent avec le partage, non seulement de

la nourriture et de la boisson mais

aussi de la remise des cadeaux.

Pyramides Magazine

Happy Birthday , Father !

Buvons à la santé de notre retrouvaille ...

Quelle belle ambiance !

Page 30: Pyramides Magazine 12

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Jubile d’Or : Abbé Noël Mpati en images

Mme Liliane Lumande de Bruxelles (en rouge) et Abbé Noëlentouré du couple Dieudonné Kabengele

Etienne, couple Cllr JRoger Kaseki, Achille Mboyo etJLeon Ngbama

Couple Dr Claude SumataMme Blondine

Quelques membres influents de la paroisse

Les enfants ausssi étaient de la partie. Autres membres influents de la paroisse

Abbé venu d’Italie Une religieuse Couple Prof Noël MbalaVive la fête !

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Autumn 2011 Pyramides Magazine 31

Découverte

Rachael Takens-Milne : “ Tackling poverty and inequality ”

Au juste, qui êtes-vous ?Je suis née Rachael Takens-Milne: GrantsManager à Trust for London depuis 2007.Trust for London est une organisation carita-tive et indépendante qui existe depuis 1891et qui donne de l’argent aux ONGS pour lut-ter contre la pauvreté et l’inégalité à Londres.Je coordonne aussi le projet qui s’occupe dela protection et du bien-être des enfants d’o-rigine africaine à Londres. Et la charité Con-golese Family Centre fait partie de ce projet,qui s’appelle “Safeguarding Children’s Rights”.Bref, nous nous intéressons précisement dela maltraitance des enfants basée sur lacroyance en la sorcellerie et la possessiondes mauvais esprits. C’est un problèmefréquent qu’on trouve dans plusieurs culturespartout dans le monde. Cependant, nousavons décidé de travailler avec des commu-nautés africaines puisque la plupart degroupes volontaires africains nous ont fait-part de leurs grandes inquiétudes au sujetde cet épineux sujet.

L’argent que Congolese Family Centreavait reçu de Trust For London en 2007 apermis de lutter contre le phénomène“ enfants sorciers et autres formes demaltraitance ” au sein de la communautécongolaise de Londres. Avez-vous faitle même constat ?Certes, nous avons trouvé que tous lespartenaires de Congolese Family Centre ontfait d’énormes progrès face à des problèmessérieux et sensibles qui s’étaient posés avecacuité au sein de la communauté. Car lamaltraitance et surtout le redoutable dossierdes enfants sorciers ont défrayé la chroniquedans cette grande famille congolaise de Lon-dres. Mais aujourd’hui, les donnes ont com-plètement changé.Quels ont été vos critères pour financerCongolese Family Centre ?Partout dans notre travail, nous préféronssoutenir des communautés à résoudre leurs

propres défis. Et parmi ces groupes,CFC faisait déjà partie des favoris de parson expérience sur le terrain à Londres.Par ailleurs, nous avons été aussi très im-pressionnés par la collaboration qui a regnéeentre plusieurs organisations avec des dif-férentes expertises. Allusionn faite à BantuWelfare Future Builder, Kongolese Children’sAssociation, Cocoriko, London AfricanHealth Project et African Association ofLingala Speakers.Ce qui a été également sûr, c’est le fait devoir tous les responsables des 5 organisa-tions cités ci-devant gagner leur pari avecdes moyens de bord. En conséquence,nous avons décidé de commun accord, de

leur accorder une subvention capable debooster leurs premiers efforts.

Quel a été l’apport des médias dans leprojet que vous avez financé de CFC ?C’est fort possible que la plupart de gensaient regardé la diffusion des activités duCFC à la chaine de TV, Shot One Studio.C’est qui a permis sans doute d’atteindreen un temps record la communauté congo-laise de Londres et même du Royaume-Uni. Est-il que, ce fut grâce aux différentsmédias de la communauté, qu’un certainnombre de débats houleux autour de la pro-tection de l’enfant ont été organisés avecsuccès.Et accepteriez-vous aussi que la presseécrite fasse partie de votre arsenal pourl’éducation de la masse ?Je reconnais le grand impact des médias(y compris la presse) pour changer les at-titudes et les comportements de gens. J'aibeaucoup apprécié les bonnes relations quiexistent entre CFC et les médias en général.J’encourage à cette occasion, les respons-ables de continuer à travailler avec la pressetant écrite qu’audio-visuelle pour la promo-tion de la protection des enfants et de leurpropre organisation. Toutefois, je préfère leurlaisser les mains libres pour le choix des or-ganes de médias à retenir pour un partena-riat.Allez-vous continuer à supporter Con-golese Family Centre dans l’avenir?Effectivement, Trust for London va continuerà subventionner CFC jusqu'à mi-2012,c’est-à-dire jusqu’en Juin 2012. C’est fortpossible que CFC puisse réintroduire uneautre demande de contribution pour contin-uer son travail après cette date. Mais celan’empêchera pas à aussi à CFC d’amorcerd’autres démarches parallèles pour trouver

d’autres financement ailleurs.Croyez-vous vraiment que le travail a étébien fait de façon à créer une grande dif-férence parmi les Congolais au sujet dela protection de l’enfant ?Je suis absolument fière du bon travailabattu par Congolese Family Centre au seinde la communauté congolaise de la ville deLondres pour arriver à sensibiliser les gensà changer de mentalité en ce qui concernela protection de l’enfant en général.La preuve en est que l’évaluation indépen-dante du projet, auquel CFC fait partie, a ap-prouvé dans son intégralité, l’importance del’argent investit dans cette communauté.A titre d’exemple, ils ont conclu que:•La promotion de la protection des enfantsmenée par les communautés elles-mêmesa été efficace bien que ça soit un peu rare.Cette approche nous paraît est essentiellepour engager les communautés exclueset pour changer les attitudes et le comporte-ment envers les enfants.•Le Congolese Family Centre a aidé à créerun réseau de familles et de jeunes qui sontprêts à dénoncer désormais toute maltrai-tance des enfants.•Le soutien et la formation des jeunes pourintervenir comme “ gens de changement ”a été aussi un grand succès.

Le rapport final de l’évaluation vient d’êtrepublié et est disponible gratuitement surnotre site :[http://www.trustforlondon.org.uk/media-cen-tre/news/launch-of-safeguarding-childrens-rights-report.html]

Nous allons très prochainement traduire lerésumé de l’évaluation en français. Et nouspréparons un événement qui aura lieu enautomne pour permettre à toute la commu-nauté de venir discuter sur différentes issuesde ce projet , et également de célébrer lesprogrès qui ont été faits.

Votre dernier mot?

La bonne nouvelle est la continuation du pro-jet “ Safeguarding Children’s Rights ” parCongolese Family Centre ! Mais sachezqu’il existe aussi d’autres organisations Con-golaises qui ont reçu des fonds de Trust forLondon. Et pour ne pas les citer, nous avonsAdvice & Learning Bureau à Barking, Con-golese Refugee Women Association àNewham, et Congolese Voluntary Organisa-tion à Croydon. Et mon dernier mot, c’estcelui de dire, merci à toute l’équipe rédac-tionnelle de Pyramides Magazine.

Jean Marc Céphas

Page 32: Pyramides Magazine 12

32 Pyramides Magazine Autumn 2011

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Congolese Family Centre au chev

Congolese Family n’est plus à présenter car cettegrande ONG fait partie des organisations carritativesqui ont réussi à intégrer cette société britannique

depuis plus de longues années. Pour rappel, Congolese Family Centre (CFC) est composéede cinq ONGs dont les noms suivent : Bantu Welfare FutureBuilder, Kongolese Children’s Association, Cocoriko, LondonAfrican Health Project et African Association of LingalaSpeakers. Située au coeur même de la Municipalité deHaringey, à Tottenham, CFC dont les bureaux sont au CentreSelby , reçoit presque toutes les personnes sans condition.Il suffit de passer par là pour voir défiler presque toutes lescatégories socio-professionnelles de congolais en quête d’unesolution à leur problème. Que ça soit une préoccupation de lasanté, de l’immigration, de l’éducation des enfants, ou n’im-porte quelle autre préoccuaption d’ordre social, CFC a toujoursété là au service de ses compatriotes. Mais ce qui a fait plusla renommée de CFC ces temps derniers, c’est surtout legrand combat qu’il venait de mener depuis 2007 à ce jourcontre la “ Maltraitance des Enfants en général et sin-gulièrement des Enfants dits Sorciers ” au niveau desquelques églises de réveil! Et ce fut grâce au financementreçu de la charité Trust For London que CFC est parvenu àgagner son pari tres risqué.

Au jour d’aujourd’hui, plus aucun parent ne voudrait s’hasarderà maltraiter son enfant fut-il sorcier de peur d’être mis dans destrès mauvais draps par la redoutable Police Métroplitaine deLondres. Ce qui est trop grave, même certains hommes deDieu qui avait profité de la naïvete de leurs fidèles pour faire del’épisode “ Enfants sorciers ”, leur fonds de commerce dansleurs boutiques sprituelles (sic) ont fini par comprendre queCongolese Family Centre accompagné de la Police Métro-plotaine étaient en train de veiller sur la graine. Conséquencelogique des familles entières se sont reconciliées avec leursenfants au grand dam de tous les prophètes de malheur.C’est un cadeau signé CFC.

A part la protection des enfants qui est devenue son cheval debataille, CFC accorde également une très importante place aubien- être des consommateurs de ses différents services.Et parmi ces services, il y a l’éducation des enfants qui con-stitue l’avenir de demain pour leur parent. “ Les enfants, aajouté Mr Thomas (Thomson) sont le meilleur cadeau queDieu nous a donnés. Donc, il faudra pas en abuser car de-main, ce sont eux qui vont prendre notre relève. Alors qu’est-ce que nous allons léguer demain à nos enfants ? ” Et pourterminer, Mr Thomas nous a renvoyés méditer cette anec-dote tirée de la chanson de Reddy Amisi, un grand musiciencongolais : “...J’étais venu en Europe pour apprendrequelque-chose ou pour acquérir des nouvelles connais-sances et puis rentrer à mon pays d’origine...” . Et vous quinous lisez ?

Jean Marc Cephas

Barthlemy Ngonga, Romain Matondo, Ms Debbie Ariyod’Afruca, Thomas Bikebi et un staff d’Afruca à Selby Centre

Romain Matondo et Thomas Bikebi accueillent leurs invités de marque.Avant-dernier à droite, Camille Kasambay (éditeur d’Afrique Mission)

Page 33: Pyramides Magazine 12

Editorial

Autumn 2011 Pyramides Magazine 33

Community News

vet de la Communauté à Londres

CFC: c’est surtout l’organisation des travaux d’atelier d’informationcomme le démontre cette photo CFC: Mr Thomas en train de présider une séance de travail

La jeunesse congolaise a dit non à ce genre de comportement de la partde leurs parents irresponsables qui croient en tout

CFC a organisé une journée spéciale pour que la Communauté vienne se rec-cueillir devant l’endroit où un jeune homme a été tué par sa grande-soeur par

ce que sorcier à l’Est de Londres. Abbé Noël était là . Journée de reccueillement : Quelques jeunes de CFC .

La presse était représentée par Omer Yembesi d’ Africa Vision et John-PaulMaje pa, de Pyramides Magazine pour dénoncer ce phénomène de la maltrai-

tance des enfants sorciers

Deux leaders incontestés de la diaspora congolaise de UK :Dr Dadu Ngala et Thomas Bikebi de CFC (Cocoriko)

Ceux qui vont contribuer au développement de l’Afrique demain ...

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34 Pyramides Magazine Autumn 2011

Courrier des Lecteurs

Quelques photos triées du grand lot que nous avons reçu pour des gens qui admirent et soutiennent Pyramides

Magazine. Le soutien dont il est question n’est pas toujours synonyme de finance. Bref, chez nous, tout petit conseil

de la part d’un lecteur pour nous permettre d’améliorer notre job serait toujours welcome.

SE Ambassadeur de la Rép. Gabonnaiseau R.U , Mr Omer Piankali

SE Ambassadeur de la Rép. GuinéeEquato./ R.U , Mr Augustin Nze N.

Pasteur Philippe Mensan : CCBCConseiller Spirituel de Pyramides

Mrs Stellamaris Ideh , MD Bantuway Food& Mrs Yombo, CEO AFS

Mr Dino Mandefo Sebastian, MD TeleConsult -Congo

Mrs Marie-Claire Milambu Majepa ,Femme Vertueuse et Marraine

de Pyramides Magazine.Merci pour tout .

Couple Madison et Nicole Sanza,London

Pasteur Walton Nkoni :CCBCJournaliste

Ms Maguy KititwaJournaliste, Ifasic

KinshasaDr Mao Zakuani de Lumière du MondePaternaire attitré Pyramides Magazin

Gracia Milambu

Tack 2011 in Sweden

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Adv

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