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Lundi 15 juin 2020 https://www.20minutes.fr N° 3535D

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La rentrée avant l’été

Emmanuel Macron a annoncé dimanche le retour obligatoire à l’école des élèves du primaire et du collège, le 22 juin. P.5

A nos lecteurs. Retrouvez votre journal « 20 Minutes » mercredi dans les racks. En attendant, vous pouvez suivre toute l’actualité sur l’ensemble de nos supports numériques.

MobilisationLes jeunes engagés dans de nombreux combats P.6

« The Voice »« Je ne peux plus ne pas croire en moi », assure Abi P.14

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Grégory Doucet« La crise sanitaire nous oblige à repenser certaines de nos priorités » P.3

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Protégeons-nous, protégeons les autres.

Restons prudents Je respecte une distance d’un mètre

avec les autres.

Et dans l’espace public ?

2Lundi 15 juin 2020GRAND LYON

#OES2020

4 ÉTAPES ONLINESUR DES CARTES CRÉATIVES DE LA RÉGION

FINALE EN ÉQUIPEAVEC DES PERSONNALITÉS ET JOUEURS PROS

26-27 SEPTEMBRESUD DE FRANCE ARENA - MONTPELLIER

TOUS LES GAINS REVERSÉSÀ DES ASSOCIATIONS CARITATIVES D’OCCITANIE

OCCITANIE-ESPORTS-TOUR.COMCET ÉVÉNEMENT N’EST PAS SPONSORISÉ, SOUTENU NI ADMINISTRÉ PAR EPIC GAMES, INC

TOUTES LES FINALES D’ÉTAPES EN LIVE SUR

TWITCH.TV/SOLARYFORTNITE

JOUE TA PLACE POUR LA FINALE DE L’OCCITANIE ESPORTS TOUR !UNE COMPÉTITION ORGANISÉE PAR LA RÉGION OCCITANIE

NÎMES 21-27 AVRIL

TARBES 26 MAI - 1 JUIN

ALBI 5-11 MAI

TOULOUSE 16-22 JUIN

Transports Le Sytral vient de présenter le lourd impact financier subi en raison de la crise du Covid-19

Dès le 4 mai, Fouziya Bouzerda a in-diqué au Premier ministre Edouard Philippe « la nécessité d’un plan massif de soutien aux transports pu-blics ». La présidente du Sytral, ges-tionnaire des transports en commun dans la métropole lyonnaise, a expli-qué, vendredi, pourquoi « une com-pensation de l’Etat » s’avérait cruciale. « L’impact financier de la crise sanitaire du Covid-19 a été sans précédent pour le Sytral », assure Fouziya Bouzerda, avec 165 millions d’euros de pertes es-timées pour 2020.

Des projections alarmantesA savoir « des pertes considérables » de recettes et d’une partie du verse-ment mobilité des entreprises, alors

que la fréquentation des transports en commun lyonnais est passée de 25 % le 11 mai à 60 % à ce jour. « La reprise a été plus rapide que ce qu’on visait », confie Fouziya Bouzerda, qui n’envisage un retour à 100 % qu’en fin d’année.

Entre les 16 millions d’euros de rem-boursement des abonnements des usagers sur la période de confinement, un investissement estimé en 2020 à 5 millions d’euros pour des « dispositifs sanitaires innovants et exceptionnels » (bornes désinfectantes sans contact, service de désinfection ambulant, dis-tribution de 300 000 masques…), les perspectives d’un redressement ne sont guère encourageantes.Le Sytral se projette déjà jusqu’à 2030, avec des pertes estimées à 245 mil-lions d’euros sur la décennie pour les recettes et 575 millions d’euros pour le versement mobilité. De quoi remettre en cause le prolongement du T6 ou la création du métro E ? « On sait qu’il s’agit de décisions éminemment poli-tiques, estime la présidente du Sytral. Cela suppose un emprunt significa-tif, à hauteur d’un milliard d’euros. »Si elle indique échanger avec la mi-nistre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, Fouziya Bouzerda attend depuis plus d’un mois une réponse d’Edouard Philippe. Jérémy Laugier

La voie de la compensation de l’Etat se fait attendre

La fréquentation est en hausse.

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Coups de feu à la sortie d’un resto, un blessé. Un homme de 20 ans a été blessé par balles dimanche matin à Chassieu, près de Lyon. Les faits se sont produits dans un restaurant de grillades et de pizzas après un différend entre deux clients. L’un d’eux, âgé de 32 ans, aurait alors sorti un revolver et tiré sur la victime, touchée aux jambes. Ses jours ne seraient pas en danger, révèle Le Progrès.

Deux mille personnes mobilisées contre les violences policières. L’appel national à la mobilisation lancé par la famille d’Adama Traoré a donné lieu au rassemblement de 2 000 personnes, samedi, devant l’ancien Palais de justice. La manifestation s’est achevée par des échauffourées avec les forces de l’ordre, au cours desquelles cinq personnes ont été interpellées.

Mis en examen pour une série de vols. Interpellés par les gendarmes la semaine passée à Tassin-la-Demi-Lune pour vols à la roulotte, trois ados ont été mis en examen, rapporte Le Progrès. Deux d’entre eux ont été laissés libres.

3Lundi 15 juin 2020GRAND LYON

##JEV#117-70-https://tinyurl.com/ycqaw3mn##JEV#

si je suis maire de Lyon, sera de don-ner un cap aux entrepreneurs pour que la façon dont ils gèrent leurs so-ciétés soit vertueuse.Qu’est-ce que le confinement a changé dans votre programme ?La crise sanitaire nous oblige à re-penser certaines de nos priorités. Concrètement, j’ai prévu dans mon exécutif une délégation spécifique à la gestion des risques, à la santé, à la qualité de l’environnement parce qu’il s’agit d’un sujet majeur.

Municipales Avant le second tour, « 20 Minutes » interroge les candidats encore en lice. Ce lundi, Grégory Doucet (EELV), arrivé en tête du premier tour

Grégory Doucet, candidat EELV à la mairie de Lyon, aborde le second tour des municipales avec prudence. Mais il reste intimement convaincu que le changement à Lyon passera par la vic-toire des écologistes le 28 juin.

Ne craignez-vous pas que votre alliance avec la Gauche Unie et Lyon en commun puisse désorienter une partie de vos électeurs ?C’est tout l’importance d’avoir rendu transparentes notre démarche et les étapes des discussions engagées avec chacun. On a ouvert le rassemble-ment au-delà de la gauche, avec les équipes de Lyon Respiration (Georges Képénékian). Les proximités program-matiques ont été constatées avec tout le monde. En revanche, on a exigé une clarté dans les soutiens politiques ap-portés. Par ailleurs, la Gauche Unie et Lyon en commun se retrouvaient dans l’urgence climatique.Ce n’était pas le cas avec Georges Képénékian ?Pour nous, il est difficile de soutenir un gouvernement qui parle beaucoup d’écologie mais qui n’agit pas, qui ne réalise pas les arbitrages permettant de sauver le climat.Votre alliance vous permet d’aborder le second tour en situation de favori…L’élection n’est pas gagnée, on le sait. Même avec les alliances, cela ne suffit pas. On vient de passer plusieurs mois en confinement. Comment les élec-teurs vont réagir ? Va-t-on encore avoir un taux d’abstention fort ? Il y a plein d’inconnues pour ce second tour. On fait campagne pour mobiliser et ras-surer les gens afin qu’ils aillent voter.

Que pensez-vous de l’alliance entre les Républicains et LREM ?Quel est le projet politique derrière cette alliance ? Est-ce de dire qu’il y a une crise économique et qu’il ne fau-drait surtout rien changer ? A Lyon, on va devoir repenser l’espace public pour faire face, dans les années à venir, à de nombreux épisodes de canicule. Est-ce que l’on va attendre d’avoir le climat d’Alger pour bouger ? Non, les actions doivent être menées mainte-nant. Ceux qui ont fait alliance sont les mêmes qui ont réalisé le cours Lafayette et le quartier de la Part-Dieu, deux projets très minéraux.

L’économie risque d’être une préoccupation majeure dans les mois à venir. Que répondez-vous aux critiques ?On peut dire tout ce que l’on veut au sujet de la soi-disant incompatibi-lité entre l’écologie et l’économie, il n’y en a pas en réalité. Un exemple : lorsqu’on annonce vouloir isoler ther-miquement 10 000 logements par an sur l’agglomération, cela représente 200 millions d’euros de travaux, inves-tis dans l’économie locale. Mon rôle,

« Plus rien ne sera comme avant »

Grégory Doucet entend repenser l’espace public pour faire face aux canicules.

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« La soi-disant incompatibilité entre l’écologie et l’économie n’existe pas. »

Audrey Hénocque en N° 2S’il est élu maire de Lyon, Grégory Doucet a prévu de désigner Audrey Hénocque, tête de liste dans le 7e, comme adjointe aux finances et première adjointe. « Elle est administratrice territoriale de formation. Elle connaît très bien le fonctionnement de l’administration. J’ai énormément confiance en elle. C’est quelqu’un d’une rigueur et d’un professionnalisme absolus », explique-t-il.

Si vous n’êtes pas élu, est-ce que vous siégerez au conseil municipal ?Bien sûr. Je ne me suis pas engagé pas en politique en me disant que c’était le poste de maire ou rien. D’autant qu’après cette élection, plus rien ne sera comme avant. Les scores histo-riques des écologistes démontrent une envie énorme d’écologie au sein de la population. Les responsables po-litiques, les anciens, ne peuvent pas l’ignorer. Propos recueillis par Caroline Girardon

20 Minutes Lyon32, rue Neuve, 69002 LyonTél. : 04 78 42 73 09Fax : 04 78 42 73 10Contacts commerciaux :Elodie Bouet. Tél. : 06 22 03 40 92ebouet@20minutes.frMarion Durand. Tél. : 06 43 05 48 30mdurand@20minutes.fr

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avec vous

Le temps reste instable dans les trois quarts du pays, avec des averses plus fréquentes et plus orageuses dans l’Ouest. Le soleil se montre généreux autour de la Méditerranée. Quant aux températures, elles sont à peine de saison.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAIN

matin après-midi matin après-midi

Comment ? De la pluie en Bretagne ?

14 °C 23 °C 15 °C 23 °C

La météo à Lyon

4Lundi 15 juin 2020ACTUALITÉ

Je porte un masque.

Et dans les Maisons de la Métropole ?

Restons prudents

Protégeons-nous, protégeons les autres.

désormais une priorité pour nous. » Les acteurs jurent donc avoir travaillé en symbiose pour concocter un proto-cole sanitaire commun à tous les Etats européens, validé par l’Agence euro-péenne de sécurité intérieure (AITA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies : port des masques chirurgicaux obligatoire dans les aéroports et dans les avions, dé-sinfection régulière des espaces et des matériels, bornes de gel hydroal-coolique, respect des mesures bar-rières, service à bord réduit au strict minimum.

Risques de contagionReste une question : les cas asymp-tomatiques peuvent-ils contaminer leurs voisins de siège pendant le vol, même avec un masque changé toutes les quatre heures ? L’AITA prétend que c’est quasiment impossible. Un enthou-siasme non partagé par Qingyan Chen, ingénieur à l’université Purdue, aux Etats-Unis. « Les avions n’ont pas été conçus pour empêcher la transmission des virus et des maladies », a expliqué cet ancien employé de la Direction gé-nérale de l’aviation civile américaine au Washington Post. Julien Laloye

Santé La reprise du trafic aérien en Europe est prématurée, selon un chercheur

La plupart des pays européens lèvent leurs restrictions aux frontières entre pays membres de l’UE à partir de ce lundi, sur les conseils appuyés de la Commission européenne. Mais est-ce vraiment l’idée du siècle de se pointer à l’aéroport pour un week-end de dé-bauche dans la nuit praguoise ou ber-linoise ? « L’espace Schengen est loin d’être complètement sous contrôle, explique Serge Morand, directeur de

recherches au CNRS. Certains pays connaissent encore des situations dif-ficiles, sans parler de l’état de l’épidé-mie en Amérique du Sud ou en Asie du Sud-Est. La reprise du trafic aérien,

essentiellement liée à une volonté d’encourager les déplacements tou-ristiques, arrive un peu vite. »Le spécialiste de l’écologie de la santé et de la transmission des pathogènes vient de publier une étude sur le lien entre l’augmentation du trafic aérien et la diffusion des épidémies à partir d’une base de données considérable. « On a observé la répartition des épidémies de 1940 à 2018 et constaté que, depuis les années 1970, le trafic a augmenté de plus de 1 400 % tandis qu’on entrait

dans une phase de pandémie répétée du fait de la circulation des gens. Elles sont de plus en plus partagées par un plus grand nombre de pays. »Au bord de la banqueroute malgré les perfusions étatiques, le secteur aérien sait qu’il est peut-être celui qui joue le plus gros cet été. « Pour retrouver des passagers, il faut rétablir la confiance, reconnaît Nicolas Paulissen, direc-teur général de l’Union des aéroports français. On doit montrer aux passa-gers que la protection sanitaire est

Y a-t-il un coronavirus dans l’avion ?

Un employé de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle désinfecte un appareil.

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« Les pandémies sont partagées par un plus grand nombre de pays. »

Serge Morand, écologue

5Lundi 15 juin 2020ACTUALITÉ

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Ils auront classe pour deux semaines. « Dès demain en Hexagone comme en outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se préparent à accueillir à par-tir du 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de pré-sence normales », a annoncé dimanche soir le président de la République, Emmanuel Macron, lors d’une allo-cution faisant le point sur le déconfi-nement. Alors que les vacances d’été commencent le 4 juillet, pourquoi le gouvernement renvoie-t-il les élèves en classe pour deux semaines ?Réponse : depuis le déconfinement, seulement 50 % des élèves ont pu re-tourner à l’école, selon les derniers chiffres du ministère, mais parfois une seule journée par semaine. Dans le se-condaire, ce sont « 30 % des collégiens » qui ont repris, le plus souvent partielle-ment, a indiqué Jean-Michel Blanquer

mercredi. Et comme les élèves repre-naient jusqu’alors sur le principe du volontariat, ce ne sont pas forcément ceux qui en avaient le plus besoin sco-lairement qui sont revenus.

Protocole sanitaire allégéPar ailleurs, la pression des parents d’élèves et des entreprises se fait plus forte ces dernières semaines. Car, l’épidémie déclinant, le besoin d’un retour à une vie un peu plus normale se fait ressentir. « C’est une bonne nouvelle pour tous les parents qui, depuis le 11 mai, souhaitent res-colariser les enfants », a réagi ce di-manche Rodrigo Arenas, le président de la FCPE, la première fédération des parents d’élèves, sur BFMTV.Le protocole sanitaire actuellement en vigueur sera-t-il abrogé ? Non, explique à 20 Minutes le ministère de l’Education.

Celui-ci sera seulement allégé. Les mo-dalités seront précisées en ce début de semaine, une réunion étant prévue avec les organisations syndicales ce lundi. Cela signifie que le quota maxi-mum des 15 élèves par classe en pri-maire va être levé, mais que certaines règles vont rester en vigueur. Du côté des enseignants, cette reprise obligatoire des élèves a aussi du sens. Cela signifie qu’ils n’auront plus à as-surer l’école à distance, ce qui leur permettra de préparer leur rentrée. Même si on sait que tous les ensei-gnants ne seront pas présents, cer-tains étant vulnérables physiquement. Delphine Bancaud

L’école ne fait plus classe à partDéconfinement A partir du 22 juin, écoles et collèges rouvriront avec une présence obligatoire, a annoncé dimanche le chef de l’Etat

« Il a balayé les problèmes »« Nous allons retrouver pleinement la France. » La crise sanitaire, à entendre Emmanuel Macron lors de son allocution, dimanche, est presque derrière nous. « Il a balayé les problèmes », déplore la politologue Virginie Martin. Une opération de communication ? « Des éléments le font penser, estime le politologue Martial Foucault. Il a envie d’apparaître comme étant le président qui a fait les meilleurs choix dans le contexte. »

Dans une école primaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), le 19 mai.

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6Lundi 15 juin 2020ACTUALITÉ

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Poutine condamne « la pagaille » des manifestations aux Etats-Unis. Quand la lutte pour l’égalité des droits « se transforme en pagaille et en émeutes, alors je ne vois rien de bon pour l’Etat », a estimé le président russe, Vladimir Poutine, dans une interview qui devait être diffusée dimanche soir sur la chaîne de télévision publique Rossia1.

Au moins 38 tués dans une attaque djihadiste au Nigeria. Des combattants du groupe Etat islamique ont abattu au moins 38 personnes samedi lors de l’attaque d’un village nigérian, ont indiqué dimanche des habitants. Les assaillants sont soupçonnés d’être ceux qui ont attaqué plus tard la ville de Monguno, située à 60 km, où 15 personnes ont été tuées.

Démission dans la police d’Atlanta après la mort d’un suspectEtats-Unis La cheffe de la police d’Atlanta a démissionné après qu’un policier a mortellement blessé un suspect afro-américain de 27 ans lors d’une tentative d’arrestation, a annoncé samedi la maire de cette ville du sud des Etats-Unis. Des centaines de ma-nifestants se sont rassemblés dans la soirée de samedi devant le restaurant où se sont déroulés les faits vendredi

soir. Le fast-food a été incendié, rap-portent des médias locaux.Le policier qui a tiré a été renvoyé de la police d’Atlanta et un deuxième agent a été affecté à des tâches adminis-trative, a annoncé la chaîne de télé-vision ABC News. Un avocat agissant au nom de la famille de la victime, a condamné un usage disproportionné de la force.

Rassemblement Les manifestations actuelles trouvent un fort écho dans la jeunesse, engagée dans diverses luttes

« On marche le poing levé pour mon-trer qu’on existe. » Environ 15 000 per-sonnes (selon la police) se sont ras-semblées samedi à Paris, à l’appel du comité Adama Traoré, pour dénoncer le racisme et les violences policières en France. Beaucoup de jeunes manifes-tants, adolescents et étudiants, étaient présents, davantage que lors des pré-

cédents rassemblements. « Beaucoup de vidéos, de témoignages et d’appels ont circulé sur Twitter, Facebook ou TikTok sous la bannière “Black lives matter” [« La vie des personnes noires compte »], explique Alexandre, étudiant de 21 ans de Seine-Saint-Denis. C’est notre cri de ralliement à nous, les jeunes. C’est notre #MeToo. »Vêtues d’un tee-shirt « Justice pour Adama », Hawa, Salamata, Cindy, Hanaine et leurs camarades sont mobilisées depuis quatre ans pour faire « éclater la vérité » dans l’affaire Adama Traoré. Elles sont aujourd’hui

de toutes les luttes « qui les touchent ». « Nous sommes une génération enga-gée, contre les violences policières, le racisme, mais aussi contre les vio-lences faites aux femmes, le sexisme, explique Hawa, 20 ans. On ne veut plus subir, mais construire notre avenir. » « C’est à nous de changer les choses, de choisir la société dans laquelle nous voulons vivre, ajoute Hanaine, qui mi-lite aussi pour la défense de l’environ-nement, à travers les marches pour le climat. L’avenir, c’est nous ! »« Les mobilisations actuelles que l’on observe peuvent donner des moyens

d’expression au sentiment de frustra-tion que peuvent avoir certains jeunes citoyens, diplômés comme non diplô-més, de centre-ville comme de ban-lieue, en élargissant les causes à dé-fendre », explique Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire.

Mathilde se dit très engagée, et beau-coup plus encore ces derniers temps. « On ne devrait pas être là aujourd’hui à manifester contre le racisme, explique l’étudiante de 23 ans, également mi-litante pour la cause féministe. C’est d’une autre époque qui n’est pas la nôtre, ça ne devrait plus exister ! La

parole se libère un peu partout, les jeunes en ont ras le bol de tout ce qui se passe. » « Beaucoup sont là aujourd’hui pour se défouler après la période diffi-cile que le pays a vécue, et sa gestion catastrophique par le gouvernement », ajoute son amie Yoana. « Après une période de confinement qui pourrait accentuer les inégalités, dans un contexte économique et so-cial devenu très fragile, il n’est pas impossible que plusieurs catégories de jeunes investissent l’espace public pour construire une convergence des luttes et tenter d’élargir l’objet initial de la mobilisation », reconnaît Laurent Lardeux. Une convergence des luttes qui ne déplairait pas à Samir, engagé dans une association de lutte contre les discriminations en Seine-Saint-Denis : « A un moment ou à un autre, la jeunesse de ce pays va se réveiller, dire “stop” aux injustices, réclamer plus d’égalité et un avenir meilleur. » Hakima Bounemoura

Environ 15 000 personnes, selon la police, se sont rassemblées place de la République, à Paris, samedi.

« Notre génération ne veut plus subir »

« La parole se libère, les jeunes en ont ras le bol de tout ce qui se passe.»

Mathilde, 23 ans

« Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté »Lors de son allocution, dimanche soir, Emmanuel Macron a soutenu les forces de l’ordre dans le contexte des manifestations contre les violences policières. Policiers et gendarmes « méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation, a déclaré le chef de l’Etat. Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté. » « Nous serons intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations », a-t-il ajouté.

«“Black lives matter”, c’est notre cri de ralliement.»

Alexandre, 21 ans

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Julien, 23 ans

8Lundi 15 juin 2020DIX NEWS

2 Confinés, on ne perd pas les pétales

L’Office français de la biodiversité annonce « une incroyable décou-verte » à Villeneuve-Tolosane, près de Toulouse : « la présence de trois pieds » d’ophrys de Ficalhoana, une orchidée dont on ne connaissait que quelques cas d’apparition isolés dans six autres départements français et classée sur la « liste rouge » française des végétaux en « danger immédiat » d’extinction. La trouvaille a été faite le 26 avril, en plein confinement, dans un espace vert de la commune. L’office fait un lien direct entre l’arrêt forcé des activités et cette floraison.

3 Une facture d’hôpital qui dépasse le million

Michael Flor, un Américain de 70 ans atteint du Covid-19 et hospitalisé pen-dant deux mois à Seattle, a eu la mau-vaise surprise de recevoir une facture de 181 pages totalisant plus d’un mil-lion de dollars, a révélé samedi le quo-tidien Seattle Times. Bénéficiant du Medicare, la couverture santé des se-niors, le septuagénaire ne devrait pas avoir à sortir son portefeuille.

4 Au musée Avicii, des platines en vitrine

Stockholm accueillera un musée dédié à Avicii à l’horizon 2021. Selon Variety, cette Avicii Experience per-mettra de suivre le parcours éclair du DJ et producteur depuis sa chambre d’ado jusqu’à son succès planétaire, le tout agrémenté de photos, de vi-déos et de musiques. Avicii, de son vrai nom Tim Bergling, s’est suicidé en 2018 à l’âge de 28 ans après avoir conquis le monde avec des titres comme Wake Me Up et Levels.

5 L’écho du poème dure depuis quatre-vingts ans

Le 14 juin 1940, le directeur du musée de l’Homme, Paul Rivet, a placardé sur sa porte le poème If de Rudyard Kipling : un appel à ne pas se sou-mettre, quatre jours avant l’appel du 18 juin du général de Gaulle. Quatre-vingts ans plus tard, André Delpuech, directeur du musée du Trocadéro, a placardé à son tour le texte sur la porte du musée encore fermé du fait du coronavirus.

6 Toreros, ils ont peur de finir boucs émissaires

A Séville, plusieurs toreros ont par-ticipé samedi à une manifestation qui a rassemblé un millier de per-sonnes pour réclamer « le respect » et des aides pour leur secteur affecté par la pandémie, alors que la tauro-machie est remise en question par une partie de la société en Espagne.

7 Qui va peindre une flèche sous la Joconde ?

Les parcours au Louvre, musée le plus visité au monde, « seront fléchés, sans retour possible en arrière pour éviter les croisements des flux » de visiteurs, a indiqué vendredi le Louvre, qui ou-vrira le 6 juillet, avec tout un disposi-tif sanitaire nouveau et strict. Outre le port du masque (à partir de 11 ans), la réservation d’un créneau horaire sera obligatoire.

8 De la graisse dans les rouages de la recherche

Quel est le lien entre les liposuc-cions pratiquées par les chirurgiens esthétiques et la recherche contre la maladie d’Alzheimer ? Les cel-lules-souches, dont les tissus adi-peux regorgent… Une start-up tou-lousaine, Cell-Easy, spécialisée dans la médecine régénératrice, a eu l’idée de les récupérer auprès des cliniciens.

9 Nos internautes ont du talent

De vrais héros dans le jeu vidéoUn avatar ailé et tout vêtu de bleu : c’est via cet émissaire virtuel, ren-contré au cœur de Fortnite, le cé-lèbre jeu en ligne, que plus de 350 en-fants ou adolescents, maltraités ou en souffrance, ont pu discrètement se confier à de « vrais » adultes pen-dant le confinement.L’association L’Enfant bleu, qui a pi-loté cette expérience inédite res-tée jusqu’ici secrète, espère qu’elle pourra servir de tremplin à un dispo-sitif pérenne, afin que les jeux vidéo

deviennent un moyen pour les en-fants en danger de donner l’alerte.Les bénévoles de l’association ont pé-nétré dans l’univers virtuel de Fortnite sous les traits d’un personnage dé-nommé « Enfant Bleu », et se sont re-layés pour le faire « vivre » pendant un mois, tous les jours jusqu’à 22 h 30.Mission de cet avatar : répondre aux jeunes joueurs, connectés en même temps que lui, qui souhai-taient lui parler de leurs problèmes personnels. Fortnite a pu permettre à des enfants de se confier à des bénévoles.

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Cette photo nous a été envoyée par Caroline Iberg, via Instagram @carolineiberg.Vous êtes doué pour la photographie ? Envoyez vos images à contribution@20minutes.fr ou postez-les sur Instagram avec le hashtag #nosinternautesontdutalent

Vos photos ne seront destinées qu’à cette rubrique. Pour en savoir plus : https://www.20minutes.fr/politique-protection-donnees-personnelles

Au lac Noir,dans les Vosges.

Des antifas ont-ils créé une carte bancaire ? Sur Twitter, un Américain a posté le 9 juin l’image de ce qui ressemble à une carte de paiement, sur la-quelle on peut lire l’inscrip-tion « ANTIFAmily ». Cet homme, qui se décrit comme un ancien soldat de l’Air Force américaine et « propriétaire d’entreprise », explique : « Avez-vous déjà vu une carte de débit antifa qui peut être automatiquement rechar-gée après un pillage, une émeute ou un harcèlement par un gang ? » « Voici à quoi elle ressemble », ajoute-t-il.Cette carte n’est pas une authentique carte de paiement. Elle a été créée à l’initiative de « Hooligans gegen

Satzbau » (« Hooligans contre la syntaxe »), une initiative lan-cée par des Allemands en 2014. Ce groupe parodique a été conçu « comme une ré-

ponse numérique au virage croissant vers la droite ». C’est « une carte plas-tique totalement non fonctionnelle », confirme à 20 Minutes l’administra-teur de la page Facebook. « La puce imprimée ne fait rien », précise-t-il.Les groupes antifas sont dans le vi-seur de Donald Trump, qui les a ac-cusés d’avoir fomenté les violences qui ont surgi après la mort de George Floyd. Mathilde Cousin20 Minutes lutte contre les fake news. Un doute ? Ecrivez à fakeoff@20minutes.fr

Non, les antifas n’utilisent pas de carte bleue secrète10

Transformation Les nombreuses innovations ont changé le quotidien de la profession mais aussi celui des Français

Si dans votre esprit l’étude notariale est un lieu encombré de papiers, il va falloir vous mettre à la page ! Le notariat est l’une des professions les plus à la pointe en matière de trans-formation numérique, et ce depuis plus de vingt ans. En 1999, déjà, elle disposait d’une version informatisée du fichier central des dispositions de dernière volonté (FCDDV).L’autorisation de la signature de l’acte authentique électronique, en 2005, a été une étape importante dans cette transformation numé-rique. Le notariat a ainsi été la pre-mière profession en Europe à être dotée d’une certification de signature électronique sécurisée en 2007. Un an après, le premier acte était signé de cette façon. Concrètement, l’acte n’est plus sur papier mais numérisé. Une fois la lecture de l’acte faite, le notaire recueille le consentement des clients qui signent sur une ta-blette numérique, puis le notaire le signe lui-même et l’authentifie avec sa clé « Real » (protégée par un code secret). Une avancée qui représente un gain de temps, moins de consom-mation de papiers et qui facilite alors pour le client l’envoi de l’acte à divers organismes. Aujourd’hui, entre 90 et 95% des actes notariaux sont rédigés

et signés électroniquement et près d’un quart des études seraient au zéro papier.

Simplification des démarchesD’autres initiatives se sont enchaî-nées. Pour faciliter l’accès en toute sécurité à un ensemble d’applica-tions métier et de services depuis n’importe quel appareil, un réseau intra-notaires a vu le jour en 2015. Le travail collaboratif et la personnali-sation sont au cœur des enjeux du numérique. Ainsi, des plateformes dont certaines ont été créées par des start-up, permettent aux notaires, professionnels et particuliers de tra-

vailler ensemble et d’échanger à dis-tance sur un dossier. Chacun est tenu informé, par le biais de notifications et d’alertes automatiques, de l’avan-cée du dossier et des actions à réali-ser. Ce service accélère les échanges et le traitement du dossier. Certains outils permettent également, par exemple, de stocker ses documents personnels sur un coffre-fort numé-rique, de réaliser un visioconseil...Depuis 2016, la profession s’est dotée d’un système de visioconférence sécurisé et agréé par elle, permet-tant notamment aux notaires de si-gner des actes à distance. Ainsi, un client à Strasbourg peut signer une

promesse de vente chez son notaire tandis que le vendeur est chez le sien à Brest. Ces évolutions ont permis aux études notariales de poursuivre leurs missions pendant le confine-ment, même à distance. Elles ont même été renforcées pendant cette période puisque le décret du 3 avril 2020 a autorisé le notaire à établir un acte notarié sur support électronique malgré l’absence d’une ou de toutes les personnes visées par l’acte. Le notaire a ainsi pu recueillir le consen-tement du client par visioconférence pour signer les actes.

Dorothée Blancheton20 Minutes Production

Pour les notaires, les nouvelles technologies permettent de gagner en productivité et en qualité de travail.

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Le numérique chez les notaires

« Le numérique nous permet plus d’échanges avec nos clients »Rencontre avec Me David Ambro-siano, premier vice-président du Conseil Supérieur du Notariat.

Quelles innovations peut-on encore attendre ?Nous souhaitons continuer de dé-matérialiser les échanges avec les clients et l’Etat, tout en respectant la sécurité juridique et technologique, les contraintes liées au respect du RGPD et du secret professionnel. Nous voulons développer la prise de rendez-vous à distance, la visiocon-férence avec des échanges de docu-ments facilités et sécurisés. Nous voulons mieux valoriser les données

personnelles du client, lui donner accès à un coffre-fort numérique où il puisse consulter ses actes, savoir à quel moment il peut de nouveau faire une donation, par exemple.Comment garantissez-vous la sécurité des données ?Nous sommes la seule profession en France à devoir conserver pendant 75 ans les actes de ses clients, et même 100 ans pour des mineurs. Ce qui impose une rigueur totale. Nous garantissons cette sécurité sur le plan technique et organisationnel avec no-tamment le groupe ADSN (Association pour le Développement du Service Notarial, en charge de la mutualisa-tion des moyens et outils numériques, Ndlr) qui fait travailler 500 personnes. Les start-up qui travaillent avec nous

doivent respecter notre Charte pour le développement éthique des données numériques et son cahier des charges pour être labellisées.Les notaires sont-ils partie prenantes de ces évolutions ?Oui, les idées d’innovation viennent à la fois de start-up labellisées et de notaires qui imaginent des outils pour faciliter la relation avec le client. Cette approche apporte de la richesse et une vraie ouverture. Les innova-tions doivent répondre à un besoin déjà perceptible. Nous sommes bien entendu ouverts à l’intelligence artifi-cielle et la blockchain, quand ce n’est pas un gadget mais que cela répond à un besoin. Quel impact sur la relation client ?La numérisation nous fait gagner

beaucoup de temps. On le met à pro-fit pour échanger avec nos clients, les conseiller. Quels que soient les outils technologiques, nous ne sommes pas des êtres désincarnés. Les clients ont besoin de ce contact physique avec leur notaire pour créer une relation de confiance. C’est l’une des princi-pales raisons d’être du notariat. Il faut trouver le bon réglage entre le digital et le physique.

Propos recueillis par Dorothée Blancheton

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Ce contenu a été réalisé avec BFM Business, par 20 Minutes Production, l’agence contenu de 20 Minutes.

Lundi 15 juin 2020PRODUCTION avec

10Lundi 15 juin 2020PAUSE

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SudokuEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

Mots fléchésARBUSTES À FLEURS JAUNESCOMPA- RABLES

CELUI DU JOUR EST LE SOLEIL

VIEUX BRIGANDS

LES EAUX USÉES S’Y DÉ-

VERSENT

BLEU À L’IM-

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CORDE À LINGE

FRUITS EXOTI- QUES

ATOME CHARGÉ

CITOYEN- NETÉ

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SEINS FAMILIERS

JOUR DE FIN DE MOIS

PRÉFIXE D’ÉGALITÉ

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Force 2

Facile

Solution du numéro précédent

SOLUTION DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

HoroscopeBélier du 21 mars au 20 avrilVous cherchez à mieux comprendre les attentes de votre partenaire. Des discussions sont à prévoir au travail.

Taureau du 21 avril au 21 maiVotre bonheur fait plaisir à voir, mais attention à ne pas trop vous emballer. Assurez vos arrières sur un projet.

Gémeaux du 22 mai au 21 juinEtablissez clairement votre choix avant de prendre un engagement. Votre côté aventureux se réveille.

Cancer du 22 juin au 22 juilletLa tendresse fait du bien à votre couple. Vous prenez trop souvent les remarques pour des critiques.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtCélibataire, une passion s’annonce. La chance devrait vous accompagner dans tout ce que vous entreprenez.

Vierge du 24 août au 23 septembreLes relations à deux sont placées sous le signe des projets en commun. Accrochage professionnel possible.

Balance du 24 sept. au 23 octobreVotre besoin d’aimer est partagé. Il vous faut beaucoup de courage, mais ce n’est pas ce qui vous tracasse.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.En amour, vous savez envoûter. Vous avez fort à faire pour bien gérer les relations entre vos collaborateurs.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.Vos proches rallient un grand projet que vous avez lancé. C’est une belle journée pour les idées créatives.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Votre attitude bienveillante est saluée. Appuyez le dialogue avec vos proches, et le résultat vous étonnera.

Verseau du 21 janv. au 18 févrierVotre ciel affectif se pare de nouvelles dimensions émotionnelles. Au travail, la compétition vous tente. Allez-y !

Poissons du 19 février au 20 marsNe cédez pas à la pression. La situation semble assez délicate, mais vous tenez le coup.

Cerf-panthère pas avant midiTout part à vau-l’eau, alors que personne ne sait où c’est.

Retrouvez l’horoscope complet sur le site et nos applis.

2e marque de presse française22,8 millions d’utilisateurs par mois1er quotidien avec 3,8 millions de lecteurs par jour(ACPM ONE Global 2019 V1, ONE 2017)24-26, rue du Cotentin, CS 23110, 75732 Paris Cedex 15. E-mail : info@20minutes.fr

Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Edité par 20 Minutes France, SAS au capitalde 5 776 544 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Société d’investissements et de participations (Sipa), Rossel France investissementPrésident, directeur de la publication : Frédéric Daruty

Directrice de la rédaction : Armelle Le GoffImpression : L’Imprimerie, Midi Print, Rotoga-ronne, Rossel Printing Company, Imprimeries IPS, RPI, CILA. Imprimé sur du papier produit en France, Belgique et Espagne, à partir de 60 % à 100 % de fibres recyclées, papiers porteurs des écolabels FSC ou PEFC ou Ecolabel européen, etc. 442 kg

de CO² émis par tonne de papier distribué.

© 20 Minutes France, 2020. Dépôt légal : à parutionNos ISSN : 2109-134X, 1777-8301, 2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343

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12Lundi 15 juin 2020CULTURE

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MEDITERRANEE

Chaque année des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants meurent noyés aux portes de l’Europe en tentant de traverser la Méditerranée. Face à cette situation inacceptable, des citoyens européens ont décidé d’agir en créant SOS MEDITERRANEE. Ensemble, nous avons déjà sauvé plus de 31 000 personnes avec l’Aquarius et l’Ocean Viking. Chaque jour en mer coûte 14 000 €. Pour continuer, nous avons besoin de vous. Tendez la main à ceux qui se noient : faites un don !

Le « bling challenge » génère plus d’un million de vues. Les réseaux sociaux vont prendre une place particulière dans sa carrière. Pendant le confinement, la chanteuse décide de ne pas rompre le lien avec ses fans : « Je me disais que ce se-rait bien de donner une voix aux gens en chantant une partie de leur vie. » Le concept d’Ad Vitam (la boîte à sou-venirs) voit alors le jour (lire l’encadré). La jeune femme a elle-même connu des périodes difficiles : « Dans mes chansons, je parle de harcèlement, de peur de l’échec…Mais j’essaie toujours de garder une petite touche d’espoir, parce que le but est quand même de faire passer un message positif. J’ai eu une période compliquée, mais je m’en sors quand même. » Clio Weickert

Musique La chanteuse a sorti son premier EP vendredi. Trois autres devraient suivre cette année

Si vous n’avez pas encore entendu parler de Tessæ, ça ne saurait tar-der. Après le succès du titre Bling en mai, la Marseillaise de 18 ans a sorti vendredi son premier EP de cinq titres intitulé Printemps, suivi les prochains mois par trois autres EP saisonniers.

Au programme ? De la « pop ur-baine » entêtante, mêlant chant et flow rap, imprégnée d’une forte dose de mélancolie. Comparée parfois à la Californienne Billie Eilish, l’ar-tiste revendique son droit à la bizar-rerie. Tessæ (un dérivé de Tessa, son

véritable prénom) se lance dans l’art de la « cover » (reprise) à l’adolescence, en postant des vidéos sur YouTube. Elle s’ouvre alors petit à petit au rap, à Orelsan, Rilès ou Booba. Bingo.Au printemps 2019, B2O lance un concours sur les réseaux sociaux et propose à l’interprète de la meilleure reprise de son titre Arc-en-ciel de l’ac-compagner sur scène lors du festival We Love Green. « J’ai tellement stressé avant que le jour même, plus rien !, confie-t-elle à 20 Minutes. Chanter

devant 40 000 personnes c’est ouf, et avec Booba en plus ! » Le rappeur donne un petit coup de pouce à sa car-rière. D’autant que, la veille du concert, Tessæ balance l’un de ses premiers sons pro, La Luna. Suivront d’autres titres comme Ça tangue, Panthéon ou plus récemment Bling, qui est devenu un petit phénomène sur Tik Tok. Cette fois, le coup de projecteur vient de la tiktokeuse Lenna Vivas, qui invite ses followeurs à reproduire une choré-graphie sur la musique de Tessæ.

Tessæ a tissé ses liens sur la Toile

Les réseaux sociaux ont une place particulière dans la carrière de Tessæ.

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De la « pop urbaine » mêlant chant et flow rap, imprégnée d’une forte dose de mélancolie.

La boîte à souvenirsPendant le confinement, les internautes ont livré à Tessæ un moment marquant de leur vie et elle leur en a fait des chansons : « J’essaie de mettre du positif dans leurs souvenirs négatifs. »

CULTURE Lundi 15 juin 202013

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EMBARQUEZ POUR UNE AVENTURE

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C’est dans une version online que le festival d’Annecy fête ses 60 ans à partir de ce lundi et jusqu’au 30 juin. « La déception est derrière nous, car nous avons décidé d’aller de l’avant », confie le directeur, Mickaël Marin, à 20 Minutes. Après un week-end de tests, la plateforme de la manifesta-tion est opérationnelle pour son ou-verture, dès 9 h.Pour seulement 15 €, les amoureux de cinéma d’animation pourront décou-vrir les courts et longs-métrages de la compétition, mais aussi des Work in Progress de productions à venir. Des personnalités du monde de l’ani-mation viendront alimenter les dis-cussions lors de leçons de cinéma. Des rencontres avec de grands noms du métier sont également prévues. Jennifer Lee, réalisatrice de La Reine des neiges et directrice artistique des studios Disney, ou Dean DeBlois, créa-teur de la saga « Dragons », ont no-tamment répondu présent.

Collaboration avec Deauville« Paradoxalement, le festival prend une nouvelle ampleur avec cette édi-tion pas comme les autres, insiste Mickaël Marin. Les studios nous ont suivis et de nouveaux specta-teurs – professionnels ou non – vont découvrir ce qu’ils n’auraient pas for-cément pu voir s’ils avaient dû se dé-placer. » Pas moins de 4 000 accrédités sont déjà inscrits et ce n’est pas fini. « Nous sommes dans notre rôle, celui d’être utiles aux films et aux artistes. C’est pour cela que nous n’avons pas

renoncé : nous espérons que nos films connaîtront une belle carrière, tant en salle que dans d’autres festivals. » Annecy a déjà passé un accord de col-laboration avec le festival de Deauville, prévu en septembre, et compte y mon-trer des œuvres déjà vues en juin, mais aussi des inédits.Parmi les événements du festival d’An-necy, Lupin III, The First, de Takashi Yamakazi, suit le descendant d’Arsène Lupin, et Petit Vampire, de Joann Sfar, met en vedette un charmant buveur de sang. Calamity, Une enfance de Martha Jane Cannary, western animé de Rémi Chayé, l’une des œuvres les plus at-tendues de cette édition, marque le retour du réalisateur de Tout en haut du monde, avec les aventures d’une pe-tite fille exceptionnelle. « Cette édition 2020 va permettre au festival d’évoluer et de garder le contact tout au long de l’année avec les professionnels du monde entier. Nous sommes résolus à ce qu’elle ait un impact positif sur le festival. » Il ne reste plus aux inter-nautes fans d’animation qu’à profiter. Caroline Vié*www.annecy.org

Annecy aux petits oignons onlineCinéma Le festival international du film d’animation est accessible en ligne à partir de ce lundi, et les studios ont répondu présent

La petite fille exceptionnelle de Calamity, Une enfance de Martha Jane Cannary.

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Un tour du monde animéCette année, l’Afrique est l’invitée d’honneur du festival. Une sélection très riche permet de découvrir également des productions japonaises, mauriciennes, chiliennes, russes et, bien sûr, françaises.

14Lundi 15 juin 2020CULTURE

VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

« The Voice » Quelques heures après avoir remporté, samedi, la neuvième saison de l’émission, Abi s’est confié à « 20 Minutes »

Il a survolé la finale. Samedi, Abi a remporté la saison 9 de « The Voice » en glanant 53,4 % des votes du public. Sous le coup de l’émotion, le jeune artiste de 21 ans, venu du Val-d’Oise, s’est jeté dans les bras de son coach, Pascal Obispo, oubliant les gestes bar-rières mis en place pour cet ultime rendez-vous du télécrochet de TF1. Quelques heures après sa victoire, 20 Minutes l’a joint au téléphone.

La nuit a dû être courte. Dans quel état vous sentez-vous ?Elle a été très courte ! Je ressens un mélange d’euphorie et d’incom-préhension de ce qui se passe au-tour de moi. J’ai du mal à réaliser.

Sincèrement, je ne m’attendais pas à gagner, je m’étais préparé à entendre un autre nom.Cette victoire, ça vous a aidé à prendre confiance en vous ?

Je ne sais pas si ça va marcher, mais je n’ai plus le choix. Je ne peux plus ne pas croire en moi. Je cherchais toujours des explications pour com-prendre ce qu’il m’arrivait, pourquoi j’étais là. Je me disais que je devais avoir beaucoup de chance. Le public m’a prouvé que je méritais ma place.Vous pensez rester en contact avec Pascal Obispo ?Oui, je pense, j’ai la chance de l’avoir comme conseiller et mentor. Il connaît bien le métier, le monde de la mu-sique et il est de très bon conseil. Nos échanges se sont accélérés après les KO, pour la préparation de la demi-finale.Qu’allez-vous faire dans les prochains jours ?Je vais d’abord prendre le temps de répondre à la tonne de messages que j’ai reçus. Et je veux bosser à fond pour la suite. J’ai déjà quelques composi-tions. Je compte bien me donner du mal pour pouvoir livrer mon premier album. J’aimerais bien que ce disque sorte au plus tard dans un an. Propos recueillis par Fabien Randanne

« Le public m’a prouvé que je méritais ma place »

Abi est le gagnant de la saison 9, avec 53,4 % des votes du public.

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aime la série romantique « Run » sur MyCanal, une pépite qui vous fera oublier tous vos soucis

« Ici tout commence » va commencerFeuilleton Fans de soap ope-ras, préparez-vous à partir de la ren-trée à suivre les feuilletons quoti-diens proposés par les trois premières chaînes de télé. Après Plus belle la vie, Demain nous appartient (DNA) et Un si grand soleil, un petit nouveau viendra s’ajouter à la liste dès cet automne, et il sera diffusé sur TF1.Son nom ? Ici tout commence. « L’intrigue se nouera autour de la vie d’une école de gastronomie », an-nonce Ara Aprikian, le directeur gé-néral chargé des contenus du groupe TF1, au Figaro. « Certains personnages de DNA pourront faire leur apparition dans le nouveau feuilleton. Nous tis-serons de temps en temps des pas-serelles, dans les deux sens. » Les épisodes, qui dureront 26 minutes, se dérouleront en Occitanie, princi-palement en Camargue. TF1 démar-rera le tournage de sa série dès cet été. On ne connaît pas encore les noms des comédiens qui se partageront l’af-fiche. Ce nouveau feuilleton parvien-dra-t-il à se hisser, lui aussi, au rang des programmes phares de la chaîne ? Réponse à la fin de l’année. C.R.

21 h 05 Film

CAMPING 2De Fabien Onteniente (2010). Avec Franck Dubosc. Les habitués du camping des Flots bleus sont de retour. Un assureur un peu déprimé, nouveau venu, se lie rapide-ment d’amitié avec Patrick Chirac.

20 h 55 CHEFComédie de Jon Favreau(2014). Avec Jon Favreau.Après une critiqueincendiaire, un chef rebonditen créant un food-truck.

MAJOR CRIMESSaison 5 (2 épisodes). Avec Mary McDonnell. Une enquête sur un meurtre devient explosive lorsque Sharon Raydor entre en compétition avec le chef Winnie Davis pour le contrôle des investigations.

21 h 05 Série

21 h 19 UNSTOPPABLE Film d’action de Tony Scott (2010). Avec Denzel Washington.Will et Frank sont à bord d’un train qui transporte des produits hautement toxiques.

LA MENACED’Alain Corneau (1977). Avec Carole Laure et Yves Montand. Après la mort de sa com-pagne, un homme d’affaires essaie de prouver l’inno-cence de sa maîtresse, accu-sée d’avoir éliminé sa rivale.

20 h 55 Film

21 h 05 APPELS D’URGENCE« Vols et cambriolages : le fléau de la Côte d’Azur ». Magazine. Présenté par Hélène Mannarino.

CARDINALSaison 4 (2 épisodes). Avec Billy Campbell.Au Canada, Cardinal, un ins-pecteur de police solitaire, doit faire équipe avec Lise Delorme, une nouvelle venue chargée d’enquêter sur son collègue.

21 h 05 Série

21 h 15 BRAQUAGE À L’ANGLAISEFilm policier de Roger Donaldson (2008). Avec Jason Statham. Terry est un petit voyou qui vole des voitures.

SECRETS D’HISTOIRE« De Gaulle, le dernier des géants ». Présenté par Stéphane Bern. Cette émission se penche sur les aspects méconnus du général De Gaulle, comme sa passion des médias.

21 h 05 Magazine

21 h 05 SOUS LES JUPES DES FILLESComédie d’Audrey Dana (2014). Avec Audrey Dana.A Paris, onze femmes et onze façons d’appréhender l’amour avec un grand A.

21 h 05 Film

LES ÉVADÉSDe Frank Darabont (1994). Avec Morgan Freeman. Un banquier condamné pour meurtre fait la dure expérience de la réclusion à perpétuité. De rencontre en amitié, il bâtit son nid dans cet univers.

21 h 05 CRIMES« Le Nord dans les ténèbres ». Magazine. Au sommaire : abus sexuels à Bourbourg. Equipée barbare à Valenciennes.

15Lundi 15 juin 2020SPORTS

Galtier se voit bien entraîner l’OM. Dans une interview au « Canal Football Club » dimanche, Christophe Galtier, l’entraîneur de Lille, a tendu une nouvelle perche à l’OM. Le natif de Marseille a clairement fait comprendre qu’il se verrait bien devenir entraîneur du club phocéen à l’avenir.

Plus de 43 000 spectateurs à Auckland. Le rugby postcoronavirus bat des records d’affluence en Nouvelle-Zélande. Plus de 43 000 spectateurs ont assisté, sans restriction dimanche, à la victoire des Blues d’Auckland face aux Hurricanes de Wellington (30-20), au mythique Eden Park, dans le cadre du Super Rugby Aotearoa. C’est la plus forte affluence pour une rencontre de Super Rugby en Nouvelle-Zélande depuis quinze ans.

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Leonardo veut garder Neymar et MbappéPSG Le Barça et le Real sont prévenus : le PSG ne compte pas lâ-cher Neymar et Mbappé, paroles de Leonardo au JDD. « Rien ne nous in-dique [qu’ils ne seront plus Parisiens la saison prochaine]. Ils ont encore deux ans de contrat, et on pense plutôt à l’après avec eux. On veut avancer », a déclaré le Brésilien. Evidemment, ne soyons pas naïfs. Une déclaration de la sorte n’a pas valeur de vérité sur un marché des transferts où tout est possible. Mais le directeur spor-tif parisien prévient ainsi les préten-dants de sa ferme intention de ne pas lâcher le morceau sans résistance. Principalement sur le cas Mbappé. « Il est le futur du PSG. C’est ce que tout le monde veut. L’idéal serait de prolonger, a indiqué Leonardo. Parmi les cinq meilleurs joueurs du monde, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ont 32 et 35 ans. Neymar et Mbappé ont 28 et 21 ans, et ils sont chez nous. Il n’y a pas besoin de trop réfléchir. On pro-fite de l’avoir, parce que c’est quelque chose d’énorme. Après, il faut trou-ver la solution pour continuer l’aven-ture ensemble. »

Football Les clubs et le gouvernement envisagent l’accueil de plus de 5 000 supporteurs au moment de la reprise

Seul « grand » pays européen à avoir annoncé l’arrêt définitif de sa saison, la France, qui reprendra avec la fi-nale de la Coupe de la Ligue PSG-OL fin juillet ou début août, entend reve-nir fort. C’est-à-dire avec des suppor-teurs dans les stades, et bien au-delà de la jauge des 5 000 personnes qui pré-vaut actuellement. « Nous allons évi-demment travailler pour que, si la doc-trine sanitaire le permet, la jauge puisse augmenter, a fait savoir la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Il s’agit surtout, pour nous, de la manière dont les supporteurs se rendent au stade, avec quels moyens de transport. C’est pour ça qu’on tient à responsabiliser les acteurs d’événements aussi bien que les spectateurs pour proposer un protocole qui permet de rassurer tout le monde. »

« Montrer que c’est possible »Le processus est engagé depuis de nombreuses semaines, en réalité. « Ça fait un moment qu’on essaie de travail-ler avec mes confrères des autres clubs pour répondre à tout un tas de ques-tions d’ordre logistique et sanitaire et convaincre le gouvernement, confie à 20 Minutes Xavier Perrot, stadium ma-nageur de l’Olympique Lyonnais. On sait par exemple que ce sera plus fa-cile de gérer un certain afflux pour les stades plus grands que les petites en-ceintes, pareil pour les stades disposant

de plus de portes d’accès. On essaie de s’accorder avec les autres clubs, mais on sait que ça dépendra aussi des préfectures. »C’est donc au niveau local que la ré-flexion est lancée. L’une des pistes en-visagées est de définir une jauge d’ac-cueil au cas par cas, selon la taille du stade et le plan proposé par le club, en accord avec sa ville. Toutes les options sont sur la table, de toute façon. Le mi-nistère veut couvrir tous les angles.Un galop d’essai pourrait être orga-nisé à Lyon, à l’occasion des deux tour-nois amicaux annoncés mercredi par Jean-Michel Aulas. Le premier, avec des équipes masculines (dont le PSG ?), aura probablement lieu entre le 13 et le 18 juillet. « Notre volonté est de montrer que c’est possible d’accueillir du public, confirme Xavier Perrot. Nous n’avons qu’une envie à Lyon, c’est d’avoir du pu-blic, de retrouver de la ferveur pour ce

début de saison. Mais il ne faut pas se relâcher, le port des masques va certai-nement perdurer, par exemple. »Si l’épidémie est sous contrôle, le virus est toujours présent. Santé publique France a détecté 3 520 nouveaux cas la semaine passée, sur 236 000 tests pra-tiqués. « On sera de l’autre côté de la vague quand on aura moins de 100 nou-veaux cas quotidiens, a expliqué l’épidé-miologiste Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à Genève, au JDD. La veille sanitaire n’en capte environ qu’un sur dix. Il est donc en-core trop tôt pour lever tous les freins. »Dans ce contexte, « il est possible que la jauge reste à 5 000 tout juillet et tout août. Il ne faut pas écarter cette pos-sibilité », prévient-on au ministère des Sports. On n’aurait pas cru dire ça il y a un mois, mais franchement, on ne pourrait pas s’empêcher d’être un peu déçu. Nicolas Camus, avec W.P.

Remplir jusqu’à quel stade ?

La manière dont les supporteurs se rendent au stade est au cœur de la réflexion.

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Le Real se régale, l’Atlético caleLiga L’Atlético a manqué sa re-prise, dimanche, après trois mois d’arrêt forcé à cause de la pandé-mie. Les Colchoneros ont concédé le match nul 1-1 à huis clos chez le 10e du classement, l’Athletic Bilbao, pour la 28e journée de Liga. Les Basques ont ouvert le score grâce à un joli but de la tête d’Iker Muniain, servi par l’ex-Parisien Yuri Berchiche, mais Diego Costa a répondu dans la mi-nute pour l’Atlético, qui stagne à la 6e place du championnat d’Espagne, à la limite des places européennes.Son grand rival, le Real Madrid, a lui plutôt très bien géré sa reprise en s’imposant 3-1 face à Eibar. Sur la

pelouse du stade Alfredo Di Stéfano, sur laquelle les Madrilènes évolue-ront jusqu’à la fin de la saison, les hommes de Zinédine Zidane ont plié le match en première période. Grâce à Toni Kroos, Sergio Ramos et Marcelo, le Real s’était mis à l’abri dès la 37e mi-nute de jeu, et ce malgré la réduction du score anecdotique de Bigas Rigo en seconde période.Les Madrilènes (59 pts) reviennent donc à deux points du Barça (61 pts), lui aussi vainqueur largement de Majorque (4-0), samedi. Les Blaugrana l’ont emporté grâce à des buts d’Ar-turo Vidal, Martin Braithwaite, Jordi Alba et l’inévitable Messi.Sergio Ramos, buteur, et Eden Hazard.

P.-P

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/ AFP

UNE CRÉATION GIANFRANCO IANNUZZI - RENATO GATTO - MASSIMILIANO SICCARDI

6 MARS 2020 – 3 JANVIER 2021

AVEC LA COLLABORATION MUSICALE DE LUCA LONGOBARDI

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