« Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager » (Proverbe gitan)

Témoignage de F. Mario Couture, 21 septembre 2013, Maison de la Madone, Trois-Rivières

Sommaire :

Ce numéro de Trait d’Union continue de

donner des nou-velles des régions de même qu’il sou-ligne certains évé-nements comme,

entre autres, le dé-cès d’un associé

mais aussi le jubilé d’argent de

quelques laïques mennaisiennes. Le Trait d’Union repro-

duit aussi un des témoignages de l’Assemblée an-

nuelle de septembre 2013. Bonne lecture!

Dans ce numéro :

Témoignage de F. Mario Couture

2

Notre vocation d’éducateurs

4

Être saint... 4

Fidélité exem-plaire

5

Témoignage et rencontre

6

Jubilé d’argent 7

Chapitre provincial

Retraites 8

Province Jean de la Mennais

Avril 2014

Volume 12, numéro 4

Le Trait d’Union Bulletin de liaison de la Famille mennaisienne

C et adage il-lustre bien l’esprit et la

réalité au sujet des-quels je désire parta-ger le bout de che-min de vie parcouru jusqu’à ce jour. Être heureux, heureuse, c’est sans aucun doute le désir le plus profond que chacun de nous porte et d’ailleurs que nous voulons partager avec le plus de gens possible de notre entou-rage.

Être heureux et, j’oserais dire, être Bonne Nouvelle, n’est pas le but en soi mais bien une façon de vivre… de voyager qui s’initie dès notre arrivée dans ce monde.

Mon témoignage sera de parcourir avec vous quelques étapes de mon histoire en concluant sur ce que je vis de beau et de bon depuis un peu plus de six ans dans la mission partagée Agapê-FIC à Huatusco, Veracruz, Mexique.

Les grands moments de cette histoire

Ma famille (1959-…)

Au commencement… Je suis né et j’ai grandi dans une famille simple et bonne comme du bon pain de ménage qui m’a transmis de belles valeurs hu-maines et spirituelles. Merci à papa, à

maman, mon grand-père Couture et mon petit frère qui ont influencé, malgré eux, l’orientation de ma vie.

Mon passage au Juvénat (1971-76 )

Les personnes témoins de cette époque diront probablement que j’étais un gars ordinaire qui ne ressor-tait pas d’une façon spectaculaire du groupe. Plutôt sportif, compétiteur, volontaire dans ce que j’entreprenais, je faisais tranquillement mon petit bout de chemin jusqu’à que survien-nent deux événements particulière-ment marquants qui me feront choisir de suivre Jésus Christ dans la famille mennaisienne. - 25 décembre 1975 : Journée d’ani-mation dans une maison d’héberge-ment pour handicapés intellectuels. - Été 1976 : Animation dans les camps d’été au Lac Clair.

Mon appartenance à la famille men-naisienne comme religieux (1976-…)

En août 1976, je dis OUI à l’invita-tion de Jésus à Le suivre comme reli-gieux. Engagement que je prends en même temps que Mario Houle et Pierre Bédard. Suivront les années de formation intellectuelle (Bac. en Caté-chèse), spirituelle et communautaire et les années apostoliques comme enseignant, responsable de groupes au Juvénat, animateur de pastorale.

Joyeuses

Pâques

Une pause étude (1991-1993)

Ces années me permettront d’étu-dier dans le programme de counse-ling pastoral de groupe piloté par le regretté Père Jean Monbourquette. La rencontre de cet homme sur le chemin de mon histoire teintera la façon de voir et d’intégrer (voir et vivre autrement) les moments plus difficiles qui se présentent inévitable-ment dans chaque existence humaine.

Une expérience d’accompagnateur avec Agapê Mission (2000…)

Une année qui se voulait, au dé-part, un moment pour aller voir et vivre une expérience missionnaire avec des jeunes adultes à Puebla, Mexique. Huit mois de préparation ici au Québec (apprentissage du vivre-ensemble la vie de prière, la vie d’en-gagement, la vie communautaire et la vie missionnaire) auxquels s’ajou-tent trois mois d’expérience pratique au Mexique… J’ai beaucoup aimé cette année qui a éveillé en moi la fibre missionnaire « ad gentes » au point de vouloir ajouter une autre an-née à cette expérience, mais… Collège Jean de la Mennais (2001-2005…)

« Le Seigneur a ses raisons que la raison ignore… » À travers le quoti-dien comme professeur, animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire; l’invitation à penser un nouveau parcours « catéchéti-que » avec les professeurs des trois écoles mennaisiennes; l’organisation de voyages de style travail humani-taire et communautaire, le Seigneur me prépare à la réalisation d’un rêve enfoui… la vie missionnaire. Mais avant, je dois passer par un moment de vérité et d’authentification de ce mouvement intérieur qui connut un « pic » au début de janvier 2005. La maladie de maman et la crainte de

laisser ceux et celles que j’aime, ainsi que ma profession avec tous ses avantages et dans laquelle tout semble bien aller, me font entrer dans une période de doute et de crainte.

Année de discernement (2005-2006)

C’est sur la route que je vivrai ce moment de vérité (d’abord sur le che-min de Compostelle) et ensuite huit mois de ressourcement et de discer-nement à la Villa Manrèse selon la spiritualité ignatienne. L’enjeu qui se présente à moi : ajuster ma réponse à l’invitation de vivre cette Parole d’Évangile : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix, qu’il quitte son père et sa mère, ses proches (qu’il se lève) et qu’il me suive » Mc. 8, 34-38. J’ai donc opté pour aller au Mexique bien que je me retrouve devant un minimum de garanties. Toutefois, je dois dire ici que cette réponse fut loin d’être facile et simple… J’en porte encore aujourd’hui quelques cica-trices…

Huatusco, Veracruz, Mexique (2007)

Bien oui, depuis un peu plus de 6 ans, je vis l’aventure missionnaire avec le F. Gaétan Arseneault, Daniel et sa petite famille et des gens de passage à la mission de Huatusco. Notre apostolat se concentre davan-tage au Centre Jean Paul II, ancien collège désaffecté qui, depuis notre arrivée, a connu une cure de rajeu-nissement et de mise aux normes sé-curitaires pour les gens qui le fré-quentent (enfants, jeunes, adultes, personnes du 3

e âge, gens de mou-

vements, etc.)

Puisque le Dieu de Jésus Christ a de la suite dans les idées, vous ne serez pas étonnés de m’entendre dire que je vis ma vocation de frère dans la famille mennaisienne, selon les axes qui se sont dessinés au long

J’ai donc opté pour aller au Mexique bien

que je me retrouve

devant un minimum de

garanties. Toutefois, je dois dire ici

que cette réponse fut loin d’être facile et

simple… j’en porte encore aujourd’hui quelques

cicatrices…

Page 2 Le Trait d’Union

des événements vécus et des per-sonnes rencontrées sur la route.

Mon champ d’apostolat au Mexique est celui de la catéchèse pour lequel je me suis préparé professionnelle-ment et les défis que ma congréga-tion m’a invité à relever à divers mo-ments de ma vie comme enseignant, animateur de vie spirituelle et enga-gement communautaire et, en tout dernier, avant de concrétiser cet ap-pel à la vie missionnaire, comme res-ponsable d’un comité de réflexion sur un parcours catéchétique pour les écoles mennaisiennes d’ici.

Rien d’étonnant non plus, qu’après avoir vécu plus de la moitié de mes 37 années de vie religieuse dans les camps de vacances et d’y avoir écou-té un appel particulier à la vocation de frère dans la famille mennai-sienne, de me consacrer à l’organi-sation et à l’animation de plus en plus partagée avec des Mexicains, d’un camp de jour qui croît en nombre de participants et d’animateurs d’année en année, répondant à un besoin criant du milieu.

Rien d’étonnant, non plus, d’avoir un parti pris pour les petits comme les enfants de l’orphelinat que je ren-contre à chaque semaine et qui de-vient pour moi un moment magique et sacré. Rien d’étonnant d’avoir du plaisir à partager le quotidien des gens humbles que je rencontre sur la rue, dans les communautés rurales et dans les activités qui se vivent au Centre Jean Paul II, centre d’atten-tion à la personne, centre de forma-tion et d’animation qui devient de plus en plus fréquenté par les gens de Huatusco.

Oui, en ce moment de ma vie, je me réalise, je m’épanouis. Le bon-heur (le don de moi-même via ma vo-cation de frère) est ma façon de voyager. J’ai la conviction de faire et de vivre ce que Dieu attend de moi.

Et vous, gens de la famille mennai-sienne, en quoi et comment vous êtes importants et Bonne nouvelle pour moi. Depuis le début de mon témoignage, je vous ai dit combien les événements vécus et les per-sonnes signifiantes rencontrées sur le chemin de la vie m’ont façonné. Ma participation à l’assemblée an-nuelle de la famille mennaisienne, les nouvelles de l’un ou l’autre par le biais du billet d’information de F. Ga-briel, sollicitant une prière, une atten-tion, une intention, sont une vitamine d’espérance pour moi, un moment de communion avec vous. Ça me fait du bien d’être avec vous. Un « vous » et un « je » qui se transforment en un NOUS. Malgré les quelque 5300 kilo-mètres qui nous séparent physique-ment, je vous sens présents à nous de Huatusco.

Si le cœur vous en dit et si votre portefeuille vous le permet, vous êtes les bienvenus. « Nuestra casa es su casa » comme le disent les mexicains. Muchas gracias por su attention!

Quelques paroles pour la route:

« Lève-toi, prends ton grabat et marche… » (Mc, 2, 1-12)

« Pendant qu’ils parlaient et discu-taient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux » (Lc. 24,15)

« L’être humain, le plus heureux est celui qui fait le bonheur d’un plus grand nombre d’autres » (Diderot) ◄

Oui, en ce moment de ma

vie, je me réalise, je

m’épanouis. Le bonheur (le don de moi-

même via ma vocation de frère) est ma

façon de voyager. J’ai la conviction de

faire et de vivre ce que Dieu

attend de moi.

Page 3 Volume 12,

L es Frères et les Laïques mennaisiens de Saint-Romuald tenaient leur troisième ren-contre le jeudi 20 février à 13h30. Frère Her-

man et André nous faisaient vivre la bonne nou-velle d'être tous appelés comme éducateurs.

La première constatation est que l'enseigne-ment est une science et un art tandis que l'éduca-tion est une vocation et une mission. Comment passer de l’enseignement à l’éducation ? Tenta-tives de réponse… Le professeur est celui qui transmet des connaissances, l'éducateur est celui qui rejoint l'autre dans son expérience. Le profes-seur parle de son expérience, de ses découvertes, l'éducateur est à l'écoute de ce que vit l'autre et du sens que l'autre donne à cette expérience vivante. Le professeur fixe des buts à atteindre, l'éducateur essaie de découvrir les richesses de l'autre. Le pro-fesseur parle de la beauté, l'éducateur la cherche à travers le regard de l'autre. Le professeur est un maître, l'éducateur est un pasteur. Le professeur fait connaître Jésus, l'éducateur amène à Jésus. Bien entendu, il ne s'agit pas ici de rejeter l'un au détriment de l'autre, car comment peut-on aimer Jésus, si on ne le connaît pas ?

Deuxième constatation: Que reste-il des dons, des talents, des aptitudes, des richesses que nous avons reçus pour cette mission ou de cette voca-tion d'éducateurs et d'éducatrices de la foi ? De quelle manière mon charisme d'éducateur ou d'éducatrice se manifeste-t-il aujourd'hui encore ? Que suis-je devenu ? Un enseignant, un maître, un prédicateur par l'exemple, un catéchète, un anima-teur de pastorale, un animateur de prières, un pas-teur, un être de bonté, un accompagnateur, un visi-teur auprès des pauvres et des malades, un psy-

chologue attentif, un confident, un ami, un être de relation, une personne accueillante ? Oui, nous sommes devenus tout cela et plus encore. C'est là la richesse de notre charisme mennaisien.

Troisième constatation: Qu'est-ce qui nous ins-pire, nous motive, nous donne le courage d'agir ? Quelles paroles de l'Évangile ou de Jean Marie de la Mennais est pour nous une inspiration, un soutien, une motivation à mettre en œuvre notre charisme ? Voici celles qui sont revenues le plus souvent. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » – « Jésus-Christ a quitté le sein de son Père pour faire ce que vous allez faire à son exemple. »

Quatrième constatation: Y a-t-il une icône bi-blique qui nous rejoint? La multiplication des pains nous manifeste la Providence qui a voulu avoir be-soin de nous : « Donnez-leur vous-mêmes à man-ger. » Les pèlerins d'Emmaüs nous rappellent que Jésus nous rejoint sur notre chemin. Le bon Berger nous annonce qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. La Sa-maritaine au puits de Sichem témoigne aux cher-cheurs de Dieu qu'il vient à notre rencontre là où on ne s'y attend pas pour nous ressourcer en eau de vie éternelle.

Oui, « être Frère et Associé(e) est une bonne nou-velle ». Et chacun de nous est « un cadeau, un crayon dans la main de Dieu qui écrit droit avec des lignes courbes ». ◄

André Couture, Associé, St-Romuald

M. André Vachon de Shédiac a eu l’heureuse idée de représenter graphiquement le concept de sainteté. Selon lui, on est saint lorsque l’es-prit et le corps sont en harmonie. N’aspire-t-on pas à avoir un esprit sain dans un corps sain? Comme chrétiens, ceci implique une vie de ressuscités, d’où le « i » de sain en forme de croix, une croix glorieuse, un « T » glorieux, ressuscité: SAIN… SAINT, saTn. ◄

NOTRE VOCATION D’ÉDUCATEURS

APPELÉ À ÊTRE SAIN… SAINT

Page 4 Le Trait d’Union

André Couture

A u CSSS de Maskinon-gé, le 17 février 2014,

est décédé à l’âge de 81 ans 7 mois, M. Jacques La-vergne, époux de Mme Aline Gélinas, demeurant à St-Barnabé-nord. Les funé-railles avaient lieu le samedi 22 février 2014 en l’église de St-Barnabé-nord et l’inhumation au cimetière paroissial. Jacques laisse dans le deuil, outre son épouse, Aline, ses enfants: Line (Paul da Ponte) et leurs enfants Joey, Jade et Dalie, Éric (Denise Moison) et leurs enfants Zoé et Jacob, son frère, Germain, ses belles-sœurs, ainsi que plu-sieurs neveux et nièces, cousins et cousines et autres parents et ami(e)s.

M. Jacques Lavergne et son épouse étaient membres associés de Fa-mille mennaisienne depuis 2003. Lors de sa demande d’admission, Jacques s’était défini comme un gars bien simple, aimant la nature, la pêche, le travail manuel, l’entretien de son potager et de sa propriété, y compris sa terre à bois. À la retraite de l’enseigne-ment, Jacques continuait à

rendre service comme mar-guiller, lecteur aux offices et bénévole pour la fabrique de la paroisse.

Jacques a été d’une fidéli-té exemplaire à ses enga-gements d’associé. Il était assidu aux rencontres de son groupe, aux assem-blées annuelles et aux fêtes de la Province.

Parmi les messages de condoléances adressés à Mme Lavergne, celui-ci en dit long sur l’attachement des Lavergne à la spiritualité mennaisienne: « Je sais que vous avez foi en la Provi-dence et que vous vous abandonnez entre ses mains. Soyez certaine qu'Elle ne vous abandonnera pas dans ces moments difficiles. Jacques a déjà rencontré le Père de la Mennais au Para-dis et le Père de la Mennais l'a présenté à Dieu, notre Père. Prions Jacques, le Père de la Mennais et notre Père du ciel de veiller sur votre famille, sur les Frères et sur les Associé-es. » ◄

FIDÉLITÉ EXEMPLAIRE

Page 5 Volume 12,

Premier engagement de

Jacques et Aline en 2003 Renouvellement d’en-

gagement de Jacques

et Aline en 2011

Renouvellement d’engagement en 2007

Renouvellement d’enga-

gement en 2008

Jacques et Aline à La Prairie ►

Jacques et Aline ◄ à Saint-Romuald

M. Jacques Lavergne

Jacques se défi-

nissait comme un gars bien simple, aimant la nature,

la pêche, le travail manuel, l’entretien de son potager et de sa propriété, y compris sa terre à

bois.

L a correspondante de Dolbeau-Mistassini, Gervayse Simard, té-moigne de visites dans deux fraterni-

tés FIC et donne des nouvelles, appuyées de photos, de la rencontre du 21 février dernier à la Maison St-Jean de Dolbeau.

« Récemment, j’allais à Québec rencon-trer mon oncologue. Nous logions à Saint-Romuald chez les Frères où nous sommes accueillis les bras ouverts et res-sentons accueil, énergie et réconfort, et un sentiment d’appartenance à la belle Famille mennaisienne.

« De retour à Dolbeau, nous étions in-vités chez les Frères pour la fête de F. Robert. Ce fut également très chaleureux et une belle rencontre de joie et de bon-heur. On se sent apprécié de tous. Nous revenons heureux, emballés et enrichis de toutes ces précieuses rencontres. Je rends grâce au Seigneur d’avoir mis sur ma route cette belle famille qui m’apporte beaucoup et me supporte.

« Lors de la réunion statutaire, Frère Ve-nant et Jean-Guy présentent le dossier d’animation spirituelle de la Famille mennai-sienne de cette rencontre : « Être frère, une Bonne Nouvelle, ma vocation d’éducateur / d’éducatrice » dont l’objectif est de jeter un nouveau regard sur notre mission, comme frères, parents, éducateurs, éducatrices chrétien(ne)s et où nous puisons

A) à la Parole de Dieu pour porter la Bonne Nouvelle aujourd’hui au nom de Jésus Christ ; B) aux enseignements de Jean-Marie de La Mennais : apprendre à connaître Dieu et la route qui conduit au ciel en parlant au nom de Jésus Christ et tenir sa place ; C) à la vie de trois disciples de Jean-Marie de la Mennais: – Être comme un crayon dans la main de Dieu, prêt à répondre aux appels des jeunes qu’il met sur ma route, là où il m’envoie, et les conduire vers la ren-contre personnelle avec Jésus Christ. – Être comme le Jésus d’Emmaüs qui ac-compagne et écoute ou comme Jésus qui invite le paralytique à se lever et à marcher. – Être l’image vivante du bon berger qui fait don de sa vie pour ses brebis .

Amitiés et unis dans la prière. » ◄

l'affection qu'ils portaient à Marius. Ils ont dit à leur manière comment Marius est apprécié à cause de son accueil, de son écoute, de sa présence atten-tive, de son accompagnement dans le cheminement de chacun, de sa sensibilité spirituelle, de sa prière. Incroyable de constater tout ce qu'ils connaissent de lui, à quel point Marius rayonne dans son milieu de vie. Nous sommes fiers de toi, Marius! J'ai dû écraser quelques larmes qui roulaient sur mes joues. Le tout s'est terminé par l'eucharistie que j'ai pré-sidée, suivie d'un très bon souper préparé par les Associé-es. BRAVO à la Famille mennaisienne de Shédiac Cape. » ◄

J e veux vous partager ce que j'ai vécu de plus beau, comme le sommet de ma visite à Shediac

Cape: ce fut la rencontre avec les Associé-es et les confrères. Nous étions 19. J'aurais aimé que toute la Famille entende ces partages. F. Provincial y assis-tait. Sujet: fidélité créative en vivant l'événement de l'accident et de l'hospitalisation de Marius. Deux questions lancées par l’animatrice, Mme Gi-nette Bourque : - Comment est-ce que je vis l’hospita-lisation de F. Marius ? - Que pouvons-nous faire de plus pour lui ? Quels beaux partages de vie et de foi sur le sens de la maladie ou des conséquences d'un accident. Expérience qui a resserré les liens de fraternité et de solidarité. Frères et Associé-es se s’ont exprimés sur

Témoignage et rencontre Gervayse Simard

Solidarité dans l’épreuve à Shédiac F. Herman Tanguay

Page 6 Le Trait d’Union

F. Maurice allume la

bougie, symbole de la

lumière de l’Esprit

Saint qui nous éclaire

et nous guide.

F. Venant et Jean-Guy présentent le dossier

d’animation.

Francine, F. Venant et Diane en atelier

F rère Gabriel Gélinas, Provincial, fut sans doute le premier supérieur ma-

jeur dans la Congrégation à lancer le mouvement des Associés au charisme mennaisien à la suite du Chapitre général de 1988. Il rend hommage à sa maman, la première à célébrer 25 ans comme membre associée.

C’est le 25 février 1989, sur l’autel de la chapelle de la Maison Saint-Joseph de Pointe-du-Lac, que Mme Jeanne Gélinas, première membre asso-ciée, avec feu Paul-Émile, de la Province Saint-François-Xavier, appo-sait sa signature au bas de la première formule

d’engagement à titre d’associée au cha-risme des Frères de l’Instruction chré-tienne.

Le Chapitre général de mars 1988 venait d’autoriser les Provinces qui le désiraient à tenter l’expérience des membres asso-ciés. Alors pourquoi attendre plus long-temps et ne pas oser se lancer dans cette nouvelle aventure ?

Beaucoup de nouveauté en même temps : voir des laïques, membres asso-ciés, venir s’insérer dans des célébrations dans une maison mère, je vous assure que ça faisait écarquiller les yeux. Cependant de

petits gestes simples tels que faire parvenir des vœux d’anniversaire aux Frères, se dé-placer pour venir participer aux funérailles lors du décès d’un confrère et j’en passe, ont favorisé l’apprivoisement des Laïques et des Frères. Que de chemin parcouru depuis ce premier engagement !

Merci, maman, même si vous n’avez plus la capacité de vous rendre aux partages en équipes, de continuer à soutenir la Famille mennaissienne depuis vingt-cinq ans par vos généreuses prières quotidiennes à nos intentions.

Ce n’est pas seulement en mon nom personnel, mais au nom de tous les membres de notre Famille mennaisienne, Laïques et Frères, que je vous offre mes plus sincères et filiales félicitations. ◄

——————————————— Trois autres personnes célébreront un anni-versaire identique en 2014. Elles sont:

Mme Madeleine Dorais, de Shawinigan, premier engagement le 28 avril 1989;

Mme Hélène Bourgeois, de Sept-Îles, premier engagement le 21 septembre 1989;

Mme Yvette Giguère, de Shawinigan, premier engagement le 28 décembre 1989.

Sincères félicitations!

JUBILÉ D’ARGENT COMME MEMBRES ASSOCIÉES

Partage de vie de la Famille mennaisienne à Shédiac

Page 7 Volume 12,

Madeleine Dorais

Hélène Bourgeois

Yvette Giguère

850, chemin de Sault St-Louis La Prairie QC J5R 1E1

Téléphone : 450 659 6826 Télécopie : 540 659 9812

Messagerie : smythra@yahoo.com

La Province Jean de la Mennais tiendra son Chapitre provincial le samedi 17 et le dimanche 18 mai 2014 à la Maison mère des FIC à La Prairie. Des laïques mennaisiens, entre autres les membres du Comité de coordination de la Famille mennaisienne, seront invités à participer à la première journée du Chapitre. Selon la Règle de Vie, le Chapitre provincial « étudie les réalités de vie de la Province et prend les orientations et les décisions ordonnées au bien commun ». Le F. Assistant général chargé de la Province, en l’occurrence, F. Gérard Byaruhanga, préside le Chapitre. ◄

Province Jean de la Mennais

eu son livret, chaque prière communau-taire a reçu des textes appropriés et des chants. C’est de la préparation ça! Quelqu’un a dû passer des heures à chercher ces textes, à les taper, à re-produire la musique des chants, tout imprimer, brocher et distribuer. Tout était prêt et bien fait. Ce maître d’œuvre, c’est F. Robert Smyth. MER-CI.

Et maintenant, j’arrive au dessert: la présence harmo-nieuse de S. Liette Diamond. S. Liette, vous qui avez si admirablement ani-mé cette retraite, dans « toutes nos discordances vous nous avez apai-sés. » Nous étions comme « réunis autour d’un puits, devant la Samari-taine qui, de ses chants et de ses hymnes nous abreuvait… et, nous nous sommes reposés ». Votre musique, ma sœur, apportera une autre dimension à la récitation de la prière quotidienne.

À vous, Sœur Liette et à vous tous, frères de la Maison mère qui avez ac-cepté les membres associés des deux familles mennaisiennes (FIC / FDLP), il me reste encore, de la part de tous les participants et participantes, un tout petit mot pour vous, un mot qui vient du cœur et qui s’adresse à chacun, cha-cune de vous : MERCI. ◄

Florent Tremblay, Associé, La Prairie

À tout seigneur tout honneur, et le pre-mier à qui nous devons notre recon-

naissance est le DG de la maison, F. Hervé Lacroix. F. Lacroix, pas un hôtel ne peut rivaliser avec votre organisation : un service de collation de 24 heures sur 24, un service d’infirmerie de 24 heures sur 24 et le prix demandé aux externes est vraiment imbattable ! MERCI!

Mais, votre hôtellerie ne saurait fonc-tionner sans vos aides-hôteliers. En effet, en arrivant à la Maison, nous avons été accueillis par F. Jean Lemay qui nous a remis les clés de la chambre qui nous était assignée et il est même venu nous y conduire. C’est là qu’on découvrait le mot BIENVENUE artistiquement écrit par F. Maurice Bergeron et apposé à la porte de chacune de nos chambres. MERCI!

Avant chaque entretien de la mati-née et de l’après-midi, F. Arthur Au-bry s’avançait, sans bruit, apportant un pichet d’eau fraîche pour l’animatrice et, quand nous allions à la chapelle, tout avait été prévu : F. Roland Leduc avait préparé le nécessaire pour la célébration et F. Roch Bourbonnais avait désigné les servants et les lecteurs, F. Jean Cha-ron était à l’orgue prêt pour l’animation liturgique et c’est lui également qui avait prévu les pièces musicales enregistrées qui ont rempli le silence du temps des repas. MERCI!

À la chapelle toujours, il y a notre con-frère-prêtre Joseph Bourgeois, un au-mônier fidèle à l’heure, fidèle à servir la communauté. Mercredi soir dernier, lors-qu’il s’employait à « imposer les cendres » son geste était sérieux mais son visage était souriant tout comme le papa de la peinture « le retour de l’enfant prodigue » qui accueille son enfant. Sans doute avons-nous tous remar-qué que chaque célébration liturgique a

Retraite à la Maison Mère: MERCI!

Province JDLM

RETROUVEZ -NOUS

SUR LE W EB:

PROVINCEJDLM. COM

SEPT-ÎLES EN RETRAITE

C 'est avec regret que chaque année les associés de Sept-

Îles ne peuvent vivre la retraite annuelle des Frères à cause de l'éloignement. Cependant ils veu-lent remédier à cet inconvénient en participant le plus fidèlement possible à la retraite communau-taire paroissiale. Elle se tenait cette année du 2 mars au 6 mars. Quatre jours intensifs de ressour-cement : célébration eucharistique à 8h00 ou 16h35, adoration à 19h, prédication à 19h30, célébration du pardon, etc. Le thème : BÂTIR UNE COMMUNAUTÉ VIVANTE, développé par le P. Jean-Roch Hardy, r.s.v., cadrait bien avec les engagements diversifiés en pasto-rale (jeunes - personnes âgées - malades) des membres de la Fa-mille mennaisienne de Sept-Îles. Un ressourcement bien vécu en lien avec l'Église locale et aussi en lien avec l’essence même du cha-risme mennaisien : dire et rayon-ner Jésus. Lors de ma visite à Sept-Îles, quelques jours après la retraite, pour participer à la 5e réunion de l'année (cahier 3 : Ma vocation d’éducateur), j'ai constaté avec émerveillement les résultats spiri-tuels de cette retraite : un dyna-misme renouvelé et plus cons-cientisé pour la mission. « Vous êtes la lumière du monde », a rappelé le P. Hardy. Oui, lumière mennaisienne en cette terre nor-dique pour faire connaître et aimer Jésus Christ à la suite de Jean-Marie. Lumière discrète mais com-bien bénéfique, non plus à l’école, mais comme bénévoles en pasto-rale ... dans le vaste champ de l'activité humaine. ◄

F. Jean-Claude Ruest

Chapitre Provincial