projet de bassin d'éducation dans le cadre du projet académique...
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Projet de bassin d'éducation dans le cadre du projet académique 2014/2018
BEF DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 1: L’ambition pour chaque parcours
Contexte
Circonscription : 5
Ecoles : moyenne de
69/circonscription
Collèges (total) : 23
RRS : 3
ECLAIR: 0
Lycée GT: 3
LPO : 4
LP: 3
+ 2 LP agricoles CIO : 3
Particularités du BEF
Le BEF compte 389 communes et 254 688 habitants (au 1er janvier 2013). C’est un vaste bassin
rural, qui présente 3 territoires distincts :
- Dieppe et Caux : sur cette façade maritime, l’emploi industriel et agricole est bien représenté.
(grosses entreprises et beaucoup de PME). Le taux de chômage atteint 10.8%, touchant plus
fortement les femmes, dont la moitié ne possède pas de diplôme.
- La Vallée de la Bresle : c’est une petite zone d’activité interrégionale, qui s’appuie sur une
tradition industrielle ancienne dont l’activité a cependant fortement baissé, entraînant une
diminution du tertiaire. Dans ce secteur où les ouvriers représentent 41.8% de la population
totale, le taux de chômage atteint 10.7%.
- Le Pays de Bray présente une identité plus rurale, où l’emploi agricole et les services sont
prépondérants. Le taux de chômage touche 11.3% de la population active. 20.8% des
demandeurs d’emploi ont moins de 25 ans, 68% possèdent un niveau de formation VI ou V.
56.5% des élèves vivent en milieu rural (33.9% pour l’académie)
344 écoles pour 24 240 élèves de la maternelle au CM2, dont 225 en Regroupement
Pédagogique Intercommunal, 99 écoles à 1 classe, 130 écoles à 2 ou 3 classes.
Les PCS défavorisées représentent 49.7% de la population scolaire des collèges (+ 6.3% par
rapport au taux académique).
Insuffisants, les circuits de transport renforcent le manque de mobilité des jeunes et le manque
d’ambition des familles.
Les sorties sans qualification sont nombreuses en 2nde GT et PRO ainsi qu’en 2ème année de CAP.
Les points forts :
La liaison école/collège
Une carte des formations riche et en phase avec les besoins économiques
Des poursuites d’étude en CAP pour les élèves de l’enseignement spécialisé
Des équipes mobilisées pour lutter contre le décrochage
Des résultats globalement encourageants
Un GRETA actif sur le territoire
Les points faibles :
La dispersion et l’éloignement des publics scolaires
La mutualisation des démarches entre les 3 zones territoriales (gestion de la distance)
La promotion active de l’équité filles/garçons
Une carte des formations inégalement répartie sur le bassin
La liaison Bac Pro/BTS à renforcer
La liaison lycée/enseignement supérieur à formaliser
La concentration de la formation continue sur un nombre restreint d’établissements
Analyse globale quantitative
Instruction en cours
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- Taux d'encadrement favorable dans l’élémentaire (22.2%, 21.7% pour l’académie) mais les
nombreuses classes multi-niveaux sont un frein
- Nombre de validations du palier 1 et du palier 2:
- Evaluations académiques GS: en attente des données rectorales
- Des résultats en hausse aux évaluations académiques LV et pour l’acquisition du Niveau A1
- 11.1% des élèves arrivent au collège en retard, ce qui est légèrement inférieur au taux académique.
- Si les résultats de la scolarité sont satisfaisants au collège, ils pêchent par une frilosité de l’orientation
à l’issue de la 3ème. En fin de 3ème, la comparaison des données IHO/DDO fait apparaître des
différences importantes entre notre BEF d’une part, le département et l’académie d’autre part. Tandis
que les intentions dépassent les décisions de 2 points dans l’académie et d‘1,5 point dans le
département, celles du BEF sont au contraire inférieures d‘1,4 point. Cette donnée reflète une
demande sociale de formation relativement plus faible de la part des familles, ce qui nous prive de la
dynamique qui agit sur l’orientation au niveau académique. Pour faire évoluer la situation du BEF, il
faut donc agir sur la demande des familles et mettre en place des actions au bénéfice des parents
d’élèves mais aussi des équipes pédagogiques qui portent une responsabilité importante dans la
dynamisation de la demande sociale de formation.
- En fin de 2de GT, les données IHO/DDO sont très homogènes entre le BEF Dieppe-Eu-Neufchâtel, le
département et l’académie. L’écart intentions/décisions s’établit à plus de 8,6 points. Cette donnée
reflète une demande sociale de formation relativement plus forte qu’en fin de 3ème de la part des
familles et participe à la dynamique de l’orientation. Il faudrait approfondir établissement par
établissement mais rapportées à la réussite au baccalauréat meilleure dans le BEF que dans l’académie,
ces données laissent penser qu’il existe une marge de progrès pour l’orientation en fin de 2de GT.
- Les résultats au DNB, bac général et technologiques sont supérieurs aux taux académiques
- Par contre, les résultats au bac professionnel marquent le pas en 2013 (-0.3% / académie)
- La poursuite d’étude post-bac en BTS est supérieure d’1.7% à celle de l’académie, ainsi que la
préparation aux études paramédicales en raison de la proximité de l’offre.
Analyse qualitative
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- La liaison école/collège est ancienne et peut s’enrichir dans le cadre du conseil pédagogique
- La liaison collège/lycée reste trop souvent l’affaire des équipes de direction et des CIO
- Les lycées développent des actions avec l’enseignement supérieur mais il n’existe pas de stratégie de bassin. Le Forum post bac connaîtra cependant en décembre 2013 sa 5ème édition. De nombreuses initiatives existent sur le BEF, il reste à les coordonner. - Des liens fonctionnels commencent à se tisser entre les équipes de LP et les équipes de BTS, cette
démarche doit être accompagnée et consolidée.
Les points de vigilance pour la définition des
objectifs opérationnels prioritaires
- Poursuivre le travail Ecole/collège déjà bien engagé
- Poursuivre la mise en œuvre des dispositifs d'aide, en particulier le PPRE passerelle et les dispositifs
passerelle (GS/CP, CE1/CE2)
- Développer l'articulation Ecole/collège en s’appuyant sur les conseils
- Inscrire l'acquisition des compétences dans un suivi rigoureux (réflexion sur la mise en place d'un
cahier de progrès)
- Renforcer la continuité école maternelle/ école élémentaire (avenant partagé du projet d'école)
- Harmoniser les pratiques efficaces
Prévention de l'illettrisme
- Assurer un travail méthodique d'apprentissage de l'oral
- Poursuivre la réflexion sur l'apprentissage de la lecture aux cycles 2 et 3
Prévention de l'inumérisme
Mener une réflexion sur la continuité des apprentissages numériques à l'école primaire
(via le site du BEF, ou un ENT de BEF pour une mise à disposition d'outils dans les domaines de l’oral,
de la lecture et des activités scientifiques)
- Développer les actions en lien avec les PDMF, dont les effets ne sont pas immédiatement mesurables. - Améliorer la qualité de la prise en charge des élèves en 2nde
- Etablir un état des lieux de l’accompagnement personnalisé en 2nde, 1ère et Terminale dans les trois
voies de formation.
- Diversifier les prises en charge.
BEF DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 1:L'ambition pour chaque parcours
Objectifs opérationnels prioritaires
1/ Améliorer la fluidité des parcours en favorisant les liaisons et la mise en œuvre de dispositifs d’aide, ainsi que le développement des PDMF, pour accompagner la réussite des élèves
2/ Améliorer le lien école/famille, en redonnant du sens à la scolarité par une communication ciblée pour permettre aux
familles et aux élèves d’avoir une meilleure connaissance du système éducatif
3/ Accompagner l'élève en difficulté en améliorant la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers par la formation inter degrés des enseignants
AXE 1:L'ambition pour chaque parcours (Articulation objectifs-moyens)
Objectifs opérationnels Actions de BEF
Acteurs prioritaires
Indicateurs
(après 4 ans) Objectif 1 : Améliorer la fluidité des parcours
en favorisant les liaisons et la mise en œuvre
de dispositifs d’aide, ainsi que le
développement des PDMF, pour accompagner
la réussite des élèves
- Mise en place de passerelles entre les cycles, entre les
degrés de la maternelle au supérieur avec poursuite du
travail bien engagé école/collège (PPRE, PPRE
passerelle) dans le cadre de la mise en place des conseils
école/collège, qui contribuent à améliorer la continuité
pédagogique et éducative.
- Mise en place de projets disciplinaires inter cycles et
inter degrés
- Accueil des élèves de 3° au lycée professionnel (banc
d’essai)
- Action d'information auprès des professeurs principaux
mais aussi de tous les enseignants de collège sur les
lycées GT et Pro
- Prise en charge du décrochage par la MLDS et
FOQUALE
- Désignation d'un référent décrochage dans chaque
établissement
- Groupe de travail sur la liaison bac pro/BTS
Chef d'établissement et
professeurs de collèges,
IEN, professeurs des
écoles, IA-IPR et
Inspecteur-référent
Professeurs des écoles,
professeurs des collèges
et lycées, professeurs de
lycée professionnel,
équipes de direction,
personnels de CIO
Isabelle Delabye et
Bernard Brebion
- Résultats aux évaluations académiques GS
- Résultats à la validation du niveau A1 du CECRCL
- Nombre de validations du palier 1, 2 et 3
- Baisse du taux de retard à l'entrée en 6ème
- Baisse du nombre d’élèves maintenus en CE1 et en CM2
- Nombre de projets inter degrés
- Baisse du nombre de décrocheurs
- Indicateurs post bac
Objectif 2 : Améliorer le lien école/famille, en
redonnant du sens à la scolarité par une
communication ciblée pour permettre aux
familles et aux élèves d’avoir une meilleure
connaissance du système éducatif
- Alternance des temps administratifs, pédagogiques et
festifs en faveur de la coopération entre parents et école
- Démarche de communication : accueil des parents à la
rentrée, temps d’échange et de réflexion au moment du
choix de l’orientation, portes ouvertes, petit déjeuner,
remise des bulletins aux parents.
- Mise en place d'outils de communication: cahier de texte
numérique, site de l’établissement géré par les élèves dans le cadre de l'accompagnement personnalisé
- Formalisation et diffusion de fiches-actions pour la mise
en œuvre des actions à destination des établissements
- Travail sur l'estime de soi des élèves et actions du
Comité d’éducation à la Santé et à la Citoyenneté
Chef d'établissement,
élèves, familles,
professeurs des collèges
COP, professeur
documentaliste
- Nombre de
participants aux
différentes réunions
informelles et formelles
et taux de satisfaction
- Nombre de
connexions
- Utilisation des fiches
actions
Objectif 3 : Accompagner l'élève en difficulté en améliorant la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers par la formation inter degrés des enseignants
- Etat des lieux des structures accueillant des élèves à
besoins éducatifs particuliers
- Evaluation des compétences des élèves à besoins
éducatifs particuliers
- Actions de formation à destination des enseignants
(PAF)
- Connaissance des besoins des élèves
- Aide au recrutement des AVS et formation
Enseignant référent ASH,
chef d'établissement,
professeurs de collèges,
IEN, professeurs des
écoles
Chef d’établissement,
corps d’inspection, DIFOR
- Nombre d'ULIS, CLIS,
SEGPA, IME, ITEP et
autres structures: CMP,
CMPP. Capacités
d’accueil et maillage du
territoire
- Nombre d'enseignants
inscrits au PAF
Projet de bassin d'éducation dans le cadre du projet académique 2014/2018
BEF DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 2: Former un élève connecté et participatif
Contexte
Circonscription : 5
Ecoles : moyenne de
69/circonscription
Collèges (total) : 23
RRS : 3
ECLAIR: 0
Lycée GT: 3
LPO : 4
LP: 3
+ 2 LP agricoles CIO : 3
Particularités du BEF
De la maternelle au CM2, les 24 240 élèves sont scolarisés dans 344 écoles publiques. Une des spécificités du BEF est le nombre très important de petites, voire toutes petites structures. On compte encore 99 écoles à une classe et 130 écoles à deux ou trois classes. En outre, 225 écoles sont regroupées en RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) et le nombre de RPC (Regroupement Pédagogique Concentré) reste faible. Beaucoup de communes bénéficient de la dotation de solidarité rurale.
Le corps professoral compte 1349 enseignants dans le premier degré et 1535 dans le second degré. 50 conseillers principaux d’éducation travaillent dans les collèges et les lycées.
En 2009, les petites communes rurales ont investi dans le domaine du numérique : 70 ENR (Ecole Numérique Rurale : TBI et classe mobile) ont été déployées sur l'ensemble du BEF. La maintenance du parc informatique leur demande un effort financier important.
L’état du parc informatique dans les EPLE est composite, constitué d’équipements fournis par les collectivités territoriales ou achetés sur fonds propres. Il est difficile à évaluer sur le plan quantitatif et qualitatif. Le déploiement des ENT concerne actuellement 3 collèges et 2
Lycées (solution @rsene76/Lycorhn). Par ailleurs, tout le territoire n’est pas équitablement couvert en termes de débit.
L’éducation prioritaire n’est présente que sur le secteur de Dieppe : 11 écoles et 3 collèges en RRS (Réseau de réussite scolaire), qui représentent 6.8% des élèves scolarisés dans le BEF (taux académique : 15.8%)
Les relations avec les parents sont peu fréquentes car la grande majorité des élèves dépend des transports scolaires.
Le taux d’absentéisme en collège et lycées est globalement inférieur à celui de l’académie
La fréquence des conseils de discipline est maîtrisée, même si elle dépasse légèrement le
taux académique en collège RRS.
Les points forts :
Un climat scolaire globalement serein
Des établissements qui gardent leurs élèves
Une réflexion et une action concrète sur les décrocheurs
Les points faibles :
Le lien avec les familles
La maintenance des systèmes informatiques
La formation des enseignants sur les usages du numérique
Les projets pédagogiques innovants et leur communication
Analyse globale quantitative
Instruction en cours
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer?
- Taux d’absentéisme en collège de 1.1% et 1.8% en éducation prioritaire (académie : 1.4% et 3%)
- Taux d’absentéisme en lycée de 0.3% et en LP de 1.1% (académie : 0.5% et 2.1%)
- Taux de conseil de discipline en collège de 0.5% et 1.1% en éducation prioritaire (académie : 0.7% et
1%)
- Taux de conseil de discipline en lycée de 0.3% et en LP de 0.6% (académie : 0.3% et 1.1%)
- Nombre de demandes de formations négociées sur site dans le BEF: 40 dont 10 en EPS en
2012/2013 (19 réalisées+ stages EPS), 43 en 2013/2014.
- Nombre de TBI dans les écoles du BEF :
- Nombre de TBI dans les EPLE :
- Taux de formation des enseignants :
- Taux de formation des enseignants aux TICE :
Analyse qualitative
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- La culture du numérique et la nouvelle relation au savoir qu’elle implique ne sont pas perçues par
une grande partie des enseignants : de quoi s’agit-il quand on parle d’informatique et de
numérique ? Que veut-on faire ? Où veut-on aller ?
- Les enfants de la culture geek arriveront dans 6 ans dans les collèges et dans 10 ans dans les lycées
- Nous devons lutter contre la fracture numérique (inégalité d’accès aux savoirs et aux outils)
Les points de vigilance pour la définition des
objectifs opérationnels prioritaires
- Etablir un cahier des charges en travaillant avec les collectivités territoriales afin de définir les
conditions requises pour qu'un élève soit connecté.
- Renforcer l'accompagnement des enseignants par une redéfinition de l’action MATICE pour former
l’ensemble des acteurs de la formation dans un BEF rural et dispersé.
- Formaliser une stratégie en analysant les besoins pour définir et planifier l’action de formation sur
site au numérique.
- Dresser un état des lieux du parc informatique et numérique en réalisant pour chaque
établissement une carte heuristique des équipements et un marquage électronique des matériels
pour établir le potentiel numérique du BEF.
- Préciser les activités et légitimer le statut des référents TICE par une définition claire de leurs
missions pour un positionnement identifié et une action mieux ciblée
- Impulser l’innovation pédagogique au numérique par une reconsidération et une formalisation de
l’activité des référents TICE pour une utilisation et une rationalisation des moyens centrées sur une
entrée pédagogique (et pas par les outils)
- Evaluer la plus-value du numérique sur la réussite des élèves par un suivi de cohorte autour des
projets et des expérimentations numériques du BEF pour identifier et mutualiser les bonnes
pratiques.
- Favoriser les projets d’ouverture culturelle, internationale et linguistique par une utilisation forte
des outils numériques pour rompre avec l’isolement géographique et garantir l’équité.
- Exploiter le numérique dans la construction de l’ambition par une démarche de projet dès l’entrée
en primaire bâtie sur les centres d’intérêt de l’élève pour favoriser et fluidifier les parcours vers le
supérieur et décloisonner l’environnement géographique de l’élève.
BEF DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 2: Former un élève connecté et participatif
Objectifs opérationnels prioritaires
1/ Définir une représentation commune de l’élève connecté, participatif et responsable par la formalisation d’un cadre
commun pour définir une culture partagée des enjeux et objectifs pédagogiques liés au numérique.
2/ Veiller à un accès au numérique par une dynamique de projets contextualisés aux disparités du BEF pour décloisonner
l’élève de son environnement et favoriser ambition, réussite et mobilité.
3/ Impulser l’innovation pédagogique par une mobilisation des acteurs de formation et de pilotage autour des outils du
numérique pour développer des stratégies adaptées favorisant la fluidité des parcours et les liaisons inter degrés et inter
cycles.
AXE 2: Former un élève connecté et participatif (Articulation objectifs-moyens)
Objectifs opérationnels Actions de BEF
Acteurs prioritaires
Indicateurs
(après 4 ans) Objectif 1 : Définir une représentation
commune de l’élève connecté, participatif et
responsable par la formalisation d’un cadre
commun pour définir une culture partagée des
enjeux et objectifs pédagogiques liés au
numérique.
- Enquête destinée à recenser la relation des différents
utilisateurs au numérique. (Equipe éducative, élèves :
tous les degrés, sphère privée et scolaire)
1 er semestre 2014 - 1 semestre 2017
- Etat des lieux de l’accès au réseau internet et des ENT
(Débit, existence) 2014-2017
- Ecriture et diffusion du cadre commun à partir de l’état
des lieux effectué au travers des enquêtes.
- Groupe de pilotage
BEF : traitement- analyse
/ restitution
- Documentalistes :
collecte des données
Chefs d’établissement
Groupe de pilotage BEF
Mesure d’écart
Nécessité d’ajustement
du cadre
Objectif 2: Veiller à un accès équitable au
numérique par une dynamique de projets
contextualisée aux disparités du BEF pour
décloisonner l’élève de son environnement
géographique et susciter ambition, réussite et
mobilité.
Recensement des volets numériques des projets
d’établissement et d’école pour promouvoir la pertinence
des actions au regard du contexte. (2014-2015)
Prise en compte du volet numérique de chaque
établissement pour étayer les contenus et les objectifs de
la convention tripartite.
Groupe de pilotage BEF,
chefs d’établissement,
IEN 1er degré
Etat / Collectivités / EPLE
% d’établissements
proposant un volet
numérique
Nombre de projets
conventionnés
Objectif 3 : Impulser l’innovation pédagogique
au numérique par une mobilisation des acteurs
de formation et de pilotage autour des outils du
numérique pour développer des pédagogies
adaptées favorisant la fluidité des parcours et
des liaisons inter degrés et inter cycles
Information sur site sur les usages du numérique pour
sensibiliser les acteurs aux enjeux, potentiel, stratégies
pédagogiques et aux démarches cognitives induites…
Identification des besoins pour élaborer des plans de
formation.
Groupe académique
innovation Numérique,
mission TICE,
délégués TICE
Chefs d’établissement,
corps d’inspection,
DIFOR
Nombre d’informations
demandées, réalisées
Nombre de personnels
présents
Nombre d’actions
proposées, réalisées
Nombre de personnels
formés
Projet de bassin d'éducation dans le cadre du projet académique 2014/2018
BEFDIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 3: L’éducation dans un monde ouvert
Contexte
Circonscription : 5
Ecoles : moyenne de
69/circonscription
Collèges (total) : 23
RRS : 3
ECLAIR: 0
Lycée GT: 3
LPO : 4
LP: 3
+ 2 LP agricoles CIO : 3
Particularités du BEF
Le BEF Dieppe-Eu-Neufchâtel est une zone très étendue dont les limites coïncident à quelques cantons près avec l'arrondissement de Dieppe. Il présente des réalités économiques, sociales différentes entre la façade maritime de chaque côté de Dieppe, la vallée de la Bresle et le Pays de Bray Une quatrième zone pourrait être identifiées autour de St Valéry en Caux. Les limites du bassin ne coïncident pas avec les bassins d’emploi retenus par Pôle-Emploi, c’est une difficulté dans le Pays de Bray pour isoler les données statistiques. C’est aussi une difficulté méthodologique pour appréhender de façon précise les données publiées par des organismes comme le CREFOR ou l’INSEE.
Le Bassin comptabilisait 254 688 habitants au 1er janvier 2013, inégalement répartis sur le territoire : la façade maritime est très peuplée alors qu’on note une faible densité de population à l’intérieur des terres. Hormis la ville de Dieppe, adossée à la mer, dont le rayonnement maritime a beaucoup baissé, les sous- territoires du BEF présentent des frontières poreuses, la Vallée de la Bresle sur la Somme, le Pays de Bray sur l’Oise et la région parisienne, le Caux sur la région havraise, le secteur de Buchy sur la région rouennaise.
Le BEF reste marqué par la forte présence du monde agricole (5,9% soit deux fois plus d’actifs que sur le reste du territoire régional). L’industrie se focalise sur Dieppe, la Vallée de la Bresle et Gournay. Elle représente plus de 25% des actifs (plus de 50% dans la Vallée de la Bresle). Le territoire rattrape son retard dans le secteur tertiaire, principalement les services où la part de l’intérim est forte. On note la vitalité des TPE (très petites entreprises) qui sont créatrices d’activités et d’emploi. Dans la dernière période, l’offre d’emploi industriel a fortement baissé (principalement dans la Vallée de la Bresle) ce qui a généré une baisse des activités tertiaires, en particulier l’intérim. Seuls, les services à la personne, l’hôtellerie, la gestion des déchets ont résisté aux effets de la crise.
Les professions intellectuelles supérieures ou intermédiaires sont sous-représentées. Le niveau de formation n’est pas élevé, la part de la population ouvrière représentant 1/3 des actifs, dont 40% sans qualification. Le pourcentage de titulaires d’un niveau III ou plus est très inférieur au taux régional. On note moins de femmes actives qu’au niveau régional et des difficultés récurrentes pour les jeunes de moins de 25 ans de s’insérer sur le marché de l’emploi.
La proposition d’accès à la culture est inégalement déployée sur le territoire et globalement peu développée.
Les points forts :
Variété de la carte des formations (formations originales et pertinentes par rapport à la réalité des entreprises)
Une tradition de dialogue avec les entreprises
Dispositifs mis en œuvre par le monde professionnel : association école/entreprise de Haute-Normandie et association Entreprendre pour apprendre
Proximité géographique de la Grande Bretagne
Déploiement du projet de l’axe Seine qui va susciter une aspiration à l’international
Des enseignants qui veulent s’engager dans l’action culturelle et les CLEAC
Les points faibles :
Dispersion et éloignement des publics scolaires par rapport aux formations et aux foyers d’activité économique
Déséquilibre territorial de la carte des formations entre des pôles plus ou moins bien dotés
Pauvreté des représentations des formations et des métiers
Offre culturelle sur le territoire rural
Zone blanche de culture scientifique
Pauvreté de l’environnement culturel des élèves
Coût des transports, difficultés budgétaires des établissements et des familles
Analyse globale quantitative
Instruction en cours
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- Nombre de partenariats établissement/entreprise :
- Nombre de mini-entreprises en collège et lycée :
- Nombre de sections européennes et de langues orientales collège et lycée : 35 (dont une en LP
au lycée du Golf et une en voie technologique au lycée Pablo Neruda), soit 1605 élèves. 4 langues
représentées : anglais, allemand, espagnol et italien (unique site académique italien de
l’enseignement public au collège de St Nicolas d’Aliermont)
- Nombre d’appariements : 45, dont une seule école primaire. 50% des appariements sont
concentrés sur 5 lycées : Ango et le Golf à dieppe, Anguier à Eu, Georges Brassens à Neufchâtel-
en-Bray et Delamare-Deboutteville à Forges-les-Eaux.
- Nombre de projets Comenius, Socrates, Leonardo :
- Nombre de partenariat avec des structures culturelles :
- Nombre d’ENT déployés dans les collèges et lycées : 5
Analyse qualitative
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- La structure économique du bassin (emploi d’une main d’œuvre peu ou pas qualifiée) et le manque de repères des familles en termes de diplômes (études courtes, acquisition de savoir- faire dans les entreprises) n’incitent pas les jeunes à aller plus loin, ni leurs parents à les y pousser. Dès lors, les actions dans le bassin doivent contribuer à faire évoluer les mentalités, à offrir à chaque jeune des possibilités accrues d’épanouissement et d’ouverture vers l’extérieur, et cela dès l’école primaire en renforçant la liaison inter degrés à chaque étape du parcours scolaire.
- Les actions de rapprochement entre l’école et l’entreprise sont anciennes sur le territoire mais le renouvellement du tissu économique, des entreprises, des cadres, celui des établissements scolaires et de leur carte des formations, remettent continuellement ces objectifs en chantier.
- Le CLEE s’est attaché à développer des actions en direction des enseignants, qui sont des vecteurs essentiels des représentations sur lesquelles les élèves construisent un projet de formation. Ils contribuent avec les COPSY à l’accompagnement des élèves dans l’élaboration d’une orientation raisonnée et construite.
- Les stages à l’international restent très minoritaires dans le secondaire
- Le partenariat avec l’université et les grandes écoles est ébauché mais son architecture doit être réfléchie et articulée en termes de réseau.
- Il faut interroger la plus-value des appariements et des sections européennes sur la pratique pédagogique et les apprentissages des élèves
- Un état des lieux des partenariats et jumelages avec des structures artistiques et patrimoniales est à élaborer pour engager une démarche cohérente d’éducation culturelle.
Les points de vigilance pour la définition des
objectifs opérationnels prioritaires
- Garantir le parcours artistique et culturel et mettre en place une programmation de la
maternelle au CM2
- Tisser des partenariats et des relations culturelles
- Installer un référent culture dans chaque école, instaurer une structure de collecte identifiée
dans le cadre du projet d'école,
- Mettre en place le plan sciences et technologie dans les écoles
- EPS: comment amener tous les élèves à pratiquer des activités sportives quelles que soient les
contraintes de territoire?
- Développer la relation école/famille: créer des conditions d'accueil et d'écoute avec les familles
- Langues vivantes: engager tous les élèves de CP à l'apprentissage des langues vivantes
- Favoriser l'articulation entre l'éducatif et le pédagogique (travail sur les projets éducatifs et
PEDT)
- Travailler sur les conditions sociales et financières de la réussite
-Travailler sur l’offre de formation
-CRED, offre culturelle, inventaire des Ateliers de Pratiques Artistiques (voir DRAC et mission
culturelle du Rectorat)
-la « culture » du numérique…
-Comment intégrer la dimension socioculturelle, socio-économique ? Les freins objectifs à la
réussite éducative (financiers, sociaux…)
-Comment impliquer des assistants sociaux scolaires, des conseillers principaux d’éducation?
-Comment mieux impliquer les familles ?
BEF: DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 3: L'éducation dans un monde ouvert
Objectifs opérationnels prioritaires
1/ Améliorer la connaissance des métiers et des formations en valorisant l’offre de formation auprès des élèves, des enseignants, des familles
et des entreprises et en engageant une démarche prospective des besoins économiques, pour faire évoluer la représentation des formations
et rendre cohérent le lien formation/orientation/insertion professionnelle sur le territoire.
2/ Elargir les perspectives des élèves au-delà des limites de leur territoire et enrichir la carte des formations en diversifiant les offres
d’apprentissage linguistiques et de formation post bac pour susciter l’ambition des élèves et des familles et ouvrir des perspectives à
l’international, en particulier en Europe.
3/ Renforcer le niveau de culture générale des élèves de la maternelle au post bac en identifiant toutes les structures partenariales et en
facilitant le lien avec les établissements, pour favoriser l’acquisition d’un socle commun culturel, qui consolide l’exercice de la citoyenneté et
réponde aux attentes de la société.
AXE 3: L'éducation dans un monde ouvert (Articulation objectifs-moyens)
Objectifs opérationnels Actions de BEF
Acteurs prioritaires
Indicateurs
(après 4 ans) Objectif 1 : Améliorer la connaissance des
métiers et des formations en valorisant l’offre
de formation auprès des élèves, des
enseignants, des familles et des entreprises et
en engageant une démarche prospective des
besoins économiques, pour faire évoluer la
représentation des formations et rendre
cohérent le lien formation/orientation/insertion
professionnelle sur le territoire.
- Groupe de travail en lien avec les acteurs du monde
économique (SPEL, CCI, Pôle emploi, GERDET,
Chambre d’agriculture, CGPME, etc.)
Temps forts annuels:
- actions d’information (forums post 3ème
et post bac à
l’échelle du BEF, avec plage d’accueil réservée aux
parents)
- Rencontre école/entreprises pour les enseignants
- Visites d’entreprises
- Formation des professeurs principaux sur les enjeux
socioéconomiques, le lien formation/emploi et
la représentation des métiers
Le CLEE joue un rôle d’impulsion et d’appui dans la mise
en œuvre de cet objectif
Personnels des CIO,
équipes de direction,
Mission école/entreprise
- Nombre de parents
sur les forums
- Evolution de la
demande des parents
pour l’orientation post
3ème
- Nombre de demandes
de banc d’essai en LP
- Evolution des vœux
sur APB
Objectif 2 : Elargir les perspectives des élèves
au-delà des limites de leur territoire et enrichir
la carte des formations en diversifiant les
offres d’apprentissage linguistiques et de
formation post bac pour susciter l’ambition des
élèves et des familles et ouvrir des
perspectives à l’international, en particulier en
Europe.
- Groupe de veille et de réflexion sur la carte des
formations post bac et des langues : état des lieux,
définition et remontée des besoins du territoire, recueil de
données sur le terrain, analyse et propositions d’évolution.
Equipes de direction,
enseignants,
personnels des CIO,
GRETA,
corps d’inspection,
DAFPIC
Analyse du choix des
langues
Candidatures sections
européennes
Objectif 3 : Renforcer le niveau de culture
générale des élèves de la maternelle au post
bac en identifiant toutes les structures
partenariales et en facilitant le lien avec les
établissements, pour favoriser l’acquisition
d’un socle commun culturel, qui consolide
l’exercice de la citoyenneté et réponde aux
attentes de la société.
Travail d’enquête auprès des collectivités territoriales, des
instances académiques et régionales:
- cartographie de la pratique artistique et culturelle
(structures, établissements en projet)
- analyse du maillage culturel sur le territoire
- Diffusion auprès de l’ensemble des acteurs
- Développement de partenariats et de projets culturels
Equipes de direction,
enseignants des
disciplines artistiques,
professeurs
documentalistes
DAAC rectorat
Partenaires culturels
Ecart
Evolution du nombre de
projets inscrits dans les
projets d’établissement
Projet de bassin d'éducation dans le cadre du projet académique 2014/2018
BEF DIEPPE/EU/NEUFCHATEL
AXE 4: Des réseaux, des chaînes d’action au service d’une stratégie
Contexte
Circonscription : 5
Ecoles : moyenne de
69/circonscription
Collèges (total) : 23
RRS : 3
ECLAIR: 0
Lycée GT: 3
LPO : 4
LP: 3
+ 2 LP agricoles CIO : 3
Particularités du BEF
L’étendue du BEF et ses disparités favorisent l’hétérogénéité des réponses apportées aux
problématiques. Mais la distance kilométrique occasionne des durées de transport qui cloisonnent
les territoires et les structures.
Le maillage des établissements de type lycée est particulièrement relâché, hormis sur le secteur de
Dieppe, qui concentre la plupart des offres de formation.
Le réseau des structures d’accueil pour les élèves à besoins spécifiques et adaptés manque de
lisibilité. Il reste très dispersé et insuffisamment identifié.
Les établissements travaillent souvent seuls sur les questions de santé et de citoyenneté, alors que
les Réseaux Locaux de Promotion de la Santé (RLPS) se développent sur le territoire et invitent à
une nouvelle logique de réflexion inter établissements.
Analyse globale quantitative
Instruction en cours
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- Nombre de CESC inter établissements :
- Nombre de lycées des métiers : 3
- Réseau du GRETA : nombre d’établissements actifs : 13
- Actions de formation avec mixage des publics :
- Forum post 3ème : 3 (Neufchâtel-en-Bray et Forges-les-Eaux, Le Tréport, Cany-Barville)
- Forum post bac : 1 (Dieppe)
- Comité de réseau FOQUALE et référents décrochage dans les établissements scolaires
Analyse qualitative
Quels besoins prioritaires, quels atouts à développer ?
- Des actions se mettent en place entre 1er degré/2nd degré: PPRE passerelle, validation du
niveau A1
- Il faudrait mettre en place une stratégie de remontée des informations des écoles vers le BEF
(tableau de bord de BEF)
-Une réflexion est menée au sein du BEF par le biais des groupes de travail, mais il manque une
logique de mutualisation, qui mettra au service de tous les activités menées dans tel ou tel
établissement ou secteur du territoire.
- Nous devons agir pour que les établissements, quoique distancés, ne soient pas isolés.
- La carte des formations nécessite une analyse susceptible de renforcer sa cohérence. Le
raisonnement doit être celui du réseau, du bien commun, pas celui de la concurrence entre
établissements.
Des actions locales se mettent en place entre EPLE pour lutter contre le décrochage et favoriser la
réussite de nos élèves.
Un état des lieux des dispositifs d’accueil pour les enfants ayant un besoin de pédagogie adapté est
à réaliser (cette problématique recouvre tous les niveaux de la scolarité)
Les points de vigilance pour la définition des
objectifs opérationnels prioritaires
- Créer un réseau de pilotage Inspecteurs (5) et chefs d'établissement (23)
- Projet d'école porté par des unités pédagogiques de continuité: le RPI ou le Groupe Scolaire
maternelle ou élémentaire
- Améliorer les conditions sociales des apprenants pour faciliter la poursuite et la réussite d’études
- Faire évoluer la carte des formations en lien avec l’environnement socioéconomique en
s’appuyant sur les ressources du CLEE et du réseau entreprises des lycées
- Développer les réseaux des lycées en vue de mutualiser les ressources (ex. réflexion à conduire
sur la filière STI), améliorer le fonctionnement des Périodes de Formation en Entreprise (PFE),
proposer des formations de tuteurs.
- Développer des actions dans le cadre des parcours de découverte des métiers et des formations
(PDMF)
- Trouver des stratégies pour organiser des chaînes d’action. C’est le besoin qui doit créer le
dispositif et pas l’inverse.
- Articuler la relation famille/équipe pédagogique/vie scolaire pour un meilleur accompagnement
de l’élève
- Accompagner la rupture pédagogique pour favoriser la continuité de cursus (passerelles)
- Sécuriser les parcours en luttant contre le décrochage par le renforcement de la prise en charge
des élèves de collèges et de lycée professionnel.
- Développer l’action de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS) dans sa mission
de repérage des élèves décrocheurs et surtout de leur prise en charge
- Monter des actions inter établissements sur la problématique information/orientation type
forum mais aussi sur la problématique des PDMF
- Créer un réseau, à partir des enseignants référents, chargé du recensement des structures et
dispositifs adaptés pour l’accueil de certains élèves.
- Dans le cadre du réseau de pilotage, inventorier les initiatives de terrain entre EPLE pour lutter
contre le décrochage.
- Utiliser les stratégies et expériences locales mises en place pour lutter contre le décrochage
(synergies lycées-lycées ou collèges – lycées ou collèges-collèges)
- Quels partenaires extérieurs à l’Education Nationale sont susceptibles de nous aider dans cette
démarche de lutte contre le décrochage ?
- Engager des liens partenariaux avec la justice, les services du Procureur, les réseaux locaux de
promotion de la santé pour avancer sur les questions de citoyenneté et de santé publique
BEF: DIEPPE/EU/NEUCHATEL
AXE 4: Des réseaux, des chaînes d’action au service d’une stratégie
Objectifs opérationnels prioritaires
1/ Prendre en charge les élèves en voie de décrochage pour une orientation choisie et une restauration de l’estime de soi en
intensifiant les relations partenariales et inter établissements.
2/ Développer la formation tout au long de la vie par la mutualisation des ressources des lycées, CFA et GRETA et le mixage
des publics, pour ouvrir ou maintenir des formations qui répondent aux besoins économiques du territoire.
3/ Articuler la relation famille/école/partenaire en proposant des outils, des lieux et des thèmes de rencontre pour mieux
partager l’accompagnement pédagogique et éducatif des élèves.
AXE 4: Des réseaux, des chaînes d’action au service d’une stratégie
(Articulation objectifs-moyens)
Objectifs opérationnels Actions de BEF
Acteurs prioritaires
Indicateurs
(après 4 ans) Objectif 1 : Prendre en charge les élèves en
voie de décrochage pour une orientation
choisie et une restauration de l’estime de soi
en intensifiant les relations partenariales et
inter établissements
- - Prise en charge du décrochage par le comité de réseau
FOQUALE
- Désignation d’un référent FOQUALE par établissement
- Formation des personnels sur le repérage et
l’accompagnement des jeunes en situation de décrochage
(TOS, personnels de direction, personnels des CIO,
référents insertion)
- Groupe de travail sur le décrochage précoce en collège
- innovation article 34 projet Mars
Equipes de direction
CPE, enseignants,
infirmières, AS, médecins
scolaires,
personnels des CIO
MLDS
Isabelle Delabye
Bernard Brebion
- Evolution des chiffres
du décrochage
- Fiabilité des données
saisies sur Siècle
Objectif 2 : Développer la formation tout au
long de la vie par la mutualisation des
ressources des lycées, CFA et GRETA et le
mixage des publics, pour ouvrir ou maintenir
des formations qui répondent aux besoins
économiques du territoire
Groupe de veille et de réflexion sur les besoins en
formation : état des lieux, travail d’enquête prospective
auprès des acteurs économiques, information auprès des
enseignants, analyse de la demande de formation
GRETA
CFA
Equipes de direction,
chefs de travaux,
enseignants
- Nombre d’actions de
formation mixées
- Caractéristiques des
formations proposées
(niveau, nombre de
stagiaires concernés,
domaine, financeurs) ;
- Nombre
d’établissements
impliqués dans la
formation continue ;
- Potentiel des
établissements par
rapport à leur
implication dans la
formation continue.
Objectif 3 : Articuler la relation
famille/école/partenaire en proposant des
outils, des lieux et des thèmes de rencontre
pour mieux partager l’accompagnement
pédagogique et éducatif des élèves
- Formation des personnels d’encadrement (interventions
dans les AG du BEF sur des thèmes sensibles)
- Sensibilisation des personnels à la prise en compte de la
réalité de l'illettrisme et accompagnement des parents
fragiles face à l'écrit (Actions Educatives Familiales)
- Un colloque annuel ouvert aux parents, personnels de
l’éducation nationale, travailleurs sociaux, médecins,
thérapeutes, Procureur de la République, représentants
de la société civile.
Thématiques liées à l’adolescent, aux transgressions, aux
addictions, au climat scolaire, au harcèlement.
- Accueil/ parents autour de thématiques dans les EPLE
Equipes de direction,
associations de parents,
personnels des CIO,
infirmières, AS, médecins
scolaires,
AROEVEN,
GRETA,
associations autour de la
lecture: AFEV, lire et faire
lire, coup de pouce clé
Participation des
parents et des
partenaires
Taux de satisfaction