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MAHRA – Le ToitRapport d’Activité 2011

Pôle Insertion par l’Economique- 141 -

LE PROJET D’ETABLISSEMENT

Le Pôle Insertion par l’Economique s’inscrit dans le champ de la lutte contre les exclusions au même titre que les trois autres pôles de l’Association.Il est donc inscrit dans un ensemblier de réponses possibles, en collaboration à l’interne et à l’externe avec les services susceptibles d’apporter une réponse aux personnes en très grande difficulté.

Quel que soit le type de contrat (CAE, AVA), et le type d’activité, il n’est pas un lieu de traitement du chômage, il n’est pas non plus un organisme de formation à un métier, il est dans l’accompagnement social global (santé, logement, orientation professionnelle…).

Nous évoquions la réforme du conventionnement par l’Etat des Structures d’Insertion par l’Activité Economique (S.I.A.E.) en 2010 qui impose un taux de « sorties dynamiques » (emploi en CDI, en CDD, formations qualifiantes) de 60%, ainsi que le nouveau cahier des charges du Conseil Général qui ne nous permettaient plus d’être au plus près de nos valeurs : nous occuper des plus démunis et des plus éloignés de l’emploi et de la formation.

Il était donc important, nécessaire, voir vital, de mener une réflexion sur l’avenir des ateliers et surtout sur l’élaboration d’un nouveau projet qui permette de recentrer nos actions vers les « disqualifiés sociaux ».

Celle-ci a été menée avec les équipes tout au long de l’année, en collaboration avec les services du Conseil Général (Saint Omer et Arras).

Ce travail commun très riche a permis de concevoir et de proposer un nouveau projet : « Les Ateliers de Remobilisation vers l’Emploi pour les bénéficiaires du RSA » qui démarrera dès le 1° janvier 2012.

Il reste néanmoins une incertitude quant au financement de ces ateliers et à leur pérennisation.En effet, même si le soutien et les apports techniques du Conseil Général (Service Insertion et Fonds Social Européen) nous ont permis d’aboutir à une proposition de service vers les personnes que nous voulons accompagner, il n’en reste pas moins que ces ateliers resteront expérimentaux pour 2012 et qu’en plus nous démarrons l’activité sans certitude du financement pour cette année à venir

Nous restons cependant très confiants des décisions qui seront prises par Conseil Général du Pas de Calais, étant très conscient de la situation catastrophique de l’emploi dans le bassin de l’Audomarois et notamment des graves difficultés de réinsertion des BRSA sur notre territoire.Nous espérons que cette expérimentation soit une réponse faite au plus près des attentes des publics visés et que celle-ci soit une réussite et devienne une référence pour d’autres territoires (voir départements).Tel est le souhait que nous pouvons exprimer tous au sein de l’Association M.A.H.R.A.-LE TOIT qui n’existe que pour accompagner les personnes en détresses profondes.

MAHRA – Le ToitRapport d’Activité 2011Pôle Insertion par l’Economique- 142 -

Le Centre d’Adaptation à la Vie Active

La population accueillie

Prioritairement issue du CHRS masculin, ou de tout autre dispositif géré par l’Association (SIAO, Service Logement, …). Ce sont des hommes qui ne sont pas ou ne sont plus en mesure d’effectuer un travail régulier en raison d’un ensemble de difficultés sociales, financières, professionnelles, psychologiques voire psychiatriques.Dans le cadre de la prise en charge en CHRS, ce réentraînement au travail permet d’activer ou de réactiver un parcours d’insertion professionnelle lorsque cela est possible.

Le CAVA propose 16 postes en insertion. Son cadre juridique est défini par le décret du 03 juillet 2001 permettant la remise en activité de personnes en difficultés hors droit du travail.

Les objectifs

Il s’agit de chercher à mettre en place une trajectoire d’insertion en concertation avec l’équipe éducative du CHRS quelle que soit la problématique rencontrée. En facilitant l’ancrage dans l’une des activités proposées, nous cherchons à leur faire retrouver les rythmes quotidiens, à faire émerger des potentialités ou retrouver des capacités qui pourraient amener à une nouvelle étape (stage, formation, emploi).

Les activités

Les participants peuvent s’inscrire dans toutes les activités des Ateliers : exploitation forestière, atelier de maintenance mécanique, atelier bâtiment, jardinage ou atelier de conditionnement qui permet aux personnes qui ont des problèmes physiques d’accéder à une activité adaptée, ou encore pour d’autres à élargir les possibilités d’apprentissage (utilisation de machines, magasinage, etc.).



Statistiques :

78% des personnes hébergées au CHRS masculin (64 en insertion en 2011) ont bénéficié du CAVA, soit 50 personnes.

Les moyennes d’occupation sont les suivantes :

- De 1 à 3 mois (26.5%) soit 17 personnes- De 3 à 6 mois (26.5%) soit 17 personnes- De 6 à 12 mois (14%) soit 9 personnes- Plus de 12 mois (11%) soit 7 personnes

Avec une moyenne annuelle globale de 6,5 mois par personne pour un total de 7758 heures travaillées, notre taux d’occupation a été au minimum de 93% durant l’année 2011 pour 16 postes.

52%

16%

6%

10%

8%6% 2%

Ages des bénéficiaires

- 25 ans 26 à 30 ans 31 à 35 ans 36 à 40 ans 41 à 45 ans 46 à 50 ans 51 à 55 ans + de 55 ans


40%

6%

44%

2% 8%

Niveau de formationIllétrisme, français langue étrangère

Formation courte durée

CAP - BEP

BAC

BAC PRO

32%

22%

4%8%

14%

20%

Ressources

Sans ressourceRSAAAHASSATA??

Globalement

En 2010 nous faisions déjà le triste le constat de l’augmentation massive des jeunes de moins de 25 ans.Cette année encore, non seulement nous réitérons celui-ci, mais il est malheureusement encore plus significatif :

- 68 % des personnes accueillies au CAVA ont moins de 30 ansdont 52% de jeunes de moins de 25 ans



Pour ces jeunes hébergés en CHRS, le CAVA est le seul moyen d’avoir un minimum de ressources par manque de dispositifs tels que formations rémunérées, ou emplois.

- 54% n’ont aucun revenu (ou viennent juste d’ouvrir ou de retrouver des droits au RSA)

Le peu qu’ils ont en fin de mois leur permettent de « tenir le coup » en CHRS, d’avoir un petit pécule à dépenser et bien souvent de découvrir les contraintes liées à l’exercice d’une activité (se lever, observer des consignes, respecter les autres, respecter le matériel, etc.).

- 90% de la population accueillie n’a aucune formation validée par un diplôme

Du fait de ce manque d’acquisitions de base, il leur est très difficile, voir impossible, d’avoir accès à une formation qualifiante.

Conclusion :

Peut être serait-il opportun de réfléchir à nouveau sur la réelle et urgente nécessité d’élargir les CAVA aux jeunes de moins de 25 ans sans ressources ?Plutôt que de penser à supprimer quelques CAVA, peut-être serait-il plus efficace non seulement de les maintenir mais aussi de les développer.Aujourd’hui une tendance semble se dessiner au niveau national autour du questionnement de l’utilité des CAVA qui est fortement remise en cause.La nouvelle mode politique est orientée vers « le logement d’abord ».Comment les populations que nous venons de décrire peuvent-elles accéder à un logement sans formation, sans travail, donc sans revenus ?Pourrait-on au moins essayer de croire à l’élaboration d’un travail avec certains bailleurs qui joueraient le jeu avec des jeunes qui fréquenteraient un CAVA ?


L’A.V.A. (Adaptation à la Vie Active)

Type de population accueillie

- Femmes et hommes hébergés en CHRS, dont le contrat de séjour stipule l’obligation d’activité,- Femmes ayant un accompagnement social lié au logement,- Femmes adressées par le SIAO

Objectifs

Proposer une activité rétribuée aux personnes issues des CHRS, du Service Logement et du SIAO afin d’attendre la mise en place de leurs droits, de régler une facture, ou tout simplement avoir des ressources pour les jeunes de moins de 25 ans.non bénéficiaires du RSA et pour lesquels aucune autre source de revenus ne leur est possible.

Activités

- Conditionnement de produits cosmétiques (crayons de maquillage)- Conditionnement de flacons de parfum- Repassage pour clientèle privée- Entretien de locaux- Mailings- Collages et assemblages divers

Statistiques : 51 personnes ont bénéficié de l’AVA en 2011

29%

18%12%

10%

12%

12%6% 2%

Ages des bénéficiaires

- 25 ans 25 à 30 ans 31 à 35 ans 36 à 40 ans 41 à 45 ans 46 à 50 ans 51 à 55 ans + de 55 ans



35%

16%

8%

27%

2% 4%8%

Niveau de formation des bénéfi-ciaires

Sans diplômeBEPC - CFGNiveau CAP - BEPCAP - BEPNiveau BAC PROBACEtudes supérieures

31%

2%61%

2% 4%

Ressources des Bénéficiaires

Sans ressourceAAHRSAASSEDICSalaire

- 59% n’ont aucune formation- Pour beaucoup de femmes accueillies, les ruptures scolaires sont dues à une grossesse pendant le cursus de formation - 29% ont moins de 25 ans- 31% des personnes n’ont aucune ressource - 61% sont au RSA

Des difficultés financières de plus en plus nombreuses ; l’AVA permet à ces familles de « boucler » les fins de mois difficiles, de régler les factures de chauffage, d’eau, d’électricité qui sont de plus en plus élevées, ou de préparer leur sortie du CHRS vers un logement autonome.

Sur ce dernier point la même question que celle posée pour les jeunes existe :Comment obtenir un logement sans formation, sans emploi, sans ressources ?


Les Ateliers et Chantiers d’Insertion

La population accueillie

Avec la DIRECCTE (ex DDTEFP) : Les conventions CDIAE signées définissent les activités à mener avec un public prioritaire nécessitant une aide spécifique en matière d’accompagnement vers l’emploi et la formation. La contractualisation avec les personnes se matérialise au travers d’un Contrat d’Accompagnement à l’Emploi (CAE).

Pour les hommes : un agrément CDIAE pour 40 personnes permet de passer une convention avec le Conseil Général pour accueillir 28 personnes bénéficiaires du RSA qui, en raison de difficultés de toutes natures, ne sont pas ou ne sont plus en mesure d’affronter le marché du travail. Ces personnes sont adressées chez nous par les services de Pôle Emploi, le service insertion du Conseil Général, les Centres Communaux d’Action Sociale, la mission locale, des organismes de formation, ou encore se présentent spontanément.

Pour les femmes : une convention identique à celle des hommes existe pour 28 personnes.

Les objectifs

Il s’agit d’accompagner les personnes à la fois dans un but de resocialisation, de pré-qualification et d’orientation professionnelle au sein de la structure.

Avec les partenaires sont mis en place des projets de formation, de suivi, de santé, sont pris en compte des problèmes financiers ou de logement, et toute autre difficulté.

Parallèlement, cette démarche s’effectue dans un contexte de production (activités diversifiées) qui valorise la personne et lui permet de prendre conscience de ses capacités, ses compétences et de reprendre confiance en elle en se sentant utile.

Les activités

L’exploitation forestière reste l’activité principale pour les hommes.

D’autres activités sont développées afin de renforcer les apprentissages et de faire découvrir des compétences complémentaires aux bénéficiaires.Ces tâches sont : de l’entretien et réparation de bâtiments, de la création et de l’entretien d’espaces verts, de l’entretien et de la réparation de véhicules pour l’Association.

Pour les femmes, les activités principales restent le repassage et le conditionnement.Certaines personnes, au regard de leur projet professionnel, sont dirigées vers d’autres activités (secrétariat, cuisine, entretien de locaux, maîtresses de maison, etc.).



Les Ateliers et Chantiers d’Insertion femmes

Statistiques : 47 personnes ont bénéficié des ACI en 2011

5%19%

12%

17%

21%

19%

5% 2%

Age des bénéficiaires

- de 25 ansde 26 à 30 ansde 31 à 35 ansde 36 à 40 ansde 41 à 45 ansde 46 à 50 ansde 51 à 55 ans + de 55 ans

33%

7%

26%

19%

7% 2%2%2%

Niveau de FormationSans Formation

Formation de courte durée

Niveau CAP-BEP

CAP-BEP obtenu

BAC ou Niveau BAC

Brevet de technicien ou BAC Pro

BTS

Maîtrise


Les Ateliers et Chantiers d’Insertion hommes

Statistiques : 45 personnes ont bénéficié de l’ACI en 2011

24%

27%14

%

11%

8%

14%

3%

Age des bénéficiaires

- de 25 ansde 26 à 30 ansde 31 à 35 ansde 36 à 40 ansde 41 à 45 ansde 46 à 50 ansde 51 à 55 ans + de 55 ans

32%

14%30%

19%3% 3%

Niveau de formation

Sans FormationFormation de courte duréeNiveau CAP-BEPCAP-BEP obtenuBAC ou Niveau BACsupérieur au BAC



Globalement :

1) Taux de sortie à l’emploi et la formation L’accompagnement vers l’emploi et la formation.de publics très éloignés de l’emploi suppose d’être sur un territoire porteur de nouveaux emplois adaptés pour eux, ce qui ne semble pas être le cas.Malgré cela, et surtout le travail des équipes et le partenariat, les taux de « sorties dynamiques » (emploi durable + intérims + formations) sont de 38.71% pour l’ACI femmes et de 37.03 % pour l’ACI hommes.Lorsqu’on connaît la conjoncture actuelle du travail, il apparaît que les efforts de tous ont quand même aboutis pour près de 40% des publics accueillis.

2) L’accompagnement social Il est réalisé par la chef de service Mme BILLIAU Yvelise (en formation CAFERUIS). L’accompagnement permet de repérer, au cours des entretiens individuels, les problématiques spécifiques à chacun, et notamment celles qui freinent le retour à l’emploi classique. Une orientation vers les partenaires internes et externes compétents sera faite.

Types et nombre d’accompagnements réalisés :- Accès aux soins et à la santé 12- Accès au logement 7- Actions concernant la famille 6- Actions concernant la justice 5- Actions en surendettement 8- Actions en mobilité 4

3) L’accompagnement professionnel

Il est réalisé par des équipes stables et de plus en plus formées (sanctionnées par des qualifications).

Composition de l’encadrement : Educateurs Techniques Spécialisés : - GHYS Christine (diplômée)

- CHILOUP Pascal (en cours de formation) Moniteurs d’Ateliers : - COZE Patrick (diplômé CQFAM)

- SERGENT Dominique (diplômé CQFAM)- LAURENCE Marcelle (formation en 2011)- LEROUX Christophe (parti en février)- LOYER Daniel- DELMOTTE Jean-Marie- BROCQUET Sergine- LANNOYE Emmanuel


Types et nombre d’actions menées en 2011 :- Immersions en entreprise : 38- Techniques de recherche d’emploi : 67- Remises à niveau des connaissances de base : 9- Formations qualifiantes : 8- Préparation de concours : 2

4) L’Association et les administrateurs

La participation du Président et/ou des administrateurs aux Comités de Pilotage des ateliers montre l’intérêt permanent que portent ceux-ci à notre travail, et l’équipe d’encadrement y est sensible.

En plus du fait qu’ils permettent la rencontre avec nos partenaires, ces comités apportent une information sur la typologie des publics accueillis, sur la nature des activités et actions engagées, ainsi que sur les projets individuels des bénéficiaires. Chacun amène alors ses connaissances et ses compétences au service des personnes avec le souci de développer une qualité maximale du service rendu.En 2011, la confiance et le soutien des administrateurs a renforcé l’équipe dans sa réflexion menée sur un nouveau projet et nous les en remercions.

5) Accueil des stagiaires

L’accueil des stagiaires est dans tous les services de l’Association un engagement des salariés.Il demande de la disponibilité, de l’écoute, mais aussi il suppose la validation par les organismes de formation du stage et de son contenu.

Les ateliers sont très rarement sollicités dans ce cadre parce qu’ils sont une activité méconnue. La richesse que peut apporter un stagiaire est importante (échanges sur les pratiques, questionnements divers) et amène autant à la structure accueillante qu’au stagiaire lui-même.

En 2011, une éducatrice technique nous a sollicités pour effectuer son stage au sein des ateliers féminins.Plusieurs personnes nous ont été adressées par Itinéraire Formation pour effectuer des stages courts.



6) Le Partenariat

SERVICE INSERTION CG Suivi social et recrutement

PLIE Formation - Information

DIRECCTE Administration générale

ONF Donneur d’ordre et fournisseur

CREFO Formation

GRETA Formation

MISSION LOCALE Accompagnement social – Recrutement - Formation

ITINERAIRE FORMATION Recrutement et formation – Demandes de stages

ID FORMATION Recrutement et formation – Demandes de stages

POLE EMPLOI Secteur du recrutement - Formation

CCAS Accompagnement social

CPAM Information – Bilans de santé

ENTREPRISES ET COLLECTIVITES

Donneurs d’ordre – Clauses d’insertion - Immersions

CONSEIL GENERAL - SLPS Mise en place d’information et d’ateliers santé

REPONSES GENERALES APPORTEES AUX PROBLEMES :

Publics et Problématiques Services Rendus Problèmes ExistantsJeunes de – 25 ans sans RSA CAVA et AVA CAVA Jeunes toujours pas

financéJeunes de – 25 ans avec RSA ACI, Ateliers de

Remobilisation, CAVA, AVACAVA Jeunes toujours pas financé

+ de 50 ans sans formation Poursuite en CUI/CAE au-delà des 2 ans en ACI

Faible prise en charge financièreOccupent un poste en ACIInexistence de sorties emplois ou formationsVAE trop difficiles

Sortants de CHRS Aide à l’emménagement Aide à la poursuite d’une activitéAide à l’entretien du logement

Temps alloués non financés suffisamment

Publics RSA extérieurs ne pouvant accéder à un contrat

Ateliers de Remobilisation Pas d’assurance de pérennisation du nouveau


aidé projetPublics suivis dans le cadre du logement

Participation à l’AVA ou au CAVA, aide logistique pour déménagements, apport de compétences pour petits travaux d’entretien et réparation, conduite pour achats de meubles, etc…

Pour les femmes avec enfants, peu de solution de garde ou trop onéreuses

Publics ayant des problèmes de santé ou physiques

Aménagement des postes de travail, élargissement des activités à tous

De plus en plus de personnes dans ces situations, donc une prise en charge plus lourde avec les mêmes moyens

CONCLUSION

En 2011 : 193 personnes ont pu bénéficier du Pôle Insertion par l’Activité Economique.A aucun moment de l’année l’activité n’a manqué, les entreprises partenaires ont fourni du travail, nos achats de parcelles de bois étaient suffisants, les clients privés sont restés fidèles.L’orientation de l’Association vers la professionnalisation du personnel encadrant a continué et s’est même renforcée.

Une réflexion autour de notre mission sociale en passant par la porte de l’économie s’est poursuivie tout au long de l’année 2011 et a abouti au projet des ateliers de remobilisation qui ouvriront au 1° janvier 2012.Sans cette politique volontariste de L’Association, de ses administrateurs, et de l’ensemble du personnel, les 193 personnes accueillies n’auraient peut-être pas eu de solution qui leur permette par l’échange de se sentir utile.

En effet, l’échange économique était basé sur l’échange social.C’était par le travail que la reconnaissance d’utilité sociale était fondée.Avec la crise économique (qui a bon dos) le partage ne se fait plus dans l’échange, la dimension sociale n’est plus prise en compte.Les grandes sociétés et leurs actionnaires SE partagent les fruits du travail et de la production en oubliant trop souvent tous ceux qui les ont fait pousser.

En maintenant l’existant (CAVA, AVA, ACI femmes, ACI hommes), en proposant les Ateliers de Remobilisation pour 42 personnes vivant du RSA sur le secteur de Saint Omer, en souhaitant transformer une partie de l’épicerie sociale de Calais en ACI pour permettre à des personnes d’accéder à un contrat aidé, la M.A.H.R.A-Le Toit affiche son refus de laisser de côté toutes les personnes qui ne peuvent, pour diverses raisons, alimenter la corbeille des dirigeants de l’économie.L’Association leur propose de venir planter avec elle une oasis d’arbres enracinés dans le respect et la dignité.



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