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PROGRAMME SAISON 18 /19

gervais.ch Théâtre Saint-Gervais Rue du Temple 5, 1201 Genève 022 908 20 00 billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch Théâtre Saint-Gervais Rue du Temple 5, 1201 Genève 022 908 20 00 billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch Théâtre Saint-Gervais

PROGRAMME SAISON 18 / 19Aurélien Patouillard, 2b company, Laetitia Dosch, Philippe Quesne, Agnés Mateus / Quim Tarrida, Benny Claessens, Renée Van Trier, Guillaume Béguin, Audrey Cavelius, Émilie Charriot, Phil Hayes, Jonathan Capdevielle, Latifa Djerbi / Yves-Noël Genod, Rudy Decelière / Jean-Louis Johannides / Anne-Sophie Subilia, Karim Bel Kacem / Caroline Bernard, Yves-Noël Genod, Julie Cloux / Matteo Zimmermann, Manon Krüttli / Jonas Bühler, Anna Lemonaki, Joël Maillard, Collectif BPM Büchi / Pohlhammer / Mifsud, Marion Duval, Compagnie du Zerep, Collectif Gremaud / Gurtner / Bovay, Marielle Pinsard et les étudiants de l’École Serge Martin

THEATRE ST GERVAIS GENEVE

PROGRAMME 6 Hulul 8 Conférence de choses 10 Laetitia fait péter Genève

12 L’Effet de Serge

14 Rebota rebota y en tu cara explota 16 Hello Useless for W and friends 18 All Can Be Softer 20 Titre à jamais provisoire 22 Séries

24 Passion simple

26 These are my principles… if you don’t like them I have others28 Pachinko

30 Adishatz / Adieu32 Djerbi / Genod34 Hyperborée

36 Eromania (History X) 38 La Recherche

40 Mécanique V42 Le Large existe (mobile 1)44 P.E.T.U.L.A. bye bye46 Imposture posthume48 La Collection50 Cécile 52 Purge, Baby, Purge54 Claptrap56 Les Potiers58 Spectacle des deuxième année de l'École Serge Martin

61 Médiation 62 Café / Restaurant La Réplique64 Tarifs 65 Abo de saison 66 Contact / Billetterie

67 Accès 68 Équipe 70 Impressum

INFOS PRATIQUES

DANS LE CADRE DE LA BÂTIEFESTIVAL DE GENÈVE

DANS LE CADRE DUFESTIVAL LES CRÉATIVES

VE. 21.09.18OUVERTURE DE SAISON

DANS LE CADRE DU FESTIVAL ANTIGEL

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SAISON 18/19

Entre vos mains le programme de saison 18 / 19 qui décline vingt-sept spectacles, des créations, des accueils, des reprises qui ont marqué les esprits. Des esthétiques contrastées et variées car nous aimons les approches plurielles du théâtre. Présence importante de femmes, solos, interprètes que l’on retrouve dans plusieurs propositions, comme un fil rouge tissé de personnalités fortes. Nous sommes enthousiastes de partager cette (première) saison avec vous. Bienvenue au Théâtre Saint-Gervais !

Et « bon vent » à Philippe Macasdar, capitaine fougueux et éclairant, qui a dirigé ce théâtre de 1995 à 2018. Merci Philippe !

Sandrine KusterDirectrice

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Hulul est sensible, la forme de ses propres pieds sous la couverture l’effraie. Hulul est généreuse, elle laisse l’hiver s’ins-taller dans son salon. Hulul est facétieux, il invite la lune dans sa chambre à cou-

cher. Hulul est physicienne, elle voudrait être là-haut et là en bas en même temps. Hulul est mélancolique, il pense à tout ce qui disparaît et pleure dans

sa théière. Hulul est un classique pour enfants d’Arnold Lobel qui met en scène un vieil hibou. Mais au théâtre, Hulul est Marion Duval, actrice intrépide, clown et danseuse.

Pour sa cinquième mise en scène, Aurélien Patouillard signe son premier spectacle jeune public, doux et marquant comme une nuit passée en solitaire dans une petite maison. « Parfois je me réveille, j’ouvre les yeux et je regarde ma chambre qui dort. Je vois mes meubles qui dorment, je trouve ça beau. Ma fenêtre aussi est belle la nuit. Mon lit est d’autant plus con- fortable quand je constate que tous mes meu- bles sont bien là. »

Sa. 16 : 00 Di. 11 : 00, 16 : 00Dès 6 ans

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D’après Hulul d’Arnold Lobel

Adaptation Aurélien Patouillard et Marion Duval

Mise en scèneAurélien Patouillard

Jeu Marion Duval

Scénographie Marie Boucheteil, Joël Boucheteil et Florian Leduc

Lumières et son Florian Leduc

Dramaturgie Delphine Abrecht

Régie plateau Gabriel Arellano

01 — 02.09.2018

HululDANS LE CADRE DE LA BÂTIE FESTIVAL DE GENÈVEBilletterie www.batie.chPour les abonnés Saint-Gervais :réservations022 908 20 00billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch

Aurélien Patouillard /Marion Duval

Coproduction Zooscope, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, en partenariat avec la Maison de Quartier de Chailly

Soutiens Ville de Lausanne, Loterie Romande,  Pour-cent culturel Migros

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Conférence de choses

2b company Ouvrez Wikipédia sur n’importe quel article et laissez-vous dériver d’hyperlien en hyperlien dans l’infini du savoir. Plus

vous découvrez de choses et plus il y en a à découvrir. Vous vous illumi-nez. Du bison à la reine Margot, de Descartes au bon-bon Haribo, d’Annie Hall à la Comète de Halley, le confé-rencier Pierre Mifsud – le genre à captiver les foules rien qu’en lisant le bottin,

dixit François Gremaud – déroule des pans du savoir universel. Et c’est génial. Un Pécuchet moderne qui parle sans discontinuer, jusqu’à ce qu’un minuteur retentisse,

à 53 minutes 33. « Curieux de tous les pays, déplacez-vous ! », déclare la presse unanime : « Conférence de choses est une perle, un phénomène. Tout ce qu’on rêve de voir au théâtre. Un vrai tour de force, jouissif et imperceptiblement drôle, c’est passionnant. Un moment rare à savourer. On s’y plonge, et c’est un délice absolu » (en vrac dans Le Temps, Le Monde, Libération, Les Inrocks, sur France Inter et la RTS).

Conception François Gremaud

Écriture François Gremaud et Pierre Mifsud

Jeu Pierre Mifsud

Administration, production et diffusion Michaël Monney

Production 2b company

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contempo-rain, Centre culturel suisse

Avec la participation du far° festival des arts vivants

Soutiens Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Corodis, Loterie Romande, Fondation Leenaards, SIS – Fondation suisse des artistes interprètes, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA)En 2016, ce spectacle a fait partie de la première édition de la Sélection suisse en Avignon, dispositif de promotion imaginé et financé par Pro Helvetia et Corodis.La 2b company est au bénéfice d’une Convention de soutien conjoint du Canton de Vaud et de la Ville de Lausanne.

03.09.2018

Lu. 19 : 00

Pour voir les autres Conférences et l’Intégrale :04.09 – Galerie « Aux Portes de la Champagne », Bernex, 05.09 – ADC - Salle des Eaux-Vives06.09 – Orangerie du Château de Ferney-Voltaire 08.09 – Espace Saladin, Genthod, 09.09 – Théâtre de l’Orangerie, 10.09 – Théâtre du Loup, 11.09 – Clos Babuty, Ambilly, 14.09 – Fonction : cinéma, 16.09 – Intégrale : Théâtre Pitoëff

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DANS LE CADRE DE LA BÂTIE FESTIVAL DE GENÈVEBilletterie www.batie.chPour les abonnés Saint-Gervais :réservations022 908 20 00billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch

11 12

Robe noire chatoy- ante, douche de lumière, scène nue. Les ingrédients du solo comique sont posés, l’humo-riste s’avance. Ses

premières blagues font mouche, le public rit, complice. Il est là pour ça. Tout laisse présager une soirée agréable. Sauf que. Sauf que l’humoriste s’appelle

Laetitia Dosch, qu’elle est la digne héritière de la géné-ration South Park en même temps que la petite-fille spirituelle de Tristan Tzara et de Sim. Tous les ingrédients de l’univers « doschien » explosent déjà dans ce pre-

mier spectacle, repris de nom-breuses fois depuis sa création, la cruauté comme l’amour, la naïveté comme la maîtrise extrême de son sujet. Après avoir « fait péter » Beaubourg, le Centre culturel suisse ou l’Arsenic, Laetitia Dosch rallume la mèche à Genève. Un tour-billon d’énergie et d’humour, quelque part entre Spinoza et Pierre Richard, pour réfléchir à la fonction du rire. Et ramener le noir vers la lumière.

Laetitia fait péter

GenèveLaetitia Dosch / Anne Steffens

D’après un projet initial deLaetitia Dosch et François Gremaud Direction artistique et jeuLaetitia Dosch

Co-mise en scèneet co-écriture Anne Steffens

ProductionViande hachéedes Grisons

SoutiensVille de Lausanne, Pour-cent culturel Migros, Fondation Nestlé pour l’Art, Loterie Romande, Corodis, Ménagerie de verre dans le cadre des résidences Studiolab

Ve. 22 : 00 Sa. 19 : 00

07 — 08.09.2018

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DANS LE CADRE DE LA BÂTIE FESTIVAL DE GENÈVEBilletterie www.batie.chPour les abonnés Saint-Gervais :réservations022 908 20 00billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch

Retrouvez Laetitia Dosch dans HATE du 31.08 au 03.09 au Théâtre du Loup dans le cadre de La Bâtie – Festival de Genève

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L’Effetde SergePhilippe Quesne

La moquette violette de son salon, la table de ping-pong, la télé placée dans un coin et les paquets de chips entamés forment désormais le paysage

familier et exceptionnel d’un quotidien qui se façonne dans le temps court, dense et compact de ces effets drôle-ment spectaculaires.

Le théâtre de Philippe Quesne en une phrase ? Des groupes d’humains, dépassés par les grands problèmes du monde, qui se réunissent pour bri-coler des solutions

à leur échelle : minimale et poétique. Acclamé dans plus de trente pays, L’Effet de Serge est emblématique de cette veine, où le merveilleux naît de

presque rien et la satire flirte avec la mélancolie. Le spectacle a fêté ses dix ans aux Aman-diers – Philippe Quesne est aujourd’hui le directeur de ce centre dramatique national – et la pièce repart en tournée. Bienvenue dans l’appartement de Serge, loser magnifique et doucement timbré, qui invite tous les dimanches ses amis pour des performances pyrotechniques minuscules et musicales de trois minutes.

Ve. 20 : 30Sa. 19 : 00Di. 17 : 00

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21 — 23.09.2018

Conception, mise en scène et scénographie Philippe Quesne

Jeu Gaëtan Vourc’h, Isabelle Angotti, Cyril Gomez-Mathieu et des invités

Régisseur général Marc Chevillon

Production Nanterre-Amandiers –CDN

Production de la création Vivarium Studio

Coproduction Ménagerie de verre dans le cadre des résidences

Soutiens Le Forum – Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, Festival Actoral

Ve. 21.09

OPENING NIGHT ! Apéritif et présentation

de saison par Sandrine Kuster à 19 : 00 à La Réplique

puis représentation à 20 : 30

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Rebota rebota y

en tu cara explota

27 — 28.09.2018

 Agnés Mateus /Quim Tarrida

La vie devrait nous exploser au visage plus souvent… Elles sont femmes, filles, petites amies, épouses. Elles sont des milliers, tuées par leurs maris,

ex-maris, ex-partenaires, petits amis, amants, pères, fiancés. Agnés Mateus vit en Espagne, le pays d’Ana Orantes, assas-sinée par son époux après avoir témoigné contre lui dans une émission de télévision en 1997. Un pays où le féminicide fait rage. Comme dans tous les pays. Pour cette héritière de la Movida catalane, licenciée en

journalisme, formée au jeu et à la danse, il est plus que temps de combattre l’indifférence. Sous son esthétique très néo pop, le duo qu’elle forme avec l’artiste Quim Tarrida ne doit pas faire oublier ce qu’il est : un cri d’alarme. « Parlons de notre inactivité, des actions faites par des personnes qui changent le monde petit à petit, de notre négligence et de l’espoir qu'il nous reste, de notre manque d’amour, de la violence, ma vio- lence, ta violen- ce ». Un théâtre d’impact. « Ça rebondit, ça rebondit et ça t’éclate en pleine face. » La vie devrait nous ex-ploser au visage plus souvent.

Je. 19 : 00 Ve. 20 : 30 Spectacle en espagnol surtitré en français

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Photographies Quim Tarrida

Traductionet surtitrage Marion Cousin

Production Elclimamola

Coproduction Festival TNT – Terrassa Noves Tendències 2017, Antic Teatre et Konventpuntzero

Soutiens La Poderosa, Nau Ivanow et Teatre La Massa

Conception et mise en scène Agnés Mateus et Quim Tarrida

Jeu Agnés Mateus

Invité Pablo Domichovski

Son et vidéo Quim Tarrida

Lumières Carles Borràs

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Hello Useless

for W and friends

02—03.10.2018

Les trois lettres du mot « JOY », immenses et argen-

tées, éclaboussent la scène. Une silhouette se détache, celle d’un homme. On pourrait parler de son corps « trop mou » – c’est lui qui le dit –, l’opposer à

cette virtuosité saisissante. On pourrait parler des thèmes de sa performance (« prendre le temps de regarder les choses pour ce qu’elles sont »), les mettre en lien avec cette « célé- bration de l’inutile » contenue dans le titre. Mais il faut surtout parler de ce supplément d’âme, de cette attraction bizarre et touchante qui se développe chez lui, Benny Claessens. En une représentation d’Hello Useless, on peut en apprendre davantage sur l’essence d’un artiste qu’en lisant mille manuels d’utilisation. À la fois exubérant et honnête, mélancolique et touchant, clivant parfois, le comédien belge, actuellement l’un des acteurs principaux de la Münchner Kammerspiele, danse, chante, joue, blague, bref, combine tous les genres et les incarne à la perfection. Une performance jubilatoire et rare.

Ma. 19 : 00Me. 20 : 30

Benny Claessens / CAMPO

Conception, mise en scène et jeu Benny Claessens

Son Simon Lenski

Production CAMPO

Coproduction NTGent

En hommage à Bert Neumann

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All Can Be

Softer

06 — 07.10.2018

Sur l’écran géant, des peintures de lumière s’animent. Comme prise au piège par les phares d’une voiture, éblouie et pour-tant défiante, déployant son ombre disproportionnée, une créature mystique chante fiévreusement. Artiste totale,

Renée Van Trier ne se laisse pas aisé- ment labelliser. Le dernier qui s’y est essayé a osé un

« touareg / punk » qui a fait date. Dans les performances sonores de cette hollandaise formée à Amsterdam, Los Angeles et en Chine, les paysages sono- res s’entre-tuent, les images mutent et se fondent, les identités aussi. Musicalement, c’est une réminiscence de la Neue Deutsche Welle, enfant du post-punk et de la new wave. Impertinente, contradictoire, Renée Van Trier explore ses multiples personnalités, usant de tonalités vocales et plas-tiques assourdissantes, entre mythologie personnelle et figures de la pop culture. Oui, All Can Be Softer doit être appréhendé avec prudence. Mais à l’intrépide qui se laisse happer par son univers, l’elfe noire murmure une promesse : nous avons besoin de douceur, maintenant !

Sa. 19 : 00Di. 17 : 00Spectacle musique et théâtre, paroles des chansons en anglais

Retrouvez Renée Van Trier dans Pachinko du 05 au 09.12 (voir page 28)

Conception et jeu Renée Van Trier

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain

Renée Van Trier

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Titre à jamais provisoire

Guillaume Béguin

Il fut un temps où l’homme ne ressentait pas de discontinuité entre lui et les autres êtres, animaux, éléments. Il était possible alors de se rêver vent, aile, serpent, influx nerveux. Pour sa toute nouvelle création, Guillaume Béguin plante son « théâtre de recherche » à Saint-Gervais et se penche sur les capacités de l’homme à se métamorphoser. Après Le baiser et la morsure (2013), Le Théâtre sauvage (2015) et Où en est la nuit ? (2017), trois

spectacles qui s’intéressaient aux origines de l’humanité et aux fondements de la culture, le metteur en scène fait naître un monde dans lequel les femmes et les hommes, dans un futur proche ou lointain, mutent aussi simplement que nous faisons fondre un glaçon ou cuisons un œuf, aussi rapi-dement qu’un clic de souris, aussi facilement qu’en allumant un feu. Et parfois même sans s’en rendre compte. Un spectacle tou-jours changeant, jamais figé. Régénérateur et furieusement joyeux.

Conception et mise en scène Guillaume Béguin

Jeu Tiphanie Bovay-Klameth, Lou Chrétien-Février, Lara Khattabi, Pierre Maillet et Matteo Zimmermann

Scénographie Sylvie Kleiber

Lumières Victor Roy

Musique David Scrufari

Costumes Zouzou Leyens

Perruques, masques et maquillage Cécile Kretschmar

Collaboration artistique Guillaume Cayet

Assistanat à la mise en scène Isis Fahmy

Production Compagnie de nuit comme de jour, Laure Chapel – Pâquis Production

Coproduction Théâtre Vidy- Lausanne, Théâtre Benno Besson, Théâtre Saint-Gervais

Soutiens Affaires culturelles du Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA), une fondation privée genevoise

11 — 18.10.2018

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Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30 Di. 17 : 00

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Séries

30.10 — 04.11.2018

Séries est une expérience visuelle et sonore. Séries est un théâtre du métissage peuplé de chimères et de fantasmagories. Séries est une

fabrique de créatures aliénantes et libératrices. Séries est une parade vivante et onirique d’humanités hybrides. Séries est un ballet de figures artificielles

et naturelles qui éveillent l’imaginaire. Séries est un espace de métamorphoses puissam- ment visuel. Séries est le terrain de jeu de trois performeuses qui ne cessent de se démultiplier. Séries est un leurre. Séries est tout cela, et bien plus encore. La comédienne, auteure et dramaturge Audrey Cavelius et le compositeur et multi-instrumentiste Christophe Gonet passent allègrement le mythe de notre identité fixe à l’épreuve du réel et de la fiction. Leurs monstres sublimes s’expri-ment au féminin, mais pas que. Ils et elles sont uniques, ne délivrent pas de secret, ne solutionnent pas d’énigme. Une des plus belles déclarations d’amour aux pos-sibles du corps et de la scène.

Audrey CaveliusMa. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30Di. 17 : 00

Programmation vidéo Jérôme Vernez

Création lumières et régie généraleJoana Oliveira

Construction décor Stéphane Kläfiger

Photographie et publication Julie Masson

Administration David Busset

Production NNC – NoNameCompany

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Pour-cent culturel Migros, Théâtre Saint-Gervais

Soutiens Bourse de compagnonnage Canton de Vaud/Ville de Lausanne, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande, Fondation Nestlé pour l’Art, Société Suisse des Auteurs (SSA), Migros Vaud, Fondation Engelberts©

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Conception, mise en scène et écritureAudrey Cavelius

Jeu Audrey Cavelius, Dominique Godderis-Chouzenoux et Teresa Vittucci

Composition musicale et interprétationChristophe Gonet

ParuresCécile Delanöe

Dramaturgie Florence Grivel

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« À partir du mois de septembre de l’année dernière, je n’ai plus rien fait d’autre qu’attendre un homme. » Après King Kong Théorie adapté de Virginie Despentes et Le Zoophile d’Antoine Jaccoud,

Émilie Charriot complète sa trilogie consacrée à la sexualité confrontée à l’affect, aux acquis culturels et aux enjeux poli-tiques. Passion simple d’Annie Ernaux rapporte, à l’imparfait et sur le mode autofictif, un an de la vie de l’auteure durant lequel elle s’est entièrement abandonnée à une relation avec un amant. Une écriture

savamment sténo- graphique, blanche comme on le dit d’une lame, qui fouille ce que le désir

et l’attente bouleversent, faisant de l’abandon à l’autre le comble du luxe. Un texte, une lumière, une actrice (Émilie Charriot en personne) : la metteure en scène applique sa signature théâtrale forte et ouvre un chemin vers cet autre « être-femme ». Ou quand l’amour et le théâtre deviennent deux chemins incandescents pour se révéler à soi-même, loin de la décence qui voudrait s’imposer.

Passion simpleÉmilie Charriot

13 — 18.11.2018

Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30Di. 14 : 30

Regard extérieur Delphine Rosay et François-Xavier Rouyer

Production Valérie Lauwerier – Compagnie Émilie Charriot

DiffusionGabor Varga – BravoBravo

CoproductionThéâtre Vidy-Lausanne, Théâtre Saint-Gervais

SoutiensLoterie Romande, Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Pour-cent culturel Migros, Fondation Nestlé pour l’Art, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, SIS – Fondation suisse des artistes interprètes©

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TexteAnnie Ernaux

Mise en scèneÉmilie Charriot

Jeu Émilie Charriot et Nora

MusiqueBillie Bird et Marcin de Morsier

LumièresYan Godat

CollaborationdramaturgiqueIgor Cardellini

CollaborationartistiqueValérianne Poidevin

DANS LE CADRE DU FESTIVAL LES CRÉATIVESwww.lescreatives.ch

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These are my principles...

if you don’t like them I have othersPhil Hayes

22 — 25.11.2018

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Le performeur, acteur, réalisa-teur et musicien Phil Hayes engage une conversation aussi improbable qu’astucieuse avec

sa complice Nada Gambier. Une joute oratoire décalée pour mettre le doigt sur l’inconstance de nos choix, triviaux, quotidiens, existentiels. « Aujourd’hui, tu peux voter à droite,

travailler dans une banque et quand même aller à un concert de Sonic Youth à la Rote Fabrik », constate l’artiste anglais ins-tallé à Zurich depuis 1998. Voici mes principes… si vous ne les aimez pas j’en ai d’autres est un spectacle qui repose sur une forme archisimple au profit d’idées exploitées dans toute leur amplitude. En nous confrontant aux doxas des autres – forcément méprisables, moralisatrices et intenables –, porté par un amusement communicatif et un sens intuitif de la comédie mélancolique, le duo parvient à nous faire douter de ce que nous pensons vraiment.

Je. Sa. 19 : 00Ve. 20 : 30Di. 17 : 00Spectacle en anglais basique

Conception et mise en scènePhil Hayes

Créé en collaboration avecChristophe Jaquetet Nada Gambier

JeuPhil Hayes et Nada Gambier

DramaturgieJulia Hintermüller

Lumières Tina Bleuleret Patrick Rimann

Son Susanne Affolter

ProductionLukas Piccolin –First Cut Productions

Diffusion Tutu Production

Coproduction Gessnerallee Zürich, Kaserne Basel, Südpol Luzern

SoutiensStadt Zürich Kultur, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Ernst Göhner, Pour-cent culturel Migros, Kaaitheater

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Pour disparaître, on peut aller vers le moins, l’effacement. Ou vers le plus. La dilution dans le trop-plein. Au Japon, le Pachinko est une machine hybride, entre le flipper et la machine à sous, plantée par dizaines en rangs serrés dans d’immenses halls saturés de lumière et de sons. Individuel, peu exigeant, ce jeu offre une

promesse d’absorption, un genre socialement toléré d’absence – de soi, des autres. Dans le théâtre immersif et chorégraphié d’Aurélien Patouillard, il y a un Pachinko en chacun d’entre nous. Moments d’égarement, blancs dans la conversation, ruptures familiales et soif de radicalité, choix incompris des proches et tentation de repli, les raisons de prendre congé ne manquent pas. Au sein d’une scénographie somptueuse et toujours mouvante, chien, pianiste, acteurs, fresque peinte, régisseurs, chanteuse et invités d’un soir se croisent et s’entrechoquent dans un ballet hypnotisant.

PachinkoMise en scène Aurélien Patouillard

JeuMarion Duval, Simon Guélat, Renée Van Trier et Émilie Vaudou

Dramaturgie Delphine Abrecht

LumièresJonas Bühler

ScénographieFlorian Leduc

ConstructionYves Besson

CostumesSeverine Besson

MusiqueRenée Van Trier

PeintureMichele Cuti

SonIvan Verda

Régie plateauGabriel Arellano et Christelle Sanvee

Production Zooscope

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain

SoutiensVille de Lausanne, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, SSA soutien à l’écriture et à la composition musicale, Fondation Ernst Göhner, Résidence Malévoz Quartier Culturel, CAT le Valentin-Fondation Primeroche

Aurélien PatouillardMe. Ve. 20 : 30Je. Sa. 19 : 00Di. 17 : 00

05 — 09.12.2018

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Adishatz /AdieuAdishatz /AdieuAdishatz /Adieu

Les fins de nuit qui dérapent, les petits matins brumeux de-vant les discothèques, et cette nostalgie des tubes d’hier qui marquent une vie et des généra- tions entières… Voilà bientôt dix ans que Jonathan Capdevielle, comédien emblématique du répertoire de Gisèle Vienne ou d’Yves-Noël Genod, écume en solo les scènes du mon- de entier avec sa gueule d’ado à capuche et ce chef-d’œuvre à sa (dé)mesure, dans lequel il se métamorphose sous nos yeux en bête de scène sensible et trouble. Montage de chan-sons populaires et de conversa- tions intimes, Adishatz / Adieu

se tient au point d’équilibre entre l’autoportrait familial et une forme de théâtre musical baroque et barré. Les souvenirs d’un jeune gars de province, son rapport aux racines et à la tradition – « Adishatz » signifie « Adieu » en occitan, dialecte pyrénéen – se mêle aux hits de Cabrel et de Madonna dans un pro- digieux medley, servi par un interprète de tout premier plan. Ou quand des ponts inattendus, bouleversants, se tissent entre culture locale et internationale.

Jonathan Capdevielle

Je. Sa. 19 : 00 Ve. 20 : 30

13 — 15.12.2018

Conception et jeu Jonathan Capdevielle Collaboration artistique Gisèle Vienne 

Regard extérieurMark Tompkins 

LumièresPatrick Riou Régie générale Christophe Le Bris 

Régie sonJohann Loiseau

Assistant audio Peter Rehberg 

Assistant artistique pour les tournées Jonathan Drillet Diffusion et administration Isabelle Morel et Manon Crochemore – Fabrik Cassiopée

Avec l’aide de DACM et l’équipe technique du Quartz – Scène Nationale de Brest Production déléguée Association Poppydog

Coproduction Centre Chorégraphique National de Montpellier Occitanie dans le cadre de ]domaines[, Centre Chorégraphique National de Bourgogne-Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil-studio et BIT Teatergarasjen, Bergen

SoutiensCentre National de la Danse©

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Improbable : « Qui a peu de chances de se produire. Qui étonne par son caractère peu ordinaire. » C’est l’adjectif qui vient immanquablement

à l’esprit quand on pense au rapprochement scénique que sont en train d’opérer Latifa Djerbi et Yves-Noël Genod, dont les contours de la création commune se définissent au moment où s’écrivent ces lignes. Elle est farouchement éprise de liberté et a un sens de l’autodérision inné, elle aime l’intime subversif. Sa dernière création à Saint-Gervais, La danse des affranchies, une « pièce-machine » à neuf personnages, en est la mani- festation. On la dit « pop, punk et re-belle », elle aime la « viande des mots », cultive l’art de la tchatche et cette capa-cité à fédérer. Lui pratique « un théâtre de Merlin et non d’Orphée », un théâtre chorégra- phique du chaos et du « trans ». Il est de ceux qui créent de l’irréel et génèrent des chimères. Oui, le mot « improbable » vient immédiatement à l’esprit. Mais d’autres le surclassent aussitôt : impré- visible, explosif, inespéré. Évident.

Djerbi Genod

Un projet deLatifa Djerbi et Yves-Noël Genod

JANVIER 2019

Latifa Djerbi  /Yves-Noël Genod

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DATES À VENIR

Retrouvez Yves-Noël Genod dans La Recherche du 14 au 16.02 (voir page 38)

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HyperboréeC’est un continent qui vibre au-delà d’où souffle le vent du Nord. Hyperborée.

Antique terre de glaces et inépuisable page blanche pour l’imaginaire, aujourd’hui terri-toires arctiques sillonnés par les expéditions scientifiques et pétrolières. Un aimant qui magnétise les cœurs de nom- breux artistes. C’est le cas du metteur en scène Jean-Louis Johannides, chez qui le Grand

Nord a déjà suscité plusieurs spectacles, de Rudy Decelière, artiste sonore qui capte les bruissements de l’eau, et d’Anne-Sophie Subilia, écrivaine et adepte de la géopoétique. En août 2018, le trio rejoint l’île groenlandaise d’Upernavik, où il embarque à bord d’un voilier-résidence du projet MaréMotrice pour un mois de navigation et d’exploration artistique. Comment cet envi- ronnement extrême a-t-il agi sur chacun d’eux ? Avant la création scénique, prévue pour fin 2019, ils jettent l’ancre dans les théâtres partenaires pour présenter des étapes de travail. Une nouvelle constellation polaire apparaît.

Je. Ve. 19 : 00

Les autres théâtres de la constellation sont la Comédie de Genève, le Grütli et l’ABC à La Chaux-de-Fonds.

24 — 25.01.2019

Rudy Decelière / Jean-Louis Johannides 

/Anne-Sophie SubiliaUn projet de Rudy Decelière, Jean-Louis Johannides et Anne-Sophie Subilia

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Eromania(History X)

02 — 10.02.2019

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Think Tank Théâtre / Karim Bel Kacem /

Caroline Bernard

Aucun métier ne raconte mieux la globalisation 2.0 que celui de camgirl. Tant au regard de la circulation de l’argent qu’il implique

que des dispositifs techniques qu’il invente. Pour un pays encore hagard des années post-Ceaușescu, ce business florissant et très structuré

représente une aubaine. À Bucarest, où le phénomè- ne prend même le pas sur l’industrie du porno en berne, les cam- girls travaillent essentielle-ment depuis

des studios qui les forment, leur assurent une visibilité et suivent de près leurs activités. Avec Eromania (History X), le Think Tank Théâtre propose un projet protéi-forme en deux parties, l’une filmique et l’autre performative, coécrit par Karim Bel Kacem et Caroline Bernard à partir d’interviewsde camgirlsréalisées en 2017et 2018.

Lu. Me. Ve. 20 : 30Ma. Je. Sa. 19 : 00Di. 17 : 00Relâche le mardi 05.02

I – Eromania (Love /Streams) – Film

Texte et réalisation Karim Bel Kacem

II – Eromania (At The End You Will Love Me) – Performance TexteCaroline Bernard et Karim Bel Kacem

Mise en scèneKarim Bel Kacem

Distributionen cours

DANS LE CADRE DU FESTIVAL ANTIGEL(02 — 06.02)Billetterie www.antigel.chPour les abonnés Saint-Gervais :réservations022 908 20 00billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch

ProductionThink Tank Théâtre, compagnie subven-tionnée par la Ville de Genève, le Canton de Genève et avec le soutien de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture

CoproductionFestival Antigel, Arsenic – Centre d’art scénique contempo-rain en partenariat avec le Festival de la Fête du slip, Théâtre Saint-Gervais

SoutiensLoterie Romande

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Yves-Noël GenodLa Recherche

Il y aurait mille spectacles à faire sur Proust et son œuvre, mille et une nuits passées à le lire. De Proust, on ne peut rien dire ou beaucoup – et, beau-coup, c’est à l’infini. Yves-Noël Genod tente une troisième voie : la sienne. Elle est faite de fluidité, de mouvance, d’inachevé – rien de fixe. Un théâtre de l’impression et de l’instinct pour

se plonger dans l’explora-tion de ce qu’il considère comme des « ruines sacrées ». Dernier dandy de son genre, Yves-Noël Genod est une

créature étrange. Long visage de Madone, talons perchés, voix hypnotique, il est tout un poème. Ce qu’il ramène à la surface est surprenant d’éclat, d’humour et d’émotions. Au plus proche du texte et pourtant naviguant dans des sphères inexplo-rées, son Proust est une allégorie de la création du monde, un continent magné-tique qui émerge subrepticement de la mer pour y sombrer aussi-tôt, comme un sommeil sans rêve. Il y aurait mille spectacles à faire sur l’œuvre de Proust, et Yves-Noël Genod, avec La Recherche, offre un solo mani-feste inoubliable.

Je. 19 : 00 Ve. 20 : 30Sa. 14 : 30

14 — 16.02.2019

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D’aprèsÀ la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Conception et jeu Yves-Noël Genod

Création lumières Philippe Gladieux

Régie lumièresIannis Japiot

Création son Benoît Pelé

Régie sonFrançois Gueurce

Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord, Le Dispariteur

Soutiens DRAC Île-de-France, Marseille objectif dansE, Nanterre- Amandiers – CDN, Le Vivat – Scène conventionnée d’Armentières

DANS LE CADRE DU FESTIVAL ANTIGELBilletterie www.antigel.chPour les abonnés Saint-Gervais :réservations022 908 20 00billetterie@saintgervais.ch www.saintgervais.ch

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Mécanique VJulie Cloux 

/ Matteo Zimmermann

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Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30 Di. 17 : 00

08 — 17.03.2019

textes autrement plus âpres de Döblin, Büchner ou Burroughs, s’attaquer à Feydeau s’est

imposé comme une plaisanterie néces-saire. C’est avec leur méthode, faite d’analyse et de spon- tanéité, qu’ils abor-dent la mécanique

vaudevillesque. Dans un décor mêlant nuit inconsciente et blancheur objective, des camé-ras épient les faits et gestes des acteurs, révélant la dimen-sion psychodramatique des enjeux. Ici, les règles pourront être bouleversées, les rôles inver- sés, tant dans le domaine de la fiction que sur le plan du réel.

Attention : vaudeville ! Été 1911, un député, que l’impudeur de son épouse scandalise, attend la visite d’un riche industriel…

Dans Mais n’te promène donc pas toute nue !, l’écriture paro- xystique de Feydeau nous conduit à nous poser des ques-tions incontournables sur la représentation et sur ce que nous représentons. Canicule et préjugés allument ici un incen- die que le rideau final ne parvient pas à éteindre. Pour la Fédé-ration Spontiste, familière des

D’après Mais n’te promènedonc pas toute nue ! de Georges Feydeau

Conception Julie Cloux et Matteo Zimmermann(Fédération Spontiste)

Jeu Julie Cloux, Stéphane Rentznik, Bartek Sozanski et Matteo Zimmermann

Vidéo Gabriel Bonnefoy

LumièresLuc Gendroz

ScénographieVictor Roy

CostumesAnna Van Brée

MaquillageJulie Monot

Administration Laure Chapel – Pâquis Production

Production Fédération Spontiste

Coproduction Théâtre Saint-Gervais

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Un spectacle comme un mobile, en perpétuel mouvement. Une élégante armature dramaturgique à laquelle seraient suspendus aut ant de matériaux textuels et choré- graphiques. À la croisée du théâtre et de la danse,

Le Large existe (mobile 1) de Manon Krüttli et Jonas Bühler calque sa forme sur ces œuvres d’art fascinantes de Calder, Soto ou Crespin, mais aussi sur ces objets d’artisanat qu’on suspend au-dessus des lits de bébés. Au bout des invisibles

liens, les corps en mouvement ne se touchent pas mais les mots s’entrechoquent violem-ment. Ceux de Sarah Kane notamment – sa pièce Manque –, squelette de solitude auquel viennent s’agripper d’autres univers. Un objet contemplatif, brûlant, mais aussi joyeusement aléatoire s’inscri-vant dans le projet des Belles complications#2, qui réunit les metteures en scène Manon Krüttli, Natacha Koutchoumov et Olivia Seigne autour de la même troupe de comédiens pour créer leur spectacle. Se mettre en mouvement par pur goût du risque. Quitter la côte pour le plaisir du large.

Le Large existe

(mobile 1)Manon Krüttli / Jonas Bühler

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Me. Ve. 20 : 30Je. Sa. 19 : 00 Di. 17 : 00

27 — 31.03.2019

Inspiré de Manque de Sarah Kane (écriture en cours)

Traduction Evelyne Pieiller

Conception Manon Krüttli et Jonas Bühler

Mise en scène Manon Krüttli

JeuCharlotte Dumar-theray, Jeanne De Mont, Jérôme Denis, Géraldine Dupla, Arnaud Huguenin et François Karlen

Lumières Jonas Bühler

Collaboration artis-tique et construction scénique Yannick Soller

Son Charlie Bernath et Louis Jucker

Costumes Paola Mulone

Production KrüKrew

Production déléguée Théâtre populaire romand – Centre neuchâtelois des arts vivants

Coproduction TLH – Sierre, Théâtre Saint-Gervais

Soutiens Loterie Romande, Nestlé Fondation pour l’Art, Pour-cent culturel Migros, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA), SIS – Fondation suisse des artistes interprètes

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Elle est étrange, cette femme qui se plante devant nous. Trente-six ans et tout pour elle, la joie comme la souffrance. Elle dit qu’elle ne va pas bien. La voilà résolue à en finir avec ses préoccupations existen-tielles et quotidiennes. Changer de vie ? De monde, plutôt. Elle demande une pilule magique. Une P.E.T.U.L.A. Autrement dit « Pas d’Embrouille, Tasse-toi, Unis-toi à la nuit, Lave tes péchés, Adiós », selon la poso- logie tragi-comique de Lena Kitsopoulou, l’auteure de ce monologue aux allures de bombe à retardement sur la vie moderne, la dépression,

les passions émoussées par nos univers multi-écrans. Anna Lemonaki ne s’est pas conten-tée de reprendre le texte de sa compatriote grecque, elle lui a ajouté les siens, ce « bye bye » dans lequel elle met en parallèle le taux hallucinant de suicide chez les jeunes en Suisse et la croissance exponentielle de cette même courbe en Grèce depuis la crise. Une « perfor-mance d’auto- médication expérimentale » à la fois crue et véritablement poétique.

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P.E.T.U.L.A. bye byeAnna LemonakiMa. — Sa. 19 : 30Di. 17 : 00

D’après un texte de Lena Kitsopoulou

Adaptation, mise en scène et jeu Anna Lemonaki

Collaboration artistique Myrto Procopiou

Regard extérieur Marion Duval

Création lumières Renato Campora

Son Samuel Schmidiger

Scénographie Collectif GALTA et Samuel Schmidiger

Voix off Lena Kitsopoulou

Administration Cie Bleu en Haut Bleu en Bas

02 — 07.04.2019

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Imposture posthume

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09 — 13.04.2019

Joël Maillard

Dans un futur plus ou moins lointain, des archéologues tombent sur les souvenirs d’un certain Joël Maillard, né avant même l’existence du

walkman et mort prodigieuse-ment vieux, dans les années 90 (du 21e siècle), grâce aux ex-périmentations de la médecine régénérative. Un homme qui a

vécu la fin de la presse écrite et entendu la dernière bénédic- tion du tout dernier pape. Un homme qui a vu les robots so-ciaux interagir avec les humains et les surclasser dans tous les domaines. Jusqu’au terrible effondrement numérique mondial… Dans la continuité de Quitter la Terre, Joël Maillard, technophile contrarié, lance des ponts temporels entre une jeunesse possible et sa vieillesse fantasmée, entre l’enfance de l’humanité et sa phase cyber-rêvée, nimbant le tout dans un lavis archéologique, humoristique et vertigineux.La bande-son postfuturiste est signée Louis Jucker et Charlie Bernath. À l’aube d’une révolution technologique qui pourrait profondément bouleverser nos vies, Imposture posthume résonne d’une façon singulière.

Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30

Production, administration et communication Jeanne Quattropani

DiffusionInfilignes – Delphine Prouteau

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Le Phénix – Scène nationale de Valencien- nes, avec le soutien de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle, Théâtre Saint-Gervais

Soutiens Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Loterie Romande

Écriture, mise en scène et jeu Joël Maillard

Coopération artistique Nicole Genovese

Regard extérieur Joëlle Fontannaz

Scénographie Christian Bovey

Lumières Gaël Chapuis

Création son Louis Jucker et Charlie Bernath

Vidéo Daniel Cousido

Photographies David Gagnebin-de Bons

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La CollectionCollectif BPM  (Büchi / Pohlhammer / Mifsud)

11 — 16.06.201902 — 12.05.2019©

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Sauver de l’oubli les objets quotidiens devenus obsolètes ? C’est la mission que se donne le Collectif BPM (Catherine Büchi, Léa Pohlhammer et Pierre Mifsud), trois comédiens- concepteurs qui se sont rencon-

trés au sein de la 2b company. La Collection se présente com-me une série de petites pièces de trente minutes, chacune consacrée à un objet passé de mode (la K7 audio, le téléphone à cadran rotatif, le vélomoteur, la machine à écrire, le service à asperges, etc.). Un travail d’archéologue, une fouille au cours de laquelle les souvenirs et les expériences personnelles sont convoqués. L’objet n’est jamais matériellement présent, mais il est reconstitué, par fragments sauvés de l’oubli comme autant de souvenirs qui réémergent, étrangement fami- liers, bruts. Des documents d’archives empruntés au cinéma, à la littérature et à la télévision consolident cette évocation joyeuse, appli-quée et sauvage.

MAI 2019Le Téléphone à Cadran Rotatif / Le VélomoteurMa. Je. Sa. 19 : 00, Me. Ve. 20 : 30, Di. 17 : 00

JUIN 2019La K7Tous les soirs à 19 : 00Programmation combinée : première partie de soirée avec La K7, deuxième partie de soirée avec Les Potiers du Collectif GREMAUD / GURTNER / BOVAY de la 2b company (voir page 56)

Écriture, conception et jeuCatherine Büchi, Léa Pohlhammer et Pierre Mifsud

Regard extérieurFrançois Gremaud

Création sonAndrès Garcia

AdministrationStéphane Frein

ProductionCollectif BPM

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Marion Duval

14 — 19.05.2019

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Il y a des rencontres qui changent des vies. En 2016, Marion Duval fait la connaissance de Cécile Laporte, une activiste et auteure qui consacre son existence à

rendre celle des autres meilleure. Écologiste, porno-activiste, spécialiste en psychotropes thérapeutiques, porte-parole de mouvements squat en France

ou défenseuse des droits des migrants, Cécile Laporte mène ses combats partout sur la planète, en autodidacte et la foi chevillée au cœur. Marion Duval témoigne : « Je me suis immédiatement sentie chez moi auprès de Cécile. Sa générosité sans bornes et sa joie conta-gieuse m’ont permis de briser des barrières et des peurs qui étaient profondément ancrées en moi. Un peu par gratitude, un peu pour partager tout ça avec le public, j’ai voulu lui dédier un spectacle. » Elle a fini par le lui confier entièrement. Une perfor-mance-vérité inspirante et d’une grande sincérité pour embrasser avec légèreté l’insupportable complexité du monde. Et cueillir la possibilité toujours présente de la paix.

Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30Di. 17 : 00

Son Olivier Gabus

Vidéo et régiegénéraleDiane Blondeau

AssistanatLouis Bonard

Consultation philosophiqueGiorgio Palma (KKuK)

DiffusionFlorence Francisco

AdministrationLaure Chapel – Pâquis Production

Production Chris Cadillac

CoproductionArsenic – Centre d’art scénique contemporain, Théâtre Saint-Gervais

Soutiensà la recherche Manufacture – Recherche et Développement, Fondation Erbprozent, KKuK

ConceptionMarion Duval et Luca Depietri (KKuK)

Mise en scèneMarion Duval

JeuCécile Laporte et ses invités

DramaturgieAdina Secretan

Scénographie et lumières Florian Leduc

CostumesSeverine Besson

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23 — 25.05.2019

Purge,Baby, PurgeAlias On purge bébé de G. Feydeau / Cie du Zerep

Certaines bornes ont été créées pour être dépassées. Ça pourrait être le credo de la Compagnie du Zerep, fondée

par Sophie Perez et qui depuis vingt ans dézingue métho- diquement tous les codes du théâtre et ses variations. Après Musset ou Gombrowicz, pour

ne citer que deux auteurs du répertoire passés sous les fourches caudines de la réinter-prétation zerepienne, Feydeau en prend pour son grade. Dans une scénographie conçue comme un immense pop-up, la troupe se saisit d’On purge bébé, le vaudeville le plus insolite jamais écrit par le génial graphomane. L’histoire d’une famille semi-bourgeoise hautement insatisfaite – le père, la mère et le fils – dont la particularité est de constam-ment plafonner au stade anal. En équilibre précaire entre grand art pétomane et scato-logie primaire, à califourchon sur le cochon qui som- meille en nous, la Compagnie du Zerep reprend le riff imparable de Feydeau, mariage contre- nature de frénésie, de crises brutales et de névroses clownesques, et l’amplifie jusqu’à la folie.

Je. Sa. 19 : 00Ve. 20 : 30

Régie plateau Adrien Castillo

Sculptures Daniel Mestanza

ProductionCompagnie du Zerep CoproductionNanterre-Amandiers – CDN, Les Subsistances, La Criée, Théâtre Saint-Gervais SoutiensDRAC Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication

Texte Georges Feydeau, complété par Sophie Perez et Xavier Boussiron

Conception et scénographie Sophie Perez et Xavier Boussiron

JeuGilles Gaston-Dreyfus, Sophie Lenoir, Marlène Saldana, Stéphane Roger et Tom Pezier, en cours

CostumesSophie Perez et Corine Petitpierre

Réalisation costumes Corine Petitpierreet Anne Tesson

Musique Xavier Boussiron

Régie générale Léo Garnier

Création lumières Fabrice Combier

Régie lumières Gildas Roudaut

Son Félix Perdreau

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ClaptrapMarion Duval

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Elle pensait tirer sa révérence, la vie en a décidé autrement. En 2016, coup de tonnerre et coup de maître, la jeune comé- dienne romande Marion Duval renonçait à la scène. Claptrap, son spectacle d’adieu dans lequel elle partageait l’affiche

avec Marco Berrettini (son par- tenaire sur les planches comme à la ville), reste dans les mémoires comme un feu d’artifice sidérant, love-story jubilatoire

à tendance gueule de bois autour d’un couple aussi incompatible que complémentaire. Est-ce parce qu’elle estimait que sa pièce n’avait pas eu la vie qu’elle méritait ? Parce que renoncer à sa vocation n’est pas si simple ? Ou juste parce qu’elle voulait prouver à Marco Berrettini qu’elle pouvait très bien s’en sortir sans lui ? Marion Duval remonte Claptrap avec Stéphane Roger, redou-table et imprévisible pilier de la Compagnie du Zerep. Voici un théâtre total et libérateur qui rit de ses propres conventions pour férocement interroger l’inavouable, le pathétique et le fantasmagorique en chacun de nous.

Ma. Je. Sa. 19 : 00Me. Ve. 20 : 30Di. 17 : 00

Conception Marion Duval

Jeu Marion Duval et Stéphane Roger (qui reprend le rôle de Marco Berrettini)

Collaboration artistiqueLouis Bonard

Dramaturgie Adina Secretan

Costumes Severine Besson

ScénographieFlorian Leduc

Dragons Djonam Saltani

Lumières et direction technique Antoine Frammery

Son et composition Olivier Gabus

Administration Laure Chapel – PâquisProduction

Diffusion  Florence Francisco – Les Productions de la Seine

Production Chris Cadillac

Soutiens  Ville de Genève, Canton de Genève, Loterie Romande, Corodis, Fondation Ernst Göhner, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, SIS – Fondation suisse des artistes interprètes

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Les Potiers

11 — 16.06.2019

2b company / Collectif Gremaud / Gurtner / Bovay

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Trois amateurs de poterie se retrouvent, comme chaque semaine, à l’atelier. Sous le regard complice d’un pianiste dégourdi, ils chantent les riens dont se composent leurs existences. Considéré par la critique comme étant « parmi les artistes les plus improbables que la Suisse puisse offrir », le

collectif GREMAUD / GURTNER / BOVAY a établi en moins d’une décennie un répertoire de créations originales qui dessinent une constellationbrillante à la poésie absurde et inimitable. Les Potiers est l’un de ces petits joyaux. Une façon de comédie musicale minimaliste et au format court (trente minutes), issue de l’inspira-tion minimale des trois protagonistes qui la composent, et qui ne sont autres que les membres réguliers du collectif, une des entités de la 2b company.

Tous les soirs à 20 : 30Programmation combinée : première partie de soirée avec La K7 du Collectif BÜCHI / POHLHAMMER / MIFSUD (voir page 48), deuxième partie de soirée avec Les Potiers

Création collective GREMAUD / GURTNER / BOVAY

Jeu François Gremaud, Michèle Gurtner et Tiphanie Bovay-Klameth

Piano Mathieu Kyriakidis (création), Jérôme Delaloye (tournée)

Technique Stéphane Gattoni

Sondier Samuel Pajand

Administration, production et diffusion Michaël Monney

Production 2b company

Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain

Soutiens Ville de Lausanne, Affaires culturelles du Canton de Vaud, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner, Corodis, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture

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L’École de Théâtre Serge Martin fait peau neuve. Depuis

la rentrée 2018, grand boule-versement, une seule et unique classe réunit tous les élèves. L’idée d’un cursus préétabli et bien ordonné s’efface au pro-fit d’une progression du moment de jeu. Un travail d’équipe encore renforcé, bâti autour d’une scène envisagée comme

espace d’invention par excel-lence et lieu d’expression de la liberté. À ce titre, le droit à l’erreur, à l’essai et à la confrontation reste primordial. Avant de, peut-être, influencer le monde dans lequel ils survivent, et pour ne pas les soustraire à leur place de décou- vreurs, les étudiants de l’École Serge Martin ne se contentent pas d’être de bons nageurs. Ils deviennent des plongeurs avertis. Après le spectacle Déviation de la promotion « Les Étincelles », qui rejouait un em-bouteillage à Carouge en 2016, une nouvelle promotion est au travail. Elle est accompa- gnée, pour son spectacle, par la metteure en scène Marielle Pinsard, « talent multi-discipli- naire bien particulier », pour reprendre la formule des Prix suisses de théâtre 2017 qui l’ont couronnée.

Ve. 20 : 30Sa. Di. 17 : 00

Présentation des étudiants de première année le 15 juin sous la direction de Lefki Papachrysostomou

Mise en scèneMarielle Pinsard

JeuLes étudiants dedeuxième année de l'École Serge Martin

Marielle Pinsard et les étudiantsde l’École

Serge Martin

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PROGRAMME SAISON 18 /19

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