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Programme officiel de matchPrix 5 €

France/Angleterre - 22 août 2015 - Paris Saint-Denis 3

sommaire

4 > L’édito de Pierre Camou 6 > Comité direCteur FFr

Équipe de France8 > Contexte

14 > Portrait : FrédériC miChaLak

20 > retour sur Le dernier matCh

22 > enCadrement

24 > Joueurs

Feuille de matchÉquipe d’Angleterre

36 > enCadrement

37 > Joueurs

48 > Contexte

54 > Portrait : Chris robshaw

Arbitre60 > JaCo PeyPer

Chiffres62 > FranCe/éCosse en ChiFFres

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48

34

14

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Portrait :

Frédéric Michalak

Portrait :

Chris Robshaw

Contexte :

France

Contexte :

AngleteRRe

Feuille de match

Éditeur de la publication :Fédération française de rugby3-5 rue Jean de Montaigu - 91463 Marcoussis Cedex

Directeur de la publication : Pierre Camou

Fabrication : Midi Olympique éditionCréation maquette Occitane d’imprimerie

Impression : Fabrègue (France)

Crédits photos : Isabelle Picarel (trombinoscope français), RFU (trombinoscope anglais), Icon Sport, Patrick Derewiany.

#soutienslexv

4 France/Angleterre - 22 août 2015 - Paris Saint-Denis

Après plusieurs semaines de prépa-ration intense, le XV de France a déjà attaqué la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous du rugby

mondial. Cette ultime phase de préparation est rythmée par trois matches : une double confron-tation contre l’Angleterre puis une rencontre contre l’Ecosse.

Malgré une courte défaite à Twickenham samedi dernier (19 – 14), nos Bleus sont prêts physiquement. La prestation livrée valide ainsi le lourd travail physique effectué par les joueurs pendant tout le mois de juillet. Or, cette première pierre est fondamentale pour bâtir un groupe capable de rivaliser avec les meilleures nations mondiales. C’est là un motif de satisfaction pour l’encadrement et les joueurs.

Le match retour d’aujourd’hui, devant le pu-blic français, sera, je l’espère, l’occasion pour le XV de France de monter en puissance dans sa préparation. L’Angleterre, pays hôte de la Coupe du Monde, constitue en effet une opposition de très haut niveau, propre à pousser nos joueurs à se dépasser.

Mais, ce match sera aussi une des deux der-nières occasions pour les Bleus d’emmagasiner un maximum de soutien de la part des suppor-teurs tricolores avant de partir Outre-Manche pour de longues semaines de compétition. C’est pourquoi votre présence et votre rôle, en tant que supporteurs, sont si importants.

Alors, plus que jamais, nous sommes tous sup-porteurs du XV de France. Allez les Bleus !

Pierre Camou Président de la FFR

A fter several weeks of intense training, France’s XV has already entered the home stretch b ef ore the up coming

big w orld r ugb y event. This last phase of prep aration includes three matches : tw o ag ainst England and one ag ainst S cot land.D espite their shor t defeat in Tw icken-ham last Saturday (19-14), L es Bleus are physical ly ready. Their p er f ormance is the result o f the hard training that the play ers did throughout the whole month of July . This i s the f irst and fun-damental s tep to build a squad cap able of comp eting w ith the b est teams in the w orld. It i s something b oth the manag e-ment and the play ers can b e proud of.To day’s return match in front of a French audience w il l hop eful ly b e the chance f or France’s XV to take i ts pre-p aration to the next level . England, the host ing countr y of the World Cup, is a top r ival indeed, which w il l encourag e our play ers to push their l imits.But this match w il l also b e one of L es Bleus’ last tw o chances to g et as much supp or t as p ossible f rom their French supp or ters b ef ore f ly ing of f to the UK f or the up coming long weeks of comp e-t i t ion. That is why y our presence and y our role as supp or ters are so imp or-tant.S o more than ever, we al l are France’s XV supp or ters ! G o L es Bleus !

(Editorial by President of French Rugby Federation Pierre Camou)

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MEMBRES éluS ASSOCIéS

Pierre CAMOU : PrésidentAlain DOUCet : Secrétaire généralChristian gARnIeR : trésorier généralPatrick BAttUt : Vice-président, en charge du Domaine de Bellejame (aménagements et fonctionnement) et de la Commission JuridiqueSerge BlAnCO : Vice-président, en charge du Stade FFR et du rugby professionnelJean-louis BOUJOn : Vice-président, en charge du rugby à 7, du Projet Olympique et des nouvelles pratiquesPatrice DOCtRInAl : Vice-président, en charge de la straté-gie territorialeJean DUnYACH : Vice-président, en charge du Haut Niveaugeorges DUZAn : Vice-président, en charge du rugby fédéral masculin et féminin et des compétitionsBernard gODet : Vice-président, en charge du marketing et du commercialDaniel FAlQUe : Vice-président, en charge de la formation et des Fédérations affinitairesDidier Méné : Président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA)

BuREAu FédéRAl> Président :

Pierre CAMOU

>Membres elus :

Christian BAgAte

Pierre BAlIRAC

Patrick BAttUt

Serge BlAnCO

Jean-louis BOUJOn

Robert BROUSSARD

Patrick BUISSOn

Jean-Paul CAnAUD

Jean-François COntAnt

Armon COUPOU

Patrice DOCtRInAl

Alain DOUCet

Christian DUllIn

Jean DUnYACH

georges DUZAn

Daniel FAlQUe

René FOntèS

Christian gARnIeR

Bernard gODet

Jean-Jacques gOURDY

Paul gOZe

Serge gROS

nathalie JAnVIeR

Claude JeAnnOt

Jean lACAMPAgne

Jacques lAURAnS

Jean-Pierre lUX

Antoine MARIn

Jo MASO

Didier Méné

guy MOlVeAU

Henri MOnDInO

Wanda nOURY

Michel PAlMIé

Fabien PelOUS

Jean-Claude PeYRIn

Serge RABAllO

Patrick WOlFF

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RAttAChÉs Au PRÉsident de lA FFR Christian BAgAte : Préservation de l’intégrité du rugbyet lutte contre les addictionsJacques lAURAnS : Comité des 6 NationsJo MASO : CommunicationMichel PAlMIé : Coupes d’EuropeJean-Claude PeYRIn : Président de la Commission médicaleRAttAChÉ Au seCRÉtAiRe GÉnÉRAl :Pierre BAlIRAC : Rédaction et suivi de la réglementation fédéraleRAttAChÉs Au tRÉsoRieR GÉnÉRAl :guy MOlVeAU : Prêt et immobilierWanda nOURY : Grands blessés et assurancesRAttAChÉs Au ViCe-PRÉsident en ChARGedu hAut niVeAu :Antoine MARIn : Délégué du Comité Directeur auprès du XV de France, président de la commission des agents sportifsFabien PelOUS : Haut Niveau jeunesRAttAChÉ Au ViCe-PRÉsident, en ChARGe de lA stRAtÉGie teRRitoRiAle :Jean-Paul CAnAUD : Contractualisation avec les Comités

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8 France/Angleterre - 22 août 2015 - Paris Saint-Denis France/Angleterre - 22 août 2015 - Paris Saint-Denis 9

Contexte

Vincent Debaty à la charge, bloqué par l’Anglais Sam Burgess.

Monter d’un cran

#soutienslexv


Deuxième des trois rencontres ami-cales de l’été pour les Bleus. Amicale, le mot ne correspondant pas à la réa-lité. Un affrontement face aux Anglais

n’est jamais amical. Au contraire. Et le match de la semaine passée l’a encore démontré. Après six semaines de préparation d’abord axée sur le physique, plus que sur le « ballon », mar-quée par un stage de dix jours en altitude à Tignes, terrible sur le plan athlétique, la première manche du « Crunch » a mon-tré les progrès des Bleus et aussi leur marge de progression.Les progrès d’abord, avec une condition physique améliorée et une capacité de déplacement grandissante. Un symbole ? La prestation de Louis Picamoles samedi dernier à Twickenham. Comme en 2011, le troisième ligne s’est présenté très af-futé. Il n’a rien perdu de ses qualités de puissance qui font de lui un perforateur tant redouté par ses adversaires. La pla-nification de l’été, élaborée avec soin par Saint-André, commence à produire ses effets.

En sept semaine de préparation, PSA a pu mettre en place sa méthode de mise en condition à la compétition, axée sur ses expériences anglo-saxonnes, à Glou-cester et à Sale. Tous les joueurs sont unanimes pour dire qu’ils ont progressé dans bien des domaines depuis leur entrée au CNR début juillet. Chiffres à l’appui, ce groupe court plus vite et plus longtemps. Il soulève aussi plus de fonte en salle de musculation. L’état d’esprit affiché à Twickenham a fait aussi plaisir à voir. Bien que mené trois essais à zéro, le XV de France n’a pas sombré malgré l’absence de ses leaders naturels, Thierry Dusautoir et Pascal Papé. Les Bleus sont sur la bonne voie même s’il reste encore des points à régler.

Battus sans rougir à Twic-kenham samedi dernier, les Bleus, avec une semaine de rugby en plus dans les jambes, auront une revanche à prendre.

Les tâtonnements observés à Londres pa-raissent normaux à ce stade de préparation. Quand ils s’évaluent, les Bleus n’ont pas à rougir. Quand ils se comparent non plus. Leur prépara-tion a commencé trois semaines plus tard que celle des Anglais. Le XV de la Rose, placé dans une poule très relevée, devra lever toute ambi-guïté dès la première rencontre, face aux Fidji. Ensuite, il lui faudra ne laisser aucune chance au pays de Galles et à l’Australie s’il veut s’ouvrir un boulevard. Les Bleus n’ont pas face à eux les mêmes échéances. Il leur faudra être en forme dès le premier match de poule, contre l’Italie, jusqu’au dernier, face à l’Irlande.

Aujourd’hui, les Français n’ont que quinze jours de rugby dans les jambes. Ceci explique beaucoup de choses. Samedi dernier, au sortir du match à Twickenham, Philippe Saint-André

louis Picamoles, une des grandes satisfactions françaises du match de samedi dernier.

#soutienslexv


Contexte

reconnaissait : « Cette semaine, l’axe de travail sera le rugby. On entre dans la dernière ligne droite. La Coupe du monde approche à grands pas. »

Six semaines de travailCe soir, tous les cadres, ou presque, sont de

sortie. Le staff attend beaucoup de ce match, le premier sous les yeux de leurs supporters. Il doit valider les six semaines de travail intense.

Yannick Bru renchérissait : « Je crois que nous avons fait du bon boulot. Sur le temps imparti, il n’était pas possible de faire mieux. Je tire mon chapeau à Philippe qui, depuis de longs mois, travaillait à cette préparation. Il faut aussi recon-naître l’excellent travail réalisé sous l’égide de Julien Deloire et de son staff, jusqu’à Julien Pis-cione, le responsable trop méconnu de la cellule de recherche de la FFR. Il y a eu de la sueur, de la difficulté et aussi de la joie. Les joueurs ont adhéré sans retenue au projet. Je n’avais jamais

vu au cours de ma carrière une équipe travailler autant sur le plan athlétique. »

Le travail va payer. Un succès des Bleus, ce soir, face à une équipe pratiquement au complet, enverrait un message très fort aux futurs candi-dats au titre suprême. Ce succès serait celui d’un nouveau cap franchi. Avec des moyens phy-siques comparables aux autres grandes nations, la France pourra mettre en place un jeu plus ambitieux encore.

On rêve d’un match au Stade de France qui serait le pendant de celui de Twickenham lors du dernier Tournoi des 6 Nations, mais avec un résultat inversé. Les Bleus ont, ce soir, plusieurs revanches à prendre et des comptes à solder pour de bon. Ils le savent. Ils savent aussi qu’au lendemain du troisième Crunch de l’année, cinq joueurs quitteront le groupe avant même le dé-but de la grande aventure. Ils ne seront plus alors que trente et un engagés dans la lutte finale. Pour le meilleur… On le leur souhaite. ■

Associé à Morgan Parra, François trinh-Duc a fait un retour remarqué à twickenham.


Un homme de défis…

Portrait

L’ouvreur du XV de France a connu une carrière riche en titres et en rebondissements. Retour sur ce parcours unique qui le mène aux portes d’une troisième Coupe du monde.

FrédéricMIChAlAk

A man of challenges The career of France f ly hal f Frédér ic Michalak is f i l led w ith t i t les and tw ists and turns. L et ’s have a lo ok at the ver y unique p ath that has led him to b e ab out to take p ar t in his third World

I t feels like Frédéric Michalak has had se-veral careers packed in just one. The player from Toulouse first established himself as the golden boy of French rugby. After ma-

king his very first steps in Ramonville, he joined the great Stade Toulousain at the age of 7. Very early on, Michalak demonstrated a real talent for rugby. He was quickly recognised as one of the most gifted young players of his generation, winning his first recognition as early as 1999, when he was only 17, with a France youth cham-pion title. He continued to make glowing perfor-mances the following season, winning the Crabos title. Playing fly half, he demonstrated excellent scrum skills. In January 2001, he made his debut in the big league with Toulouse at the age of 18. A few months later, his boldness and talent were revealed to the whole country when he scored four penalties over fifty metres, in the championship final against Clermont. He then wore the jersey of Les Bleus during the November tour. In the course of only nine months, Michalak went from young talented player to international player. The 2003 Heineken Cup was the second peak of his career. He was named Man of the Match during the semi-final fixture against Munster and led his squad to the final victory against Perpignan.

Frédéric Michalak then established himself as the legitimate partner of Fabien Galthié at the corner-stone of France’s XV for the World Cup in Austra-lia in 2003. The new golden boy of French rugby made a stellar start and was even ranked among the top points scorers. But his dreams were washed away by the rain in Sydney, in a semi-final fixture against England. The twelve points that he failed to score by foot cost his squad dearly (7-24). But this setback did not stop his rise: he allowed his squad to win the Grand Slam in 2004, the Heine-ken Cup in 2005, and he performed brilliantly in the 2006 Six Nations Championship.

#soutienslexv

South-African glory

Frédéric Michalak a vécu plusieurs carrières en une seule. L’enfant de

Toulouse s’est d’abord imposé comme prophète en son pays.

Après des premiers pas à Ramonville, il rejoint le grand Stade Toulousain à 7 ans. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Frédéric Michalak s’impose rapi-dement comme un des espoirs les plus doués de sa génération avec ses mains d’argent. La première consécration arrive en 1999, à 17 ans, avec un titre de champion de France cadets. Il récidive la saison d’après avec les Crabos. Ou-vreur de formation, il brille alors à la mêlée. En janvier 2001, à seulement dix-huit printemps, il entre dans la cour des grands à Ernest-Wallon. Quelques mois plus tard, son audace et ses qua-lités éclatent à la face de toute la France avec quatre pénalités inscrites de plus de cinquante mètres, en finale du championnat, face à Cler-mont. Dès la tournée de novembre, il revêt la tu-nique des Bleus. En neuf mois, le Toulousain est passé du statut d’espoir au rang d’international. La Coupe d’Europe 2 003 constitue le deuxième sommet de sa carrière. Elu homme du match lors de la demi-finale face au Munster, il porte son équipe à la victoire finale contre Perpignan.

La gloire sud-africaineFrédéric Michalak s’impose comme le bi-

nôme légitime de Fabien Galthié à la charnière du XV de France pour la Coupe du monde en Australie en 2003. Auteur d’un début de com-pétition remarquable, se hissant même en haut du classement des réalisateurs, la nouvelle co-queluche du rugby français voit ses rêves dou-chés par la pluie de Sydney, en demi-finale, face à l’Angleterre. Ses douze points manqués au pied manqueront cruellement au tableau d’affi-chage (7-24). Cet accroc ne contrarie pas son


ascension : Grand Chelem en 2004, Coupe d’Europe 2 005 et victoire dans le Tournoi 2 006.

Sa carrière va connaître un premier tournant radical en octobre 2006. Une blessure à un genou le retient pen-dant six mois à l’infirmerie. À son retour, une nouvelle hiérarchie s’est dessinée au Stade Toulousain. Son statut de remplaçant ne dissuade pas Bernard Laporte de le convoquer pour le Mondial 2 007. Lors du quart de finale mythique face aux Néo-Zé-landais, il signe une entrée détonante en servant Jauzion dans l’intervalle pour l’essai décisif de la victoire. En vain. Une fois encore, le XV de la Rose brisera son rêve.

Fort de sa notoriété inter-nationale, Frédéric Michalak reçoit des offres en provenance du Super Rugby. Il répondra favorablement à l’intérêt des Sharks, la franchise de Durban en Afrique du Sud. L’ouvreur y réali-sera une saison brillante, offrant à son équipe un sacre en Currie Cup avec un essai en demi-finale et une partition aboutie en finale. Le Toulousain tentera, par la suite, de remonter le temps en re-venant dans la Ville rose. Le Tournoi 2 009 se dis-pute sans lui. Mais les légendes ne meurent ja-mais, paraît-il. En 2010, il revient à son meilleur niveau. À 28 ans, il paraît alors proche de l’âge de maturité. Mais, une rupture des ligaments croi-sés d’un genou brise son nouvel élan et l’éloigne neuf mois des terrains. Contre mauvaise fortune, Frédéric Michalak décide de nouveau de forcer son destin en repartant aux Sharks. Une deu-xième aventure réussie avec deux finales de Cur-rie Cup et de Super Rugby.

Plus fort que les blessuresPhilippe Saint-André ne peut rester insensible

à son retour au premier plan. En Argentine, en juin 2012, le Toulousain d’origine retrouve le maillot bleu avant d’enfiler la tunique de Tou-lon. Dans le Var, il signe un excellent début de saison à la mêlée. Son année, remarquable en tous points, lui vaut d’être nominé pour le titre

#soutienslexv

His career took a first brutal turn in October 2006, when a knee in-jury kept him out of the pitch for six months. When he came back from recovery, a new management has taken over Stade Tou-lousain. His replace-ment status did not deter Bernard Laporte from calling him up to play in the 2007 World Cup. In an epic quar-ter-final fixture against New Zealand, he made a spectacular entrance by off-loading to Jauzion, who then was able to score the match-winning try. But then, their hopes of winning the Cup were once again crushed by the English squad.

His international fame then got him some Super Rugby offers. He consequently accepted an offer to join the Sharks, the Durban team in South Africa. Michalak played a brilliant season there, leading his squad to Currie Cup glory with a try in the semi-final fixture and a good performance in the final. He then tried to go back in time by returning to Toulouse, in vain. He did not take part in the 2009 Six Nations Championship. But legends never die, it seems. In 2010, he returned to his best level. At the age of 28, it seemed like he was reaching the age of maturity. But destiny struck again, and a knee ligament injury stopped his momentum and kept him out of the pitch for nine months. Frédéric Michalak put on a brave face and decided to go back to the Sharks, which proved to be a successful move, with two Currie Cup and Super Rugby finals.

Such a successful return did not go unnoticed by Philippe Saint-André: he called up Michalak to wear the blue jersey again in Argentina in June 2012. Michalak then joined Toulon, where he made an excellent start of season, demonstrating stellar scrum skills. His spectacular year got him a nomination for the title of 2012 IRB Player of

Frédéric Michalak à l’attaque

Stronger than his injuries


de meilleur joueur du monde IRB 2 012 aux côtés du lauréat Dan Carter. Six mois après, il décroche un troisième titre de champion d’Eu-rope. Depuis deux ans, Frédéric Michalak a dû s’accommoder de la concurrence et des bles-sures. Le 13 septembre 2014, face au Stade fran-çais, l’ouvreur a même cru devoir raccrocher les crampons. « Quand je me retrouve dans les ves-tiaires, je suis effondré. Pour moi, cette troisième blessure à l’épaule signifie la fin de ma carrière. Mon corps semble me laisser le message d’un ras le bol. Qu’il ne peut plus suivre les cadences. Qu’à 32 ans, il est temps de tirer le rideau. »

Mais plus déterminé que jamais, le Toulon-nais réussit son contre-la-montre et revient en forme à temps pour intégrer le groupe France en vue de sa troisième Coupe du monde. Après le championnat de France, la Coupe d’Europe et la Curie Cup, un trophée mondial viendrait récompenser une longue et belle carrière riche en rebondissements et en émotions.■

the Year alongside winner Dan Carter. Six months later, he won a third European champion title. For the past two years, Frédéric Michalak has had to deal with his rivals and his own injuries. On the 13th of September 2014, when he faced Stade Français, he even thought he might have to hang up his jersey. “When I went back to the changing room, I was devastated. To me, that third shoul-der injury meant the end of my career. My body seemed to be telling me that it couldn’t take it any longer – that it couldn’t bear that much anymore. It seemed to be saying that now that I’m 32 years old, it’s time for me to retire.”But more determined than ever, Michalak ma-naged to recover on time to be part of the French squad for his third World Cup. After the French championship, the Heineken Cup and the Currie Cup, a World Cup would be the crowning achie-vement of a long and beautiful career that was action and emotion-packed. ■

Partenaire d’élégance du XV de Francewww.eden-park.com

Frédéric Michalak à l’entraînementlors du stage de tignes.


Le 15/08/2015 - Twickenham mi-temps : 12-19

Arbitre : J. Lacey (Irlande)

DuLIn (FIckou 16e-26e) ●SzArzewSkI (GuIrADo 54e) ●

DebATy (chIoccI 54e) ●nyAnGA (GouJon 56e) ●PArrA (kockoTT 60e) ●

TrInh-Duc (TALèS 60e) ●MAeSTrI (VAhAAMAhInA 66e) ●

DuMouLIn (FIckou 66e) ●

Spedding

guitoune

Lamerat

dumouLin

duLin

trinh-duc

parra

picamoLeS

ouedraogo

nyanga

maeStri

FLanquart

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SzarzewSki (cap.)

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watSon

SLade

burgeSS

may

FarreLL

wiggLeSworth

morgan

cLark

wood (cap.)

parLing

kruiS

brookeS

webber

m. VunipoLa

3 essais watson (11e, 18e), May (46e)2 transformations Farrell (12e, 47e)

cartons jaunes : burgess (35e), clark (55e)

1 essai ouedraogo (61e)3 pénalités Parra (7e, 26e, 32e)

19 Angleterre

● MorGAn (hASkeLL MT)● GooDe (cIPrIAnI 50e)● wIGGLeSworTh (cAre 50e)● webber (cowAn-DIckIe 56e)● PArLInG (ATTwooD 56e)● brookeS (wILSon 56e)● M. VunIPoLA (corbISIero 63e)● SLADe (TweLVeTreeS 66e)

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« Il y avait la place de faire autre chose aujourd’hui. C’est un premier match de préparation, je retiens des choses positives sur la discipline, sur l’aspect de la condition physique car j’ai trouvé que l’équipe était bien quatre-vingts minutes durant. Elle a eu des opportuni-tés en début de match, en fin de première période, en début de deuxième et elle aurait pu mieux faire. Il y a eu beaucoup d’engagement physique même si c’était un match amical. Ça piquait. Maintenant, nous allons bien

nous préparer pour samedi prochain afin de réussir un grand match au Stade de France, devant notre public. Il y a des enseignements, du positif, un peu de négatif bien sûr. Je sais qu’il y a encore beaucoup de boulot. Je vois que dès que l’on franchit, on manque malheureusement de patience. Mes joueurs veulent marquer trop rapide-ment. Il y a des situations avec des surnombres mais il est impératif d’améliorer la dernière passe. Il faut être capable d’enfoncer le clou quand l’instant et la position sont favorables. »

Philippe saint-AndréRory Kockott avait fait une entrée remarquée à la 60e minute.

dernier matCh

#soutienslexv


Depuis le temps qu’il attendait ce moment, Philippe Saint-André va pouvoir enfin entrer

dans la compétition. Pour lui, ces matchs de pré-paration face à l’Angleterre et l’Écosse, c’est déjà

le Mondial. Sa coupe du monde, Saint-André l’a débutée il y a quatre ans. Souvenez-vous, PSA a succédé à Marc Lièvremont à la tête du XV de France à l’issue de la coupe du monde 2011. Sa mission ? construire un club France et mener les bleus sur la route du sacre lors du Mondial 2015. c’est ce qu’il s’est attaché à réaliser depuis quatre ans. Pour cela, Saint-André a quelques atouts. né au rugby à romans-sur-Isère, dans la Drôme, il se révèle au grand jour sous les couleurs de Montferrand, qu’il rejoint en 1988. Meilleur marqueur d’essai dès sa première saison parmi l’élite, le trois-quarts aile connaît avec l’ASM

une finale de championnat de France perdue en 1994. Sous la tunique bleue, son palmarès s’étoffe. en point d’orgue : cette tournée en nouvelle-zélande de 1994 et celle en Afrique du Sud de 1993 (un nul 20-20 et une victoire 17-18). Mais pas seulement. PSA avec les bleus, c’est aussi deux coupes latines (95 et 97) et une victoire dans le Tournoi des 5 nations en 1993. Surtout, il devient très vite un véritable leader dans la vie du groupe. en 1995, il est le capitaine des bleus lors de la coupe du monde quand la France atteint le podium. À l’époque, il est un véritable relais pour le sélectionneur Pierre berbizier.Son charisme et sa façon de mener les hommes au combat le dirige tout droit vers un rôle d’entraîneur. À Gloucester, il est alors le premier Français à entraîner un club anglais… Avec une franche réussite. Sui-vront bourgoin, puis de nouveau l’Angleterre avec Sale et enfin Toulon. Son expérience n’est plus à prouver. Depuis quatre ans maintenant, elle est au service des bleus. Avec un objectif majeur : soulever dans quelques semaines le trophéewilliam webb-ellis. Le staff

• Jean-Dunyach (vice-président de la FFR en charge du Haut Niveau)

• Antoine Marin (directeur opérationnel)

• Thibault Tatry (analyste vidéo)

• Aziz Abaakouk (assistant analyste vidéo)

• Julien Deloire (préparateur physique)

• Robin Ladauge (préparateur physique)

• Bruno Dalla Riva (préparateur physique)

• Romain Teulet (entraîneur du jeu au pied)

• Akvsenti Giorgadze (entraîneur des lanceurs)

• Christian Ramos (coach mental)

• Jean-Baptiste Grisoli (médecin)

• Lylian Barthuel et Rémy Biau(kinésithérapeutes)

• Hervé Didelot (intendant)

• Lionel Rossigneux (officier de presse)

comité de suivi du XV de France• Président, Serge Blanco (vice-président de la FFR en charge du secteur professionnel)

Philippe Saint-AndréSélectionneur - Manager

yannick bru, ta-lonneur, c’est

deux titres de cham-pion de France

(1999 et 2001), deux coupes d’europe (2001 et 2003), deux Grands chelems (2002 et 2004), une conférence européenne (1997). Passé par Auch et colomiers, c’est évidemment avec le Stade Toulousain et le XV de France qu’il s’est construit une telle carte de visite. Joueur, bru porte un regard avisé sur le jeu de son équipe. Il

est de ceux qui réfléchissent à la stratégie collective, au jeu de l’équipe. yannick bru, entraîneur, c’était donc naturel. et la réus-site est au rendez-vous. bru, de l’autre côté de la barrière, c’est trois titres de champion de France (2008, 2011 et 2012) et un titre européen (2010) avec le Stade Toulousain. Depuis 2012, il a donc, à la demande de Philippe Saint-André, accepté la mission de mener les avants du XV de France. Pour lui aussi, le défi est immense. Son atout, c’est sa force de travail.

Avant d’embrasser une brillante carrière d’entraîneur, Patrice Lagisquet, ailier de

bègles, de l’Aviron bayonnais, puis du biar-ritz olympique, fût un joueur de premier plan.

46 sélections, 20 essais, finaliste de la coupe du monde 1987, il est de ceux qui connaissent bien la maison bleue. Mais avant d’endosser le costume d’entraîneur tricolore, il a longtemps été celui du biarritz olympique. et biarritz au sommet au début des années 2000, c’est en grande partie grâce à sa science du jeu et notam-ment de la défense. Dès 1997, il permet au club basque de se construire un sacré palmarès. Il mène d’abord le bo à la victoire en coupe de France (2000), puis au titre de champion de France (2002, 2005 et 2006). Il mènera également le bo en finale

de coupe d’europe (défaite contre le Munster en 2006). en 2008, il décide de prendre du recul afin de se recentrer sur ses activités dans le monde de l’assurance et dans l’univers associatif. en 2011, il reprend du service toujours au bo, avant d’accepter la responsabilité des trois-quarts de l’équipe de France en 2012.

yannick BRUEntraîneur des avants

PATRICE LAGISQUETEntraîneur des trois-quarts

enCadrement

Les

ellip

ses

sur

leba

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sont

une

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par

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ANS SUR LA MÊME LIGNEAVEC LE XV DE FRANCE

Respect, esprit d’équipe et partage dictent la «ligne de conduite» du partenariatentre la RATP et la Fédération Française de Rugby depuis 10 ans. Transporteurimpliqué au cœur de la vie du groupe, présent dans les victoires et les moments dedoute, la RATP est un supporter inconditionnel du XV de France. Une passionpour le rugby que la RATP partage dans son réseau à l’occasion du parcours desBleus en Angleterre.

En savoir plus sur le programme «la RATP se met à l’heure anglaise» sur ratp.fr.#soutienslexv


Joueurs

Convoqué pour la pre-mière fois par Philippe Saint-André en 2014 pour disputer la série de trois tests en France, Uini Atonio a séduit le staff par sa puissance, sa disponibilité dans le jeu courant et son habilité balle en main. Préféré dans le registre de « l’impact player », ces puissants rempla-çants censés faire voler en éclats les défenses en fin de partie, Atonio s’est toujours illustré à chacune de ses sorties. Son prochain défi sera donc de prouver au staff qu’il peut s’affirmer dans le rôle de titulaire.

Plus de 12 ans après ses débuts en Bleu, qui re-montent au 28 juin 2003 face à la Nouvelle-Zé-lande, « Le Bus » est tou-jours là. Incontournable depuis 2007, il n’a disputé que deux matchs du der-nier Tournoi, contre l’Italie et l’Angleterre. Avec deux Mondiaux à son actif (en France et en Nouvelle-Zélande), il dispose d’une expérience de l’évène-ment qui sera précieuse pour aider les nouveaux à prendre la mesure de la compétition. Toujours aussi robuste en mêlée fermée, Nicolas Mas sera assurément un homme sur lequel Yannick Bru, l’entraîneur des avants du XV de France, pourra s’appuyer pendant la pré-paration de ce Mondial.

Appelé en équipe de France en même temps que son homologue Uini Atonio à l’occasion des derniers tests de no-vembre, le jeune pilier toulonnais a récolté les fruits de son travail qui lui a permis de s’ins-taller dans la rotation de son club, le RC Tou-lon. Non retenu pour le Tournoi 2015, le Varois ne s’est pas découragé pour autant. À l’aise balle en main et puissant en mêlée fermée, Xavier Chiocci ne manque pas d’arguments pour s’ins-taller durablement en sélection.

L’histoire entre le Cata-lan et l’équipe de France est longue. Son premier chapitre remonte au Tournoi 2008. Guirado s’est longtemps can-tonné à une place de remplaçant, comme en témoigne cette seule titularisation en six sai-sons, de 2007 à 2013. Mais ça, c’était avant. Avant l’année 2014 et les tests de novembre dernier, depuis lesquels il enchaîne les titulari-sations en Bleu. Explo-sif, percutant en attaque comme en défense et plus régulier qu’avant au lancer, le Catalan est un atout de taille pour les Bleus.

Après ses débuts effec-tués le 22 juin 2013 face à la Nouvelle-Zélande, lors de la tournée des Bleus au pays du Long Nuage Blanc, le jeune pilier du Racing a confir-mé en participant à quatre des cinq matchs du Tournoi 2014. Mobile comme l’exige le rugby moderne avec le cinq de devant et aussi efficace sur les zones de ruck qu’un troisième ligne gratteur, Ben Arous a également beaucoup travaillé pour s’étoffer physiquement afin de ri-valiser en mêlée fermée face aux meilleurs droi-tiers de la planète.

Convoqué pour la pre-mière fois à l’occasion de la tournée de novembre 2013 qui envoya le XV de France en Nouvelle-Zélande, le pilier droit parisien a signé ses débuts en Bleu lors du Tournoi 2014, où il dis-puta deux matchs, avant de jouer les trois tests de novembre dernier face à l’Australie, et les cinq rencontres du der-nier Tournoi. Un statut d’irremplaçable que le pilier connaît également en club, puisqu’il fut l’un des grands artisans du sacre national du Stade Français Paris. À seule-ment 25 ans, il apparaît donc comme le digne héritier de Nicolas Mas pour caler le côté droit de la mêlée française.

Vincent Debaty appa-raît comme indispen-sable aux yeux de son entraîneur de Clermont, Franck Azéma… Et, mine de rien, l’est aussi aux yeux du sélection-neur-manager Philippe Saint-André. Pourquoi ? Parce que Vincent De-baty a tout simplement disputé 28 des 37 der-niers matchs du XV de France de l’ère Saint-André. Auteur d’un Tournoi convaincant, où il participa à quatre rencontres sur cinq, il s’illustra en inscrivant l’un des plus beaux es-sais de la compétition face à l’Angleterre.

Considéré comme le « Monsieur Propre » des talonneurs fran-çais en raison de la qualité de ses lancers et de son intelligence, Benjamin Kayser a ac-cumulé 32 sélections depuis 2008, mais ne compte que onze titu-larisations. Il ne serait pas étonnant de voir cette statistique s’in-verser, tant le Cler-montois brille par sa régularité. Précis dans ses lancers, appliqué en défense et à l’aise ballon en main, Kayser a des arguments pour s’imposer au poste de numéro un.

uiniAtonio

RabahsliMAni

XavierChioCCi

nicolasMAs

VincentdeBAtY

rc Toulon

Stade Français Paris

ASM clermont Auvergne

racing 92

né le 26/03/1990

né le 13/02/1990

né le 18/10/1989né le 25/08/1990

né le 02/10/1981

Mensurations1,97 m/142 kg

Mensurations1,81 m/122kg




club formateurharlequins rFc

wesley college XV

Atlantique Stade rochelais

club formateurLa Valette

club formateurAAS Sarcelles

club formateur Trappes rugby

Point : 0

Point : 0

Point : 0

Montpellier hérault rugby

né le 23/05/1980


club formateur Étoile Sportive catalane

Point : 0Point : 0

Points : 5 (1e)

sélections : 8 sélections : 79


sélection : 5 sélections : 15


Pilier Pilier

Pilier talonneur

eddy Ben ARous

Pilier Pilier

Pilier talonneur

rc Toulon

né le 17/06/1986


club formateurArles-sur-Tech rugby

club formateur kituro rugby club (belgique)

Points : 5 (1e)

Guilhem GuiRAdo

BenjaminKAYseR


né le 26/07/1984


club formateur Stade Français Paris

Points : 10 (2e)

#soutienslexv


Du haut de ses 80 sélec-tions, Dimitri Szarzewski est, avec Nicolas Mas, le second « papa » de la première ligne française qui a pris un sérieux coup de jeune ces dernières années. Comme Mas, le Racingman a connu deux Mondiaux. Régu-lièrement sélectionné de 2006 à 2013 malgré la concurrence avec William Servat, l’ex-Bi-terrois a vu son temps de jeu diminuer. Au-jourd’hui, de retour dans le groupe des Bleus, le capitaine du Racing 92 compte bien saisir sa chance pour s’offrir un troisième Mondial…

En tout juste deux ans, Yoann Maestri a réussi un véritable tour de force : celui de devenir un titulaire incontesté à son poste. Pour s’en convaincre, il suffit de citer une statistique : sur ses 37 sélections, le deuxième ligne toulou-sain a débuté pas moins de 33 rencontres. Indis-pensable on vous dit… Et pour cause : Maestri, c’est la caution combat du XV de France, mais pas seulement. Il est aussi très à l’aise dans les airs et puissant pous-seur en mêlée fermée. Son association avec Sli-mani, Mas ou Atonio cale le côté droit de l’édifice du XV de France.

À 34 ans, le solide vice-capitaine du Stade Fran-çais Paris a connu l’hon-neur d’un titre national avec son club de cœur. Un sacre qui s’ajoute à ceux connus en sélection : deux Grands Chelems, en 2004 et 2006, ainsi que deux Tournois, en 2006 et 2007. Nommé capitaine par intérim en l’absence de Thierry Dusautoir en novembre 2012, le Pari-sien fait partie des cadres du groupe France. À l’image de Yoann Maestri, Pascal Papé est la cau-tion combat des Bleus. Ne cachant pas son goût pour un rugby de combat dit « à l’ancienne », l’ancien Berjallien a néanmoins su élever son niveau pour répondre aux canons du rugby moderne.

YoannMAestRi

Stade Français Paris


né le 14/01/1988 né le 05/10/1980

né le 27/11/1985




club formateur rc carqueiranne

club formateur So Givors rugby

club formateur rc Palaisien

Point : 5 (1e) Points : 20 (4e)

Points : 5 (1e)


sélections : 37 sélections : 592e ligne

PascalPAPÉ

talonneur

2e ligne

2e ligne 2e ligne

#soutienslexv

Invité de dernière minute des tests de novembre dernier à la faveur du forfait de son ancien partenaire à l’Usap, Romain Taofifenua, le puissant deuxième ligne clermontois Sébastien Vahaamahina a saisi sa chance quelques mois plus tard, pendant le Tournoi 2014, pour s’il-lustrer. Puissant, mobile et habile, il incarne à merveille la nouvelle génération de deuxième ligne. Brillant avec Cler-mont où il a, en très peu de temps, franchi un cap, l’ancien Perpi-gnanais doit à présent confirmer au niveau in-ternational.

Façonné par les forma-teurs clermontois de 2006 à 2011, Loann Gou-jon a atteint sa matu-ration dans le rugueux championnat de Pro D2, à La Rochelle, où il s’est aguerri. Un choix judicieux puisque, dès sa première saison avec les Maritimes, Goujon est devenu une pièce maîtresse de leur jeu (23 titularisations, 5 essais), et a participé à la montée puis au maintien du club rochelais en Top 14. Convoqué par Philippe Saint-André à l’occasion du dernier Tournoi, le futur Girondin a cumulé 6 sélections et séduit le staff par ses qualités de vitesse et sa puissance de percussion. De bon augure pour la suite.

Convoqué pour la pre-mière fois avec le XV de France pour une tournée d’été en Nouvelle-Zé-lande en 2007, Damien Chouly ne s’est imposé en équipe de France qu’à partir de 2013 (6 sélections), et a pour-suivi sa progression en participant à l’intégra-lité des onze matchs des Bleus en 2014, ainsi que l’intégralité du Tour-noi 2015. Toujours juste techniquement, précieux au sein d’un aligne-ment dont il est devenu le capitaine, et capable d’évoluer à tous les postes de la troisième ligne, Damien Chouly est élément essentiel au jeu du XV de France.

À 33 ans, le capitaine du XV de France a les yeux ri-vés sur le prochain Mondial en Angleterre, où il sou-haite prendre sa revanche après la si cruelle défaite en finale concédée en 2011 face au Blacks, hôtes de la compétition. Absent du Tournoi 2014 en raison d’une grave blessure à un biceps, il céda son bras-sard de capitaine à Pascal Papé, et effectua son re-tour en Bleu à l’occasion de la tournée du XV de France en Australie. Depuis, le ca-pitaine des Bleus a disputé les sept derniers matchs avec l’équipe de France, deux à l’automne dernier et cinq pendant le Tournoi. Il totalise 51 capitanats, ce qui est un record du genre.

sébastienVAhAAMAhinA

ASM clermont AuvergneStade Français Paris

né le 21/10/1991né le 09/10/1989



club formateur Lille Mrc

club formateur rc Mont Dore

club formateur AS béziers

Point : 0Point : 0

sélections : 16

sélections : 75

sélections : 29

sélections : 63e ligne

loannGouJon

AlexandreFlAnQuARt

damienChoulY

2014 fut l’année de la ré-vélation pour Flanquart, 2015 devrait être celle de la confirmation. Symbole d’une jeune génération de joueurs parisiens qui ont mené le Stade Français Paris vers un Brennus qui le fuyait depuis trop long-temps, Alexandre Flan-quart a fait ses débuts tri-colores en juin 2013, avant de connaître une riche année 2014, avec sept sélections à la clé. Mobile, adroit balle en main et intelligent en touche, le Lillois s’est également ins-piré de Pascal Papé, son partenaire en club, pour être plus performant dans le combat et les zones de rucks. À 25 ans, il incarne assurément l’avenir du rugby français.

dimitrisZARZeWsKi

racing 92

né le 26/01/1983


Points : 35 (7e)

Stade Toulousain

3e ligne

3e ligne

thierry dusAutoiR

Stade Toulousain

né le 18/11/1981


club formateur SA Trélissac

Points : 30 (6e)

union bordeaux-bègles

né le 23/04/1989


club formateurrc combronde

Point : 0


Joueurs

Bernard Le Roux n’a que peu d’équivalents dans le championnat fran-çais… Peu d’équipes possèdent un troisième ligne aile côté ouvert aussi massif et impo-sant. Pour trouver un joueur d’un gabarit comparable, il faut se rendre dans son pays natal, l’Afrique du Sud. Bernard Le Roux pos-sède un rayon d’action impressionnant. Supé-rieur aux autres joueurs dans la dimension ath-létique et en endurance, le Racingman n’a pas manqué un seul match des Bleus depuis la tournée australienne de juin 2014.

La trajectoire du capi-taine de Montpellier a pour le moins, été originale ces derniers mois, puisqu’il a inté-gré l’équipe de France à 7 et fut un artisan majeur de la qualifica-tion des Bleus pour les JO de Rio. Visiblement ravi de son expérience, celle-ci lui a permis de revenir au plus haut ni-veau et d’engranger un maximum de confiance après une saison déli-cate à Montpellier. Fort du travail physique et technique effectué avec France 7, « Fufu » est plus que jamais le numéro 7 dont le XV de France a besoin pour développer son jeu « large-large ».

Par sa précocité, Morgan Parra est exceptionnel. International à 20 ans, il a célébré sa cinquantième sélection à 24 ans seule-ment, en mars 2013. Ab-sent lors de la tournée de novembre, le Clermontois a fait son retour en Bleu lors du dernier Tournoi des 6 Nations. Avec pour lui de nombreux atouts. Sa qualité de buteur, d’abord, n’est plus à dé-montrer, avec 319 points inscrits au pied depuis ses débuts en sélection. Dans le jeu, il s’impose comme un patron naturel pour son paquet d’avants. Un caractère affirmé une nouvelle fois démontré lors du dernier Tournoi, qui lui a validé une place dans le groupe France pour cette préparation.

Longtemps joueur des Sharks de Durban, Rory Kockott est arrivé à Castres en juillet 2011. Demi de mêlée très dynamique et doté d’un excellent jeu au pied, il a conduit le CO au sacre national en 2013. Koc-kott a honoré sa pre-mière sélection en Bleu face aux Fidji, en no-vembre 2014. Une tour-née d’automne dont il a disputé les trois ren-contres. Sa vista, ses prises d’initiatives et la longueur de son jeu au pied ont fait merveille et lui ont assuré, de-puis, une présence ré-gulière avec les Bleus.

De retour avec les Bleus en 2012 après une tra-versée du désert qui dura près de cinq ans, le flanker toulousain est un atout offensif pour la troisième ligne tricolore. Doté de la même aisance balle en main qu’un trois-quarts centre, Yannick Nyanga peut faire la différence au large, au soutien de ses attaquants, et offre une option supplémen-taire en milieu ou en fond d’alignement. Absent du dernier Tournoi, le futur flanker du Racing 92 avait pris part aux trois tests de novembre 2014 disputés contre les Fidji, l’Australie et l’Argentine

Celui que la presse bri-tannique a surnommé « L’Iceberg », en raison de son incroyable faculté à avancer sur chaque impact est de retour dans le groupe France. Ses dernières appari-tions en Bleu remontent au tests de juin 2014 joués contre l’Australie. Gêné par quelques sou-cis de santé, le Toulou-sain a néanmoins fourni les efforts nécessaires pour retrouver son meil-leur niveau avec son club avec lequel il a signé une belle fin de saison. Si l’on en croit les échos du groupe France, l’ancien Montpelliérain a impres-sionné durant la phase de préparation du Mon-dial. Vivement le terrain !

Bernardle RouX

Yannick nYAnGA KABAsele

FulgenceouedRAoGo

RoryKoCKott

racing 92

Montpellier hérault rugby

castres olympiqueracing 92

né le 19/12/1983

né le 21/07/1986

né le 25/06/1986né le 04/06/1989


Mensurations 1,91 m/102 kg



club formateurro Agde, AS béziers

club formateurSelborne college XV

club formateur boland Tigers rcF

Points : 25 (5e)

Point : 10 (2e)

Points : 8 (2P, 1T)Point : 0

sélections : 16

sélections : 37

sélections : 60sélections : 8sélection : 41

sélections : 45

3e ligne

3e ligne

louisPiCAMoles

3e ligne

3e ligne

Très tôt mis en avant par son titre Mondial avec les Bleuets, en 2006, Sébastien Tillous-Borde débute sa carrière pro-fessionnelle au Biar-ritz Olympique, avant de rejoindre le Castres Olympique. Évoluant désormais au RC Toulon, il est le maître à jouer des champions de France et double champions d’Europe. Joueur très dense physiquement, il a ajouté à sa palette une dimension tactique qui lui a permis de retrouver l’équipe de France à l’au-tomne 2014. Il est depuis systématiquement ap-pelé pour présider aux orientations de jeu du XV de France.

Frédéric Michalak est de retour au plus haut niveau. Phénomène de précocité, il s’est illustré dès l’âge de 18 ans, par-ticipant grandement au sacre du Stade Toulou-sain en 2001. Jusqu’en 2007, il fera les beaux jours du club aux dix-neuf Boucliers de Brennus avant de tenter l’aven-ture du Super XV, sous les couleurs des Sharks de Durban. Une expérience sud-africaine riche avant un retour en France, sous le maillot du RC Toulon. Attaquant aux qualités exceptionnelles sur la planète rugby, Michalak est aujourd’hui un joueur d’expérience, à même de guider sa ligne d’attaque lors des confrontations au sommet.

sébastien tillous-

BoRde

rc ToulonStade Toulousain rc Toulon

né le 29/04/1985né le 05/02/1986 né le 16/10/1982




club formateurStade Toulousain

club formateur SA Monein rugby

club formateur Le chesnay

club formateur Pic Saint-Loup

Points : 15 (3e)Points : 30 (6e)

demi de mêléedemi de mêlée

MorganPARRA

ASMclermont Auvergne

né le 15/11/1988


clubs formateurs rc Metz Moselle, Stade dijonnais,

cS bourgoin-Jallieu.

Points : 334 (3e, 78P, 41T, 1DG)

Points : 377 (10e, 54T,64P, 9DG)

sélections : 14 sélection : 71ouvreurdemi de mêlée

3e ligne

FrédéricMiChAlAK

#soutienslexv


À tout juste 21 ans, Gaël Fic-kou compte déjà 12 sélec-tions en équipe de France. Après tout, il avait déjà, en 2012, pris part à la grande Coupe d’Europe alors qu’il venait tout juste poser ses valises à Toulouse, après avoir brillé de mille feux pendant le championat du monde des moins de 20 ans (quatre matchs, quatre titularisations, trois essais). Pour sa première partici-pation au Tournoi des 6 Na-tions (2014), le Toulousain avait marqué l’essai de la victoire contre l’Angleterre en toute fin de rencontre. De retour en Bleu à l’occasion du Tournoi 2015, il incarne l’insouciance de la jeunesse dans ce groupe retenu pour préparer la Coupe du monde.

Après cinq années en Pro D2, sous le jaune et noir de Mont-de-Marsan puis celui de La Rochelle, Rémi Talès découvre le Top 14 sous les couleurs du club maritime, en 2011. Il rejoint ensuite le Castres Olympique, avec lequel il est sacré champion de France en 2013. Un parcours qui le conduit naturelle-ment à être sélectionné en équipe de France, en juin 2013 en Nouvelle-Zélande. Joueur complet et évoluant proche de la ligne d’avantage, Rémi Talès est aujourd’hui un élément régulier de l’équipe de France, entré en jeu lors des trois der-niers tests de novembre puis à trois reprises lors du Tournoi 2015.

Après s’être gravement blessé en octobre der-nier, François Trinh-Duc a effectué un retour re-marqué en fin de saison, qui lui a permis d’inté-grer le groupe de joueurs retenus pour prépa-rer le Mondial anglais. Excellent défenseur et menace permanente sur la ligne d’avantage adverse, Trinh-Duc peut également faire valoir une solide expérience internationale, lui qui avait fait ses débuts en Bleu à seulement 21 ans. Son association avec Morgan Parra, largement rodée depuis sept ans, peut notamment offrir de sérieuses garanties à l’encadrement pour la conduite du jeu tricolore.

L’avènement de Rémi Lamerat à l’échelon inter-national revêt une forme de logique. Dans toutes les catégories de jeunes, le Castrais a connu les joies de la sélection nationale. En exergue : une dimen-sion physique hors-norme, qui ne doit pas occulter des qualités techniques à même de bonifier le jeu collectif de son équipe. Après des débuts en pro-fessionnel avec le Stade Toulousain, en 2008, il a connu une longue période de doutes, dus à deux rup-tures d’un ligament croisé. Un épisode désormais ou-blié. Utilisé à trois reprises lors du dernier Tournoi des 6 Nations, le Castrais a pris ses marques et impres-sionné en Bleu.

Quand il a débarqué à la capitale en provenance de Bourgoin-Jallieu, Alexandre Dumoulin de-meurait inconnu du très haut niveau. Un recru-tement bien senti, pour-tant, pour le Racing 92. Progressivement intégré aux feuilles de match de l’équipe professionnelle, il a fini par se faire une place de titulaire indis-cutable, au milieu de la pléthore de stars qui compose l’effectif des Hauts-de-Seine. Puis-sant dans les duels mais également très habile ballon en main, Dumoulin propose un profil com-plet et peut évoluer aussi bien en dynamiteur de défense qu’en régula-teur tactique d’une ligne de trois-quarts.

Rémi lAMeRAt

AlexandreduMoulin

RémitAlès

FrançoistRinh-duC

Mathieu BAstAReAud

racing 92

rc Toulon

Montpellier hérault rugby ASM clermont Auvergne

né le 02/05/1984

né le 17/09/1989 né le 24/08/1989

né le 11/11/1986 né le 20/01/1988






club formateur Stade montois

clubs formateurs rugby créteil-choisyrc Massy-essonne

clubs formateurs cS Villefranche/Saône

cS bougoin-Jallieu

club formateur Pic Saint-Loup

clubs formateursuSo Massif central,Paris université club

Point : 0

Point : 15 (3e)

Points : 70 (9e, 2T,1P, 6 DG

castres olympique

né le 14/01/1990


clubs formateurs Stade Foyen

Stade Toulousain

Point : 0Point : 0

Points : 55 points (11e)

sélections : 12sélections : 17 sélections : 50

sélections : 7sélections : 3Centre

Centre

Wesley FoFAnA

Phénomène physique du rugby mondial, Mathieu Bastareaud connaît sa première sélection avec les Bleus en 2009 alors qu’il évolue au Stade Français Paris. Toulon-nais depuis 2011, il est devenu champion de France (2014) et double champion d’Europe (2013 et 2014). Élément incontournable de l’ef-fectif du club varois, il excelle dans un jeu de défi physique, au milieu du terrain. Un rôle dans lequel il est également précieux avec le XV de France. Une rampe de lancement sans équi-valent dans le jeu des Français, pour prendre le milieu du terrain et per-mettre à ses coéquipiers de jouer en avançant

Stade Toulousain

né le 26/03/1994


club formateur uS Seynoise rugby

Points : 5 (1e)

sélections : 33Centre

GaëlFiCKou

Centreouvreur ouvreur

Centre

Wesley Fofana est un phénomène. Si son explosion fut plutôt tardive, en marge du Mondial 2011, le centre clermontois est, depuis, l’un des joueurs les plus en vue du rugby fran-çais. Élément le plus uti-lisé de l’ère Saint-André en compagnie de Yoann Maestri, avec 33 appa-ritions sur 37 possibles, Fofana est un incontour-nable. Il était une nou-velle fois titulaire lors du dernier Tournoi des 6 Nations. Également ca-pable de couvrir le poste d’ailier, Fofana dispose d’une faculté unique à gagner ses un contre un, ce qui en fait un des plus beaux joyaux de la cou-ronne française.

sélections : 33

Que de chemin parcouru pour l’ancien Agenais. Lancé dans le grand bain professionnel à 18 ans seu-lement, sous les couleurs du SUALG, cet ailier ou centre de formation a ac-cepté de passer par la Pro D2, à Albi, pour poursuivre son ascension. Il retrouve finalement le Top 14 en 2012, avec Perpignan. Un épisode catalan lors du-quel il brille et qui lui ouvre les portes de l’équipe de France, en novembre 2013 face au Tonga. Désor-mais à l’Union Bordeaux-Bègles, Guitoune impres-sionne par ses qualités de vitesse, qui font de lui un adverse redoutable dans le un-contre-un. Y com-pris à l’arrière, poste qu’il est désormais capable de couvrir.

sélection : 4Ailier

racing 92

sofianeGuitoune

union bordeaux-bègles

né le 27/03/1989

Mensurations 1,84 m/94 kg

clubs formateurs SA Vierzonnais,

Su Agen Lot-et-Garonne

Points : 5 (1e)

#soutienslexv


Joueurs

Yoann Huget a connu une ascension continue, qui lui a permis de passer de la Pro D2, où il évoluait avec Agen, à l’équipe de France avec laquelle il comptabilise aujourd’hui 38 sélections. Très en vue lors de ses années bayonnaises (2010-2012), Huget est retour-né dans le club de ses débuts, le Stade Toulou-sain, où il est aujourd’hui un élément inamovible. Le plus souvent à l’aile mais aussi ponctuelle-ment à l’arrière, Huget s’appuie sur sa pointe de vitesse pour mettre à mal les défenseurs ad-verses. Titulaire lors des cinq rencontres du Tour-noi 2015, il est une valeur sûre des Bleus.

Noa Nakaitaci a pris, la saison dernière, une di-mension nouvelle. Parmi les joueurs les plus uti-lisés par Franck Azéma à Clermont, il a endossé un costume de titulaire, à l’aile, malgré l’effectif pléthorique des Auver-gnats. Nakaitaci est au-jourd’hui un joueur sûr sous les ballons hauts et capable de sortir propre-ment de son camp, par le pied, pour soulager son équipe. Des qualités qui viennent appuyer des dispositions naturelles de vitesse rares. Logi-quement, l’amalgame a conduit ce Fidjien d’ori-gine à intégrer le groupe et connaître ses deux pre-mières sélections lors du Tournoi 2015.

Quand il débarque à Brive, en 2008, l’arrière sud-africain est loin d’imaginer qu’il sera un jour convoqué avec les Bleus… Mais son talent et sa persévérance ont fini par payer. Titulaire à quatre reprises dans le dernier Tournoi des 6 Nations, Scott Sped-ding est reconduit dans le groupe de l’équipe de France pour cette pré-paration à la Coupe du monde. Son impact phy-sique est exceptionnel pour son poste, ce qui lui permet d’apporter le danger dans la défense adverse à chacune de ses relances. La longueur de son jeu au pied est éga-lement un atout majeur pour le fond de terrain de l’équipe de France.


né le 04/05/1986


Points : 3 (1P)


sélections : 8Arrière

scott sPeddinG

International chez les moins de 20 ans, Brice Dulin débute en parallèle sa carrière profession-nelle sous les couleurs de son club formateur, le SU Agen Lot-et-Ga-ronne. Très vite convain-cant, à l’aile puis à l’ar-rière, il intègre l’équipe de France en 2012, à l’occasion de la Tournée de novembre. Étonnam-ment à l’aise et adroit sous les ballons, il est un relanceur hors pair, aux appuis électriques et à la pointe de vitesse fulgu-rante au service désor-mais du Racing 92, après un passage par Castres.

racing 92

né le 13/04/1990


club formateur Su Agen LG

club formateur Saint John collège XV

Points : 23 (4e, 1P)

sélections : 20Arrière

Brice dulin

Ailier Ailier

Stade Toulousain

né le 02/06/1987


club formateur Sc Appamén

Points : 30 (6e)

YoannhuGet

noanAKAitACi


né le 11/07/1990


club formateur ASM clermont Auvergne

Points : 5 (1e)

#soutiensle7

Cré

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#soutiensle7


FranCe anGleterreASM Clermont Auvergne - s. Spedding

Stade Toulousain - y. Huget

RC Toulon - m. bastareaud

ASM Clermont Auvergne - W. Fofana

ASM Clermont Auvergne - N. NAKAITACI

RC Toulon - F. MICHALAK RC Toulon - S. TILLOUS-bORDE

Stade Toulousain - L. PICAMOLES

Racing 92 - B. Le Roux

ASM Clermont Auvergne - D. CHOULY

Stade Toulousain - Y. MAESTRI

Stade Français Paris - P. PAPé

Stade Français Paris - r. slimani

RC Toulon - G. Guirado

Racing 92 - E. BEN AROUS

1 5

1 4

1 3

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8

7

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1

Capitaine

Capitaine

SAMEDI 22 AOÛT • 21 H PARIS SAINT-DENIS

M a t c h d e p r é p a r a t i o n à l a C o u p e d u m o n d e 2 0 1 5

Score :

Transformation :

essai :

Pénalité :

Drop goal :

Score :

Transformation :

essai :

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Drop goal :

Programme bouclé le jeudi 20 août à 17 heuresASM clermont Auvergne - B. KAYSER

ASM clermont Auvergne - V. DEBATY

Atlantique Stade rochelais - U. ATONIO

Stade Français Paris - A. FLANQUART

racing 92 - Y. NYANGA

castres olympique - R. KOCKOTT

racing 92 - R. TALèS

Stade Toulousain - G. FICKOU

J. GEORGE - Saracens

M. VUNIPOLA - Saracens

D. WILSON - bath rugby

D. ATTWOOD - bath rugby

N. EASTER- harlequins

D. CARE - harlequins

D. CIPRIANI - Sale Sharks

B. TWELVETREES - Gloucester

1 61 71 81 92 02 12 22 3

Arbitre : JACO PEYPER (S.A.r.u.) - Juge de touche n° 1 : John LAcey (I.r.F.u.) - Juge de touche n ° 2 : Marius MITreA (F.I.r.) -Arbitre vidéo : Simon McDowell (I.r.F.u.)

M. Brown - Harlequins

J. Nowell - Exeter Chiefs

J. Joseph - Bath Rugby

L. Burrell - Northampton Saints

J. May - Gloucester Rugby

G. Ford - Bath Rugby

B. Youngs - Leicester Tigers

B. Vunipola - Saracens

C. Robshaw - Harlequins

J. Haskell - Wasps

C. Lawes - Northampton Saints

J. Launchbury - Wasps

D. Cole - Leicester Tigers

T. Youngs - Leicester Tigers

J. Marler - Harlequins


JOUEURSenCadrement Joueurs

Le pilier de northampton est un globe-trotteur. né en Angleterre, il a passé sa jeunesse en Australie puis en Afrique du Sud. un citoyen du monde qui n’hésite pas à défendre les couleurs de l’Irlande chez les moins de 18 ans, puis chez les moins de 19 ans. en 2009, il s’engage avec newcastle avant de re-joindre Leicester deux ans plus tard. en 2013, il re-vient à newcastle et pour-suit sa progression. Il est appelé pour la première fois en équipe d’Angleterre le 14 juin 2014 pour affron-ter les All blacks en nou-velle-zélande. Depuis le mois de juillet, il fait partie de l’effectif des Saints de northampton, champions d’Angleterre en titre.

Pilier formé chez les Lon-don Irish, Alex corbisiero a la particularité d’êtré né à new york, aux États-unis, d’une mère anglaise et d’un père américain. Sa famille déménage en Angleterre alors qu’il est âgé de 4 ans. Avec son club formateur, il dispute son premier match chez les professionnels en septembre 2008 et devient international en 2011 et par-ticipe même à la coupe du monde en nouvelle-zélande la même année. Ses presta-tions sont remarquées et il est convoqué chez les Lions britanniques et irlandais en 2013 en remplacement de l’Irlandais cian healy. cette même année, il est recruté par les Saints de northamp-ton.

Le joueur des Tigres de Leicester est une réfé-rence sur la scène in-ternationale avec déjà cinquante sélections au compteur sans oublier trois tests matchs dis-putés avec les Lions bri-tanniques et irlandais. Talent précoce, il est toujours resté fidèle à son club d’origine avec lequel il a débuté chez les professionnels dès l’âge de 18 ans. Il a pu s’y aguerrir aux côtés de joueurs renommés comme Julian white ou Martin castrogiovanni. Longtemps absent en 2014, en raison d’une blessure au cou, il est aujourd’hui revenu à son meilleur niveau.

Le joueur de 25 ans est un pilier désormais renommé, qui s’est imposé comme un indispensable du XV de départ anglais. Sélec-tionné à 31 reprises depuis sa première cape, à l’été 2012 contre l’Afrique du Sud, il n’a été remplaçant que deux fois, en 2013. capitaine dans toutes les séries de jeunes, pur pro-duit de l’académie des harlequins, Joe Marler est un gaucher habile et technique. Il est appelé à connaître une grande carrière dans la mêlée anglaise.

Kieran BRooKes

AlexCoRBisieRo

né le 29/08/1990 né le 09/05/1987

né le 30/08/1988 né le 07/07/1990





northampton Saints Leicester Tigers

northampton Saints harlequins

Point : 0 Points : 5 (1e)

Points : 5 (1e) Point : 0

sélections : 11

sélections : 20

sélections : 50

sélections : 31

Pilier

Pilier

danCole

JoeMARleR

Pilier

Pilier

Pilier

Pilier

Stuart Lancaster, qui a été nommé en 2012, a conduit son pays à la deuxième place

dans le Tournoi en 2012, 2013, 2014 et 2015. Ancien directeur du rugby du club de Leeds

(yorkshire carnegie), il a été l’entraîneur en chef des « england Saxons », l’équipe b d’Angleterre. Il fut aussi à partir de 2007 le responsable du projet elite et Déve-loppement du rugby anglais.

Stuart lancasterEntraîneur en chef

#soutienslexv

Mi k e c a t t

a joué 75 fois pour

l’équipe d’Angleterre et une fois pour les Lions bri-tanniques et irlandais avant de devenir entraîneur des lignes arrières pour la tournée d’été en 2012. en septembre de cette année-là, il fut nommé entraîneur du jeu offensif pour le très haut niveau. Après avoir été joueur à bath, il rejoint les London Irish, d’abord joueur puis entraîneur des lignes arrières, en 2007, avant d’être nommé respon-sable du jeu offensif. Après avoir été champion du monde avec l’Angleterre en 2003, il fut élevé, en 2011, au grade d’officier de l’ordre de l’empire bri-tannique (obe)..

An d y Farrell

( o f f i c i e r de l’ordre

de l’empire britannique) est devenu entraîneur des trois-quarts anglais lors du Tournoi 2012. Il a été sélectionné à 34 reprises avec l’équipe de Grande-bretagne de rugby à XIII, et 8 autres fois pour l’équipe d’Angleterre de rugby à XV. Il a joué 370 matchs avec l’équipe treiziste de wigan et a été récompensé en 2004 du trophée du meilleur joueur de la rugby League. Après avoir été entraî-neur des trois-quarts, il est devenu entraîneur en chef de l’équipe des Saracens. Il fut aussi entraî-neur-adjoint des Lions britanniques et irlandais lors de la tournée victorieuse en Australie en 2013.

Graham rowntree compte 54 sélections avec l’Angleterre et 3 avec les Lions bri-

tanniques et irlandais en qualité de pilier. Il a remporté trois Tournois comme joueur et un, en 2011, comme entraîneur des avants. Il totalise 398 matchs avec les Tigres de Leicester. Il est devenu consultant chargé de la mêlée anglaise en 2007, avant d’être nommé entraîneur-adjoint, un rôle qu’il a tenu avec succès à l’occasion de la tournée des Lions en Afrique du Sud en 2009 et en Australie il y a deux ans.

Mike cattEntraîneur chargé du jeu offensif

andy farrellEntraîneur des trois-quarts

graham rowntreeEntraîneur des avants

Le staff• Richard Bamford (kinésithérapeute)

• Dave Barton (officier de presse)

• Paul Frawley (masseur)

• Mike Hugues (analyste vidéo)

• Maddy Ibbett (assistant manager)

• Nigel Jones (médecin)

• Barney Kenny (kinésithérapeute)

• Dan Lewindon (kinésithérapeute)

• Ducan Locke (analyste vidéo)

• Matt Parker (responsable

de la performance athlétique)

• Neil Parsley (préparateur physique)

• Sam Parsons (masseuse)

• Phil Pask (kinésithérapeute)

• Dave Pearson (assistant intendant)

• Ben Pollard (recherche en science

du sport)

• Dave Silvester (préparateur phyisique)

• Richard Smith (conseiller juridique)

• Tom Stokes (manager)

• Dave Tennison (intendant)

• Tom Tombleson (préparateur physique)


JOUEURSJoueurs

né en nouvelle-zélande et fils d’un ancien inter-national tonguien, Mako Vunipola est le plus âgé des deux frères qui évo-luent ensemble aux Sara-cens et en sélection. c’est au cours des années 90 que sa famille a émigré vers le royaume-uni, ce qui l’a rendu éligible pour l’Angleterre, dont il a fréquenté les sélections de jeune. Pilier au profil moderne, il se révèle très actif dans le jeu et doté d’une excellente tech-nique individuelle. S’il est plutôt considéré comme un deuxième choix en sé-lection, qu’il côtoie depuis novembre 2012, il est un membre permanent du groupe et a même goûté aux Lions en 2013.

Pouvant aussi évoluer au poste de pilier, Luke cowan-Dickie, 22 ans, a connu sa première sélec-tion avec l’Angleterre la semaine passée à Twic-kenham face à la France en tant que talonneur rem-plaçant. Formé à Plymouth Albion, il est recruté par les chiefs d’exeter en 2010 et fait ses grands débuts chez les professionnels en novembre 2011. Passé par les sélections des moins de 18 ans et des moins de 20 ans avant d’être retenu chez les england Saxons (équipe réserve du XV de la rose), il n’avait jamais été appelé par Stuart Lan-caster avant de partici-per à la préparation de la coupe du monde.

ce n’est qu’en juin 2009 que David wilson a célé-bré ses débuts internatio-naux contre l’Argentine. Il faut dire que sa progres-sion avait été ralentie par quelques blessures aupa-ravant. Depuis, le pilier droit de bath est devenu une pièce maîtresse du pack anglais. L’ancien joueur de newcastle, où il a évolué de 2003 à 2009, est considéré comme un des meilleurs spécialistes de la mêlée fermée dans son pays et, à 30 ans au-jourd’hui, il semble avoir atteint la maturité essen-tielle pour un élément de son poste.

Son essai inscrit lors de la dernière finale du Pre-miership, avec 35 mètres parcourus jusqu’à la ligne de bath, témoigne du talent et de la notoriété de Jamie George. Sélec-tionné à la place de Dylan hartley, le talonneur des Saracens ne compte pas encore de sélection avec le XV de la rose, mais c’est un habitué des « Saxons », l’équipe b de l’Angleterre. Âgé de 24 ans, Jamie George est un vrai cadre chez les Saracens avec qui il a disputé pas moins de 129 rencontres. Il ne figurait pas dans le groupe retenu pour affronter les bleus la semaine dernière.

lukeCoWAn-diCKie

né le 14/01/1991 né le 09/04/1985

né le 20/06/1993 né le 20/10/1990





Saracens bath rugby

exeter chiefs Saracens

Points : 5 (1e) Points : 5 (1e)

Point : 0 Point : 0

sélections : 21

sélection : 1

sélections : 42

sélection : 0

Pilier

david Wilson

MakoVuniPolA

Jamie GeoRGe

Pilier

talonneur

Pilier

talonneur

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JOUEURS

Joe Launchbury fait son retour sur la scène inter-nationale. opéré d’un disque vertébral à l’au-tomne dernier, le joueur de 24 ans a été absent durant sept mois avant de retrouver les terrains lors d’un match face à Leicester en mai dernier. Le joueur des wasps est capable d’évoluer aussi bien en deuxième ligne qu’en troisième ligne. Il porte le maillot de l’équipe d’Angleterre de-puis le 10 novembre 2012 et une première cape contre les Fidji. Absent face aux bleus la semaine dernière, son principal défi sera de retrouver son rythme et son niveau lors de ce Mondial.

Il est le stéréotype du joueur qui a mis du temps avant d’émerger sur la scène internationale. Formé à newcastle où il a débuté et éclaté en équipe première en 2005, Parling a ensuite migré à Leicester en 2009 pour prendre une nouvelle di-mension. Il y glanera ses premiers trophées mais ce n’est pourtant qu’en 2012 qu’il effectuera ses débuts avec l’Angleterre – des blessures avaient jusque-là toujours retar-dé l’échéance -, à près de 29 ans. Depuis, il est devenu incontournable avec le XV de la rose et a même été retenu avec les Lions britanniques et irlandais en 2013

c’est l’une des stars de ce XV de la rose et l’un de ses principaux cadres. Depuis sa première sé-lection, en novembre 2009 contre l’Australie, courtney Lawes tota-lise, à 26 ans, 38 sélec-tions, dont seulement 14 comme remplaçant. Gêné par des blessures durant plusieurs mois au sortir du Mondial 2011, il avait notamment perdu sa place de titulaire en 2012 et 2013, avant de s’impo-ser à nouveau comme un indispensable du XV anglais. Particulièrement rugueux, ce deuxième ligne de devoir est une terreur sur les terrains, ses plaquages sont dé-vastateurs.

novice au niveau inter-national, calum clark a fait ses grands débuts en équipe d’Angleterre la semaine dernière lors de la première opposition face à l’équipe de France à Twickenham . Pourtant, le sélectionneur Stuart Lancaster avait déjà fait appel à trois reprises à celui qui était capitaine des moins de 20 ans en 2008 mais il avait toujours été contraint de décliner. La faute à deux blessures et une suspension. Ayant mis fin à cette malédiction, il espère gagner sa place dans le groupe anglais re-tenu pour disputer la pro-chaine coupe du monde.

JoelAunChBuRY

GeoffPARlinG

né le 12/04/1991 né le 23/02/1989

né le 28/10/1983 né le 10/06/1989


Mensurations2 m/111 kg



wasps northampton Saints

Leicester northampton Saints



sélections : 22

sélections : 24

sélections : 38

sélection : 1

CourtneylAWes

CalumClARK

2e ligne

2e ligne

2e ligne

Il peut être considéré comme une des surprises de cette liste. Mais en pro-fitant de circonstances extérieures, rob webber s’est fait une place dans le groupe élargi. c’est ainsi sa régularité qui est récompensé, lui qui est considéré comme un joueur toujours constant dans ses performances et meneur de groupe. Après avoir fait ses gammes et gravi les échelons aux wasps entre 2005 et 2012, il a ensuite migré vers bath où il est aujourd’hui un élément incontournable. Appelé pour la première fois par Lancaster lors du Tournoi 2012, il n’avait plus été retenu dans les 23 depuis près d’un an.

originaire de bristol, Dave Attwood y découvre le rugby et passe par toutes les catégories de jeunes du club avant de faire ses débuts avec l’équipe professionnelle lors de la saison 2008-2009 en coupe Anglo-Galloise et en challenge européen. Des débuts qui ne passent pas inaperçus puisque Gloucester décide de le recruter à l’été 2009. Il y passe deux saisons. Le temps d’être appelé pour la première fois en équipe d’Angleterre lors de la tournée d’été 2010. Il doit attendre 2014 pour devenir un titulaire en puissance du Quinze de la rose

Tom youngs est le frère aîné du demi de mêlée ben, avec qui il évolue en club à Leicester. Sa par-ticularité est de n’avoir été repositionné en tant que talonneur qu’au cours de la saison 2008-2009 après avoir commencé sa carrière comme centre. un replacement couronné de succès puisqu’il a célé-bré sa première sélection internationale quatre ans plus tard, en novembre 2012. Depuis, le joueur des Tigers n’a jamais quitté le groupe et a même eu la chance d’être retenu avec les Lions britanniques et irlandais durant l’été 2013.

Sélectionné pour la pre-mière fois à l’automne dernier, contre la nou-velle-zélande, George kruis a débuté ses quatre premiers matchs avec le XV de la rose sur le banc, avant de connaître sa première titularisation en ouverture du Tournoi des 6 nations, contre le Pays de Galles. Le joueur de 25 ans était de nou-veau titulaire la semaine dernière lors du match contre l’équipe de France. S’il joue en deuxième ligne avec l’Angleterre, il peut aussi évoluer en troisième ligne aile, où il est utilisé avec son club, les Saracens.

RobWeBBeR

david AttWood

né le 01/08/1986 né le 28/01/1987

né le 05/04/1987 né le 22/02/1990


Mensurations1,75m/101 kg



bath rugby Leicester Tigers

bath rugby Saracens


Point : 0 Point : 0

sélections : 13

sélections : 21

sélections : 22

sélections : 82e ligne

tom YounGs

George KRuis

talonneur

2e ligne

talonneur

3e ligne

#soutienslexv


JOUEURS

S’il est désormais un joueur qui donne des cauche-mars à tous les défenseurs d’Angleterre et d’europe, c’est bien lui. Surpuissant, billy Vunipola s’impose comme le perce-muraille privilégié des Saracens et de l’équipe d’Angleterre, capable de briser tous les rideaux qui se dressent devant lui. D’origine aus-tralienne et né à Sydney, billy Vunipola, frère du pi-lier Malo, s’est d’abord ré-vélé aux wasps. Il a intégré l’équipe nationale en juin 2013, alors qu’il n’avait pas encore 21 ans, pour en devenir un élément incon-tournable. Il peut être une des stars de ce Mondial.

La coupe du monde 2015 est une revanche pour Danny care, le demi de mêlée des harlerquins. en effet, il avait mal-heureusement manqué la précédente édition en nouvelle-zélande alors qu’il n’avait manqué que deux matchs lors des trente-quatre rencontres disputées par le XV de la rose avant cette compé-tition. une blessure qui ne lui avait pas permis, non plus, de disputer le Tour-noi des 6 nations 2012. Il revient lors de la tournée estivale mais il doit alors faire face à une nouvelle concurrence, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir une cinquantième sélec-tion en novembre dernier.

Il était l’une des surprises de la dernière coupe du monde en nouvelle-zé-lande. Même s’il n’y avait disputé que deux matchs, il avait effectué ses débuts internationaux seulement quelques mois auparavant. Mais sous l’ère Lancaster, Tom wood fait quasiment figure d’incontournable, si bien qu’il compte désor-mais près de quarante apparitions sous le maillot du XV de la rose et qu’en l’absence de robshaw la semaine passée, c’est lui qui était capitaine face à la France. Travailleur infa-tigable et plaqueur redou-table, il évolue aux Saints de northampton depuis 2010 après trois ans à worcester.

Véritable maître à jouer, doté d’une excellente vision du jeu et ca-pable de buter, richard wigglesworth fait partie de ces demis de mêlée complets et précieux dans un groupe. Surtout, son expérience (il a 32 ans) lui permet aujourd’hui de savoir gérer les temps forts et les temps faibles dans un match, autant que de rassurer ses par-tenaires. Pensionnaire des Sharks de Sale de 2002 à 2010, il évolue depuis aux Saracens. Il a effectué ses débuts en sélection en février 2008 et compte 22 sélections, dont huit titu-larisations.

BillyVuniPolA

dannyCARe

Richard WiGGlesWoRth

né le 03/11/1992 né le 03/11/1986

né le 02/01/1987 né le 09/06/1983





Saracens northampton Saints

harlequins Saracens


Points : 44 (7e, 3DG) Points : 5 (1e)

sélections : 18

sélections : 51

sélections : 37

sélections : 22

tomWood

3e ligne

demi de mêlée

3e ligne

demi de mêlée

Le puissant numéro huit des harlequins, âgé de 36 ans, est un revenant. Absent de la sélection nationale depuis la coupe du monde 2011, Stuart Lancaster l’a finalement rappelé lors du dernier Tournoi des 6 nations. une compétition au cours de laquelle, nick easter est entré dans la légende du rugby anglais, devenant le plus vieux joueur à inscrire un essai pour le XV de la rose. c’était face à l’Ita-lie à Twickenham. Auteur d’une superbe saison avec son club, celui qui a été capitaine de l’Angleterre à deux reprises, en 2010, a donc été logiquement ap-pelé pour préparer cette coupe du monde 2015.

ben Morgan a disputé, lors du premier match face aux bleus la semaine dernière à Londres, son premier match international en 2015. en effet, le numéro 8 de Gloucester s’était frac-turé la jambe gauche en janvier dernier et a dû lut-ter durant sept mois pour retrouver la compétition. Sélectionné pour la pre-mière fois contre l’Écosse, lors du Tournoi des 6 nations 2012, le joueur de 26 ans était éligible pour jouer pour le pays de Galles ou l’Angleterre. Il a finalement choisi le XV de la rose.

James haskell est un cadre du XV de la rose. Sélec-tionné pour la première fois lors du Tournoi des 6 nations 2007, il avait manqué le coche du Mondial en France avant de s’imposer dans le groupe anglais, qu’il n’a plus quitté depuis 2008. Fort d’un gabarit impressionnant, le joueur de 30 ans peut évo-luer à tous les postes de la troisième ligne, et même en deuxième ligne. James haskell est un joueur un peu atypique. Il n’hésite pas à se mettre en danger en chan-geant souvent de club. Il a ainsi joué au Stade Français Paris (2009-2011), puis au Japon (2011-2012) et avec les highlanders en nouvelle-zélande (2012) avant de rentrer en Angleterre et de signer avec les wasps, dont il porte toujours les couleurs.

Il est l’indiscutable capi-taine de l’ère Stuart Lan-caster. Intronisé dans ce rôle au lendemain d’une coupe du monde 2011 décevante pour le XV de la rose, ceci malgré sa relative inexpérience à l’échelle internationale, robshaw est depuis l’un de ses hommes de confiance du sélectionneur. Formi-dable meneur d’hommes mais aussi défenseur hors norme et exemplaire sur le terrain, le flanker est le joueur d’un club, à savoir les harlequins, où il a dé-buté sa carrière profes-sionnelle en 2006. c’est en juin 2009 qu’il a célé-bré sa première cape avec l’Angleterre.

nick eAsteR

Ben MoRGAn

né le 15/08/1978 né le 02/04/1985

né le 18/02/1989 né le 04/06/1986





harlequins wasps

Gloucester rugby harlequins



sélections : 51

sélections : 28

sélections : 59

sélections : 37

3e ligne

James hAsKell

ChrisRoBshAW

3e ligne

3e ligne 3e ligne

Joueurs

#soutienslexv


JOUEURS

Voilà le nouveau visage de cette équipe anglaise. henry Slade, 22 ans, a effectué ses débuts sur la scène internationale la semaine passée contre la France. ouvreur en club mais capable de glisser au centre comme il l’a juste-ment fait pour sa première sélection, le joueur d’exe-ter représente l’avenir du XV de la rose. Après avoir débuté avec les chiefs en 2013, ce métronome et buteur n’a cessé de prou-ver son talent, jusqu’à intégrer la liste élargie de Stuart Lancaster. et ce n’est sûrement qu’un début…

À seulement 22 ans, Jack nowell compte 8 sélections avec le XV de la rose. Par-ticulièrement prometteur, le joueur d’exeter fait partie des plus grands espoirs du rugby anglais. Polyvalent, il peut aussi bien évoluer à l’aile, qu’à l’arrière ou au centre. Mais c’est à l’aile qu’il est aligné avec l’Angle-terre. champion du monde des Moins de 20 ans en 2013, il a vite tapé dans l’œil de Stuart Lancaster, qui lui a donné sa chance dès le Tournoi des 6 nations 2014. et il a su saisir sa chance, inscrivant quatre essais en seulement huit matchs internationaux !

À l’instar d’owen Far-rell ou de George Ford, Jonny May fait partie de la très prometteuse nou-velle garde anglaise. Au-jourd’hui âgé de 25 ans, le puissant ailier de Glou-cester a été lancé dans le grand bain international en juin 2013, lors d’un match contre l’Argen-tine. Depuis, il a enchaîné douze matchs, et douze titularisations. Si Stuart Lancaster l’a toujours uti-lisé à l’aile, cet ancien in-ternational des moins de 20 ans et des « Saxons », peut aussi jouer centre ou arrière sans problème. Il était titulaire face aux bleus le week-end dernier.

Le talent à l’état pur. Produit de l’académie de bath, Anthony watson n’a que 21 ans mais il est promis à un avenir bril-lant depuis déjà plusieurs années. À tel point que les dirigeants de son club n’ont pas hésité à laisser partir nick Abendanon lors de l’été 2014 pour lui faire la place. relanceur hors pair et dynamiteur de défense sans égal, watson possède des jambes de feu et une magnifique vision du jeu. Il est pour l’heure davantage utilisé en tant qu’ailier avec le XV de la rose par Lancaster, qui lui a offert sa première sélec-tion il y a moins d’un an.

henryslAde

JacknoWell

né le 19/03/1993 né le 01/04/1990

né le 11/04/1993 né le 26/02/1994





exeter chiefs Gloucester rugby

exeter chiefs bath rugby

Point : 0 Points : 20 (4e)


sélection : 1

sélections : 8

sélections : 14

sélections : 10

Ailier

Ailier

JonnyMAY

AnthonyWAtson

ouvreur

Ailier

Seulement 25 ans et déjà près de cinquante sélec-tions. Voilà qui vous place un talent. Si ben youngs est aujourd’hui considéré comme un des meilleurs demis de mêlée d’europe, ce n’est en rien un hasard. Maître à jouer de Leicester, il a une capacité unique à dynamiser le jeu et créer l’incertitude autour de lui. Sans compter qu’il est un redoutable finisseur, comme en témoignent ses neuf essais avec le XV de la rose. Lui qui a fait ses débuts internationaux en mars 2010 est devenu in-contournable. Le numéro un à son poste.

owen Farrell n’est plus seu-lement le fils de l’ancien centre du XV de la rose, Andy, il s’est aujourd’hui fait un nom dans le rugby mon-dial. Plus jeune joueur jamais sélectionné par les Saracens pour un match professionnel en 2008 (il avait 17 ans, ce record est depuis détenu par George Ford), il a beaucoup impressionné dès ses débuts internationaux, à 20 ans lors du Tournoi des 6 nations 2012 et a déjà participé à une tournée des Lions bri-tanniques, l’année suivante. Formé au centre, il joue prin-cipalement ouvreur, doté d’un jeu au pied, notamment d’occupation, très complet. Il fait son retour sur la scène internationale après qu’une blessure à un genou l’a privé du dernier Tournoi.

Présenté comme le futur joyau de la couronne à ses débuts, Danny cipriani a suscité de nombreux espoirs dès ses premiers matchs avec les wasps de Londres alors qu’il n’a que 17 ans. À 19 ans, il remporte la coupe d’europe, deve-nant le plus jeune joueur de l’histoire à soulever le trophée. Sous les feux des projecteurs, il est annoncé comme le successeur de Jonny wilkinson en équipe d’Angleterre. Il décroche sa première sélection en 2008 mais peine à s’impo-ser. en 2011, il décide de rejoindre les rebels de Melbourne en Australie et disparaît de la sélection. Il y fait son retour en 2014 après une belle saison avec les Sharks.

Il est l’un des plus grands espoirs du rugby anglais. Plus jeune joueur jamais aligné lors d’un match pro-fessionnel, avec Leicester en 2009 alors qu’il était âgé de 16 ans, George Ford (le fils de Mike Ford) a été formé à XIII avant de se tourner, avec beaucoup de réussite, vers le XV. capi-taine anglais avec les moins de 18 ans, il avait été élu joueur mondial de l’année avec les moins de 20 ans en 2011. Sélectionné avec le XV de la rose pour la première fois en mars 2014, il a su saisir sa chance lors du dernier Tournoi des 6 nations, en terminant meilleur réalisateur de la compétition alors que son concurrent, owen Farrell, était forfait pour toute la compétition.

BenYounGs

owenFARRell

né le 05/09/1989 né le 02/11/1987

né le 24/09/1991 né le 16/03/1993





Leicester Tigers Sale Sharks

Saracens bath rugby

Points : 45 (9e) Points : 59 (2e, 8T, 11P)

Points : 294 (2e, 37T,69P, 1DG)

Point : 109 (52e, 18T,20P, 1DG)

sélections : 47

sélections : 30

sélections : 13

sélections : 11

ouvreur

danny CiPRiAni

GeorgeFoRd

demi de mêlée

ouvreur ouvreur

#soutienslexv


JOUEURS JOUEURS

La carrière de billy Twel-vetrees a véritablement décollé en 2013. Formé à Leicester (avec un pas-sage d’une saison à bed-ford en deuxième division anglaise en 2008-2009), le trois-quarts centre a quitté les Tigers en 2012 pour rejoindre Gloucester, où il a pris une nouvelle di-mension. capable de mon-ter à l’ouverture, ce joueur à la fois puissant et tech-nique s’est imposé comme la plaque tournante de son équipe, jusqu’à célébrer sa première cape durant le Tournoi 2013. Depuis, et malgré la rude concur-rence à son poste, il n’a plus disparu du groupe et s’impose comme une va-leur sûre.

Formé à l’ouverture, Alex Goode joue principa-lement à l’arrière avec le XV de la rose mais a aussi récemment été uti-lité à l’aile et au centre sur la scène internatio-nale. Sélectionné pour la première fois contre les Springboks en 2012, le joueur des Saracens était titulaire à l’arrière la semaine dernière contre les bleus. Véri-table touche à tout, Alex Goode a brillé en athlé-tisme et en tennis avant d’intégrer le centre de formation du club de football d’Ipswich puis de se tourner vers le rugby à XV et de rejoindre le centre de formation de bath.

International depuis 2007, soit deux ans après le début de sa carrière pro-fessionnelle, il connaît des débuts tonitruants avant de disparaître de la sélection entre 2009 et 2011. Lors de son retour en équipe d’Angleterre en 2012, il s’impose rapide-ment comme le numéro un du poste d’arrière, disputant tous les Tour-nois des 6 nations depuis cette année-là. en 2014, il est même élu homme du match à trois reprises. Dernier rempart efficace, il est aussi un redoutable attaquant. Avec les harle-quins, il a eu rôle détermi-nant lors du titre de cham-pion d’Angleterre obtenu en 2012.

BillytWelVetRees

AlexGoode

né le 15/11/1988 né le 04/09/1985

né le 07/05/1988




Gloucester rugby harlequins

Saracens


Points : 3 (1P)

sélections : 21

sélections : 18

sélections : 37

Mike BRoWn

Centre

Arrière

Arrière

né à Durban en Afrique du Sud, le trois-quarts centre brad barritt débute sa carrière professionnelle dans son pays natal. Il fait ses grands débuts en Su-per rugby en 2006 avec la province des Sharks et ses performances sont rapidement remarquées. L’année suivante, il par-ticipe à la nations cup avec les baby boks. Pour-tant, en 2008, il décide de rejoindre l’Angleterre et la formation londonienne des Saracens. Son destin international s’écrit alors avec le XV de la rose. en 2009, il fait une apparition avec les england Saxons (équipe réserve de l’An-gleterre) et devient offi-ciellement international anglais en 2012.

Alors qu’il n’a que 19 ans, le trois-quarts centre Lu-ther burrell fait de nom-breuses apparitions en première division anglaise avec le club de Leeds. Sa puissance et sa tonicité sont rapidement remar-quées. en 2011, il s’engage avec les Sharks de Sale avant de rejoindre les Saints de northampton une saison plus tard. Il devient rapidement un des joueurs incontournables de cette équipe, qui s’im-pose comme une des meil-leures du pays. Il décroche sa première sélection (et sa première titularisation) le 1er février 2014 au Stade de France face aux bleus. Depuis, il n’a jamais perdu sa place.

Sam burgess a une parti-cularité. Il a débuté le rug-by à XV en 2014 en signant à bath avec l’objectif de participer à la coupe du monde 2015 organisée en Angleterre. Jamais sélec-tionné avant le début de la préparation de cet évé-nement, il a connu sa pre-mière sélection la semaine dernière face à l’équipe de France à Twickenham. L’attente autour de lui est énorme car Sam burgess a été une star mondiale du rugby à XIII, qui lui a d’ail-leurs valu le surnom de « Sonny bill anglais ». Il a d’ailleurs été un des meil-leurs joueurs de la coupe du monde 2013 organisée par l’Angleterre, même si son équipe avait été éli-minée par la nouvelle-zé-lande en demi-finale.

Il vous a forcément mar-qué lors du dernier Tour-noi des 6 nations, dont il a terminé meilleur marqueur avec quatre essais inscrits. on peut dire que Jona-than Joseph a su saisir sa chance après les blessures de Tuilagi et barritt, dont il était la doublure depuis sa première cape en 2012 contre les Springboks. Le joueur de bath n’est pas un centre particulièrement impressionnant physique-ment mais il est doté d’une technique remarquable. Il est d’ailleurs capable d’évoluer également à l’ouverture, à l’aile et à l’arrière. Auteur d’une der-nière saison remarquable, il a été élu joueur anglais de l’année et meilleur joueur de l’année par ses pairs en mai dernier.

BradBARRitt

lutherBuRRell

né le 07/08/1986 né le 14/12/1988

né le 06/12/1987 né le 21/05/1991





Saracens bath rugby

northampton Saints bath rugby



sélections : 22

sélections : 12

sélections : 1

sélections : 11

Centre

samBuRGess

Jonathan JosePh

Centre

Centre Centre

le centre Sam Burgess à l’attaque.

#soutienslexv


Contexte

les cadres de retour

Alex goode à l’attaque face à nicolas Maset Rémi lamerat

#soutienslexv


Àtrois semaines de « leur » Mondial, les choses sérieuses vont enfin pouvoir débuter pour les Anglais. Une semaine en effet après avoir donné du temps de

jeu à ses remplaçants, Stuart Lancaster a décidé de sortir la grosse artillerie à l’occasion de ce deu-xième match amical, ce soir à Saint-Denis. Mis au repos pour le centième Crunch, les cadres du XV de la Rose vont troquer leur costard pour le blanc de chauffe.Les Robshaw, Cole, Launchbury, Lawes, Joseph ou encore les frères Youngs… avaient regardé le match des tribunes de Twickenham. Le premier match de préparation, face aux Bleus, a surtout permis à l’encadrement anglais de lancer plusieurs nouveaux dans le grand bain (Burgess, Slade, Cowan-Dickie) et de revoir quelques blessés de longue durée renouer avec la compétition (Mor-gan, Parling). Surtout, ce premier galop d’essai a constitué la dernière occasion pour les réservistes de la Rose d’impressionner Stuart Lancaster et de définitivement gagner leur place dans le groupe des 31. La concurrence bat son plein, c’est le moins que l’on puisse dire. Aujourd’hui, le groupe anglais comporte toujours trente-deux joueurs après avoir compté jusqu’à cinquante éléments début juillet. Cet été, les partenaires de Chris Robshaw se sont dépensés sans compter sous les ordres du respon-sable de la préparation physique, Matt Parker dans l’espoir de remporter « leur » Coupe du monde le 30 octobre et de rejoindre la bande à Martin John-son au Panthéon du sport anglais.

Un énorme potentiel offensif L’équipe alignée ce soir au Stade de France par le sélectionneur anglais devrait fort ressembler à celle qui ouvrira le bal du Mondial le 18 septembre à Twickenham face aux Fidji. Lancaster espère que ce retour des cadres à l’emploi sera à même d’apporter une amélioration significative de son paquet d’avants un peu chahuté sur les phases statiques. « La France avait un pack rompu sur le

Pour ce second test face aux Bleus à Saint-Denis, Stuart Lancaster a choisi de rappe-ler ses cadres et titulariser son équipe type.

terrain et nous avions de l’expérience dans les tri-bunes, minimisait samedi dernier Stuart Lancas-ter. La musique sera totalement différente à Paris. Je n’ai pris aucune décision en ce qui concerne mon groupe de 31 pour le Mondial. Il me reste encore une rencontre et une semaine de coupure pour prendre ma décision. » Ces changements majeurs apportés par Lancas-ter devraient être de nature à réveiller des An-glais dominés en mêlée, un secteur de jeu qu’ils affectionnent, comme les Bleus, tout particuliè-rement. Le XV de la Rose s’est surtout distingué à Twickenham par la qualité du jeu produit par ses trois-quarts. Les trois essais inscrits par les ailiers Anthony Watson et Jonny May témoignent de l’énorme potentiel offensif de cette formation.

tom Wood, capitaine samedi dernier, s’impose en touche.

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Contexte

Un été chez les Denver Broncos Contrairement aux éditions précédentes, où ils ne juraient que par la puissance et la prise de poids, les Anglais ont cette fois-ci complètement changé d’approche. L’encadrement du XV de la Rose a expressément demandé à ses joueurs de sculpter différemment leur corps. « Nous ne voulons sur-tout pas que nos garçons deviennent trop massifs, avertit Graham Rowntree, l’entraîneur adjoint. Je crois de toute manière que nous avons atteint un plafond en la matière. » Au cours du premier ras-semblement dans son QG de Bagshot, mais aussi de son stage de deux semaines en juillet dans le Colorado, les joueurs de Stuart Lancaster ont par-ticulièrement mis l’accent sur le travail de vitesse et d’explosivité. Avec toutefois la notion d’altitude à prendre en considération lors de ce second camp de base. Les Anglais avaient en effet choisi de s’établir durant deux semaines dans la cité de Glendale, à 1 609 mètres, afin de fortifier leurs or-ganismes grâce au déficit d’oxygène dû à l’altitude. Ils avaient profité des installations de la mythique équipe de football américain des Denver Broncos pour peaufiner leurs lancements et travailler leur jeu au pied.La série de tests perdue l’an dernier en Nouvelle-

Zélande a conduit à une prise de conscience gé-nérale. Et plus particulièrement le dernier match facilement remporté par les Blacks à Hamilton. La différence en termes d’apparence physique était flagrante. Plus lourds en moyenne de sept kilos sur la balance, les membres du pack anglais avaient eu du mal à suivre le rythme imposé par leurs homo-logues à la fougère argentée. « Pour remporter des matchs, on ne peut plus se permettre aujourd’hui de foncer dans des murs, constate Rowntree. Le jeu est devenu beaucoup plus offensif. Les avants jouent une part prépondérante en portant davan-tage le ballon et en réalisant plus de passes avec leurs trois-quarts. »Dans cette nouvelle forme de jeu, prônant plus de mouvement et d’interchangeabilité entre les joueurs, tout excédent de poids au niveau des bagages peut coûter cher. « Je compte le nombre de fois où les avants sont impliqués en défense et sur les phases de conquête. Je chronomètre même le temps qu’ils mettent pour se relever du sol. Je compte également combien de fois ils portent la balle en attaque. Une fois tout ça mis à bout, il est clair que nos joueurs ne doivent pas être massifs. Pour jouer ce type de rugby, il faut être dans une forme optimale. » ■

les Anglais s’imposent à twickenham, l’ouvreur Owen Farrell peut exulter.

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Portrait

ChrisROBShAw

Ô capitaine, mon capitaine !

C’est ce que l’on appelle un leader cha-rismatique. Lorsque Chris Robshaw a pris le brassard de capitaine en 2010, les Harlequins de Londres n’étaient

pas la machine à gagner qu’ils sont aujourd’hui ; de fait, les dirigeants des Quins virent donc l’éclosion de cet élégant troisième ligne comme une bénédiction. Homme intègre, consciencieux et travailleur, endurci par la vie dès l’âge de 5 ans lorsqu’il perdit son père, Robshaw incarnait alors la nouvelle image d’un club qui en avait un besoin impérieux. Sous la houlette d’un nouvel entraîneur (l’Irlandais Conor O’Shea) et grâce à la volonté de leur valeureux capitaine, les Lon-doniens remontèrent petit à petit la pente pour remporter successivement le Challenge euro-péen en 2011, puis le championnat d’Angleterre en 2012, une première dans l’histoire du club au maillot multicolore ! Impressionné par la montée en puissance des Quins, le sélectionneur national Stuart Lancas-ter s’est au même moment tourné vers le flanker Chris Robshaw pour désigner un leader capable d’effacer les séquelles de la Coupe du monde 2011, où le XV de la Rose avait perdu en quarts de finale de la compétition, entraînant la non-reconduction du contrat de Martin Johnson, l’ancien capitaine de Leicester et de la sélection nationale. Le pari était osé car le troisième ligne n’avait alors qu’une unique cape internationale à son actif et seulement cinquante-trois minutes de rugby international dans les jambes. Mais là encore, ce grand plaqueur, volontaire et coura-geux en diable, qui s’efforce de donner l’exemple dans le combat sur le terrain, a immédiatement su redonner du souffle à un groupe venu gagner au Stade de France en 2012, sur les terres mêmes

O Captain ! My Captain !After he was handed the cap-taincy of the English squad in the aftermath of the 2011 World Cup, Chris Robshaw immediately dealt with his mission head-on.

C hris Robshaw is one charismatic leader. When he was named captain of the London Harlequins in 2010, the club was not as successful as it

is today. The managers of the Quins therefore saw the arrival of the elegant flanker as a bles-sing. Robshaw, a man of integrity, reliable and hard-working, toughened up by the early loss of his father when he was five, thus became the new symbol of a club that was then in pressing need of a new image. Under the leadership of a new trainer (Irishman Conor O’Shea) and thanks to the resolve of their brave captain, the London club slowly got back on track and won the 2011 European Challenge Cup, then the 2012 English Premiership – a first in the history of the club !Impressed by the spectacular rise of the Quins, England head coach Stuart Lancaster chose to trust flanker Chris Robshaw to wipe off the me-mories of the ill-fated 2011 World Cup, during which England lost in quarter-finals, a defeat that led former Leicester captain Martin John-son to leave post as England manager. It was a bold decision to hand him the captain arm-band as Robshaw had only previously obtai-ned one single cap and played fifty-three mi-nutes of international rugby. But once again, Robshaw brilliantly took on the challenge with his great tackling skills, determination and bravery, striving to be an example on the pitch. He immediately knew how to put new life into his squad when they went to Stade de France in 2012, seeking victory on the very turf of their great rival. About the upcoming. Le Crunch, a fixture that would prepare them for the World Cup, Chris Robshaw said: “The first twenty minutes in Paris are going to be

Propulsé à la tête de l'équipe d'Angleterre au terme de la

Coupe du monde 2011, Chris Robshaw a aussitôt pris sa

mission de capitaine à bras-le-corps.

Chris Robshaw, un capitaine exemplaire qui retrouve ce soir le brassard.

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du grand rival tricolore. À propos du Crunch à venir, préparatoire au Mondial anglais, voici ce que déclarait d’ailleurs Chris Robshaw : « Les vingt premières minutes à Paris vont être très physiques, très intenses. Défensivement, il va falloir être très vigilant parce que les Français peuvent attaquer de partout et cet élément de surprise est un de leurs atouts. Il va falloir mon-trer toute notre maîtrise. Bien sûr, nous sommes dans une bonne dynamique… C’est le résultat de notre travail à l’entraînement. Et on s’aperçoit maintenant que ça porte ses fruits en matchs. On est très discipliné également et il faut conserver ce cap parce que si on donne à leurs buteurs des occasions de pénalité ou de drop, ils les pren-dront. On a confiance dans ce qu’on sait faire mais il ne faudra pas se désunir. »

Les conseils de Will CarlingUnis autour de leur leader, les Anglais n’ont rarement semblé aussi forts. Particulièrement bien organisés en conquête directe, très denses au niveau du paquet d’avants, les Britanniques sont parmi les mieux armés dans cette huitième Coupe du monde de l’histoire pour répondre au défi lancé par le pack de Philippe Saint-André

very intense and physically demanding. Our defence will need to be very watchful, as the French can attack from anywhere, and that element of surprise is one of their assets. We’ll have to demonstrate the full extent of our skills. Of course, we are in a good dynamic… That’s thanks to all the hard work we put in in training. And now we can see the results on the pitch. We are also very disciplined and must remain so, because their strikers will take any opportunity to score a penalty or a drop goal. We are confident in our skills, but we will have to stay united.”

The advice of Will CarlingThe England squad never looked as strong as they did when they were united around their leader. They are very organised when it comes to securing the ball and their forward pack is very dense. Among all the teams taking part in this eighth World Cup, they are one of the best equipped to take up the challenge set by Philippe Saint-André and Yannick Bru’s pack, or to counter the strength of the invincible All Blacks. As for Chris Robshaw, he is more than

Chris Robshaw et george Ford plaquant Yoann Huget.

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et Yannick Bru ou à la puissance des invincibles All Blacks. Quant à Robshaw, il n’est plus que jamais l’incarnation de cette équipe, le descen-dant direct des très grands capitaines anglais, Will Carling, Martin Johnson ou Lewis Moody. « Des gens comme Lewis Moody et Will Carling m’ont d’ailleurs beaucoup aidé lorsque l’on m’a choisi, expliquait au printemps dernier Chris Robshaw. Je sortais de nulle part, nul n’avait entendu parler de moi. Lewis m’a dit de ne pas jouer à être quelqu’un d’autre. Will ? Il était plus jeune que moi lorsqu’on lui a confié ce rôle. J’ai beaucoup échangé avec lui et il m’a donné de la force. » Le capitaine du XV de la Rose concluait son propos de la sorte : « Disputer une Coupe du monde sur notre propre territoire sera quelque chose de colossal. Je suis particulièrement ho-noré de faire partie de cette aventure. Déjà, on sent que le peuple d’Angleterre est très excité à l’idée d’héberger l’un des plus beaux évène-ments sportifs de la planète. J’espère donc que nous serons à la hauteur. J’ai tellement hâte d’y être… » Ce n’est plus qu’une question de jours. À vos marques…■

ever the symbol of the squad, the legitimate heir to the greatest England captains such as Will Carling, Martin Johnson or Lewis Moody. “People like Lewis Moody and Will Carling were very helpful when I was named captain,” Chris Robshaw explained last spring. “I was a newcomer, no one had ever heard of me. Lewis told me not to try to be someone else. Will was younger than me when he was made captain. We exchanged a lot and it gave me a lot of strength.” Robshaw concluded by saying: “Playing a World Cup fixture on our own pitch is going to be a huge event. I am par-ticularly honoured to be part of this adven-ture. We can already feel that the people of England are very excited at the idea of hos-ting one of the greatest sports events on the planet. I hope we will live up to their expec-tations. I can’t wait…” The D-day is just a few days away now. On your marks, get set, go ! ■

tout un pays compte sur Chris Robshaw pour remporter un deuxième titre mondial.

#soutienslexv


Jaco

Âgé de seulement 35 ans, Jaco Pey-per a connu une progression aussi

vertigineuse que rectiligne. En effet, voilà seulement quatre ans, le Sud-Africain ne fai-

sait pas encore partie du panel international, dirigeant alors la finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans. Depuis lors, ce dernier a dirigé plus de vingt rencontres au plus haut niveau, et aura même le redoutable honneur d’arbitrer le match d’ouverture du prochain Mondial, entre l’Angleterre et les Fidji. Or, lorsque l’on connaît l’influence d’un match d’ouverture sur le restant de la compétition, il va de soi que le staff des Bleus observera avec d’autant plus d’attention M. Peyper…

Ce qu’il en sait déjà ? C’est que l’arbitre sud-africain, plutôt vigilant au sujet des phases de conquête, se veut beaucoup plus permissif dans les zones de ruck, laissant

notamment beaucoup de latitude à l’at-taque afin de favoriser la continuité du jeu. Cela s’est d’ailleurs vérifié lors de la dernière finale du Super Rugby, entre les Otago Highlanders et les Wellington Hur-ricanes, que M. Peyper avait l’honneur de diriger…

Les Bleus ont d’ailleurs payé pour le savoir le 28 février dernier lors de leur défaite face au pays de Galles (13-20), face à des Gallois qui avaient eu l’intelli-

gence de déserter les phases de ruck pour constamment se replacer sur la largeur en

défense. Une leçon qu’il s’agira de retenir…

la nouvelle star

arbitre du matCh


France/angleterreen chiffres

ChiFFres

ce France/Angleterre 2015 est le 101e de la série.

• en 100 rencontres, 49 en France, 48 en Angleterre, 1 en Australie, 1 en Afrique du Sud et 1 en nouvelle-zélande, la France a remporté

38 victoires, dont 25 en France et 13 à l’extérieur (11 en Angleterre, 1 en Afrique du Sud, 1 en nouvelle-zélande).

• elle a été battue à 55 reprises, 22 fois en France, 32 fois en Angleterre, 1 en Australie.

• Il y a eu 7 nuls, 2 en France, 5 en Angleterre.

#soutienslexv


Les 38 victoires françaises• 1927 : 3-0 (colombes) ;

• 1931 : 14-13 (colombes) ;

• 1948: 15-0 (colombes) ;

• 1950 : 6-3 (colombes) ;

• 1951 : 11-3 (Twickenham) ;

• 1954 : 11-3 (colombes) ;

• 1955 : 16-9 (Twickenham) ;

• 1956 : 14-9 (colombes) ;

• 1962 : 13-0 (colombes) ;

• 1966 : 13-0 (colombes) ;

• 1967 : 16-12 (Twickenham) ;

• 1968 : 14-9 (colombes) ;

• 1970 : 35-13 (colombes) ;

• 1972 : 37-12 (colombes) ;

• 1975 : 27-20 (Twickenham) ;

• 1976 : 30-9 (Parc des Princes) ;

• 1977 : 4-3 (Twickenham) ;


• 1981 : 16-12 (Twickenham) ;

• 1983 : 19-15 (Twickenham) ;



• 1987 : 19-15 (Twickenham) ;


• 1995 : 19-9 (Pretoria, cDM)


• 1997 : 23-20 (Twickenham) ;

• 1998 : 24-17 (Stade de France) ;

• 2005 : 18-17 (Twickenham) ;

• 2006 : 31-6 (Stade de France) ;

• 2007 : 21-15 (Twickenham) ;

• 2007 : 22-9 (Marseille) ;

• 2010 : 12-10 (Stade de France) ;

• 2011 : 19-12 (Auckland, cDM) ;

• 2014 : 26-24 (Stade de France)

Les 55 victoires anglaises• 1906 : 35-8 (Parc des Princes) ;

• 1907 : 41-13 (richmond) ;

• 1908 : 19-0 (colombes) ;

• 1909 : 22-0 (Leicester) ;


• 1911 : 37-0 (Twickenham) ;


• 1913 : 20-0 (Twickenham) ;

• 1914 : 39-13 (colombes) ;

• 1920 : 8-3 (Twickenham) ;

• 1921 : 10-6 (colombes) ;

• 1923 : 12-3 (colombes) ;

• 1924 : 19-7 (Twickenham) ;

• 1925 : 13-11 (colombes) ;

• 1926 : 11-0 (Twickenham) ;

• 1928 : 18-8 (Twickenham) ;

• 1929 : 16-6 (colombes) ;

• 1930 : 11-5 (Twickenham) ;

• 1947: 6-3 (Twickenham) ;

• 1949 : 8-3 (Twickenham) ;

• 1952 : 6-3 (colombes) ;

• 1953 : 11-0 (Twickenham) ;

• 1957 : 9-5 (Twickenham) ;

• 1958 : 14-0 (colombes) ;

• 1963 : 6-5 (Twickenham) ;

• 1964 : 6-3 (colombes) ;

• 1965 : 9-6 (Twickenham) ;

• 1969 : 22-8 (Twickenham) ;

• 1973 : 14-6 (Twickenham) ;

• 1979 : 7-6 (Twickenham) ;



• 1989 : 11-0 (Twickenham) ;


• 1991 : 21-19 (Twickenham) ;

• 1991 : 19-10 (Parc des Princes, cDM);


• 1993 : 16-15 (Twickenham) ;


• 1995 : 31-10 (Twickenham) ;

• 1999 : 21-10 (Twickenham) ;

• 2000 : 15-9 (Stade de France) ;

• 2001 : 48-19 (Twickenham) ;

• 2003 : 25-17 (Twickenham) ;

• 2003 : 45-14 (Twickenham) ;

• 2003 : 24-7 (Sydney) ;

• 2007 : 26-18 (Twickenham) ;

• 2007 : 14-9 (Stade de France, cDM) ;

• 2008 : 24-13 (Stade de France) ;

• 2009 : 34-10 (Twickenham) ;

• 2011 : 17-9 (Twickenham) ;

• 2012 : 24-22 (Stade de France) ;

• 2013 : 23-13 (Twickenham) ;

• 2015 : 55-35 (Twickenham) ;

• 2015 : 19-14 (Twickenham).

Les 7 matchs nuls • 1922 : 11-11 (Twickenham) ;

• 1959 : 3-3 (Twickenham) ;

• 1960 : 3-3 (colombes) ;

• 1961 : 5-5 (Twickenham) ;

• 1971 : 14-14 (Twickenham) ;


• 1985 : 9-9 (Twickenham).

• Dans le cadre du Tournoi, les deux nations se sont rencontrées à 86 re-prises. La France a remporté 33 vic-toires dont 23 à Paris et 10 en Angle-terre. elle a été battue 46 fois, 18 à Paris et 28 en Angleterre. Il y a eu 7 nuls, 2 en France, 5 en Angleterre.

• hors Tournoi, les deux nations se sont rencontrées à 14 reprises : 6 en France, 5 en Angleterre, 1 en Austra-lie, 1 en Afrique du Sud et 1 en nou-velle-zélande. La France a gagné 5 matchs (finale des battus lors du Mondial 95, match de préparation de la coupe du monde 2003 à Mar-seille, 2 matchs de préparation à la coupe du monde 2007, quart de fi-nale de la coupe du monde 2011). elle a perdu les 9 autres. 1 en quart de fi-nale de la coupe du monde de 1991, 1 en match de préparation à la coupe du monde 2003, 1 en demi-finale de la coupe du monde 2003, 1 en demi-finale de la coupe du monde 2007, 1 en match de préparation à la coupe du monde 2015 et 4 avant 1910 (date de l'entrée officielle de la France dans le Tournoi) à l'occasion de rencontres amicales (2 en France, 2 en Angleterre).

#soutienslexv


ChiFFres

LeS recorDS DeS FrAnçAISLe plus de sélections : 17, PelousLe plus de capitanats : 7, IbanezLe plus de matchs gagnés : 10, PelousLe plus de matchs perdus : 8, communeau, harinordoquy, Ibanez, Sella.Le plus de points dans un match : 19, yachvili, (27 mars 2004).Le plus de points au cumul : 80, yachviliLe plus d’essais dans un match : 3, crauste(24 février 1962).Le plus d’essais au cumul : 4, Sella et crauste.Le plus de transformations dans un match :5, Villepreux (26 février 1972).Le plus de transformations au cumul :10, Villepreux.Le plus de pénalités dans un match :6, yachvili (13 février 2005).Le plus de pénalités au cumul : 23, yachvili.Le plus de drop-goals dans un match :3, Lescarboura en 1985 (2 février 1985).Le plus de drop-goals au cumul :5, Lescarboura.

LeS recorDS DeS AnGLAISLe plus de sélections : 18, Leonard.Le plus de capitanats : 10, carling.Le plus de matchs gagnés : 12, Leonard.Le plus de matchs perdus : 7, Dallaglio, Shaw.Le plus de points dans un match : 25, Ford(21 mars 2015).Le plus de points au cumul : 161, wilkinson.Le plus d’essais dans un match : 5, Lambert en 1907 (5 janvier 1907).Le plus d’essais au cumul : 8, Lambert.Le plus de transformations dans un match :7, Ford (21 mars 2015).Le plus de transformations au cumul :13, wilkinson.Le plus de pénalités dans un match :7, wilkinson (20 mars) 1 999.Le plus de pénalités au cumul : 39, wilkinson.Le plus de drop-goals dans un match :3, wilkinson en 2003 (16 novembre 2003).Le plus de drop-goals au cumul : 6, wilkinson.

Le nombre de victoires de suite pour l’Écosse, de 1925 à 1929, deux en France et trois en Écosse.

Le record d’essais marqués par une équipe lors d’un France/Angleterre. Il est le fait des Anglais qui, pour la première confrontation entre les deux nations qui avait eu lieu en 1906, inscrivirent neuf es-sais. Les Français en marquant deux.

Le record de points marqués par la France contre l’Écosse. À deux re-prises : le 21 février 1998 à Murrayfield et le 25 octobre 2003 à Sydney.

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Le match entre Anglais et Français de samedi dernier, disputé à Twickenham, était le 100e de la série. L’Angleterre est l’adversaire que la France a le plus souvent rencontré. Arrivent ensuite : le Pays de Galles (95 matchs) et l’Irlande (94).

Lors du dernier match du Tournoi 2015, remporté à Twickenham par l’Angleterre, 90 points avaient été marqués (55 par les vainqueurs, 35 par les vaincus). Cela constitue une record lors d’un match opposant les deux équipes.

Depuis 2003, Fran-çais et Anglais ont pris l’habitude de se rencontrer deux fois courant août afin de préparer la Coupe du monde à venir. Une seule exception, l’année 2011 où aucun match n’avait été pro-grammé. La rencontre d’aujourd’hui sera la 6e de la série et la pre-mière jouée au Stade de France. Les deux autres France/Angle-terre estivaux avaient été disputés à Mar-seille (2003, 2007)

L ’ A n g l e t e r r e s’est imposée vingt-deux fois à Paris, la première en 1906 (35-8), la dernière en 2012 (24-22). Elle a ga-gné quatre fois au Stade de France en 2000, 2007, 2008 et 2012.

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