programme d’appui à la réduction de la pauvreté et …la côte d’ivoire connaît depuis 1999...

44
République de Côte d’Ivoire Programme des Nations unies Pour le Développement Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) 2009 - 2013

Upload: others

Post on 16-Feb-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

République de Côte d’Ivoire

Programme des Nations unies Pour le Développement

Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD)

2009 - 2013

Page 2: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

2

Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD PARP/OMD 2009-2013

Document de Programme

SIGNATURE PAGE

Bref résumé du programme Cadre : La Côte d’Ivoire, avec une population estimée à 20,8 millions d’habitants en 2008, est un pays à faible revenu, avec un PNB par habitant d’environ 880 USD. Son économie est dominée par l’agriculture, qui emploie plus des deux tiers de la population active. Le pays dispose certes d’un potentiel économique significatif mais la crise économique et politique qu’il traverse depuis 1985, n’a eu pour conséquence que d’accentuer l’état de pauvreté des populations, faisant passer le taux de pauvreté respectivement de 10% en 1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4% en 2002 et 48,9% en 2008. Depuis 1995, des partenaires techniques et financiers ont initié en Côte d’Ivoire divers projets et programmes spécifiques de réduction de la pauvreté. Ces efforts doivent être démultipliés comme le démontre les statistiques ci dessus indiqués. Le présent Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) vise, à partir d’une analyse rétrospective des actions menées antérieurement, à orienter les interventions du PNUD en prenant en compte les priorités nationales en matière de lutte contre la pauvreté, définies dans le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP), et les axes conjoints d’appui de l’UNDAF sur la période 2009-2013 en se focalisant sur les avantages comparatifs du PNUD. Les activités du PARP/OMD sont articulées autour de trois principales composantes : 1 : Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités territoriale ; 2 : Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale ; 3 : Facilitation de l’accès à l’eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles. Le programme concerne les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes, les femmes regroupés en organisations communautaires de base dans les 10 pôles de développement tel qu’indiqué par le Ministère du Plan. Il sera réalisé principalement en partenariat avec le Ministère d’Etat, ministère du Plan et du développement, les collectivités territoriales les communautés villageoises, les opérateurs privés et les ONG locales, etc.

Page 3: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

3

Pays: Côte d’Ivoire

Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des

OMD (PARP/OMD) pour la période 2009 - 2013

Effet(s) de l’UNDAF et indicateur(s): - Les capacités du Gouvernement, du secteur Privé et des populations

les plus vulnérable à créer des emplois et des richesses et à assurer la sécurité alimentaires sont renforcées.

- L’accès équitable pour tous aux services sociaux de base de qualité ainsi que la protection sociale et l’assistance aux groupes vulnérables sont améliorées.

- L’accès équitable pour tous aux ressources en eau et énergétiques et la gestion durable des ressources naturelles.

Effets escomptés: 1) Les capacités du gouvernement et des collectivités décentralisées en

matière de gouvernance économique, de développement de politique et de stratégies sont renforcées.

2) Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources de revenus améliorées

3) les populations ont équitablement accès aux services sociaux de base de qualité

: Partenaire (s) Responsable (s): Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, PNUD Autres partenaires: Ministères Techniques, Communautés villageoises, Ministères techniques

concernés (agriculture, santé, éducation, etc.), collectivités territoriales (départements, communes), ONG, Opérateurs privés, autres partenaires au développement, Administration déconcentrée.

_________________________

Approuvé par (Gouvernement):

Date :

SEM Paul Antoine Bohoun Bouabré

Budget du projet 17 780 000 USD Total budget PNUD: 5 880 000 US$ Allocated resources:

Apport initial du Gouvernement 500 000 US $ Autres financements (FISDES, Espagne) 7 100 000 USD

Financement A Rechercher 4 800 000 US $

Période du programme : 2009 - 2013____ Composantes du programme : 1.Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des

collectivités territoriale ; 2 : Appui à la relance et à la diversification

des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale ; 3 : Facilitation de l’accès à l’eau potable, aux services énergétiques et à

la gestion durable des ressources naturelles.

Titre du projet: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) Numéro de projet : ________________ Durée du programme : _5 ans _ Arrangement de gestion : NIM/NEX

Page 4: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

4

Approuvé par (PNUD): M. André Carvalho Date :

Directeur Pays du PNUD

Page 5: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

5

Page de couverture Pays : Côte d’Ivoire

Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD

(PARP/OMD)

Indicateur(s) de

résultat(s)

UNDAF

1. D’ici 2013, les capacités du Gouvernement, du secteur privé et des populations, notamment les plus

vulnérables, à créer des emplois et des richesses et à assurer la sécurité alimentaire sont renforcées ;

2. D’ici 2013, l’accès équitable pour tous aux services sociaux de base de qualité ainsi que la protection sociale

et l’assistance aux groupes vulnérables sont améliorés ;

3. D’ici 2013, les ressources en eaux, forestières, et environnementales sont protégées, préservées et gérées de

façon durable et concertée.

Indicateur(s) de

résultat(s)

CPAP

1. Les capacités du Gouvernement et des collectivités décentralisées en matière de gouvernance économique,

de développement, de politique et de stratégie sont renforcées ;

2. Les activités du secteur privé sont redynamisées pour la relance économique ;

3. Les mécanismes de création d’emploi particulièrement en faveur des populations vulnérables (jeunes,

femmes, personnes déplacées internes) et des communautés locales sont mis en place ;

4. L’accès durable à l’eau potable, aux infrastructures d’assainissement et aux services énergétiques est

amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes.

Composantes/S

ous-

Composante

PARP/OMD

1. Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-

évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités

territoriale ;

Renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en oeuvre de la SRP

Renforcement des capacités des Collectivités locales.

2. Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes

et appui au développement de la micro-entreprise locale ;

Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR)

Appui au développement de la micro-entreprise

Appui à l’accès à la micro finance

3. Facilitation de l’accès à l’Eau potable et aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources

naturelles ;

Accès à l’Eau potable

Accès aux services énergétiques

Gestion durable des ressources naturelles

Produits

attendus /

Indicateurs

PARP/OMD

1. Les matrices d’action sectorielles de la SRP sont élaborées

2. La table ronde de mobilisation de ressources de la SRP est réalisée

3. Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté sont disponibles

4. Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé

5. Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits humains, le VIH et le genre sont

élaborés de façon participative et basés sur les OMD.

6. Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et spécifiquement des femmes à

développer des activités génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues

7. L’emploi des jeunes est renforcé

8. le financement d’activités économiques au profit des communautés à la base est réalisé

9. Les capacités techniques et financières des populations déplacées internes celles retournées dans leurs zones, et

des communautés d’accueil à mener des activités de relèvement communautaires, sont renforcées

10. Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées

11. les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies de promotion des micro

entreprises sont renforcées

12. Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et bénéficiaires du programme en

vue de suscités d’une épargne sont renforcées

13. Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont renforcées

14. Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro finance sont améliorés

Page 6: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

6

15. L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte d’Ivoire

16. Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et périurbain sont explorées et

expérimentées si nécessaire

17. Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de gestion durable des ressources

naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré

Page 7: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

7

SECTION I : DESCRIPTION NARRATIVE

I Analyse de la situation

1.1. Situation politique, économique et sociale

La République de Côte d’Ivoire, dont la superficie est de 322 462 km² avec une population estimée à

20,8 millions d’habitants1 en 2008, est un pays à faible revenu, avec un PNB par habitant d’environ

880 USD. Son économie est encore dominée par l’agriculture, qui, avec les activités forestières et la

pêche, emploie plus des deux tiers de la population active. L’agriculture occupe ainsi, une place de

choix dans l’économie avec une contribution de 23,4% au PIB. L’industrie et les services ont des

contributions respectives au PIB de 26,1% et 50,5%. Le secteur manufacturier fournit 18,6% de la

valeur du PIB. Ce pays dispose donc d’un potentiel économique significatif. Cette situation lui permet

d’assumer le leadership économique de l’UEMOA, dont elle représente près de 40% du PIB. Le secteur

primaire qui est encore la principale source de croissance constitue, avec la production de pétrole

brut, la locomotive de l’économie ivoirienne.

La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique

dont le point de départ a été le coup d'Etat du 24 décembre 1999. L’activité économique se stabilisait

fin 2001 avec un accroissement du PIB de 0,1% (contre -2,3% en 2000).

La normalisation et ce retour à la croissance ont été remis en cause par la crise militaro-politique du

19 septembre 2002. Depuis cette date, les cadres macroéconomique, financier et social se sont

dégradés compte tenu de la persistance de la crise sociopolitique, et ce, en dépit des efforts du

Gouvernement. Ainsi, la croissance réelle du PIB2 a évolué négativement dès le début de la crise en

2002 jusqu’en 2003, puis a connu une remontée pour se situer à un taux de 1,6% en 2004, 1,8% en

2005, 1,2% en 2006, 1,5% en 2007 et 2,9% en 2008.

Au plan social et humain, la crise a occasionné de nombreuses exactions, de pertes en vies et des

mouvements internes de populations estimées à plus de 1 700,000 personnes dont 52% sont des

femmes (UNFPA, 2005). Selon l’enquête en grappes à indicateurs multiples de 2006, 24% des ménages

n’ont pas encore accès à l’eau potable. Près de 2 millions d’enfants en âge d’aller à l’école n’ont pu le

faire au cours de la période 2002-2006. La prévalence du VIH/sida est de 4,7% avec une féminisation de

la pandémie (2,9% des hommes infectés contre 6,4% des femmes-EIS 2005). Les différentes analyses

montrent que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) seraient difficilement atteints si

la tendance actuelle se poursuivait.

Au niveau de l’éducation, des insuffisances étaient déjà observées en matière d’efficacité interne et

externe du système éducatif ivoirien, caractérisé par l’inadéquation des curricula face aux besoins du

marché, la dégradation de ses infrastructures, les taux élevés de rejets, la politisation, la fraude et de

la corruption.

1.2. Evolution de la pauvreté en Côte d’Ivoire

Selon l’Enquête sur le Niveau de Vie 2008 (ENV

2008) de l’INS, la crise économique et politique a

accentué l’état de pauvreté des populations,

faisant passer le taux de pauvreté de 10% en

1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4%

1 2 Source : Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire

-

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

1985 1993 1995 1998 2002 2008

Tau

x d

e p

au

vre

Milieu urbain

Milieu rural

Ensemble CI

Figure 1 : Evolution du taux de pauvreté de 1985 à 2008, ENV 2008

Page 8: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

8

en 2002, pour atteindre 48,9 % en 2008. L’exacerbation de la pauvreté et du chômage fait que la

situation est extrêmement préoccupante dans certains secteurs tels que la santé, l’éducation, la

nutrition, le VIH-SIDA et l’emploi des jeunes. Le taux de morbidité est de 21,04% au cours des 4

dernières semaines ayant précédé l’enquête. Cette proportion était de 12,6% en 2002 (au cours des 2

dernières semaines ayant précédé l’enquête). Près de la moitié de la population ivoirienne (50,11%)

déclare avoir déjà fréquenté une école.

La pauvreté est fortement ancrée dans le milieu rural en Côte d’Ivoire. En effet, le taux de pauvreté en

milieu rural est passé de 15,8 % en 1985, puis à 49 % en 2002 pour atteindre 62,5 % en 2008. La

contribution du milieu rural à la pauvreté nationale est de 75,4% contre 24,6% en milieu urbain. Le

ratio d’extrême pauvreté (dépense quotidienne de moins de 280 F CFA) est de 14,31% en milieu rural

et de 3,81% en milieu urbain. Toutefois, le sexe des individus n’apparaît pas comme un facteur de

discrimination au niveau de l’analyse de la pauvreté, autrement dit, aussi bien les hommes que les

femmes sont touchées par le phénomène de la pauvreté.

L’analyse de la pauvreté par pôle de développement réalisée montre que huit (8) pôles de

développement sur les dix (10) que compte le pays présentent un taux de pauvreté supérieur à 50%,

notamment : le Nord qui passe de 40,3% en 2002 à 77,3% en 2008, soit une variation exceptionnelle

de 91,8% ; le Centre-Nord qui connaît également une forte variation du niveau de pauvreté de 78,1%,

en passant de 32,0% à 57,0% ; le Centre (56,0% en 2008) et le Centre-Est (53,7% en 2008). En ce qui

concerne l’extrême pauvreté, les régions les plus fortement touchées sont celles du Nord (avec un

taux d’extrême pauvreté de 29,62%), du Nord-ouest (18,36%), du Centre-Nord (17,83%), de l’Ouest

(14,14%) et du Centre-Ouest (13,60%).

Au-delà du caractère rural de la pauvreté en Côte d’Ivoire, l’on peut donc également évoquer : le

manque d’infrastructure des pauvres, le manque d’emplois, les difficultés d’accès au crédit, aux

services de santé, du mauvais état des logements et du manque d’assainissement dont bénéficie un

grand nombre de pauvres.

Face à cette situation, le PNUD et plusieurs autres acteurs ont initié des actions pour contribuer à

lutter contre la pauvreté. Ces initiatives diverses et variées ont été basées sur plusieurs démarches et

stratégies dont l’approche participative pour permettre aux populations cibles de mieux internaliser

ces stratégies et assurer la pérennité des actions. Ces initiatives ont aussi permis de dégager des

leçons intéressantes qui méritent d’être capitalisées dans le nouveau programme aussi bien sur les

forces que les faiblesses.

1.3 Leçons tirées des expériences passées

Plusieurs initiatives antérieures en matière d’appui à la lutte contre la pauvreté ont été menées par le

PNUD en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés à la base et au

renforcement des capacités des structures nationales. On peut citer entre autres : le Réseau Afrique

2000 ; le projet .Micro START ; le FEM/ONG-Micro financement ; le programme Appui à la Lutte

Contre la Pauvreté ; le programme Appui à la Base pour la Reconstruction/Réinstallation et

l’Intégration Sociale (ABRIS) ; Projet d’Appui à la Sécurité Urbaine (PASU), le projet d’appui

institutionnel du MLS, le programme de pérennisation des cantines scolaires, le projet de

vulgarisation des OMD, etc.….

Ces expériences diverses et variées ont donné des résultats certes intéressants, mais, avec les

conséquences socio-économiques de la crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002, on

Page 9: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

9

assiste à une tendance à la hausse de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Les principales leçons tirées de ces

expériences sont :

L’appropriation des OMD par les populations et les collectivités locales à travers les différentes

actions de vulgarisation et la localisation des OMD (exemple l’expérience de Tiassalé) ;

L’importance de tisser des partenariats techniques et opérationnels pour renforcer les actions

en matière de lutte contre la pauvreté ;

La nécessité de mettre en place un dispositif de suivi évaluation opérationnel avec une

implication effective de tous les intervenants pour un bon suivi évaluation des résultats des

actions ;

L’importance de placer les bénéficiaires au centre des actions pour garantir une meilleure

participation et renforcer leur responsabilisation ;

La nécessité de mener une stratégie de communication pour une implication plus active de

tous les acteurs aux activités menées ;

La nécessité d’un accompagnement plus soutenu des communautés pour leurs permettre de

passer de la subvention au crédit ;

La nécessité de faire un bon ciblage des communautés bénéficiaires avec des outils

pertinents ;

La nécessité de placer les appuis des OCB dans le cadre de plans de développement de

collectivités territoriales pour assurer l’appropriation et la pérennité des actions

Le renforcement des capacités a été un moyen efficace pour garantir la durabilité des actions

menées. ;

En revanche les actions ont été dispersées sur l’ensemble du territoire et ont limité la

maximisation de l’impact. De même, l’absence de documentation systématique des

expériences passées constitue un frein à la capitalisation des résultats obtenus.

1.4 Justification du programme

Plusieurs exercices de planification ont marqué l’année 2008 en Côte d’ivoire aussi bien au niveau des

agences du SNU par l’élaboration du plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement

(UNDAF 2009-2013) qu’au niveau national avec l’élaboration du Document de Stratégie de Réduction

de la Pauvreté (DSRP).

Dans le contexte de sortie de crise actuel, l’UNDAF aligné sur le DSRP vise à faciliter la transition vers

le développement, augmenter l’impact des interventions, maximiser les synergies, soutenir la

réalisation des OMD, réduire les coûts de transactions en utilisant avec efficience les ressources

limitées.

Le DSRP quant à lui se décline en six axes stratégiques pour la réduction de la pauvreté sur la période

2009-2013. Il s’agit de : (i) consolidation de la paix, sécurité des personnes et des biens et promotion

de la bonne gouvernance ; (ii) assainissement du cadre macroéconomique ; (iii) création d’emplois et

de richesses par le soutien au monde rural et la promotion du secteur privé ; (iv) amélioration de

l’accessibilité et de la qualité des services sociaux de base, préservation de l’environnement,

promotion de l’égalité du genre et sécurité sociale ; (v) décentralisation comme moyen de

participation des populations au processus de développement et de réduction des disparités

régionales ; et (vi) contexte international et intégration régionale.

Ces six axes visent à contribuer à quatre impacts majeurs qui sont : le rétablissement et le

raffermissement des fondements de la République, la transformation de la Côte d’ivoire en un pays

émergent, le bien-être social pour tous, la Côte d’ivoire comme un acteur dynamique sur les scènes

régionale et mondiale.

Page 10: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

10

A la lumière de l’accroissement de la situation de la pauvreté en Côte d’Ivoire, et sur la base de

l’analyse rétrospective des actions menées antérieurement, Il est indispensable de capitaliser sur les

points forts et les points faibles dans l’élaboration du nouveau programme de lutte contre la

pauvreté. En outre, il apparaît impérieux de s’inscrire dans les axes définis par les nouvelles priorités

nationales auxquelles s’alignent celles du SNU et le nouveau cadre de coopération Côte d’ivoire

PNUD (2009-2013). En outre, il est également nécessaire d’inscrire les actions du PNUD en matière de

lutte contre la pauvreté dans une approche plus efficace et plus cohérente permettant d’évoluer de

l’approche projet à une approche programme dans laquelle les actions sont guidées par la

capitalisation des acquis du passé et le passage à une échelle plus importante avec un meilleur

ciblage aussi bien des bénéficiaires que des zones d’intervention.

II. Objectifs - Stratégies et composantes du programme

2.1 Objectifs

Le Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) qui

s’inscrit dans les objectifs et orientations fixés par la stratégie de réduction de la pauvreté en Côte

d’Ivoire (SRP), vise à contribuer à la réduction de la vulnérabilité des populations et à l’amélioration de

leurs conditions de vie, en contribuant ainsi à l’atteinte des OMD notamment de l’OMD 1 (Réduire

l’extrême pauvreté et la faim). De manière spécifique, il s’agira de contribuer à :

- renforcer les capacités nationales et locales en matière de planification, de coordination et

suivi des actions de lutte contre la pauvreté ;

- développer de façon durable les capacités économiques des populations pauvres

- contribuer à la lutte contre le VIH/SIDA ;

- améliorer l’accès des populations à l’eau potable et aux services énergétiques ;

- renforcer la participation inclusive des acteurs, notamment les populations les plus pauvres ;

- améliorer la gestion durable des ressources naturelles.

2.2 Stratégie et démarche de mise en œuvre

2.2.1 : Approche conceptuelle

Ce programme constitue la contribution du PNUD à la mise en œuvre de la SRP. Il vient en

complément au programme de gouvernance que le PNUD envisage d’élaborer3.

L’analyse approfondie des leçons apprises lors de la mise en œuvre des précédents

projets/programmes de lutte contre la pauvreté impose une nouvelle démarche en matière de

stratégie de lutte contre la pauvreté en Côte d’Ivoire bâtie autour des principes suivants : (i) une

approche holistique, (ii) une approche décentralisée, (iii) le partenariat/synergie et complémentarité,

(iv) la participation et la responsabilisation, (V) la durabilité (vi) une approche graduelle d’intervention

et par phases, et (vii) la communication.

L’approche holistique (intégrée) permettra la prise en compte de façon structurée des contraintes au

développement qui contribuent à aggraver la précarité et la paupérisation des populations rurales

(enclavement, accès insuffisant aux services sociaux de base, etc.) et qui empêchent ces populations,

notamment les femmes, de s’investir dans les activités de développement.

3 Le programme cadre de gouvernance du PNUD n’est pas encore élaboré

Page 11: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

11

L’ancrage à la décentralisation se fera à travers les Collectivités Territoriales (départements et

communes) qui ont désormais en charge le développement local. Dans cette optique, toutes les

actions initiées par les communautés à la base s’inscriront dans les perspectives de développement

envisagées par les collectivités notamment dans les plans de développement de ces collectivités

territoriales

Compte tenu de la complexité des interventions et de l’immensité des besoins et dans le souci

d’optimiser les ressources et d’assurer une pérennisation des actions, il conviendrait d’établir des

partenariats stratégiques avec les autres acteurs qui interviennent dans le cadre de la lutte contre la

pauvreté, à savoir :

Les autres initiatives en cours du PNUD, notamment les activités du programme de sortie de

crise, le programme d’appui à la sécurité urbaine, les projets d’insertion des jeunes ;

les autres Agences du Système des Nations Unies (FAO, ONUDI, UNICEF, PAM, UNFPA, etc.) ;

Les projets financés par les autres partenaires au développement qui mènent des actions

similaires en matière de lutte contre la pauvreté en faveur des communautés de base (FIDA,

Union Européenne, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement), les ONG

internationales) ;

Les structures nationales d’appui et d’accompagnement des populations (FDFP, ANADER etc.) ;

les collectivités territoriales qui ont la responsabilité du développement local.

En outre, des partenariats opérationnels seront établis avec les structures techniques d’appuis et les

ONG sur la base de leurs capacités techniques à accompagner la mise en œuvre, le suivi et

l’évaluation des actions entreprises auprès des communautés. Ce dispositif de partenariat facilitera

l’appropriation des services et des produits développés dans le cadre de la mise en œuvre du

programme.

La responsabilisation/habilitation des populations permettra une participation plus active au

processus et aux actions qui seront développées dans le programme, et le renforcement de leur

pouvoir de décision, qui se fonde sur des dynamiques sociales existantes. Le PARP/OMD suscitera et

renforcera l’émergence d’un leadership local. En outre la prise en compte des besoins différenciés des

hommes et des femmes constituera une dimension importante tant au niveau du renforcement des

capacités qu’au niveau du développement des AGR et de l’accès à ‘eau potable et aux services

énergétiques.

L’implication des collectivités territoriales, couplée à la responsabilisation des populations favorisera la

durabilité des actions entreprises.

En outre, l’approche participative qui sera privilégiée dans ce programme permettra aux parties

prenantes d’avoir une influence et de partager le contrôle des initiatives, les décisions et les

ressources.

Il convient également d’adopter une approche dynamique avec des interventions graduelles par

phases qui présente l’avantage de développer progressivement des expériences pilotes et

catalytiques, facilement reproductibles à des échelles plus grandes.

Les actions menées dans le cadre du nouveau Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à

la réalisation des OMD feront l’objet de capitalisation sur une base régulière. On veillera également à

ce que les actions entreprises contribuent à renforcer la cohésion sociale et favorisent l’équité et la

prise en compte du genre. Il importe donc que la stratégie de ciblage identifie et caractérise de façon

claire et précise les groupes cibles et prenne en compte les besoins pratiques et stratégiques des

Page 12: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

12

femmes, notamment au niveau du renforcement des capacités des communautés à la base, et dans le

développement des activités génératrices de revenus.

Par ailleurs, le partage des informations entre les acteurs et les parties prenantes devra être un

élément important du programme, de même que la communication externe avec les autres acteurs

dans le pays en vue d’assurer une visibilité des réalisations et acquis du programme.

2.2.2 : Structure du programme

Le programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD contribuera à quatre

principaux effets du plan d’actions du programme pays (CPAP) 2009-2013, qui concourent à l’atteinte

de quatre principaux OMD que sont OMD1, OMD3, OMD7 et OMD8. Ces effets sont :

Les capacités du Gouvernement et des collectivités décentralisées en matière de gouvernance

économique, de développement de politique et de stratégies sont renforcées ;

Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources

de revenus améliorés ;

L’accès durable à l’eau potable, aux infrastructures d’assainissement et aux services

énergétiques est amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes ;

La protection et la gestion durable de l’environnement sont améliorées.

Les différentes réflexions et les ateliers d’échanges avec les parties prenantes ont conduit à une

structuration du programme en trois composantes ci-dessous présentées :

Composante 1 : Appui institutionnel pour le renforcement des capacités de planification, de

coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau

de l’administration centrale et au niveau des collectivités territoriales.

Cette composante vise un double objectif : (i) Renforcer la coordination et le suivi-évaluation des

actions en matière de lutte contre la pauvreté aux différentes échelles d’interventions (national et

décentralisé); (ii) Renforcer les capacités des collectivités et des communautés à la base en vue d’une

meilleure participation aux processus de mise en œuvre des actions de lutte contre la pauvreté

Composante 2 : Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des communautés.

La composante 2 vise à aider les communautés à la base à relancer et à diversifier leurs sources de

revenus et à contribuer à la sécurité alimentaire par le développement d’activités économiques

financées à travers des mécanismes de subvention et de mobilisation de ressources endogènes.

Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la gestion

durable des ressources naturelles.

Il s’agit à travers cette composante d’améliorer l’accessibilité à l’eau potable et aux services

énergétiques aux populations cibles du programme.

2.2.3 Articulation entre les différentes composantes du programme

Compte tenu de la complexité de la problématique de réduction de la pauvreté, et étant donné que la

convergence des actions entre les trois principales composantes du programme concourt à l’atteinte

des OMD, il importe de relever les liens et l’articulation entre ces composantes.

Ainsi, le renforcement des capacités au niveau institutionnel pour assurer un meilleur suivi des actions

de lutte contre la pauvreté planifiées dans le cadre du DSRP aussi bien au niveau central que

Page 13: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

13

décentralisé, permettra au gouvernement de s’assurer de la cohérence d’ensemble des actions

menées sur le terrain et leur impact effectif sur les populations.

Le renforcement des capacités se fera aussi en direction des communautés de base pour assurer une

meilleure participation et leur responsabilisation/habilitation dans les actions entreprises à leur profit

et dans le cadre des exercices de planification du développement qui se déroulent au niveau local. Les

capacités à renforcer sont aussi bien techniques qu’organisationnelles et ne relèvent pas seulement

de la composante 1. Il n’y a donc pas de cloison entre les composantes mais plutôt une

complémentarité

Le renforcement des capacités permettra par ailleurs aux communautés de base d’identifier les

activités porteuses à caractère économique à entreprendre, tant pour diversifier leurs sources de

revenus que pour contribuer à la sécurité alimentaire nationale, ceci à travers la composante 2.

L’articulation avec les structures nationales et décentralisées facilitera la mobilisation des ressources

tant endogènes qu’exogènes.

En outre, les besoins spécifiques de renforcement des capacités nécessaires à l’optimisation des

actions et à une meilleure gestion des projets par les populations de base seront traités par la

composante 1 au cours de la mise en œuvre des activités.

Les besoins des populations ne se limitent pas seulement au gain de revenus monétaires. Il importe

également d’apporter des réponses aux préoccupations liées à l’accès à l’eau potable et aux services

énergétiques identifiés comme une préoccupation importante pour améliorer le bien-être des

populations, notamment celles vivant en milieu rural. La composante 3 vient répondre à cette

préoccupation.

Les régions ciblées dans le cadre de ce programme bénéficieront des appuis des différentes

composantes selon les priorités dégagées à partir des exercices de diagnostics et de planification

réalisés. Ainsi certaines zones pourront bénéficier de l’ensemble des composantes du programme

tandis que d’autres bénéficieront seulement des composantes les plus pertinentes pour répondre à

leurs préoccupations (i.e. : diversification des revenus ou accès à l’eau potable).En outre, chaque

composante prendra en compte les aspects relatifs aux droits de l’homme, au genre et à la lutte

contre le VIH/SIDA.

III. Composantes du Programme

3.1 Composante 1: Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de

coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au

niveau national et au niveau des collectivités territoriales

La gouvernance favorable aux pauvres implique des processus politiques auxquels les populations

pauvres, femmes et hommes participent, et sur lesquels ils influent et obtiennent des changements

qui leurs sont profitables. Le renforcement des capacités permet donc la création d’un cadre propice à

l’expression et à la prise en compte des besoins collectifs et individuels de toutes les couches sociales.

Objectif de la composante

La composante vise à renforcer la coordination et le suivi évaluation des actions en matière de lutte

contre la pauvreté aux différentes échelles d’interventions (national et décentralisé) et à renforcer les

capacités des collectivités et des communautés à la base en vue d’une meilleure participation aux

processus de mise en œuvre des actions de lutte contre la pauvreté.

Page 14: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

14

Approche stratégique

Le renforcement des capacités s’adressera aux acteurs nationaux en charge des réflexions

stratégiques, de la planification et la coordination des actions de lutte contre la pauvreté et aux élus

et aux personnels des collectivités territoriales. Les interventions porteront sur l’élaboration des

matrices d’actions du DSRP, la mobilisation des ressources, le renforcement du dispositif de suivi de la

SRP et l’élaboration des indicateurs de pauvreté. Elles permettront également d’assurer une meilleure

prise en compte des OMD dans le processus d’élaboration des plans de développement locaux

Au niveau des communautés, il s’agit de contribuer à la participation effective de toutes les couches

sociales au processus de planification du développement à divers niveaux d’intervention. A ce niveau,

il s’agira aussi de faciliter l’identification, la formulation et la prise en compte des investissements

sociaux et productifs en faveur des groupes vulnérables en vue d’atteindre les OMD. La mise en place

et/ou le renforcement de l’organisation des communautés pour l’exploitation efficace et durable des

investissements réalisés ainsi que la capitalisation et la documentation des bonnes pratiques se feront

également sur une base régulière.

Cibles et bénéficiaires de la composante

Cette composante concerne la structure nationale de coordination et de suivi du DSRP, les autres

structures de l’administration nationale et déconcentrée, les collectivités territoriales, et les

organisations communautaires à la base.

La composante 1 se décline en deux sous composantes :

3.1.1 Sous composante 1.1 : Renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en oeuvre

de la SRP.

De manière spécifique, il s’agira d’accompagner la Direction du Développement et les structures

nationales impliquées dans la SRP à l’élaboration des matrices d’actions de mise en œuvre du DSRP, à

la mobilisation des ressources, à la réalisation d’enquêtes pour le suivi de la SRP, la production

d’outils de prise de décisions (carte pauvreté à l’échelle du département ou de la commune), à la

formation des acteurs, au renforcement du dispositif de suivi du DSRP au niveau central et au niveau

décentralisé.

Quatre principaux produits sont attendus pour cette sous- composante :

Produit 1.1.1 : Les matrices d’action sectorielles de la SRP sont élaborées

Les principales activités concernent:

l’organisation d’atelier d’élaboration des matrices sectorielles de la SRP,

l’organisation d’ateliers de validation et de mise en cohérence des matrices sectorielles,

la fourniture d’une assistance technique (recrutement d’experts) pour :

o l’élaboration des Cadres des Dépenses à Moyen Terme (CDMT) global et pour les

secteurs de la santé, de l’éducation et les infrastructures de base ;

o le renforcement des capacités dans le cadrage des dépenses publiques ;

o l’identification d’un modèle de cadrage utile pour les besoins des services des

prévisions ;

Page 15: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

15

o assurer le cadrage macro-économique.

l’acquisition de logiciel et la fourniture d’équipements ;

la formation pour la familiarisation des acteurs aux outils de prévision acquis.

Produit 1.1.2 La table ronde de mobilisation de ressources de la SRP est réalisée

Les activités retenues sont :

Documenter et financer une mission de sensibilisation des acteurs concernés ;

Elaborer la méthodologie de la table ronde et de gestion des fonds ;

Organiser un atelier de préparation ;

Organiser une Table ronde en partenariat avec la Banque Mondiale.

Produit 1.1.3 : Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté sont disponibles

Les activités retenues sont :

Mener des enquêtes légères dans les zones cibles du programme ;

Appuyer le système statistique national pour l’évaluation des besoins de production statique ;

Produire des cartes de pauvreté à l’échelle de la commune ou du département ;

Elaborer périodiquement les rapports nationaux sur les OMD et les Tableaux de bord sociaux ;

Contribuer aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages ;

Appuyer la mise en place d’un système de diffusion des données statistiques sur les OMD, les

indicateurs économiques, financiers et sociaux de base

Produit 1.1.4 : Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé

Les activités retenues pour la réalisation de ce produit sont :

Former les acteurs et renforcer les capacités opérationnelles et techniques du dispositif de

suivi évaluation de la SRP;

Contribuer à la tenue des réunions statutaires de suivi de la SRP ;

Contribuer à l’élaboration des rapports périodiques sur la mise en œuvre du DSRP ;

Appuyer la réalisation des rapports par la mise à disposition de deux à trois experts nationaux

chargés de l’harmonisation des rapports de suivi sectoriel et du rapport général semestriel de

suivi de la SRP.

3.1.2 Sous Composante 1.2 : Renforcement des capacités des Collectivités locales

Cette sous composante vise à renforcer les capacités des collectivités territoriales et des

communautés de base en vue d’une meilleure participation de tous les acteurs au processus de

planification, de mise œuvre, de suivi et d’évaluation des actions de lutte contre la pauvreté. A cet

effet, le programme contribuera à (i) appuyer l’expression et la prise en compte des besoins collectifs

et individuels de tous les acteurs, et à les structurer dans les plans de développement locaux basés sur

les OMD (Communes, Départements et Régions) ; (ii) former les élus et le personnel technique des

collectivités territoriales à l’utilisation des outils de planification, (iii) mettre à la disposition des

collectivités une expertise technique pour la gestion des projets.

Page 16: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

16

Produit 1.2.1 : Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits

humains, le VIH et le genre sont élaborés de façon participative et basés sur les

OMD.

Les principales actions permettant d’atteindre ce produit sont :

- Informer et sensibiliser les acteurs (groupes cibles, élus des collectivités, société civile, services

techniques, autorités administratives, CRSSRP, etc.) sur les OMD et sur les objectifs du

programme ;

- Harmoniser le guide de planification participative locale et l’approche basée sur les OMD en

capitalisant sur les expériences menées à Tiassalé ;

- Former les élus et les personnels techniques des collectivités territoriales sur l’utilisation des

outils de planification ;

- Appuyer l’élaboration de plans locaux de développement basés sur les OMD ;

- Mettre à disposition des collectivités territoriales une expertise technique pour renforcer la

gestion des projets.

Schéma du Cadre opérationnel de la composante 1

Appui institutionnel pour le

Renforcement des capacités

de planification, de

coordination et de suivi-

évaluation des actions de

lutte contre la pauvreté

Renforcement

des capacités

institutionnelles

pour la mise en

œuvre de la SRP

Renforcement des

capacités des

Collectivités

locales et des

Communautés de

base

Direction du

développement

Autres

Structures

nationales

impliquées

dans la SRP

Collectivités

Territoriales

Communautés

à la base

Outils de ciblage et suivi des

indicateurs de pauvreté

renforcés

Système de Suivi/Evaluation

Plans de

développement

locaux

Structuration des

OCB

Page 17: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

17

Page 18: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

18

3.2 Composante 2: Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des

Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la

micro-entreprise locale.

La pauvreté monétaire est un facteur déterminant dans l’analyse de la pauvreté en Côte d’Ivoire. C’est

pourquoi la composante 2 du programme entend mettre un accent particulier sur l’appui aux

communautés à la base pour le développement d’activités génératrices de revenus et contribuer à la

sécurité alimentaire en milieu rural.

Objectif de la composante

La composante vise à aider les communautés à la base à relancer et à diversifier leurs sources de

revenus, à initier des actions durables concourant à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la

sécurité alimentaire.

Approche stratégique

La relance et la diversification des activités au profit des communautés ciblées se feront à travers le

développement de microprojets générateurs de revenus dans les domaines agricoles, de la petite

transformation, de la commercialisation, de l’artisanat, etc. Le programme accordera une grande

attention aux besoins spécifiques de réintégration des populations déplacées internes, celles

retournées dans leurs zones de résidence ou d’origine, aux communautés d’accueil et aux jeunes,

notamment ceux touchés directement ou indirectement par la crise.

L’identification et la mise en œuvre des microprojets se feront sur la base d’une approche

participative en veillant à l’implication des bénéficiaires dans toutes les étapes de développement de

leurs microprojets sur la base des demandes soutenues par les collectivités territoriales concernées. La

mise en œuvre des interventions retenues devra tenir compte de l’impact prévisible sur les

populations et de la durabilité. Les structures d’accompagnement et les organisations de la société

civile ayant les capacités requises et crédibles joueront un rôle clé dans l’appui aux communautés et

aux différents bénéficiaires dans le cadre de cette composante.

Dans cette optique, les microprojets initiés par les organisations communautaires de base organisées

devront émerger à partir des diagnostics participatifs menés par les structures d’encadrement et/ou

les ONG d’accompagnement, et devront s’inscrire dans les priorités dégagées au niveau de la

collectivité territoriale, soit dans son plan de développement, soit dans tout autre document

stratégique de ladite collectivité.

En outre, la communauté et la collectivité porteuses du projet doivent participer au financement du

microprojet par une contribution en numéraire ou en nature. A cet égard, le programme en

collaboration avec les partenaires d’encadrement et partenaires techniques et financiers apportera un

appui pour la mobilisation des ressources endogènes.

Page 19: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

19

Au niveau de chaque région, les microprojets feront l’objet d’examen et de sélection par les comités

régionaux de sélection qui seront les seuls habilités à autoriser le financement d’un microprojet.

De plus les capacités techniques et opérationnelles des communautés bénéficiaires seront renforcées

par des formations et un accompagnement réalisé par des structures d’encadrement et des ONG

initialement présélectionnées selon leurs capacités et aptitudes à travailler avec les communautés.

Ces structures d’appui et ONG d’accompagnement constitueront le réseau de partenaires

opérationnels avec les quels le programme mettra en œuvre les activités au niveau local sur une base

contractuelle incluant des résultats concrets et évalués chaque année.

Pour tenir compte de l’état de grande vulnérabilité des populations ciblées par le Programme, les

financements de démarrage des activités se feront uniquement à travers des subventions. En

revanche, les financements de consolidation et/ ou de renforcement de microprojets seront orientés

vers les institutions de micro finance pour un accès au crédit ou seront assurés au besoin par la

collectivité territoriale. Les interventions dans le cadre de cette composante prendront en compte la

capitalisation des leçons apprises au cours des années antérieures en matière de financement de

microprojets communautaires.

Dans cette optique, le programme contribuera au renforcement des capacités des IMF pour faciliter

l’accès des populations cibles du programme aux ressources financières et aux autres services

financiers.

Des appuis spécifiques se feront en vue de renforcer l’emploi des jeunes en complémentarité avec les

différentes initiatives en cours par d’autres partenaires au développement tant nationaux

qu’internationaux (la plate forme de service, le projet jeunes Mano-River, le projet régional du PNUD

d’emploi des jeunes financé par l’Espagne, les projets d’insertion des jeunes à risques financés par la

Norvège et la France, etc.)

Toutes les interventions feront l’objet d’un suivi évaluation régulier pour garantir la pérennisation et

l’appropriation des activités et seront facilitées par le personnel du programme basé au sein des

Unités opérationnelles du PNUD basé sur le terrain, et en appui aux personnels des collectivités

territoriales. Sur cette base, un dispositif de suivi-évaluation conjoint PNUD-Collectivités territoriales

sera mis en place.

Cibles et bénéficiaires

Cette composante sera réalisée par l’équipe d’accompagnement des activités opérationnelles (EAO)

recrutée par le PNUD, en collaboration avec les structures nationales d’encadrement, les ONG et les

collectivités.

Les principaux bénéficiaires sont les populations vulnérables organisées en groupes communautaires

notamment les jeunes sans emploi, les femmes, les PDI, les communautés, dans les villages ou dans

les quartiers des communes.

Cette composante se décline en deux sous composantes :

3.2.1 Sous composante 2 .1 : Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus

(AGR) et de relèvement

Page 20: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

20

Cette sous composante vise à fournir aux communautés à la base les moyens et les capacités pour

accroître leurs revenus. Les AGR seront développées dans divers domaines d’activités économiques,

notamment, l’agriculture, la transformation, le commerce, l’artisanat, etc. Le processus de financement

des microprojets sera bâti sur la capitalisation des leçons apprises au cours des années antérieures.

Les activités de cette sous composante seront conduites en synergie avec les actions entreprises dans

le sous programme de l’initiative de pérennisation des cantines scolaires à travers le développement

local autour des cantines.

Les principaux produits identifiés sont :

Produit 2.1.1 : Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et

spécifiquement des femmes, des personnes déplacées internes à développer des activités

génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues.

Les actions à développer à leur endroit portent sur :

identifier les besoins en renforcement de capacités ;

Identifier les structures d’accompagnement ;

Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation ;

Alphabétiser les populations bénéficiaires notamment les femmes dans le cadre de

l’accompagnement pour l’amélioration de l’efficacité ;

Consolider les acquis des microprojets existants ;

Renforcer le capital de production

Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement ;

Renforcer les capacités organisationnelles des communautés à la base ;

Réaliser des études de marchés en vue de vérifier la viabilité et les débouchés de

commercialisation des microprojets identifiés ;

Suivre et accompagner la mis en œuvre des activités des groupes cibles ;

Apporter un appui pour la commercialisation des produits générés par les AGR ;

Evaluer périodiquement les activités entreprises.

Produit 2.1.2 : L’emploi des jeunes est renforcé

Les principales activités de ce produit sont :

Identifier les besoins spécifiques des jeunes ;

Appuyer de façon plus structurée l’apprentissage au métier et renforcer la formation

professionnelle des jeunes ;

Appuyer l’insertion des jeunes par le financement de microprojets de groupements de jeunes

(hommes et femmes) au niveau urbain et rural ;

Suivre et évaluer les activités d’insertion des jeunes ;

Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportements ;

Mobiliser des ressources additionnelles pour renforcer les appuis catalytiques d’insertion des

jeunes déjà en cours par le développement de projets spécifiques emplois des jeunes.

Produit 2.1.3 : le financement d’activités économiques au profit des communautés bénéficiaires

à la base est réalisé

Les principales activités de ce produit sont :

Réaliser des diagnostics participatifs ;

identifier les projets prioritaires ;

Mettre en cohérence les microprojets identifiés et les plans de développement des

collectivités ;

Page 21: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

21

Consolider les acquis des microprojets existants et susceptibles de se développer et de

donner un impact réel ;

Mettre à la disposition des communautés les ressources financières nécessaires pour le

démarrage des activités.

Produit 2.1.4 : L’encadrement et la facilitation sont assurés pour le développement et la

diversification des activités par les communautés bénéficiaires

Identifier les structures d’accompagnement

Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation

Mettre en œuvre des schémas d’appui à la commercialisation

Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement

Suivre et accompagner les groupes cibles

Organiser des ateliers bilan ou d’échange d’expériences

Evaluer les activités

3.2.2 Sous composante 2.2 : Appui au développement de la micro-entreprise

Cette sous-composante vise à accompagner le développement le développement de la micro-

entreprise au niveau local en vue de contribuer à développer le tissu économique au niveau local. Il

importe également d’aider les acteurs locaux à se constituer en entreprises locales de prestations de

services d’appui aux organisations professionnelles et paysannes et associations opérant sur le terrain.

Ainsi, par souci d’efficacité et de cohérence, le programme encouragera en partenariat avec les

collectivités l’émergence d’entreprises locales dont les domaines d’intervention correspondent à la

vocation économique de la zone considérée (transformation de l’anacarde dans le nord, artisanat etc.)

Cette sous composante sera réalisée en collaboration avec les collectivités territoriales et les chambres

consulaires (chambre de métier), l’ONUDI et les structures nationales d’accompagnement et les ONG

Produit 2.2.1 : Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées

Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :

Identifier et la diffuser les opportunités d‘investissements privés de la localité par la

réalisation d’études;

Renforcer les capacités techniques et opérationnelles des micro-entreprises capables de

créer des emplois pour les jeunes et les femmes dont les domaines correspondent à la

vocation économique de la zone considérée

Renforcer le partenariat entre les grandes entreprises privées et les micro-entreprises au

niveau local et les mécanismes d’approvisionnement de ces entreprises par les

communautés à la base

Produit 2.2.2 : les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies

de promotion des micros entreprises sont renforcées

Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :

Page 22: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

22

Appuyer les collectivités territoriales dans la définition et l’élaboration de leur stratégie de

promotion de la micro-entreprise ;

Appuyer les collectivités à diffuser leur stratégie de promotion de la micro entreprise ;

Appuyer la mobilisation des ressources pour la mise en oeuvre de la stratégie.

3.2.3 Sous composante 2.3 : Appui à l’accès à la micro finance

Le secteur de la micro finance rencontre d’énormes difficultés. Compte tenu de la situation actuelle du

secteur de la micro-finance et de la vision retenue par le gouvernement dans le cadre de la stratégie

de développement de la micro-finance dont l’élaboration a été appuyée par le PNUD/FENU et qui se

décline comme suit : D’ici 2015, la Côte d’ivoire dispose d’un secteur de la micro finance

professionnel, viable et pérenne, diversifié et innovant, assurant une couverture satisfaisante de la

demande sur l’ensemble du territoire », plusieurs actions d’envergures doivent être menées pour

l’assainissement du secteur et le renforcement de l’efficacité du contrôle et du suivi des IMF.

Ces interventions seront entreprises dans le cadre du programme de gouvernance. Toutefois, il

importe de favoriser l’offre de service financier de proximité au profit des populations exclues du

système financier conventionnel. Cette sous composante vise à favoriser l’accès au service financier de

proximité des communautés de base et à contribuer au renforcement des capacités des IMF à travers

l’AISFD.

Deux principaux produits sont attendus :

Produit 2.3.1. : Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et

bénéficiaires du programme en vue de suscités d’une épargne sont renforcées

Les activités ciblées sont :

Identifier les mécanismes de mobilisation de ressources endogènes des communautés

Aider les communautés à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de mobilisation de

ressources endogènes

Mettre en contact les bénéficiaires du programme et les IMF présentes dans les régions

grâce à des actions visant à améliorer la connaissance du secteur par les populations

Produit 2.3.2 : Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont

renforcées :

Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :

Faire un état des lieux du secteur ou des études d’évaluation des capacités des IMF pour

identifier les appuis additionnels à apporter aux IMF ;

Réaliser ou actualiser les études sur les besoins spécifiques des populations en services

financiers dans les zones rurales en vue d’élargir les prestations de service financiers

adaptés aux besoins spécifiques des populations notamment les femmes et des jeunes ;

Renforcer les actions de formation des personnels et administrateurs des IMF en appuyant

les initiatives de l’AISFD ;

Elaborer et diffuser un code de bonnes pratiques professionnelles ;

Accompagner le gouvernement dans ses efforts de mobilisation de ressources pour la

mise en œuvre de la stratégie ;

Suivre et évaluer les appuis initiés.

Page 23: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

23

Produit 2.3.3 : Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro

finance sont améliorés

Renforcer des capacités opérationnelles et logistiques de la DMF et de l’AISFD ;

Améliorer la qualité de l’information, et ;

Favoriser une application concertée des règles de gestion régissant ce secteur par les

différents acteurs.

Page 24: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

24

Appui à la relance et à la diversification des

activités au profit des Communautés et appui

au développement de la micro-entreprise

locale

Appui au

développem

ent

d’Activités

Génératrice

s de

Revenus

(AGR

Appui au

développement

de la micro-

entreprise

Appui à

l’accès à la

micro-finance

Activités de

relèvement

communautaire

Activité de

diversification

des revenus

Opportunité

d’investissement

Renforcement

des capacités des

mini-entreprises

Stratégie de

promotion

du secteur

privé

Suivi et contrôle

des activités des

IMF

Capacité de

mobilisation des

ressources

endogènes

Amélioration qualité

Service et

Information

Page 25: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

25

3.3 Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la

gestion durable des ressources naturelles

L’accès à l’eau potable et à des services énergétiques diversifiés et de qualité constituent des défis

importants à relever pour améliorer les conditions de vie des ménages et atteindre l’OMD 7. Les

objectifs fixés dans le cadre du DSRP mettent en exergue, l’accès aux systèmes de cuissons modernes

et la prise en compte des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national. En outre,

l’accessibilité à l’eau potable et au service énergétique notamment à l’énergie de cuisson a un fort

impact sur la scolarisation de la jeune fille en milieu rural et contribue fortement à l’épanouissement

et l’autonomisation des femmes, à la productivité agricole et à la réduction du taux de morbidité lié à

l’eau.

En matière de gestion durable des ressources naturelles, les objectifs du gouvernement déclinés dans

le DSRP visent à assurer un environnement sain et durable et préserver les ressources naturelles

environnementales en trouvant les moyens de concilier les exigences de développement et de

dégradation des ressources naturelles. Ainsi, les interventions prévues dans le cadre de ce programme

faciliteront l’élaboration d’un sous programme d’appui à la gestion durable de l’environnement au

changement climatique.

Objectif de la composante

Cette composante vise à améliorer l’accessibilité en eaux potable et aux ressources énergétiques aux

populations cibles du programme en veillant à une gestion durable de l’environnement.

Approche stratégique

Il s’agira dans le cadre de cette composante de renforcer l’offre de service d’eau potable et de

renforcer les capacités des communautés à gérer les infrastructures efficacement en impliquant

davantage les femmes, premières utilisatrices à cette gestion. En outre des mécanismes

d’approvisionnement en pièces détachées en appui aux collectivités territoriales seront instaurés et

permettront de faciliter le travail des artisans réparateurs et l’efficacité de leurs interventions.

Le programme facilitera l’accès aux services énergétiques modernes pour les infrastructures sociales

communautaires (centre de santé rural, infrastructures scolaires) et l’accès aux sources d’énergie de

cuisson moderne. En vue de veiller à la protection de l’environnement, le programme fera la

promotion de plantes à croissance rapide. Les autres initiatives en matière de gestion durable de

l’environnement seront promus dans le cadre du sous programme de gestion durable de

l’environnement.

Trois principales sous composantes seront développées dans cette composante.

Cibles et bénéficiaires

Les principaux acteurs qui interviendront dans la mise en œuvre de cette composante sont les

Direction de l’Hydraulique villageoise et urbain au sein de la DHH, les collectivités territoriales, la

Direction de l’énergie du Ministère des Mines et de l’Energie, et la Direction de l’Egalité et du genre

du Ministère de la Famille et des Affaires Sociales.

Les principaux bénéficiaires sont les communautés locales notamment les femmes.

Page 26: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

26

Sous composante 3.1 : Accès à l’Eau potable

Cette sous composante vise à aider les communautés les plus démunies à accéder à l’eau potable.

Dans ce cadre, les appuis du Programme seront orientés selon deux axes : le renforcement de l’offre

de service d’eau potable et la maintenance des infrastructures hydraulique humaine.

Produit 3.1.1 : L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte

d’Ivoire.

Ce produit vise à renforcer l’offre de services d’eau potable par l’équipement en infrastructures d’eau

potable, des localités déshéritées, d’accès difficiles ou qui ne répondent pas aux critères administratifs

pour en bénéficier. Dans cette optique, les activités suivantes seront mises en œuvre :

implanter dans les localités rurales des forages équipés de système de pompage à motricité

humaine, et dans les villes, des bornes d’alimentation en eau potable dans les zones ne

bénéficiant pas de systèmes d’adduction d’eau ;

doter les Collectivités décentralisées de stocks initiaux de pièces de rechange nécessaires à la

réparation des pompes d’hydrauliques dans les localités déshéritées, d’accès difficiles ;

former et équiper en caisses à outils et moyens de déplacement des Artisans Réparateurs (AR),

des zones de mise en œuvre du programme afin de les rendre plus aptes et plus mobiles pour

des interventions rapides dans les villages, et ;

mettre en place et renforcer les capacités des Comités de gestion de l’eau dans les zones

rurales, qui devront assurer de façon pérenne le financement de l’entretien des points d’eau ;

créer et former des Comités de gestion autour des bornes d’alimentation en eau en zones

urbaines ;

appuyer ces Comités de gestion dans le processus de contractualisation avec les opérateurs

techniques spécialisés et disposant de compétences nécessaires à la maintenance et à la

réparation des bornes d’alimentation en eau potable.

Sous composante 3.2 : Accès aux services énergétiques

Face aux difficultés d’accès aux services énergétiques modernes (électricité, gaz butane, etc.) dans les

zones rurales et périurbaines, cette sous composante s’emploiera à améliorer l’accessibilité à ces

ressources aux profits des populations dans ces zones.

Produit 3.2.1 : Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et

périurbain sont explorées et expérimentées si nécessaire.

Pour atteindre ce produit, le Programme appuiera la réalisation des activités ci-après :

i) réaliser une étude d’inventaire des offres alternatives de services énergétiques adaptées aux

besoins des communautés rurales ;

ii) subventionner (entre 50 et 75%) l’acquisition d’équipements d’économie d’énergie (foyers

améliorés, four à charbon, gaz butane, etc.) en faveur des ménages vulnérables ;

iii) Réaliser des plantations de parcelles cultivées à base d’Acacia mangium (plantes à croissance

très rapide) pour la production d’énergie nécessaire à la cuisson des aliments.

Sous composante 5.3 : Gestion durable des ressources naturelles

Produit 3.2.21 : Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de

gestion durable des ressources naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré.

Page 27: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

27

Comme cela a été décliné dans les autres composantes du programme, les interventions d’appui aux

communautés s’inscriront dans le processus de gestion durable de l’environnement. Par ailleurs, en

matière de développement d’activités génératrices de revenus, le programme pourra financer des

activités spécifiques de protection de l’environnement et génératrices de revenus tel que l’agro

foresterie ou les mesures riveraines de protection des parcs et réserves.

Par ailleurs, pour refléter l’importance de la question de la gestion durable des ressources naturelles

et projeter ou initier des réponses appropriées à moyen et long terme, le programme contribuera en

concertation avec les acteurs nationaux du domaine à faire élaborer un sous programme cadre qui

traitera spécifiquement de la problématique de la gestion durable des ressources naturelles en Côte

d’Ivoire.

Facilitation de l’accès à l’Eau potable et aux

services énergétiques et à la gestion durable

des ressources naturelles

Accès à l’Eau

potable

Accès aux services

énergétiques

Gestion durable des

ressources naturelles

Amélioration de

façon durable de

l’accès à l’eau

potable

Implantation :

Forage

Bornes fontaines

Dotation :

Pièce de rechange

Caisses à Outils

Renforcement de

capacités :

Comité eau

Exploitation des

sources potentielle de

diversification de

l’énergie

Offres alternatives de

service énergétique

Equipement

d’économie

d’énergie

Reboisement

Actions ciblées de

gestion des

ressources

naturelles

Formulation

programme

cadre

Page 28: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

28

Page 29: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

29

IV Cibles et bénéficiaires du programme :

Les principales cibles et bénéficiaires du programme ont été déclinés dans les différentes

composantes au fur et à mesure. Toutefois, pour donner une visibilité plus grande, il convient de

retenir que le programme vise à toucher :

Les populations pauvres en milieu rural et périurbain organisées en associations ou en

organisations communautaires de base

Les Populations déplacées

Les populations retournées dans les zones d’origine ou d’habitation

Les femmes

Les jeunes

Les ministères techniques (Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement, Ministères

des infrastructures, de la famille et des affaires sociales, Ministère des Mines et de l’Energie,

Ministère de l’Agriculture, etc.)

Les structures nationales d’encadrement

Les ONG

Les collectivités décentralisées et leurs faîtières.

Le programme a une envergure nationale en couvrant les 10 pôles de développement déclinés par le

gouvernement dans le cadre du DSRP.

V Mécanisme d’assurance qualité et Gestion du programme

Gestion du programme

Les fonctions d’assurance et de mise en œuvre sont des fonctions distinctes mais complémentaires

qu’il convient de préciser pour une plus grande efficacité. En vue d’offrir les garanties de

transparence, et d’objectivité, les deux fonctions ci-dessus précitées doivent être remplies par des

entités séparées.

La gestion du programme, vise à (i) coordonner les interventions du Programme, (ii) assurer une

gestion financière efficace et transparente des ressources, (iii) promouvoir l’amélioration continue des

approches et méthodes d’intervention des différents acteurs et (iv) accompagner les processus

participatifs de suivi et d’évaluation et contribuer au dialogue sur les politiques de lutte contre la

pauvreté.

En outre, compte tenu de la nécessité d’obtenir des impacts probants et rapides sur les conditions de

vie des populations et en vue de veiller à la cohérence dans la mise en œuvre des activités de façon

opérationnelle avec le DSRP, et en tenant compte des spécificités de chaque composante et du

besoin d’y répondre de la manière la plus adéquate, la structure de gestion proposée pour le

programme est la suivante :

La composante 1 du programme sera entièrement mise en œuvre par le Ministère d’Etat, Ministère du

Plan et du développement à travers ses différents démembrements.

De façon spécifique, la sous composante 1 sera exécutée par la structure du Ministère du plan en

charge de conduire le processus de mise en œuvre du DSRP. Le PNUD mettra à la disposition de cette

direction 2 experts nationaux dont 1 chargé d’accompagner le suivi du DSRP et un expert chargé de la

Page 30: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

30

coordination de l’appui aux collectivités locales dans le cadre des exercices de planification basées sur

les OMD et du personnel d’appui tel qu’un chauffeur.

La Sous composante 2 sera de la responsabilité de la Direction de la planification qui travaillera en

étroite collaboration avec la Direction du Développement et celle de l’aménagement du territoire

dans la définition de la méthodologie d’appui aux collectivités notamment dans le cadre de la

planification basée sur les OMD.

La composante 2 sera mise en œuvre par l’équipe d’appui Opérationnelle recrutée par le PNUD. Cette

équipe sera placée sous la responsabilité de la Direction nationale du programme.

Au niveau de la composante 3, la sous composante 1 sera de la responsabilité de la Direction de

l’Hydraulique Humaine (DHH). Quant à la sous composante 2, elle sera exécutée par la Direction de

l’énergie dans le cadre des activités du groupe multisectoriel national pour l’accès aux services

énergétiques co-présidé par la Direction de l’énergie et du Plan en collaboration avec les ONG locales

et le programme de micro-financement du FEM. Un expert national sera recruté pour apporter un

appui à ces deux directions dans les actions liées à l’eau potable t à l’accès aux services énergétiques.

La sous-composante 3 fera l’objet d’un sous programme spécifique gérée par les structures du

Ministère de l’environnement. A cet effet un expert national sera recruté pour assurer le suivi te la

supervision des activités dans lié à la gestion durable de l’environnement

La mise en œuvre des activités pourra être sous-traitée à des structures nationales d’appui basées sur

le terrain ou à des ONG nationales notamment pour les activités de développement et diversification

d’AGR et celles relatives à l’accès à l’eau potable et aux services énergétiques.

Dans tous les cas, chaque entité responsable gérera de façon autonome les interventions qui lui sont

dévolues sur la base d’un plan de travail (AWP) cosigné par elle et le PNUD.

Compte tenu de l’ampleur des besoins et face à l’insuffisance des ressources propres du PNUD, la

mobilisation des ressources financières additionnelles auprès des autres partenaires au

développement constituera une activité importante à mener par le PNUD en lien avec les partenaires

nationaux et notamment les structures en charge du DSRP. A cet effet une stratégie de mobilisation

des ressources sera élaborée. En outre le gouvernement apportera une contrepartie au financement

en prenant la disposition pour l’hébergement du siège du projet et par des allocations annuelles dans

le cadre du Programme d’investissement Public (PIP).

En outre, la communication entre les parties prenantes du programme dans le cadre de la mise en

œuvre des composantes et également avec les autres acteurs extérieurs par des actions efficaces de

visibilité inscrites dans la stratégie de communication qui sera élaborée pour le programme,

constituera un pilier important dans la diffusion des bonnes pratiques et la mobilisation des

ressources.

Assurance et contrôle de qualité :

La mise en œuvre du Programme pour la réalisation des objectifs attendus nécessite la contribution et

la mobilisation de toutes les parties prenantes, aussi bien les Conseillers au Programme concernés par

des composantes du Programme Cadre d’Appui à la Réduction de la Pauvreté, l’équipe de mise en

œuvre des activités opérationnelles les Collectivités décentralisées, les bénéficiaires (Organisations

Communautaires de Base, cabinets de conseils, ONG, etc.).

Page 31: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

31

Le programme adoptera une approche décentralisée capitalisant sur la présence des Unités

opérationnelles de terrain du PNUD et des comités régionaux de suivi du DSRP.

La fonction d’assurance comprend le suivi des actions de gestion et le suivi des étapes clés. Ainsi des

visites de terrain, les rencontres avec les bénéficiaires et les contractants, la gestion des processus

d’évaluation et d’audit font partie intégrante de cette action d’assurance de qualité qui sera dévolue

au PNUD et à ses démembrements sur le terrain.

Suivi et Evaluation :

Etant donné l’ancrage du programme au CPAP et au DSRP, le système de suivi-évaluation s’intégrera

au cadre global du CPAP. Le système de suivi-évaluation et reporting sera basée sur une gestion axée

sur les résultats (GAR) et conforme aux normes et standards du PNUD. Il importe que le dispositif de

suivi se fasse à partir de la situation de départ au démarrage du programme qui sera réalisé dans les

régions et que le cadre de résultats stratégiques donne clairement des indicateurs réalistes et définis

dans le temps.

Les plans de travail annuels définiront clairement les cibles annuelles identifiées par les structures

d’exécution et les autres parties prenantes et feront l’objet d’une responsabilisation et devront être

validés et signés par les structures concernées et le PNUD.

La possibilité de mesurer les effets et l’impact de l’intervention constitue l’une des priorités du

Programme. Un dispositif de suivi et d’évaluation interne des activités du Programme ainsi que de

l’exploitation des microprojets permettra de collecter toutes les informations générées pendant le

cycle d’exécution des microprojets. Les informations ainsi produites alimenteront le système de

collecte et de traitement des données et contribueront ainsi à une plus grande visibilité des appuis du

Programme, du point de vue des effets et de l’impact. Ce système de collecte de données sera

alimenté systématiquement au démarrage par des données caractéristiques par microprojet, ce qui

permettra de mieux apprécier les effets et l’impact générés par toutes les composantes du

Programme.

Sur le terrain, les activités de suivi opérationnelles seront conduites par l’équipe d’appui des activités

opérationnelles du Programme. Des missions ponctuelles d’appui et de supervision se feront par des

Conseillers au programme en charge de cette thématique et par l’Unité monitoring et évaluation du

PNUD.

Des rapports périodiques (trimestriels et annuels) tels que déclinés dans les règles de gestion du

PNUD seront produits par les structures d’exécution des composantes. Ainsi, le programme fera

l’objet d’une revue chaque 6 mois pour l’ensemble de ses composantes et d’une revue annuelle pour

partager et analyser le niveau d’atteinte des résultats par rapport aux objectifs, s’accorder sur les

résultats et fournir des orientations pour les mois futures.

Le programme sera évalué une première fois après la fin de la première phase de 18 mois et à la

dernière année d’exécution. Il fera l’objet d’audit, conformément aux règles en vigueur au niveau du

PNUD, soit en totalité, soit sur certaines composantes.

VI Modalités et Arrangement de gestion

La durée du programme sera de cinq (5) ans et mis en œuvre en deux principales phases. Une

première phase de dix huit (18) mois consacrée à la mise en place d’outils et d’approches à partir de

Page 32: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

32

tests réalisés dans des zones ciblées. La période restante permettra de généraliser les approches avec

une couverture nationale.

Le Programme cadre d’appui à la réduction de la pauvreté sera mis en œuvre selon la modalité

d’Exécution Nationale (NEX).Toutefois on pourrait avoir recours à d’autre modalités d’exécution si cela

est nécessaire en accord avec la partie nationale. La Direction Nationale sera assurée par la Direction

Générale du Plan du Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, à qui rendra compte

l’équipe d’appui aux activités opérationnelles de terrain.

L’Equipe d’appui des activités opérationnelles comprendra outre le Coordonnateur, un Assistant

administratif et financier, un Expert national chargé du suivi-évaluation interne (basés à Abidjan) et

cinq assistants opérationnels basés à Abidjan, Korhogo, Bouaké, Guiglo, Bondoukou. En outre, un

personnel d’appui constitué d’ 01 secrétaire, 02 chauffeurs complétera l’équipe. En cas de besoin

l’équipe pourra être renforcé par des Assistant de terrain additionnel et des VNU.

En plus des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des composantes du programme, un

comité national de pilotage et des comités techniques par composantes seront mis en place.

Le comité national de pilotage. : Il a pour rôle à titre principal de veiller au respect des orientations

stratégiques pour la mise en œuvre des composantes, valider les plans de travail et les rapports

annuels d’activités pour les différentes composantes. Il est constitué d’un représentant du Ministère

d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, du PNUD, d’un représentant du Ministère des

infrastructures économiques, un représentant du Ministère de la famille et des affaires sociales, Un

représentant du Ministère de l’économie et des finances, un représentant de l’UVICOCI, un

représentant de l’ADDCI d’un représentant de la Direction Générale des Collectivités territoriales. Il

sera co-présidé par le Représentant du Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du développement et

par le PNUD et se réunira sur une base annuelle. Les autres bailleurs ou partenaires au

développement qui contribueront au financement du projet participeront d’office au comité national

de pilotage.

Les délibérations de ce comité national de pilotage seront reversées au comité de suivi de la mise en

œuvre de la SRP.

Les comités techniques auront pour principale mission le suivi de la mise en œuvre des actions

planifiées au niveau de chaque composante. Ces comités feront des propositions de

recommandations en cohérence avec les orientations générales définies par le programme. Ces

recommandations seront adressées au comité national de pilotage du programme. Ces comités

seront composés par les partenaires techniques impliqués dans la mise en œuvre des composantes et

facilités par le PNUD et la structure qui a la responsabilité de la mise en œuvre de la composante.

Ainsi, aura-t-on un comité technique pour la composante renforcement des capacités, un comité

technique pour la composante de développement de diversification des activités économiques, et un

comité pour la composante d’accès à l’eau et au service énergétique.

La Direction Nationale du Programme assurera la supervision générale des activités du programme

et veillera à la cohérence d’ensemble avec les autres instituions nationales impliquées dans la mise en

œuvre du programme et représentera le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement,

aux réunions du Comité Technique de suivi du programme, lors des revues.

Les Comités régionaux de sélection des microprojets

Le processus de sélection et d’approbation des microprojets sera initié au niveau des Collectivités

décentralisées et achevé au niveau de la région. Seules les conventions de financement entre le

Programme et les bénéficiaires seront signées à Abidjan.

Page 33: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

33

Au niveau de chaque région et particulièrement dans les régions où existent des sous bureaux du

PNUD, des Comités de sélection des microprojets constitués par des experts locaux capables

d’analyser les microprojets soumis seront créés si ce type de mécanismes n’existe pas. Ces comités se

réuniront périodiquement. A cet effet, le guide et le manuel de sélection sera actualisé er adapté à la

nouvelle procédure.

VII Contexte juridique

Le Programme constitue l'instrument visé à l'article premier de l'accord type d'assistance de base

entre la République de Côte d'ivoire et le PNUD signé par les parties prenantes le 3 décembre 1993. Il

définit le type d'assistance qui devra être apporté par le PNUD conformément au budget général et

programme de travail et budget annuel élaboré par l'Equipe de Mise en Œuvre du Programme de

Lutte contre la Pauvreté inclus dans le présent document en annexe 2.

Le Programme sera mis en œuvre en conformité avec les règles et procédures du PNUD sur la base

de l'accord d’assistance entre le Gouvernement et le PNUD.

Ce Programme pourrait faire l'objet d'amendement aussi bien au niveau des composantes, des

activités que du budget, de commun accord entre le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du

Développement et le PNUD, sur la base d'un accord spécifique.

VIII : Risques et hypothèses

Plusieurs conditions doivent être remplies à la fois pour assurer le succès du Programme Cadre de

Lutte Contre la Pauvreté en Côte d’Ivoire pour la période 2009 Ŕ 2013 :

(i) la disponibilité des ressources pour la mise en œuvre des projets et programmes de

pauvreté ;

(ii) la stabilité sociopolitique et le retour à la paix.

Par contre, les principaux risques qui pourraient constituer un frein à la mise en œuvre du PCLCP

sont :

(iii) une résurgence de la crise ;

(iv) les conflits de compétences dans les administrations en charge de la planification et du

développement ;

(v) une faible appréhension des missions de développement par les Collectivités locales et

une trop grande politisation de ces dernières ;

(vi) la non application effective des textes relatifs aux transferts de compétences aux

collectivités territoriales, et ;

(vii) la non implication effective des communautés de base dans le processus de leur

développement.

Schémas des différentes phases d’intervention du PARP/OMD

PPhhaassee IIII

Planification – Coordination – Suivi/Evaluation des ALCP

Renforcement des capacités

Suivi Evaluation de la SRP Suivi des OMD

Renforcement des capacités

Planification – Coordination – Suivi/Evaluation des ALCP

Suivi Evaluation de la SRP

PPhhaassee IIII

Page 34: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

34

Renforcement des capacités

Phase I = Phase de démarrage et de mise en place d’outils et d’approches (1-18 mois)

Phase II = Phase de généralisation des approches (19- 60 mois)

PDL : Plan de Développement Local

PDV : Plan de Développement Villageois

ALCP : Actions de Lutte Contre la Pauvreté

GRN : Gestion des Ressources Naturelles

Schéma du dispositif de mise en œuvre du PARP/OMD : Organigramme fonctionnel

DDiirreeccttiioonn NNaattiioonnaallee dduu PPAARRPP//OOMMDD

CCoommiittéé NNaattiioonnaall ddee ppiilloottaaggee dduu

PPAARRPP//OOMMDD

Reboisement

Page 35: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

35

Annexe Méthodologique de ciblage des sites et groupes bénéficiaires (Idées pour le guide de

ciblage et de financement des projets des communautés)

Ciblage des départements

Le programme aura une envergure nationale. Toutefois, compte tenu de l’approche par phasage

retenue, la mise en œuvre du programme évoluera selon la progression suivante :

Administration centrale et déconcentrée, Collectivités territoriales,

Groupements de femmes, Jeunes, Structures d’encadrement, ONG locales,

Déplacés Internes, Communautés d’accueil, autres groupes vulnérables,

tec…

Espaces de planification et de mise en œuvre

des activités

Page 36: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

36

Au cours da la première phase d’une durée de 18 mois, 10 départements à raison de deux par pôle de

développement dans les par régions couvertes par sous bureaux du PNUD et le pôle sud seront

touchés

Ensuite la phase de consolidation et d’expansion couvrira: 20 départements additionnels, dans les

autres pôles de développement non couvert

Le ciblage des zones d’intervention du Programme est basé sur le taux de pauvreté décliné dans l’ENV

2008 matérialisé par la carte ci après et sur un engagement de la collectivité territoriale matérialisée

par une dotation budgétaire en vue d’un partenariat avec le programme.

.

Page 37: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

Composante 1 : Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités territoriale

Effets escomptés : Les capacités du Gouvernement, des collectivités territoriales et des communautés à base en matière de gouvernance économique, de développement de politique et de stratégie sont renforcées.

Résultat 1.1 : Les capacités institutionnelles pour la mise en œuvre de la SRP sont renforcées

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 1.1.1 : Les instruments programmatiques de mise en œuvre de la SRP sont élaborés

1.1.1.1 Accompagner l'équipe du DSRP et les directions techniques dans l’élaboration des matrices sectorielles de la SRP

1.1.1.2 Apporter un appui technique pour l’alignement des dépenses publiques sur le DSRP (2laboration des CDMT)

1.1.1.3 Faciliter le recrutement des experts et l’organisation des ateliers

1.1.1.4 Apporter un appui pour le cadrage macro-économique (formation, acquisition de logiciel)

Matrice d’actions disponibles

CDMT global et sectoriels disponibles

Nombre de personnes en charges du DSRP formés

Nombre de personnes en charge de la prévision formés

DD- Ministères Techniques Consultants nationaux

PTF-secteur privé

Consultants et

experts nationaux

INS

TRAC Autres

50 50 50 - -

Produit 1.1.2. La mobilisation des ressources additionnelles pour le financement de la SRP est assurée

1.1.2.1 Appui à l’élaboration des documents préparatoire de la table ronde et de gestion des fonds

1.1.2.2 Financer les missions de prospection pour la mobilisation des ressources

1.1.2.3 Apporter un appui à l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds

Documents Préparatoires de la table ronde des bailleurs de fonds disponibles

Nombre de bailleurs et partenaires au développement prospectés

Tenue effective de la Table ronde

% du Gap de financement de la SRP mobilisé

DD- Ministères Techniques

Consultants et experts PTF

TRAC Autres

100 50 25

Produit 1.1.3: Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté

1.1.3.1 Mener des enquêtes légères dans les zones cibles du programme

Situation de référence des zones cibles du programme disponible

DD/INS/ASNU/Ministères Techniques

TRAC Autres

100

60 300

85 300

Page 38: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

38

sont disponibles 1.1.3.2 Produire des cartes de pauvreté à

l’échelle de la commune ou du département

1.1.3.3 Elaborer périodiquement les rapports nationaux sur les OMD et les Tableaux de bord sociaux

1.1.3.4 Contribuer aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages

50 cartes départementales de pauvreté produite

Rapport périodique sur les OMD/ TBS élaboré sur base bi annuel

Profil de pauvreté actualisé périodiquement

sectoriels

Produit 1.1.4: Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé

1.1.4.1 Former les acteurs et renforcer les capacités opérationnelles et techniques du dispositif de suivi évaluation de la SRP

1.1.4.2 Contribuer à la tenue des réunions statutaires de suivi de la SRP

1.1.4.3 Faciliter l'élaboration de rapports de la mise en œuvre du DSRP

1.1.4.4 : Miser à disposition d’experts pour l’harmonisation de rapport de suivi sectoriels et globaux

nombre d'acteurs formés (hommes et femmes) /nombre de formations organisées

nombre de réunions prévues et réellement tenues

Rapports de suivi de la SRP disponibles

DD/Comité de suivi du DSRP

au niveau national et local

Consultants

TRAC Autres

60 -

100 -

100 -

Résultat 1.2: Les capacités des Collectivités locales en matière de planification basées sur les OMD intégrant le VIH et le genre sont renforcées

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 1.2.1 : Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits humains, le VIH et le genre sont élaborés de façon participative et basés sur les OMD

1.2.1.1 Informer et sensibiliser les acteurs (groupes cibles, élus des collectivités, société civile, services techniques, autorités administratives, CRSSRP, etc.) sur les OMD et sur les objectifs du programme 1.2.1.2 Harmoniser le guide de planification participative locale et l’approche basée sur les OMD en capitalisant sur les expériences menées à Tiassalé 1.2.1.3 Former les élus et les personnels techniques des collectivités territoriales sur l’utilisation des outils de planification

Nombre de collectivités visitées pour les campagnes de sensibilisation

Une méthodologie de planification intégrant les OMD, le VIH/SIDA et les droits humains disponible

Nombre de personnes formés (Hommes et femmes)

Nombre de Plans locaux basés sur les OMD élaborés

DP/DD/Collectivités/ DP/DD/ Collectivités/ ONG/ collectivités/ Consultants

TRAC Autres

50 150 100

Page 39: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

39

1.2.1.4 Appuyer l’élaboration de plans locaux de développement basés sur les OMD 1.2.1.5 Mettre à disposition des collectivités territoriales une expertise technique pour renforcer la gestion des projets

Nombre de collectivités bénéficiant d'une expertise technique

Structures techniques spécialisées, ONG, MEMPD, ANADER, Collectivités DD Collectivités DP

Composante 2: Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale

Effet escompté : Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources de revenus améliorées

Résultat 2.1 : Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR)

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 2.2.1 Produit 2.1.1 : Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et spécifiquement des femmes, des personnes déplacées internes à développer des activités génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues.

2.1.1.1 Identifier les besoins en renforcement de capacités 2.1.1.2Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation 2.1.1.4 Alphabétiser les populations bénéficiaires notamment les femmes dans le cadre de l’accompagnement pour l’amélioration de l’efficacité 2.1.1.5 Consolider les acquis des microprojets existants 2.1.1.6 Renforcer les capacités organisationnelles des communautés à la base 2.1.1.7 Réaliser des études de marchés en vue de vérifier la viabilité et les débouchés de commercialisation des microprojets identifiés

Besoins en renforcement des capacités des organisations bénéficiaires identifiées

Nombre de personnes formées (hommes et femmes)/ Supports de formation

Nombre de personnes alphabétisées (Hommes et femmes)

Nombre de projets consolidés/ Mécanismes de pérennisation existants

Quantité de produits commercialisés en rapport avec la production

Ministère technique/ ONG d'appui/ structures d'encadre- ment (ANADER-FDFP) Collectivités locales

TRAC Autres

100 100

150 150

200 300

80 -

80 -

Produit 2.2.2. L’emploi des jeunes est renforcé

2.1.2.1 Identifier les besoins spécifiques des jeunes 2.1.2.2 Appuyer de façon plus structurée l’apprentissage au métier et renforcer la formation professionnelle des jeunes 2.1.2.3 Appuyer l’insertion des jeunes par le financement de microprojets de groupements de jeunes (hommes et

Nombre de bénéficiaires jeunes hommes et femmes

Au moins 5000 jeunes insérés

Nombre de jeunes sensibilisées/ Supports de sensibilisation

Montant des ressources mobilisées

ONG, structures techniques spécialisées (ANADER, FDFP) Collectivités Communautés

TRAC Autres

800

900

800

2500

Page 40: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

40

femmes) au niveau urbain et rural 2.12.5 Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportements 2.1.2.6 Mobiliser des ressources additionnelles pour renforcer les appuis catalytiques d’insertion des jeunes déjà en cours par le développement de projets spécifiques emplois des jeunes

Produit 2.1.3: Le financement d’activités économiques au profit des communautés bénéficiaires est réalisé

2.1.3.1 Réaliser des diagnostics participatifs dans les villages cibles 2. 1. 3.2 Identifier les projets prioritaires 2.1.3.3 Mettre en cohérence les microprojets identifiés et les plans de développement des collectivités 2.1.3.4 Consolider les acquis des microprojets existants et susceptibles de se développer et de donner un impact réel 2.1.3.5 Mettre à la disposition des communautés les ressources financières nécessaires pour le démarrage des activités

Au moins une centaine de diagnostics participatifs réalisés

Au moins une cinquantaine de micro projets porteurs identifiés /an

Nombre de microprojets harmonisés avec les plans de développement locaux

Nombre de bénéficiaires (hommes et femmes)

Au moins une trentaine de microprojets financés /an

PNUD/ONG Collectivités Communautés PNUD ONG Communautés Collectivités locales PNUD Collectivités ONG PNUD/ONG Communautés PNUD Collectivités

TRAC Autres

200 200

250 150

300 500

200 300

200 300

Produits 2.1.4: L'encadrement et la facilitation sont assurés pour la diversification des activités par les communautés bénéficiaires

2.1.4.1 Identifier les structures d’accompagnement 2.1.4.2 Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation 2.1.4.3 Mettre en œuvre des schémas d’appui à la commercialisation 2.1.1.4 Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement 2.1.1.5 Suivre et accompagner les groupes cibles

Nombre de structures d'accompagnement identifiées et nombre de partenariats établis

Nombre de bénéficiaires formés (Hommes et femmes)

Nombre d'organisations de producteurs accompagnés dans le cadre de la commercialisation

Nombre de campagne de sensibilisation

Mécanismes de suivi

Ministère technique/ Collectivités Ministère technique/ONG, structures d'encadrement ONG, Structures d'encadrement Ministère technique/ONG PNUD-Collectivités

TRAC Autres

75 -

100 -

100 300

70 70

Page 41: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

41

2.1.1.6 Organiser des ateliers bilan ou d’échange d’expériences 2.1.1.7 Évaluer les activités

opérationnel

Au moins un atelier bilan annuel

Au moins une auto-évaluation annuelle des activités

Communautés ONG, Structures d'encadrement Ministères Techniques Collectivités

Résultat 2.2 : Appui au développement de la micro-entreprise locale

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 2.2.1 : Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées

2.2.1.1 Identifier et diffuser les opportunités d‘investissements privés de la localité 2.2.1.2 Renforcer les capacités techniques et opérationnelles des micro-entreprises capables de créer des emplois pour les jeunes et les femmes dont les domaines correspondent à la vocation économique de la zone considérée 2.2.1.3 Renforcer le partenariat entre les grandes entreprises privées et les micro-entreprises au niveau local et les mécanismes d’approvisionnement de ces entreprises par les communautés à la bas

Opportunités d’investissement au niveau d’au moins 3 départements disponibles

Nombre de micro-entreprises renforcées

Nombre de partenariats entre micro-entreprises et organisation communautaires

PNUD Collectivités-ONG PNUD/ONG, structures techniques spécialisées PNUD-Collectivités-Entreprises privées

TRAC Autres

70 50 50 50 -

Produit 2.2.2 : Les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies de promotion de la micro entreprise sont renforcées

2.2.2.1 Appuyer les collectivités territoriales dans la définition et l’élaboration de leur stratégie de promotion de la micro-entreprise 2.2.2.2 Appuyer les collectivités à diffuser leur stratégie de promotion de la micro entreprise 2.2.2.3Appuyer la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la stratégie de micro-entreprise

Documents de stratégie de promotion de la micro-entreprise disponible

Montant mobilisé/Rapports et supports de diffusion

Montant mobilisés

Collectivités ONG, Structures techniques spécialisées Collectivités ONG Collectivités

TRAC Autres

- 150

150 - 150

-

Résultat 2.3 : Appui à l’accès à la micro finance

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Page 42: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

42

Produit 2.3.1 : Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et bénéficiaires du programme en vue de suscités d’une épargne sont renforcées

2.3.1.1 Identifier les mécanismes de mobilisation de ressources endogènes des communautés 2.3.1.2 Aider les communautés à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de mobilisation de ressources endogènes 2.3.1.3 Mettre en contact les bénéficiaires du programme et les IMF présentes dans les régions grâce à des actions visant à améliorer la connaissance du secteur par les populations

Mécanismes disponibles

Au moins 50 communautés ont mobilisé des ressources endogènes

Au moins 500 membres des OCB adhèrent à des IMF

PNUD Ministère technique ONG PNUD Ministère technique Collectivités ONG PNUD Collectivités

TRAC Autres

50 50 100

50 100

25 100

-

Produit 2.3.2 : Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont renforcées

2.3.2.1 Faire un état des lieux du secteur ou des études d’évaluation des capacités des IMF pour identifier les appuis additionnels à apporter aux IMF 2.3.2.2 Réaliser ou actualiser les études sur les besoins spécifiques des populations en services financiers dans les zones rurales 2.3.2.3 Renforcer les actions de formation des personnels et administrateurs des IMF en appuyant les initiatives de l’AISFD 2.3.2.4 Appuyer l’élaborer et diffuser un code de bonnes pratiques professionnelles 2.3.2.5 Accompagner le gouvernement dans ses efforts de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la stratégie 2.3.2.6 Suivre et évaluer les appuis initiés

Etudes d’évaluation des capacités à renforcer au profit des IMF dans les principales zones d’intervention disponibles

Besoins spécifiques des communautés en matière de services financiers en milieu rural disponibles

Nombre de personnels d’IMF formés (Hommes et femmes)

Code de bonne conduite au sein des IMF disponible

Au moins 50 000 000 Sont mobilisé par an au près des PTF pour la stratégie de mobilisation des ressources

Rapports d’activités régulièrement disponibles

Ministères Techniques Ministères Technique-ONG PNUD- Consultants -AISFD Consultants -Ministères techniques-ONG -MIEF Collectivités

TRAC Autres

125 -

50 -

50 150*

25 100*

-

Produit 2.3.3 : Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro finance sont améliorés

2.3.3.1 Renforcer des capacités opérationnelles et logistiques de la DMF et de l’AISFD 2.3.3.2 Favoriser une application concertée des règles de gestion régissant ce secteur par les différents acteurs

Equipements/matériels professionnels renforcés

Nombre de réunions de concertation entre acteurs des IMF

DIMF/ AISFD/ Consultants MIEF/ONG

TRAC AUTRES

25 50 - 100

- 100

Page 43: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

43

Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles

Effet escompté : L’accès durable à l’eau potable et aux services énergétiques est amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes, et prenant en compte la gestion durable des ressources naturelles.

Résultat 3.1 : L'Accès à l’eau potable est facilité

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 3.1.1 : L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte d’Ivoire

3.1.1.1Implanter dans les localités rurales des forages équipés de système de pompage à motricité humaine, et dans les villes, des bornes d’alimentation en eau potable dans les zones ne bénéficiant pas de systèmes d’adduction d’eau 3.1.1.2 Doter les Collectivités décentralisées de stocks initiaux de pièces de rechange nécessaires à la réparation des pompes d’hydrauliques dans les localités déshéritées, d’accès difficiles 3.1.1.3 Former et équiper en caisses à outils et moyens de déplacement des Artisans Réparateurs (AR), des zones de mise en œuvre du programme afin de les rendre plus aptes et plus mobiles pour des interventions rapides dans les villages 3.1.1.4 Mettre en place et renforcer les capacités des Comités de gestion de l’eau dans les zones rurales, qui devront assurer de façon pérenne le financement de l’entretien des points d’eau 3.1.1.5 Créer et former des Comités de gestion autour des bornes d’alimentation en eau en zones urbaines 3.1.1.6 Appuyer les Comités de gestion dans le processus de contractualisation avec les opérateurs techniques spécialisés et disposant de compétences nécessaires à la maintenance et à la réparation des bornes d’alimentation en eau potable

150 nouveaux forages d'hydraulique humaine implantés et 50 bornes fontaines installées dans les zones du projet

20 magasins de pièces de rechange pour pompes à motricité humaine installés et approvisionnés

50 nouveaux AR formés et équipés de caisses à outils, Rapports de formation

au moins 150 Comités fonctionnels par an

Au moins 20 Comités fonctionnels par an

Au moins 170 contrats signés par an

DHH/Entreprises spécialisées en hydraulique humaine Fournisseurs de pièces Artisans réparateurs, Collectivités locales DHH/Prestataires de formation DHH/SODECI, Fournisseurs de Bornes fontaines Opérateurs Techniques, Organisations Communautaires de quartiers, SODECI

TRAC Autres

- 2000

- 2000

- 300

- 300

- 300

Résultat 3.2: L'Accès aux services énergétiques est amélioré

Page 44: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et …La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique dont le point

44

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 3.2.1 : Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et périurbain sont explorées et expérimentées si nécessaire

3.2.1.1 Réaliser une étude d’inventaire des offres alternatives de services énergétiques adaptées aux besoins des communautés rurales 3.2.1.2 Favoriser l’acquisition d’équipements d’économie d’énergie (foyers améliorés, four à charbon, gaz butane, etc.) en faveur des ménages vulnérables 3.2.1.3 Favoriser la réaliser des plantations de parcelles cultivées à base d’Acacia mangium (plantes à croissance très rapide) pour la production d’énergie nécessaire à la cuisson des aliments

Les offres alternatives de services énergétiques adaptés aux communautés disponibles

1000/5000 ménages vulnérables accédant à des services énergétiques adaptés à leurs besoins (foyers améliorés, gazinières)

50/200 hectares de plantation d'Acacia mangium créés

Consultants/ONGFEM/Micro- financement ONG de protection de l'environnement-Structures d’encadrement (ANADER) Communautés villageoises

TRAC Autres

50 50 100

100 300

100 300

- 100

Résultat 3.3 La gestion durable des ressources naturelles est améliorée

Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation

Budget du Sous Programme en USD

2009 2010 2011 2012 2013

Produit 3.3.1 : Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de gestion durable des ressources naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré

Élaborer un programme cadre de Gestion des ressources naturelles

Un document de projet de protection de l’environnement et de gestion des ressources naturelles validé

Consultants Ministère de

l’environnement

TRAC Autres

5 PM PM PM PM

Coordination et gestion du programme

Personnel du programme

Fonctionnement

Suivi

Audit

Evaluation

Personnel du programme opérationnel

Mécanisme de suivi opérationnel

Une évaluation à mi parcours et une évaluation finale

Consultants, cabinets d’audit,

ONG

TRAC 250 250 250 250 250

TOTAL BUDGET TRAC Autres

1310 3100

1560 3700

1610 3150

800 1250

600 700

4460 5260 4760 2050 1300

17 780 000 USD dont TRAC : 5 880 000 et 11 900 000 autres ressources à rechercher (7 100 disponible dont 2500 USD pour le projet jeunes). Le montant réel à rechercher est de 4 800 000 USD y compris part du Gouvernement