programme d’appui à la réduction de la pauvreté et …la côte d’ivoire connaît depuis 1999...
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République de Côte d’Ivoire
Programme des Nations unies Pour le Développement
Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD)
2009 - 2013
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Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD PARP/OMD 2009-2013
Document de Programme
SIGNATURE PAGE
Bref résumé du programme Cadre : La Côte d’Ivoire, avec une population estimée à 20,8 millions d’habitants en 2008, est un pays à faible revenu, avec un PNB par habitant d’environ 880 USD. Son économie est dominée par l’agriculture, qui emploie plus des deux tiers de la population active. Le pays dispose certes d’un potentiel économique significatif mais la crise économique et politique qu’il traverse depuis 1985, n’a eu pour conséquence que d’accentuer l’état de pauvreté des populations, faisant passer le taux de pauvreté respectivement de 10% en 1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4% en 2002 et 48,9% en 2008. Depuis 1995, des partenaires techniques et financiers ont initié en Côte d’Ivoire divers projets et programmes spécifiques de réduction de la pauvreté. Ces efforts doivent être démultipliés comme le démontre les statistiques ci dessus indiqués. Le présent Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) vise, à partir d’une analyse rétrospective des actions menées antérieurement, à orienter les interventions du PNUD en prenant en compte les priorités nationales en matière de lutte contre la pauvreté, définies dans le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP), et les axes conjoints d’appui de l’UNDAF sur la période 2009-2013 en se focalisant sur les avantages comparatifs du PNUD. Les activités du PARP/OMD sont articulées autour de trois principales composantes : 1 : Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités territoriale ; 2 : Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale ; 3 : Facilitation de l’accès à l’eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles. Le programme concerne les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes, les femmes regroupés en organisations communautaires de base dans les 10 pôles de développement tel qu’indiqué par le Ministère du Plan. Il sera réalisé principalement en partenariat avec le Ministère d’Etat, ministère du Plan et du développement, les collectivités territoriales les communautés villageoises, les opérateurs privés et les ONG locales, etc.
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Pays: Côte d’Ivoire
Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des
OMD (PARP/OMD) pour la période 2009 - 2013
Effet(s) de l’UNDAF et indicateur(s): - Les capacités du Gouvernement, du secteur Privé et des populations
les plus vulnérable à créer des emplois et des richesses et à assurer la sécurité alimentaires sont renforcées.
- L’accès équitable pour tous aux services sociaux de base de qualité ainsi que la protection sociale et l’assistance aux groupes vulnérables sont améliorées.
- L’accès équitable pour tous aux ressources en eau et énergétiques et la gestion durable des ressources naturelles.
Effets escomptés: 1) Les capacités du gouvernement et des collectivités décentralisées en
matière de gouvernance économique, de développement de politique et de stratégies sont renforcées.
2) Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources de revenus améliorées
3) les populations ont équitablement accès aux services sociaux de base de qualité
: Partenaire (s) Responsable (s): Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, PNUD Autres partenaires: Ministères Techniques, Communautés villageoises, Ministères techniques
concernés (agriculture, santé, éducation, etc.), collectivités territoriales (départements, communes), ONG, Opérateurs privés, autres partenaires au développement, Administration déconcentrée.
_________________________
Approuvé par (Gouvernement):
Date :
SEM Paul Antoine Bohoun Bouabré
Budget du projet 17 780 000 USD Total budget PNUD: 5 880 000 US$ Allocated resources:
Apport initial du Gouvernement 500 000 US $ Autres financements (FISDES, Espagne) 7 100 000 USD
Financement A Rechercher 4 800 000 US $
Période du programme : 2009 - 2013____ Composantes du programme : 1.Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des
collectivités territoriale ; 2 : Appui à la relance et à la diversification
des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale ; 3 : Facilitation de l’accès à l’eau potable, aux services énergétiques et à
la gestion durable des ressources naturelles.
Titre du projet: Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) Numéro de projet : ________________ Durée du programme : _5 ans _ Arrangement de gestion : NIM/NEX
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Approuvé par (PNUD): M. André Carvalho Date :
Directeur Pays du PNUD
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Page de couverture Pays : Côte d’Ivoire
Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD
(PARP/OMD)
Indicateur(s) de
résultat(s)
UNDAF
1. D’ici 2013, les capacités du Gouvernement, du secteur privé et des populations, notamment les plus
vulnérables, à créer des emplois et des richesses et à assurer la sécurité alimentaire sont renforcées ;
2. D’ici 2013, l’accès équitable pour tous aux services sociaux de base de qualité ainsi que la protection sociale
et l’assistance aux groupes vulnérables sont améliorés ;
3. D’ici 2013, les ressources en eaux, forestières, et environnementales sont protégées, préservées et gérées de
façon durable et concertée.
Indicateur(s) de
résultat(s)
CPAP
1. Les capacités du Gouvernement et des collectivités décentralisées en matière de gouvernance économique,
de développement, de politique et de stratégie sont renforcées ;
2. Les activités du secteur privé sont redynamisées pour la relance économique ;
3. Les mécanismes de création d’emploi particulièrement en faveur des populations vulnérables (jeunes,
femmes, personnes déplacées internes) et des communautés locales sont mis en place ;
4. L’accès durable à l’eau potable, aux infrastructures d’assainissement et aux services énergétiques est
amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes.
Composantes/S
ous-
Composante
PARP/OMD
1. Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-
évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités
territoriale ;
Renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en oeuvre de la SRP
Renforcement des capacités des Collectivités locales.
2. Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes
et appui au développement de la micro-entreprise locale ;
Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR)
Appui au développement de la micro-entreprise
Appui à l’accès à la micro finance
3. Facilitation de l’accès à l’Eau potable et aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources
naturelles ;
Accès à l’Eau potable
Accès aux services énergétiques
Gestion durable des ressources naturelles
Produits
attendus /
Indicateurs
PARP/OMD
1. Les matrices d’action sectorielles de la SRP sont élaborées
2. La table ronde de mobilisation de ressources de la SRP est réalisée
3. Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté sont disponibles
4. Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé
5. Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits humains, le VIH et le genre sont
élaborés de façon participative et basés sur les OMD.
6. Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et spécifiquement des femmes à
développer des activités génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues
7. L’emploi des jeunes est renforcé
8. le financement d’activités économiques au profit des communautés à la base est réalisé
9. Les capacités techniques et financières des populations déplacées internes celles retournées dans leurs zones, et
des communautés d’accueil à mener des activités de relèvement communautaires, sont renforcées
10. Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées
11. les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies de promotion des micro
entreprises sont renforcées
12. Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et bénéficiaires du programme en
vue de suscités d’une épargne sont renforcées
13. Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont renforcées
14. Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro finance sont améliorés
6
15. L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte d’Ivoire
16. Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et périurbain sont explorées et
expérimentées si nécessaire
17. Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de gestion durable des ressources
naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré
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SECTION I : DESCRIPTION NARRATIVE
I Analyse de la situation
1.1. Situation politique, économique et sociale
La République de Côte d’Ivoire, dont la superficie est de 322 462 km² avec une population estimée à
20,8 millions d’habitants1 en 2008, est un pays à faible revenu, avec un PNB par habitant d’environ
880 USD. Son économie est encore dominée par l’agriculture, qui, avec les activités forestières et la
pêche, emploie plus des deux tiers de la population active. L’agriculture occupe ainsi, une place de
choix dans l’économie avec une contribution de 23,4% au PIB. L’industrie et les services ont des
contributions respectives au PIB de 26,1% et 50,5%. Le secteur manufacturier fournit 18,6% de la
valeur du PIB. Ce pays dispose donc d’un potentiel économique significatif. Cette situation lui permet
d’assumer le leadership économique de l’UEMOA, dont elle représente près de 40% du PIB. Le secteur
primaire qui est encore la principale source de croissance constitue, avec la production de pétrole
brut, la locomotive de l’économie ivoirienne.
La Côte d’Ivoire connaît depuis 1999 une période d'instabilité politique et de récession économique
dont le point de départ a été le coup d'Etat du 24 décembre 1999. L’activité économique se stabilisait
fin 2001 avec un accroissement du PIB de 0,1% (contre -2,3% en 2000).
La normalisation et ce retour à la croissance ont été remis en cause par la crise militaro-politique du
19 septembre 2002. Depuis cette date, les cadres macroéconomique, financier et social se sont
dégradés compte tenu de la persistance de la crise sociopolitique, et ce, en dépit des efforts du
Gouvernement. Ainsi, la croissance réelle du PIB2 a évolué négativement dès le début de la crise en
2002 jusqu’en 2003, puis a connu une remontée pour se situer à un taux de 1,6% en 2004, 1,8% en
2005, 1,2% en 2006, 1,5% en 2007 et 2,9% en 2008.
Au plan social et humain, la crise a occasionné de nombreuses exactions, de pertes en vies et des
mouvements internes de populations estimées à plus de 1 700,000 personnes dont 52% sont des
femmes (UNFPA, 2005). Selon l’enquête en grappes à indicateurs multiples de 2006, 24% des ménages
n’ont pas encore accès à l’eau potable. Près de 2 millions d’enfants en âge d’aller à l’école n’ont pu le
faire au cours de la période 2002-2006. La prévalence du VIH/sida est de 4,7% avec une féminisation de
la pandémie (2,9% des hommes infectés contre 6,4% des femmes-EIS 2005). Les différentes analyses
montrent que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) seraient difficilement atteints si
la tendance actuelle se poursuivait.
Au niveau de l’éducation, des insuffisances étaient déjà observées en matière d’efficacité interne et
externe du système éducatif ivoirien, caractérisé par l’inadéquation des curricula face aux besoins du
marché, la dégradation de ses infrastructures, les taux élevés de rejets, la politisation, la fraude et de
la corruption.
1.2. Evolution de la pauvreté en Côte d’Ivoire
Selon l’Enquête sur le Niveau de Vie 2008 (ENV
2008) de l’INS, la crise économique et politique a
accentué l’état de pauvreté des populations,
faisant passer le taux de pauvreté de 10% en
1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4%
1 2 Source : Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire
-
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
1985 1993 1995 1998 2002 2008
Tau
x d
e p
au
vre
té
Milieu urbain
Milieu rural
Ensemble CI
Figure 1 : Evolution du taux de pauvreté de 1985 à 2008, ENV 2008
8
en 2002, pour atteindre 48,9 % en 2008. L’exacerbation de la pauvreté et du chômage fait que la
situation est extrêmement préoccupante dans certains secteurs tels que la santé, l’éducation, la
nutrition, le VIH-SIDA et l’emploi des jeunes. Le taux de morbidité est de 21,04% au cours des 4
dernières semaines ayant précédé l’enquête. Cette proportion était de 12,6% en 2002 (au cours des 2
dernières semaines ayant précédé l’enquête). Près de la moitié de la population ivoirienne (50,11%)
déclare avoir déjà fréquenté une école.
La pauvreté est fortement ancrée dans le milieu rural en Côte d’Ivoire. En effet, le taux de pauvreté en
milieu rural est passé de 15,8 % en 1985, puis à 49 % en 2002 pour atteindre 62,5 % en 2008. La
contribution du milieu rural à la pauvreté nationale est de 75,4% contre 24,6% en milieu urbain. Le
ratio d’extrême pauvreté (dépense quotidienne de moins de 280 F CFA) est de 14,31% en milieu rural
et de 3,81% en milieu urbain. Toutefois, le sexe des individus n’apparaît pas comme un facteur de
discrimination au niveau de l’analyse de la pauvreté, autrement dit, aussi bien les hommes que les
femmes sont touchées par le phénomène de la pauvreté.
L’analyse de la pauvreté par pôle de développement réalisée montre que huit (8) pôles de
développement sur les dix (10) que compte le pays présentent un taux de pauvreté supérieur à 50%,
notamment : le Nord qui passe de 40,3% en 2002 à 77,3% en 2008, soit une variation exceptionnelle
de 91,8% ; le Centre-Nord qui connaît également une forte variation du niveau de pauvreté de 78,1%,
en passant de 32,0% à 57,0% ; le Centre (56,0% en 2008) et le Centre-Est (53,7% en 2008). En ce qui
concerne l’extrême pauvreté, les régions les plus fortement touchées sont celles du Nord (avec un
taux d’extrême pauvreté de 29,62%), du Nord-ouest (18,36%), du Centre-Nord (17,83%), de l’Ouest
(14,14%) et du Centre-Ouest (13,60%).
Au-delà du caractère rural de la pauvreté en Côte d’Ivoire, l’on peut donc également évoquer : le
manque d’infrastructure des pauvres, le manque d’emplois, les difficultés d’accès au crédit, aux
services de santé, du mauvais état des logements et du manque d’assainissement dont bénéficie un
grand nombre de pauvres.
Face à cette situation, le PNUD et plusieurs autres acteurs ont initié des actions pour contribuer à
lutter contre la pauvreté. Ces initiatives diverses et variées ont été basées sur plusieurs démarches et
stratégies dont l’approche participative pour permettre aux populations cibles de mieux internaliser
ces stratégies et assurer la pérennité des actions. Ces initiatives ont aussi permis de dégager des
leçons intéressantes qui méritent d’être capitalisées dans le nouveau programme aussi bien sur les
forces que les faiblesses.
1.3 Leçons tirées des expériences passées
Plusieurs initiatives antérieures en matière d’appui à la lutte contre la pauvreté ont été menées par le
PNUD en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés à la base et au
renforcement des capacités des structures nationales. On peut citer entre autres : le Réseau Afrique
2000 ; le projet .Micro START ; le FEM/ONG-Micro financement ; le programme Appui à la Lutte
Contre la Pauvreté ; le programme Appui à la Base pour la Reconstruction/Réinstallation et
l’Intégration Sociale (ABRIS) ; Projet d’Appui à la Sécurité Urbaine (PASU), le projet d’appui
institutionnel du MLS, le programme de pérennisation des cantines scolaires, le projet de
vulgarisation des OMD, etc.….
Ces expériences diverses et variées ont donné des résultats certes intéressants, mais, avec les
conséquences socio-économiques de la crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002, on
9
assiste à une tendance à la hausse de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Les principales leçons tirées de ces
expériences sont :
L’appropriation des OMD par les populations et les collectivités locales à travers les différentes
actions de vulgarisation et la localisation des OMD (exemple l’expérience de Tiassalé) ;
L’importance de tisser des partenariats techniques et opérationnels pour renforcer les actions
en matière de lutte contre la pauvreté ;
La nécessité de mettre en place un dispositif de suivi évaluation opérationnel avec une
implication effective de tous les intervenants pour un bon suivi évaluation des résultats des
actions ;
L’importance de placer les bénéficiaires au centre des actions pour garantir une meilleure
participation et renforcer leur responsabilisation ;
La nécessité de mener une stratégie de communication pour une implication plus active de
tous les acteurs aux activités menées ;
La nécessité d’un accompagnement plus soutenu des communautés pour leurs permettre de
passer de la subvention au crédit ;
La nécessité de faire un bon ciblage des communautés bénéficiaires avec des outils
pertinents ;
La nécessité de placer les appuis des OCB dans le cadre de plans de développement de
collectivités territoriales pour assurer l’appropriation et la pérennité des actions
Le renforcement des capacités a été un moyen efficace pour garantir la durabilité des actions
menées. ;
En revanche les actions ont été dispersées sur l’ensemble du territoire et ont limité la
maximisation de l’impact. De même, l’absence de documentation systématique des
expériences passées constitue un frein à la capitalisation des résultats obtenus.
1.4 Justification du programme
Plusieurs exercices de planification ont marqué l’année 2008 en Côte d’ivoire aussi bien au niveau des
agences du SNU par l’élaboration du plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement
(UNDAF 2009-2013) qu’au niveau national avec l’élaboration du Document de Stratégie de Réduction
de la Pauvreté (DSRP).
Dans le contexte de sortie de crise actuel, l’UNDAF aligné sur le DSRP vise à faciliter la transition vers
le développement, augmenter l’impact des interventions, maximiser les synergies, soutenir la
réalisation des OMD, réduire les coûts de transactions en utilisant avec efficience les ressources
limitées.
Le DSRP quant à lui se décline en six axes stratégiques pour la réduction de la pauvreté sur la période
2009-2013. Il s’agit de : (i) consolidation de la paix, sécurité des personnes et des biens et promotion
de la bonne gouvernance ; (ii) assainissement du cadre macroéconomique ; (iii) création d’emplois et
de richesses par le soutien au monde rural et la promotion du secteur privé ; (iv) amélioration de
l’accessibilité et de la qualité des services sociaux de base, préservation de l’environnement,
promotion de l’égalité du genre et sécurité sociale ; (v) décentralisation comme moyen de
participation des populations au processus de développement et de réduction des disparités
régionales ; et (vi) contexte international et intégration régionale.
Ces six axes visent à contribuer à quatre impacts majeurs qui sont : le rétablissement et le
raffermissement des fondements de la République, la transformation de la Côte d’ivoire en un pays
émergent, le bien-être social pour tous, la Côte d’ivoire comme un acteur dynamique sur les scènes
régionale et mondiale.
10
A la lumière de l’accroissement de la situation de la pauvreté en Côte d’Ivoire, et sur la base de
l’analyse rétrospective des actions menées antérieurement, Il est indispensable de capitaliser sur les
points forts et les points faibles dans l’élaboration du nouveau programme de lutte contre la
pauvreté. En outre, il apparaît impérieux de s’inscrire dans les axes définis par les nouvelles priorités
nationales auxquelles s’alignent celles du SNU et le nouveau cadre de coopération Côte d’ivoire
PNUD (2009-2013). En outre, il est également nécessaire d’inscrire les actions du PNUD en matière de
lutte contre la pauvreté dans une approche plus efficace et plus cohérente permettant d’évoluer de
l’approche projet à une approche programme dans laquelle les actions sont guidées par la
capitalisation des acquis du passé et le passage à une échelle plus importante avec un meilleur
ciblage aussi bien des bénéficiaires que des zones d’intervention.
II. Objectifs - Stratégies et composantes du programme
2.1 Objectifs
Le Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD (PARP/OMD) qui
s’inscrit dans les objectifs et orientations fixés par la stratégie de réduction de la pauvreté en Côte
d’Ivoire (SRP), vise à contribuer à la réduction de la vulnérabilité des populations et à l’amélioration de
leurs conditions de vie, en contribuant ainsi à l’atteinte des OMD notamment de l’OMD 1 (Réduire
l’extrême pauvreté et la faim). De manière spécifique, il s’agira de contribuer à :
- renforcer les capacités nationales et locales en matière de planification, de coordination et
suivi des actions de lutte contre la pauvreté ;
- développer de façon durable les capacités économiques des populations pauvres
- contribuer à la lutte contre le VIH/SIDA ;
- améliorer l’accès des populations à l’eau potable et aux services énergétiques ;
- renforcer la participation inclusive des acteurs, notamment les populations les plus pauvres ;
- améliorer la gestion durable des ressources naturelles.
2.2 Stratégie et démarche de mise en œuvre
2.2.1 : Approche conceptuelle
Ce programme constitue la contribution du PNUD à la mise en œuvre de la SRP. Il vient en
complément au programme de gouvernance que le PNUD envisage d’élaborer3.
L’analyse approfondie des leçons apprises lors de la mise en œuvre des précédents
projets/programmes de lutte contre la pauvreté impose une nouvelle démarche en matière de
stratégie de lutte contre la pauvreté en Côte d’Ivoire bâtie autour des principes suivants : (i) une
approche holistique, (ii) une approche décentralisée, (iii) le partenariat/synergie et complémentarité,
(iv) la participation et la responsabilisation, (V) la durabilité (vi) une approche graduelle d’intervention
et par phases, et (vii) la communication.
L’approche holistique (intégrée) permettra la prise en compte de façon structurée des contraintes au
développement qui contribuent à aggraver la précarité et la paupérisation des populations rurales
(enclavement, accès insuffisant aux services sociaux de base, etc.) et qui empêchent ces populations,
notamment les femmes, de s’investir dans les activités de développement.
3 Le programme cadre de gouvernance du PNUD n’est pas encore élaboré
11
L’ancrage à la décentralisation se fera à travers les Collectivités Territoriales (départements et
communes) qui ont désormais en charge le développement local. Dans cette optique, toutes les
actions initiées par les communautés à la base s’inscriront dans les perspectives de développement
envisagées par les collectivités notamment dans les plans de développement de ces collectivités
territoriales
Compte tenu de la complexité des interventions et de l’immensité des besoins et dans le souci
d’optimiser les ressources et d’assurer une pérennisation des actions, il conviendrait d’établir des
partenariats stratégiques avec les autres acteurs qui interviennent dans le cadre de la lutte contre la
pauvreté, à savoir :
Les autres initiatives en cours du PNUD, notamment les activités du programme de sortie de
crise, le programme d’appui à la sécurité urbaine, les projets d’insertion des jeunes ;
les autres Agences du Système des Nations Unies (FAO, ONUDI, UNICEF, PAM, UNFPA, etc.) ;
Les projets financés par les autres partenaires au développement qui mènent des actions
similaires en matière de lutte contre la pauvreté en faveur des communautés de base (FIDA,
Union Européenne, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement), les ONG
internationales) ;
Les structures nationales d’appui et d’accompagnement des populations (FDFP, ANADER etc.) ;
les collectivités territoriales qui ont la responsabilité du développement local.
En outre, des partenariats opérationnels seront établis avec les structures techniques d’appuis et les
ONG sur la base de leurs capacités techniques à accompagner la mise en œuvre, le suivi et
l’évaluation des actions entreprises auprès des communautés. Ce dispositif de partenariat facilitera
l’appropriation des services et des produits développés dans le cadre de la mise en œuvre du
programme.
La responsabilisation/habilitation des populations permettra une participation plus active au
processus et aux actions qui seront développées dans le programme, et le renforcement de leur
pouvoir de décision, qui se fonde sur des dynamiques sociales existantes. Le PARP/OMD suscitera et
renforcera l’émergence d’un leadership local. En outre la prise en compte des besoins différenciés des
hommes et des femmes constituera une dimension importante tant au niveau du renforcement des
capacités qu’au niveau du développement des AGR et de l’accès à ‘eau potable et aux services
énergétiques.
L’implication des collectivités territoriales, couplée à la responsabilisation des populations favorisera la
durabilité des actions entreprises.
En outre, l’approche participative qui sera privilégiée dans ce programme permettra aux parties
prenantes d’avoir une influence et de partager le contrôle des initiatives, les décisions et les
ressources.
Il convient également d’adopter une approche dynamique avec des interventions graduelles par
phases qui présente l’avantage de développer progressivement des expériences pilotes et
catalytiques, facilement reproductibles à des échelles plus grandes.
Les actions menées dans le cadre du nouveau Programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à
la réalisation des OMD feront l’objet de capitalisation sur une base régulière. On veillera également à
ce que les actions entreprises contribuent à renforcer la cohésion sociale et favorisent l’équité et la
prise en compte du genre. Il importe donc que la stratégie de ciblage identifie et caractérise de façon
claire et précise les groupes cibles et prenne en compte les besoins pratiques et stratégiques des
12
femmes, notamment au niveau du renforcement des capacités des communautés à la base, et dans le
développement des activités génératrices de revenus.
Par ailleurs, le partage des informations entre les acteurs et les parties prenantes devra être un
élément important du programme, de même que la communication externe avec les autres acteurs
dans le pays en vue d’assurer une visibilité des réalisations et acquis du programme.
2.2.2 : Structure du programme
Le programme d’Appui à la Réduction de la Pauvreté et à la réalisation des OMD contribuera à quatre
principaux effets du plan d’actions du programme pays (CPAP) 2009-2013, qui concourent à l’atteinte
de quatre principaux OMD que sont OMD1, OMD3, OMD7 et OMD8. Ces effets sont :
Les capacités du Gouvernement et des collectivités décentralisées en matière de gouvernance
économique, de développement de politique et de stratégies sont renforcées ;
Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources
de revenus améliorés ;
L’accès durable à l’eau potable, aux infrastructures d’assainissement et aux services
énergétiques est amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes ;
La protection et la gestion durable de l’environnement sont améliorées.
Les différentes réflexions et les ateliers d’échanges avec les parties prenantes ont conduit à une
structuration du programme en trois composantes ci-dessous présentées :
Composante 1 : Appui institutionnel pour le renforcement des capacités de planification, de
coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau
de l’administration centrale et au niveau des collectivités territoriales.
Cette composante vise un double objectif : (i) Renforcer la coordination et le suivi-évaluation des
actions en matière de lutte contre la pauvreté aux différentes échelles d’interventions (national et
décentralisé); (ii) Renforcer les capacités des collectivités et des communautés à la base en vue d’une
meilleure participation aux processus de mise en œuvre des actions de lutte contre la pauvreté
Composante 2 : Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des communautés.
La composante 2 vise à aider les communautés à la base à relancer et à diversifier leurs sources de
revenus et à contribuer à la sécurité alimentaire par le développement d’activités économiques
financées à travers des mécanismes de subvention et de mobilisation de ressources endogènes.
Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la gestion
durable des ressources naturelles.
Il s’agit à travers cette composante d’améliorer l’accessibilité à l’eau potable et aux services
énergétiques aux populations cibles du programme.
2.2.3 Articulation entre les différentes composantes du programme
Compte tenu de la complexité de la problématique de réduction de la pauvreté, et étant donné que la
convergence des actions entre les trois principales composantes du programme concourt à l’atteinte
des OMD, il importe de relever les liens et l’articulation entre ces composantes.
Ainsi, le renforcement des capacités au niveau institutionnel pour assurer un meilleur suivi des actions
de lutte contre la pauvreté planifiées dans le cadre du DSRP aussi bien au niveau central que
13
décentralisé, permettra au gouvernement de s’assurer de la cohérence d’ensemble des actions
menées sur le terrain et leur impact effectif sur les populations.
Le renforcement des capacités se fera aussi en direction des communautés de base pour assurer une
meilleure participation et leur responsabilisation/habilitation dans les actions entreprises à leur profit
et dans le cadre des exercices de planification du développement qui se déroulent au niveau local. Les
capacités à renforcer sont aussi bien techniques qu’organisationnelles et ne relèvent pas seulement
de la composante 1. Il n’y a donc pas de cloison entre les composantes mais plutôt une
complémentarité
Le renforcement des capacités permettra par ailleurs aux communautés de base d’identifier les
activités porteuses à caractère économique à entreprendre, tant pour diversifier leurs sources de
revenus que pour contribuer à la sécurité alimentaire nationale, ceci à travers la composante 2.
L’articulation avec les structures nationales et décentralisées facilitera la mobilisation des ressources
tant endogènes qu’exogènes.
En outre, les besoins spécifiques de renforcement des capacités nécessaires à l’optimisation des
actions et à une meilleure gestion des projets par les populations de base seront traités par la
composante 1 au cours de la mise en œuvre des activités.
Les besoins des populations ne se limitent pas seulement au gain de revenus monétaires. Il importe
également d’apporter des réponses aux préoccupations liées à l’accès à l’eau potable et aux services
énergétiques identifiés comme une préoccupation importante pour améliorer le bien-être des
populations, notamment celles vivant en milieu rural. La composante 3 vient répondre à cette
préoccupation.
Les régions ciblées dans le cadre de ce programme bénéficieront des appuis des différentes
composantes selon les priorités dégagées à partir des exercices de diagnostics et de planification
réalisés. Ainsi certaines zones pourront bénéficier de l’ensemble des composantes du programme
tandis que d’autres bénéficieront seulement des composantes les plus pertinentes pour répondre à
leurs préoccupations (i.e. : diversification des revenus ou accès à l’eau potable).En outre, chaque
composante prendra en compte les aspects relatifs aux droits de l’homme, au genre et à la lutte
contre le VIH/SIDA.
III. Composantes du Programme
3.1 Composante 1: Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de
coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au
niveau national et au niveau des collectivités territoriales
La gouvernance favorable aux pauvres implique des processus politiques auxquels les populations
pauvres, femmes et hommes participent, et sur lesquels ils influent et obtiennent des changements
qui leurs sont profitables. Le renforcement des capacités permet donc la création d’un cadre propice à
l’expression et à la prise en compte des besoins collectifs et individuels de toutes les couches sociales.
Objectif de la composante
La composante vise à renforcer la coordination et le suivi évaluation des actions en matière de lutte
contre la pauvreté aux différentes échelles d’interventions (national et décentralisé) et à renforcer les
capacités des collectivités et des communautés à la base en vue d’une meilleure participation aux
processus de mise en œuvre des actions de lutte contre la pauvreté.
14
Approche stratégique
Le renforcement des capacités s’adressera aux acteurs nationaux en charge des réflexions
stratégiques, de la planification et la coordination des actions de lutte contre la pauvreté et aux élus
et aux personnels des collectivités territoriales. Les interventions porteront sur l’élaboration des
matrices d’actions du DSRP, la mobilisation des ressources, le renforcement du dispositif de suivi de la
SRP et l’élaboration des indicateurs de pauvreté. Elles permettront également d’assurer une meilleure
prise en compte des OMD dans le processus d’élaboration des plans de développement locaux
Au niveau des communautés, il s’agit de contribuer à la participation effective de toutes les couches
sociales au processus de planification du développement à divers niveaux d’intervention. A ce niveau,
il s’agira aussi de faciliter l’identification, la formulation et la prise en compte des investissements
sociaux et productifs en faveur des groupes vulnérables en vue d’atteindre les OMD. La mise en place
et/ou le renforcement de l’organisation des communautés pour l’exploitation efficace et durable des
investissements réalisés ainsi que la capitalisation et la documentation des bonnes pratiques se feront
également sur une base régulière.
Cibles et bénéficiaires de la composante
Cette composante concerne la structure nationale de coordination et de suivi du DSRP, les autres
structures de l’administration nationale et déconcentrée, les collectivités territoriales, et les
organisations communautaires à la base.
La composante 1 se décline en deux sous composantes :
3.1.1 Sous composante 1.1 : Renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en oeuvre
de la SRP.
De manière spécifique, il s’agira d’accompagner la Direction du Développement et les structures
nationales impliquées dans la SRP à l’élaboration des matrices d’actions de mise en œuvre du DSRP, à
la mobilisation des ressources, à la réalisation d’enquêtes pour le suivi de la SRP, la production
d’outils de prise de décisions (carte pauvreté à l’échelle du département ou de la commune), à la
formation des acteurs, au renforcement du dispositif de suivi du DSRP au niveau central et au niveau
décentralisé.
Quatre principaux produits sont attendus pour cette sous- composante :
Produit 1.1.1 : Les matrices d’action sectorielles de la SRP sont élaborées
Les principales activités concernent:
l’organisation d’atelier d’élaboration des matrices sectorielles de la SRP,
l’organisation d’ateliers de validation et de mise en cohérence des matrices sectorielles,
la fourniture d’une assistance technique (recrutement d’experts) pour :
o l’élaboration des Cadres des Dépenses à Moyen Terme (CDMT) global et pour les
secteurs de la santé, de l’éducation et les infrastructures de base ;
o le renforcement des capacités dans le cadrage des dépenses publiques ;
o l’identification d’un modèle de cadrage utile pour les besoins des services des
prévisions ;
15
o assurer le cadrage macro-économique.
l’acquisition de logiciel et la fourniture d’équipements ;
la formation pour la familiarisation des acteurs aux outils de prévision acquis.
Produit 1.1.2 La table ronde de mobilisation de ressources de la SRP est réalisée
Les activités retenues sont :
Documenter et financer une mission de sensibilisation des acteurs concernés ;
Elaborer la méthodologie de la table ronde et de gestion des fonds ;
Organiser un atelier de préparation ;
Organiser une Table ronde en partenariat avec la Banque Mondiale.
Produit 1.1.3 : Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté sont disponibles
Les activités retenues sont :
Mener des enquêtes légères dans les zones cibles du programme ;
Appuyer le système statistique national pour l’évaluation des besoins de production statique ;
Produire des cartes de pauvreté à l’échelle de la commune ou du département ;
Elaborer périodiquement les rapports nationaux sur les OMD et les Tableaux de bord sociaux ;
Contribuer aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages ;
Appuyer la mise en place d’un système de diffusion des données statistiques sur les OMD, les
indicateurs économiques, financiers et sociaux de base
Produit 1.1.4 : Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé
Les activités retenues pour la réalisation de ce produit sont :
Former les acteurs et renforcer les capacités opérationnelles et techniques du dispositif de
suivi évaluation de la SRP;
Contribuer à la tenue des réunions statutaires de suivi de la SRP ;
Contribuer à l’élaboration des rapports périodiques sur la mise en œuvre du DSRP ;
Appuyer la réalisation des rapports par la mise à disposition de deux à trois experts nationaux
chargés de l’harmonisation des rapports de suivi sectoriel et du rapport général semestriel de
suivi de la SRP.
3.1.2 Sous Composante 1.2 : Renforcement des capacités des Collectivités locales
Cette sous composante vise à renforcer les capacités des collectivités territoriales et des
communautés de base en vue d’une meilleure participation de tous les acteurs au processus de
planification, de mise œuvre, de suivi et d’évaluation des actions de lutte contre la pauvreté. A cet
effet, le programme contribuera à (i) appuyer l’expression et la prise en compte des besoins collectifs
et individuels de tous les acteurs, et à les structurer dans les plans de développement locaux basés sur
les OMD (Communes, Départements et Régions) ; (ii) former les élus et le personnel technique des
collectivités territoriales à l’utilisation des outils de planification, (iii) mettre à la disposition des
collectivités une expertise technique pour la gestion des projets.
16
Produit 1.2.1 : Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits
humains, le VIH et le genre sont élaborés de façon participative et basés sur les
OMD.
Les principales actions permettant d’atteindre ce produit sont :
- Informer et sensibiliser les acteurs (groupes cibles, élus des collectivités, société civile, services
techniques, autorités administratives, CRSSRP, etc.) sur les OMD et sur les objectifs du
programme ;
- Harmoniser le guide de planification participative locale et l’approche basée sur les OMD en
capitalisant sur les expériences menées à Tiassalé ;
- Former les élus et les personnels techniques des collectivités territoriales sur l’utilisation des
outils de planification ;
- Appuyer l’élaboration de plans locaux de développement basés sur les OMD ;
- Mettre à disposition des collectivités territoriales une expertise technique pour renforcer la
gestion des projets.
Schéma du Cadre opérationnel de la composante 1
Appui institutionnel pour le
Renforcement des capacités
de planification, de
coordination et de suivi-
évaluation des actions de
lutte contre la pauvreté
Renforcement
des capacités
institutionnelles
pour la mise en
œuvre de la SRP
Renforcement des
capacités des
Collectivités
locales et des
Communautés de
base
Direction du
développement
Autres
Structures
nationales
impliquées
dans la SRP
Collectivités
Territoriales
Communautés
à la base
Outils de ciblage et suivi des
indicateurs de pauvreté
renforcés
Système de Suivi/Evaluation
Plans de
développement
locaux
Structuration des
OCB
17
18
3.2 Composante 2: Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des
Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la
micro-entreprise locale.
La pauvreté monétaire est un facteur déterminant dans l’analyse de la pauvreté en Côte d’Ivoire. C’est
pourquoi la composante 2 du programme entend mettre un accent particulier sur l’appui aux
communautés à la base pour le développement d’activités génératrices de revenus et contribuer à la
sécurité alimentaire en milieu rural.
Objectif de la composante
La composante vise à aider les communautés à la base à relancer et à diversifier leurs sources de
revenus, à initier des actions durables concourant à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la
sécurité alimentaire.
Approche stratégique
La relance et la diversification des activités au profit des communautés ciblées se feront à travers le
développement de microprojets générateurs de revenus dans les domaines agricoles, de la petite
transformation, de la commercialisation, de l’artisanat, etc. Le programme accordera une grande
attention aux besoins spécifiques de réintégration des populations déplacées internes, celles
retournées dans leurs zones de résidence ou d’origine, aux communautés d’accueil et aux jeunes,
notamment ceux touchés directement ou indirectement par la crise.
L’identification et la mise en œuvre des microprojets se feront sur la base d’une approche
participative en veillant à l’implication des bénéficiaires dans toutes les étapes de développement de
leurs microprojets sur la base des demandes soutenues par les collectivités territoriales concernées. La
mise en œuvre des interventions retenues devra tenir compte de l’impact prévisible sur les
populations et de la durabilité. Les structures d’accompagnement et les organisations de la société
civile ayant les capacités requises et crédibles joueront un rôle clé dans l’appui aux communautés et
aux différents bénéficiaires dans le cadre de cette composante.
Dans cette optique, les microprojets initiés par les organisations communautaires de base organisées
devront émerger à partir des diagnostics participatifs menés par les structures d’encadrement et/ou
les ONG d’accompagnement, et devront s’inscrire dans les priorités dégagées au niveau de la
collectivité territoriale, soit dans son plan de développement, soit dans tout autre document
stratégique de ladite collectivité.
En outre, la communauté et la collectivité porteuses du projet doivent participer au financement du
microprojet par une contribution en numéraire ou en nature. A cet égard, le programme en
collaboration avec les partenaires d’encadrement et partenaires techniques et financiers apportera un
appui pour la mobilisation des ressources endogènes.
19
Au niveau de chaque région, les microprojets feront l’objet d’examen et de sélection par les comités
régionaux de sélection qui seront les seuls habilités à autoriser le financement d’un microprojet.
De plus les capacités techniques et opérationnelles des communautés bénéficiaires seront renforcées
par des formations et un accompagnement réalisé par des structures d’encadrement et des ONG
initialement présélectionnées selon leurs capacités et aptitudes à travailler avec les communautés.
Ces structures d’appui et ONG d’accompagnement constitueront le réseau de partenaires
opérationnels avec les quels le programme mettra en œuvre les activités au niveau local sur une base
contractuelle incluant des résultats concrets et évalués chaque année.
Pour tenir compte de l’état de grande vulnérabilité des populations ciblées par le Programme, les
financements de démarrage des activités se feront uniquement à travers des subventions. En
revanche, les financements de consolidation et/ ou de renforcement de microprojets seront orientés
vers les institutions de micro finance pour un accès au crédit ou seront assurés au besoin par la
collectivité territoriale. Les interventions dans le cadre de cette composante prendront en compte la
capitalisation des leçons apprises au cours des années antérieures en matière de financement de
microprojets communautaires.
Dans cette optique, le programme contribuera au renforcement des capacités des IMF pour faciliter
l’accès des populations cibles du programme aux ressources financières et aux autres services
financiers.
Des appuis spécifiques se feront en vue de renforcer l’emploi des jeunes en complémentarité avec les
différentes initiatives en cours par d’autres partenaires au développement tant nationaux
qu’internationaux (la plate forme de service, le projet jeunes Mano-River, le projet régional du PNUD
d’emploi des jeunes financé par l’Espagne, les projets d’insertion des jeunes à risques financés par la
Norvège et la France, etc.)
Toutes les interventions feront l’objet d’un suivi évaluation régulier pour garantir la pérennisation et
l’appropriation des activités et seront facilitées par le personnel du programme basé au sein des
Unités opérationnelles du PNUD basé sur le terrain, et en appui aux personnels des collectivités
territoriales. Sur cette base, un dispositif de suivi-évaluation conjoint PNUD-Collectivités territoriales
sera mis en place.
Cibles et bénéficiaires
Cette composante sera réalisée par l’équipe d’accompagnement des activités opérationnelles (EAO)
recrutée par le PNUD, en collaboration avec les structures nationales d’encadrement, les ONG et les
collectivités.
Les principaux bénéficiaires sont les populations vulnérables organisées en groupes communautaires
notamment les jeunes sans emploi, les femmes, les PDI, les communautés, dans les villages ou dans
les quartiers des communes.
Cette composante se décline en deux sous composantes :
3.2.1 Sous composante 2 .1 : Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus
(AGR) et de relèvement
20
Cette sous composante vise à fournir aux communautés à la base les moyens et les capacités pour
accroître leurs revenus. Les AGR seront développées dans divers domaines d’activités économiques,
notamment, l’agriculture, la transformation, le commerce, l’artisanat, etc. Le processus de financement
des microprojets sera bâti sur la capitalisation des leçons apprises au cours des années antérieures.
Les activités de cette sous composante seront conduites en synergie avec les actions entreprises dans
le sous programme de l’initiative de pérennisation des cantines scolaires à travers le développement
local autour des cantines.
Les principaux produits identifiés sont :
Produit 2.1.1 : Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et
spécifiquement des femmes, des personnes déplacées internes à développer des activités
génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues.
Les actions à développer à leur endroit portent sur :
identifier les besoins en renforcement de capacités ;
Identifier les structures d’accompagnement ;
Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation ;
Alphabétiser les populations bénéficiaires notamment les femmes dans le cadre de
l’accompagnement pour l’amélioration de l’efficacité ;
Consolider les acquis des microprojets existants ;
Renforcer le capital de production
Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement ;
Renforcer les capacités organisationnelles des communautés à la base ;
Réaliser des études de marchés en vue de vérifier la viabilité et les débouchés de
commercialisation des microprojets identifiés ;
Suivre et accompagner la mis en œuvre des activités des groupes cibles ;
Apporter un appui pour la commercialisation des produits générés par les AGR ;
Evaluer périodiquement les activités entreprises.
Produit 2.1.2 : L’emploi des jeunes est renforcé
Les principales activités de ce produit sont :
Identifier les besoins spécifiques des jeunes ;
Appuyer de façon plus structurée l’apprentissage au métier et renforcer la formation
professionnelle des jeunes ;
Appuyer l’insertion des jeunes par le financement de microprojets de groupements de jeunes
(hommes et femmes) au niveau urbain et rural ;
Suivre et évaluer les activités d’insertion des jeunes ;
Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportements ;
Mobiliser des ressources additionnelles pour renforcer les appuis catalytiques d’insertion des
jeunes déjà en cours par le développement de projets spécifiques emplois des jeunes.
Produit 2.1.3 : le financement d’activités économiques au profit des communautés bénéficiaires
à la base est réalisé
Les principales activités de ce produit sont :
Réaliser des diagnostics participatifs ;
identifier les projets prioritaires ;
Mettre en cohérence les microprojets identifiés et les plans de développement des
collectivités ;
21
Consolider les acquis des microprojets existants et susceptibles de se développer et de
donner un impact réel ;
Mettre à la disposition des communautés les ressources financières nécessaires pour le
démarrage des activités.
Produit 2.1.4 : L’encadrement et la facilitation sont assurés pour le développement et la
diversification des activités par les communautés bénéficiaires
Identifier les structures d’accompagnement
Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation
Mettre en œuvre des schémas d’appui à la commercialisation
Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement
Suivre et accompagner les groupes cibles
Organiser des ateliers bilan ou d’échange d’expériences
Evaluer les activités
3.2.2 Sous composante 2.2 : Appui au développement de la micro-entreprise
Cette sous-composante vise à accompagner le développement le développement de la micro-
entreprise au niveau local en vue de contribuer à développer le tissu économique au niveau local. Il
importe également d’aider les acteurs locaux à se constituer en entreprises locales de prestations de
services d’appui aux organisations professionnelles et paysannes et associations opérant sur le terrain.
Ainsi, par souci d’efficacité et de cohérence, le programme encouragera en partenariat avec les
collectivités l’émergence d’entreprises locales dont les domaines d’intervention correspondent à la
vocation économique de la zone considérée (transformation de l’anacarde dans le nord, artisanat etc.)
Cette sous composante sera réalisée en collaboration avec les collectivités territoriales et les chambres
consulaires (chambre de métier), l’ONUDI et les structures nationales d’accompagnement et les ONG
Produit 2.2.1 : Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées
Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :
Identifier et la diffuser les opportunités d‘investissements privés de la localité par la
réalisation d’études;
Renforcer les capacités techniques et opérationnelles des micro-entreprises capables de
créer des emplois pour les jeunes et les femmes dont les domaines correspondent à la
vocation économique de la zone considérée
Renforcer le partenariat entre les grandes entreprises privées et les micro-entreprises au
niveau local et les mécanismes d’approvisionnement de ces entreprises par les
communautés à la base
Produit 2.2.2 : les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies
de promotion des micros entreprises sont renforcées
Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :
22
Appuyer les collectivités territoriales dans la définition et l’élaboration de leur stratégie de
promotion de la micro-entreprise ;
Appuyer les collectivités à diffuser leur stratégie de promotion de la micro entreprise ;
Appuyer la mobilisation des ressources pour la mise en oeuvre de la stratégie.
3.2.3 Sous composante 2.3 : Appui à l’accès à la micro finance
Le secteur de la micro finance rencontre d’énormes difficultés. Compte tenu de la situation actuelle du
secteur de la micro-finance et de la vision retenue par le gouvernement dans le cadre de la stratégie
de développement de la micro-finance dont l’élaboration a été appuyée par le PNUD/FENU et qui se
décline comme suit : D’ici 2015, la Côte d’ivoire dispose d’un secteur de la micro finance
professionnel, viable et pérenne, diversifié et innovant, assurant une couverture satisfaisante de la
demande sur l’ensemble du territoire », plusieurs actions d’envergures doivent être menées pour
l’assainissement du secteur et le renforcement de l’efficacité du contrôle et du suivi des IMF.
Ces interventions seront entreprises dans le cadre du programme de gouvernance. Toutefois, il
importe de favoriser l’offre de service financier de proximité au profit des populations exclues du
système financier conventionnel. Cette sous composante vise à favoriser l’accès au service financier de
proximité des communautés de base et à contribuer au renforcement des capacités des IMF à travers
l’AISFD.
Deux principaux produits sont attendus :
Produit 2.3.1. : Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et
bénéficiaires du programme en vue de suscités d’une épargne sont renforcées
Les activités ciblées sont :
Identifier les mécanismes de mobilisation de ressources endogènes des communautés
Aider les communautés à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de mobilisation de
ressources endogènes
Mettre en contact les bénéficiaires du programme et les IMF présentes dans les régions
grâce à des actions visant à améliorer la connaissance du secteur par les populations
Produit 2.3.2 : Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont
renforcées :
Les principales activités à mener au niveau de ce produit sont :
Faire un état des lieux du secteur ou des études d’évaluation des capacités des IMF pour
identifier les appuis additionnels à apporter aux IMF ;
Réaliser ou actualiser les études sur les besoins spécifiques des populations en services
financiers dans les zones rurales en vue d’élargir les prestations de service financiers
adaptés aux besoins spécifiques des populations notamment les femmes et des jeunes ;
Renforcer les actions de formation des personnels et administrateurs des IMF en appuyant
les initiatives de l’AISFD ;
Elaborer et diffuser un code de bonnes pratiques professionnelles ;
Accompagner le gouvernement dans ses efforts de mobilisation de ressources pour la
mise en œuvre de la stratégie ;
Suivre et évaluer les appuis initiés.
23
Produit 2.3.3 : Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro
finance sont améliorés
Renforcer des capacités opérationnelles et logistiques de la DMF et de l’AISFD ;
Améliorer la qualité de l’information, et ;
Favoriser une application concertée des règles de gestion régissant ce secteur par les
différents acteurs.
24
Appui à la relance et à la diversification des
activités au profit des Communautés et appui
au développement de la micro-entreprise
locale
Appui au
développem
ent
d’Activités
Génératrice
s de
Revenus
(AGR
Appui au
développement
de la micro-
entreprise
Appui à
l’accès à la
micro-finance
Activités de
relèvement
communautaire
Activité de
diversification
des revenus
Opportunité
d’investissement
Renforcement
des capacités des
mini-entreprises
Stratégie de
promotion
du secteur
privé
Suivi et contrôle
des activités des
IMF
Capacité de
mobilisation des
ressources
endogènes
Amélioration qualité
Service et
Information
25
3.3 Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la
gestion durable des ressources naturelles
L’accès à l’eau potable et à des services énergétiques diversifiés et de qualité constituent des défis
importants à relever pour améliorer les conditions de vie des ménages et atteindre l’OMD 7. Les
objectifs fixés dans le cadre du DSRP mettent en exergue, l’accès aux systèmes de cuissons modernes
et la prise en compte des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national. En outre,
l’accessibilité à l’eau potable et au service énergétique notamment à l’énergie de cuisson a un fort
impact sur la scolarisation de la jeune fille en milieu rural et contribue fortement à l’épanouissement
et l’autonomisation des femmes, à la productivité agricole et à la réduction du taux de morbidité lié à
l’eau.
En matière de gestion durable des ressources naturelles, les objectifs du gouvernement déclinés dans
le DSRP visent à assurer un environnement sain et durable et préserver les ressources naturelles
environnementales en trouvant les moyens de concilier les exigences de développement et de
dégradation des ressources naturelles. Ainsi, les interventions prévues dans le cadre de ce programme
faciliteront l’élaboration d’un sous programme d’appui à la gestion durable de l’environnement au
changement climatique.
Objectif de la composante
Cette composante vise à améliorer l’accessibilité en eaux potable et aux ressources énergétiques aux
populations cibles du programme en veillant à une gestion durable de l’environnement.
Approche stratégique
Il s’agira dans le cadre de cette composante de renforcer l’offre de service d’eau potable et de
renforcer les capacités des communautés à gérer les infrastructures efficacement en impliquant
davantage les femmes, premières utilisatrices à cette gestion. En outre des mécanismes
d’approvisionnement en pièces détachées en appui aux collectivités territoriales seront instaurés et
permettront de faciliter le travail des artisans réparateurs et l’efficacité de leurs interventions.
Le programme facilitera l’accès aux services énergétiques modernes pour les infrastructures sociales
communautaires (centre de santé rural, infrastructures scolaires) et l’accès aux sources d’énergie de
cuisson moderne. En vue de veiller à la protection de l’environnement, le programme fera la
promotion de plantes à croissance rapide. Les autres initiatives en matière de gestion durable de
l’environnement seront promus dans le cadre du sous programme de gestion durable de
l’environnement.
Trois principales sous composantes seront développées dans cette composante.
Cibles et bénéficiaires
Les principaux acteurs qui interviendront dans la mise en œuvre de cette composante sont les
Direction de l’Hydraulique villageoise et urbain au sein de la DHH, les collectivités territoriales, la
Direction de l’énergie du Ministère des Mines et de l’Energie, et la Direction de l’Egalité et du genre
du Ministère de la Famille et des Affaires Sociales.
Les principaux bénéficiaires sont les communautés locales notamment les femmes.
26
Sous composante 3.1 : Accès à l’Eau potable
Cette sous composante vise à aider les communautés les plus démunies à accéder à l’eau potable.
Dans ce cadre, les appuis du Programme seront orientés selon deux axes : le renforcement de l’offre
de service d’eau potable et la maintenance des infrastructures hydraulique humaine.
Produit 3.1.1 : L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte
d’Ivoire.
Ce produit vise à renforcer l’offre de services d’eau potable par l’équipement en infrastructures d’eau
potable, des localités déshéritées, d’accès difficiles ou qui ne répondent pas aux critères administratifs
pour en bénéficier. Dans cette optique, les activités suivantes seront mises en œuvre :
implanter dans les localités rurales des forages équipés de système de pompage à motricité
humaine, et dans les villes, des bornes d’alimentation en eau potable dans les zones ne
bénéficiant pas de systèmes d’adduction d’eau ;
doter les Collectivités décentralisées de stocks initiaux de pièces de rechange nécessaires à la
réparation des pompes d’hydrauliques dans les localités déshéritées, d’accès difficiles ;
former et équiper en caisses à outils et moyens de déplacement des Artisans Réparateurs (AR),
des zones de mise en œuvre du programme afin de les rendre plus aptes et plus mobiles pour
des interventions rapides dans les villages, et ;
mettre en place et renforcer les capacités des Comités de gestion de l’eau dans les zones
rurales, qui devront assurer de façon pérenne le financement de l’entretien des points d’eau ;
créer et former des Comités de gestion autour des bornes d’alimentation en eau en zones
urbaines ;
appuyer ces Comités de gestion dans le processus de contractualisation avec les opérateurs
techniques spécialisés et disposant de compétences nécessaires à la maintenance et à la
réparation des bornes d’alimentation en eau potable.
Sous composante 3.2 : Accès aux services énergétiques
Face aux difficultés d’accès aux services énergétiques modernes (électricité, gaz butane, etc.) dans les
zones rurales et périurbaines, cette sous composante s’emploiera à améliorer l’accessibilité à ces
ressources aux profits des populations dans ces zones.
Produit 3.2.1 : Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et
périurbain sont explorées et expérimentées si nécessaire.
Pour atteindre ce produit, le Programme appuiera la réalisation des activités ci-après :
i) réaliser une étude d’inventaire des offres alternatives de services énergétiques adaptées aux
besoins des communautés rurales ;
ii) subventionner (entre 50 et 75%) l’acquisition d’équipements d’économie d’énergie (foyers
améliorés, four à charbon, gaz butane, etc.) en faveur des ménages vulnérables ;
iii) Réaliser des plantations de parcelles cultivées à base d’Acacia mangium (plantes à croissance
très rapide) pour la production d’énergie nécessaire à la cuisson des aliments.
Sous composante 5.3 : Gestion durable des ressources naturelles
Produit 3.2.21 : Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de
gestion durable des ressources naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré.
27
Comme cela a été décliné dans les autres composantes du programme, les interventions d’appui aux
communautés s’inscriront dans le processus de gestion durable de l’environnement. Par ailleurs, en
matière de développement d’activités génératrices de revenus, le programme pourra financer des
activités spécifiques de protection de l’environnement et génératrices de revenus tel que l’agro
foresterie ou les mesures riveraines de protection des parcs et réserves.
Par ailleurs, pour refléter l’importance de la question de la gestion durable des ressources naturelles
et projeter ou initier des réponses appropriées à moyen et long terme, le programme contribuera en
concertation avec les acteurs nationaux du domaine à faire élaborer un sous programme cadre qui
traitera spécifiquement de la problématique de la gestion durable des ressources naturelles en Côte
d’Ivoire.
Facilitation de l’accès à l’Eau potable et aux
services énergétiques et à la gestion durable
des ressources naturelles
Accès à l’Eau
potable
Accès aux services
énergétiques
Gestion durable des
ressources naturelles
Amélioration de
façon durable de
l’accès à l’eau
potable
Implantation :
Forage
Bornes fontaines
Dotation :
Pièce de rechange
Caisses à Outils
Renforcement de
capacités :
Comité eau
Exploitation des
sources potentielle de
diversification de
l’énergie
Offres alternatives de
service énergétique
Equipement
d’économie
d’énergie
Reboisement
Actions ciblées de
gestion des
ressources
naturelles
Formulation
programme
cadre
28
29
IV Cibles et bénéficiaires du programme :
Les principales cibles et bénéficiaires du programme ont été déclinés dans les différentes
composantes au fur et à mesure. Toutefois, pour donner une visibilité plus grande, il convient de
retenir que le programme vise à toucher :
Les populations pauvres en milieu rural et périurbain organisées en associations ou en
organisations communautaires de base
Les Populations déplacées
Les populations retournées dans les zones d’origine ou d’habitation
Les femmes
Les jeunes
Les ministères techniques (Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement, Ministères
des infrastructures, de la famille et des affaires sociales, Ministère des Mines et de l’Energie,
Ministère de l’Agriculture, etc.)
Les structures nationales d’encadrement
Les ONG
Les collectivités décentralisées et leurs faîtières.
Le programme a une envergure nationale en couvrant les 10 pôles de développement déclinés par le
gouvernement dans le cadre du DSRP.
V Mécanisme d’assurance qualité et Gestion du programme
Gestion du programme
Les fonctions d’assurance et de mise en œuvre sont des fonctions distinctes mais complémentaires
qu’il convient de préciser pour une plus grande efficacité. En vue d’offrir les garanties de
transparence, et d’objectivité, les deux fonctions ci-dessus précitées doivent être remplies par des
entités séparées.
La gestion du programme, vise à (i) coordonner les interventions du Programme, (ii) assurer une
gestion financière efficace et transparente des ressources, (iii) promouvoir l’amélioration continue des
approches et méthodes d’intervention des différents acteurs et (iv) accompagner les processus
participatifs de suivi et d’évaluation et contribuer au dialogue sur les politiques de lutte contre la
pauvreté.
En outre, compte tenu de la nécessité d’obtenir des impacts probants et rapides sur les conditions de
vie des populations et en vue de veiller à la cohérence dans la mise en œuvre des activités de façon
opérationnelle avec le DSRP, et en tenant compte des spécificités de chaque composante et du
besoin d’y répondre de la manière la plus adéquate, la structure de gestion proposée pour le
programme est la suivante :
La composante 1 du programme sera entièrement mise en œuvre par le Ministère d’Etat, Ministère du
Plan et du développement à travers ses différents démembrements.
De façon spécifique, la sous composante 1 sera exécutée par la structure du Ministère du plan en
charge de conduire le processus de mise en œuvre du DSRP. Le PNUD mettra à la disposition de cette
direction 2 experts nationaux dont 1 chargé d’accompagner le suivi du DSRP et un expert chargé de la
30
coordination de l’appui aux collectivités locales dans le cadre des exercices de planification basées sur
les OMD et du personnel d’appui tel qu’un chauffeur.
La Sous composante 2 sera de la responsabilité de la Direction de la planification qui travaillera en
étroite collaboration avec la Direction du Développement et celle de l’aménagement du territoire
dans la définition de la méthodologie d’appui aux collectivités notamment dans le cadre de la
planification basée sur les OMD.
La composante 2 sera mise en œuvre par l’équipe d’appui Opérationnelle recrutée par le PNUD. Cette
équipe sera placée sous la responsabilité de la Direction nationale du programme.
Au niveau de la composante 3, la sous composante 1 sera de la responsabilité de la Direction de
l’Hydraulique Humaine (DHH). Quant à la sous composante 2, elle sera exécutée par la Direction de
l’énergie dans le cadre des activités du groupe multisectoriel national pour l’accès aux services
énergétiques co-présidé par la Direction de l’énergie et du Plan en collaboration avec les ONG locales
et le programme de micro-financement du FEM. Un expert national sera recruté pour apporter un
appui à ces deux directions dans les actions liées à l’eau potable t à l’accès aux services énergétiques.
La sous-composante 3 fera l’objet d’un sous programme spécifique gérée par les structures du
Ministère de l’environnement. A cet effet un expert national sera recruté pour assurer le suivi te la
supervision des activités dans lié à la gestion durable de l’environnement
La mise en œuvre des activités pourra être sous-traitée à des structures nationales d’appui basées sur
le terrain ou à des ONG nationales notamment pour les activités de développement et diversification
d’AGR et celles relatives à l’accès à l’eau potable et aux services énergétiques.
Dans tous les cas, chaque entité responsable gérera de façon autonome les interventions qui lui sont
dévolues sur la base d’un plan de travail (AWP) cosigné par elle et le PNUD.
Compte tenu de l’ampleur des besoins et face à l’insuffisance des ressources propres du PNUD, la
mobilisation des ressources financières additionnelles auprès des autres partenaires au
développement constituera une activité importante à mener par le PNUD en lien avec les partenaires
nationaux et notamment les structures en charge du DSRP. A cet effet une stratégie de mobilisation
des ressources sera élaborée. En outre le gouvernement apportera une contrepartie au financement
en prenant la disposition pour l’hébergement du siège du projet et par des allocations annuelles dans
le cadre du Programme d’investissement Public (PIP).
En outre, la communication entre les parties prenantes du programme dans le cadre de la mise en
œuvre des composantes et également avec les autres acteurs extérieurs par des actions efficaces de
visibilité inscrites dans la stratégie de communication qui sera élaborée pour le programme,
constituera un pilier important dans la diffusion des bonnes pratiques et la mobilisation des
ressources.
Assurance et contrôle de qualité :
La mise en œuvre du Programme pour la réalisation des objectifs attendus nécessite la contribution et
la mobilisation de toutes les parties prenantes, aussi bien les Conseillers au Programme concernés par
des composantes du Programme Cadre d’Appui à la Réduction de la Pauvreté, l’équipe de mise en
œuvre des activités opérationnelles les Collectivités décentralisées, les bénéficiaires (Organisations
Communautaires de Base, cabinets de conseils, ONG, etc.).
31
Le programme adoptera une approche décentralisée capitalisant sur la présence des Unités
opérationnelles de terrain du PNUD et des comités régionaux de suivi du DSRP.
La fonction d’assurance comprend le suivi des actions de gestion et le suivi des étapes clés. Ainsi des
visites de terrain, les rencontres avec les bénéficiaires et les contractants, la gestion des processus
d’évaluation et d’audit font partie intégrante de cette action d’assurance de qualité qui sera dévolue
au PNUD et à ses démembrements sur le terrain.
Suivi et Evaluation :
Etant donné l’ancrage du programme au CPAP et au DSRP, le système de suivi-évaluation s’intégrera
au cadre global du CPAP. Le système de suivi-évaluation et reporting sera basée sur une gestion axée
sur les résultats (GAR) et conforme aux normes et standards du PNUD. Il importe que le dispositif de
suivi se fasse à partir de la situation de départ au démarrage du programme qui sera réalisé dans les
régions et que le cadre de résultats stratégiques donne clairement des indicateurs réalistes et définis
dans le temps.
Les plans de travail annuels définiront clairement les cibles annuelles identifiées par les structures
d’exécution et les autres parties prenantes et feront l’objet d’une responsabilisation et devront être
validés et signés par les structures concernées et le PNUD.
La possibilité de mesurer les effets et l’impact de l’intervention constitue l’une des priorités du
Programme. Un dispositif de suivi et d’évaluation interne des activités du Programme ainsi que de
l’exploitation des microprojets permettra de collecter toutes les informations générées pendant le
cycle d’exécution des microprojets. Les informations ainsi produites alimenteront le système de
collecte et de traitement des données et contribueront ainsi à une plus grande visibilité des appuis du
Programme, du point de vue des effets et de l’impact. Ce système de collecte de données sera
alimenté systématiquement au démarrage par des données caractéristiques par microprojet, ce qui
permettra de mieux apprécier les effets et l’impact générés par toutes les composantes du
Programme.
Sur le terrain, les activités de suivi opérationnelles seront conduites par l’équipe d’appui des activités
opérationnelles du Programme. Des missions ponctuelles d’appui et de supervision se feront par des
Conseillers au programme en charge de cette thématique et par l’Unité monitoring et évaluation du
PNUD.
Des rapports périodiques (trimestriels et annuels) tels que déclinés dans les règles de gestion du
PNUD seront produits par les structures d’exécution des composantes. Ainsi, le programme fera
l’objet d’une revue chaque 6 mois pour l’ensemble de ses composantes et d’une revue annuelle pour
partager et analyser le niveau d’atteinte des résultats par rapport aux objectifs, s’accorder sur les
résultats et fournir des orientations pour les mois futures.
Le programme sera évalué une première fois après la fin de la première phase de 18 mois et à la
dernière année d’exécution. Il fera l’objet d’audit, conformément aux règles en vigueur au niveau du
PNUD, soit en totalité, soit sur certaines composantes.
VI Modalités et Arrangement de gestion
La durée du programme sera de cinq (5) ans et mis en œuvre en deux principales phases. Une
première phase de dix huit (18) mois consacrée à la mise en place d’outils et d’approches à partir de
32
tests réalisés dans des zones ciblées. La période restante permettra de généraliser les approches avec
une couverture nationale.
Le Programme cadre d’appui à la réduction de la pauvreté sera mis en œuvre selon la modalité
d’Exécution Nationale (NEX).Toutefois on pourrait avoir recours à d’autre modalités d’exécution si cela
est nécessaire en accord avec la partie nationale. La Direction Nationale sera assurée par la Direction
Générale du Plan du Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, à qui rendra compte
l’équipe d’appui aux activités opérationnelles de terrain.
L’Equipe d’appui des activités opérationnelles comprendra outre le Coordonnateur, un Assistant
administratif et financier, un Expert national chargé du suivi-évaluation interne (basés à Abidjan) et
cinq assistants opérationnels basés à Abidjan, Korhogo, Bouaké, Guiglo, Bondoukou. En outre, un
personnel d’appui constitué d’ 01 secrétaire, 02 chauffeurs complétera l’équipe. En cas de besoin
l’équipe pourra être renforcé par des Assistant de terrain additionnel et des VNU.
En plus des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des composantes du programme, un
comité national de pilotage et des comités techniques par composantes seront mis en place.
Le comité national de pilotage. : Il a pour rôle à titre principal de veiller au respect des orientations
stratégiques pour la mise en œuvre des composantes, valider les plans de travail et les rapports
annuels d’activités pour les différentes composantes. Il est constitué d’un représentant du Ministère
d’Etat, Ministère du Plan et du Développement, du PNUD, d’un représentant du Ministère des
infrastructures économiques, un représentant du Ministère de la famille et des affaires sociales, Un
représentant du Ministère de l’économie et des finances, un représentant de l’UVICOCI, un
représentant de l’ADDCI d’un représentant de la Direction Générale des Collectivités territoriales. Il
sera co-présidé par le Représentant du Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du développement et
par le PNUD et se réunira sur une base annuelle. Les autres bailleurs ou partenaires au
développement qui contribueront au financement du projet participeront d’office au comité national
de pilotage.
Les délibérations de ce comité national de pilotage seront reversées au comité de suivi de la mise en
œuvre de la SRP.
Les comités techniques auront pour principale mission le suivi de la mise en œuvre des actions
planifiées au niveau de chaque composante. Ces comités feront des propositions de
recommandations en cohérence avec les orientations générales définies par le programme. Ces
recommandations seront adressées au comité national de pilotage du programme. Ces comités
seront composés par les partenaires techniques impliqués dans la mise en œuvre des composantes et
facilités par le PNUD et la structure qui a la responsabilité de la mise en œuvre de la composante.
Ainsi, aura-t-on un comité technique pour la composante renforcement des capacités, un comité
technique pour la composante de développement de diversification des activités économiques, et un
comité pour la composante d’accès à l’eau et au service énergétique.
La Direction Nationale du Programme assurera la supervision générale des activités du programme
et veillera à la cohérence d’ensemble avec les autres instituions nationales impliquées dans la mise en
œuvre du programme et représentera le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement,
aux réunions du Comité Technique de suivi du programme, lors des revues.
Les Comités régionaux de sélection des microprojets
Le processus de sélection et d’approbation des microprojets sera initié au niveau des Collectivités
décentralisées et achevé au niveau de la région. Seules les conventions de financement entre le
Programme et les bénéficiaires seront signées à Abidjan.
33
Au niveau de chaque région et particulièrement dans les régions où existent des sous bureaux du
PNUD, des Comités de sélection des microprojets constitués par des experts locaux capables
d’analyser les microprojets soumis seront créés si ce type de mécanismes n’existe pas. Ces comités se
réuniront périodiquement. A cet effet, le guide et le manuel de sélection sera actualisé er adapté à la
nouvelle procédure.
VII Contexte juridique
Le Programme constitue l'instrument visé à l'article premier de l'accord type d'assistance de base
entre la République de Côte d'ivoire et le PNUD signé par les parties prenantes le 3 décembre 1993. Il
définit le type d'assistance qui devra être apporté par le PNUD conformément au budget général et
programme de travail et budget annuel élaboré par l'Equipe de Mise en Œuvre du Programme de
Lutte contre la Pauvreté inclus dans le présent document en annexe 2.
Le Programme sera mis en œuvre en conformité avec les règles et procédures du PNUD sur la base
de l'accord d’assistance entre le Gouvernement et le PNUD.
Ce Programme pourrait faire l'objet d'amendement aussi bien au niveau des composantes, des
activités que du budget, de commun accord entre le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du
Développement et le PNUD, sur la base d'un accord spécifique.
VIII : Risques et hypothèses
Plusieurs conditions doivent être remplies à la fois pour assurer le succès du Programme Cadre de
Lutte Contre la Pauvreté en Côte d’Ivoire pour la période 2009 Ŕ 2013 :
(i) la disponibilité des ressources pour la mise en œuvre des projets et programmes de
pauvreté ;
(ii) la stabilité sociopolitique et le retour à la paix.
Par contre, les principaux risques qui pourraient constituer un frein à la mise en œuvre du PCLCP
sont :
(iii) une résurgence de la crise ;
(iv) les conflits de compétences dans les administrations en charge de la planification et du
développement ;
(v) une faible appréhension des missions de développement par les Collectivités locales et
une trop grande politisation de ces dernières ;
(vi) la non application effective des textes relatifs aux transferts de compétences aux
collectivités territoriales, et ;
(vii) la non implication effective des communautés de base dans le processus de leur
développement.
Schémas des différentes phases d’intervention du PARP/OMD
PPhhaassee IIII
Planification – Coordination – Suivi/Evaluation des ALCP
Renforcement des capacités
Suivi Evaluation de la SRP Suivi des OMD
Renforcement des capacités
Planification – Coordination – Suivi/Evaluation des ALCP
Suivi Evaluation de la SRP
PPhhaassee IIII
34
Renforcement des capacités
Phase I = Phase de démarrage et de mise en place d’outils et d’approches (1-18 mois)
Phase II = Phase de généralisation des approches (19- 60 mois)
PDL : Plan de Développement Local
PDV : Plan de Développement Villageois
ALCP : Actions de Lutte Contre la Pauvreté
GRN : Gestion des Ressources Naturelles
Schéma du dispositif de mise en œuvre du PARP/OMD : Organigramme fonctionnel
DDiirreeccttiioonn NNaattiioonnaallee dduu PPAARRPP//OOMMDD
CCoommiittéé NNaattiioonnaall ddee ppiilloottaaggee dduu
PPAARRPP//OOMMDD
Reboisement
35
Annexe Méthodologique de ciblage des sites et groupes bénéficiaires (Idées pour le guide de
ciblage et de financement des projets des communautés)
Ciblage des départements
Le programme aura une envergure nationale. Toutefois, compte tenu de l’approche par phasage
retenue, la mise en œuvre du programme évoluera selon la progression suivante :
Administration centrale et déconcentrée, Collectivités territoriales,
Groupements de femmes, Jeunes, Structures d’encadrement, ONG locales,
Déplacés Internes, Communautés d’accueil, autres groupes vulnérables,
tec…
Espaces de planification et de mise en œuvre
des activités
36
Au cours da la première phase d’une durée de 18 mois, 10 départements à raison de deux par pôle de
développement dans les par régions couvertes par sous bureaux du PNUD et le pôle sud seront
touchés
Ensuite la phase de consolidation et d’expansion couvrira: 20 départements additionnels, dans les
autres pôles de développement non couvert
Le ciblage des zones d’intervention du Programme est basé sur le taux de pauvreté décliné dans l’ENV
2008 matérialisé par la carte ci après et sur un engagement de la collectivité territoriale matérialisée
par une dotation budgétaire en vue d’un partenariat avec le programme.
.
Composante 1 : Appui institutionnel pour le Renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté au niveau national et au niveau des collectivités territoriale
Effets escomptés : Les capacités du Gouvernement, des collectivités territoriales et des communautés à base en matière de gouvernance économique, de développement de politique et de stratégie sont renforcées.
Résultat 1.1 : Les capacités institutionnelles pour la mise en œuvre de la SRP sont renforcées
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 1.1.1 : Les instruments programmatiques de mise en œuvre de la SRP sont élaborés
1.1.1.1 Accompagner l'équipe du DSRP et les directions techniques dans l’élaboration des matrices sectorielles de la SRP
1.1.1.2 Apporter un appui technique pour l’alignement des dépenses publiques sur le DSRP (2laboration des CDMT)
1.1.1.3 Faciliter le recrutement des experts et l’organisation des ateliers
1.1.1.4 Apporter un appui pour le cadrage macro-économique (formation, acquisition de logiciel)
Matrice d’actions disponibles
CDMT global et sectoriels disponibles
Nombre de personnes en charges du DSRP formés
Nombre de personnes en charge de la prévision formés
DD- Ministères Techniques Consultants nationaux
PTF-secteur privé
Consultants et
experts nationaux
INS
TRAC Autres
50 50 50 - -
Produit 1.1.2. La mobilisation des ressources additionnelles pour le financement de la SRP est assurée
1.1.2.1 Appui à l’élaboration des documents préparatoire de la table ronde et de gestion des fonds
1.1.2.2 Financer les missions de prospection pour la mobilisation des ressources
1.1.2.3 Apporter un appui à l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds
Documents Préparatoires de la table ronde des bailleurs de fonds disponibles
Nombre de bailleurs et partenaires au développement prospectés
Tenue effective de la Table ronde
% du Gap de financement de la SRP mobilisé
DD- Ministères Techniques
Consultants et experts PTF
TRAC Autres
100 50 25
Produit 1.1.3: Les outils de ciblage et de suivi des indicateurs de pauvreté
1.1.3.1 Mener des enquêtes légères dans les zones cibles du programme
Situation de référence des zones cibles du programme disponible
DD/INS/ASNU/Ministères Techniques
TRAC Autres
100
60 300
85 300
38
sont disponibles 1.1.3.2 Produire des cartes de pauvreté à
l’échelle de la commune ou du département
1.1.3.3 Elaborer périodiquement les rapports nationaux sur les OMD et les Tableaux de bord sociaux
1.1.3.4 Contribuer aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages
50 cartes départementales de pauvreté produite
Rapport périodique sur les OMD/ TBS élaboré sur base bi annuel
Profil de pauvreté actualisé périodiquement
sectoriels
Produit 1.1.4: Le dispositif de suivi-évaluation de la SRP est renforcé
1.1.4.1 Former les acteurs et renforcer les capacités opérationnelles et techniques du dispositif de suivi évaluation de la SRP
1.1.4.2 Contribuer à la tenue des réunions statutaires de suivi de la SRP
1.1.4.3 Faciliter l'élaboration de rapports de la mise en œuvre du DSRP
1.1.4.4 : Miser à disposition d’experts pour l’harmonisation de rapport de suivi sectoriels et globaux
nombre d'acteurs formés (hommes et femmes) /nombre de formations organisées
nombre de réunions prévues et réellement tenues
Rapports de suivi de la SRP disponibles
DD/Comité de suivi du DSRP
au niveau national et local
Consultants
TRAC Autres
60 -
100 -
100 -
Résultat 1.2: Les capacités des Collectivités locales en matière de planification basées sur les OMD intégrant le VIH et le genre sont renforcées
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 1.2.1 : Les plans de développement locaux intégrant l’approche basée sur les droits humains, le VIH et le genre sont élaborés de façon participative et basés sur les OMD
1.2.1.1 Informer et sensibiliser les acteurs (groupes cibles, élus des collectivités, société civile, services techniques, autorités administratives, CRSSRP, etc.) sur les OMD et sur les objectifs du programme 1.2.1.2 Harmoniser le guide de planification participative locale et l’approche basée sur les OMD en capitalisant sur les expériences menées à Tiassalé 1.2.1.3 Former les élus et les personnels techniques des collectivités territoriales sur l’utilisation des outils de planification
Nombre de collectivités visitées pour les campagnes de sensibilisation
Une méthodologie de planification intégrant les OMD, le VIH/SIDA et les droits humains disponible
Nombre de personnes formés (Hommes et femmes)
Nombre de Plans locaux basés sur les OMD élaborés
DP/DD/Collectivités/ DP/DD/ Collectivités/ ONG/ collectivités/ Consultants
TRAC Autres
50 150 100
39
1.2.1.4 Appuyer l’élaboration de plans locaux de développement basés sur les OMD 1.2.1.5 Mettre à disposition des collectivités territoriales une expertise technique pour renforcer la gestion des projets
Nombre de collectivités bénéficiant d'une expertise technique
Structures techniques spécialisées, ONG, MEMPD, ANADER, Collectivités DD Collectivités DP
Composante 2: Appui à la relance et à la diversification des activités au profit des Communautés, des femmes et des jeunes et appui au développement de la micro-entreprise locale
Effet escompté : Les populations vulnérables (jeunes, femmes, PDI) et les communautés locales ont des sources de revenus améliorées
Résultat 2.1 : Appui au développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR)
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 2.2.1 Produit 2.1.1 : Les capacités techniques et organisationnelles des communautés locales et spécifiquement des femmes, des personnes déplacées internes à développer des activités génératrices de revenus ou de diversification des sources de revenus sont accrues.
2.1.1.1 Identifier les besoins en renforcement de capacités 2.1.1.2Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation 2.1.1.4 Alphabétiser les populations bénéficiaires notamment les femmes dans le cadre de l’accompagnement pour l’amélioration de l’efficacité 2.1.1.5 Consolider les acquis des microprojets existants 2.1.1.6 Renforcer les capacités organisationnelles des communautés à la base 2.1.1.7 Réaliser des études de marchés en vue de vérifier la viabilité et les débouchés de commercialisation des microprojets identifiés
Besoins en renforcement des capacités des organisations bénéficiaires identifiées
Nombre de personnes formées (hommes et femmes)/ Supports de formation
Nombre de personnes alphabétisées (Hommes et femmes)
Nombre de projets consolidés/ Mécanismes de pérennisation existants
Quantité de produits commercialisés en rapport avec la production
Ministère technique/ ONG d'appui/ structures d'encadre- ment (ANADER-FDFP) Collectivités locales
TRAC Autres
100 100
150 150
200 300
80 -
80 -
Produit 2.2.2. L’emploi des jeunes est renforcé
2.1.2.1 Identifier les besoins spécifiques des jeunes 2.1.2.2 Appuyer de façon plus structurée l’apprentissage au métier et renforcer la formation professionnelle des jeunes 2.1.2.3 Appuyer l’insertion des jeunes par le financement de microprojets de groupements de jeunes (hommes et
Nombre de bénéficiaires jeunes hommes et femmes
Au moins 5000 jeunes insérés
Nombre de jeunes sensibilisées/ Supports de sensibilisation
Montant des ressources mobilisées
ONG, structures techniques spécialisées (ANADER, FDFP) Collectivités Communautés
TRAC Autres
800
900
800
2500
40
femmes) au niveau urbain et rural 2.12.5 Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportements 2.1.2.6 Mobiliser des ressources additionnelles pour renforcer les appuis catalytiques d’insertion des jeunes déjà en cours par le développement de projets spécifiques emplois des jeunes
Produit 2.1.3: Le financement d’activités économiques au profit des communautés bénéficiaires est réalisé
2.1.3.1 Réaliser des diagnostics participatifs dans les villages cibles 2. 1. 3.2 Identifier les projets prioritaires 2.1.3.3 Mettre en cohérence les microprojets identifiés et les plans de développement des collectivités 2.1.3.4 Consolider les acquis des microprojets existants et susceptibles de se développer et de donner un impact réel 2.1.3.5 Mettre à la disposition des communautés les ressources financières nécessaires pour le démarrage des activités
Au moins une centaine de diagnostics participatifs réalisés
Au moins une cinquantaine de micro projets porteurs identifiés /an
Nombre de microprojets harmonisés avec les plans de développement locaux
Nombre de bénéficiaires (hommes et femmes)
Au moins une trentaine de microprojets financés /an
PNUD/ONG Collectivités Communautés PNUD ONG Communautés Collectivités locales PNUD Collectivités ONG PNUD/ONG Communautés PNUD Collectivités
TRAC Autres
200 200
250 150
300 500
200 300
200 300
Produits 2.1.4: L'encadrement et la facilitation sont assurés pour la diversification des activités par les communautés bénéficiaires
2.1.4.1 Identifier les structures d’accompagnement 2.1.4.2 Former aux techniques de production, de gestion et de commercialisation 2.1.4.3 Mettre en œuvre des schémas d’appui à la commercialisation 2.1.1.4 Informer et sensibiliser sur le VIH/SIDA pour le changement de comportement 2.1.1.5 Suivre et accompagner les groupes cibles
Nombre de structures d'accompagnement identifiées et nombre de partenariats établis
Nombre de bénéficiaires formés (Hommes et femmes)
Nombre d'organisations de producteurs accompagnés dans le cadre de la commercialisation
Nombre de campagne de sensibilisation
Mécanismes de suivi
Ministère technique/ Collectivités Ministère technique/ONG, structures d'encadrement ONG, Structures d'encadrement Ministère technique/ONG PNUD-Collectivités
TRAC Autres
75 -
100 -
100 300
70 70
41
2.1.1.6 Organiser des ateliers bilan ou d’échange d’expériences 2.1.1.7 Évaluer les activités
opérationnel
Au moins un atelier bilan annuel
Au moins une auto-évaluation annuelle des activités
Communautés ONG, Structures d'encadrement Ministères Techniques Collectivités
Résultat 2.2 : Appui au développement de la micro-entreprise locale
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 2.2.1 : Les capacités des micro-entreprises au niveau local sont renforcées
2.2.1.1 Identifier et diffuser les opportunités d‘investissements privés de la localité 2.2.1.2 Renforcer les capacités techniques et opérationnelles des micro-entreprises capables de créer des emplois pour les jeunes et les femmes dont les domaines correspondent à la vocation économique de la zone considérée 2.2.1.3 Renforcer le partenariat entre les grandes entreprises privées et les micro-entreprises au niveau local et les mécanismes d’approvisionnement de ces entreprises par les communautés à la bas
Opportunités d’investissement au niveau d’au moins 3 départements disponibles
Nombre de micro-entreprises renforcées
Nombre de partenariats entre micro-entreprises et organisation communautaires
PNUD Collectivités-ONG PNUD/ONG, structures techniques spécialisées PNUD-Collectivités-Entreprises privées
TRAC Autres
70 50 50 50 -
Produit 2.2.2 : Les capacités des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs stratégies de promotion de la micro entreprise sont renforcées
2.2.2.1 Appuyer les collectivités territoriales dans la définition et l’élaboration de leur stratégie de promotion de la micro-entreprise 2.2.2.2 Appuyer les collectivités à diffuser leur stratégie de promotion de la micro entreprise 2.2.2.3Appuyer la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la stratégie de micro-entreprise
Documents de stratégie de promotion de la micro-entreprise disponible
Montant mobilisé/Rapports et supports de diffusion
Montant mobilisés
Collectivités ONG, Structures techniques spécialisées Collectivités ONG Collectivités
TRAC Autres
- 150
150 - 150
-
Résultat 2.3 : Appui à l’accès à la micro finance
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
42
Produit 2.3.1 : Les capacités de mobilisation des ressources endogènes des communautés et bénéficiaires du programme en vue de suscités d’une épargne sont renforcées
2.3.1.1 Identifier les mécanismes de mobilisation de ressources endogènes des communautés 2.3.1.2 Aider les communautés à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de mobilisation de ressources endogènes 2.3.1.3 Mettre en contact les bénéficiaires du programme et les IMF présentes dans les régions grâce à des actions visant à améliorer la connaissance du secteur par les populations
Mécanismes disponibles
Au moins 50 communautés ont mobilisé des ressources endogènes
Au moins 500 membres des OCB adhèrent à des IMF
PNUD Ministère technique ONG PNUD Ministère technique Collectivités ONG PNUD Collectivités
TRAC Autres
50 50 100
50 100
25 100
-
Produit 2.3.2 : Les capacités des IMF à rendre des services appropriées aux populations sont renforcées
2.3.2.1 Faire un état des lieux du secteur ou des études d’évaluation des capacités des IMF pour identifier les appuis additionnels à apporter aux IMF 2.3.2.2 Réaliser ou actualiser les études sur les besoins spécifiques des populations en services financiers dans les zones rurales 2.3.2.3 Renforcer les actions de formation des personnels et administrateurs des IMF en appuyant les initiatives de l’AISFD 2.3.2.4 Appuyer l’élaborer et diffuser un code de bonnes pratiques professionnelles 2.3.2.5 Accompagner le gouvernement dans ses efforts de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la stratégie 2.3.2.6 Suivre et évaluer les appuis initiés
Etudes d’évaluation des capacités à renforcer au profit des IMF dans les principales zones d’intervention disponibles
Besoins spécifiques des communautés en matière de services financiers en milieu rural disponibles
Nombre de personnels d’IMF formés (Hommes et femmes)
Code de bonne conduite au sein des IMF disponible
Au moins 50 000 000 Sont mobilisé par an au près des PTF pour la stratégie de mobilisation des ressources
Rapports d’activités régulièrement disponibles
Ministères Techniques Ministères Technique-ONG PNUD- Consultants -AISFD Consultants -Ministères techniques-ONG -MIEF Collectivités
TRAC Autres
125 -
50 -
50 150*
25 100*
-
Produit 2.3.3 : Le suivi le contrôle et la supervision des activités des institutions de micro finance sont améliorés
2.3.3.1 Renforcer des capacités opérationnelles et logistiques de la DMF et de l’AISFD 2.3.3.2 Favoriser une application concertée des règles de gestion régissant ce secteur par les différents acteurs
Equipements/matériels professionnels renforcés
Nombre de réunions de concertation entre acteurs des IMF
DIMF/ AISFD/ Consultants MIEF/ONG
TRAC AUTRES
25 50 - 100
- 100
43
Composante 3 : Facilitation de l’accès à l’Eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles
Effet escompté : L’accès durable à l’eau potable et aux services énergétiques est amélioré pour les populations, en particulier les enfants et les femmes, et prenant en compte la gestion durable des ressources naturelles.
Résultat 3.1 : L'Accès à l’eau potable est facilité
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 3.1.1 : L’accès des populations à l’eau potable est amélioré de façon durable en Côte d’Ivoire
3.1.1.1Implanter dans les localités rurales des forages équipés de système de pompage à motricité humaine, et dans les villes, des bornes d’alimentation en eau potable dans les zones ne bénéficiant pas de systèmes d’adduction d’eau 3.1.1.2 Doter les Collectivités décentralisées de stocks initiaux de pièces de rechange nécessaires à la réparation des pompes d’hydrauliques dans les localités déshéritées, d’accès difficiles 3.1.1.3 Former et équiper en caisses à outils et moyens de déplacement des Artisans Réparateurs (AR), des zones de mise en œuvre du programme afin de les rendre plus aptes et plus mobiles pour des interventions rapides dans les villages 3.1.1.4 Mettre en place et renforcer les capacités des Comités de gestion de l’eau dans les zones rurales, qui devront assurer de façon pérenne le financement de l’entretien des points d’eau 3.1.1.5 Créer et former des Comités de gestion autour des bornes d’alimentation en eau en zones urbaines 3.1.1.6 Appuyer les Comités de gestion dans le processus de contractualisation avec les opérateurs techniques spécialisés et disposant de compétences nécessaires à la maintenance et à la réparation des bornes d’alimentation en eau potable
150 nouveaux forages d'hydraulique humaine implantés et 50 bornes fontaines installées dans les zones du projet
20 magasins de pièces de rechange pour pompes à motricité humaine installés et approvisionnés
50 nouveaux AR formés et équipés de caisses à outils, Rapports de formation
au moins 150 Comités fonctionnels par an
Au moins 20 Comités fonctionnels par an
Au moins 170 contrats signés par an
DHH/Entreprises spécialisées en hydraulique humaine Fournisseurs de pièces Artisans réparateurs, Collectivités locales DHH/Prestataires de formation DHH/SODECI, Fournisseurs de Bornes fontaines Opérateurs Techniques, Organisations Communautaires de quartiers, SODECI
TRAC Autres
- 2000
- 2000
- 300
- 300
- 300
Résultat 3.2: L'Accès aux services énergétiques est amélioré
44
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 3.2.1 : Les sources potentielles de diversifications de l’énergie en milieu rural et périurbain sont explorées et expérimentées si nécessaire
3.2.1.1 Réaliser une étude d’inventaire des offres alternatives de services énergétiques adaptées aux besoins des communautés rurales 3.2.1.2 Favoriser l’acquisition d’équipements d’économie d’énergie (foyers améliorés, four à charbon, gaz butane, etc.) en faveur des ménages vulnérables 3.2.1.3 Favoriser la réaliser des plantations de parcelles cultivées à base d’Acacia mangium (plantes à croissance très rapide) pour la production d’énergie nécessaire à la cuisson des aliments
Les offres alternatives de services énergétiques adaptés aux communautés disponibles
1000/5000 ménages vulnérables accédant à des services énergétiques adaptés à leurs besoins (foyers améliorés, gazinières)
50/200 hectares de plantation d'Acacia mangium créés
Consultants/ONGFEM/Micro- financement ONG de protection de l'environnement-Structures d’encadrement (ANADER) Communautés villageoises
TRAC Autres
50 50 100
100 300
100 300
- 100
Résultat 3.3 La gestion durable des ressources naturelles est améliorée
Produits escomptés Activités Indicateurs Partenaires de réalisation
Budget du Sous Programme en USD
2009 2010 2011 2012 2013
Produit 3.3.1 : Un sous-programme cadre d’appui à la réponse nationale en matière de gestion durable des ressources naturelles en Côte d’Ivoire est élaboré
Élaborer un programme cadre de Gestion des ressources naturelles
Un document de projet de protection de l’environnement et de gestion des ressources naturelles validé
Consultants Ministère de
l’environnement
TRAC Autres
5 PM PM PM PM
Coordination et gestion du programme
Personnel du programme
Fonctionnement
Suivi
Audit
Evaluation
Personnel du programme opérationnel
Mécanisme de suivi opérationnel
Une évaluation à mi parcours et une évaluation finale
Consultants, cabinets d’audit,
ONG
TRAC 250 250 250 250 250
TOTAL BUDGET TRAC Autres
1310 3100
1560 3700
1610 3150
800 1250
600 700
4460 5260 4760 2050 1300
17 780 000 USD dont TRAC : 5 880 000 et 11 900 000 autres ressources à rechercher (7 100 disponible dont 2500 USD pour le projet jeunes). Le montant réel à rechercher est de 4 800 000 USD y compris part du Gouvernement