produire et consommer dans les limites de la biosphÈre · côté négatif: des périls majeurs...

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COLLOQUE ÉCONOMIE & BIODIVERSITÉ 19 & 20 MARS 2013 PRODUIRE ET CONSOMMER LIMITES BIOSPHÈRE DANS LES DE LA

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Page 1: PRODUIRE ET CONSOMMER DANS LES LIMITES DE LA BIOSPHÈRE · Côté négatif: des périls majeurs perdurent. La crise économique, que certains subis-sent violemment, se développe

COLLOQUE ÉCONOMIE & BIODIVERSITÉ

19 & 20 MARS 2013

PRODUIRE ET CONSOMMER

LIMITESBIOSPHÈRE

DANS LES

DE LA

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Coordination : Marjorie Millès - Natureparif

Crédits photo : pour Liliane Pays © Jessica David - pour Bruno Genty © Xavier Fouquet -

pour Marie-Monique Robin © Dominique Robin - pour Jean-Marc Meynard © C. Brognoli

Design graphique : Collectif Brunes platine

Impression : L’Artésienne

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SOMMAIRE 02-03

ÉDITOS

d’Hubert REEVES, Astrophysicien, Président d’Humanité et Biodiversité

de Nicolas HULOT, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature

et l’Homme

de Liliane PAYS, présidente de Natureparif

PROGRAMME

PAGE 04

PREMIER JOUR - MARDI 19 MARS

Plénière 1 : CROISSANCE ET MONDE FINI, LIMITES ET SEUILS

Plénière 2 : LES SOLUTIONS SECTORIELLES : QUELLES TRANSITIONS

PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS ?

Éclairage : PAUVRETÉ ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE L’ÉCONOMIE

DEUXIÈME JOUR - MERCREDI 20 MARS

Plénière 3 : PRODUIRE AUTREMENT : CHANGER LES PROCESSUS

ET LES LOGIQUES INDUSTRIELS

Plénière 4 : QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Plénière 5 : COMMENT ASSURER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

EN TEMPS DE DETTE ?

PARTENAIRES & ORGANISATEURS

PARTENAIRES

ORGANISATEURS

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SOMMAIRE

Page 4: PRODUIRE ET CONSOMMER DANS LES LIMITES DE LA BIOSPHÈRE · Côté négatif: des périls majeurs perdurent. La crise économique, que certains subis-sent violemment, se développe

Côté négatif: des périls majeurs perdurent. La crise économique, que certains subis-

sent violemment, se développe. Et la crise environnementale se manifeste sous forme

de perturbations climatiques et d’effondrement de la biodiversité. Les statistiques

sont inquiétantes : en vingt ans, 35% des mangroves et 20% des ceintures coral-

liennes ont été détruits, il y a bien d’autres statistiques, et nous détruisons aussi ce

que nous ne connaissons pas.

Ces deux crises mettent en cause le modèle d’organisation économique et social de

nos sociétés dont elles sont des conséquences. Les sociétés humaines et l’économie

ont un même socle : le vivant, autrement dit la biodiversité. C’est le vivant d’hier

qui a fourni les énergies fossiles dont l’utilisation intensive et l’épuisement à venir

posent des problèmes à l’humanité d’aujourd’hui. C’est le vivant qui a permis que

nous soyons là aujourd’hui et c’est le vivant d’aujourd’hui qui permet que nous le

restions en subvenant à nos besoins en nourriture, médicaments, habillements, et

tant d’autres besoins quotidiens. Le vivant a toujours été soumis à la dynamique du

commerce et des échanges planétaires. Il l’est encore. Et l’économie est elle-même

irriguée par le vivant.

Côté positif: les cerveaux humains ont des ressources. Douée de l’intelligence, notre

espèce peut se sortir des périls qu’elle a provoqués. Les pistes ne manquent pas,

beaucoup ont déjà fait l’objet d’études génératrices d’espoir: promouvoir l’ « éco-

nomie circulaire », exploiter intelligemment les produits de la nature, s’interdire

le gâchis sous toutes ses formes; valoriser les processus et matériaux innovants,

repenser les fi lières de distribution, protéger, et même augmenter les « services

écosystémiques » sans lesquels la vie humaine n’aurait pu atteindre le stade actuel

de son développement et sans lesquels elle ne peut durablement se maintenir.

C’est le but de cette rencontre que d’explorer ces pistes et d’en ouvrir d’autres. S’il

est possible de les recenser et de les mettre en oeuvre, alors les inquiétudes s’élimi-

neront progressivement...

Hubert Reeves, Astrophysicien, Président d’Humanité et Biodiversité.

Le siècle actuel est, dans sa première partie, à la fois lourd de menaces et riche de

promesses.

ÉDITOS

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ÉDITOS 04-05

Pas un jour ou presque sans que nous constations leurs conséquences dramatiques :

inondations gigantesques, périodes de sécheresse n’en fi nissant pas, pollution de

l’air et de l’eau, appauvrissement des sols...

Les activités humaines ont, en un siècle, radicalement changé le visage de la Terre au

point qu’aujourd’hui, certains chercheurs évoquent même le passage à une nouvelle

ère géologique : l’anthropocène.

En clair, l’Homme serait devenu une force tellurique capable notamment, d’infl uer

sur le climat planétaire. Un seul exemple pour s’en convaincre : en Chine, afi n de

bâtir une ville, les autorités ont entrepris de raser 25 km² de montagne, soit 700

sommets...

À l’échelle mondiale, l’entrée dans cette nouvelle ère est, pour la biodiversité une

catastrophe de grande ampleur, le rythme d’extinction des espèces animales et végé-

tales étant au moins 100 fois supérieur au rythme naturel de leur disparition.

Notre responsabilité et celle notre société tout entière est donc clairement engagée.

Car ce sont bel et bien notre modèle industriel et notre mode de vie qui sont à l’ori-

gine de ces bouleversements.

Or, ironie du sort, sans diversité biologique, c’est toute notre économie qui s’écroule.

Cette affi rmation n’est plus à démontrer : les entreprises, tous secteurs d’activités

confondus, dépendent directement des ressources naturelles, renouvelables et non

renouvelables et indirectement, du « bon » fonctionnement des écosystèmes (pollini-

sation, cycles biogéochimiques, échanges gazeux fertilité des sols).

L’illusion d’abondance et de gratuité a grandement infl uencé le système actuel res-

ponsable de prédations à grande échelle de notre capital naturel. Comme René

Passet l’avait démontré il y a quelques années, si la biosphère peut se passer des

humains et de l’économie, le constat inverse est sans appel : il ne peut exister d’éco-

nomie sans humains et encore moins sans biodiversité.

Le colloque organisé par Natureparif, « Humanité & Biodiversité et la Fondation Ni-

colas Hulot pour la Nature et pour l’Homme » s’inscrit dans cette vision. Nous avons

souhaité démontrer, exemples à l’appui, qu’il est possible de repenser nos modes de

production et de consommation. Nous présenterons des mécanismes qui peuvent fa-

voriser les transitions, les pratiques privées et les politiques publiques qui peuvent

catalyser ces changements.

La Terre dès sa formation, il y a 4,5 milliard d’années était un monde fi ni. Il nous

appartient désormais, pour préserver l’avenir des générations futures, de ne pas

accélérer cette échéance que l’on sait inéluctable...

Liliane Pays, Présidente de Natureparif

La prise de conscience des limites de notre planète s’est brusquement renforcée ces

dernières années sous l’effet d’un double phénomène : le changement climatique et l’ur-

banisation incontrôlée.

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Sans nature, pas de futur, parce que nos vies sont liées.

En août 2012 et dans l’indifférence générale, était publiée dans la revue scientifi que

Nature une étude démontrant que la biosphère état au bord d’un changement d’état,

d’un basculement vers l’inconnu. Même les chercheurs de cette étude se disaient

“terrifi és” par leur conclusions.

Puisons notre courage au source de notre désespoir pour éviter de basculer dans l’ir-

réversible. Oui, c’est possible mais à plusieurs conditions incontournables à mes yeux.

D’abord intégrer un postulat intangible à savoir que l’économie mondiale repose sur

le capital naturel. Or 60% des écosystèmes sont dégradés ou en passe de l’être, pour

une facture estimée à 7% du PIB mondial chaque année. Cessons de scier la branche

sur laquelle nous sommes assis.

En vue de convertir cette crise en opportunité, un changement de logiciel est im-

pératif. Pour assurer une durabilité à nos activités, nous n’avons d’autre choix que

de passer d’un système de prélèvement sans limites des ressources naturelles à un

système qui préserve les biens et services issus de la biodiversité. Il s’agit de recon-

sidérer notre rapport au vivant et d’assurer un autre développement économique et

social pour l’humanité. Pour y parvenir, il est vital de passer d’un système linéaire à

une approche écosystémique et de replacer ainsi le capital naturel au cœur de toutes

nos activités. Cette co-évolution avec l’univers du vivant constitue le premier chaînon

manquant à rétablir.

L’ampleur de cette tâche stimulante suppose aussi de faire évoluer notre gouver-

nance. D’une part en y associant toutes les parties prenantes, car personne ne dé-

tient à lui seul de « Plan B » et d’autre part en intégrant l’avenir dans nos institu-

tions. A l’échelle nationale avec une “Chambre du futur” qui aurait comme critère

unique les enjeux du long terme. Mais aussi à l’échelle mondiale avec la création

d’une Organisation mondiale de l’environnement capable d’imposer des normes en-

vironnementales aux pratiques commerciales, de juger et de sanctionner les actions

de ceux, qu’ils soient Etats ou entreprises, qui contribuent de manière délibérée aux

désordres écologiques.

Et pour rendre désirable une société plus sobre et plus juste que j’appelle de mes

vœux, il est enthousiasmant de recourir à notre créativité, de libérer notre imagi-

naire jusqu’à puiser dans le monde des utopies car comme l’évoquait si justement

Théodore Monod, l’utopie n’est pas l’irréalisable mais l’irréalisé.

D’ores et déjà et démontrant qu’on ne peut penser demain avec les outils d’hier, des

alternatives émergent aux quatre coins du monde. Il importe de généraliser les plus

porteuses d’avenir. Seul le courage et une volonté forte – publique, privée, indivi-

duelle ou collective – permettront de s’engager dans cette voie.

Le présent colloque qui dresse un panorama de ces initiatives dans des domaines

fondamentaux, promet de contribuer à relever ce défi à la fois immense et exaltant.

Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot

pour la Nature et l’Homme

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ÉDITOS 06-07

Le mercredi 22 août 2012, à 131 jours de la fi n de l’année, le réseau Global Foot-

print1 signalait que l’humanité avait utilisé son « budget » de ressources naturelles

pour l’année 2012. Cet indicateur, basé sur le concept développé par le groupe de

réfl exion britannique New Economics Foundation permet de conceptualiser l’écart

entre ce que la nature peut régénérer et ce qui est requis pour alimenter l’activité

humaine. En d’autres termes, cela signifi e qu’en à peine 8 mois, nous avons utilisé

les ressources naturelles renouvelables et la capacité de séquestration de CO2 que

la planète peut durablement supporter cette année. Pour mémoire, l’année dernière,

la date du « jour de dépassement global » était le 27 septembre.

La prise de conscience du caractère fi ni de notre planète, si elle est sujette à dis-

cussion quant aux échéances et aux alternatives, est ancienne et mobilise un nombre

croissant de contributeurs. C’est la suite logique de la mobilisation en faveur d’un

développement durable dont la représentation la plus commune a parfois oublié

cette dimension. Et ce, même si, dès 1979, René Passet, dans « L’économique et le

vivant », proposait un schéma représentant le développement durable au moyen

de sphères enchâssées plutôt qu’entrecroisées, rappelant ainsi l’évidence : pour

l’heure, la société humaine et l’économie ont pour socle commun le tissu vivant de

la planète.

Le colloque Natureparif – Humanité & Biodiversité et la Fondation Nicolas Hulot

pour la Nature et pour l’Homme s’inscrit dans cette vision. Nous avons souhaité dé-

montrer, exemples à l’appui, qu’il est possible de repenser nos modes de production

et de consommation. Parce que l’être humain est une espèce parmi d’autres, nous

avons choisi de présenter ces cas en les organisant autour des besoins vitaux com-

muns à tous les êtres vivants : se nourrir, se loger et se déplacer. Nous présenterons

des mécanismes qui peuvent favoriser ces transitions, les pratiques privées et les

politiques publiques qui peuvent catalyser ces changements.

1 http://www.footprintnetwork.org/images/article_uploads/EODay_Press_Release_2012.pdf

PRODUIRE ET CONSOMMER

DANS LES LIMITES

DE LA BIOSPHÈRE

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PROGRAMME

MARDI 19 MARS

Accueil des participants

• Anne-Marie DUCROUX Présidente de la section de l’environnement du Conseil Économique, social

et environnemental

• Liliane PAYS, Présidente de Natureparif

• Hélène GASSIN, Vice-présidente de la région île-de-France chargée de l’Environnement, de l’agri-

culture et de l’énergie

• Hubert REEVES, Président d’Humanité et Biodiversité

Conférence d’introductionPour une économie au service de la nature et des humains

Jacques WEBER, économiste, anthropologue et Robert BARBAULT, professeur d’écologie à l’Uni-

versité Pierre et Marie Curie, directeur du département écologie et gestion de la biodiversité du

Muséum national d’Histoire naturelle

Plénière 1

CROISSANCE ET MONDE FINI, LIMITES ET SEUILS

« Celui qui pense qu’une croissance infi nie est possible dans un monde fi ni est soit un fou…soit un

économiste » Kenneth Boulding. Les acteurs économiques ont-ils conscience de cette contrainte

fondamentale ?

Ouverture : Croissance et monde fi ni, limites et seuils

Geneviève AZAM, économiste, Université Toulouse II, Conseil Scientifi que de l’association Attac

• États des ressources, rythmes d’usage et de prélèvements, limites et seuils critiques, capacités :

panorama des limites de la planète

Sebastian WINKLER, Directeur de Global Footprint Europe

• Transition des fi lières économiques : quelles réorganisations ? Quels nouveaux indicateurs de me-

sure ?

Julien MILANESI, maître de conférences en sciences économiques, Université Paul Sabatier, Toulouse

Pause

• « Transition écologique, par où commencer ? »

Atelier participatif animé par Yvan MALTCHEFF

Déjeuner offert sur place

9h - 9h30

9h30 - 10h

10h - 12h30

11h - 11h20

12h30 - 14h

8h - 9h

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PROGRAMME 08-09

Plénière 2

LES SOLUTIONS SECTORIELLES :

QUELLES TRANSITIONS PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS ?

Partie 1 - SE NOURRIR : LA FILIÈRE AGROALIMENTAIRE

La fi lière agroalimentaire comprend l’agriculture, l’industrie agroalimentaire et la distribution des

produits (plateformes logistiques, grande distribution, marchés). Face à l’augmentation des besoins,

comment produire durablement, en favorisant la biodiversité ? Quelles mesures pour lutter contre

la spéculation sur les matières premières, le gaspillage, l’uniformisation génétique des cultures et

des races, ou encore l’inégalité des partages, comment transformer les pratiques ?

Témoignage vidéo d’Olivier DE SCHUTTER, Université libre de Louvain, Belgique

Ouverture : Mondialisation et spécialisation de l’agriculture et leurs effets pervers

Jean-Marc MEYNARD, INRA

• Les producteurs : pourquoi faut-il diversifi er les modèles agricoles (agroforesterie ; rotations

culturales ; agriculture urbaine) et raccourcir les fi lières de distribution ?

Duo : Marie-Monique ROBIN, journaliste et réalisatrice et Yves FRANCOIS, élu à la Chambre d’Agri-

culture de l’Isère

• Les enseignes de distribution : de quels produits avons-nous vraiment besoin ? Les consommateurs

à l’épreuve du marketing industriel

Duo : Matthieu LAMBEAUX, directeur général de FINDUS et Bruno GENTY, président de France Na-

ture Environnement

Partie 2 - SE LOGER : LA FILIÈRE DU BÂTIMENT ET DE LA CONSTRUCTION

Faut-il construire plus ou faut-il construire mieux ? A l’heure où l’artifi cialisation se fait durement

sentir et où les arbitrages relatifs à l’utilisation de l’espace sont de plus en plus tendus, le secteur

du bâtiment est dos au mur. Bien plus que de simples mesures vertes, une transition de fond s’impose

vers la production des matériaux locaux et valorisables (recyclage, bio-sourcing) ainsi que vers de

nouvelles formes d’architecture et d’aménagement favorables à la biodiversité.

Ouverture : Comment lutter contre le gâchis foncier et réduire l’empreinte écologique des bâtiments ?

Françoise-Hélène JOURDA, architecte

• L’enjeu des matériaux de construction : recyclage et réemploi, matériaux géo et bio-sourcés…

Duo : Christophe JOZON président de la commission recyclage de l’Union Nationale des Produc-

teurs de Granulats et Bernard BOYEUX, Président de l’association Construction & Bio-ressources

Pause

• Décentralisation et mix énergétique : les stratégies nouvelles

Duo : Jean LEMAISTRE, déléguée Stratégie, GrdF et Raphaël CLAUSTRE, directeur du Comité de

Liaison Énergies Renouvelables

Éclairage

PAUVRETÉ ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE L’ÉCONOMIE

• Pauvreté, inégalités et transition écologique de l’économie

Martin HIRSCH, président de l’Agence du Service civique

Débat avec la salle

14h - 16h40

16h20 - 16h40

16h40 - 17h30

17h10 - 17h30

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MERCREDI 20 MARS

Accueil des participants

Plénière 3

PRODUIRE AUTREMENT : CHANGER LES PROCESSUS

ET LES LOGIQUES INDUSTRIELS

La fabrication des produits nécessite toujours plus de matières premières (mines, carrières, terres

rares) accroissant les prélèvements naturels. Si certains économistes avancent que les gains de

productivité stabiliseront la demande, d’autres, à l’instar de Jevons, qui a donné son nom à l’effet

rebond, réfutent cette thèse ! Les appareils consomment moins, mais leur usage s’intensifi e, et la

consommation de ressources en valeur absolue augmente…

Ouverture : Les processus industriels et la gestion des fi lières tels qu’ils existent majoritairement

aujourd’hui contribuent à la destruction des ressources et à la surproduction, comment changer les

mécanismes ?

Emmanuel DELANNOY, directeur de l’Institut Inspire

• Les paradoxes des mutations de l’industrie.

Philippe FREMEAUX, Alternatives Économiques

• L’obsolescence programmée : les stratégies industrielles et commerciales sont-elles fondées sur

le gaspillage ?

Annelaure WITTMAN, référente Modes de production et de consommation responsables, associa-

tion des Amis de la Terre

Pause

• La place de l’économie circulaire et de l’écologie industrielle et leurs limites

Pascal HARDY, dirigeant d’iNex (opérateur d’écologie industrielle), membre de l’Institut de l’Éco-

nomie Circulaire

Débat avec la salle

Plénière 4

QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ? (partie 1)

Il n’existe aucun mécanisme d’encadrement et de régulation qui soit pleinement satisfaisant. Il

convient donc plutôt de mettre en œuvre une palette de mesures pour encadrer l’économie. Passage

en revue d’outils à même de susciter des changements de comportements, avec les leviers opportuns

(incitatifs ou dissuasifs).

Ouverture : Panorama des instruments de régulation pour mettre en œuvre la transition de l’économie

Harold LEVREL, économiste à l’IFREMER

• Sanction, règlementation, régulation - Comment penser ou repenser le rôle du droit ?

Gilles MARTIN, professeur de Droit à l’Université Nice-Sophia Antipolis et à Sciences Po Paris

9h30 - 11h30

10h30 - 10h50

11h10

11h30 - 12h30

8h - 9h30

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PROGRAMME 10-11

12h30 Débat avec la salle et déjeuner ofert sur place

Témoignage

Allain BOUGRAIN-DUBOURG, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux

Plénière 4

QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ? (partie 2)

• Réformer la comptabilité des entreprises : vers un bilan biodiversité

Joël HOUDET, responsable éditorial et scientifi que de l’association Synergiz

• Comment penser une fi scalité écologique tout en maintenant la compétitivité des entreprises ?

Guillaume SAINTENY, fi scaliste, École Polytechnique

• Au-delà des systèmes monétaires conventionnels, quels mécanismes alternatifs au service d’une

économie sociale et écologique ?

Wojtek KALINOWSKI, co-directeur de l’Institut Veblen pour les Réformes économiques

Débat avec la salle puis pause

Plénière 5

COMMENT ASSURER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE EN TEMPS DE

DETTE ? INVESTISSEMENTS ET EMPLOI

Le changement de pratique a nécessairement un coût : faire évoluer les techniques, repenser des

fi lières entières, accompagner la transition vers de nouveaux emplois, etc. Or, la situation éco-

nomique actuelle bride les investissements publics et privés. Comment et par quels instruments

remettre la fi nance au service de la transition écologique et de l’emploi ?

Ouverture : Transition écologique et crise de la dette : comment s’en sortir ?

Jean-Marie HARRIBEY, économiste, Université de Bordeaux, membre du conseil scientifi que de l’as-

sociation Attac

• Les enjeux de la reconversion écologique pour le travail et l’emploi

Dominique MEDA, professeur d’université à Paris Dauphine et titulaire de la chaire “Reconversion

écologique”

• Pour un new deal écologique

Alain LIPIETZ, économiste, chercheur, député européen

Débat avec la salle

Conclusion

14h - 14h15

14h15 - 16h

15h15

16h - 17h30

17h30 - 18h

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PREMIER JOUR

MARDI 19 MARSPlénière 1

CROISSANCE ET MONDE FINI, LIMITES ET SEUILS

Plénière 2

LES SOLUTIONS SECTORIELLES : QUELLES TRANSITIONS

PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS ?

Éclairage

PAUVRETÉ ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE

DE L’ÉCONOMIE

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Conférence d’introduction • 9h30 - 10h

POUR UNE ÉCONOMIE AU SERVICE DE LA NATURE ET DES HUMAINS

Ouverture • 9h - 9h30

Robert BARBAULT

Professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et

au Muséum national d’histoire naturelle dont il a dirigé le

Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité de 2002

à septembre 2012. Il est membre de l’Academia Europea.

Spécialiste de la biodiversité, de sa

dynamique et des questions de gestion

et de gouvernance que sa conserva-

tion soulève, il préside le comité fran-

çais du programme international de

l’UNESCO sur l’Homme et la Biosphère

(MAB) – un programme d’expérimenta-

tion du développement durable à l’échelle régionale.

Jacques WEBER

Économiste et anthropologue, directeur de recherche du

CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche

agronomique pour le développement).

Il a mené et dirigé des recherches

dans de nombreux pays tropicaux

et en Europe. Son domaine d’intérêt

principal concerne les interactions

entre dynamique sociale et dynamique

naturelle, en théorie et en pratique,

dans le domaine de la biodiversité,

du changement global et des ressources renouvelables. Il

enseigne également à l’EHESS (École des hautes études en

sciences sociales).

MARDI 19 MARS 12-13

• Anne-Marie DUCROUX, Présidente de la section de l’environnement du Conseil économique, social et environnemental

• Liliane PAYS, Présidente de Natureparif

• Hélène GASSIN, Vice-présidente de la région Île-de-France chargée de l’Environnement, de l’agriculture et de l’énergie

• Hubert REEVES, Président d’Humanité et Biodiversité

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Yvan MALTCHEFF

Il est impliqué depuis 27 ans dans des rôles différents

(DRH, conseil, coach) autour de la dynamique de groupes

humains qui veulent construire un projet, faire face à des

changements importants et réussir à mobiliser ensemble

leurs énergies.

Il combine un parcours important en

entreprise en tant que DRH, puis en

tant que coach d’équipes de direction

et intervient aussi dans le secteur

public et associatif. Depuis 10 ans, il

est également connecté avec de nom-

breux groupes de citoyens ou de col-

lectifs d’associations, qui s’efforcent de créer, d’imaginer, de

vivre des initiatives porteuses d’espérance et de renouveau.

Auteur d’un ouvrage paru en juin 2011 aux éditions Yves Mi-

chel, « Les nouveaux collectifs citoyens »

Julien MILANESI

Économiste, maître de conférences à l’université Paul Sa-

batier de Toulouse. Ses recherches portent sur les poli-

tiques publiques d’environnement.

Il a notamment travaillé sur l’assainis-

sement des eaux usées dans les pays

du Sud, la directive européenne sur

les produits chimiques (REACH) ou les

organismes génétiquement modifi és. Il

conduit par ailleurs depuis plusieurs

années une réfl exion sur les méthodes

d’évaluation monétaire de la nature.

Plénière 1 • 10h - 12h30

CROISSANCE ET MONDE FINI, LIMITES ET SEUILS

Geneviève AZAM

Économiste, Université Toulouse

Membre du conseil scientifi que d’At-

tac-France et responsable de la com-

mission Écologie et Société.

Représentante d’Attac au titre d’ONG

dans les négociations internationales

sur le climat et au sommet de Rio+20.

Sebastian WINKLER

Directeur européen pour le Réseau mondial « Global Foot-

print Network ».

Titulaire d’une licence de l’Université

de Konstanz (Allemagne) et de l’Uni-

versité de Guelph (Canada), il détient

également un Master de l’Institut de

Sciences sociales de la Haye aux Pays-

Bas et de l’école Polytechnique de

Lausanne, (Suisse). De 1997 à 2010 il

a travaillé pour l’Union Internationale pour la Conservation

de Nature (UICN) et pour le Programme des Nations unies

pour l’environnement en 1997.

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Plénière 2 • 14h - 16h40

LES SOLUTIONS SECTORIELLES : QUELLES TRANSITIONS PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS ?

Partie 1 • SE NOURRIR : LA FILIÈRE AGROALIMENTAIRE

Marie-Monique ROBIN

Journaliste et réalisatrice, elle est lauréate du Prix Albert-

Londres (1995).

Elle a réalisé de nombreux documen-

taires – couronnés par une trentaine

de prix internationaux – et reportages

tournés en Amérique latine, Afrique,

Europe et Asie. Elle est aussi l’auteure

de plusieurs ouvrages, dont « Vo-

leurs d’organes » et en coédition avec

Arte-Éditions, les best-sellers « Le Monde selon Monsanto »

(2008, 2009), « Notre poison quotidien » (2011) et « Les

moissons du futur » (2012).

Olivier DE SCHUTTER

Olivier De Schutter est professeur de droit à l’Université

de Louvain (UCL) ainsi qu’au College of Europe (Natolin).

Fondateur et coordinateur du Réseau

de l’UE d’Experts Indépendants sur

les Droits fondamentaux, il est par

ailleurs le Directeur du Centre In-

ternational pour l’Enseignement sur

les Droits de l’homme dans les Uni-

versités, à l’Institut International des

Droits de l’homme. Expert des droits sociaux et économiques,

des droits commerciaux et des droits de l’homme, a été le Se-

crétaire Général de la Fédération Internationale des Droits

de l’homme (FIDH) de 2004 à 2008. Il a été nommé Rappor-

teur Spécial sur le droit à l’alimentation par le Conseil des

Droits de l’homme en mars 2008 et occupe cette fonction

depuis le 1er mai de la même année.

Jean-Marc MEYNARD

Directeur de Recherche à l’INRA. Agronome de formation,

ses recherches portent sur la conception de systèmes

agricoles innovants (aux niveaux de la parcelle, de l’ex-

ploitation agricole ou du paysage) et sur la transition vers

l’agroécologie.

Il a été Enseignant Chercheur à Agro-

ParisTech de 1980 à 1990. Chercheur

à l’INRA depuis cette date, il a été res-

ponsable du département interdisci-

plinaire de recherche « Sciences pour

l’Action et le Développement ». Il est

Président du Conseil Scientifi que de

l’Agriculture Biologique depuis sa création en 2008.

Yves FRANÇOIS

Il est un néo-rural de 3e génération, installé en Groupe-

ment Agricole d’Exploitation en Commun (société agricole),

avec 2 autres associés, dans l’Isère, sur 130 hectares en

production de céréales, au bord du Rhône.

Il est élu à la Chambre d’Agriculture

de l’Isère depuis 1989 en fondant la

première commission environnement

en France.

Depuis, il suit les commissions en-

vironnement de l’Assemblée Perma-

nente des Chambres d’Agriculture et

de la Fédération Nationale des Exploitants Agricoles.

MARDI 19 MARS 14-15

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Christophe JOZON

Ingénieur diplômé de l’Université Technologique de Com-

piègne, il a débuté sa carrière en qualité d’ingénieur envi-

ronnement chez ALSTOM, puis ils’ est occupé de l’incinéra-

tion des déchets au sein du groupe SUEZ.

En 1993, il a rejoint Eurovia (groupe

Vinci) où il est aujourd’hui en charge,

pour les régions Île-de-France et

Normandie, de la branche Granulats

et plus particulièrement, des centres

de recyclage. M. JOZON est prési-

dent de la Commission Recyclage de

l’Union Nationale des Producteurs de Granulats depuis no-

vembre 2006; il est également membre du Bureau de l’UNPG.

Françoise-Hélène JOURDA

Architecte, diplômée en 1979. Elle exerce son activité

d’architecte au sein de JAP (Jourda architectes Paris) et

dirige la société EO.CITE, société de conseil en architec-

ture et urbanisme.

Le développement durable est le su-

jet essentiel de son enseignement à

l’Université Technique de Vienne, de-

puis 1999, la raison d’être d’EO.CITE,

et l’objectif affi ché dans son travail

d’urbaniste et d’architecte au sein de

JAP. Elle rend en octobre 2007, un

rapport sur le développement durable dans la construction,

à la demande du Ministre de l’écologie, du développement et

de l’aménagement durables, Mr Jean- Louis Borloo. Son ac-

tivité lui a valu de nombreux prix dont le Prix Auguste Perret

décerné par l’Union Internationale des Architectes en 2008.

Bernard BOYEUX

Il a occupé différents postes de direction dans les secteurs de

l’agriculture, du bâtiment et de l’industrie avant de se concen-

trer dans l’usage des bioressources dans la construction.

Par ailleurs, il a participé, en 1999, à

la création de l’Association Constuire

en Chanvre et il en sera vice-président

pendant plus de 15 ans, œuvrant ac-

tivement à l’émergence et à la recon-

naissance de la fi lière. En 2011, il pi-

lote la création de C&B Constructions

& Bioressources dont il est aujourd’hui Directeur Général.

Partie 2 • SE LOGER : LA FILIÈRE DU BÂTIMENT ET DE LA CONSTRUCTION

Mathieu LAMBEAUX

Directeur général de FINDUS

Bruno GENTY

Engagé dans le mouvement associatif dès la fi n des années

70, Bruno Genty s’implique bénévolement depuis 2002 à

France Nature Environnement, fédération de 3000 asso-

ciations de protection de la nature et de l’environnement.

D’abord actif au sein du réseau dé-

chets, il est devenu administrateur en

2004. Depuis mars 2010, il est prési-

dent de France Nature Environnement.

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Jean LEMAISTREIl est Directeur Stratégie de Gaz Réseau Distribution

France (GrDF).

Jean Lemaistre a exercé diverses res-

ponsabilités à EDF, Gaz de France et

au sein du groupe GDF SUEZ dans les

domaines du transport, de la produc-

tion puis de la distribution d’électri-

cité et de gaz. Il est ingénieur civil des

Ponts et Chaussées.

MARDI 19 MARS 16-17

Martin HIRSCH

Il est titulaire d'un DEA de neurobiologie et diplômé de

l'École nationale d'administration en 1988.

Il entre en politique en 1997 en de-

venant directeur du cabinet de Ber-

nard Kouchner au secrétariat d'État

à la Santé et à l'action sociale. Deux

ans plus tard, il est directeur géné-

ral de l'Agence française de sécurité

sanitaire (AFSSA) jusqu'en 2005. Il

devient président d'Emmaüs France en mai 2002 jusqu’à sa

nomination au sein du Gouvernement François Fillon en mai

2007. Il a fondé en janvier 2006 l'Agence nouvelle des soli-

darités actives. Cette agence a pour but de mettre en œuvre

des actions locales, expérimentales, innovantes, originales

de lutte contre la pauvreté. Il est à l'origine du Revenu de

solidarité active (RSA) qu'il mettra en place après une expé-

rimentation dans quatorze départements. Il quitte le gouver-

nement en mars 2010 pour présider la future Agence natio-

nale du service civique.

Raphaël CLAUSTRE

Il est directeur du CLER, le réseau pour la transition éner-

gétique depuis 2007 après avoir été en charge des projet

européens pendant 4 ans.

À ce titre, il anime un réseau associa-

tif environnemental de 210 organisa-

tions (associations, collectivités, en-

treprises et organismes de formation)

agissant au cœur des territoires dans

la maîtrise de l'énergie et les énergies

renouvelables et représentant près de

10 000 citoyens et assure à ce titre le travail de représenta-

tion, lors du Débat national sur la transition énergétique. Il

est membre du conseil national. Il est ingénieur en physique

de formation. Il a réalisé son mémoire de fi n d'étude au Four

Solaire de Mont-Louis. Il a travaillé de 2001 à 2003 comme

ingénieur contrôle au CERN (Laboratoire européen de phy-

sique des particules).

Eclairage • 16h40 - 17h30

PAUVRETÉ ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE L’ÉCONOMIE

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DEUXIÈME JOUR

MERCREDI 20 MARSPlénière 3

PRODUIRE AUTREMENT : CHANGER LES PROCESSUS

ET LES LOGIQUES INDUSTRIELS

Plénière 4

QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Plénière 5

COMMENT ASSURER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

EN TEMPS DE DETTE ?

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MERCREDI 20 MARS 18-19

Plénière 3 • 9h30 - 11h30

PRODUIRE AUTREMENT : CHANGER LES PROCESSUS ET LES LOGIQUES INDUSTRIELS

Emmanuel DELANNOY

Expert en développement durable, spécialisé sur les liens

entre biodiversité et économie.

Directeur de l’institut INSPIRE, as-

sociation multi-acteurs œuvrant à

la réconciliation de l’économie et de

l’écologie, assurant la promotion no-

tamment du biomimétisme, de l’écono-

mie circulaire et de fonctionnalité.

Il est l’auteur de « L’économie expli-

quée aux humains », aux Éditions WildProject.

Annelaure WITTMANN

Membre du Conseil Fédéral des Amis de la Terre - France

et référente bénévole sur les Modes de Production et de

Consommation Responsable.

Elle est notamment à l’origine de la

campagne « Produits pour la Vie » des

Amis de la Terre (www.produitspour-

lavie.org) lancée en 2009 qui a fait

connaître en France le concept et les

pratiques d’obsolescence programmée.

Les Amis de la Terre ont publié en

2012 un nouveau site internet qui présente les impacts so-

ciaux et environnementaux des produits high tech (smart-

phones, ordinateurs, etc) et les alternatives en termes de ré-

paration et de développement des circuits d’occasion (www.

dessousdelahightech.org).

Philippe FRÉMEAUX

Après des études de sciences économiques, de droit public

et de science politique, Philippe Frémeaux a mené de front

une carrière d’enseignant, de consultant et de journaliste.

Il est aujourd’hui éditorialiste à Al-

ternatives Économiques (www.alter-

natives-economiques.fr), chroniqueur

sur France Culture et France Info. Il

est parallèlement délégué général

de l’Institut pour le développement

de l’information économique et so-

ciale (www.idies.org) et président de l’Institut Veblen pour

les réformes économiques (www.veblen-institute.org). Der-

niers ouvrages parus : « Vingt idées-reçues sur les métiers »,

« L’emploi et le travail » (Les petits matins, septembre 2012),

« La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et

solidaire », (Les petits matins, juin 2011).

Pascal HARDY

Dirigeant d’iNex (opérateur d’écologie industrielle),

membre de l’Institut de l’Économie Circulaire.

Ancien Directeur International du

conseil en environnement d’Intertek,

ancien manager de l’équipe dévelop-

pement durable de Cap Gemini Ernst

& Young.

Intervenant à HEC Executive MBA et

Centrale Lyon.

Co-fondateur des Cafés Philo.

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Plénière 4 (partie 1) • 11h30 - 12h30

QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Harold LEVREL

Il est économiste écologique à l’UMR AMURE et à l’Unité

d’économie maritime de l’Ifremer.

Ses travaux de recherche s’intéres-

sent aux indicateurs d’interactions

biodiversité-société, à l’évaluation des

services écologiques et aux mesures

compensatoires pour la biodiversité.

Allain BOUGRAIN-DUBOURG

Dès son enfance, Allain Bougrain Dubourg affi che sa pas-

sion pour le monde animal en créant un « Club de jeunes

amis des animaux » à l’âge de 12 ans.

Au lendemain de ses études, il parcourt la France avec son

exposition « Le Pavillon de la Nature »

qui vise à réhabiliter les « mal-aimés »

(reptiles, rapaces, etc.). Jean Rostand

l’épaule dans cette démarche.

Il devient lauréat de la Fondation de

la Vocation avant d’entrer à la télévi-

sion pour animer et produire, durant

près de 30 ans, des émissions animalières. De « Terre des

bêtes » à « Animalia », il ne cesse d’inviter au « respect du vi-

vant qui nous entoure ». Administrateur du Muséum national

d’Histoire naturelle, membre du Conseil National du Déve-

loppement Durable et du Conseil Économique Social et Envi-

ronnemental, il est président de la Ligue pour la Protection

des Oiseaux depuis 20 ans.

Gilles MARTIN

Juriste, Professeur émérite à l’Université de Nice-Sophia

Antipolis, Professeur associé à Sciences Po Paris et Avocat.

Après sa thèse de doctorat, soutenue

en 1976 et consacrée au « droit à l’en-

vironnement », il poursuit ses travaux

de recherche et préside la commission

d’élaboration du code de l’environne-

ment. Gilles J. Martin est l’auteur de

nombreuses publications ayant no-

tamment trait à la réparation des préjudices écologiques.

Avec Laurent Neyret, il a proposé en 2012 une Nomencla-

ture des préjudices environnementaux. En qualité d’avocat, il

est notamment le conseil de plusieurs parcs nationaux.

Témoignage • 14h - 14h15

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MERCREDI 20 MARS 20-21

Plénière 4 (partie 2) • 14h15 - 16h

QUELS OUTILS DE RÉGULATION POUR RÉUSSIR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Joël HOUDET

Co-fondateur et Responsable éditorial et scientifi que de

Synergiz, Joël Houdet dirige Integrated Sustainability Ser-

vices, cabinet de conseil en développement durable.

Avec une double formation en écolo-

gie et comptabilité, il a antérieure-

ment mis ses compétences au service

de la Ligue pour la Protection des Oi-

seaux, de l’Agence Française de Déve-

loppement, et de l’association Orée. Il

a contribué au développement de l’In-

dicateur d’Interdépendance de l’Entreprise à la Biodiversité

(IIEB), testé par des dizaines d’organisations, et a conçu les

fondements méthodologiques du Bilan Biodiversité.

Wojtek KALINOWSKI

Sociologue et historien de formation, Wojtek Kalinowski

codirige aujourd’hui l’Institut Veblen pour les réformes

économiques, où il anime la réfl exion sur les outils de la

transition sociale et écologique ; à la fois sur les politiques

publiques et sur le rôle des innovations sociales, notam-

ment monétaires.

Ancien journaliste d’Alternatives Éco-

nomiques, il a également travaillé à

la République des Idées et comme ré-

dacteur en chef de la revue « La Vie

des Idées ». D’origine polonaise, il

a longtemps vécu en Suède avant de

s’installer en France en 1998.

Guillaume SAINTENY

Il est Maitre de Conférences à l’École Polytechnique où il

enseigne le développement durable.

Auteur de plusieurs ouvrages sur

l’environnement et le développement

durable, il a notamment été Directeur

d’administration centrale au Minis-

tere de l’Environnement, de l’Énergie,

des Transports et du Développement

durable.Il a récemment présidé le

groupe de travail du Centre d’analyse stratégique (CAS) sur

« les aides publiques dommageables à la biodiversité ». Son

dernier ouvrage publié en 2012 est « Plaidoyer pour l’éco-

fi scalité », Buchet-Chastel.

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Plénière 5 • 16h - 17h30

COMMENT ASSURER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE EN TEMPS DE DETTE ?

INVESTISSEMENTS ET EMPLOI

Jean-Marie HARRIBEY

Professeur agrégé de sciences économiques et sociales,

ancien maître de conférences à l’Université Bordeaux IV.

Ancien coprésident d’Attac France

Coprésident des Économistes atterrés

Derniers ouvrages : « Raconte-moi la

crise » (Le Bord de l’eau, 2009), « La

richesse, la valeur et l’inestimable,

Fondements d’une critique socio-éco-

logique de l’économie capitaliste »

(Les Liens qui libèrent, 2013).

Alain LIPIETZ

Né en 1947, il a été ingénieur en chef des Ponts et Chaus-

sés, directeur de recherche au CNRS en économie, et dé-

puté européen (Vert) de 1999 à 2009.

Il est l’auteur de nombreux livres

d’écologie et d’économie, a assuré

la synthèse d’un rapport à l’UNESCO

pour le Sommet de la Terre de Rio,

et présenté plusieurs rapports aux

congrès de l’Union Internationale

pour la Conversation de la Nature.

Dominique MÉDA

Elle est ancienne élève de l’École Normale Supérieure

(ENS) et de l’École Nationale d’Administration (ENA), agré-

gée de philosophie.

Actuellement Professeur d’université

à Paris Dauphine et titulaire de la

chaire « Reconversion écologique,

travail, emploi, politiques sociales »

au collège d’études mondiales.

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PARTENAIRESET ORGANISATEURS

LE CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL

ET ENVIRONNEMENTAL

L’INSTITUT VEBLEN

ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

HUMANITÉ ET BIODIVERSITÉ

NATUREPARIF

LE THINK TANK

DE LA FONDATION NICOLAS HULOT

PARTENAIRES ET ORGANISATEURS 22-23

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PARTENAIRES

L’Institut Veblen

L’Institut Veblen anime la réfl exion sur la transformation sociale et écologique, élaborant et dif-

fusant des propositions de réforme pour une économie plus soutenable. Transdisciplinaire et situé

au croisement du monde de la recherche et de la société civile, il travaille avec des experts, des

praticiens, des responsables associatifs et politiques.

Plus d’informations : www.veblen-institute.org

Le CESE - Conseil économique, social et environnemental

Le CESE, assemblée constitutionnelle, est composée de représentants des forces vives de la Nation.

Il a pour mission de conseiller le gouvernement, l’Asemblée nationale et le Sénat dans l’élaboration

des lois et les décisions relatives aux politiques publiques.

Plus d’informations : www.lecese.fr

Alternatives économiques

Alternatives économiques est un magazine mensuel qui s’intéresse à l’économie comme enjeu col-

lectif et social. Diffusé à plus de cent mille exemplaires chaque mois, il est édité par une société

coopérative et participative (SCOP) contrôlée par l’ensemble des salariés et par les lecteurs du

magazine, réunis en association. La Scop Alternatives Économiques édite également le trimestriel

Alternatives Internationales, la revue L’économie politique et de nombreux hors série poche.

Plus d’informations : www.alternatives-economiques.fr

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PARTENAIRES ET ORGANISATEURS 24-25

ORGANISATEURS

Humanité et Biodiversité

La biodiversité nous concerne au premier chef, car la biodiversité c’est nous, nous et tout ce qui vit

sur terre.

Hubert Reeves, Président de Humanité et Biodiversité

Or la biodiversité, ce premier pilier du bien-être humain dont nous dépendons au quotidien, va mal.

Toutes les études le confi rment. Il convient d’agir aujourd’hui et d’agir puissamment, car sauve-

garder la biodiversité, c’est sauvegarder la vie ! C’est cette volonté d’action qui anime Humanité et

Biodiversité.

Humanité et Biodiversité est une association nationale, reconnue d’utilité publique et agréée au

titre de la protection de la nature par le Ministère de l’Environnement. Héritière de la Ligue Roc, en

ayant adopté en 2012 le nom Humanité et Biodiversité nous affi rmons avec force notre engagement

vers une prise en compte plus large et plus complète des liens qui unissent l’humanité à l’ensemble

du vivant dans une communauté de destin.

Humanité et Biodiversité est force de propositions pour infl uer sur les décideurs politiques et éco-

nomiques, elle assure une veille juridique pour améliorer et faire respecter la réglementation, elle

mène des actions de sensibilisation pour tous les publics.

Avec ses adhérents, Humanité et Biodiversité crée un réseau d’espaces favorables à la faune et à la

fl ore, les Oasis Nature.

Enfi n, Humanité et Biodiversité déploie un plan d’action qui a été reconnu au titre de la Stratégie

Nationale pour la biodiversité la co-organisation de ce colloque en est l’une des actions, un volet

complet étant consacré aux acteurs économiques.

Plus d’informations : www.humanite-biodiversite.fr

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Natureparif

Natureparif a été créée en 2008 à l’initiative de la Région Île-de-France, soutenue par l’État. As-

sociation de loi 1901, elle regroupe également au sein de collèges distincts, disposant chacun d’un

nombre égal de voix, les collectivités locales, les associations de protection de l’environnement, les

établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les chambres consulaires et les fédéra-

tions, et les entreprises publiques et privées.

Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France et observatoire régional en-

tièrement dédié la nature, Natureparif a pour mission de :

• Collecter les connaissances existantes relatives à la biodiversité francilienne, les mettre en ré-

seau, identifi er les priorités d’actions régionales,

• Évaluer l’état de la biodiversité et suivre son évolution,

• Identifi er et diffuser les « bonnes pratiques » qui contribuent au respect du patrimoine naturel et

à son développement (guide, fi chiers d’expériences, ateliers, formations, outils pédagogiques, etc.),

• Favoriser les échanges entre les acteurs régionaux de l’environnement,

• Relayer et accompagner les actions locales ou régionales, les opérations expérimentales, les

mesures prioritaires telles que la préservation et la restauration des continuités écologiques,

• Coopérer et échanger à l’international,

• Sensibiliser et informer le public aux enjeux liés à la préservation de la biodiversité par le biais

de divers moyens de communication adaptés (site Internet, expositions, publications, conférences,

colloques, etc.).

Plus d’informations : www.natureparif.fr

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PARTENAIRES ET ORGANISATEURS 26-27

Le think tank de la Fondation Nicolas Hulot

Créée en 1990, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme s’est donnée pour mission de

contribuer à une métamorphose de nos sociétés par le changement des comportements individuels

et collectifs. Cette métamorphose a pour but d’assurer la préservation du patrimoine naturel com-

mun, le partage équitable des ressources, la solidarité et le respect de la diversité sous toutes ses

formes.

Reconnue d’utilité publique, apolitique et non confessionnelle, la Fondation est une ONG environne-

mentale représentative. À ce titre, elle siège dans plusieurs organismes consultatifs tels le Conseil

économique social et environnemental ou le Comité national du développement durable et du Gre-

nelle de l’Environnement.

Pour mener à bien sa mission, la Fondation mobilise tous les acteurs de la société afi n de les inciter

à s’engager, chacun à leur échelle, dans la construction d’une société écologiquement viable et so-

lidaire, reposant sur la prise de conscience de l’interdépendance des humains et de l’ensemble du

vivant. Elle met en œuvre plusieurs modes d’action :

• sensibilisation et mobilisation citoyenne ;

• soutien à une centaine de projets associatifs chaque année en France métropolitaine, en Outre mer

et dans les pays du Sud ;

• activité de think tank, un laboratoire d’idées et d’expertise.

Le think tank de la Fondation Nicolas Hulot part du postulat que les défi s et enjeux écologiques ne

doivent plus être traités de manière cloisonnée. Son ambition est de participer à la transition de

l’ensemble des domaines de la société vers plus de durabilité et d’équité.

Pour ce faire, le think tank de la Fondation élabore des propositions en lien avec son Conseil scien-

tifi que et son réseau d’experts pluridisciplinaire et de haut niveau.

Elles sont mises en débat à travers ses publications, et diverses formes d’événements intellectuels

et médiatiques. Les équipes de la Fondation les portent, ensuite, auprès des décideurs politiques et

économiques.

Plus d’informations : www.fondation-nicolas-hulot.org

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NOTES

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