problématique urbaine et recompose-t-elle les espaces ......rétrécissement urbain: voir shrinking...

GéographieThème 1

La métropolisation : un processus mondial différencié

Problématique : Dans un contexte global d'urbanisation, comment la métropolisation renforce-t-elle la hiérarchie urbaine et recompose-t-elle les espaces métropolitains ?

Le monde connaît aujourd'hui une urbanisation croissante : depuis 2007, plus de 50 % des habitants de la planète vivent en ville. À quelque échelle qu'on se place, les principales villes bénéficient en premier lieu de cette croissance : on parle de métropolisation du monde : activités, populations et centres de commandement tendent à se regrouper. Les fonctions métropolitaines créent des hiérarchies entre ces villes qui sont révélatrices des mutations profondes des espaces, tant par les équipements qu'elles abritent que par les réseaux de transports qu'elles développent et dont elles bénéficient. Les métropoles contribuent ainsi à structurer les réseaux de flux. Le processus de métropolisation concerne l’ensemble du monde mais ce sont les villes des Suds qui connaissent la plus forte croissance. Toutefois, ce sont les métropoles des Nords qui conservent encore le plus fort rayonnement grâce à des activités à forte valeur ajoutée encore peu présentes dans les villes des Suds. À l’échelle locale, l’étalement urbain combiné à l’émergence de nouveaux centres fonctionnels (dans la ville-centre comme dans les périphéries) contribuent à recomposer les espaces intra-métropolitains. Cela se traduit également par une accentuation des contrastes et des inégalités au sein des métropoles.

Vers une urbanisation généralisée du monde / Une urbanisation qui se renforce au profit des métropoles p.34 (carte interactive)

– état des lieux du processus d'urbanisation à l'échelle mondiale– taux d'urbanisation par pays– projections établies pour chaque grande région du monde– principales métropoles (de plus de dix millions d'habitants = mégapoles) pour 2020.

Doc 3 p.37 projection polaire « L'archipel mégalopolitain mondial » (AMM), théorisé pour la première fois par Olivier Dollfus en 1996. Il constitue, selon lui, « de l'ensemble des villes qui contribuent à la direction du monde », autrement dit les métropoles qui exercent une influence à travers le monde. On peut ainsi identifier les métropoles mondiales que sont Paris, Londres, New York et Tokyo (les « global cities » de Saskia Sassen), d'autres métropoles qui comptent dans l'organisation de l'espace mondial mais qui sont incomplètes (Los Angeles, Chicago, Mexico, Sao Paulo, Buenos Aires, Moscou, Singapour, Mumbai, Pékin, Shanghaï, Hong-Kong, Sydney), ainsi que les principales mégalopoles, y compris celles en formation (Mégalopolis, Los Angeles-San Fransisco, Mégalopole européenne, Sao Paulo-Rio, Chine, Japon). L'image de l'archipel renvoie à leur fonctionnement en réseau et aux synergies qui s'y opèrent en particulier dans les domaines du tertiaire supérieur (activités de conception, direction et d'innovation).

Schéma de synthèse Notion d'urbanisation / métropolisation

Géographie Thème 1 La métropolisation : un processus mondial différencié 1

20 premières villes en nombre d'habitants : Tokyo / São Paulo / Jakarta / Delhi / Shanghai / Séoul / Le Caire / Mumbai / Manille / New York / Guangzhou / Lagos / Beijing / México / Moscou / … / Bangkok / Los Angeles / Dacca / … / Karachi / Téhéran / … / Buenos Aires / Istanbul /… / Johannesbourg-Prétoria / … / Londres ... / Paris

Un indicateur de hiérarchisation des métropoles : le Produit Urbain Brut (PUB) en 201820 premières villes en PUB : Tokyo / New York / Los Angeles / Séoul / Londres / Paris / Osaka - Kobe - Kyoto / Shanghai / Chicago / Moscou / Pékin / Cologne-Dusseldorf / Houston / Washington / São Paulo / Hong-Kong / Dallas / Mexico / Canton / Singapour / Nagoya / Shenzhen / Boston / Istanbul / Philadelphie / Suzhou / San Francisco/ Taïpei / Jakarta / Rotterdam - Amsterdam / Buenos Aires / Milan / Bangkok / Atlanta


Vocabulaire

Aménagement du territoire : action concertée et ensemble de mesures prises pour organiser la répartition des hommes, des activités et des équipements dans un espace en fonction d'un projet.Archipel métropolitain mondial (AMM) : métropoles globales et mondiales connectées entre elles en réseaux concentrant les services et les richesses, et organisant la mondialisation. (schéma Hatier p.41)Bidonville, habitat informel : quartier pauvre, construit illégalement, souvent dans les zones à risques (fortes pentes, zones inondables …). Favela au Brésil, Township en Afrique du Sud, Slum en Inde.CBD (Central Business District) : quartier d'affaires (direction d'entreprise, services, fonction financière) d'une ville (hyper-centre).Centre : région ou territoire dominant, moteur.Centralité : concentration des fonctions de commandement et de services supérieurs dans les quartiers centraux dela ville.Cluster : réseau d'entreprises d'un même secteur, sur un territoire donné, le plus souvent tourné vers l'innovation.Commissariat à l'égalité des territoires (CGET) : service de l’État qui appuie le gouvernement dans la lutte contre les inégalités territoriales et le soutien aux dynamiques territoriales, avec les acteurs locaux et les citoyens.City branding : voir Marketing urbain Desserrement des activités : déplacement d'activités industrielles vers la périphérie des agglomérations. Il répond aumanque d'espace dans le centre des agglomérations. Economie résidentielle : ensemble des activités destinées à satisfaire les besoins des populations locales (service à lapersonne, commerce, services au public …)Edge city (ville-lisière) : espace urbanisé en périphérie, qui concentre des bureaux, des services et des centres commerciaux.Etalement urbain : extension de l'espace urbanisé (logements, activités, routes) autour des villes existantes au détriment de l'espace rural et agricole.Exode rural : départ définitif des populations des campagnes vers les villes.Fonctions métropolitaines : fonctions décisionnelles et d'innovation dans les domaines économique, politique et culturel. Elles sont concentrées dans les grandes villes et représentatives de leur pouvoir de commandement.Fragmentation urbaine (socio-spatiale) : coupure entre les parties d'une ville sur le plan social et/ou économique.Gated community : lotissement privé fermé et surveillé en permanence par des entreprises de sécurité.Gentrification : Arrivée de populations aisées dans des espaces auparavant occupés par des populations plus modestes. Gouvernance métropolitaine : manière dont les pouvoirs sont exercés et organisés par l’ensemble des acteurs et desinstitutions impliqués dans le fonctionnement de la métropole.Macrocéphalie urbaine : développement disproportionné de la ville la plus peuplée d'un territoire au détriment des autres villes.Marketing urbain (city branding) : Le marketing urbain (city branding) ou territorial reprend à son compte les techniques de promotion pour valoriser l’image et les atouts d’une ville ou d'un territoire, dans un contexte de concurrence accrue, pour tenter de se démarquer. Mégalopole : région urbaine qui s'étend de manière continue sur plusieurs centaines de km et qui comprend plusieursmétropoles, créant une synergie entre elles.Mégapole : agglomération peuplée de + de 10 millions d'hab.Métropole : ville qui exerce des fonctions de commandement, d'organisation et d'impulsion sur une région.Métropolisation : concentration accrue de la population et des fonctions de commandement au profit des plus grandes villes.Mondialisation : processus d'accroissement des échanges et des flux de marchandises, d'informations et de capitaux à l'échelle de la planète.NIMBY (Syndrome) (Not in my back yard) : « pas dans mon jardin », refus d’avoir une infrastructure générant des nuisances près de chez soi, ou approuver un projet pourvu qu'il se fasse ailleurs.Périphérie : région ou territoire dominé, dépendant du centre.Polarisation : Attraction qu'exerce un centre sur l'espace plus ou moins étendu qui l'entoure et qui place la périphériedans une situation de dépendance.Produit urbain brut (PUB) : valeur ajoutée produite par une ville (équivalent pour une ville du PIB).Quartier paupérisé : quartier subissant une dégradation du bâti et concentrant des populations pauvres.Recomposition territoriale : évolutions fonctionnelles et paysagères que connaissent les territoires face à la concurrence qui les oppose et aux nouveaux enjeux liés notamment à la mondialisation.Région métropolitaine : vaste espace composé de plusieurs communes ou municipalités organisé autour d’un centre,associé à différents pôles secondaires qui concentrent les populations et les fonctions de commandement.Réhabilitation : consiste à rénover sans détruire, à la différence de la rénovation.Rénovation : opération d’aménagement consistant à reconstruire des quartiers entiers de la ville.


Rétrécissement urbain : voir Shrinking citySégrégation socio-spatiale : séparation des populations dans l'espace en fonction de leurs revenus.Shrinking city : « ville rétrécissante » du fait d'un triple déclin : démographique (perte de population), économique (perte d'activités, de fonctions, d'emplois) et social (développement de la pauvreté urbaine et insécurité).Skyline : « ligne d'horizon » et par extension « silhouette urbaine », ligne dessinée par les gratte-ciel des CBD Synergie : interaction entre plusieurs secteurs, qui augmente leur potentiel.Tertiaire supérieur : ensemble des professions de services de haut niveau (finances, ingénierie, conception-recherche, …)Tertiarisation : Augmentation de la part des services dans l'économie. Transition urbaine : Passage d'une population majoritairement rurale à une population majoritairement urbaine.Urbanisation : Augmentation de la population urbaine. Extension de l'espace urbanisé au détriment des espaces ruraux environnants (étalement urbain), ou s’étendant dans l’espace de manière verticale (gratte-ciel, hauts immeubles, verticalisation).Ville : espace bâti caractérisé par une forte densité de population et d'activités.Ville-centre : commune centrale d'une aire urbaine, la plus peuplée et lamieux dotée en fonctions et en services.Ville globale : Expression proposée par la sociologue Saskia Sassen pour désigner les exemples les plus aboutis de lamétropolisation. Elles sont donc au sommet de la hiérarchie des métropoles et dirigent la mondialisation. (New-York,Londres, Paris, Tokyo).Ville mondiale : Ville qui concentre des fonctions de haut niveau et qui exerce une influence dans l'ensemble ou une partie du monde. Elle rayonne aussi par ses fonctions culturelles, sans obligatoirement être un nœud important de la mondialisation.Ville nouvelle : ville née d'une volonté politique, créée ex-nihilo pour constituer une nouvelle centralité.Ville primatiale : ville qui s’impose largement en tête des classements et qui domine ainsi le réseau urbain auquel elle appartient.


Cours

Problématique : Dans un contexte global d’urbanisation, comment la métropolisation renforce-t-elle la hiérarchisation entre les villes et recompose-t-elle les espaces métropolitains ?

I. Les villes à l’échelle mondiale, le poids croissant des métropoles

1. La métropolisation, un processus planétaire

Problématique : Quels sont les liens entre urbanisation et métropolisation ?

a. Une planète urbaineEn 2018, 55% de la population mondiale est citadine (4,2 milliards de personnes), contre 29% en 1950. Les villes sont des centres qui structurent l'espace à différentes échelles.L'urbanisation a d'abord profité aux plus grandes villes : les villes de + de 5M d'hab. concentrent 21% de la population urbaine mondiale et les mégapoles 13%.Dans certains pays, l'urbanisation profite à une seule grande ville, capitale politique et/ou économique, entraînant unemacrocéphalie urbaine. (Tunis concentre plus de 50% de tous les citadins tunisiens).

b. La métropolisation, « fille » de la mondialisationEn parallèle du processus d'urbanisation, la mondialisation a entraîné l'apparition du processus de métropolisation. LaDIT (Division internationale du Travail) a délocalisé les fonctions de production dans les pays en développement où la main d'œuvre est moins chère, pour concentrer dans les métropoles les fonctions de commandement.L'attractivité internationale de ces métropoles repose sur l'avantage métropolitain : les possibilités de synergie entre les fonctions de commandement de toute nature (politique, économique, financier, culturel, …). Aussi concentrent-elles places boursières, sièges sociaux d'entreprises, institutions internationales, équipements culturels de premier plan. Leur accessibilité aérienne, portuaire et numérique leur permet une inscription optimale dans les échanges.

c. Un processus sélectif et évolutifLa métropolisation est un processus sélectif : elle privilégie les villes déjà les mieux dotées et qui disposent déjà d'un rayonnement international. La métropolisation n'est donc pas forcément associée à l'urbanisation : certaines mégapoles du Sud ne sont pas des métropoles (Lagos). Inversement, les métropoles ne sont pas forcément de très grandes villes (Genève). La métropolisation entraîne la marginalisation des villes mal articulées aux flux d'échanges mondiaux.Dépendant de l'intensité de l'intégration du pays à la mondialisation, la métropolisation est un processus évolutif : le nombre de métropoles augmente à mesure que le pays s'ouvre à la mondialisation et entre dans le développement. C'est pourquoi des métropoles sont apparues récemment dans les pays émergents (Mumbai, Rio ou Sao Paulo). La métropole jouera alors un rôle majeur dans l'articulation du pays aux flux mondiaux.

II. Des métropoles inégales et en mutation

1. La diversité des métropoles

Problématique : Quelle hiérarchie la métropolisation crée-t-elle entre les villes ?

a. Villes globales, villes mondiales et régions métropolitainesVilles globales et villes mondiales sont au sommet de la hiérarchie mondiales des métropoles, en raison de leur rayonnement et de leur puissance planétaire. Ce sont des pôles majeurs d’impulsion de la mondialisation. Centres de décision et d’innovation, ils entretiennent entre eux des relations étroites, formant « L'Archipel mégalopolitain mondial ». Leur accessibilité leur assure une connectivité (mise en relation) sans égale.Leur rayonnement s'appuie sur une concentration exceptionnelle d'organisations puissantes et de capital humain et financier et développent entre eux (et ceux de l'AMM) des synergies fructueuses.Elles polarisent de vastes régions métropolitaines polycentriques où s'opère un desserrement des activités et de la population.Les mégalopoles américaine, japonaise et européenne sont des chapelets de métropoles exceptionnels. Des pôles urbains secondaires, comme les edge cities, nouent des relations de complémentarité avec la métropole.

b. Les métropoles secondaires et émergentesLes pays développés comptent de nombreuses métropoles secondaires, qui polarisent les flux de la mondialisation à un degré moindre, et sont souvent spécialisées.Les métropoles émergentes ont une affirmation plus récente. Elles jouent un rôle majeur dans la croissance et l'ouverture à la mondialisation de leur pays. Certaines sont des métropoles mondiales.Fruit d'une transition urbaine accélérée, elles sont fragmentées. Les inégalités sociales y sont plus marquées que dans


les autres métropoles. Les bidonvilles s'y sont développés de manière incontrôlée.c. Les villes à fonctions internationales du Sud, métropoles de demain ?

Nombreuses en Afrique, Asie ou Amérique du Sud, les mégapoles résultent d'une urbanisation rapide, fruit de l'exoderural et du dynamisme démographique. La transition urbaine a souvent bénéficié à une ou deux grandes villes.Elles concentrent à l'échelle de leur pays et d'un ensemble régional restreint, un poids économique et politique important. Ce sont des métropoles au sens classique du terme, mais leur influence limitée dans la mondialisation témoigne du fait qu'elles sont encore à l'écart de la métropolisation.Certaines développent des fonctions internationales dans quelques secteurs. Le processus de développement dans lequel elles sont engagées en fait des métropoles en gestation.

2. La recomposition des espaces intra-métropolitains

Problématique : Quelles mutations subissent les espaces intra-métropolitains ?

a. Les recompositions des espaces centrauxVitrines des métropoles, le centre-ville concentre les lieux symboliques du pouvoir et du rayonnement de la métropole. Cette visibilité internationale, la nécessité de la maintenir dans le cadre d'une compétition toujours plus vive, justifient les recompositions spatiales qui y sont menées. Les paysages centraux ou péri-centraux des métropoles s'uniformisent sur le modèle états-uniens du Central BusinessDistrict. Symboles de modernité, de puissance et d'intégration à la modernisation, des forêts de gratte-ciel y sont édifiées, au prix de la destruction de quartiers entiers. Hauteur des gratte-ciel, architectures futuristes, esthétique de laskyline font l'objet d'une véritable compétition entre les métropoles.La recomposition des ville-centre résulte de politiques actives. Des quartiers vétustes, parfois des bidonvilles, sont détruits (rénovation urbaine). D'autres, riches en patrimoine et attractifs pour les touristes sont réhabilités. Piétonisation, végétalisation, amélioration de l'accessibilité (tramways, métro) et animations (festivals, compétitions sportives) renforcent leur attractivité.

b. Une ségrégation socio-spatiale toujours plus forteLa recomposition des villes-centres favorise leur gentrification. Plus accessibles, plus agréables, proposant services, emplois et vie culturelle, les villes-centres, parfois les communes limitrophes, connaissent une forte augmentation desprix immobiliers. Les classes aisées s'y installent massivement, les classes moins aisées doivent partir en périphérie. La persistance de populations pauvres dans les villes-centres en fait des espaces où la ségrégation socio-spatiale est forte. Les pauvres sont relégués dans les quartiers paupérisés (bidonvilles) qui jouxtent parfois les quartiers aisés. Lesmesures d’éviction des habitats informels perdurent, notamment à l’occasion de grands événements comme les Jeux olympiques (favelas de Rio de Janeiro). Il s’agit alors de masquer la pauvreté. Dans les régions métropolitaines, la fragmentation spatiale sépare encore plus les populations en fonction de leurs revenus. Les citadins aisés se regroupent dans des espaces privés et fermés, d'échelle variable, du quartier résidentiel dont l'accès est contrôlé (gated communities) aux villes fermées.

c. De nouvelles centralités en périphérieL'attractivité de métropoles pour la population justifie l'étalement urbain des régions métropolitaines. Très souvent, c'est d'abord la population qui s'est installée avant que les activités ne s'y développe.La saturation, les prix élevés des centres, la congestion des réseaux de transport ont entraîné un desserrement des populations et des activités des villes-centres vers les périphéries. Il résulte parfois de politiques volontariste la création de villes nouvelles. A proximité des nœuds de communication (échangeurs, aéroports), les edge cities, parfois dotées d'un CBD miniature, rassemblent les fonctions métropolitaines et de services.

3. Vers un développement durable des métropolesa. L’émergence des préoccupations sociales et environnementales

La plupart des grands projets des métropoles des pays développés tentent d’accroître la part des espaces verts, de promouvoir les modes de transport doux, de construire des immeubles plus écologiques.

b. Des échelles de gouvernance inadaptéesAvec l’étalement urbain, le périmètre d’action des instances des métropoles ne correspond plus à la taille réelle de l’espace métropolitain. L’intégration de nouvelles municipalités mais le nombre d’acteurs concernés complexifie le gouvernement des métropoles fragmentées.

c. La démocratie participative et ses limitesOn voit émerger localement d’autres modes de gouvernance, lancés par des acteurs de la société civile. Les habitants revendiquent une prise en compte accrue de leur avis. Si cela peut constituer un progrès, des associations de riverainspeuvent aussi porter des revendications de type « NIMBY ».


Schéma de synthèse Les mutations subies par les métropoles


problématique urbaine et recompose-t-elle les espaces ......rétrécissement urbain: voir shrinking...

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