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Pierre MOSCOVICI, ministre de l’Économie et des Finances accueille la Jeudi 6 décembre 2012 « La compétitivité de la France » JOURNÉE DU LIVRE D'ÉCONOMIE Prix du Livre d'Économie 14 e Plus d'informations sur www.lirelasociete.com Prix Lycéen «Lire l’Économie»

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Page 1: Prix Lycéen «Lire l’Économie» JOURNÉE DULIVRE … · du Tarn-et-Garonne, vice-présidente de la commission des finances ... Daniel Cohen, professeur de ... assure sa prospérité

Pierre MOSCOVICI,ministre de l’Économie et des Finances accueille la

Jeudi 6 décembre 2012

« La compétitivité de la France »

JOURNÉEDULIVRE D'ÉCONOMIE

Prix du Livre d'Économie14 e

Plus d'informations sur www.lirelasociete.com

Prix Lycéen «Lire l’Économie»

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

SOMMAIRE

❚ Programme de la Journée du Livre d’Économie page 3

❚ « L’économie à livre ouvert », par Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) page 4

❚ « La compétitivité de la France » par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances page 5

❚ « La compétitivité au service de l’emploi» par Louis Schweitzer,

président d’honneur de Renault page 6

❚ « Retrouver le chemin de la compétitivité », par Christian Noyer (Banque de France) page 7

❚ « La compétitivité, cette ardente obligation », par Pierre-Marie Christin (France Info) page 8

❚ « Compétition à l’extérieur, coopération à l’intérieur » par Brice Teinturier (IPSOS) page 9

❚ « L’énergie, l’un des piliers de la compétitivité de notre pays », par Henri Proglio (EDF) page 10

❚ Table ronde n° 1 : Quels sont les facteurs de la compétitivité de la France ? page 11

❚ « Jeunes de France : restez, le pays a besoin de vous ! » par Patrick Pouyanné (Total) page 12

❚ Table ronde n° 2 : Comment retrouver de la croissance ? page 13

❚ « Le bonheur est dans le livre (d’économie aussi) », par Erik Izraelewicz (Le Monde) page 14

❚ Table ronde n° 3 : Les inégalités sont-elles le prix de la compétitivité ? page 15

❚ Les finalistes du Prix du Livre d’Économie page 16

❚ Remise du Prix du Livre d’Économie 2012 – Jury du Prix du Livre d’Économie page 17

❚ Les finalistes du Prix Lycéen « Lire l’Économie » page 18

❚ Remise du Prix Lycéen « Lire l’Économie » 2012 -

L’économie sous le regard des lycéens par Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale page 19

❚ « Vertu ou efficacité ? » par Vincent Beaufils (Challenges) page 20

❚ « Pour une politique économique de gauche » par Laurent Joffrin (Le Nouvel Observateur) page 21

❚ « Métrobus au service du transport public » par Gérard Unger (Médiatransport) page 22

❚ Concours de commentaires « Génération + d’Économie » page 23

❚ « Encore un effort, Monsieur le Président » par Hervé Bentégeat (La Revue) page 24

❚ « Compétitivité, un enjeu pour la France » par Xavier Patier (La Documentation française) page 25

❚ Les instances de Lire l’Économie : le comité de parrainage page 26

❚ Rencontrer, débattre, proposer, écouter, s’informer, s’engager page 27

❚ Contacts et remerciements page 28

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

9 h 30 : Discours inauguralAllocution de Robert Ophèle,

sous-gouverneur de la Banque de France

9 h 35 : Présentation du sondage Ipsos sur

« la compétitivité de la France »

par Brice Teinturier,

directeur général délégué d’Ipsos France

10 h 00 : Table ronde n° 1Quels sont les facteurs de la compétitivité

de la France ?

Animée par : Serge Marti,

président de l’Association des journalistes

économiques et financiers (AJEF)

Avec : Yann Algan, professeur d’économie,

Agnès Bénassy-Quéré, économiste, présidente

déléguée au Conseil d’analyse économique (CAE),

Henri Proglio, président directeur général d’EDF,

Myriam Revault d’Allones, philosophe

10 h 45 : Table ronde n° 2Comment retrouver de la croissance ?

Animée par : Pierre-Henri de Menthon,

directeur délégué de la rédaction, Challenges

Avec : Pierre Cahuc, économiste, professeur

à l’ENSAE et membre du Conseil d’analyse

économique (CAE),

Louis Schweitzer, président d’honneur de Renault

Valérie Rabault,

députée de la seconde circonscription

du Tarn-et-Garonne, vice-présidente

de la commission des finances

Patrick Pouyanné,

directeur général raffinage-chimie,

membre du comité exécutif de Total

11 h 30 : Table ronde n° 3Les inégalités sont-elles le prix de la

compétitivité ?

Animée par : Erik Izraelewicz,

directeur, directeur des rédactions, Le Monde

Avec : Daniel Cohen,

professeur de sciences économiques,

École normale supérieure, Paris,

et université de Paris I Panthéon-Sorbonne

François Bourguignon,

directeur de l’École d’économie de Paris

12 h 00 : Remise du Prix du Livre d’ÉconomiePar Pierre Moscovici,

ministre de l’Économie et des Finances

Avec : Marc Ladreit de Lacharrière,

président du jury du Prix du Livre d’Économie,

et les membres du jury du Prix du Livre d’Économie

Animée par : Sabine Delanglade,

éditorialiste, Les Échos

12 h 30 : Remise du Prix Lycéen « Lire l’Économie »Par Vincent Peillon,

ministre de l’Éducation nationale

Avec : Catherine Gros,

directrice de la communication du groupe EDF

Animée par : Sabine Delanglade,

éditorialiste, Les Échos

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

L’ÉcONOMiE à LivRE OUvERt

Par Marc Ladreit de LacharrièrePrésident-directeur général de FimalacPrésident de la fondation Culture & Diversité

Depuis que j’ai fondé FIMALAC en 1991, j’ai eu la volonté d’engager mon entreprise au service de la cité. Le rôle

de l’entrepreneur est de créer de la richesse et d’assurer le bien-être social, mais il lui appartient aussi d’agir en

faveur d’une société plus harmonieuse, et de prendre part aux débats d’idées sur l’avenir de son pays.

La Journée du Livre d’Économie est un rendez-vous exceptionnel qui permet de faire participer le plus grand

nombre à un débat touchant à la vie économique.

Dans un contexte économique et financier difficile et incertain, les mutations de l’économie affectent les décisions

et les réflexions et appellent un travail d’analyse profond et créatif, car, comme disait Georges Bernanos :

« On n’attend pas l’avenir comme on attend un train. L’avenir, on le fait. »

C’est précisément ce que propose la Journée du Livre d’Économie qui entreprend, cette année, de s’interroger sur

la question de la Compétitivité de la France.

Et depuis trois ans, je suis heureux de soutenir également l’ouverture de cette journée de pédagogie économique

aux jeunes générations grâce au concours de commentaires « Génération + d’Économie ». Ce prix récompense,

parmi les 550 élèves participant à la Journée, un étudiant, deux lycéens, et le projet d’une classe de lycéens,

ayant montré leurs capacités d’analyse et d’esprit critique dans leurs commentaires portant sur l’un des travaux

de la Journée.

C’est un honneur d’accompagner le Prix du Livre d’Économie depuis sa création et de participer ainsi à la

diffusion des ouvrages de ceux qui, avec courage et clarté, veulent faire comprendre l’économie au plus grand

nombre.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LA cOMPÉtitivitÉ DE LA fRANcE

La compétitivité de la France – thème de cette 14e édition de la Journée du Livre d’Économie – est un sujet

primordial pour l’avenir de notre pays et un défi majeur pour la politique économique. C’est pour répondre à ce

défi que le gouvernement a présenté son pacte de compétitivité.

Ce pacte part d’un constat. Alors que l’économie française a les atouts pour réussir dans la compétition

internationale (des entreprises innovantes, des infrastructures de qualité, des travailleurs bien formés), notre

compétitivité régresse depuis dix ans. Nous avons perdu des parts de marché et notre solde commercial est

devenu déficitaire.

Le pacte propose une solution globale et progressive au problème de la compétitivité. Il y a d’abord l’impulsion

fiscale pour alléger le coût du travail de 20 milliards par an au travers du mécanisme de « crédit d’impôt pour

la compétitivité et l’emploi » (CICE).

Le pacte repose ensuite sur un principe de « gagnant-gagnant ». Les marges dégagées par le CICE doivent être

utilisées pour l’investissement, l’embauche, la formation, la recherche et l’innovation.

Et l’allègement du coût du travail n’épuise pas la question de la compétitivité. C’est pourquoi le pacte contient

des propositions concrètes qui vont de la réforme de la finance à l’innovation, en passant par la gouvernance

et la formation.

Relever le défi de la compétitivité demande à tous un effort considérable, qui doit être apprécié à sa juste valeur.

Je voudrais donc aussi profiter du Prix du Livre d’Économie pour remercier les auteurs et les enseignants qui font

chaque jour la pédagogie de l’économie. Leur travail a toujours été important, et il devient essentiel aujourd’hui,

face à la complexité des questions économiques auxquelles nous devons répondre.

Par Pierre MoscoviciMinistre de l’Économie et des Finances

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LA cOMPÉtitivitÉ AU sERvicE DE L’EMPLOi

Par Louis SchweitzerPrésident d’honneur de Renault

La compétitivité est la condition nécessaire d’une croissance durable dans une économie ouverte.

Une entreprise compétitive par l’attractivité de ses produits, de leur qualité, de leur prix, par sa capacité

d’innover et de satisfaire les besoins évolutifs de ses clients, par sa capacité à rassembler ses salariés et à

s’inscrire dans son environnement social et territorial, assure sa prospérité et son avenir.

De même, un pays, pour assurer l’avenir de ses résidents, leur emploi, doit assurer sa compétitivité. Celle-ci

est une affaire de coûts, mais aussi de formation initiale et continuée, de qualité des services publics et des

infrastructures, d’effort de recherche et développement, d’adaptabilité.

Il n’y a pour un pays de compétitivité durable que s’il y a un effort partagé, une confiance fondée sur la certitude

que les résultats de cet effort seront réels et équitablement répartis.

La compétitivité de notre pays et, en particulier, de notre industrie est donc un enjeu essentiel ; elle doit être

l’ambition de nos entreprises et de nos dirigeants politiques.

Notre journée du Prix du Livre d’Économie a pour objectifs de faire partager cette ambition et d’améliorer les

moyens de la réaliser.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

REtROUvER LE chEMiN DE LA cOMPÉtitivitÉ

La France a traversé la crise dans des conditions relativement plus favorables que ses voisins mais, au-delà de

cette résistance de court terme, le constat est sans appel : alors que dans les années quatre-vingt-dix, la France

enregistrait régulièrement des excédents de la balance des paiements courants, jusqu’à dégager le premier

solde excédentaire en Europe et le deuxième dans le monde en 1997-1998, les déficits persistent depuis 2004,

et elle est aujourd’hui le pays avancé dont les parts de marché dans les exportations ont le plus baissé depuis

2000.

Le diagnostic est complexe. À l’évolution défavorable des coûts du travail s’ajoutent des facteurs nombreux

liés à la compétitivité hors-prix : l’instabilité, la complexité et la rigidité du droit et du marché du travail, la

qualité et le positionnement des produits, le service après-vente, la qualité de la formation professionnelle… Le

décrochage de nos exportations doit également conduire à nous interroger sur le modèle d’internationalisation

de nos entreprises. Nos groupes ont en effet réussi l’internationalisation de métiers desservant des marchés

régionaux mais, souvent, sans effet direct sur le développement d’excédents commerciaux, à la différence de

ce qu’apporterait le développement systématique de produits à forte différenciation exportables partout dans

le monde.

Ces évolutions structurelles ne pourront être durablement inversées que par des politiques elles-mêmes

structurelles, comme des efforts qualitatifs dans notre politique de recherche et développement, la mise en œuvre

de réformes ambitieuses des marchés des biens et services et du marché du travail, ainsi qu’une poursuite du

renforcement de notre système financier. De notre capacité à bien mettre en œuvre ces réformes indispensables

dépend le retour de l’économie française sur une trajectoire de compétitivité et de croissance durable.

Enfin, je voulais souligner que la participation de la Banque de France à cette nouvelle Journée du Livre

d’Économie est une illustration de notre volonté et de notre engagement à contribuer à diffuser auprès du grand

public la culture économique et financière : pour que les réformes nécessaires puissent être mises en œuvre de

manière efficace et pérenne, il faut qu’elles soient acceptées et donc comprises par les citoyens.

Par Christian NoyerGouverneur de la Banque de France

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LA cOMPÉtitivitÉ, cEttE ARDENtE ObLiGAtiON

Par Pierre-Marie ChristinDirecteur, France Info

Si elle n’évoquait pas les temps révolus de l’État tout puissant et des frontières closes, François Hollande aurait

pu reprendre la célèbre expression du général de Gaulle évoquant le Plan.

Le 25 octobre devant un groupe de patrons rassemblés par Oséo, le président a préféré revendiquer la lucidité.

« La lucidité, c’est de considérer que depuis dix ans notre compétitivité a décroché (…) sur le monde entier, sur

l’Europe, sur nos voisins allemands… ».

Quand la France décroche, l’emploi disparaît, le tissu social se tend, la politique affiche son impuissance. Autres

temps, autres mœurs, l’État ne peut que créer les bonnes conditions pour que les entreprises se déploient dans

le vaste monde et résistent sur leur territoire.

C’est ici que les ennuis commencent, qu’est-ce que la compétitivité ? La question est aussi vieille que le libre

échange. De Ricardo à Paul Krugman, on cherche toujours la formule qui expliquerait tout.

La multiplication des propositions souvent contradictoires témoigne plus du désarroi ou de l’idéologie des

décideurs que de leur clairvoyance.

Si ce n’est qu’une affaire de prix, pourquoi Apple peut-il vendre si cher et si bien ses tablettes ?

Est-ce seulement grâce à un coût du travail légèrement moins élevé que l’Allemagne vend à prix d’or ses voitures

et ses machines-outils ? Faut-il se spécialiser comme la Grande-Bretagne ou se protéger comme le Brésil ?

Place de l’État, prix, charges, monnaie, rendement, innovation, qualité de la vie, infrastructures, enseignement,

partage des profits… Chercher les racines de la compétitivité, c’est passer au scanner la maison France, son

histoire, ses routines, ses talents et ses idéologues…

Plus que jamais, la démocratie a besoin de citoyens éclairés. C’est une des missions de France Info de leur

donner chaque jour les clefs pour comprendre dans quel monde nous vivons. S’associer à la Journée du Livre

d’Économie est une belle façon de poursuivre cet objectif, de remplir… cette ardente obligation.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

cOMPÉtitiON à L’ExtÉRiEUR, cOOPÉRAtiON à L’iNtÉRiEUR

Jamais les Français n’ont été exposés à un nombre aussi important d’analyses et de commentaires sur le déficit

de compétitivité de l’économie française. Et petit à petit, les esprits évoluent. D’une part, sur le diagnostic

lui-même, qui fait maintenant l’objet d’un consensus quasi général ; d’autre part, dans le lien clairement établi

entre cette question et celle qui hante les Français, l’emploi. Progressivement également, les Français s’habituent

à des concepts tels que la « compétitivité-coût » et « hors coût », leur permettant de mieux appréhender les

délocalisations et d’envisager des leviers possibles pour y faire face. C’est indiscutablement un progrès.

En revanche, les causes perçues de ce déficit de compétitivité sont multiples et renvoient à des visions du

monde encore typées politiquement : coût du travail ? mauvais choix stratégiques des dirigeants ? faiblesse de

la recherche et de l’innovation ? rigidité du marché du travail ? euro fort ? coût de l’énergie ? charges sociales

trop élevées ? temps de travail insuffisant ? Autant de raisons que l’on privilégie selon la vision que l’on a de

l’entreprise : un espace avant tout de coopération et d’intérêt commun ou avant tout marqué par des rapports

de force entre employeurs et salariés aux intérêts divergents ?

L’amélioration de la compétitivité française ne se fera donc pas sans une amélioration profonde des rapports

sociaux au sein des entreprises, impliquant beaucoup plus fortement les salariés eux-mêmes et valorisant un

management davantage axé sur la coopération que sur la compétition. Le risque sinon est qu’elle demeure

associée et réduite à des gains de productivité, lesquels portent en filigrane l’idée d’une intensification de

l’effort demandé sans contrepartie véritable. Tant que la compétitivité restera également associée dans l’opinion

à un concept « plutôt de droite que de gauche », et « plutôt de droite » que « ni de droite ni de gauche », des

résistances perdureront.

Par Brice TeinturierDirecteur général délégué d’Ipsos France

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

L’ÉNERGiE, L’UN DEs PiLiERs

DE LA cOMPÉtitivitÉ DE NOtRE PAys

La Journée du Livre d’Économie nous permet chaque année de prendre du recul sur la situation économique du

monde et d’orienter notre action. En s’adressant en particulier aux lycéens, elle vise à leur donner des clefs pour

mieux appréhender le monde qui les entoure. Cette démarche mérite donc d’être saluée et encouragée.

Le monde fait face aujourd’hui à la fin du pétrole bon marché. Pour certains pays, son prix croissant a un impact

majeur sur la balance commerciale et la compétitivité de l’économie. La France n’est pas épargnée.

Or la croissance économique d’un pays s’est toujours appuyée sur la mise à disposition d’une énergie abondante

et abordable. En cela le charbon puis le pétrole ont été chacun à l’origine d’une révolution industrielle.

Une troisième donnée à prendre en compte est le réchauffement climatique. C’est un enjeu mondial majeur.

Cependant, du fait de la crise économique, le CO2 n’est plus, aujourd’hui, dans les préoccupations premières

des opinions publiques.

Tout ceci nous met en face de nos responsabilités d’industriels pour réconcilier économie et climat, en allant

vers une énergie décarbonée, abondante et abordable.

L’électricité, et sa palette de moyens de production, est une véritable chance pour notre pays. Nos anciens ont

réussi à relever au XXe siècle le défi industriel de l’hydraulique et du nucléaire. C’est donc à chaque génération

d’étudier et de mettre en œuvre, au plan industriel, le mix approprié et adapté à un monde en profond et durable

bouleversement.

En s’appuyant chaque année sur le recrutement de 6 000 jeunes, EDF les invite donc à prendre part à la

prochaine révolution industrielle.

Par Henri ProglioPrésident directeur général d’EDF

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

10 h 00tAbLE RONDE N° 1

Quels sont les facteurs de la compétitivité de la France ?

« La France accorde de longues vacances et des départs à la retraite très avancés. D’où un PIB par tête

inférieur de 25 % à celui de l’Amérique. Mais l’économie française fonctionne correctement, quoi qu’en disent

les conservateurs de tout poil ».

Paul Krugman, prix Nobel d’économie

Animée par : Serge Marti, président de l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF)

Avec :

Yann Algan, professeur d’économie

Agnès Bénassy-Quéré, économiste, présidente déléguée au Conseil d’analyse économique

Henri Proglio, président directeur général d’EDF

Myriam Revault d’Allones, philosophe

Compétitivité, productivité, deux notions différentes mais qui, toutes deux, interpellent la France – et ses

gouvernements successifs – face à la concurrence internationale et aux menaces de délocalisations. La

compétitivité-prix dépend des coûts de production ordinaire, à savoir le coût de la main-d’oeuvre. La compéti-

tivité-hors prix est fonction de la qualité des produits, de l’innovation, de l’efficacité de la force commerciale. La

dégradation de la compétitivité de l’industrie française, confirmée par le rapport Gallois et par la comparaison

avec d’autres pays, notamment l’Allemagne, contribue à affaiblir une croissance insuffisante que le relatif bon

niveau de la productivité ne suffit pas à soutenir.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

JEUNEs DE fRANcE :

REstEZ, LE PAys A bEsOiN DE vOUs !

Les Français aiment à s’autoflageller et se complaire dans les délices empoisonnées du déclin et du renoncement. Certains bons esprits osent même inciter les jeunes à « se barrer », au prétexte que leur salut serait ailleurs, hors de France !Ces comportements sont coupables : la France a un avenir. Les jeunes Français aussi. Et la France a besoin d’eux pour construire son futur et se forger un nouveau destin.Le temps est venu d’en finir avec la funeste nostalgie des Trente Glorieuses. Nous avons certes un passé glorieux mais, s’il est révolu, la France compte toujours dans un monde qui change. Elle reste une grande nation. Elle demeure une puissance militaire et culturelle respectée. Elle est la cinquième puissance économique mondiale.Notre pays, en vérité, conserve des atouts considérables. Sa démographie d’abord, car ce sont bien les femmes et les hommes de France qui ont fait et feront sa prospérité. Son patrimoine, son environnement, ses institutions, ses infrastructures, son épargne cumulée constituent un immense héritage. Mais surtout le potentiel d’innovation, la matière grise et la « niaque » de ses entrepreneurs peuvent trouver écho dans la puissance de ses grandes entreprises (la France compte plus de leaders mondiaux dans le top 500 que l’Allemagne) comme dans le dynamisme insuffisamment reconnu de celles de plus petite taille.De tous ces atouts, il faut désormais jouer avec audace pour franchir les frontières d’un nouveau monde qui, sur le long terme, porte une réelle espérance de croissance. Le développement des pays émergents n’est pas qu’une menace : il est surtout une opportunité. Nous pouvons en tirer bénéfice, à condition de cultiver nos talents, d’être innovants, inventifs et compétitifs. Et de prendre le taureau par les cornes…Oui, la situation est difficile et oui, il nous faut faire des efforts et réinventer notre modèle collectif. Et ce défi, c’est aussi dans et par les entreprises qu’il peut – et doit – être relevé. Et c’est grâce à l’engagement et la vitalité de la jeunesse que nos entreprises peuvent réussir.À condition que le dynamisme de nos entreprises, acteurs du changement, ne soit ni bridé, ni brisé par une accumulation de réglementations, de contraintes et de charges écrasantes. À condition que, tous ensemble, nous prenions conscience de la gravité de la situation et de la nécessité de l’effort à fournir. À condition enfin qu’un consensus national s’instaure sur le rôle des entreprises et des entrepreneurs. Le patriotisme économique, c’est d’abord « aimez nos entreprises ! », grandes, moyennes et petites, car c’est d’elles que viendra sûrement le sursaut.

C’est donc à nous tous, qui sommes les héritiers d’un grand passé, qu’il appartient d’avoir la volonté d’être les bâtisseurs d’un nouvel âge d’or. Pour construire et vivre ce futur meilleur, je dis aux jeunes de France : restez, le pays a besoin de vous !

Par Patrick PouyannéDirecteur général raffinage-chimieet membre du comité exécutif de Total

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

10 h 45tAbLE RONDE N° 2

Comment retrouver de la croissance ?

Animée par : Pierre-Henri de Menthon, directeur délégué de la rédaction, Challenges

Avec :

Valérie Rabault, députée de la seconde circonscription du Tarn-et-Garonne,

vice-présidente de la commission des finances

Pierre Cahuc, économiste

Louis Schweitzer, président d’honneur de Renault

Patrick Pouyanné, directeur général raffinage-chimie, membre du comité exécutif de Total

« Relanceurs » contre « Austériens » : les économistes sont divisés sur la méthode à suivre pour sortir de la

crise. Une nouvelle manche de la bataille entre keynésiens et libéraux ? Pas si simple. Au fait, comme lors de

chaque choc de grande ampleur, on cherche de nouveaux modèles. En attendant, les politiques ne savent plus

trop quoi faire…

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LE bONhEUR Est DANs LE LivRE

(D’ÉcONOMiE AUssi)

Le PIB (le produit intérieur brut) ne fait pas le bonheur. Cette leçon de l’un des meilleurs livres économiques de la

rentrée ne doit pas être lue d’une manière réductrice. S’il ne faut pas tout lui demander, l’économie, la discipline

qui se préoccupe du PIB, a encore quelque chose à nous dire – et les livres économiques à nous apprendre. C’est

pourquoi, une fois de plus, Le Monde s’associe, avec enthousiasme, à cette désormais traditionnelle « Journée

du Livre d’Économie » – la quatorzième du genre.

Le thème retenu pour les débats de cette journée, « la compétitivité de la France », est essentiel. Tout autant que

le PIB, la compétitivité ne saurait naturellement, à elle seule, faire le bonheur des peuples. Elle est néanmoins

une condition de leur prospérité. Elle ne saurait non plus se réduire à un seul élément – le coût du travail par

exemple. Dans le monde tel qu’il est, la capacité d’un pays à trouver sa place et à apporter le bonheur à ses

habitants dépend d’un très grand nombre de facteurs. Y contribuent notamment son système de formation,

l’organisation de sa recherche, la place du dialogue social, la nature et l’ampleur des inégalités, la relation de

l’opinion à ses institutions, etc. C’est de tout cela – et de beaucoup d’autres sujets encore – dont traitent les

livres d’économie. En cette rentrée 2012, ils sont nombreux et de qualité. Il est vrai qu’après la politique vient le

temps de l’économie, qu’après les discours vient celui des décisions. Et que de bons livres d’économie, peuvent,

sinon nous apporter le bonheur en tout, nous aider à faire, collectivement, de bons choix.

Bonne journée et bonne lecture.

Par Erik IzraelewiczDirecteur, directeur des rédactions, Le Monde

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

Les inégalités sont-elles le prix de la compétitivité ?

« On ose nous dire que l’État ne peut plus assurer les coûts de ces* mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l’argent, tellement combattu par la Résistance, n’a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’État. Les banques désormais privatisées se montrent d’abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l’intérêt général. L’écart entre les plus pauvres et les plus riches n’a jamais été aussi important ; et la course à l’argent, la compétition, autant encouragée. »

Extrait de Indignez-vous de Stéphane Hessel

* En référence au programme du Conseil national de la Résistance.

Animée par : Erik Izraelewicz, directeur, directeur des rédactions, Le Monde

Avec :

Daniel Cohen, professeur de sciences économiques, École normale supérieure, Paris, et université de Paris I

Panthéon-Sorbonne

François Bourguignon, directeur de l’École d’économie de Paris

Peut-on allier compétitivité économique et justice sociale ? En temps de crise, rétablir la compétitivité demande

un effort collectif que redoutent les citoyens. Comment en effet s’évertuer à rétablir une économie saine sans

que les populations n’en payent trop durement le prix ? Inacceptable pour les uns, nécessaire pour les autres,

cet effort devient surtout inévitable. Comment, alors, l’équilibrer ? Comment moduler l’action gouvernementale

pour que les populations déjà fragiles soient épargnées ?

Relancer la compétitivité tout en maintenant la justice sociale est le principal défi du gouvernement français à

l’heure actuelle. La volonté affichée de doser au mieux la répartition de l’effort n’est pas seulement idéologique,

elle répond avant tout à un constat : une société malade de ses inégalités risque non seulement de stagner

économiquement, mais aussi de briser sa cohésion sociale et de perdre ses repères.

11 h 30tAbLE RONDE N° 3

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LES FINALISTES DU PRIX

DU LIVRE D’ÉCONOMIE 2012

TitreAuteurEditeur

Résumé

TitreAuteurEditeur

Résumé

TitreAuteurEditeur

Résumé

Par ordre alphabétique des auteurs

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

12 h 00REMisE DU PRix DU LivRE D’ÉcONOMiE 2012

Par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des FinancesAvec Marc Ladreit de Lacharrière, président du jury du Prix du Livre d’Économie et les membres du jury du Prix du Livre d’Économie

Animée par Sabine Delanglade, éditorialiste aux Échos

Le jury du Prix du Livre d’ÉconomiePrésident

Marc Ladreit de Lacharrière, président-directeur général de Fimalac,Président de La Revue des Deux Mondes

Secrétaire général

Serge Marti, président, Association des journalistes économiques et financiers (Ajef)

Membres

Élisabeth Chavelet, rédactrice en chef, Paris MatchMichel Crépu, directeur, La Revue des Deux MondesSabine Delanglade, éditorialiste, Les ÉchosPhilippe Escande, responsable du Monde ÉconomieSophie Fay, journaliste, Le Nouvel ObservateurClaire Fournier, journaliste, France TélévisionsErik Izraelewicz, directeur, directeur des rédactions, Le MondeYves de Kerdrel, directeur de la rédaction de WanSquare, et éditorialiste, Le FigaroPatrick Lelong, journaliste du service économie, France InfoCatherine Mangin, directrice de la rédaction, RTLPierre-Henri de Menthon, directeur délégué de la rédaction, ChallengesFrançois d’Orcival, président du comité éditorial, Valeurs ActuellesLuce Perrot, présidente de Lire l’ÉconomiePascal Riché, rédacteur en chef, Rue89.comBrice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos FranceYves Thréard, directeur adjoint de la rédaction, Le Figaro

Comité de Lecture

Françoise Crouïgneau, vice-présidente, Association des journalistes économiques et financiers (Ajef)Sylvain Gouz, journaliste indépendantPhilippe Méchet, maître de conférence à Sciences PoGérard Moatti, journaliste indépendantDidier Pourquery, directeur adjoint des rédactions, Le MondeEt la participation exceptionnelle de Thomas Philippon, conseiller économique du ministre de l’Économie et des Finances et Alexandre Siné, directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Éducation nationale

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LEs fiNAListEs DU PRix LycÉEN

« LiRE L’ÉcONOMiE » 2012

Par ordre alphabétique des auteurs

homo Economicus, prophète (égaré) des temps nouveauxDaniel CohenAlbin Michel, septembre 2012

Comment penser le rapport entre la marche des sociétés et le bonheur des individus ? Alors que les sociétés s’enrichissent, les indicateurs de bien-être stagnent, voire sont à la baisse, en Chine comme aux États-Unis. Il faut donc repenser les liens entre l’économie et le bonheur intérieur brut de Joseph Stiglitz. L’économie, en imposant partout son modèle compétitif, dérégule nos sociétés et fait obstacle à notre bien-être mental et social. Face à ces bouleversements, Daniel Cohen propose de renforcer le principe de coopération pour atteindre un équilibre entre la compétition économique et la solidarité morale. Indispensable pour aborder le monde d’aujourd’hui.

La fabrique de la défiance et comment s’en sortirYann Algan, Pierre Cahuc et André ZylberbergAlbin Michel, février 2012

Cinq ans après La société de défiance, Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg proposent une relecture de la baisse de confiance qui touche la société française. À travers une analyse qui passe du système éducatif au droit du travail, les auteurs souhaitent démontrer que cette défiance n’est finalement que le fruit d’un système qui institutionnalise à l’extrême les relations hiérarchiques aux dépens des relations de confiance. Pas de fatalisme donc, la défiance n’est pas un héritage culturel immuable, mais a été construite. Nous pouvons donc, au même titre, reconstruire la confiance et inverser une tendance qui est source de mal-être pour de nombreux Français. Refusant tout fatalisme, cet ouvrage propose une autocritique salutaire.

La mondialisation de l’inégalitéFrançois BourguignonSeuil, août 2012

La mondialisation est-elle l’ennemie de la justice sociale ? L’évolution sans précédent des inégalités dans le monde laisse penser que oui. Cependant, cette évolution est paradoxale : les inégalités entre États ont plutôt eu tendance à se réduire avec l’émergence de certains pays, tandis qu’à l’inverse, les inégalités à l’intérieur des États augmentent. François Bourguignon analyse le rôle de la mondialisation dans ce double phénomène, puis détaille les instruments dont disposent nos décideurs pour contrôler cette évolution. Un texte qui allie précision scientifique et explications d’une grande clarté. Une vraie pédagogie.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

12 h 30PRix LycÉEN « LiRE L’ÉcONOMiE » 2012

Remise du Prix Lycéen « Lire l’Économie » 2012

Par Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale.

Avec Catherine Gros, directrice de la communication du groupe EDF.

Animée par Sabine Delanglade, éditorialiste, Les Échos.

L’ÉcONOMiE sOUs LE REGARD DEs LycÉENsL’Éducation nationale soutient, pour la troisième édition consécutive, le Prix Lycéen « Lire l’Économie » décerné à l’occasion de la Journée du Livre d’Économie. En élisant le meilleur ouvrage de l’année parmi une sélection proposée par des spécialistes, les lycéens des voies générale, technologique et, pour la première fois, professionnelle, ont l’occasion d’appréhender les réalités économiques et de s’en emparer par l’exploration, l’analyse et le débat.

Pour ceux qui s’engagent dans cette aventure, c’est l’opportunité de découvrir la pensée d’auteurs reconnus et de se saisir, avec leurs professeurs, des sujets et problématiques qui traversent l’actualité économique, pour élaborer un jugement informé et critique sur des fondements solides et argumentés.

L’économie est une science vivante. Permettre aux jeunes d’en comprendre les ressorts et les enjeux, c’est contribuer à former des citoyens éclairés et des acteurs socio-économiques responsables. Les amener à élaborer une vision réaliste, cohérente, dynamique de l’organisation sociale et productive, c’est favoriser leur insertion professionnelle et les doter d’outils pour construire leurs choix politiques. L’Éducation nationale est pleinement engagée dans cette démarche émancipatrice, par le biais des enseignements eux-mêmes, notamment les enseignements de sciences économiques et sociales, mais également dans le cadre d’actions éducatives – comme ce prix – qui concourent au décryptage du monde contemporain et ouvrent des perspectives d’avenir.

Grâce au Prix « Lire l’Économie », les lycéens offrent à d’autres lycéens la possibilité de s’approprier les questions centrales de notre temps et ainsi de mieux comprendre notre société et les défis auxquels elle est confrontée. C’est une excellente entrée en matière.

Vincent Peillon

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

Par Vincent BeaufilsDirecteur de la rédaction, Challenges

vERtU OU EfficAcitÉ ?

Deux histoires extraites de deux des livres qui font partie de la short list du Prix du Livre d’Économie étaient

intensément jubilatoires. Particulièrement pour tous ceux qui, comme nous à Challenges, aspirent à la rationalité

des comportements. Daniel Cohen, dans Homo economicus, reprend les deux échecs patents développés par

Maya Beauvallet dans Les Stratégies absurdes : la prime imaginée par le directeur d’un centre de transfusion

sanguine pour accroître le nombre de donneurs ; et l’amende infligée par le responsable d’une crèche israélienne

aux parents qui arrivent en retard pour récupérer leur enfant. À chaque fois l’incitation, ou la punition, a produit

l’effet inverse de celui escompté : la prime bride la générosité ; et l’amende libère la culpabilité… On ne mélange

pas impunément la morale et l’argent. Ne seront surpris que ceux qui n’ont pas – encore – lu La Morale et les

Affaires, d’André Comte-Sponville, ouvrage clé pour quiconque pratique le business et continue de se poser de

bonnes questions.

Le rappel de ces évidences dans un monde atteint de marchandisation aiguë est de salubrité publique. Mais

c’est le même Comte-Sponville qui, dans une de ses chroniques de Challenges, écrit qu’il faut aussi se méfier des

« bons sentiments ». Et de prendre l’exemple de la surtaxation des riches, « sans doute décidée par le président

de la République par conviction morale ou idéologique. Mais ce n’est pas sur la morale que les Français le jugent

et le jugeront, encore moins sur l’idéologie. C’est sur l’efficacité. »

Cela fait penser au débat sur la compétitivité. Il est certes noble et bien-pensant de parler de compétitivité

« hors coût », et d’abandonner la sale question du coût du travail aux puissances de l’argent. Mais comment

les Allemands ont-ils pris toute leur place dans l’industrie automobile ? En réduisant de 10 % leurs coûts en

dix ans, quand la France augmentait les siens de 44 % ! Alors, vertu ou efficacité ?

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

POUR UNE POLitiqUE ÉcONOMiqUE DE GAUchE

Par Laurent JoffrinDirecteur des publications, Le Nouvel Observateur

Louis Gallois a raison. Il n’a pas forcément raison sur tout, dans tous les détails de son rapport ou dans le

calendrier qu’il suggère au gouvernement. Mais les propositions qu’il formule pour relancer l’industrie française

et rétablir la compétitivité du pays sont à la fois judicieuses et urgentes. Mieux : elles sont parfaitement

conformes aux impératifs d’une politique économique de gauche.

Certes, une subite augmentation de la CSG, consécutive aux hausses d’impôts contenues dans le budget 2013,

ferait courir un risque trop important à la croissance française déjà anémiée. Certes, les salariés français

peuvent craindre que des mesures favorables à la compétitivité, et donc aux entreprises, ne viennent rogner

par trop certains avantages acquis. En revanche, personne ne peut contester que l’appareil productif français

souffre depuis de longues années d’un retard très dommageable. Le déficit extérieur est énorme ; les parts

de marché de l’industrie française à l’étranger se réduisent comme peau de chagrin. Le taux de marge des

entreprises françaises est tombé trop bas ; du coup l’innovation, l’investissement et donc l’emploi sont

massivement affectés.

Les esprits chagrins diront qu’il s’agit là d’un discours patronal ou libéral, qui consiste à favoriser le capital au

détriment du travail. C’est là qu’ils se trompent. À moins de déclarer tout de go que la gauche au pouvoir n’a

pas besoin des entreprises, que le secteur privé est par essence maléfique, que le socialisme moderne consiste

à accroître sans cesse le périmètre de l’État, tout progressiste sait aujourd’hui qu’aucune politique sociale n’est

possible si la production baisse et si les déficits extérieurs s’accroissent sans cesse. Pour tondre un mouton, il

faut d’abord qu’il donne de la laine. Pour retrouver des emplois et du pouvoir d’achat, il faut d’abord rétablir

la situation de ceux qui les dispensent. Il faut donc trouver avec le monde de l’entreprise un compromis qui

lui permette de voir l’avenir avec plus de confiance et d’investir, c’est-à-dire d’embaucher. C’est l’intérêt bien

compris des salariés, des classes populaires et donc de la gauche.

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

MÉtRObUs AU sERvicE DU tRANsPORt PUbLic

Métrobus, créée en 1949, filiale à 67 % de Publicis et à 33 % de J.-C. Decaux, est la société qui gère la publicité

de la RATP et des réseaux de transports des grandes villes françaises. Elle a également remporté en 2008 les

appels d’offres lancés par la SNCF et RFF pour la publicité dans l’ensemble des gares de France. Premier réseau

européen de publicité dans le domaine des transports, Métrobus est depuis plusieurs années le partenaire

de la « Journée du Livre d’Économie », car elle estime avoir aussi pour vocation de soutenir de nombreuses

activités culturelles et intellectuelles. Il suffit de prendre le métro, le bus ou le train pour s’apercevoir de la

place que tiennent les films, les pièces de théâtre, les expositions, les concerts, les débats, etc. sur les panneaux

d’affichage de la RATP ou des gares.

Métrobus est consciente de travailler pour des services publics performants et attache donc la plus grande

importance aux manifestations culturelles qui s’adressent à tous les types de citoyens. Le soutien à la « Journée

du Livre d’Économie » s’inscrit dans cette tradition de l’entreprise et nous sommes fiers de cette spécificité.

Par ailleurs Métrobus est au service des annonceurs en mettant à leur disposition des vecteurs de communication

performants et innovants, tels les panneaux numériques.

L’innovation est en effet au cœur de l’entreprise, car elle seule permet d’assurer notre compétitivité, qui est au

centre de nos activités comme elle doit l’être pour toutes les entreprises françaises.

Par Gérard UngerPrésident directeur général de Métrobus (cogérant de Médiatransports)

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

cONcOURs DE cOMMENtAiREs

« GÉNÉRAtiON + D’ÉcONOMiE »

Lire la Société organise depuis 14 ans la Journée et le Prix du Livre d’Économie au ministère de l’Économie et des Finances.

Fidèle à sa mission qui est d’ouvrir les palais nationaux à tous les citoyens et particulièrement aux jeunes pour faciliter la rencontre et le débat républicain avec les élus, les chercheurs et les journalistes, Lire la Société a créé le concours de commentaires « Génération + d’Économie ».

Le but est d’encourager les étudiants mais aussi et surtout les lycéens à venir assister à la Journée du Livre d’Économie pour écouter et questionner les intervenants des débats ainsi que les nombreux auteurs d’essais économiques présents ce jour-là.

Le concours de commentaires auquel ils peuvent participer à l’issue de cette journée leur permet de gagner dans chaque catégorie un premier prix de 1 000 €, et dans la catégorie lycéen un second prix de 500 €.

Les commentaires sont jugés par un jury composé de journalistes économiques, de professeurs, d’économistes, de représentants des partenaires de Lire la Société…

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

ENcORE UN EffORt,

MONsiEUR LE PRÉsiDENt…

On s’est battu pour savoir s’il fallait un « choc » ou un « pacte » de compétitivité – parce qu’on aime en France

les querelles sémantiques, et, disons-le, accessoires – alors que tout le monde est d’accord sur le diagnostic :

en dix ans, celle-ci a dramatiquement reculé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la part des exportations

françaises dans l’Union européenne a baissé de trois points, l’industrie ne représente plus que 12,6 % du PIB

(contre 17,8 % en 2000), et elle a perdu 800 000 emplois.

C’est bien d’industrie qu’il s’agit avant tout : on avait oublié que ce sont les ouvriers et les ingénieurs qui font

la richesse d’un pays, avant les marchands et les financiers.

Le gouvernement français a eu le mérite de prendre le taureau par les cornes et de lancer un plan qui aboutira

à une baisse du coût du travail. Peu importe que le patronat trouve qu’on aurait dû en faire plus. Peu importe

que les syndicats tordent le nez. Peu importe que l’opposition s’oppose. C’est le jeu. L’essentiel est que la France

ait pris la mesure de l’enjeu et se soit lancé un défi.

Et les autres ? L’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce ont d’autres priorités : rétablir leurs finances publiques,

en croisant les doigts pour que trop d’austérité ne casse pas la machine. L’Allemagne, qui a eu le courage de

redéfinir son modèle social, ou la Suède, qui met en œuvre une politique de flexibilité, ont un train d’avance.

La baisse du coût du travail, si elle est une des clés du redressement, n’est pas suffisante à elle seule. Les

relations du travail, établies à l’époque de l’État-providence doivent être remises à plat.

C’est la compétitivité-hors coût – qui pousse les consommateurs à payer plus cher pour un produit de qualité

supérieure – qui permettra de relancer la machine à long terme. Ce que font déjà la Corée et l’Allemagne avec

l’automobile, Israël avec l’informatique ou la pharmacie, le Danemark, l’Espagne ou les États-Unis avec les

énergies renouvelables.

Il y a encore du chemin à faire.

Par Hervé BentégeatRédacteur en chef, La Revue

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

cOMPÉtitivitÉ, UN ENJEU POUR LA fRANcE

La Journée du Livre d’Économie 2012 met à l’honneur la compétitivité de la France, et nous plonge au cœur des

réflexions actuelles sur notre devenir industriel, notamment.

Au sein de la direction de l’Information légale et administrative (DILA), les éditions de la Documentation française

et des Journaux officiels sont investies d’une mission d’information à l’usage des citoyens.

Leurs contributions constituent des ressources pertinentes pour comprendre les turbulences économiques que

nous traversons.

Le renouvellement de l’offre éditoriale en 2012 propose plusieurs exemples : les hors-séries de Problèmes

économiques, dont les deux premiers ont été consacrés à l’économie française et aux crises économiques ; la

collection Doc’en poche sur la mondialisation ou encore la nouvelle formule de Cahiers français qui aborde par

grands angles thématiques les sujets économiques d’aujourd’hui.

Par le regroupement de l’ensemble des publications légales au niveau national, par leur publication sur

support papier et/ou électronique, la DILA permet à l’État, aux collectivités territoriales, aux services publics,

aux associations et aux entreprises de satisfaire à leurs obligations légales. Elle contribue ainsi, de manière

décisive, à la transparence de la vie économique, financière et associative.

Notre institution est ainsi tout naturellement légitime – et fière, aussi – de contribuer au succès de cette

Journée du Livre d’Économie organisée au ministère de l’Économie et des Finances, consacrée à la compétitivité

de la France.

Par Xavier PatierDirecteur de l’information légale et administrative

La Documentation française

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14e Journée du Livre d'Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

LEs iNstANcEs DE LiRE L’ÉcONOMiE

Le comité de parrainage ❚

Coprésidents :Marc Ladreit De Lacharrière, président-directeur général de Fimalac, président de la fondation Culture & Diversité, président de la Revue des Deux Mondes, président du comité de parrainage Louis Schweitzer, président d’honneur de Renault, président du comité de parrainage

Membres d’honneur :Robert Badinter, ancien Président du Conseil constitutionnel, sénateur honoraireAurélie Filipetti : ministre de la Culture et de la Communication, présidente d’honneur du comité de parrainage

Membres :François Bazin : rédacteur en chef au Nouvel ObservateurMaurice Benassayag : directeur des relations institutionnelles d’Alstom TransportLaurent Bouvet : professeur de sciences politiquesPaul Calandra : président de Lire la SociétéJean-Pierre Chevènement : sénateur du Territoire de Belfort, président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), président de la fondation Res PublicaIsabelle Debré : sénateur des Hauts-de-SeineGilles Finchelstein : directeur des études Euro RSCG, directeur général de la Fondation Jean-JaurèsLouis Gautier : conseiller maître à la 3e chambre de la Cour des comptesMarc Lazar : professeur à Sciences Po, essayisteHervé Le Bras : démographe, essayiste, professeur à l’EHESSBruno Le Roux : député de la première circonscription de Seine-Saint-Denis, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationaleGéraldine Muhlman : professeur de sciences politiques et de philosophie, Université Panthéon-AssasValérie Pecresse : députée de la deuxième circonscription des YvelinesCatherine Pegard : présidente de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de VersaillesLuce Perrot : déléguée générale de Lire La SociétéLouis Petiet : président de Krief GroupDominique Reynié : directeur général de la Fondation pour l’innovation politiqueStéphane Rozes : président de CAP (Conseil, analyse et perspective)Dominique Schnapper : directeur d’études EHESS, ancien membre du Conseil constitutionnelAlain-Gérard Slama : essayiste, éditorialiste, professeur à Sciences PoBrice Teinturier : directeur général délégué d’IPSOS FranceGérard Unger : PDG de Métrobus, cogérant de MediaGare et de MediaRailMichel Wievorka : sociologue, directeur d’études à l’EHESS, administrateur de la fondation Maison des sciences de l’homme

SOUTENIR LIRE L’ÉCONOMIEJe soutiens l’association Lire l’Économie et souhaite m’associer à ses actions :

Donateur, je verse une contribution minimum de r 500 € Membre bienfaiteur, je verse une contribution de r 200 € Membre actif, je verse une contribution de r 50 € Membre simple, je verse une contribution de r 20 € Membre étudiant ou chômeur, je verse une cotisation de r 10 €

Merci d’adresser votre chèque bancaire à l’ordre de Lire la Sociétéainsi que vos coordonnées sous enveloppe affranchie à

Lire la Société, 7 passage Legendre – 75017 Paris

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14e Journée du Livre d’Économie | 6 décembre 2012 | 9 h 30-13 h

RENCONTRER, DÉBATTRE, PROPOSER, ÉCOUTER, S’INFORMER, S’ENGAGER

« Quelle est la première partie de la politique ? L’éducation.

La seconde ? L’éducation. Et la troisième ? L’éducation. »

Jules Michelet

L’idée démocratique exige que chacun puisse accéder

au savoir, à l’information et à ses lumières. La vie de la

cité ne peut se concevoir sans l’accès au débat d’idées

pour tous.

Fondée en 1991 par Luce Perrot, l’association Lire la Société

se propose de renouveler le lien entre tous les citoyens

et leur république.

Pour réveiller notre instinct d’« animal politique »,

comme disait Aristote, l’association organise des journées

de rencontre avec des acteurs majeurs de la vie publique,

autour de tables rondes mais aussi en mettant à l’honneur

le livre, la pérennité de l’écrit et la galaxie Gutenberg.

Revaloriser l’importance du discours, de l’analyse

mais aussi de l’esprit critique est notre ambition.

« Pouvoir, vouloir, savoir, trois mots qui mènent le monde » »

Victor Hugo

« Ce sont les démocrates qui font la démocratie, c’est le citoyen

qui fait la république »George Bernanos

« Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen.

Par l’obéissance il assure l’ordre ; par la résistance il assure la liberté »

Alain

« La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l’exactitude

de l’information. Si le citoyen n’est pas correctement informé,

le vote ne veut rien dire.»Jean-François Revel

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La 14e Journée du Livre d’Économie vous est proposée par le ministère de l’Économie et des Finances

Contacts

Lire l’Économie, Presse - PublicationsLuce Perrot, déléguée générale Aminata Tembély - Catherine BonnetTéléphone : 01 44 26 99 40 Téléphone : 01 42 26 99 44

Relations éditeurs Coordination - PublicationsRelations institutionnelles Claire MénardStéfanie Habib Téléphone : 01 42 26 99 42Téléphone : 01 42 26 99 43

Ministère de l’Économie et des FinancesSircomChristine LemaireTéléphone : 01 53 18 88 64

Remerciements

Cette journée n’aurait pu se réaliser sans l’amical soutien de Pierre Moscovici,ministre de l’Économie et des Finances et de son cabinet,

et Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale et de son cabinet.

Luce Perrot et l’équipe de Lire l’Économie remercient de leur fidélité et de leur concoursMarie-Hélène Albisson, Christophe Auduraud-Clément, François Bazin, François de Coustin,

Isabelle Desmet, Catherine Ferrant, Bernard Giroux, Christine Lemaire, Élise Longuet, Dominique Meunier et son service, Franck Nouchi, Karine Peuvrier, France Roque,

Alain-Gérard Slama, Brice Teinturier, Gérard Unger

et tout spécialement Emmanuel Faber, Hervé Gonsard, Catherine Gros, Thomas Philippon, Alexandre Siné

… tous les éditeurs et leurs attachés de presse qui nous accompagnenttout au long de l’année.

Conception, réalisation : studio graphique - Sircom - 2012

14e JOURNÉE DULIVRE D’ÉCONOMIE