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32 Le cadastre Fait panie de ces documents administratiFs qui plongent leur racine dans l'univers institutionnel de l'Ancien Régime el qui. modélisés par les périodes révolutionnaire et impériale, ont su, depuis deux siècles. éton- namment entrer en adéquation avec les besoins de la vie sociale. Ils en tirent leur Force et leur pérennité. Qui ne connaît les matrices et les plans cadastraux 7 Qui ne les a consuhés au moins une Fois. en mairie 7 Il suffit d'entendre les questions posées par les lecteurs des archi- ves et de constater combien il est toujours révéré - en pa nie à Ion - comme le livre d'or de la propriété Foncière. pour finir de se persuader que le cadastre. dont la documentation cano- graphique est ici présentée, est un véritable lieu de mémoire. Sa consultation, lout à la Fois par les amaleurs.les hisloriens proFessionnels elles usagers mus par des nécessités admlnis- atives. offre un vivant exemple de la diversité e la Fréquentation de nos archives départe- mentales. à laquelle nous sommes attachés et qu'il faut en permanence préserver et développer. C'eSI d'ailleurs dans cet espril que tOUI le programme sur la reconstruclion du Pas-de- Calais après la première guerre mondiale a été conduit. Il trouve aujourd'hui son aboulisse- ment avec la publication des actes du colloque organisé en partenariat avec l'université d'Artois en novembre 2000. Après avoiroffen à "admiration assidue d'un nombreux public une exposition riche de plus de 400 documents el trois concerts, le Conseil général est heureux el fier de livrer à l'allenlion de la recherche uni- versilaire comme du public le plus large ce point d'orgue. paré de toutes les garanties scientifiques. Roland HUGUET Prisldent du Consrilgmtral

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32

Le cadastre Fait panie de ces documentsadministratiFs qui plongent leur racine dansl'univers institutionnel de l'Ancien Régime elqui. modélisés par les périodes révolutionnaireet impériale, ont su, depuis deux siècles. éton­namment entrer en adéquation avec lesbesoins de la vie sociale. Ils en tirent leur Forceet leur pérennité. Qui ne connaît les matrices etles plans cadastraux 7Qui ne les a consuhés aumoins une Fois. en mairie 7 Il suffit d'entendreles questions posées par les lecteurs des archi­ves et de constater combien il est toujoursrévéré - en panie à Ion - comme le livre d'or dela propriété Foncière. pour finir de se persuaderque le cadastre. dont la documentation cano­graphique est ici présentée, est un véritablelieu de mémoire. Sa consultation, lout à la Foispar les amaleurs.les hisloriens proFessionnelselles usagers mus par des nécessités admlnis­

atives. offre un vivant exemple de la diversitée la Fréquentation de nos archives départe­

mentales. à laquelle nous sommes attachés etqu'il faut en permanence préserver et développer.

C'eSI d'ailleurs dans cet espril que tOUI leprogramme sur la reconstruclion du Pas-de­Calais après la première guerre mondiale a étéconduit. Il trouve aujourd'hui son aboulisse­ment avec la publication des actes du colloqueorganisé en partenariat avec l'universitéd'Artois en novembre 2000. Après avoiroffen à"admiration assidue d'un nombreux publicune exposition riche de plus de 400 documentsel trois concerts, le Conseil général est heureuxel fier de livrer à l'allenlion de la recherche uni­versilaire comme du public le plus large cepoint d'orgue. paré de toutes les garantiesscientifiques.

Roland HUGUETPrisldent du Consrilgmtral

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Plan rbtlsl dt l~ .section 8d'Haplincourt, d~lal1, 1940(3 P410". Un liragt dt l'ancltn cadastrt a Rrvtdt 5uppon li la rb'lslondrtelu~t li i'tncrt rougt

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Tablt~ud'asRmbl~gt

dt \'~nCitnadasutdt Barly, 1812

(H84')

Ancttn cadastrt dtCamblaln-ChAltialn. section A,

prtmlht rtulllt, 1812_ Délalldu cenlrt dt la communt donnant

It Rul plan qUt l'on aildu chAteau fort bAtl au xv slklt.

d~moil panlelltmtnttn 1824tl rasltn 1967

(J P 1971

Le cadastre est perçu par les parti­culiers comme investi d'une autoritéincontestable, alors que les spécia­listes du droit el de la topographiele considèrent avec beaucoup decirconspection. Il convient de sou·ligner que les données cadastralesn'ont pas de valeur juridique pro­ban te, leur fonction étant de servir àétablir l'assielte de l'impôt foncieret d'identifier le contribuable. Lamention de propriété constitue uneprésomption mais ne peut prévaloirsur la possession du titre de pro­priété. Les limites de propriété et leurcontenance, qui présentent souventdes discordances avec la réalité,n'ont qu'une valeur indicative. Cesquestions sont très largement déve­loppées dans l'ouvrage d'AndréMaurin, Le cadastre en France, Paris,1992, p. 273 et suiv., auquel celtenotice doit beaucoup.

La documentation cadastrale estune source précieuse pour les histo­riens el les géographes. Elle est unebanque d'informations pour l'éLUdede l'occupation des sols, des voiesde communication et du développe·ment urbain. Elle permet aussi demesurer le mouvement du lit descours d'eau et l'évolution du rivagemarin. Elle est essentielle pour lestravaux portant sur la propriété fon·clère et très utile pour la connais·sance du patrimoine monumental.Enfin, par l'indication des Iieux­ditS, elle intéresse l'archéologie,l'ethnographie et la dialectologie.

L'utilisationdu cadastre

P W1nutbert

Mlnuu~dt'arH«1londdas«donACdtVlmy.1 71 P 1

La documentationcartographique

Le plan cadastral se composed'un tableau d'assemblage et defeuilles parcellaires, Le tableaud'assemblage représente l'en sem·ble du territoire de la commune etson découpage en sections. Cettedivision a été rendue nécessairepour permettre de localiser aisé·ment un immeuble. Chaque sectionest identinée soit par une lettremajuscule (A, 8, C...), sail par uncouple de lettres majuscules (AB, AC,AD ...). Les feuilles parcellaires, quisont parfois multiples pour une seulesection - on parle alors de f( premièrefeuille Il, f( deuxième feuille Il ... -,

restituent tous les détails du morcel­lement et donnent l'emprise desbâtiments. L'échelle varie selon ladensité des proprlélés du 1/500 au1/5000. Chaque parcelle reçoit unnuméro d'ordre et se trouve dési­gnée par la lettre de la section àlaquelle elle appartient et lenuméro,

Le plan ancien et le plan rénovéne sont pas les seules catégories dedocuments cartographiques pro­duits par les services du cadastre.On citera les plans Issus du remem·brement rural. aisément identifia­bles par la leure Zplacée en lèle de laréférence alphabétique de la section(ZA, ZB, ZC ... ), elle. plan cadaSlralnormalisé Il. Créé pour répondre à desbesoins liés notamment à l'urba­nisme et à l'aménagement du terri­toire, ce dernier se distingue ducadastre traditionnel par son formatplus prarlque (50 x 70 cm) el sonéchelle uniForme (1/2000). Il eslréservé aux zones urbaines.

La compositionet le classement du fonds

Le versement des plans cadas­traux par la direction départe men·tale des services fiscaux a débutépour l'essentiel après l'ouverturedu nouveau dépôt des archives àDainville. Les rapports annuels del'archiviste font état de f( plusieursmilliers de plans» entrés en 1974,1977 el 1980: il s'agit alors non deminutes mais de tirages souventincomplets des rénovations et desmises à jour. En 1992, une érapeimportante est franchie avec lerapatriement de touS les plans del'ancien cadastre conservés dansles centres des impôts fonciers,fournissant ainsi une collectioncomplète couvrant la quasi·totalitédu département. Par ailleurs, deuxcentres ont versé les minutes desrénovations: celui d'Arras, en1988, et celui de Montreuil, en mai2000.

Le classement a consisté à fondreen un ensemble unique les différentsversements, à l'exception de celui deMontreui! arrivé plus tardivement etcoté en 2183 W. Les documents sontregroupés par communes et classéschronologiquement. La cote estconstituée de la référence de la sous­série: 3 P. suivie du code INSEE de lacommune et d'un numéro d'ordre.Chaque pièce a Fail l'objet d'uneanalyse, Un répertoire manuscritdonne pour chaque commune unaperçu de l'ensemble des plansdisponibles.

le ~lan~ aoa~trauxDe 1995 à 200 1, quelque 22 600 plans cadastraux conservés

aux archives du Pas-de-Calais ont été classés et indexés dans la basede données du service,« Ariane ... Ce fonds fréquemment consulté

par les particuliers pour des nécessités administratives ou judiciaires,est aussi une source documentaire précieuse pour les chercheurs dans

des domaines aussi variés que l'urbanisme, l'économie et le patrimoine.

L'histoiredu cadastre

Le cadastre parcellaire de laFrance trouve son origine dans laloi de finances du 15 septembre1807, qui FUI prise après une expé­rience peu satisfaisante de fl cadas·tre général par masses de cuhures.,menée de 1802 à 1808. Le décrelsigné le 27 Janvier 1808 marqua ledébut des opérations qui ne s'ache­vèrentqu'en 1850pourcequiesldela France continentale. Dans Je Pas­de-Calais. les lravaux furent entre·pris en 1808 - el non en 1811comme on le trouve généralementIndiqué - etlerminés en 1844.

Mais ce cadastre appelé te anciencadastre» ou encore f( cadastrenapoléonien» avait un défaut, sonimmuabilité. Rapidemenlla néces­sité se fit sentir de tenir les plans àjour des modifications Incessantesdu groupement et de la configura­lion des parcelles. C'eslla 101 du 16avril 1930 qui, en prescrivant unerévision exceptionnelle des évalua·lions foncières des propriélésbâties, posa le principe d'une réno­vation générale de l'ancien cadas­tre et de la conservation annuelledes plans rénovés. Cel1e·ci se fitselon deux modes: soit par simplemise à jour de l'ancien cadastre -onparle alors de« révision lt -, soil parun arpentage entièrement nouveau- on parle alors de (Il réfection »,

Plan cad~sual ~r muscsde cultures d'Amelles,d~tall du cantl.105 plu\i6sc an XII(CPL24Sq

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0101. Dt: JOLI

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de déserteurs, etc. Les sanclions discipli­naires ou condamnalions SOnt nombreu­ses, comme celles prononcées par leconseil de guerre spécial de la nOllilleimpériale à l'encontre d'Alexandre,ouvrier-conscrit, consislant en cinqannées de travaux forcés et 1SOO francsd'amende pour désertion à l'intérieur. Il serencontre beaucoup d'instructions et règle­ments, tels que le règlement particulier pourla pèche.l'instruclion sur le tir des obus àcanon, JI '1 a aussi d'Inléressants récitsd'engagemenls contre les Brilannlques,comme celle relation de l'issue viclorieusede l'abordage nocturne d·un bâtiment cor­saire français par une trenlaine d'Anglaisembarqués surun bateau pêcheur de Dieppequ'ils avaient capturé dans celte intention,Nombre de traits de bravoure y sontpubliés: ainsi du rapport de cet officier surle dévouement de plusieurs marinsdu Portelayant bravé avec succès. au péril de leur vie,les flots déchainés par la lourmente afin deporter des \'ivres aux canonniers auxiliairesde garde au fort marilime de l'Heurt, privésde ravitaillement du fait des intempéries.On rencontre également des comptes rendusde vi sile de Bonaparte. On se plait à recon­naître des figures locales, telle corsaireFourmentin de Boulogne.

Dans ces deux volumes, c'est un maté­riau de premier choix quis'offre à l'étude hislo­rique d'un microcosme,qu'elle porte sur lesconditions de vie deséquipages, des artilleurs,de la garnison d'infante­rie, sur le personnel et

,.. r_~_,Jf I("'~",II l'activité du POrt mili-(- la ~""- laire, des chantiers, de

l'arsenal. des batteriescôtières, sur la discipline,l'an et les techniquesnautiques, la guerre etl'armement navals, lesévénements mililaireslocaux ou encore le richevocabulaire marilime.

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ORDJn: Dl" JOL'R

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Les documentsLe recueil chronologique nouvellemenl

acquis réunit des sources de premier ordre:S7S ordres du jour de la flouille, du 20 Iher­midor an XI (8 août 1803) au 3 décembre1808. La colleclion, en bon élal, compleapparemment peu voire pas de lacunes. Ellese présente sous la forme de deux volumesen pelit in·foliosous une reliure modemeendemi·chagrin, sur le dos de laquelle somcollées les pièces de lilre de la reliure d'ori·gine. En effet, la conslifUtion du recueil eSIcontemporaine, peu ou prou, de soncontenu. Les ordres du jour - datés deBoulogne, signés pour certains de l'amiralBruix ou de son successeur Lacrosse,presque 10US par le chef de l'élal-majorgénéral de la flottille. Lafond - sont impri­més sur un papier orné de différentes\'ignelles, puis, àdater du 6prairial an XIII(26 mai 1805), frappé de l'aigle impériale.Ils sonaienl probablemenl des presses del'imprimerie de la Marine. rue des Minimesà Boulogne·sur·Mer. Seuls 14 ordres du joursonl manuscrits. Le tome premier s'étenddu 20 thermidor an XI (S août IS03) au s'jour complémenlaire an XII (22 septembre1804) ; il comple de nombreuses vlgneuesdes armées de la République el de la• Marine de la RépublIque françoise •. Lanouille, appelée nationale jusqu'au 4 prai­rial an XII (24 mai 1804), y eSl baptiséeimpériale à panir de celte date. Le tomesecond couvre la période du 1"vendémiaire an XIII (23 sep­lembre IS04) au 3 décembreIS0S, Ces exemplaires ne sonlpas uniques, mais très rares.

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IntérétLes deux volumes four­

mlllenl d'enseignements surl'activité quotidienne de laflottille et la vie de ses marins.On y trouve de multiples préci­sions sur la composition deséquipages, les mouvementsdes navires, les exercices, lesnaufrages, les sauvelages,maintes mesures nominativestelles que promolions, distlnc·tions, gralifications, des listes

Les archives j,U vrdrf;f du ivurdépartementales ltl J. -~~-d2ldu Pas-de-Calais, Cl"j ./.J..' ft- ft-13v 1.1 Vpar un achat chez un libraire parisien, e: cr.. LV 1.- {,} v v nviennent d'enrichir leur bibliothèquehistorique de deux précieuxvolumes intéressant l'épisode fameuxde la concentration par Bonaparted'une flottille considérableà Boulogne-sur-Mer à partir de 1801.Il S'agit d'un recueil d'ordres du jourde la flottille, coté C3089.

ContexteDès 1801. Bonapane, alors Premier

Consul de la République, reprend à soncompte le vieux plan de débarquement d'unearmée d'invasion en Angleterre, déjà méditélors de son inspection des côtes enlreBoulogne-sur'Mer el Ostende en février1798. Dans ce dessein, il entame les prépa·ratifs en créant, à l'initiative de Forfait, sonministre de la Marine, une nOllille, concen·trée à Boulogne et dans les pons voisins.l'amiral Latouche-Trévi11e en reçoit le com­mandernenlenmars 1801 :le 15aoûll801.il repousse le raid de Nelson destiné àanéantir la nottille. Néanmoins, enconduanlla paix à Amiens le 27 mai 1802,Bonaparte mel un terme à dix années deguerre continuelle a\'ec l'Angleterre. Mais lerépit eSI de coune durée. La rupture de lapaix le 18 mars 1803 redonne Ioule savaleurau projel un momentsuspendu, Dansle courant de l'élé 1803 est mise sur le piedde guerre, le long du Iinoral de la Manche etde la Mer du Nord, de la Brelagne aux Pays·Bas. une armée dont le gros des troupesforme le célèbre camp de Boulogne, Deschantiers navals, à Iravers toute la France etjusqu'en Hollande. s'emploienl à pourvoirla nouille en bateaux plats, landis que lesportS de Boulogne, Wimereux, AmbleleuseSOnt aménagés et agrandis. Au plus fort dece formidable concours de troupes et d'em­barcations. on dénombre quelque 1 800bâtimenls servis par 16000 marins, char·gés du passage de près de 200 000 hommes.Ala lête de la nouille, l'amiral Bruix rem·place le 13 jumel 1803 Lalouche-Tréville,nommé commandant de l'escadre deToulon, À Brulx, décédé le 18 mars 1805,succède alors son cousin germain le contre­amiral Lacrosse.

l'offensive de la troisième coalition enaoût 180S ne permet pas à l'empereur dememe à exécution son redoutable proje!.Par une subite volte-face, il conduit laGrande Armée à la victoire d'Auslerlitz surles Russes et les Autrichiens le 2décembre180S.11 ne subsisle plus dès lors autour deBoulogne qu'un faible effectif. La nouilleeSI progressivemenl désarmée, mals laligne d'embossage maintenue,

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reconstruction, On découvre aussique de nouvelles lignes électriquesfurent plantées, qu'un entrepreneurarrageois, Peulabeuf, fit fortunegrâce au béton armé, que les rues deLens furent redressées et élargies,que les sinislfés se regroupèrent encoopéralives, que l'agriculture semécanisa ou que l'on fit largementappel à l'immigrai ion élfangère.

Assurément, les dix ans qui suivi­renll'armislice furent pleins de vie.d'initial ives, de labeur, de créativité.Ils fixèrent en grande partie l'imagedu Pas-de-calais conlemporain.

dans lin volume d'actes inlitulé LaGrande ReconstruCtion. Reconstruirele Pas-de-Calais après la GrandeGuerre, Actes du co/loqued'Arras, 8au /Onovembre2000.

Cct ouvrage de 480 pages, largc­ment illustré en couleur et en noirel blanc, esl une véritable sommequi n'ignore aucun des aspects del'histoire du département pendantcelle période: vie administraliveet polilique. aClivités agricoles etindustrielles, architeClUrc el his­lOirede j'an, mouvemenl des idéeset vie culturelle. Au fil des pages,le lecteur apprend que les effectifsde la préfeclure passèrent en 1919de 60 à 200, que les sinistréseurenl à s'adresser à plusieursdizaines de services de IOlite sone,que des ouvriers chinois furentemployés aux travaux de déblaie­ment, qu'Arras fUI adoplée parMarseille et ewcastle, qu'il fallutpomper plus de 30 millions de m'd'eau dans les pUilS de la Compagniedes mines de Lens, que les châleauxne furent pas ou peu reconstruits, ctque, finalemenl, on fêla dan plu­sieurs villes l'achèvement de la

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Le samedl21 décembre 2002 a eu lieu au. archives départementales,centre Mahaut·d'Artois,la présentation des aetes du colloque La GrandeReconstruction, Awc l'édition de la trentaine de communications prononcées à l'occasion du colloque organisé par les archives départementales et l'université d'Artois en novembre 2000, s'achève l'action derecherche et de valorisation lancée en 1996 sur la reconstruction dudépartement après la première guerre mondiale.

Chacun connait "ampleur des des­Huelions innigées au Pas-de-Calaispar la guerre de 1914- t 918: 279 corn·munes dévastées. 102490 immeublesdétruits. 152887 hectares de terreagricole bouleversés. 527 000 habi·tants sinistrés. On ignore SOlivem,

en revanche. sinon l'ampleur del'eITan de reconstruction, du moinsla manière exacte dont il futconduit: quelles procédures pourquelles indemnités? Quels leaderslocaux 7 Quels architectes pourquels styles 7 Avec quelle main·d'œuvre 7 Que furent les scandalesde la reconstruction. dont on parleencore Si souvent 7

Pour répondre à ces questions. leconseil général du Pas-de-Calais(archives départemenlales) et l'uni­versité d'Anois ont organisé ennovembre 2000 une exposition, desconcens el un colloque. Le cataloguede l'exposition et le programme com­memé des concens som disponiblesdepuis ceue date el peuvenl encoreêtre acquis en librairie ou auprès desarchives dépanememale . Les leXiesdes communications prononcées lorsdu colloque som désormais réunis

Actes du colloque

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jours dt I1lt, 30 vtnlôsc an Il ·20 mars 1794(Arch Mp du Pas-dt-Calals.coll BarbltrC 1632)

République eut lieu le 29 septembre1792. jour de l'équinoxe d·automne.Profitant de ce hasard. les révolu­tionnaires ont pris celle date pourère et fixé le jour du début de l'annéeau jour civil Oll tombe l'équinoxed'automne pour le méridien de Paris.L'année compone 12 mois de 30jours. Les noms des mois dus à Fabred'Églantine Ont une sonorité poétiqueaccordée aux saisons (automne: ven­démiaire. brumaire. frimaire; hiver:nivôse. pluviôse. ventôse; printemps:germinal. noréal, prairial: été: messi­dor.thermidor, fructidOr). Les moisétaient divisés en 3 décades et lenom des jours était tiré de l'ordrenaturel de la numérotation: primidi.duoti. tridi. quartidi. quintidi. sextidi.octidi. nonidi et décadi.

Le calendrier républicain devaitdurer 13 ans, jusqu'à son abolitionet son remplacement par le calen­drier grégorien le 1" janvier 1806 parNapoféon.

Monsieur Gérard Bendahmane. professeur ceni­fié d'histoire géographie au collège Jean-Jaurès deLens, nommé parM.I'inspecteurd'académle au ser·vice éducatif des archives départementales. Outrel'accueil régulier des classes. Il prend notammemencharge la préparation des exposilions à caraclèrepédagogique destinées aux établissementS scolai­res du Pas-de-Calais.

Les calendriers de la nouvelle annéeFoisonneDl en ce moment sur les tables.

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Depuis l'humble canon du facleur jusqu'au livre[ de luxe,ils règnent aux champs comme à la ville.

t2 mois qui ont alternativement 31et 30 jours les années bissextiles.février n'ayant que 29 jours lesannées normales. Plus tard. quandle huitième mois fut dédié à l'empe­reur Auguste (Augustlls. aoOt), onlui attribua 31 jours pour le rendreégal au mois dédié à Jules César(Julius, juillet). Ce jour fut ainsiretiré à février qui a 28 jours lesannées normales et 29 les annéesbissextiles,

Frappé de l'anomalie d'un calen·drier ne concordant pas exactementà une année véritable. le papeGrégoire XIII entrepris en 1582 deréformer le calendrier julien quiretardait alors de 10 jours, et donnanaissance au calendrier grégorien.L'année grégorienne eSt divisée en12 mois. la subdivision des 52semaines correspond approximati­vement au nombre de quarts delunaison (une semaine) renfermésdans l'année, La semaine est elledivisée en 7 jours, nommés en I·hon·neur des sept astres connus à cetépoque.

Un décret de la convention du 5octobre 1793 mil en usage un nou·veau calendrier: le calendrier répu­blicain. La proclamation de la

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Histoire du calendrier

Tabltau dt toncordanct pour 1793 tl 1794 (Arch d~p. du Pas-dt·Calals. bibl. C308'

FOLKLORE FO KLORf

Ce sont les Égyptiens, peuple d'agri­culteurs. qui décidèrent les premiersd'abandonner les mois lunairescomme base du calendrier. 11 fixèrentla durée du mois à 30 jours et celle del'année à 12 mois. soit 360 jours.L'année ainsi définie étant tropcourte, ils rajoutèrent 5 jours (appe­lés épagomènes) chaque annéeaprès la ftn du douzième mois. Lecalendrier romain, ancêtre du nôtre.connut bien des vici situdes avantd'être fixé par un décret de JulesCésar en 45 avant notre ère. Il fut àl'origine composé de la mois, 4 de31 jours et 6 de 30 jours, ce qui don­nait une année courte de 305 jours.Les mois de janvier et de févrierfurent ajoutés sous Tarquin ouNuma. 355 jours étant alors répartisen 4 mois de 31 jours, 7de 29 jours etun de 28 jours. Celte année étanttrop coune, les romains eurent alorsrecours au mois intercalaire: unmois de 29 jours tOUS les 2 ans.

C'est pour remédier au désaccordqui subsislait entre le calendrier et lessaisons que la réforme julienne futétablie suivant les plans de l'astro­nome égyptien Sosigène. Elle reposesur l'adoption d'une année de 365,25jours. soit trois ans de 365 jours et unan de 366 jours. L'année est divisée en

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C. Longln

transmis au préfet. À ce titre. quelquescorrespondants. telle notable marckoisG, Foissey-Platiau. font figure d'infor­mateurs privilégiés.

En revanche. il n'est fait à aucunmoment allusion à la grève de 1891 niaux conventions d'Arras.

Ltlltt dt Charles lonnan à propos dt la mUiallondt l'InstilUltUr dt ftbvln-Palfilrt

(Arch Mp du Pas-dt-ealals. 1J 1944)

Les pistes de recherches sont multi­ples. Le fonds devra bien évidemmentêtre utilisé, en complément des sourcesd'archives publiques, pour tOut travailsur Gabriel Alapetite. On y trouve nom­bre de renseignements sur l'entouragedu préfet, ses activités quotidiennes etla concrétisation de son engagementrépublicain. Les études sur les forces etstructures politiques du Pas·de-Calaisà la fin du XIX' siècle puiseront égaie­ment avec profit dans cette correspon·dance. Au-delà, c'est la problématiquegénérale de la fonction préfectorale- place et rôle politique d'un préfet-quiest aussi documentée de manière origi­nale et précieuse,

préfet Alapetite

La correspondance du

Le archives départementalesdu Pas-de-Calais on. bénéficié en 1998 du don

par sa petlle-fillede la correspondance reçue entre

1880 et 1912 par Gabriel Alape.ite.préfet du Pas-de-Calais enrre 1890 et 1900.

Ces documents sontdésormais cotés 1J 1943et 1J 1944.

C'est dans le Pas-de-Calais queGabriel Alapetite forge son image depréfet négocialeur en s'illustrant parsagestion de la grève des mineurs de1891. Après quinze jours de grève. unaccord est trouvé le 29 novembre sousl'égide du préfet. Ce SOnt les conven­tions d'Arras. Cet tl arrangement ..connaît un retentissement importam etsert de référence pendant de nombreusesannées. Alapetite a montré àcelteocca­sion ses talents diplomatiques et a per­mis l'issue pacifique du connit - voirl'élUde de Joël Michel.. Ordre public etagitation ouvrière: l'habilité du préfetAlapetite _, Le mOllvemenr social,juillet-septembre 1993. n0 164. p. 7-15.

La correspondance conservéeaux archives du Pas-de-Calais

Le fonds des archives du Pas-de-Calais est constitué par plusieurs cen­laines de leltres. reçues de 1880 à1912. Il a été principalement classé parordre chronologique; des correspon·dances importantes entretenues avecdes personnalités du département.comme Charles Jonnart ou AlexandreRibot. ont été. en revanche. regroupées.

Une pan prépondérante de ces lellresfait allusion aux interventions deG. Alapetite pour l'obtention de pos­tes dans l'administration ou lerèglement de litiges. Quelques lettressont d'ordre personnel, certaines étantadressées à madame Alapetite, Àcôtédes correspondances de courtoisie etdes demandes d'interventions, la poli­tique est le principal sujet de cette pro­duction épistolaire, Les correspondantsdu préfet font part de leur opinion sur teldirigeant politique ou syndical. Lesenjeux éleCloraux cristallisent toutesles attentions: on parle de stratégieélectorale. de chances de l'emporterdans telle ou telle circonscription, desadversaires. etc. Par bien des aspects,ces commentaires s'apparentent à desrapports politiques régulièrement

Gabriel Alapetite (l854-1932)Un père sous-préfet de clamecy

(1870-1871). l}n frère et un neveu pre­fets. gendre d'Etienne Tenaille-Saligny.préfel du Pas-de-Calais (1876-1877).Gabriel Alapetite ne rentre pas dans lacarrière préfectorale par hasard. Aprèsune licence en droit en 1874. il devientavocat à Clamecy. De décembre 1876 àmai 1877, il est chef de cabinet deTenaille-Saligny. Tour à tour sous-pré­rel de Murel (1879). de Loudun (1880).de Chatellerault (1883). secrétairegénéral de la préfeclUre aLyon (1884­t887). préret de l'Indre a34 ans (1888).de la Sarthe (1888). du Puy-de-Dôme(1889). il eSl nommé dans le Pas-de­Calais en 1890. Il reste 10 ans dans ledépartemeOi puis est promu préfet duRhône en 1900. départemeOi où il resteen fonction jusqu'en 1906. Àcene date.il est nommé ministre plénipotentiaireen Tunisie. Il poursuit sa carrièrecomme ambassadeur de France àMadrid de 1918à 1920etdevientcom­missaire général de la République enAlsace-Lorraine entre 1920 et 1924. Ilprend alors sa retraite.

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Leltrt d'Altxandrt Ribot. au ltndtmalndu procb conut Zola, 20 lulllti 1898(Arch. dl!p_ du Pas-lit-Calais. 1 11944)

Gabrltl Alaptdltau mllitu dts noc.ablts rur;lUX du 1';a5-dt-~lills.

ftrmt Bachtltl. 1900 (Arch Mp du Pas-dt-Calals. 3 fl453)

Arch. d p. du P.ls·d 'CdkllS, A 12", lév" r 1254

AUlrâ .....nrlDtnl.llnduPU"C11~1 l~ttrk\tSlrOfIltt

da trnorMscl.Ints4 \noü,ncbt clunrK'r htr1te dt cOlue

d'AllOiS, ItgMgrul dt 41pl6mts,roltS dt compttS, de ntf

el d'enqutlts.ln\enl~lres,plkts dt procts. tlC"ltmolns

du SgtS ftodauxdu XIII· slkltlu~u'alicOmmtnctmtnldu X\-"

U prtstnl ~rrbemlnea (ail ~nlt Il ngil dt l'aclt

de douHod pu Mahall!.CO_It st dt Boulogne.

dt IOUlson CO.lt a p cOllslotl.tcollt st Mahut d'Anols

Dtpulsla di:faltt à Bouylnts. en 12--14. ducomle Renaud. aillé à l'emptreurgermanlque.au roi d·Angleterre. au comle de Flandre. contrtson suzerain le roi de France Philippe-Augusle.suivit dua mon en prtson en 1227. l'emprisedu roi sur It comté grandissait. la fille deRenaud. Mahaut, fUI mariée au prince Philipp<'Uurepel. ms de Phillppt-Augusle l.orsqu·en1237l'Anois fUI érigé tn corn lé, le Boulonnaisen dtvinl un fief: Mahaui de Boulogne. dt\·enue\tU\f. n'élait plus que l'atritre-ussale du roisaint Louis. auprh duquel elle séjournall Ionguement L:aulOrllt de Mahaui devint puremenlnOD'llnale, La comtesse tlaill'inSlrumenl parltquellt roi gounmaitle Boulonnais. A)anl \OU

disparaitre stSenfants. rtpudih par son nou­veau mari. le roi de Portugal. elle se résigna en1254 à céder le comté. à sa mon. à sa cousineMahaui d·Anols. Finalement, à son trépas.advenu en 1259. l'héritage donna lieu à un longprocts entre ses cousins: le Parlement de Parisle trancha en faveur de Robert d-Auvergne,unIssant ainsi pour un slkle les destinées ducomlé de Roulogne à celles de cfl(e provincesi élolgnh.

l.e IUle. rédigé en \'Ieux rrançais. présentedts formes pic.1lrdes. phonéllques chaus =ceuxtligne I),jeu = It(Ugne Il.chou z ce (ligne3).mcn = mon(lignt41,ouorthographiquts .1• qui (ligne I).U = que (ligne 1). _. Onyrencon­Ire plus d'un fXtmple de sur..-i\-ance de la décli­naison des noms proprts et communs héritée dulalln au tra\'trS des deuJlcas, sujet et rrglme. I:Sterminale est la marque du cas sujet sIngulier'Henris (ligne 3), Got/rfrais (ligne 4).ftrcs (ligne4). Comparer Mahous (cas sujet ligne 1) elMahaur (cas rrglme. ligne 2), dus (cas sujet,ligne 3) et duc (cas r~glme.ligne 5). Noter aussiun sptcimen archalque de substantifcomplé·ment d'un aUlre substantifsans le Sf(ours d'au·cune préposllion :.fmrscllul duc (lignes 4, 5),c'est-à·dire frrre de ce duc. On remarque deuxformes conCUrrenles Sologne (ligne 1).

Boulogne (ligne 6). Les mots su" nl5 com·muns, peu\'tnt intriguer le lreteur peu familierdtsécrit5 de l'époque; hoir(llgne4I,chaT(lIgne4).doins (ligne 5), mil (ligne 10). otrfo (ligne 5)signifient resptClI\'tmenl héritier, chah, donne.nullement, OCtroya_

L:&rllure, une minuscule gothique trts r~gu­

litre, est fort lisIble, nonobstant son faiblemodule, proportionnel à la taille du parcheminCedemierlSl rEgléà la mlnede plomb Ltsabré­\'latlons ysont rartsetlrtS simples. par conlrac­lion exprimét au mo)en d'un Iilde côml =comme (ligne 5, 10), CO(tnir = contenir (ligne5). La banale noie lironienne ~ (ligne 1ou t (ligne 11) signifiant-el- yabonde.

I:alphabtl offre une allemame pour mulntsdtseslellrtS.Ainsidel'Snnale S ~haus,llgneI}ou! (dus,ligne3);alnsldel'RIOIerne ... our (porrai, Ilgne 7), La morphologie du Vdlr­

/tre selon sa position \l en Initiale ("Ollur,Ilgne:9), II ,conrondu a\'tcl'U. à l'Inlérleurd'unmol 'tIn'on(.ligne 5), Le T -r- I,Afallaur, ligne 3).ne se distingue pas lou}ours du C C (COnrtSSl.ligne 2) :o(lndOIf (ligne 3).duc (ligne 5).

l.e ttxle donne une iIIusuation d'un pro­bltme de datation d'acte du Mo)'en Âge Lecalendrier Issu de la réforme: de Iules Ct ar.fixant le dtbut de l'année au l' jan\'ier, s'élailrépandu dans l'empire romain, Au Mo)'en Âge.si l'usage de ce calendrier st perpttua dansl'OCcident. en re\'anche le terme de chaqueannée varia en ronction des sikles, des pro\'in­ces, des rédacteurs, On dénombre une deml­douzaine de styles principaux qui fonl débuterl'année au 1" Janvier, à NOt!. à Pâques. au 1­mars. etc. En vertu de ce principe, la date figu­rant sur l'acle, 51 elle est comprise entre Noël etPâques, ne concorde pas loujours a\'ec notrecomput moderne, La mobilité de la fhe dePâques, suh'anlles annhs_ enlrt le 21 mars elle 26 nrll, complique encore la datation, Dansle cas prlsen!' le S1yle employé n'tst pas celui du

1" jan\'ler. si bien que le mois de r6'rier, consi­déré alors comme celui de l'an 1253. appartient.stlonle slyleaClutldu 1 jan\'ler,Uan 1254 Ltsl)'le de Pâques prévalait alors en Flandre et enArtois, de ml me que. depuis le XIII' sltcle, à lachancellerie royale française, Pourranl, à lami:me époque. les actes des comlts du Ponthieu\'olsln étalent datés du sIylede I·Annonciallon.dit égalemenl de l'Incarnation, dans lequel l'an­nrecommence au 25 mars. Ce n'est qu'en 1564qu'un édll du roi Charles IX imposa à la Franceen litre It sl)"le du 1'" jin\'ltr.lequel s'était déJàrépandu quelques annhsaupari\int dans lesPa)'s 8i5. el partant dans l'Artois. e pagnol ence lemps-là

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