prévention des itss auprès des harsah : se réseauter pour mieux intervenir

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Prévention des ITSS auprès Prévention des ITSS auprès des HARSAH : des HARSAH : Se réseauter pour mieux Se réseauter pour mieux intervenir intervenir France Janelle, médecin-conseil Vendredi 21 septembre 2012 ITSS chez les HARSAH Épidémiologie

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Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir. ITSS chez les HARSAH Épidémiologie. France Janelle, médecin-conseil Vendredi 21 septembre 2012. Objectifs de la présentation. Connaître l’évolution des principales ITSS-MADO déclarées en Montérégie. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Prévention des ITSS auprès des HARSAH :Prévention des ITSS auprès des HARSAH :Se réseauter pour mieux intervenirSe réseauter pour mieux intervenir

France Janelle, médecin-conseilVendredi 21 septembre 2012

ITSS chez les HARSAHÉpidémiologie

Page 2: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Connaître l’évolution des principales ITSS-MADO déclarées en Montérégie.

Connaître les ITSS qui affectent davantage les HARSAH.

Objectifs de la présentationObjectifs de la présentation

Page 3: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Infections transmissibles sexuellement et par le sang qui sont à déclaration obligatoire par les médecins et par les laboratoires (Loi sur la santé publique – chap. VIII et ses règlements - déclaration nominale)

ITSS-MADOITSS-MADO

Infection à Chlamydia trachomatis

Gonorrhée

Syphilis

Hépatites virales (A, B et C)

ITS rares (LGV- granulome inguinal - chancre mou)

Page 4: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Infections qui ne sont pas à déclaration obligatoire* mais qui font l’objet d’un programme de surveillance sous la responsabilité du Bureau de surveillance et de vigie (BSV) de l’INSPQ (non-nominal)

Infection par le VIH et Infection par le VIH et SIDASIDA

* Sauf si la personne infectée a donné ou reçu du sang, des tissus ou des organes. (Déclaration par le médecin seulement pour des fins d’hémovigilance - déclaration nominale)

Page 5: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

ITSS –MADOITSS –MADO1. ITSS comptent pour une proportion importante des cas de

MADO déclarés au Québec.

2. Les ITSS représentent près des 2/3 des cas de MADO déclarés en Montérégie.

3. L’infection par Chlamydia trachomatis est de loin la plus fréquente des ITSS-MADO.

Source : Registre central MADO, exportation 26 juin 2012

Page 6: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

1. Épidémiologie de l’infection à Épidémiologie de l’infection à ChlamydiaChlamydia

Source : Registre central MADO, exportation 26 juin 2012

Québec :

73 % des cas depuis 2002 – 19 191 cas en 2011

> 2/3 des cas en 2011 : femmes

Montérégie :

de 114 % des cas depuis 2002 - 2842 cas en 2011

71 % des cas en 2011 : femmes

15-24 ans : ¾ cas féminins et ½ des cas masculins

Page 7: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Nombre de cas et taux d’incidence par 100 000 de l’infection à Chlamydia trachomatis selon le sexe (Montérégie, 2000 à 2011)

1. 1. Épidémiologie de l’infection à Épidémiologie de l’infection à ChlamydiaChlamydia (suite)

Source : Registre central MADO, exportation 17 juillet 2012

Page 8: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Québec

114 % depuis 2002 - 1884 cas en 2011

Près 2/3 cas en 2011 : hommes

Montérégie

de 144 % depuis 2002 - 235 cas en 2011 12 % des cas déclarés au Québec

(stable depuis 5 dernières années)

61 % des cas en 2011 : hommes

2. 2. Épidémiologie de la Épidémiologie de la gonorrhéegonorrhée

Source : Registre central MADO, exportation 26 juin 2012

Page 9: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Nombre de cas et taux d’incidence par 100 000 de l’infection à Neisseria gonorrhoeae selon le sexe (Montérégie, 2000 à 2011)

2. 2. Épidémiologie de la Épidémiologie de la gonorrhée gonorrhée (suite)(suite)

Source : Registre central MADO, exportation 17 juillet 2012

Page 10: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Taux d’incidence par 100 000 de l'infection gonococcique chez les hommes selon différents groupes d'âge (Montérégie, 2000 à 2011)

Source : Registre central MADO, exportation 17 juillet 2012

Page 11: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Principales caractéristiquesPrincipales caractéristiquesCas de gonorrhée déclarés chez les Cas de gonorrhée déclarés chez les hommeshommesen 2011 en Montérégieen 2011 en MontérégiePrincipaux facteurs d’exposition rapportés parmi les cas enquêtés

en 2011 (ceux pour qui l’information est disponible) :

1. HARSAH - Proportion des hommes qui disent être HARSAH : 44 % (46/104)

2. Recrutement de partenaires au sauna* : 14/39 (36 %)3. Recrutement de partenaires via Internet (site de rencontre, réseaux

sociaux, application mobile, etc.) : 20/73 (27 %)4. Partenaires multiples : 35/101 (35 %)5. ATCD d’ITSS : 41/107 (38 %)6. Partenaires à risque : 50/93 (54 %)

* Question posée aux HARSAH seulement

Source : Registre central MADO, exportation 24 août 2012

Page 12: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

De 1992-2000 : maladie pratiquement disparue au Québec(3 cas en 1998 à > 600 cas en 2011)

Présence de cas d’abord à Montréal (près de 2/3 des cas) puis dans toutes les régions du Québec

En Montérégie : rares cas déclarés entre 1992-2002 (entre 0 et 4 cas). Augmentation du nombre de cas à partir de 2003 (14 cas)

Apparition récente de cas chez les femmes (2009) et les jeunes (depuis 2011)

3. Épidémiologie de la 3. Épidémiologie de la syphilissyphilis infectieuse infectieuse

Page 13: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

La syphilis infectieuseLa syphilis infectieuse

Québec (2011) :

646 cas déclarés (incidence 8.1/100 000) - 18 % p/r 2010

96 % (621/646) : hommes

39 % (251/646) des cas : 25 - 39 ans

19 % (124/646) des cas : 15 - 24 ans

Source : Registre central MADO, exportation 26 juin 2012

Page 14: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Source : Registre central MADO, exportation 26 juin 2012

La syphilis infectieuseLa syphilis infectieuseMontérégie (2011) :

63 cas déclarés (incidence 4.3/1000 000) - 26 % p/r 2010

94 % (59/63) : hommes

29 % (18/63) : 25-39 ans

22 % (14/63) : 15-24 ans

Page 15: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Nombre de cas et taux d’incidence par 100 000 de la syphilis infectieuse selon le sexe (Montérégie, 2000 à 2011)

Source : Registre central MADO, exportation 17 juillet 2012

Page 16: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Taux d’incidence par 100 000 de la syphilis infectieuse chez les hommesselon différents groupes d'âge (Montérégie, 2000 à 2011)

Source : Registre central MADO, exportation 17 juillet 2012

Page 17: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Principales caractéristiquesPrincipales caractéristiquesCas de syphilis infectieuse déclarés Cas de syphilis infectieuse déclarés chez leschez leshommes en 2011 en Montérégiehommes en 2011 en Montérégie

Présence de symptômes :

En 2011 : 64 % des cas masculins avec symptômes (syphilis primaire et secondaire) et 36 % sans symptôme (latente < 1an)

* Syphilis non infectieuse (syphilis latente > 1 an) : 18 cas en 2011

Sexe : 59/63 (94 %) des cas = hommes

Source : Registre central MADO- exportation 24 août 2012

Page 18: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Principales caractéristiquesPrincipales caractéristiquesCas de syphilis infectieuse déclarés Cas de syphilis infectieuse déclarés chez leschez leshommes en 2011 en Montérégiehommes en 2011 en Montérégie Principaux facteurs d’exposition rapportés parmi les cas enquêtés en 2011 (ceux pour qui l’information est disponible):

1. HARSAH : Proportion des hommes qui disent être HARSAH : 91 % (48/53)

2. Recrutement de partenaires au sauna* : 43 % (17/40)3. Recrutement de partenaires via Internet : (site de rencontre, réseaux

sociaux, application mobile, etc.) : 44 % (18/41)4. Partenaires multiples : 48 % ( 22/46) 5. ATCD d’ITSS : 55 % (26/47)6. Partenaires à risque : 93 % (49/53)* Question posée aux HARSAH seulement

Source : Registre central MADO- exportation 24 août 2012

Page 19: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Vigie des cas de syphilis Vigie des cas de syphilis infectieuse chez les jeunes infectieuse chez les jeunes en 2012 en Montérégieen 2012 en Montérégie Données en date du 4 septembre 2012 (ceux pour qui l’information est disponible)1. 48 cas au total – environ 20 % de + que 2011 à la même date

2. 19 cas : < 25 ans (40 %) dont 17 hommes

3. HARSAH : majorité des cas

Source: Registre central MADO- exportation 4 septembre 2012

Page 20: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Épidémiologie de la syphilis Épidémiologie de la syphilis infectieuseinfectieuseRésuméRésumé Au Québec et en Montérégie : Augmentation marquée de l’incidence

depuis les 10 dernières années.

Augmentation persiste en 2012.

Affecte davantage les hommes que les femmes mais apparition de cas féminin depuis 2009 (1 cas syphilis congénitale en 2011).

Affecte de + en + de jeunes HARSAH < 25 ans – Potentiel de transmission du VIH.

Page 21: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Québec :

En 2005 : 25 cas

En 2006 : 44 cas

2007-2010 : entre 2 et 12 cas

Année 2011 :

13 cas déclarés

Tous des hommes (HARSAH)

4. Épidémiologie de 4. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le LGV par le LGV

Page 22: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

L’infection par le VIH n’est pas une MADO

Source de données : Programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec – cas cumulatifs 2002-2010 – responsabilité du LSPQ

Données non-nominales

Informations concernant les facteurs d’exposition sont fournies par le professionnel qui a demandé le test

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH

Page 23: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH (suite)Québec : 6352 cas enregistrés entre avril 2002 et

31 décembre 2010 525 cas en 2010

425/525 (81 %) des cas en 2010 sont des hommes

Montréal : 60 % des cas enregistrés en 2010 – Montérégie : 13 %

Source : Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec, cas cumulatifs 2002-2010, INSPQ, 2011

Page 24: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Catégories principales d’exposition des cas masculins enregistrés au Québec en 2010 : HARSAH : > des 2/3 des cas (299/425)

Transmission hétérosexuelle : 17 % des cas (74/425)

UDI : 7 % des cas (29/425)

HARSAH-UDI : 4% (16/425)

Source : Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec, cas cumulatifs 2002-2010, INSPQ, 2011

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH (suite)

Page 25: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Montérégie : 609 cas enregistrés entre avril 2002 et 31 décembre 2011

82 % (499/609) : hommes

près de ½ cas : 40 et 54 ans

Source : Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec, Données Montérégiennes, avril 2002 au 31 décembre 2011, INSPQ, 2012

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH (suite)

Page 26: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Caractéristiques des cas enregistrés en Montérégie - 2011 44 cas en 2011

Hommes : 82 % (36/44)

Catégories principales d’exposition des cas masculins diagnostiqués en Montérégie – 2011 HARSAH : 58 % des cas (21/36)

UDI : 11 % (4/36)

Transmission hétérosexuelle : 25 % (9/36)

Source : Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec, Données Montérégiennes, avril 2002 au 31 décembre 2011, INSPQ, 2012

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH (suite)

Page 27: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Source : Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec, Données Montérégiennes, avril 2002 au 31 décembre 2011, INSPQ, 2012.

Catégories principales d’exposition des cas masculins nouvellement diagnostiqués (Montérégie, année 2011 (n=24)

5. Épidémiologie de 5. Épidémiologie de l’infectionl’infection par le VIH par le VIH (suite)

Page 28: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

Épidémiologie de l’infection Épidémiologie de l’infection par le VIHpar le VIHRésuméRésumé HARSAH : les plus touchés par l’épidémie de VIH

Transmission hétérosexuelle : prédomine chez les femmes UDI : le nombre de nouveaux diagnostics reste faible malgré la

transmission observée dans d’autres études spécifiques (Surv-UDI)

Dépistage tardif : 17,9 % des nouveaux dg en 2010 – Stade sida ou VIH symptomatique

Page 29: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

ITS-MADO :ITS-MADO :Ce que 2012 nous réserve ?Ce que 2012 nous réserve ?

Page 30: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

ITSS chez HARSAH:ITSS chez HARSAH:► Gonorrhée : Affecte les HARSAH de façon importante.

► Syphilis : Affecte de plus en plus de jeunes HARSAH et potentiel de transmission du VIH parmi une population plus jeune.

► VIH : Épidémie qui se poursuit parmi les HARSAH.

► LGV : Infection toujours présente chez les HARSAH – vigilance.

Page 31: Prévention des ITSS auprès des HARSAH : Se réseauter pour mieux intervenir

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