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Cartographie, les éléments fondamentaux - 1/28 PREMIER TD DE CARTOGRAPHIE LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX Une carte est un outil pour présenter des données spatiales et des analyses. C'est en fait un compromis entre des données réelles et leur représentation, mais également leur lecture. Une étude à l'université de Tucson en Arizona avec des enfants de différentes origines, une autre avec des étudiants, ont montré que la perception des cartes, était différente selon la culture du lecteur. Ce n'est pas le propre de la cartographie, bien entendu. Il n'y a donc pas de représentation universelle et absolue en cartographie, vous ne pouvez prétendre avoir respecté la réalité, au contraire, vous devez déformer la réalité. Les cartes que vous produirez, seront aussi le reflet de votre vision des choses et de vos intentions. http://go.owu.edu/~jbkrygie/krygier_html/geog_222/geog_222_lo/geog_222_lo17.html Même les symboles cartographiques ne sont pas normalisés, chaque pays ayant les siens pour la topographie, par exemple. Le seul système normalisé entre différents pays... est celui de l'OTAN. La différence entre un SIG, système d'information géographique, et Draw est qu'un SIG gère une base de données qui contient des informations à caractère spatial (géographique). Partant de cette base, il permet de créer des cartes de façon dynamique, c'est à dire qui changent lorsque les données sont modifiées. Avec Draw, nous sommes obligés de modifier manuellement la carte lorsque nous changeons les données. Cela devient relativement simple, une fois que la carte a été créée et les éléments graphiques, disposés. En ce qui concerne les calculs sur les données, les requêtes, par exemple le nombre de chalets en location à moins d'un kilomètre d'un village, les médecins, les épiceries, etc. nous pouvons gérer une base de données avec OpenOffice.org ou bien travailler sur de simples tables dans Calc. Nous pouvons obtenir des résultats, que nous pourrons représenter sur notre carte, mais aussi sans nécessairement avoir à les représenter par une carte. C'est ce que proposera de réaliser un autre TD, celui-ci concerne les bases. Draw n'est pas un logiciel de cartographie ! Oui, mais la cartographie repose sur le dessin, en particulier vectoriel et Draw est un bon logiciel de dessin vectoriel. Le travail décrit ici, se propose donc de montrer comment l'on peut utiliser les fonctions de Draw, pour faire de la cartographie efficacement 1 . 1 J'ai essayé plusieurs autres outils : QCad qui est un très bon outil de CAO, au même titre que Autosketch, utilisé en architecture et avec lequel il est compatible, mais seule la version Linux est Libre. Il existe bien une version Windows mais payante... donc inutilisable dans notre projet basé sur le Libre. SCAP de l'université de Toulouse, qui a été la base de notre apprentissage en carto, mais il n'est pas libre et il nécessite d'utiliser des fichiers au format AI Adobe Illustrator, pour créer des cartes et je n'ai pas trouvé d'outil libre ou gratuit, qui permette de convertir les fonds de cartes

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Cartographie, les éléments fondamentaux - 1/28

PREMIER TD DE CARTOGRAPHIE LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX

Une carte est un outil pour présenter des données spatiales et des analyses. C'est en fait un compromis entre des données réelles et leur représentation, mais également leur lecture. Une étude à l'université de Tucson en Arizona avec des enfants de différentes origines, une autre avec des étudiants, ont montré que la perception des cartes, était différente selon la culture du lecteur. Ce n'est pas le propre de la cartographie, bien entendu. Il n'y a donc pas de représentation universelle et absolue en cartographie, vous ne pouvez prétendre avoir respecté la réalité, au contraire, vous devez déformer la réalité. Les cartes que vous produirez, seront aussi le reflet de votre vision des choses et de vos intentions.

http://go.owu.edu/~jbkrygie/krygier_html/geog_222/geog_222_lo/geog_222_lo17.html

Même les symboles cartographiques ne sont pas normalisés, chaque pays ayant les siens pour la topographie, par exemple. Le seul système normalisé entre différents pays... est celui de l'OTAN.

La différence entre un SIG, système d'information géographique, et Draw est qu'un SIG gère une base de données qui contient des informations à caractère spatial (géographique). Partant de cette base, il permet de créer des cartes de façon dynamique, c'est à dire qui changent lorsque les données sont modifiées. Avec Draw, nous sommes obligés de modifier manuellement la carte lorsque nous changeons les données. Cela devient relativement simple, une fois que la carte a été créée et les éléments graphiques, disposés.

En ce qui concerne les calculs sur les données, les requêtes, par exemple le nombre de chalets en location à moins d'un kilomètre d'un village, les médecins, les épiceries, etc. nous pouvons gérer une base de données avec OpenOffice.org ou bien travailler sur de simples tables dans Calc. Nous pouvons obtenir des résultats, que nous pourrons représenter sur notre carte, mais aussi sans nécessairement avoir à les représenter par une carte. C'est ce que proposera de réaliser un autre TD, celui-ci concerne les bases.

Draw n'est pas un logiciel de cartographie ! Oui, mais la cartographie repose sur le dessin, en particulier vectoriel et Draw est un bon logiciel de dessin vectoriel. Le travail décrit ici, se propose donc de montrer comment l'on peut utiliser les fonctions de Draw, pour faire de la cartographie efficacement1.

1 J'ai essayé plusieurs autres outils : QCad qui est un très bon outil de CAO, au même titre que Autosketch, utilisé en architecture et avec lequel il est compatible, mais seule la version Linux est Libre. Il existe bien une version Windows mais payante... donc inutilisable dans notre projet basé sur le Libre. SCAP de l'université de Toulouse, qui a été la base de notre apprentissage en carto, mais il n'est pas libre et il nécessite d'utiliser des fichiers au format AI Adobe Illustrator, pour créer des cartes et je n'ai pas trouvé d'outil libre ou gratuit, qui permette de convertir les fonds de cartes

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 2/28

Une autre perspective est apparue, mais il nous faudra un peu de temps pour la maîtriser : JPP-style qui va devenir Open-JUMP. Ce n'est rien de moins qu'un SIG Libre et en français ! À voir sur http://www.projet-sigle.org/

I CARTOGRAPHIE STATISTIQUE (NUMÉRIQUE) AVEC OPENOFFICE DRAW :

Notre projet est premièrement de représenter des grandeurs numériques : populations, migrations, chômage, subventions, élevage, etc. associées à des éléments cartographiques. Nous verrons ensuite la cartographie d'illustration, comme les cartes routières. Ce premier TD est aussi consacré à une première découverte des outils de Draw. Chaque TD permettra d'en découvrir d'autres.

1) Réalisation des classes – discrétisation :

Pour la représentation des données à l'aide de couleurs, par exemple du jaune au rouge, les cartographes considèrent que l'œil humain ne parvient pas à distinguer de manière efficace, plus de sept couleurs sur une carte. Nous ne pourrons donc pas attribuer une couleur différente à chaque donnée que nous voulons représenter, si nous en disposons en trop grand nombre.

Il faut donc regrouper ces données en paquets, les classes et pour déterminer ces classes, il existe beaucoup de méthodes :

Quantiles : Classes d'effectifs égaux.Progression arithmétique : largeur de classe qui augmente régulièrement. Moyennes emboîtées : on calcule la moyenne, ce qui permet de

déterminer deux classes, au-dessus et en-dessous de la moyenne, dans chacune de ces classes ont peut à nouveau calculer la moyenne et déterminer ainsi quatre classes, etc.

Seuils d'observations, etc.

que nous créons, dans ce format. En fait pour SCAP, il existe un éditeur, mais son emploi en est limité, à cause du format AI. SCAP-J est la version libre de SCAP, on ne peut pas utiliser l'éditeur SCAP, ni les fonds SCAP et il ne permet d'importer que des fonds MIF de Mapinfo, mais grace à l'utilitaire SVG2MIF.exe on peut convertir un fond de carte du format SVG que Draw sait gérer, au format MapInfo et donc utiliser nos propres fonds de carte dans SCAP-J. InkScape est un logiciel avec beaucoup d'outils, mais la version Windows n'est pas suffisamment stable « il est conseillé d'enregistrer très souvent son travail en cas de plantage ». Philcarto est un très bon logiciel mais il a deux contraintes rédhibitoires : Il utilise aussi le format AI pour l'importation et surtout il est gratuit mais pas libre, et ne fonctionne que pendant 90 jours !... Il faut donc le recharger périodiquement et sa pérennité n'est pas assurée. Nous ne pouvons donc pas nous engager avec lui, car c'est un investissement très lourd, aussi bien pour nos étudiants que pour nous-mêmes et nous ne pouvons pas prendre le risque de ne plus pouvoir l'utiliser à terme.

Il existe par contre un logiciel remarquable, qui ne possède pas ces contraintes car il est libre : AutoRealm. J'ai réalisé tous les travaux proposés ici, également avec AutoRealm et créé un document papier de 76 pages, à partir de son fichier d'aide que j'ai corrigé, car nous avons travaillé un temps avec lui. Il est très voisin de Draw avec des fonctions en plus comme les fractales, qui ne nous sont pas utiles et des fonctions en moins, dans le remplissage des surfaces. Ce qui a déterminé mon choix, c'est l'intégration de Draw dans OpenOffice.org, ce qui permet un ré-investissement des compétences dans beaucoup d'autres applications : création d'affiches, de dépliants, etc.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 3/28

Lorsque nous ne disposerons pas d'informations particulières, nous utiliserons les quantiles, pour créer au maximum jusqu’à 7 ou 8 classes. Lorsque l'effectif est faible, il est simple de créer les classes manuellement.

Recensement de la population du canton de Neuvic, en 1999.

Pour travailler plus simplement, il suffit de trier les données selon la deuxième colonne, à l'aide d'un tableur. On obtient alors le tableau suivant :

Communes Population

Chirac-Bellevue 205Lamazière-Basse 286Liginiac 630Neuvic 1850Palisse 226Roche-Le-Peyroux 84Saint-Étienne la Geneste 61Saint-Hilaire Luc 87Sainte-Marie Lapanouze 43Sérandon 332

Communes Population

Sainte-Marie Lapanouze 43Saint-Étienne la Geneste 61Roche-Le-Peyroux 84Saint-Hilaire Luc 87Chirac-Bellevue 205Palisse 226Lamazière-Basse 286Serrandon 332Liginiac 630Neuvic 1850

Roche le Peyroux

Neuvic

Liginiac

Sainte Marie

Lapanouze

Saint Etienne aux Clos

Chirac Bellevue

Palisse

Lamazière basse

Saint Hilaire

Luc

Serrandon

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 4/28

Les classes sont alors déterminées simplement :

Si l'effectif total n'est pas un multiple du nombre de classes choisi, on ne peut plus utiliser les quantiles, car on ne peut pas obtenir des classes d'effectifs égaux, on est contraint d'utiliser des classes d'effectifs inégaux.

Nous sommes maintenant en mesure de représenter cette série sur le fond de carte. Nous disposons de trois possibilités principales : les couleurs, les hachures et les symboles.

Il ne s'agit pas de décorer le fond de carte pour faire joli, mais pour signifier quelque chose. Partant de là, vous avez une relative liberté pour placer les éléments qui vous conviennent si vous savez pourquoi vous les introduisez, surtout en fonction du public auquel votre carte s'adresse. Ce n'est en effet pas au lecteur de faire un effort de décryptage, mais à l'auteur de transmettre une information claire.

2) L'information peut être portée par 7 variables visuelles :

La forme : c'est l'aspect extérieur d'un objet, elle peut être pleine ou creuse, avoir un contour ou non.

La dimension : c'est la taille d'un objet.L'orientation : avec un même symbole, on estime que l'on ne peut

distinguer correctement que ces 4 directions :La couleur : l'oeil est capable de discerner beaucoup de nuances, mais

pour comprendre la carte, il faut mémoriser ces nuances.La valeur : les cartographes appellent ainsi les nuances d'une couleur, du

blanc à la couleur saturée. La cartographie considère que le maximum de valeurs utilisables est 7. Encore cela dépend-il des couleurs : 6 du blanc au noir, 5 pour les violets et rouges, etc.

La structure : homogène et géométrique s'il y a une périodicité ou aléatoire et non homogène, si les éléments ne sont pas identiques.

La dynamique : Lorsque vous présentez une carte sur un écran, moniteur ou vidéo projecteur, vous pouvez faire varier le graphisme : déplacement d'un objet, apparition et disparition, modification de l'état (couleur). Il faut veiller à ne pas trop mettre d'animation.

Classes Effectifs Communes

[43 ; 84[ 2Sainte-Marie LapanouzeSaint-Étienne la Geneste

[84; 205[ 2Roche le PeyrouxSaint-Hilare Luc

[205 ; 286[ 2Chirac-BellevuePalisse

[286 ; 630[ 2Lamazière-basseSerandon

[630 ; 1850[ 2LigniacNeuvic

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 5/28

3) Qualités informatives des variables visuelles :

Il s'agit là de qualités qui ne font pas obligatoirement référence à la légende de la carte, c'est à dire que l'on peut distinguer sans faire appel à la légende.

Différenciation : Il s'agit de la capacité de distinguer un élément parmi les autres. Les 7 variables permettent la différentiation. Forme : rond ou carré, dimension : petit ou gros, orientation : droit ou penché, couleur : rouge ou bleu, valeur : clair ou foncé, structure : homogène ou hétérogène, dynamique : rapide ou lent (mais c'est assez peu significatif)

Ordre : il n'y a que la dimension, la valeur du clair au foncé et non la couleur, les hachures et les symboles, qui permettent un classement, un ordre.

Quantité : Seule la dimension est quantitative, c'est à dire permet de distinguer les quantités. En fait le nombre est également quantitatif, on peut mettre un nombre déterminé de symboles à un endroit.

Associativité : C'est la capacité à percevoir comme faisant partie d'un même phénomène, des éléments graphiques de nature différente. Cela concerne les couleurs : tous les rouges, les hachures : toutes les hachures horizontales, les formes : tous les éléments arrondis.

On peut bien entendu combiner les variables, par exemple la forme avec la couleur et la dimension en gardant à l'esprit la lisibilité de la carte.

On peut ensuite tenir compte de la signification habituelle des couleurs, des symboles :

bleu : calme, sérénité, ciel bleu.rouge : bruyant, dynamique, chaleur, violence, sang, flamme, drame.jaune : chaleur, lumière, joie, vie, illumination, soleil, pas dramatique.vert : équilibre, sérénité.

4) Représentation choroplèthe en couleurs :

Choroplèthe : représentation de quantités par rapport à des espaces, en utilisant des couleurs graduées. C'est la représentation la plus utilisée.

La couleur renforce l'associativité des symboles, c'est à dire que l'on peut associer la couleur à des thèmes, bleu pour l'eau, vert pou la forêt, etc.

Pour colorer un objet fermé, polygone ou courbe, il faut le sélectionner puis cliquer avec le bouton droit et choisir Remplissage puis l'onglet Couleurs. On est totalement libre du choix, l'usage est plutôt de faire un dégradé d'une couleur à une autre. En cartographie des populations, on trouve souvent une palette du jaune au rouge. Vous pouvez utiliser des couleurs existantes, ou créer votre propre palette, comme indiqué plus loin.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 6/28

L'intérêt des couleurs est qu'elles fonctionnent bien avec les traits déjà existants de la carte, limites, cours d'eau, symboles, etc. On considère généralement que les couleurs améliorent la lisibilité de la carte.

On peut de plus appliquer la transparence si la couleur remplit des objets qui en recouvrent d'autres. Nous le verrons aussi avec les symboles.

Vous pouvez utiliser pour exemple, le fond de carte canton.emf situé dans votre dossier de classe et donc à copier dans le vôtre, avant de cliquer sur Insertion / Image

5) Représentation en hachures :

Les hachures ont le grand avantage de bien passer sur une photocopieuse noir et blanc, si vous devez diffuser votre travail en un nombre important d'exemplaires. Elles ne présentent pas de problème avec le réglage des moniteurs ou des imprimantes. Cependant, vous pouvez également colorer vos hachures, bien que cela ne soit pas un très bon choix, car vous perdez alors l'intérêt des hachures, elles ne deviennent qu'un élément décoratif.

Les hachures ont pour inconvénient de se mêler aux autres traits de la carte, limites de communes, cours d'eau, symboles, etc.

Avant de les utiliser, on effectue généralement un regroupement en classes (discrétisation) comme pour les représentations en couleurs.

Une méthode simple et efficace de hachurage, très lisible lorsque que l'on n'illustre qu'une seule grandeur, est une série de lignes parallèles, généralement horizontales, de plus en plus resserrées vers les grandes valeurs.

Les communes du canton de Neuvic.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw : 7/28

Sélectionnez l'objet que vous voulez remplir et cliquez sur Format / Remplissage / Hachures.

Vous pouvez à partir de là, effectuer les choix que vous désirez et aussi modifier les hachures, en créer de nouvelles comme indiqué plus loin. S'il y a peu de classes à représenter, il est préférable de choisir une palette de hachures qui se resserrent progressivement, mais ce n'est pas une obligation.

Une fois que les hachures sont placées, dans l'onglet Remplissage si vous cochez la case Arrière-plan, à droite, l'objet passe en couleur et n'est plus transparent.

II LA NOTION DE COUCHE :

Draw permet de gérer les couches (ou calques ou layers), c'est à dire que l'on peut placer les différents éléments d'un dessin, par exemple les routes, sur une couche et les rivières sur une autre. On peut considérer qu'il s'agit de feuilles transparentes que l'on peut superposer, mais aussi cacher.

Un seul fichier Draw peut contenir plusieurs graphiques, soit dans le même plan, soit dans des couches différentes, empilées et dont on peut faire apparaître ou non le contenu.

Cartographie, les éléments fondamentaux - La notion de couche : 8/28

Nous aurons l'occasion d'en reparler car elles sont très importantes en cartographie.

Au départ tout fichier Draw contient les trois couches dont le nom figure au bas de l'espace de travail :

Couche Mise en page est l'espace de travail par défaut, tant que l'on n'a pas ajouté d'autres couches.

Couche Contrôles permet de définir des boutons déclenchant des actions, nous ne l'utiliserons pas.

Couche Lignes de cote elle permet de mesurer des distances, des cotes, nous l'utiliserons dans ce but.

Ces couches-là ne peuvent pas être supprimées, mais on peut en ajouter d'autres qui elles, peuvent être supprimées si besoin est.

Nous allons utiliser une couche (certains logiciels disent calques) pour dessiner les symboles.

Cliquez avec le bouton droit sur l'un de ces onglets puis choisissez Insérer une couche. Donnez-lui le nom Symboles et appuyez sur Entrée. Rien ne change dans l'aspect de la carte, mais en cliquant avec le bouton droit sur l'onglet Symboles que vous venez de créer, et en choisissant Modifier, vous pourrez décocher Visualiser, ce qui permettra de cacher cette couche lorsqu'elle aura un contenu, si vous le souhaitez.

III REPRÉSENTATION EN SYMBOLES PROPORTIONNELS :

Grâce à la touche F4 qui permet de gérer précisément les dimensions d'un objet, Draw va nous permettre d'utiliser une représentation en symboles, dont les aires seront réellement proportionnelles aux effectifs. C'est ce qui doit être fait, comme pour les aires des barres d'un histogramme, mais il semble bien que certains logiciels cartographiques, y compris payants, ne respectent pas toujours cela.

Les meilleurs symboles pour représenter des grandeurs numériques, sont les cercles et les carrés, car leurs aires sont facilement contrôlables.

Placez-vous dans la couche Symboles, si ce n'est déjà fait.

1) Calcul des dimensions des symboles :

Dans le cas des représentations en symboles, on n'effectue pas de discrétisation (regroupement en classes).

Cartographie, les éléments fondamentaux - Représentation en symboles proportionnels : 9/28

Nous allons représenter les mêmes données que précédemment, avec des disques dont on calculera le diamètre.

Nous savons que l'aire d'un disque, en fonction de son rayon r estr2

Or, Draw nous indique la largeur des objets, donc leur diamètre, nous utiliserons la formule de l'aire d'un cercle en fonction du diamètre :

d2

4Il faudra que cette aire soit

proportionnelle à l'effectif n et ceci pour chaque classe.

Ce qui donne :

Il s'agit pour nous de trouver le diamètre d en fonction de n, soit :

d2=4n

⇔d=2 n

ce qui est simple à utiliser dans un tableur si la

première donnée est dans la case C3 la formule 2*racine(C3/pi()) ou 2*sqrt(C3/pi())

Il n'est bien évidemment pas nécessaire de disposer de données triées, c'est simplement plus commode pour le travail.

Communes PopulationDiamètres des disques en mm

Diamètres divisés par 2

Sainte-Marie Lapanouze 43 7,4 3,7Saint-Étienne la Geneste 61 8,81 4,41Roche-Le-Peyroux 84 10,34 5,17Saint-Hilaire Luc 87 10,52 5,26Chirac-Bellevue 205 16,16 8,08Palisse 226 16,96 8,48Lamazière-Basse 286 19,08 9,54Serrandon 332 10,56 5,28Liginiac 630 28,32 14,16Neuvic 1850 48,53 24,27

On peut estimer que ces valeurs sont trop importantes et choisir de les diviser toutes par un même coefficient, par exemple 2, c'est ce que nous ferons cf. tableau. Si on avait à les augmenter, on multiplierait par un coefficient supérieur à 1.

Commençons par tracer un cercle de diamètre approximatif à l'extérieur de la carte. En le sélectionnant et en appuyant sur la touche F4, il est alors possible de choisir la largeur du cercle, donc son diamètre.

n= d2

4

Communes Population

Sainte-Marie Lapanouze 43Saint-Étienne la Geneste 61Roche-Le-Peyroux 84Saint-Hilaire Luc 87Chirac-Bellevue 205Palisse 226Lamazière-Basse 286Serrandon 332Liginiac 630Neuvic 1850

Cartographie, les éléments fondamentaux - Représentation en symboles proportionnels : 10/28

Il faut ensuite adapter son diamètre aux valeurs calculées comme nous l'avons fait, avec le tableur. Pour Neuvic, nous prendrons 2,43 cm (24,27 mm dans la colonne des valeurs modifiées), en vérifiant auparavant que la case Proportionnel est cochée, afin de ne pas déformer le cercle et en faire un ovale.

Pour reporter ce cercle sur chaque commune, il suffit de cliquer sur le cercle pour le sélectionner puis de faire CTRL + C pour le copier et CTRL + V pour le coller, cela en crée une copie au même endroit. En la sélectionnant, vous pouvez la déplacer sur une commune et en recommençant, sur chaque commune.

Dans le cas des carrés, la formule est plus simple car la longueur du côté sera égale à la racine carrée de l'aire, donc de l'effectif : c=n

2) Les informations portées par un symbole :

Nous disposons de trois informations avec un disque, son diamètre qui peut symboliser des effectifs, la nature de son remplissage qui peut symboliser le fait d'être supérieur à une valeur choisie et la couleur de sa circonférence qui peut symboliser une année, un observateur, etc.

Pour remplir le disque, vous pouvez choisir des couleurs, des hachures, des images, en sélectionnant le disque et en cliquant dessus avec le bouton droit pour choisir Zone.

Pour la circonférence, au départ l'épaisseur du trait est très fine, symbolisée par la valeur 0 de l'épaisseur du trait en haut de l'écran :

En augmentant cette épaisseur, en fait le trait s'élargit de chaque côté de la circonférence, ce qui fait augmenter le diamètre apparent du disque et modifie donc l'information que nous avons voulu illustrer...

Si vous tenez malgré tout à utiliser cette possibilité pour représenter une troisième information, par exemple les valeurs positives avec un bord rouge et les négatives en vert, sans modifier le diamètre apparent du disque, voici une méthode pas trop complexe :

Tracez votre disque approximativement comme tout à l'heure.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Représentation en symboles proportionnels : 11/28

Choisissez une épaisseur de trait qui sera commune à tous les disques 1 ou 2 mm soit 0,1 ou 0,2 cm, même si en fait vous pouvez l'appliquer à des épaisseurs de traits différentes.

Au lieu ce choisir le bon diamètre pour votre disque comme précédemment, choisissez le diamètre moins l'épaisseur du trait. L'augmentation d'épaisseur étant d'un demi-trait de chaque côté, le diamètre extérieur, restera le bon.

Remarque : Il faut cependant garder à l'esprit que l'utilisation de symboles, permet de créer une illustration lisible très rapidement et qu'en la complexifiant, on va à l'encontre de cette démarche.

Transparence :

Il peut être utile que les symboles ne masquent pas les objets, les symboles sur lesquels ils sont placés. Pour cela, on peut rendre plus ou moins transparente, la couleur de remplissage.

Cliquez sur l'objet, par exemple un symbole rond rempli d'une couleur. Cliquez ensuite sur Format / Remplissage puis sur l'onglet Transparence. Il suffit alors de régler simplement le pourcentage de transparence.

L'option dégradé permet d'ajouter un effet de dégradé, qui n'est pas obligatoirement utile pour nous.

IV INTÉGRATION D'HISTOGRAMMES ET DE DONNÉES STATISTIQUES :

Draw ne nous permet pas d'effectuer des calculs, mais il fait partie de la suite OpenOffic.org qui elle, contient un tableur. Nous pouvons intégrer des tableaux de Calc et des graphiques. Ces graphiques ne présentent pas d'intérêt lorsque nous utilisons des quantiles, mais si vous employez des classes d'étendues égales : [10 ; 20[ [20 ; 30[ [30 ; 40[ et donc d'effectifs inégaux, un histogramme permet par exemple de montrer l'importance relative des effectifs de chaque classe.

Pour insérer une feuille de calcul Calc dans la carte, il suffit de cliquer sur Insertion / Feuille de calcul pour en créer une ou bien de copier coller tout ou partie d'une feuille de calcul déjà existante. Il en est de même pour un graphique Calc.

V LES DIAGRAMMES DE FLUX :

Il s'agit de traduire graphiquement des déplacements entre des zones, des trafics de circulation, des échanges, etc.

C'est un mode de représentation qui est très explicite, mais qui peut poser problème pour le faire cohabiter avec d'autres informations sur la carte. Il existe

Cartographie, les éléments fondamentaux - Les diagrammes de flux : 12/28

plusieurs méthodes de représentation. Il vaut donc mieux l'utiliser seul, pour montrer uniquement ces flux. D'où à nouveau, l'intérêt des couches.

Les traits simples servent à montrer une relation et on peut faire varier leur largeur en fonction de l'intensité ou de l'importance du flux. Lorsque l'on a un ensemble de traits partant d'un centre, on parle de représentation en oursins.

On peut aussi orienter les traits en utilisant des flèches et on peut déterminer leur largeur en fonction du flux à représenter. La longueur de la flèche sera imposée, puisqu'elle désigne le départ et l'arrivée du flux. L'usage est alors de faire varier l'épaisseur, la largeur de la flèche, pour représenter la grandeur. Nous ne respecterons donc plus le fait que c'est la surface de notre symbole, la flèche, qui représente la grandeur. En effet pour représenter une grandeur deux fois plus grande, on tracera une flèche deux fois plus large, quelle que soit sa longueur.

Je vais décrire une méthode, on peut sans doute en trouver de meilleures.

Pour tracer une flèche, il faut en sélectionner une dans l'outil Lignes et flèches, dans la barre d'outils Dessin en bas. Si vous ne la voyez pas, cliquez sur Affichage / Barre d'outils / Dessin :

1) Flèche horizontale :

C'est assez simple, on rejoint les points départ et destination, mais on ne peut pas élargir la flèche sans toucher aux autres dimensions, en particulier la longueur. Pour y parvenir, il faut convertir la flèche en un autre objet. Il faut vérifier que votre flèche n'a pas une épaisseur nulle, il faut au moins 1, ensuite il suffit de cliquer sur la flèche pour la sélectionner, de cliquer avec le bouton droit et de choisir Convertir / En contour. L'aspect ne changera pas mais si vous sélectionnez la flèche et que vous appuyez sur F4, vous aurez accès aux caractéristiques de votre objet :

Cartographie, les éléments fondamentaux - Les diagrammes de flux : 13/28

Il faut décocher la case Proportionnel afin de pouvoir modifier seulement la largeur de la flèche. C'est cette valeur qui devra être proportionnelle au flux.

Si vous voulez que votre flèche ait un bord d'une couleur différente de l'intérieur, en la sélectionnant, vous aurez accès à ces outils :

Il faut que le trait ne soit pas invisible pour que vous puissiez le colorer.

2) Flèche en biais :

Il n'est pas possible d'agir sur les poignées, sans déformer la flèche. Nous allons donc créer une flèche droite, comme nous venons de le faire et nous lui appliquerons une rotation.

La première question est celle de la longueur de la flèche, puisque nous ne la traçons pas à sa place définitive. Il faut connaître la distance entre les deux points que

Cartographie, les éléments fondamentaux - Les diagrammes de flux : 14/28

vous voulez relier par une flèche. Pour cela allez dans la couche Ligne de cote, sélectionnez cet outil et mesurez cette distance.

Tracez ensuite une flèche horizontale quelconque, sélectionnez-là et appuyez sur F4. Vérifiez que Proportionnel est décoché et modifiez sa longueur, afin qu'elle soit égale à la mesure que vous venez d'effectuer. Modifiez ensuite la largeur pour la rendre proportionnelle au flux entre ces deux points.

Il reste à relier les deux points entre lesquels est placé ce flux. Vous pouvez déplacer la flèche en la sélectionnant et en la faisant glisser. Pour lui donner la bonne direction, sans la déformer, il faut effectuer une rotation.

Si vous ne voyez pas la barre d'outils Mode, dont une partie est reproduite ici, cliquez sur Affichage / Barres d'outils / Mode afin qu'elle soit affichée.

Cliquez sur cette icône pour la rendre grisée, si elle ne l'est pas déjà, cela active la possibilité d'effectuer des rotations d'objets à la souris.

Cliquez ensuite sur la flèche, les poignées rouges apparaissent. Vous pouvez alors effectuer des rotations de la flèche, sans la déformer, à condition de n'utiliser que les poignées des angles et non des côtés.

Éventuellement, déplacez votre flèche à nouveau pour la positionner.

VI L E TOLÉ :

Toute carte doit fournir les informations suivantes :

Titre avec le thème de la carte, l'espace représenté et la dateOrientation par une flèche indiquant le nordLégende avec tous les symboles, tous les signes et toutes les couleurs de

la carte, on peut y ajouter l'origine des donnéesÉchelle

1) Titre :

Il suffit de placer un cadre de texte, là où vous le souhaitez sur la carte. Dans la barre d'outils Dessin en bas de la fenêtre, vous verrez le bouton Texte avec la lettre T :

Cliquez sur ce T et tracez un cadre pour placer votre TItre. À l'intérieur, vous pourrez écrire votre texte et choisir sa couleur ainsi que la couleur d'arrière-plan du cadre et de sa bordure. Une fois le cadre sélectionné, vous pouvez le déplacer à la souris.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Le TOLÉ : 15/28

2) Orientation :

Ce fond de carte (les limites des communes) est orienté par défaut, c'est à dire que le nord est situé au sommet de l'écran. Il est donc simple de marquer cette orientation par une flèche. Nous grouperons le fond de carte et cette flèche, afin de ne pas modifier l'orientation au cours de notre travail. Si ce n'est pas le cas, il faut disposer d'un trait ou d'une direction explicite, désignant le nord.

Dans notre cas, la carte est orientée avec le nord en haut de l'écran. On peut donc se contenter de tracer un trait parallèle au bord droit de l'écran. On peut améliorer cette technique en utilisant la grille magnétique.

Utilisation de la grille magnétique : Il suffit de cliquer à nouveau sur Outils / Options / OpenOffice.org / Grille :

Il faut cocher Aligner sur la grille et éventuellement Grille visible. Vous serez certain de tracer un trait vertical en vous laissant guider.

Si le trait ne peut être tracé là où vous le souhaitez, vous pouvez modifier la résolution horizontale et verticale, qui est à 1 cm par défaut et la diminuer.

N'oubliez pas de décocher les options Aligner sur la grille et Grille visible, si vous ne voulez plus vous en servir, sinon tous vos nouveaux objets seraient affectés par cela.

Si vous ne voulez pas utiliser la grille, vous pouvez aussi procéder comme nous le ferons pour l'échelle et tracer une flèche, puis la sélectionner et appuyer sur F4, afin de fixer l'abscisse de chaque extrémité de la flèche, à la même valeur.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Le TOLÉ : 16/28

Si les extrémités de la flèche ne vous conviennent pas, sélectionnez-là et cliquez sur la flèche à droite à droite de la plume de stylo, vous faites apparaître une liste d'extrémités droites et gauches, que vous pouvez utiliser en cliquant sur l'extrémité choisie.

3) Légende :

Légende, il faut reprendre tous les éléments de la carte et rien que les éléments de la carte.

4) Tableau à l'aide de zones de texte :

Il y a plusieurs possibilités, par exemple réaliser une zone de texte dans laquelle on place des rectangles remplis comme sur la carte, avec une zone de texte explicative.

Nous pouvons aussi réaliser une sorte de tableau, avec des zones de texte. Commencez par créer une zone de texte, pas trop grande et placez-y une lettre ou un mot, pour la visualiser. Nous allons lui donner une taille simple en la sélectionnant et en appuyant sur F4 ou bouton droit et re-dimensionner : 3 cm de largeur et 0,8 cm de hauteur, par exemple.

Nous allons maintenant dupliquer ce rectangle vers la droite (ou la gauche), pour cela sélectionnez-le et appuyez sur Maj + F3 ou Édition / Dupliquer. La fenêtre suivante s'ouvre :

Choisissez une seule copie, un décalage égal à la largeur du rectangle 3 cm pour l'axe des x et pas de décalage pour l'axe des y. En cliquant sur OK, cela créera un autre rectangle identique, collé au premier.

Sélectionnez maintenant ces deux rectangles et faites une autre duplication, par exemple 7 copies, décalage axe des X 0 cm et axe des y 0,8 cm, c'est-à-dire la hauteur du rectangle. Vous obtenez alors un tableau de 8 lignes et 2 colonnes.

Dans chaque cellule de gauche, vous pouvez écrire le texte qui vous convient, en adaptant la taille des caractères et celles de droite, vous pouvez les remplir d'une couleur, de hachures, d'un symbole, etc.

Une fois terminé, vous pouvez sélectionner l'ensemble et grouper les éléments en un seul, avec le bouton droit / Grouper.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Le TOLÉ : 17/28

5) Tableau à l'ade d'une feuille Calc :

Il suffit ce cliquer sur Insérer / Feuille de calcul et de colorer les cellules puis d'indiquer les informations dans une colonne adjacente. Cela peut également vous permettre d'insérer les tableaux que vous avez utilisés pour la discrétisation (répartition en classes), par exemple avec un Copier/Coller.

En cliquant à côté, les références de lignes et de colonnes disparaîtront, il n'y aura que le tableau. Pensez à utiliser les bordures de cellules, si vous voulez un quadrillage du tableau.

6) Échelle :

Il faut avoir un repère sur la carte originale, qui représente une distance connue ou mesurer la distance entre deux points repérés ou repérables.

Utilisez la couche Ligne de cotes

Cliquez sur l'onglet Lignes de cote, votre carte ne doit pas être modifiée et l'affichage demeure le même. Dans la barre d'outils située à gauche de l'écran, déplacez le pointeur de la souris et vous verrez, une infobulle Lignes et flèches.

Cliquez dessus et laissez le bouton de la souris appuyé, vous verrez cette barre d'outils.

L'avant dernière icône, est celle des lignes de cote qui permettent de mesurer les distances entre deux points. Cliquez sur cette icône pour sélectionner l'outil.

Tracez une ligne à côté du segment qui représente une distance connue sur la carte ou entre deux points dont vous connaissez la distance sur le terrain. Généralement, cela ne donnera pas une valeur entière. Nous allons donc adapter l'échelle de notre graphique, afin d'obtenir une valeur simple.

Il faut d'abord fixer des unités qui nous permettent de travailler. Allez dans Outils / Options / OpenOffice Draw / Général :

Nous choisirons le centimètre comme unité de mesure et l'échelle 1 : 1, car Draw ne nous permet pas de choisir une échelle au delà de 1/100éme. Notre échelle sera donc le 1/100 000ème, 1 cm représente 1 km, la seule

0 10 Km

Cartographie, les éléments fondamentaux - Le TOLÉ : 18/28

contrainte est que les distances seront indiquées par Draw en cm au lieu de donner directement les km.

Nous allons maintenant tracer une ligne de cote, c'est-à-dire une ligne qui mesure la distance, parallèle au segment qui donne l'échelle et près de lui. Il n'est pas nécessaire d'être très précis. Une fois cette ligne de cote tracée, cliquez sur le segment qui sert d'échelle. Une fois qu'il est sélectionné, appuyez sur la touche F4, cette fenêtre s'ouvre :

A droite est indiqué le point correspondant aux informations sur l'objet sélectionné et à gauche, les coordonnées de ce point. Si dans la partie point de base, vous cliquez sur le point en haut à droite, vous obtenez un autre couple de coordonnées, par exemple 11,62 cm et 14,07 cm. Nous voulons que notre ligne de cote soit égale en longueur et parallèle en direction, au segment de notre échelle. Il suffit donc de le sélectionner de la même façon et de fixer l'abscisse (Position X) à 6,61 pour le point gauche et à11,62 pour le point droit. Nous avons alors une exacte mesure du segment qui donne l'échelle.

Il existe d'autres façons de s'assurer que la ligne de cote a bien la même longueur que l'élément mesuré. Une fois tracée même approximativement, si vous la re-dimensionnez en cliquant sur une extrémité tout en appuyant sur la touche CTRL, l'extrémité de la ligne de cote se placera en face de celle de l'objet le plus proche.

On peut aussi activer la capture aux points de l'objet, comme indiqué dans la réalisation des cartes, plus loin.

Cependant, il y a peu de chances que cette valeur soit simple, genre 10 ou 5, mais plutôt 5,67 ou 4,32. Nous allons donc adapter cela afin que les mesures sur la carte soient commodes à réaliser.

Il ne s'agit pas d'agrandir le segment échelle seul, donc nous allons sélectionner tous les éléments de la carte par CRTL + A ou bien Édition / Sélectionner tout . À partir de cet instant, 8 poignées sont apparues sur les bords de la carte, symbolisées par des petits carrés verts. En appuyant sur la touche Majuscules et en laissant appuyée, cliquez avec le bouton gauche de la souris sur l'un des boutons verts des angles et maintenez le bouton de la souris appuyé. En tirant ou en poussant, vous agrandissez la carte ou vous la réduisez, sans modifier ses proportions. Lorsque vous relâchez la souris, vous voyez s'afficher une nouvelle longueur pour la ligne de cote. À vous de choisir une valeur simple, si possible, par exemple 5 cm, 10 cm, 15 ou 7,5 cm.

Enregistrez votre travail !

Cartographie, les éléments fondamentaux - Le TOLÉ : 19/28

Nous disposons maintenant d'une carte avec une échelle exacte. Nous pourrons effectuer des mesures sur la carte imprimée, mais aussi dans Draw, à l'aide de la couche Lignes de cote vous pouvez mesurer n'importe quelle distance.

Le fait de disposer sur la carte, d'un segment indiquant l'échelle est une garantie que même si votre carte est reproduite en l'agrandissant ou la réduisant avec un vidéo-projecteur par exemple, l'échelle sera conservée.

VII MODIFICATION DES PALETTES DE COULEURS, DES HACHURES, DES BITMAPS :

Vous pouvez charger différentes palettes existantes, pour les couleurs ou les hachures avec le bouton ouvrir, après avoir cliqué sur Format / Remplissage.

1) Les couleurs :

Pour créer d'autres couleurs, hachures, d'autres dégradés, etc. cliquez sur Format / Remplissage. La barre d'onglets en haut, vous permet de choisir sur quels éléments vous voulez agir.

Voici par exemple, le cas de l'onglet couleurs :

Lorsque vous ouvrez cet onglet, une palette de couleurs est déjà présente. Vous pouvez choisir de modifier une couleur existante en cliquant sur Modifier. Une fenêtre avec des palettes s'ouvre :

Cartographie, les éléments fondamentaux - Modification des palettes de couleurs, des hachures, des bitmaps : 20/28

Le premier rectangle à droite indique la couleur que vous modifiez, le plus à droite celle que vous obtenez.

Trois modes de sélection des couleurs nous sont proposés, à gauche le mode soustractif des imprimantes CMJN Cyan Magenta Jaune et Noir (appelé ici Khôl...), puis celui additif des écrans RVB Rouge Vert Bleu et à droite le mode TSL Teinte Saturation Luminosité qui n'est pas utilisé partout.

Nous en resterons ici, au modèle RVB. Pour avoir des informations à ces sujets, je vous renvoie au site :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Codage_informatique_des_couleurs

Chacune des trois couleurs est codée sur un octet, on a donc 256 nuances de 0 à 255, du noir 0 à la teinte saturée 255. 3 couleurs sont codées sur 3 octets, soit 2563 = (28)3 = 224 = 16 777 216, plus de 16 millions de couleurs, ce qui est illusoire pour la cartographie. Le rouge vif est donné par la valeur (255,0,0) et le jaune est obtenu en ajoutant du vert, jusqu'au jaune vif (255,255,0). Pour 5 classes, nous allons réaliser une palette en partant du jaune et en enlevant à chaque classe 256/4 = 64 en vert et en laissant le bleu à 0.

Rouge Vert Bleu Palette

255 255 0

255 191 0

255 127 0

255 63 0

255 0 0

Cependant, il faut bien tenir compte du fait que ces décalages de couleurs, s'ils sont réguliers, ne permettent pas d'assurer qu'ils seront perçus ainsi sur tous les moniteurs, les vidéo-projecteurs ou les imprimantes. Leur rendu dépend beaucoup du réglage de ces supports, donc tenez-en compte et réglez-les différemment en cas de difficultés. Voir le chapitre Modification des palettes de couleurs un peu plus loin dans ce document.

Vous pouvez consulter l'encyclopédie Libre Wikipédia sur ce sujet et sa rubrique dégradés de teintes :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Codage_informatique_des_couleurs

Cartographie, les éléments fondamentaux - Modification des palettes de couleurs, des hachures, des bitmaps : 21/28

Si nous voulons un dégradé de 6 nuances, du jaune (= rouge + vert) à rouge (=rouge tout seul), le plus simple est de partir de la valeur (255,255,0) pour aller à (255,0,0) par saut de 51 (255/5=51) :

(255,255,0) (255,204,0) (255,153,0) (255,102,0) (255,51,0) (255,0,0)

Vous pouvez imaginer tous les dégradés, à partir du choix des trois valeurs de rouge, vert et bleu.

Lorsque vous ne modifiez pas une couleur, mais que vous voulez en ajouter, bouton Ajouter une nouvelle, il faut lui donner un nom.

Vous pouvez ainsi créer vos palettes et les enregistrer pour vous en resservir. Vous pouvez également ajouter vos couleurs à une palette existante. Le temps passé à les créer, est en réalité un investissement assez rentable.

2) Les hachures :

Il en est à peu près de même pour les hachures.

Vous pouvez faire varier beaucoup d'éléments, faites des essais. De la même façon qu'avec les couleurs, il faut donner un nom à tout nouveau hachurage que vous créez, pour pouvoir l'utiliser.

Si vous avez créé de nouvelles hachures, vous pouvez enregistrer le nouvel ensemble en cliquant sur l'icône de la disquette en bas à droite.

3) Le cas des images :

Draw permet également de remplir un objet fermé, polygone ou courbe, par des images bitmap en mosaïque. Si vous agrandissez l'élément rempli, les images qu'il contient ne sont pas déformées, mais simplement il y en a davantage.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Modification des palettes de couleurs, des hachures, des bitmaps : 22/28

Au départ, toujours par le menu Format / Remplissage, onglet Bitmaps, Draw vous propose un choix pré-défini d'images :

En bas à droite de la fenêtre, vous avez un outil de visualisation qui vous montre non pas l'image en plus grand, mais ce qu'elle produit lorsqu'elle est reproduite plusieurs fois en mosaïque.

À gauche vous disposez d'un éditeur de motif dans lequel en cliquant sur les carreaux, vous pouvez créer un dessin.

En cliquant sur le bouton Importer, vous pouvez ajouter à la liste, n'importe quelle image bitmap au format jpg, gif, etc. ou vectoriel au format wmf, emf, eps, etc. une fois importée, elle apparaît dans la palette et peut être utilisée comme n'importe quelle autre. Elles sera présentée lors des prochaines utilisations de Draw.

Si la taille de votre image est trop importante, il faut la modifier dans un outil de dessin, par exemple Draw lui-même pour les images vectorielles.

Vous pouvez ainsi vous constituer une bibliothèque d'outils graphiques, pour vos prochaines cartes.

VIII CARTOGRAPHIE D'ILLUSTRATION ET UTILISATION DE DONNÉES SPATIALES

Nous pouvons également faire des cartes à partir d'un fond, qui vont illustrer la présence des forêts, d'un lac, d'une route, d'une réserve, etc. Nous allons pour cela, utiliser la capacité de Draw, de remplir les polygones fermés, par des symboles bitmap, c'est à dire des images, des symboles, non vectoriels.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Cartographie d'illustration et utilisation de données spatiales 23/28

Pour remplir un polygone ou une courbe fermés, il faut sélectionner cet élément et comme pour les couleurs ou les hachures cliquer sur Format / Remplissage et cliquer sur l'onglet Bitmap. Vous pouvez alors choisir l'une des images fournies avec Draw ou bien en utiliser une autre par le bouton Importer. Elle sera alors ajoutée à la liste et vous pourrez vous en servir pour d'autres cartes.

IX CRÉATION DE FONDS DE CARTES :

Il va s'agir de transformer un dessin que l'on aura par exemple photographié ou scanné dans un format bitmap classique : jpeg, jpg, gif, bmp, tif, tiff, pcx, etc. en un fichier vectoriel avec Draw. Pour cela nous allons redessiner sur ce dessin, comme pour le décalquer. Ensuite nous enregistrerons ce que nous avons créé, au format voulu, SXD celui de Draw, EMF ou WMF, le dessin qui nous a servi de modèle, n'en fera plus partie.

Il existe un outil pour vectoriser de façon automatique dans Draw, mais comme tous les outils de ce type, il n'est pas d'un emploi très satisfaisant. Le logiciel considère que l'épaisseur des traits varie dans les courbes par exemple et il reproduit souvent un seul trait, par deux.

Ce travail de vectorisation à la main, n'est pas spécifique à Draw, il est le même avec tout logiciel vectoriel, qu'il soit propriétaire ou Libre.

C'est un travail de patience, mais qui va s'avérer très rentable en regard de l'usage qui en sera fait et du coût des fonds de cartes.

1) Tracé et fermeture d'un polygone :

Si nous avons choisi de remplir des zones de la carte par des couleurs ou des hachures, comme nous l'avons fait, il est nécessaire que les polygones ou les courbes de notre fond de carte, soient fermés. Avec l'outil de dessin Polygone, rempli lorsque l'on est sur l'avant dernier point, un double clic ferme le polygone.

Par contre avec cet outil,vous ne pouvez pas vous arrêter avant d'avoir fini un polygone fermé. L'outil polygone, situé en dessous dans la liste des outils, permet d'arrêter à tout moment, en conservant la partie déjà tracée.

Il suffit de suivre la ligne que vous reproduisez, de la même façon. En cas d'erreur, un clic droit annule le dernier point. Beaucoup de méthodes sont utilisables, en voici une approche :

Fixez la largeur du trait que vous tracez, à 0 pour qu'il soit suffisamment fin pour avoir de la précision. Format / Ligne / Largeur 0 cm.

N'ayez pas peur de beaucoup zoomer l'image que vous reproduisez, afin d'être précis. Le zoom fait perdre un peu de contraste, on peut donc modifier auparavant les couleurs de l'image à reproduire dans un logiciel de retouche d'image comme GIMP.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Création de fonds de cartes : 24/28

Lorsque vous en êtes au dernier point, au lieu de revenir cliquer sur le premier, double-cliquez pour terminer et ensuite cliquez avec le bouton droit sur le tracé placé et choisissez Fermer l'objet, dans le menu qui est apparu.

Pensez à enregistrer fréquemment votre travail.

Lorsqu'une ligne d'un second polygone doit être tracée sur l'une de celles que vous tracez, pensez à placer un point à chaque point de jonction avec l'autre ligne, même si votre tracé est droit. Cela facilitera grandement l'utilisation de la fonction de capture aux points existants.

2) Capture d'un point :

Cela permet de repartir d'un point déjà présent, sans risquer d'en créer un nouveau. De même lorsque l'on trace un polygone qui est adjacent à un autre, il faut que les points de la ligne de séparation, soient les mêmes pour les deux polygones.

Si vous ne voyez pas la barre d'options reproduite ici, cliquez sur Affichage / Barre d'outils / Options.

En cliquant sur cette icône, vous activez la capture aux points existants.

Les paramètres de cette capture, se trouvent dans le menu Outils / Options / OpenOffice Draw / Grille. Vérifiez que Aux points de l'objet est bien coché. Par la suite vous pourrez modifier la distance de capture des points qui est fixée à 10 pixels (10 points) par défaut. Cela signifie que si vous placez un point à moins de 10 pixels d'un point existant, il sera capturé et placé sur le point existant.

Pour faire un second polygone ayant une limite commune avec celui qui vient d'être créé, il semble préférable de faire d'abord la partie commune. Pour cela, il faut bien vérifier le réglage de la capture au points des objets, aussi appelée points magnétiques dans d'autres logiciels. Cliquez sur Outils / Options / Dessin il faut qu'il n'y ait que Capturer aux points de l'objet qui soit coché. En dessous, 5 semble une bonne valeur pour Zone de capture, cela reste à adapter selon vos besoins. Ne craignez pas de zoomer pour ce travail.

Si vous devez arrêter votre travail en cours, lorsque vous reprendrez le dessin d'un polygone non terminé, activez également la capture aux points de l'objet. Vous allez par exemple commencer à l'une des extrémités du polygone que vous

Cartographie, les éléments fondamentaux - Création de fonds de cartes : 25/28

avez laissé incomplet. Lorsque vous serez revenu à l'autre extrémité de ce polygone et que vous aurez cliqué sur celle-ci, votre polygone ne sera fermé qu'en apparence, car il y en aura deux. Il faut donc fusionner ces deux éléments.

Attention cette méthode ne fonctionne que si votre trait à pour épaisseur 0, si vous ne voyez pas ces boutons, cliquez sur Format / Ligne / Largeur.

Une fois que votre deuxième polygone est terminé et donc qu'il rejoint à ses deux extrémités le polygone qui n'était pas terminé, dé-sélectionnez-le s'il l'est et sélectionnez l'ensemble des deux, cliquez avec le bouton droit et choisissez Connecter dans le menu. Vous obtenez alors un polygone fermé, constitué de ces deux.

Avec un peu d'habitude, les limites d'un canton de 10 communes, comme celui de Neuvic, peuvent être reproduites en moins d'une demi-heure. Cela dépend bien entendu du niveau de précision de votre image de référence, de sa taille et du niveau de précision de votre décalque.

3) Création d'un fond de carte simple :

Nous allons faire un premier essai en réalisant un fond de carte composé de deux polygones, qui ont un des côtés, en commun. En déplaçant le pointeur de votre souris sur les icônes

de la barre d'outils Dessin, à droite de la lettre T, vous verrez une info-bulle avec le mot Courbe. En cliquant dessus avec le bouton gauche et en le laissant appuyé, cette fenêtre apparaît. Cliquez sur le bouton Polygone, rempli.

Faites un essai en plaçant trois points et ne fermez pas votre triangle mais faites un double clic, sur votre troisième point. Le triangle doit se fermer automatiquement et se remplir de la couleur par défaut. L'apparition de la couleur peut servir de confirmation que le triangle est bien fermé.

Pour tracer le quadrilatère qui a un côté commun avec le triangle, il faut utiliser le même outil Polygone, rempli. Placez d'abord le premier point sur l'un des sommets communs au triangle et au quadrilatère. La fonction de capture, vous aidera.

Allez ensuite sur l'autre sommet commun et cliquez, là aussi la fonction de capture vous y aidera. Placez ensuite les deux autres sommets du quadrilatère et double-cliquez sur le dernier, pour fermer le quadrilatère.

Si vous devez suivre une ligne brisée, commune à deux polygones, une fois que le premier est terminé et fermé, vous devez repasser par tous les points de

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cette ligne brisée, pour le second et ne pas en ajouter ni en omettre. La fonction de capture des points, vous aidera beaucoup pour cela.

4) Reproduire un dessin simple :

A partir du dessin numérisé exemple.gif, qui se trouve dans votre dossier de classe (groupe), nous allons réaliser un fond de carte utilisable.

Il faut bien entendu commencer par copier ce fichier, sans l'ouvrir, c'est-à-dire en ne cliquant qu'une seule fois dessus avec le bouton droit. Placez-le dans votre dossier personnel de cartographie.

Lancez ensuite Draw de OpenOffice.org et choisissez Insertion / Image / À partir d'un fichier puis allez chercher le fichier exemple.gif dans votre dossier personnel de cartographie. Il s'agit de deux polygones adjacents.

Après avoir cliqué sur OK, vous obtenez une image qui a cet aspect. Les carrés verts sont appelés poignées, elles servent à modifier la taille ou la forme de l'élément sélectionné. Il ne faut donc surtout pas les utiliser en ce moment cela ne ferait qu'ajouter des défauts.

Cliquez en dehors, à l'extérieur de cette zone, pour dé-sélectionner le dessin.

Nous sommes donc en mesure de décalquer ce dessin, c'est à dire de le reproduire dans Draw et de n'enregistrer que la partie que nous aurons ré-dessinée, e sélectionnant l'image qui nous a servi de modèle et en la supprimant. Nous disposerons alors d'un fichier en format vectoriel, alors que nous sommes partis d'une image bitmap.

Essayez de suivre ainsi le contour de l'un des triangles. Il suffit de cliquer sur un premier sommet, puis sur le second et deux fois sur le 3ème. Le triangle devient noir, ce qui symbolise entre autre, le fait qu'il est bien fermé.

Nous allons maintenant tenter de faire la même chose pour le second triangle, en prenant les mêmes points pour les côtés adjacents, de manière à ne pas introduire un espace entre les deux polygones. Il semble donc plus intéressant de commencer par le plus petit, afin d'être certain de que les extrémités du segment commun au deuxième triangle, soient bien sur le côté du grand triangle.

Lorsque vous avez une ligne complexe, difficile à suivre, il faut zoomer pour avoir plus de facilité. Il faut également enregistrer fréquemment votre travail, pour ne pas trop en perdre en cas d'erreur.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Création de fonds de cartes : 27/28

5) Illustration de la carte :

Si vous désirez placer des routes, des cours d'eau, il faudra qu'ils soient présents sur la carte scannée et les décalquer comme nous l'avons fait dans notre exemple.

Il y a un très grand intérêt à créer chaque ensemble, sur une couche particulière : une pour les routes, une pour le relief, une pour les forêts, etc. Nous pourrons ainsi créer des cartes différentes, sur la base du même fond de carte.

Pour pouvoir enregistrer les couches en tant que couches et non l'image comme s'il n'y avait qu'une seule couche, il faut obligatoirement enregistrer au format .SXD de Draw. Vous pourrez bien entendu exporter votre travail dans les formats vectoriels comme EMF ou WMF, voire en bitmap JPG, GIF, PNG, etc. pour utiliser votre travail avec un autre logiciel, mais en enregistrant la carte au format de Draw, vous conservez tous ses éléments.

Document pédagogique publié sous licence libre GPL par Guy Veyssière, enseignant au lycée agricole public de Neuvic en Haute-Corrèze.

Cartographie, les éléments fondamentaux - Création de fonds de cartes : 28/28

TABLE DES MATIÈRESI Cartographie statistique (numérique) avec Openoffice Draw :...................................2

1) Réalisation des classes – discrétisation :.............................................................22) L'information peut être portée par 7 variables visuelles :.....................................43) Qualités informatives des variables visuelles :.....................................................54) Représentation choroplèthe en couleurs :............................................................55) Représentation en hachures :...............................................................................6

II La notion de couche :.................................................................................................7III Représentation en symboles proportionnels :...........................................................8

1) Calcul des dimensions des symboles :.................................................................82) Les informations portées par un symbole :.........................................................10

IV Intégration d'histogrammes et de données statistiques :.......................................11V Les diagrammes de flux :.........................................................................................11

1) Flèche horizontale :.............................................................................................122) Flèche en biais :..................................................................................................13

VI Le TOLÉ :................................................................................................................141) Titre :...................................................................................................................142) Orientation :.........................................................................................................143) Légende :............................................................................................................164) Tableau à l'aide de zones de texte :...................................................................165) Tableau à l'ade d'une feuille Calc :.....................................................................176) Échelle :..............................................................................................................17

VII Modification des palettes de couleurs, des hachures, des bitmaps :....................191) Les couleurs :......................................................................................................192) Les hachures :.....................................................................................................213) Le cas des images :............................................................................................22

VIII Cartographie d'illustration et utilisation de données spatiales.............................23IX Création de cartes :.................................................................................................23

1) Tracé et fermeture d'un polygone :.....................................................................232) Capture d'un point :.............................................................................................243) Création d'un fond de carte simple :...................................................................254) Reproduire un dessin simple :............................................................................265) Illustration de la carte :........................................................................................27