1er anniversaire du départ de l’homme et de ses œuvres.

Le maître diaporamiste nous a quittés le 2 Juin 2007

Je suis journaliste retraité depuis plusieurs années de Radio-Canada et de La Presse, de Montréal. J’ai fait près de quarante ans de journalisme professionnel. J’ai pris ma retraite en 1991 et je suis alors entré dans l’anonymat, après une vie publique très active et très complète, ce qui m’a permis de voyager et de rencontrer les grands de ce monde, notamment durant l’Exposition universelle de Montréal alors que j’avais été affecté aux entrevues des grands visiteurs. Ainsi, durant toutes ces années, j’ai pu obtenir des entrevues particulières avec l’empereur Hailé Sélassié d’Éthiopie, Winston Churchill, Charles de Gaulle, Gilbert Bécaud, Grace Kelly, le cardinal Paul-Émile Léger, (...), pour ne nommer que ceux-là… Peu après ma retraite, je me suis installé en Estrie avec ma femme – la même femme depuis 45 ans – où je vis loin du tapage de la ville, dans une retraite paisible. J’ai le bonheur d’avoir un grand appartement en face d’un lac. Je me suis alors lancé dans la création de diaporamas par une sorte de déformation professionnelle, car un diaporama est en quelque sorte un reportage journalistique. Bref, c’est une façon de garder le contact avec le public. (...) Et c’est ainsi que, petit à petit, j’en suis arrivé à une liste de mille abonnés actifs, - que je ne veux pas dépasser – avec des milliers d’autres en attente… Quant à mes autres sphères d’intérêt, il y a l’horticulture, la cuisine, la musique – interprétation, direction chorale et arrangements – la photographie et les arts en général. J’ai un fils qui est musicien professionnel, ce que moi-même je n’ai jamais réussi à devenir… Alors voilà… Rien à ajouter

Florian Bernard

Voici ce que Florian Bernard révélait dans un message adressé à ses milliers de correspondants lors de son 1,000eme diaporama.

Tous ceux et celles qui ont visionné les œuvres de cet artiste vont sûrementreconnaître la mélodie incluse dans ce diaporama ; une pièce de musiqueexécutée par ce même monsieur talentueux sur son synthétiseur.

Nous reconnaîtrons toujours son sigle traditionnel qu’il apposait sur tous sesouvrages.

Plusieurs ont tenté de l’imiter, certains ont même plagié plusieurs de sesœuvres ; alors, il partait en guerre ! Et avec raison ! Par contre, il existe une consolation : on tente d’imiter ceux et celles pour lesquels on a une admiration démesurée.

Ayons une pensée particulière pour Florian Bernard qui, sans réserve,nous a servi une panoplie d’œuvres aussi intéressantes les unes que les autres pendant tant d’années !

Fond sonore : Serenity Mood par F.B.