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37 ans ans ! ans ! 37 Le plus ancien journal communautaire au Québec Le plus ancien journal communautaire au Québec Le plus ancien journal communautaire au Québec Ce journal vous est livré à domicile grâce à Centre de service Val-David , 2462, rue de l’Église, Val-David Qc J0T 2N0 (819) 326-2883 Le journal communautaire de Val-David et ses environs AOÛT 2010 - Vol. 46 nº 5 - 16 pages Pour nous joindre : Messagerie : (819) 322-7969 • Courriel : [email protected] • Dépôt : boîte aux lettres au local, 2496, rue de l'Église. Tous les documents photo sont retournés sur demande. Par la poste : Journal Ski-se-Dit, 2496, rue de l'Église, Val-David, Québec J0T 2NO. VAL-DAVID, en fleurs et en jardins Val-David est un village fleuri comme jamais, cette année. Tout comme Les Jardins privés découverts par Suzanne Bougie et par les 123 participants à la visite du 15 août dernier et qui ont suscité l'admiration de tous. On y a découvert d'autres trésors cachés dans nos montagnes. Le mois prochain, un compte-rendu et d'autres photos. SERGE ST-HILAIRE À fleurs ouvertes - 20 - Johanne Mayrand Jane au pays des merveilles - 17 - Bonnie Baxter et Michel Beaudry L'eau vive 18a - Suzanne Bougie et Richard Lauzon 310 du Châteauneuf - 8 - Denise et Claude Lapierre Le temps d'une paix - 15 - Jean Davidson skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 15:28 Page1

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37ansans!ans!37

Le plus ancien journal communautaire au Québec

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Le plus ancien journal communautaire au Québec

Ce journal

vous est livré

à domicile grâce à

Centre de service Val-David , 2462, rue de l’Église, Val-David Qc J0T 2N0 (819) 326-2883Le j ou rna l communau ta i re de Va l -Da v id e t ses env i rons AOÛT 2010 - Vo l . 46 n º 5 - 16 p a g e sPour nous joindre : Messagerie : (819) 322-7969 • Courriel : [email protected] • Dépôt : boîte aux lettres au local, 2496, rue de l'Église. Tous les documents photo sont retournés sur demande. Par la poste : Journal Ski-se-Dit, 2496, rue de l'Église, Val-David, Québec J0T 2NO.

VAL-DAVID, en fleurs et en jardinsVal-David est un village fleuri comme jamais, cette année. Tout comme Les Jardins privés découverts par Suzanne Bougie

et par les 123 participants à la visite du 15 août dernier et qui ont suscité l'admiration de tous.On y a découvert d'autres trésors cachés dans nos montagnes. Le mois prochain, un compte-rendu et d'autres photos.

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À fleurs ouvertes- 20 - Johanne Mayrand

Jane au pays des merveilles - 17 - Bonnie Baxter et Michel Beaudry

L'eau vive18a - Suzanne Bougie et Richard Lauzon

310 du Châteauneuf - 8 - Denise et Claude Lapierre

Le temps d'une paix- 15 - Jean Davidson

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 15:28 Page1

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Nous pourrions paraphraser John F. Kennedy endisant : ne vous demandez pas ce que le journalpeut faire pour vous mais plutôt, qu'est-ce quevous pouvez faire pour votre journal!

Ce que vous pouvez faire est simple. Devenezmembre. Ça ne coûte que 10$ par année pour lesadultes et 5$ pour les jeunes adultes de moins de30 ans... ou de plus de 65 ans! (ce forfaitexceptionnel n'est valide que pour la période derecrutement 2010). Être membre vous donne ledroit de vote à l'assemblée générale, qui aura lieule 24 octobre prochain à 11 h 30, à la l'église deVal-David. Être membre est surtout un geste desolidarité envers le journal, qui cherche à vousinformer le mieux possible de ce qui se passe à Val-David. Plus encore, le membership du journal estune référence importante pour l'obtention d'unesubvention de fonctionnement qui nous vient duMinistère de la Culture et des Communications.

Sans le journal Ski-se-Dit, comment sauriez-vousce qui se passe chez vous? Comment, à titred'annonceur, rejoindriez-vous les milliers delecteurs qui chaque mois suivent les événementspar ce moyen peu coûteux et vraiment axé sur Val-David?

Vous pouvez recevoir votre carte de membrenumérotée par la poste en remplissant le couponci-dessous et en l'adressant à:

LE JOURNAL SKI-SE-DIT2496, rue de l’Église, Suite 200

Val-David (Québec) J0T 2N0

Vous pouvez également déposer une enveloppecachetée dans la boîte aux lettres du journal, àl'étage du presbytère voisin de l'église.

2 - Août 2010

Ouvert dès 17 hdu mardi au samedi.

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Réservez au 819-322-2111 • 2459, rue de l'Église, Val-David

Apportez votre vin

INDICESVille antiqueArtèreTraitement médicalMouvement arrièreS'effondreAttacherArme défensiveOmettreEst utile en RussieSur la bièreCercleSoutient le navireDieu

Solution p. 5© TOUS DROITS RÉSERVÉS. CE JEU NE PEUT ÊTRE REPRODUIT EN TOUT OU EN PARTIE, PARQUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, SANS L’AUTORISATION DE L’AUTEUR.

RHOMBUS 8©

Nouvelle sérieJEU CRÉÉ PAR PIERRE DEMMERLE, DE VAL-DAVID, EXCLUSIVEMENT POUR LE JOURNAL SKI-SE-DIT.Après une première série sur sept lettres, Pierre Demmerle hausse la barre de son jeu sur la géométrie des mots et nousoffre maintenant une série dont le mot formant la pointe du losange compte huit lettres. Bonne chance aux amateurs!

Jeu nº 28

U

E

Éditorial

2496, rue de l'Église, Suite 200 Val-David (Qc) J0T 2N0Téléphone : 819 322-7969 Courriel : [email protected] Internet : http://ski-se-dit.info

LISEZ VOTRE SKI-SE-DIT EN LIGNE!TAPEZ : ski-se-dit.infoLisez « Entre les lignes » une pageexclusivement disponible sur le site Internet

Conseil d’administration :Suzanne Lapointe, présidenteAnne-Marie Jean, trésorièreSuzanne Bougie, administratriceNathalie Cauwet, administratriceJeanne Sauvé, administratrice

Rédaction du journal : Pierrre DemmerleSuzanne Gohier (Clin d'œil municipal) Michel-Pierre Sarrazin Diane Seguin

Chroniqueurs et invités : Jocelyne Aird-Bélanger Valérie Arsenault Suzanne Bougie Dominique Forget Robert L. Goulet Richard Lauzon Lily Monier Marie-France Pinard

Merci à nos collaborateurs, à nos reporters et à nos membres de soutien.

Rédacteur en chef : Michel-Pierre Sarrazin

Livraison commerciale : Agnès Guay, Claude Sarrazin

Coordination : Diane Seguin

Mise en page : Caméléon Publi-Design

Impression : Hebdo Litho

Webmestre : André Côté

Pour toute réservation publicitaire :Diane Seguin (819) 322-7969ou par courriel à l’adresse ci-haut.

Le Ski-se-Dit reçoit l’appui du ministèrede la Culture et des Communications.Journal membre de

PROCHAINE DATE LIMITE POUR ENVOYER PHOTOS ET TEXTES : 30 août 2010 Note : la date de tombée est la date limite pour nous faireparvenir vos textes et photos (ne pas envoyer de courriels pluslourds que 3 meg, ils seront automatiquement rejetés.

PROCHAINE PARUTION : SVP noter que la prochaine date de parutiondu journal sera le 16 septembre 2010Note : la date de parution correspondant généralement au deuxièmejeudi de chaque mois. Le journal est d’abord expédié par la posteaux résidants de Val-David puis mis à la disposition du public leweek-end suivant dans quelque 60 commerces de la région. Pourdevenir un point de distribution du Ski-se-Dit, il suffit d’en faire lademande au journal en laissant vos coordonnées au 819.322.7969.

PRINCIPAUX POINTS DE DISTRIBUTION EN SUS DE L’ENVOIPOSTAL AUX RÉSIDANTS DE VAL-DAVID : Municipalité de Val-Municipalité de Val- David • Fruits & légumes VD • Voiles Nord-Sud •Chalets Chanteclerc • Métro Chèvrefils • Couleur Café • PharmacieBrunet • Bourassa • Flordeco • Bureau du Député Cousineau •Uniprix • Bureau touristique Ste-Agathe • Pommier fleuri •Bibliothèque Gaston-Miron • La Gourmandine • Atelier Desjadins •Notaires Léonard, Pagé, Chalifoux, Piché • Anick... Simplement •Pavillon Lapointe. CSSL • La Colombe • Hyundai • Toyota Ste-Agathe• Bureau touristique de Ste-Agathe-des-Monts • Couche-Tard 117 •Le Rouge tomate • Ultramar des Vals • Mazda Lacroix • La Clef deschamps • Clinique Médicale Ste-Adèle • Restaurant Coeur deProvence • Le Farfelu coiffure • IGA Ste-Adèle • Municipalité de Val-Morin • La P'tit Gare de Val-Morin • Cal's pizza • Restaurant Palaisde Bambou • Restaurant Le Villageois • Restaurant Le Petit Poucet •Boutique des Becs-Fins • Garage Grill • Le Mouton Noir • Ritacoiffeuse • La Maison du village • Espace Kao • La bibliothèque deVal-David • Restaurant Le Grand'Pa • Dépanneur Boni-Soir •Restaurant Clémentine • M Studio • L'Express Café Olé • C'est la vieCafé • Kirlian Café • Auberge-restaurant Le Creux du vent • ÉcoleSt-Jean-Baptiste • Le Marché de Val-David • 1001 Pots • Aubergedu Vieux Foyer • Eugène Monette BMR • Chalet Anne-Piché • HôtelLa Sapinière • KM 42 • La Tablée • La Petite Patate • BoulangerieLa Vagabonde • Clinique dentaire Val-David • Re-Max Etienne Savard• Rock & Ride • Lavoir Val-David • Pharmacie Charland et TherrienVal-David • Bureau touristique de Val-David • Métro Dufresne • Lachorale de Val-David

DROITS DE REPRODUCTIONLes articles de ce journal peuvent être reproduits à condition del’être intégralement et sous réserve que leur provenance soitindiquée. Toute autre forme d’utilisation du contenu de ce journalest interdite sans autorisation expresse de la rédaction.

Vous voulez être publié-e? Suivez cesinstructions : envoyez votre texte de moins de 500 mots enformat Word 12 points, police Time ou Time New Romansans mise en page excessive, ni bordures, ni trames. Vousaugmentez ainsi vos chances que votre texte soit choisi...Pour les photos, rappelez-vous: une bonne ou hautedéfinition augmente la qualité de la reproduction. Merci devotre collaboration.

NOTE À NOS LECTEURSSaviez-vous que plusieurs articles d'actualité ou surd'autres sujets qui ne sont pas publiés dans le journalpeuvent être lus sur notre site internet? ALLEZ VOIR sur lenet à ski-se-dit.info pour en savoir plus sur Val-David.

ATTENTION : Ne pas envoyer de courriels de plus de 3 meg S.V.P.

MEMBRE

Je désire être membre du journal. Ci-joint la somme de :

____ 10$ (Adulte de plus de 30 ans)

____ 5$ (Moins de 30 ans et plus de 65 ans)

NOM :

ADRESSE :

TÉL. : COURRIEL :

DATE : __________________ 2010

LE JOURNAL COMMUNAUTAIRE,c’est aussi votre affaire

Tous les mercredisEntre le 18 août et le 29 septembre 2010

De 16 h 30 à 18 heuresSuzanne Lapointe,

présidente du Conseil d'administration du journal sera au Metro Dufresne

pour vous inscrire comme membre supporteur

du journal.

La carte de membre:10$ par année pour les adultes de 30 à 65 ans

5$ par année pour les plus jeunes et les plus âgés•

Un peu d'argentUn grand geste de solidarité

Pour maintenir en vie notre journal local qui aura 38ans bientôt!Merci à tous!

SI VOUS AIMEZ VOTRE journal communautaire...

MERCI, DE LA PART DE TOUTE L'ÉQUIPE DU JOURNAL ET DES CONCITOYENS QUI LE LISENT!RENSEIGNEMENTS : (819) 322-6419

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 15:30 Page2

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Août 2010 - 5

Actualités

Depuis quelques mois, nous avons entrepris de faireun suivi rigoureux et plus systématique de nosdossiers problématiques et je veux aujourd'hui vousrendre compte des démarches entreprisesdernièrement à cet égard, Dans chaque cas, nosconseillers juridiques ont été consultés.

Dossier Construction Raynald Tisseur inc.Construction Raynald Tisseur inc. a été mise endemeure par le ministère du Développementdurable, de l'Environnement et des Parcs d'arrêtertous travaux de concassage, tamisage, mise en piles,chargement ou déchargement sur son site. Dans cedossier, comme nous l'avons mentionné à maintesreprises, seul le MDDEP avait le pouvoir d'arrêter lestravaux et c'est au MDDEP que monsieur Tisseurdevra maintenant répondre. Si la Municipalité estmise en cause dans cette affaire, c'est uniquementen raison de l'existence d'un permis de constructionen vigueur.

Dossier Alain LegaultLe 28 février 2008, le propriétaire du terrain situé au1835, route 117 était tenu par jugement deprocéder au remblayage du terrain et de compléterla mise en état de celui par la plantation d'arbres enbande protection riveraine avant le 30 juin 2010. Le5 juillet dernier, la Municipalité a constaté que leremblayage n'était toujours pas complété. Devantcette situation et la perspective réaliste de la

presque fin des travaux, la Municipalité a consentiune prolongation de six (6) semaines pour leremmblayage, de deux (2) semainessupplémentaires pour la mise en état (nivellement)et jusqu'au 30 septembre 2010 pour la plantatiion.Les travaux doivent s'effectuer uniquement du lundiau vendredi entre 8 et 18 heures, et le samedi de 9à midi. De plus, aucune circulation ni transport nesont permis via la rue Raymond ou le lot 2991932.À l'une ou l'autre des trois échéances, si les travauxne sont pas complétés à notre satisfaction, nousprendrons les mesures nécessiares pour les fairecompléter aux frais du propriétaire, conformémentaux dispositions du jugement du 28 février 2008.

Dossier Sablière BouchardUn récent relevé de terrain par un arpenteur-géomètre révèle que les phases de réhabilitation etde réaménagement prévues au protocole d'ententesignée en 2003 n'ont pas été respectées. Parailleurs, on constate également que les différentsniveaux de terrain figurant au plan ne sont pasréalistes. Une rencontre avec le propriétaire de lasablière a permis de faire le point sur les travaux encours et à venir et de convenir qu'un addenda auprotocole d'entente existant sera nécessaire pourréajuster le tir. Une rencontre entre l'arpenteur-géomèetre et l'exploitant est prévue à cet effet. Desreprésentants du Comité des citoyens pour la qualitéde vie à Val-David ont aussitôt été informés de la

situation. Entre-temps, le propriétaire s'est engagé às'assurer auprès de l'exploitant du respect deslimites imposées par le protocole d'entente au sujetde la circulation des camions.

Dossier Carrière CloutierDes démarches sont en cours pour faire respecterun jugement prononcé en 1992 sur l'étendue de lacarrière. Selon les informations dont nousdisposons, l'exploitant emplièterait actuellement surles marges définies dans ce jugement. De plus, lesactivités de transbordement y sont strictementinterdites.

Dossier vitesse excessivePlusieurs citoyens se plaignent, avec raison, de lavitesse excessive de certains conducteurs, mettanten danger la vie et la sécurité de tous. Devant lemanque de présence et d'intervention policières, laMunicipalité a décidé d'adopter une approche desensibilisation, d'information et d'influencecommunautaire afin de convaincre les délinquantsde «ménager leurs transports», La Politique degestion de la vitesse excessive que nous adoptonsce soir comprend trois phases d'intervention.

Phase 1- Lorsque des indications provenant deplaintes ou de constats visuels laissent à penserqu'il y a des excès de vitesse sur une rue ou dans unsecteur, un radac indicateur de vitesse sera installé

pour sensibiliser les conducteurs à leur vitesseréelle.

Phase 2- Dans des cas déjà documentés, après ousans phase 1, un obstacle pénalisant comme undos d'âne ou un arrêt obligatoire sera installétemporairement. Comme il s'agit d'une procédurequi touche l'ensemble des conducteurs, nousmisons sur une certaine pression populaire desrésidants sur les récalcitrants. Elle s'accompagnerad'une opération de communication auprès despersonnes concernées. Un suivi après l'enlèvementdes équipements décidera de la nécessité ou nonde répéter l'opération.

Phase 3- Sur la base des informations recueillies enphases 1 et 2, une intervention formelle de la Sûretédu Québec sera demandée, au besoin. À cetteétape, si nous n'avons pas atteint notre objectif , uneintervention coercitive sera largement justifiée.

À une prochaine séance du Conseil, je vousdonnerai des nouvelles sur les travaux du Comitébipartite Val-David/Val-Morin pour le parc régional,qui continue ses rencontres mensuellesrégulièrement. Et, à l'automne, nous voussoumettrons un projet de modifications auxrèglements d'urbanisme pour répondre, notamment,aux demandes exprimées par les commerçantsinstallés sur la route 117.

ASSEMBLÉE PUBLIQUE DU 13 JUILLET 2010

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6 - Août 2010

au centre de la rénovation

À vous qui avez entre 7 et 107 ans, tendezl’oreille, ouvrez les yeux, touchez le ciel,sentez-vous le coeur plus léger, goûtez mieuxla vie. Ce qui est plein de bons sens. Chaquearticle vise à vous faire connaître un peuplus en profondeur le monde des oiseaux etce, de manière pratique, poétique,philosophique ou même parfois technique.Devenez donc capable de dire plus souvent :« Je suis aux oiseaux! »

Nous sommes le 3 mars 2002 au camping du parcd’état de Galveston au Texas, dans le cadre de mapréretraite. La veille, il est tombé des cordes. Cematin-là, il nous faut mettre des bottes decaoutchouc pour sortir de notre roulotte tellementla flaque d’eau est grande. Il fait un pauvre 3 °C.Nous appelons à la maison (Blainville) pourprendre des nouvelles de notre monde. Tenez-vousbien, il fait un superbe 12 °C, 3000 kilomètresplus au nord!!!!. Suzanne et moi, on veut tuer! Pouraller vers plus de chaleur, nous nous disons quenous pourrions descendre vers la petite ville deMission, située à 700 km plus au sud, à la frontièredu Mexique. Hésitation! Le jeu en vaut-il lachandelle? Et si la chaleur désirée n’était pas aurendez-vous pour que ça vaille la peine de se taper1400 km en tout.

Le père de Suzanne, Maurice, est décédé quelquesannées plus tôt. C’était un grand voyageur. Nousavons pris l’habitude, durant nos voyages, de « mettre Maurice s’a job! » quand nous noustrouvons dans le pétrin. Et, ma foi, cela a assez bienfonctionné. Fort de ces succès, nous décidons d’enappeler à Maurice afin qu’il nous aide à décider sinous poursuivons notre route vers Mission plus ausud ou si nous rebroussons chemin vers le nord àBlainville. Notre recueillement auprès de Mauriceterminé, nous oublions le tout et partons faire del’observation d’oiseaux dans le parc.

À bord de notre camion, nous roulons à 5km/heurele long d’un grand marais, les jumelles au cou,

prêts à toute éventualité. Tout à coup, en contrebasde la route, une Grande Aigrette nous accompagne,à hauteur des yeux. Puis une deuxième. Un Ibisblanc suit quelques secondes plus tard; puis undeuxième, un troisième. L’enfilade d’oiseaux sepoursuit à mesure que nous avançons. Nousstoppons les moteurs en plein milieu du bitume. Etles oiseaux, par dizaines, se positionnent en traversde la route, à 50 mètres devant nous. Près d’unecinquantaine en tout! Ils forment un barrage etnous disent, en un silence évocateur : « C’est iciqu’on s’arrête. » Dans ma tête se fait entendre unmessage clair : « Go North, young man! »

Éberluées, nous nous regardons, prenons une(mauvaise) photo pour la postérité et pour tousceux qui ne croiraient pas notre histoire. Notredécision est prise : on revient chez nous faire du feudans la cheminée.

Note : J’ai oublié de suggérer dans ma chroniquede juin dernier, s’intitulant :« Pit-pit contre Miaou », qu’il semble très efficace de mettre aucou de Miaou une CLOCHETTE afin qu’elle served’avertisseur aux oiseaux qui auront le temps de fuirle prédateur félin et ne pas se faire dévorer… Et ce,à l’intention de ceux et celles qui tiennent toujoursà libérer leur chat dans la nature…

Si vous avez des commentaires ou des questionsau sujet des oiseaux, écrivez-moi à[email protected]

Par Richard LauzonLE BARRAGE À MAURICE

Plein Air

R.L.

Caroline de Alcala, 17 ans, de Val- David,s’entraînera en France une grande partie de l’été.Encadrée par les entraîneurs du Club de Voile deLacanau, près de Bordeaux, elle vient d'atteindre unde ses grands objectifs : terminer parmi lesmeilleures françaises.

C’est dans la baie de Brest, en juillet dernier, que les300 meilleurs véliplanchistes français se sontaffrontés durant sept jours, dans plusieurscatégories lors du Championnat de France EspoirGlisse. À l’issue de dix courses, Caroline a réussi às’élever au 16ième rang, sa meilleure manche étant4ième. Tout un exploit pour notre jeune athlète !Caroline a aussi participé au Championnat duMonde qui aura lieu à Martigues sur laMéditerranée.

L’athlète de 17 ans, spécialiste de la planche à voile,est vouée à un brillant avenir sur la scèneinternationale. En 2009, elle a terminé 23e lors duchampionnat d’Europe junior disputé en France ets’est classée 45e lors du championnat du mondejunior tenu en Angleterre. Élève de secondaire V del’école secondaire A. N. Morin de Sainte-Adèle,Caroline a débuté sa carrière de planchiste dès l’âgede quatre ans à l’École de voile de Sainte-Agathe.«J’adore l’eau, le vent et la vitesse mais je n’aimepas la pluie, le froid, les ampoules aux mains et lescoups de soleil», avoue l’excellente sportive de cheznous.

Caroline a reçu en juin dernier une bourse de1750$ de La Capitale Groupe financier.

PLANCHE À VOILE

Caroline de Alcala de Val-David :16IÈME AU CHAMPIONNAT DE FRANCE, À BREST !

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Une nécessitéLes membres de l'ex-comité de travail pour formerune coopérative d'habitation pour nos ainés ainsique d'autres citoyens de Val-David désirentdonner leur appui à la municipalité pour le projetdu Havre de Val-David. Pour avoir travaillé plus dedeux ans à mettre sur pied un projet similaire,nous sommes persuadés de la nécessité d'unetelle résidence dans notre village.

Ce projet qui correspond au volet ll du programmeAccès Logis de la Société d'habitation du Québec(SHQ) est essentiel si nous voulons garder nosainés le plus longtemps possible dans notrecommunauté.

Aider sans attendreNous sommes conscients que ce projet ne peutconvenir parfaitement à toutes nos personnesâgées. Certaines sont en perte d'autonomie pluslourde et nécessitent des services et des soins quine peuvent être comblés par un projet de typevolet ll.

La résidence du Havre de Val–David offrira unevingtaine d'appartements pour les ainés en légèreperte d'autonomie mais qui avec un peu d'aide,peuvent encore tenir maison. Elle sera pourvued'un ascenseur et d'une salle communautaireavec cuisine. Les gros travaux y seront assurés parla résidence: l'entretien et la gestion desbâtiments, le déneigement, l'entretien du terrain,etc.

C'est un volet de transition pour les gens qui n'ontplus l'énergie d'entretenir une maison ou unlogement devenu trop grand ou pour ceux qui nese sentent plus en sécurité chez-eux ou encorepour ceux qui se sentent trop isolés. Souvent les

voisins sont loin. D'autres n'ont aucun moyen detransport et aimeraient se rapprocher descommodités car la distance est devenue tropgrande pour eux. Certaines personnes doiventquitter leur maison à cause des escaliers qu'ils nepeuvent plus monter et descendre. Or, le terrainprévu pour la construction du Havre est idéal caren plein cœur du village et l'ascenseur vientrésoudre le problème d'accessibilité à sonappartement.

Un loyer raisonnableCertaines personnes contestent le projet du Havrecar elles estiment que le prix des loyers sera tropélevé et qu'ils n'auront pas suffisamment deservices. Il faut savoir que pour avoir droit auxsubventions qui permettent de réaliser ce type deprojet, celui-ci doit s'autofinancer. Le coût du loyerdoit aussi se situer au coût médian des loyers dela région. De plus, certains seront réservés pourdes personnes à faibles revenus.

Elles oublient aussi que la salle communautaireest un atout important dans ce projet. Elle peutdevenir un lieu de rassemblement très vivant, unlieu de partage entre les résidents et aussi avec lacommunauté. Des repas communautairespourraient y être servis. Il pourrait aussi y avoirune cuisine collective pour ceux que ça intéresse.

Des arrangements pourraient être pris avec leCLSC et d'autres organismes du milieu pour quecertains services puissent être fournis sur placeselon les besoins. Les personnes étantregroupées, il est beaucoup plus facile d'offrir desservices en commun. On pourrait même y créerde la surveillance interne entre voisins. Cela sefait déjà dans certaines résidences et les gens ensont très heureux.

Garder nos aînés chez nousVal-David est un village où la créativité se déploie

dans tous les domaines et où les gens sontgénéreux et impliqués. Faisons de cette résidencepour nos ainés un projet collectif, rassembleur. Il ya plein de forces vives à Val-David et même parminos citoyens plus âgés qui ne demandent qu'àparticiper à un projet de société meilleure.

Depuis plusieurs années, une résidence estdemandée chez-nous. Enfin, un projet est mis surpied et est en voie de se réaliser. Acceptons qu'ilne soit peut-être pas parfait, mais soyonsréalistes. Le volet ll est un projet réalisable pourune petite communauté comme la nôtre. Dessubventions existent au niveau provincial pouraider à les construire. Ne passons pas à côté decette possibilité, profitons-en alors qu'elles sontdisponibles.

Ce volet ll, malgré ses limites, est le ler jalon àposer pour garder nos ainés chez-nous. Si cettecatégorie d'ainés quitte Val-David parce qu'ils netrouvent pas ici de logements qui leurconviennent, il est très peu probable qu'ilsreviendront quand ils ne seront plus autonomes etqu'ils auront besoin de plus de soins.

Faire ce premier pas n'empêche pas le suivantPlus tard, quand cette première phase seraimplantée, nous pourrons travailler à mettre surpieds une deuxième phase, pour gens en pluslourde perte d'autonomie. Il faudra mettrebeaucoup de temps et d'énergie pour convaincrele gouvernement d'avoir des subventions pour un

tel projet car il ne faut pas oublier que nous nesommes encore que 4000 habitants et qu'unetelle structure nécessitera des coûts beaucoupplus élevés.

Peut-être un jour, y aura-t-il un promoteur quiviendra installer chez-nous une résidence privéeoffrant une multitude de services. Cela pourraconvenir à certains mais le coût du loyer sera enconséquence. Ce sera loin d'être tout le mondequi pourra en bénéficier.

Faisons-nous confiance. Tenons-nous la main.Ensemble, créons à Val-David un milieu de vie oùnos personnes âgées pouront se sentir ensécurité, mais surtout en communion avec notrebelle communauté.

Position appuyée par : Jocelyne Bradley, GustaveDesnoyers, Ginette Hamel, Yves Hamel, MadeleineLandry, Reine Lapointe, Yvan Lapointe, PierreLefebvre, Monique Légaré, Yves Rioux. IL SERAITTRÈS IMPORTANT QUE CELLES ET CEUX QUIAPPUIENT CE PROJET LE SIGNIFIE DIRECTEMENTÀ LA MUNICIPALITÉ.

Août 2010 - 7

Communauté

LE HAVRE DE VAL-DAVID :Une solution pour maintenant

Par Ginette Hamel

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Août 2010 - 98 - Août 2010

15ème anniversaire de la Fondation DerouinSaison 2010 du 3 juillet au 11 octobre

Heures d’ouvertureLE SITE EST OUVERT 7 JOURS/ SEMAINE dusamedi 3 juillet au lundi 6 septembre 2010, de10 h à 17 • Du samedi 11 septembre au lundi11 octobre 2010, samedi et dimancheseulement de 10 h à 17 h ***

Samedi 21 aoûtConcert avec Pierre Dostie, compositeur, à l’agoraGaston Miron

Samedi 28 août - 14hRencontre avec le poète François Hébert sur lesite Poésie art in situ et performance de membresde l'Atelier québécois de géopoétique

Samedi 4 sept - 14hRencontre avec Nathalie Levasseur

Samedi 11 sept - 14hConcert : Avec Yves Daoust, compositeur et lepublic

NOUVEAUTÉ!

Recevoir le public est une tradition chez lesDerouin. Cette année, avec sa conjointe JeanneMolleur-Derouin, vous êtes conviés à une bellerencontre à l’atelier-galerie, ouverte les vendredis,samedis et dimanches de 11h à 17 h ou surrendez-vous : 819-322-6899([email protected]) ([email protected])

FONDATION DEROUIN

Symposium 2009-2010CHEMINS ET TRACÉS

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Félix Leroux en spectacleLE 2 OCTOBRE 2010 20 H À L'ÉGLISE DE VAL-DAVID

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du mercredi au dimanche et le midi sur réservation

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GRANDE TERRASSEouverte sur les rapidesde la Rivière du Nord

Le samedi 31 juillet dernier avait lieu au Vidéo duCarrefour de Val-David l'inauguration d'unesculpture de Michel Gautier intitulée L'Escale.Étaient présents lors de cet événement, de g. à dr: Mad. Nicole Vézina, propriétaire du Vidéo duCarrefour qui a commandé la sculpture, Mad.Nicole Davidson, mairesse de Val-David, M. MichelGautier, sculpteur et auteur de l'oeuvre, M. SylvainDiotte, président de Partenaires en Affaires etcommanditaire du buffet, M. Claude Hamelin,poète et scientifique, auteur des mots gravés dansla pierre. Voici comment M. Gauthier décrit sontravail : ESCALE est un groupe de pierressculptées qui est appelé à grandir pour finalementdevenir, avec probablement une dizaine de

pierres, une installation permanente, un lieu telune agora. Les roches brutes sont scarifiées detrous et de traits, organisés géométriquement,avec des parties plus ou moins polies où sontgravés les mots du poète Claude Hamelin. Masculpture symbolise la (vaine?) tentative del’humain d’organiser, d’ordonnancer la nature,pour la maîtriser. Mais la Nature est notre alliée etnous pouvons lui faire confiance, nous reposer surelle, comme une amie bienveillante. Je souhaitequ’ ESCALE devienne un point de rendez-vous oùl’on peut jaser quelques minutes, au cœur duvillage et je remercie Nicole Vézina de m’avoirdonné la possibilité d’offrir cette installationpermanente aux passants.

UNE LEVÉE DE FONDS POUR SOUTENIR LEJOURNAL SKI-SE-DIT

Félix Leroux a baigné dans la musique depuis sanaissance. Son immense talent s'est affiné avecplus de 2000 spectacles au Canada, en Écosse,en France et au Mexique. Multi-instrumentiste, ils'exprime aussi bien avec la guitare, l'harmonica,les percussions ou le piano, qu'il fait sorti de sesnotes. Durant 10 ans, aux Deux Pierrots, commedans toute la province, il a roulé sa bosse dechansonnier.

En 1999, il fonde le groupe Nouzôte avec lequel ilremportera le Challenge Live Molson Dry CKOI2004. Ce concours leur permet de se faireconnaître et de sortir leur premier album intituléCOULEUR et réalisé par Toby Gendron avec Déjà

Musique-D.K.D.

En scène, Félix Leroux possède une présence avecun grand «P». Il a participé à la conceptionmusicale de plusieurs spectacles de dansecontemporaine, écrit des thèmes musicaux pourdes événements et il agit régulièrement commeaccompagneur au chant, à la guitare, à la batterieainsi qu’aux percussions. En 2010, Félix Lerouxcrée son premier album solo intitulé FAIRESURFACE, dont le lancement a eu lieu le 22 avrilau Mouton Noir à Val-David et à Montréal par lasuite. Tout un artiste, tout un chanteur, tout unspectacle!

Prix d'entrée: 20$Billets : LE MOUTON NOIR OU METRO Val-Davidles mercredis de 16 h 30 à 18 h.

ChabadabadaUNE BOUTIQUE D'INTRUMENTS DE MUSIQUE

HAUT DE GAMME À VAL-DAVID

Notre sympathique concitoyen SachaWilliam Thomas concrétise ces jours-çi une merveilleuse idée: rassembleren un seul lieu les oeuvres decréateurs d'instruments de musiqueles plus inspirés de notre région...etdu monde entier! Ainsi, au 1411, ruede La Sapinière, voisine de l'atelier del'ébéniste Mathieu Patoine, laboutique Chabadabada vous proposede découvrir plus d'une centained'instruments de musique de trèsgrande qualité, nés ici ou en Suède,en Allemagne, en France ou enAustralie. Plusieurs sont signés pardes artisans québécois tels queNicola Mainville (ébéniste et verrierréputé), Jean-François Delorme(didgeridoo, un instrument à ventoriginaire d'Australie et cajon, une percussionpéruvienne), Michel Roy (odeo et ocarinad'origine africaine), Dominique Sardin (guitaremanouche), Aurélien Biet (arc-en-bouche oucordophone africain), Simon Gauthier (celestium)ou Marc Saint-Pierre (égoïne ou scie musicale).D'autres, dont plusieurs sont introuvables ailleursau Canada, proviennent des meilleures fabriquesd'Allemagne ou des antipodes. Tous lesinstruments sont traçables et d'origine: lyre ouxylophone pentatonique, kalimba, carillons deFrance, flûtes amérindiennes, percussions detoutes formes et matières, de quoi composer leplus magique des orchestres en pleine nature.

D'ailleurs, Chabadabada prépare pourseptembre un concert multi-instrumentaloù vous aurez l'occasion de vérifier « debouche à oreille » la pureté de cesinstruments hors du commun. La boutiqueest ouverte cet été le samedi, dimanche,

lundi de 10 à17 h., le jeudi etvendredi de 13à 17 h, ferméele mercredi.

Info : 819-322-3335. (MPS)

La programmation annuelle du Théâtre du Maraisde Val-Morin débutera le 11 septembre avec lemaître du trad québécois Yves Lambert. Suivraune série de spectacles de tous genres etdisciplines pour le plaisir du public fidèle de celieu de diffusion unique. Bien que le Théâtre duMarais propose beaucoup de spectaclesmusicaux, cette nouvelle programmationcomporte 3 propositions de théâtre de création

ainsi que 2 moments de théâtre jeune public.Ciné-Marais poursuivra aussi les diffusions decinéma d’auteurs et de cinéma muet avecaccompagnement au piano le jeudi.

Ouverte depuis le 10 août, la billetterie vouspermet d'effectuer vos réservations pourl'ensemble de la programmation 2010-2011.Vous pourrez vous procurez vos billets soit partéléphone en composant le 819-322-1414 oubien au théâtre au 1201, 10ième avenue à Val-Morin, entre 10h à 16h.

Prévoyez vos sorties culturelles en avance afin devous assurer votre fauteuil dans cette salle intimede 120 places. Suite à la prévente ayant eu lieuau début juin, quelques spectacles sont presquedéjà complets dont ; Martine St-Clair, ClairePelletier, Jorane, Elisapie Isaac, ClémenceDesRochers, Harry Manx, Damien Robitaille etAlfa Rococo. Prendre noteque le spectacle de KevinParent est déjà complet.

Consultez lewww.theatredumarais.compour voir la programmationcomplète. Bonne saison 10-11 à tous, en musique et enparole!

L'exposition du Collectif del'atelier Sfumato, dont levernissage la eu lieu e 30juillet dernier, sera auMouton Noir jusqu'au 2septembre. Cette expositionsera suivie de Portesouvertes à l'atelier les 4, 5 et6 septembre prochain. Info : Atelier Sfumato,819-327-5273.

Par Sonia Piché

Info : www.dianeseguin.com • Tél. 819.322.6419

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Le cinémamaison

3 aoûtL'écrivain fantômeGhost writer suspenseKick-ass action

10 aoûtMéchante soiréeDate night comédieÀ l'origine drame francais

17 aoûtMillenium 3suspense

La dernière chansonThe last song drame

24 aoûtUn amour de père5$ a day comédieLe plan BThe back-up plan comédie

31 aoûtBébés / Babies documentaireChasse infernaleThe Wild Hunt suspense

didgeridoo australien et kalimba

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 16:02 Page8

Page 9: Pour nous joindre : Messagerie : (819) 322-7969 ...ski-se-dit.info/journal/skiseditaout10.pdf · Tous les documents photo sont retournés sur demande. Par la poste : Journal Ski-se-Dit,

10 - Août 2010

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C’est le début juillet. Climat québécois oblige, il fait33ºC à l’ombre, depuis déjà quatre jours. Plusieurscentaines de familles cuisent à petit feu dans unjus de smog humide. Pas dans les Laurentides, medirez-vous : un havre bucolique de lacs et rivières !Peut-être, mais pas pour tout le monde. Nulle partau Québec la propriété privée n’est plus sacréequ’ici. Prenons le lac Doré, par exemple. Àquelques minutes de marche du centre du village,un petit paradis à l’eau cristalline dont les cinqplages sont clôturées, cadenassées. Réservéespour l’Association des propriétaires du lac Doré.

En fait, à Val-David, il n’y a aucune plage publique.Pourtant nous sommes entourés, entre autre, parles lacs Paquin, Arc en ciel, Pacifique, la rivière duNord et le ruisseau Doncaster. La municipalité a « cherché en vain » un lieu de baignade pour lapopulation. Pour sa part, l’Association despropriétaires du lac Doré, qui reflète à mon avisl’opinion de bien des privilégiés qui ont accès à unlac ou à un cours d’eau, affirme que les plages ontdéjà été ouvertes mais « vandalisées par dessauvages qui y laissaient couches souillées,bouteilles cassées en faisant le party jusqu’auxpetites heures du matin. D’autres nous serventl’argument, légitime mais pas insurmontable si onle veut vraiment, qu’un si petit lac ne peut desservirune population sans cesse grandissante. Je suis àl’exécutif de cette Association depuis trois ans. J’aitoujours soutenu qu’il fallait ouvrir à la population.En vain. Frost a gagné.

C’est chacun pour soi. La devise de Val-David : unmonde à part... et à partager. Vraiment ?

CLÔTUREFrost

par Marie-France Pinard

Lorsque j'étais enfant, il était mon héros. Aviateurdurant Seconde Guerre Mondiale (je l'imaginaisaux commandes d'un Spitfire, volant au-dessus dela Manche, plongeant sans peur sur lesMesserschmitt nazis). Puis, la paix revenue,illustrateur chez Walt Disney (vous savez, les petitsnains, dans Blanche-Neige? C'était lui!), puispartenaire des débuts de l'Office National du Film(aux côtés de Norman McLaren et Fred Bach),illustrateur de magazines jeunesse et compagnondu caricaturiste Robert Lapalme dans moultesaventures dessinées, réalisateur vedette à latélévision de Radio-Canada à ses débuts(téléthéâtres, émissions de variété, émissions pourenfants...). Bref, c'était mon frère. C'était au milieudu siècle dernier, quand je rêvais moi-même dedevenir pilote de chasse ou de dessiner Tintin à Val-David. Je me souviens de son studio, à Bordeaux,dans le salon sacrifié par mes parents à sa carrièrenaissante: des murs couverts de dessins, des potsremplis de crayons effilés, une table à dessin de lataille d'un terrain de tennis à mes yeux (quiregardait avec admiration cet homme fumant lapipe et souriant de me voir en culotte courtepousser la porte vitrée quand, en dépit desavertissement de ma mère, j'allais le déranger).

Ce jour de juillet dernier, quand nous l'avons mis enterre, après qu'il ait connu des années de vachemaigre et de souffrance, il est ressuscité dans monesprit, plus flamboyant que jamais.

C'était l'homme qui dirigeait, qui inventait. Celui quise lançait dans la céramique, le premier à Val-

David, en faisant des comptoirs et des tables pourLa Sapinière. Celui qui organisait le départementdes arts graphiques à Radio-Canada et avec quij'allais de temps à autre discuter le bout de graschez Toe Blake. Celui qui partait pour Zagreb avecles plus grands illustrateurs de dessins animés dumonde, faire une conférence. Celui qui avait, aufond de l'oeil, une lumière noire pleine de malice,au volant de sa vieille Mercedes diesel bourgogne.

René Derouin m'a dit, au cimetière du village: c'estlui qui m'a amené ici, à Val-David. Fred Bach m'adit, l'année dernière: sans Robert, j'aurais peut-êtrelaissé tomber le dessin. Et quand, au mitant de savie, Robert a lui-même laissé tomber gloire etfortune pour se faire moine à Saint-Benoit-du-Lac,nous sommes allé en discuter un bon coup dansun grand restaurant de Montréal. Il aimait la bonnechère, tout moine qu'il fût. Il aimait que les chosesarrivent. C'était mon frère aîné.

Là, le jour officiel de sa mort, avec ses trois enfants,Michèle, Hélène et Marc, avec mon autre frèreClaude et sa femme Agnès Guay qui ont pris soinde lui jusqu'au bout, alors même qu'il nereconnaissait plus personne, avec ma conjointeDiane et madame la mairesse qui lisait des parolessacrées, avec ses nièces Dufresne et ses gendresvenus d'un peu partout, là, j'ai retrouvé en uninstant la mémoire de ce siècle éteint, quand lemot famille voulait dire quelque chose d'intime, dedoux, de simple. Quelque chose de complice et quifait partie de ma substance même, lorsque jeretrouve ceux qui comptent, au bout du compte.

Les distances se sont rétrécies, sous le beau cielplein de flocons blancs de cet été beau comme

dans l'temps. Les gens, pour un instant, se sontrapprochés. Et par-dessus les soupirs du vent, entreles pierres tombales un peu croches, nous étionsbien ensemble, la larme à l'oeil, le souvenir figé.Mais je ne crois pas me tromper en disant qu'aumoment de poser l'urne au fond de la terre, j'étaisle seul à entendre monter de l'horizon legrondement amplifié par la brise d'ouest d'uneescadrille de Spitfire, venant vers nous enformation. J'ai regardé vers le zénith eteffectivement, par-delà la parade des petits nainsjoufflus comme des cumulus qui gambadaient enchantant Hey Ho, Hey, Ho, une pioche sur l'épaule,je les ai vus distinctement, ils balançaient les ailesen signe de reconnaissance, et mon coeur s'estgonflé de joie. Je savais que ces gars-là étaientprêts à piquer en crachant le feu vers tous lesdémons de l'enfer, pour défendre l'un des leurs. Carmon frère, le héros, passait l'arme à gauche.Désormais, j'en ai la certitude, il ne sera plusjamais seul, comme moi quand ça sent l'encre dechine et que je pense à lui, à chaque fois.

IN MEMORIAM ROBERT SARRAZIN

1924-2010par Michel-Pierre Sarrazin

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 15:52 Page10

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Ce qui vient à l’esprit la plupart du temps quand on parle devirage citoyen, c’est d’abord le service clientèle, l’interfacecitoyen-fonctionnaire, au comptoir ou au téléphone. C’est lafaçon dont on se fait répondre, c’est la solution,l’accommodement qu’on espère pour régler un problème.

Chacun croit son cas unique, sa situation particulière et lesdemandes, même raisonnables, ne peuvent pas toujours êtreacceptées telles quelles.

Il y a des règles. Il faut qu’il y ait des règles et nous sommes làpour les établir. Déjà à ce niveau, nous travaillons très fort pourles adapter le plus possible à la réalité du milieu. Mais unechose reste inéluctable, ce sont le bien commun et l’importanced’être juste et équitable qui prévaudront toujours.

Mais le virage citoyen, c’est beaucoup plus que cela. C’est untas de choses que vous voyez sans les voir, que vous savez maisauxquelles vous ne pensez même pas.

Le virage citoyen, c’est aussi répondre aux besoins desgroupes communautaires.

Le comptoir alimentaire est maintenant très bien installé ausous-sol de l’ancien presbytère. À l’étage, en plus de notrejournal communautaire, divers regroupements se partagentespace de travail et salle de réunion.

Le Club des Val-Heureux n’a jamais été aussi heureux quedepuis qu’il loge au pavillon Normand-Dufresne derrière lamairie.

Le virage citoyen, c’est aussi favoriser l’émergence et ledynamisme de notre communauté culturelle.

Les animations à la bibliothèque ne cessent de se multiplier. Lepartenariat école-bibliothèque n’a jamais été aussi vivant.Notre nouveau logiciel de gestion informatique facilite larecherche et le prêt inter-biblio.

LézArts loco et KAO nous prouvent que la relève, lorsqu’elle estbien épaulée, est plus créative que jamais.

Partout on sent bien l’ouverture urbanistique face auxcommerçants qui s’allient aux artistes ou envers les artistes quicollaborent à des projets municipaux.

Le virage citoyen, c’est aussi faire participer les uns et lesautres à la promotion de nos attraits touristiques.

La formule de parrainage restaurateurs-artistes Découvrez unartiste à l’œuvre et les rallyes À la découverte de Val-Davidemballent tous ceux qui y participent. Et ce n’est pas que pourles touristes; vous y êtes tous invités.

Le virage citoyen, c’est aussi offrir des installations, desservices et des activités de loisirs sur mesure pour tous.

Les activités comme les sorties familiales de sciences nature auparc régional, l’animation pour les adolescents dans un chaletDion complètement rénové, la pause-santé animée du jeudimidi à la gare sont appelées à se multiplier.

Le parc du lac Paquin s’apprête à recevoir un nouveau modulede jeux, son chalet achève de subir une cure de rajeunissementet le nouvel aménagement du terrain comprend le déplacementde la patinoire pour une meilleure utilisation de l’espace.

Le virage citoyen, c’est aussi assurer la sécurité des cyclisteset des piétons et intervenir en cas de problème sérieux.

Val-David en santé a fait ce printemps un magnifique travail derecherche pour la prévention et a produit un rapport derecommandations auxquelles nous avons commencé à donnersuite. Les traverses pour piétons et cyclistes, rue de l’Église,chemin de la Rivière, aux abords des écoles et ailleurs, font

actuellement l’objet d’un « revamping » qui les rendront plussécuritaires et mieux respectées parce que plus visibles, mieuxannoncées et mieux configurées.

Une politique de gestion de la vitesse excessive a été adoptéele mois dernier pour faire suite aux nombreuses demandesd’installation de dos d’âne ou d’arrêt obligatoire. Par uneapproche d’information et de sensibilisation, nous choisissonsd’éviter le plus possible les mesures de coercition qui ne fontsouvent que déplacer le problème.

Le virage citoyen, c’est aussi s’assurer d’un service de sécuritéincendie capable de répondre aux besoins et aux exigencesnormatives du schéma de couverture de risques de la MRC.

Même si on parle ici tout autant de la sécurité des citoyens quede celle des pompiers eux-mêmes, nous commencerons parl’acquisition d’équipements de protection personnelle pour lespompiers. L’inventaire adéquat des équipements de protectionpersonnelle et de combat a été grandement négligé depuis denombreuses années et nous avons là un sérieux rattrapage àfaire. Un service de Sécurité incendie qui se respecte saura ainsimieux retenir ses effectifs.

Le virage citoyen, c’est aussi être à l’écoute de ceux qui nepeuvent pas prendre de douche, à certaines périodes, à causedu manque de pression.

Les travaux de remplacement de conduites d’aqueduc en courssur le chemin de l’Air-Pur sont le début d’améliorationslongtemps attendues.

Les conduites du chemin de la Rivière, des rues Ste-Olive, Jean-Baptiste-Dufresne et St-Joseph ont aussi fait ou feront bientôtl’objet d’une mise aux normes. Dans les deux cas, noussommes allés chercher le maximum de subventions possibles.

La révision en cours de notre plan directeur du réseaud’aqueduc permettra de mieux planifier l’approvisionnementadéquat en eau, autant pour la consommation que pour laprotection incendie. La pompe du puits Chicoine vient d’êtreremplacée, celle du puits St-Adolphe le sera l’an prochain etnous sommes activement à la recherche d’un nouveau puitspour palier aux baisses occasionnelles de pression et permettrele développement harmonieux de Val-David au cours desprochaines années.

Le virage citoyen, c’est aussi satisfaire le souhait maintes foisexprimé de rendre plus accueillantes les entrées du village etla rue de l’Église.

De nouveaux panneaux de bienvenue aux limites nord et sud duvillage sur la route 117 sont en préparation pour un meilleurimpact visuel. L’installation de jardinières et les diversesplantations ont suscité de nombreux commentaires desatisfaction. Et nous n’avons pas dit notre dernier mot en ce quiconcerne l’intersection rue de l’Église/route 117.

Un nombre impressionnant d’œuvres de nos artistes s’affichentsur la place publique et contribuent au paysage culturel auquelnous tenons tant.

Le virage citoyen, c’est aussi l’organisation fonctionnelle desservices administratifs et la rationalisation des ressourceshumaines.

Depuis deux ans, on ne cesse « d’agrandir par l’intérieur » à lamairie, grâce à l’ingéniosité et à la bonne volonté de nosemployés. Les technologies nouvelles sont mises à profit ettout le monde fait preuve d’accommodement raisonnable.

Le cumul des tâches et responsabilités, pour certains, et lejumelage de services nous permet de mieux utiliser lesressources et de faire plus avec moins.

Le virage citoyen, c’est aussi trouver les moyens

d’accompagner les citoyens dans la recherche de solutionsface à des problèmes, ou pour des projets particuliers.

De plus en plus de documentation est mise à la disposition descitoyens sur la réglementation ou sur des façons de fairesusceptibles d’améliorer leur quotidien.

Divers irritants ont été identifiés à notre règlement de zonagedepuis son entrée en vigueur en juin 2008. C’est pourquoiplusieurs modifications seront proposées cet automne,lesquelles en réduiront la rigidité et les difficultés d’application.Ces nouvelles dispositions devraient réduire le nombre dedemandes de dérogations, en particulier pour les bâtimentsaccessoires. Elles toucheront également les usages et lesrestrictions dans certaines zones, en particulier celles touchantles propriétés sur la route 117, suivant les commentaires etsuggestions des principaux intéressés.

Et bien que ce soit notre dernier choix, nous n’hésitons plus àjudiciariser un dossier lorsque tout a été tenté pour le réglerautrement.

Le virage citoyen, c’est aussi s’attaquer au dossier desmatières résiduelles et autres enjeux environnementaux.

Nous sommes en période intensive de recherche d’alternativesaux méthodes de cueillette et d’incitatifs au recyclage. Laprotection de l’environnement et les objectifs dedéveloppement durable pourraient mettre nos habitudescollectives de consommation à rude épreuve.

Une chose aussi simple que l’installation d’alarmes dans nosstations d’égout est d’une aide précieuse pour le contrôle desrejets.

Le virage citoyen, c’est aussi la prise en charge du parcrégional, le plus important et le plus précieux de nos parcsmunicipaux.

Nous avons opté pour une gestion responsable du site et desactivités. La qualité de l’encadrement, de la sécurité et del’accessibilité n’a rien à envier au passé.

Les revenus, qui cet été ont déjà atteint presque le double dutotal saisonnier de 2009, sont amplement justifiés dans unobjectif d’autofinancement.

Le comité bipartite avec Val-Morin fonctionne. Le nouveauComité d’entretien et d’aménagement des sites d’escaladenous garantit la collaboration de gens compétents.L’installation récente de bancs de parc plaira très certainementaux marcheurs moins jeunes qui oseront enfin s’y aventurer,sachant qu’ils pourront faire confortablement la pause.

Un nouveau bâtiment accessoire adapté pour ranger leséquipements motorisés, entre autres un nouveau véhicule tout-terrain et un nouveau traceur, les mettront mieux à l’abri.

En résumé, le virage citoyen c’est de continuer à gérer en bonpère de famille (oserais-je dire en bonne mère de famille?) etde faire respecter les droits des citoyens.

Vous méritez d’avoir le meilleur service au meilleur prix et celaexige de revoir les dépenses une à une et une gestion serréepour respecter les budgets.

La critique est toujours plus facile que de s’atteler à la tâche.

En terminant, je tiens à souligner le bon travail de tous et chacunde nos employés. Ils sont nos alliés les plus précieux et lesmaîtres d’œuvre des décisions du Conseil, décisions dont nousavons à répondre devant vous.

Nicole Davidson

municipalLE Clin d’oeil

Suite auverso

Août 2010 - 11

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COMMENT JOINDRE les services municipauxMAIRIE2579, rue de l’Église, Val-DavidTél. : 819.322.2900Téléc. : [email protected]

BIBLIOTHÈQUE1355, rue de l’Académie, Val-DavidTél. : 819.322.2900 poste 233Téléc. : 819.322.6327 [email protected]

BUREAU D’ACCUEIL TOURISTIQUE2525, rue de l’Église, Val-DavidTél. : 819.322.2900 poste 235 Téléc. : [email protected]

Rédaction :Suzanne Gohier

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f oLE VIRAGE CITOYEN, un premier bilan

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municipalLE Clin d’oeilAoût 2010 - 12

LOISIRS ET CULTURE ENVIRONNEMENT

TRAVAUX PUBLICS

JOURNÉE Bouge-toi d’là

Cet été, le bureau d’accueil touristique a concoctéun amusant rallye-découverte qui est proposé ànos visiteurs.

Mais, il y a fort à parier que les gens de la place enapprendrait beaucoup sur leur propre village enfaisant les circuits proposés. Les sujets abordéstouchent principalement les œuvres extérieures, lepatrimoine et les commerces. En plus, il y ad’intéressants prix à gagner. Renseignez-vous aubureau d’accueil touristique.

Âge minimum de participation : 18 ans.

CORDONNIER mal chaussé?

Le remplacement annoncé du ponceausous la rue de l’Église, coin Ste-Olive,est toujours à l’ordre du jour duministère des Transports. Lestravaux ont finalementdébuté cette semaine.

Vous avez sans doute déjàremarqué, ou vous le verrezau cours des prochains jours,la coupe d’arbres, la pose declôtures et la mise en place d’écransvisuels.

Durant toute la période des travaux, qui dureraenviron trois mois, il sera possible, par moments,de continuer à circuler sur la rue de l’Église qui seracomplètement fermée par périodes. Lesindications de contournement par le chemin de la

Rivière seront en place lorsquenécessaire.

L’installation d’un pontpiétonnier permettra auxpiétons de continuer decirculer sans problème etlibrement en tout temps.

Dans la foulée, les travaux deremplacement de conduites

d’aqueduc sur la rue Ste-Oliveseront complétés.

Et, pendant que les travaux se poursuiventchemin Air-Pur, les rues Jean-Baptiste-Dufresne etSt-Joseph seront mises en chantier débutseptembre.

UN DERNIER p’tit détour

La programmation des activités de loisirs pour l’automne sera distribuée au cours de la semaine du 6 septembre.

Inscription à la mairie, du 13 au 17 septembre, de 8h30 à 16h30 (jusqu’à 20h le 15 septembre)

RAPPEL – RENCONTRE PORTES OUVERTES – DISTRICT NUMÉRO 3AVEC LE CONSEILLER DENIS CHARLEBOIS

LE LUNDI 30 AOÛT, 19H À 21HCHALET D’ACCUEIL ANNE-PICHÉ (1165, CHEMIN DU CONDOR)

Pour les citoyens du district qui souhaitent échanger avec leur conseiller sur des sujets d’intérêt général et particuliers à leur district.

Ne manquez pas le rendez-vous annuel des adosamateurs de planche à roulettes et autres sports « grouillants ».

Prfo (Performance Saint-Sauveur) sera sur placepour des démonstrations enlevantes.

Compétitions amicales de ballon-panier et dehockey cosom. Défis à relever sur la nouvelle pistede BMX. Cadeaux de participation, musique etplaisir assuré!

À compter de 15h, le samedi 21 août au parc Dion.

INDÉSIRABLE verdure

C’est le temps de l’herbe à poux (Ambrosiaartemisiifolia L.), cause de rhinite allergiquesaisonnière. Les services de santé prône sonéradication. Elle est facilement reconnaissable et onpeut sans danger l’arracher à mains nues pourensuite étouffer les plants dans des sacshermétiques avant de s’en débarrasser.

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)par contre, demande qu’on prenne quelquesprécautions. Elle a été introduite sur le continentaméricain pour des raisons horticoles. Elle est eneffet magnifique. Mais sous ses alluresinoffensives, elle est extrêmement toxique pour leshumains. Quelques spécimens de cette plante ontété récemmentaperçus dans unsecteur biendélimité du lacPaquin.

La sève estliquide, incolore etinodore. Soncontact estindolore, mais lestoxines qu’ellecontient peuvent produire des dermatites jusqu’à48 heures après l’exposition. Les toxines contenuesdans la sève sont activées par la lumière et rendentla peau extrêmement sensible au soleil, causant desdommages aux cellules superficielles de la peau(lésions apparentées à des brûlures, douloureuseset parfois graves). Après guérison des plaies, destaches brunes ou blanches peuvent persisterpendant plusieurs mois et demeurer sensibles à lalumière.

Il importe de ne pas confondre la berce du Caucaseavec la berce laineuse (Heracleum maximum), uneplante indigène au Québec qui est non toxique etsans risque. Les caractéristiques figurant autableau ci-contre vous aideront à les distinguer.

Si vous croyez être témoin de la présence de laberce du Caucase en un endroit particulier, nousvous invitons à le signaler à notre préposée enenvironnement qui saura vous aider à l’identifier etvous conseiller sur les mesures à prendre pour s’endébarrasser. – Mélissa Bourdon – 819.322.2900poste 238 ou [email protected]

Pour plus de détails, voir nos sources : www.herbeapoux.gouv.qc.cawww.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/inter.htm

Berce du Caucase en fleurs

TAILLE

TIGE

FEUILLES

FLEURS

BERCE DU CAUCASE200-400 cm (6-13 pi)

Recouverte de poils durs et denombreuses taches pourpres

Profondément dentelées, diviséesen larges folioles irrégulièresOmbrelle de 50 à 150 rayons

20-50 cm

BERCE LAINEUSE100-200 cm (3 à 6 pi)

Recouverte de poils souples etde quelques taches pourpres

Peu dentelées, divisées en 3 à 5 folioles

Ombrelle de 15 à 50 rayons15-20 cm

Berce du Caucase avant la floraison

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« La priorité est laissée aux citoyens du secteur Notre-Dame-de-Fatima » - M. Michel Rochon, président

La Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut annonce aujourd’hui qu’elle met en branlele processus de vente des bancs de l’église Notre-Dame-de-Fatima.

La période de vente se fera en deux étapes. Lapremière se déroulera les lundis et vendredis du 26juillet au 13 août et sera réservée exclusivement auxcitoyens du secteur Notre-Dame-de-Fatima. « Noustenions à laisser une place privilégiée à lacommunauté qui a bâti et qui a fait vivre cette égliseau fil des ans. Il nous paraissait essentiel depermettre aux citoyens de la paroisse d’être lespremiers à pouvoir profiter de cette vente », a déclaréle président Michel Rochon. Notons qu’une preuve derésidence sera exigée pour les citoyens du secteur.

La deuxième période de vente débutera dès le 16août, toujours les lundis et vendredis, et sera ouverteà tous les citoyens.

« La vente des bancs de l’église est un premier pasvers l’aménagement de la nouvelle salle de laFondation. D’autres étapes importantes de notreprojet sont à venir et seront annoncées à lapopulation dans les prochains mois », a ajouté M.Paul Gervais, directeur général.

Finalement, soulignons que les gens intéressés à fairel’achat d’un banc peuvent se présenter les lundis etvendredis aux bureaux de la Fondation médicale desLaurentides et des Pays-d’en-Haut au 50, rue Corbeilà Sainte-Agathe-des-Monts et peuvent égalementcontacter M. Paul Gervais, directeur général, au 819-323-4565.

LA FONDATIONMÉDICALE DES

LAURENTIDES ET DESPAYS-D’EN-HAUT

met en vente lesbancs de l’égliseNotre-Dame-de-

Fatima

LE CLUB OPTIMISTE VAL-DAVID/VAL-MORINremercie très sincèrement les commanditaires quiont permis la réalisation du Programmed’identification des enfants, les 24 avril et 5 juinderniers. Grâce à la collaboration de M. RéalDufresne du SERVICE DES INCENDIES DE VAL-DAVID, Madame Danielle Savard de ADDENDUMet M. Pier-Luc Gaudet de QUALITÉ ÉTUDIANTS, plusde 66 jeunes de Val-David et Val-Morin ontbénéficié de ce programme et ont reçu une troussed’identification sécuritaire. «Enfants et sécurité»étant notre objectif premier, nous avons vouludonner une tranquillité d’esprit aux familles tout enprotégeant leur vie privée. Ainsi, chaque enfant areçu un mini CD de haute technologie offrant unebase de données uniques sur les informations

personnelles queseule, la forcepolicière peutdécoder. Chacund’eux s’est vuremettre unephoto numérique,un documentvidéo sur saposture et safaçon demarcher, unebande audio de la tonalité de sa voix, unedescription physique générale, des informationspersonnelles importantes, les 10 empreintesdigitales, un mot de passe familial, une capacité

de créer une affiche de la personne disparue àpartir de ce mi-cd et un guide de références rapidespour les parents. Merci aux membres optimistesqui ont participé à la réalisation de ce programme.

ENFANTS ET SÉCURITÉsont au cœurs de nos

préoccupations

Gilbert DionneHorticulteur - Paysagiste

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VA L - D AV I D

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Hier après-midi, vous ne devinerez pas ce qui m’esttombé sous la main. Je marchais tranquillementquand j’ai remarqué une feuille de papier par terre.Je l'ai ramassée et au lieu de la mettre dans le bacde recyclage, curieuse comme je suis, je n’ai pas pum’empêcher de lire. C’était comment dire,hallucinant! Voyez plutôt:

« Il sort du placard. Un balai au fond de la gorge.Les paroles coincées dans le manche. Il a le teintpâle. Pâle et léger comme le sont les fantômes. Ils’approche. Il demande de l’aide avec ses brasrachitiques. Il pointe la porte. La porte du placardd’où il vient tout juste de sortir. Son doigt estcrochu. Ce troglodyte m’effraie. Un son rauque sortde son corps. Il pointe le doigt avec insistance etappuie sont geste d'un signe de tête catégorique.J’approche frileusement. Hypnotisé par la peur,j’avance. Il me semble voir un éclair traverser sonregard. Un éclair blanc dans ses yeux vides.Panique. Je paralyse. Il tend la main. Sans volontéaucune, je la lui prend. Il m’agrippe le poignetfermement. Je n’aurais pas cru qu'un ectoplasmepuisse avoir tant de force. Mon poignet dans sapoigne de fer, je me replie. Je me replie et je crie. Deson autre main, il ouvre la porte du placard. Il m’y

pousse. Je me laisse choir, prostré. Derrière moi,j’entends la porte se refermer. Je tente de l’ouvrir. Ill’a solidement verrouillée. Colère et rage. Je tappesur la porte. Longtemps. Je suis prisonnier duplacard où il fait noir. Puis, je m’épuise. Je me tais.Je me tais et alors, j’entends mille voix débiter desmilliers de mots. Une cacophonie de motsentremêlés. Je fais le vide dans ma tête, je ne veuxpas entendre. Eux aussi sont les plus forts. Ils mesubmergent. La noirceur et les mots. La noirceur etles mots seulement. Dans un espace pas plusgrand qu’un placard. Tel est mon nouvel univers. Jedeviens fou. Sans répit, les voix assaillent ma cage.Chaos, pagaille, anarchie. Pourtant, au bout d’uncertain temps, je capte le rebond d’un mot clair. Cemot se répercute sur le sol et s’illumine brièvement.J‘hallucine, certainement. J’hallucine et mon regards’ouvre. Je vois de plus en plus de mots tomber ausol. Une pluie de mots. Dans un ordre quelconque.Je n’entends plus le cafouillis. Toute mon attentionse recentre sur ces lucioles qui s’écrasent au sol.Mon oeil cherche à préserver la mémoire des traceslumineuses. Tout se précise. Les mots s’organisentd’eux-mêmes, en une cohérence certaine dans cemagma bouillonnant. Quand je fatigue, le raz-de-marée des mille voix me frappe jusqu’à ce que jeme ressaisisse. Je plonge, je vois, j'enregistre. Telleest ma nouvelle occupation. Tout cela aurait pu se

poursuivre indéfiniment. Au sein du placard d’où estsorti un être avec un balai au fond de la gorge. Lesparoles coincées dans le manche. Mais il estrevenu, balai à la main, teint radieux, yeux rieurs. Audébut, je ne l’ai pas reconnu. Quand il m’aempoigné par le bras, j’ai su de qui il s’agissait. Jel’ai regardé, hagard. Je l’ai regardé et il a pointé laporte de son doigt. Sans résistance, ni volonté, jesuis sorti. Tout juste avant de refermer la porte duplacard, il ouvert la bouche. Je n’ai pas entendu lemot, je l’ai vu rebondir sur le sol en une tachelumineuse. Depuis ce jour, il me reste un symptômegrave de cette expérience. J’écris des histoires dansle vide. C’en est même devenu un élément singulierde mon bonheur. »

Signé : Quelqu’un du coin

Bon. Parmi les gens du coin, il y a quelqu’un quipossède ce don particulier pour l’écriture. Parmi lespassants que je croiserai désormais à Val-David, jesais qu'il y aura quelqu'un de discret et de doué. Unécrivain fantôme, en quelque sorte. J'ai envie de luidire: montrez-vous, fantôme, que que je vous félicite! Et si vous êtes trop timide, laissez, encore etencore, traîner vos étranges papiers… Je lesramasserai.

LA QUÊTE DU BONHEUR, LA SUITE« Prière de laisser traîner vos papiers.. »Par Valérie Arsenault

Août 2010 - 13

Communauté

(De gauche à droite) Marcel Gaudet, Thérèsa Tremblay, Alice, Lise Davidson, Jean-Yves Gervais, André Therrien.

Le JEU (Jardin d'Echange Universel) invite sesmembres et les personnes qui sont intéressées par letroc à un pique-nique au Parc de la Famille à Ste-Adèle, samedi le 21 août de 11h à 14h. Apportez dequoi manger et, si le coeur vous en dit, de quoipartager. Nous discuterons de l'année qui s'en vient etcomment faciliter les échanges. Ceux qui le désirentpeuvent apporter quelques objets à « troquer » contredes points ou d'autres objets. Si la température n'estpas assez clémente, nous nous rendrons au CaféL'Entre-Gens. Les nouveaux membres pourronts'informer et s'inscrire sur place. C'est l'abondance àportée de la main. Info: Anna Louise (819) 326-0340.

FEMME DE MÉNAGEJe suis une personne expérimentée,minutieuse, perfectionniste qui ferabriller votre demeure. À qui la chance?Réf. sur demande. Marcelle 819-322-2234.

LE JEU AU Parc de la Famille

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Samedi, le 31 juillet, à l’église de Val-David, lescitoyens se sont mobilisés pour venir en aide àHaïti. La soirée a débuté avec Colette Noël, cettegrand-mère pleine de cœur et d’ardeur qui a ététouchée par la détresse du peuple haïtien. Le 12janvier 2010, lors de « l’événement », commel’appellent les Haïtiens, elle était en Républiquedominicaine et « J’ai tremblé », me dira-t-elle. Ellea donc invité son petit-fils, membre du ZouplaOrchestra, à offrir un concert-bénéfice en faveur desHaïtiens. Ce dernier lui aurait répondu : « J’aimeraisqu’on plante des arbres », d’où le choix del’organisme « Reboiseurs du monde ».

La soirée a débuté par quelques chansons duZoupla Orchestra, composé de cinq jeunesmédecins qui viennent à peine d’être reçus. Aprèsles avoir entendus et observés, on aurait presqueenvie d’être malade pour pouvoir se faire soignerpar eux! La musique, difficile à décrire, était à la foisloufoque, endiablée, joyeuse, originale, style fanfarede village, bref de quoi mettre le public en liesse. Ilsont fait salle comble.

À l’entracte, Marie-Claude Goulet, médecin, estvenue nous parler de son expérience d’un mois enHaïti par l’entremise de Médecins du Monde. Pource faire, elle nous a lu deux courriels envoyés à sesproches, le premier rédigé pendant son séjour enHaïti, le second à son retour, dont voici un extrait:

«Que dire?Que j’ai honte que notre humanité accepte sansbroncher que des millions d’être humains viventdans la bouette et la merde…qu’ils meurent demaladies qu’on ne reconnaît même plus par cheznous…ou de FAIM….alors qu’ici on meurt par tropde malbouffe…par trop d’excès…par gloutonnerie…

Honte que notre humanité ne se lève pas pourhurler que le système économique dans lequel nousvivons… que l’on entretient sciemment,consciemment, gentiment, poliment…que cesystème dont on profite par chez nous…tue, sousnos yeux, des milliers d’êtres humains…à chaquejour…

La vérité c’est qu’on s’en fout…on s’en balance…cequi nous importe le plus le soir en se couchant ce

n’est pas le sort de l’humanité….mais notre compteen banque…et la couleur de notre voiture…

Sur ce, je vais essayer de dormir…sans oublier tousces êtres humains qui dorment à même le sol…leventre vide…dans un abri de fortune…dans un paysdévasté….en ruines…tout en continuant à se leverle matin…à se laver …à s’habiller…à rire…àjouer…à faire voler des cerfs-volants avec des sacsde poubelles et des bouts de ficelles…à vivrequoi…»

Ensuite, Simon Lavoie et Michaël Gauthier, del’organisme Reboiseurs du monde, sont venus nousparler de ce qui les a incités à mettre sur pied cetONG. Ce sont de toute évidence des hommes decœur, des passionnés. Ils nous ont confié qu’en fait,le « reboisement » était une sorte de prétexte pourentrer en relation avec les Haïtiens afin de connaître

leurs besoins et allumer chez eux l’étincelle qui leurpermettra de reconstruire leur pays et dereconquérir leur autonomie.

Simon Lavoie a raconté son expérience en Haïti, quivisait à éduquer tant les adultes que les enfants.Accompagnés de Jean-Samuel Paul, un Haïtien, ilssont allés dans les orphelinats de différents villageset ont enseigné aux enfants – et aux adultes – àcréer des jardins-forêts, qu’on appelait à l’époque «jardins créoles », contenant des légumes, desarbres fruitiers (manguiers…), des cocotiers, unesorte d’association de plantes productivesindigènes. Ils leur ont enseigné à planter des arbreset l’importance de la souveraineté alimentaire, dudéveloppement durable.

Le prochain voyage est prévu pour novembre et estdestiné à préparer des « formateurs ». Lesmembres fondateurs de cet organisme ont tous un

emploi à plein temps, donc 100% des fondsrecueillis sont redirigés vers Haïti. Je vous invite àvisiter leur site, www.reboiseursdumonde.org,sachant que chaque 5 $ achète un arbre, ce quiinclut les semences, comment les planter et lesentretenir, car pas d’éducation, pas desouveraineté!

La soirée était gratuite. On passait le chapeau àl’entracte. Une véritable « opération à cœur ouvert »qui a permis d’amasser plus de 3000$.

Et si on leur démontrait que ce n’est pas vrai qu’ons’en fout? Et si, de temps à autre, au lieu d’aller aurestaurant avec des amis, on se concoctait un petitrepas à la maison et qu’on allait ensemble le soirmême sur le site des Reboiseurs du monde offrirl’argent ainsi économisé pour aider nos frèresd’Haïti?

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14 - Août 2010

Découverte

Invitation au voyage sur des chansons «frissons»,voilà ce que réservait BÏA à son public captivé,enchanté et séduit ce mercredi soir d’été.Accompagnée d’Yves Desrosiers, musicien inspiréqui avait joué avec Lhasa de Sela tout au long desa tournée internationale, BÏA a d’abord lancé savoix directement à la pleine lune pour continueravec une chanson de Michel Rivard qu’elle atraduite en portugais.

D’origine brésilienne, BÏA maîtrise le portugais àtous les niveaux puisqu’elle a habité, enfant, auPortugal. Inspirée par la samba chantée en françaispar Pierre Barouh dans le film «Un homme unefemme», elle a émigré un jour en France. En 1999,lors d’une tournée au Québec, elle s’est laisséeprendre par notre pays et l’adopte pour de bon.Applaudissements!

Le voyage continue en français, en espagnol, enportugais, en anglais toujours au son de la guitarequ’elle joue seule ou le plus souvent avecDesrosiers, le doué, le musicien ravi. Lui, il estmulti- instrumentiste et a accompagné oucomposé pour tout un ensemble de chanteursquébécois allant de Jean Leloup à Pierre Lapointe.Elle, elle est polyglotte et maîtrise sa voix comme uninstrument sensible, parfois guttural et toujourschaleureux.

Ils nous font découvrir Vladimir Vissotsky, poète,chanteur, comédien russe d’une intensité rare, mortà 42 ans. Ses poèmes et chansons étaientinterdits en URSS à l’époque et c’est sous lemanteau qu’elles circulaient et le rendirent célèbre.Desrosiers nous a fait la surprise de chanter d’unebelle voix profonde, deux de ces chansons que BÏAavait traduites avec une interprète. Ensemble, ilsont repris un des textes superbes de Vissotskydédié à l’amitié.

Et puis, il y avait ce lieu magnifique, oniriquecomme disait BÏA! Le Jardin des silices est une descréations les plus magiques de Kinya Ishikawa. Al’abri d’un toit de toile qui flottait au vent commeune voile, entouré de pièces de céramiques de

toutes les couleurs, sous les chandeliers etsculptures flottantes de Jean-Denis Bison, Kinya aconçu et réalisé un espace plein de poésie etd’une grande originalité qui se prête parfaitement àce genre de concert intimiste et contribue à labeauté du spectacle.

C’est AVEC UNE CHANCE QU’ON S’A de Jean-PierreFerland, chantée en portugais que s’est terminéecette soirée qui nous a transporté du Brésil à laFrance en passant par Buenos Aires, Lisbonne etMontréal….Merci à BÏA et à Yves Desrosiers pour cemoment merveilleux au cœur de l’été!

UNE SOIRÉE MAGIQUE AVEC BÏA ET YVES DESROSIERSAU JARDIN DES SILICES DES 1001 POTS

Par Jocelyne Aird-Bélanger

Par Lily Monier

HAÏTI : les valeureux!

Dans le cadre desJournées de la Culture

les 24, 25 et 26 septembre 2010La chorale de Val-David vousinvite à venir chanter avec elle

à l'occasion d'une journée porteouverte sur la musique.

Tous les détails de cet événementtrès spécial seront publiés dans

l'édition du 16 septembredu journal Ski-se-Dit.

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 16:01 Page14

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Le merle d’Amérique est bien caché dans lefeuillage touffu d’un érable à Giguère mais il chantesi fort sur mon passage que je l’ai trouvé, lumineusetache orange brûlé dans les branches. Il n’est passeul ce matin. Les roselins, chardonnerets jaunes etmésanges se disputent mon attention avec lecardinal qui roucoule un peu plus loin. Sous la brised’été, la voie est libre. Personne ne marche dans lesenvirons ce matin. Sauf un chat, à pas feutrés. Àpeine un bruit de fond d’activités humainesassourdies par ces chants d’oiseaux. Occupée àregarder en haut dans les arbres, j’écrase tout àcoup quelque chose de mou. Surprise : c’est unepoire minuscule, vert lime avec une tache à peinerosée. Il y en a des dizaines autour. Elles sonttombées de ce poirier, que je viens de découvrir toutprès et dont les branches, chargées de petits fruitsimmatures, surplombent mon chemin. Et ce n’estpas tout. Me croirez-vous si je vous dis que, juste en

face, c’est un pêcher qui retient mon attention, avecses pêches naines, encore blanches. Un peu plusloin, un groupe de vieux pommiers occupés à mûrirces fruits rustiques qui font de si délicieusescompotes. Je ne marche pourtant pas dans unverger de la vallée d’Okanagan, de France ou deCalifornie. C’est Montréal : la ruelle Saint-Denisouest, juste au sud de Jarry, avant d’arriver à l’égliseSaint-Vincent Ferrier. Le miracle de la petite Italie,les potagers pleins de tomates et de piments, lestonnelles ombrées de vignes regorgant de grappesde ces raisins dont l’amertume nous faisaientgrimacer dans mon enfance. Le miracle de lanature, là où la chance lui est laissée de prospérer.Et elle prospère avec si peu. J’ai rapporté deMontréal cette semaine une poire mignonne ensouvenir, parce que le bonheur est fait de cespetites choses charmantes et inattendues, qui sontlà quand on prend le temps de regarder.

Le développement durable, comme vous le savez est : un développement qui répond au besoin duprésent sans compromettre la capacité desgénérations futures à répondre aux leurs" (rapportBrundtland). Au Québec le projet de loi 18 préciseque le développement durable s’appuie sur unevision à long terme… dans laquelle il faut : maintenirl'intégrité de l'environnement, assurer l'équitésociale et viser l'efficience économique…écologiquement et socialement responsable »

C’est ben beau… personne ne veut être contre lavertu et nous sommes tous d’accords avec leprincipe, mais …. Comment faire ? Comment passerde beaux principes à des actions concrètes qui ferontune différence? Le développement durable est unconcept en constante évolution, commentl’appliquer dans notre vie, dans notre municipalité,dans notre monde?

La première étape d’une démarche dedéveloppement durable est d’accepter de faire leschoses autrement!

Faire les choses autrement c’est (en partie) se servird’un système de gestion du développement durablequi est à la fois rigoureux, flexible, adaptable et quifavorise l’engagement et dans lequel nous retrouvonsles étapes suivantes :

Plusieurs systèmes et outils existent, celui que jevous présente est l’Agenda 21 local (A21L)

Bref historique de A21L :Dans les années 1980, la Finlande vit un contextede récession et de dévitalisation. La Finlande désireremédier à cette situation de façon écologique et parelle-même. C’est la naissance du conceptd’Écomunicipalité qui créera en 6 ans plus de 200nouvelles entreprises et plusieurs centainesd’emplois. La Suède et le Danemark emboitèrent lepas rapidement avec des succès similaires.

Ces expériences scandinaves ont inspiré en partie lesAgendas 21 locaux, qui eux sont issus du Sommetde la Terre à Rio (1992) où plus de cent soixante-dixpays se sont engagés à appliquer les Agendas 21locaux.

« Un Agenda 21 local est un processus multisectoriel(environnement, équité sociale et économie) etparticipatif destiné à atteindre les buts de l’Agenda21 au niveau local et au moyen de la préparation etde la mise en œuvre d’un plan stratégique d’actionsur le long terme, plan qui traite des enjeux locaux etprioritaires de développement durable. » (ICLEI(International Council for Local EnvironmentalInitiatives), 1997

Autrement dit : À Val-David, mettre en place un projetmobilisateur en incluant orientations, priorités etplan d’action, afin d’avoir des outils pour guider lesdécisions concernant notre territoire . Un Agenda 21,c’est une innovation sociale : nouvelle gouvernancecaractérisée par participation des citoyens,

l’écoresponsabilité des acteurs territoriaux, latransparence et l’intégration des enjeux dudéveloppement durable.

Dans notre village, nous avons la chance d’avoirbeaucoup d’implication citoyenne et plusieursorientations et plans d’actions qui sont déjà faits. Jepense à notre politique culturelle, notre politiquefamiliale, à Villes et Villages en santé, au programme0-5-30, à notre plan d’urbanisme (dans lequell’Agenda 21 est mentionné) et je suis certaine quej’en oublie… L’Agenda 21 nous permettrai de mettreen commun toutes ses politiques, visions, pland’action tout en y intégrant la dimension dudéveloppement durable.

En terminant, je m‘éloigne un peu de l’Agenda 21pour vous inviter à tester vos connaissances avec «La pyramide du développement durable » sur lehttp://www.agir21.org . C’est amusant et pas sifacile !

En prévision de la troisième visite de jardins quej’organisais cette fin de semaine à Val-David, et vuque notre jardin en faisait partie, mon conjoint,Richard, et moi-même avons préparé la venue desvisiteurs en prolongeant et enjolivant un sentier aubord du ruisseau Doncaster. Pour l’occasion, Richarda suspendu des cordes à poèmes de son cru quiauront servi de porte-parole à dame Nature. Depuisdéjà un certain temps, j’avais en tête l’ajout d’unbanc permettant de s’asseoir tout près de l’eaucascadante pour admirer un magnifique bouleau quis’étale langoureusement d’une rive à l’autre servantainsi de pont à de nombreux écureuils et un paysageà la japonaise mettant en vedette un noble saulesurplombant le ruban argenté de l’eau quis’engouffre sous un pont en arc. Ce banc, je levoulais à la fois rustique, solide et ayant du vécu! Jevoulais qu’il se marie harmonieusement à ce coin denature qui était là bien avant nous et qui noussurvivra… Je voulais que son empreinte au solrejoigne les racines des arbres environnants... et lesnôtres!

Et nous l’avons trouvé ici même au cœur de Val-David à la nouvelle boutique LES ARTISANSRECYCLEURS, située au Carrefour du village, 2510,rue de l’Église et se prolongeant dans la grange àl’arrière (juste à gauche de la pharmacie). Vraiecaverne d’Alibaba, il faut un brin d’imagination et devision pour y pénétrer et y dénicher des objetsrecyclés qui peuvent faire notre bonheur. Une visitedans ces lieux est une expérience en soi, et je vousencourage fortement à y faire un tour plus d’une fois.

Stéphane Bellefleur, le chaleureux et enthousiasteartisan responsable de ce projet collectif, a décidéde laisser un emploi stable pour enfin vivre SAPASSION! Et ça semble bien lui réussir! Avec fierté,il nous accompagne et répond à nos questions. Etc’est lui qui nous a proposé de faire un banc à partirde pièces de bois centenaires provenant de maisonsdémolies à Mirabel. Après un court temps deréflexion ─ c’est ici que l’imagination doit entrer enscène ─, nous avons accepté, à la condition qu’ilvienne en faire la livraison pour voir le lieu auquelnous destinions ce banc unique! Marché concludans la bonne humeur!

Fidèle à sa promesse, deux semaines plus tard,Stéphane (en compagnie d’une jolie Amélie) vientnous livrer notre vieux banc tout neuf passé à l’huilede lin. Il est tout simplement magnifique desimplicité, de rusticité et de longévité! Une foisinstallé au bord du ruisseau Doncaster, il s’intègre sibien à son nouveau décor qu’on jurerait qu’il estrentré chez lui! Nous l’aimons tellement que nous encommandons un deuxième… Quelle belle idée quede recycler des objets et de leur donner ainsi unenouvelle vocation! C’est bon pour l’économie, c’estbon pour l’écologie et c’est bon pour not’ p’tit brin defolie!

Ainsi, ceux qui se sont joints à nous le dimanche 15août pour la 3e visite de jardins privés de Val-Davidont pu partager un instant de la longue vie de nosjeunes bancs...centenaires! Nos visiteurs ont pu s'yreposer comme les monarques qui virevoltaient et seposaient de temps à autre au milieu des fleurs.D'aucuns ont laissé leur âme s’envoler en lisant decourts poèmes accrochés ici et là parmi les cerisiers,bercés par notre carillon de poissons argentés quecaressait la brise du jour. Comme quoi nos visites dejardins auront été, aussi, un magnifique voyageintérieur.

Note : une description plus complète de la visite desjardins fera partie de la parution de septembreprochain.

par Marie-France Pinardpar Dominique Forget

par Suzanne Bougie

Août 2010 - 15

Environnement

ALLUMETTE GÉANTESi vous avez besoin d'une longue allumette, pourallumer un barbecue, une cheminée(foyer), utilisezun spaghetti dont vous aurez enflammé l'une desextrémités.

CHANDELLE PROPRE, PROPRE, PROPRE Pour que vos chandelles ne coulent pas et nefument pas,et ainsi éviter le picottement des yeux etaussi faire en sorte que la cire ne coule pas survotre nappe: Mettre du sel à la base de la mèche,avant d'allumer la chandelle, et vous pourrezdégustez votre repas sans crainte que la cire dechandelle fasse des dégâts sur votre nappe. Bonappétit.

DÉVISSER SANS EFFORT UN BOUCHON OU UNCOUVERCLE DE POT Pour dévisser sans trop d'effort un bouchon ou uncouvercle de pot,mettre un gant de caoutchouc à laver la vaisselle, etvous verrez que vous aurez une meilleure prise etque vous réussirez facilement à ouvrir le contenant.

NETTOYER FACILEMENT UN FOURPour nettoyer facilement l'intérieur d'un four, sansproduit chimique et sans frotter, il suffit d'utiliser dubicarbonate de soude (petite vache), d'en faire unepâte avec un peu d'eau et de la déposer sur lestaches. Laisser reposer plus ou moins longtemps,selon l'encrassage. Puis enlevez la pâte sans frotter.Résultat garanti!

TRUCSET

Par Robert L. Goulet, résidant estival

RUELLE RUELLE SAINT-DENIS

BANCS à partager !

L’AGENDA 21, un outil pour le développement durable.

Suzanne Bougie et son banc centenaire...et contemporain!

Dans le cadre desJournées de la Culture

les 24, 25 et 26 septembre 2010Les artistes senior de Val-David

s'exposent à l'église de Val-David.Plus d'info dans Ski-se-Dit

prochainement!

skisedit aout 2010_skisedit aout08 10-08-16 16:01 Page15

Page 15: Pour nous joindre : Messagerie : (819) 322-7969 ...ski-se-dit.info/journal/skiseditaout10.pdf · Tous les documents photo sont retournés sur demande. Par la poste : Journal Ski-se-Dit,

DR JEAN-FRANÇOIS PITTChirurgien-dentiste

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