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31 3. UN URBANISME RESPECTUEUX DE LENVIRONNEMENT REPOSANT NOTAMMENT SUR LA MAÎTRISE DES DÉPLACEMENTS. Pour assurer un aménagement et un développement durable, la Ville de Boulogne- Billancourt souhaite mener une politique environnementale volontariste. Cette politique suppose d’assurer la variété des modes de déplacement ainsi que la maîtrise des risques environnementaux afin de réduire significativement les nuisances causées par l’accroissement continu des déplacements et par le développement urbain (accidents de la route, pollution de l’air, de l’eau ou des sols). Les déplacements et les transports : ceux-ci constituent une des principales sources de nuisances et de pollution environnementale et engendrent de nombreux dysfonctionnements à Boulogne-Billancourt. Le trafic automobile, de transit particulièrement, pénalise trop souvent la vie quotidienne des Boulonnais et le fonctionnement des activités multiples de la ville. Prévenir les risques d’inondation et de pollution : le risque d’inondation sur plusieurs secteurs, identifiés lors des deux crues importantes du siècle, sera pris en compte dans les aménagements futurs. Quant à la dépollution des sols, elle sera mise en oeuvre en regard des implantations des activités, des équipements et des services. En application directe de cette politique, l’aménagement des terrains Renault constitue pour la municipalité l’opportunité de développer un projet respectueux de l’environnement. Certaines thématiques environnementales occupent donc une place privilégiée dans la définition du projet du futur quartier. 3.1. Améliorer les déplacements tous modes et le stationnement Le diagnostic mené sur les problématiques de déplacement et de stationnement a mis en évidence un fort trafic automobile de transit qui est de l’ordre de 40% à l’heure de pointe du matin ainsi que des dysfonctionnements au niveau de l’offre de stationnement sur voirie, notamment pour les habitants. Afin d’améliorer et de rendre plus lisible son réseau viaire, la municipalité propose un nouveau plan de circulation déclinant les principales orientations du Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France et du Plan Local de Déplacements du Val de Seine dont les objectifs prioritaires sont : la diminution du trafic automobile, le développement des transports en commun et des moyens de déplacements économes, le développement de l’usage des circulations douces, l’organisation du stationnement.

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3. UN URBANISME RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT REPOSANT NOTAMMENT SUR

LA MAÎTRISE DES DÉPLACEMENTS.

Pour assurer un aménagement et un développement durable, la Ville de Boulogne-Billancourt souhaite mener une politique environnementale volontariste. Cette politique suppose d’assurer la variété des modes de déplacement ainsi que la maîtrise des risques environnementaux afin de réduire significativement les nuisances causées par l’accroissement continu des déplacements et par le développement urbain (accidents de la route, pollution de l’air, de l’eau ou des sols).

• Les déplacements et les transports : ceux-ci constituent une des principales sources de nuisances et de pollution environnementale et engendrent de nombreux dysfonctionnements à Boulogne-Billancourt. Le trafic automobile, de transit particulièrement, pénalise trop souvent la vie quotidienne des Boulonnais et le fonctionnement des activités multiples de la ville.

• Prévenir les risques d’inondation et de pollution : le risque d’inondation sur plusieurs secteurs, identifiés lors des deux crues importantes du siècle, sera pris en compte dans les aménagements futurs. Quant à la dépollution des sols, elle sera mise en œuvre en regard des implantations des activités, des équipements et des services.

En application directe de cette politique, l’aménagement des terrains Renault constitue pour la municipalité l’opportunité de développer un projet respectueux de l’environnement. Certaines thématiques environnementales occupent donc une place privilégiée dans la définition du projet du futur quartier.

3.1. Améliorer les déplacements tous modes et le stationnement

Le diagnostic mené sur les problématiques de déplacement et de stationnement a mis en évidence un fort trafic automobile de transit qui est de l’ordre de 40% à l’heure de pointe du matin ainsi que des dysfonctionnements au niveau de l’offre de stationnement sur voirie, notamment pour les habitants.

Afin d’améliorer et de rendre plus lisible son réseau viaire, la municipalité propose un nouveau plan de circulation déclinant les principales orientations du Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France et du Plan Local de Déplacements du Val de Seine dont les objectifs prioritaires sont :

• la diminution du trafic automobile,

• le développement des transports en commun et des moyens de déplacements économes,

• le développement de l’usage des circulations douces,

• l’organisation du stationnement.

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3.1.1. Organiser la circulation générale, réduire le transit automobile

Le plan de circulation retenu synthétise les scénarios « cœur de ville » et « priorité aux réseaux calmes ». Le principe général de ce plan est d’offrir un nouveau partage de l’espace public avec une place plus importante accordée aux circulations douces et des parcours facilités pour les personnes à mobilité réduite.

La pierre angulaire de ce scénario est l’insertion du TCSP du Val de Seine. La création d’un TCSP induit de fait une nouvelle organisation de l’espace urbain. Dans chaque artère où passe le TCSP, la rue est aménagée, de façade à façade, permettant de réorganiser outre la desserte en transports en commun, la circulation automobile, le stationnement, les trottoirs et les carrefours. La création d’un centre ville pacifié semi-piéton permet de redistribuer l’espace public en faveur des modes doux. Le cœur de ville couvre un triangle reliant la place Rhin et Danube, la place Marcel Sembat et le carrefour Victor Hugo-Route de la Reine.

Les axes majeurs de la ville sont également aménagés - réduction de la largeur des chaussées, aménagement des carrefours, sécurisation des trottoirs, augmentation des temps de traversées des carrefours pour les piétons - afin de réduire la vitesse automobile, l’accidentologie ainsi que les coupures urbaines provoquées par ces axes de circulation (avenue Leclerc/Vaillant et Route de la Reine principalement).

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Orientations d’aménagement

Requalifier l’échangeur du Pont de Sèvres

La tête du Pont de Sèvres est aujourd’hui le domaine privilégié de la voiture. L’organisation actuelle de l’échangeur provoque une coupure urbaine entre la ville et la Seine. La volonté de la municipalité est de transformer l’ensemble en un carrefour plus urbain et de recomposer le paysage de l’entrée de ville en assurant un meilleur partage de l’espace au profit des transports en communs et des modes doux.

La requalification de la RN10 est inscrite au Contrat de Plan Etat-Région et doit être coordonnée avec l’aménagement des terrains Renault. Il s’agit, en effet, d’une des grandes voies d’accès à Paris, d’un axe urbain important de Boulogne-Billancourt et d’une « porte d’entrée » pour le nouveau quartier Billancourt et l’Ile Seguin.

Un groupe de travail associant les différentes instances compétentes en matière de déplacements (notamment la Ville de Boulogne-Billancourt, le Syndicat des Transports d’Ile de France, la DDE 92, le Conseil Général des Hauts-de-Seine et la RATP) a été constitué afin de mettre en œuvre les opérations de requalification du pôle d’échanges dont les objectifs sont de :

Maîtriser les flux de circulation automobiles conformément aux objectifs du PDU,

Réduire les emprises affectées à la circulation automobile (voies et espaces interstitiels),

Restructurer le pôle multimodal,

Créer un parc de stationnement permettant notamment d’accueillir les visiteurs et usagers de l’île Seguin,

Créer un réseau de circulations douces,

Requalifier la RN10 avenue du Général Leclerc,

Réaliser de nouveaux espaces publics.

La municipalité soutient un projet de remodelage complet de l’échangeur visant à pacifier les flux automobiles, à restituer une perspective urbaine maîtrisée en entrée de ville et à offrir aux piétons et riverains une esplanade paysagée. La recomposition des espaces extérieurs et le déplacement de la gare routière permettra un accès piéton plus aisé au pôle d’échanges.

Projet de requalification de la tête du Pont de Sèvres

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Diversifier les pratiques de déplacements

Dans une vision durable de sa politique de déplacements, la Ville entend promouvoir de nouvelles pratiques en matière de mobilité en favorisant les modes alternatifs à la voiture particulière. Cette politique permettra d’enrayer la dégradation des conditions de déplacement pour tous les modes, la perte d’efficacité des transports collectifs ainsi que la dégradation du cadre de vie due à la congestion automobile (nuisances visuelles, sonores et atmosphériques).

Renforcer l’offre en transport en commun sur la Ville

La municipalité souhaite renforcer à court terme et en partenariat avec la RATP, le réseau principal des bus (réseau Mobilien) : l’aménagement des voies facilitera leur circulation et celui des trottoirs leur accessibilité.

Le projet de tracé Grand Paris Express prévoit un arrêt à Boulogne-Billancourt. Bénéficiant de deux sorties, sur l'Ile Seguin et au niveau de l'échangeur du Pont de Sèvres, il permettra d'inscrire le quartier de Billancourt dans le Grand Paris.

La réalisation d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) complètera le réseau actuel, contribuera à une meilleure desserte du centre ville de Boulogne-Billancourt et assurera des correspondances avec les lignes de métro 9 et 10.

Cette nouvelle ligne connectera deux pôles d’échanges intermodaux, Marcel Sembat et le pont de Saint Cloud et reliera trois pôles d’emplois principaux du Département : la Défense, Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux.

A plus long terme, la RATP et la Ville étudient la possibilité de prolonger la ligne 9 du métro. Toutefois, le prolongement des deux lignes de métro 9 et 10 n’étant pas inscrit au Schéma Directeur d’Ile de France, celui-ci considérant le site des terrains Renault parmi les secteurs déjà bien desservis, ces projets sont à envisager à plus long terme.

Un site de maintenance et d’entretien du matériel est également prévu à proximité de la future ligne, entre la Seine et la place Marcel Sembat en fonction du matériel retenu.

Il convient de noter que le projet de plan de circulation à terme présenté page 34 pourra être mis en œuvre quel que soit le tracé retenu.

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Les quatre variantes de TCSP

Compléter le réseau des aménagements cyclables et des cheminements piétons

En complément de l’amélioration de la desserte en transports en commun, la municipalité souhaite encourager les modes doux de déplacements en développant le maillage actuel de voies accessibles aux piétons et les pistes cyclables qui ne sont actuellement qu’au nombre de trois.

Ces dernières seront insérées sur les axes principaux afin que les itinéraires soient les plus directs possibles et que les usagers circulent en toute sécurité. En revanche, en cœur de quartiers, où la vitesse et la circulation sont réduites, il apparaît moins prioritaire de créer des voies dédiées aux cyclistes.

L’aménagement du réseau cyclable desservira l’ensemble des parcs, jardins et équipements de la ville et de son environnement immédiat. Des parcs à vélo seront également aménagés à proximité des stations de métro.

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Intégration des itinéraires des modes doux

Enfin, la municipalité souhaite développer le transport fluvial notamment dans le cadre de la création du huitième quartier pour le trafic des marchandises, et l’évacuation des déchets de chantier. Par ailleurs, un service de navettes pourrait être mis à l’étude pour le transport de passagers.

Organiser le stationnement et les livraisons

La politique de stationnement s’appuie sur la création de stationnements dans les opérations publiques ou privées et sur une politique de gestion d’ensemble du stationnement. Toutefois, la priorité de la municipalité est bien de maîtriser autant que possible la mobilité automobile en dissuadant les migrants d’utiliser leur voiture particulière. L’orientation prise par la commune de créer une nouvelle ligne de transports collectifs efficace, maillée avec le réseau actuel, justifie de réduire la norme de stationnement imposée aux constructions à usage de bureaux.

La richesse d’activités et la densité de population engendre un besoin en places de stationnement publiques auxquelles l’offre communale actuelle ne peut répondre, particulièrement dans les artères commerçantes.

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Réviser la politique de stationnement sur voirie Les mesures pour mettre en œuvre cette politique consistent à :

− Réorganiser le stationnement sur les axes où passe le TCSP, notamment dans l’optique d’améliorer la desserte des commerces, en incitant à la rotation des véhicules sur une même place dans la journée.

− Généraliser le stationnement payant à l’échelle de la ville, en proposant des abonnements pour les résidents offrant des tarifs à la journée très attractifs.

− Modifier le stationnement des zones commerciales, en augmentant le tarif horaire de la courte durée. Cette mesure vise à inciter les automobilistes à libérer rapidement leur place.

De façon générale, la municipalité incitera au partage des places en excédent dans les parcs privés entre les différents usages (logements, équipements, bureaux…).

Créer de nouveaux parcs de stationnement souterrains

Dans la ville habitée, le futur parking du Parchamp offrira une capacité de 200 places, et celui de l’îlot E-E une centaine de places. Deux autres sites sont envisagés : le terrain Maître Jacques, le terrain Thiers Vaillant et l’extension du parking du Point du Jour. Ces parcs auront pour vocation de libérer la voirie en incitant les visiteurs de moyenne et longue durée, stationnant actuellement sur voirie, à fréquenter les parcs de stationnement.

Organiser les livraisons

A l’occasion de la réorganisation du stationnement à l’échelle de la ville, des places de livraisons seront créées et des emplacements adaptés seront prévus lors des aménagements de rues et d’avenues. Par ailleurs, un règlement harmonisé avec celui des communes riveraines sera mis en place.

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Organiser le stationnement - Projets d’offre souterraine

Orientations d’aménagement

Organiser le stationnement sur les terrains Renault

Sur les terrains Renault, en particulier sur l’île Seguin, les besoins de stationnement privés seront pris en compte par une norme adaptée au fonctionnement spécifique de l’île.

− L’aménagement des terrains Renault comportera trois parkings publics nouveaux, dont le premier situé au débouché du nouveau pont prolongeant le cours de l’Ile Seguin desservira la pointe avale de l’île.

− La restructuration du parking du Pont de Sèvres, qui comporte environ 4 000 places appartenant à l’OPAC, permettra la création d’un parc public supplémentaire.

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3.2. Innover en faveur de l’environnement

La prévention des risques d’inondation, le suivi de la dépollution des sols, particulièrement sur l’ancien site industriel ainsi que la promotion de choix « durables » dans les domaines de l’énergie, de la construction et des déchets constituent les trois enjeux majeurs du volet environnemental du projet d’aménagement et de développement durable.

3.2.1. Prendre en compte le risque d’inondation et favoriser la diversité des usages du sol

L’ensemble du territoire communal comporte une zone à risques en bordure du fleuve et environ deux tiers des terrains Renault sont situés en zone inondable.

Le Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) a été approuvé par arrêté préfectoral le 9 janvier 2004. Ses dispositions sont destinées à renforcer la sécurité des personnes, à limiter le dommage aux biens et activités et à assurer le libre écoulement des crues et la conservation des champs d’inondation. Il s’applique à l’ensemble de la ville et plus particulièrement aux terrains Renault, pour lesquels une réglementation spécifique a été élaborée, puisqu’ils sont classés en grande partie en zone de mutation urbaine.

Ainsi des dispositions cohérentes avec le zonage et les prescriptions du projet de PPRI ont été mises en œuvre. Il s’agit tout d’abord de reconstituer un volume de stockage des eaux suffisant, en compensation des emprises remblayées, afin de mettre hors crues les nouvelles constructions. Le parc urbain de 7 hectares projeté au cœur du nouveau quartier pourra contribuer à l’expansion des crues. Des mesures d’accompagnement sont également envisagées afin de préserver la capacité d’écoulement au sein de la trame viaire et du parc. Les programmes d’occupation et d’animation des rez-de-chaussée sont compatibles avec les règles d’occupations du sol et les risques d’inondation.

Par ailleurs sur le territoire communal, la municipalité veillera à maintenir et à valoriser des espaces libres et paysagers existants afin de constituer des zones d’expansion des crues réparties sur l’ensemble de la zone à risques.

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Prévoir la dépollution des sols au sein d’un processus de concertation

Les terrains anciennement occupés par l'activité industrielle de Renault ont fait l'objet d'analyses approfondies du propriétaire visant à déterminer la nature des pollutions résiduelles et les risques susceptibles d'en résulter pour les futurs habitants et usagers. Sur la base de ces analyses, l'île Seguin a déjà fait l'objet d’un arrêté en 1995 lançant une campagne de dépollution menée par Renault à qui la responsabilité incombe, en tant que propriétaire et ancien utilisateur du site.

Sur le « Trapèze », un arrêté préfectoral pris en 2002 a fixé les normes de dépollution à atteindre sur la moitié du site d'ores et déjà libérée. Ces normes ont été fixées en fonction des usages du sol correspondant au futur quartier, à l’exception des équipements sensibles.

Pour ces derniers et pour la dépollution complémentaire de l’Ile Seguin, une démarche d’Etudes Détaillées des Risques pour la santé et l’environnement est mise en place, sous le contrôle de la Commission Locale de Suivi et d’Information regroupant les représentants de la Ville, les services de l’Etat concernés, l’ancien exploitant et les associations de protection de l’environnement.

3.2.2. Effectuer des choix énergétiques et d’assainissement durables

La Ville souhaite favoriser l’accès aux différents services et aux réseaux urbains nécessaires à la vie quotidienne des Boulonnais dans l’ensemble des quartiers.

La gestion de l’assainissement et les choix énergétiques seront globalement traités lors des opérations d’aménagement réalisées sur le territoire communal. Par ailleurs, la municipalité a déjà engagé une politique de collecte sélective des déchets au sein des différents quartiers de la ville. Elle ne se fige cependant pas sur un mode de fonctionnement définitif préférant adapter sa politique de collecte au contexte urbain en fonction des bilans économiques et environnementaux recueillis.

L’aménagement des terrains Renault pourra être l’occasion de mettre en place des démarches innovantes en matière de collecte des ordures ménagères et d’appliquer les principes de développement durable et respectueux de l’environnement en matière de desserte énergétique et d’accès aux réseaux d’eau et d’assainissement.