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Substances Joffrey About

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  • Substances Joffrey About

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  • 5Ce portfolio est un collecteur de substance. Substance dinspiration, substance de cration qui a permis de nourrir mon travail et de forger mon apprentissage en architecture. Cette substance est en perptuelle agitation. Lide est de pouvoir continuer puiser dans cette matire pour la transformer. Jai donc dcid de poser certaines choses qui seront amenes tre modifies, amplifies, utilises. Cest une matire qui me servira dans ce processus de professionnalisation.Mon book prsente donc des projets urbains, des projets darchitecture, darts plastiques, des rfrences qui permettent de rendre compte de mes inspirations. Jaime commencer un projet de manire assez instinctive. Puiser les ressources pour sen ins-pirer et en dgager des ides fortes. Dformer, amplifier, exprimenter, rcolter sont autant dactions qui permettent llaboration de la substance. Jaime ensuite travailler la matire pour men emparer, pouvoir la manipuler et en faire quelque chose. Le travail de la maquette est assez essentiel de ce point de vue. Cest assez lent pour pouvoir mrir et pourtant assez rapide modifier. Cest donc un outil qui met en tension lacte de conception. Cela a un cot assez brut qui permet aussi daffirmer une position. Laffirmation dans un projet est quelque chose dimportant puisquil est la ligne de force dun projet. Ce matriau brut est ensuite retravaill par un ensemble de connaissances qui permettent un aboutissement en finesse du projet. Cette ide de substances de travail induit que rien nest acquis et que le champ des possibles est grand ouvert.

    SUBSTANCES

    Substance : qui sert dsigner le sujet qui persiste au-dessous des modes et des qualits. On peut dfinir encore la substance comme le sujet invariable du changement, les qualits dune chose, forme, couleur, rsistance, pouvant changer sans que la substance qui les supporte cesse dexister.

    > Sol LeWitt: Brick Wall, 1977

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  • 7JOFFREY ABOUT

    Obtention du diplme dtat darchitecte avec les flicitations du jury Ensas Strasbourg Obtention du Diplme dEtude en Architecture (Licence) Ensan Normandie

    Baccalaurat section Economique et Sociale Spcialit Math-matiques obtenu avec mention Assez bien

    2012-2014

    2009-2012

    20092nd prix concours 24h antartica ideas forward

    Laurat concours Soprema 2014.

    Workshop Venise / 2 semainescities of art and tou-rism dans le cadre de la biennale de Venise

    Workshop Shanghai / 2 semainesThme du workshop : ancrage et mobilit

    Workshop Udaipur, Inde / 2 semainesRflexion sur les mobi-lits : comment assurer les mobilits dans le master plan 2031 rig par la ville pour une ville un million dhabitants. Rflexion sur lhritage et sur les grandes infras-tructures de transports. Membre actif au conseil dadministration lcole Nationale Suprieure dArchitecture de Nor-mandie-Participation un appel doffre lanc par le Parc

    TVK, architectes urbanistes, Paris / 2 mois

    - illustration et communication de projets pour le concours du ple gare de Lausanne et lE40 Bruxelles.

    Lescaut, Bruxelles / 3 mois

    - charg de projet concours thatre jean vilar louvain la neuve, en collaboration avec Olivier Bastin

    FUSO atelier darchitectures, Paris / 3mois

    - Charg de projet prospectif r.inventer paris [off], caserne chteau-landon, Paris.- permis de construire pour une cabane, rsidence dartiste, Grosrouvres, Yvelines.

    Atelier Archiplein, Genve, Suisse / 2mois

    - concours centre des sports Malley, Lausanne- concours esquisse Flaminio, Rome, tude urbaine pour la reconvertion danciennes casernes militaires.

    Atelier Vasconi Associs Architectes / 3 mois -Concours pour lexposition universelle Astana, Kazakhstan -Suivi de chantier pour lhtel Mlia, La dfense

    Atelier LD, Agence de Paysage, Urbanisme et techniques Environnementales / 3 mois

    -Chantier du Louvre Lens par SANAA et Catherine Mosbach Lens (62) Suivi de chantier, ralisation de plans excutifs.

    Atelier Vasconi Associs Architectes /1 mois

    -Etude volumtrique en 3D et en maquette sur le quartier de lancien Hpital au Mans (72).-Etude volumtrique dun Htel Brhl (Allemagne)

    Atelier Christian de Portzamparc / 1mois

    -Maquette durbanisme pour le quartier des Sciences de Grenoble (38)-Maquette durbanisme pour le projet Rue de la Loi (Bruxelles)

    2015

    2013

    2012

    2011

    2013

    2011

    Informatique: AutoCAD, Sketchup, Adobe Photoshop, Inde-sign, Illustrator, Artlantis, Word, Excel Langues : Anglais (niveau scolaire), Espagnol (niveau sco-laire), Portugais (niveau scolaire)

    TUDES

    EXPRIENCES PROFESSIONNELLES

    EXPRIENCESPERSONNELLES

    COMPTENCES

    email : [email protected] / 06 99 30 32 49 / adresse :16 rue de Buchelay 78710 Rosny sur Seine

    2015 cration 33.55 atelier, think thank plateform.

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    CITT TICINO

    01 Superstudio

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    Comment ancrer et habiter un territoire agricole dans un systme mtropoli-tain singulier ?

    Ce travail est n au dbut de lanne, dun questionnement sur le Canton suisse du Tessin. LENSA Saint-Etienne et lENSA Strasbourg ont t invites par lcole darchitecture de Mendrisio et larchitecte et professeur Michele Arnaboldi rflchir sur la Citt Ticino, sur des questions de paysages, despaces publics, dinfrastructures, de mobilits (avec larrive dune ligne ferroviaire grande vitesse : lAlp transit), sur la situation transfrontalire avec lItalie, sur le phnomne de Citt diffusa etc... Nous avons donc engag ce travail dans une dmarche de consultation, o le projet grande chelle devient une forme de recherche particulire (P. Vigano), qui permet de mettre en vidence les opportunits et potentialits dun tel territoire, celui-ci devenant, paralllement, un outil dans une rflexion plus conceptuelle et peut-tre thorique. Nous nous sommes, au premier semestre, exclusivement pench sur le ter-ritoire de la plaine agricole de Magadino, proximit de Bellinzona et consi-dre comme le grenier du Tessin , sur sa gographie, son patrimoine, son paysage et sa production agricole, sa construction en archipel, ses infrastruc-tures et ses espaces publics, sur les dfinitions de limites dun parc agricole (le PPDM) voulu par le canton etc... Ce semestre, dans le cadre du Projet de Fin dtudes, nous avons rflchi son ouverture et son inscription dans le grand territoire. En effet, cette plaine et le canton du Tessin se situent larticulation de deux grands systmes mtropolitains europens. Le premier la mgalopole padane qui stend de Turin Venise, et de Gnes Milan, troisime mtropole dEurope occidentale et qui en est le point nvralgique. Le second, de lautre ct des Alpes, celui de la dorsale europenne et qui de Ble, au nord de la Suisse, Rotterdam suit la valle rhnane.Quelle position de la Citt Ticino dans ce processus de mtropolisation? Nous entendons par processus de mtropolisation une hyperspcialisation du territoire lui assurant une place de marque dans lconomie globale. La mtropolisation est avant tout une construction mentale qui donne le senti-ment dappartenance un systme donn. Cest pour cela quil est important pour nous de travailler sur cet imaginaire mtropolitain. Nous empruntons pour cela les images produites dans les annes 60 par les architectes utopistes tel quarchigram, archizoom, superstudio cest un langage qui permet une certaine flexibilit dans la pense et qui correspond notre faon davancer dans le projet et de proposer ainsi notre vision de la Citt Ticino. De ce fait sest dgage notre problmatique : Comment ancrer et habiter une plaine agricole dans un systme mtropolitain singulier ? Il est donc question

    PRSENTATION DU SUJET ;DU MYTHE SUISSE AU MYTHE MTROPOLITAIN

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    I CONSTAT Ce territoire de lentre (Zurich-Milan) est aujourdhui marqu par deux conti-nuits paysagres, de natures diffrentes : une infrastructurelle , logistique et industrielle. Lautre gographique , agricole et historique.

    I SCNARIOLe dclencheur :Arrive de lAlp Transit, le trac est affirm entre Zurich et Milan. Cest le d-clencheur du processus de mtropolisation. Sa seule existence fait du territoire de lentre une tendue potentiellement mtropolitaine, il permet de crer ce lien manquant, de recomposer, rhabiliter et offrir de nouvelles logiques territoriales : il gnre la matrice mtropolitaine.La matrice : est gnre par larrive de lAlp transit : elle redonne une lgitimit aux particularits du territoire, exister intrinsquement par elles-mmes. Elle ractive le paysage, gnre une nouvelle topographie. Elle permet la reliance et lancrage de logiques parfois opposes, de situations contrastes.

    I ANCRAGE ET RELIANCEConstruction de deux axes mtropolitains,Laxe gographique : exacerber les caractristiques de chaque territoire, re-donner une continuit au fleuve Ticino, depuis les valles suisses jusqu Milan, en passant par le lac Maggiore. La rhabilitation de cet axe passe par la revalo-risation des voies navigables, des voies ferres consacres aujourdhui au fret, un nouveau rapport au lac. Cet axe et ce qui permet dancrer la mtropole milanaise dans son territoire, dans sa gographie, dans son histoire. Il reprsente lhabiter mtropolitain trs grande chelle. Il sinscrit dans le projet de lexposition uni-verselle de Milan et sa volont de pense une mtropole durable (milan 2015, nourrir la plante, nergie pour la vie), en faisant de lagriculture, plus quun lieu de production et de recherche, un lieu de culture mtropolitaine (tourisme, loisirs...).Laxe infrastructurel : qui relie Milan Zurich (en 2h environ), est le vecteur de la mtropolisation du canton du Tessin. Cest laxe qui relie milan Zurich, la mgalopole padane la dorsale europenne. Laxe de lindustrie, de la logistique, des grandes infrastructures, laxe de connectivit indispensable pour la mtro-pole. Ainsi il est question ici de renforcer les intensits, hirarchiser les territoires selon leurs spcialits et spcificits : finance, universits, logistique, agriculture,

    GOGRAPHIE ET VIRTUALIT AUGMENTES ;LA CITT TICINO DANS LA MTROPOLE LOMBARDE

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    " TERRITOIRE DE LENTRE "LE TESSIN, ARTICULATION ENTRE DEUX SYSTMES MTROPOLITAINS

    T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    ch, mtropole europenne

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    I CONSTAT Ce territoire de lentre (Zurich-Milan) est aujourdhui marqu par deux continuits paysagres, de natures diffrentes: une infrastruc-turelle , logistique et industrielle. Lautre gographique , agricole et historique.

    I SCNARIOle dclencheur :Arrive de lAlpTransit, le trac est affirm entre Zurich et Milan. Cest le dclencheur du processus de mtropolisation. Sa seule exis-tence fait du territoire de lentre une tendue potentiellement mtro-politaine, il permet de crer ce lien manquant, de recomposer, reha-biliter et offrir de nouvelles logiques territoriales: il gnre la matrice mtropolitaine.la matrice : est gnre par larrive de lAlptransit : elle redonne une lgitimit aux particularits du territoire, exister intrinsquement par elles-mmes. Elle ractive le paysage, gnre une nouvelle topo-graphie. Elle permet la reliance et lancrage de logiques parfois oppo-ses, de situations contrastes.

    I ANCRAGE ET RELIANCELes deux axes mtropolitains,L axe gographique : exacerber les caractristiques de chaque territoire, redonner une continuit au fleuve Ticino, depuis les val-les suisses jusqu Milan, en passant par le lac Maggiore. La rha-bilitation de cet axe passe par la revalorisation des voies navigables, des voies ferres consacres aujourdhui au fret, un nouveau rapport au lac. Cet axe, lieu de lhabit mtropolitain sincrit dans la volont dune mtropole durable et ancre dans son territoire (milan 2015, nourrir la plante, energie pour la vie), en faisant de lagriculture, plus quun lieu de production et de recherche, un lieu de culture m-tropolitaine (tourisme, loisirs...).Laxe infrastructurel : qui relie Milan Zurich (en 2h environ), est le vecteur de la mtropolisation du canton du Tessin, ainsi il est question ici de renforcer les intensits, hirarchiser les territoires selon leurs spcialits et spcificits : finance, universits, logistique, agri-culture, industries.

    GOGRAPHIE ET VIRTUALIT AUGMENTELA CITT TICINO DANS LA MTROPOLE LOMBARDE

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    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    DEUX AXES MTROPOLITAINSENTRE ANCRAGE ET RELIANCE

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    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    ch, mtropole milanaise

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    DEUX AXES MTROPOLITAINSENTRE ANCRAGE ET RELIANCE

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    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    ch, mtropole milanaise

  • TERRITOIRE DE LALTRIT

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  • LAlp Transit sarrte dans la plaine de Magadino qui est la croise des deux axes mtropolitains. La plaine, encore relativement prserve, devient alors un territoire mtropolitain enjeux, contraint par des dynamiques nouvelles (ban-lieurisation, pression foncire, ngation du territoire dans son dveloppement conomique et industriel : lexemple de Cadenazzo et Riazzino o les industries ont commenc grignoter la plaineetc.) qui peuvent la mettre en danger, et ont dj enclench une mutation importante de cette partie du Tessin. Il est donc aujourdhui ncessaire, dinscrire la plaine dans une mtropolisation ncessaire et invitable, vertueuse, ancre dans le territoire, tirant partie de son altrit.

    I CONSTAT : RAPPORT DE FORCE PLAINE/VILLE GNRIQUEAujourdhui, la plaine voit se confronter deux systmes antagonistes. Lun prexistant et historique, les lieux de lhabiter (construction du territoire en accord avec sa gographie et une culture singulire). Lautre gnrique, mtropolitain, industriel et logistique niant le territoire. Il a besoin de zones hyperspcialises, rentables et efficaces pour exister. Ce que J.Klouche appelle les intgrits programmatiques. Il est le vecteur de la gnralisation de la ville (Koolhaas, ville gnrique), et tend faire disparatre les lieux de lhabiter (Cacciari, Nomades en prison)Aujourdhui, dans la plaine, le rapport de force est dsquilibr, clairement en faveur de lindustrie et de cette ville gnrique.

    I SCNARIO Il sagit tout dabord de remettre la plaine agricole au centre du processus de d-veloppement du territoire, de redonner voir sa gographie, remettre en valeur lexploitation agricole et le fleuve Tessin qui aujourdhui semble plus considr comme un obstacle canaliser quun lment essentiel dans la construction du territoire. Remettre en valeur la figure de larchipel qui tend disparatre avec la banlieurisation et le phnomne de Citt diffusa. Cest aussi remettre au centre du processus la production agricole, faire du produit agricole le moteur du processus de mtropolisation. Le canton tessinois met en place un projet

    UN TERRITOIRE DE LALTRIT ; LA PLAINE DE MAGADINO, DU MYTHE SUISSE AU MYTHE MTRO-

    > FRICTION, les situations de projet sont donc ces espaces o le mythe mtropolitain et le mythe suisse se rencontrent.

  • TERRITOIRE DE LALTRITPLAINE DE MAGADINO

    T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    L AlpTransit sarrte dans la plaine de Magadino qui est la croise des deux axes mtropolitains. La plaine, encore relativement prser-ve, devient alors un territoire mtropolitain enjeux, contraint par des dynamiques nouvelles (banlieurisation, pression foncire, nga-tion du territoire dans son dveloppement conomique et industriel : lexemple de Cadenazzo et Riazzino o les industries ont commenc grignoter la plaineetc) qui peuvent la mettre en danger, et ont dj enclencher une mutation importante de cette partie du Tessin. Il est donc aujourdhui ncessaire, dinscrire la plaine dans une m-tropolisation ncessaire et invitable, vertueuse, ancre dans le terri-toire, tirant partie de son altrit.

    I CONSTAT : RAPPORT DE FORCE PLAINE/VILLE G-NRIQUEAujourdhui, la plaine voit se confronter deux systmes antagonistes. Lun prexistant et historique, les lieux de lhabiter (construction du territoire en accord avec sa gographie et une culture singulire). Lautre gnrique, mtropolitain, industriel et logistique niant le ter-ritoire. Il a besoin de zones hyperspcialises, rentables et efficaces pour exister. Ce que J.Klouche appelle les intgrits programmatiques. Il est le vecteur de la gnralisation de la ville (Koolhaas, ville g-nrique), et tend faire disparatre les lieux de lhabiter (Cacciari, Nomades en prison )Aujourdhui, dans la plaine, le rapport de force est dsquilibr, clai-rement en faveur de lindustrie et de cette ville gnrique.

    I SCNARIO > comment rquilibrer se rapport de force, crer des liens dinterd-pendance ville gnrique / plaine, pour redonner du poids, une lgiti-mit la plaine et son territoire et remettre au centre du processus lidentit et la singularit de la plaine ?> hyperspcialisation : milan 2015, Tessin 2015 (programme : cam-pus sciences et vie).> remettre au centre du processus la plaine agricole, sa production.> mtropole plastique potentiel esthtique de la confrontation entre les chelles. > comment face cette mtropolisation ncessaire et invitable du territoire, trouver les lieux de friction, de cohabitation entre ces deux systmes, qui permettent cette co-prsence du mythe suisse et du mythe mtropolitain ?

    T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    DU MYTHE SUISSE AU MYTHE MTROPOLITAINLEITBILD, MISE EN RSEAU DU TERRITOIRE DE LA PLAINE

    vues lointaines sur les sommets

    hydrographie et zones marcageuses

    masses vgtales : frets, bosquets, alls plantes

    les urbaines

    zones enjeux : l o le territoire de la plaine est le plus malmen

    mise en rseaux

    serre mtropolitaine : porte dentre sur le grand territoire

    intgrits programmatiques

    transversales paysagres

    1.25 000

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    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    DU MYTHE SUISSE AU MYTHE MTROPOLITAINLEITBILD, MISE EN RSEAU DU TERRITOIRE DE LA PLAINE

    vues lointaines sur les sommets

    hydrographie et zones marcageuses

    masses vgtales : frets, bosquets, alls plantes

    les urbaines

    zones enjeux : l o le territoire de la plaine est le plus malmen

    mise en rseaux

    serre mtropolitaine : porte dentre sur le grand territoire

    intgrits programmatiques

    transversales paysagres

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    I CONSTAT A lchelle de la plaine de Magadino, nous avons pens ce systme relationnel comme une mise en rseau dintgrit programmatique. Des territoires hybrides caractristiques de lhabiter mtropolitain o, il y a co-production entre la petite chelle et la grande chelle territoriale.

    I ATMOSPHRE MTROPOLITAINENous pensons la mtropolisation comme un phnomne qui doit senraciner sur un territoire, en puiser les ressources pour rvler les potentialits de ce dernier. Potentialits qui sont nces-saires la fabrication de cette atmosphre mtropolitaine. Cela passe donc par une nouvelle reprsentation de son territoire. Du rapport du corps celui-ci. Les potentialits du territoire sont donc la condition ncessaire lhabiter. Nous avions dfini nos lieux dhabiter mtropolitain comme les situations de frictions sur le territoire o coexistent intgrit programmatique / hyper connectivit et mixit / proximit, autrement dit le mythe mtropolitain et le mythe suisse.

    Nous avons vu que la condition sine qua none du processus de mtropolisation tait cette mise en rseau des territoires, des flux, des matires, des savoirs Cest donc le caractre relationnel qui semble primer dans le processus.

    A lchelle de la plaine de Magadino, nous avons pens ce systme relationnel comme une mise en rseau dintgrit programmatique. Des territoires hybrides caractristiques de lhabiter mtropolitain o, il y a co-production entre la petite chelle et la grande chelle territoriale.

    Lintgrit programmatique la plus intense se trouve autour de lAlp transit o les flux globaux et locaux se rencontrent. Cest finalement lintensit des flux qui va gnrer cet hyper systme mtropolitain qui va son tour gnrer des sous-systmes et crer une interdpendance avec de la plaine et ainsi sinscrire dans le processus de mtropolisation de la plaine. Ce systme est donc en perptuel mouvement. Un systme de relation, de la complexit, compos de flux en tout genre. Un systme poreux diffrentes vitesses et diffrentes chelles. Ces systmes et sous-systmes parlent de cette audace mtropolitaine dont doit se pourvoir ce territoire en vue dune mtropolisation.

    COMMENT INSTALLER LATMOSPHRE MTROPOLITAINE DANS LES SYSTMES ET SOUS-SYSTMES MTROPOLITAINS ?

    CHRONIQUES MTROPOLITAINES ;REGARDS CROISS SUR DES LIEUX

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    CHRONIQUE 1 : SERRE MTROPOLITAINEAXONOMTRIE PROGRAMMATIQUE

    SERREMTROPOLITAINE

    03 Cedric Price / Fun Palace

  • I HYPER SYSTME MTROPOLITAIN / HYPERFORME

    Objet hyper compact, machine mtropolitaine qui se nourrit de flux hyper dense. Situation de lhyper connectivit et de lhyper intgrit programmatique. Cest une plateforme logistique capable dabsorber les flux, de les transformer via la mise en place dune grille qui permet de rediriger ces derniers en fonction de leur catgorie, de leur destination Intgrit programmatique puisqu elle incarne lambition de la plaine devenir territoire dexprimentation et hyper spcialis (lhyper spcialisation tant la condition du processus de mtropolisation). On peut parler dIcone mtropoli-taine. > Comment faire cohabiter, un lieu dhyper mobilit, ses infrastructures et la plaine ? Au-del de son impact paysager, quelle place pour ce symbole mtropo-litain dans le paysage ? Point dintersection entre deux systme (), un objet de connectivit, contenant un concentr de vie mtropolitaine qui ne perturbe en rien la quitude, la douceur et lintimit de la plaine (J.K)> Comment la production, lexprimentation et la recherche dans le domaine agricole peuvent-ils participer la construction du symbole mtropolitain ? Pour le tessinois : une nouvelle conscience mtropolitaine, un symbole qui met en scne le paysage, le recompose, linterroge, une infrastructure qui doit tre franchissable, un arrt, un lieu dintermodalit ?Pour le zurichois : un lieu de dintermodalit, de passage entre deux vitesses, hyper efficace. Pour la plaine : un lieu de logistique, porte dentre vers Milan et Zurich .

    I INTERMODALIT- des personnes : gare ALPTRANSIT, gare TILO, parking relais (autoroute/can-tonale).- de marchandises : logistique importation, exportation ; collecteur pour la pro-duction de la plaine ; stockage, change transit).- de savoirs : incubateur, campus.- dnergies : gnrateur.I PRODUCTION - de marchandises : transformation dune partie de la production de la plaine ; transports ; conditionnement. - de lnergie : biomasse, compost (connexion avec lincinrateur).

    HYPERFORME ;CHRONIQUE MTROPOLITAINE 1

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  • CHRONIQUE 1 : SERRE MTROPOLITAINEAXONOMTRIE PROGRAMMATIQUE

    T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    symbole.tour de stockage.

    administration sbb.

    caftaria.

    parking silo.

    territoire dexprimentation.

    amphithatre.

    laboratoires.

    laboratoires.

    gare passager alptransit, train grande vitesse.

    gare passager Tilo, trains rgionaux.

    FRET tilo.

    stockage et traitementdes capsules.

    export/import via la route.

    FRET alptransit

    capsules.

    campus, parcelles dexprimentation.

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  • CHRONIQUE 1 : SERRE MTROPOLITAINEAXONOMTRIE PROGRAMMATIQUE

    capsules.

  • CHRONIQUE 1 : SERRE MTROPOLITAINEAXONOMTRIE PROGRAMMATIQUE

    capsules.

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    HYBRID CITY

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    I SOUS-SYSTME MTROPOLITAIN / HYBRID CITY

    Objet qui vient se poser dans un tissu plus diffus et htrogne, il permet la co-production mtropolitaine. Hybrid city est donc compose des commodits urbaines, dintgrits programmatiques, de connectivit dans le but dhabiter par la mixit et la proximit. Espace o lintensit et lintimit coexistent. Cest dans cette friction que vient sinstaller lhabiter mtropolitain indispensable latmosphre mtropolitaine.

    Lieu dhyper intgrit programmatique territoire AOC > comment faire de la production agricole, dun ple campus hyperspcialis, une interface sociale, conomique, cognitive qui permettant de crer des liens virtuels (marchandises, enseignements, sociaux), une nouvelle interdpen-dance (plaine / industries ) et ainsi, remettre la plaine au cur dun systme mtropolitain? Pour le tessinois : une interface sociale, un lieu de mixit et de proximit.Pour le zurichois : un lieu dexcellence, dexprimentation.Lieu de lhabiter mtropolitain> Comment faire de lespace public de la gare, ds ses infrastructures (cantonale) un nouvel espace public, gnrateur de nouveaux lieux de lhabiter ? Refaire de ces lieux des espaces domestiques (mixit + proximit)pour le tessinois : ractiver l espace public, en favorisant des liens virtuels, des vnements ponctuels tout en puisant ces modles dans les singularit du mythe suisse.Pour le zurichois : comment le chercheur peut devenir un nouvel acteur de la vie locale et participer un nouveau rcit mtropolitain.

    I GARESupersurface : requalification de lespace public, passage de linfrastructure.- intermodalit : parking relais + bus

    I CAMPUS/ MAISON DU PARC- hall dexposition -salle pdagogique-laboratoire PPDM (connect aux laboratoires de recherche de luniversit et de recherche priv)

    HYBRID CITY ; CHRONIQUE MTROPOLITAINE 2

  • T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    capsules,mise en rseau des marchandises.

    paysage augment,les interventions paysagres viennent exacerber la structure paysagre particulire et parmet de un lien avec lautre rive du tessin.

    I CAMPUS

    Repenser lorientation de la zone indstrielle et logistique. Via la voie de chemin de fer, et le rseau de capsules, elle est relie la mgaforme. Ce ple, associant laboratoire de recherches, ppinires dentreprises, ple logistique, et quipements, est lintgrit programmatique per-mettant la mtropolisation de sinscrire dans le territoire.

    I LISIRE

    CHRONIQUE 2 : HYBRID CITYLIEU DE LHABIT

    exploitation agricole,cultures hors sol,point de collecte capsules.

    parcelles dexprimentation.

    lisire paysagre et sociale.redfinir la limite entre lindustrialisation et la plaine avec la mise en place de parcelles dagriculture hybride.

    campus, mise en rseau des nergies et des connaissances o lagricukteur, le chercheur et lhabitant participe conjointement au dveloppement du territoire.( ppinires dentreprise, quipements pdagiques )

    greffesystme intermodal, qui permet de rinvestir la cantonale comme un vritable espace public, de le connecter avec le tissu existant.

    quipementvignes

    nergies

    densificationsystme intermodal, qui permet de rinvestir la cantonale comme un vritable espace public, de le connecter avec le tissu existant.

    I ESPACE PUBLIC

    Cadenazzo, est un des village les plus important de la plain, avec 2400 habitants. Il possde aussi la surface agricole la plus importante.

    CADENAZZO

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    T015MA

    joffrey aboutjean philippe degoulchlo nachtergael2014

    capsules,mise en rseau des marchandises.

    paysage augment,les interventions paysagres viennent exacerber la structure paysagre particulire et parmet de un lien avec lautre rive du tessin.

    I CAMPUS

    Repenser lorientation de la zone indstrielle et logistique. Via la voie de chemin de fer, et le rseau de capsules, elle est relie la mgaforme. Ce ple, associant laboratoire de recherches, ppinires dentreprises, ple logistique, et quipements, est lintgrit programmatique per-mettant la mtropolisation de sinscrire dans le territoire.

    I LISIRE

    CHRONIQUE 2 : HYBRID CITYLIEU DE LHABIT

    exploitation agricole,cultures hors sol,point de collecte capsules.

    parcelles dexprimentation.

    lisire paysagre et sociale.redfinir la limite entre lindustrialisation et la plaine avec la mise en place de parcelles dagriculture hybride.

    campus, mise en rseau des nergies et des connaissances o lagricukteur, le chercheur et lhabitant participe conjointement au dveloppement du territoire.( ppinires dentreprise, quipements pdagiques )

    greffesystme intermodal, qui permet de rinvestir la cantonale comme un vritable espace public, de le connecter avec le tissu existant.

    quipementvignes

    nergies

    densificationsystme intermodal, qui permet de rinvestir la cantonale comme un vritable espace public, de le connecter avec le tissu existant.

    I ESPACE PUBLIC

    Cadenazzo, est un des village les plus important de la plain, avec 2400 habitants. Il possde aussi la surface agricole la plus importante.

    CADENAZZO

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    Nous avons arpents la ville dans une dmarche de drive. Se perdre dans la ville sans plan, emprunt le mtro de Shanghai, se noyer dans ce flux incessant de populations. La vitesse, le flux, linformation, les sons, la lumire. Autant de paramtres qui ont servis nourrir lil novice dans cette mgalopole. Tout est hyper contrl, rglement. Les signaux et cette sura-bondance dinformation. Limage est prsente partout ; du parvis de la gare en passant par la rame de mtro, allant jusque lappuie tte du taxi. Nous sommes dans le trop mtropolitain . A linverse, il y a les quartiers des lillongs qui sont un tissu dense traditionnel dhabitation chinoise avec des usages trs spcifiques. Les lillongs permettaient une relle porosit de la ville puisque ce sont des venelles despace public. La notion de seuil est aussi trs importante dans la culture chinoise. La communaut est importante dans la construction sociale et iden-titaire chinoise. Nous avons pu observer quavec la mtropolisation de la Chine, ces codes ont tendances tre perptus, mais avec une interprtation peut-tre un peu fausse. Par exemple, les blocs reprennent cette ide de communaut, de seuils mais de manires trs brutale crant ainsi des enceintes autour des blocs, ferms par une grille crant une relle coupure entre les intrieurs dilots et le reste de la ville. Frottement qui est trs important puisque les intriorits nous parle de cette intimit qui est importante dans la notion dhabit la mtropole. Nous avons donc pens un projet qui donne rver la mtropole. Travailler sur cette chelle intermdiaire dun point de vue social. Pour cela, nous avons puis dans les utopies des annes 60 et notamment cette question de la supersurface qui viendrait couvrir lensemble de la mgalopole. Ainsi, que lon se trouve dans la gare, dans les lillongs, le mtro, sur son smartphone, la mtropole est porte de tous. La notion du visible et de linvisible est donc importante pour nous dans ce travail. Nous nous sommes tournes vers ces questions de virtualit qui rvlent les potentialits du territoire. Aujourdhui, Shanghai tout le monde a besoin de se brancher. Que ce soit le working men avec son pc dans le train, le citadin avec son scooter qui a besoin de recharger les batteries ou encore le vendeur de rue qui a besoin de brancher ses appareils de cuissons. Cette supersurface connecte, met en coprsence. Ima-ginez un message quun utilisateur lambda enverrait depuis son smartphone et qui se diffu-serait travers tous les crans de la ville, sur des surfaces tantt verticales, horizontales de plusieurs centaines de mtres carrs quelques centimtres carrs. L est le dfi de notre mtier darchitecte, r-enchanter la mgalopole. Dautant que ce sont des puissances o les possibles sont considrables.

    WORKSHOP SHANGHAI2014 I M2 C.MAZZONI

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  • Order is disorder. Disorder is order. The surrounding Landscape and urbanism have been composed according to a virtual grid which is crossed by elements as hydrographic systems and roads. This huge patchwork of plots is a rational geometry, footprint of man on nature.Spectroom interrogates this conceptual tool by working on scales, on the spatiality and on the intimacy on a site with a lot of strong symbolic components. The white frame creates a neutral space where people interfere. The semi-translucent walls hide the details of humanbodies and reveal abstract forms. Those shadows move in this garden as ghosts and perturb the organized division. An experience during which humans are the actors of their own situation. A cool vision from the theater of life.

    SPECTROOMJANVIER 2015, en collaboration avec Nol Picaper

  • - grille (significations : hypercontrole)/ide du rcit qui sappuie sur des croyances,idologies...- imaginaire renvoy par ce lost space = milieu hostile/ dans la mtropolisation = ide davoir des intgrits programmatiques et ce lost space participe ces intgrits puisquil permet la reliance entres elles. Cest donc une condition sine qua none du fait mtropolitain. La notion de limites est importante ici. Puisquil y a limite/frictions , il y a reliance (chris youns). Mediance voir la definition.Un milieu inhabit (dfinition de milieu). O la prsence de lhomme nest pas souhait.- tendance actuelle des shrinking cities/dcroissance. La dcroissance est une forme de dura-bilit du territoire. Bas sur une intelligence de ce dernier. Cest aussi repenser la notion de lhabit au sens large (mobilit/consommation ) mouvements centre/suburbia = repenser la mtropole comme polycentriques. Autonomie?Exacerber les qualits de ce lost space quest-ce que cela peut signifier? Intensifier lhostilit et la non prsence de lhomme pour en faire une zone hyperspcialis dans la condition de lhabit mtropoliatain.Ce lost space devient donc vital pour lhomme/lhabit.- Se servir donc de ce langage de machines/ territoires mcaniques en protgeant ce reser-voir des hommes par les hommes. Lintgrer par lintellect. ( les boites qui renferment les parties de territoires servent la cration de ce milieu/ cet environnement/ ce micro-climat). Paysage en mutation.- dviance de lhypercontrole qui devient une forme de dgnerescence/ altration.- explication de la dmarche qui sert donner une vision/ un tat du milieu. Le lost space comme un milieu. Interroger le projet par le projet.

    lost spacemars 2015, en collaboration avec Nol Picaper

  • Le projet du thtre comme prtexte repenser lespace public de dalle. La dalle (annes 60) est une forme urbaine complexe par la superposition des fonctions et une imperma-bilit entre les diffrentes strates. Il y a donc un manque de lisibilit de ces strates qui g-nre de nombreux espaces rsiduels sur lensemble de la dalle. Ces rsidus peuvent tre interprts comme autant de potentialit pour faire vnement sur lespace public. Le thtre Jean Vilar est configur selon une typologie dagora (post soixante-hui-tard). Il est important que nous retrouvions cette qualit dagora non plus dans le rapport scne/salle du thtre, mais bien dans limaginaire que renvoie la reprsen-tation thtrale et la signification dun tel programme dans la ville. Lenveloppe du thtre devient donc un potentiel exploiter dans son rapport lurbain et son environnement. Quelle reprsentation se fait-on du thtre aujourdhui ? Quel es-pace de reprsentation souhaite-t-on offrir ? Quel support la reprsentation ?

    Ide dun thtre ouvert sur lespace public qui vient redfinir les limites avec son en-vironnement immdiat. O sont les limites relles du thtre ? Les limites gnres par lappel doffre ? Lide tant dajouter une plus-value lintervention demande. Le btiment pens comme une mise en condition du spectateur. Quelle inte-raction entre reprsentation thtrale et architecture ? Architecture support ?

    Ide du thtre comme exprience o le spectateur devient lui-mme acteur et o la limite entre les deux entits est brouille. Laspect du btiment vient galement jouer sur le brouillage des pistes en venant proposer une enveloppe translucide qui laisse transparaitre des masses. Des pleins des vides, mais aussi des profils descalier et devient ainsi comme une machine cur ouvert laissant apparaitre les flux techniques qui peuvent alimen-ter le thtre qui est avant tout un objet technique. Comment rendre visible la technique ? Ce jeu de pleins et vides, de masses, cette dualit entre mouvement et immobi-lit vient se prolonger jusqu lintrieur du thtre o la squence dentre est pense comme un balais charnel entre des silhouettes, des corps dont la ges-tuelle dsarticule devient matresse de ces lieux. Ainsi le Thtre jean Vilar nous rend tous acteur par des dispositifs scnographiques mticuleusement pens.

    thtre jean vilar : reprsentations dune utopiePour lescaut, septembre 2015

  • Stratgies urbainesLe projet propose la mise en valeur et le renforcement des tracs viaires existants. Deux passages et deux places sont dessines pour connecter le projet urbain aux rues existantes : la diagonale, traversant le site en longeant les diffrents programmes du site ; le passage, desser-vant les btiments de logement ; la place, reliant le muse de sciences et le MAXXI ; le coeur dlot, comme nouvelle place publique. Ces quatre dispositifs permettent de crer une iden-tit du lieu, lchelle du quartier et lchelle mtropolitaine. Les flux et les aspects environ-nementaux sont ainsi grs par les espaces laisss libres et loptimisation des constructions.

    Stratgies architecturale et patrimonialeTrois entits fonctionnelles constituent la structure du terrain de lopration. Elles sont accessibles la fois par la via Guido Reni et la Viale Vignola. La composition de ce nou-veau quartier traversant sappuie sur lalignement des btiments militaires existants. Les trois halles, ainsi que les entrepts rpartis le long de la rue couverte lest du site, sont conservs partiellement et mis en valeur. Les autres btiments parsems sur le site sont enlevs pour redonner une cohrence au quartier et crer des connexions fonctionnelles. Cette rpartition des fonctions permet une flexibilit dans la programmation et le phasage de dveloppement.

    Stratgie programmatique, technique et environnementaleLes trois entits fonctionnelles du site se rpartissent le long du passage en diagonale dans le respect de lchelle du site: lest, la cit des Sciences ; louest, les service et les logements. La cit des sciences associe les entrepts existants avec un nouveau btiment, desservie par la rue couverte et la nouvelle place qui fait face au MAXXI : cest un btiment hybride et signal. Les services sont rpartis dans les trois halles militaires, respectant la typologie de halle mili-taire : cest un btiment, comme trace du pass. Les logements sont rpartis dans trois blocs, aligns louest des trois halles, et un volume sur cour au sud, qui sadapte la modularit demande par les logements : cest le visage contemporain du site.

    flaminioPour Archiplein, concours Rome 2015

  • Cette maison est un ancien coprs de ferme situ sur une proprit prive de plusieurs dhec-tares dans la Drome. Suite un hritage et une division parcellaire des terres, les propritaires dcident de rhabiliter cette batisse en pierre en leur logement principal pour leurs jours heureux de retraite. Anciens restaurateurs, ces personnes sont de bons vivants qui aiment bien sur la gastronomie et les bons produits. Nous avons donc penser developper le concept du terroir pour cette maison donnant voir le matriau et o la cuisine occupe une place centrale dans lespace de vie de la maison. Un espace de vie totalement ouvert o ils peuvent facilement recevoir amis et famille en leur faisant de bons petits plats. Le corps principal de la maison est conserv et repens et nous conservons la morphologie existente en dposant toute une partie de ldifice devenu trop insalubre et en venant y proposer une extension qui ient souligner la ligne du paysage et sinscrire parfaitement dans la pente par un jeux descalier. Cette partie est pens comme un open space pour les activits manuels de ce jeune couple de retrait.La cours peut etre tantt totalement ouverte ou ferm permettant ainsi de rguler lambiance intrieur qui est le noyeau de la maison crant ainsi une scnographie grce aux panneaux en polycarbonate.

    FelinePour Archiplein, maison pour un particulier, Drme

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    Avec ce projet prospectif qui sinscrit dans les objectifs de rinventer Paris, savoir penser des process innovants pour penser la ville et ainsi linscrire dans une logique de dveloppement durable, nous avons voulu interroger la notion dhabit travers une programmation en temps rel qui se base sur les besoins des usagers un instant t. Que signifie habiter aujourdhui dans une socit o la mobilit et les interactions faonnent lconomie globale ? Peut-on parler dune forme de nomadisme dans les modes dhabit la mtropole ? Il est vident que nous faisons face des mutations qui mettent en tension des territoires et les individus qui interagissent avec ce dernier. Cela donne lieu des situations de frictions o des populations mtropolitaines se croisent mais nentrent pas en contact. Quel est donc cette interface qui permettrait de provoquer lopportunit mtropolitaine entre le local et le global afin de crer des situations indites dans la mtropole ? Afin de poser notre problmatique, nous avons choisi un lieu de la mtropole physique ; la caserne de chteau Landon dans le 10me arrondissement de Paris. La caserne est inoccupe depuis 2005 pour cause daffaissement de ldifice d aux vibrations des trains car il est sous lemprise des voies ferres de RFF. Dans notre dmarche, nous avons privilgi la notion dchelle comme point dentre. Nous avons mis lide que cette interface multi scalaire mettait en tension trois types de populations que nous avons appels les temporaires. Ce sont des populations qui habitent les diffrents temps de la mtropole avec des outils et des clefs de lecture qui leur sont propres :- les temporaires fixes : ce sont les habitants du quartier. Ils habitent dans le quartier et utilisent les grands quipements du quartier pour satisfaire leurs besoins du plus primaires jusquaux loisirs. Ce sont les occupants qui sont donc le plus susceptibles de fabriquer cette vie de quartier et cette chelle de la proximit (cf. projet darrondissement). On se retrouve sur des temps linaires, fragments et une certaine frquence. Echelle de la proximit - les temporaires mdians : ce sont les travailleurs qui ont leur espace de travail dans le quartier. Les populations qui transitent par ces gares et qui sont susceptibles dy rester pour un temps donn. Ils sont plutt bass sur des temps linaires et interrompus. Ils peuvent utiliser les quipements du quartier mais de manire plus ponctuelle. Ce sont donc les populations qui sont relis ce quartier de par un besoin bien spcifique. Laccessibilit est donc primordiale pour cette famille de temporaire. Les gares du nord et de lest ainsi que le rseau dense de transports en commun mtro et rer rendent ce territoire hyper accessible et hyper visible lchelle de la mtropole. Ces lieux sont donc facilement identifiables sur le territoire pour cette famille de temporaire. Echelle mtropolitaine - les temporaires occasionnels : Ce sont les populations qui sont sur un territoire donn pour un temps donn bien identifis. Leur demande est donc assez spcifique. Ils mettent en tension de territoire qui doit sadapter la demande de ces usags en actualisant son offre. On est donc sur des dynamiques conomiques o le territoire doit avoir un rle de rgulateur dans lconomie de march entre loffre et la demande. Nous sommes ici dans le cas o les temps de cette famille sont plutt ponctuels et dstructurs. La connexion et la visibilit du territoire sont donc primordiales pour cette famille de temporaires qui doit immdiatement reprer loffre disponible. Le territoire doit donc se doter dune certaine attractivit. Echelle globale. Aprs avoir identifi ces familles de temporaires, il est ncessaire de mettre en place un outil qui permet darticuler ces trois chelles qui permettront de paramtrer linterface. Nous avons donc pens la mise en place dune application. Cette application va se baser sur des tendances et des profils dutilisateurs qui permettront ainsi de gnrer une base de donnes. Nous proposons donc une programmation en temps rel de lespace. Ainsi, larchitecture ne devient plus que le support dusages et reflte le territoire travers une approche multi scalaire. La dimension virtuelle, cest--dire ce qui est en puissance, vient donc conjuguer ces diffrentes chelles spatio-temporelles. Le btiment est donc pens comme une interface o les diffrentes strates dfinissent le support des situations indites de la mtropole. Le btiment est pens comme une succession de strates allant du plus public pour lchelle de proximit qui rpond une demande immdiate en relation avec lespace public lui donnant une visibilit lchelle des modes de dplacement doux et aussi une accessibilit directe.

    chroniques mtropolitaines : la caserne de chateau Landon, mergence dun incubateur pour Fuso

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    Les jardins de Mtis proposent au spectateur une exprience pluri sensorielle et linvite ainsi se poser la question de ce que peut tre le jardin. Quelles en sont ses reprsentations ? Cest ce que propose cette anne le jardin hypertexte en partant de la dfinition du jardin. En effet, le jardin est par dfinition un espace enclos o les hommes cultivent pour leur ali-mentation ou leur agrment. Il sagit dun espace riche et complexe ou encore dun territoire bien dessin des espaces voisins qui est un lieu dense dobjets, dactivits et de sociabilits.

    En prenant cette dfinition, il semblerait que le jardin existe par une notion trs forte de limite et de frontire. Le jardin hypertexte propose donc dexplorer les li-mites par un dispositif assez simple de branchement. Llectricit permet de dmul-tiplier et dmatrialiser les limites physiques du jardin. On parle alors de terri-toire augment o chaque individu a accs un monde qui lui est propre. Il peut bien videment partager ce moment en rassemblant dautres individus autour de lui.

    Ainsi, la programmation et les usages lis au jardin faonnent ce territoire en offrant une topographie virtuelle. Le jardin est une plate-bande gnrique qui dissimule en ralit une armature intelligente (rseau lectrique de prises) qui le font basculer dun objet unitaire en apparence une infinit de configurations spatiales. La programmation du jardin hypertexte se fait via les rseaux sociaux permettant ainsi de transcender lchelle spatio temporelle.

    jardin hypertextejardins de Metis, dcembre 2015

    *hypertexte : Un systme hypertexte est un systme contenant des nuds lis entre eux par des hyperliens permettant de passer automatiquement dun nud un autre. Un document hypertexte est donc un document qui contient des hyperliens et des nuds. Un nud est une unit minimale dinformation , notion assez floue qui signifie simplement que linformation dun nud sera toujours prsente entire. Les liens entre les parties du texte sont grs par ordinateur et permettent daccder linformation dune manire associative ou, tout au moins, dune faon de naviguer personnalise, de manire non linaire, au gr de lutilisateur. La notion dhypertexte a trouv sa plus grande ralisation dans le World Wide Web.

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    Reprsenter, se reprsenter

    Depuis mon master, je recherche des moyens de reprsenter et de communiquer le projet. Comment voquer sans trop en dire et ainsi devenir strile ? Comment per-mettre au plus grand nombre de se reprsenter partir de dessins, de maquettes ?Il est ici question de mdiums et de mdias. Il devient alors intressant de ne pas pen-ser la communication de projet comme un produit fini, mais bien comme un proces-sus en gestation. Comme une matire produire. Faire rver travers des mots, des images, mais aussi stimuler limaginaire de chacun. Ne pas avoir peur de faire des pas-serelles entre les diffrentes disciplines tel que la photographie, ldition, lart, le de-sign, la mode. Lintuition tant sans doute la plus importante des forces cratrices.

    entre abstraction et figuration images ralises pour TVK architectes-urbanistes, dcembre 2015

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