•••••~-~------------ «PORTES»«OUVERTES»

6SEPTEMBRE

1981

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N°74 AOÛT 19815F

FLASH 103journalde la

BASE AÉRIENNECOMMANDANT

RENÉ MOUCHOTTE

Directeurde la

PublicationLt-Colonel CHEVALIER

Chef de rédactionCapitaine BAYERE

Conseiller TechniqueCapitaine CUICH Réserve

Contacts Annonceurs:ASP FRIPP PC. Base

Préparation et Textes:AVT ROUILLÉ PC. Base

Caporal DEHAUMONT PC. Base

Reportages PhotographiquesADC RICHARD

Section Photo base

Correspondance: B.A. 103Officier adjoint - 59341 Cambrai-Air

Tél. 83.89.67 - Poste 23.10Impression:IMPRIMERIE

Claude BRISSARD362, rue Jules-Guesde

59510 - HEM

Dépôt Légal3" trimestre 1981

Tirage: 1 000 exemplairesCommission paritaire n?

Sommaire1 - Le Mot du Colonel

2 - Historique

3 -Organisation

4 - Un Chef Unique

5 - La 12e Escadre de chasse

6 - Les Moyens Opérationnels

7 - Les Moyens Techniques

8 - Les Moyens de Sécurité et de Protection

9 - Les Moyens Généraux

10 - Les Services Administratifs

11 - Le Service Médical

12 - Le Dépôt Atelier de Munitions Spéciales

13 - Les Unités rattachées

14 - La Patrouille de France - L'Equipe Phénix -La Voltige Aérienne

15 - Les Appareils

Abonnement Normal pour 4 numéros: 20 F - De Soutien: 50 FLibellé à l'ordre de : SICORESTHO 2

A faire parvenir à : M. l'Officier Adjoint - B.A. 103 - 59341 - CAMBRAI-AIR

Le Mot du Colonel

Bienvenue sur la Base aérienne «René MOUCHOTTE »...

- Les officiers, les sous-officiers, les aviateurs et les personnels civils de la Base aérienne103 sont heureux de vous accueillir pour leur journée « Portes ouvertes ».

- Je voudrais que cette manifestation qui, tous les deux ans, renforce les liens amicauxentre la base aérienne et la population du Nord - Pas-de-Calais, devienne un rite; rite desretrouvailles, débouchant sur une meilleure connaissance de notre communauté militaireau sein de votre communauté régionale.

- Toutes les conditions sont en effet réunies pour favoriser cette union:• vous nous offrez l'une des plus belles régions de France, à tel point que nombred'entre nous, séduits, s'y installent définitivement;• vous nous réservez un accueil d'une réelle qualité, car le cœur des gens du Nord nese prête pas, mais lorsqu'il se donne, c'est avec une spontanéïté et une franchise quiconviennent à notre tempérament de soldat ;• nous vous donnons en échange la présence de près de 2 000 familles, qui contribuentà faire vivre cette région;• nous vous apportons également notre soutien, car toute présence militaire est unesource potentielle de protection, de secours, donc de paix.

- Apprenez aujourd'hui à mieux connaître la vie, les missions, l'idéal de vos amis detrente ans déjà.

- En visitant notre base, soyez simplement nos hôtes pour cette fête amicale que nousavons organisée pour vous, en vous proposant le meilleur spectacle que nous pouvionsvous offrir.

Colonel Pierre OLIVIER

-LA BASE AERIENNE 103«Commandant René Mouchotte»

Historique

La base est relativement récente,sa création fut décidée en 1951, samise en œuvre eut lieu en juillet 1953.

Le choix de l'emplacement répon-dait à la fois à des motifs d'ordre tac-tique et géographique.

Son emprise de 351 hectares envi-ron est répartie sur deux départe-ments (NORD et PAS-DE-CALAIS)et sur trois communes : HA YNE-COURT (NORD) - EPINOY etSAUCHY LESTREE (PAS-DE-CALAIS).

Son relief particulièrement platonvenait parfaitement à la réalisa-on d'un aérodrome. D'ailleurs, lesemands y avaient aménagé trois

pistes en triangulation pour aviononventionnel. C'est sur l'une d'elles

qu'a été construite l'actuelle pisteprincipale (28-10).

La plate-forme, entreprise en1951, fut achevée en 1952. La cons-rruction des installations et du caser-nement débuta en 1952 et prît fin en1955. .

La partie technique et opération-nelle fut financée sur des créditsOTAN. La partie casernement et ins-tallations de la zone vie, sur des cré-dits nationaux.

La base aérienne a toujours été lelieu de stationnement de la 12e Esca-dre de chasse, dont la mission s'ins-crit dans le cadre de la Défenseaérienne de la Zone NORD.

En 1953, arrivée de l'Escadron011012 « CAMBRÉSIS », formé àMONT-DE-MARSAN, sur OURA-GAN.

En 1954, mise en place du 02/012« PICARDIE », doté d'OURA-GAN.

En 1955, création du 03/012« CORNOUAILLES », équipé deMYSTÈRE IV.

A partir de novembre 1958, la 12e

Escadre de chasse participe, dans lecadre du parrainage, aux opérationsde maintien de l'ordre en ALGÉRIE.

A cette époque, un escadron estdissous; l'escadre est ramenée àdeux escadrons.

En 1965, la Base aérienne 103 estretenue pour devenir un lieu de sta-tionnement des MIRAGE IV desForces aériennes stratégiques de l'EB .03/093 « SAMBRE ». En 1976, cetteunité est dissoute, lors de la restruc-turation des F.A.S., Mais leD.A.M.S. est maintenu à CAM-BRAI sous le titre 14/094.

Désormais, un détachement del'E.B. 03/094 « ARBOIS» deLUXEUIL est susceptible de sedéployer et d'intervenir à partir deCAMBRAI.

A ce jour, les trois escadrons dechasse ont été reconstitués sous lesappellations 01/012 « CAMBRÉ-SIS », 02/012 « PICARDIE» et03/012 « CORNOUAILLE ».

,

Organisation

La Base aérienne 103est une plate-forme sur laquelle oeuvrent plus de2250 militaires de tous grades, repré-sentant tous les corps de métiers oupresque. Groupés au sein d'unemosaïque d'unités, tous ces spécialis-tes, du contrôleur au standardiste,du mécanicien au médecin, du cuisi-nier au chauffeur, ont un objectifcommun et unique: permettre à la12"escadre de chasse et l'escadron debombardement 3/94 d'accomplirleurs missions opérationnelles sur desavions de plus en plus complexes etperformants.

Le Colonel OLIVIER est le seulresponsable de toutes les activités dela base.

Assisté du commandant ensecond, le Lieutenant-colonel CHE-VALIER, le commandant de basedispose, sous son autorité, de sixchefs de moyens et de grands servicesspécialisés dans chacune des princi-pales fonctions exercées sur la base:opérationnelle, technique, adminis-trative, générale, médicale, etc ...Ainsi organisés, les différentsmoyens ou services permettent unemeilleure mise en condition de l'esca-dre en la soulageant au mieux depréoccupations non opérationnelles.

La Base aérienne 103 est une desplus grosses entreprises du Nord.Pour fixer les idées, sachez qu'ellecompte:

- près de 150 officiers (dont 55 pilo-tes et 1 officier féminin) ;- environ 1 000 sous-officiers (dont12 pilotes et 44 sous-officiers fémi-nins) ;- environ 1 000 aviateurs.

Ses moyens sont constitués desappareils les plus performants del'Armée de l'air:- 4 MIRAGE IV - bombardiernucléaire stratégique ;- 45 MIRAGE FI - chasseur dedéfense aérienne ;- 220 véhicules.

Sa superficie est de 30 hectares et ilfaut 10 kilomètres pour faire le tourdes clôtures.

Rene MOUCHOTTE

Un chef unique

Le Commandant de base réunit souson autorité toutes les unités station-

nées sur la plate-forme. Il se trouvelocalement le représentant de chaquegrand commandement de l'Armée del'Air aussi bien spécialisé que régio-nal.

il est responsable de la mise encondition et du maintien du terrain,des unités et de l'exécution des ordresoncernant leur emploi.

Le Colonel OLIVIER comman-dant de la B.A. 103, assisté dans satâche par le Lieutenant-colonelCHEVALIER, commandant enecond de la base, et par un officier

adjoint, dispose de six chefs demoyens responsables des principalesfonctions de la base.

Un état-major réduit est chargé dela préparation du travail nécessaire à

élaboration de la décision: c'est leommandement de base. Il com-

prend le Bureau Personnel-Chancel-lerie, chargé de la gestion, de l'avan-cement et décorations des personnelsd'active et de réserve.

• Le bureau Instruction.• Un bureau chargé des relations

publiques et de la presse.• Un bureau « activités réserves»

animé par des cadres du personneldes réserves.

Une brigade de gendarmerie deI.Air est également mise à la disposi-non du Commandant de base, ainsiqu'une Aumônerie.

L'Aumônerie inutileet nécessaire ...

Il faudrait plutôt dire: les Aumône-ries, car elles sont trois, représentantles groupes religieux qui sont bienimplantés en FRANCE: les israéli-tes, les chrétiens protestants, les chré-tiens catholiques.

Elles ne servent à rien. Elles nesont pas à la disposition de la capa-cité opérationnelle de la base, elless(;mt au service des hommes quiVIvent dans ce monde militaire.

Elles disent la dimension de la vie,~e sens de l'existence. Elles répètent,a temps et à contretemps, que le cielest indispensable à notre équilibre.Elles ouvrent l'espace et le volumeelles indiquent l'axe de montée et depercée.

Mais que peuvent bien proposerplus précisément ces Aumôneries,quelles sont les possibilités et les acti-vités qu'elles offrent?

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12e

Escadrechasse

Escadron 1/12Escadron 2/12Escadron 3/12

Grouped'entretienet de réparationdes matérielsspécialisés

Escadrille d'en-traînement et devol sans visibilité

Moyensopérationnels

Sectiontransmission base

Contrôle locald'aérodrome

Section météo

~ Section photo

;;

1 Commandement 1 · Briqade de Gendarmerie

Moyenstechniques

Escadron deravitaillementtechnique

Groupe d'entretienet de réparationdes matérielscommuns

Moyens desécurité et

de protection

Escadronde protection

Section sécuritéincendie sauvetage

Section sécuriténucléaire

Section de défensesol-air

Moyensgénéraux

Escadron de baseCentre d'instructionmilitaire

Escadron desservices généraux

Service infrastructure

Organigramme d'une base aérienne

Serviceadministratifs

Service des effectifsComptabilitésService restaurationhôtellerieMatériel ducommissariat

,

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[~A.····1.2e·ESCADRE DE CH4SSE'.1La 12e Escadre de chasse placée

sous les ordres du Lieutenant-colonelSAUVEBOIS a une mission biendéterminée, en l'occurence la défenseaérienne à haute et basse altitude. Samission secondaire est l'appui destroupes au sol.

Pour être assurée avec le maxi-mum d'efficacité en temps de guerre;cette mission doit faire, en temps depaix, l'objet d'un entraînement cons-tant et rigoureux.

Chargée de participer à la défenseaérienne du nord de la FRANCE, la12e Escadre de chasse comprend:• trois escadrons de combat :- 1/12 «CAMBRÉSIS» commandépar le Commandant TRASSY ;- 2/12 «PICARDIE », récemmentréactivé, commandé par le Comman-dant BARTHOLOMY ;- 3/12 «CORNOUAILLE» com-mandé par le Commandant NI-NASSI.

Les escadrons disposent d'une cel-lule «opérations », d'un groupe demaintenance, et de quelques unitésspécifiques (simulateur de vol parexemple).

Au sein des escadrons, pilotes etmécaniciens constituent le person-nel: les premiers représentent lafraction « opérationnelle» du couple« pilote-mécanicien », les secondsconstituent la fraction technique etassurent le niveau de disponibilitéaux avions que piloteront les pre-miers.

Mise en œuvre, préparation pourle vol, vérification après celui-ci relè-vent de la responsabilité de ces méca-niciens.

• Le groupe d'entretien et de répara-tion du matériel spécialisé (GERMaS)

La disponibilité des· avions estgarantie par un entretien périodiquedont sont responsables les mécani-ciens de cette unité.

La complexité, le prix des maté-riels modernes nécessitent des spécia-listes de haut niveau, dont la compé-tence, la disponibilité conditionnentla sécurité des vols et le bon accom-plissement des missions aériennes.

Le GERMaS, commandé par leCommandant BARDON, dispose deplusieurs ateliers : cellule, hydrauli-que, réacteur, radio, équipement,armement, électricité, siège éjecta-ble ... dont le nombre reflète partiel-lement la variété des spécialités tech-niques de l'Armée de l'Air.

• L'escadrille d'entraînement et devol sans visibilité (EEVSV)

Equipée de deux types d'avionslégers, le CM 170 FOUGAMA-GISTER (bi-place) et le MH 1521BROUSSARD (6 places), cette esca-drille permet aux pilotes de s'entraî-ner au vol sans visibilité et d'assurerles liaisons nécessaires à l'exercice ducommandement. Elle assure égale-ment sur demande des autorités civi-les les transports urgents de malades,de blessés ou d'organes indispensa-bles à l'exécution de transplanta-tions.

Sous les ordres du Capitaine DES-BORDES, l'EEVSV est chargée de lamise en œuvre et entretien des deuxtypes d'avions, de l'entretien et miseen œuvre du turbo-réacteur, de ladéneigeuse de piste et de la balayeusede piste et de l'accueil et remise eœuvre des avions de passage: fran-çais et étrangers.

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1 LES MOYENS OPÉRATIONNELSILes moyens opérationnels assurent

le fonctionnement de la plate-formeaérienne, la coordination de l'activitéaérienne et l'emploi des moyens dedéfense sol-air.

Commandés par le Lieutenant-colonel ROBERT, ils comprennent:- Le contrôle local d'aérodrome(CLA)

Installé au P.C. opérationnel auxabords de la piste, il règle toute la cir-culation aérienne de la zone centréesur la base. Composé de la vigie « laTour », de l'approche qui dispose deradar, et du bureau d'informationsaéronautiques (BIA) , le CLA dirigeet contrôle en moyenne plusieursdizaines de milliers de «mouve-ments » par an.

La section de transmissions de base(STB)

Elle met en oeuvre et entretient lesmatériels de télécommunication:radio, téléphone, aides à la naviga-tion, réseau télégraphique.- La section accueil (escale)

Elle facilite le transit des avions depassage et participe à leur remise enoeuvre.

- Le service météoIl assure la diffusion des prévisions

et renseignements auprès de l'esca-dre, des utilisateurs militaires et civilsdes aérodromes voisins, et en plusaux usagers extérieurs :

• L'Agriculture: assistance agro-météorologique (hauteur d'eau, rele-vé de températures, probabilité de ge-lées printanières et d'automne pourla protection des végétaux, prévi-sions pour le traitement des cultures.

• Transports : par la transmissionde bulletins météo et avis de menace,verglas, neige, gelées aux sociétés degestion des autoroutes et aux respon-sables des Chemins de Fer.

• Industries : par la diffusion debulletin de gels, vents forts, fortesprécipitations aux usagers de l'équi-pement, du bâtiment, aux entreprisesde chauffage, etc ...

• Grand public: par la fourniturede prévisions à courte échéance et larédaction d'un bulletin FR 3VALENCIENNES donnant unaperçu du temps sur notre région.

- Le service photoSitué dans le sous-sol du P. C.

base, il fonctionne au profit de tous(photo d'identité ... ). Il participe lar-gement à la confection du journallocal et organismes de presse mili-taire. L'éventail de ses activitéss'étend du reportage d'actualité auxprises de vue aériennes, en passantpar les clichés techniques, anthropo-métriques de reproduction jusqu'aunombreux tirages réalisés par unemachine offset.

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LES MOYENS TECHNIQUESEn temps de paix comme en temps

de guerre, les Moyens techniques ontpour mission d'assurer:- la direction,- l'animation,- la coordination,des activités techniques et logistiquesde la base.

Le chef des Moyens techniques10/103 est directement subordonnéau commandant de la Base aérienne103 dont il est le représentant et leconseiller pour tous les problèmestechniques.

Il étend sa compétence à toutes lesunités et tous les matériels techniquesde la base.

Par délégation du commandant debase, il exerce sur toutes les unités dela base:- la surveillance intérieure des maté-riels ravitaillés par la Délégationgénérale pour l'armement, le Servicedu matériel de l'Armée de l'air, leService des essences des Armées et laDirection de l'infrastructure de l'air;- la surveillance technique sur lespersonnels techniciens concourant àla mise en œuvre, à l'entretien, à laremise en état, au ravitaillement et àla gestion des matériels techniques.

Le commandement des moyenstechniques, assuré par le Lieutenant-colonel DEROMMELAERE com-prend, un bureau technique et uncontrôle technique placés chacunsous les ordres d'un officier.

Il exerce donc une autorité sur :

- Le Bureau technique composé dediverses sections selon les types dematériels, le bureau technique à pourmission d'ajuster les besoins et derépartir les matériels en fonction desmissions des unités de la base.

- Le contrôle technique. Mécani-ciens hautement qualifiés de diversesspécialités, les contrôleurs sont desexperts chargés d'étudier tous lesproblèmes techniques de mainte-nance ou de ravitaillement rencon-trés par les unités de la base. Ils sui-vent l'application des règlementstechniques concernant les matérielsnon aériens et le bon entretien desmatériels techniques d'environne-ment détenus sur la base. Le chef ducontrôle technique est en outre, res-ponsable du contrôle de l'instructiontechnique du personnel spécialiste etde l'hygiène et la sécurité du travailsur la base.

- L'Escadron de RavitaillementTechnique (ERT) est une sorted'intendant technique. A l'échelonde la base il reçoit, expédie, et distri-bue tous les matériels techniquesnécessaires à la mise en œuvre et à lamaintenance. L'ERT manipule ainsides dizaines de milliers d'artificesdifférents, il rassemble, contrôle etexploite des informations logistiqueset techniques se traduisant par l'enre-gistrement de plusieurs dizaines demilliers de « faits ou actions» logisti-ques par an. L'escadron d'une unitéinformatisée de saisies de donnéeslogistiques qui lui permet la mise enmémoire et le transfert des informa-tions.

- Le Groupe d'Entretien et deRéparation des Matériels Commun(GERMaC). Cette unité est chargéedes « moyens de plate-forme»(turbo-aspiratrice, véhicule de déver-glaçage, grue de levage des avions,

arrières d'arrêt placées aux extrémi-lés des pistes), de la centrale électri-que, de l'entretien et de la réparationdes matériels commun à toutes lesautres unités.

Le GERMaC est constitué d'uncertain nombre d'ateliers:- un atelier auto (plusieurs centainesde véhicules, depuis le véhicule tousterrains jusqu'au car de transport depersonnel, les véhicules spécialisés, ysont entretenus ou réparés) ;

- un atelier d'électricité et de révisiondes groupes électrogènes ;- un atelier « peinture» ;- un atelier d'entretien des matériels

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de servitude nécessaires à la mainte-nance des avions;- un atelier de mécanique générale,une menuiserie, une bourrellerie.

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LES MOYENS DE SÉCURITÉET DE PROTECTION (MSP)

Les MSP regroupent en un seulmoyen les unités chargées de la pro-tection militaire, de la sécuriténucléaire et de la sécurité incendie.Sous l'autorité du CommandantPANIEL, les MSP comprennent :- L'Escadron de Protection (EP)

Héritier des traditions des unitésd'Infanterie de l'Air créées en 1936,

- les Fusiliers Commandos de l'Arméede l'Air ont un passé chargé degloire.

Formés à l'Escadron des fusilierscommandos d'intervention deNIMES, ces commandos sont affec-tés uniquement sur les bases des for-es aériennes stratégiques (FAS), ils

ont pour but d'en assurer la défenseet la protection. Sur la BA 103, unecentaine de commandos assurent unegarde vigilante et permanente desinstallations.

De plus une trentaine de conduc-teurs de chiens maintiennent en con-dition opérationnelle des chiens deguerre spécialement dressés pour leguet, le pistage et l'accompagne-ment.

Le travail et l'instruction journa-lière sont complétés par des séancesde parachutisme et des exercicesd'attaques de base.

- La Section de Sécurité Incendie etSauvetage (SSIS)

Le service assure :- la lutte contre le feu dans les acci-dents d'aéronefs et le sauvetage dupersonnel;- la protection préventive et activedes installations contre l'incendieclassique et nucléaire;- les interventions diverses ;- aide à la population civile;- apporte son concours aux différen-tes manifestations extérieures inté-ressant la sécurité.- La Section de Sécurité Nucléaire(SSN)

Au sein des Moyens de Sécurité etde Protection la SSN est chargée :- d'éviter tout accident à caractèrenucléaire;- d'en circonscrire les effets au cas oumalgré tout il se produirait ;

La Section de Sécurité Nucléaire apour rôle d'assurer la prévention

nucléaire dans les domaines : techni-que, environnement, incendie, radio-logique.

La section de Sécurité Nucléairecontrôle:- l'instruction et l'entraînement dupersonnel;- le dispositif de sécurité nucléaire dela base;- le réseau d'alerte de la base,- le matériel N.B.C. (Nucléaire Bio-logique Chimique) de la base.- La Section de défense sol-air(S.D.S.A.)

Equipée de moyens très perfo-mants (bitubes de 20 mm) ainsi quede mitrailleuses 12,7 mm et bientôtde missiles sol-air.

La section de défense sol-air apour mission la défense à basse alti-tude du terrain.

ILES MOYEN.S GÉNÉRAUX'

Cette unité est chargée d'assurer laplupart des moyens de soutien néces-saires au fonctionnemerit et à la viede la base et des éléments rattachés.

La diversité des tâches implique ungrand nombre de services, qui doi-vent transporter, loger, entretenir,améliorer, transformer et adapterl'infrastructure. Les principaux ser-vices sont groupés fonctionnellementsous l'autorité d'officiers chefsd'escadrons, dont le rôle est de coor-donner leur activité au profit de tousles éléments de la base aérienne.

Placés sous l'autorité du Lieute-nant Colonel BRESSY les MGx com-prennent:

- L'Escadron Base qui est respon-sable de la discipline, de l'instructionmilitaire et sportive, du Centre d'Ins-truction Militaire (CIM), de l'héber-gement des militaires du rang.

- L'Escadron des services géné-raux qui comprend :- le garage qui transporte le matérielet le personnel au moyen de diversvéhicules. Il dispose d'une auto-écoledélivrant les permis de conduire dedifférentes catégories ;- l'armurerie base.

- Le Service Infrastructure en liai-son avec les représentants locaux dela direction départementale de l'équi-pement, il participe à la réalisation deprogrammes d'investissement, destravaux d'amélioration et de réfec-tion des installations existantes.

Par ailleurs, employant des appe-lés de tous corps de métier et des spé-cialistes militaires et civils, il estchargé de l'entretien locatif des bâti-ments, de l'aménagement des espa-ces verts. La gestion des créditsd'entretien et de fonctionnement(chauffage, électricité, eau, etc ... ) luiincombe également.

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1 LES SERVICES ADMINISTRATIFS 1

Soutien indispensable à la vie detoute collectivité, l'administration dela base est confiée à un ensemble deservices, chargés de pourvoir à latotalité des besoins du personnel.

Placés sous la responsabilité duCommissaire Commandant DE LATAILLE, dont la formation est juri-dique et administrative, ces servicessont dirigés par des cadres officiers etsous-officiers.

Ces services comprennent :- Le Service Trésorerie, quisuit les opérations financières, payela solde des militaires du rang sur unlivret de caisse d'épargne et transmetles informations nécessaires pour lepaiement des soldes de l'ensembledes personnels civils et militaires.

- Le Service des Effectifs,qui gère l'ensemble des personnelsmilitaires.

- Le Service des MatérielsCommissariats, qui reçoit,stocke, distribue et entretient lesmatériels d'habillement, de campe-ment, d'ameublement et de cou-chage.

- LeService de Restaurationet d'Hôtellerie, qui pourvoit àl'alimentation, à l'hébergement et àla distraction des personnels.

Les Services Administratifs assu-rent également l'exécution de nom-breuses tâches nécessaires à la vie

des personnels: agence postale,sécurité sociale et mutuelle.

Le Commissaire de base est égale-

ment chargé de coordonner et sur-veiller l'ensemble des activités admi-nistratives et financières de la base.

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Le service médical dispose delocaux vastes, bien équipés avec desmoyens d'aide au diagnostic et demise en œuvre de thérapeutiqueparamédicale importants. Il a pourmission de prodiguer aux membresde la collectivité. aéronautiqueatteints par la maladie ou victimesd'accidents, les soins que nécessiteleur état, conformément aux don-nées de la médecine classique et àl'éthique de la profession médicale.

Pour ce faire, outre les consulta-tions et les soins journaliers pourtout le personnel, il assure en perma-nence :- la surveillance du personnel navi-guant qui doit être maintenue en par-fait état de santé, tant sur le plan sto-rnatique que psychologique et quisubit régulièrement des visites médi-cales de contrôle ;- la sélection et l'expertise du person-nel (visites d'aptitudes diverses,engagement, incorporation, conten-tieux) ;- la prophylaxie des maladies infec-tieuses ;- la surveillance et l'hygiène de l'ali-mentation;- l'instruction du personnel et la for-mation de secouristes de la protec-tion civile;- les visites au profit des familles descadres;- les secours médicaux d'urgenceavec une équipe médicale complèteprête à intervenir immédiatement,24 h sur 24 et participant ainsi à lasécurité des vols et aux secoursd'intervention nucléaire.

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Cette unité assure la mise en œuvredes Mirages IV, des forces aériennesstratégiques (FAS), et sa missionprincipale est d'accueillir et d'armerles Mirages IV de l'escadron de bom-bardement 03/94 ARBOIS, qui sontsusceptibles de se déployer à toutmoment sur la plate-forme. Il assureégalement la maintenance des unitésspéciales.

Les personnels des forces aérien-nes stratégiques appliquent rigoureu-sement les mesures de réaction enaccord avec les plans d'opérationsdéclenchés par le centre opérationneldes forces aériennes stratégiques, lui-même directement subordonné auxplus hautes autorités gouvernemen-tales.

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LES UNITÉS RATTACHÉES

Le Dépôt Régionalde Munitions (DRMu)

Le Dépôt Régional de Munitionsde CREPY-EN-LAONNOIS est si-tué dans une zone boisée et isolée, à15 km de LAON et 90 km de CAM-BRAI.

Le dépôt qui assure le ravitaille-ment et le stockage de munitions etmissiles peut être considéré commeune base à part entière.

Le Bureau Air Information(BAI) de Lille

Le Bureau Air Information estchargé de faire connaître et de don-ner une image précise de l'Armée de

l'Air, ainsi que d'orienter les éven-tuels candidats vers les concours ouvers les possibilités d'emploi qu'elleoffre. Le BAI se situe à LILLE au 30bis, rue de Thionville, et couvre larégion «Nord - Pas-de-Calais ».

La Participation Airau Centre de Sélection

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La Participation Air au Centre deSélection, créée au titre du servicenational, à trois missions : sélection-ner, orienter, informer.

Elle représente l'Armée de l'Air ausein de cet organisme interarméesimplanté à la caserne MORTIER deCAMBRAI.

La Station Hertziennede LIERAMONT

Elle est un des nombreux maillonsde la chaîne de transmissions etassure le cheminement des informa-tions du réseau spécialité de l'Arméede l'Air.

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1 LA PATROUILLE DE FRANCE 1

Réunies à Salon-de-Provence etsubordonnées au Général comman-dant l'École de l'Air, les équipes deprésentation de l'Armée de l'Air sontchargées de représenter l'Armée del'Air à l'occasion des différentesmanifestations aériennes aussi biennationales quinternationale.

Elles comprennent la Patrouille deFrance effectuant des présentationsde neuf Fouga Magister en forma-tion serrée, et l'équipe de VoltigeAérienne participant à toutes lescompétitions de voltige aériennemoderne et effectuant des présenta-tions individuelles d'avion de voltige.

Héritière des Patrouilles acrobati-ques nationales, la Patrouille deFrance en perpétue le souvenir presti-gieux. Cette unité équipée successive-ment de F 84 G, Ouragan, MystèreIV, Fouga Magister, évolue danstous les cieux d'Europe et d'Afrique.En tant qu'Ambassadrice de laFrance a effectué 54 000 heures devol et participé à 690 manifestationsaériennes nationales et internationa-les. La Patrouille de France avec sesdimensions se place au niveau desgrandes patrouilles acrobatiques.Son rôle est de montrer par les évolu-tions de ses 9 avions à réaction enformation serrée, ce dont sont capa-bles les pilotes de chasse formés parl'Armée de l'Air. Les manœuvresqu'elle présente au public mettent envaleur les qualités de base du com-battant, discipline, rigueur, ténacité,courage, esprit d'équilibre.

La Patrouille de France est sta-tionnée à l'École de l'Air de Salon-de-Provence. Ses pilotes, forts d'uneexpérience minimum de 1 500 heuresde vol chacun, sont recrutés dans lesescadrons de chasse de l'Armée del'Air ou parmi les moniteurs del'école de chasse. Ils sont tous volon-taires pour ce difficile et périlleuxtravail qu'est la voltige en patrouilleserrée. Les évolutions acrobatiquesen formation sont un art spectacu-laire mais délicat demandant denombreuses heures de pratique etune sévère critique. La saison sedivise en deux parties de six moischacune environ: en hiver l'entrai-nement journalier, et en été les mee-tings tous les dimanches. Evoluantpar patrouille de deux avions audébut, les nouveaux pilotes sont pro-gressivement amenés à une maîtrisepermettant d'augmenter au fur et àmesure le nombre des appareilsjusqu'à neuf. Il reste ensuite à tra-vailler sous la conduite du leader leprogramme de la saison future,renouvelé, et défini pour l'année.Chaque évolution est chronométréeet critiquée par le directeur de laPatrouille. Chaque figure, éclate-ment ou changement de formationest minutieusement étudié et recom-mencé de nombreuses fois. Evoluantentre cent et mille mètres d'altitude,la patrouille effectue les figures de lavoltige classique dans des formationssans cesse différentes, tandis que lesdeux avions solos exécutent un tra-

vail très difficile axé sur le volinversé, spécialité de la Patrouille deFrance.

Les pilotes

- CDT Inge:Commandant de la Patrouille deFrance, totalise 3 900 heures devol.

- LTT Lacroix:Équipier intérieur droit, totalise2 550 heures de vol:

- ADC Véran:Équipier intérieur gauche, totalise2 500 heures de vol.

- CNE Komajda :Premier charognard, commandanten second de la Patrouille de Fran-ce, totalise 2 800 heures de vol.

- LTT Tardif :Deuxième charognard, totalise2 150 heures de vol.

- LTT Gent y :Équipier arrière droit, totalise3 100 heures de vol.

- LTT Morel:Équipier arrière gauche, totalise2 300 heures de vol.

- ÇNE Rejowitz :Equipier remplaçant, totalise 4 950heures de vol.

- ASP Chasseriaud :Équipier remplaçant, totalise 3 200heures de vol.

Les mécaniciens

Support techniquede la Patrouille de France

Placé sous les ordres d'un officiermécanicien, le support technique dela Patrouille de France est composéde 22 sous-officiers, qui représententl'ensemble des spécialistes nécessai-res à la mise en œuvre et à l'entretiendes 12 Alpha Jet de la PAF. Uneannée de fonctionnement est parta-gée en deux parties.

La période d'entraînement durantlaquelle le personnel technique réuniau sein de la Base aérienne 701 àSalon-de-Provence assure la prépa-ration des avions pour les volsd'entraînemet et d'entretien mineur ;les visites périodiques et les grossesréparations étant effectuées par legroupe d'entretien et réparations dela base aérienne de Tours où sont sta-tionnés les Alpha Jet de l'école dechasse de l'Armée de l'air.

La période des présentations quis'étend de fin avril à la fin septembreet durant laquelle une partie del'équipe se déplace, au rythme de laPatrouille, soit en place arrière desAlpha Jet soit avec l'avion support,pour assurer la mise en œuvre et lespetits dépannages; le reste del'équipe effectuant à Salon-de-Provence la maintenance des avionspour assurer en permanence unmaximum de disponibilité et permet-tre en toutes circonstances les présen-tations prévues au calendrier.

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L'ÉQUIPE PHÉNIX

L'équipe Phénix, qui réunit 16officiers et sous-officiers, est l'unedes trois équipes de présentation del'Armée de l'air.

Elle est basée à Salon-de-Provence,avec la Patrouille de France etl'équipe de voltige aérienne. Néed'une équipe de démonstration de la1re Région aérienne en 1973, elle futla première d'Europe à présenter desregroupements en chute libre. Elle achoisi, à sa création, le nom de Phé-nix qui est celui d'une étoile de pre-mière grandeur.

Le personnelMilitaires de diverses spécialités de

'Armée de l'air telles que pilotes,êlectroniciens, mécaniciens, pom-piers, armuriers, contrôleurs, secré-taires ou photographes, les membresde l'équipe Phénix ont commencé lapratique du parachutisme au sein desections sportives, pendant leurs loi-sirs.

Ils ont été affectés à l'équipe enraison de leur grande aisance enchute libre, mais aussi pour leur sensde la rigueur, de la discipline et leurfaculté d'adaptation, qualités néces-saires pour la mise au point des sautsde démonstration.

Chute libre et vol relatifLes parachutistes qui partent sépa-

rément de l'avion, se rejoignent enchute libre en se déplaçant sur l'air'un par rapport à l'autre.

Ils sont capables de faire varieravec rapidité et douceur, leur vitesseverticale entre 180 et 280 km/heure etleur vitesse horizontale relative dezéro à 35 km/heure. .

Ils peuvent ainsi former en l'airune grande variété de figures géomé-triques.

Parachute type « aile» et « voilecontact»

Les voilures rectangulaires quiconstituent les parachutes modernesévoluent comme une aile d'avionmunie de ses gouvernes. Leurs possi-bilités de vol sont comparables à cel-les d'un planeur lent qui aurait laparticularité d'être souple et doncsensible aux turbulences de l'air.

Ces performances permettent,avec de l'entraînement, des rassem-blements superposés spectaculairesde « voile contact ». L'Armée de l'airfigure au rang des précurseurs danscette discipline récente du parachu-tisme moderne.

1891 A l'origine du nomde l'équipe

Premier rangSGC Chambouleyron(1 500 sauts)SGCDaumont(1 000 sauts)SGT Taulemesse(700 sauts)CDT Lauga (600 sauts)(commandant de l'équipe)ADJ Laprade (2 200 sauts)SGC Corduan (1 700 sauts)SGC Clavel (1 200 sauts)SGC Garbé (1 500 sauts).

Second rangADJ Robin (4 000 sauts)(1er moniteur)SGT Verweire (1 000 sauts)ADJ Merodi (1 800 sauts)ADJ Getto (2 100 sauts)(moniteur)ADJ Gérard (1 700 sauts)SGC Battedou (1 500 sauts)SGC Lehelley (2 200 sauts)(moniteur)SGT Odin (2 200 sauts)

Plusieurs raisons ont concouru àbaptiser du nom de Phénix l'équipede démonstration de parachutismede l'Armée de l'air. Dans la mytholo-gie, le Phénix était un oiseau fabu-leux au plumage multicolore, quiavait le pouvoir de renaître de sescendres. Ce sont les combinaisonsaux couleurs variées des chuteurs quiont, tout d'abord, permis le rappro-chement avec le Phénix. De plus,comme l'oiseau légendaire, l'équiperenaît, d'une certaine façon, de ses« cendres », puisque les nouvellesrecrues sont formées par les ancien-nes sur le point de la quitter.

Phénix, enfin, en évoquant le nomd'une étoile de première importance,rappelle que l'étoile est une des figu-res élémentaires réalisées par lesparachutistes lorsqu'ils se regroupenten chute libre.

[l'ÉQUIPE DE VOLTIGE AÉRIENNE 1

Historique et Mission

Créée par décision ministérielle endate du 24 octobre 1967, l'équipe devoltige aérienne de l'Armée de l'air avu le jour le r= mars 1968. En 1970,quatre pilotes sont sélectionnés enéquipe nationale et trois d'entre euxparticipent aux championnats dumonde de voltige aérienne à Hulla-vington, en Grande-Bretagne.

En 1972, quatre pilotes de l'équipede voltige sont de nouveau sélection-nés pour les championnats du mondequi se déroulent à Salon-de-Provenceen France.

En 1976, comme en 1972, quatrepilotes de l'équipe de voltige sontsélectionnés pour les championnatsdu monde de KIEV en U.R.S.S.

En 1977, à Amiens, se disputentpour la première fois les champion-nats de France que l'E.V.A.A. rem-porte.

En 1978, elle conservera le titre deChampion de France.

Pour 1981, le but de l'équipe devoltige est :- d'assurer sa mission de représenta-tion de l'Armée de l'air;- de présenter ses pilotes aux diffé-rentes compétitions nationales et in-ternationales qui leur seront ouvertes.

LIT FELTES Jean-LouisChampion de France 1977 équipe deFrance de voltige aérienne.Années 1974-1975-1976.Championnats du Monde 1976.Championnat de France 1980.Coupe Mudry.3 000 heures de vol.

ASP GUILLET ChristianChampionnat de France 1980.Coupe Mudry 1980.Coupe Doret 1980.3 000 heures de vol.

ASP PARIS PatrickChampionnat de France 1980.Coupe Mudry 1980.Coupe Desavois 1980.Coupe Doret 1980.2 500 heures de vol.

ADC BESSIÈRES ClaudeChampionnats de France 1978-1980.Coupe Mudry.3 000 heures de vol.

Chez vous,au café,

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MIRAGE FI C: avion de chasse etd'interception tout temps haute etbasse altitude. Premier vol en 1966- En service dans l'Armée de l'airfrançaise depuis 1972. Vitesse: Mach2,1. Plafond: 20 000 mètres. Poids:15 tonnes. Équipage: 1 pilote. 1 tur-boréacteur SNECMA Atar 9,5 kg de7 166 kg de poussée avec réchauffe.Équipé d'un radar Cyrano IV.Armement classique et missiles air-air. Constructeur: Dassault(France).

1 LES APPAREILS 1

CN 170 FOUGA MAGISTER:avion école d'entraînement etd'appui léger. Premier vol en 1952-En service dans l'Armée de l'air fran-çaise depuis 1956. Vitesse maxi-mum: 820 km/heure. Plafond:10 500 mètres. Poids: 3,4 tonnes.Équipage 2 pilotes (1 moniteur - 1élève). 2 turboréacteurs TurbomécaMarboré VI de 460 kg de poussée.Peut recevoir un armement classiquea équipé également la patrouilleacrobatique de France. Construc-teur: Potez Air Fouga (France).

MIRAGE III R - RD: avion dechasse de reconnaissance tactiquehaute et basse altitude jour et nuit.Premier vol en 1959 - En servicedans l'Armée de l'air françaisedepuis 1962 (R) 1968 (RD). Vitesse:Mach 2,07. Plafond: 22 000 mètres(R) - 16 800 mètres (RD). Poidstotal: R: 12,7 tonnes - RD: l3,6tonnes. Équipage: 1 pilote. 1 turbo-réacteur SNECMA Atar 9 C de 6 000kg de poussée. Pas de fusée. Armement classique. Équipé de 3 à 5caméras OMÉRA. Constructeur:Dassault (France).

ALPHAJET: Version E: école etentraînement - Version A: appuitactique. Premier vol: novembre1977 - En service dans l'Armée de.l'air à partir de 1978. Poids maxi-mal: 7250 kg. Plafond: 14000mètres. Vitesse maximale: Match0,85. Équipage: 1 pilote, 1 élève enversion E, 1 pilote en version A. Pro-pulsion : 2 réacteurs SNECMA -Turboméca LARZAC 04 de 1 350kgp. Équipement: 1 pod canonDEFA 30 mm et 150 obus et possibi-lité d'emport de 2 tonnes d'arme-ment classique. Construction: Das-sault - Bréguet Aviation (France) encoopération avec DORNIER(R.F.A.). Equipe également lapatrouille de France.

CAP 10: avion école. Vitesse maxi-mum: 270 km/heure. Plafond:5 500 mètres. Poids à vide: 530 kg.Équipage: 2 pilotes (1 moniteur - 1élève). 1 moteur Lycoming à injec-tion de 180 chevaux alimenté enessence pour le vol inversé. Appareilbiplace utilisé au sein de l'école deformation initiale du personnel navi-guant ainsi que pour la formationinitiale des pilotes de voltige. Cons-tructeur: Coopérative des AteliersAéronautiques de la Région pari-sienne à Beynes.

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CAP 20: avion de voltige. Premiervol en 1969 - Vitesse maximum:376 km/heure. Plafond: 5 500mètres. Poids à vide: 640 km. Équi-page: 1 pilote. 1 moteur Lycoming àinjection de 200 chevaux. Appareilsutilisé par l'équipe de voltigeaérienne au cours des compétitions etmanifestations aériennes nationaleset internationales. Constructeur:Coopérative des Ateliers aéronauti-ques de la Région parisienne à Bey-nes.

MIRAGE IV: bombardier stratégi-que tout temps ravitaillé en vol. Pre-mier vol en 1959 - En service dansl'Armée de l'air française depuis1964. Vitesse: Mach 2. Plafond:16 800 mètres. Poids: 33,8 tonnes.Équipage: 1 pilote et 1 navigateurbombardier radariste. 2 turboréac-teurs SNECMA Atar 9 k 6 800 kg depoussée et 12 fusées JATO de 5 000kg de poussée au total. Porteur de lacharge nucléaire AN 22 (60 Kts).Constructeur: Dassault (France).

MIRAGE III E: avion de chassed'interception tout temps et d'inter-vention basse altitude. Premier volen 1961 - En service dans l'Arméede l'air française depuis 1964.Vitesse: Mach 2,15. Plafond:15 650 mètres. Poids total: 12,7 ton-nes. Équipage: 1 pilote. 1 turboréac-teur SNECMA Atar 9 C de 6 000 kgde poussée et 1 fusée SEPR de 1 400kgp durant 40 s. Équipé d'un radarCyrano II. Armement classique etmissiles air-air. Constructeur: Das-sault (France).

MH 1521 BROUSSARD: avion detransport léger de liaison et d'obser-vation. Premier vol en 1952 - Enservice dans l'Armée de l'air fran-çaise depuis 1954. Vitesse maxi-mum: 270 km/heure. Plafond:6 000 mètres. Poids total: 2,7 ton-nes. Équipage: 1 pilote - 1 naviga-teur ou 1 convoyeuse (mission sani-taire). Peut transporter 6 passagersou 0,500 tonne de frêt ou 2 blesséscouchés. 1 moteur à piston Pratt etWhitney R 985 de 450 chevaux.Hélice bipale hydraulique Hamilton.Constructeur: Max Holste (France.

JAGUAR A et E: avion de chassed'appui tactique à moyenne et bassealtitude - d'attaque nucléaire. Pre-mier vol en 1968 - En service dansl'Armée de l'air française depuis1972. Vitesse: basse altitude Mach1,1 - haute altitude Mach 1,5. Pla-fond: 15 000 mètres. Poids: 14,5tonnes. Équipage: A 1 pilote - E 2pilotes. 2 turboréacteurs RoIls-RoyceTurboméca Adour MK 102 de 3 400kg de poussée. Armement classiqueet missiles air-air. Constructeurs:Dassault - Bréguet aviation(France) British Aircraft Corpora-tion (Grande-Bretagne).

NORD 2501 NORATLAS: avioncargo de transport. Premier vol en1950 - En service dans l'Armée del'air française depuis 1954. Vitessemaximum: 400 km/heure. Plafond:6 000 mètres. Poids total: 21,7 ton-nes. Équipage: 2 pilotes - 1 mécani-cien - 1 radio navigateur - 1 con-voyeuse (éventuellement). Peut assu-rer le transport de 5 tonnes de maté-riel ou 42 passagers armés ou 30 bles-sés couchés. Peut parachuter destroupes et larguer un matériel lourd.2 moteurs à piston Bristol Herculesde 2 068 chevaux fabriqués souslicence SNECMA. Hélices quadripa-les hydrauliques Bréguet. Construc-teur : Nord Aviation (France).

SE 1360 ALOUETTE III: hélicop-tère de transport léger. Premier volen 1959 - En service dans l'Arméede l'air française depuis 1963. Vitessemaximum: 220 km/heure. Plafond:11 000 mètres. Poids total: 2,1 ton-nes'. Équipage: 1 pilote. Peut trans-porter 6 passagers ou 0,620 tonne defrêt ou 4 blessés dont 2 couchés et 2assis ou des commandos légers. 1 tur-bine Turboméca Artouste III B de880 chevaux. Rotor principal à 3pales repliables. Constructeur:Aérospatiale SNIAS (Francej.>

LE SUPER ETENDART : avion dechasse embarqué transonique. Pre-mier vol en novembre 1977 - En ser-vice dans la Marine nationale fran-çaise depuis 1978. Vitesse: Mach 1- Plafond opérationnel: 15 000mètres. Poids: Il,5 tonnes. Équi-page: 1 pilote - 1 turboréacteurSNECMA Atar 8 K 50. Armementclassique et missile air-mer. Équipéd'un radar AGAVE. Constructeur:Dassault -Breguet (France).

NORTH AMERICAN T6: aviond'école et d'entraînement. En servicedans l'Armée de l'Air de 1949 à 1962.Il fut utilisé en appui feu pendant laguerre d'Algérie. Vitesse maximum:341 km/heure. Plafond: 6500mètres. Poids total: 2550 kg. Équi-page 2 pilotes (1 moniteur, 1 élève. Amoteur Tratt et Whitney de 1 600chevaux. Constructeur: NorthAmerican Aviation (U.S.A.).

F. 15: avion de chasse et d'intercep-tion tout temps haute et basse alti-tude. Premier vol en 1972. Vitesse:Mach 2,5. Plafond: 30000 mètres.Poids: 12 tonnes. Équipage: 1pilote. 2 turboréacteurs Pratt etWhitney F. 100. Equipé d'un radarAV / APG 63. Armement classique etmissiles air-air. Constructeur: MacDouglas Fair Bancks.

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