politique et...

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io ï79 - MIDï I.tft F'F 9 J l (N I Sri.) PRIX DE L'ABONNEMENT: Toulouse. DPp. Etr. Un an.... :t6' W Sifr 6 mots... I'.) 23 3.i 3 mois... 10 I? 16 Les abonnements ne snnt relu, que pour (rois m euS. Six mois OU'atn tin et ne commencent que ds ter nu du 1G de cha- que mois. _ tmpr. de RO t1L et 8!RIUC Rtl6 SAINT-QON3 , tU. Les i.ettres non affranchies ne sont pas reçues. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. SOMMAIRE. TOIJ1,OUSE, 29 juin : Conseil municipal.-Chronique h cale. - Cour d'assises. - NOUVELLES DES DEPARTEMENTS. - NOUVELLESD'ESPAGNE.--PARIS, 25 et 26 juin : Faits divers. - ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE. - CORRESPONDANCE PARTICI- L1ÉBE : Nouvelles diverses. - FEUILLETON : Les Frères de la Côte. (Suite). OULOE, 29 Juin i 8 O. L'Assemblée législative a consacré sa séance du 26 juin à la discussion d'un projet de loi tendant à ouvrir au ministre des tra- vaux publics des ci-dits extraordinaires et suprlémentaires, la discussion a été animée ; elle s'est terminée par le vote des crédits. CONSEIL MUNICIPAL: Séance du 91 juin. Le procès-verbal de la dernière séance est adopté. M. le maire demande un crédit de 8,000 fr, pour continuer sans interruption les démolitions commencées sur la place du Capitole. - Alloué d'urgence. M. Caze fait Dn rapport sur le plan de la façade uniforme à construire sur la place du Capitole. Il communique au conseil l'opinion d'une commission scientifique qui avait été réunie par 1l. le maire à l'effet de donner son avis sur le spécimen derniè- rement exposé à l'entrée de la rue des Balances, et sur le meil- leur système qu'il y aurait à suivre pour la façade projetée. La commission a pensé qu'il était convenable de continuer le genre de façade qui existe déjà sur les autres côtés de la place, sauf les galeries ouvertes, couronnement par un acrotère à jour et quelques autres modifications de détail. M. le rapporteur propose l'adoption de ce dernier plan , lequel doit laisser subsister, au moyen d'arcades ouvertes, les anciennes rues des Balances et de l'Orme-Sec. Le conseil adopte le projet de délibération. M. Perpessac donne quelques explications sur le projet de vente du terrain vacant à l'angle des rues Peyras et des 'Tour- neurs. Le conseil autorise M. le maire à traiter de la vente de ce terrain avec M. Sipière au prix de 100 i'r. le mêtre carré, à la charge par lui de se conformer au plan qu'il e déjà suivi pour la construction de son hôtel. M. Perpessac fait un second rapport sur une demande du sieur Tignol , qui offrait de reconstruire, sur la rue Lafayette, une maison qui appartient à la ville, dont il est locataire. Cette proposition a fait naitre la question grave d'un plan d'ensemble pour la reconstruction générale des parties postérieures du Capi- tole. La commission est d'avis qu'un concours doit être ouvert pour obtenir le meilleur résultat possible, et que la proposition du sieur Tignol ne saurait être acceptée. Toutefois elle pense que, le concours pouvant amener des lenteurs dont on ne prévoit pas le terme, la ville doit faire , sur les terrains à dé- blayer , des constructions provisoires dont les frais seront bien- tôt couverts par des 'locations avantageuses. M. le maire combat les conclusions de la commission et vou- drait la reconstruction détnitive sur le plan de l'architecte de la ville, attendu qu'un concours a déjà été fait sans autre ré- sultat que des frais et du temps perdu pour la ville. Feuilleton du Journal de loulttuse, 9 juin 18âO. LES FORES QE LA COTE. DEUXIÈME PARTIE. n A i ' Ê E; Suite.-(Voir notre journal des 31 mai, ter, 4, 6, 9, lo 11, 13, 14, 19, 19, 20, 21, 22, 23, 26, 27 et 28 juin.) Pendant queces réflexionss'agitaient dans son esprits, Joaquin s'était avancé, pâle, interdit , presque honteux de son émotion. Arrivé devant le groupe des prisonniers, il ne vit qu'une jeune tille de Guinée , morne et tremblante sous ses yeux avides. Mais Vamour ne se laisse pas tromper à de pareils stratagèmes; mieux que la haine , il lit dans le regard , la voix et les gestes. Ce que le Basque n'avait fait que 'soupçonner vaguement tout à l'heure , Montbars en était déjà certain. D'ailleurs , le visage de la prétendue négresse n'a rien du type africain, ni les lèvres saillantes , ni le nez épaté , ni cette laine crépue qui pousse comme un buisson sur les tues africaines. Ce sont bien là au contraire les beaux cheveux de la créole , ses petites mains Si lices croisées sur son cosur , ses pieds mignons qu'etlt divi- nisés un sculpteur grec. Non , ii est impossible qu'il s'abuse , qu'une illusion fatale l'éblouisse et le trompe. Il s'approche et lui dit d'une voix émue : -- Senorita , me reconnaissez-vous La jeune fille hésite encore. Elle jette un regard humilié sur son misérable costume ; la puissante dame e disparu pour faire place à la pauvre esclave, et elle rougit de se voir ainsi abaissée dcvant son ancien serviteur, Ce Journal paraî$ tous les jours M. Loubers insiste pote' le concours. sans se préoccuper de celui qui a été déjà fait, en expliquant que, si celui-ci n'avait rien produit, c'était la faute du programme qui donnait tout à l'art, tandis qu'aujourd'hui on veut donner à l'art. et à l'industrie. RI. Caze est frappé de l'inconvénient du concours et il désire qu'au moyen des plans qui sont dans les cartons de l'ad uinis- tration, celle-ci prépare un projet avant toutc délibération. M. Albert appuie les conclusions du rapport et elles sont adoptées. Il y aura donc un nouveau concours, suivant le pro- gramme, qui sera ultérieument déterminé. Sur l'insistance de M. Boisselet, chargé d'un rapport concer- nant le bail de l'éclairage au gaz, la discussion de cette im- portante affaire est ajournée à une séance spéciale, qui aura lieu lundi prochain. M. Albert fait un rapport sur une demande des artistes associés de nos théâtres. Il en résulte que ces artistes ont fait des pertes qui ne s'élèvent pas à moins de 134,150 f., et ils sol- licitent l'abandon d'un douzième de la subvention que la ville a votée pour le théâtre , douzième qui restera sans emploi, attendu qu'il s'applique au mois de juillet, premier mois de l'année théâtrale pendant lequel l'opéra n'a pu être joué. La commission propose d'allouer ce douzième, qui s'élève à 4,166 fr. M. Boisselet s'élève avec force contre les réclamations inces- santes de M. Lafeuillade , dont il compare la déplorable admi- nistration aux beaux jours de MM. Rhoné et Guérin , qui ne recevaient cependant que 20,000 fr. de subvention. D'ail- leurs ceci est une question de dignité pour le conseil , qui a déjà écarté de semblables réclamations au mois de juillet der- nier , et sur lesquelles il tic lui conviendrait pas d'émettre au- jourd'hui un vote contradictoire. M. de Malaret fait observer au conseil que c'est à tort que M. Boisselet prend à partie M. Lafeuillade , qui n'a rien à faire dans ce débat comme directeur. Ce sont , en effet , dit M. de Malaret, les artistes associés qui demandent une indemnité pour des pertes réelles. Y a-t-il lieu d'accorder ou de refuser ? Voilà toute la question. Quant à lui , il votera pour les artistes. M. Loubers rappelle qu'il a voté contre la subvention de 50,000 fr. au profit des théâtres , et ajoute que , fidèle à ses précédents , il votera contre fa demande actuelle. D'ailleurs le conseil n'a voulu donner qu'une ubvention men- suelle de 4,166 fr. pour les mois d'opéra. Or, les artistes n'ayant donné l'opéra que pendant onze mois , il trouve naturel qu'on ne leur en paie pas douze. M. Petit soutient l'opinion de son collègue , M. de Malaret. M. Albert, rapporteur, résume la discussion. Le projet de délibération est repoussé à une voix de majorité. I,a séance est levée. PREFFCTURE DE LA HAUTE- M1VISTERE DES FINANCES. Comptoirs nationaux d'escompte et magasins généraux agréés par l'Etat. 3ar none du peuple Français. Le ministre des finances, Vu les décrets des 7 et 8 mars 1849, relatifs aux comptoirs nationaux d'escompte; Vu l'arrêté du 6 juin 1848, approuvant les statuts du comp- toir national d'escompte de la vitae de Toulouse et l'arrêté du même jour portant nomination de M. Guilhot aux fonctions de directeur de ce comptoir; Les ANNONCES et AVIS doivent être portés la veille et se paient d'avance. ON 5'AI3ONNE +U fURIU d6 JOURNMI- rue St- Rnnne, Blb. A 't'OUi.OUSI. Chez tes Libr., bnreaua des Messageries et nirecteur des postes. PRIX DES 1 SERTIONS. 30 e- la ligne d'Annonce 60 c: 1<r ligne de Réclame S'adresser au IiarAses du Journnl, rue Gt-Roine, _kG Vu l'acte, en date du 7 juin 1850, par lequel M. Saladin, inspecteur-général des finances, agissant en vertu d'un ordre ministériel, a suspendu M. Guilhot, de ses fonctions, pour avoir transgressé en plusieurs circonstances, les Statuts. qui règlent la gestion du Comptoir de Toulouse, notamment : L'article 8 , en admettant ou laissant admettre à l'escompte des valeurs non commerciales ou qui ne remplissaient pas la condition exigée de deux signatures notoirement solvables, en acceptant de propriétaires de fonctionnaires publics ou d'of- ficiers ministériels , du papier non susceptible d'être réescompté par la Banque de France ; en recevant à charge d'intérêts des dépôts de fonds exigibles à volonté et dont le retrait peuvait_, en cas de crise , compromettre sérieusement la solvabilité du comptoir; - L'article 10, en présentant une situation inexacte.,' dans le but de dissimuler te mauvais résultat de ses opérations; L'article 17, en faisant supporter au Comptoir des frais de h:treau et de personnel supérieurs aux chiffres fixés par le con- seil d'administration; Attendu que 11i. Guilhot a refusé de se soumettre à la suspen- sien prononcée contre lui, et qu'il a tenté d'entraver par tous les moyens en son pouvoir l'exécution des ordres de l'autorité de qui il tenait son mandat; Attendu, en outre, que la continuation de la gestion de M. Guilhot serait de nature à compromettre non seulement les inté- rêts des actionnaires , ainsi que ceux de la ville et du trésor , mais encore l'existence même du comptoir; Arrête ; Art. ter. 1I. Guilhot , directeur du Comptoir national d'Es- compte de Toulouse, est révoqué. Art. 2. Le présent arrêté sera déposé au secrétariat-général pour être notifié à qui de droit. Fait à Paris, le 18 juin 1850. Signé ; Achille FOFLD, Mgr le coadjuteur et Mgr de Lacroix, archevêque d'Auch, sont partis lundi pour aller assister au concile de Lyon. M. l'abbé Sentis, secrétaire de Mgr de Laeroix, accompagne Sa Grandeur. M. l'abbé Berger accompagne M. le coadjuteur. Le concile de Toulouse s'ouvrira, à ce qu'on assure, dans les premiers jours de septembre. ASSISES EXTRAORDINAIRES DE LA HAUTE-GARONNE Pn1 SlDENCE DE M. DE LABAUME. Axdience die 27 juin. Un genre de vol, qui depuis quelque temps surtout se iepro- duit très-fréquemment dans notre ville, amène devant le jury le jeune Pariés qui est accusé d'avoir soustrait la cassette des étrennes des garçons de l'hôtel Capoul. Ce jeune homme, qui n'a que 17 ans, et chez lequel les mauvais instincts sont pous- sés à un degré que l'on ne rencontre pas souvent dans des jeunes gens de son âge, a été condamné à trois ans de prison et à l'interdiction pendant cinq ans des droits mentionnes en l'art. 42 du Code pénal. Défenseur, ile Martin ; ministère public, M. Bérigaud. Mercredi., vers six à sept heures du soir, un ouragan s'est levé aux environs de Toulouse et e fondu sur la commune de Verfeil. Une pluie torrentielle, poussée par un vent furieux et environ mêlée de g clons est tombée pendant iron cinq quarts - Parlez ! parlez !reprendJoquin. Jen'a pas besoin de ou vaincre des obstacles créés par la vanité et la sottise des prononcer votre nom ! Je sens battre mon cour , qui n'a pas hommes qui ont vécu avant vous. Les désirs de quelques privi- tressailli quand le bourreau m'a touché; c'est lui qui vous a légiés ne sent pas exaucés au prix de l'abnégation de tous. reconnue. Dans votre monde, tous les penchants, tous les rêves secrets du Carmen comprit bien, au son de voix du jeune homme, qu'il coeur , tous les désirs de l'esprit sont contrariés et mis sous les l'aimait toujours , et elle savait aussi qu'une femme est toujours verroux. Ici nous cacherions notre bonheur au fond d'une forêt! reine sur le cour de son amant, soit qu'elle porte une couronne y05 êtes accoutumée aux besoins du luxe ! mais ici nous bat- ducale à son front , soit qu'elie porte à son col l'anneau de la tons monnaie avec nos carabines , et j'irais vous chercher jus- servitude. qu'au milieu de Vera-Cruz les pierreries , les nattes , les bas- - Il faut dette que je reconnaisse un ami parmi ces bri- quines, les mantilles qu'un caprice vous ferait désirer ! gands ! répondit-elle enfin. - Ce seraient là de sanglants caprices , interrompit froide- - Le reproche est injuste , dit Montbars à voix basse , de ment clona Carmen. Je ne m'attendais pas à ce que Joaquin le manière à n'être pas entendu de fray Eusebio. Ces brigands pêcheur me fit de telles conditions pour me sauver. sont mes frères , senorite. Avez-vous donc oublié déjà que j'ai Le pêcheur de perles n'existe plus , senorita , répliqua versé un sang précieux aux Espagnols î et que notre terrible,Iontbars. Aujourd'hui je suis un homme libre. Sur cette place. association offre seule un refuge aux criminels qui ne sont pas au milieu de ces cris , de ce tumulte , frère de ces hommes des lâches ! en haillons qui jettent à la mer ou qui brûlent , pour s'amuser, - Vous vous vengez cruellement , Joaquin ! mais je pense les riches étoffes de l'inde , et qui couchent sur la terre nue que vous aurez pitié de moi. Cependant vous êtes jeune , vous, sans prendre seulement une pierre pour oreiller , je suis plus, et vous ne pouvez , comme ces hommes , avoir renoncé à tout fier que le planteur de Hispaniola , qui dépend de ses esclaves, sentiment d'humanité. de son confesseur, de son roi. -- J'ai déjà bien souffert pour vous , senorita , mais cette fois - Vous êtes libre , dit fray Eusebio , mais vous n'avez pas le sacrifice mémo de ma vie ne saurait vous ètre utile. Oui , je même le pouvoir de sauver une femme. puis vous saurer , mais hélas ! il n'est qu'un seul moyen ! - Nous sommes tous égaux , répondit Montbars en hésitant. - Parlez! dit dona Carmen avec angoisse. Je subis la loi commune. Je ne puis rien par moi-même. Croyez - La femme de Monthars serait respectée de tous ! murmura que sans cela je n'aurais pas osé offrir à donc Carmen une pa- le flibustier avec douceur. reille voie de salut. Songez seulement , senorita , ajoutant-il L'Espagnole sourit dédaigneusement; mais Montbars ; saris d'une voix lente et troublée , que rien au monde ne saurait em- s'en apercevoir, continua : pêcher les conséquences du partage qui va avoir lieu. Ce serait la réalisation d'un beau rêve, séôorita. Sur cette -- J'attendrai ! dit-elle avec fermeté. terre libre, chacun est son propre roi. I'lus de préjugés'. plus ils fluent alors interrompus par les cris qui s'élevaient de de rangs ! plus d'orgueils ! On est ma.itre de sa vie et de son taules arts. cour. Votre existence n'est as ?rottée à l'avance par de vieil- - la chasse-partie ' Le serment . le serment . les coutumes. Vous ne passez pas vos jeune à renier le s dons de f Ces clameurs > qui donnaient comme une sanction terrible Dieu , l'air, la liberté, la nature, pour poursuivre des hochet., aux dernières paroles de Monthai , émurent dona Carmen, qui Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_06_29.pdf · snnt relu, que pour (rois m euS. Six mois OU'atn tin et ne commencent que ds

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PRIXDE L'ABONNEMENT:

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Les abonnements nesnnt relu, que pour (roism euS. Six mois OU'atn tinet ne commencent queds ter nu du 1G de cha-que mois. _tmpr. de RO t1L et 8!RIUC

Rtl6 SAINT-QON3 , tU.

Les i.ettres

non affranchies ne sont pasreçues. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

SOMMAIRE.TOIJ1,OUSE, 29 juin : Conseil municipal.-Chronique h cale.

- Cour d'assises. - NOUVELLES DES DEPARTEMENTS. -NOUVELLESD'ESPAGNE.--PARIS, 25 et 26 juin : Faits divers.- ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE. - CORRESPONDANCE PARTICI-

L1ÉBE : Nouvelles diverses. - FEUILLETON : Les Frères dela Côte. (Suite).

OULOE, 29 Juin i 8 O.

L'Assemblée législative a consacré sa séance du 26 juin à ladiscussion d'un projet de loi tendant à ouvrir au ministre des tra-vaux publics des ci-dits extraordinaires et suprlémentaires, ladiscussion a été animée ; elle s'est terminée par le vote descrédits.

CONSEIL MUNICIPAL:

Séance du 91 juin.Le procès-verbal de la dernière séance est adopté.M. le maire demande un crédit de 8,000 fr, pour continuer

sans interruption les démolitions commencées sur la place duCapitole. - Alloué d'urgence.

M. Caze fait Dn rapport sur le plan de la façade uniforme àconstruire sur la place du Capitole. Il communique au conseill'opinion d'une commission scientifique qui avait été réunie par1l. le maire à l'effet de donner son avis sur le spécimen derniè-rement exposé à l'entrée de la rue des Balances, et sur le meil-leur système qu'il y aurait à suivre pour la façade projetée. Lacommission a pensé qu'il était convenable de continuer le genrede façade qui existe déjà sur les autres côtés de la place, saufles galeries ouvertes, couronnement par un acrotère à jour etquelques autres modifications de détail.

M. le rapporteur propose l'adoption de ce dernier plan ,lequel doit laisser subsister, au moyen d'arcades ouvertes, lesanciennes rues des Balances et de l'Orme-Sec.

Le conseil adopte le projet de délibération.M. Perpessac donne quelques explications sur le projet de

vente du terrain vacant à l'angle des rues Peyras et des 'Tour-neurs.

Le conseil autorise M. le maire à traiter de la vente de ceterrain avec M. Sipière au prix de 100 i'r. le mêtre carré, à lacharge par lui de se conformer au plan qu'il e déjà suivi pourla construction de son hôtel.

M. Perpessac fait un second rapport sur une demande dusieur Tignol , qui offrait de reconstruire, sur la rue Lafayette,une maison qui appartient à la ville, dont il est locataire. Cetteproposition a fait naitre la question grave d'un plan d'ensemblepour la reconstruction générale des parties postérieures du Capi-tole. La commission est d'avis qu'un concours doit être ouvertpour obtenir le meilleur résultat possible, et que la propositiondu sieur Tignol ne saurait être acceptée. Toutefois elle penseque, le concours pouvant amener des lenteurs dont on neprévoit pas le terme, la ville doit faire , sur les terrains à dé-blayer , des constructions provisoires dont les frais seront bien-tôt couverts par des 'locations avantageuses.

M. le maire combat les conclusions de la commission et vou-drait la reconstruction détnitive sur le plan de l'architecte dela ville, attendu qu'un concours a déjà été fait sans autre ré-sultat que des frais et du temps perdu pour la ville.

Feuilleton du Journal de loulttuse, 9 juin 18âO.

LES FORES QE LA COTE.DEUXIÈME PARTIE.

n A i ' Ê E;Suite.-(Voir notre journal des 31 mai, ter, 4, 6, 9, lo

11, 13, 14, 19, 19, 20, 21, 22, 23, 26, 27 et 28 juin.)

Pendant queces réflexionss'agitaient dans son esprits, Joaquins'était avancé, pâle, interdit , presque honteux de son émotion.Arrivé devant le groupe des prisonniers, il ne vit qu'une jeunetille de Guinée , morne et tremblante sous ses yeux avides. MaisVamour ne se laisse pas tromper à de pareils stratagèmes; mieuxque la haine , il lit dans le regard , la voix et les gestes. Ceque le Basque n'avait fait que 'soupçonner vaguement tout àl'heure , Montbars en était déjà certain. D'ailleurs , le visagede la prétendue négresse n'a rien du type africain, ni les lèvres

saillantes , ni le nez épaté , ni cette laine crépue qui poussecomme un buisson sur les tues africaines. Ce sont bien là aucontraire les beaux cheveux de la créole , ses petites mainsSi lices croisées sur son cosur , ses pieds mignons qu'etlt divi-nisés un sculpteur grec. Non , ii est impossible qu'il s'abuse ,

qu'une illusion fatale l'éblouisse et le trompe. Il s'approche etlui dit d'une voix émue :

-- Senorita , me reconnaissez-vousLa jeune fille hésite encore. Elle jette un regard humilié sur

son misérable costume ; la puissante dame e disparu pour faireplace à la pauvre esclave, et elle rougit de se voir ainsi abaisséedcvant son ancien serviteur,

Ce Journal paraî$ tous les jours

M. Loubers insiste pote' le concours. sans se préoccuper decelui qui a été déjà fait, en expliquant que, si celui-ci n'avait rienproduit, c'était la faute du programme qui donnait tout à l'art,tandis qu'aujourd'hui on veut donner à l'art. et à l'industrie.

RI. Caze est frappé de l'inconvénient du concours et il désirequ'au moyen des plans qui sont dans les cartons de l'ad uinis-tration, celle-ci prépare un projet avant toutc délibération.

M. Albert appuie les conclusions du rapport et elles sontadoptées. Il y aura donc un nouveau concours, suivant le pro-gramme, qui sera ultérieument déterminé.

Sur l'insistance de M. Boisselet, chargé d'un rapport concer-nant le bail de l'éclairage au gaz, la discussion de cette im-portante affaire est ajournée à une séance spéciale, qui auralieu lundi prochain.

M. Albert fait un rapport sur une demande des artistesassociés de nos théâtres. Il en résulte que ces artistes ont faitdes pertes qui ne s'élèvent pas à moins de 134,150 f., et ils sol-licitent l'abandon d'un douzième de la subvention que la villea votée pour le théâtre , douzième qui restera sans emploi,attendu qu'il s'applique au mois de juillet, premier mois del'année théâtrale pendant lequel l'opéra n'a pu être joué.

La commission propose d'allouer ce douzième, qui s'élève à4,166 fr.

M. Boisselet s'élève avec force contre les réclamations inces-santes de M. Lafeuillade , dont il compare la déplorable admi-nistration aux beaux jours de MM. Rhoné et Guérin , quine recevaient cependant que 20,000 fr. de subvention. D'ail-leurs ceci est une question de dignité pour le conseil , qui adéjà écarté de semblables réclamations au mois de juillet der-nier , et sur lesquelles il tic lui conviendrait pas d'émettre au-jourd'hui un vote contradictoire.

M. de Malaret fait observer au conseil que c'est à tort queM. Boisselet prend à partie M. Lafeuillade , qui n'a rien à fairedans ce débat comme directeur. Ce sont , en effet , dit M. deMalaret, les artistes associés qui demandent une indemnité pourdes pertes réelles. Y a-t-il lieu d'accorder ou de refuser ? Voilàtoute la question. Quant à lui , il votera pour les artistes.

M. Loubers rappelle qu'il a voté contre la subvention de50,000 fr. au profit des théâtres , et ajoute que , fidèle à sesprécédents , il votera contre fa demande actuelle.

D'ailleurs le conseil n'a voulu donner qu'une ubvention men-suelle de 4,166 fr. pour les mois d'opéra. Or, les artistes n'ayantdonné l'opéra que pendant onze mois , il trouve naturel qu'onne leur en paie pas douze.

M. Petit soutient l'opinion de son collègue , M. de Malaret.M. Albert, rapporteur, résume la discussion.Le projet de délibération est repoussé à une voix de majorité.I,a séance est levée.

PREFFCTURE DE LA HAUTE-

M1VISTERE DES FINANCES.

Comptoirs nationaux d'escompte et magasins généraux agrééspar l'Etat.

3ar none du peuple Français.Le ministre des finances,

Vu les décrets des 7 et 8 mars 1849, relatifs aux comptoirsnationaux d'escompte;

Vu l'arrêté du 6 juin 1848, approuvant les statuts du comp-toir national d'escompte de la vitae de Toulouse et l'arrêté dumême jour portant nomination de M. Guilhot aux fonctions dedirecteur de ce comptoir;

Les ANNONCES et AVISdoivent être portés la veille

et se paient d'avance.

ON 5'AI3ONNE+U

fURIU d6 JOURNMI-rue St- Rnnne, Blb.

A 't'OUi.OUSI.

Chez tes Libr., bnreauades Messageries

et nirecteur des postes.

PRIX DES 1 SERTIONS.30 e- la ligne d'Annonce60 c: 1<r ligne de Réclame

S'adresserau IiarAses du Journnl,

rue Gt-Roine, _kG

Vu l'acte, en date du 7 juin 1850, par lequel M. Saladin,inspecteur-général des finances, agissant en vertu d'un ordreministériel, a suspendu M. Guilhot, de ses fonctions, pour avoirtransgressé en plusieurs circonstances, les Statuts. qui règlentla gestion du Comptoir de Toulouse, notamment :

L'article 8 , en admettant ou laissant admettre à l'escomptedes valeurs non commerciales ou qui ne remplissaient pas lacondition exigée de deux signatures notoirement solvables, enacceptant de propriétaires de fonctionnaires publics ou d'of-ficiers ministériels , du papier non susceptible d'être réescomptépar la Banque de France ; en recevant à charge d'intérêts desdépôts de fonds exigibles à volonté et dont le retrait peuvait_,en cas de crise , compromettre sérieusement la solvabilité ducomptoir; -

L'article 10, en présentant une situation inexacte.,' dans lebut de dissimuler te mauvais résultat de ses opérations;

L'article 17, en faisant supporter au Comptoir des frais deh:treau et de personnel supérieurs aux chiffres fixés par le con-seil d'administration;

Attendu que 11i. Guilhot a refusé de se soumettre à la suspen-sien prononcée contre lui, et qu'il a tenté d'entraver par tous lesmoyens en son pouvoir l'exécution des ordres de l'autorité dequi il tenait son mandat;

Attendu, en outre, que la continuation de la gestion de M.Guilhot serait de nature à compromettre non seulement les inté-rêts des actionnaires , ainsi que ceux de la ville et du trésor ,mais encore l'existence même du comptoir;

Arrête ;Art. ter. 1I. Guilhot , directeur du Comptoir national d'Es-

compte de Toulouse, est révoqué.Art. 2. Le présent arrêté sera déposé au secrétariat-général

pour être notifié à qui de droit.Fait à Paris, le 18 juin 1850.

Signé ; Achille FOFLD,

Mgr le coadjuteur et Mgr de Lacroix, archevêque d'Auch,sont partis lundi pour aller assister au concile de Lyon. M.l'abbé Sentis, secrétaire de Mgr de Laeroix, accompagne SaGrandeur. M. l'abbé Berger accompagne M. le coadjuteur.

Le concile de Toulouse s'ouvrira, à ce qu'on assure, dans lespremiers jours de septembre.

ASSISES EXTRAORDINAIRES DE LA HAUTE-GARONNE

Pn1 SlDENCE DE M. DE LABAUME.

Axdience die 27 juin.

Un genre de vol, qui depuis quelque temps surtout se iepro-duit très-fréquemment dans notre ville, amène devant le jury lejeune Pariés qui est accusé d'avoir soustrait la cassette desétrennes des garçons de l'hôtel Capoul. Ce jeune homme, quin'a que 17 ans, et chez lequel les mauvais instincts sont pous-sés à un degré que l'on ne rencontre pas souvent dans des jeunesgens de son âge, a été condamné à trois ans de prison et àl'interdiction pendant cinq ans des droits mentionnes en l'art.42 du Code pénal.

Défenseur, ile Martin ; ministère public, M. Bérigaud.

Mercredi., vers six à sept heures du soir, un ouragan s'estlevé aux environs de Toulouse et e fondu sur la commune deVerfeil. Une pluie torrentielle, poussée par un vent furieux et

environmêlée de g clons est tombée pendant iron cinq quarts

- Parlez ! parlez !reprendJoquin. Jen'a pas besoin de ou vaincre des obstacles créés par la vanité et la sottise desprononcer votre nom ! Je sens battre mon cour , qui n'a pas hommes qui ont vécu avant vous. Les désirs de quelques privi-tressailli quand le bourreau m'a touché; c'est lui qui vous a légiés ne sent pas exaucés au prix de l'abnégation de tous.reconnue. Dans votre monde, tous les penchants, tous les rêves secrets du

Carmen comprit bien, au son de voix du jeune homme, qu'il coeur , tous les désirs de l'esprit sont contrariés et mis sous lesl'aimait toujours , et elle savait aussi qu'une femme est toujours verroux. Ici nous cacherions notre bonheur au fond d'une forêt!reine sur le cour de son amant, soit qu'elle porte une couronne y05 êtes accoutumée aux besoins du luxe ! mais ici nous bat-ducale à son front , soit qu'elie porte à son col l'anneau de la tons monnaie avec nos carabines , et j'irais vous chercher jus-servitude. qu'au milieu de Vera-Cruz les pierreries , les nattes , les bas-

- Il faut dette que je reconnaisse un ami parmi ces bri- quines, les mantilles qu'un caprice vous ferait désirer !gands ! répondit-elle enfin. - Ce seraient là de sanglants caprices , interrompit froide-

- Le reproche est injuste , dit Montbars à voix basse , de ment clona Carmen. Je ne m'attendais pas à ce que Joaquin lemanière à n'être pas entendu de fray Eusebio. Ces brigands pêcheur me fit de telles conditions pour me sauver.sont mes frères , senorite. Avez-vous donc oublié déjà que j'ai Le pêcheur de perles n'existe plus , senorita , répliquaversé un sang précieux aux Espagnols î et que notre terrible,Iontbars. Aujourd'hui je suis un homme libre. Sur cette place.association offre seule un refuge aux criminels qui ne sont pas au milieu de ces cris , de ce tumulte , frère de ces hommesdes lâches ! en haillons qui jettent à la mer ou qui brûlent , pour s'amuser,

- Vous vous vengez cruellement , Joaquin ! mais je pense les riches étoffes de l'inde , et qui couchent sur la terre nueque vous aurez pitié de moi. Cependant vous êtes jeune , vous, sans prendre seulement une pierre pour oreiller , je suis plus,et vous ne pouvez , comme ces hommes , avoir renoncé à tout fier que le planteur de Hispaniola , qui dépend de ses esclaves,sentiment d'humanité. de son confesseur, de son roi.

-- J'ai déjà bien souffert pour vous , senorita , mais cette fois - Vous êtes libre , dit fray Eusebio , mais vous n'avez pasle sacrifice mémo de ma vie ne saurait vous ètre utile. Oui , je même le pouvoir de sauver une femme.puis vous saurer , mais hélas ! il n'est qu'un seul moyen ! - Nous sommes tous égaux , répondit Montbars en hésitant.

- Parlez! dit dona Carmen avec angoisse. Je subis la loi commune. Je ne puis rien par moi-même. Croyez- La femme de Monthars serait respectée de tous ! murmura que sans cela je n'aurais pas osé offrir à donc Carmen une pa-

le flibustier avec douceur. reille voie de salut. Songez seulement , senorita , ajoutant-ilL'Espagnole sourit dédaigneusement; mais Montbars ; saris d'une voix lente et troublée , que rien au monde ne saurait em-

s'en apercevoir, continua : pêcher les conséquences du partage qui va avoir lieu.

Ce serait la réalisation d'un beau rêve, séôorita. Sur cette -- J'attendrai ! dit-elle avec fermeté.terre libre, chacun est son propre roi. I'lus de préjugés'. plus ils fluent alors interrompus par les cris qui s'élevaient dede rangs ! plus d'orgueils ! On est ma.itre de sa vie et de son taules arts.cour. Votre existence n'est as ?rottée à l'avance par de vieil- - la chasse-partie ' Le serment . le serment .les coutumes. Vous ne passez pas vos jeune à renier le s dons de f Ces clameurs > qui donnaient comme une sanction terribleDieu , l'air, la liberté, la nature, pour poursuivre des hochet., aux dernières paroles de Monthai , émurent dona Carmen, qui

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d'heure. Les blés ont été couchés, mais vu leur état de matu-rité, on espère qu'il n'en résultera pas un grand préjudice.

Un incendie a dévoré, le 25 juin, dajis la commune de Fe-uouillet, une métairie appartenant à M. Tautié. Malgré les se-cours les plus empressés, tout a été dévoré. On a à regretter laperte de 5 boeufs , du fourrage et des outils aratoires. Lemaître-valet a vu détruire tout ce qu'il possédait. La malveil-lance est étrangère à ce sinistre La métairie était assurée. Unesouscription s'organise à Fenouillet pour vïir au secours dumaître-valet.

- Narbonne, 25 juin.Les gerbes d'avoine et (le blé , entassées dans deux champs

de M. Pascal Darie, propriétaire à Marcorignan, ont été incen-diées dans la nuit du mardi au mercredi. Sa récolte en blé a étéentièrement consumée , les gerbes dvoire ont été préservées.La justice intôrme sur cet événement qui ne saurait être attribuéqu'à la malveillance.

- M. Fabre, propriétaire à Cuxac, reçut ces jours derniersdes lettres anonymes portant demande d'argent ou menaces demort; il en a déféré à la justice. Dans la nuit du mercredi aujeudi, une vigne dont il est propriétaire a été dévastée et sac-cagée de la manière la plus barbare; les ceps ont été brisés,foulés aux pieds, les souches arrachées. Ce crime coïncided'une manière bien triste avec l'incendie de la récolte de M.Darie , et ne prouve que trop à quel degré de démoralisationquelques individus sont tombés dans nos campagnes où l'onprofessait autrefois un respect profond pour la propriété et pourle bien d'autrui,

Un fait grave s'est passé le 24 de ce mois dans la communed'Aujan , canton de Masseube.Comme ce jour-là c'était la fête patronale d'Aujan , le bri-

gadier Vachon et le gendarme Ausset s'y étaient rendus pourmaintenir l'ordre.Vers 4 heures du soir une rixe éclata entre des jeunes gens

au sujet du paiement d'une bouteille de vin ; l'autorité locale ,assistée de la gendarmerie , intervint pour faire cesser le désor-dre. Aussitôt 4 ou 500 individus se jetèrent sur eux en les me-naçant de les mettre à mort. L'autorité du maire ne fut pasplus respectée que celle de la gendarmerie.

Ne se trouvant point en force pour résister, l'autorité et lesgendarmes rentrèrent à la maison commune où ils s'enfermèrent;la foule les ayant suivis , les portes furent enfoncées , une banded'effrénés y pénétrèrent , les deux gendarmes furent saisistraînés dehors et cruellement maltraités.

Le gendarme Ausset fut emmené de vive force sur les bordsde la rivière, où on se disposait à le noyer pendant que le briga-dier était entraîné d'un autre côté. Ces deux militaires auraientété mis à mort sans le courageux dévoûment de quelques jeunesgens de Masseube et des communes voisines qui volèrent à leursecours et parvinrent à les ramener à la Maison-Commune, oùgrâces-à l'énergie de ces jeunes gens ils furent en sûreté.

A l'entrée de la nuit la foule s'étant écoulée, les deux gendar-mes rentrèrent à leur résidence, escortés par leurs libérateurs,mais couverts de contusions. Le brigadier Vachon a reçu uneblessure à la main droite qui parait avoir été faite avec un ins-trument tranchant.

M. le capitaine Robert, commandant la gendarmerie du Gers,dont le zèle ne se dément jamais, s'est immédiatement transportésur les lieux avec une des brigades d'Auch.

(Opinion).

Lyon, 24 juin.Samedi soir une arrestation importante, qui parait se ratta-

cher au'. menées des sociétés secrètes, a été opérée à la Croix-Ronsse par les soins de M. Bergeret , commissaire spécial et deM. Roccourt, commissaire de la Croix-Rousse.

Ces-deux magistrats , accompagnés de .leurs agents et d'un-piquet de troupes de ligne; ont surpris seize individus fortementsoupçonnés d'intrigues révolutionnaires. On a saisi dans le lieude leur réunion diffentes pièces qui aideront à l'instructionde cette affaire. (Salut publie. )

Toulon, 25 juin.'émotion causée par les mesurees prises ces jours derniers est

ièrement calmée. On nous assure, du reste, que le dernieruet est commandé pour ce soir, et que, dès demain, les cho-reprendront leur cours ordinaire.

regarda avec épouvante les aventuriers qui allaient de dreiCent de âeson sort.

Ils se réunissaient en ce moment pour le partage , un desépisodes les plus importants de leur métier. Chaque classe sedistinguait facilement , moins par le costume que par l'alluredu corps , la démarche, l'expression de la physionomie.

Nos captifs se trouvaient derrière la troupe des boucaniers.Ceux-ci , presque tous tranquillement appuyés sur leurs fusils ,conservaient un air de gravité rude et sauvage auquel leur équi-pement sévère prêtait quelque chose d'imposant. Leurs bracs ,couchés à leurs pieds , les regardaient languissamment.

A droite , au contraire , les flibustiers , misérablement ac--eoutrés d'un caleçon et d'une chemise de toile agrafée , chezquelques-uns au moyen d'un diamant magnifique

, remuaientcomme une fourmilière autour de l'Olonnais et de Vanhord ,deux de leurs principaux chefs.

Ces aventuriers, qui devaient leur nom au mot anglais flibus-tier (corsaire), étaient lestes, agiles, inquiets et pleins de feu.Ils avaient l'air moins sombre que les solitaires boucaniers,mais le coeur encore plus dur et plus impitoyable, grâce à leurconstante communauté, qui provoquait souvent les querelles.Habitués de plus à s'eotendrevainement supplier lorsqu'ilsgrim-paient à l'abordage des vaisseaux espagnols, ils avaient l'affreuxcourage de plaisanter en égorgeant. Quand ils partaient pourune expédition, tous les gens de l'équipage s'associaient deuxa deux, afin de se secourir l'un l'autre s'ils étaient blessés ous'ils tombaient morts. Voici en quoi consistait ce célèbre ma-telotage. Ils se passaient un écrit sous seing-privé en formede testament, par lequel ils mettaient tout leur avoir en com-mun , le laissant au survivant en cas de mort. Jamais cetengagement ne fut trahi, jamais la cupidité ne fit oublier à unflibustier son matelot blessé et gisant au lieu du combat. Quel-quefois l'accord n'était que pour un voyage, quelquefois c'étaitpour toute la vie. C'étaient bien de véritables frères.Derrière eux aliluaient les habitans, cultivateurs du sol et

- La gaha. re de l'Etat la provençale est en partance. Ce Làtiment va porter des approvisionnements à l'escadre expédition-naire de la Plata. On pense qu'il pourra mettre à la voile dansla journée de demain.

- Le bâtiment à vapeur l'Eclaireur est arrivé en courrier deCivita-Vecchia, avec un petit nombre de passagers militaires.

Les nouvelles de Rome, apportées par ce steamer, sont insi-gnifiantes. _-

NOJVEI.EE 3 D'EPA WE.Madrid , 21 juin.

La r, ine a éprouvé quelques symptômes précurseurs de l'ac-couchement , et on pense que sa délivrance ne peut tarder audelà de la semaine. Le 21, des prières et une procession solen-nelles ont dû avoir lieu dans la capitale pour demander au cield'accorder à S. M. des couches heureuses.

- La Gazette officielle renferme un rapport du capitaine-général de Madrid au gouvernement. Ce rapport rend compted'un engagement qui a eu lieu le 17, dans les alentours de Col-menar-Vieux, avec une troupe de 300 carlistes, commandés parle colonel du Convenio D. Andrès Ormazaval. Après trois-quartsd'heures d'un feu bien nourri , 27 rebelles ont été faits prison-niers : on a pris ensuite le reste de la troupe qui s'était disperséau commencement de la mêlée.

Cette tentative d'une poignée de factieux , improvisée à deuxpas de la capitale, faisait hier à Madrid le sujet de toutes lesconversations.

- Six régiments vont être tirés au sort dans les forces mili-taires espagnoles qui sont dans la péninsule pour aller complé-ter la garnison de l'île de Cuba.

TOUVELLES IDTTALIE.Nous ayons annoncé qu'une partie d'un immense édifice de

Naples s'était écroulée le 16 juin et avait fait de nombreusesvictimes. De nouveaux renseignements nous permettent d'a-jouter quelques détails à notre premier récit.

Les Granili qui ont plus de cent croisées de façade, avaientété destinés par Charles III à contenir de vastes approvisionne-ments de blés. Ils servent aujourd'hui de caserne à la troupeet de logement aux forçats. Depuis les révolutions qui ontdésolé Naples, cet édifice recevait les matériels et munitions deguerre que les arsenaux ne pouvaient contenir.

Le 16 courant, la voûte supérieure, au-dessus de laquelle onavait établi une corderie, s'affaissa dans un espace de quatrecroisées, sans que les murailles latérales ni te reste de l'édificeen aient été ébranlés.

Le roi, en apprenant la catastrophe, se hâta de quitter sonpalais de Caserte pour se rendre sur les lieux du désastre etprésida aux opérations qui avaient pour but de retirer le, mal-heureux engloutis sous les décombres. 20 cadavres horriblementmutilés en furent retirés le même jour et tout autant de blessésfurent transportés à l'hôpital.

On pense que le nombre des morts s'élèvera à 70, dont 30soldats. (Nouvelliste).

PARES , d È; juin.S. Exc. M. le marquis de Normanby, ambassadeur extraor-

dinaire de S. M. la reine du royaume-uni de la Grande-Bre-tagne et d'Irlande, a remis au président -de la République lalettre par laq'ielle S. M. britannique notifie la naissance d'unprince, son fils.

Le président de la République a également reçu la lettrepar laquelle S. A. R. le grand-duc d'Oldenbourg lui annoncela naissance du prince Constantin-Frédéric-Pierre, fils de LL:AA. 11. le prince Pierre et la .princesse Thérèse d'Olden-bourg.

- Le Moniteur publieLa loi qui crée, sous la garantie de l'État, une caisse de re-

traites oit rentes iagères pour la vieillesse.

Par décret du président de la République , du 30 mai1850, ont été promus dans le corps de l'artillerie, aux gradesci-après désignes , les officiers et sous-officiers de celte armedont les noms suivent, savoir

Au grade de colonel.M. Le Puillon de Boblaye (T.), lieutenant-colonel, comman-

dant en second l'École d'application de l'artillerie et du génie à

trafiquants, qui étaient vêtus de larges hauts-de-chausses et depourpoints de toile blanche. Les gens les moins aventureux, lesplus rusés embrassaient cette vie de colons. A l'instar des bou-caniers et des flibustiers, ils s'emmatelottaient deux ou trois, aupréjudice des héritiers d'Europe, et ils obtenaient du gouver-neur un terrain de quatre cents pas géométriques de large etde soixante de long. Puis ils se bâtissaient des cases, couvertesde feuilles de canne à sucre et fermées de planches de palmiersou de roseaux qu'ils nommaient palissades. Les habitationsétaient toujours situées près de la mer, ou d'une rivière ,ou d'une source. Ils cultivaient des patates, du manioc, desbananiers, des figuiers. Puis ils plantaient du tabac qu'ils en-voyaient en France ou qu'ils échangeaient contre des marchan-dises. Ceux qui assistaient au partage semblaient n'y avoir qu'unintérêt de curiosité : tout ce butin devait cependant tomberdansleurs mains, car les flibustiers ne se remettaient pas en merqu'ils n'eussent tout dépensé.

- Ne craignez rien, répondit-il. Ce n'est pas moi qui vousperdrai!

Il se sentait mourir en pensant à ce qui allait se passer,cherchant, mais en vain, quelque moyen d'empêcher cettecatastrophe inévitable, voyant un rival dans chaque Frère de lacôte.

Quand il se trouva devant M. du Rossey, le gouverneur parutsurpris de son agitation; néanmoins il lui dit avec bonté; endésignant le livre qu'il tenait : - Posez votre main sur leNouveau-Testament, Montbars.

Joaquin obéit.- Et maintenant jurez que vous n'avez rien détourné dur

butin.- Je le jure, dit-il d'une voix forte.- Et- de plus que vous n'avez caché sciemment la valeur

d'aucun objet, le nom d'aucun prisonnier!- Oseras-tu te parjurer à ce point? dit une voix à son

oreille.

Metz , en remplacement de M. de Bressolles, promu généralde brigade.M. Beuret (E.-G.-J.) , lieutenant-colonel à l'état-major duministre de la guerre , en remplacement de M. Souiller ,retraité.

Au grade de lieutenant-colonel.M. Pirain (L.-E.) , chef d'escadron sous-directeur à Alger,

en remplacement de M. Fournier, promu colonel.M. Motte (F.-A.-J.), chef d'escadron au 7e régiment

, enremplacement de M.- Le Puillon de Boblaye, promu colonel.M. Camus (C.-A.-B.), chef d'escadron, chef de la section dumatériel du service de l'artillerie au ministère de la guerre, enremplacement de M. Beuret, promu colonel.

- Par décret du 4 juin, ont été nommés dans les corps d'in-fanterie ci-après désignés, les officiers dont les noms suivent,savoir

Au grade de colonel.22e régiment d'infanterie de ligne, M. Molène (P.), lieulenant-colonel du 5e léger

, en remplacement de M. Lavenut,admis à la retraite.54e régiment d'infanterie de ligne . M. Vinoy (J.) , lieute-nant-colonel du 12e léger

, en remplacement de M. Hachin deCourbeville, admis à la retraite.55e régiment d'infanterie de ligne, M. Bazaine (F.-A.), lieu-tenant-colonel du 5e de ligne, en remplacement de M. Buisson,admis à la retraite.20e régiment d'infanterie légère, M. Labadie (J.-P.), lieute-

riant-colonel du 6e de ligne , en remplacement de M. Dehaiesde Montigny, admis à la retraite.

Au grade dé lieutenant-colonel.

5e régiment d'infanterie de ligne, M. Née (F,-B.), chef debataillon au corps, en remplacement de M. Bazaine , nommécolonel.68 régiment d'infanterie de ligne, M. Pietrequin de Prangey(J.-A.), chef de bataillon au 41e de ligne, en remplacement deM. Labadie, nommé colonel.5e régiment d'infanterie légère , M- Mittenhoff (J.-B.), chefde bataillon au 52e de ligne

, en remplacement de M. Molène,nommé colonel.12e régiment d'infanterie légère, M. Louic (L.-F.-E.) chefde bataillon au 15e de ligne , en remplacement de M. Vinoy,nommé colonel.

- Les télégraphes ont fonctionné avec activité tonte lamatinée.

-On remarque en ce moment à la Sorbonne un grand nombrede jeunes tonsurés qui passent leur examen de bachelier ès-lettres et de bachelier ès sciences.- On travaille activement à établir un télégraphe électriquesur la ligne du Centre et de Paris à Chartres. Les poteaux sontpresque déjà entièrement placés entre Paris et Orléans.- On assure que M. de Balzac demande la concession duchâteau de St-Germain en Laie pour y établir un collége degens de lettres, qui se livreraient aux recherches historiques àl'instar des Bénédictins.

- Les travaux de constructions publiques et particulièresmarchent avec beaucoup d'activité non seulement à Paris, maisdans tout le département de la Seine. On évalue-à 150,000 lenombre d'ouvriers occupés à ces travaux ; c'est le cas de répéterle mot fameux du maçon de la Creuse, le représentant Nadaud(( Quand le bâtiment va, tout va.»- Nous avons annoncé la découverte d'une

société secrète etl'arrestation de ses membres , au nombre de 27. Parmi ces in-dividus , huit ont déjà été repris de justice; plusieurs autressont des transportés de juin graciés , et d'autres enfin , signaléscomme des socialistes exaltés, ont eu précédemment des dé-mêlés avec la justice , pour délits d'associations illicites et au-tres.

On a saisi également les statuts de la Société, rédigés avecune orthographe toute particulière

; nous citerons, pour endonner une idée , l'article fer littéralement. Le voici : « Lesprincipes (ondamenteauæ de lassociation sonbasé sur ladezissesrépublicaine : liberté, égalité

, fraternité.), La solidarité , conséquence naturéle de se principe, en-iroient avec elle la mélioration de l'existence

, assure à tout ledroit au travail , et inpligue le devoir à chaque membre.» Lasso,igt -,i a pour but lafranehissement du travail parlaboliito . ermcdlaires inutile, la fondation du crédit

Il leva la tête. C'était Michel-le-Basque. Il devina en lui unrival, avec cet instinct égoïste et sûr de l'amour, et lui lançantun regard plein de haine et de défi.- Je le jure, répondit-il encore.- Tu sais que le frère qui fait un faux serment perd sa part,qui est distribuée à ses compagnons ou offerte à quelque cha-pelle, reprit le Basque.- Je le sais ! dit Monbars en rejoignant le groupe des pri.sonniers, tandis que l'on continuait l'appel.Michel le suivit.- Espères-tu donc sauver cette femme qui te méprise 2A ce mot , Joaquin regarda Michel le Basque au ceeurcomme on regarde un adversaire sur lequel on va faire feu ,dans un combat sans merci.Ils étaient arrivés près de fray Eusebio et de dopa Carmen.- Mais moi aussi je l'ai reconnue, cette femme, continua le'boucanier, et j'ai à me venger d'un outrage.-Tais-toi, dit Montbars. Si tu veux uue querelle, je ne tela ferai pas attendre; mais il faut que le partage ait eu lieu.- Tu es fou, reprit Michel. Tu

ne sais pas ce qui t'attend situ veux arracher cette Espagnole de nos mains et la sauver.- Ce qui l'attend, interrompit lemoine, c'est la gloire d'avoireu pitié des victimes et trompé les bourreaux

- Non ! S'écria Michel en jetant sur le moine un regard im-périeux, mais l'opprobre d'être regardé par ses frères comme arttraître et un parjure!

EMMANIJEL GONZALÈS

(La suite au prochain numéro,

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_ 1. a ï =K ts _ J 1J HBi iOIJ JsFi.gratuit , l'échange des produits , l'égalité parfaite des droits et à lerendre,nonpas seulement babitahle mais digne du Pre- Ar. LE P t'est ii.

roiqui a eu tort de vous a

des devoirs réciproques, enfin 1 unité duetion entre tous les muer magistrat de la République. Les bâtiments sassociés.

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JOL1

e sorte que l

qIPusieurs

maisons voisin uneont constants ter à la tribune il 'avart pas 1e d toitde vous s invie à , monter2esL'article t en blanc les autres sont d manière de 1 Elysee On me dit quel mconveme sàon,vesue le jardin n DAIS monte à la tribune et au miLe des nt de laS espacés e

n cela Il me sembleI clameurs

pà permettre l'ad jonction decompléments au texte apparent. que c'est bien le moins que la République mette son diode et des gesticulations de toute sorté; est aussi rappelé àP rremier 1 ordreUfsdesvmgt sept ensuite aux domiciles respec magistrat à l'abri de toute tentative coupable (Très-bien .

Des perquisitions ont été faitesq g andnom Je ne dirai plus qu un mot J l'Assemblée

) I1 est ensuite procédé au scrutin publie sur l'ensemble duprévenus chez les culs

en usaisi un r , 'espère qu c

projet de loi relatif aux crédits supplémentaires. En voici leUre de papiers. Aujourd'hui d'autres

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réunion d'hier;plusieurs

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a appris par la femme de l'un d'eux 1e projet, s'il continue à m'accuser d>imprévoyance et deexaprméciminé

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mariolarité absolue 2g6S

, affilié depuis peu pilation il retirera le reproche terne raire ed di1 apidation. Majoritécette affiliation

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honnêteociété en quelque sorte malgré lui, avait été tellement (Très-bien !

Contre, l îgPour,

Jaffecté

iraison

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t été ébranlée et M. RA)

UDIN donne quelques explications sur son rappel

cette

que sa raison en avait été ébranlée à L'ensemblet l

t adopte.l'ordre par e président,cures

obligé de le conduire à l'hôpital de la chante où il i. E PÉAN se plaint égaiement du rappel à l' I a séance est levée à 5 h 3 4est encore en ce moment. [ordrelidont i a

avait été ob'Le magistrat s'y est transporte imme- été ]'objet par une sorte de rétroactivité qu'il ne s'er _diatement ue aPas,P yPu s'assurer que le malheureux V... se trouve Bren selon lui ne motiverait ce rappel à l'o,re.effet

,depuis

il aquelques '

Jours dans un état complet d'aliénation VI LE PRÉSIDENT Je vous ai rappelé à l'ordre d'abord parcementalela

Porte à penser que 1e jugement de sa femme que vous interrompiez et ensuite parce que vot p 57 10,,6 65 lin c 56 80

en

tre interruptionsur a,

causeet

detout

saP

maladie estLes vingt-sept personnes arrêtées, lesquelles

fond'setrouvent club une personnalité (Tics bien ') / p 6a 94 7a 91 2a lin c 94 40°. ' parmi AI CH ARRAS ne trouve pas les explications de M. Lacrosse.les sieurs P. . . et 1). . . ont été mises aujourd'hui nque de 1 rance 2 l75 fi (ex dtvrdenrÎeà la drsposr- sut TsantesIl s'étonne de l'élévation des crédits demrudés peurs de 50 francs)Lion,.hiermencé immédiatement

Iesde la justice, l l'instruction. les fraisde régie de l'ElysePièces saquiiasies

commencéet aujourd'hui, fort nombreuses

PASSr , aptes quelques explications , ajoute : On seont également été transmises au

c

procureur de la Répuhlique plaint des dépenses faites à l'Elysée ; que nous ayons faitconstruire des corps-de-garde , etc. , etc. Mais ne fallait-il pas e changement de ministère c eque la résidence de M. le

1eprésident de 1a République fût pro-

tégée , mise à l'abri des tentatives coupablesi

? Oui, nous savons fats tl ne se disait là dessus rien de posUlf - Il y avait parmibien que vous ne croyez pas l des projets d'attaque contre laprésidence y études sans crbJet déterminé qui, mais nous mieux placés pour voir noussavons Produisaient une stagnation presque complète dans les affairesbien a quoi nous en tenir. Pouvions-nous laisser ces frais a la et une tendance assez pronoucc

1 liacharge du président ? La situation et l'attitude des républicains de la veille , desSéance du 26 juin. La situation de M. le président de la Rétesla

da-

Publique était em- anarchistes de toute nuance et des socialistes , mé"r itè d'ê ire etc-deux heures 1/2 , la séance est ouverteles

rrassee.mmurs d'un

Pourquoi ? Parce squ'on ne change pas en un jour liée en ce momente

heuresAproc ès adopte.

pêcherezpays et que vous aurez beau faire vous n em Les hommes du parti révolutionnaire , d es ap -L'ordre lour

al est lu etappelle la discussion du piolet de loi tendant

mepas toutes les inl'ortues du pays de s'adresser à 1 hein_ foire ,mitrailles et mitraillants dejurn , foudroyés par ]es derà ouvrir au ministre des travaux publics des crédits extraordr-

es;

quidese

latrouve

RépubliquePbliqlusue s'estute

vuexpression

toutd'du pouvoir.pouv' otr.

assailliA1

deM. dleemanpre- -

sa

'mers evenemenls et l'ascendant pris par le parti modéré ,

' noires et supplémentaires sur l'exercice 1avant849 et en augmenta _

d 1gent en ce moment de se rejoindre et de faimer comme avantgénérosité de son coeur ne lui a pas permis de calculer la révolution de février, un corps compact , sinon homogène,

fionArt.

destel. Ilrestes à

estpayer

ouvertdes

auexercices clos 1 846 et 1 848.

ses ressources. Ceux, si ja-ministre des travaux publics sur qui se plaignent avec tant d'amertume à sauf a se séparer encore et a s'égorger après 1a victoirel'exercice 1849, trois crédits montant ensemble à la somme de févr

celteier

occasion ne devraient pas oubliés qu'aprèses

révolution de ruais , pour le malheur de la France ' ils pouvaient la recon-302,355 fr. 7 c. , ces démocrates qui pendant tant d'années avaient tonné quérir.M. N5 PARFAIT : DCPUiS un an ,votre commission gémit contre les prodigalités de la monarchie , ces démocrates n'ont Ce travail d'agrégation, sinon d'assimilation, de toutes lesc'est une

Ljustice à lui rendre, gémit à

ofin de ses rapports ,

guèservi

rre

lafait preuve

Répureuvebliquede désintéressement et n'ont pas consenti à fractions du parti républicain de la veille, s'opère aujourd'hui

deamations

Mà. N.gauche). et il est presque arrivé à des résultats qu'il est important desemble

par les ministres aprèsjus

Près j est procédé au scrutin sur l'. (Réclamations

dépenses faites. Mais il medemandésdes

ede édits

les désuppléments

vaignacancien

que c est assez gémir et dont voici e1 texte :Parfait signaler d

doncans

cel'intérêt de la cause de l'ordre et du gouvernement.qu'il faudrait mettre un terme une bonne fois à cet abus , en .qui se passe depuis quelques ' Jour,

laissant a la charge du ministre les dépenses ordonnées d' une tornAttendu

d'quuene

lamanière

des dépenses fartes l'ont été sans au La nuance républicainel C

de l'et

ienone l

National, grt rec. nt-

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mameie rrrcaulioreAttendu

e irrégulière pour chefs le geneta1 Ca 1e c 1 I C harr as, a a con-Dans le piolet qui cous est soumis 1 'irrégularité ` cté telle de l'incurie etqu

dépar l'exagération

ades chiffres elles témoignent tracte aptes quelques pourparlers, une all iance intime avec'laD »

etque la commission quoique bienveillante pour Ie çaineb t ' n a neur de

e l'imprévoyance de l'administration j'ai 1 lion- nuance quique gereconnaît pouf chef s 1 AI,

L1 Rollin et Flocon,u rp retenir un brame. Elle regrette 1 'irrégularité de ces de en proposer sur l'ensemble des crédits demandes une ré- c'est-à-dire -que les hommes du l1 ahwlal et de la Réforme,ses, que je ne craindrai pas de qualifier de dilapidation (exelave en-

P duction de 500,000 fr. se sont fusillés en juin 1848 des-deux côtés des barricades,

naVoici le résultat de ce scrutinara). En effet, qu'est ce que dilapider, sinon dépenser avec Nombre des votants neuf de se donner la main

désordre ?N 'est-ce a

-

matip s du désordre que ce crédit de 71 77r fr 613 La réconciliation est complété l i fusion est Q udemande pour 1 installation de la maaPistrature . Où G en serions-

.y

Pouror

l'adoption r y joursabsolue 307 forme un comité central qui a été

e

' 'ad'lé

ly a dixx , leenou_cMessieurs sil avait fallu dépenser pareille somme , 189 i,, ou le 16 juin. Les républicains de la teille des deux nuanContre ,chaque fois que les corps constitues devaient prêter un nouveau

L'Assemblée n'a424 ces appartenant aux douze aria di t d Paris et à la ban-n t s e arc

n crserment (Rires a gauche)Les trois

Pas adnPtc lieue ont nomme féru;s dé1égués. On O cite comme délégués duarticles d q projet sont adoptes sans dis deuxième arrondissement I11 li G ,ancien ministre ' LQue dirai-Je des 196,000 francs relatifs à l'appropriation de cession Sur l'article 4 un scrutin de division est demande ce- G... de C... V... et B... , trésorier.la salle où nous noustrouvons? A quoi ces travaux ont-ils -servi ? lativement au crédit de 605,000, exclusivement applicable aux Les autres arrondissements ont des délégués moins marquants.Nousfameux

pouvonssystème de

apprécier ,ventilation

enon

cedont o nmoment

disaitmieux

mqueervei ej]].amais , ce dépenses pour travaux d'installation et frais de régie de I Clysee Maintenant il s'agit de rattacher à cette organisati on unique

à l acoustique le ne sais trop ce que nousQuant 11 est sur ce crédit, p rocédé à un scrutin public don[ voici le et centrale le parti socialiste, c'est-à-dire 1a véritable fractionavons gagne sous ce résultat. :'i moins qu on ne c ;<iai, à doive a trit b uer au militante l'armée active de 1a révolution. ecc- ci se mon-rapport progrès de l'a- Nombre des votants, 591 trent plus revèches. Ils ont leurs comités, leur organisation àcaustique es rappels à l'ordre des membres de la gauche, par Majorité absolue, 299 part, leurs sociétés et leurs affiliations secrète là neprésident , quand c'est la droite qui interrompt (Rires). Pour l'adoption, 396 coin lobent as our rattraper leur pouvoir, ils

s.vont

plCeuxus

loin,.IVi1I.ais

la 1a plus énorme et 1a plus étrange de ces dépenses , c'est Contre P P Pl'adoption, 201 ils veulent conquérir 11 société, la dissouissoudre Ja briser et lacelle relative aux frais d'installation et aux Irais de régie de L'Assemblée adopte l'ensemble de l'article 4 dévorer.c1 Élysée Four ce chapitre on ne nous demande pas moins de AI LE PRÉSIDENT avant de procéder au scrutin sur ]'ensem- I ls ne connaissent que la formole Proud'honnienne n la pro-605,668 francs,meure fobjetrancs,en

ce q1848ui

fait une neaux

51,somme692 fassezrancsrondedéjà votés pour

s'expliquerdu projetde décret '

D J e doine la parole a M. Valentin pour pnete c'est le vol » et sen corollaire forcé le-v1 dai t aboliroUne voa $ ' ouche - Non , eutc'est rien .

'exPliquer sur son rappel à 1'ordre la propneteix peur (Rires ) V \TIV Au"

moment où on interrompait à droite, M. Ils ne reculent devant aucune extrémitéM. NOEL PARFAIT. MM. les ministres nous aucun crime aucuneparlaient des sa_ e président a dit Laissez aux interruptions prendre leur horreur pour réussir ils veulent donc re libres deleurs mou-epersonnels de M le président de 1a République. Et quels cours naturel. » (En se tournant vers 1i gauche.) J ai alors dit vemeuts et ils ne veulent pas s'astreindre à la discipline polio-sont donc ces sacrifices j'en demande bien pardon a messieurs à ,11 le président 'e Ces paroles ne sont pas diges de vous, » que surtout quand elle leur est imposée r'

iles ministres, mais pour cette fors, nous avons le droit de tirer et je maintiens les paroles que j'ai prononcées.,, (Exclamations à prisent et qu'ils détestent celui des républicain p

forrrti

qu 'ils meii

sinon àles cordons de la bourse et nous vous répondons Passez , mes- droite.) Des conférences ont lieu cependant pour a

pr' esavorru le compte-rendu stenugraphi- la fusion, du moins à l'alliance que é'

sieurs ! la france a ses pauvres (rumeurs à droite !). Messieurs, s. LEPRÉSIDENT a narriver , sind sirentsivivement les amisnous avons promis auxe{ecteurs qu'avec la République, les char que ajoute Puisque M. Valentin persiste dans ses paroles Je du général Cavargnac et de M LedruRollin. Elles n'ont euges du pays seraient diminuées et AI i v Banaparce l'a pro_ vars consulter l'Assemblée sur la censure (Cris tumultueux à encore aucun résultat mais les parties contractantes n'ont pasmis avec nous (.elfe promesse ne serait-elle qu' une vai ne trom- gauche. Approbation à droite.)? Messieurs je crois qu il faut montrer que nous soin ) perdu encore toute espérance. Les es socsa1istes pourraient bienmes M. EMiLE DE G[RARDéconomes de ses deniers; ne renouvelons pas les gaspillages ed tien.)

rN Je demande la parole (Vive sensu- finir par céder, quitte à se séparer deoeursn.

] nouveaux amis aula monarchie (rumeurs à droite i bravos a g auc e .h i) . M prés teressais de

moment ffusionfavorable p

entrepourDi eIV Vous ne pouvez prendre ]a parole, a moi ns que les

1a scission.fractions

on.de ces partis anar-- CesLACROSSE : L'honorable membre, qui descend de cette j , Valentin vous autorise à parler pour lui. (Murmures.) chiques, prouvent plus que tout combien est grande, radicaletribune, a vivement attaqué les dépenses que le projet de loi qui M. v ,_,ENTiN : Puisquevous est soumis a pour but de liquider tomme j' avais Ilion des la parole Je faut

quel'autorise a

M. dleer Girapour

rdin amoi.

bien voulu deman- absolue,Les

leursocialistes comprennent

impuissance individuelle ou collectivepublics en 1849, sans doute AI E DE G[R 1RDIN Je parlerai pour moi. Dans la séance tuelle de leur arts aussi n'a

d' ailleurs ccltg impuissance acneurpour

d'êtrequelques-unes

rede

desces dépenses,

travauxerl'Assemblée

n'a pas été d'hier AI le président a dit à 1a suite d'un discours SP ; a is$ sent ils plus au grand jour°consulté qui avait urveillés par une autorité vig'quelque chose de personnel pour moi C'est une P atlante, infatigable ils se jettentoAi EM

e.PE aIr . Vous avez trouve plus commode de vous pass P J C'est dans les sociétés secrètes C'est en ce moment ]a manière d'êtrede l a p ermission. (I

DENT! à l atribune! àl a tribu ne .) ces paroles Si je les avais entendues, es associations ténébreuses malt

passer cation non suivie d'effet. (Oh ! oh ! ) Mais je n'ai pas entendu des socialistes ils forment dc ou- es paroles de M. le président : et je dois même dire que M. le toujours, les suit et les veille jusqu'à ce qu'ils soient mûrs pour

AI LE I RÉS[DÉ Jamais vous ne demandez la parole t t 1

j'aurais proteste contre où il faut qu'on le sache 1 eei1 perçant de 1 a police pénètre

M LACxossE Sr M. Péan veut s expliquer, le lui cède la tri pour lui - meure (Exclamations àpour

t) . Je demandeles

Jautres, devrait l'être l'insurrection, st on peut ainsi parler. Alors une razzia s opère

jours vo(Ohus interrompez.président, avant d'être si sévère

.

AC

! oh !) devrait de si l'on ne et pour les frères et amis c'est à recommencer avec une autreUunc

pM LE PRÉSIDENT M Pean n a voulu qu' interrompre. (Rires). Au

pas appliquerbruit, M.

censure à M. le président lui meure société sécrété Pou êtrer dernierssurveillé et ressaisis un peu us tard.lyl Pean monte à la U ibune

BAC, M. de Girardin est rappelé a l'ordre. Alnst on a fait ces jours d'assez nombreuses airesA[. -présente àson tour la défense de M Valentin

; mais talions, on en fera en -. cure prochainement et ce sera airisl tantvt E PFAN On m'a reproche d'interrompre. J'ai dit seule_ l'Assemblée consultée Ppar M. président,1rési 'dent, prononce la censure.

i

que les loups socsa1istescousprreront dans leurs terriers;permissionment

ceci. Vous avez trouve plus commode de vous passer de laAI LE PRÉSIDEVT Aux termes du réglement

, 1e représentant Ils seront toujours découverts et pris. Voilà donc la situationqui est frappé de la censure avec exclusion temporaire doit actuelle du parti anarchique et des républicains de la veule ,-

M LE PRÉSIDENT Eh bien Je vous rappelle a l'ordre pour quitter lr séance et s'abstenir d'y rentrer pendant 3 jours (Mou- ses membres tâchent comme tous 1 partis

avoir dit cela. vement à b altos et repoussésAi LACROSSE

Maintenant, occupons-nous des crédits si vi- membres disent

gauche.AI 1

Toust

les montagnards se lèvent Quelques du pouvoir de s'unir pour le re,,or.gLéC,rir. Mais cette union n'està . 'a en in : ne sort ez pas, nous sortirons tous; que factice e1 sans bases réelles.veinent critiqués par M. E. Parfait. J'ai autorisé d'urgence les plusieurs membres entourent M. Valentin, mais il sort précipi- Ces efforts, pour s'agréger et se fondre, prouvent seulementtravaux aux palais de l'Assemblée. Tout le monde était d'accordlaminent de la

1nécessité de ces travaux L Assemblée n avait pas même M. DE GinARDIN.

salle).Je demande la p

leur farblsur a né esse. L'ee

fut ainsi 'aprèsvalide ses pouvoirs Il ne m a pas paru convenable de venir im Iarole. Je voudrais bien sa mauvaises queues de la convention hetc9 hriennt gt à 1publtoutesier

les1 een cherchaient

le theàga- voir , dit-il, pourquoi

s l]e

pi pas ( urrappelé à

gauche)j^c

lalle; il était mort comme aujourd'hui es républicainsmédiatement la saisir d'une question de détail.

AI. nuP[N. J, .. , ..,...:Ai. Partait s 'est laint avec, non moins de vivacité de l' exa e ne vous le dirai pas (Murmures a gauche) . de la veille.

ration crédit demandé pour frais d'installation d laex

is- eP a- I LE PRÉSIDENT. J vous ai r.:ppe]e' a l'ordre parce que vous

De nombreuses arrestations ont encore eu lieu hier auP $ avez manqué aux convenances en m'adressant le reproche que -afintrature. Sans doute , ce chiffre est élevé , m,is le préopinant vous m'avez adressé. soir, cette nuit et ce matin dans Paris....oublie qu'il s'agissait dune circonstance exceptionnelle , de AI DF GIRARn[v : Je n'ai pas l'intention de dire

1 gd dépenses faites at. pals

chosechose de personnel 11 I président,quelque - On fait de grands Préparatifs à Saint-Clouta p our v̀ recevoirl'inauguration d'un des dus rands pouvoirs de l'État. A la

,.

a P e mais je déclare que si prochainement M. le président de la république.de la présidence, je serais

a parle esrais tenté de croire qu'il ne les a pas exa -

j'avais entendu hier la très spirituelle interruption de notre très On continue de délivrer des congés dans l'arméed t d

Spirituel Président j'y aurais répondu le n'étaisor

embarrassé ]plusieurs's ministres

de laerépu

façon dont M.d'un des

-NoéI

minées. Ces dépenses n'ont rien que e très naturel et e par- pour répondre, mais il me semble qu'il avait eu tort demerosalent auppalais de

heuresl'Elysé

aichezM le président

, ceJ'aitement explicable. Il fallait bien disposer l'Elysée de façon voguer. p P

que° .,bli

. (Corres1)olldance paI'lieuâière. )ASSEMBLÉE LEGISLATIVE.

PRÉSIDENCE DE M DUPIv

PARIS, 26 juin 185û.Le 3 °/° au com 1. 57' 5 r r r' i rLe 5 ° ° au coin t. 94' r - rr = t' rLes actions de la Ba

(Correspondance particulière.On parlait à la Bourse +>

tait le seul bruit de uer ue ' _

les capitalistes de vagues in ui'

e a a aisée.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_06_29.pdf · snnt relu, que pour (rois m euS. Six mois OU'atn tin et ne commencent que ds

JOU L t L DE TOULOUSE.- Un décret du président de la République nomme préfet du

département d'Oran (Algérie), M. de Wildermeth, sous-préfetde Carpentras, en remplacement de M. Garbé, qui- cesse sesfonctions.

- On lit dans l'Ami du PeupleUn représentant montagnard, .. .. le Szncho Pança deM. P.-J. Proudhon, M. Greppo, puisqu'enfin il faut l'appeler

par son nom, se trouvait par hasard, hier, en assez bonne com-pagnie, où l'on ignorait qui il était.

» tlne discussion politique s'étant engagée, M. Greppo a

prononcé ces paroles« - Lors de la prochaine, de la désirable collision qui doit

inévitablement s'engager, nous entrerons dans toutes les mai-sons, nous nous emparerons de tous ceux qui nous serontsignalés comme réacs, nous les tralnerons dans la rue et nousles fusillerons sur le pavé, à la porte de chez eux. »

» Si ce que nous annonçons n'est pas vrai, que M. Greppo,hélas ! Représenlant du Peuple, nous intente un procès en ca-lomnie.

» Il ne faut pas que ia Vérité soit étouffée. »

- f.a discussion soulevée dans la chambre des Communes surla question grecque, n'est pas encore terminée.

Quelques journaux ont parlé de l'entrée à 1'Hôtel des In-valides d'un militaire âgé de cent vingt-six ans , ce qui n'estpas tout à fiait exact. Voici sur cet homme extraordinaire, ad-mis effectivement aux Invalides , par décision du ministre de laguerre, et arrivé à l'Hôtel le 2 t de cemois , quelques détailsplus précis.

Jean Kolombeski, né à Ostrovva (Pologne) , le ter mars 1730,entra au service de France , comme volontaire , au régiment deBourbon (infanterie) , en 1774 , à l'âge de 44 ans. Nommé ca-poral en 1790 , à l'âge de 60 ans , il fit toutes les campagnes dela Révolution et de l'Empire dans différents régiments d'infan-terie, et fut incorporé , en 1808 , dans le 3e régiment de laVistule. Illessé en 1814 , il entra à l'hôpital de Poitiers , et ensortit bientôt après pour être Racé n b 'e s t

pagnie de sous-officiers vétérans. Les trois dernières de ces com-pagnies venant d'étee supprimées par décision récente du mi-nistre de la guerre, Kolombeski fut mis en subsistance au 618de ligne, reçut une pension de. retraite par décret du 17 mai1850, et le ministre autorisa son admission aux Invalides.

Kolombeski a donc plus de cent vingt ans; il compte 75 an-nées et demie de service et 29 campagnes. Il jouit d'une bonnesauté, est assez fort et bien constitué, et ne parai pas avoir plusde 70à S0 ans.

Il montait encore sa garde et faisait le même service que sescamarades à la 5e compagnie de sous-officiers vétérans. Lorsd'un voyage du roi Louis_Philippe à Dreux, où se trouvait cettecompagnie, il lui fut présenté et le prince prenant sa propre dé-coration, la lui mit sur la poitrine.

C'est le plus étonnant exemple de longévité que l'on ait vupeut-être dans ,'armée.

Le maréchal gouverneur des Invalides avait prescrit qu'onlui amenât Kolomheski à son arrivée; mais comme le vieuxsoldat était fatigué, on le plaça à l'infirmerie et on prévint legouverneur qui se rendit lui-méme près de son lit et lui adressa,ainsi que le général Petit, commandant de l'Hôtel, de bienveil-lantes paroles.

L'admission à ['Hôtel de ce doyen de toutes les armées dumonde, a été, pour le frère de l'Empereur, l'occasion de mon-trer de quels soins il sait entourer la vieillesse des braves soldatsavec lesquels il a si longtemps combattu.

M. le maréchal gouverneur a fait conna[trc, par la voie del'ordre, qu'à l'avenir, les militaires centenaires admis à l'Hôteldes Invalides, seraient placés parmi MM. les officiers, afin detémoigner par cette mesure exceptionnelle tout le respect qu'ondoit porter à leur grand âge, ainsi qu'aux bons et longs servicesrendus par eux à l'État. (illoniteur de l'Armée.)

- Le bruit du voyage de ['Empereur de Russie à Londres nese confirme pas.

[ u sls z- regimemance au 2 regtmem DÉCÈS Da 28 JUIN 1850.DÉCÈS DC- 28 JUIN 1850.d'infanterie légère.Le 11 octobre de la même année, il fut admis à la ire com- Pomiés (A

pagnie de sous-officiers sédentaires; puis, en 1846, à la 5e com- de L alande.

Etude de W Lueien DELORD, avocat-avoué à Castelnaudary (Aude)

A VEiD8E A SUITE DE StRENC HÈRE SUR SAISIELe vingt-;ix juillet mit huit cent cinquante , huit heures du matin , à l'audience de:

criées du Tribunal civil de Castelnaudary ;

LE DONOAlIV DU BOSCComposé : IB 0e ta 31É'ralttlc USE. LA GABIROLE , d'une co rtenance de trente

hectares treize ares , savoir vingt hectares cinquante-neuf ares terres labourables ,neuf bectares bois et cinquante-neuf ares vignes; -- 2e De la 33ÉTAIRIE de BCt.LEVUEd'une contenance de trente-six hectares: s'ingt-neuf hectares soixante dix ares terresiabonrat,les , six hectares bois et trente ares verger ; - 3e De ta }IÉTAIRIE du ROSC,d'une contenance de cent un hectares. dont soixante-quatre hectares terres tabou-tables , vingt bectares en bois , cinq hectares en vignes , deux hectares jardin ,préet enclos, et huit hectares terres vagues.

t e D OIYIJm ' situé dans tes cowattnics de d[ayrav illc , à dix kilomètres de Salles-e r-l'Hers et àdix-huit kilomètres du Canal du nfidi ou de Castelnaudary Aude), estUaversé pal la route départeureutale tin 'toulu.,.e à (Iii 1toix. il fat évalué à centta-tie francs dans un partage de ramifie.

Le Bosc, qui a toujours été l'habitation des propriétaires , est sans (ottrerlu la 1)1115agréable résidence du pays , tant par sa val iation boisée que par sea ailée.; ; jardinset enclos complanté de toutes sortes d'arbres à fruit

; I'eau y est abnndaute ; par IIIIseule chaussée on pOurrait arroser quinze hectares de terre. L'habitation est vaste etb éen on tat, aiclsi que 1P< écuries de brebis, boeufs et chenaux , logement du bercer,rraaitres-valitu . granges et remise..On peut tenir sur l'entier Dunaitie trois cents bêtes à laine et de treule à quarantebêtes 8 cornes ou juments , non compris les nécessaires pour l'exploitation. La marne

se trouve sur plttsieurs pointe cri très home qualité , d'un uairsport fat.iie ; elle tloiniedes résultats extraordinaire. Utt Bois (chêne unir) est très bien fourni, de belle venueet débit assuré. Les trei; quarte des terres sont à hie et (nais. La jouissance à perpé-tuité d'une chapelle de l'église de Mayreville pour le propriétaire seul . appartient au.lo,naine.

2.a vente aura lieu en trais lits séparés et saris réunion.Par "effet rie ta surenchère du 116 faite à suite rte l'adjudication prononcée, le buisao0t tuii huit veut quarante-neuf, eu faveur dtt sieur Joseph-Amédée Binelter, uégo.ciant à Cette Les enehères s'O,Ivtirottt

Pour le Uontaine de la Cabirole, sur la mise à prix de dix-buit mille cent quinze francsPour fe Domaine de Bellet ne , sur la mite à prix de seize mille neuf cent vingt-einqO sues.Ft pour le Domaine du Bosr , sur la mise à prix de quarante-six mille six centgnatre-vingt-einq francs.Les adjudica aires qui ne vaudraient pas jouir par eux-méme; sort assurés d'avoirun fivruier à raison de quatre pour cent 4u capital employé.S'adresser, polo les renseignements , à 5b' Loden DELORU, avocat-avoué, chargéde ta vente , et à M' D1iLOR11 , notaire à Castelnaudary (1109)

!?tudede11IeJAURRET, avoué, place quel sont radiquésquelques aebres flui-des Pait:s - Clos , 17. i tiers. 11 est clos aux aspects du levant ,

A VENDRE,atru BOLLE-ENCHÈRE

, A SUITE DE SAISIEIMNOBILIERE.

Pardevant et à l'audience du tribunal civilde première instance , séant à Tou-louseSur la poursuite du sieur François Es+ i-

nasse , entrepreneur de travaux publics,domicilié à Toulouse , ayaut Me Jaureypoor avoué constitué

Coutre le sieur François Bégué , maçon ,domicilié à Toulouse, débiteur saisi ;Et contre les sieurs Joseph et AndréPayelle, ruarchands de bois, associéssolidaires , domiciliés à Toulouse , fol-enchérisseurs , ayant MB Pusterle pouravoué constitué.vue maison située à Toul ruse , à gau-che de i'Ecole Vétérinaire , sur le chemin

neuf conduisant à l'Observatoire , à hautet bas étage , bàtie en brique cuite etcrue , recouverte en lattefeuille et tuilevent et ais mridi; au rez-de-chaussée sonttrois ouvertures

, dont deux de fenêtreavec fermetures en bois et une de porte,aussi avec sa fermeture en bois , servantd'entrée à la maison. Au premier étageexistent quatreouvertures de fenêtres ,avec fermetures intérieures

vitrées et con-trevents en bois : cette façade est peinteen blanc ; la plaque de la Compagnied'assurances contre Piacendie , la Pater-*elle, s'y Trouve fichée : aux deux mursdonnant au nord et au couchant, on aPratiqué une ouverture de croisée avecfermeture en bois. Sur le devant de cettemaison se trouve un petit jardin sur le-

- midi et nord , par de petits pailtebards ;une mauvaise porte en ferme l'entrée. Unmorceau de terrain inculte se trouve surle derrière de cette maison. La dite tuai-son , le jardin et le terrain , sont d'unecontenance approximatime d'eu viron douzeares ; le tout confronte du levant , pro-priété du sieur Beauté , menui+ier , etchemin de service conduisant à l'Observa-toire ; midi , propriété du sieur Roques ,marchand tailleur ; couchant , propriétédu sieur Lespinasse et Roques, et du nord,les mêmes et le sieur tteauté.

Ces immeubles ont été saisis à la requêtedes dits sieurs Joseph et André Fayolle ,au préjudice du dit sieur Bégué , parprocès-verbal de Lézat , huissier à Tau-lame, en date du trente-un octobre der-nier , enregistré à Toulouse , le cinq no-vembre suivant et transcrit au bureau deshypothèques de la dite ville , le neuf dudit mois de novembre . volume 81 , n° 6 ,par M. Constant, , conservateur du ditbureau.

L'adjudication de ladite maison futfixée au neuf février mil huit cent chi-quante mais cette adjudication ne putavoir lieu à raison d'une demande en ré-solution formée par le sieur Lespinasse.

Par jugement du sept février suivant,enregistré , le tribunal , contradictoire-ment avec le sieur Ilégué et tous ses créan-ciers a démis le sieur Lespinasse de sa de-mande en résolution et a alloué à toutesparties les dét,ens comme frais de justice.La vente de i'immeeble dont s'agit fut denouveau fixée au six avril et ledit jourl'adjudication fut prenoncée en faveur de:vle Pusterle qui élut pour ses commandstecdits sieurs Joseph et .André Pavnïe .

Canssette (Barthélemi) , 33 ans , valet de chambre , né à Tre-bons (llaute-Garonne) , rue du Cheval-Blanc.Auzières (Jeanne) , épouse Cazemajou , 67 ans , rue Saint-Michel,Berjand (Elienne) , 27 ans , soldat au 6e de ligne , né àAlgant(Tarn).Rames dit Langlade, 44 ans, veuve Delord, rue des Blancs.

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Les créanciers de la faillite du sieurNAUDIN, sont invités par M. Lauglade ,Juge-commissaire de la dite faillite, à setrouver le 1er juillet IS50, à deux heures dusoir, dans la salle d'audience du Tribunalde commerce , pour prendre connaissancede la composition de la liste des créanciersdu dit Naudin , entendre le rapportde U. le syndic provisoire , et donner leuravis sur la nomination du syndic définitif.

COULOM , cotnutis-grefiier.

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moyrnnant a eornnre ae des: ruine ein- V E N T E A U X E N C II É U, E Syuante francs, eu ounc aux clauses et a Frl[fv@S s'?rait$-d©-Vl@,conditions portées par le cahier des Après décès. MIMES , 2i juin.charges. A notre marché de ce jour , le cours ditLes adjudicataires ont fait enregistrer De 63 hector litres de vin rouge , et de 316 B. G. disponible a été nul , faute rte.le jugement d'adjudication, mais ils n'ont 65 hectolitres de maïs blatte , de bonne preneurs à 48 fr. 5o et de vendeurs 148 f.

-exécuté aucune des clauses et conditions qualité. Cette vente aura Lieu dimanche Après le cours , on a fait une s"-portées par le cahierdes charges, ainsi que prochain, 30 juin courant, à midi , dans tanne de pièces à i8 fr. , puis 48 fr. 50 c.par le jugement du sept février mil huit la commune de Flourens , sur le Domaine et enfin on n'offre plus que 18 fr, il s'estcent cinquante. Ett eonséqueuce. le sieur du Chêne-Vert. fait, en petite preuves , environ 75 piè-Lesphrasse requis au greffe du tribunal fi > tra payé 5 p. 100 en sus de l'adju- ces dans des prix faisant à peu près celuile certificat voulu par l'article 734 du code dicaUou. des 316. - Rien à livrer pour novembrede procédure civile, constatant que les b1. Gatlhard, cota:uissoire-prfseur , rae et décembre , faute de vendeurs à 5o fr.

sieurs Favolle, adjudicataires, n'ont pas des Arts , tu. (1112)1111`justifié de l'acquit des conditions exigibles EORDBAUY, 26 juin.

,de l'adjudication. tvépuaLlor;a r+as!vçArsE. Arrr.a_=ac.-

. 42 50 àEu conséquence, il est annoncé a tous _ Marrnan:1e...

. s0 . a rpretenda ts que le tretze juillet prochain. Pays ;sans logen6naneg. 37 à'i dix heures da matin , Pardevant et à talrÉe de V1l1$Yllèlr u. Esp 3:0 , à 3 degrés u. 50 n à .l'audience des criées du tribunal civil de - Taba . . . loi . â 115 epremière instance, séant à Toulouse, il Le psera procédé à la revente sur folle enchère que,et aux enchères publiques de la maison juille} heu,dont s'agit sur la mise à prix de deux.. 200 fr.i aurf c li d dt .crancen s s ,...

L'adjudicataire devra payer en sus lesfrais de folle enchère et se conformer auxclauses et conditions du cahier des chargesdéposé au greffe où tous les prétendant'pourront en prendre connaissance.

Me Jean-Pierre Jaurrey , avoue COnsti-tué du sie..r Lespioasse. poursuivant ,donnera à tous prétendants les renseigne-ments nécessaires. ll est loge à Toulouse,place de Puits-Clos, 17.

Fait et dressé à 1'OUlo+JSe, le deux matmil huit cent cinquante. .

JAURREy,avoue,slgné. Fart à la v.airie de Villemur, le 23Enregistre à 'roufouse , le six insu mil juin 18x0.huit cent cinquante, folio 163 case 5 -Reçu un franc dix centimes. Le.liaireileVellsrnor,

'l317: SAI,A?1<n. rereve,u,signé. 1095 GAY.

wI DE LA PO W E , i7 I TRIBUtiALDEC !ERCE HE TOULOUSR

a eu ans une es salles dè la Mairie,la vente par adjudication , au plus offrantet dernier enchirisseur , à l'extinctiondes feux et en trois lots , des immeublesappartenant au burtau de bienfaisance decette commuue. Sur Fe premier lot , ilpeut être é'abti une fabrique de poterieet une briqueterie.

Le cahier des charges est déposé auSecrétariat de ta Mairie de Villem::r, oùtout préteudsot peut eu prendre connais-sauce depuis 9 heures du mata, jusquesi h- eures du soir

bliu c est prévenule dimanche, ti

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